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Deux incendies en 3 mois
Nos ports sont-ils
vulnérables ?
En l'espace de trois mois, le port
d'Alger a enregistré deux incendies.
Fort heureusement aucune victime
n'est à déplorer mis à part quelques
dégâts matériels. La question du
respect des normes de sécurité dans
nos infrastructures portuaires est
relancée. > Lire pages 2, 3 et 4
Une semaine et des fausses attentes
Cocktail politique !
Tareq Oubrou
L’imam des lumières
L’œil pétillant, le geste ample et le ton chaleureux, Tareq
Oubrou me reçoit avec le sourire. Habitué à arpenter tous les
lieux de la France républicaine, il n’est pas un imam de cabinet,
mais un apôtre de terrain. > Pages 22 et 23
Smartphone Condor C6
Bientôt la commercialisation
Le groupe Condor poursuit sa quête de l'innovation. Il vient de
mettre sur le marché un nouveau produit pour étoffer davantage
sa gamme de mobiles. > Page 6
Auto News
Trouvez dans cette édition, les cahiers sur les véhicules,
notamment Geely – Emgrand, le fruit d’un mariage réussi entre
Geely et Volvo. > Pages 11, 12 et 13
Témoignage (2e partie)
Les Beaux-arts avant et après
Asselah
La semaine qui s’écoule est riche en événements, mais reste timide en enseignements qui
auraient pu contribuer à donner plus de visibilité sur l’après 17 avril. > Page 5
Le 5 mars 1994, le directeur de l’Ecole supérieure des Beaux-arts
d’Alger, Ahmed Asselah, fut assassiné dans son bureau avec son
fils Rabah. Olivier Abdeslam Graïne était, à cette époque,
étudiant en sculpture et syndicaliste. > Page 24
Quotidien national - Jeudi 6 mars 2014 - N°1757 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406
2
> A
L A
U N E
La sécurisation remise en cause
Second incendie au port
d’Alger en trois mois
Un incendie a été déclenché hier au port d’Alger près de l’usine Safia.
S
elon les services de la Protection
civile, l’incendie a été déclenché vers
9h 05 dans un lot de pneumatiques
usés. Ces pneus entreposés en plein
air étaient, en fait, destinés à la vente aux
enchères. « Nous avons mobilisé beaucoup
de moyens pour éviter toute propagation en
raison de vents violents », a déclaré le lieutenant Nassim Bernaoui, chargé de la communication à la Protection civile.
Joint par téléphone, le lieutenant
Bernaoui affirme que l’incendie a été maitrisé vers 10h 30, soulignant qu’aucune victime n’a été enregistrée. Il s’agit du
deuxième incendie enregistré au niveau du
port d’Alger en trois mois. En effet, le premier incendie a été déclenché, le 2 décembre
dernier, au port d’Alger qui était à l’origine
de la destruction d’une cinquantaine de
bobines de papier et quelques marchandises
saisies. Ces incendies répétés en quelques
mois seulement, nous renvoient à nous
interroger sur la sécurisation du port
d’Alger contre ce genre de fléau. Il faut
reconnaître que le port d’Alger connaît une
importante saturation. En dépit des dysfonctionnements récurrents, à savoir la
congestion, navires en rade, les lenteurs des
procédures administratives, etc., cette infra-structure portuaire d'Algérie projette, toutefois, de développer de nouvelles activités
Ces incendies répétés en
quelques mois seulement,
nous renvoient à nous
interroger sur la
sécurisation du port d’Alger
contre ce genre de fléau.
ALGERIE NEWS
logistiques. D’où la nécessité de créer une
nouvelle filiale dénommée Algerian intermodal logistic du centre (AILC). Cette coentreprise sera contrôlée à 64 % par l'entreprise portuaire du port d'Alger (Epal) et à
36 % par une filiale de la Société nationale
des transports ferroviaires (SNTF). La mission principale de l’AILC est d'absorber une
Jeudi 6 mars 2014
part du trafic de marchandises transitant
par le port d'Alger. Pour y parvenir, une base
logistique de neuf hectares partiellement
couverte verra le jour à Rouiba (25 kilomètres à l'est de la capitale), sans plus de précision ni sur le calendrier fixé ni sur le montant de l'investissement.
H. Zobiri
> A
L A
U N E
3
Gestion portuaire en Algérie
Quelle stratégie
du gouvernement ?
« Plusieurs arrêtés et décrets devraient être élaborés prochainement
afin de consolider ses actions et assurer son développement. »
L
es nombreux incidents
enregistrés au port d’Alger
ont incité les pouvoirs
publics à prendre une série
de mesures pour sa réorganisation. D’ailleurs, le ministre des
Transports, Amar Ghoul, lors de
sa dernière sortie médiatique, a
annoncé de nouvelles mesures de
réorganisation du port d’Alger
afin d’assurer à cette infrastructure une meilleure sécurité et une
gestion moderne et économique.
Selon lui, il est urgent d’assainir
et réorganiser ce port. « Plusieurs
arrêtés et décrets devraient être
élaborés prochainement afin de
consolider ses actions et assurer
son développement », a-t-il
déclaré à l’occasion d’une visite
d’inspection à cette infrastructure portuaire. Parmi les mesures
de sécurité, l’installation des
caméras de surveillance à l’intérieur et à l’extérieur du port, ainsi
que sur la délimitation des zones.
Il est également question de la
mise en place d’un système informatisé et le recrutement d’un
personnel formé pour toutes ces
tâches en vue d’une meilleure
maîtrise de la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises. Parmi les priorités de
Ghoul, l’application d’une réglementation sévère concernant les
délais de déchargement, de
stockage et d’évacuation des marchandises vers les pôles logistiques, les ports secs et les destinations finales. L’objectif étant d’assurer une fluidité du trafic portuaire. Les ports secs ne sont pas
en reste puisque les modalités de
gestion des ports secs par l’exploitant ainsi que les conditions
de contrôle douanier ont été définies par une décision du directeur général des Douanes, publiée
au Journal officiel n° 33 du mois
de mars 2013. Cette décision
détaille le mode de gestion des
ports secs et les charges qui
incombent à l’exploitant en
matière de fourniture, d’entretien
et de réparation des installations
nécessaires à l’exécution du service de la structure ainsi que les
conditions
dans
lesquelles
s’exerce le contrôle douanier. En
dépit de cette volonté des pouvoirs publics, la gestion des ports
en Algérie se fait d’une manière «
traditionnelle ». Pour preuve, des
milliers, voire même des millions
de marchandises sont abandonnées sur les quais des ports et ce
pendant plusieurs jours pénalisant de nombreux importateurs.
Dans le port de Djenden, par
exemple, les responsables de cette
infrastructure ont dénoncé à
maintes reprises la lenteur enregistrée par les concessionnaires
automobiles algériens dans la
récupération des véhicules qui
transitent par ce port. Une meilleure stratégie est donc, urgente
pour les infrastructures portuaires .
Synthèse H. Zobiri
Boubidik Kamel, directeur des études et développement
« Notre port est certifié ISO et nous disposons
de tous les moyens sécuritaires »
Abordé au Salon international de
Hassi Messaoud, Boubidik Kamel,
directeur des études et
développement du port Djen Djen,
a rassuré que son port dispose de
toutes les normes internationales
de sécurité, contrairement à
certains ports qui enregistrent
souvent des incidents graves,
comme le port d’Alger.
Algérie News : Pourriez-vous nous présenter le port de Djen Djen, qui est l’un des
grands ports en Algérie ?
Boubidik Kamel : Il faut savoir une
chose, le port de Djen Djen est le dernier
port commercial construit en Algérie. C’est
un port moderne qui obéit aux mutations
de transport de marchandises, de technologie, en plus c’est un port qui dispose des
possibilités d’adaptation et d’évolution
pour le transport, par rapport aux autres
ports. Notre port est loin de la ville, ce qui
représente un grand avantage, nous avons
des possibilités d’extension et d’accès. Ce
port est entré en activité en 1993.
Actuellement nous avons une activité avoisinant les quatre millions de tonnes par an,
principalement nous avons tout ce qui
concerne les marchandises telles que le
ciment, le bois, les céréales avec un déchargement de 1,2 million de tonnes par an.
Nous avons également les voitures, roulant,
les pipes, les appareils fourrage surtout
pour les sociétés qui sont dans le Sud. Donc
le port a enregistré une évolution rapide
notamment dans le traitement des navires
et de la marchandise, est se trouve maintenant parmi les premiers ports en Algérie en
matière de trafique. Nous avons également
des projets importants, tels que le terminal
céréalier, avec le propriétaire du grand
moulant du Sud. Ce projet est destiné à traiter deux millions de tonnes par an. Nous
avons également le terminal conteneur, on a
créé une société mixte avec les émiratis, qui
est spécialisée dans le trafic conteneur.
Donc, on a un projet qui va démarrer incessamment, le terminal à conteneur, pour une
activité de deux millions de conteneurs par
an. Donc, notre port sera le premier port
algérien qui va concurrencer les grands
ports dans la Méditerranée dans le transport des conteneurs. Nous allons également
élargi le trafic qui s’étalera sur le Sud et le
Sahara et l’Afrique, par la voie saharienne. Il
y a également un projet qui a été lancé,
celui de la pénétrante autoroutière, qui
reliera directement notre port à la ville d’El
Eulma (Sétif). Nous avons également prévu
la réalisation d’un espace supplémentaire,
pour les grands minéraliers de 90 tonnes.
Nous avons également un projet d’une gare
maritime pour les voyageurs, qui est en
cours de réalisation, tout ça va faire de notre
port, un port important en évolution permanente, et peut jouer ainsi un rôle de premier ordre au niveau national.
S’agissant des travaux d’extension, quelle
est la superficie consacrée à ce projet, et
ALGERIE NEWS
quelles sont les entreprises chargées de la
réalisation des travaux ?
Nous avons un projet d’extension du
port qui s’étalera sur une superficie de 70
ha. Le projet d’extension de la protection
du port est réalisé par la société coréenne
Daewoo, c’est un projet qui est en phase
finale, ça consiste en prolongement de la
jetée. Nous avons également le projet d’extension de quais à conteneurs, un projet qui
sera réalisé par la même société coréenne.
Concernant la gestion, c’est nous qui
gérons tout. Mais nous avons créé une
société avec les Emiratis pour gérer la partie
terminale. Cette société mixte est destinée à
la gestion des terminaux à conteneurs.
Moitié, moitié 50% pour la partie algérienne et 50% pour la partie émiratie.
L’ensemble de la gestion est assurée par
l’entreprise portuaire.
Le port de Djen Djen dispose-t-il de toutes
les normes internationales pour recevoir
tous types de marchandises importées ?
Oui nous disposons de tous les moyens.
Le port de Djen Djen est le dernier port
commercial réalisé en Algérie. Nous disposons d’un tirant d'eau d’une profondeur de
18 m, donc on ne peut pas trouver un tirant
Jeudi 6 mars 2014
d’eau d’une profondeur pareille dans un
autre port. Nous pouvons recevoir facilement des bateaux de 80 à 100 mille tonnes.
Nous avons réalisé un programme d’investissement conséquent, et équipé le port avec
un équipement multifonction, tout ça pour
traiter les bateaux rapidement. Donc, pour
nous, notre port est capable de recevoir
n’importe quel navire. Il est bon de savoir
également que notre port travaille avec 1
200 agents. Nous avons une politique de
recrutement qui va avec l’évolution de l’activité, et nous assurons également des formations de qualité au profit de notre personnel.
Mais quid des normes de sécurité ? Le port
de Djen Djen est-il équipé des moyens et
d’équipements de sécurité et anti-incendie ?
Le port de Djen Djen dispose d’un
réseau anti-incendie, et nous avons l’aménagement du port qui est étudié de façon à
ce que chaque partie du port soit séparée,
de même que les travaux de manutention; il
y a des normes de sécurité pour le stockage
également. Nous avons aussi des agents de
sécurité, et on assure des formations continues au profit de notre personnel. Nous
avons une unité de protection civile sur
place, et nous avons également nos installations qui sont périodiquement vérifiées.
Donc, nous travaillons selon les normes de
sécurité, pour nous, nous n’avons jamais eu
de problème d’incendie. Nous avons notre
équipe et système de sécurité, et nous faisons appel à des experts pour nous aider
dans la mise en place, la mise à niveau, la
formation et les équipements à acquérir
pour l’installation. Notre port est certifié
ISO, pour parer à toute éventualité.
Entretien réalisé par
Yahia Maouchi
4
> A
L A
U N E
Mancef Laâdjouz, membre
du conseil d’administration
du port de Béjaïa
« Il faut une mise en
place immédiate du
projet d’extension»
Dans cet entretien, l’ex-président du
Comité de la participation du port de Béjaïa
et membre du conseil d’administration de
cette infrastructure portuaire, Mancef
Laâdjouz a affirmé que le projet de
l’extension du port de cette wilaya n’a
toujours pas vu son jour. Il a affirmé que
cette extension est prévue pour 2020. Une
date qui a été largement dénoncée par le
personnel de ce port qui estime que la
saturation actuelle nécessite une mise en
place immédiate de ce projet d’extension.
Selon lui, ce projet aura pour objectif de
désengorger les services du port qui sont
actuellement saturés par les quantités de
marchandises qui transitent par ce port.
Selon le même interlocuteur, la réforme
portuaire décidée par les pouvoirs publics
n’a apporté aucun changement dans la
gestion du port de Béjaïa.
Les recettes du port de Béjaïa
Des chiffres et des
interrogations
« Au volet des opérations illégales, la douane de Béjaïa a enregistré durant
la même année, 577 cas d’infractions, un seul cas de contrebande, et
51 infractions de change, notamment, des devises non déclarées, et aucun
cas de marchandises provenant de la contrefaçon ».
M
algré les efforts consentis
par les pouvoirs publics
pour développer la gestion portuaire du pays,
toutes les infrastructures portuaires
existantes sur le territoire national à
assurer une certaine organisation des
relations et des activités commerciales
ne semblent pas répondre aux normes
internationales. C’est le cas du port de
Béjaïa. A savoir que le personnel de ce
port a toujours exprimé son ras-le-bol
quant au désordre qui persiste au
niveau de la gestion de son infrastructure portuaire.
En termes d’activité commerciale,
le port de Béjaïa est classé au
deuxième rang à l’échelle nationale.
Une position qui ne reflète jamais une
gestion d’ « excellence » de ce port. La
preuve : plusieurs infractions ont été
enregistrées par la Douane de Bejaïa
au niveau de ce port, ce qui explique
bien évidemment que cette infrastructure est confrontée à une gestion qui
laisse à désirer. « Au volet des opérations illégales, la douane de Béjaïa a
enregistré durant la même année, 577
cas d’infractions, un seul cas de
contrebande, et 51 infractions de
change, notamment, des devises non
déclarées, et aucun cas de marchandises provenant de la contrefaçon» . Ces
pratiques « illégales » enregistrées au
niveau de cette infrastructure ont été
largement dénoncées à maintes fois
par les différents syndicats de ce port,
à savoir ceux de l’Entreprise nationale
de transport naval (Erenav) de Béjaïa.
Mais en contre partie, il faut souligner
que les Douanes de Béjaïa ont généré
durant l’année 2013 des recettes qui
s’élèvent à 80 milliards de dinars, soit
une baisse d’un milliard par rapport
aux recettes réalisées en 2012. 8,5 milliards de dinars y ont été transférés
aux caisses des collectivités locales. En
2013, jusqu’au mois de septembre, 12
nouveaux opérateurs ont été agréés,
dont certains dans le cadre des mesures de facilitations. Le nombre de
déclarations, entre importation et
exportation, quant à lui, est revu à la
hausse avec 11 120 déclarations contre
10 889 en 2012. S’agissant de la capacité de stockage de ce port, on compte
cinq millions de tonnes de marchandises générales qui transitent par ce
port. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter chaque année, ce qui a fait de
Béjaïa le deuxième port d’Algérie avec
plus de 23% de part de marché. ce terminal est exploité par une nouvelle
entité, Béjaïa Mediterranean Terminal
(BMT), issue d’une joint-venture
entre l’EPB et le singapourien Portek.
Ce terminal est le seul d’Algérie qui
dispose de 2 portiques de quai (45
tonnes de capacité pour le chargement
et le déchargement des conteneurs),
ainsi que de 5 portiques sur pneus
RTG (pour l’entreposage des boîtes).
Il est également équipé de 500 connections pour les conteneurs frigorifiques. Sa capacité annuelle peut atteindre les 250 000 EVP.
Quant à la valeur des importations
dans le cadre du droit commun, elle
est de l’ordre de 324 milliards de
dinars, de 167 milliards dans le cadre
des accords d’association avec l’Union
européenne, et de 24 milliards dans le
cadre de la grande zone arabe de libre
échange (Gzale). S’agissant du nombre de voyageurs ayant transité par ce
port, il est estimé à 235 951 voyageurs
en 2013, dont 116 491 entrées et 119
460 sorties, contre 199 247 voyageurs
en 2012.
Z. Chender
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
Algérie News : Qu’en est-il de la situation actuelle qui
règne au port de Béjaïa, notamment suite au projet portant extension de cette infrastructure portuaire ?
M. Laâdjouz : Tout d’abord, il faut savoir que le port de
Béjaïa constitue l’un des ports les plus stratégiques du
pays. D’ailleurs, en matière d’activité commerciale, il
constitue le deuxième port à l’échelle nationale. Et vu le
nombre important de marchandises transitées par ce port,
nous avons constaté que tous les espaces sont saturés. C’est
pour cette raison que nous avons exigé la mise en vigueur
du projet d’extension au niveau de ce port. Ensuite, il faut
dire que malgré cette saturation au niveau des services de
ce port, aucun projet d’extension n’a encore vu le jour.
Rien n’a été fait dans ce sens, sachant que ce projet d’extension est prévu à l’horizon 2020. Une date qui a été largement dénoncée par la section syndicale de l’entreprise et
par l’ensemble du personnel de l’administration de cette
infrastructure. Je me pose la question suivante : pourquoi
attendre jusqu’à 2020, alors que les services du port sont
saturés par la marchandise qui transite par ce port ? Je
pense qu’il est temps d’entamer les travaux de ce projet
extra-portuaire qui permettra de décongestionner et libérer bien sûr les services de ce port de ce problème de saturation.
Selon vous, quelles sont les principales causes de cette
saturation des services du port de Béjaïa ?
Je pense qu’en plus de la capacité de stockage qui est
totalement inférieure par rapport aux quantités de marchandises qui transitent par ce port, je dirais que les lenteurs administratives et douanières sont à l’origine de cette
saturation de services portuaires au niveau du port de
Béjaïa. C’est pour cette raison que le personnel de ce port
plaide pour cette extension qui doit faite dans les plus
brefs délais.
En matière de réception, peut-on savoir le taux de capacité de stockage et de transit existant au niveau de ce
port ?
Ce qui est sûr, c’est que le port de Béjaïa dessert six à
sept wilayas du pays : Tizi Ouzou, Bordj Bou-Arréridj,
Sétif, Jijel, M’sila, Souk Ahras… C’est-à-dire qu’en terme
d’activité commerciale, je pense que ce port constitue
l’une des infrastructures portuaires les plus fréquentées
par les importateurs, après le port d’Alger.
Comment évaluez-vous les effets de la mise en place de la
réforme effectuée dans la gestion portuaire sur les ports
en général et sur le port de Béjaïa en particulier ?
La décision prise par les pouvoirs publics portant mise
en place d’une réforme portuaire dans la gestion des ports
du pays n’a apporté aucun effet sur le port de Béjaïa.
Autrement dit, cette réforme n’a eu aucune répercussion
sur la gestion des infrastructures portuaires. La preuve,
nous n’avons constaté aucun changement dans la gestion
du port de Béjaïa et ce, après avoir mis en place cette
réforme portuaire.
Propos recueillis par
Zohra Chender
> A C T U
Après tout, Bouteflika rempile
La semaine des
fausses attentes…
La semaine qui s’écoule est riche en événements, mais reste timide en
enseignements qui auraient pu contribuer à donner plus de visibilité sur l’après
17 avril.
B
ien que le Président-candidat
ait « osé » et introduit son
dossier de candidature, personnellement, auprès du
Conseil constitutionnel, les images
montrées par la télévision,-malgré que
le Petit Journal de Canal+ soupçonne
leur montage-, n’ont fait qu’accentuer le
doute sur sa capacité à gouverner. Voilà
donc, ce qui, pour les partisans de
Bouteflika, a mis fin à la polémique sur
son état de santé, et a relancé pour les
opposants au quatrième mandat, le
débat sur le « coup de force » qu’on veut
introduire au prochain scrutin. Avant
que l’on arrive, aujourd’hui, à cette
dizaine de candidats ayant déposé leurs
dossiers auprès de l’institution que préside Mourad Medelci, il faut dire que
depuis le week-end dernier, l’activité
politique en relation avec la présidentielle, s’est accélérée, à tel point que l’on
s’attendait à des surprises de dernière
minute. Finalement, il n’en fut rien.
Des dizaines de citoyens, activistes,
journalistes et personnalités politiques
ont ouvert le bal avec cette action qui
fera le buzz sur la toile. Le rassemblement, samedi dernier, anti-quatrième
mandat, devant la faculté centrale à la
place Audin d’Alger, a brisé le mur du
silence et fait éclater une « colère » profonde qu’ont exprimée même des
curieux qui n’avaient pas, dès le début,
pris part à l’action. La police intervient
et interpelle sans distinction. Espérant
étouffer l’action dans l’œuf, la répression contribuera à pousser le bouchon
plus loin, puisque le mouvement sera,
dès le lendemain, organisé et constitué
sous l’appellation « BARAKAT ». Son
objectif : invalider la candidature de
Abdelaziz Bouteflika pour incapacité
physique à assumer ses responsabilités.
Malgré cela, le chef de l’Etat et son clan,
persistent. Dimanche, Bouteflika parle,
mais…à travers une autre lettre lue par
son ministre de la Justice à l’occasion de
l’anniversaire de la création de la Cour
suprême, coïncidant avec son anniversaire à lui. Fêtant ses 77 ans, le président
de la République a invité les Algériens à
participer « massivement » aux élections et les a appelés à voter pour le candidat qu’ils jugent « apte » à diriger le
pays. Le pari est d’autant plus « risqué »
qu’il prête à des questionnements.
Comment ne le serait-il pas, quand
Bouteflika fera entendre sa voix aux
Algériens après 22 mois, et prononcera
quelques phrases de 15 secondes,
annonçant à Medelci, le dépôt de son
dossier. Inaudible et pénible à écouter, la
voix du président a choqué plus d’un,
lundi dernier.
Au Conseil
constitutionnel, la boucle
est bouclée !
Le même jour, Ahmed Benbitour
annonce son retrait de la course pour la
présidentielle, qualifiant les urnes de
«piraterie » contre les voix du peuple.
Pour Benbitour, « c’est l’administration
qui se présente candidat à la place de
Bouteflika », puisque toute la machine
était déjà mise en marche pour le triomphe du candidat du système.
Mohamed Tahar Yala, lui emboîte le
pas et ira plus loin en appelant à « l’arrêt du processus électoral ». Deux candidatures de poids qui se retirent, au
moment où ceux qui ont choisi de servir de décor déposaient leur candidature.
Louisa Hanoune du PT, Moussa
Touati du FNA, Ali Zaghdoud du RA et
Abdelaziz Belaïd du Front ElMoustakbal officialisent leurs candidatures, en attendant la sélection du
Conseil constitutionnel. A l’APN, l’ouverture de la session de printemps du
Parlement a tourné en tribune de soutien à la candidature de Bouteflika.
Les députés de la majorité (FLN,
RND et TAJ) ont scandé, toute honte
bue, « ouhda rabiaâ ». Une première
dans les annales de l’activité parlementaire. Le dépôt du dossier par le candidat libre Ali Benflis, mardi, coïncidera
avec une action du mouvement
«Barakat» devant le Conseil constitutionnel. C’est la confusion ! Encore une
fois, la police intervient et interpelle
trois personnes dont deux journalistes.
Les membres de Barakat interpellent, à
travers une lettre, Mourad Medelci pour
«statuer sur le cas Bouteflika » et lui
incombent « une responsabilité historique» quant au verdict que va prononcer
son institution. Benflis, quant à lui, a
déclaré, à l’occasion, la guerre contre
Bouteflika, accusant l’administration
d’avoir fraudé en sa faveur, sans le nommer.
Les autres candidatures qu’a reçues
le Conseil constitutionnel, le soir
d’avant-hier, Ali Benouari, Mohamed
Benhamou, Ali Faouzi Rebaïne et
Mahfoudh Addoul ne constituaient
qu’un « mauvais goût » de clôture de
cette opération, puisque les concernés
n’ont, faut-il le dire, aucune base populaire. C’est dire qu’en fin de compte, le
dernier virage d’avant la fin du délai
d’officialisation des candidatures, aurait
pu être une occasion de miser sur une
élection plus ou moins ouverte, si
Bouteflika n’avait pas déposé son dossier, ou peut-être une élection disqualifiée si les autres candidats s’étaient retirés collectivement. Hélas, l’Algérie qui
s’apprête à vivre une étape décisive de
son histoire contemporaine risque de
voir son rendez-vous électoral raté et
sanctionné par les électeurs dont la
colère ne cesse de monter en intensité.
Aïssa Moussi
Election présidentielle
Douze dossiers déposés
D
ouze dossiers de candidature à
l'élection présidentielle d'avril
2014, déposés avant la date
limite fixée par la règlementation en
vigueur, au 4 mars à minuit, sont à
l'examen au Conseil constitutionnel.
Ont déposé officiellement leurs dossiers au Conseil, avant la date limite, les
candidats Moussa Touati, (Front national algérien), Abdelaziz Belaïd, (Front
El-Moustakbel),
Ali
Zaghdoud,
(Rassemblement algérien), Louisa
Hanoune, (Parti des travailleurs), le
président sortant Abdelaziz Bouteflika,
l'ancien Chef de gouvernement Ali
Benflis, Mahfoud Adou (Ennasr Elwatani), l'ancien ministre Ali Benouari,
Ali Fawzi Rebaïne (Ahd 54), Mohamed
Benhamou (parti Karama), Sadek
Temache et Abdelhakim Hamadi (indépendants).
Le candidat à la candidature, Rachid
Nekkaz, qui s'est déplacé au siège du
Conseil pour déposer son dossier, mardi
avant minuit, n'a pu le faire, en raison
d'un retard dans l'acheminement des
formulaires de souscription de signatures recueillies, selon son entourage. Le
Conseil constitutionnel dispose de 10
jours ouvrables, en vertu de la loi électorale, pour vérifier la conformité à la
loi des dossiers déposés, et rendre publique la liste définitive des candidats retenus à cette élection présidentielle. Outre
la liste de pièces administratives exigées
pour la constitution du dossier, de candidature, le postulant doit présenter une
liste de 600 signatures individuelles
d'élus d’Assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires, ou
une liste de 60 000 signatures d’électeurs réparties à travers au moins 25
wilayas, le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne
pouvant être inférieur à 1 500, selon
l'article 139 de la loi électorale. Tout
électeur inscrit sur une liste électorale
ne peut accorder sa signature qu’à un
seul candidat et toute signature d’électeur accordée à plus d’un candidat est
nulle et expose son auteur aux sanctions
prévues à l'article 225 de la loi. Selon
l'article 141 de la loi électorale, le retrait
du candidat n’est ni accepté ni pris en
compte après le dépôt des candidatures.
En cas de décès ou d’empêchement, un
nouveau délai est ouvert pour le dépôt
d’une nouvelle candidature, ce délai ne
peut excéder le mois précédant la date
du scrutin ou 15 jours dans le cas visé
par l'article 88 de la Constitution, précise cette loi. En cas de décès ou d’empêchement légal d’un candidat après la
publication de la liste des candidats au
Journal officiel, la date du scrutin est
reportée pour une durée maximale de
15 jours, dispose le texte. Plusieurs partis politiques ont annoncé leur soutien à
la candidature de Bouteflika. D'autres
partis ont déclaré leur soutien au candidat Benflis. Sur la liste des indécis, des
partis politiques ont choisi de ne pas
présenter de candidat à la prochaine
élection présidentielle, préférant prendre position en faveur de tel ou tel postulant retenu par le Conseil constitutionnel.
Mohamed B.
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
5
Bilan financier de l’année
2013
Ooredoo à la tête du
peloton
L’opérateur Ooredoo, a rendu publics, hier, ses
résultats financiers de l’année 2013. Le communiqué
indique que « Ooredoo, la filiale algérienne du
groupe Qtel, achève l’exercice 2013 se réservant le
premier taux de croissance parmi toutes les
opérations du Groupe Ooredoo avec une progression
notable de ses principaux indicateurs financiers
notamment en termes de revenus, d’Ebitda (revenus
avant intérêts, impôts, taxes, dotations aux
amortissements et provisions sur immobilisations),
de volume des investissements, des profits nets et
du nombre d’abonnés », soulignant que « les
revenus de Ooredoo pour l’année 2013 ont
enregistré une croissance de + 15% en dinars
algériens, en comparaison avec l’année 2012,
passant de 74 milliards DZD (955,4 millions de
dollars US) à 85 milliards DZD (1,06 milliard de
dollars US) ». Le communiqué ajoute que « Une
courbe ascendante est également observée pour
l’Ebitda qui a progressé de +20% en 2013 par
rapport à l’année 2012, passant de 29 milliards DZD
(377,2 millions de dollars US) à 35 milliards DZD
(434,8 millions de dollars US) », expliquant que
« Les profits nets ont plus que doublé passant de
98,6 millions de dollars US en 2012 à 201,4 millions
de dollars US en 2013». Pour ce qui est du nombre
d’abonnés, le communiqué informe que « celui-ci est
passé de 9,3 millions en septembre 2013 à 9,5
millions à décembre 2013, soit 200 000 nouveaux
K. M.
abonnés en trois mois ».
Mobilis fête le 8 Mars
Des remises jusqu’à 50%
pour tout achat d’un
Smartphone
A l’occasion de la Journée Internationale de la
Femme, Mobilis offre à toutes les Algériennes le plus
beau des bouquets, en accordant des remises
exceptionnelles sur une large sélection de
Smartphones. En effet, du 06 au 10 mars courant,
Mobilis fêtera la Femme, en proposant des remises
allant de 10% à 50% pour tout achat d’un
Smartphone, en plus d'un cadeau surprise dans ses
158 agences commerciales à travers tout le territoire
national, lit-on dans un communiqué de l’opérateur.
Pour découvrir tous les modèles concernés par la
promotion, Mobilis invite toutes les femmes à visiter
ses agences commerciales ou à visiter son site web.
Enfin Mobilis souhaite une bonne fête à toutes les
H. Z.
Algériennes !
Abdelhamid-Benzine
6e prix de journalisme
accordé ce samedi
Une cérémonie de remise du Prix de journaliste
Abdelhamid Benzine sera organisée par la fondation
éponyme. Les amis du défunt ont choisi la salle
Frantz Fanon de Riadh El-Feth pour marquer
l’événement samedi prochain. Abdelhamid Benzine
est né le 27 avril 1926 à Beni-Oaurtilane, militant
nationaliste de la première heure, il s’investit corps
et âme dans la lutte pour la liberté et la justice. Il
entame son parcours dans les rangs du PPA en 1940
pour rejoindre en 1948 le MTLD. Au déclenchement
de la guerre de Libération, il est commissaire
politique au sein de l’ALN. Il devient membre du
comité central du Parti communiste algérien à partir
de 1962 et rédacteur en chef d’Alger républicain et
sera le directeur en octobre 1989, date de la
reparution du quotidien. Benzine est également
auteur de nombreux ouvrages dont : Le Camp, un
témoignage publié en 1962 sur les conditions de sa
détention, Journal de marche, ainsi que des récits :
La montagne et la plaine, en 1991 ainsi que Lambèze,
en 1989. Il a également participé à l’ouvrage collectif
La grande aventure d’Alger républicain, en 1987.
Parti à 77 ans (2003) à l'aube du printemps,
« l'histoire retiendra le nom de Abdelhamid Benzine,
patriote et internationaliste, militant héroïque
exemplaire, fidèle jusqu'au bout à son engagement
de jeunesse, à son idéal révolutionnaire. Et pour
ceux qui ont été ses camarades proches, ses frères
de lutte et d'espérance, c'est le souvenir affectueux
de l'ami toujours à l'écoute, de l'être généreux,
souriant et tendre, dénué de tout calcul et de toute
ambition sauf celle de servir jusqu'au bout son
peuple et l'espérance de tous les hommes, qu'aussi
longtemps qu'ils vivront, ils garderont au cœur »,
comme le dit son ami Henri Alleg il y a un an déjà.
R. N.
6
> A C T U
Condor poursuit la production et l’innovation
Le Smartphone C6
commercialisé le 17 mars
Après la grande réussite qu’a connue le premier téléphone de marque Condor C1, qui a été lancé en juin dernier, et
le Smartphone C4, lancé vers la fin de l’année 2013, Ce succès a encouragé Condor à poursuivre sa production et son
innovation puisque, juste après le lancement réussi de ces deux marques, Condor a décidé d’étoffer davantage sa
gamme de mobiles par, notamment, le lancement officiel du Smartphone C6, le 17 mars.
De notre envoyé spécial à
Boussaâda Mohammed Zerrouki
L
e succès enregistré par les deux téléphones de marque Condor sur le
marché national en un laps de
temps à pousser les responsables de
cette grande entreprise à fournir encore plus
d’efforts pour répondre à la forte demande
des citoyens algériens à ce produit cent pour
cent algérien. La marque Condor peut devenir un leader et un symbole. Elle peut créer
une production algérienne dans un
domaine jusque-là exclusivement réservé à
l’importation. Le président du conseil d’administration de Condor Electronics,
Abderrahmane Benhamadi, a déclaré à la
marge de l’inauguration d’un nouveau
showroom à Boussaâda dans la wilaya de
M’sila, qui s’ajoute aux 60 autres existant sur
le territoire national, que les produits multimédias de Condor sont très demandés par
les citoyens algériens. « La demande sur les
téléphones et tablettes Condor est très élevée, nous sommes agréablement surpris par
la demande et l’acceptation de ce produit
par le citoyen algérien », a indiqué
Benhamadi. Et d’ajouter que le lancement
officiel du Smartphone Condor C6, se fera le
17 mars . Le leader incontesté de l’électronique et de l’électroménager a décidé toutefois, d’abandonner la fabrication du
Smartphone C5. « Nous avons décidé
d’abandonner le lancement du Smartphone
C5, parce que les autorisations ont pris
beaucoup de temps pour être délivrées », a
déclaré, catégoriquement, le patron du
Condor. Le nouveau Smartphone C6 qui
répond, dit-il, aux normes internationales,
sera aussi le moins cher de tout le marché.
Le groupe privé algérien de l’électronique et
de l’électroménager Condor Electronics
poursuit sa politique d’extension de son
réseau de vente et de distribution de ses produits à travers tout le territoire national.
Une politique qui permet au citoyen de bien
connaître ces produits cent pour cent algériens. « Nous avons des échos très favorables
de la part des wilayas quant à nos produits.
Devant cette forte demande, Condor s’engage à fournir plus d’efforts pour répondre
aux sollicitations des Algériens », a déclaré
Abderrahmane Benhamadi. Condor qui
figure par les rares sociétés qui assurent
d’une manière régulière un service après
vente, malgré que le premier responsable de
ce fleuron algérien, estime que le nombre de
travailleurs engagés pour assurer un service
après vente reste insuffisant. Malgré que
durant l’année écoulée, nous avons enregistré 1% des produits Condor tombés en
panne, le service après vente reste le premier
souci pour Condor lors de l’année en cours.
« On doit impérativement améliorer et
renforcer le service après vente, et surtout
diminuer le temps de réparation. S’agissant
de la demande soulevée par les fidèles des
produits Condor, concernant les ventes par
facilité, le patron de cette firme préfère laisser la vente à crédit ou par facilité aux
patrons des showrooms qui sont sur place et
qui connaissent les consommateurs, s’assurant, ainsi, les garanties nécessaires pour ce
mode de vente. Mais on attend toujours la
décision de l’Etat sur l’officialisation du crédit à la consommation qui sera très utile,
pour le consommateur, pour la création de
l’emploi et surtout pour l’entreprise algérienne.Après les téléphones, panneaux photovoltaïques, un autre défi attend Condor.
Après avoir lancé le premier téléphone
portable algérien, Condor Electronics peut
s’enorgueillir de produire un des premiers
panneaux photovoltaïques « made in
ALGERIE NEWS
Algéria ». Les enjeux environnementaux des
présents contextes locaux et internationaux
expliquent le choix de Condor de s’ouvrir
aux perspectives de développement durable
par l’investissement dans le domaine des
énergies renouvelables. Le choix de Condor
à s’ouvrir sur les perspectives du développement durable et d’investir dans la fabrication des panneaux photovoltaïques, est dicté
par le fait que l’Algérie dispose d’un potentiel solaire parmi les plus importants au
monde,
a
déclaré
Abderrahmane
Benhamadi. Selon lui, l’Algérie est idéalement située en raison de l’ensoleillement et
donc du marché qui ne manquera pas
d’exister. Bordj Bou Arréridj est idéale pour
desservir les autres régions du pays. En partenariat avec des ingénieurs asiatiques et
européens, l’usine dont le coût s’élève à 10
millions d’euros, est destinée à la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques,
avec la technologie du silicium, dont la puissance varie entre 70 Watt et 280 Watt en
monocristallin et poly cristallin, selon les
déclarations des responsables de Condor.
S’agissant des postes d’emplois, le premier
responsable de Condor, a indiqué que la
nouvelle unité de production photovoltaïque, nous permet dans une première phase,
la création de 120 postes d’emplois, dont la
majorité serait des femmes. La deuxième
phase connaîtra la création de plus d’une
centaine de postes de travail et bien sûr dans
ce domaine d’activité qui est très spécial,
nous attendons un grand soutien de l’Etat
par le biais de la société Sonelgaz, qui est le
plus grand producteur
d’électricité.
Benhamadi a indiqué être en discussion
avec les responsables de Sonelgaz, qui sont
très satisfaits de la qualité de nos panneaux.
H. Z.
Jeudi 6 mars 2014
Le ministère
de l’Education
nationale nous
répond
Suite à l’article paru dans l’édition du
quotidien « Algérie News » du lundi 03
mars 2014 ayant pour titre : « Le site web
du ministère de l’Education piraté », le
ministère de l’Education par la voix du
directeur du développement de ressources
pédagogiques et éducatives, responsable
du site, Mouaysi Mohamed, affirme que le
nouveau site internet
www.education.gov.dz fonctionne et n’a
jamais été la cible de piratage. Le ministère
a seulement procédé à la fermeture
définitive de son ancien site web.
R. N.
Election présidentielle
Quatre membres
rejoignent l'étranger
Le président de la Commission nationale de
supervision de l'élection présidentielle du
17 avril, Brahmi Lachemi, a annoncé que les
membres des quatre sous-commissions
désignés par la Commission nationale à
Paris, Marseille, Tunis et Washington
quitteront mercredi l'Algérie pour rejoindre
leurs postes de travail. Les souscommissions comprennent chacune quatre
magistrats auxquels sont assignées, en
vertu de la loi, les mêmes missions que
celles des autres sous-commissions
installées à l'intérieur du pays et dont le
nombre s'élève à 69 sous-commissions
locales, indique, hier, un communiqué de la
Commission.
> C A P I T A L
CRASH
BOOM
Le nombre de
demandeurs
d'emplois
recensés en
Espagne a
diminué de
1 949 (0,04%)
en février par
rapport au
mois
précédent,
revenant ainsi
à 4,8 millions,
a annoncé le
ministère du Travail. Il s'agit de la première baisse
enregistrée pour un mois de février depuis le début de la
crise financière en 2007. Les chiffres mensuels des
demandeurs d'emploi publiés par ce ministère doivent être
comparés aux données trimestrielles de l'Institut national
des statistiques, considérées comme très fiables. Les
dernières en date font état d'un taux de chômage de 26%
au quatrième trimestre 2013.
7
CHIFFRE
Beiersdorf,
fabricant de
la crème
Nivea, a
annoncé un
bénéfice 2013
en hausse de
près de 10%,
mais inférieur
aux attentes,
ainsi qu'une
stabilité de
son
dividende. Le
groupe
allemand, également propriétaire des marques Labello et La
Prairie, a réalisé, l'an dernier, un bénéfice comparable avant
intérêts et impôts (Ebit) de 814 millions d'euros, alors que
les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne 824 millions. Beiersdorf maintient son dividende à
0,70 euro au titre de 2013, loin de la hausse à 0,81 euro
espérée par le marché.
200 milliards de dinars
Les agriculteurs ont bénéficié de l'effacement de leurs
dettes, et l'attribution d'un budget annuel de
200 milliards de dinars au secteur.
Développement urbain dans
les pays méditerranéens
8,25 millions
d’euros alloués
par l’UE
Activité boursière
La Cosob exige
la certification
professionnelle
Afin de s’assurer que les personnes chargées d’exercer une activité
soumise à agrément ou habilitation disposent des connaissances
minimales requises par la réglementation, et ce, quel que soit le niveau de
diplôme obtenu, la commission d’organisation et de surveillance des
opérations de bourse (Cosob) exige à ces dernières de passer un examen
de certification professionnelle.
C
e dernier est fixé au 9 mars
2014, au siège de l’Institut
d’économie douanière et
fiscale (IEDF). La Cosob
précise que la certification professionnelle consiste à s’assurer que les
personnes chargées d’exercer une
activité soumise à agrément ou habilitation par la Cosob disposent des
connaissances minimales requises
par la réglementation. Pour cela, les
candidats doivent passer l’examen
de certification, qui se déroule en
une séance continue de trois heures.
L’examen porte sur cinquante
questions d’explication à choix multiple couvrant tout le programme de
formation et se basant essentiellement sur les thèmes constituant le
corps de métiers liés au marché
financier. Le score minimum pour la
certification doit être de 60% de
réponses correctes. En cas de réus-
site, une attestation de certification,
signée conjointement par la Cosob
et l’IEDF, est délivrée au candidat.
Dans le cas d’échec à l’examen, le
candidat peut le repasser avec la session suivante, en s’acquittant des
frais de réinscription et d’examen
fixés à 50 000 DA, à la charge du candidat ou de l’organisme dont il
relève.
Cet examen a été précédé, faut-il
le rappeler d’une formation de certification des professionnels du marché, déjà lancée le 26 octobre 2013,
en présence du secrétaire général du
ministère des Finances, du président
de la Cosob et du président de
l’Abef. Cette formation entre dans le
cadre de la mise en œuvre du plan
d’action du gouvernement visant à
redynamiser le marché financier
algérien. Cette formation, assurée
par l’IEDF et sanctionnée par une
certification de la Cosob, permettra
aux apprenants d’acquérir les
connaissances minimales de l'environnement réglementaire, déontologique et technique dont doivent justifier les professionnels des activités
de marché. A travers cette certification, qui répond à l’objectif réglementaire relatif à l’exigence d’une
formation sur le commerce et la gestion des valeurs mobilières, la Cosob
vise à renforcer la protection des
intérêts des clients et à garantir la
compétence des professionnels de
marché. La formation d’une durée
de quatre mois s’est déroulée sous
forme alternée de trois jours par
semaine. Elle a été assurée par des
professionnels algériens et complétée par des spécialistes des marchés
financiers étrangers.
Fatiha Amalou Aïd
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
L
a Commission européenne a lancé un appel à propositions, d'une valeur totale de 8,25 millions d'euros, pour
le programme régional « Sudep - Soutenir les villes du
voisinage méridional dans la mise en œuvre de projets de
démonstration de développement urbain en matière d'énergie durable ».
L'objectif général du présent appel à propositions est de
permettre aux autorités locales des pays partenaires méridionaux de la PEV, dont l’Algérie, de relever les défis en matière
de développement local durable lié à l'énergie. L'objectif spécifique du présent appel à propositions est de contribuer :
1) à l'amélioration de l'efficacité énergétique, à l'accroissement des économies d'énergie et à l'intensification de l'utilisation des sources d'énergie renouvelables ;
2) à l'amélioration des capacités des autorités locales dans
le
domaine
de
l'énergie
durable
;
3) à la diffusion d’une série d’actions de démonstration qui
peuvent être répétées dans la région.
Les résultats escomptés concernent l’amélioration des performances des autorités locales des pays partenaires méridionaux de l’IEVP en termes d'énergie durable (économie
d'énergie, efficacité énergétique, part des énergies renouvelables, émissions de CO2, etc.) ; un ensemble d'actions de
démonstration appropriées (innovatrices dans le contexte
local) à reproduire par d'autres autorités locales, provinces ou
réseaux de la région ; renforcement de la capacité des autorités locales à concevoir et à mettre en œuvre des projets en
matière d'énergie durable et sensibilisation accrue des populations locales aux politiques et actions de développement
durable.
L'UE donnera la priorité aux actions qui sont innovantes
dans le contexte local, qui ont un degré élevé de reproductibilité dans la région, qui stimulent l'économie locale et qui
permettent d'utiliser au mieux les ressources disponibles
localement. La date limite de soumission des notes succinctes
de présentation est le 23 mai 2014.
Des séances d'information seront organisées dans chacun
des pays suivants : Égypte, Jordanie, Liban, Palestine, Libye,
Algérie, Maroc et Tunisie. Les dates provisoires sont fixées
pour la dernière semaine de mars et la première semaine
d’avril 2014.
8
>
P U B L I C I T E
Porjet
Porjet
Entreprise
Algérie News 06-03-2014
Adresse
Note
technique
/100
Montant TTC DA
Délai
Entreprise
Adresse
Note
technique
/100
Montant TTC DA
Délai
NIF de l’attributaire
NIF de l’attributaire
Anep 109 886
Algérie News 06-03-2014
Algérie News 06-03-2014
Anep 109 877
Anep 110 041
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
D E
P R O J E C T E U R
ILS ONT OSÉ LE DIRE
9
En hausse
Srecko Jokis
>
> C O U P S
Le sélectioneur de la Slovénie, Srecko
Jokis, semble très pragmatique puisqu’il
n’a pas hésité à mettre sur le même pied
d’égalité les grandes et les petites
équipes. Pour lui, l’équipe algérienne a
du caractère.
« La décision concernant notre position
vis-à-vis de l'élection présidentielle sera
connue le 7 mars à l'issue d'une réunion
qui regroupera les membres du Conseil
national ».
Saïd Bouhadja
« Le président de la République ne peut
pas se tromper, car il a une virtuosité
extraordinaire sur les textes juridiques. »
Nouara Saâdia Djaâfar
Laurent Fabius
>
Ahmed Betatache
« La bonne mine arborée, avant-hier, par le
chef de l'État a remis à leur place ceux qui
disaient que le Président ne se meut pas, ne
parle pas ni ne s'adresse au peuple. »
Le monde de l’insolite
Un chien entendu comme
témoin
Le procès de deux hommes suspectés d'avoir assassiné en
2005 une riche veuve pendue dans sa péniche s'est ouvert
mardi 4 mars à Nanterre. Dans ce dossier compliqué, un seul
témoin a été entendu : Théo, le chien de la victime. Si l'animal
est décédé depuis, il a en effet été confronté en 2008 aux deux
suspects. C'est un cas unique dans les annales judiciaires.
Pour la première fois, et faute de témoins dans cette affaire, le
juge d'instruction a ainsi décidé d'entendre comme témoin le
chien de Dominique Aubry, la riche veuve retrouvée pendue
dans sa péniche à Neuilly-sur-Seine le 30 novembre 2005.
Un automobiliste américain s'est illustré récemment en
sauvant la vie d'un chien qui errait sur l'autoroute. Après avoir
entendu un message diffusé à la radio, Rickey Young n'a pas
hésité à risquer sa vie pour porter secours à l'animal blessé.
La viRickey Young est un habitant du Texas qui s'est fait
remarqué récemment en sauvant la vie d'un chien blessé.
Alors qu'il se trouvait dans son pick up, un message diffusé à
la radio l'informe qu'un chien est en train d'errer sur une voie
rapide non loin de la ville de Houston. Il n'a pas hésité à
risquer sa vie pour sauver l'animal. La vidéo de la scène,
capturée par des caméras de surveillance, a été diffusée par la
chaîne américaine Khou.
Répondant à une question d’un
journaliste au sujet du quatrième mandat
de Bouteflika, le chef de la diplomatie
française, Laurent Fabius, a excellé dans
le langage diplomatique en évitant de
s’immiscer dans les affaires internes de
l’Algérie.
En baisse
>
Il part en guerre contre Subway sur Twitter
Il y a de quoi avoir l’appétit coupé. Patrick Balfour a trouvé un cafard dans son sandwich acheté dans un fast-food Subway situé dans
l’Ontario au Canada. Il a décidé de s’en remettre à Twitter pour se plaindre, en s’offrant deux tweets sponsorisés pour la somme de 90
dollars, rapporte The Daily Dot. Patrick Balfour n’a pas de photos du sandwich. « J’étais dégoûté et je me suis débarrassé du Sub aussi
vite que possible. Je ne pensais pas que ça durerait aussi longtemps ou que j’aurais besoin de la photo d’un cafard mort », explique-t-il
au site. Sa mésaventure est survenue il y a 11 mois. A l’époque, il contacte @SubwayOntario. Après quelques tweets, l’entreprise lui
demande ses coordonnées, sans jamais y donner suite.
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
Abdelkader
Bensalah
Le président du Conseil de la nation qui
sait mieux que quiconque que le jeu de
l’élection présidentielle est fermé, fait
semblant de défier une opposition
inexistante, en clamant, toute honte bue:
« votre heure a sonné ».
10 >
P U B L I C I T E
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 070
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 072
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 073
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 035
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
AtN w
u
11
o e s
Geely - Emgrand
L’œil du bijoutier
Des voitures
rassurantes
Le pétrole est
l’ennemi de toute
démocratisation
Par K.Derraz
Par Hammadouche Mohamed Arezki
Fruit d’un mariage réussi conclu entre Geely et Volvo, les voitures
du groupe chinois Geely – Emgrand nous offre tous les conditions
du confort et de sécurité requises et un acquis inestimable grâce à
la fusion des deux géants, pour donner comme résultat des
véhicules Emgrand raffinées en matière de design, de robustesse,
d’assurance de sécurité, ses caractéristiques rendues possibles
grâce à une maîtrise d’une technologie de haut niveau.
La démocratie est-elle possible avec du
pétrole? On en doute partout dans le reste
du monde. En mode zapper ou en mode
lecture, l’actualité offre toujours le
spectacle de grosses et surréalistes
monarchies où coule l’or noir.
Les raisons ? Il faut les demander aux spécialistes. Mais dans les
pays à pétrole, les militants de la démocratie savent que le
peuple est client du régime, que les alliances sont celles des
régimes avec les classes populaires et que le populisme est une
doctrine qui arrange la majorité. On vend du pétrole, on achète
des aliments et on travaille peu. Que voudra le peuple en plus
de cela, là où la tendance de la nature est au moindre effort ? La
clientélisation permet de se passer des alliances avec les élites,
parasite et vide de son sens la lutte syndicale, assujettit l’armée
à la rente au lieu de la soumettre
à la volonté du peuple, parasite
l’initiative privée et libérale pour
en faire un prête-nom du
blanchiment de l’or noir et
détruit le militantisme et la
conscience au profit de la
gratuité et du discours
mythologique nationaliste.
ce lien
Ce schéma on l’observe partout
morbide qu’il
et les vernis sont seulement des
faut analyser
apparences : là où il y a trop de
pour comprendre
pétrole et pas suffisamment de
pourquoi les
culture citoyenne, le régime est
révolutions des
monarchique, par essence ou par oeillets sont
proclamation, généalogiste ou
impossibles dans
putschiste. Encore plus dans le
les pays à baril
monde dit « arabe » qui
ou gazoduc. Le
cimente l’accord par le
pétrole lève aussi
conservatisme religieux. En allié, bien le peuple
les délégués d’Allah, la société
que le régime
pétrolière mère et la généalogie
contre la liberté
monarchique du pétrole, les trois
contre le militant de base, le
demandeur de démocratie, le
lutteur pour la liberté.
Isolé, inutile, sans accès à la
richesse, non nécessaire à
l’économie et à la légitimité
devenue alimentaire, l’homme
de l’élite, le patron ou le lutteur de classes, ne peuvent alors
changer les choses, soulever un peuple ou imposer la loi au
baril. Cela se termine souvent à la libyenne : éclatement, milices
ou intervention étrangère, ou bien répressions dures, fraudes
électorales et mandats à vie. Le pétrole détruit l’initiative,
l’entreprise libre, la démocratie, l’économie et l’indépendance.
C’est une drogue dure avec un dealer qui peut acheter le soutien
étranger et la connivence de la police mondiale: le régime qui
vend et surveille le pipe-line. Cela se voit en Arabie, an Amérique
latine, en Russie ou en Algérie.
Le pétrole rend le citoyen inutile, dangereux. Il impose à sa place
l’allié, le client, le soumis ou le dépendant et le croyant. Il
bloque l’entreprise pour la cantonner dans le statut de
l’adversité, du concurrent exogène ou de l’ennemi idéologique.
Le pétrole rend le travail inutile. Comme la drogue, il détruit le
lien national au profit du lien alimentaire et produit le délire
populiste en guise d’émotion primaire. Le pétrole, comme la
drogue, vous font vivre dans un monde imaginaire, vous rendent
myope, faible et malade et seul dans le monde comme un exclu.
C’est ce lien morbide qu’il faut analyser pour comprendre
pourquoi les révolutions des oeillets sont impossibles dans les
pays à baril ou gazoduc. Le pétrole lève aussi bien le peuple que
le régime contre la liberté. Il pousse le peuple à demander du
foin et pas la libération. Il pousse les élites au désespoir, pas à
la lutte. Il pousse le pays à la mort, la guerre civile ou la
destruction par les siens.
C’est
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
12 Auto News
Mirage de Mitsubishi
UNE VOITURE COMPACTE ET ECONOMIQUE
CE DONT LE MONDE A BESOIN
Presentée au salon autowest 2013, la Mitsubishi Mirage 1.2 est désormais en vente dans le tout
le réseau de distribution de Falcon Motors.
C
ompact et économique la Mirage est venue pour
maximiser le plaisir au volant, facile à conduire, elle
offre des économies exceptionnelles et un rendement énergétique inégalable dans sa catégorie, sans
compromettre la puissance du moteur, le confort et la protection des passagers. Grâce à la Mirage vous pouvez
conduire l’esprit tranquille, son châssis extrêmement rigide
à haute absorption d’énergie « rise » permet une sécurité et
une conduite exceptionnelle. Avec un style rafraichissant et
coloré, des performances respectueuses de l’environnement
et d’une habitabilité au-delà des attentes, la Mirage est un
modèle d’« éco-véhicule » c’est exactement la voiture
moderne faite pour les besoins de notre vie contemporaine.
D’une consommation très réduite d’un litre pour 21 km
parcourus, grâce à son moteur compact et efficace, l’allégement du moteur et du châssis, une aérodynamique supérieure et la structure la plus légère de sa catégorie, plus la
qualité et la fiabilité pour lesquelles Mitsubishi est réputée.
D’une personnalité vivifiante, stylée depuis sa calandre
chaleureuse en passant par ses côtés expressifs et son coffre
effilé, la Mirage, pleine de vivacité, allie des courbes aéronomique lisse et remarquable sculptées à un style audacieux
pour apporter un équilibre vivifiant et une sensation de stabilité pour plus de confort, la Mirage est conçu pour faire de
la conduite un plaisir. Dotée d’une habitabilité qui dépassera certainement vos attentes.
Câté motorisataion, la Mirage de Mitsubishi, est dotée
d’un moteur 1.2 de litres DOHC 0 3 cylindres technologie
Mitsubishi Innovative valve Timing Electronis Control système) est réactif et offre une maximale de 57 KW (78 Cv) à
600 trs/minutes. Couplé à une boîte à manuelle ou automatique à 5 vitesses. Pour un prix de 999 000 DA taxe véhicule
neuf non incluse.
L ’ABS et EBD
Le plus petit rayon de braquage
de sa catégorie se qui fait de
Mirage maniable et facile à
conduire.Elle est à la portée de
tout le monde.
L’ABS empêche les roues de se
bloquer pendant le freinage
d’urgence afin que vous puissiez
mieux de maitriser votre
conduite. L’EBD répartit la force
de freinage.
Pare-chocs avant profilés
pour diriger le vent vers les
côtés ainsi augmenter les
économies de carburant
Feux antibrouillard avant Renforcent la
sécurité de conduite dans le brouillard,
la pluie et autres conditions qui
limitent la visibilité.
Béquet avec 3 feu stop led Réduit
efficacement la trainée aérodynamique et abrite un 3e feu stop led
pour plus de sécurité.
Airbags conducteur et passager avant
réduisent l’impact du choc et
contribuent à réduire les blessures en
cas de collision.
Pourquoi et comment bien remplir
un constat amiable ?
Un constat amiable pour tout accident est obligatoire, même s’il n'implique pas de tiers ou si un procès-verbal
a été dressé. Il sert en effet à informer l’assureur de la survenue d’un sinistre en détaillent les circonstances
pour permettre aux assurances de déterminer la responsabilité de chacun. Bien rempli, le constat amiable
permet donc d’accélérer le traitement de votre dossier.
Le constat étant autocopiant, un seul formulaire
doit être rempli pour deux véhicules. Le recto est
à compléter par les deux conducteurs impliqués
dans l'accident, aussitôt après celui-ci.
Il comporte des cases à cocher permettant de
préciser les circonstances du choc. Un schéma
permet de préciser la position des véhicules, leur
trajectoire, les noms des voies, la signalisation...
À noter: Une fois signé des deux conducteurs, le
constat ne peut plus être modifié et doit être
transmis dans les 7 jours aux assureurs.
Gérer une difficulté avec l'autre conducteur
Si l'autre conducteur refuse de remplir un constat
ou se montre agressif, n'insistez pas et
mentionnez-le sur le constat. En cas de délit de
fuite, remplissez quand même un constat amiable
sur place. Dès lors, notez le numéro
d'immatriculation du véhicule en fuite, si vous le
pouvez, ainsi que les coordonnées d'éventuels
témoins.
Si vous êtes en désaccord, refusez toute
négociation avec l'autre conducteur. En effet, si
les dégâts s'avèrent plus importants qu'ils ne le
paraissent à première vue, vous ne pouvez
prétendre à aucune indemnisation en l'absence
de constat amiable.
Astuces et conseils pratiques
Conservez dans votre boîte à gants un ou deux
exemplaires de constat amiable. N'oubliez pas
d'y joindre un stylo à bille : un constat amiable
illisible peut retarder, voire compromettre, votre
indemnisation, une situation.
Sachent que votre assureur auto peut vous
ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
remettre gratuitement des constats sur simple
demande.
Vous pouvez pré remplir vos exemplaires avec les
coordonnées de votre assureur, cela vous fera
gagner du temps le jour où vous en aurez besoin.
Lorsque le constat est établi, pensez à comparer
les mentions de l'autre conducteur concernant
son assurance et son permis avec ses papiers.
Sur place et en situation de stress,
certains peuvent être tentés de fournir de fausses
informations !
À retenir
Le constat amiable n'est pas une reconnaissance
de responsabilité. C'est son étude qui permet
d'établir celle des conducteurs.
Auto News 13
Le CX 5 la nouveauté
de Mazda Algérie
AU SALON DE L’AUTOMOBILE
Jamal SPA, l’importateur-distributeur des véhicules Mazda en Algérie est une filiale du groupe Mazouz,
concessionnaire multimarque GM TRAD. Une nouveauté de taille est prévue pour la 17e édition du Salon de
l’automobile d’Alger, est réservé au public et aux amateurs de voitures modèle SUV.
U
moteurs, de transmission, à de structure de caisse et de
chassis ultratperformant saura render e mazda CX5 aussi
sur que plaisant à conduire.
Voilà un modèle de véhicule avec lequel Jamal SPA
compte renverser la donne dans le marché automobile en
Algérie et précisément le segment des SUV.
Mazda CX5, un SUV différent de ce que vous pouvez
déjà connaître. Equipé de la technologie SKYATIV, reconnaissable entre tous, il signe une déclaration d’intention des
plus audacieuses, bondi tel un guépard n’aura jamais semblé aussi facile.
Son design dynamique véhicule une belle sensation de
vitalité et d’agilité, la carrosserie sculptée reflétant l’instant
même ou les forces accumulées se libèrent dans un équilibre
finement travaillé entre puissance et beauté inégalée. Nous
y reviendrons.
n CX5 vient pour enrichir la gamme de marque
Nippone, réputée pour la fiabilité de ses produits,
étant donné que le client algérien est un bon
connaisseur de cette marque, ayant adopté ses voitures depuis bien lurette, avant l’arrivée des autres marques
asiatiques. Les Mazda Pick Up ont fait le bonheur des agriculteurs algériens, les artisans, les transporteurs et bien
d’autres professions au début des années 1980 et qui circulent encore sur nos routes à ce-jour.
Défiant les conventions et les idées reçues, avec une
vision différente des choses, Mazda à réussi à produire des
voitures
les
plus
innovantes
d’aujourd’hui,
et le Mazda CX5 un SUV compact, dans une symbiose parfaite, ses formes esthétiques, un design philosophique et
l’âme dans le mouvement, une intelligence technologique
de SKYATIV. Nul doute que cette nouvelle generation de
Fiat Panda Cross
Un Panda 4x4 plus affûté
L
a Panda Cross, et le 4x4 avec lequel
Fiat vient de répondre d’une manière
plus juste pour les besoins de varapper
plus peu juste les cols de montagnes, et descendre des pentes les plus raides la Panda
Cross, une version encore plus affûtée que
rien ne semble pouvoir arrêter Le Panda
Cross, un vrai 4x4 avec une transmission
intégrale et du blocage de differential et disposent d'un sélecteur "Terrain Control"
permettant de choisir entre trois modes de
conduire : Auto - distribution automatique
de la puissance entre les deux essieux). Il est
capable d'évoluer hors bitume. Pour mar-
quer sa différence avec la Panda 4x4, la version Cross adopte un look spécifique, il se
distingue par des protections de carrosserie
supplémentaires et une garde au sol surélevée, des angles d’attaque (24°) et de sortie
(33°) plus importants, garde, pneus plus
larges, un nouveau soubassement, des optiques intégrant les antibrouillards, jantes
colorées, feux de jour à LED dans le bas du
bouclier. Proposée avec deux types de
moteurs, un diesel 1.3 Multijet de 80 ch
et le bicylindre essence TwinAir de 90 ch.
Ces deux blocs seront couples à une boîte
manuelle à 6 rapports.
ALGERIE NEWS
GEELY RAY & GEELY CROSS..
Des voitures conçus pour
vous satisfaire
C
onvaincu que la voiture est plus
qu’un moyen de transport, et trop
beaucoup plus que ce qu'en croit;
Geely a conçu des voitures loin de ce que
pensent la plupart de nous, des voitures
comme RAY et RAY CROSS qui réunit la
fiabilité technique, le désignent extraordinaire, les hautes normes de sécurité et qui
offre plus de confort à des prix accessibles à
une large couche sociale. Avec 5 étoiles aux
testes C-NCAP, la Geely Cross est conçue
pour répandre aux exigences de la vie
moderne, elle offre la maniabilité facile, la
Jeudi 6 mars 2014
praticabilité en ville, la capacité de zones
rurales et terrains en relief, la gelly Cross est
équipé d’un moteur de 1500 cm3 d’une
force de 94 chs pour une consommation de
7L / 100 Km pour ce qui lui procure une
puissance intéressante et une économie de
consommation comme elle offre à son
conducteur une conduite aisée et confortable à chaque aventure de voyage, d’autres
options de série à l’instar de la fermeture
centralisée, des vitres électriques, CD/Mp3
multi-applications, climatisation; et plaines
d’autres options.
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D é c r y p t a g e s
Patrick Buisson a bien
enregistré Nicolas Sarkozy
à son insu
Par Alexandre Lemarié : Le Monde
La Sarkozye ne voulait
pas y croire. C'est
pourtant vrai : Patrick
Buisson enregistrait
bien Nicolas Sarkozy à
son insu, lors de
réunions privées à
l'Elysée pendant le
précédent quinquennat.
D
ans son édition datée de mercredi 5 mars, Le Canard
Enchaîné publie ce qu'il présente comme le verbatim d'une
réunion à l'Elysée, enregistrée à l'aide d'un
dictaphone par l'ancien conseiller de M.
Sarkozy. Selon le journal satirique, la scène
se déroule le 27 février 2011, lors d'une
réunion de travail autour de l'ancien président, à quelques heures du remaniement
qu'il va annoncer.
Outre Nicolas Sarkozy et Patrick
Buisson, le secrétaire général de l'Elysée,
Claude Guéant, le conseiller spécial Henri
Guaino, le conseiller en communication
Franck Louvrier, le publicitaire JeanMichel Goudard et le sondeur Pierre
Giacometti sont présents. D'après la
retranscription de l'hebdomadaire, les six
hommes et l'ex-chef de l'Etat échangent
notamment sur l'allocution que va prononcer M. Sarkozy pour annoncer le remaniement ministériel.
«Vous n’avez pas
d’états d’âme sur
brice»
Un appareil enregistreur tourne, selon
«?Le Canard?», qui retrace dès lors le
déroulé de deux heures et demi de discussions à l'Elysée, entre l'arrivée au Palais de
Patrick Buisson et son retour à son domicile.
Lors de cette réunion privée, Nicolas
Sarkozy lance par exemple « à la cantonade
» : « Vous n'avez pas d'états d'âme sur Brice
? » Brice Hortefeux, alors ministre de l'intérieur, est en effet en passe d'être évincé
du gouvernement. Réponse de Patrick
Buisson : « On en a tous. On aime tous
Brice. Le problème est de faire un choix
politique. » Réplique de Nicolas Sarkozy : «
Brice dit que le sentiment d'insécurité a
régressé. Toutes les études montrent que ce
n'est pas vrai. »
Patrick Buisson, qui a inspiré la stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012,
poursuit : « En matière d'immigration,
Brice est inhibé. Une partie de notre électorat manifeste une certaine impatience. »
A l'issue de la réunion, M. Buisson se
moque aussi des anciens ministres
Roselyne Bachelot, Michèle Alliot-Marie
ou Xavier Darcos, qu'il juge « archinuls ».
« Je confirme»
Contacté par Le Monde, Patrick
Buisson s'est refusé à tout commentaire.
De son côté, son avocat a confirmé, mardi
soir, l'authenticité de l'enregistrement de la
réunion de travail retranscrite par « Le
Canard ». « Je confirme qu'il s'agit d'un
enregistrement authentique et que c'est
bien mon client Patrick Buisson qui a procédé à cet enregistrement », a admis Me
Gilles-William Goldnadel, dans une déclaration à Reuters.
L'ancien conseiller de l'Elysée venu de
l'extrême droite avait pourtant nié en bloc
les accusations publiées par Le Point, le 12
février, révélant l'existence de ces enregistrements pirates. L'hebdomadaire avait
affirmé que M. Buisson avait enregistré «
des heures et des heures de réunions stratégiques » concernant notamment la campagne présidentielle de 2012.
Il aurait fait de tels enregistrements « à
plusieurs reprises » durant le quinquennat
de Nicolas Sarkozy et « à l'aide d'un dictaphone dissimulé dans sa veste », écrivait
ALGERIE NEWS
l'hebdomadaire. Patrick Buisson avait alors
annoncé son intention de déposer une
plainte pour diffamation contre Le Point.
Sarkozy « se sent
trahi»
Dans la foulée du verbatim publié par
Le Canard enchaîné, le site d'information
Atlantico a mis en ligne des extraits d'un
autre enregistrement réalisé par M.
Buisson. On y entend l'ancien patron du
journal d'extrême droite Minute tenir des
propos peu amènes à l'égard de Carla
Bruni-Sarkozy, en privé, à l'issue d'une
réunion à l'Elysée, datée du 26 février 2011.
Soit la veille de la réunion évoquée par « Le
Canard ».Inquiet au sujet de la plainte
d'Anticor dans l'affaire des sondages de
l'Elysée, où son nom est cité, Patrick
Buisson s'interroge également auprès d'un
autre conseiller sur la capacité du nouveau
secrétaire général de l'Elysée, Xavier
Musca, à savoir « se mouiller » autant que
Claude Guéant pour les « affaires du
Parquet ».
Suite à ces révélations, Nicolas Sarkozy
est « furieux » d'avoir été espionné par
celui qui a fait partie de son premier cercle,
selon son entourage. « Il se sent trahi » par
son ancien conseiller, qu'il a continué à
consulter depuis son départ de l'Elysée,
précise-t-on. La dernière fois que les deux
hommes se sont entretenus, c'était le 11
février, juste après les révélations du Point.
Ce jour-là, M. Buisson a osé démentir
devant l'ex-président les affirmations de
l'hebdomadaire.
Silence dans les
troupes
Pour les sarkozystes, pas question pour
autant de surréagir à la polémique : l'ancien chef de l'Etat a donné consigne à ses
troupes de se taire pour ne pas donner trop
d'échos à cette histoire peu reluisante. Son
fidèle Brice Hortefeux a montré l'exemple.
Assurant qu'il ne souhaitait pas « alimenter
Jeudi 6 mars 2014
des polémiques inutiles », l'ex-ministre a
cité Confucius, mardi soir, sur iTélé : « le
silence est un véritable ami car lui, ne trahit jamais ».
Pour M. Sarkozy, pas question non plus
de couper les ponts avec Patrick Buisson de
manière spectaculaire : aucune prise de
parole ou dépôt de plainte de M. Sarkozy
ne sont prévus. L'idée est de faire le dos
rond, en espérant que cela passe… « Il
apparait comme une victime dans cette
affaire car il a été trahi », veut croire un de
ses soutiens.
«Personne ne sait
jusqu’où»
Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, où
l'on affirme que l'ex-président n'a jamais
su qu'il était enregistré à son insu, c'est la
stupéfaction. « C'est consternant », juge
l'un d'eux. « C'est hallucinant. Jamais je
n'aurais imaginé cela », confie un autre,
déboussolé par les révélations de la presse.
« Moi, cela ne m'étonne pas. Buisson est un
dingue et a agi comme un historien en
voulant garder des archives », pense un
autre à propos du patron de la chaîne
Histoire.
Après les premières révélations du
Point, certains soutiens de l'ex-président
ne voulaient pas croire que Patrick Buisson
pouvait être capable de tels agissements. «
C'est totalement invraisemblable. Sinon,
on se serait aperçu de quelque chose »,
jurait alors un ancien conseiller de Nicolas
Sarkozy. La vérité éclate désormais au
grand jour.
Un grand déballage n'est pas à exclure.
Mardi soir, l'avocat de M. Buisson a affirmé
sur iTélé que son client lui avait confié
qu'il n'avait « rien d'un Bérégovoy » et qu'il
rendrait « coup pour coup ». Un sarkozyste
redoute que l'affaire donne lieu à un feuilleton, alimenté par des révélations potentiellement dévastatrices pour son candidat
: « Le problème, c'est que personne ne sait
jusqu'où cela peut aller maintenant que la
boîte de Pandore est ouverte… »
Kiosque international
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D é c r y p t a g e s
Débat à saveur électorale
autour du pétrole
Par Laurence Houde-Roy:
Métro-Quebec
Les élections
provinciales ne
sont pas encore
déclenchées que
déjà les partis sont
invités à débattre
de certains enjeux
de campagne.
À
l’invitation d’étudiants
de
l’Université
Concordia, des représentants du Parti libéral
du Québec (PLQ), du Parti québécois (PQ), de Québec solidaire
(QS) et du Parti Vert du Québec
(PVQ) ont pris part mardi à une
discussion devant public autour
de l’exploitation du pétrole et
l’électrification des transports.
L’ambiance préélectorale était
déjà palpable, alors que plusieurs
attaques envers les positions ou
les actions antérieures du PLQ et
du PQ ont été lancées.
La table de panélistes semblait
radicalement divisée en deux.
D’un côté, Amir Khadir de QS et
Alex Tyrrell de PVQ se disaient
massivement en faveur d’une
réduction de la consommation
d’hydrocarbures. La gratuité du
transport collectif et l’instauration de mesures pour dissuader
les automobilistes étaient vivement encouragées par les politiciens. «Il faut réduire considérablement le nombre de voitures
privées sur les routes», a lancé M.
Tyrrell.
De l’autre côté de la table,
David Heurtel du PLQ et Daniel
Breton du PQ ont plutôt insisté
sur l’idée que la consommation
du pétrole n’en pas encore à sa
fin. «C’est dommage, mais le
pétrole est là pour rester. Il faut
plus d’énergie propre, mais nous
ne sommes pas en mesure de
remplacer complètement le
pétrole pour le moment», a prévenu M. Heurtel, en faveur d’une
politique d’encadrement de l’utilisation des hydrocarbures. Le
député a notamment évoqué le
rapport sur les enjeux énergétiques dévoilé la semaine dernière
qui présentait sensiblement cette
même position, disait-il.
M. Breton est revenu quant à
lui sur des mesures mises en place
par son gouvernement afin de
réduire notamment la circulation
routière en heure de pointe et
promouvoir certaines technologies de véhicules électriques en
cours de développement.
Le député du PQ a également
reçu les foudres de certains de ses
collègues lors du débat en réaction à la décision du gouvernement de lancer des programmes
d’exploration pétrolière sur l’île
d’Anticosti dès l’été prochain. «Je
suis favorable au débat et ces
explorations permettront de
connaître
réellement
leurs
impacts économique et écologique», s’est justifié M. Breton.
«Nous ne sommes pas obligés de
faire de la fracturation hydraulique pour avoir ce débat sur l’ave-
nir», a répliqué Alex Tyrrell du
Parti vert. Les représentants des
quatre partis se sont rassemblés
devant une cinquantaine d’étudiants de l’Université Concordia.
La Coalition Avenir Québec a
décliné l’invitation des organisateurs.
lance la bataille électorale
La Belgique démunie Marois
La première ministre doit
en cas de catastrophe se rendre ce matin chez
nucléaire
le lieutenant-gouverneur
Par 7 sur 7
i un accident nucléaire de type
Fukushima survenait en Europe, les
opérateurs nucléaires devraient
dédommager les entreprises, les populations et l'Etat, mais le niveau de couverture
d'assurance prévu serait entre 100 et 1.000
fois trop faible pour faire face aux coûts
encourus, dénoncent Tom Vanden Borre
(KUL) et Michael Faure (Université de
Maastricht), dans un rapport de
Greenpeace évoqué mercredi dans les
pages des quotidiens Le Soir et De Morgen.
Greenpeace publie, ce mercredi, un
rapport alertant sur les risques de poursuivre la production nucléaire au-delà du
terme initialement fixé. Les auteurs du
rapport se sont également penchés sur la
couverture en termes d'assurances prévue
en cas de catastrophe.
« Si un accident grave devait se produire, le niveau de couverture prévu par les
systèmes européens de responsabilité civile
serait, en fonction des Etats, entre 100 et 1
000 fois trop faible pour faire face aux
coûts encourus », indiquent Tom Vanden
Borre et Michael Faure.
S
Ainsi, si un accident devait
survenir, aujourd'hui, dans
les centrales nucléaires de
Doel ou Tihange, Electrabel
devrait supporter moins d'un
pourcent des coûts, selon
l'étude de l'organisation écologiste. Selon la Commission
européenne, une telle catastrophe coûterait, en effet, 187
milliards d'euros, or, la couverture d'assurances est limitée à 1,2 milliard en Belgique.
Or, si on part du principe que
le vieillissement des centrales
nucléaire accroît le risque, la
question des dédommagements est centrale. «
Maintenant que Tihange 1
restera ouverte plus longtemps que ce qui
était prévu, le besoin d'avoir un dédommagement sérieux en cas de catastrophe
est plus grand que jamais », souligne Tom
Vanden Borre. Avant d'envisager de prolonger les réacteurs, « les Etats devraient
d'abord s'assurer que les conditions d'indemnisation des victimes soient considérablement améliorées.» Actuellement, les
demandes de dédommagement sont d'office plafonnées. « Il s'agit d'une double
subvention accordée à l'industrie nucléaire
qui se cache derrière le plafonnement de la
responsabilité de l'exploitant : le coût de
l'assurance est sous-estimé, et lorsque le
montant de la responsabilité est insuffisant, c'est l'Etat qui doit intervenir », expliquent les chercheurs. Ils plaident, dès lors,
pour une responsabilité déplafonnée et la
mise en place d'un fonds commun d'assurance européen. Electrabel, de son côté,
indique suivre la législation actuellement
en vigueur. « Si celle-ci change, nous nous
adapterons », indique la porte-parole
Geetha Keyaert. La société conteste, par
ailleurs, que la prolongation de Tihange 1
comporte un risque supplémentaire.
ALGERIE NEWS
Par Marco Bélair-Cirino | Québec
À
la demande de la chef du gouvernement, le lieutenant-gouverneur
Pierre Duchesne mettra fin mercredi avant-midi à la 40e législature de
l’Assemblée nationale. Le Parti québécois,
le Parti libéral du Québec, la Coalition avenir Québec et Québec solidaire sont prêts à
engager les hostilités. La première ministre, Pauline Marois, informera le Conseil
des ministres de sa décision de précipiter le
Québec dans une campagne électorale, et
ce, un an et demi après s’être vu confier les
rênes d’un gouvernement minoritaire. Sur
le coup de 10 h, elle prononcera une courte
allocution à la presse, après quoi elle
gagnera l’immeuble abritant les quartiers
du
lieutenant-gouverneur,
Pierre
Duchesne. Face aux « blocages », aux «
bâtons dans les roues » des partis d’opposition, Mme Marois lui demandera de dissoudre l’Assemblée nationale. « Il y a exactement 18 mois, un an et demi jour pour
jour, le Québec se donnait un gouvernement du Parti québécois. […] Nous abor-
Jeudi 6 mars 2014
derons bientôt, bientôt une nouvelle étape
», a-t-elle déclaré mardi soir devant quelque 150 militants péquistes de la région de
la capitale nationale. La chef du Parti québécois a offert un aperçu des thèmes que sa
formation politique mettra de l’avant afin
de convaincre les Québécois de lui confier
un gouvernement majoritaire le lundi 7
avril.
L’élection d’un gouvernement péquiste
majoritaire constitue un préalable à
l’adoption d’une charte de la laïcité, a-telle souligné à gros traits. « Nous ferons
adopter une charte qui affirme les valeurs
québécoises de l’égalité entre les hommes
et les femmes et de laïcité. Nous le ferons !
» a déclaré Mme Marois avec énergie, s’attirant les applaudissements nourris d’une
foule gonflée à bloc. « Nous voulons continuer à être ce peuple fier, plus fier encore,
une nation encore plus accueillante, un
pays plus indépendant. Ha ! Ha ! » a-t-elle
lancé avant d’inviter cinq candidats de la
région de Québec — dont l’ex-journaliste
Dominique Payette — à monter sur scène
à ses côtés.
16 >
N O T R E
V I S I O N
D U
M O N D E
Irak
14 morts dans une série
d’attentats
Neuf attentats visant essentiellement des quartiers chiites à Bagdad ont fait, mercredi, au moins 14 morts, ont
rapporté des responsables alors que l'Irak connaît les pires violences depuis six ans.
S
ept voitures piégées et
deux bombes posées en
bord de route ont
explosé dans six quartiers de la capitale, faisant également plus de 70 blessés, selon les
mêmes sources. Les attaques les
plus meurtrières ont visé, à l'aide
de voitures piégées, le quartier de
Karrada, au centre de la capitale,
et Chouala (Nord), tuant chacune
trois personnes. Bagdad, l'une des
villes les plus visées par les violences en Irak, est la cible d'attentats
quasi-quotidiens. Les attaques
n'ont pas été revendiquées mais
les jihadistes sunnites visent souvent la communauté chiite, majoritaire en Irak. Elles sont survenues au lendemain d'une attaque
menée par deux kamikazes contre
la mairie de Samarra, au nord de
Bagdad, au cours de laquelle ils
ont retenu plusieurs personnes en
otages avant de faire détoner leurs
ceintures d'explosifs, tuant au
total cinq personnes et faisant 47
blessés. Une voiture piégée,
conduite par un kamikaze, a
explosé simultanément près du
bâtiment. L'Irak est plongé,
depuis début 2013, dans une nouvelle spirale de violence, renouant
avec les niveaux de 2008, lorsque
le pays sortait à peine de deux ans
Les gens
Paris
Hugo Chavez
Plus de 1 790
personnes ont été
tuées dans les
violences depuis le
début de l'année, selon
un bilan de l'AFP
compilé de sources
médicales et des
services de sécurité.
d'un conflit confessionnel ayant
fait des dizaines de milliers de
morts, après l'invasion américaine
de 2003. Cette escalade est alimentée par le mécontentement de
la minorité sunnite, qui se sent
marginalisée par le gouvernement
du chiite Nouri al-Maliki, et par le
conflit en Syrie, voisine, qui a
favorisé la montée en puissance
d'insurgés sunnites engagés des
deux côtés de la frontière. Depuis
deux mois, des combattants antigouvernementaux, dont des jihadistes, contrôlent Fallouja et des
secteurs de Ramadi, respectivement à 60 et 100 km à l'ouest de
Bagdad, dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie. Les combats dans
cette province ont poussé à
l'exode plus de 370 000 personnes, le plus important déplacement de population en Irak
depuis les violences confessionnelles d’il y a sept ans, selon
l'ONU. Plus de 1 790 personnes
ont été tuées dans les violences
depuis le début de l'année, selon
un bilan de l'AFP compilé de
sources médicales et des services
de sécurité.
R. S.
Pakistan
La crise ukrainienne s'invite
à la réunion sur le Liban
Troublé depuis un mois par une
vague de protestation contre le
gouvernement de Nicolas
Maduro, le Venezuela
commémore, mercredi, le décès
de Hugo Chavez, terrassé par le
cancer, il y a un an. Depuis
plusieurs semaines, les autorités
préparent une série de
cérémonies officielles d'hommage
à l'ancien président (1999-2013)
auxquelles plusieurs chefs d'Etat
ont été conviés. En l'absence de
liste d'invités officielle, seuls le
Nicaraguayen Daniel Ortega et le
Bolivien Evo Morales ont confirmé
leur présence, mardi. « Nous
allons au Venezuela pour soutenir
le président frère Maduro et son
gouvernement », a annoncé M.
Ortega, alors que le successeur et
héritier politique de Hugo Chavez
est la cible, depuis un mois, de
manifestations d'étudiants et de
l'opposition.
Sur le fil
F
rançois Hollande, qui a
accueilli, hier à l'Elysée,
une réunion internationale sur le Liban, était contraint
d’introduire dans son agenda la
crise en Ukraine, à la veille d'un
sommet européen extraordinaire à Bruxelles pour tenter de
sortir du bras de fer russo-occidental sur cette ancienne république soviétique.
Lors de la réunion du
Groupe international de soutien (GIS) au Liban, la crise
ukrainienne serait évoquée, a
précisé, mardi soir, le président
François Hollande. « Il se
trouve qu'il y aura aussi bien le
secrétaire d'Etat américain
(John Kerry) que le ministre
des Affaires étrangères russe
(Serguei Lavrov), et nous ne
parlerons pas que du Liban », at-il dit, lors d'une intervention
au dîner annuel du Conseil
représentatif des institutions
juives de France (Crif).
« La Russie a pris le risque
d'une escalade dangereuse », at-il jugé. « Le rôle de la France
avec l'Europe, dans ces circonstances, c'est d'exercer toute la
pression nécessaire, y compris
par le recours à des sanctions
pour trouver la voie du dialogue et une issue politique à
cette crise ». C'est la première
fois depuis la prise de contrôle
de la Crimée, ce week-end par
les troupes russes, que le chef
de la diplomatie de Moscou se
retrouvera face-à-face avec ses
homologues occidentaux, John
Kerry, le Français Laurent
Fabius ou le Britannique
L'explosion d'une bombe
artisanale au passage d'un
convoi militaire a tué au moins
six soldats mercredi dans le
nord-ouest du Pakistan, malgré
un cessez-le-feu entre les
autorités et les rebelles talibans
pour relancer le processus de
paix, ont indiqué des
responsables. La bombe a
explosé à l'entrée de Kurram,
une des sept zones tribales du
nord-ouest du pays, qui servent
de refuge à une myriade de
groupes islamistes armés. Au
moins six paramilitaires ont été
tués et huit blessés, a déclaré à
l'AFP une source sécuritaire,
révisant à la hausse un premier
bilan faisant état de trois décès.
Russie
William Hague. Lundi soir, il
avait rencontré en Suisse
l'Allemand
Frank-Walter
Steinmeier, mais ce dernier a
indiqué, mardi, qu'aucune
solution n'était en vue pour
l'Ukraine. Tous ces ministres
ont dénoncé la violation par la
Russie du droit international et
les échanges sur l'Ukraine mercredi pourraient être tendus.
Concernant le Liban, M.
Hollande accueillera son
homologue Michel Sleimane
peu après 12h15 au palais présidentiel. Les deux dirigeants
doivent faire une déclaration
avant un déjeuner de travail qui
réunira une vingtaine de convives engagés dans le soutien au
Liban qui subit les conséquences de la guerre civile en Syrie.
Cette réunion intervient six
mois après la création du GIS
au Liban, en septembre 2013 à
New York. Selon le HCR, plus
d'un million de Syriens ont
trouvé refuge au Liban depuis
le début du conflit et 60 000 y
affluent chaque mois. « Le
ALGERIE NEWS
Liban est un pays cher à la
France, qui doit être absolument préservé » du conflit
syrien, a déclaré M. Hollande,
constatant que la conférence de
Genève « a été un échec ».
Autour de la table seront représentés les membres permanents
du Conseil de sécurité de
l'ONU (Chine, Etats-Unis,
Royaume-Uni, Russie, France),
mais aussi d'autres pays engagés dans l'aide au Liban (Italie,
Allemagne, Espagne, Finlande,
Norvège) ainsi que l'Arabie
Saoudite. Même si ce pays ne
fait pas partie du GIS, il a été
invité en raison de son soutien
au Liban auquel il s'est engagé à
octroyer trois milliards de dollars pour que l'armée libanaise,
dotée de matériels vieillissants
et insuffisants, puisse acquérir
des armes françaises. Hormis
l'ONU, plusieurs organisations
internationales ont également
été conviées (PNUD, HCR,
Banque mondiale, Union européenne et Ligue des Etats arabes).
Jeudi 6 mars 2014
La Russie a vendu, lundi, des
devises étrangères pour un
montant record de 11,3 milliards
de dollars afin de soutenir le
rouble soumis à de fortes
pressions en raison du conflit en
Ukraine, selon des chiffres
publiés, mercredi, par la Banque
centrale. L'institution monétaire
a cédé des devises étrangères
pour acheter des roubles afin de
limiter la dépréciation de la
devise nationale, en chute libre
après le feu vert donné le weekend dernier au président
Vladimir Poutine par le
Parlement russe, pour une
intervention armée en Ukraine.
Les marchés financiers russes
ont été pris d'un mouvement de
panique, lundi, inquiets des
conséquences de l'intervention
en Ukraine et de possibles
sanctions qui pourraient être
imposées à Moscou par
l'Occident sur l'économie déjà
chancelante de la Russie. La
Bourse de Moscou a terminé la
séance sur un plongeon de plus
de 10% et le rouble est tombé à
un record de faiblesse face à
l'euro comme au dollar.
> N O T R E
V I S I O N
D U
M A G H R E B
Libye
Une hémmoragie
dans les hopitaux
17
Les gens
Mustapha El Khalfi
Le Centre médical de Benghazi a annoncé lundi soir que l'ensemble des médecins et
infirmiers étrangers travaillant dans l'hôpital envisage de présenter leur démission
au lendemain de l'assassinat de l'ingénieur français tué par balles par des inconnus
dans cette ville, chef lieu de l'est du pays.
Le projet du nouveau code de la presse sera
soumis au parlement à la session d'avril, a
annoncé le ministre marocain de la
Communication, porte-parole du
gouvernement, Mustapha El Khalfi.
"Malgré les longs et riches débats qu'il
suscite, ce projet sera soumis au parlement au
mois d'avril", a assuré le ministre dans un
entretien à la dernière édition du journal
"Aujourd'hui le Maroc", parue mardi.
Il a, dans ce sens, souligné qu'il s'agit d'un
"texte capital" du fait qu'il exclut l'éventualité
de mettre les journalistes en prison et ne
contient aucune disposition prévoyant des
sanctions privatives de liberté. Au sujet de la
situation de la presse, M. El Khalfi a affirmé
que les indicateurs démontrent clairement que
"le champ des libertés s'est effectivement
étendu au Maroc", soutenant que la plupart
des rapports des organisations internationales
qui ne sont pas de cet avis se fondent sur des
cas isolés.
A Tunis
La BCT interpelle
les bijoutiers
D
ans un communiqué repris par la
presse locale, le
Centre médical a
présenté ses condoléances à la
famille de la victime, Patrice
Real, et à l'Etat français.
L'ingénieur français travaillait comme responsable de la
sécurité dans une compagnie
française chargée de l'équipement du troisième bâtiment
dans le cadre du projet d'extension du Centre médical de
Benghazi qui était à 80% de sa
finition, indique-t-on de
source de l'établissement hospitalier. Donnant lecture au
communiqué, le directeur du
Centre médical, Khaled alLafi, a ajouté que les équipes
médicales étrangères veulent
quitter le pays en raison de la
détérioration de la situation
sécuritaire dans cette ville en
proie à une vague de violences
marquée par des assassinats et
des attentats n'épargnant ni les
locaux, ni les étrangers.
Les travaux sur le troisième
bâtiment seront retardés à
cause du départ de la société
française, a-t-il indiqué.
Il a également lancé un
appel de détresse aux responsables municipaux et au gouvernement libyen pour intervenir afin d'assurer la sécurité
dans la ville et d'éviter l'arrêt
du travail dans le centre considéré comme le plus grand dans
la province orientale; il
accueille des patients de toutes
les villes et les régions dans
l'est du pays. La protestaion
touche égalementd des sites
pétroliers. Cependant des protestataires ont levé hier le blocus qu'ils imposaient depuis
plus de dix jours au champ
pétrolier d'Al-Charara (sud)
d'une capacité de 340 000
barils par jour après la satisfaction de leurs demandes par le
gouvernement. « Le président
de la commission gouvernementale chargée des pourparlers avec les protestataires, le
ministre de la Défense,
Abdallah Al-Thni, est parvenu
avec les protestataires à un
accord en vertu duquel, ils se
verront octroyer un numéro
d'immatriculation national et
bénéficieront de la création
d'une mairie», ont indiqué ces
mêmes sources. L'accord porte
aussi sur la construction d'un
centre sanitaire dans la région
doté d'une ambulance », ontelles ajouté. Des habitants de la
ville de Oubari (sud) ont
organisé un sit-in pour la
seconde fois depuis octobre
dernier sur le champ pour
réclamer la création d'une
mairie et l'attribution de
numéros d'immatriculation à
la minorité Touareg pour leur
permettre d'acquérir les documents d'identité nationale. La
levée du blocus de ce puits
pétrolier, qui a fait chuter fin
février la production de la
Libye à moins de 250 000 b/j,
permettra, selon les spécialistes, de faire remonter la production à plus de 500 000 b/j.
Pour attirer plus de touristes russes
La Tunisie souhaite l'aide
de la Russie
T
unis et Moscou veulent accroître le
nombre, en forte croissance, de touristes russes venant en Tunisie, dont
le secteur stratégique du tourisme est en
crise depuis la révolution, ont indiqué
mardi les chefs de la diplomatie russe et
tunisien. « Nous avons demandé à la délégation russe son aide pour que les investisseurs russes et les touristes russes viennent en Tunisie. Nous rappelons que l'année dernière ils étaient 300.000 à venir, et
nous espérons que cela va se développer
encore », a déclaré le ministre tunisien des
Affaires étrangères Mongi Hamdi, à l'occasion de la visite de son homologue
Sergueï Lavrov mardi à Tunis.
« Nous avons convenu d'accélérer le
travail pour conclure des accords et des
mémorandums notamment dans la
sphère du tourisme», a noté de son côté
M. Lavrov.
Selon le ministère russe des Affaires
étrangères, la Tunisie a accueilli 300 000
touristes russes en 2013, soit 20% de plus
que l'année précédente, alors que le nombre de visiteurs venus en Tunisie l'année
passée reste encore inférieur de 9,2% à
2010, l'année précédent la révolution et
servant de référence au secteur. La saison
2013, qui aurait dû être celle du retour à
ALGERIE NEWS
l'équilibre, a été mise à mal par la multiplication des attaques attribuées à des
groupes islamistes armés, une crise politique de plusieurs mois et des vagues de
violences sociales. Les autorités tunisiennes espèrent que 2014 sera plus réussie, la
Tunisie ayant adopté une nouvelle
Constitution et formé un gouvernement
d'indépendants remplaçant l'équipe dirigée par les islamistes d'Ennahda, en vue
d'élections dans l'année.
Les législatives et la présidentielle doivent stabiliser la Tunisie, dont l'économie,
déjà anémique avec la révolution, a souffert des crises à répétition depuis 2011.
Jeudi 6 mars 2014
La Banque centrale de Tunisie (BCT) a appelé
les bijoutiers à faire preuve de
professionnalisme et de réalisme et à honorer
leurs engagements, et ce, compte tenu de la
conjoncture économique difficile que traverse
le pays, outre les difficultés auxquelles la
majorité des secteurs font face. L'institut
d'émission a souligné que plusieurs réunions
ont été organisées avec les bijoutiers,
lesquelles ont été couronnées par trois
accords, lit-on dans un communiqué de la BCT,
publié mardi, à Tunis. Ces accords ont permis
de simplifier les procédures d'achat et de
vente de l'or, de fixer les prix sur la base des
cours mondiaux et de recourir à l'importation
en cas de besoin. Ils ont également contribué
à l'accroissement des demandes des bijoutiers
en or au cours des mois de décembre 2013,
janvier et février 2014 pour atteindre
respectivement 54 kg, 80 kg et 65 kg,
comparés à la même période entre 2010 et
2013, période au cours de laquelle les
demandes mensuelles variaient entre 28 et 45
kg. La BCT a précisé que son rôle consiste en
l'acquisition de l'or pur via son importation ou
achat auprès du ministère des finances et sa
distribution mensuelle auprès des
coopératives et artisans bijoutiers, en vertu
des documents officiels paraphés et
conformément aux lois en vigueur, niant totue
relation les bijoutiers. La chambre syndicale
régionale des artisans bijoutiers de Tunis
(UTICA) organisera, ce mercredi 5 mars 2014,
un mouvement de protestation devant le siège
de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à 10 h
et devant le ministère des finances à 12h.
Cette décision a été prise, selon un
communiqué de la chambre, publié mardi, à
Tunis, en raison du climat de tension qui règne
dans la profession.
En effet, malgré les lettres officielles envoyées
et les réunions organisées avec les différentes
parties intervenantes dans le secteur, les
problèmes des professionnels perdurent et
leurs demandes n'ont pas été satisfaites.
Les bijoutiers réclament de bénéficier de leur
part mensuelle d'or pur (200 grammes) de la
BCT ainsi que du recyclage de l'or cassé, de 1 à
300 grammes, sans avoir à se rendre au
laboratoire central (relevant du ministère de
l'industrie) pour la vérification de la qualité de
l'or.
18
> S P O R T S
J-99
Le Brésil marque le cap
depuis Madrid
Pour ne laisser aucun doute sur le fait qu'il s'agissait bien d'un territoire vert et jaune en plein Madrid, toutes les
personnes qui arrivaient au Centre culturel de la Maison du Brésil ce mardi 4 mars étaient reçues par un Fuleco qui
exécutait des pas de capoeira.
L
a mascotte officielle de la
Coupe du Monde de la
FIFA, Brésil 2014™ était
chargée de l'accueil pour
cet événement marquant le cap
des 100 jours avant le Mondial. À
l'intérieur, une conférence de
presse a été donnée sur la Coupe
du Monde en présence du
Secrétaire exécutif du ministère
du Sport brésilien Luis Fernandes,
de l'ambassadeur du Brésil en
Espagne Paulo de Oliveira
Campos, du directeur de la communication
du
Comité
Organisateur Local (COL) SaintClair Milesi, de l'ancien joueur
Edmilson, vainqueur de la cinquième Coupe du Monde du
Brésil en 2002, et de Demetrio
Albertini, ancien joueur également et vice-président de la
Fédération italienne.
"Le Brésil a accepté un énorme
défi en accueillant la Coupe du
Monde. L'organisation de cet événement n'implique pas seulement
la construction de stades, mais
également des investissements
dans les ports et les aéroports,
dans les infrastructures de mobilité urbaine, les technologies de
l'information, l'énergie et d'autres
domaines dont les apports resteront après le Mondial. Nous lais-
serons comme héritage de cette
Coupe du Monde un meilleur
niveau de vie pour la population
brésilienne. Le Brésil se prépare à
enchanter et à surprendre dans
cette Coupe du Monde", a déclaré
le secrétaire exécutif du ministère
du Sport, Luis Fernandes.
Durant l'événement des 100
jours, au cours duquel ont été
présentées des expositions d'art,
de culture et de cuisine brésiliennes, l'ambassadeur du Brésil en
Espagne, Paulo de Oliveira
Campos, a souligné la passion du
football qui unit l'Espagne et le
pays hôte du Mondial 2014. "Les
Espagnols ont le même amour du
football que les Brésiliens. Pour
s'en convaincre, il suffit de voir les
grands titres des journaux. La
Coupe du Monde représente une
grande opportunité pour notre
pays. L'endroit où nous sommes
aujourd'hui sera également
ouvert durant la Coupe du
Monde, pour que les Brésiliens
puissent assister ici, à Madrid, à la
Coupe du Monde qui se déroulera
au Brésil", a expliqué le diplomate
brésilien. Le directeur de la communication du COL, Saint-Clair
Milesi, a rappelé le succès de la
Coupe des Confédérations de la
FIFA 2013, le nombre impression-
nant de billets vendus et de volontaires pour la Coupe du Monde de
la FIFA 2014 pour démontrer
l'implication des Brésiliens et des
Sud-Américains en général dans
l'événement qui commencera le
12 juin. « C'est une Coupe du
Monde que tout le monde veut
voir. Partout où je vais, les gens
parlent de la Coupe du Monde au
Brésil. Il y a eu presque 10 millions de demandes de billets dans
le monde entier, la grande majorité en provenance de Brésiliens.
En Amérique du Sud, les demandes de billets et de volontariat
Les gens
Portrait
Puyol en cinq actes
C
arles Puyol avait 17 ans
quand il a intégré la
Masia, le centre de formation du FC Barcelone, en
1995. Près de deux décennies
plus tard, le 30 juin prochain, le
défenseur central mettra un
point final à ce long chapitre de
sa carrière professionnelle.
Puyol avait encore deux ans de
contrat, mais les blessures et la
lassitude physique ont précipité
ses adieux. Il ne pourra donc
pas réaliser son rêve, qui était de
jouer jusqu’à 40 ans dans le club
de son cœur, à l’image de l’un
de ses modèles, Paolo Maldini.
2 octobre 1999
Quatre ans après son arrivée
dans l’institution catalane,
Puyol est lancé en équipe première par l’entraîneur néerlandais Louis van Gaal. Ce jour-là,
les Barcelonais s'imposent 2:0
dans le stade José Zorrilla du
Real Valladollid pour le compte
de la Liga. Face au manque de
confiance de l'encadrement
technique, Puyol avait failli
signer à Malaga durant l'été. Il
avait finalement décidé de rester, faisant des allers retours
entre l'équipe B et la première.
Ce jour-là, le défenseur remplace Simao Sabrosa à la 55ème
minute avec pour mission de
couvrir le couloir droit. Cette
rencontre sera sa première
bataille pour conquérir la
confiance de Van Gaal et commencer à écrire son histoire.
Croyez-le ou pas, sa tignasse
était encore plus volumineuse
qu’aujourd’hui…
Premier titre et première
saison en tant que capitaine
Les cinq premières années de
Puyol au Barça n’ont pas été
simples, le club ne parvenant
pas à consolider un projet sportif durable. Les entraîneurs se
succédaient (Van Gaal, Lorenzo
Serra Ferrer, Radomir Antic...)
et les titres se faisaient toujours
attendre. La situation a changé
lors de la saison 2004/05 avec
l’arrivée de Frank Rijkaard sur
le banc de touche et la désignation de Carles en tant que capitaine. Le 14 mai, après un nul
avec Levante, le Barça remporte
la Liga et c'est Puyol qui brandit
le trophée. Le premier d’une
longue série.
L’année 2009
Depuis longtemps, les annales du FC Barcelone avaient la
même équipe vedette : le mythique Barça de la saison 1951/52,
Nemanja Vidic
qui a tout gagné. Avec l’arrivée
de Pep Guardiola au poste d’entraîneur, les supporters ont
trouvé la nouvelle référence de
l’histoire blaugrana. Au centre
de tous les clichés, en couleurs
cette fois, il y a le grand capitaine : Carles Puyol. Il y a six
photos. Sur ces six photos, le
joueur aujourd’hui âgé de 35
ans brandit les trophées de la
Liga, de la Coupe du Roi, de la
Ligue des champions de
l’UEFA, de la Supercoupe
d’Europe, de la Supercoupe
d’Espagne et de la Coupe du
Monde des Clubs de la FIFA. Six
compétitions, six titres. Carton
plein.
Finale de la Ligue des champions de l’UEFA 2011
Même Sir Alex Ferguson,
l’entraîneur de Manchester
United, reconnaîtra que le FC
Barcelone a donné une leçon de
football à ses Red Devils lors de
sa victoire 3:1 à Wembley en
finale de la Ligue des champions de l’UEFA. Ce jour-là, le
capitaine barcelonais donna
une autre leçon : une leçon de
camaraderie. En montant les
marches menant à la tribune
présidentielle, Puyol retire son
brassard de capitaine pour le
ALGERIE NEWS
sont venues de pays comme la
Colombie et l'Argentine, qui ont
témoigné un intérêt gigantesque.
Il reste beaucoup à faire, mais le
Brésil sera prêt, comme il l'a été
pour
la
Coupe
des
Confédérations", a affirmé SaintClair Milesi.
R. S.
donner Éric Abidal. Quelques
mois après sa greffe du foie, le
défenseur français a l’honneur
de brandir la quatrième Coupe
d’Europe de l’histoire blaugrana dans le ciel londonien.
"Ça a été un geste énorme.
J’avais l’impression que le
temps s’était arrêté. On se sent
seul dans un stade plein. Je le
remercie encore aujourd’hui",
confiera Abidal a posteriori.
Record de matches disputés
par un défenseur au Barça
Puyol présente le deuxième
palmarès le plus fourni de l’histoire du club barcelonais. Avec
21 titres, il est seulement
devancé par Xavi, qui compte
une Liga de plus à son actif.
Carles est également le défenseur ayant disputé le plus de
rencontres sous le maillot barcelonais. C’est le 3 avril 2012
qu’il a battu le record d’un autre
monument de l’histoire du
club, Migueli (549 matches).
"C'est un honneur car Migueli
est une référence pour tous les
Culés", assurait-il à l'époque. À
partir de ce 30 juin, c'est lui qui
deviendra la référence des supporters et des futures vedettes
du club. Le gran capitán, le
grand capitaine.
Jeudi 6 mars 2014
L'Inter Milan a annoncé hier l'arrivée la
saison prochaine du défenseur serbe de
Manchester United, Nemanja Vidic. « Vidic
est un grand champion. Je suis
extrêmement satisfait de la conclusion de
cet accord qui va faire venir Nemanja à
Milan », a déclaré le nouveau président de
l'Inter Erick Thorir sur le site internet du
club nerrazzuro. « C'est l'un des défenseurs
les plus forts du monde et ses qualités, son
expérience internationale et son charisme
de leader seront essentiels pour l'équipe et
pour la progression des nos joueurs plus
jeunes », a-t-il ajouté. Vidic, 32 ans, jouait à
Manchester United depuis 2006 et en était
le capitaine depuis 2011. Il est en fin de
contrat à la fin de la saison avec le club
anglais en pleine reconstruction après le
départ d'Alex Ferguson, l'entraîneur
historique remplacé cette année par David
Moyes. Il compte 56 sélections avec la
Serbie et a mis un terme à sa carrière
internationale en 2011. C'est le premier
recrutement d'envergure de l'Inter depuis
l'arrivée à sa tête au mois de novembre
d'Erick Thorir, un milliardaire indonésien.
20 >
P U B L I C I T E
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère des Travaux Publics
Direction des Travaux Publics
Numéro d’identification fiscale: 408015000030082
Réhabilitation et remise en état de la RN 53 A sur 30
Km du PK 20 au PK 50 (commune de Hassi Messaoud)
Avis d’infrucuosité
d’un appel d’offres
Conformément à l’article 49 du décret présidentiel n°10-360 du
07/10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié
et complétéet suite à l’appel d’offres national restreint
n°25/2013relatif à la :
«Suppression des points noirs de la RN 53 A entre PK 20 et PK
50» lancé sur les supports :
Algérie News, le : 11/01/2014 en français.
La direction des travauxpublics de la wilaya d’Ouargla déclare
que l’appel d’offres cité ci-dessus infructueux pour le non qualification technique d’aucun soumissionnaire.
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 066
Algérie News 06-03-2014
Anep 109 771
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’agriculture du développement rural
Direction générale des forêts
Conservation des forêts de Bordj Bou Arreridj
Avis d’attribution provisoire
Conformément aux dispositions de réglementaires des marchés publics nomtammentles articles n°49 alinéa 2 et 125 du décret présidentiel n°10/236 du
07/10/2010 portant réglementation des marchés publics et compélté, la
conservation des forêts de Bordj Bou Arréridj informe les entreprises soumissionnaires dans l’avis d’appel n°01/2014 portant fourniture des ruches en
nombre de5785 ruche à traversla wilaya, paru dans les quotidiens nationaux :
Algérie Newset El Itihad à partir du 20/01/2014et suit au PV de la commission
d’analyse et de jugement des offres réunie le 02/03/2014, il a été décidé ce
qui suit :
N° du
lot
Entreprise
choisie
Montant
(offre après
correction)
Délais
(jours)
N° d’identification
fiscale (NIF)
Critère de choix
01
Selimani Said
13.201.457,00
30
19781530 0016437
Offre moins disante, entrepris qualifiée sur liste
02
Abada Fateh
16.004.671,80
20
17715210134 1103
Offre moins disante, entrepris qualifiée sur liste
03
Merrouch El
Ouahdi
196634010150363
Classée 2ème après ETP
selimi Said et ce après
désistement du Touati
Abderrahmene
26.537.412,50
50
NB : Les soumissionnaires peuvent introduire leur recours auprès du comité
des marchés de la wilaya dans un délai de 10 jours dès la parution du présent
avis dans les quotidiens nationaux.
Les autres soumissionnaires sont invités de se rapprocher des servicesde la
conservation des forêts, au plus tard (03) joursà compter du premier jour de
la publication de cet avis dans les journaux et le BOMOP.
Algérie News 06-03-2014
Anep 110 071
ALGERIE NEWS
Algérie News 06-03-2014
Jeudi 6 mars 2014
Anep 110 024
> T É L É V I S I O N
S
E
L
E
Tellement vrai
C
T
I
O
Ce soir sur NRJ12
LES GENS
N
Bones
21
Mila Kunis
Ce soir sur M6
Florian, père de
deux enfants en
bas âge, entame
une reconversion
professionnelle.
Il se lance dans
le métier de
gouvernant
d’enfants. Dans
quelques jours,
Florian débute
son premier
stage dans une
famille
aristocratique. A
Paris, Lara, 39
ans, est une
personal
shopper, une
styliste qui arpente les luxueuses boutiques pour ses
riches clientes. Jonathan, 31 ans, chef cuisinier, fait équipe
avec Stéphane, majordome. Le tandem s'est établi à
Megève, une station de ski huppée. Enfin, gros plan avec
Medi sur la profession de concierge privé.
Homeland
Ce soir sur Canal+
A la suite d'un habile mais périlleux stratagème, Brody
arrive enfin à Téhéran. Mais il est soumis à plusieurs
interrogatoires par Majid Javadi et ses hommes qui
cherchent à connaître les véritables raisons de sa présence
et ses intentions. Dans le même temps, Carrie arrive
également dans la capitale iranienne pour couvrir ses
arrières et coordonner la mission visant à éliminer Danesh
Akbari qui dirige les services secrets du pays.
Maintenant que l'assassinat de Portia Frampton est résolu, Booth et
Brennan s'apprêtent à repartir aux Etats-Unis, après deux semaines
passées à Londres. Mais un autre cas les retient, qui les touche de
façon beaucoup plus proche : le professeur Ian Wexler a été tué, chez
lui...
Mila Kunis va rejoindre son fiancé Ashton
Kutcher dans sa série Mon Oncle Charlie le
temps d'un épisode. Quand la fiction
rencontre la réalité...
Mila Kunis et Ashton Kutcher de nouveau
réunis sur le petit écran américain ! Huit
ans après avoir partagé l’affiche de la série
That 70’ Show, le couple va se donner la
réplique dans un épisode de la saison 11 de
Mon Oncle Charlie. Une belle occasion de
plus pour les amoureux de passer du
temps ensemble, alors que leurs fiançailles
ont été annoncées la semaine dernière !
Relooking extrême
Le boulet
De grandes espérances
Jarvez, 28 ans, est
une ancienne gloire
du football
américain
universitaire. Le
jeune homme avait
tout pour être
heureux, mais sa
vie a basculé le
jour où sa mère est
tombée malade. Le
jeune homme s'est
alors laissé aller et
a pris beaucoup de
poids. Il y a peu, il
a rencontré une femme et a enfin décidé de se reprendre en
main. Chris Powell l'accompagne dans sa démarche et
l'aide à accomplir une transformation spectaculaire. Une
année très importante de la vie de Jarvez commence. Il va
mobiliser toute sa détermination de sportif pour atteindre
son objectif : perdre beaucoup de poids. Malgré les
difficultés, il réussit la première phase avec brio et peut
ainsi assister au Super Bowl, avant d'entamer la dernière
ligne droite menant à la pesée finale.
Moltès a écopé de
plusieurs années
de prison pour vol
à main armée.
Dans
l'établissement
pénitentiaire, il
discute de temps à
autre avec- Francis
Reggio, un gardien
qui lui rend
quelques menus
services. Cette
fois, Francis a
validé le ticket de
Loto du détenu. Le soir, devant sa télévision, Moltès n'en
revient pas : il a gagné le gros lot. Francis, qui vient d'être
plaqué par Pauline, sa femme, ne se rend pas à son
travail. Moltès, qui craint de s'être fait berner, s'évade très
vite et retrouve Francis chez lui, totalement désemparé. En
effet, celui-ci annonce à Moltès que Pauline, partie en
Afrique, a malencontreusement emporté le ticket gagnant
avec elle. Moltès et Reggio prennent le premier avion pour
Bamako.
Grâce à la
générosité d'un
bienfaiteur
anonyme, Pip
part pour Londres
selon les
instructions de
Jaggers. Il reçoit
une confortable
pension
hebdomadaire et
partage un
logement avec un
autre jeune
homme, Herbert
Pocket. Il
découvre avec
joie la vie de
gentleman et ne
tarde pas à
accumuler les
dettes, malgré les remontrances de son tuteur. Bientôt,
Miss Havisham lui écrit pour lui demander de servir
d'escorte à Estella.
Ce soir sur France3
Ce soir sur W9
MANAGER GENERAL
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Hamida Ayachi
28, rue Ahmed Boualem Khalfi
ex-Burdeau, Alger centre
Quotidien d'informations générales
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RÉDACTION
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ALGERIE NEWS
Jeudi 6 mars 2014
Ce soir sur Arte
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22 dclg
a a e Décryptage
A n a l y s e s
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D é c r y p t a g e s
Tareq Oubrou
L’imam des lumières
Par Omar Merzoug
L’œil pétillant, le geste
ample et le ton
chaleureux, Tareq Oubrou
me reçoit avec le sourire.
Habitué à arpenter tous
les lieux de la France
républicaine, il n’est pas
un imam de cabinet, c’est
un apôtre de terrain qui a
pris sur des questions qui
tourmentent la
conscience musulmane
des positions qualifiées
de « courageuses », mais
elles sont courageuses
seulement parce que la
pensée musulmane s’est
assoupie et se contente,
depuis des générations,
de répéter un discours
sclérosé qui a fini par
prendre la forme de la
certitude apodictique.
C
’est aussi un homme de savoir et
de foi qui a le souci de semer les
graines de la paix dans la population musulmane, à la recherche d’une intégration dont elle
peine à trouver les clés. Certes, l’intégration
des musulmans se déroule dans une société
française qui a vu se dégrader ses conditions
de vie : en sont témoins l’école, le logement,
le travail, secteurs, à bien des égards, sinistrés dans la France actuelle. Mais Tareq
Oubrou en prend acte : « Mon souci est « de
faire ce que j’ai à faire, d’écouter ce qu’on me
dit et de continuer mon chemin », aime-t-il
répéter.
C’est un homme qui a bonne presse
auprès des Occidentaux et des musulmans,
même si tous les musulmans ne partagent
pas ses présuppositions ni ses partis-pris ou
ses options. On lui reconnaît un « sens de la
mesure », un souci de ne pas se confiner
dans un « littéralisme aveugle » et pas
davantage dans un « modernisme sans
frein». On a même dit de lui qu’il était « une
chance pour l’islam de France ». Pour ceux
qui le connaissent, c’est même un paradoxe
qu’il ait fait tout ce chemin, marqué par des
positions d’ouverture intellectuelle et spirituelle, quand on songe à sa provenance et à
ses allégeances originelles. Dans sa prime
jeunesse, Oubrou a eu de la sympathie pour
la pensée de Hassan al-Banna, fondateur des
« Frères musulmans ». Franchissant le pas,
Tareq Oubrou a intégré l’UOIF, connue
pour ses sympathies à l’égard de la confrérie
égyptienne.
Né le 31 octobre 1959, deuxième fils
d’une famille de 5 enfants, d’un père directeur d’école et d’une mère enseignante,
Oubrou connaît à 18 ans une expérience
spirituelle et religieuse intense qui sera pour
lui aussi décisive que le fut la nuit de feu de
Blaise Pascal. A l’issue de cette crise, il quitte
le Maroc pour entamer des études de médecine en France, mais « la main de Dieu, qui
trace les destins à l’insu des hommes », en
décida autrement. Au début des années
1980, il s’improvise imam à la mosquée
Nour al-Mohammadî, à Bordeaux ; de 1983
à 1986, il est imam à Pau, puis à Nantes. A
dater de 1987, il est imam à Limoges qu’il
quittera en 1991, pour revenir à la mosquée
de Bordeaux, dont il devient le recteur. C’est
là qu’il prend ses fonctions au sein de la
communauté al-Hûdâ, dans le quartier
Saint-Michel, quartier à forte population
immigrée ou d’origine immigrée.
Il officie, donc, prononçant les homélies,
donnant des conférences pour un public
plus spécialisé, s’occupant des questions
canoniques et sociales ou sociétales, en prenant en compte leur diversité, leur complexité et, surtout, en ne perdant pas de vue
qu’il est « fils de son temps », et, de ce fait,
comme tous les théologiens, situé dans
l’abscisse de l'Occident et l’ordonnée du siècle. Ses propos et ses recherches sont fonction des conditions de l’époque, sans en être
nécessairement tributaires. Fils de son
temps, certes, mais non l’esclave, car il arrive
que tel ou tel propos déborde la situation de
son énonciation.
Dans son magistère, Tareq Oubrou est
affronté à des questions majeures qui
concernent l’islam en Occident et, particulièrement, en France. Depuis plus de trente
ans, l’islam est à la page, et il a, de surcroît,
une exécrable image. Associé à la terreur, au
fanatisme et à toutes sortes de violence et
d’atteinte aux droits de l’homme, il est pris à
partie par tous ceux qui voient en lui une
régression vers des âges ténébreux et une
négation du progrès, de la liberté et de l’autonomie de la personne, acquis irrévocables
de la civilisation européenne.
C’est, par conséquent, dans une situation
difficile qu’Oubrou s’exprime : contexte
délétère où à la violence des uns semble
répondre le rejet des autres, où la méfiance
fait que l’on s’observe, de part et d’autre, en
chiens de faïence, mais contexte où se joue,
que cela plaise ou non, l’avenir d’une communauté musulmane forte de quelques millions de personnes, dont l’insertion semble
poser de redoutables problèmes. Les questions du voile, du foulard, de la viande halal,
de la violence, de la délinquance, du terrorisme en sont le cadre. Une stigmatisation
dont souffre la communauté musulmane,
dans les médias et ailleurs, accompagne
comme son ombre portée le séjour des
musulmans en France. D’où un certain
nombre de questions qu’impose l’actualité.
Est-il possible que, dans la République française, avec l’ensemble des principes qui la
fondent, les musulmans puissent non seulement s’insérer dans la nation mais aussi
prospérer ? Et que peut-on dire à ce sujet. Je
suis allé trouver Tareq Oubrou pour le sonder et lui poser cette question, dont on peut
mesurer l’importance de l’enjeu : Peut-on
être musulman et républicain dans une
sorte de sérénité et même de joie ?
L'intérêt de la démarche de Tareq
Oubrou est semblable à celui du détective
anglais : « facts, facts, facts ». Soucieux de se
tenir au plus près des réalités, il estime que
l’intégration en est encore à l’âge des balbutiements. « Le séjour permanent des musulmans n’a pas été prévu, ni par l’histoire ni
par la Constitution, si bien que nous sommes dans une configuration de l’histoire qui
surprend par son caractère impondérable.
Les musulmans n’ont pas non plus anticipé
ce schéma-là, et, partant, ils tâtonnent dans
leurs rapports avec leurs pratiques sociales
où entre des ingrédients de psychologie et de
spiritualité qui se mêlent avec des postures
identitaires, dont les codes varient »,
m’avoue-t-il.
Il n’y a, donc, pas de fréquence commune entre la République et ses musulmans. Ce qui ne signifie nullement que l'on
soit condamné aux impasses. Mais simplement que des conditions d'une heureuse
ALGERIE NEWS
insertion de l'islam dans le tissu républicain
doivent être réunies. « Les leaders religieux
n'ont pas été à la hauteur des tâches »,
affirme Tareq Oubrou. Le travail d'accommodation, d'adaptation et d'acclimatation
des pratiques de l'islam n'a pas été réalisé
par les théologiens. « Un théoricien musulman, un théologien, doit maîtriser le monde
qui est une partie de la révélation divine, et
lire, faire l’exégèse du Coran et l’interpréter,
c’est lire le monde. A cet égard, se tromper
dans l’interprétation du texte, c’est se tromper de monde ». A une époque où d'apprentis-sorciers surfent sur les peurs, les angoisses et les déceptions pour engranger des
gains électoraux, il est indispensable que les
leaders, censés représenter les musulmans de
France, soient capables de percevoir l’enjeu
de chaque problème, de le prendre à bras le
corps, de dessiner, à défaut de solutions, des
perspectives, et d’indiquer une direction. « A
cet égard, nous manquons de ces profils de
leaders intellectuels. On ne veut pas uniquement des pasteurs, mais on veut des docteurs qui pensent la doctrine et les pratiques. »
Dans ce contexte, les problèmes qui se
posent présentent un caractère d’urgence,
lesquels conduisent Tareq Oubrou, en sa
qualité de « pasteur » de la communauté,
comme il le dit, à intervenir, à l’occasion,
pour évoquer ces problèmes dans ses homélies. L’affaire Merah en fournissait une : « A
Bordeaux, dans ma communauté, le choc a
été tel que la plupart des gens ont préféré
éviter le sujet. Plutôt que de se poser mille
questions ou d’engager le débat comme
dans le reste de la société, ils se sentaient
personnellement visés, mal à l’aise et se réfugiaient dans le silence ». Tareq Oubrou a
« décidé de consacrer deux ou trois prônes
du vendredi à l’affaire Merah ». ll était, en
effet, utile de préciser que, chez certains terroristes, l’absence de sens à l’existence
conduit à faire de la religion un « alibi » et le
« texte » (Le Coran) devient « prétexte ».
« La frustration identitaire se déguise en
religiosité et le suicide prend les traits du
martyre ». Or, le vivre-ensemble, dans les
différences que présente inévitablement
l’humanité, ne peut se bâtir sur ces édificeslà. On ne construit rien sur la haine, et
comme le disait le sociologue Durkheim, il
ne peut y avoir de société sans religion, au
sens où il entendait le mot religion, non pas
un code moral de prescriptions, mais
comme une somme de valeurs communément partagées qui soudent les groupes
humains, petits ou grands.
Si « le travail d’un théologien consiste à
explorer la complexité pour en tirer des choses simples » à l’usage du musulman ordinaire qui n’a pas le goût des recherches spéculatives et pas davantage celui des méditations métaphysiques, Oubrou n’oublie
jamais les réalités sociales. Cela signifie que,
plus que les autres imams, ancrés à un islam
transcendant l’espace et le temps, focalisés
sur une image éthérée de l’islam, Oubrou ne
perd pas de vue que les musulmans vivent
dans un temps et un siècle donnés, qu’ils ont
aussi un corps et pas seulement un esprit. Il
accepte de prendre en compte les réalités
sociales et sociétales dans lesquelles s’inscrit
l’islam en France. C’est pourquoi il rappelle
que les réalités de l’islam oriental ne sont pas
les mêmes que les réalités de l’islam français.
Et tout bon musulman, soucieux de vivre en
paix avec ses concitoyens français, ne saurait
s’en dispenser.
Ce qui a conduit Tareq Oubrou à se tourner vers l’islam de l’intériorité. L’islam a une
apparence extérieure, le Dhahir, et une réalité intérieure, le Bâtin. Sur un ton, quelque
peu badin, Oubrou rappelle que l’islam est
Jeudi 6 mars 2014
semblable à un iceberg. Sa consistance se
dissimule aux regards, échappe au visible. Le
plus important en islam, c’est la quête de la
pureté et de la spiritualité intérieures. La
quête spirituelle est un élément-clé pour
comprendre, assimiler le legs religieux dans
la pluralité et même la totalité de ses dimensions. « Le soufisme, dit-il, comme dimension intérieure de l’islam, me fascine. »
Aussi, n’est-il pas étonnant qu’Oubrou soit
quelque peu en décalage avec l’opinion
musulmane, dont il a entrepris d’ébranler
les préjugés, les opinions préconçues et les
traditions ankylosées.
Avec une verve et une conviction mâtinée, selon certains, d’une pointe de provocation, Tareq Oubrou ne craint pas d’aborder
les sujets qui indisposent, suscitant colère et
émotion chez ceux qui ont des convictions
bien assises et sont allergiques à tout esprit
critique. Ces sujets qui fâchent, port du
voile, voile intégral, nourriture halal, prière
dans la rue, le fanatisme religieux, les violences, dit-il, sont « le lieu d’un bras de fer entre
une minorité de musulmans, qui a pris en
otage toute la communauté, et une partie
des élites politiques, intellectuelles et médiatiques, qui veulent avoir le monopole de la
laïcité ». Ce bras de fer se déroule dans une
ambiance passionnée particulière à la
France, inexistante dans d’autres pays européens où l’on fait preuve, semble-t-il, de
plus de retenue. Si on ajoute à cela la question de la visibilité, d’ores et déjà, inscrite
dans les faits (car on ne voit pas comment
on pourrait obliger ou convaincre les
musulmanes voilées de renoncer au port du
voile), on a une idée de la complexité du
problème.
Face à cette visibilité qui suscite autant de
réactions négatives, Tareq Oubrou a une
position ferme et claire. Il déconseille une
visibilité qui a des effets négatifs et même
destructeurs sur la vie des musulmans de
France. Le prix de cette visibilité est trop
élevé pour des bénéfices quasi nuls. Cette
perception négative de l’islam, Oubrou en
Décryptage 23
voit les raisons dans la peur que suscite l’islam pour toutes sortes de raisons, objectives,
subjectives, historiques, religieuses etc.. Et ce
qui rend cette thématique très sensible en
France, c’est que, dans l’histoire de France,
l’émancipation, la conquête des libertés
républicaines, ont été obtenues, qu’on le
veuille ou non, aux dépens de la religion. Ce
qui n’est nullement le cas des pays nordiques, par exemple, plus tolérants, car de sensibilité protestante. Les protestants ont dû
conquérir leur liberté religieuse sur le catholicisme. Ce qui, évidemment, change tout. Il
en est de même de l’Angleterre où on a fini
par trouver une sorte de compromis entre le
catholicisme et le protestantisme en fondant
l’anglicanisme.
Or, depuis la révolution française de
1789 et l’instauration du régime républicain, la France donne à la notion de république un sens décisif : ce qui est républicain
c’est ce qui donne une assise à la société, des
valeurs collectives entées sur une histoire.
Dès qu’il y a des difficultés ou des séismes
politiques ou sociaux, on invoque les
notions de « citoyenneté », de « laïcité », de
« tradition républicaine » etc.. Or, il se
trouve que, d’une part, la République française traverse une série de crises, une crise
politique due au discrédit jeté sur les hommes politiques, notamment dans un certain
nombre d’affaires qui ont récemment
défrayé la chronique, une crise qui affecte la
notion de citoyenneté, c’est-à-dire sur les
problèmes liés à la difficulté d’intégrer
socialement et culturellement les individus,
dans le cas présent, les musulmans, et une
crise qui se manifeste par la perte de sens de
la République dans l’espace public. Il se
trouve que par leur présence, les musulmans
réactivent de vieilles questions qui ont été
l’objet de controverses convulsées dans l’histoire de France et qu’on croyait avoir résolues, notamment la place du culte et des rites
dans la société française.
Qu’il s’agisse de la question de la viande
halal ou de celle du voile, Oubrou a adopté
une position claire. Il considère qu’on est, en
l’occurrence, dans des abus de sens et d’interprétation. En somme, on se trouve dans
des pratiques qui ont reçu l’onction des traditions mais qui sont plus éloignées du sacré
qu’on veut bien le dire. Dans le cas de la
viande halal, il faut impérativement rappeler
qu’il ne s’agit pas de sacré, que nous ne nous
mouvons pas dans le signifiant « sacré »,
mais simplement dans l’obligation pour
tout musulman de soulager « au maximum
la souffrance de la bête ». Nous sommes,
donc, dans la sphère de l’éthique, non du
sacré, il ne faudrait, donc, pas mélanger les
ordres. Oubrou rappelle, qu’en islam,
contrairement au cartésianisme ou à la tradition chrétienne, l’animal est pourvu d’une
sensibilité et aussi d’un degré de connaissance, donc, une conscience, et même une
âme. Les bêtes, dit le Coran, forment des
communautés à l’exemple des hommes. Sur
cette confusion des ordres entre l’éthique et
le sacré, vont venir se greffer des surenchères
sans fondement scripturaire, mais qui fonctionnent comme autant de repères identitaires.
Il en est de même du port du voile. Une
espèce de pharisaïsme, des observations
excessives et outrancières de la lettre, se sont
imposées chez des musulmans zélés, soucieux sans doute de bien faire. « Alors que
l’islam est une religion visant à simplifier le
rapport à Dieu, les musulmans-pas tousont tendance à tout ritualiser ». Et cette
course à la ritualisation met les musulmans
en porte-à-faux par rapport aux réalités du
siècle. Aux yeux de T. Oubrou, la question de
la viande halal ne relève pas de l’ordre sacral:
« En ce sens, les termes de ‘sacrifice’ et de
‘rituel’ sont des abus de langage ». En effet,
renchérit-il, « aucun livre de droit canon
sérieux ne préconise, par exemple, de tourner l’animal vers La Mecque. Selon l’école
chaféite, on n’est même pas obligé de prononcer le nom de Dieu avant l’abattage ». En
réalité, aussi bien le port du foulard que la
question de la viande halal sont devenus des
« marqueurs identitaires », et si nous en
sommes là, c’est au degré de sécularisation
très prononcé de la société française en particulier qu’on le doit : « Aux Etats-Unis, les
musulmans consomment la viande disponible au supermarché sans aucun scrupule ».
Il ne faudrait pas perdre de vue, selon
Oubrou, que ce qui est primordial dans l’islam, c’est avant tout la spiritualité. L’islam
est à la semblance d’une galaxie, autrement
dit, il comporte une infinité de dimensions,
dimension culturelle, historique, économique, sociale, sociétale, esthétique, philosophique etc.. « Si l’islam a toujours pris en
considération l’histoire, l’économie et la culture dans son expression, il faut, donc, faire
le tri entre ce qui relève du culte et ce qui
n’en dépend pas, en veillant à ne conserver
que la substantifique moelle de la religion et
la « couvrir par le vêtement du moment ».
C’est ce qu’il appelle faire de la théologie de
l’acculturation ». Si l’on entend bien l’imam
Oubrou, il faudrait réaliser un travail qui ne
viserait à ne garder que l’essentiel dans les
innombrables enseignements de l’islam.
Comme ce travail n’est pas fait ou peu fait, la
vie quotidienne des musulmans est encombrée par toutes sortes de détails qui tendent
chacun à devenir indispensable, et leur vie se
passe dans l’observation obsessionnelle des
rites, qui ne sont, tous, ni nécessaires ni salutaires. « Moi, je prône le principe de l’orthopraxie minimaliste, les pratiques les plus
essentielles avec des accommodements, des
aménagements qui ont, pour effet, d’apaiser
le musulman ». L’imam Oubrou envisage
même les cas où le musulman n’observerait
pas les pratiques cultuelles. Dans ce cas, il
n’est en aucun cas retranché de la communauté des croyants, « il faudrait lui donner
les moyens pédagogiques d’évoluer spirituellement pour qu’il puisse réussir sa vie
universitaire, sociale, politique, économique, humaine et, même, politique s’il est
engagé dans le monde politique ».
L’un des problèmes, aujourd’hui, qui
s’oppose à l’intégration harmonieuse et
ALGERIE NEWS
sereine du musulman, ce sont les discours
sur l’islam. Le musulman est perplexe, les
idées et les sermons qui circulent sur le Net
jouent un rôle néfaste. « Il y a beaucoup de
lieux d’émission de la religion, et, donc, on
est dans un champ de compétition de discours, et le simple musulman s’y perd. »
Voilà, pourquoi le discours de l’islam n’est
pas audible, n’est pas lisible, n’est pas intelligible pour un nombre considérable de
musulmans ». Comment pourrait-il l’être
pour le non-musulman ?
La solution, ou bien l’une des solutions,
elle est dans la promotion d’un islam de
France, ancré sur les réalités et respectueux
de la société, du droit, des valeurs de la
France. « Comme il y a un Coran mecquois,
il y a un Coran médinois, ce qui veut dire
que Dieu nous apprend que le contexte marque le message d’une certaine manière. Il n’y
a qu’un Coran, il n’y a qu’un Islam, mais il y
a plusieurs variantes de l’islam quant à sa
doctrine, quand à son ancrage dans la culture, il y a un seul islam avec un petit i et
plusieurs islams avec un grand I ». Dans ces
conditions, il faut faire preuve d’ouverture
d’esprit, être conscient de la complexité de la
situation et pratiquer une certaine pédagogie. « Ce qui m’importe à moi, c’est de trouver les moyens d’ajuster les principes avec le
contexte. Pour moi, le Coran, ce n’est pas
seulement une source d’enseignement, mais
une source de pédagogie et de formulation
des principes dans un contexte donné. Il ne
faut pas mélanger l’islam qui est puissant
par ses valeurs et la situation des musulmans
qui est faible de par le contexte économique
et politique ; or, l’islam est taillé pour les
musulmans, donc, il faut ajuster l’islam
pour les musulmans ; donc, il ne faudrait
pas encombrer un croyant qui ne fait pas ses
cinq prières avec d’autres prescriptions. Il y
a, d’abord, la foi, puis les cinq prières, puis le
reste ». Il y a, donc, une pédagogie de la gradation, et si on se montre respectueux, on se
donne les moyens d’en garantir le succès
dans des contextes qui peuvent être différents. Au fond, me confie Tareq Oubrou,
« pour l’islam, peu importe les formations
sociales ou les institutions politiques. La
religion musulmane a cette capacité de
s’adapter, même à un contexte polythéiste.
Elle s’est acclimatée à différents ordres, je ne
vois pas pourquoi cette règle d’acclimatation cesserait de jouer aujourd’hui ». Tareq
Oubrou ajoute : « C’est d’autant plus vrai
que la laïcité française est une chance pour
les musulmans. D’abord, il y a une liberté, il
y a une prospérité relative, on peut prendre
le temps de penser sa religion dans les pays
d’une grande culture malgré les contraintes,
et c’est vrai qu’il y a, au moins, deux laïcités,
la laïcité juridique et la laïcité de fait. Celleci est craintive, car elle a toujours gardé les
traces de la défiance à l’égard des religions,
en général, hier, c’était le catholicisme,
aujourd’hui, c’est l’islam. Et, donc, il y a
deux typologies de la laïcité, la laïcité quantifiable à travers des textes, mais il y a la laïcité interprétée dans les pratiques politiques
et culturelles de la société. L’islam doit prendre en considération le droit, mais pas uniquement, les mentalités et la culture doivent
être sérieusement appréciées. « L’erreur que
les musulmans ont commise, c’est d’avoir
négocié leur présence à coup de revendications des droits. Or, en réalité, dans une civilisation donnée, le droit est nécessaire mais
non suffisant, et, donc, il faut négocier cette
présence en termes de culture et de mentalités, pas uniquement en termes de rapports
de force au niveau juridique ».
Du reste, l'intégration des musulmans
dans une république laïque est en quelque
sorte facilitée par l'islam, lui-même, quand
on l'interprète en fonction des réalités dans
lesquelles on se trouve plongé. A la question
de savoir s'il est dans l'islam des éléments
qui se prêtent à la sécularisation, Tareq
Oubrou répond franchement qu'il travaille
sur la question, qu'elle est devenue par la
force des choses l'objet de ses recherches
actuelles. « Je suis en train de rédiger un
texte à ce sujet, en arabe, cela s’appelle la
Jeudi 6 mars 2014
furuqiyya, l’équivalent de la laïcité à l’occidentale, mais à partir de mécanismes théologiques et juridiques propres à l’islam.
L’islam est tout à fait capable de séparer l’ordre de la foi de l’ordre du culte, de l’ordre de
l’éthique, de l’ordre du juridique, du plus
dogmatique jusqu’au plus positif ». Il faut
bien comprendre en l’espèce la nécessité de
distinguer le texte coranique ou les textes
canoniques de l’interprétation, des approches, des lectures que nous en faisons, nous,
êtres humains.
« L’interprétation du texte n’est pas le
texte, celui qui interprète le texte le fait avec
une relativité humaine et non l’infaillibilité
qui opprime la raison ». En islam, il n’y a pas
de conciles, de magistère dogmatique, d’appareil ecclésiastique, et cela facilite la souplesse que présente l’islam confronté aux
situations les plus diverses, monarchie,
empire, dictature, république. De plus, « le
Dieu de l’islam n’est pas descendu sur terre,
ne s’est pas incarné dans une personne, il est
resté dans le ciel, évitant d’encombrer le
monde, et l’homme est un vicaire, il ne faut
pas l’oublier ». Par conséquent, la part du
musulman dans la construction de son
islam vécu, mis en situation, est plus grande
qu’il ne le pense. La latitude que confère l’islam est plus grande, et c’est ce qui explique,
comme le dit Oubrou, que « nous ayons l’islam que nous méritons, la loi que nous
méritons, le système politique que nous
méritons ». L’islam insiste sur l’idée que les
hommes sont les plus au fait des réalités de
leur existence. Ce qui signifie que, lorsqu’on
est dans l’ordre de la technique, de la réalisation, de la vie, la quête est universelle. En
revanche, tout ce qui est métaphysique, la
résurrection, le domaine des dogmes, est
soustrait à la puissance de la raison. « La raison ne peut ni infirmer ni confirmer les réalités du monde du mystère et de l’inconnaissable, et c’est, là, l’apport essentiel du Coran,
nous éclairer sur le sens de l’existence qui
dépasse le visible, et il instaure des principes
de connexion avec le divin à travers le culte
(cinq prières, le jeûne du mois de ramadhan
etc.), tout en prenant en considération le
rythme social des musulmans et des aménagements, et puis, en matière de droit et
d’éthique ». Tout le travail consiste, au fond,
à traduire dans le langage d’une époque
donnée les prescriptions, les commandements, les interdits, en les amendant, en les
réformant pour se débarrasser de ce qui est
irrévocablement dépassé et garder l’esprit, la
substantifique moelle. « A mes yeux, le
Coran fournit une théorie de la communication et de l’adaptation des principes universels et absolus dans un contexte donné,
relatif ». Ce qui le montre, c’est la structure
même du pouvoir politique en islam, qui
contient in vivo des éléments de sécularisation. « Le calife n’a jamais été un pape, il
s’occupait de deux choses, l’ordre public et
les frontières, et la société vivait sa vie, le
droit était conçu par des hommes démocratiquement, les hommes choisissaient leurs
écoles, leurs allégeances théologiques, même
si, parfois, la liberté fut restreinte, mais ce
n’était pas la règle. On avait une société
civile foisonnante où les gens pensaient le
Coran et n’imposaient pas grand-chose sans
excommunication, et on peut dire que l’orthodoxie était presque une résultante d’hétérodoxies ». Il faut ajouter que le phénomène de la sécularisation est très ancien,
qu’il a commencé avec l’homme, que la laïcité française est un cas d’espèce de ce phénomène, mais, « hélas, nos intellectuels
n’ont pas compris le paradigme musulman
et son mode de fonctionnement au cours de
l’histoire ». Le travail consiste à comprendre
que la contrariété a toujours existé entre les
sphères du sacré et du profane, que « la laïcité française est issue de l’histoire convulsée
du catholicisme, que, d’autre part, la sécularisation anglo-saxonne en diffère notablement, et que c’est aux musulmans, à partir
de leurs spécificités, de faire le discernement, le tri dans leur religion ». Gage d’une
intégration réussie !
O. M.
TEMOIGNAGE (2
e
partie)
Les Beaux-Arts avant
et après Asselah
Le 5 mars 1994, le directeur de l’Ecole
supérieure des Beaux-Arts d’Alger, Ahmed
Asselah, fut assassiné dans son bureau avec
son fils Rabah. Olivier Abdeslam Graïne était,
à cette époque étudiant en sculpture et
syndicaliste. Vingt ans plus tard, il revient
sur cette période, le contexte de l’assassinat
Le gouvernement
parallèle
l´école des Beaux Arts dont nous
en avions fait notre bastion apparaissait comme une bombe à
retardement aux yeux de nos
camarades étudiants dont certains
commençaient, passé l´effroi, à
contester notre action politique.
Nous répondions que c´était la
politique qui était entrée ici en faisant couler le sang des nôtres. Il
faut rappeler qu´à l´époque,
l´école des Beaux-Arts faisait la
une de tous les journaux. Notre
seule force, non négligeable,
c´était notre capacité de mobiliser
même au delà de notre école sur la
base de nos idées. Soit il nous fallait rester indépendants sans les
moyens de notre politique ou
alors arrêter et trouver d´autres
voies pour continuer.
Nous avions convoqué une
Assemblée Générale que les étudiants réclamaient. Ordre du jour
: continuer où arrêter notre mouvement. Les débats étaient animés.
La peur plus que le rejet de notre
projet faisaient à une partie des
étudiants dire leurs désapprobations. Nous aurions pu soumettre
au vote cette décision et gagner
car la majorité nous suivait, mais
nous avions préféré démissionner
afin d´éviter d´affaiblir notre
mouvement. Nous étions forts
mais nous voulions envoyer un
signe de faiblesse pour ne plus
attirer l´attention sur nous et protéger nos camarades des balles
assassines et cela a bien fonctionné. Nous avons décidé de
continuer dans la clandestinité.
Institut
français
d ’Alger
et ses retombées sur l’avenir de l’Ecole. Dans
cette première partie de son témoignage, il
raconte la dernière entrevue qu’il a eue, en
compagnie de ses camarades, avec le
directeur Ahmed Asselah. Il décrit également
l’atmosphère ambiguë qui prévalait au sein
de l’école au lendemain du crime.
Par Olivier Abdeslam
Graïne
Riche de notre activisme au
sein de notre école, nous avions
appris à nous prendre en charge.
Nous n´étions plus dans la revendication mais dans la construction
d´alternatives. Nous voulions que
nos idées prennent le pouvoir et
pour ce, il fallait sans concession,
les défendre farouchement et les
dire avec audace. Nous voulions
créer des outils de propagation de
l´ Algérie laïque et démocratique.
Nous voulions matérialiser cette
alternative par la rédaction d´une
constitution qui garantit la laïcité,
l´égalité entre homme et femme,
l´officialisation de Tamazight, etc.
En ce qui concerne la culture,
nous voulions rédiger la refonte
du système éducatif (conception
de manuels scolaires expurgés de
toute référence à la religion, enseignement de l´histoire antique de
l´Algérie, enseignement de l´histoire mondiale de l´art et d´initiation aux arts dès le primaire).
Nous voulions élaborer des programmes pour doter toutes les villes d´Algérie d´écoles d´arts (tous
arts confondus : nous disions qu´il
fallait donner à chaque Algérien
la possibilité de pratiquer un art).
Pour chaque mosquée construite
nous voulions inculquer l´idée de
la construction d´une structure
dédiée à l´art et à la culture. Nous
avions commencé à prendre des
contacts avec des étudiants et
intellectuels engagés à Alger, Tizi,
Bougie et même à Oran. Nous
fédérions beaucoup de compétences de notre génération.
Nous ne nous trompions pas
d´ennemis, c´est pour cela que
nous ne nous en prenions pas à
ces « démocrates » accrochés aux
haillons de l´armée qu´ils suppliaient d´ « imposer la démocratie et la laïcité ». Nous comprenions le rôle de locomotive du
mouvement que nous étions en
train de mettre sur rails. Sur les
ondes de la radio Chaine 3 en
direct, la journaliste qui nous avait
invités pour évoquer notre directeur et son fils assassinés a eu la
peur de sa vie quand nous avions
lancé un contre appel á celui du
GIA qui avait lancé un ultimatum
aux femmes de se voiler sous
peine de mort. Nous y avons
opposé ceci : « Nous appelons les
femmes voilées à enlever leurs voiles au moins ce jour-là et appelons
celles qui ne le sont pas de se faire
encore plus belles ! » Sans aucun
moyen matériel, sans le sou,
AGENDA
CULTUREL
La fondation Asselah
Le lendemain de l´assassinat
des Asselah , nous nous sommes
rendu au domicile des défunts sis
au quartier populaire El Annasser
d´Alger. Nous étions choqués de
voir où habitait notre directeur.
C´était pour la première que nous
voyions Mme Anissa Asselah , veuve
doublement éplorée qui venait de
perdre son homme et son fils unique le même jour.
Elle nous avait embrassés
maternellement de ses joues brillantes de pleurs et nous a offert le
café. Nous lui avions alors exposé
les actions que nous envisagions
de lancer, soit un rassemblement
non pour condamner le double
assassinat mais pour réunir et unir
toute la famille de l´Algérie progressiste afin de commencer à
construire une alternative … Elle a
accepté de rejoindre notre mouvement en nous assurant que son
défunt mari disait de nous que
nous n´étions pas des méchants ou
ses ennemis mais des révoltés. Il
faut rappeler qu´un affichage sauvage fait par nos soins ayant eu
pour titre « PARTEZ » destiné au
directeur était encore visible sur
les murs tout prêt du lieu où il fut
abattu.
Le rassemblement dont nous
parlions plus haut et où l´idée de la
création d´une fondation a été lancée par El Hachemi Cherif que
nous avions invité à prendre la
parole. Au mois de Juin 2014 nous
avions convenu avec Mme Asselah
de lancer une assemblée constitutive pour la création de la fondation. A la veille de celle-ci, Mme
Asselah nous a exposé, en privé,
son curieux dessein : « Nous allons
désigner un conseil d´administration que l´ A.G. devrait approuver, et pour cela j´ai besoin de
votre approbation ». Ses arguments ne nous ont guère convaincus : « le ministre de la Culture
m´a promis une subvention conséquente à condition que la fondation soit constituée cette semaine,
et que si tout le monde pouvait se
présenter nous n´allions pas de
sitôt arriver à le faire et pour un
tas d´autres raisons techniques et
de suspicions ». Nous lui avions
signalé que c´était aux antipodes
des principes démocratiques pour
lesquels nous nous battions. On a
conditionné notre accord à la
convocation d´une assemblée élective dans trente jours maximum.
Elle avait dit oui et nous n´avions
aucune raison de penser qu´elle
allait nous trahir. La liste des
membres désignés dont nous faisions partie, comportait une partie
de la clique qui avait mainmise sur
l´école du temps de Asselah qui
était leur « ami ». Cependant, la
présence de Ali Zammoum avec
qui nous nous entendions à merveille, était de nature à nous rassurer ; nous étions sûrs de nos capacités intrinsèques pour agir efficacement au sein de cette fondation
afin de créer une dynamique à
l´échelle nationale. Le jour de
l´Assemblée Générale, les voix se
sont fait entendre pour s´opposer
à la désignation du conseil
d´administration, les opposants ne
voulaient pas en découdre.
C´est ainsi que nous, qui jouissions d´une crédibilité sans faille
pour avoir initié tout ce mouvement, avions pris la parole pour
dire ceci : « Il ne s´agit pas d´être
ou de na pas être dans ce bureau
de la fondation… étant donné que
nous nous portons garants quant
à la tenue d´une nouvelle assemblée élective dans un mois. » La
fronde s´est estampée et le conseil
d´administration est approuvé à
l´unanimité. Juste après, nous
avions réclamé cette nouvelle
assemblée élective mais en vain.
Mme Asselah trouvait toujours une
échappatoire pour ne pas en discuter. Il nous restait alors trois
possibilités :
- Accepter et continuer dans
une structure antidémocratique.
-Entrer en dissidence et convoquer une assemblée quitte à créer
une fondation bis.
- Démissionner pour désapprouver mais sans faire de vague.
(A suivre…)
Jeudi 6 mars à 19h30 :
Concert de jazz avec le
Quartet de Sarah Murcia.
Ibn Zeydoun
Dimanche 9 mars à 18h :
Hommage à Cherif Kheddam
et sortie nationale du
coffret-anthologie « Dda
Cherif ». Au programme :
récitals de Nouara, Malika
Domrane, Akli Yahiatene,
Brahim Tayeb, Farid Ferragui,
etc.
Cinémathèque
d ’Alger
Jusqu’au 15 mars : Projection
du film « Parfums d’Alger »
de Rachid Benhadj, à 13h30
et 17h.
Palais de la
culture
Jusqu’au 20 mars :
Exposition-hommage à Aïcha
Haddad. Le lendemain à 15h
: Conférence de l’écrivaine
Djamila Guendil pour
présenter l’ouvrage
« Hommage à Aïcha
Haddad».
Centre
culturel
Mustapha
Kateb
Jusqu’au 20 mars : Journées
nationales du livre pour
enfant.