الهيئة الوطنية للرقابة التقنية لألشغال العمومية Organisme National de Contrôle Technique des Travaux Publics p t t c u d La lettre bre 2014 em N° 16 - Nov Editorial La Démarche managériale globale duCTTP, un Challenge fédérateur. Responsable de la Publication pour l’action publique, dans un secteur à fort impact par l’intégration de la Démarche Sociétale dans notre stratégie de développement soit ressentie et retenue comme point de vigilance. M. Abdelkader FAHAM Directeur Général Coordination & Prise de Photos M. Med Elhadi STIHI Comité de lecture Mme Saliha DIB Mme Samira OUGHANEM M. Khelil DEKALI Infographe Melle Nabila BENHOCINE Sommaire Editorial Nouvelles du secteur Nouvelles du cttp Formation Adresse 04, Chemins de Kouba BP 206 kouba - Alger. Tél.: +213 (0) 21 28 44 32 à 35 et 28 43 81 à 84 Fax : +213 (0) 21 28 43 80 et 28 44 36 E-mail : [email protected] Site web : www.cttp.dz Un outil stratégique pour l’action publique CTTP, Certifié ISO 9001/2008 Système Management Qualité. L es différentes Politiques à enjeux stratégiques déployées par l’organisme confortent notre engagement au respect des meilleurs standards internationaux. Nos efforts concernant le respect à l’environnement, la santé et la sécurité des travailleurs, la conformité règlementaire, l’écoute et le dialogue avec nos parties prenantes, le service à la clientèle, l’optimisation des ressources, le contrôle interne (Dispositif COSO, Cartographie des risques, Code éthique, etc.…), la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC), illustrent de manière significative la contribution de l’EPIC CTTP au Développement durable. Ces axes prioritaires constituant une source d’amélioration continue pour notre organisme sont confortés par les systèmes de management (SMQ, SME-SST), la Démarche Responsabilité Sociétale des Organisations, RSO (norme ISO 26000), et autres dispositifs, en cours de mise La Le lettre du cttp en œuvre. rôle d’outil stratégique Le renforcement des dispositifs de mesure et de contrôle (contrôle interne, contrôle de gestion), permettra la maîtrise de l’évolution de l’organisme et des risques potentiels, et d’évaluer la satisfaction des Parties prenantes, avec une prise en charge optimale des missions de sujétions de service public, ainsi que l’atteinte des autres objectifs assignés (d’ordre économique, social et environnemental). Au final, cette Démarche managériale globale, en cours de mise en œuvre, permettra de mieux répondre aux exigences et autres attentes des parties prenantes, d’améliorer et de consolider le concept de bonne gouvernance, tout en inscrivant, pour le moyen terme, le CTTP parmi les organisations citoyennes, sociétalement responsables, contribuant pleinement au Développement durable. C’est indéniablement un beau challenge fédérateur pour l’encadrement et l’ensemble du personnel de l’EPIC CTTP ! M. Abdelkader FAHAM Directeur Général du cttp Nouvelles du Secteur Visites du Ministre des Travaux Publics L e Ministre des Travaux Publics M. KADI Abdelkader a pro- cédé à l’inspection des chantiers en cours de réalisation ou de lancement avec l’inauguration de certains projets routiers et ouvrage d’art à travers le territoire national (Béjaia, Bouira, Tlemcen, Mascara, Oum-El Bouaghi, Constantine, Relizane, Tizi Ouzou…). Nous citerons pour ce numéro que certains de ces déplacements durant les deux mois septembre et Octobre qui ont touché plusieurs Wilayas du pays. Béjaia et Bouira Dans la Wilaya de Béjaia le Ministre a procédé à l’inspection l’état d’avancement des travaux de la pénétrante reliant le port de Béjaia à l’autoroute Est-Ouest sur une distance de 100 km dont 14 km située à Bouira, en insistant sur l’achèvement du dossier des indemnisation des expropriations. Tlemcen-Mascara-Relizane Pour la wilaya de Tlemcen, Monsieur le ministre a procédé à : La pose de la 1ère pierre du projet de réalisation d’une trémie au niveau de la RN22 L’inauguration d’un échangeur à l’entrée Sud de la ville L’inspection des travaux du port de Sidi Youchaa, de la rocade côtière entre Marsa Ben M’hidi et Ghazaouat et du dédoublement de la RN7A dans la commune de Maghnia. Deux présentations portant sur les deux projets de liaisons autoroutières reliant : le port de Ghazaouet à l’Autoroute Est-Ouest et d’El Aricha et Tlemcen ont été exposées au profit de la délégation. Une visite pour l’inspection des travaux de la pénétrante, reliant Mascara à l’Autoroute Est-Ouest lot N°2 section autoroutière entre Hacine et l’échangeur n°17, a été effectuée afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, en insistant sur l’aspect contrôle - suivi et les moyens mis pour assurer cette mission. Des déplacements sur d’autres chantiers de renforce 2 ments et de réhabilitations ont été effectués au cours de cette visite. Dans la Wilaya de Relizane, Monsieur le Ministre a procédé au lancement des travaux de la pénétrante Autoroutière Hemadna-Mostaganem, ou il a insisté sur le respect des délais contractuels. Oum El Bouaghi-Constantine D’Oum El Bouaghi, le Ministre a annoncé la préparation de nouveaux textes destinés à l’assurance des routes et des ouvrages d’art, procédure devenue nécessaire pour assurer la qualité des infrastructures à long terme. Il a été procédé à l’inauguration de dédoublement de la RN3, via Ain M’lila jusqu’aux limites de la Wilaya de Batna. Sur le chantier de contournement de Djebel Ouahch, ou 8 km sur 13 Km ont été déjà réalisés, Monsieur le Ministre a mis l’accent sur la rigueur et la réussite de la mission de contrôle et suivi ainsi sur respect des délais contractuels. Pour les travaux de la liaison Ziadia-El Fedj qui accuse un retard dans l’avancement des travaux, Monsieur le Ministre a appelé les organismes concernés à redynamiser le chantier afin de livrer le projet dans les délais prévus contractuellement. A Constantine le Ministre a procédé à l’inspection du projet de dédoublement de la voie El-Khroub – Ain Abid sur 20 km comportant plusieurs ouvrages d’art et échangeurs dont une trémie à l’entrée de la localité d’Ain Abid. Tizi-Ouzou Dans la Wilaya de Tizi-Ouzou, la délégation ministérielle a inspecté le chantier de la pénétrante Autoroutière reliant Tadmait à l’Autoroute Est-Ouest, ou il a été constaté que seulement 50% de tracé a été libéré. Cette visite a fait l’objet d’autres déplacements à savoir : Pénétrante Autoroutière Est-Ouest Construction de la liaison RN12 au niveau de Bouaid rocade Sud sur une distance de 4.5 km L’inauguration de la trémie au niveau du carrefour RN12-RN30A Réalisation de deux échangeurs à Tala Amara Mise en service de 5 km de la déviation de la ville de Azazga En marge de la visite, le Ministre a annoncé le lancement de 620 km de l’Autoroute des Hauts plateaux. La lettre du cttp Nouvelles du Secteur Signature d'un protocole de coopération l'Algérie et l'Italie l'Algérie et la Tunisie D ans le cadre de la coopération algéro-italienne, le Ministre des Travaux Publics Monsieur Kadi Abdelkader a reçu Mercredi le 1 Octobre 2014, à 15h ,au siège de son département ministériel, son Excellence Monsieur Michele GIACOMELLI, Ambassadeur de la République d'Italie en Algérie. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue et de la coopération entre les deux pays. notamment dans le domaine des Travaux Publics. Dans le même cadre,son excellence Monsieur Maurizio LUPI, Ministre italien des Infrastructures et des Transports, accompagné par une importante délégation, a été reçu le jeudi 16 octobre 2014, au siège du Ministère. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation et le développement des moyens de coopération et de partenariat entre les deux pays dans le domaine des travaux publics. Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé les moyens de consolidation et de renforcement de la coopération technique et économique sur la base de l'intérêt mutuel, selon le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération, signé le 27 janvier 2003. Cette rencontre a été couronnée par la signature d’un protocole de coopération entre les deux pays relatif à plusieurs points, entre autres, l'encouragement du partenariat entre les institutions de réalisation et les bureaux d'études, les entreprises chargées de la réalisation des projets d'infrastructure dans le domaine des routes, des ouvrages d’art et les infrastructures maritimes et portuaires, en particulier ce qui est lié à la création de sociétés mixtes ou groupements. Aussi, ce Protocole tend à promouvoir l'échange d'expériences et soutenir les actions de formation et la formation continue pour les techniciens et les travailleurs spécialistes. Au cours de cette réunion, les deux ministres ont souligné la poursuite des efforts contribuant à l'avancement des relations de coopération qui servent les intérêts communs ainsi que les voies et moyens de les renforcer les échanges entre les deux rives de méditerranée. D ans le cadre de la Coopération algéro-tunisienne, le Ministre des Travaux Publics Monsieur Abdelkader KADI, a reçu au siège de son département, Son Excellence Monsieur Hadi Al-arabi Ministre de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire et du développement durable de la République de Tunisie accompagné par le directeur général de la coopération internationale au ministère tunisien. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la promotion et du développement de moyens de coopération et de partenariat entre la République démocratique populaire d'Algérie et la Tunisie dans le domaine des travaux publics. Lors de cette réunion, les parties ont convenu de renforcer la coopération bilatérale par une collaboration étroite et intensifiée, sur la base de l'intérêt mutuel, et dans plusieurs thèmes se rapportant au secteur des travaux publics. Cette rencontre a été couronnée par la signature d’un protocole d'accord entre les deux pays relatif à plusieurs points, entre autres, l'encouragement du partenariat entre les institutions de réalisation et les bureaux d'études pour les deux pays dans le cadre de la réalisation de projets d'infrastructure dans le domaine des routes et des ouvrages d’art, et les infrastructures maritimes et portuaires, en particulier ce qui est lié à la création de sociétés mixtes ou groupements. Aussi, ce Protocole tend à promouvoir l'échange d'expériences et soutenir les actions de formation et la formation continue pour les techniciens et les travailleurs spécialistes. Au cours de cette réunion, les deux ministres ont souligné la poursuite des efforts contribuant à l'avancement des relations de coopération qui servent les intérêts communs ainsi que les voies et moyens de les renforcer. La lettre du cttp Source / MTP 3 Nouvelles du Secteur Un Espace de Réflexion et d’Evaluation pour le Secteur des Travaux Publics L a transition d’une économie axée sur les ressources vers une économie du savoir, exige une maitrise des instruments de pilotage de la recherche et développement afin de quantifier les progrès accomplis et le niveau de réalisation des grands objectifs nationaux. A ce titre et après avoir rédigé ses procédures de : Veille technologique, Evaluation du potentiel de compétence, Gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, Elaboration des plans de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles, Veille normative. Et installé ses organes de concertation : Comité sectoriel permanant de la recherche scientifique et du développement technologique, par décision ministérielle du 08/06/2014. Comité de suivi du dossier d’enrichissement du référentiel des travaux publics, par décision N° 255 du22/05/2014 de monsieur le secrétaire général. Comité sectoriel de l’environnement et du développement durable, par décision N° 087du 24/09/2014 de monsieur le ministre. La direction de la recherche et de la prospective lance enfin ses chantiers de : tionsvécues en termes de catastrophes naturelles renseignée par les directions des travaux publics des 48 wilayas; une banque de données venant en appui à ce processus et qui concerne les itinéraires des convois exceptionnels pour les besoins éventuels des dis positions à prendre en cas de risques; Le comité de l’environnement et du développement durable ayant cette mission à sa charge débutera ses travaux par l’élaboration du contexte à travers cinq grandes catégories de risques, à savoir : Risques Sismiques, Risques Géotechniques, Risques Hydrologiques, Risques Climatiques et Risques Environnementaux. Normalisation : Mise à jour du corpus normatif au 31/12/2014, Proposition d’un comité technique pour l’adoption des normes relatives à l’utilisation des géo synthétiques, Proposition d’un programme d’enrichissement du référentiel technique du secteur (textes légaux et documents techniques d’appui), Proposition de transformation d’une série de documents techniques en DTR et en CODES, Proposition de structuration du processus d’homologation. Ainsi, nous estimons avoir mis en place bon nombre de préalables pour un espace de réflexion et d’évaluation pour le secteur des travaux publics, qu’est la DRP. Recherche : Adoption du dossier de l’unité de recherche URTP/ CTTP le 10/07/2014, Préparation de seize (16) accords cadres, avec les universités, Elaboration de six (06) fiches techniques de projets de recherche, Mise en place de banques de données relative au potentiel technique et scientifique : Normes et guides techniques, Planches expérimentales, Equipements de recherches Compétences. M. Abdelbaki LOUAHDI Prospective : une banque de données concernant des situa- 4 La lettre du cttp Directeur de la Rechercher de la Prospective MTP Nouvelles du CTTP MANAGEMENT DES RISQUES LIES AU SYSTEME DE GESTION DE L’INFRASTRUCTURE ROUTIERE L e management des risques liés à l’infrastructure routière présente aujourd’hui un visage singulier dans l’histoire du processus de gestion de l’entretien routier et ouvrages d’art. D’une part, il a pris corps avec les sciences et d’autre part, il applique des méthodes de ces sciences. Une des caractéristiques essentielles de cette voie est qu’il se fonde sur la recherche expérimentale qui évite aux gestionnaires de l’entretien routier de tomber dans l’à priori : celui-ci détermine dès le début, le phénomène qui est à observer, puis il s’efforce de construire une hypothèse de travail valable pour l’interprétation de ce phénomène, et enfin tente de justifier cette hypothèse par l’expérience. Souvent les entretiens routiers et ouvrages d’arts sont programmés selon des indicateurs et les résultats d’inspection, en l’absence des lois d’évolutions, de l’anticipation et de la prévention des risques; les coûts de maintenance sont difficiles à prévoir et les gestionnaires de l’infrastructure routière ont besoin de mettre en place des stratégies de gestion durable. De ce fait, le système de gestion de l’entretien de l’infrastructure routière, peut être considéré comme un processus complexe que l’on n’arrive pas à maitriser dans sa totalité, il nous semble donc indispensable de tenir compte des incertitudes liées au triptyque : évaluation, programmation, décision. De nombreuses incertitudes coexistent dans la gestion de l’entretien routier et ouvrages d’arts, peuvent être de potentielles sources de risques majeurs, qu’ils soient d’ordres techniques, économiques, environnementaux ou technologiques, et répondent parfaitement aux soucis de développement durable du fait de la conjonction simultanée des trois piliers : l’environnement, l’économie et la société. La connaissance de risque dans la société et l’industrie est davantage considérée comme un diagnostic passif qu’une action positive d’évaluation, de gestion stratégique et/ou de management. Aussi, la notion de risque vu par l’ingénieur se réduit à deux dimensions (probabilité, gravité). Elle est assez simple, du fait que le patrimoine routier est en interaction permanente avec le milieu naturel où il se trouve et en croissante évolution due aux effets directs et indirects des agents agressifs externes, d’où la prise en charge du facteur risque représentant l’objet (l’infrastructure routière). Elle s’avère aussi très intéressante car elle s’adapte parfaitement au principe du courant cindynique qui jet ces ancres sur l’analyse spatiale à cinq dimensions des faits, des modèles, des objectifs, des normes et des valeurs pour le cas de l’infrastructure routière. Ainsi, le traitement de l’incertain dans l’évaluation des risques et leurs gestions relèvent d’une aptitude stratégique intitulée « management des risques ». Il est en effet souhaitable de considérer le management du risque comme un des outils d’aides à la décision et une des voies privilégiées pour gérer des aléas liés à la gestion de l’entretien routier et des OA. Il peut être justifié en situation normale par deux approches stratégiques qui sont l’anticipation et la recherche de résilience. L’anticipation consiste à rechercher la parade à priori à toutes les situations envisageable, elle serait fondée sur l’analyse des menaces et des vulnérabilités, par contre la recherche de résilience, une autre stratégie qui, consiste à améliorer les capacités de résilience du système considéré en situation imprévue. Les deux stratégies ont en commun de s’appuyer sur le retour d’expérience des anomalies techniques et/ou de gestion et catastrophes naturelles. Ces dernières pouvant apporter plus d’information pertinentes tant en terme de phénoménologie qu’en termes de prévention. L’accident assorti de conséquences extrêmes reste en effet, un évènement rare difficilement évaluable en termes de probabilités de survenance. Selon une acception générale, le principe de risque s’appréhende de deux manières différentes ; parfois introduit un facteur d’incertitude (situation normale) et parfois introduit un facteur de dégradation des capacités de maîtrise (situation de rupture). De même, le risque acceptable peut être défini comme étant l’incertitude qui n’entrave pas la décision et l’action, et peut réduire la liberté d’action. Le management de risque à ce niveau, peut être aussi confronté aux risques spécifiques tels que, les risques différés et risques incertains. La lettre du cttp 5 Nouvelles du CTTP I l nous semble donc important, d’une part d’identifier les relations qui existent entre le management des risques et le système de gestion de l’infrastructure routière par l’intégration de la notion de l’anticipation des risques qui est un outil favorisant le respect des objectifs économiques, de délais et de performances. D’autre part, l’analyse des modes de défaillances n’intéresse pas uniquement la chaussée et ses dépendances et les ouvrages d’arts, mais aussi le risque induit par celui-ci (sur les plans économique, financier, et technique). Elle doit permettre l’identification des différents dysfonctionnements pouvant affecter les performances et l’intégrité du système de management. A ce stade d’analyse peuvent être ajoutées des connaissances pour quantifier la gravité des effets et la probabilité d’occurrence des dysfonctionnements. Les décisions à ce niveau ne relèvent plus de l’évidence mais de la pertinence où l’on contextualise l’exploitation dans une sphère sociétale plus exigeante et contraignante. Si les notions de catastrophes naturels et de vulnérabilité sont rappelées, il est explicitement question de la vulnérabilité du réseau d’infrastructure dans son ensemble. En effet, l’incidence des changements climatiques sur la fréquence, l’intensité et la durée des évènements, dépendent essentiellement de la zone concernée. Des effets dérivés comme les changements progressifs et non linéaires sur le comportement des chaussées et des ouvrages qu’ils soient hydrauliques, de franchissement, murs de soutènements , tunnels ou autres, ainsi que l’augmentation de la vulnérabilité pourront aggraver les conséquences des évènements extrêmes tels que les inondations, glissements de terrains, affaissements (instantanées), changements brusques des caractéristiques intrinsèques des sols, formation des cavités souterraines, gonflement/retrait des sols et des bitumes, vieillissement accéléré de la chaussée, etc. Il y’a lieu donc, de mettre l’accent sur le caractère itératif et pragmatique des actions, comme les études de danger sur l’infrastructure routière vieillissante, l’identification des points critiques qui rendent les personnes et les infrastructures vulnérables aux évènements primaires et extrêmes ainsi que les relations qui les lient. Le facteur risques naturels se trouve donc au cœur des 6 préoccupations des gestionnaires de l’infrastructure routière comme sources de stratégie du fait que le principe de la protection localisée des enjeux exposés est une pratique pas toujours durable. A ces résultats d’analyse, il est fortement avantageux de faire appel à d’autres disciplines qui s’intéressent à l’étude des réactions propres aux sols soumis aux phénomènes naturels et/ou à l’adaptation du sol à un besoin humain pour en permettre l’aménagement ou l’exploitation et à la prévention des risques. La construction d’un ouvrage qui est, entre autres aboutissements, celui d’une étude de mécanique des sols (dite géotechnique), est une provocation à la nature. Elle tend à modifier un quasi équilibre naturel préexistant qui va inévitablement se rétablir. Quel que soit les explications fournies et les moyens d’intervention que nous ont procurés la science et la technique, il est nécessaire de tenir en compte des risques liés ou non aux changements climatiques et aux risques liés aux vices de sol dans la gestion de l’infrastructure routière. A ce titre, nous proposons une révision du système d’évaluation du réseau routier adapté au contexte algérien par l’introduction d’un nouveau indicateur d’état composé lié à l’objectif risques naturels, changements climatiques et sols qui fait évoluer la grille de décision vers une matrice tridimensionnelle. L’indicateur composé final sera fonction de trois variables : Indicej,k = f (α.Xj,k) + d.Nj,k + e.Envj,k Ou : Xj,k type d’essai à réaliser sur l’élément j et Pour les besoins de l’objet k. Envj,k = f (Ʀn, Sr) Avec: Ʀn = ∑Ʀ(phen)i *∑Ʀ(elem)j (Ʀn): indicateur composé lié à plusieurs Phénomènes naturels et éléments en interactions. (Sr) : indicateur sol. Et enfin, la grille de décision Dj,k = f(Indicej,k) qui, permet l’identification des besoins en matière d’entretien courant et périodique, devient tridimensionnelle. La lettre du cttp Nouvelles du CTTP 1) concentrer nos efforts sur la planification des actions en matière de gestion des activités à risques et à la gestion du risque dans les activités de management et de gestion stratégique de l’infrastructure routière. 2) Mettre en place des cartes à risques naturels majeurs et mineurs et un plan de maîtrise du vieillissement de l’infrastructure routière (y compris ces actifs), afin de favoriser le renforcement du processus décisionnel. 3) intégrer la notion de risque et l’adaptation aux changements climatiques dans les réflexions des ingénieurs appelés à concevoir ou à gérer des projets d’envergures. 4) mettre en place des plans de maîtrise des risques liés à l’infrastructure routière à l’effet de réduire l’impact budgétaire. A cet effet, deux principes fondamentaux sont à prévoir pour l’analyse des risques liés à l’infrastructure routière. Le premier principe, se base d’une part sur la modélisation physique et mathématique des ouvrages qui retracent les processus de dégradations des actifs, et d’autre part, sur une modélisation mécanique et physique des matériaux. C’est l’analyse des modes de défaillances et de leurs effets, complétée par une analyse de criticité et de sécurité (science des défaillances). 5) Elaboration de la veille vis-à-vis des risques sur, les aléas, les risques qui pourraient émerger (nouvelle technologie, avancement de la science) et les risques qui émergent par la présence d’enjeux nouveaux (glissements de terrains, changements brusques des caractéristiques intrinsèques des sols, gonflement/retrait des sols et des bitumes, vieillissement accéléré de la chaussée, etc). 6) Mise à jour du guide de l’entretien routier élaboré par l’établissement CTTP -1995. Le deuxième principe est réservé uniquement aux cas où la modélisation des mécanismes devient impossible, du fait de sa complexité ou de son coût, se basant sur une analyse corrélative entre défaillances et symptômes, en s’appuyant sur l’expertise qui reste seule capable d’anticiper les risques. C’est dans ce sens que nous souhaitons afficher le projet de jumelage N°1 portant sur « la mise en place d’un système de gestion préventif pour l’entretien de l’infrastructure routière», comme un outil d’aide à la décision, à l’effet de rationnaliser la dépense publique. En effet, mieux connaître le risque, pour mieux le maîtriser, est un enjeu important pour l’état. Il serait donc souhaitable de : La lettre du cttp Rédigé par Monsieur : Abdennour BOUDJENOUN Ingénieur d’Etat en Travaux Publics Expert en Geotechnique Assistant du Directeur General - CTTP Chef de Projet Gumelage N°1 E-mail : [email protected] Tél.: 0550 63 67 73/ 0555 00 31 98 7 Nouvelles du CTTP COOPÉRATION AVEC L’UNION EUROPÉENNE D ans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’association, signé entre l’Union Européenne et l’Algérie, qui s’inscrit dans la stratégie de la coopération institutionnelle, et qui constitue le cadre juridique, qui régit les relations entre les deux parties dans le domaine politique, économique, commercial, social et culturel. Le CTTP a profité de cette opportunité, en s’engageant dans un effort important afin de faire bénéficier son encadrement de l’expérience étrangère et de la formation continue, pour faire face à la concurrence. A cet effet, l’organisme CTTP s’est rapproché de l’Unité de Gestion des Programmes (U.G.P) à travers sa tutelle en l’occurrence le MTP qui est aussi le point focal, en inscrivant dix (10) thèmes dans l’instrument TAIEX (mission d’expert et visites d’études) durant l’année 2013. Ce projet permettra d’assurer la mission d’assistance technique et d’échange d’informations ce qui facilitera, à court terme, la diffusion de l’expérience dans le domaine des travaux publics. Deux autres actions sont inscrites dans le projet de jumelage (P3a), dont l’objectif est de rassembler les compétences du secteur des travaux publics, des entreprises, des états membres de l’UE et le CTTP afin de renforcer la coopération, et de bénéficier d’une action ponctuelle relative à l’assistance dans la mise en place de sa cartographie des pouvoirs et les modalités de leurs délégations. Sur les dix thèmes préconisés et validés par la Communauté Européenne dans l’instrument TAIEX, deux ont été concrétisés durant le mois de septembre 2014 et les huit restants seront mis en œuvre durant l’année 2015. d’aménagement et d’homologation liées à l’amélioration des performances routières et aéroportuaires Instruments TAIEX : Missions d’experts et Visites d’études THEMES : A/ Missions d’Experts 1) Expertise pour un transfert de méthodologie pour la réalisation d'un audit technique en matière d'homologation des équipements de sécurité routière 2) Système d'information géographique 3) Techniques de modélisation de transport 4) Utilisation du logiciel ELMOD pour le traitement des données de la déflexion sur chaussées routières et aéroportuaires 5) Traitement et analyse des données du géoradar (GSSI) 6) Le diagnostic du réseau routier sur 5000 KM première tranche 7) Mission d’experts sur les techniques de modélisation microscopique et dynamique du trafic routier B/ Visites d’Etudes 1) Gestion de l’Assistance technique au maitre de l’ouvrage dans le domaine des travaux publics 2) Les équipements d'installation d'essais accélérés d'infrastructures routières ( installations fixes et mobiles) 3) Réseaux d'informations techniques et scientifiques C/ Action Ponctuelle 1) Assistance dans la mise en place de la cartographie des pouvoirs et les modalités de leurs délégations, au niveau des directions centrales et régionales. Concernant les deux projets de jumelage, cités ci-après, validés par la C.E, leur concrétisation est prévue pour l’année 2015. Projets de jumelage Projet 1- Accompagner la mise en place des systèmes d’aide à la décision pour la gestion du réseau routier et des ouvrages d’art Projet 2- Contribuer à la mise en place des techniques 8 La lettre du cttp M. ZIDOUR M’hamed Directeur de la Coopération et Partenariat CTTP Nouvelles du CTTP La maturation des études au service de la performance de la réalisation des projets A ujourd’hui, l’entreprise Algérienne, dans un nouveau système économique et organisationnel, doit mettre en place une démarche stratégique adéquate afin de lui permettre de s’adapter à ce rude environnement. Durant le programme de développement économique (2010 – 2014), le monde des entreprises en Algérie a connu de profondes mutations, en raison du niveau de plus en plus élevé des exigences de sa clientèle et de l’exposition aux risques afférents à leurs activités, surtout dans un contexte économique propice à la création de nouveaux projets d’infrastructures et, donc, de nouvelles entreprises. De part cette situation et afin de s’adapter à ces nouvelles données, tous les secteurs de développement économiques, notamment le secteur des travaux publics est appelé à transformer de manière profonde leur mode de fonctionnement, surtout avec les retards dans les délais et les surcoûts enregistrés dans tous les grands projets que notre pays a lancé au cours des quinze dernières années. Ces problèmes auxquels font face les maîtres d’ouvrage sont principalement dus à l’absence des études approfondies. Dans ce sillage, et avec le lancement du nouveau programme quinquennal, le secteur des travaux publics espère contribuer à une meilleure rigueur dans l’utilisation des dépenses publiques tout en confortant une bonne gouvernance. Dans ce cadre l’Etat a pour objectifs de rattraper les retards immenses liés aux infrastructures et d’accroitre l’efficacité de la dépense des équipements, par la mise en œuvre d’études de maturation. En effet, ces études devront respecter les orientations ainsi que les exigences établies par la CNED, au profit des Maitres d’ouvrage. Les autorités publiques reconnaissent maintenant que la maturité des études est un élément déterminant pour assurer un haut niveau de maîtrise des projets et pro grammes, à la disposition des Maitres d’ouvrages, leur permettant une amélioration continue dans ce domaine. La maturation des études a pour objectif de présenter la mise en œuvre d’une démarche, basée sur un traitement efficace qui permet d’évaluer très rapidement les capacités actuelles du maitre d’ouvrage, conformément aux standards internationaux, relatifs à la mission « MATURITE DES PROJETS ». Il y a ici de définir une cible en lien avec les enjeux et de construire un plan d’amélioration calé sur des objectifs concrets dans les points suivants qui doivent obéir aux normes de rationalité et de rentabilité économique : 1. La méthodologie globale de l’étude de maturation ; 2. L’étude d’identification ; 3. L’étude de faisabilité ; 4. L’étude de préparation ; Le maitre d’ouvrage a besoin d’une démarche managériale (plan) en termes de planification des différentes étapes aboutissant à la maturation d’un projet structurant, qui garantit le bon déroulement du projet, et permet au Maitre d’ouvrage de respecter les objectifs fixés en matière de coûts, délais, qualité et performances de ce dernier. La démarche managériale à adopter à partir d’un référentiel de contrôle qualité sera: 1. L’élaboration de systèmes de gestion de la qualité ; 2. La Planification de la qualité ; Ces deux aspects auront un impact évident pour créer un plan d’assurance qualité (plan Management de projets –PMP–) dédié à l’administration déléguée par les pouvoirs publics, pour décider de l’investissement. Le maitre d’ouvrage devra se conformer aux meilleures pratiques internationales en matière de management de projets, qui aura une portée positive sur les quatre (04) services suivants : A. Etablir une étude de recherche sur le choix de la méthodologie globale Il s’agit d’élaborer un plan organisationnel en termes de gestion et planification de la qualité,de vérifier les données d’entrée prévues par les TDR, ainsi que l’organisation des études de maturation (phases, étapes...) et les méthodes de calcul des différents ratios définis par les normes. Et enfin d’établir et affiner en termes d’impact, les études sociales, économiques et financières. La lettre du cttp 9 Nouvelles du CTTP B. Etablir une étude de recherche sur l’étude d’identification , avec création d’algorithmes et simulation en termes d’identification, cela en fonction des differents schémas directeurs séctoriels régionaux ou nationaux, afin d’en vérifier la qualité et la justesse des données d’entrée, des données économiques et sociales ainsi que financières. La création d’un programme pour la revue des méthodes de comparaison des différentes solutions ou variantes y sera consacrée. A ceteffet, la création d’une base de données et la conclusion sur l’état des points positifs tendants vers la réalisation du Projet s’imposera, afin de valider la décision de l’administration à poursuivre la décision de maturation du projet structurant vers l’étape suivante. C. Etablir une étude de recherche sur la faisabilité du projet structurant, en insistant sur l’amélioration de la maturation du Projet structurant pour toutes les étapes de cette phase. Les bases de données crées permettront la vérification, et la validation des décisions prises dans les étapes précedentes, en passant par l’utilisation des systèmes de management de la qualité. Un contrôle des données d’entrées, des méthodes de calcul pour toutes études seront élaborées. Une mise à jour des systèmes de gestion de la qualité y sera spécifiée. Les méthodes de comparaison des différentes choix stratégiques de l’administration y seront élaborés. les volumes d’investissements structurants pour l’état, et le management de projet devient vital dans l’atteinte de ses objectifs. Au-delà des indicateurs de rentabilité des projets d’investissement, le mangement de projet constitue une garantie dans le respect des délais et la rationalité des dépenses publiques. Enfin, il y a urgence, pour les pouvoirs publics, à définir dans des projets concrets d’envergure nationale, leur implication dans la politique de développement économique et social à moyen terme. A ce titre, une politique volontariste délibérément axée sur un certain nombre de projets porteurs aura, à n’en pas douter, un impact positif sur la croissance et sur l’emploi. Surtout, il est plus que jamais temps de dépasser ce paradoxe qui veut que notre économie soit en panne et que la paupérisation sociale s’accroisse alors que le pays connaît une aisance financière qu’il n’a jamais pu avoir dans le passé. Dans ce cas là; la priorité absolue de l’ETAT sera l’achèvement “dans les délais impartis” de tous les projets, notamment les projets routiers et autoroutiers en cours ,comme l’autoroute est-ouest , les liaisons autoroutières nord-sud ainsi que les projets de pénétrantes ports-autoroute est-ouest. D. Etablir une étude de recherche sur les études de préparation à l’investissement pour la réalisation du projet structurant en phase finale, avec une mise au point sur les méthodes de calcul du montant de l’investissement ainsi la fiabilité du chiffre mentionné.(VAN « Valeur Actuelle Nette »,TIR« Taux Interne de Rentabilité »)…. Il est clair que la maîtrise de la maturité de projet s’impose de plus en plus devant la complexité accrue et l’ampleur des études de maturation à faire. Dans ce sillage, la maturation des études n’échappe pas à cette règle d’autant plus avec une stratégie d’internationalisation et 10 La lettre du cttp M. LAIB Abdelhalim MASTER -2- en Management des Entreprises Formation FORMATION SUR LA MODELISATION DYNAMIQUE DU TRAFIC ROUTIER M. Nasim ADANE Ingénieur Principal - CTTP E ntrant dans le cadre des échanges Union Européenne-Algérie, une mission d’expertise TAIEX animée par Mr Olivier Richard du CEREAM (Ex CETE de Lyon)France s’est déroulée au CTTP entre le 15 et le 18 septembre 2014 au profit des ingénieurs du CTTP et des cadres du Ministère des Travaux Publics sous le thème des techniques de modélisation dynamique du trafic routier. En effet, pour L’analyse de l’écoulement du trafic fait appel à la simulation du trafic routier qui s’appuie sur deux types de modélisations : Modèle statique où Macro modèle : Le modèle de trafic statique macroscopique est utilisé en Algérie et notamment au CTTP dans les études de planification des réseaux routiers dans le cadre de l’élaboration de schémas directeurs routiers, pour les plans de développement du réseau routier à différentes échéance et dans les projets de modifications des infrastructures de transport (calcul de capacité des voies, nouvelles, créations de voies, optimisation du réseau routier). Modèle Dynamique : La formation dispensée au CTTP dans le cadre de cette mission TAIEX a porté sur ce type de modélisation qui est la simulation dynamique du trafic routier, modèle qui apporte aujourd’hui des réponses à ces questions : - Comment évaluer à priori le bien fondé d’une mesure d’exploitation ou le bon fonctionnement d’un aménagement routier ? - Disposera-t-on un jour d’un outil d’aide à la décision permettant de prévoir à court terme l’évolution des conditions de trafic ? Comme pour les modèles statiques, il existe plusieurs types de modèles dynamiques : Le modèle macroscopique : Permet de représenter l’écoulement global du flux de véhicule (souvent sur des réseaux à grandes échelles). Il est utilisé dans la simulation de corridors autoroutiers, et dans le domaine de la recherche sur la théorie du trafic. Le modèle microscopique : Permet de représenter l’évolution individuelle des véhicules sur le réseau. Dans un modèle statique, les flux sont modélisés de manière stable tout au long d’une période de temps (heure de pointe où journée), on parle encore de modèle macroscopique statique car les véhicules ne sont pas représentées individuellement, mais comme un flux continu. La lettre du cttp 11 Formation C ontrairement à la modélisation statique, La modélisation dynamique prend en considération l’évolution du trafic, en tenant en compte les fluctuations entre les résultats des différents pas de temps et sections du ré- seau, ainsi il rend compte de l’évolution des conditions de circulation dans le temps de manière précise, en plus, il permet d’analyser le fonctionnement du trafic même lors des incidents pouvant exister sur la route (encombrement, accident, travaux dans une autoroute ……). Les outils et logiciels de simulations microscopiques dynamique, prennent en compte de façon individuelle les véhicules en modélisant leur cinématique suivant leur comportement et leur environnement proche (approche d’un cédez le passage, dépassement…etc). Ces analyses peuvent à la fois porter sur le fonctionnement global du réseau (choix d’itinéraire et affectation du trafic) mais aussi sur des zones plus fines (carrefours, voie d’insertion, échangeurs…etc), Elles permettent une meilleures compréhension d’un réseau de circulation routière et facilitent les prises de décision et la communication avec les différents partenaires. En général, la modélisation dynamique permet : De représenter les flux dans un carrefour, D’analyser les problèmes de congestion (les remontées de file et leur durée), De dimensionner des infrastructures (échangeurs et carrefours), De simuler différents scénarios en vue d’améliorer le fonctionnement du réseau, De prévoir des évolutions de trafic à différentes échéances, De réaliser des représentations dynamiques des futurs aménagements (en 2D et 3D). Cependant, il a été souligné lors de la formation, que ce modèle est fiable sur les routes où la congestion est essentiellement enregistrée aux heures de pointes du matin et du soir, ainsi l’infrastructure connait un minimum de fluidité qui permet son analyse fine. Contrairement aux conditions de circulations autours des grandes villes en Algérie où la saturation est enregistrée sur toute la journée, pour cela l’utilisation de la simulation dynamique reste envisageable en Algérie hors des grandes villes où il existe un minimum de fluidité, sans être totalement saturées sur son ensemble et en permanence. La lettre du cttp
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