www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz Deux incendies en 3 mois Nos ports sont-ils vulnérables ? En l'espace de trois mois, le port d'Alger a enregistré deux incendies. Fort heureusement aucune victime n'est à déplorer mis à part quelques dégâts matériels. La question du respect des normes de sécurité dans nos infrastructures portuaires est relancée. > Lire pages 2, 3 et 4 Une semaine et des fausses attentes Cocktail politique ! Tareq Oubrou L’imam des lumières L’œil pétillant, le geste ample et le ton chaleureux, Tareq Oubrou me reçoit avec le sourire. Habitué à arpenter tous les lieux de la France républicaine, il n’est pas un imam de cabinet, mais un apôtre de terrain. > Pages 22 et 23 Smartphone Condor C6 Bientôt la commercialisation Le groupe Condor poursuit sa quête de l'innovation. Il vient de mettre sur le marché un nouveau produit pour étoffer davantage sa gamme de mobiles. > Page 6 Auto News Trouvez dans cette édition, les cahiers sur les véhicules, notamment Geely – Emgrand, le fruit d’un mariage réussi entre Geely et Volvo. > Pages 11, 12 et 13 Témoignage (2e partie) Les Beaux-arts avant et après Asselah La semaine qui s’écoule est riche en événements, mais reste timide en enseignements qui auraient pu contribuer à donner plus de visibilité sur l’après 17 avril. > Page 5 Le 5 mars 1994, le directeur de l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Alger, Ahmed Asselah, fut assassiné dans son bureau avec son fils Rabah. Olivier Abdeslam Graïne était, à cette époque, étudiant en sculpture et syndicaliste. > Page 24 Quotidien national - Jeudi 6 mars 2014 - N°1757 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 2 > A L A U N E La sécurisation remise en cause Second incendie au port d’Alger en trois mois Un incendie a été déclenché hier au port d’Alger près de l’usine Safia. S elon les services de la Protection civile, l’incendie a été déclenché vers 9h 05 dans un lot de pneumatiques usés. Ces pneus entreposés en plein air étaient, en fait, destinés à la vente aux enchères. « Nous avons mobilisé beaucoup de moyens pour éviter toute propagation en raison de vents violents », a déclaré le lieutenant Nassim Bernaoui, chargé de la communication à la Protection civile. Joint par téléphone, le lieutenant Bernaoui affirme que l’incendie a été maitrisé vers 10h 30, soulignant qu’aucune victime n’a été enregistrée. Il s’agit du deuxième incendie enregistré au niveau du port d’Alger en trois mois. En effet, le premier incendie a été déclenché, le 2 décembre dernier, au port d’Alger qui était à l’origine de la destruction d’une cinquantaine de bobines de papier et quelques marchandises saisies. Ces incendies répétés en quelques mois seulement, nous renvoient à nous interroger sur la sécurisation du port d’Alger contre ce genre de fléau. Il faut reconnaître que le port d’Alger connaît une importante saturation. En dépit des dysfonctionnements récurrents, à savoir la congestion, navires en rade, les lenteurs des procédures administratives, etc., cette infra-structure portuaire d'Algérie projette, toutefois, de développer de nouvelles activités Ces incendies répétés en quelques mois seulement, nous renvoient à nous interroger sur la sécurisation du port d’Alger contre ce genre de fléau. ALGERIE NEWS logistiques. D’où la nécessité de créer une nouvelle filiale dénommée Algerian intermodal logistic du centre (AILC). Cette coentreprise sera contrôlée à 64 % par l'entreprise portuaire du port d'Alger (Epal) et à 36 % par une filiale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF). La mission principale de l’AILC est d'absorber une Jeudi 6 mars 2014 part du trafic de marchandises transitant par le port d'Alger. Pour y parvenir, une base logistique de neuf hectares partiellement couverte verra le jour à Rouiba (25 kilomètres à l'est de la capitale), sans plus de précision ni sur le calendrier fixé ni sur le montant de l'investissement. H. Zobiri > A L A U N E 3 Gestion portuaire en Algérie Quelle stratégie du gouvernement ? « Plusieurs arrêtés et décrets devraient être élaborés prochainement afin de consolider ses actions et assurer son développement. » L es nombreux incidents enregistrés au port d’Alger ont incité les pouvoirs publics à prendre une série de mesures pour sa réorganisation. D’ailleurs, le ministre des Transports, Amar Ghoul, lors de sa dernière sortie médiatique, a annoncé de nouvelles mesures de réorganisation du port d’Alger afin d’assurer à cette infrastructure une meilleure sécurité et une gestion moderne et économique. Selon lui, il est urgent d’assainir et réorganiser ce port. « Plusieurs arrêtés et décrets devraient être élaborés prochainement afin de consolider ses actions et assurer son développement », a-t-il déclaré à l’occasion d’une visite d’inspection à cette infrastructure portuaire. Parmi les mesures de sécurité, l’installation des caméras de surveillance à l’intérieur et à l’extérieur du port, ainsi que sur la délimitation des zones. Il est également question de la mise en place d’un système informatisé et le recrutement d’un personnel formé pour toutes ces tâches en vue d’une meilleure maîtrise de la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises. Parmi les priorités de Ghoul, l’application d’une réglementation sévère concernant les délais de déchargement, de stockage et d’évacuation des marchandises vers les pôles logistiques, les ports secs et les destinations finales. L’objectif étant d’assurer une fluidité du trafic portuaire. Les ports secs ne sont pas en reste puisque les modalités de gestion des ports secs par l’exploitant ainsi que les conditions de contrôle douanier ont été définies par une décision du directeur général des Douanes, publiée au Journal officiel n° 33 du mois de mars 2013. Cette décision détaille le mode de gestion des ports secs et les charges qui incombent à l’exploitant en matière de fourniture, d’entretien et de réparation des installations nécessaires à l’exécution du service de la structure ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce le contrôle douanier. En dépit de cette volonté des pouvoirs publics, la gestion des ports en Algérie se fait d’une manière « traditionnelle ». Pour preuve, des milliers, voire même des millions de marchandises sont abandonnées sur les quais des ports et ce pendant plusieurs jours pénalisant de nombreux importateurs. Dans le port de Djenden, par exemple, les responsables de cette infrastructure ont dénoncé à maintes reprises la lenteur enregistrée par les concessionnaires automobiles algériens dans la récupération des véhicules qui transitent par ce port. Une meilleure stratégie est donc, urgente pour les infrastructures portuaires . Synthèse H. Zobiri Boubidik Kamel, directeur des études et développement « Notre port est certifié ISO et nous disposons de tous les moyens sécuritaires » Abordé au Salon international de Hassi Messaoud, Boubidik Kamel, directeur des études et développement du port Djen Djen, a rassuré que son port dispose de toutes les normes internationales de sécurité, contrairement à certains ports qui enregistrent souvent des incidents graves, comme le port d’Alger. Algérie News : Pourriez-vous nous présenter le port de Djen Djen, qui est l’un des grands ports en Algérie ? Boubidik Kamel : Il faut savoir une chose, le port de Djen Djen est le dernier port commercial construit en Algérie. C’est un port moderne qui obéit aux mutations de transport de marchandises, de technologie, en plus c’est un port qui dispose des possibilités d’adaptation et d’évolution pour le transport, par rapport aux autres ports. Notre port est loin de la ville, ce qui représente un grand avantage, nous avons des possibilités d’extension et d’accès. Ce port est entré en activité en 1993. Actuellement nous avons une activité avoisinant les quatre millions de tonnes par an, principalement nous avons tout ce qui concerne les marchandises telles que le ciment, le bois, les céréales avec un déchargement de 1,2 million de tonnes par an. Nous avons également les voitures, roulant, les pipes, les appareils fourrage surtout pour les sociétés qui sont dans le Sud. Donc le port a enregistré une évolution rapide notamment dans le traitement des navires et de la marchandise, est se trouve maintenant parmi les premiers ports en Algérie en matière de trafique. Nous avons également des projets importants, tels que le terminal céréalier, avec le propriétaire du grand moulant du Sud. Ce projet est destiné à traiter deux millions de tonnes par an. Nous avons également le terminal conteneur, on a créé une société mixte avec les émiratis, qui est spécialisée dans le trafic conteneur. Donc, on a un projet qui va démarrer incessamment, le terminal à conteneur, pour une activité de deux millions de conteneurs par an. Donc, notre port sera le premier port algérien qui va concurrencer les grands ports dans la Méditerranée dans le transport des conteneurs. Nous allons également élargi le trafic qui s’étalera sur le Sud et le Sahara et l’Afrique, par la voie saharienne. Il y a également un projet qui a été lancé, celui de la pénétrante autoroutière, qui reliera directement notre port à la ville d’El Eulma (Sétif). Nous avons également prévu la réalisation d’un espace supplémentaire, pour les grands minéraliers de 90 tonnes. Nous avons également un projet d’une gare maritime pour les voyageurs, qui est en cours de réalisation, tout ça va faire de notre port, un port important en évolution permanente, et peut jouer ainsi un rôle de premier ordre au niveau national. S’agissant des travaux d’extension, quelle est la superficie consacrée à ce projet, et ALGERIE NEWS quelles sont les entreprises chargées de la réalisation des travaux ? Nous avons un projet d’extension du port qui s’étalera sur une superficie de 70 ha. Le projet d’extension de la protection du port est réalisé par la société coréenne Daewoo, c’est un projet qui est en phase finale, ça consiste en prolongement de la jetée. Nous avons également le projet d’extension de quais à conteneurs, un projet qui sera réalisé par la même société coréenne. Concernant la gestion, c’est nous qui gérons tout. Mais nous avons créé une société avec les Emiratis pour gérer la partie terminale. Cette société mixte est destinée à la gestion des terminaux à conteneurs. Moitié, moitié 50% pour la partie algérienne et 50% pour la partie émiratie. L’ensemble de la gestion est assurée par l’entreprise portuaire. Le port de Djen Djen dispose-t-il de toutes les normes internationales pour recevoir tous types de marchandises importées ? Oui nous disposons de tous les moyens. Le port de Djen Djen est le dernier port commercial réalisé en Algérie. Nous disposons d’un tirant d'eau d’une profondeur de 18 m, donc on ne peut pas trouver un tirant Jeudi 6 mars 2014 d’eau d’une profondeur pareille dans un autre port. Nous pouvons recevoir facilement des bateaux de 80 à 100 mille tonnes. Nous avons réalisé un programme d’investissement conséquent, et équipé le port avec un équipement multifonction, tout ça pour traiter les bateaux rapidement. Donc, pour nous, notre port est capable de recevoir n’importe quel navire. Il est bon de savoir également que notre port travaille avec 1 200 agents. Nous avons une politique de recrutement qui va avec l’évolution de l’activité, et nous assurons également des formations de qualité au profit de notre personnel. Mais quid des normes de sécurité ? Le port de Djen Djen est-il équipé des moyens et d’équipements de sécurité et anti-incendie ? Le port de Djen Djen dispose d’un réseau anti-incendie, et nous avons l’aménagement du port qui est étudié de façon à ce que chaque partie du port soit séparée, de même que les travaux de manutention; il y a des normes de sécurité pour le stockage également. Nous avons aussi des agents de sécurité, et on assure des formations continues au profit de notre personnel. Nous avons une unité de protection civile sur place, et nous avons également nos installations qui sont périodiquement vérifiées. Donc, nous travaillons selon les normes de sécurité, pour nous, nous n’avons jamais eu de problème d’incendie. Nous avons notre équipe et système de sécurité, et nous faisons appel à des experts pour nous aider dans la mise en place, la mise à niveau, la formation et les équipements à acquérir pour l’installation. Notre port est certifié ISO, pour parer à toute éventualité. Entretien réalisé par Yahia Maouchi 4 > A L A U N E Mancef Laâdjouz, membre du conseil d’administration du port de Béjaïa « Il faut une mise en place immédiate du projet d’extension» Dans cet entretien, l’ex-président du Comité de la participation du port de Béjaïa et membre du conseil d’administration de cette infrastructure portuaire, Mancef Laâdjouz a affirmé que le projet de l’extension du port de cette wilaya n’a toujours pas vu son jour. Il a affirmé que cette extension est prévue pour 2020. Une date qui a été largement dénoncée par le personnel de ce port qui estime que la saturation actuelle nécessite une mise en place immédiate de ce projet d’extension. Selon lui, ce projet aura pour objectif de désengorger les services du port qui sont actuellement saturés par les quantités de marchandises qui transitent par ce port. Selon le même interlocuteur, la réforme portuaire décidée par les pouvoirs publics n’a apporté aucun changement dans la gestion du port de Béjaïa. Les recettes du port de Béjaïa Des chiffres et des interrogations « Au volet des opérations illégales, la douane de Béjaïa a enregistré durant la même année, 577 cas d’infractions, un seul cas de contrebande, et 51 infractions de change, notamment, des devises non déclarées, et aucun cas de marchandises provenant de la contrefaçon ». M algré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour développer la gestion portuaire du pays, toutes les infrastructures portuaires existantes sur le territoire national à assurer une certaine organisation des relations et des activités commerciales ne semblent pas répondre aux normes internationales. C’est le cas du port de Béjaïa. A savoir que le personnel de ce port a toujours exprimé son ras-le-bol quant au désordre qui persiste au niveau de la gestion de son infrastructure portuaire. En termes d’activité commerciale, le port de Béjaïa est classé au deuxième rang à l’échelle nationale. Une position qui ne reflète jamais une gestion d’ « excellence » de ce port. La preuve : plusieurs infractions ont été enregistrées par la Douane de Bejaïa au niveau de ce port, ce qui explique bien évidemment que cette infrastructure est confrontée à une gestion qui laisse à désirer. « Au volet des opérations illégales, la douane de Béjaïa a enregistré durant la même année, 577 cas d’infractions, un seul cas de contrebande, et 51 infractions de change, notamment, des devises non déclarées, et aucun cas de marchandises provenant de la contrefaçon» . Ces pratiques « illégales » enregistrées au niveau de cette infrastructure ont été largement dénoncées à maintes fois par les différents syndicats de ce port, à savoir ceux de l’Entreprise nationale de transport naval (Erenav) de Béjaïa. Mais en contre partie, il faut souligner que les Douanes de Béjaïa ont généré durant l’année 2013 des recettes qui s’élèvent à 80 milliards de dinars, soit une baisse d’un milliard par rapport aux recettes réalisées en 2012. 8,5 milliards de dinars y ont été transférés aux caisses des collectivités locales. En 2013, jusqu’au mois de septembre, 12 nouveaux opérateurs ont été agréés, dont certains dans le cadre des mesures de facilitations. Le nombre de déclarations, entre importation et exportation, quant à lui, est revu à la hausse avec 11 120 déclarations contre 10 889 en 2012. S’agissant de la capacité de stockage de ce port, on compte cinq millions de tonnes de marchandises générales qui transitent par ce port. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter chaque année, ce qui a fait de Béjaïa le deuxième port d’Algérie avec plus de 23% de part de marché. ce terminal est exploité par une nouvelle entité, Béjaïa Mediterranean Terminal (BMT), issue d’une joint-venture entre l’EPB et le singapourien Portek. Ce terminal est le seul d’Algérie qui dispose de 2 portiques de quai (45 tonnes de capacité pour le chargement et le déchargement des conteneurs), ainsi que de 5 portiques sur pneus RTG (pour l’entreposage des boîtes). Il est également équipé de 500 connections pour les conteneurs frigorifiques. Sa capacité annuelle peut atteindre les 250 000 EVP. Quant à la valeur des importations dans le cadre du droit commun, elle est de l’ordre de 324 milliards de dinars, de 167 milliards dans le cadre des accords d’association avec l’Union européenne, et de 24 milliards dans le cadre de la grande zone arabe de libre échange (Gzale). S’agissant du nombre de voyageurs ayant transité par ce port, il est estimé à 235 951 voyageurs en 2013, dont 116 491 entrées et 119 460 sorties, contre 199 247 voyageurs en 2012. Z. Chender ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 Algérie News : Qu’en est-il de la situation actuelle qui règne au port de Béjaïa, notamment suite au projet portant extension de cette infrastructure portuaire ? M. Laâdjouz : Tout d’abord, il faut savoir que le port de Béjaïa constitue l’un des ports les plus stratégiques du pays. D’ailleurs, en matière d’activité commerciale, il constitue le deuxième port à l’échelle nationale. Et vu le nombre important de marchandises transitées par ce port, nous avons constaté que tous les espaces sont saturés. C’est pour cette raison que nous avons exigé la mise en vigueur du projet d’extension au niveau de ce port. Ensuite, il faut dire que malgré cette saturation au niveau des services de ce port, aucun projet d’extension n’a encore vu le jour. Rien n’a été fait dans ce sens, sachant que ce projet d’extension est prévu à l’horizon 2020. Une date qui a été largement dénoncée par la section syndicale de l’entreprise et par l’ensemble du personnel de l’administration de cette infrastructure. Je me pose la question suivante : pourquoi attendre jusqu’à 2020, alors que les services du port sont saturés par la marchandise qui transite par ce port ? Je pense qu’il est temps d’entamer les travaux de ce projet extra-portuaire qui permettra de décongestionner et libérer bien sûr les services de ce port de ce problème de saturation. Selon vous, quelles sont les principales causes de cette saturation des services du port de Béjaïa ? Je pense qu’en plus de la capacité de stockage qui est totalement inférieure par rapport aux quantités de marchandises qui transitent par ce port, je dirais que les lenteurs administratives et douanières sont à l’origine de cette saturation de services portuaires au niveau du port de Béjaïa. C’est pour cette raison que le personnel de ce port plaide pour cette extension qui doit faite dans les plus brefs délais. En matière de réception, peut-on savoir le taux de capacité de stockage et de transit existant au niveau de ce port ? Ce qui est sûr, c’est que le port de Béjaïa dessert six à sept wilayas du pays : Tizi Ouzou, Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Jijel, M’sila, Souk Ahras… C’est-à-dire qu’en terme d’activité commerciale, je pense que ce port constitue l’une des infrastructures portuaires les plus fréquentées par les importateurs, après le port d’Alger. Comment évaluez-vous les effets de la mise en place de la réforme effectuée dans la gestion portuaire sur les ports en général et sur le port de Béjaïa en particulier ? La décision prise par les pouvoirs publics portant mise en place d’une réforme portuaire dans la gestion des ports du pays n’a apporté aucun effet sur le port de Béjaïa. Autrement dit, cette réforme n’a eu aucune répercussion sur la gestion des infrastructures portuaires. La preuve, nous n’avons constaté aucun changement dans la gestion du port de Béjaïa et ce, après avoir mis en place cette réforme portuaire. Propos recueillis par Zohra Chender > A C T U Après tout, Bouteflika rempile La semaine des fausses attentes… La semaine qui s’écoule est riche en événements, mais reste timide en enseignements qui auraient pu contribuer à donner plus de visibilité sur l’après 17 avril. B ien que le Président-candidat ait « osé » et introduit son dossier de candidature, personnellement, auprès du Conseil constitutionnel, les images montrées par la télévision,-malgré que le Petit Journal de Canal+ soupçonne leur montage-, n’ont fait qu’accentuer le doute sur sa capacité à gouverner. Voilà donc, ce qui, pour les partisans de Bouteflika, a mis fin à la polémique sur son état de santé, et a relancé pour les opposants au quatrième mandat, le débat sur le « coup de force » qu’on veut introduire au prochain scrutin. Avant que l’on arrive, aujourd’hui, à cette dizaine de candidats ayant déposé leurs dossiers auprès de l’institution que préside Mourad Medelci, il faut dire que depuis le week-end dernier, l’activité politique en relation avec la présidentielle, s’est accélérée, à tel point que l’on s’attendait à des surprises de dernière minute. Finalement, il n’en fut rien. Des dizaines de citoyens, activistes, journalistes et personnalités politiques ont ouvert le bal avec cette action qui fera le buzz sur la toile. Le rassemblement, samedi dernier, anti-quatrième mandat, devant la faculté centrale à la place Audin d’Alger, a brisé le mur du silence et fait éclater une « colère » profonde qu’ont exprimée même des curieux qui n’avaient pas, dès le début, pris part à l’action. La police intervient et interpelle sans distinction. Espérant étouffer l’action dans l’œuf, la répression contribuera à pousser le bouchon plus loin, puisque le mouvement sera, dès le lendemain, organisé et constitué sous l’appellation « BARAKAT ». Son objectif : invalider la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour incapacité physique à assumer ses responsabilités. Malgré cela, le chef de l’Etat et son clan, persistent. Dimanche, Bouteflika parle, mais…à travers une autre lettre lue par son ministre de la Justice à l’occasion de l’anniversaire de la création de la Cour suprême, coïncidant avec son anniversaire à lui. Fêtant ses 77 ans, le président de la République a invité les Algériens à participer « massivement » aux élections et les a appelés à voter pour le candidat qu’ils jugent « apte » à diriger le pays. Le pari est d’autant plus « risqué » qu’il prête à des questionnements. Comment ne le serait-il pas, quand Bouteflika fera entendre sa voix aux Algériens après 22 mois, et prononcera quelques phrases de 15 secondes, annonçant à Medelci, le dépôt de son dossier. Inaudible et pénible à écouter, la voix du président a choqué plus d’un, lundi dernier. Au Conseil constitutionnel, la boucle est bouclée ! Le même jour, Ahmed Benbitour annonce son retrait de la course pour la présidentielle, qualifiant les urnes de «piraterie » contre les voix du peuple. Pour Benbitour, « c’est l’administration qui se présente candidat à la place de Bouteflika », puisque toute la machine était déjà mise en marche pour le triomphe du candidat du système. Mohamed Tahar Yala, lui emboîte le pas et ira plus loin en appelant à « l’arrêt du processus électoral ». Deux candidatures de poids qui se retirent, au moment où ceux qui ont choisi de servir de décor déposaient leur candidature. Louisa Hanoune du PT, Moussa Touati du FNA, Ali Zaghdoud du RA et Abdelaziz Belaïd du Front ElMoustakbal officialisent leurs candidatures, en attendant la sélection du Conseil constitutionnel. A l’APN, l’ouverture de la session de printemps du Parlement a tourné en tribune de soutien à la candidature de Bouteflika. Les députés de la majorité (FLN, RND et TAJ) ont scandé, toute honte bue, « ouhda rabiaâ ». Une première dans les annales de l’activité parlementaire. Le dépôt du dossier par le candidat libre Ali Benflis, mardi, coïncidera avec une action du mouvement «Barakat» devant le Conseil constitutionnel. C’est la confusion ! Encore une fois, la police intervient et interpelle trois personnes dont deux journalistes. Les membres de Barakat interpellent, à travers une lettre, Mourad Medelci pour «statuer sur le cas Bouteflika » et lui incombent « une responsabilité historique» quant au verdict que va prononcer son institution. Benflis, quant à lui, a déclaré, à l’occasion, la guerre contre Bouteflika, accusant l’administration d’avoir fraudé en sa faveur, sans le nommer. Les autres candidatures qu’a reçues le Conseil constitutionnel, le soir d’avant-hier, Ali Benouari, Mohamed Benhamou, Ali Faouzi Rebaïne et Mahfoudh Addoul ne constituaient qu’un « mauvais goût » de clôture de cette opération, puisque les concernés n’ont, faut-il le dire, aucune base populaire. C’est dire qu’en fin de compte, le dernier virage d’avant la fin du délai d’officialisation des candidatures, aurait pu être une occasion de miser sur une élection plus ou moins ouverte, si Bouteflika n’avait pas déposé son dossier, ou peut-être une élection disqualifiée si les autres candidats s’étaient retirés collectivement. Hélas, l’Algérie qui s’apprête à vivre une étape décisive de son histoire contemporaine risque de voir son rendez-vous électoral raté et sanctionné par les électeurs dont la colère ne cesse de monter en intensité. Aïssa Moussi Election présidentielle Douze dossiers déposés D ouze dossiers de candidature à l'élection présidentielle d'avril 2014, déposés avant la date limite fixée par la règlementation en vigueur, au 4 mars à minuit, sont à l'examen au Conseil constitutionnel. Ont déposé officiellement leurs dossiers au Conseil, avant la date limite, les candidats Moussa Touati, (Front national algérien), Abdelaziz Belaïd, (Front El-Moustakbel), Ali Zaghdoud, (Rassemblement algérien), Louisa Hanoune, (Parti des travailleurs), le président sortant Abdelaziz Bouteflika, l'ancien Chef de gouvernement Ali Benflis, Mahfoud Adou (Ennasr Elwatani), l'ancien ministre Ali Benouari, Ali Fawzi Rebaïne (Ahd 54), Mohamed Benhamou (parti Karama), Sadek Temache et Abdelhakim Hamadi (indépendants). Le candidat à la candidature, Rachid Nekkaz, qui s'est déplacé au siège du Conseil pour déposer son dossier, mardi avant minuit, n'a pu le faire, en raison d'un retard dans l'acheminement des formulaires de souscription de signatures recueillies, selon son entourage. Le Conseil constitutionnel dispose de 10 jours ouvrables, en vertu de la loi électorale, pour vérifier la conformité à la loi des dossiers déposés, et rendre publique la liste définitive des candidats retenus à cette élection présidentielle. Outre la liste de pièces administratives exigées pour la constitution du dossier, de candidature, le postulant doit présenter une liste de 600 signatures individuelles d'élus d’Assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires, ou une liste de 60 000 signatures d’électeurs réparties à travers au moins 25 wilayas, le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne pouvant être inférieur à 1 500, selon l'article 139 de la loi électorale. Tout électeur inscrit sur une liste électorale ne peut accorder sa signature qu’à un seul candidat et toute signature d’électeur accordée à plus d’un candidat est nulle et expose son auteur aux sanctions prévues à l'article 225 de la loi. Selon l'article 141 de la loi électorale, le retrait du candidat n’est ni accepté ni pris en compte après le dépôt des candidatures. En cas de décès ou d’empêchement, un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d’une nouvelle candidature, ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin ou 15 jours dans le cas visé par l'article 88 de la Constitution, précise cette loi. En cas de décès ou d’empêchement légal d’un candidat après la publication de la liste des candidats au Journal officiel, la date du scrutin est reportée pour une durée maximale de 15 jours, dispose le texte. Plusieurs partis politiques ont annoncé leur soutien à la candidature de Bouteflika. D'autres partis ont déclaré leur soutien au candidat Benflis. Sur la liste des indécis, des partis politiques ont choisi de ne pas présenter de candidat à la prochaine élection présidentielle, préférant prendre position en faveur de tel ou tel postulant retenu par le Conseil constitutionnel. Mohamed B. ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 5 Bilan financier de l’année 2013 Ooredoo à la tête du peloton L’opérateur Ooredoo, a rendu publics, hier, ses résultats financiers de l’année 2013. Le communiqué indique que « Ooredoo, la filiale algérienne du groupe Qtel, achève l’exercice 2013 se réservant le premier taux de croissance parmi toutes les opérations du Groupe Ooredoo avec une progression notable de ses principaux indicateurs financiers notamment en termes de revenus, d’Ebitda (revenus avant intérêts, impôts, taxes, dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations), de volume des investissements, des profits nets et du nombre d’abonnés », soulignant que « les revenus de Ooredoo pour l’année 2013 ont enregistré une croissance de + 15% en dinars algériens, en comparaison avec l’année 2012, passant de 74 milliards DZD (955,4 millions de dollars US) à 85 milliards DZD (1,06 milliard de dollars US) ». Le communiqué ajoute que « Une courbe ascendante est également observée pour l’Ebitda qui a progressé de +20% en 2013 par rapport à l’année 2012, passant de 29 milliards DZD (377,2 millions de dollars US) à 35 milliards DZD (434,8 millions de dollars US) », expliquant que « Les profits nets ont plus que doublé passant de 98,6 millions de dollars US en 2012 à 201,4 millions de dollars US en 2013». Pour ce qui est du nombre d’abonnés, le communiqué informe que « celui-ci est passé de 9,3 millions en septembre 2013 à 9,5 millions à décembre 2013, soit 200 000 nouveaux K. M. abonnés en trois mois ». Mobilis fête le 8 Mars Des remises jusqu’à 50% pour tout achat d’un Smartphone A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, Mobilis offre à toutes les Algériennes le plus beau des bouquets, en accordant des remises exceptionnelles sur une large sélection de Smartphones. En effet, du 06 au 10 mars courant, Mobilis fêtera la Femme, en proposant des remises allant de 10% à 50% pour tout achat d’un Smartphone, en plus d'un cadeau surprise dans ses 158 agences commerciales à travers tout le territoire national, lit-on dans un communiqué de l’opérateur. Pour découvrir tous les modèles concernés par la promotion, Mobilis invite toutes les femmes à visiter ses agences commerciales ou à visiter son site web. Enfin Mobilis souhaite une bonne fête à toutes les H. Z. Algériennes ! Abdelhamid-Benzine 6e prix de journalisme accordé ce samedi Une cérémonie de remise du Prix de journaliste Abdelhamid Benzine sera organisée par la fondation éponyme. Les amis du défunt ont choisi la salle Frantz Fanon de Riadh El-Feth pour marquer l’événement samedi prochain. Abdelhamid Benzine est né le 27 avril 1926 à Beni-Oaurtilane, militant nationaliste de la première heure, il s’investit corps et âme dans la lutte pour la liberté et la justice. Il entame son parcours dans les rangs du PPA en 1940 pour rejoindre en 1948 le MTLD. Au déclenchement de la guerre de Libération, il est commissaire politique au sein de l’ALN. Il devient membre du comité central du Parti communiste algérien à partir de 1962 et rédacteur en chef d’Alger républicain et sera le directeur en octobre 1989, date de la reparution du quotidien. Benzine est également auteur de nombreux ouvrages dont : Le Camp, un témoignage publié en 1962 sur les conditions de sa détention, Journal de marche, ainsi que des récits : La montagne et la plaine, en 1991 ainsi que Lambèze, en 1989. Il a également participé à l’ouvrage collectif La grande aventure d’Alger républicain, en 1987. Parti à 77 ans (2003) à l'aube du printemps, « l'histoire retiendra le nom de Abdelhamid Benzine, patriote et internationaliste, militant héroïque exemplaire, fidèle jusqu'au bout à son engagement de jeunesse, à son idéal révolutionnaire. Et pour ceux qui ont été ses camarades proches, ses frères de lutte et d'espérance, c'est le souvenir affectueux de l'ami toujours à l'écoute, de l'être généreux, souriant et tendre, dénué de tout calcul et de toute ambition sauf celle de servir jusqu'au bout son peuple et l'espérance de tous les hommes, qu'aussi longtemps qu'ils vivront, ils garderont au cœur », comme le dit son ami Henri Alleg il y a un an déjà. R. N. 6 > A C T U Condor poursuit la production et l’innovation Le Smartphone C6 commercialisé le 17 mars Après la grande réussite qu’a connue le premier téléphone de marque Condor C1, qui a été lancé en juin dernier, et le Smartphone C4, lancé vers la fin de l’année 2013, Ce succès a encouragé Condor à poursuivre sa production et son innovation puisque, juste après le lancement réussi de ces deux marques, Condor a décidé d’étoffer davantage sa gamme de mobiles par, notamment, le lancement officiel du Smartphone C6, le 17 mars. De notre envoyé spécial à Boussaâda Mohammed Zerrouki L e succès enregistré par les deux téléphones de marque Condor sur le marché national en un laps de temps à pousser les responsables de cette grande entreprise à fournir encore plus d’efforts pour répondre à la forte demande des citoyens algériens à ce produit cent pour cent algérien. La marque Condor peut devenir un leader et un symbole. Elle peut créer une production algérienne dans un domaine jusque-là exclusivement réservé à l’importation. Le président du conseil d’administration de Condor Electronics, Abderrahmane Benhamadi, a déclaré à la marge de l’inauguration d’un nouveau showroom à Boussaâda dans la wilaya de M’sila, qui s’ajoute aux 60 autres existant sur le territoire national, que les produits multimédias de Condor sont très demandés par les citoyens algériens. « La demande sur les téléphones et tablettes Condor est très élevée, nous sommes agréablement surpris par la demande et l’acceptation de ce produit par le citoyen algérien », a indiqué Benhamadi. Et d’ajouter que le lancement officiel du Smartphone Condor C6, se fera le 17 mars . Le leader incontesté de l’électronique et de l’électroménager a décidé toutefois, d’abandonner la fabrication du Smartphone C5. « Nous avons décidé d’abandonner le lancement du Smartphone C5, parce que les autorisations ont pris beaucoup de temps pour être délivrées », a déclaré, catégoriquement, le patron du Condor. Le nouveau Smartphone C6 qui répond, dit-il, aux normes internationales, sera aussi le moins cher de tout le marché. Le groupe privé algérien de l’électronique et de l’électroménager Condor Electronics poursuit sa politique d’extension de son réseau de vente et de distribution de ses produits à travers tout le territoire national. Une politique qui permet au citoyen de bien connaître ces produits cent pour cent algériens. « Nous avons des échos très favorables de la part des wilayas quant à nos produits. Devant cette forte demande, Condor s’engage à fournir plus d’efforts pour répondre aux sollicitations des Algériens », a déclaré Abderrahmane Benhamadi. Condor qui figure par les rares sociétés qui assurent d’une manière régulière un service après vente, malgré que le premier responsable de ce fleuron algérien, estime que le nombre de travailleurs engagés pour assurer un service après vente reste insuffisant. Malgré que durant l’année écoulée, nous avons enregistré 1% des produits Condor tombés en panne, le service après vente reste le premier souci pour Condor lors de l’année en cours. « On doit impérativement améliorer et renforcer le service après vente, et surtout diminuer le temps de réparation. S’agissant de la demande soulevée par les fidèles des produits Condor, concernant les ventes par facilité, le patron de cette firme préfère laisser la vente à crédit ou par facilité aux patrons des showrooms qui sont sur place et qui connaissent les consommateurs, s’assurant, ainsi, les garanties nécessaires pour ce mode de vente. Mais on attend toujours la décision de l’Etat sur l’officialisation du crédit à la consommation qui sera très utile, pour le consommateur, pour la création de l’emploi et surtout pour l’entreprise algérienne.Après les téléphones, panneaux photovoltaïques, un autre défi attend Condor. Après avoir lancé le premier téléphone portable algérien, Condor Electronics peut s’enorgueillir de produire un des premiers panneaux photovoltaïques « made in ALGERIE NEWS Algéria ». Les enjeux environnementaux des présents contextes locaux et internationaux expliquent le choix de Condor de s’ouvrir aux perspectives de développement durable par l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables. Le choix de Condor à s’ouvrir sur les perspectives du développement durable et d’investir dans la fabrication des panneaux photovoltaïques, est dicté par le fait que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire parmi les plus importants au monde, a déclaré Abderrahmane Benhamadi. Selon lui, l’Algérie est idéalement située en raison de l’ensoleillement et donc du marché qui ne manquera pas d’exister. Bordj Bou Arréridj est idéale pour desservir les autres régions du pays. En partenariat avec des ingénieurs asiatiques et européens, l’usine dont le coût s’élève à 10 millions d’euros, est destinée à la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques, avec la technologie du silicium, dont la puissance varie entre 70 Watt et 280 Watt en monocristallin et poly cristallin, selon les déclarations des responsables de Condor. S’agissant des postes d’emplois, le premier responsable de Condor, a indiqué que la nouvelle unité de production photovoltaïque, nous permet dans une première phase, la création de 120 postes d’emplois, dont la majorité serait des femmes. La deuxième phase connaîtra la création de plus d’une centaine de postes de travail et bien sûr dans ce domaine d’activité qui est très spécial, nous attendons un grand soutien de l’Etat par le biais de la société Sonelgaz, qui est le plus grand producteur d’électricité. Benhamadi a indiqué être en discussion avec les responsables de Sonelgaz, qui sont très satisfaits de la qualité de nos panneaux. H. Z. Jeudi 6 mars 2014 Le ministère de l’Education nationale nous répond Suite à l’article paru dans l’édition du quotidien « Algérie News » du lundi 03 mars 2014 ayant pour titre : « Le site web du ministère de l’Education piraté », le ministère de l’Education par la voix du directeur du développement de ressources pédagogiques et éducatives, responsable du site, Mouaysi Mohamed, affirme que le nouveau site internet www.education.gov.dz fonctionne et n’a jamais été la cible de piratage. Le ministère a seulement procédé à la fermeture définitive de son ancien site web. R. N. Election présidentielle Quatre membres rejoignent l'étranger Le président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril, Brahmi Lachemi, a annoncé que les membres des quatre sous-commissions désignés par la Commission nationale à Paris, Marseille, Tunis et Washington quitteront mercredi l'Algérie pour rejoindre leurs postes de travail. Les souscommissions comprennent chacune quatre magistrats auxquels sont assignées, en vertu de la loi, les mêmes missions que celles des autres sous-commissions installées à l'intérieur du pays et dont le nombre s'élève à 69 sous-commissions locales, indique, hier, un communiqué de la Commission. > C A P I T A L CRASH BOOM Le nombre de demandeurs d'emplois recensés en Espagne a diminué de 1 949 (0,04%) en février par rapport au mois précédent, revenant ainsi à 4,8 millions, a annoncé le ministère du Travail. Il s'agit de la première baisse enregistrée pour un mois de février depuis le début de la crise financière en 2007. Les chiffres mensuels des demandeurs d'emploi publiés par ce ministère doivent être comparés aux données trimestrielles de l'Institut national des statistiques, considérées comme très fiables. Les dernières en date font état d'un taux de chômage de 26% au quatrième trimestre 2013. 7 CHIFFRE Beiersdorf, fabricant de la crème Nivea, a annoncé un bénéfice 2013 en hausse de près de 10%, mais inférieur aux attentes, ainsi qu'une stabilité de son dividende. Le groupe allemand, également propriétaire des marques Labello et La Prairie, a réalisé, l'an dernier, un bénéfice comparable avant intérêts et impôts (Ebit) de 814 millions d'euros, alors que les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 824 millions. Beiersdorf maintient son dividende à 0,70 euro au titre de 2013, loin de la hausse à 0,81 euro espérée par le marché. 200 milliards de dinars Les agriculteurs ont bénéficié de l'effacement de leurs dettes, et l'attribution d'un budget annuel de 200 milliards de dinars au secteur. Développement urbain dans les pays méditerranéens 8,25 millions d’euros alloués par l’UE Activité boursière La Cosob exige la certification professionnelle Afin de s’assurer que les personnes chargées d’exercer une activité soumise à agrément ou habilitation disposent des connaissances minimales requises par la réglementation, et ce, quel que soit le niveau de diplôme obtenu, la commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) exige à ces dernières de passer un examen de certification professionnelle. C e dernier est fixé au 9 mars 2014, au siège de l’Institut d’économie douanière et fiscale (IEDF). La Cosob précise que la certification professionnelle consiste à s’assurer que les personnes chargées d’exercer une activité soumise à agrément ou habilitation par la Cosob disposent des connaissances minimales requises par la réglementation. Pour cela, les candidats doivent passer l’examen de certification, qui se déroule en une séance continue de trois heures. L’examen porte sur cinquante questions d’explication à choix multiple couvrant tout le programme de formation et se basant essentiellement sur les thèmes constituant le corps de métiers liés au marché financier. Le score minimum pour la certification doit être de 60% de réponses correctes. En cas de réus- site, une attestation de certification, signée conjointement par la Cosob et l’IEDF, est délivrée au candidat. Dans le cas d’échec à l’examen, le candidat peut le repasser avec la session suivante, en s’acquittant des frais de réinscription et d’examen fixés à 50 000 DA, à la charge du candidat ou de l’organisme dont il relève. Cet examen a été précédé, faut-il le rappeler d’une formation de certification des professionnels du marché, déjà lancée le 26 octobre 2013, en présence du secrétaire général du ministère des Finances, du président de la Cosob et du président de l’Abef. Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement visant à redynamiser le marché financier algérien. Cette formation, assurée par l’IEDF et sanctionnée par une certification de la Cosob, permettra aux apprenants d’acquérir les connaissances minimales de l'environnement réglementaire, déontologique et technique dont doivent justifier les professionnels des activités de marché. A travers cette certification, qui répond à l’objectif réglementaire relatif à l’exigence d’une formation sur le commerce et la gestion des valeurs mobilières, la Cosob vise à renforcer la protection des intérêts des clients et à garantir la compétence des professionnels de marché. La formation d’une durée de quatre mois s’est déroulée sous forme alternée de trois jours par semaine. Elle a été assurée par des professionnels algériens et complétée par des spécialistes des marchés financiers étrangers. Fatiha Amalou Aïd ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 L a Commission européenne a lancé un appel à propositions, d'une valeur totale de 8,25 millions d'euros, pour le programme régional « Sudep - Soutenir les villes du voisinage méridional dans la mise en œuvre de projets de démonstration de développement urbain en matière d'énergie durable ». L'objectif général du présent appel à propositions est de permettre aux autorités locales des pays partenaires méridionaux de la PEV, dont l’Algérie, de relever les défis en matière de développement local durable lié à l'énergie. L'objectif spécifique du présent appel à propositions est de contribuer : 1) à l'amélioration de l'efficacité énergétique, à l'accroissement des économies d'énergie et à l'intensification de l'utilisation des sources d'énergie renouvelables ; 2) à l'amélioration des capacités des autorités locales dans le domaine de l'énergie durable ; 3) à la diffusion d’une série d’actions de démonstration qui peuvent être répétées dans la région. Les résultats escomptés concernent l’amélioration des performances des autorités locales des pays partenaires méridionaux de l’IEVP en termes d'énergie durable (économie d'énergie, efficacité énergétique, part des énergies renouvelables, émissions de CO2, etc.) ; un ensemble d'actions de démonstration appropriées (innovatrices dans le contexte local) à reproduire par d'autres autorités locales, provinces ou réseaux de la région ; renforcement de la capacité des autorités locales à concevoir et à mettre en œuvre des projets en matière d'énergie durable et sensibilisation accrue des populations locales aux politiques et actions de développement durable. L'UE donnera la priorité aux actions qui sont innovantes dans le contexte local, qui ont un degré élevé de reproductibilité dans la région, qui stimulent l'économie locale et qui permettent d'utiliser au mieux les ressources disponibles localement. La date limite de soumission des notes succinctes de présentation est le 23 mai 2014. Des séances d'information seront organisées dans chacun des pays suivants : Égypte, Jordanie, Liban, Palestine, Libye, Algérie, Maroc et Tunisie. Les dates provisoires sont fixées pour la dernière semaine de mars et la première semaine d’avril 2014. 8 > P U B L I C I T E Porjet Porjet Entreprise Algérie News 06-03-2014 Adresse Note technique /100 Montant TTC DA Délai Entreprise Adresse Note technique /100 Montant TTC DA Délai NIF de l’attributaire NIF de l’attributaire Anep 109 886 Algérie News 06-03-2014 Algérie News 06-03-2014 Anep 109 877 Anep 110 041 ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 D E P R O J E C T E U R ILS ONT OSÉ LE DIRE 9 En hausse Srecko Jokis > > C O U P S Le sélectioneur de la Slovénie, Srecko Jokis, semble très pragmatique puisqu’il n’a pas hésité à mettre sur le même pied d’égalité les grandes et les petites équipes. Pour lui, l’équipe algérienne a du caractère. « La décision concernant notre position vis-à-vis de l'élection présidentielle sera connue le 7 mars à l'issue d'une réunion qui regroupera les membres du Conseil national ». Saïd Bouhadja « Le président de la République ne peut pas se tromper, car il a une virtuosité extraordinaire sur les textes juridiques. » Nouara Saâdia Djaâfar Laurent Fabius > Ahmed Betatache « La bonne mine arborée, avant-hier, par le chef de l'État a remis à leur place ceux qui disaient que le Président ne se meut pas, ne parle pas ni ne s'adresse au peuple. » Le monde de l’insolite Un chien entendu comme témoin Le procès de deux hommes suspectés d'avoir assassiné en 2005 une riche veuve pendue dans sa péniche s'est ouvert mardi 4 mars à Nanterre. Dans ce dossier compliqué, un seul témoin a été entendu : Théo, le chien de la victime. Si l'animal est décédé depuis, il a en effet été confronté en 2008 aux deux suspects. C'est un cas unique dans les annales judiciaires. Pour la première fois, et faute de témoins dans cette affaire, le juge d'instruction a ainsi décidé d'entendre comme témoin le chien de Dominique Aubry, la riche veuve retrouvée pendue dans sa péniche à Neuilly-sur-Seine le 30 novembre 2005. Un automobiliste américain s'est illustré récemment en sauvant la vie d'un chien qui errait sur l'autoroute. Après avoir entendu un message diffusé à la radio, Rickey Young n'a pas hésité à risquer sa vie pour porter secours à l'animal blessé. La viRickey Young est un habitant du Texas qui s'est fait remarqué récemment en sauvant la vie d'un chien blessé. Alors qu'il se trouvait dans son pick up, un message diffusé à la radio l'informe qu'un chien est en train d'errer sur une voie rapide non loin de la ville de Houston. Il n'a pas hésité à risquer sa vie pour sauver l'animal. La vidéo de la scène, capturée par des caméras de surveillance, a été diffusée par la chaîne américaine Khou. Répondant à une question d’un journaliste au sujet du quatrième mandat de Bouteflika, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a excellé dans le langage diplomatique en évitant de s’immiscer dans les affaires internes de l’Algérie. En baisse > Il part en guerre contre Subway sur Twitter Il y a de quoi avoir l’appétit coupé. Patrick Balfour a trouvé un cafard dans son sandwich acheté dans un fast-food Subway situé dans l’Ontario au Canada. Il a décidé de s’en remettre à Twitter pour se plaindre, en s’offrant deux tweets sponsorisés pour la somme de 90 dollars, rapporte The Daily Dot. Patrick Balfour n’a pas de photos du sandwich. « J’étais dégoûté et je me suis débarrassé du Sub aussi vite que possible. Je ne pensais pas que ça durerait aussi longtemps ou que j’aurais besoin de la photo d’un cafard mort », explique-t-il au site. Sa mésaventure est survenue il y a 11 mois. A l’époque, il contacte @SubwayOntario. Après quelques tweets, l’entreprise lui demande ses coordonnées, sans jamais y donner suite. ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 Abdelkader Bensalah Le président du Conseil de la nation qui sait mieux que quiconque que le jeu de l’élection présidentielle est fermé, fait semblant de défier une opposition inexistante, en clamant, toute honte bue: « votre heure a sonné ». 10 > P U B L I C I T E Algérie News 06-03-2014 Anep 110 070 Algérie News 06-03-2014 Anep 110 072 Algérie News 06-03-2014 Anep 110 073 Algérie News 06-03-2014 Anep 110 035 ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 AtN w u 11 o e s Geely - Emgrand L’œil du bijoutier Des voitures rassurantes Le pétrole est l’ennemi de toute démocratisation Par K.Derraz Par Hammadouche Mohamed Arezki Fruit d’un mariage réussi conclu entre Geely et Volvo, les voitures du groupe chinois Geely – Emgrand nous offre tous les conditions du confort et de sécurité requises et un acquis inestimable grâce à la fusion des deux géants, pour donner comme résultat des véhicules Emgrand raffinées en matière de design, de robustesse, d’assurance de sécurité, ses caractéristiques rendues possibles grâce à une maîtrise d’une technologie de haut niveau. La démocratie est-elle possible avec du pétrole? On en doute partout dans le reste du monde. En mode zapper ou en mode lecture, l’actualité offre toujours le spectacle de grosses et surréalistes monarchies où coule l’or noir. Les raisons ? Il faut les demander aux spécialistes. Mais dans les pays à pétrole, les militants de la démocratie savent que le peuple est client du régime, que les alliances sont celles des régimes avec les classes populaires et que le populisme est une doctrine qui arrange la majorité. On vend du pétrole, on achète des aliments et on travaille peu. Que voudra le peuple en plus de cela, là où la tendance de la nature est au moindre effort ? La clientélisation permet de se passer des alliances avec les élites, parasite et vide de son sens la lutte syndicale, assujettit l’armée à la rente au lieu de la soumettre à la volonté du peuple, parasite l’initiative privée et libérale pour en faire un prête-nom du blanchiment de l’or noir et détruit le militantisme et la conscience au profit de la gratuité et du discours mythologique nationaliste. ce lien Ce schéma on l’observe partout morbide qu’il et les vernis sont seulement des faut analyser apparences : là où il y a trop de pour comprendre pétrole et pas suffisamment de pourquoi les culture citoyenne, le régime est révolutions des monarchique, par essence ou par oeillets sont proclamation, généalogiste ou impossibles dans putschiste. Encore plus dans le les pays à baril monde dit « arabe » qui ou gazoduc. Le cimente l’accord par le pétrole lève aussi conservatisme religieux. En allié, bien le peuple les délégués d’Allah, la société que le régime pétrolière mère et la généalogie contre la liberté monarchique du pétrole, les trois contre le militant de base, le demandeur de démocratie, le lutteur pour la liberté. Isolé, inutile, sans accès à la richesse, non nécessaire à l’économie et à la légitimité devenue alimentaire, l’homme de l’élite, le patron ou le lutteur de classes, ne peuvent alors changer les choses, soulever un peuple ou imposer la loi au baril. Cela se termine souvent à la libyenne : éclatement, milices ou intervention étrangère, ou bien répressions dures, fraudes électorales et mandats à vie. Le pétrole détruit l’initiative, l’entreprise libre, la démocratie, l’économie et l’indépendance. C’est une drogue dure avec un dealer qui peut acheter le soutien étranger et la connivence de la police mondiale: le régime qui vend et surveille le pipe-line. Cela se voit en Arabie, an Amérique latine, en Russie ou en Algérie. Le pétrole rend le citoyen inutile, dangereux. Il impose à sa place l’allié, le client, le soumis ou le dépendant et le croyant. Il bloque l’entreprise pour la cantonner dans le statut de l’adversité, du concurrent exogène ou de l’ennemi idéologique. Le pétrole rend le travail inutile. Comme la drogue, il détruit le lien national au profit du lien alimentaire et produit le délire populiste en guise d’émotion primaire. Le pétrole, comme la drogue, vous font vivre dans un monde imaginaire, vous rendent myope, faible et malade et seul dans le monde comme un exclu. C’est ce lien morbide qu’il faut analyser pour comprendre pourquoi les révolutions des oeillets sont impossibles dans les pays à baril ou gazoduc. Le pétrole lève aussi bien le peuple que le régime contre la liberté. Il pousse le peuple à demander du foin et pas la libération. Il pousse les élites au désespoir, pas à la lutte. Il pousse le pays à la mort, la guerre civile ou la destruction par les siens. C’est ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 12 Auto News Mirage de Mitsubishi UNE VOITURE COMPACTE ET ECONOMIQUE CE DONT LE MONDE A BESOIN Presentée au salon autowest 2013, la Mitsubishi Mirage 1.2 est désormais en vente dans le tout le réseau de distribution de Falcon Motors. C ompact et économique la Mirage est venue pour maximiser le plaisir au volant, facile à conduire, elle offre des économies exceptionnelles et un rendement énergétique inégalable dans sa catégorie, sans compromettre la puissance du moteur, le confort et la protection des passagers. Grâce à la Mirage vous pouvez conduire l’esprit tranquille, son châssis extrêmement rigide à haute absorption d’énergie « rise » permet une sécurité et une conduite exceptionnelle. Avec un style rafraichissant et coloré, des performances respectueuses de l’environnement et d’une habitabilité au-delà des attentes, la Mirage est un modèle d’« éco-véhicule » c’est exactement la voiture moderne faite pour les besoins de notre vie contemporaine. D’une consommation très réduite d’un litre pour 21 km parcourus, grâce à son moteur compact et efficace, l’allégement du moteur et du châssis, une aérodynamique supérieure et la structure la plus légère de sa catégorie, plus la qualité et la fiabilité pour lesquelles Mitsubishi est réputée. D’une personnalité vivifiante, stylée depuis sa calandre chaleureuse en passant par ses côtés expressifs et son coffre effilé, la Mirage, pleine de vivacité, allie des courbes aéronomique lisse et remarquable sculptées à un style audacieux pour apporter un équilibre vivifiant et une sensation de stabilité pour plus de confort, la Mirage est conçu pour faire de la conduite un plaisir. Dotée d’une habitabilité qui dépassera certainement vos attentes. Câté motorisataion, la Mirage de Mitsubishi, est dotée d’un moteur 1.2 de litres DOHC 0 3 cylindres technologie Mitsubishi Innovative valve Timing Electronis Control système) est réactif et offre une maximale de 57 KW (78 Cv) à 600 trs/minutes. Couplé à une boîte à manuelle ou automatique à 5 vitesses. Pour un prix de 999 000 DA taxe véhicule neuf non incluse. L ’ABS et EBD Le plus petit rayon de braquage de sa catégorie se qui fait de Mirage maniable et facile à conduire.Elle est à la portée de tout le monde. L’ABS empêche les roues de se bloquer pendant le freinage d’urgence afin que vous puissiez mieux de maitriser votre conduite. L’EBD répartit la force de freinage. Pare-chocs avant profilés pour diriger le vent vers les côtés ainsi augmenter les économies de carburant Feux antibrouillard avant Renforcent la sécurité de conduite dans le brouillard, la pluie et autres conditions qui limitent la visibilité. Béquet avec 3 feu stop led Réduit efficacement la trainée aérodynamique et abrite un 3e feu stop led pour plus de sécurité. Airbags conducteur et passager avant réduisent l’impact du choc et contribuent à réduire les blessures en cas de collision. Pourquoi et comment bien remplir un constat amiable ? Un constat amiable pour tout accident est obligatoire, même s’il n'implique pas de tiers ou si un procès-verbal a été dressé. Il sert en effet à informer l’assureur de la survenue d’un sinistre en détaillent les circonstances pour permettre aux assurances de déterminer la responsabilité de chacun. Bien rempli, le constat amiable permet donc d’accélérer le traitement de votre dossier. Le constat étant autocopiant, un seul formulaire doit être rempli pour deux véhicules. Le recto est à compléter par les deux conducteurs impliqués dans l'accident, aussitôt après celui-ci. Il comporte des cases à cocher permettant de préciser les circonstances du choc. Un schéma permet de préciser la position des véhicules, leur trajectoire, les noms des voies, la signalisation... À noter: Une fois signé des deux conducteurs, le constat ne peut plus être modifié et doit être transmis dans les 7 jours aux assureurs. Gérer une difficulté avec l'autre conducteur Si l'autre conducteur refuse de remplir un constat ou se montre agressif, n'insistez pas et mentionnez-le sur le constat. En cas de délit de fuite, remplissez quand même un constat amiable sur place. Dès lors, notez le numéro d'immatriculation du véhicule en fuite, si vous le pouvez, ainsi que les coordonnées d'éventuels témoins. Si vous êtes en désaccord, refusez toute négociation avec l'autre conducteur. En effet, si les dégâts s'avèrent plus importants qu'ils ne le paraissent à première vue, vous ne pouvez prétendre à aucune indemnisation en l'absence de constat amiable. Astuces et conseils pratiques Conservez dans votre boîte à gants un ou deux exemplaires de constat amiable. N'oubliez pas d'y joindre un stylo à bille : un constat amiable illisible peut retarder, voire compromettre, votre indemnisation, une situation. Sachent que votre assureur auto peut vous ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 remettre gratuitement des constats sur simple demande. Vous pouvez pré remplir vos exemplaires avec les coordonnées de votre assureur, cela vous fera gagner du temps le jour où vous en aurez besoin. Lorsque le constat est établi, pensez à comparer les mentions de l'autre conducteur concernant son assurance et son permis avec ses papiers. Sur place et en situation de stress, certains peuvent être tentés de fournir de fausses informations ! À retenir Le constat amiable n'est pas une reconnaissance de responsabilité. C'est son étude qui permet d'établir celle des conducteurs. Auto News 13 Le CX 5 la nouveauté de Mazda Algérie AU SALON DE L’AUTOMOBILE Jamal SPA, l’importateur-distributeur des véhicules Mazda en Algérie est une filiale du groupe Mazouz, concessionnaire multimarque GM TRAD. Une nouveauté de taille est prévue pour la 17e édition du Salon de l’automobile d’Alger, est réservé au public et aux amateurs de voitures modèle SUV. U moteurs, de transmission, à de structure de caisse et de chassis ultratperformant saura render e mazda CX5 aussi sur que plaisant à conduire. Voilà un modèle de véhicule avec lequel Jamal SPA compte renverser la donne dans le marché automobile en Algérie et précisément le segment des SUV. Mazda CX5, un SUV différent de ce que vous pouvez déjà connaître. Equipé de la technologie SKYATIV, reconnaissable entre tous, il signe une déclaration d’intention des plus audacieuses, bondi tel un guépard n’aura jamais semblé aussi facile. Son design dynamique véhicule une belle sensation de vitalité et d’agilité, la carrosserie sculptée reflétant l’instant même ou les forces accumulées se libèrent dans un équilibre finement travaillé entre puissance et beauté inégalée. Nous y reviendrons. n CX5 vient pour enrichir la gamme de marque Nippone, réputée pour la fiabilité de ses produits, étant donné que le client algérien est un bon connaisseur de cette marque, ayant adopté ses voitures depuis bien lurette, avant l’arrivée des autres marques asiatiques. Les Mazda Pick Up ont fait le bonheur des agriculteurs algériens, les artisans, les transporteurs et bien d’autres professions au début des années 1980 et qui circulent encore sur nos routes à ce-jour. Défiant les conventions et les idées reçues, avec une vision différente des choses, Mazda à réussi à produire des voitures les plus innovantes d’aujourd’hui, et le Mazda CX5 un SUV compact, dans une symbiose parfaite, ses formes esthétiques, un design philosophique et l’âme dans le mouvement, une intelligence technologique de SKYATIV. Nul doute que cette nouvelle generation de Fiat Panda Cross Un Panda 4x4 plus affûté L a Panda Cross, et le 4x4 avec lequel Fiat vient de répondre d’une manière plus juste pour les besoins de varapper plus peu juste les cols de montagnes, et descendre des pentes les plus raides la Panda Cross, une version encore plus affûtée que rien ne semble pouvoir arrêter Le Panda Cross, un vrai 4x4 avec une transmission intégrale et du blocage de differential et disposent d'un sélecteur "Terrain Control" permettant de choisir entre trois modes de conduire : Auto - distribution automatique de la puissance entre les deux essieux). Il est capable d'évoluer hors bitume. Pour mar- quer sa différence avec la Panda 4x4, la version Cross adopte un look spécifique, il se distingue par des protections de carrosserie supplémentaires et une garde au sol surélevée, des angles d’attaque (24°) et de sortie (33°) plus importants, garde, pneus plus larges, un nouveau soubassement, des optiques intégrant les antibrouillards, jantes colorées, feux de jour à LED dans le bas du bouclier. Proposée avec deux types de moteurs, un diesel 1.3 Multijet de 80 ch et le bicylindre essence TwinAir de 90 ch. Ces deux blocs seront couples à une boîte manuelle à 6 rapports. ALGERIE NEWS GEELY RAY & GEELY CROSS.. Des voitures conçus pour vous satisfaire C onvaincu que la voiture est plus qu’un moyen de transport, et trop beaucoup plus que ce qu'en croit; Geely a conçu des voitures loin de ce que pensent la plupart de nous, des voitures comme RAY et RAY CROSS qui réunit la fiabilité technique, le désignent extraordinaire, les hautes normes de sécurité et qui offre plus de confort à des prix accessibles à une large couche sociale. Avec 5 étoiles aux testes C-NCAP, la Geely Cross est conçue pour répandre aux exigences de la vie moderne, elle offre la maniabilité facile, la Jeudi 6 mars 2014 praticabilité en ville, la capacité de zones rurales et terrains en relief, la gelly Cross est équipé d’un moteur de 1500 cm3 d’une force de 94 chs pour une consommation de 7L / 100 Km pour ce qui lui procure une puissance intéressante et une économie de consommation comme elle offre à son conducteur une conduite aisée et confortable à chaque aventure de voyage, d’autres options de série à l’instar de la fermeture centralisée, des vitres électriques, CD/Mp3 multi-applications, climatisation; et plaines d’autres options. é 14 dclg a a e Kiosque international A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s Patrick Buisson a bien enregistré Nicolas Sarkozy à son insu Par Alexandre Lemarié : Le Monde La Sarkozye ne voulait pas y croire. C'est pourtant vrai : Patrick Buisson enregistrait bien Nicolas Sarkozy à son insu, lors de réunions privées à l'Elysée pendant le précédent quinquennat. D ans son édition datée de mercredi 5 mars, Le Canard Enchaîné publie ce qu'il présente comme le verbatim d'une réunion à l'Elysée, enregistrée à l'aide d'un dictaphone par l'ancien conseiller de M. Sarkozy. Selon le journal satirique, la scène se déroule le 27 février 2011, lors d'une réunion de travail autour de l'ancien président, à quelques heures du remaniement qu'il va annoncer. Outre Nicolas Sarkozy et Patrick Buisson, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le conseiller spécial Henri Guaino, le conseiller en communication Franck Louvrier, le publicitaire JeanMichel Goudard et le sondeur Pierre Giacometti sont présents. D'après la retranscription de l'hebdomadaire, les six hommes et l'ex-chef de l'Etat échangent notamment sur l'allocution que va prononcer M. Sarkozy pour annoncer le remaniement ministériel. «Vous n’avez pas d’états d’âme sur brice» Un appareil enregistreur tourne, selon «?Le Canard?», qui retrace dès lors le déroulé de deux heures et demi de discussions à l'Elysée, entre l'arrivée au Palais de Patrick Buisson et son retour à son domicile. Lors de cette réunion privée, Nicolas Sarkozy lance par exemple « à la cantonade » : « Vous n'avez pas d'états d'âme sur Brice ? » Brice Hortefeux, alors ministre de l'intérieur, est en effet en passe d'être évincé du gouvernement. Réponse de Patrick Buisson : « On en a tous. On aime tous Brice. Le problème est de faire un choix politique. » Réplique de Nicolas Sarkozy : « Brice dit que le sentiment d'insécurité a régressé. Toutes les études montrent que ce n'est pas vrai. » Patrick Buisson, qui a inspiré la stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012, poursuit : « En matière d'immigration, Brice est inhibé. Une partie de notre électorat manifeste une certaine impatience. » A l'issue de la réunion, M. Buisson se moque aussi des anciens ministres Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie ou Xavier Darcos, qu'il juge « archinuls ». « Je confirme» Contacté par Le Monde, Patrick Buisson s'est refusé à tout commentaire. De son côté, son avocat a confirmé, mardi soir, l'authenticité de l'enregistrement de la réunion de travail retranscrite par « Le Canard ». « Je confirme qu'il s'agit d'un enregistrement authentique et que c'est bien mon client Patrick Buisson qui a procédé à cet enregistrement », a admis Me Gilles-William Goldnadel, dans une déclaration à Reuters. L'ancien conseiller de l'Elysée venu de l'extrême droite avait pourtant nié en bloc les accusations publiées par Le Point, le 12 février, révélant l'existence de ces enregistrements pirates. L'hebdomadaire avait affirmé que M. Buisson avait enregistré « des heures et des heures de réunions stratégiques » concernant notamment la campagne présidentielle de 2012. Il aurait fait de tels enregistrements « à plusieurs reprises » durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et « à l'aide d'un dictaphone dissimulé dans sa veste », écrivait ALGERIE NEWS l'hebdomadaire. Patrick Buisson avait alors annoncé son intention de déposer une plainte pour diffamation contre Le Point. Sarkozy « se sent trahi» Dans la foulée du verbatim publié par Le Canard enchaîné, le site d'information Atlantico a mis en ligne des extraits d'un autre enregistrement réalisé par M. Buisson. On y entend l'ancien patron du journal d'extrême droite Minute tenir des propos peu amènes à l'égard de Carla Bruni-Sarkozy, en privé, à l'issue d'une réunion à l'Elysée, datée du 26 février 2011. Soit la veille de la réunion évoquée par « Le Canard ».Inquiet au sujet de la plainte d'Anticor dans l'affaire des sondages de l'Elysée, où son nom est cité, Patrick Buisson s'interroge également auprès d'un autre conseiller sur la capacité du nouveau secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, à savoir « se mouiller » autant que Claude Guéant pour les « affaires du Parquet ». Suite à ces révélations, Nicolas Sarkozy est « furieux » d'avoir été espionné par celui qui a fait partie de son premier cercle, selon son entourage. « Il se sent trahi » par son ancien conseiller, qu'il a continué à consulter depuis son départ de l'Elysée, précise-t-on. La dernière fois que les deux hommes se sont entretenus, c'était le 11 février, juste après les révélations du Point. Ce jour-là, M. Buisson a osé démentir devant l'ex-président les affirmations de l'hebdomadaire. Silence dans les troupes Pour les sarkozystes, pas question pour autant de surréagir à la polémique : l'ancien chef de l'Etat a donné consigne à ses troupes de se taire pour ne pas donner trop d'échos à cette histoire peu reluisante. Son fidèle Brice Hortefeux a montré l'exemple. Assurant qu'il ne souhaitait pas « alimenter Jeudi 6 mars 2014 des polémiques inutiles », l'ex-ministre a cité Confucius, mardi soir, sur iTélé : « le silence est un véritable ami car lui, ne trahit jamais ». Pour M. Sarkozy, pas question non plus de couper les ponts avec Patrick Buisson de manière spectaculaire : aucune prise de parole ou dépôt de plainte de M. Sarkozy ne sont prévus. L'idée est de faire le dos rond, en espérant que cela passe… « Il apparait comme une victime dans cette affaire car il a été trahi », veut croire un de ses soutiens. «Personne ne sait jusqu’où» Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, où l'on affirme que l'ex-président n'a jamais su qu'il était enregistré à son insu, c'est la stupéfaction. « C'est consternant », juge l'un d'eux. « C'est hallucinant. Jamais je n'aurais imaginé cela », confie un autre, déboussolé par les révélations de la presse. « Moi, cela ne m'étonne pas. Buisson est un dingue et a agi comme un historien en voulant garder des archives », pense un autre à propos du patron de la chaîne Histoire. Après les premières révélations du Point, certains soutiens de l'ex-président ne voulaient pas croire que Patrick Buisson pouvait être capable de tels agissements. « C'est totalement invraisemblable. Sinon, on se serait aperçu de quelque chose », jurait alors un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. La vérité éclate désormais au grand jour. Un grand déballage n'est pas à exclure. Mardi soir, l'avocat de M. Buisson a affirmé sur iTélé que son client lui avait confié qu'il n'avait « rien d'un Bérégovoy » et qu'il rendrait « coup pour coup ». Un sarkozyste redoute que l'affaire donne lieu à un feuilleton, alimenté par des révélations potentiellement dévastatrices pour son candidat : « Le problème, c'est que personne ne sait jusqu'où cela peut aller maintenant que la boîte de Pandore est ouverte… » Kiosque international aa e dclg é A n a l y s e s & 15 D é c r y p t a g e s Débat à saveur électorale autour du pétrole Par Laurence Houde-Roy: Métro-Quebec Les élections provinciales ne sont pas encore déclenchées que déjà les partis sont invités à débattre de certains enjeux de campagne. À l’invitation d’étudiants de l’Université Concordia, des représentants du Parti libéral du Québec (PLQ), du Parti québécois (PQ), de Québec solidaire (QS) et du Parti Vert du Québec (PVQ) ont pris part mardi à une discussion devant public autour de l’exploitation du pétrole et l’électrification des transports. L’ambiance préélectorale était déjà palpable, alors que plusieurs attaques envers les positions ou les actions antérieures du PLQ et du PQ ont été lancées. La table de panélistes semblait radicalement divisée en deux. D’un côté, Amir Khadir de QS et Alex Tyrrell de PVQ se disaient massivement en faveur d’une réduction de la consommation d’hydrocarbures. La gratuité du transport collectif et l’instauration de mesures pour dissuader les automobilistes étaient vivement encouragées par les politiciens. «Il faut réduire considérablement le nombre de voitures privées sur les routes», a lancé M. Tyrrell. De l’autre côté de la table, David Heurtel du PLQ et Daniel Breton du PQ ont plutôt insisté sur l’idée que la consommation du pétrole n’en pas encore à sa fin. «C’est dommage, mais le pétrole est là pour rester. Il faut plus d’énergie propre, mais nous ne sommes pas en mesure de remplacer complètement le pétrole pour le moment», a prévenu M. Heurtel, en faveur d’une politique d’encadrement de l’utilisation des hydrocarbures. Le député a notamment évoqué le rapport sur les enjeux énergétiques dévoilé la semaine dernière qui présentait sensiblement cette même position, disait-il. M. Breton est revenu quant à lui sur des mesures mises en place par son gouvernement afin de réduire notamment la circulation routière en heure de pointe et promouvoir certaines technologies de véhicules électriques en cours de développement. Le député du PQ a également reçu les foudres de certains de ses collègues lors du débat en réaction à la décision du gouvernement de lancer des programmes d’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti dès l’été prochain. «Je suis favorable au débat et ces explorations permettront de connaître réellement leurs impacts économique et écologique», s’est justifié M. Breton. «Nous ne sommes pas obligés de faire de la fracturation hydraulique pour avoir ce débat sur l’ave- nir», a répliqué Alex Tyrrell du Parti vert. Les représentants des quatre partis se sont rassemblés devant une cinquantaine d’étudiants de l’Université Concordia. La Coalition Avenir Québec a décliné l’invitation des organisateurs. lance la bataille électorale La Belgique démunie Marois La première ministre doit en cas de catastrophe se rendre ce matin chez nucléaire le lieutenant-gouverneur Par 7 sur 7 i un accident nucléaire de type Fukushima survenait en Europe, les opérateurs nucléaires devraient dédommager les entreprises, les populations et l'Etat, mais le niveau de couverture d'assurance prévu serait entre 100 et 1.000 fois trop faible pour faire face aux coûts encourus, dénoncent Tom Vanden Borre (KUL) et Michael Faure (Université de Maastricht), dans un rapport de Greenpeace évoqué mercredi dans les pages des quotidiens Le Soir et De Morgen. Greenpeace publie, ce mercredi, un rapport alertant sur les risques de poursuivre la production nucléaire au-delà du terme initialement fixé. Les auteurs du rapport se sont également penchés sur la couverture en termes d'assurances prévue en cas de catastrophe. « Si un accident grave devait se produire, le niveau de couverture prévu par les systèmes européens de responsabilité civile serait, en fonction des Etats, entre 100 et 1 000 fois trop faible pour faire face aux coûts encourus », indiquent Tom Vanden Borre et Michael Faure. S Ainsi, si un accident devait survenir, aujourd'hui, dans les centrales nucléaires de Doel ou Tihange, Electrabel devrait supporter moins d'un pourcent des coûts, selon l'étude de l'organisation écologiste. Selon la Commission européenne, une telle catastrophe coûterait, en effet, 187 milliards d'euros, or, la couverture d'assurances est limitée à 1,2 milliard en Belgique. Or, si on part du principe que le vieillissement des centrales nucléaire accroît le risque, la question des dédommagements est centrale. « Maintenant que Tihange 1 restera ouverte plus longtemps que ce qui était prévu, le besoin d'avoir un dédommagement sérieux en cas de catastrophe est plus grand que jamais », souligne Tom Vanden Borre. Avant d'envisager de prolonger les réacteurs, « les Etats devraient d'abord s'assurer que les conditions d'indemnisation des victimes soient considérablement améliorées.» Actuellement, les demandes de dédommagement sont d'office plafonnées. « Il s'agit d'une double subvention accordée à l'industrie nucléaire qui se cache derrière le plafonnement de la responsabilité de l'exploitant : le coût de l'assurance est sous-estimé, et lorsque le montant de la responsabilité est insuffisant, c'est l'Etat qui doit intervenir », expliquent les chercheurs. Ils plaident, dès lors, pour une responsabilité déplafonnée et la mise en place d'un fonds commun d'assurance européen. Electrabel, de son côté, indique suivre la législation actuellement en vigueur. « Si celle-ci change, nous nous adapterons », indique la porte-parole Geetha Keyaert. La société conteste, par ailleurs, que la prolongation de Tihange 1 comporte un risque supplémentaire. ALGERIE NEWS Par Marco Bélair-Cirino | Québec À la demande de la chef du gouvernement, le lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne mettra fin mercredi avant-midi à la 40e législature de l’Assemblée nationale. Le Parti québécois, le Parti libéral du Québec, la Coalition avenir Québec et Québec solidaire sont prêts à engager les hostilités. La première ministre, Pauline Marois, informera le Conseil des ministres de sa décision de précipiter le Québec dans une campagne électorale, et ce, un an et demi après s’être vu confier les rênes d’un gouvernement minoritaire. Sur le coup de 10 h, elle prononcera une courte allocution à la presse, après quoi elle gagnera l’immeuble abritant les quartiers du lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne. Face aux « blocages », aux « bâtons dans les roues » des partis d’opposition, Mme Marois lui demandera de dissoudre l’Assemblée nationale. « Il y a exactement 18 mois, un an et demi jour pour jour, le Québec se donnait un gouvernement du Parti québécois. […] Nous abor- Jeudi 6 mars 2014 derons bientôt, bientôt une nouvelle étape », a-t-elle déclaré mardi soir devant quelque 150 militants péquistes de la région de la capitale nationale. La chef du Parti québécois a offert un aperçu des thèmes que sa formation politique mettra de l’avant afin de convaincre les Québécois de lui confier un gouvernement majoritaire le lundi 7 avril. L’élection d’un gouvernement péquiste majoritaire constitue un préalable à l’adoption d’une charte de la laïcité, a-telle souligné à gros traits. « Nous ferons adopter une charte qui affirme les valeurs québécoises de l’égalité entre les hommes et les femmes et de laïcité. Nous le ferons ! » a déclaré Mme Marois avec énergie, s’attirant les applaudissements nourris d’une foule gonflée à bloc. « Nous voulons continuer à être ce peuple fier, plus fier encore, une nation encore plus accueillante, un pays plus indépendant. Ha ! Ha ! » a-t-elle lancé avant d’inviter cinq candidats de la région de Québec — dont l’ex-journaliste Dominique Payette — à monter sur scène à ses côtés. 16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E Irak 14 morts dans une série d’attentats Neuf attentats visant essentiellement des quartiers chiites à Bagdad ont fait, mercredi, au moins 14 morts, ont rapporté des responsables alors que l'Irak connaît les pires violences depuis six ans. S ept voitures piégées et deux bombes posées en bord de route ont explosé dans six quartiers de la capitale, faisant également plus de 70 blessés, selon les mêmes sources. Les attaques les plus meurtrières ont visé, à l'aide de voitures piégées, le quartier de Karrada, au centre de la capitale, et Chouala (Nord), tuant chacune trois personnes. Bagdad, l'une des villes les plus visées par les violences en Irak, est la cible d'attentats quasi-quotidiens. Les attaques n'ont pas été revendiquées mais les jihadistes sunnites visent souvent la communauté chiite, majoritaire en Irak. Elles sont survenues au lendemain d'une attaque menée par deux kamikazes contre la mairie de Samarra, au nord de Bagdad, au cours de laquelle ils ont retenu plusieurs personnes en otages avant de faire détoner leurs ceintures d'explosifs, tuant au total cinq personnes et faisant 47 blessés. Une voiture piégée, conduite par un kamikaze, a explosé simultanément près du bâtiment. L'Irak est plongé, depuis début 2013, dans une nouvelle spirale de violence, renouant avec les niveaux de 2008, lorsque le pays sortait à peine de deux ans Les gens Paris Hugo Chavez Plus de 1 790 personnes ont été tuées dans les violences depuis le début de l'année, selon un bilan de l'AFP compilé de sources médicales et des services de sécurité. d'un conflit confessionnel ayant fait des dizaines de milliers de morts, après l'invasion américaine de 2003. Cette escalade est alimentée par le mécontentement de la minorité sunnite, qui se sent marginalisée par le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki, et par le conflit en Syrie, voisine, qui a favorisé la montée en puissance d'insurgés sunnites engagés des deux côtés de la frontière. Depuis deux mois, des combattants antigouvernementaux, dont des jihadistes, contrôlent Fallouja et des secteurs de Ramadi, respectivement à 60 et 100 km à l'ouest de Bagdad, dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie. Les combats dans cette province ont poussé à l'exode plus de 370 000 personnes, le plus important déplacement de population en Irak depuis les violences confessionnelles d’il y a sept ans, selon l'ONU. Plus de 1 790 personnes ont été tuées dans les violences depuis le début de l'année, selon un bilan de l'AFP compilé de sources médicales et des services de sécurité. R. S. Pakistan La crise ukrainienne s'invite à la réunion sur le Liban Troublé depuis un mois par une vague de protestation contre le gouvernement de Nicolas Maduro, le Venezuela commémore, mercredi, le décès de Hugo Chavez, terrassé par le cancer, il y a un an. Depuis plusieurs semaines, les autorités préparent une série de cérémonies officielles d'hommage à l'ancien président (1999-2013) auxquelles plusieurs chefs d'Etat ont été conviés. En l'absence de liste d'invités officielle, seuls le Nicaraguayen Daniel Ortega et le Bolivien Evo Morales ont confirmé leur présence, mardi. « Nous allons au Venezuela pour soutenir le président frère Maduro et son gouvernement », a annoncé M. Ortega, alors que le successeur et héritier politique de Hugo Chavez est la cible, depuis un mois, de manifestations d'étudiants et de l'opposition. Sur le fil F rançois Hollande, qui a accueilli, hier à l'Elysée, une réunion internationale sur le Liban, était contraint d’introduire dans son agenda la crise en Ukraine, à la veille d'un sommet européen extraordinaire à Bruxelles pour tenter de sortir du bras de fer russo-occidental sur cette ancienne république soviétique. Lors de la réunion du Groupe international de soutien (GIS) au Liban, la crise ukrainienne serait évoquée, a précisé, mardi soir, le président François Hollande. « Il se trouve qu'il y aura aussi bien le secrétaire d'Etat américain (John Kerry) que le ministre des Affaires étrangères russe (Serguei Lavrov), et nous ne parlerons pas que du Liban », at-il dit, lors d'une intervention au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). « La Russie a pris le risque d'une escalade dangereuse », at-il jugé. « Le rôle de la France avec l'Europe, dans ces circonstances, c'est d'exercer toute la pression nécessaire, y compris par le recours à des sanctions pour trouver la voie du dialogue et une issue politique à cette crise ». C'est la première fois depuis la prise de contrôle de la Crimée, ce week-end par les troupes russes, que le chef de la diplomatie de Moscou se retrouvera face-à-face avec ses homologues occidentaux, John Kerry, le Français Laurent Fabius ou le Britannique L'explosion d'une bombe artisanale au passage d'un convoi militaire a tué au moins six soldats mercredi dans le nord-ouest du Pakistan, malgré un cessez-le-feu entre les autorités et les rebelles talibans pour relancer le processus de paix, ont indiqué des responsables. La bombe a explosé à l'entrée de Kurram, une des sept zones tribales du nord-ouest du pays, qui servent de refuge à une myriade de groupes islamistes armés. Au moins six paramilitaires ont été tués et huit blessés, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire, révisant à la hausse un premier bilan faisant état de trois décès. Russie William Hague. Lundi soir, il avait rencontré en Suisse l'Allemand Frank-Walter Steinmeier, mais ce dernier a indiqué, mardi, qu'aucune solution n'était en vue pour l'Ukraine. Tous ces ministres ont dénoncé la violation par la Russie du droit international et les échanges sur l'Ukraine mercredi pourraient être tendus. Concernant le Liban, M. Hollande accueillera son homologue Michel Sleimane peu après 12h15 au palais présidentiel. Les deux dirigeants doivent faire une déclaration avant un déjeuner de travail qui réunira une vingtaine de convives engagés dans le soutien au Liban qui subit les conséquences de la guerre civile en Syrie. Cette réunion intervient six mois après la création du GIS au Liban, en septembre 2013 à New York. Selon le HCR, plus d'un million de Syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début du conflit et 60 000 y affluent chaque mois. « Le ALGERIE NEWS Liban est un pays cher à la France, qui doit être absolument préservé » du conflit syrien, a déclaré M. Hollande, constatant que la conférence de Genève « a été un échec ». Autour de la table seront représentés les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, France), mais aussi d'autres pays engagés dans l'aide au Liban (Italie, Allemagne, Espagne, Finlande, Norvège) ainsi que l'Arabie Saoudite. Même si ce pays ne fait pas partie du GIS, il a été invité en raison de son soutien au Liban auquel il s'est engagé à octroyer trois milliards de dollars pour que l'armée libanaise, dotée de matériels vieillissants et insuffisants, puisse acquérir des armes françaises. Hormis l'ONU, plusieurs organisations internationales ont également été conviées (PNUD, HCR, Banque mondiale, Union européenne et Ligue des Etats arabes). Jeudi 6 mars 2014 La Russie a vendu, lundi, des devises étrangères pour un montant record de 11,3 milliards de dollars afin de soutenir le rouble soumis à de fortes pressions en raison du conflit en Ukraine, selon des chiffres publiés, mercredi, par la Banque centrale. L'institution monétaire a cédé des devises étrangères pour acheter des roubles afin de limiter la dépréciation de la devise nationale, en chute libre après le feu vert donné le weekend dernier au président Vladimir Poutine par le Parlement russe, pour une intervention armée en Ukraine. Les marchés financiers russes ont été pris d'un mouvement de panique, lundi, inquiets des conséquences de l'intervention en Ukraine et de possibles sanctions qui pourraient être imposées à Moscou par l'Occident sur l'économie déjà chancelante de la Russie. La Bourse de Moscou a terminé la séance sur un plongeon de plus de 10% et le rouble est tombé à un record de faiblesse face à l'euro comme au dollar. > N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B Libye Une hémmoragie dans les hopitaux 17 Les gens Mustapha El Khalfi Le Centre médical de Benghazi a annoncé lundi soir que l'ensemble des médecins et infirmiers étrangers travaillant dans l'hôpital envisage de présenter leur démission au lendemain de l'assassinat de l'ingénieur français tué par balles par des inconnus dans cette ville, chef lieu de l'est du pays. Le projet du nouveau code de la presse sera soumis au parlement à la session d'avril, a annoncé le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. "Malgré les longs et riches débats qu'il suscite, ce projet sera soumis au parlement au mois d'avril", a assuré le ministre dans un entretien à la dernière édition du journal "Aujourd'hui le Maroc", parue mardi. Il a, dans ce sens, souligné qu'il s'agit d'un "texte capital" du fait qu'il exclut l'éventualité de mettre les journalistes en prison et ne contient aucune disposition prévoyant des sanctions privatives de liberté. Au sujet de la situation de la presse, M. El Khalfi a affirmé que les indicateurs démontrent clairement que "le champ des libertés s'est effectivement étendu au Maroc", soutenant que la plupart des rapports des organisations internationales qui ne sont pas de cet avis se fondent sur des cas isolés. A Tunis La BCT interpelle les bijoutiers D ans un communiqué repris par la presse locale, le Centre médical a présenté ses condoléances à la famille de la victime, Patrice Real, et à l'Etat français. L'ingénieur français travaillait comme responsable de la sécurité dans une compagnie française chargée de l'équipement du troisième bâtiment dans le cadre du projet d'extension du Centre médical de Benghazi qui était à 80% de sa finition, indique-t-on de source de l'établissement hospitalier. Donnant lecture au communiqué, le directeur du Centre médical, Khaled alLafi, a ajouté que les équipes médicales étrangères veulent quitter le pays en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans cette ville en proie à une vague de violences marquée par des assassinats et des attentats n'épargnant ni les locaux, ni les étrangers. Les travaux sur le troisième bâtiment seront retardés à cause du départ de la société française, a-t-il indiqué. Il a également lancé un appel de détresse aux responsables municipaux et au gouvernement libyen pour intervenir afin d'assurer la sécurité dans la ville et d'éviter l'arrêt du travail dans le centre considéré comme le plus grand dans la province orientale; il accueille des patients de toutes les villes et les régions dans l'est du pays. La protestaion touche égalementd des sites pétroliers. Cependant des protestataires ont levé hier le blocus qu'ils imposaient depuis plus de dix jours au champ pétrolier d'Al-Charara (sud) d'une capacité de 340 000 barils par jour après la satisfaction de leurs demandes par le gouvernement. « Le président de la commission gouvernementale chargée des pourparlers avec les protestataires, le ministre de la Défense, Abdallah Al-Thni, est parvenu avec les protestataires à un accord en vertu duquel, ils se verront octroyer un numéro d'immatriculation national et bénéficieront de la création d'une mairie», ont indiqué ces mêmes sources. L'accord porte aussi sur la construction d'un centre sanitaire dans la région doté d'une ambulance », ontelles ajouté. Des habitants de la ville de Oubari (sud) ont organisé un sit-in pour la seconde fois depuis octobre dernier sur le champ pour réclamer la création d'une mairie et l'attribution de numéros d'immatriculation à la minorité Touareg pour leur permettre d'acquérir les documents d'identité nationale. La levée du blocus de ce puits pétrolier, qui a fait chuter fin février la production de la Libye à moins de 250 000 b/j, permettra, selon les spécialistes, de faire remonter la production à plus de 500 000 b/j. Pour attirer plus de touristes russes La Tunisie souhaite l'aide de la Russie T unis et Moscou veulent accroître le nombre, en forte croissance, de touristes russes venant en Tunisie, dont le secteur stratégique du tourisme est en crise depuis la révolution, ont indiqué mardi les chefs de la diplomatie russe et tunisien. « Nous avons demandé à la délégation russe son aide pour que les investisseurs russes et les touristes russes viennent en Tunisie. Nous rappelons que l'année dernière ils étaient 300.000 à venir, et nous espérons que cela va se développer encore », a déclaré le ministre tunisien des Affaires étrangères Mongi Hamdi, à l'occasion de la visite de son homologue Sergueï Lavrov mardi à Tunis. « Nous avons convenu d'accélérer le travail pour conclure des accords et des mémorandums notamment dans la sphère du tourisme», a noté de son côté M. Lavrov. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, la Tunisie a accueilli 300 000 touristes russes en 2013, soit 20% de plus que l'année précédente, alors que le nombre de visiteurs venus en Tunisie l'année passée reste encore inférieur de 9,2% à 2010, l'année précédent la révolution et servant de référence au secteur. La saison 2013, qui aurait dû être celle du retour à ALGERIE NEWS l'équilibre, a été mise à mal par la multiplication des attaques attribuées à des groupes islamistes armés, une crise politique de plusieurs mois et des vagues de violences sociales. Les autorités tunisiennes espèrent que 2014 sera plus réussie, la Tunisie ayant adopté une nouvelle Constitution et formé un gouvernement d'indépendants remplaçant l'équipe dirigée par les islamistes d'Ennahda, en vue d'élections dans l'année. Les législatives et la présidentielle doivent stabiliser la Tunisie, dont l'économie, déjà anémique avec la révolution, a souffert des crises à répétition depuis 2011. Jeudi 6 mars 2014 La Banque centrale de Tunisie (BCT) a appelé les bijoutiers à faire preuve de professionnalisme et de réalisme et à honorer leurs engagements, et ce, compte tenu de la conjoncture économique difficile que traverse le pays, outre les difficultés auxquelles la majorité des secteurs font face. L'institut d'émission a souligné que plusieurs réunions ont été organisées avec les bijoutiers, lesquelles ont été couronnées par trois accords, lit-on dans un communiqué de la BCT, publié mardi, à Tunis. Ces accords ont permis de simplifier les procédures d'achat et de vente de l'or, de fixer les prix sur la base des cours mondiaux et de recourir à l'importation en cas de besoin. Ils ont également contribué à l'accroissement des demandes des bijoutiers en or au cours des mois de décembre 2013, janvier et février 2014 pour atteindre respectivement 54 kg, 80 kg et 65 kg, comparés à la même période entre 2010 et 2013, période au cours de laquelle les demandes mensuelles variaient entre 28 et 45 kg. La BCT a précisé que son rôle consiste en l'acquisition de l'or pur via son importation ou achat auprès du ministère des finances et sa distribution mensuelle auprès des coopératives et artisans bijoutiers, en vertu des documents officiels paraphés et conformément aux lois en vigueur, niant totue relation les bijoutiers. La chambre syndicale régionale des artisans bijoutiers de Tunis (UTICA) organisera, ce mercredi 5 mars 2014, un mouvement de protestation devant le siège de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à 10 h et devant le ministère des finances à 12h. Cette décision a été prise, selon un communiqué de la chambre, publié mardi, à Tunis, en raison du climat de tension qui règne dans la profession. En effet, malgré les lettres officielles envoyées et les réunions organisées avec les différentes parties intervenantes dans le secteur, les problèmes des professionnels perdurent et leurs demandes n'ont pas été satisfaites. Les bijoutiers réclament de bénéficier de leur part mensuelle d'or pur (200 grammes) de la BCT ainsi que du recyclage de l'or cassé, de 1 à 300 grammes, sans avoir à se rendre au laboratoire central (relevant du ministère de l'industrie) pour la vérification de la qualité de l'or. 18 > S P O R T S J-99 Le Brésil marque le cap depuis Madrid Pour ne laisser aucun doute sur le fait qu'il s'agissait bien d'un territoire vert et jaune en plein Madrid, toutes les personnes qui arrivaient au Centre culturel de la Maison du Brésil ce mardi 4 mars étaient reçues par un Fuleco qui exécutait des pas de capoeira. L a mascotte officielle de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ était chargée de l'accueil pour cet événement marquant le cap des 100 jours avant le Mondial. À l'intérieur, une conférence de presse a été donnée sur la Coupe du Monde en présence du Secrétaire exécutif du ministère du Sport brésilien Luis Fernandes, de l'ambassadeur du Brésil en Espagne Paulo de Oliveira Campos, du directeur de la communication du Comité Organisateur Local (COL) SaintClair Milesi, de l'ancien joueur Edmilson, vainqueur de la cinquième Coupe du Monde du Brésil en 2002, et de Demetrio Albertini, ancien joueur également et vice-président de la Fédération italienne. "Le Brésil a accepté un énorme défi en accueillant la Coupe du Monde. L'organisation de cet événement n'implique pas seulement la construction de stades, mais également des investissements dans les ports et les aéroports, dans les infrastructures de mobilité urbaine, les technologies de l'information, l'énergie et d'autres domaines dont les apports resteront après le Mondial. Nous lais- serons comme héritage de cette Coupe du Monde un meilleur niveau de vie pour la population brésilienne. Le Brésil se prépare à enchanter et à surprendre dans cette Coupe du Monde", a déclaré le secrétaire exécutif du ministère du Sport, Luis Fernandes. Durant l'événement des 100 jours, au cours duquel ont été présentées des expositions d'art, de culture et de cuisine brésiliennes, l'ambassadeur du Brésil en Espagne, Paulo de Oliveira Campos, a souligné la passion du football qui unit l'Espagne et le pays hôte du Mondial 2014. "Les Espagnols ont le même amour du football que les Brésiliens. Pour s'en convaincre, il suffit de voir les grands titres des journaux. La Coupe du Monde représente une grande opportunité pour notre pays. L'endroit où nous sommes aujourd'hui sera également ouvert durant la Coupe du Monde, pour que les Brésiliens puissent assister ici, à Madrid, à la Coupe du Monde qui se déroulera au Brésil", a expliqué le diplomate brésilien. Le directeur de la communication du COL, Saint-Clair Milesi, a rappelé le succès de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013, le nombre impression- nant de billets vendus et de volontaires pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014 pour démontrer l'implication des Brésiliens et des Sud-Américains en général dans l'événement qui commencera le 12 juin. « C'est une Coupe du Monde que tout le monde veut voir. Partout où je vais, les gens parlent de la Coupe du Monde au Brésil. Il y a eu presque 10 millions de demandes de billets dans le monde entier, la grande majorité en provenance de Brésiliens. En Amérique du Sud, les demandes de billets et de volontariat Les gens Portrait Puyol en cinq actes C arles Puyol avait 17 ans quand il a intégré la Masia, le centre de formation du FC Barcelone, en 1995. Près de deux décennies plus tard, le 30 juin prochain, le défenseur central mettra un point final à ce long chapitre de sa carrière professionnelle. Puyol avait encore deux ans de contrat, mais les blessures et la lassitude physique ont précipité ses adieux. Il ne pourra donc pas réaliser son rêve, qui était de jouer jusqu’à 40 ans dans le club de son cœur, à l’image de l’un de ses modèles, Paolo Maldini. 2 octobre 1999 Quatre ans après son arrivée dans l’institution catalane, Puyol est lancé en équipe première par l’entraîneur néerlandais Louis van Gaal. Ce jour-là, les Barcelonais s'imposent 2:0 dans le stade José Zorrilla du Real Valladollid pour le compte de la Liga. Face au manque de confiance de l'encadrement technique, Puyol avait failli signer à Malaga durant l'été. Il avait finalement décidé de rester, faisant des allers retours entre l'équipe B et la première. Ce jour-là, le défenseur remplace Simao Sabrosa à la 55ème minute avec pour mission de couvrir le couloir droit. Cette rencontre sera sa première bataille pour conquérir la confiance de Van Gaal et commencer à écrire son histoire. Croyez-le ou pas, sa tignasse était encore plus volumineuse qu’aujourd’hui… Premier titre et première saison en tant que capitaine Les cinq premières années de Puyol au Barça n’ont pas été simples, le club ne parvenant pas à consolider un projet sportif durable. Les entraîneurs se succédaient (Van Gaal, Lorenzo Serra Ferrer, Radomir Antic...) et les titres se faisaient toujours attendre. La situation a changé lors de la saison 2004/05 avec l’arrivée de Frank Rijkaard sur le banc de touche et la désignation de Carles en tant que capitaine. Le 14 mai, après un nul avec Levante, le Barça remporte la Liga et c'est Puyol qui brandit le trophée. Le premier d’une longue série. L’année 2009 Depuis longtemps, les annales du FC Barcelone avaient la même équipe vedette : le mythique Barça de la saison 1951/52, Nemanja Vidic qui a tout gagné. Avec l’arrivée de Pep Guardiola au poste d’entraîneur, les supporters ont trouvé la nouvelle référence de l’histoire blaugrana. Au centre de tous les clichés, en couleurs cette fois, il y a le grand capitaine : Carles Puyol. Il y a six photos. Sur ces six photos, le joueur aujourd’hui âgé de 35 ans brandit les trophées de la Liga, de la Coupe du Roi, de la Ligue des champions de l’UEFA, de la Supercoupe d’Europe, de la Supercoupe d’Espagne et de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Six compétitions, six titres. Carton plein. Finale de la Ligue des champions de l’UEFA 2011 Même Sir Alex Ferguson, l’entraîneur de Manchester United, reconnaîtra que le FC Barcelone a donné une leçon de football à ses Red Devils lors de sa victoire 3:1 à Wembley en finale de la Ligue des champions de l’UEFA. Ce jour-là, le capitaine barcelonais donna une autre leçon : une leçon de camaraderie. En montant les marches menant à la tribune présidentielle, Puyol retire son brassard de capitaine pour le ALGERIE NEWS sont venues de pays comme la Colombie et l'Argentine, qui ont témoigné un intérêt gigantesque. Il reste beaucoup à faire, mais le Brésil sera prêt, comme il l'a été pour la Coupe des Confédérations", a affirmé SaintClair Milesi. R. S. donner Éric Abidal. Quelques mois après sa greffe du foie, le défenseur français a l’honneur de brandir la quatrième Coupe d’Europe de l’histoire blaugrana dans le ciel londonien. "Ça a été un geste énorme. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté. On se sent seul dans un stade plein. Je le remercie encore aujourd’hui", confiera Abidal a posteriori. Record de matches disputés par un défenseur au Barça Puyol présente le deuxième palmarès le plus fourni de l’histoire du club barcelonais. Avec 21 titres, il est seulement devancé par Xavi, qui compte une Liga de plus à son actif. Carles est également le défenseur ayant disputé le plus de rencontres sous le maillot barcelonais. C’est le 3 avril 2012 qu’il a battu le record d’un autre monument de l’histoire du club, Migueli (549 matches). "C'est un honneur car Migueli est une référence pour tous les Culés", assurait-il à l'époque. À partir de ce 30 juin, c'est lui qui deviendra la référence des supporters et des futures vedettes du club. Le gran capitán, le grand capitaine. Jeudi 6 mars 2014 L'Inter Milan a annoncé hier l'arrivée la saison prochaine du défenseur serbe de Manchester United, Nemanja Vidic. « Vidic est un grand champion. Je suis extrêmement satisfait de la conclusion de cet accord qui va faire venir Nemanja à Milan », a déclaré le nouveau président de l'Inter Erick Thorir sur le site internet du club nerrazzuro. « C'est l'un des défenseurs les plus forts du monde et ses qualités, son expérience internationale et son charisme de leader seront essentiels pour l'équipe et pour la progression des nos joueurs plus jeunes », a-t-il ajouté. Vidic, 32 ans, jouait à Manchester United depuis 2006 et en était le capitaine depuis 2011. Il est en fin de contrat à la fin de la saison avec le club anglais en pleine reconstruction après le départ d'Alex Ferguson, l'entraîneur historique remplacé cette année par David Moyes. Il compte 56 sélections avec la Serbie et a mis un terme à sa carrière internationale en 2011. C'est le premier recrutement d'envergure de l'Inter depuis l'arrivée à sa tête au mois de novembre d'Erick Thorir, un milliardaire indonésien. 20 > P U B L I C I T E République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère des Travaux Publics Direction des Travaux Publics Numéro d’identification fiscale: 408015000030082 Réhabilitation et remise en état de la RN 53 A sur 30 Km du PK 20 au PK 50 (commune de Hassi Messaoud) Avis d’infrucuosité d’un appel d’offres Conformément à l’article 49 du décret présidentiel n°10-360 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et complétéet suite à l’appel d’offres national restreint n°25/2013relatif à la : «Suppression des points noirs de la RN 53 A entre PK 20 et PK 50» lancé sur les supports : Algérie News, le : 11/01/2014 en français. La direction des travauxpublics de la wilaya d’Ouargla déclare que l’appel d’offres cité ci-dessus infructueux pour le non qualification technique d’aucun soumissionnaire. Algérie News 06-03-2014 Anep 110 066 Algérie News 06-03-2014 Anep 109 771 République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’agriculture du développement rural Direction générale des forêts Conservation des forêts de Bordj Bou Arreridj Avis d’attribution provisoire Conformément aux dispositions de réglementaires des marchés publics nomtammentles articles n°49 alinéa 2 et 125 du décret présidentiel n°10/236 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics et compélté, la conservation des forêts de Bordj Bou Arréridj informe les entreprises soumissionnaires dans l’avis d’appel n°01/2014 portant fourniture des ruches en nombre de5785 ruche à traversla wilaya, paru dans les quotidiens nationaux : Algérie Newset El Itihad à partir du 20/01/2014et suit au PV de la commission d’analyse et de jugement des offres réunie le 02/03/2014, il a été décidé ce qui suit : N° du lot Entreprise choisie Montant (offre après correction) Délais (jours) N° d’identification fiscale (NIF) Critère de choix 01 Selimani Said 13.201.457,00 30 19781530 0016437 Offre moins disante, entrepris qualifiée sur liste 02 Abada Fateh 16.004.671,80 20 17715210134 1103 Offre moins disante, entrepris qualifiée sur liste 03 Merrouch El Ouahdi 196634010150363 Classée 2ème après ETP selimi Said et ce après désistement du Touati Abderrahmene 26.537.412,50 50 NB : Les soumissionnaires peuvent introduire leur recours auprès du comité des marchés de la wilaya dans un délai de 10 jours dès la parution du présent avis dans les quotidiens nationaux. Les autres soumissionnaires sont invités de se rapprocher des servicesde la conservation des forêts, au plus tard (03) joursà compter du premier jour de la publication de cet avis dans les journaux et le BOMOP. Algérie News 06-03-2014 Anep 110 071 ALGERIE NEWS Algérie News 06-03-2014 Jeudi 6 mars 2014 Anep 110 024 > T É L É V I S I O N S E L E Tellement vrai C T I O Ce soir sur NRJ12 LES GENS N Bones 21 Mila Kunis Ce soir sur M6 Florian, père de deux enfants en bas âge, entame une reconversion professionnelle. Il se lance dans le métier de gouvernant d’enfants. Dans quelques jours, Florian débute son premier stage dans une famille aristocratique. A Paris, Lara, 39 ans, est une personal shopper, une styliste qui arpente les luxueuses boutiques pour ses riches clientes. Jonathan, 31 ans, chef cuisinier, fait équipe avec Stéphane, majordome. Le tandem s'est établi à Megève, une station de ski huppée. Enfin, gros plan avec Medi sur la profession de concierge privé. Homeland Ce soir sur Canal+ A la suite d'un habile mais périlleux stratagème, Brody arrive enfin à Téhéran. Mais il est soumis à plusieurs interrogatoires par Majid Javadi et ses hommes qui cherchent à connaître les véritables raisons de sa présence et ses intentions. Dans le même temps, Carrie arrive également dans la capitale iranienne pour couvrir ses arrières et coordonner la mission visant à éliminer Danesh Akbari qui dirige les services secrets du pays. Maintenant que l'assassinat de Portia Frampton est résolu, Booth et Brennan s'apprêtent à repartir aux Etats-Unis, après deux semaines passées à Londres. Mais un autre cas les retient, qui les touche de façon beaucoup plus proche : le professeur Ian Wexler a été tué, chez lui... Mila Kunis va rejoindre son fiancé Ashton Kutcher dans sa série Mon Oncle Charlie le temps d'un épisode. Quand la fiction rencontre la réalité... Mila Kunis et Ashton Kutcher de nouveau réunis sur le petit écran américain ! Huit ans après avoir partagé l’affiche de la série That 70’ Show, le couple va se donner la réplique dans un épisode de la saison 11 de Mon Oncle Charlie. Une belle occasion de plus pour les amoureux de passer du temps ensemble, alors que leurs fiançailles ont été annoncées la semaine dernière ! Relooking extrême Le boulet De grandes espérances Jarvez, 28 ans, est une ancienne gloire du football américain universitaire. Le jeune homme avait tout pour être heureux, mais sa vie a basculé le jour où sa mère est tombée malade. Le jeune homme s'est alors laissé aller et a pris beaucoup de poids. Il y a peu, il a rencontré une femme et a enfin décidé de se reprendre en main. Chris Powell l'accompagne dans sa démarche et l'aide à accomplir une transformation spectaculaire. Une année très importante de la vie de Jarvez commence. Il va mobiliser toute sa détermination de sportif pour atteindre son objectif : perdre beaucoup de poids. Malgré les difficultés, il réussit la première phase avec brio et peut ainsi assister au Super Bowl, avant d'entamer la dernière ligne droite menant à la pesée finale. Moltès a écopé de plusieurs années de prison pour vol à main armée. Dans l'établissement pénitentiaire, il discute de temps à autre avec- Francis Reggio, un gardien qui lui rend quelques menus services. Cette fois, Francis a validé le ticket de Loto du détenu. Le soir, devant sa télévision, Moltès n'en revient pas : il a gagné le gros lot. Francis, qui vient d'être plaqué par Pauline, sa femme, ne se rend pas à son travail. Moltès, qui craint de s'être fait berner, s'évade très vite et retrouve Francis chez lui, totalement désemparé. En effet, celui-ci annonce à Moltès que Pauline, partie en Afrique, a malencontreusement emporté le ticket gagnant avec elle. Moltès et Reggio prennent le premier avion pour Bamako. Grâce à la générosité d'un bienfaiteur anonyme, Pip part pour Londres selon les instructions de Jaggers. Il reçoit une confortable pension hebdomadaire et partage un logement avec un autre jeune homme, Herbert Pocket. Il découvre avec joie la vie de gentleman et ne tarde pas à accumuler les dettes, malgré les remontrances de son tuteur. Bientôt, Miss Havisham lui écrit pour lui demander de servir d'escorte à Estella. Ce soir sur France3 Ce soir sur W9 MANAGER GENERAL DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Hamida Ayachi 28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centre Quotidien d'informations générales Edité par EURL Express News au capital de 100.000 DA RC : 0962805B03 Siège social : Maison de la Presse Tahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Place du Premier Mai, Alger… DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Chabi Yacine SECRETAIRE GENERAL DE LA RÉDACTION Massinissa Boudaoud MAIL [email protected] REDACTION Tél : 021 637 018 SITE www.algerienews.info REDACTION EN CHEF Tél/Fax : 021 637 016 ALGERIE NEWS Jeudi 6 mars 2014 Ce soir sur Arte ADMINISTRATION Tél : 021 663 880 Fax : 021 663 879 PUBLICITÉ/MARKETING Tél / Fax : 021 663 693 ANEP : 1, av. Pasteur, Alger. 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Habitué à arpenter tous les lieux de la France républicaine, il n’est pas un imam de cabinet, c’est un apôtre de terrain qui a pris sur des questions qui tourmentent la conscience musulmane des positions qualifiées de « courageuses », mais elles sont courageuses seulement parce que la pensée musulmane s’est assoupie et se contente, depuis des générations, de répéter un discours sclérosé qui a fini par prendre la forme de la certitude apodictique. C ’est aussi un homme de savoir et de foi qui a le souci de semer les graines de la paix dans la population musulmane, à la recherche d’une intégration dont elle peine à trouver les clés. Certes, l’intégration des musulmans se déroule dans une société française qui a vu se dégrader ses conditions de vie : en sont témoins l’école, le logement, le travail, secteurs, à bien des égards, sinistrés dans la France actuelle. Mais Tareq Oubrou en prend acte : « Mon souci est « de faire ce que j’ai à faire, d’écouter ce qu’on me dit et de continuer mon chemin », aime-t-il répéter. C’est un homme qui a bonne presse auprès des Occidentaux et des musulmans, même si tous les musulmans ne partagent pas ses présuppositions ni ses partis-pris ou ses options. On lui reconnaît un « sens de la mesure », un souci de ne pas se confiner dans un « littéralisme aveugle » et pas davantage dans un « modernisme sans frein». On a même dit de lui qu’il était « une chance pour l’islam de France ». Pour ceux qui le connaissent, c’est même un paradoxe qu’il ait fait tout ce chemin, marqué par des positions d’ouverture intellectuelle et spirituelle, quand on songe à sa provenance et à ses allégeances originelles. Dans sa prime jeunesse, Oubrou a eu de la sympathie pour la pensée de Hassan al-Banna, fondateur des « Frères musulmans ». Franchissant le pas, Tareq Oubrou a intégré l’UOIF, connue pour ses sympathies à l’égard de la confrérie égyptienne. Né le 31 octobre 1959, deuxième fils d’une famille de 5 enfants, d’un père directeur d’école et d’une mère enseignante, Oubrou connaît à 18 ans une expérience spirituelle et religieuse intense qui sera pour lui aussi décisive que le fut la nuit de feu de Blaise Pascal. A l’issue de cette crise, il quitte le Maroc pour entamer des études de médecine en France, mais « la main de Dieu, qui trace les destins à l’insu des hommes », en décida autrement. Au début des années 1980, il s’improvise imam à la mosquée Nour al-Mohammadî, à Bordeaux ; de 1983 à 1986, il est imam à Pau, puis à Nantes. A dater de 1987, il est imam à Limoges qu’il quittera en 1991, pour revenir à la mosquée de Bordeaux, dont il devient le recteur. C’est là qu’il prend ses fonctions au sein de la communauté al-Hûdâ, dans le quartier Saint-Michel, quartier à forte population immigrée ou d’origine immigrée. Il officie, donc, prononçant les homélies, donnant des conférences pour un public plus spécialisé, s’occupant des questions canoniques et sociales ou sociétales, en prenant en compte leur diversité, leur complexité et, surtout, en ne perdant pas de vue qu’il est « fils de son temps », et, de ce fait, comme tous les théologiens, situé dans l’abscisse de l'Occident et l’ordonnée du siècle. Ses propos et ses recherches sont fonction des conditions de l’époque, sans en être nécessairement tributaires. Fils de son temps, certes, mais non l’esclave, car il arrive que tel ou tel propos déborde la situation de son énonciation. Dans son magistère, Tareq Oubrou est affronté à des questions majeures qui concernent l’islam en Occident et, particulièrement, en France. Depuis plus de trente ans, l’islam est à la page, et il a, de surcroît, une exécrable image. Associé à la terreur, au fanatisme et à toutes sortes de violence et d’atteinte aux droits de l’homme, il est pris à partie par tous ceux qui voient en lui une régression vers des âges ténébreux et une négation du progrès, de la liberté et de l’autonomie de la personne, acquis irrévocables de la civilisation européenne. C’est, par conséquent, dans une situation difficile qu’Oubrou s’exprime : contexte délétère où à la violence des uns semble répondre le rejet des autres, où la méfiance fait que l’on s’observe, de part et d’autre, en chiens de faïence, mais contexte où se joue, que cela plaise ou non, l’avenir d’une communauté musulmane forte de quelques millions de personnes, dont l’insertion semble poser de redoutables problèmes. Les questions du voile, du foulard, de la viande halal, de la violence, de la délinquance, du terrorisme en sont le cadre. Une stigmatisation dont souffre la communauté musulmane, dans les médias et ailleurs, accompagne comme son ombre portée le séjour des musulmans en France. D’où un certain nombre de questions qu’impose l’actualité. Est-il possible que, dans la République française, avec l’ensemble des principes qui la fondent, les musulmans puissent non seulement s’insérer dans la nation mais aussi prospérer ? Et que peut-on dire à ce sujet. Je suis allé trouver Tareq Oubrou pour le sonder et lui poser cette question, dont on peut mesurer l’importance de l’enjeu : Peut-on être musulman et républicain dans une sorte de sérénité et même de joie ? L'intérêt de la démarche de Tareq Oubrou est semblable à celui du détective anglais : « facts, facts, facts ». Soucieux de se tenir au plus près des réalités, il estime que l’intégration en est encore à l’âge des balbutiements. « Le séjour permanent des musulmans n’a pas été prévu, ni par l’histoire ni par la Constitution, si bien que nous sommes dans une configuration de l’histoire qui surprend par son caractère impondérable. Les musulmans n’ont pas non plus anticipé ce schéma-là, et, partant, ils tâtonnent dans leurs rapports avec leurs pratiques sociales où entre des ingrédients de psychologie et de spiritualité qui se mêlent avec des postures identitaires, dont les codes varient », m’avoue-t-il. Il n’y a, donc, pas de fréquence commune entre la République et ses musulmans. Ce qui ne signifie nullement que l'on soit condamné aux impasses. Mais simplement que des conditions d'une heureuse ALGERIE NEWS insertion de l'islam dans le tissu républicain doivent être réunies. « Les leaders religieux n'ont pas été à la hauteur des tâches », affirme Tareq Oubrou. Le travail d'accommodation, d'adaptation et d'acclimatation des pratiques de l'islam n'a pas été réalisé par les théologiens. « Un théoricien musulman, un théologien, doit maîtriser le monde qui est une partie de la révélation divine, et lire, faire l’exégèse du Coran et l’interpréter, c’est lire le monde. A cet égard, se tromper dans l’interprétation du texte, c’est se tromper de monde ». A une époque où d'apprentis-sorciers surfent sur les peurs, les angoisses et les déceptions pour engranger des gains électoraux, il est indispensable que les leaders, censés représenter les musulmans de France, soient capables de percevoir l’enjeu de chaque problème, de le prendre à bras le corps, de dessiner, à défaut de solutions, des perspectives, et d’indiquer une direction. « A cet égard, nous manquons de ces profils de leaders intellectuels. On ne veut pas uniquement des pasteurs, mais on veut des docteurs qui pensent la doctrine et les pratiques. » Dans ce contexte, les problèmes qui se posent présentent un caractère d’urgence, lesquels conduisent Tareq Oubrou, en sa qualité de « pasteur » de la communauté, comme il le dit, à intervenir, à l’occasion, pour évoquer ces problèmes dans ses homélies. L’affaire Merah en fournissait une : « A Bordeaux, dans ma communauté, le choc a été tel que la plupart des gens ont préféré éviter le sujet. Plutôt que de se poser mille questions ou d’engager le débat comme dans le reste de la société, ils se sentaient personnellement visés, mal à l’aise et se réfugiaient dans le silence ». Tareq Oubrou a « décidé de consacrer deux ou trois prônes du vendredi à l’affaire Merah ». ll était, en effet, utile de préciser que, chez certains terroristes, l’absence de sens à l’existence conduit à faire de la religion un « alibi » et le « texte » (Le Coran) devient « prétexte ». « La frustration identitaire se déguise en religiosité et le suicide prend les traits du martyre ». Or, le vivre-ensemble, dans les différences que présente inévitablement l’humanité, ne peut se bâtir sur ces édificeslà. On ne construit rien sur la haine, et comme le disait le sociologue Durkheim, il ne peut y avoir de société sans religion, au sens où il entendait le mot religion, non pas un code moral de prescriptions, mais comme une somme de valeurs communément partagées qui soudent les groupes humains, petits ou grands. Si « le travail d’un théologien consiste à explorer la complexité pour en tirer des choses simples » à l’usage du musulman ordinaire qui n’a pas le goût des recherches spéculatives et pas davantage celui des méditations métaphysiques, Oubrou n’oublie jamais les réalités sociales. Cela signifie que, plus que les autres imams, ancrés à un islam transcendant l’espace et le temps, focalisés sur une image éthérée de l’islam, Oubrou ne perd pas de vue que les musulmans vivent dans un temps et un siècle donnés, qu’ils ont aussi un corps et pas seulement un esprit. Il accepte de prendre en compte les réalités sociales et sociétales dans lesquelles s’inscrit l’islam en France. C’est pourquoi il rappelle que les réalités de l’islam oriental ne sont pas les mêmes que les réalités de l’islam français. Et tout bon musulman, soucieux de vivre en paix avec ses concitoyens français, ne saurait s’en dispenser. Ce qui a conduit Tareq Oubrou à se tourner vers l’islam de l’intériorité. L’islam a une apparence extérieure, le Dhahir, et une réalité intérieure, le Bâtin. Sur un ton, quelque peu badin, Oubrou rappelle que l’islam est Jeudi 6 mars 2014 semblable à un iceberg. Sa consistance se dissimule aux regards, échappe au visible. Le plus important en islam, c’est la quête de la pureté et de la spiritualité intérieures. La quête spirituelle est un élément-clé pour comprendre, assimiler le legs religieux dans la pluralité et même la totalité de ses dimensions. « Le soufisme, dit-il, comme dimension intérieure de l’islam, me fascine. » Aussi, n’est-il pas étonnant qu’Oubrou soit quelque peu en décalage avec l’opinion musulmane, dont il a entrepris d’ébranler les préjugés, les opinions préconçues et les traditions ankylosées. Avec une verve et une conviction mâtinée, selon certains, d’une pointe de provocation, Tareq Oubrou ne craint pas d’aborder les sujets qui indisposent, suscitant colère et émotion chez ceux qui ont des convictions bien assises et sont allergiques à tout esprit critique. Ces sujets qui fâchent, port du voile, voile intégral, nourriture halal, prière dans la rue, le fanatisme religieux, les violences, dit-il, sont « le lieu d’un bras de fer entre une minorité de musulmans, qui a pris en otage toute la communauté, et une partie des élites politiques, intellectuelles et médiatiques, qui veulent avoir le monopole de la laïcité ». Ce bras de fer se déroule dans une ambiance passionnée particulière à la France, inexistante dans d’autres pays européens où l’on fait preuve, semble-t-il, de plus de retenue. Si on ajoute à cela la question de la visibilité, d’ores et déjà, inscrite dans les faits (car on ne voit pas comment on pourrait obliger ou convaincre les musulmanes voilées de renoncer au port du voile), on a une idée de la complexité du problème. Face à cette visibilité qui suscite autant de réactions négatives, Tareq Oubrou a une position ferme et claire. Il déconseille une visibilité qui a des effets négatifs et même destructeurs sur la vie des musulmans de France. Le prix de cette visibilité est trop élevé pour des bénéfices quasi nuls. Cette perception négative de l’islam, Oubrou en Décryptage 23 voit les raisons dans la peur que suscite l’islam pour toutes sortes de raisons, objectives, subjectives, historiques, religieuses etc.. Et ce qui rend cette thématique très sensible en France, c’est que, dans l’histoire de France, l’émancipation, la conquête des libertés républicaines, ont été obtenues, qu’on le veuille ou non, aux dépens de la religion. Ce qui n’est nullement le cas des pays nordiques, par exemple, plus tolérants, car de sensibilité protestante. Les protestants ont dû conquérir leur liberté religieuse sur le catholicisme. Ce qui, évidemment, change tout. Il en est de même de l’Angleterre où on a fini par trouver une sorte de compromis entre le catholicisme et le protestantisme en fondant l’anglicanisme. Or, depuis la révolution française de 1789 et l’instauration du régime républicain, la France donne à la notion de république un sens décisif : ce qui est républicain c’est ce qui donne une assise à la société, des valeurs collectives entées sur une histoire. Dès qu’il y a des difficultés ou des séismes politiques ou sociaux, on invoque les notions de « citoyenneté », de « laïcité », de « tradition républicaine » etc.. Or, il se trouve que, d’une part, la République française traverse une série de crises, une crise politique due au discrédit jeté sur les hommes politiques, notamment dans un certain nombre d’affaires qui ont récemment défrayé la chronique, une crise qui affecte la notion de citoyenneté, c’est-à-dire sur les problèmes liés à la difficulté d’intégrer socialement et culturellement les individus, dans le cas présent, les musulmans, et une crise qui se manifeste par la perte de sens de la République dans l’espace public. Il se trouve que par leur présence, les musulmans réactivent de vieilles questions qui ont été l’objet de controverses convulsées dans l’histoire de France et qu’on croyait avoir résolues, notamment la place du culte et des rites dans la société française. Qu’il s’agisse de la question de la viande halal ou de celle du voile, Oubrou a adopté une position claire. Il considère qu’on est, en l’occurrence, dans des abus de sens et d’interprétation. En somme, on se trouve dans des pratiques qui ont reçu l’onction des traditions mais qui sont plus éloignées du sacré qu’on veut bien le dire. Dans le cas de la viande halal, il faut impérativement rappeler qu’il ne s’agit pas de sacré, que nous ne nous mouvons pas dans le signifiant « sacré », mais simplement dans l’obligation pour tout musulman de soulager « au maximum la souffrance de la bête ». Nous sommes, donc, dans la sphère de l’éthique, non du sacré, il ne faudrait, donc, pas mélanger les ordres. Oubrou rappelle, qu’en islam, contrairement au cartésianisme ou à la tradition chrétienne, l’animal est pourvu d’une sensibilité et aussi d’un degré de connaissance, donc, une conscience, et même une âme. Les bêtes, dit le Coran, forment des communautés à l’exemple des hommes. Sur cette confusion des ordres entre l’éthique et le sacré, vont venir se greffer des surenchères sans fondement scripturaire, mais qui fonctionnent comme autant de repères identitaires. Il en est de même du port du voile. Une espèce de pharisaïsme, des observations excessives et outrancières de la lettre, se sont imposées chez des musulmans zélés, soucieux sans doute de bien faire. « Alors que l’islam est une religion visant à simplifier le rapport à Dieu, les musulmans-pas tousont tendance à tout ritualiser ». Et cette course à la ritualisation met les musulmans en porte-à-faux par rapport aux réalités du siècle. Aux yeux de T. Oubrou, la question de la viande halal ne relève pas de l’ordre sacral: « En ce sens, les termes de ‘sacrifice’ et de ‘rituel’ sont des abus de langage ». En effet, renchérit-il, « aucun livre de droit canon sérieux ne préconise, par exemple, de tourner l’animal vers La Mecque. Selon l’école chaféite, on n’est même pas obligé de prononcer le nom de Dieu avant l’abattage ». En réalité, aussi bien le port du foulard que la question de la viande halal sont devenus des « marqueurs identitaires », et si nous en sommes là, c’est au degré de sécularisation très prononcé de la société française en particulier qu’on le doit : « Aux Etats-Unis, les musulmans consomment la viande disponible au supermarché sans aucun scrupule ». Il ne faudrait pas perdre de vue, selon Oubrou, que ce qui est primordial dans l’islam, c’est avant tout la spiritualité. L’islam est à la semblance d’une galaxie, autrement dit, il comporte une infinité de dimensions, dimension culturelle, historique, économique, sociale, sociétale, esthétique, philosophique etc.. « Si l’islam a toujours pris en considération l’histoire, l’économie et la culture dans son expression, il faut, donc, faire le tri entre ce qui relève du culte et ce qui n’en dépend pas, en veillant à ne conserver que la substantifique moelle de la religion et la « couvrir par le vêtement du moment ». C’est ce qu’il appelle faire de la théologie de l’acculturation ». Si l’on entend bien l’imam Oubrou, il faudrait réaliser un travail qui ne viserait à ne garder que l’essentiel dans les innombrables enseignements de l’islam. Comme ce travail n’est pas fait ou peu fait, la vie quotidienne des musulmans est encombrée par toutes sortes de détails qui tendent chacun à devenir indispensable, et leur vie se passe dans l’observation obsessionnelle des rites, qui ne sont, tous, ni nécessaires ni salutaires. « Moi, je prône le principe de l’orthopraxie minimaliste, les pratiques les plus essentielles avec des accommodements, des aménagements qui ont, pour effet, d’apaiser le musulman ». L’imam Oubrou envisage même les cas où le musulman n’observerait pas les pratiques cultuelles. Dans ce cas, il n’est en aucun cas retranché de la communauté des croyants, « il faudrait lui donner les moyens pédagogiques d’évoluer spirituellement pour qu’il puisse réussir sa vie universitaire, sociale, politique, économique, humaine et, même, politique s’il est engagé dans le monde politique ». L’un des problèmes, aujourd’hui, qui s’oppose à l’intégration harmonieuse et ALGERIE NEWS sereine du musulman, ce sont les discours sur l’islam. Le musulman est perplexe, les idées et les sermons qui circulent sur le Net jouent un rôle néfaste. « Il y a beaucoup de lieux d’émission de la religion, et, donc, on est dans un champ de compétition de discours, et le simple musulman s’y perd. » Voilà, pourquoi le discours de l’islam n’est pas audible, n’est pas lisible, n’est pas intelligible pour un nombre considérable de musulmans ». Comment pourrait-il l’être pour le non-musulman ? La solution, ou bien l’une des solutions, elle est dans la promotion d’un islam de France, ancré sur les réalités et respectueux de la société, du droit, des valeurs de la France. « Comme il y a un Coran mecquois, il y a un Coran médinois, ce qui veut dire que Dieu nous apprend que le contexte marque le message d’une certaine manière. Il n’y a qu’un Coran, il n’y a qu’un Islam, mais il y a plusieurs variantes de l’islam quant à sa doctrine, quand à son ancrage dans la culture, il y a un seul islam avec un petit i et plusieurs islams avec un grand I ». Dans ces conditions, il faut faire preuve d’ouverture d’esprit, être conscient de la complexité de la situation et pratiquer une certaine pédagogie. « Ce qui m’importe à moi, c’est de trouver les moyens d’ajuster les principes avec le contexte. Pour moi, le Coran, ce n’est pas seulement une source d’enseignement, mais une source de pédagogie et de formulation des principes dans un contexte donné. Il ne faut pas mélanger l’islam qui est puissant par ses valeurs et la situation des musulmans qui est faible de par le contexte économique et politique ; or, l’islam est taillé pour les musulmans, donc, il faut ajuster l’islam pour les musulmans ; donc, il ne faudrait pas encombrer un croyant qui ne fait pas ses cinq prières avec d’autres prescriptions. Il y a, d’abord, la foi, puis les cinq prières, puis le reste ». Il y a, donc, une pédagogie de la gradation, et si on se montre respectueux, on se donne les moyens d’en garantir le succès dans des contextes qui peuvent être différents. Au fond, me confie Tareq Oubrou, « pour l’islam, peu importe les formations sociales ou les institutions politiques. La religion musulmane a cette capacité de s’adapter, même à un contexte polythéiste. Elle s’est acclimatée à différents ordres, je ne vois pas pourquoi cette règle d’acclimatation cesserait de jouer aujourd’hui ». Tareq Oubrou ajoute : « C’est d’autant plus vrai que la laïcité française est une chance pour les musulmans. D’abord, il y a une liberté, il y a une prospérité relative, on peut prendre le temps de penser sa religion dans les pays d’une grande culture malgré les contraintes, et c’est vrai qu’il y a, au moins, deux laïcités, la laïcité juridique et la laïcité de fait. Celleci est craintive, car elle a toujours gardé les traces de la défiance à l’égard des religions, en général, hier, c’était le catholicisme, aujourd’hui, c’est l’islam. Et, donc, il y a deux typologies de la laïcité, la laïcité quantifiable à travers des textes, mais il y a la laïcité interprétée dans les pratiques politiques et culturelles de la société. L’islam doit prendre en considération le droit, mais pas uniquement, les mentalités et la culture doivent être sérieusement appréciées. « L’erreur que les musulmans ont commise, c’est d’avoir négocié leur présence à coup de revendications des droits. Or, en réalité, dans une civilisation donnée, le droit est nécessaire mais non suffisant, et, donc, il faut négocier cette présence en termes de culture et de mentalités, pas uniquement en termes de rapports de force au niveau juridique ». Du reste, l'intégration des musulmans dans une république laïque est en quelque sorte facilitée par l'islam, lui-même, quand on l'interprète en fonction des réalités dans lesquelles on se trouve plongé. A la question de savoir s'il est dans l'islam des éléments qui se prêtent à la sécularisation, Tareq Oubrou répond franchement qu'il travaille sur la question, qu'elle est devenue par la force des choses l'objet de ses recherches actuelles. « Je suis en train de rédiger un texte à ce sujet, en arabe, cela s’appelle la Jeudi 6 mars 2014 furuqiyya, l’équivalent de la laïcité à l’occidentale, mais à partir de mécanismes théologiques et juridiques propres à l’islam. L’islam est tout à fait capable de séparer l’ordre de la foi de l’ordre du culte, de l’ordre de l’éthique, de l’ordre du juridique, du plus dogmatique jusqu’au plus positif ». Il faut bien comprendre en l’espèce la nécessité de distinguer le texte coranique ou les textes canoniques de l’interprétation, des approches, des lectures que nous en faisons, nous, êtres humains. « L’interprétation du texte n’est pas le texte, celui qui interprète le texte le fait avec une relativité humaine et non l’infaillibilité qui opprime la raison ». En islam, il n’y a pas de conciles, de magistère dogmatique, d’appareil ecclésiastique, et cela facilite la souplesse que présente l’islam confronté aux situations les plus diverses, monarchie, empire, dictature, république. De plus, « le Dieu de l’islam n’est pas descendu sur terre, ne s’est pas incarné dans une personne, il est resté dans le ciel, évitant d’encombrer le monde, et l’homme est un vicaire, il ne faut pas l’oublier ». Par conséquent, la part du musulman dans la construction de son islam vécu, mis en situation, est plus grande qu’il ne le pense. La latitude que confère l’islam est plus grande, et c’est ce qui explique, comme le dit Oubrou, que « nous ayons l’islam que nous méritons, la loi que nous méritons, le système politique que nous méritons ». L’islam insiste sur l’idée que les hommes sont les plus au fait des réalités de leur existence. Ce qui signifie que, lorsqu’on est dans l’ordre de la technique, de la réalisation, de la vie, la quête est universelle. En revanche, tout ce qui est métaphysique, la résurrection, le domaine des dogmes, est soustrait à la puissance de la raison. « La raison ne peut ni infirmer ni confirmer les réalités du monde du mystère et de l’inconnaissable, et c’est, là, l’apport essentiel du Coran, nous éclairer sur le sens de l’existence qui dépasse le visible, et il instaure des principes de connexion avec le divin à travers le culte (cinq prières, le jeûne du mois de ramadhan etc.), tout en prenant en considération le rythme social des musulmans et des aménagements, et puis, en matière de droit et d’éthique ». Tout le travail consiste, au fond, à traduire dans le langage d’une époque donnée les prescriptions, les commandements, les interdits, en les amendant, en les réformant pour se débarrasser de ce qui est irrévocablement dépassé et garder l’esprit, la substantifique moelle. « A mes yeux, le Coran fournit une théorie de la communication et de l’adaptation des principes universels et absolus dans un contexte donné, relatif ». Ce qui le montre, c’est la structure même du pouvoir politique en islam, qui contient in vivo des éléments de sécularisation. « Le calife n’a jamais été un pape, il s’occupait de deux choses, l’ordre public et les frontières, et la société vivait sa vie, le droit était conçu par des hommes démocratiquement, les hommes choisissaient leurs écoles, leurs allégeances théologiques, même si, parfois, la liberté fut restreinte, mais ce n’était pas la règle. On avait une société civile foisonnante où les gens pensaient le Coran et n’imposaient pas grand-chose sans excommunication, et on peut dire que l’orthodoxie était presque une résultante d’hétérodoxies ». Il faut ajouter que le phénomène de la sécularisation est très ancien, qu’il a commencé avec l’homme, que la laïcité française est un cas d’espèce de ce phénomène, mais, « hélas, nos intellectuels n’ont pas compris le paradigme musulman et son mode de fonctionnement au cours de l’histoire ». Le travail consiste à comprendre que la contrariété a toujours existé entre les sphères du sacré et du profane, que « la laïcité française est issue de l’histoire convulsée du catholicisme, que, d’autre part, la sécularisation anglo-saxonne en diffère notablement, et que c’est aux musulmans, à partir de leurs spécificités, de faire le discernement, le tri dans leur religion ». Gage d’une intégration réussie ! O. M. TEMOIGNAGE (2 e partie) Les Beaux-Arts avant et après Asselah Le 5 mars 1994, le directeur de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts d’Alger, Ahmed Asselah, fut assassiné dans son bureau avec son fils Rabah. Olivier Abdeslam Graïne était, à cette époque étudiant en sculpture et syndicaliste. Vingt ans plus tard, il revient sur cette période, le contexte de l’assassinat Le gouvernement parallèle l´école des Beaux Arts dont nous en avions fait notre bastion apparaissait comme une bombe à retardement aux yeux de nos camarades étudiants dont certains commençaient, passé l´effroi, à contester notre action politique. Nous répondions que c´était la politique qui était entrée ici en faisant couler le sang des nôtres. Il faut rappeler qu´à l´époque, l´école des Beaux-Arts faisait la une de tous les journaux. Notre seule force, non négligeable, c´était notre capacité de mobiliser même au delà de notre école sur la base de nos idées. Soit il nous fallait rester indépendants sans les moyens de notre politique ou alors arrêter et trouver d´autres voies pour continuer. Nous avions convoqué une Assemblée Générale que les étudiants réclamaient. Ordre du jour : continuer où arrêter notre mouvement. Les débats étaient animés. La peur plus que le rejet de notre projet faisaient à une partie des étudiants dire leurs désapprobations. Nous aurions pu soumettre au vote cette décision et gagner car la majorité nous suivait, mais nous avions préféré démissionner afin d´éviter d´affaiblir notre mouvement. Nous étions forts mais nous voulions envoyer un signe de faiblesse pour ne plus attirer l´attention sur nous et protéger nos camarades des balles assassines et cela a bien fonctionné. Nous avons décidé de continuer dans la clandestinité. Institut français d ’Alger et ses retombées sur l’avenir de l’Ecole. Dans cette première partie de son témoignage, il raconte la dernière entrevue qu’il a eue, en compagnie de ses camarades, avec le directeur Ahmed Asselah. Il décrit également l’atmosphère ambiguë qui prévalait au sein de l’école au lendemain du crime. Par Olivier Abdeslam Graïne Riche de notre activisme au sein de notre école, nous avions appris à nous prendre en charge. Nous n´étions plus dans la revendication mais dans la construction d´alternatives. Nous voulions que nos idées prennent le pouvoir et pour ce, il fallait sans concession, les défendre farouchement et les dire avec audace. Nous voulions créer des outils de propagation de l´ Algérie laïque et démocratique. Nous voulions matérialiser cette alternative par la rédaction d´une constitution qui garantit la laïcité, l´égalité entre homme et femme, l´officialisation de Tamazight, etc. En ce qui concerne la culture, nous voulions rédiger la refonte du système éducatif (conception de manuels scolaires expurgés de toute référence à la religion, enseignement de l´histoire antique de l´Algérie, enseignement de l´histoire mondiale de l´art et d´initiation aux arts dès le primaire). Nous voulions élaborer des programmes pour doter toutes les villes d´Algérie d´écoles d´arts (tous arts confondus : nous disions qu´il fallait donner à chaque Algérien la possibilité de pratiquer un art). Pour chaque mosquée construite nous voulions inculquer l´idée de la construction d´une structure dédiée à l´art et à la culture. Nous avions commencé à prendre des contacts avec des étudiants et intellectuels engagés à Alger, Tizi, Bougie et même à Oran. Nous fédérions beaucoup de compétences de notre génération. Nous ne nous trompions pas d´ennemis, c´est pour cela que nous ne nous en prenions pas à ces « démocrates » accrochés aux haillons de l´armée qu´ils suppliaient d´ « imposer la démocratie et la laïcité ». Nous comprenions le rôle de locomotive du mouvement que nous étions en train de mettre sur rails. Sur les ondes de la radio Chaine 3 en direct, la journaliste qui nous avait invités pour évoquer notre directeur et son fils assassinés a eu la peur de sa vie quand nous avions lancé un contre appel á celui du GIA qui avait lancé un ultimatum aux femmes de se voiler sous peine de mort. Nous y avons opposé ceci : « Nous appelons les femmes voilées à enlever leurs voiles au moins ce jour-là et appelons celles qui ne le sont pas de se faire encore plus belles ! » Sans aucun moyen matériel, sans le sou, AGENDA CULTUREL La fondation Asselah Le lendemain de l´assassinat des Asselah , nous nous sommes rendu au domicile des défunts sis au quartier populaire El Annasser d´Alger. Nous étions choqués de voir où habitait notre directeur. C´était pour la première que nous voyions Mme Anissa Asselah , veuve doublement éplorée qui venait de perdre son homme et son fils unique le même jour. Elle nous avait embrassés maternellement de ses joues brillantes de pleurs et nous a offert le café. Nous lui avions alors exposé les actions que nous envisagions de lancer, soit un rassemblement non pour condamner le double assassinat mais pour réunir et unir toute la famille de l´Algérie progressiste afin de commencer à construire une alternative … Elle a accepté de rejoindre notre mouvement en nous assurant que son défunt mari disait de nous que nous n´étions pas des méchants ou ses ennemis mais des révoltés. Il faut rappeler qu´un affichage sauvage fait par nos soins ayant eu pour titre « PARTEZ » destiné au directeur était encore visible sur les murs tout prêt du lieu où il fut abattu. Le rassemblement dont nous parlions plus haut et où l´idée de la création d´une fondation a été lancée par El Hachemi Cherif que nous avions invité à prendre la parole. Au mois de Juin 2014 nous avions convenu avec Mme Asselah de lancer une assemblée constitutive pour la création de la fondation. A la veille de celle-ci, Mme Asselah nous a exposé, en privé, son curieux dessein : « Nous allons désigner un conseil d´administration que l´ A.G. devrait approuver, et pour cela j´ai besoin de votre approbation ». Ses arguments ne nous ont guère convaincus : « le ministre de la Culture m´a promis une subvention conséquente à condition que la fondation soit constituée cette semaine, et que si tout le monde pouvait se présenter nous n´allions pas de sitôt arriver à le faire et pour un tas d´autres raisons techniques et de suspicions ». Nous lui avions signalé que c´était aux antipodes des principes démocratiques pour lesquels nous nous battions. On a conditionné notre accord à la convocation d´une assemblée élective dans trente jours maximum. Elle avait dit oui et nous n´avions aucune raison de penser qu´elle allait nous trahir. La liste des membres désignés dont nous faisions partie, comportait une partie de la clique qui avait mainmise sur l´école du temps de Asselah qui était leur « ami ». Cependant, la présence de Ali Zammoum avec qui nous nous entendions à merveille, était de nature à nous rassurer ; nous étions sûrs de nos capacités intrinsèques pour agir efficacement au sein de cette fondation afin de créer une dynamique à l´échelle nationale. Le jour de l´Assemblée Générale, les voix se sont fait entendre pour s´opposer à la désignation du conseil d´administration, les opposants ne voulaient pas en découdre. C´est ainsi que nous, qui jouissions d´une crédibilité sans faille pour avoir initié tout ce mouvement, avions pris la parole pour dire ceci : « Il ne s´agit pas d´être ou de na pas être dans ce bureau de la fondation… étant donné que nous nous portons garants quant à la tenue d´une nouvelle assemblée élective dans un mois. » La fronde s´est estampée et le conseil d´administration est approuvé à l´unanimité. Juste après, nous avions réclamé cette nouvelle assemblée élective mais en vain. Mme Asselah trouvait toujours une échappatoire pour ne pas en discuter. Il nous restait alors trois possibilités : - Accepter et continuer dans une structure antidémocratique. -Entrer en dissidence et convoquer une assemblée quitte à créer une fondation bis. - Démissionner pour désapprouver mais sans faire de vague. (A suivre…) Jeudi 6 mars à 19h30 : Concert de jazz avec le Quartet de Sarah Murcia. Ibn Zeydoun Dimanche 9 mars à 18h : Hommage à Cherif Kheddam et sortie nationale du coffret-anthologie « Dda Cherif ». Au programme : récitals de Nouara, Malika Domrane, Akli Yahiatene, Brahim Tayeb, Farid Ferragui, etc. Cinémathèque d ’Alger Jusqu’au 15 mars : Projection du film « Parfums d’Alger » de Rachid Benhadj, à 13h30 et 17h. Palais de la culture Jusqu’au 20 mars : Exposition-hommage à Aïcha Haddad. Le lendemain à 15h : Conférence de l’écrivaine Djamila Guendil pour présenter l’ouvrage « Hommage à Aïcha Haddad». Centre culturel Mustapha Kateb Jusqu’au 20 mars : Journées nationales du livre pour enfant.
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