PLR 2013 - EXTRAIT DU RAP DE LA MISSION : SÉCURITÉ Version du 20/05/2014 à 20:22:42 PROGRAMME 152 : GENDARMERIE NATIONALE MINISTRE CONCERNÉ AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : MANUEL VALLS, MINISTRE DE L’INTERIEUR TABLE DES MATIÈRES Bilan stratégique du rapport annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Analyse des coûts du programme et des actions 2 5 22 30 52 2 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Général d’armée Denis FAVIER Directeur général de la gendarmerie nationale Responsable du programme n° 152 : Gendarmerie nationale Dans un contexte de pression soutenue de la délinquance et dans le respect d’une gestion rigoureuse des moyens qui lui sont alloués, la gendarmerie nationale a conduit de front un engagement opérationnel fort de ses unités et une réorganisation de ses structures. Ainsi, la concentration des efforts sur des priorités bien identifiées, selon les directives du ministre de l’intérieur, a permis d’enregistrer des résultats significatifs. La gendarmerie a par ailleurs initié en 2013 une vaste modernisation de ses processus de travail destinée à alléger le poids des tâches accessoires de ses militaires afin de dégager du temps au profit des missions de prévention de proximité et de police judiciaire. Des résultats visibles contre la délinquance Face aux crimes et délits générant une attente forte de la population, le ministre de l’intérieur a fixé comme principales priorités pour la gendarmerie : la lutte contre les cambriolages de résidences principales, les violences aux personnes, les trafics de stupéfiants et la délinquance routière. Dans chacun de ces domaines, la gendarmerie a enregistré des résultats en amélioration. Ainsi, après une augmentation continue des cambriolages depuis plusieurs années, la tendance a été inversée à la fin de l’année 2013, avec une baisse au dernier trimestre 2013 (-1,3 %, et même -3,8 % sur les résidences principales). La progression du taux d’élucidation des cambriolages (+0,9 point) et celle du nombre des affaires de recel (+8,1 %) rendent compte de l’action des unités contre la délinquance d’appropriation. Les violences physiques crapuleuses restent stables (+46 faits pour l’année) tandis que leur taux d’élucidation est en hausse (+0,2 point). Les infractions révélées en matière de trafics et revente de produits stupéfiants ont également augmenté de 13,5 %. Dans le même temps, le volume des avoirs criminels saisis au cours des enquêtes de police judiciaire a progressé (+4,7 %) pour un montant total de plus de 100 millions d’euros en 2013. Enfin, l’engagement ciblé des unités pour lutter contre la délinquance routière a contribué à préserver 322 vies sur les routes de France métropolitaine. Ces bons résultats ont été obtenus par la concentration de moyens significatifs dans les zones où la délinquance est enracinée. Ainsi en 2013, cinq nouvelles zones de sécurité prioritaires (ZSP) ont été créées en zone gendarmerie nationale (ZGN) et quatre en zone mixte (police-gendarmerie). Au total, la gendarmerie contribue directement à 18 ZSP dont 11 en ZGN. Les ZSP ont reçu des effectifs supplémentaires, le renfort de réservistes expérimentés et fidélisés ainsi que le concours de la gendarmerie mobile, soit un équivalent de 20 à 30 ETPT chacune. En cours d’année, face à l’activité des cambrioleurs, la gendarmerie a réorienté quatre escadrons de gendarmerie mobile vers des missions de sécurité dans les dix départements les plus exposés pour répondre à la mise en œuvre du plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée, contribuant ainsi aux bons résultats du dernier trimestre en matière de cambriolages. Des évolutions structurelles La confiance accordée à la gendarmerie grâce à son action en profondeur dans les zones périurbaines comme dans les territoires ruraux et étendus repose sur une organisation qui nécessite des ajustements permanents aux nouveaux besoins de sécurité. La gendarmerie a validé en zone de défense et de sécurité Est une nouvelle organisation de ses structures de commandement, en regroupant l’état-major des régions administratives non zonales et celui du département chef-lieu sous l’autorité d’un seul chef qui, à l’instar du préfet, cumule désormais la responsabilité des deux niveaux. Elle a décidé de généraliser cette nouvelle organisation en 2014. 3 PLR 2013 Gendarmerie nationale RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 152 Les opérations de redéploiement des deux forces de sécurité se sont poursuivies en 2013, avec la reprise par la gendarmerie de cinq circonscriptions de sécurité publique (CSP) concomitamment à la dissolution de brigades sur des territoires désormais confiés à la police nationale. En outre, le maillage territorial a été ajusté aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Entre enjeux de sécurité et maîtrise des dépenses publiques, le dynamisme impulsé par la rénovation des processus débutée en juin 2013 sera maintenu pour recentrer davantage le gendarme sur le service public de sécurité, en lui rendant du temps, de l’initiative et de la liberté d’action. Les travaux en cours avec le ministère de la justice pour achever la reprise des transfèrements par l’administration pénitentiaire s’inscrivent également dans cette perspective. La modernisation des systèmes d’information se poursuit. Les remontées de l’information statistique de la délinquance en ZGN sont fiabilisées après la mise en service en 2012 d’un nouvel outil (Puls@r MIS). En 2013, le déploiement du module de suivi de l’activité (Puls@r service GD) s’est achevé en métropole. L’utilisation optimale des moyens Le programme gendarmerie nationale a exécuté son titre 2 sans mouvement réglementaire. Concernant les crédits des autres titres (fonctionnement, investissement et subvention), la gestion a été adaptée au calendrier de la disponibilité des crédits de fonctionnement et d’investissement, réalisant en toute fin d’année, après un dégel partiel de la réserve de précaution, l’acquisition de véhicules, d’ordinateurs et de matériels dont le renouvellement était urgent. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 Réduire l’insécurité INDICATEUR 1.1 Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés en zone gendarmerie INDICATEUR 1.2 Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes constatés en zone gendarmerie INDICATEUR 1.3 Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’escroqueries et d’infractions économiques et financières constatés en zone gendarmerie INDICATEUR 1.4 Indice d’évolution de l’efficacité de la surveillance générale sur les atteintes aux biens INDICATEUR 1.5 Taux d’engagement des effectifs sur le terrain INDICATEUR 1.6 Délai moyen d’intervention de nuit OBJECTIF 2 Optimiser l’emploi des forces mobiles INDICATEUR 2.1 Indice d’efficacité de l’emploi de la gendarmerie mobile en sécurité générale INDICATEUR 2.2 Taux de capacité opérationnelle des escadrons de gendarmerie mobile (EGM) en ordre public OBJECTIF 3 Renforcer l’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière INDICATEUR 3.1 Nombre des accidents, des tués et des blessés (ATB) en zone Gendarmerie INDICATEUR 3.2 Indice d’efficacité du dépistage d’alcoolémie sur les accidents corporels dus à l’alcool INDICATEUR 3.3 Indice d’efficacité du dépistage des stupéfiants sur les accidents corporels impliquant l’usage de stupéfiants INDICATEUR 3.4 Indice d’efficacité des opérations de contrôle de vitesse dans les zones accidentogènes OBJECTIF 4 INDICATEUR 4.1 Améliorer le taux d’élucidation des crimes et délits Taux détaillé d’élucidation (principaux indicateurs de la délinquance) 4 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES INDICATEUR 4.2 Taux d’identification des traces papillaires exploitables recueillies sur les scènes d’infraction INDICATEUR 4.3 Taux de signalisation au Fichier National d’Analyse des Empreintes Génétiques (FNAEG) des individus mis en cause OBJECTIF 5 Optimiser l’emploi des ressources INDICATEUR 5.1 Taux de disponibilité des véhicules INDICATEUR 5.2 Taux de vacance moyen des logements INDICATEUR 5.3 Evolution du coût global des loyers hors caserne OBJECTIF 6 Garantir les conditions d’exécution des missions militaires de protection et de contrôle gouvernemental INDICATEUR 6.1 Taux d’engagement des unités dans les missions militaires de protection et de contrôle gouvernemental OBJECTIF 7 INDICATEUR 7.1 Renforcer l’efficacité de l’action civile et militaire de la France à l’étranger Nombre de jours OPEX 5 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 1 : Réduire l’insécurité INDICATEUR 1.1 : Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés en zone gendarmerie (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés en zone gendarmerie Nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés en zone gendarmerie Taux de délinquance en matière d’atteintes aux biens en zone gendarmerie (pour 1000 habitants) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % +0,3 +4 en baisse en hausse +3,8 en baisse Nombre 629 685 654 807 en baisse en hausse 679 366 en baisse ‰ 20,71 21,13 en baisse SO 21,8 en baisse Commentaires techniques Le premier sous-indicateur permet de mesurer l’évolution annuelle du volume des crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés par la gendarmerie. Les crimes et délits en matière d’atteintes aux biens sont ceux enregistrés par les unités de gendarmerie, conformément au champ statistique des 107 index de l’état 4001. Les atteintes aux biens sont un indicateur de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) qui agrège plusieurs index statistiques de l’état 4001 : index 15 à 43 et 62 à 68. Il concerne les faits de vols à main armée, autres vols avec violences sans arme à feu, vols avec entrée par ruse, cambriolages, vols liés à l'automobile, autres vols simples, destructions et dégradations. Le deuxième sous-indicateur fournit une information sur le volume annuel représenté par cette forme de délinquance. Le troisième sous-indicateur mesure le niveau de sécurité dans la zone de compétence de la gendarmerie pour ce type de délinquance. Modes de calcul : Sous-indicateur 1 : (somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux atteintes aux biens de l’année A - somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux atteintes aux biens de l’année A-1) / somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux atteintes aux biens de l’année A-1. Sous-indicateur 2 : somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux atteintes aux biens. Sous-indicateur 3 : rapport entre le nombre de faits d’atteintes aux biens enregistrés par la gendarmerie et le nombre d’habitants résidant en zone de compétence de la gendarmerie en métropole. Ce taux est mesuré sur une année entière pour mille habitants. Le dernier recensement partiel de la population, disponible au 1er janvier 2012, valorise la population résidente sur la zone de compétence de la gendarmerie en métropole à 30 988 657 habitants. Sources des données : Les données sont alimentées par les unités territoriales qui génèrent des messages d’information statistique (MIS) à l’aide de l’application métier PULSAR de la gendarmerie lorsqu’un crime ou un délit est constaté. Ces MIS sont créés, générées et validées par les unités élémentaires puis contrôlés et validés par les brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) compétentes. Les informations obtenues alimentent la base nationale des statistiques de la délinquance (BNSD) puis traitées par les services de la direction générale avant d’être diffusées et disponibles via un INFOCENTRE. Ces données incluent également les faits enregistrés par la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air. Elles ne concernent que la métropole. 6 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 1.2 : Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes constatés en zone gendarmerie (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes constatés en zone gendarmerie % +1,3 +17,3 en baisse SO +5,7 en baisse Nombre de crimes et délits en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes constatés en zone gendarmerie Nombre 96 821 113 590 en baisse SO 120 084 en baisse Commentaires techniques Le premier sous-indicateur permet de mesurer l’évolution annuelle du volume des crimes et délits en matière d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes (AVIP) constaté par la gendarmerie. Les crimes et délits en matière d’AVIP sont ceux enregistrés par les unités de gendarmerie, conformément au champ statistique des 107 index de l’état 4001. Les AVIP sont un indicateur de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) qui agrège plusieurs index statistiques de l’état 4001 : index 1 à 12, 15 à 26, 46 à 49, 51,52, 73. Il concerne les faits de violences physiques non crapuleuses et crapuleuses, les menaces de violences, les violences sexuelles (exemple : coups et blessures volontaires, atteintes aux mœurs, infractions contre la famille et l’enfance…). Le second sous-indicateur fournit une information sur le volume annuel représenté par cette forme de délinquance. Modes de calcul : Sous-indicateur 1 : (somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux AVIP de l’année A - somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux AVIP de l’année A-1) / somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux AVIP de l’année A-1. Sous-indicateur 2 : somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux AVIP. Sources des données : Les données sont alimentées par les unités territoriales (brigades et pelotons de gendarmerie départementale) qui génèrent des messages d’information statistique (MIS) à l’aide de l’application métier PULSAR de la gendarmerie lorsqu’un crime ou un délit est constaté. Ces MIS sont créés, générées et validées par les unités élémentaires puis contrôlés et validés par les brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) compétentes. Les informations obtenues alimentent la base nationale des statistiques de la délinquance (BNSD) puis traitées par les services de la direction générale avant d’être diffusées et disponibles via un INFOCENTRE. Ces données incluent également les faits enregistrés par la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air. Elles ne concernent que la métropole. INDICATEUR 1.3 : Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’escroqueries et d’infractions économiques et financières constatés en zone gendarmerie (du point de vue du citoyen) Evolution du nombre de crimes et délits en matière d’escroqueries et d’infractions économiques et financières constatés en zone gendarmerie Nombre de crimes et délits en matière d’escroqueries et d’infractions économiques et financières constatés en zone gendarmerie Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % +3,1 -11,7 en baisse SO +11,0 en baisse Nombre 118 512 104 395 en baisse SO 116 189 en baisse Commentaires techniques Le premier sous-indicateur permet de mesurer l’évolution annuelle du volume des crimes et délits en matière d’escroqueries et d’infractions économiques et financières (EIEF) constaté par la gendarmerie. Les crimes et délits en matière d’EIEF sont ceux enregistrés par les unités de gendarmerie, conformément au champ statistique des 107 index de l’état 4001. Les EIEF sont un indicateur de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) qui agrège plusieurs index statistiques de l’état 4001 : index 84 à 95, 98, 101 à 106. Il concerne notamment les faits de faux en écriture, fausse monnaie, contrefaçons, escroqueries et abus de confiance, falsifications et usages de chèques volés ou cartes de crédits, abus de biens sociaux, et les fraudes fiscales. Le second sous-indicateur fournit une information sur le volume annuel représenté par cette forme de délinquance. 7 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Modes de calcul : Sous-indicateur 1 : (somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux EIEF de l’année A - somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux EIEF de l’année A-1) / somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux EIEF de l’année A-1. Sous indicateur 2 : somme des index de l’état statistique de l’état 4001 relatifs aux EIEF. Sources des données : Les données sont alimentées par les unités territoriales (brigades et pelotons de gendarmerie départementale) qui génèrent des messages d’information statistique (MIS) à l’aide de l’application métier PULSAR de la gendarmerie lorsqu’un crime ou un délit est constaté. Ces MIS sont créés, générées et validées par les unités élémentaires puis contrôlés et validés par les brigades départementales de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) compétentes. Les informations obtenues alimentent la base nationale des statistiques de la délinquance (BNSD) puis traitées par les services de la direction générale avant d’être diffusées et disponibles via un INFOCENTRE. Ces données incluent également les faits enregistrés par la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air. Elles ne concernent que la métropole. INDICATEUR 1.4 : Indice d’évolution de l’efficacité de la surveillance générale sur les atteintes aux biens (du point de vue du citoyen) Indice d’évolution de l’efficacité de la surveillance générale sur les atteintes aux biens Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Indice 0,99 0,96 >1 SO 0,93 >1 Commentaires techniques Cet indicateur met en relation l’évolution de la part de la surveillance générale (prévention de proximité) dans l’activité totale de sécurité produite par les unités de la gendarmerie départementale et l’évolution du nombre de crimes et délits en matière d’atteintes aux biens constatés par la gendarmerie. Il permet de mesurer l’efficacité de la réactivité opérationnelle des unités au travers de l’impact dissuasif de la présence de la gendarmerie sur le terrain et au contact des populations sur la commission de faits en matière d’atteintes aux biens. Les atteintes aux biens sont un indicateur de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) qui agrège plusieurs index statistiques de l’état 4001 : index 15 à 43 et 62 à 68. L’indice doit être légèrement supérieur à 1 : à part de surveillance générale constante d'une année sur l'autre, il s’agit de faire diminuer le nombre de faits d’atteintes aux biens. Un indice proche de zéro traduirait une inadéquation des moyens engagés (en termes de répartition de l’activité) pour prévenir les atteintes aux biens. A l’inverse, un indice qui tendrait vers l’infini traduirait une réponse non efficiente à cette forme de délinquance. Mode de calcul : Numérateur : rapport entre la part de surveillance générale dans l’activité totale des unités de gendarmerie départementale de l’année A et celle de l’année A-1. Dénominateur : rapport entre le nombre de faits d’atteintes aux biens enregistrés au cours de l’année A et celui de l’année A-1. Sources des données : Les données concernant la délinquance (AAB) sont alimentées par les unités territoriales qui génèrent à chaque crime ou délit constaté un message d’information statistique (MIS) à l’aide de l’application PULSAR de la gendarmerie. Ces MIS sont collectés et validés après contrôle par la brigade départementale de renseignement et d’investigations judiciaires (BDRIJ) de chaque groupement de gendarmerie départementale. Chaque mois M, les données intégrées durant le mois M-1 sont générées et transmises par les unités territoriales pour alimenter directement la base nationale des statistiques d’activité (BNSA). L’ensemble est validé et traité par la DGGN avant d’être diffusé et disponible sur un INFOCENTRE. Ces données incluent les faits enregistrés par la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air. Elles ne concernent que la métropole. INDICATEUR 1.5 : Taux d’engagement des effectifs sur le terrain (du point de vue du contribuable) Taux d’engagement des effectifs sur le terrain Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 68,8 68,8 >68 >68 67,6 >68 Commentaires techniques Cet indicateur mesure la part de l’activité réalisée en services extérieurs dans l’activité totale de l’unité. Il mesure le volume d’heures dédié à l’action sur le terrain, c’est-à-dire la présence des effectifs de la gendarmerie en dehors de leurs locaux de service. En raison des différences des modes d’organisation du service et des systèmes d’information qui les soutiennent, le mode de calcul de cet indicateur n’est pas similaire à celui du programme 176 « police nationale » malgré un libellé identique. La valeur-cible (actualisation 2012, 2013 et 2015) a été déterminée en tenant compte des résultats obtenus en 2011 par le programme et des réalités opérationnelles. 8 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Mode de calcul : Numérateur : nombre d’heures d’activité exécutées à l’extérieur des unités. Dénominateur : nombre d’heures d’activité des unités de gendarmerie. Source des données : Les heures d'activité produite par les unités élémentaires de la gendarmerie départementale sont issues des comptes rendus des services effectués par les gendarmes et renseignés quotidiennement via l'application BB2000. Chaque mois M, les données d'activité intégrées durant le mois M-1 sont générées et transmises par les unités territoriales pour alimenter directement la Base nationale des statistiques d'activité (BNSA). L'ensemble est validé et traité par la DGGN avant d’être diffusé et disponible sur un INFOCENTRE. Ces données ne concernent pas les unités d’outre-mer. INDICATEUR 1.6 : Délai moyen d’intervention de nuit (du point de vue du citoyen) Délai moyen d’intervention de nuit Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 minutes 14’38" 14’07" 15 <15’ 13’38’’ 14 Commentaires techniques Délai moyen comptabilisé ente la sollicitation d’un usager, d’un service ou d’une autorité par appel téléphonique au centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie (CORG) entre 19H et 07H et l’arrivée sur les lieux des personnels d’intervention. Cet indicateur mesure la cohérence du maillage territorial de la gendarmerie via les temps d’intervention nocturnes et illustre une qualité de service rendu aux usagers ayant recours aux services de la gendarmerie. Mode de calcul : Numérateur : somme des délais des interventions nocturnes Dénominateur : nombre d’interventions effectuées Source des données : Au premier semestre 2011, les informations sont extraites de la base ARAMIS du centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie (CORG) implanté dans chaque groupement de gendarmerie départementale. Il s’agit d’un décompte horaire effectué par les CORG suite aux appels 17 ou 112. A compter du second semestre 2011, la base de données de sécurité publique (BDSP) s’est substituée à la base ARAMIS qui permettait le calcul et le suivi des seuls délais des interventions engagées par les CORG. Les délais sont désormais calculés via la BDSP à partir de l’ensemble des interventions, quels que soient le donneur d’ordre et son origine (plus forcément un appel d’urgence) et l’unité qui les déclenche (CORG ou unité territoriale). Les données intégrées dans la base de données sécurité publique (BDSP) sont validées chaque mois par la DGGN puis disponibles dans un Infocentre. Ces données concernent la métropole. ANALYSE DES RÉSULTATS Ce premier objectif consiste à réduire l’insécurité, sous toutes ses formes, au quotidien et au bénéfice de la population. En 2013, l’engagement fort des unités de gendarmerie aux côtés des autres acteurs de la sécurité publique, conjugué à une solide capacité de manœuvre, a permis de contenir la délinquance. Indicateurs n°1.1 Les atteintes aux biens (AAB) augmentent de 3,8 % (soit +24 559 faits). L’objectif annuel fixé (cible en baisse PAP 2013) n’a pu être atteint. Les résultats enregistrés en 2013 suivent ainsi la tendance observée depuis 2011. Cette hausse est principalement portée par les cambriolages (+7 052 faits) et les vols simples au préjudice des particuliers (+8 727 faits). Afin de lutter contre ces formes de délinquance, la gendarmerie s’est mobilisée autour de 4 actions complémentaires : - redéfinir au niveau national et territorial la stratégie de police judiciaire en ciblant prioritairement les délinquants d’habitude et les filières structurées ; - adopter un plan d’occupation renforcée de la voie publique ; - mieux protéger les professions les plus exposées ; - développer les partenariats de sécurité. Articulé autour de ces 4 volets, le plan national de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée (VAMA) mis en œuvre à partir du 27 septembre 2013 a permis d’obtenir des résultats positifs. Sur le dernier trimestre 2013, la gendarmerie enregistre ainsi une baisse de 26,3 % des VAMA et de 1,3 % des cambriolages sur sa zone de compétence. 9 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Indicateur n°1.2 Les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) augmentent de 5,7 % (soit +6 494 faits). Dans un contexte de hausse continue de cet agrégat depuis 15 ans, la cible fixée à la baisse n’a pu être atteinte. Cette hausse est principalement due à la forte croissance des menaces ou chantages (+4 430 faits). Les AVIP révèlent surtout des faits à connotation sociale ou se déroulant dans la sphère familiale pour lesquels les leviers d’action pour la gendarmerie sont plus limités. Elles s’analysent ainsi selon deux réalités distinctes : - les violences physiques crapuleuses, pour lesquelles de vrais leviers d’action existent, qui connaissent une hausse limitée de 0,4 % ; - les violences physiques non crapuleuses et les violences sexuelles qui s’inscrivent dans une tendance de fond haussière depuis 2004. Les efforts engagés visent alors à mieux prendre en compte les victimes en améliorant leurs conditions d’accueil, en lien avec tous les acteurs sociaux. Dans ce contexte, il n’apparaît pas comme défavorable que le pourcentage des faits déclarés aux forces de sécurité, particulièrement faible, augmente. L’évaluation objective de la délinquance est d’ailleurs le nouvel objectif n°1 du PAP 2014. Indicateur n°1.3 Les escroqueries et infractions économiques et financières (EIEF) augmentent de 11 % (soit +11 490 faits) pour un objectif fixé à la baisse. Le développement d’Internet favorise la commission de nombreuses infractions, notamment les escroqueries par carte bancaire (+65,5 %). Adaptant son dispositif de lutte contre la cybercriminalité, la gendarmerie s’appuie sur la formation de ses militaires et l’acquisition de matériels adaptés afin de développer une lutte réactive mais aussi proactive comme l’illustre la mise en place du « permis Internet » en 2013. Indicateur n°1.4 L’indicateur d’évolution de l’efficacité de la surveillance générale sur les atteintes aux biens s’établit à 0,93 point. L’action de prévention de proximité de la gendarmerie a diminué tandis que les atteintes aux biens ont progressé. Afin de rendre du temps, de l'initiative et de la liberté d'action au gendarme, l'allègement des tâches initié en 2013 doit être poursuivi. A cet égard, les travaux en cours visant à l’allègement des procédures judiciaires ou administratives, en lien avec la justice et le réseau des préfectures, sont primordiaux. Indicateur n°1.5 Le taux d’engagement des effectifs sur le terrain est maintenu à un niveau élevé (67,6 %). La gendarmerie a su adapter son dispositif pour entretenir une présence visible sur le terrain, destinée à dissuader les malfaiteurs, et renforcer sa proximité avec la population, tout en maîtrisant ses dépenses de carburant. Indicateur n°1.6 Le délai moyen des interventions effectuées de nuit par les unités de gendarmerie s’établit à 13 minutes et 38 secondes atteignant largement l’objectif fixé à moins de 15 minutes. La réactivité des unités est primordiale. Aussi, la rénovation du maillage territorial et les redéploiements gendarmeriepolice sont menés avec le souci constant de la nécessaire maîtrise des délais d’intervention. 10 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF n° 2 : Optimiser l’emploi des forces mobiles INDICATEUR 2.1 : Indice d’efficacité de l’emploi de la gendarmerie mobile en sécurité générale (du point de vue du citoyen) Indice d’efficacité de l’emploi de la gendarmerie mobile en sécurité générale Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 56,4 35,6 >50 SO 48,6 >50 Commentaires techniques Cet indicateur mesure l'efficacité de l'action de la gendarmerie mobile en sécurité générale, à partir du nombre de personnes interpellées et remises à un officier de police judiciaire par les militaires des escadrons de gendarmerie mobile (EGM) agissant en renfort pour la sécurité générale. Il tient compte du volume des heures-gendarme consacrées à cette mission (heures-gendarme = durée du service exécuté x nombre de gendarmes désignés pour accomplir le service). Depuis 2009, en raison de leur disponibilité, les résultats intègrent l’activité des EGM produite dans les départements et collectivités d’outre-mer. En raison des différences des modes d’organisation du service entre un escadron de gendarmerie mobile et une compagnie républicaine de sécurité, ainsi que les systèmes d’information qui les soutiennent, le mode de calcul de cet indicateur n’est pas similaire à celui du programme 176 « Police nationale » malgré un libellé identique. Mode de calcul : Numérateur : nombre de personnes remises à un officier de police judiciaire. Dénominateur : nombre d’heures-gendarme mobile réalisées en sécurité générale /10 000. Source des données : L’activité produite par les EGM est directement saisie par les unités dans le système d’information des statistiques de service de la gendarmerie via l’application "SEDNA GM". Une fois par mois, les données du mois écoulé sont extraites, contrôlées, validées, intégrées et mises à disposition dans un Infocentre gendarmerie. INDICATEUR 2.2 : Taux de capacité opérationnelle des escadrons de gendarmerie mobile (EGM) en ordre public (du point de vue du citoyen) Taux de capacité opérationnelle des escadrons de gendarmerie mobile en ordre public Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 89,0 88,0 95 90 95,3 95 Commentaires techniques Cet indicateur rend compte de la capacité des escadrons de gendarmerie mobile (EGM) à agir de façon autonome (en unité constituée), dans des contextes variés, notamment outre-mer. En raison de la réduction du format de la gendarmerie mobile et d’un emploi toujours soutenu, la programmation et la planification des stages de perfectionnement des unités deviennent plus aléatoires. Ces contraintes exogènes ont conduit à modifier la valeur-cible (de 100 % à 95 %) qui n’a jamais été atteinte depuis le premier rapport annuel de performances et le mode de calcul. Mode de calcul : rapport entre le nombre d’escadrons de gendarmerie mobile (EGM) ayant suivi le stage de recyclage en maintien de l’ordre au centre national d’entrainement des forces de gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier depuis moins de 3 ans et le nombre total d'EGM. Source des données : Direction des opérations et de l’emploi – Sous-direction de la défense et de l’ordre public – planification de la participation des EGM aux stages de recyclage du CNEFG. ANALYSE DES RÉSULTATS La réalisation de l’objectif s’analyse au regard des deux missions principales des escadrons de gendarmerie mobile (EGM) : d’une part, le renforcement des groupements de gendarmerie départementale en sécurité publique générale et, d’autre part, le maintien et le rétablissement de l’ordre public. 11 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Indicateur n°2.1 En 2013, l’efficacité de l’action des EGM en sécurité publique générale est en hausse par rapport à 2012 (+ 37,7 %) et se situe légèrement en deçà de la cible fixée (48,5 points pour une cible supérieure à 50 points). L’engagement de la gendarmerie mobile aux côtés de la gendarmerie départementale s’est traduit par une hausse de 4,8 % de son volume d’heures d’activité en 2013 par rapport à 2012. Cette hausse est motivée par : - l’augmentation du volume d’EGM déployés en renfort du dispositif des zones d’affluences saisonnières estivales (30 EGM engagés en 2013 contre 25 en 2012), - la montée en puissance du dispositif ZSP en zone gendarmerie (11 en 2013 contre 5 en 2012) ; - la mise en place du plan national de lutte contre les cambriolages en octobre 2013 avec l’engagement permanent de 4 EGM au profit des groupements de gendarmerie départementale les plus impactés par ce phénomène de délinquance. En 2013, la rationalisation du budget de fonctionnement de la gendarmerie mobile a conduit à la définition d’un seuil critique d’emploi fixé en moyenne à 54 EGM. Cette mesure a néanmoins permis l’engagement de détachements de gendarmes mobiles à partir de leur résidence au profit de groupements de gendarmerie départementale. Dans l'exécution des missions de sécurisation au profit principalement des unités territoriales, le concours des détachements de surveillance et d'intervention de la gendarmerie mobile (DSI GM) est ciblé sur les périodes et les secteurs les plus exposés. Ce mode d’action est principalement destiné à amplifier la visibilité des forces et à améliorer la prévention. Indicateur n°2.2 Le RAP 2013 intègre l'allongement de la durée entre deux recyclages des EGM (passage de 24 à 36 mois). Ainsi, le taux de capacité opérationnelle des EGM en ordre public s’élève à 95,3 % et dépasse même légèrement la cible fixée (95 %). En 2013, la programmation et la planification des stages de perfectionnement s'inscrit dans un contexte d'emploi opérationnel toujours aussi soutenu et tendu (217 jours en 2013 contre 220 jours en 2012). Pour répondre aux besoins liés à l'ordre public (manifestations écotaxe), un stage de perfectionnement a dû être annulé en 2013. Ces stages garantissent l'adaptation permanente des unités aux nouvelles conditions d'engagement sur le spectre paix, crise, guerre ainsi que le maintien à un niveau optimal de leurs compétences techniques et tactiques collectives sur ce champ missionnel. OBJECTIF n° 3 : Renforcer l’efficacité dans la lutte contre l’insécurité routière INDICATEUR 3.1 : Nombre des accidents, des tués et des blessés (ATB) en zone Gendarmerie (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission Unité Évolution du nombre d’accidents Nombre d’accidents Évolution du nombre de tués Nombre de tués Évolution du nombre de blessés Nombre de blessés 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 en baisse % -4,4 -9,4 en baisse en baisse -5,1 Nombre 17 138 15 521 en baisse en baisse 14 732 en baisse % -0,5 -9,3 en baisse en baisse -12,3 en baisse Nombre 3 070 2 785 en baisse en baisse 2 442 en baisse % -5,6 -7,6 en baisse en baisse -6,4 en baisse Nombre 22 781 21 055 en baisse en baisse 19 701 en baisse Commentaires techniques Cet indicateur, partagé avec la police nationale dans le document de politique transversale "Sécurité Routière", mesure l’évolution, d’une année sur l’autre, du nombre des accidents corporels de la circulation routière, des tués et des blessés constatés par la gendarmerie. Les chiffres indiqués sont ceux publiés par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) après consolidation. Nature des données : Nombre des accidents corporels de la circulation routière, des tués et des blessés constatés par les unités de gendarmerie, conformément aux définitions fournies par l’arrêté du 27 mars 2007 relatif aux conditions d’élaboration des statistiques relatives aux accidents corporels de la circulation (JO du 14/04/2007). Selon cet arrêté, le nombre de tués est comptabilisé à 30 jours, car il concerne toute personne qui décède sur le coup ou dans les trente jours qui suivent l’accident. 12 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Les données concernent la métropole et les 4 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique). Mayotte intègre le bilan en 2012. Source des données : les bulletins d’analyse des accidents de la circulation (BAAC) renseignés et transmis par les unités opérationnelles à partir du 31e jour suivant l’accident. Les BAAC sont collectés et intégrés dans la Base départementale des statistiques routières (BDSR), gérée et contrôlée par les escadrons de sécurité routière (EDSR) de chaque groupement de gendarmerie départementale. Ils sont ensuite intégrés et consolidés en début de chaque mois M (pour les accidents survenus en M-2) dans la Base nationale des statistiques routières (BNSR). Au final, ils sont consultables via un Infocentre gendarmerie à 31 jours + délais de traitement après l’accident. INDICATEUR 3.2 : Indice d’efficacité du dépistage d’alcoolémie sur les accidents corporels dus à l’alcool (du point de vue du citoyen) Indice d’efficacité du dépistage d’alcoolémie sur les accidents corporels dus à l’alcool Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 indice 1,07 1,03 >1 >1 1,08 >1 Commentaires techniques Cet indicateur met en relation l’évolution du nombre d’infractions relevées en matière d’alcoolémie et l’évolution du nombre d’accidents dus à l’alcool. Il permet de mesurer l’efficacité de l’engagement des unités et celle de leur réactivité opérationnelle au travers de l’impact dissuasif de la répression des conduites sous l’empire d’un état alcoolique sur les accidents corporels. Lorsque le résultat de l’indice est supérieur à 1, les dépistages de l'alcoolémie opérés par les unités de gendarmerie sont alors effectués de manière pertinente au regard de l’accidentologie observée. A l'inverse, lorsque le résultat est proche de zéro, cette pertinence est moins avérée. En outre, un indice qui tendrait vers l’infini traduirait une réponse non efficiente par rapport aux enjeux de sécurité routière eu égard aux tendances d’accidentologie observées. Mode de calcul : Indice = rapport entre le nombre d’infractions d’alcoolémie relevées en année A et celui en année A-1 / rapport entre le nombre d’accidents corporels dus à l’alcool de l’année A et celui de l’année A-1. Sources des données : Un bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC) est saisi par les unités élémentaires (brigades, pelotons) dès lors qu’il y a établissement d’une procédure. Ce BAAC contient des informations concernant les infractions relevées lors de la constatation. Par ailleurs, les infractions relevées sont renseignées via les applications PULSAR formules (timbres amende, quittance et consignation), PULSAR registre (infractions relevées par procès- verbal) et le procès-verbal électronique. Les 2 premiers alimentent la base nationale des statistiques des infractions. Les données des unités élémentaires concernant les BAAC et les infractions sont collationnées au niveau central dans la Base Nationale des Statistiques Routières (BNSR) et la Base Nationale des Statistiques des Infractions (BNSI). Chaque base est renseignée en début de mois par l'intégration des données des bases départementales (BDSR et BDSI) après validation par la DGGN avant d’être diffusées et disponibles dans un INFOCENTRE. Les données sont nationales (métropole et outre-mer). INDICATEUR 3.3 : Indice d’efficacité du dépistage des stupéfiants sur les accidents corporels impliquant l’usage de stupéfiants (du point de vue du citoyen) Indice d’efficacité du dépistage des stupéfiants sur les accidents corporels impliquant l’usage de stupéfiants Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 indice 0,82 1,52 >1 >1 1,22 >1 Commentaires techniques Cet indicateur met en relation l’évolution du nombre d’infractions relevées en matière de conduite sous influence de produits stupéfiants et l’évolution du nombre d’accidents corporels impliquant l’usage de stupéfiants. Il permet de mesurer l’efficacité de l’engagement des unités et celle de leur réactivité opérationnelle au travers de l’impact dissuasif de la répression des conduites sous influence de produits stupéfiants sur les accidents corporels. Lorsque le résultat de l’indice est supérieur à 1, les dépistages de la consommation de stupéfiants opérés par les unités de gendarmerie sont alors effectués de manière pertinente au regard de l’accidentologie observée. A l'inverse, lorsque le résultat est proche de zéro, cette pertinence est moins avérée. En outre, un indice qui tendrait vers l’infini traduirait une réponse non efficiente par rapport aux enjeux de sécurité routière eu égard aux tendances d’accidentologie observées. 13 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Mode de calcul : Indice = rapport entre le nombre d’infractions de conduite sous influence de produits stupéfiants relevées en année A et celui en année A-1 / rapport entre le nombre d’accidents corporels impliquant l'usage de stupéfiants de l’année A et celui de l’année A-1. Sources des données : Un bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC) est saisi par les unités élémentaires (brigades, pelotons) dès lors qu’il y a établissement d’une procédure. Ce BAAC contient des informations concernant les infractions relevées lors de la constatation. Par ailleurs, les infractions relevées sont renseignées via les applications PULSAR formules (timbres amende, quittance et consignation), PULSAR registre (infractions relevées par procès- verbal) et le procès-verbal électronique. Les 2 premiers alimentent la base nationale des statistiques des infractions. Les données des unités élémentaires concernant les BAAC et les infractions sont collationnées au niveau central dans la Base Nationale des Statistiques Routières (BNSR) et la Base Nationale des Statistiques des Infractions (BNSI). Chaque base est renseignée en début de mois par l'intégration des données des bases départementales (BDSR et BDSI) après validation par la DGGN avant d’être diffusées et disponibles dans un INFOCENTRE. Les données sont nationales (métropole et outre-mer). INDICATEUR 3.4 : Indice d’efficacité des opérations de contrôle de vitesse dans les zones accidentogènes (du point de vue du citoyen) Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Hors systèmes embarqués de contrôle automatisé indice 1,18 1,04 >1 >1 1,00 >1 Avec systèmes embarqués de contrôle automatisé indice 1,13 1,12 >1 >1 0,84 >1 Commentaires techniques Cet indicateur met en relation l’évolution du nombre d’infractions relevées en matière de vitesse des véhicules à moteur et l’évolution du nombre d’accidents corporels impliquant la vitesse comme cause ou facteur aggravant. Il permet de mesurer l’efficacité de l’engagement des unités et celle de leur réactivité opérationnelle au travers de l’impact dissuasif des opérations de contrôle de vitesse sur les accidents corporels. Lorsque le résultat de l’indice est supérieur à 1, les opérations de contrôle de vitesse opérées dans les zones accidentogènes par les unités de gendarmerie sont alors effectuées de manière pertinente au regard de l’accidentologie observée. A l'inverse, lorsque le résultat est proche de zéro, cette pertinence est moins avérée. En outre, un indice qui tendrait vers l’infini traduirait une réponse non efficiente par rapport aux enjeux de sécurité routière eu égard aux tendances d’accidentologie observées. Modes de calcul : Numérateurs : Sous-indicateur 1 : rapport entre le nombre d’excès de vitesse enregistré par les équipements de terrain embarqués du contrôle automatisé de l’année A et celui de l’année A-1. Sous-indicateur 2 : rapport entre le nombre d’infractions à la vitesse maximale autorisée, excessive ou non adaptée eu égard aux conditions de circulation relevées par les forces de gendarmerie (hors dispositif de contrôle automatisé) de l’année A et celui de l’année A-1. Dénominateurs : rapport entre le nombre d’accidents corporels impliquant le facteur vitesse (cause ou facteur aggravant) constatés en année A et celui en année A-1. Sources des données : Un bulletin d’analyse des accidents de la circulation (BAAC) est saisi par les unités élémentaires (brigades, pelotons) dès lors qu’il y a établissement d’une procédure. Ce BAAC contient des informations concernant les infractions relevées lors de la constatation. Par ailleurs, les infractions relevées sont renseignées via les applications PULSAR formules (timbres amende, quittance et consignation), PULSAR registre (infractions relevées par procès- verbal) et le procès-verbal électronique. Les 2 premiers alimentent la base nationale des statistiques des infractions. Les données des unités élémentaires concernant les BAAC et les infractions sont collationnées au niveau central dans la Base Nationale des Statistiques Routières (BNSR) et la Base Nationale des Statistiques des Infractions (BNSI). Chaque base est renseignée en début de mois par l'intégration des données des bases départementales (BDSR et BDSI) après validation par la DGGN avant d’être diffusées et disponibles dans un INFOCENTRE. Les données relatives au contrôle automatisé proviennent du Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR) et sont collectées au niveau central avant d’être disponibles dans l’Infocentre gendarmerie. Les données sont nationales (métropole et outre-mer). ANALYSE DES RÉSULTATS Cet objectif vise à diminuer l’insécurité routière. Par les moyens qu’elle y consacre et l’étendue de sa zone de compétence (95 % du territoire national soit l’essentiel des axes routiers), la gendarmerie est un acteur majeur de la sécurité routière. Son action repose d’une part sur l’analyse pragmatique de l’accidentalité constatée par les unités de terrain et, d’autre part, sur la recherche d’un juste équilibre entre les opérations de prévention et la répression des infractions les plus graves. 14 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Indicateur n°3.1 En 2013, le bilan de l’accidentalité routière est favorable : la baisse du nombre des accidents corporels (-5,3 %) s’accompagne d’une diminution du nombre des blessés (-6,6 %) ainsi que de celui des tués (-12,5 %). Les cibles fixées à la baisse sont donc toutes atteintes. La gendarmerie nationale contribue à la baisse continue de l’insécurité routière depuis 2002. En lien avec les acteurs publics, les responsables politiques et associatifs, elle concentre ses efforts sur : - une politique de prévention éducative ; - une dissuasion bienveillante par une présence ostensible des gendarmes sur les réseaux routiers et autoroutiers ; - une répression ciblée des comportements générateurs d’accidents ; - une communication externe adaptée afin d’étendre l’impact des contrôles et d’en faciliter la compréhension par le public. Les trois indicateurs suivants correspondent à des indices d’efficacité. Ils permettent de mesurer l’action ciblée des unités sur les principales causes d’accidents (alcool, stupéfiant, vitesse) en comparant l’évolution des résultats obtenus en termes d’activité avec celle des accidents constatés pour chacun des facteurs identifiés. Indicateur n°3.2 L’indice d’efficacité du dépistage d’alcoolémie sur les accidents corporels dus à l’alcool s’établit à 1,08 point et atteint une nouvelle fois la cible (supérieur à 1 point). En effet, la constatation des accidents de la circulation routière liés à l’alcoolémie diminue (-5,2 %) tandis que le nombre d’infractions relevées en matière de conduite sous emprise d’un état alcoolique augmente (+2,1 %), d’où une évolution favorable de l’indicateur. Un contrôle de masse, aléatoire et non discriminant, participe à la lutte contre les conduites sous l’empire d’un état alcoolique qui représente en 2013 le deuxième facteur d’accidentalité. Ainsi, le nombre de dépistages effectués est maintenu à un niveau très élevé (plus de 9 millions de dépistages réalisés) même si le nombre des dépistages positifs diminue. Indicateur n°3.3 L’indicateur a évolué et gagné en pertinence au cours de l’exercice 2013 en ciblant dorénavant tous les accidents corporels et non plus les seuls accidents mortels (conformément aux évolutions législatives apportées par la LOPPSI qui rendent obligatoires le dépistage pour tout accident corporel). L’indice d’efficacité du dépistage de stupéfiants sur les accidents mortels impliquant l’usage de stupéfiants est en cible avec 1,22 point. Cet indice progresse en raison de la diminution du nombre des accidents de la circulation routière impliquant l’usage de stupéfiants (-9,6 %) et la progression simultanée du nombre des infractions relevées en matière de conduite sous emprise de produits stupéfiants (+12,7 %). La hausse continue des infractions relevées est à rapprocher de l’utilisation croissante des kits de dépistage salivaire (81 383 dépistages soit une augmentation de 21,3 % par rapport à 2012). Indicateur n°3.4 Les indices d’efficacité des opérations de contrôle de vitesse hors systèmes embarqués de contrôle automatisé et avec systèmes embarqués de contrôle automatisé atteignent respectivement 1,00 point et 0,84 point. Si le premier indice rejoint la cible initialement fixée, le second s’en éloigne sensiblement. L’évolution des indicateurs s’explique notamment par un recul plus important des infractions relevées que celui du nombre des accidents constatés. Le résultat des contrôles vitesse avec systèmes embarqués de contrôle automatisé doit être analysé à l’aune d’une approche plus pragmatique de leur utilisation depuis 2013. Les unités ajustent davantage l’emploi des équipements dédiés aux réalités de l’accidentalité locale. Les actions quotidiennes de la gendarmerie nationale menées contre la délinquance routière et la poursuite de l’installation ciblée de dispositifs de contrôle automatisé sur les routes les plus accidentogènes, offrent une capacité de répression renforcée qui contribue indéniablement à l’obtention de résultats en faveur d’une diminution durable de l’accidentalité. 15 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 OBJECTIF n° 4 : Améliorer le taux d’élucidation des crimes et délits INDICATEUR 4.1 : Taux détaillé d’élucidation (principaux indicateurs de la délinquance) (du point de vue du citoyen) indicateur de la mission Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 Atteintes aux biens % 17,13 14,9 en hausse SO 16,0 en hausse Atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes % 84,74 78,1 stable SO 85,8 stable Escroqueries et infractions économiques et financières % 72,63 72,5 en hausse SO 71,5 stable Commentaires techniques Cet indicateur mesure les taux d’élucidation des crimes et délits en matière d’atteintes aux biens, d’atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes et d'escroqueries et d’infractions économiques et financières, constatés par la gendarmerie sur la base des index de l’état 4001. Il traduit la performance obtenue en matière de recherche et de mise en cause des auteurs présumés de crimes et délits. Mode de calcul : ratio entre le nombre de faits élucidés et ceux enregistrés par les militaires de la gendarmerie pour chaque forme de délinquance. Source des données : Les données sont alimentées et renseignées par les unités élémentaires (brigades, pelotons) qui génèrent à la clôture de l'enquête pour chaque crime et délit enregistré un message d’information statistique (MIS) à l'aide de l'application métier PULSAR de la gendarmerie. Ce MIS de clôture permet de mesurer l'élucidation lorsqu'un auteur présumé est identifié. Le MIS est généré, validé par l’unité élémentaire puis contrôlé et validé par la brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) compétente. Les informations obtenues alimentent la base nationale des statistiques de la délinquance (BNSD) puis traitées par les services de la direction générale avant d’être diffusées et disponibles via un INFOCENTRE. Ces données incluent également les faits enregistrés par la gendarmerie maritime et la gendarmerie de l’air. Elles ne concernent que la métropole INDICATEUR 4.2 : Taux d’identification des traces papillaires exploitables recueillies sur les scènes d’infraction (du point de vue du citoyen) Taux d’identification des traces papillaires exploitables recueillies sur les scènes d’infraction Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 20,3 19,9 25 SO 21,2 27 Commentaires techniques Cet indicateur donne une vision quantitative et qualitative du recours à la criminalistique dans les affaires judiciaires. Il renseigne sur un résultat opérationnel ayant un réel impact sur l’élucidation des crimes et délits. Mode de calcul : rapport entre le nombre d’identifications de traces réalisées grâce au FAED (Fichier Automatisé des Empreintes Digitales) et le nombre de traces papillaires recueillies par les unités de gendarmerie et exploitées par le FAED. Une identification correspond à une identité connue au FAED ou un rapprochement avec une trace enregistrée dans une autre affaire. Source des données : les données sont collectées par STRJD (Service Technique de Rapprochement judiciaire et de Documentation) du Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale. Ces données concernent la métropole. 16 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 4.3 : Taux de signalisation au Fichier National d’Analyse des Empreintes Génétiques (FNAEG) des individus mis en cause (du point de vue du citoyen) Taux de signalisation au Fichier National d’Analyse des Empreintes Génétiques (FNAEG) des individus mis en cause Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 54,7 57,8 >55 en hausse 56,3 >56 Commentaires techniques Cet indicateur renseigne sur l’effort en termes d’organisation, de ressources humaines et de moyens matériels, consacré par la gendarmerie à une alimentation exhaustive du FNAEG (Fichier National d’Analyse des Empreintes Génétiques) à partir des personnes mises en cause pour des faits prévus à l’article 706-55 du Code de Procédure Pénale (CPP). Cette alimentation est un facteur primordial dans la performance d’identification des auteurs grâce au FNAEG, donc dans l’élucidation des affaires. Mode de calcul : rapport entre le nombre de personnes signalées par prélèvement biologique au FNAEG et le nombre de personnes mises en cause dans le cadre des infractions relevant de l’article 706-55 du CPP. Sources des données : Les données concernant les mises en cause de personnes sont alimentées et renseignées par les unités élémentaires (brigades, pelotons) via l'application PULSAR MIS (Message d'Information statistique) et le "compte rendu de service" sous l'application BB2000, dès qu'un individu est mis en cause dans une affaire et fait l'objet d'un prélèvement génétique (infractions relevant de l’article 706-55 du CPP). Les MIS et l'activité produite par les unités élémentaires (nombre de prélèvements ADN) sont collectés et contrôlés par la Brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires (BDRIJ) de chaque groupement de gendarmerie départementale. Pour l'activité, chaque mois M, les données intégrées durant le mois M-1 sont générées et transmises par les unités territoriales pour alimenter directement la Base nationale des statistiques d'activité (BNSA). L'ensemble est validé et traité par la DGGN avant d’être diffusé et disponible dans un INFOCENTRE. Les données concernent la métropole. ANALYSE DES RÉSULTATS Cet objectif porte sur l’efficacité de la police judiciaire menée par les unités de gendarmerie. Sa réalisation est évaluée à travers des indicateurs relatifs au rassemblement des preuves et à la recherche des auteurs d'infractions. Indicateur n°4.1 En 2013, les taux d’élucidation des grandes catégories d’infractions évoluent favorablement par rapport à 2012. Ils atteignent : - 16 % pour les atteintes aux biens, soit une progression de 1,1 point conforme à la cible (hausse) ; - 85,8 % pour les atteintes volontaires à l'intégrité physique (AVIP), soit une augmentation de 7,7 points qui surpasse la cible (stable) ; - 71,5 % pour les escroqueries et infractions économiques et financières (EIEF), soit un recul de 1 point. L’année 2012 étant atypique en raison des effets statistiques induits par le déploiement du nouveau système d’information (Puls@r), il apparaît plus opportun de comparer les résultats atteints aux années 2010 et 2011. On constate alors une relative stabilité. Pour autant, les EIEF présentent un caractère spécifique. En effet, le volume croissant des escroqueries et abus de confiance commis sur le cyberespace tend à tirer vers le bas le taux d'élucidation car l’identification des auteurs est alors particulièrement difficile. Face à cet enjeu majeur, la gendarmerie nationale est associée à la lutte globale et à la stratégie mises en œuvre par le ministère de l’intérieur contre toutes les formes de cybermenaces. Indicateur n°4.2 Le taux d’identification des traces digitales et palmaires recueillies sur les scènes d’infraction s’établit désormais à 21,2 % en 2013 contre 19,9 % en 2012. Sans atteindre la cible ambitieuse fixée à 25 %, ce taux confirme l’augmentation régulière des résultats obtenus en matière d’identification des traces papillaires. L’évolution positive de l’indicateur est d’autant plus remarquable que le nombre de relevés de traces bondit de près de 23 % (72 485 traces). La dynamique engendrée par le développement en 2010 de la chaîne criminalistique de la gendarmerie, tout comme l’effort consenti en 2011 en termes d’équipements des plateaux techniques territoriaux, produisent donc aujourd’hui des résultats significatifs. Ils s’inscrivent également dans une logique de démarche qualité débutée en 2012, concrétisée en 2013 par une première phase d’accréditation par le comité français d’accréditation (COFRAC) d’un ensemble de 36 cellules d’identification criminelle départementales, avec pour objectif de parvenir à l’accréditation de l’ensemble des plateaux territoriaux à l’horizon 2015. 17 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Indicateur n°4.3 Le taux de signalisation au fichier national d’analyse des empreintes génétiques (FNAEG) des individus mis en cause atteint 56,3 % et dépasse la cible fixée (plus de 55 %). Ces résultats illustrent les efforts réalisés par la gendarmerie nationale en faveur d’une signalisation génétique systématique au regard des textes en vigueur. De plus, le nombre de mises à jour opérées en 2013 croît également (30 236 soit une variation annuelle de plus 60,4 %), diminuant d’autant le nombre de consommables et d’analyses nécessaires. Cette alimentation soutenue du FNAEG, condition indispensable pour réussir à identifier plus souvent les auteurs d’infractions, contribue de manière significative à la lutte contre la délinquance de masse. Aussi, la gendarmerie nationale a décidé de renforcer encore la formation initiale dispensée en la matière pour tous les nouveaux gendarmes, afin de consolider voire d’accroître encore ces résultats. OBJECTIF n° 5 : Optimiser l’emploi des ressources INDICATEUR 5.1 : Taux de disponibilité des véhicules (du point de vue du contribuable) Taux de disponibilité des véhicules Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 96,8 96,8 >92 >85 95,7 >92 Commentaires techniques Cet indicateur permet de connaître le pourcentage de véhicules existants dont l’immobilisation est restée inférieure à 7 jours dans le mois considéré (accidents, non remplacement d’un véhicule réformé, difficulté d’approvisionnement, problème de main d’œuvre…). Chaque véhicule est déclaré indisponible dès confirmation par l'atelier de réparation dont il dépend. L'indisponibilité est levée dès remise à disposition par les centres de soutien automobile gendarmerie (CSAG). Cette mesure révèle le niveau de performance de la fonction soutien automobile. En raison des différences de référencement des informations contenues dans les systèmes d’information, le mode de calcul de cet indicateur n’est, pour le moment, pas similaire à celui du programme 176 « police nationale » malgré un libellé identique. Le travail d’expertise pour une convergence des modes de calcul a été effectué ; le système d’information logistique VULCAIN (application de gestion des ateliers automobile et du carburant) est en cours d’évolution : il devrait livrer ses premiers résultats courant 2013. Mode de calcul : nombre de véhicules dont l'indisponibilité a été égale ou supérieure à 7 jours dans le mois considéré / nombre de véhicules existants dans les groupements de gendarmerie départementale et mobile au 1er janvier de l'année en cours. Source des données : l’information est extraite de la base VULCAIN. Le résultat exprime les taux de disponibilité des véhicules des 2 subdivisions d'arme de la gendarmerie (départementale et mobile). INDICATEUR 5.2 : Taux de vacance moyen des logements (du point de vue du contribuable) Taux de vacance moyen des logements Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 6,2 5,0 <5 <5 4,6 <5 Commentaires techniques Le taux de vacance des logements mesure la capacité de la gendarmerie à maîtriser la gestion de son parc au plus près de ses effectifs réels, en fonction de ses réorganisations internes (RGPP) et ses contraintes législatives et réglementaires (délai de résiliation d’un bail…). A ce titre, la baisse des effectifs et les réorganisations (ajustements et transformations de postes) entraînent mécaniquement des vacances durables et éparses. Mode de calcul : nombre de logements vacants (logements non occupés et non attribués) / nombre total de logements. Source des données : l’information est extraite de la base GEAUDE 2G AI (GEstion AUtomatique DEcentralisée / 2e Génération / Affaires Immobilières) qui est le socle technique de la gestion immobilière de la gendarmerie. 18 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE INDICATEUR 5.3 : Evolution du coût global des loyers hors caserne (du point de vue du contribuable) Evolution du coût global des loyers hors caserne Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % -9,9 -7,5 -3 -3 -4,4 -3 Commentaires techniques L'indicateur permet d'apprécier l'évolution du coût des logements situés en dehors des casernes, pris en location isolément en vertu d’un bail individuel, et concédés aux militaires de la gendarmerie par nécessité absolue de service (CLNAS). Un logement est considéré hors caserne s’il est localisé en dehors d’une enceinte de la gendarmerie sans toutefois constituer un ensemble homogène clos. L'objectif recherché est de mesurer les efforts réalisés en matière d’optimisation et de rationalisation du parc locatif de la gendarmerie en agissant sur l’un des principaux leviers de la politique immobilière, à savoir la charge financière de ces logements situés hors caserne. Ces efforts tiennent compte de la diminution de la population éligible à la CLNAS, de la livraison des nouvelles casernes permettant la réintégration des gendarmes en caserne, des efforts attendus de la rationalisation des surfaces louées, de la renégociation des baux et des valeurs de l’indice de référence des loyers (IRL). Mode de calcul : pour les locations hors caserne, le coût global consiste à agréger annuellement l’ensemble des montants des loyers acquittés par la gendarmerie au profit d’un tiers privé ou éventuellement public. Source des données : les données sont extraites du tableau de bord des crédits-loyers qui se fonde sur les saisies effectuées dans la base GEAUDE 2G AI, socle technique de la gestion des affaires immobilières. ANALYSE DES RÉSULTATS Cet objectif illustre l’effort que la gendarmerie déploie pour optimiser l’emploi des ressources qui lui sont allouées pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés et mener à bien, en tout temps et en toutes circonstances, ses missions opérationnelles. Indicateur n°5.1 Cet indicateur affiche un taux de disponibilité des véhicules à 95,7 %, nettement supérieur à l'objectif (> 92 %). Il mesure la capacité d’entretien et de maintenance des véhicules mis à la disposition des unités opérationnelles. L’évolution favorable de cet indicateur ne doit pas masquer un vieillissement global du parc avec un âge moyen de 6,9 ans. A cet égard, le PAP 2014 rendra mieux compte de la situation puisque la modification du mode de calcul opère une convergence avec la méthode du programme « police nationale ». Désormais, le taux de disponibilité des véhicules sera calculé dès le premier jour d’indisponibilité au lieu de 7 jours pour les exercices précédents. Indicateur n°5.2 Le taux de vacance moyen des logements est de 4,6 %. Il est conforme à la cible fixée par le PAP 2013 (< 5 %). Cet indicateur mesure l’efficacité de l’optimisation de la gestion du parc de la gendarmerie, tout en intégrant les diverses contraintes législatives et réglementaires (affectation effective des personnels, délais de résiliation des baux…) supportées par les gestionnaires. En dépit d’une marge de manœuvre réduite, la politique volontariste d’optimisation du parc menée par les échelons locaux sous le contrôle de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) permet de maintenir le taux de vacance à un niveau bas. Indicateur n°5.3 Cet indicateur donne un résultat de -4,4 % pour une cible fixée à -3 %. L'objectif recherché est de mesurer les efforts réalisés en matière d’optimisation et de rationalisation du parc locatif de la gendarmerie en agissant sur l’un des principaux leviers de la politique immobilière : la charge financière de ces logements situés hors caserne. 19 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Le résultat obtenu est meilleur que l’objectif fixé en gestion. Il s’inscrit pleinement dans la tendance de long terme impulsée par le programme 152 depuis 2008. Cette évolution positive est le fruit des efforts réalisés en termes de rationalisation du parc immobilier en gestion, de la diminution de la population éligible à la concession de logement par nécessité absolue de service (CLNAS), des démarches de négociation des baux avec les bailleurs et enfin des variations observées en 2013 de l’indice de référence des loyers (IRL). A l’évidence, est validé le choix effectué par la DGGN en 2013, visant à confier aux responsables de budgets opérationnels de programme et d’unités opérationnelles (RBOP – RUO), la gestion des crédits loyers. OBJECTIF n° 6 : Garantir les conditions d’exécution des missions militaires de protection et de contrôle gouvernemental INDICATEUR 6.1 : Taux d’engagement des unités dans les missions militaires de protection et de contrôle gouvernemental (du point de vue du citoyen) Taux d’engagement des unités dans les missions militaires de protection et de contrôle gouvernemental Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 % 2,01 2,11 >1,5 1,5<x<2,5 2,2 >1,5 Commentaires techniques Cet indicateur mesure la part de l’activité consacrée à la "défense (militaire) de la Patrie et des intérêts supérieurs de la Nation" (loi du 3 août 2009 relative à la gendarmerie nationale) sur l’activité totale de sécurité produite (hors gendarmerie spécialisée). Il traduit la participation de la gendarmerie à la défense du territoire, qui nécessite, pour être garantie, une optimisation constante des conditions d’exécution de ces missions. Les valeurs-cibles (actualisation 2012, 2013 et 2015) sont maintenues à l’identique de celles du PAP 2012. Mode de calcul : Numérateur : somme annuelle des heures d’activité consacrées à des missions de : - protection permanente des institutions assurant la continuité de l'Etat via les missions de garde et de protection (palais de l'Elysée, hôtel de Matignon, palais Bourbon, palais du Luxembourg…) ; - surveillance militaire spécialisée des points d'importance vitale (surveillance des points d'importance vitale à caractère militaires et protection des matériels et réunions classifiés) ; - surveillance et sécurisation statiques et dynamiques dans le cadre du contrôle gouvernemental de l'armement nucléaire (hors gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires qui relève du programme 212 géré par le ministère de la Défense). Dénominateur : somme annuelle des heures d’activité opérationnelle (hors gendarmerie spécialisées). Source des données : Les données sont renseignées par les unités élémentaires (escadrons, compagnies de sécurité, brigades ou pelotons) via les applications BB 2000 (gendarmerie départementale), SEDNA GM (gendarmerie mobile) et SEDNA GR (Garde Républicaine). Chaque mois M, les données intégrées durant le mois M-1 sont extraites des bases des groupements vers la Base nationale des statistiques d’activité (BNSA) puis validées par la DGGN. Les résultats sont disponibles dans un Infocentre qui intègre les données du système d'information des statistiques de service de la gendarmerie (BB2000, SEDNA-GM, SEDNA-GR). ANALYSE DES RÉSULTATS Cet objectif se rapporte à la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la nation. Ainsi, pour préserver les intérêts du pays, la gendarmerie contribue avec les armées, à assurer la continuité entre sécurités intérieure et extérieure, à travers le concept de « sécurité nationale ». En 2013, en plus de son action extérieure (décrit au sein de l’objectif 7), cet engagement se caractérise par : - la préservation de la souveraineté de l'État, illustrée par l’opération Harpie en Guyane et la lutte contre l’immigration illégale à Mayotte ; - la défense du territoire, mise en lumière par le dispositif Vigipirate ; - la protection des citoyens en cas de crise grave, comme le démontre la gestion des intempéries en mars 2013 ; - la sécurisation des grandes institutions de la République, des points d’importance vitale et des sites nucléaires. 20 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE L’indicateur 6.1 mesure plus spécifiquement l’effort engagé en faveur de ce dernier point. En 2013, le résultat obtenu par cet indicateur progresse très légèrement (+0,10 point). L’activité consacrée à la défense des grandes institutions de la République, des points d’importance vitale et de l’armement nucléaire s’établit à 2,2 % du total de l’activité missionnelle et atteint donc la cible (plus de 1,5 %). Les efforts d’optimisation de l’emploi de la Garde républicaine au profit des autorités d’emploi de haut niveau se poursuivent et permettent notamment de rationaliser la mission de garde des palais nationaux (- 40 000 heures). En parallèle, la surveillance des points sensibles augmente de 110 000 heures. Cette hausse correspond à la réintégration des 20 pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) dans le plafond d’emploi du P.152. OBJECTIF n° 7 : Renforcer l’efficacité de l’action civile et militaire de la France à l’étranger INDICATEUR 7.1 : Nombre de jours OPEX (du point de vue du citoyen) Nombre de jours OPEX Unité 2011 Réalisation 2012 Réalisation 2013 Prévision PAP 2013 2013 Prévision actualisée PAP 2014 2013 Réalisation 2015 Cible PAP 2013 joursgendarme 257 063 138 887 175 000 suivi 87 864 175 000 Commentaires techniques Cet indicateur est calculé sur la base d'un recensement journalier des effectifs annuels participant à une mission exécutée dans le cadre des opérations extérieures (OPEX). Il concerne les effectifs de la gendarmerie mobile, de la Garde Républicaine et de la gendarmerie départementale, ainsi que du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), participant aux opérations onusiennes, sous engagement international hors ONU et sous commandement national. Cet indicateur recense également les personnels déployés en mission de renfort de sécurité des autorités et des ambassades implantées dans un pays comptant une OPEX à la demande du ministère des affaires étrangères. Mode de calcul : le résultat représente en nombre de jours-gendarme (durée de la mission en jours x le nombre de gendarmes déployés) l’engagement de la gendarmerie aux côtés des autres forces armées dans les missions extérieures. Source des données: recensement réalisé par le Commandement de la Gendarmerie Outre-mer (CGOM) en charge du suivi des OPEX, en liaison avec la Direction des Opérations et de l’Emploi (DOE) – Sous-direction de la Défense et de l'Ordre Public (SDDOP) en charge de la planification des OPEX. ANALYSE DES RÉSULTATS Cet objectif illustre l’engagement de la gendarmerie à l’étranger sur un large éventail de situations de paix, de crise ou de guerre. Il rend compte principalement : - des actions internationales dans le cadre de la stratégie du ministère de l’intérieur dont les axes prioritaires sont les luttes contre le terrorisme, la criminalité organisée, l’immigration irrégulière et la cybersécurité. - des actions sur les théâtres d’opérations extérieures en appui des forces armées. L’indicateur 7.1 rend plus particulièrement compte de la réalisation de ce second point. Le « nombre de jours OPEX » affiche en 2013 un résultat inférieur à celui de 2012. Il se situe en-deçà de la cible définie pour le PAP 2013 (175 000 jours-gendarmes) qui n’est qu’indicative car dépendante de l’évolution du contexte géostratégique. Cette baisse s’explique principalement par la réduction des effectifs déployés en Afghanistan. Après 4 années de présence, par homothétie avec les armées, le désengagement de la gendarmerie s’est traduit par un départ du centre de formation de Wardak. Au 31 décembre 2013, la gendarmerie reste néanmoins toujours présente, avec des militaires de la gendarmerie de l’air engagés aux côtés des armées sur l’aéroport international de Kaïa. La gendarmerie demeure au cœur des engagements extérieurs de la France. Elle inscrit systématiquement son action dans une logique de complémentarité avec les armées, capable de participer simultanément aux volets militaire et civil des opérations. A ce titre, le dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale précise qu’elle « apporte un appui essentiel aux armées […] par son engagement constant en opération extérieure ». 21 PLR 2013 Gendarmerie nationale OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 152 Cela s’est traduit en 2013 par : - le détachement de prévôts en Afghanistan, au Kosovo, au Liban, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique. Sous l’autorité du ministre de la défense, la gendarmerie assure les missions de prévôté là où est déployée l’armée française. Son activité se répartit alors entre plusieurs branches : renseignement et protection, police judiciaire aux armées, police générale, et appui concernant le contentieux et l’activité d’état-civil. - le renforcement de la sécurité de la diplomatie française à l’étranger dans 17 pays et singulièrement en Irak, au Yémen, en Algérie, et en Libye. - les engagements sous mandats internationaux (OTAN, ONU, UE) qui couvrent alors un large spectre : observation, actions au profit des forces de polices locales (conseil, contrôle, formation, organisation), accompagnement des patrouilles, maintien de l’ordre. Dans ce cadre, l’Afghanistan (ANCOP), Haïti (MINUSTAH), le Kosovo (EULEX) et le Mali (SERVAL) ont représenté les engagements les plus importants pour la gendarmerie en 2013. De l'étranger, nos militaires participent à la sécurité intérieure de la France et de l'espace européen en s'impliquant dans la lutte contre les grands trafics illicites (drogues, armes ou êtres humains), les filières d'immigration illégale et le terrorisme. 22 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2013 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 02 03 04 05 Ordre et sécurité publics 3 219 547 904 3 219 547 904 3 182 161 265 817 399 809 817 399 809 763 230 706 763 230 706 1 762 847 355 1 762 847 355 1 758 363 502 1 758 363 502 Sécurité routière Missions de police judiciaire et concours à la justice 0 3 182 161 265 Commandement, ressources humaines et logistique 768 679 444 1 069 003 088 48 102 122 3 000 1 885 787 654 959 204 433 1 081 481 451 73 366 090 3 744 357 2 117 796 331 Exercice des missions militaires 193 406 206 163 013 529 Total des AE prévues en LFI 6 761 880 718 Ouvertures par voie de FDC et ADP Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 193 406 206 1 069 003 088 48 102 122 3 000 7 878 988 928 +37 814 187 +103 340 645 -1 252 127 +213 769 344 +212 517 217 6 826 155 049 Total des AE consommées 6 825 973 435 817 399 809 1 762 847 355 1 994 342 654 193 406 206 163 013 529 +65 526 458 Total des AE ouvertes 3 219 547 904 1 368 691 741 1 081 481 451 73 366 090 7 987 543 928 8 194 846 790 3 744 357 7 984 565 333 2013 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total Total y.c. FDC et ADP prévus en LFI Prévision LFI 2013 Consommation 2013 01 02 03 04 05 Ordre et sécurité publics 3 219 547 904 3 182 161 265 Sécurité routière Missions de police judiciaire et concours à la justice 3 219 547 904 817 399 809 1 762 847 355 1 758 363 502 1 762 847 355 768 679 444 959 204 433 Exercice des missions militaires 193 406 206 163 013 529 6 761 880 718 Ouvertures par voie de FDC et ADP 6 826 155 049 Total des CP consommés 6 825 973 435 Consommations sur le titre 4 : 1 483 1 762 847 355 1 758 363 502 1 058 407 699 1 107 025 654 136 513 026 108 470 385 11 503 000 8 553 806 1 975 103 169 2 083 658 169 2 183 255 761 193 406 206 193 406 206 163 013 529 1 058 407 699 136 513 026 11 503 000 +37 814 187 -1 252 127 Total des CP ouverts 817 399 809 763 230 706 +65 526 458 Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 3 219 547 904 3 182 161 265 817 399 809 763 230 706 Commandement, ressources humaines et logistique Total des CP prévus en LFI 0 +103 340 645 -18 405 353 -19 657 480 1 225 832 559 1 107 025 654 108 470 385 7 968 304 443 8 051 987 608 8 553 806 8 050 024 763 8 076 859 443 23 PLR 2013 Gendarmerie nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 152 2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS 2012 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 Ordre et sécurité publics 3 074 805 147 3 099 119 100 3 074 805 147 28 3 074 805 147 3 099 119 128 02 Sécurité routière 03 Missions de police judiciaire et concours à la justice 04 Commandement, ressources humaines et logistique 946 071 679 954 822 433 05 Exercice des missions militaires 163 588 281 166 253 167 37 494 Total des AE prévues en LFI 6 651 379 706 1 057 547 943 161 943 494 15 345 976 Total des AE consommées 6 649 497 442 1 070 342 199 148 012 332 14 060 800 785 287 087 761 469 697 2 500 785 289 587 785 289 587 1 681 627 512 1 681 627 512 761 469 697 1 681 627 512 1 667 833 045 1 667 833 045 1 057 547 943 1 070 304 677 161 943 494 148 012 332 15 343 476 14 060 800 2 180 906 592 2 203 271 592 2 187 201 725 163 588 281 163 588 281 166 290 661 7 886 217 119 7 908 582 119 7 881 914 256 Consommations sur le titre 4 : 1 483 2012 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Total hors FDC et ADP prévus en LFI Total y.c. FDC et ADP Prévision LFI 2012 Consommation 2012 01 02 Ordre et sécurité publics Sécurité routière 3 074 805 147 3 099 119 100 3 074 805 147 28 3 074 805 147 3 099 119 128 785 287 087 761 469 697 2 500 785 289 587 785 289 587 761 469 697 03 Missions de police judiciaire et concours à la justice 04 Commandement, ressources humaines et logistique 946 071 679 954 822 433 05 Exercice des missions militaires 163 588 281 166 253 167 37 494 Total des CP prévus en LFI 6 651 379 706 1 061 145 236 122 285 689 11 904 885 Total des CP consommés 6 649 497 442 1 088 037 123 98 448 532 13 296 829 1 681 627 512 1 681 627 512 1 667 833 045 1 681 627 512 1 667 833 045 1 061 145 236 1 087 999 601 122 285 689 98 448 532 11 902 385 13 296 829 2 141 404 989 2 163 769 989 2 154 567 395 163 588 281 163 588 281 7 846 715 516 7 869 080 516 166 290 661 7 849 279 926 24 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION PAR ACTION DES CHARGES CONSTATÉES Avertissement Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le ministère concerné. Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…). L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives. Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges couvert). Numéro et intitulé de l’action Total 01 Ordre et sécurité publics 02 Sécurité routière 03 Missions de police judiciaire et concours à la justice 1 753 974 383 04 Commandement, ressources humaines et logistique 2 180 852 840 05 Exercice des missions militaires Total 3 174 360 893 761 329 183 162 606 624 8 033 123 923 25 PLR 2013 Gendarmerie nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 152 PRÉSENTATION PAR TITRE ET CATÉGORIE DES CRÉDITS CONSOMMÉS Autorisations d’engagement Titre et catégorie Consommées en 2012 (*) Titre 2. Dépenses de personnel Crédits de paiement Ouvertes en LFI pour 2013 6 649 497 442 6 761 880 718 Consommées en 2013 (*) Consommés en 2012 (*) 6 825 973 435 Ouverts en LFI pour 2013 6 649 497 442 6 761 880 718 Consommés en 2013 (*) 6 825 973 435 Rémunérations d’activité 3 303 918 921 3 305 654 673 3 330 776 905 3 303 918 921 3 305 654 673 3 330 776 905 Cotisations et contributions sociales 3 327 125 073 3 433 547 430 3 471 800 385 3 327 125 073 3 433 547 430 3 471 800 385 18 453 448 22 678 615 23 396 145 18 453 448 22 678 615 23 396 145 Titre 3. Dépenses de fonctionnement Prestations sociales et allocations diverses 1 070 342 199 1 069 003 088 1 081 481 451 1 088 037 123 1 058 407 699 1 107 025 654 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 070 091 322 1 069 003 088 1 081 461 552 1 087 626 246 1 058 407 699 1 106 348 155 250 877 19 899 410 877 677 499 Titre 4. Charges de la dette de l’État Subventions pour charges de service public 1 483 0 0 1 483 Charges financières diverses 1 483 0 0 1 483 Titre 5. Dépenses d’investissement 148 012 332 48 102 122 73 366 090 98 448 532 136 513 026 108 470 385 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 147 362 402 48 102 122 71 809 242 93 718 395 136 513 026 106 252 486 1 556 848 4 730 137 3 744 357 13 296 829 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État Titre 6. Dépenses d’intervention 649 930 14 060 800 Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales 11 503 000 8 553 806 28 460 13 937 067 0 3 400 349 13 221 596 11 500 000 8 173 071 95 273 3 000 344 008 46 773 3 000 380 735 Transferts aux autres collectivités Total hors FDC et ADP Ouvertures et annulations : titre 2 (*) Ouvertures et annulations : autres titres (*) Total (*) 3 000 28 460 2 217 899 7 881 914 256 7 878 988 928 7 968 304 443 +64 274 331 +64 274 331 +251 583 531 +19 408 834 8 194 846 790 7 984 565 333 7 849 279 926 8 051 987 608 8 050 024 763 (*) y.c. FDC et ADP FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Autorisations d’engagement Nature de dépenses Ouvertes en 2012 Dépenses de personnel Prévues en LFI pour 2013 Crédits de paiement Ouvertes en 2013 Ouverts en 2012 Prévus en LFI pour 2013 Ouverts en 2013 73 700 000 65 526 458 73 700 000 65 526 458 Autres natures de dépenses 20 277 275 34 855 000 37 814 187 20 277 275 34 855 000 37 814 187 Total 20 277 275 108 555 000 103 340 645 20 277 275 108 555 000 103 340 645 26 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES RÉCAPITULATION DES MOUVEMENTS DE CRÉDITS DÉCRETS DE TRANSFERT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 22/10/2013 05/11/2013 Crédits de paiement Titre 2 1 200 000 90 000 Autorisations d’engagement Autres titres Titre 2 Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Autres titres 1 200 000 90 000 08/11/2013 8 106 8 106 08/11/2013 13 000 13 000 13/11/2013 Total 770 000 90 000 1 221 106 90 000 1 221 106 770 000 DÉCRETS DE VIREMENT Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 09/12/2013 Titre 2 Autres titres 1 589 262 1 589 262 DÉCRETS D’ANNULATION Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 06/03/2014 Titre 2 Autres titres 160 160 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS OUVERTS PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Titre 2 28/03/2013 Annulations Autorisations d’engagement Autres titres 415 569 Crédits de paiement Titre 2 Autres titres 573 328 Autorisations d’engagement Titre 2 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 27 PLR 2013 Gendarmerie nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 152 ARRÊTÉS DE REPORT DE CRÉDITS HORS FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres 29/03/2013 Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 221 295 244 Titre 2 5 091 719 Crédits de paiement Autres titres 0 Titre 2 0 Autres titres 0 0 OUVERTURES PAR VOIE DE FONDS DE CONCOURS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 04/2013 0 500 0 500 06/2013 0 158 709 0 158 709 07/2013 0 1 057 350 0 1 057 350 09/2013 0 121 278 0 121 278 10/2013 0 233 818 0 233 818 12/2013 0 257 730 0 257 730 0 1 829 385 0 1 829 385 Total Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres OUVERTURES PAR VOIE D’ATTRIBUTION DE PRODUITS Ouvertures Date de signature Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autorisations d’engagement Autres titres 02/2013 0 883 965 0 03/2013 0 428 426 0 428 426 04/2013 0 2 120 902 0 2 120 902 7 932 261 3 337 391 7 932 261 3 337 391 07/2013 13 229 337 10 982 450 13 229 337 10 982 450 08/2013 0 1 274 054 0 1 274 054 09/2013 13 495 845 6 305 694 13 495 845 6 305 694 10/2013 0 1 432 906 0 1 432 906 11/2013 0 1 773 163 0 1 773 163 12/2013 30 869 015 7 438 478 30 869 015 7 438 478 01/2014 Autres titres Titre 2 Autres titres 883 965 06/2013 Total Titre 2 Crédits de paiement 0 7 533 0 7 533 65 526 458 35 984 962 65 526 458 35 984 962 LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Ouvertures Date de signature Autorisations d’engagement Titre 2 29/12/2013 Annulations Autres titres Crédits de paiement Titre 2 Autres titres Autorisations d’engagement Titre 2 1 342 127 Autres titres 7 573 313 Crédits de paiement Titre 2 1 342 127 Autres titres 22 932 244 28 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES TOTAL DES OUVERTURES ET ANNULATIONS (Y.C. FDC ET ADP) Ouvertures Annulations Autorisations d’engagement Titre 2 Total général 65 616 458 Autres titres 260 746 266 Crédits de paiement Titre 2 65 616 458 Autres titres 44 700 500 Autorisations d’engagement Titre 2 1 342 127 Autres titres 9 162 735 Crédits de paiement Titre 2 1 342 127 Autres titres 25 291 666 29 PLR 2013 Gendarmerie nationale PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 152 ÉVALUATION DES DÉPENSES FISCALES 1 Avertissement Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales. Le chiffrage initial pour 2013 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. Dès lors, le chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. DÉPENSES FISCALES SUBSIDIAIRES SUR IMPÔTS D’ÉTAT (2) (En millions d’euros) Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière subsidiaire 120127 Exonération des indemnités versées aux réservistes en période d’instruction, aux personnes accomplissant un service civique ou une autre forme de volontariat Impôt sur le revenu Chiffrage définitif pour 2012 Chiffrage initial pour 2013 Chiffrage actualisé pour 2013 30 22 34 ε ε ε 30 22 34 Objectif : Augmenter le nombre de réservistes, de personnes accomplissant un service civique ou une autre forme de volontariat Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2000 - Dernière modification : 2010 - CGI : 81-17°, DM 520122 Exonération de droits de mutation des successions des policiers, des gendarmes et des agents des douanes décédés dans l’accomplissement de leur mission Droits d’enregistrement et de timbre Objectif : Aider les familles des policiers, gendarmes et agents des douanes décédés Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) ménages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2009 - Dernière modification : 2009 - CGI : 796-I-9° et 10° Coût total des dépenses fiscales 2 1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier. « ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable 2 Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2013 ou 2012) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme. 30 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Prévision LFI Consommation 01 Ordre et sécurité publics 02 Sécurité routière 03 Missions de police judiciaire et concours à la justice 04 05 Titre 2 Dépenses de personnel (*) Crédits de paiement Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) Titre 2 Dépenses de personnel (*) Autres titres Total y.c. FDC et ADP (*) 3 219 547 904 3 182 161 265 0 0 3 219 547 904 3 182 161 265 3 219 547 904 3 182 161 265 0 0 3 219 547 904 3 182 161 265 817 399 809 763 230 706 0 0 817 399 809 763 230 706 817 399 809 763 230 706 0 0 817 399 809 763 230 706 1 762 847 355 1 758 363 502 0 0 1 762 847 355 1 758 363 502 1 762 847 355 1 758 363 502 0 0 1 762 847 355 1 758 363 502 Commandement, ressources humaines et logistique 768 679 444 959 204 433 1 117 108 210 1 158 591 898 1 994 342 654 2 117 796 331 768 679 444 959 204 433 1 206 423 725 1 224 051 328 2 083 658 169 2 183 255 761 Exercice des missions militaires 193 406 206 163 013 529 0 0 193 406 206 163 013 529 193 406 206 163 013 529 0 0 193 406 206 163 013 529 6 761 880 718 1 117 108 210 7 987 543 928 6 761 880 718 1 206 423 725 8 076 859 443 +64 274 331 +251 583 531 +315 857 862 +64 274 331 +19 408 834 +83 683 165 Total des crédits ouverts 6 826 155 049 1 368 691 741 8 194 846 790 6 826 155 049 1 225 832 559 8 051 987 608 Total des crédits consommés 6 825 973 435 1 158 591 898 7 984 565 333 6 825 973 435 1 224 051 328 8 050 024 763 +181 614 +210 099 843 +210 281 457 +181 614 +1 781 231 +1 962 845 Total des crédits prévus en LFI Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP Crédits ouverts - crédits consommés (*) hors FDC et ADP pour les montants de la LFI PASSAGE DU PLF À LA LFI Le PLF hors titre 2, d’un montant de 1 089 795 210 € en AE et 1 179 110 725 € en CP a été amendé par : - un abondement de 30 000 000 € afin de compenser le report des recettes issues du CAS « Fréquences » ; un amendement gouvernemental visant à assurer la neutralité des mouvements de crédits ayant eu lieu en débat minorant les crédits du programme de 2 690 000 € en AE et CP ; un abondement au titre de la réserve parlementaire de 3 000 € en AE et CP. Le montant ouvert en LFI hors titre 2 s’élève donc à 1 117 108 210 € en AE et 1 206 423 725 € en CP. Pour le titre 2, le montant ouvert en LFI pour le titre 2 est conforme au PLF. Il s’est élevé à 6 761 880 718 € (en AE=CP). MODIFICATIONS DE MAQUETTE Un nouveau référentiel budgétaire a été appliqué sur la maquette du P 152. Pour le titre 2, la maquette du programme 152 n’a pas été modifiée en 2013. 31 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 JUSTIFICATION DES MOUVEMENTS RÉGLEMENTAIRES ET DES LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVES Les mouvements entrants sont constitués par : - le report de 5,1 M€ d’AE non affectées et de 5,1 M€ de CP (report des crédits FEE et IPHFP perçus au titre de l'année 2012 mais ayant fait l'objet d'une mesure de gel budgétaire) ; - le report de 216,2 M€ d’AE affectées non engagées (véhicules blindés, hélicoptères, opérations immobilières, équipements et programmes SIC, …) ; - l’ouverture tardive de 0,415 M€ en AE et 0,573 M€ CP de fonds de concours ; - le versement de 1,2 M€ AE et CP par décret de transfert du ministère des Outre-mer pour couvrir le financement de la numérisation des réseaux de télécommunication aux Antilles ; - le versement de 0,013 M€ AE et CP par décret de transfert du ministère de la défense pour couvrir la participation du service historique des armées à la conduite d'actions contribuant au rayonnement culturel de la gendarmerie ; - le versement de 0,008 M€ AE et CP par décret de transfert relatif au remboursement des frais de déplacement des délégués français aux réunions du Conseil de l’Union Européenne. Les mouvements sortants sont constitués par : - le versement de 1,6 M€ AE et CP au programme 176 et relatif à l'apurement des dettes et créances SIC respectives de la gendarmerie et de la police nationales ; - le versement de 0,8 M€ CP au programme 146 et relatif à l'apurement des dettes relatives aux SIC (0,3 M€) et aux moyens aériens (0,5 M€) ; - la LFR du 29 décembre 2013 avec une annulation de 7,6 M€ en AE et 22,9 M€ CP sur le programme gendarmerie nationale. Pour le titre 2, le mouvement entrant en gestion (Décret de transfert n° 2012-1278 du 20 novembre 2012 d’un montant total de 0,09 M€) correspond au remboursement forfaitaire des agents mis à disposition en tant que délégués des préfets à la politique de la ville dans le cadre du « plan espoir banlieues » (soit 2 ETPT). Des crédits d’un montant de 1 342 127 € ont été annulés par décret n° 2013-1284 du 29 décembre 2013 suite à l’abattement technique exceptionnel de 30 points du taux CAS Pensions des personnels civils pour le mois de décembre 2013. ORIGINE ET EMPLOI DES FONDS DE CONCOURS ET ATTRIBUTIONS DE PRODUITS Le hors titre 2 a perçu 37,8 M€ de fonds de concours et d’attribution de produits : - 1 M€ sont destinés à financer le dégagement des fréquences hertziennes ; - 4,7 M€ sont obtenus par le remboursement de prestations de services d'ordre, non rattachées aux obligations normales incombant à la puissance publique ; - 25,3 M€ sont issus de prestations diverses effectuées par la gendarmerie nationale dans le cadre de sa mission (principalement des services d’ordre indemnisés et des surveillances de sites nucléaires civils) ; - 4,3 M€ proviennent du remboursement des dépenses supplémentaires engagées par la gendarmerie à l'occasion de sa participation à des missions non spécifiques ; - 1,7 M€ proviennent des produits de cessions de biens mobiliers et permettent de financer le fonctionnement courant des services et 0,4 M€ proviennent de participations contractuelles au titre du financement de divers travaux d’équipement ; - 0,4 M€ ont été perçus au titre du cofinancement par l'Union Européenne des opérations de lutte contre l'immigration irrégulières menées par la gendarmerie nationale (via le fonds frontières extérieures). Le titre 2 a perçu 65,5 M€ d’attribution de produits. Par rapport à 2012, la gendarmerie a mis en œuvre la procédure d’attribution de produits en intégrant dans son plafond d’emplois les effectifs des militaires mis à disposition de divers organismes (Banque de France, EDF…), qui ne participent pas directement à la performance du programme « Gendarmerie nationale » (1 045 ETPT). Ces mises à disposition donnent lieu à remboursement par ces organismes des prestations fournies par la gendarmerie sous forme d’attributions de produits. 32 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO RÉSERVE DE PRÉCAUTION ET FONGIBILITÉ 87,2 M€ AE et 92,6 M€ CP ont été gelés au total sur le périmètre HT2 en 2013 : - 67,0 M€ AE et 72,4 M€ CP au titre de la réserve de précaution; - 5,1 M€ AE et CP au titre du gel du fonds d'état exemplaire 2012 et de la contribution IPHFP 2012 reportés en 2013; - 0,6 M€ au titre du gel de la contribution IPHFP 2013; - 14,5 M€ au titre d'un gel complémentaire. En fin de gestion 2013, le programme 152 a obtenu le dégel de 79 M€ AE et 69 M€ CP sur les crédits HT2 qui avaient été gelés. 7,6 M€ AE et 22,9 M€ CP ont été annulés par LFR du 29 décembre 2013. Le titre 2 a obtenu un dégel de 33,8 M€. En 2013, les crédits consommés s’élèvent au total à 6 825 973 435 €. DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emplois Dépenses Transferts Réalisation de gestion 2012 2012 1 2 Hauts fonctionnaires LFI Transferts Réalisation de gestion 2013 2013 2013 3 4 5 3 Personnels administratifs Écart à LFI 2013 Mesures diverses (après transferts de gestion) (cf. tableau suivant) 5 - (3 + 4) 6 3 +3 1 871 1 862 2 069 +207 Personnels techniques 776 768 853 Ouvriers d’Etat 658 661 632 Officiers (gendarmes) Sous-officiers (gendarmes) +3 Volontaires (gendarmes) Total +3 Catégorie d’emplois 6 512 7 015 72 171 74 208 13 177 12 579 95 168 97 093 +2 +2 Impact des schémas d’emploi Réalisation 2013 (5 - 4) - (2 - 1) - 6 0 -3 +201 68 330 765 +85 +77 44 555 562 -29 -26 44 763 208 6 473 -542 +49 -88 756 984 928 72 999 -1 211 +996 -167 5 528 161 989 12 254 -325 95 283 -1 812 1 042 -923 383 176 983 -926 6 825 973 435 Mesures de transfert Mesures de périmètre Corrections techniques Total 7 8 9 6=7+8+9 Personnels administratifs -3 Officiers (gendarmes) -3 +49 Sous-officiers (gendarmes) Total -3 +49 +996 +996 +1 045 +1 042 Précisions méthodologiques La mesure de correction technique (+1 045 ETPT) intègre dans le plafond d’emplois du programme les effectifs mis à la disposition de divers organismes (EDF, Banque de France, SNCF…). PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie Prévision LFI Consommation (AE = CP) (AE = CP) Rémunérations d’activité 3 305 654 673 3 330 776 905 Cotisations et contributions sociales 3 433 547 430 3 471 800 385 3 078 281 934 3 115 230 360 Prestations sociales et allocations diverses dont contributions au CAS Pensions 22 678 615 23 396 145 FDC et ADP prévus 73 700 000 33 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 ÉVOLUTION DES EMPLOIS À PÉRIMÈTRE CONSTANT (en ETP) Catégorie d’emplois Personnels administratifs Sorties dont Mois départs moyen en retraite des sorties Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois entre prog. des entrées du ministère Réalisation Prévision PAP 320 30 6,5 343 89 6,3 23 Personnels techniques 98 7 6,5 125 47 5,8 27 40 Ouvriers d’Etat 46 32 7,7 8 0 6 -38 -21 Officiers (gendarmes) 52 510 425 6,4 422 154 7,3 -88 0 Sous-officiers (gendarmes) 3 262 2 099 6,4 2 797 2 503 8,2 -465 48 Volontaires (gendarmes) 3 491 0 7,3 4 224 4 224 7,6 733 73 Total 7 727 2 593 7 919 7 017 192 192 EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DES EMPLOIS PAR SERVICE Service LFI 2013 Réalisation 2013 ETPT ETPT ETP au 31/12/2013 Administration centrale 2 353 2 349 Services régionaux 5 423 5 578 5 607 63 760 63 319 63 648 Services départementaux 2 362 Opérateurs Services à l’étranger 106 110 110 Autres 25 451 23 927 24 053 Total 97 093 95 283 95 780 Dans la ligne « Autres » figurent les emplois : - des écoles et centres d’instruction (y compris les élèves), 4 762 ETPT ; - des unités de prévention et de gestion des crises (groupements et escadrons de gendarmerie mobile, garde républicaine, groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), 16 989 ETPT ; - des unités judiciaires à vocation nationale (offices centraux, pôle judiciaire de la gendarmerie nationale), 672 ETPT ; - des unités organiquement rattachées à la gendarmerie des transports aériens, 999 ETPT ; - du centre automatisé de constatation des infractions routières et du centre national d’information routière, 41 ETPT ; - des forces aériennes de la gendarmerie, 464 ETPT. Cette répartition par action repose, d’une part, sur la ventilation dans leur totalité des unités à dominantes (ex : section de recherche) et d’autre part, sur la ventilation proportionnelle à la clé des statistiques d’activités pour les unités polyvalentes, comme des brigades territoriales. REPARTITION DES EFFECTIFS Le tableau de l’évolution des emplois retrace l’ensemble des flux d’entrées et de sorties sur les différentes catégories d’emplois du programme, y compris les flux d’une catégorie d’emplois à une autre (promotions de sous-officiers en officiers). Les personnels de statut « Berkani » sont comptabilisés avec les personnels « techniques » (personnels civils). L’évolution des emplois présents entre le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2013 sur le programme « Gendarmerie nationale » est de +192 ETP hors mesures de transferts (+189 ETP en intégrant les transferts au profit d’autres programmes, qui représentent -3 ETP). 34 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Dans le cadre du recentrage des militaires de la gendarmerie sur leur cœur de métier, la montée en puissance progressive du corps des personnels civils pour occuper les fonctions de soutien non opérationnel s’est poursuivie en 2013 au rythme prévu. ENTREES REALISEES EN 2013 Les entrées en 2013 ont diminué par rapport aux prévisions indiquées dans le PAP. En effet, dans le cadre de la gestion dynamique des emplois, les recrutements en 2013 ont été réduits en cours d'année pour compenser la baisse des départs. SORTIES REALISEES EN 2013 Les sorties constatées en 2013 ont été inférieures aux prévisions indiquées dans le PAP 2013. RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action LFI 2013 Réalisation ETPT ETPT 01 Ordre et sécurité publics 44 936 43 703 02 Sécurité routière 11 677 10 903 03 Missions de police judiciaire et concours à la justice 23 993 24 292 04 Commandement, ressources humaines et logistique 14 308 14 275 05 Exercice des missions militaires 2 179 2 110 97 093 95 283 2 Total Transferts de gestion Cette répartition prend en compte les règles suivantes. Pour les unités dont l'activité est exclusivement dédiée à une action (ex : section de recherche pour l'action 3) l'intégralité des ETPT alimente l'action concernée. Pour unités multiaction (ex : brigades territoriales) une ventilation des ETPT est effectuée selon la même proportion que la répartition horaire de l'activité de ces unités pour les 5 actions. ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions Socle Exécution 2012 retraitée Exécution 2012 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2013/2012 Débasage de dépenses au profil atypique Impact du schéma d'emplois EAP schéma d'emplois de l’année n-1 Schéma d'emplois de l’année n Mesures catégorielles Mesures générales EAP augmentation du point d'indice de l’année n-1 Augmentation du point d'indice de l’année n Rebasage de la GIPA Mesures bas salaires GVT solde GVT positif GVT négatif Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA Autres variations des dépenses de personnel Total (en millions d’euros) 3 655,7 3 674,9 -0,3 -18,9 -19,7 -2,7 -17 31,5 2,8 0 0 0,7 2,1 1,9 51,8 -49,9 1,6 36,9 3 710,7 35 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 Le montant affiché dans la ligne « Impact des mesures de transferts et de périmètre » (-0,3 M€) correspond aux transferts budgétaires 2013. La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » regroupe le CET (0,03 M€) et les mesures de restructuration (1,57 M€). La catégorie « Autres » comprend notamment les attributions de produits (35,45 M€ hors CAS pensions). COÛTS MOYENS : Les coûts moyens d’entrée sont les suivants : - pour les officiers, de 37 038 € hors CAS pension, soit 71 614 € CAS Pension compris ; - pour les sous-officiers, de 26 554 € hors CAS pension, soit 53 956 € CAS Pension compris ; - pour les gendarmes adjoints volontaires, de 13 860 € hors CAS pension, soit 24 975 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « administratifs », de 28 557 € hors CAS, soit 42 996 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « techniques », de 25 559 € hors CAS, soit 38 861 € CAS Pension compris Les coûts moyens de sortie sont les suivants : - pour les officiers, de 68 894 € hors CAS pension, soit 124 900 € CAS Pension compris ; - pour les sous-officiers, de 41 760 € hors CAS pension, soit 78 009 € CAS Pension compris ; - pour les gendarmes adjoints volontaires, de 14 902 € hors CAS pension, soit 26 439 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « administratifs », de 28 832 € hors CAS, soit 43 747 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « techniques », de 28 088 € hors CAS, soit 42 565 € CAS Pension compris ; Les coûts moyens sont les suivants : - pour les officiers, de 63 631 € hors CAS pension, soit 117 262 € CAS Pension compris ; - pour les sous-officiers, de 39 374 € hors CAS pension, soit 75 267 € CAS Pension compris ; - pour les gendarmes adjoints volontaires, de 14 598 € hors CAS pension, soit 26 290 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « administratifs », de 30 148 € hors CAS, soit 42 945 € CAS Pension compris ; - pour les personnels civils « techniques », de 29 396 € hors CAS, soit 42 585 € CAS Pension compris. COÛTS ENTRÉE-SORTIE Coûts d’entrée (*) Catégorie d’emplois Prévision Coûts de sortie (*) Réalisation Prévision Réalisation Personnels administratifs 26 582 28 557 29 004 28 832 Personnels techniques 24 463 25 559 29 909 28 088 Ouvriers d’Etat 43 271 Officiers (gendarmes) 36 788 37 038 69 368 68 894 Sous-officiers (gendarmes) 25 355 26 554 45 090 41 760 Volontaires (gendarmes) 13 858 13 860 14 894 14 902 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. PRINCIPALES MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Corps Date d’entrée Nombre en vigueur de de mois la mesure d’incidence sur 2013 Mesures statutaires Coût 2013 Coût en année pleine 31 500 000 40 400 000 EAP 2012 du PAGRE Officiers et sous-officiers 01-2013 12 22 000 000 22 000 000 Financement nouvel espace statutaire Sous-officiers 07-2013 6 8 900 000 17 800 000 Revalorisation ISSP Officiers supérieurs Officiers 01-2013 12 200 000 200 000 Mesures personnels civils Personnels civils 01-2013 12 400 000 400 000 31 500 000 40 400 000 Total 36 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Une enveloppe de 31,5 M€ (hors CAS pensions) est prévue pour les mesures catégorielles statutaires et indemnitaires des effectifs du programme « Gendarmerie nationale ». Cette enveloppe répond à trois objectifs : - le financement de l’extension année pleine (EAP) du Plan d’adaptation des grades aux responsabilités exercées (PAGRE) 2012 (22 M€) ; - l'application des dispositions du nouvel espace statutaire – NES – (8,9 M€), consistant à fusionner les corps des catégories B et B-CII (classement indiciaire intermédiaire). Dans le cadre de la parité globale, une évolution simultanée vers le NES est prévue pour le corps d’encadrement et d’application de la police nationale et pour le corps des sous-officiers de gendarmerie en tenant compte de leurs statuts respectifs ; - la revalorisation de l’indemnité de sujétions spéciales police (ISSP) des officiers supérieurs (0,2 M€), en application du rapport parité police/gendarmerie. Par ailleurs, une enveloppe de 0,4 M€ est consacrée aux mesures destinées aux personnels civils du programme (échelon spécial des personnels administratifs de la catégorie C, revalorisations indemnitaires…). MESURES GENERALES L’indemnité dite de garantie du pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n°2009-539 du 6 juin 2009 a représenté une dépense de 0,67 M€. GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ - Le GVT positif est déterminé par comparaison de la masse salariale des présents-présents, corrigée des mesures de budgétisation liées à l’évolution de la valeur du point et aux mesures catégorielles. Le GVT positif est valorisé à +51,8 M€ (le GVT positif indiciaire est de 1,69 %). Le GVT négatif est valorisé à -49,94 M€, il résulte principalement du remplacement des départs définitifs par des primo-recrutements. Le GVT solde est valorisé à 1,86 M€. CONTRIBUTIONS ET COTISATIONS SOCIALES EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS Réalisation 2012 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) Militaires Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) LFI 2013 Réalisation 2013 2 974 589 860 3 078 281 934 32 687 655 37 772 080 3 115 230 360 38 346 101 2 941 902 205 3 040 509 854 3 076 884 259 6 052 929 6 290 000 5 886 494 Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) Cotisation employeur au FSPOEIE La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre 2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 1,3 M€ sur ces crédits. 37 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Prévision Accidents de service, de travail et maladies professionnelles 156 962 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès Réalisation 0 352 559 352 660 2 395 397 1 774 421 12 742 788 15 950 100 Autres 7 030 909 5 120 093 Total 22 678 615 23 396 145 Allocations pour perte d’emploi 82 198 871 0 Le nombre de bénéficiaires n’est pas renseigné du fait des difficultés à identifier ces effectifs dans les bases solde de la gendarmerie. La ligne « Autres » regroupe notamment les allocations familiales (3,2 M€), l’allocation jeune enfant (0,6 M€), l’allocation de rentrée scolaire (0,2 M€) et le complément familial (0,3 M€). ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Les crédits de l’action sociale pour le personnel militaire restent regroupés sur le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » du ministère de la défense. GRANDS PROJETS TRANSVERSAUX ET CRÉDITS CONTRACTUALISÉS PROJETS INFORMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS Système d'information géographique (SIG) Les besoins de visualisation cartographique sont de plus en plus prégnants. Aussi, la gendarmerie s'est lancée dans une étude visant à recenser les besoins exhaustifs des différents acteurs en 2012. En 2013, 0,50 M€ AE ont été engagés afin de réaliser les développements nécessaires à la satisfaction de ces besoins. Évolution du socle technique du système d'information centralisé (ESTESIC) La plateforme centrale d'exploitation de Rosny-sous-Bois et la plateforme de secours implantée à Nogent-sur-Marne nécessitent une attention particulière. En effet, ces serveurs hébergent l'ensemble des applications opérationnelles indispensables à l'exécution des missions de la gendarmerie nationale. Le remplacement du parc des serveurs de ces deux plateformes ainsi que leur maintien en condition opérationnelle constituent une priorité afin d'éviter leur obsolescence. Ainsi 1,2 M€ en AE ont été consacrés en 2013 au renouvellement des matériels et 2,2 M€ en AE ont été engagés pour réaliser le maintien en condition opérationnelle de l'existant. Agorha Le système d’information de gestion des ressources humaines (SIRH) Agorha constitue l'une des briques de base du système d'information de la gendarmerie. En raison de l'abandon du système Louvois, seuls 0,2 M€ en AE ont été consacrées à l'évolution du système Agorha. Les systèmes d'information opérationnels BDSP et TPJ Déployée à partir de 2008, la base de données de sécurité publique (BDSP) est un fichier de renseignement administratif et de gestion opérationnelle des événements. 0,2 M€ en AE ont été engagés en 2013 pour financer son évolution. Issu des fichiers JUDEX de la gendarmerie nationale et STIC de la police nationale, le système de traitement des procédures judiciaires (TPJ) est un outil de rapprochement judiciaire. En 2013, 0,3 M€ en AE ont été engagés sur son maintien en condition opérationnelle. 0,2 M€ en AE ont également été consacrés à son évolution. 38 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ AOT-LOA / AOT DE CHÂTEAUROUX – CONSTRUCTION DE LOGEMENTS ET D’HÉBERGEMENTS AU PROFIT DES UNITÉS DU GROUPEMENT DE GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE L’AOT concerne un ensemble immobilier à usage de logements (194 logements et 30 hébergements pour les gendarmes adjoints volontaires) au profit du groupement de gendarmerie départementale, de ses unités subordonnées et d’un escadron de gendarmerie mobile à Châteauroux (Indre). Date de signature des documents contractuels Durée du contrat Coût total de l’opération sur la durée du contrat Mise à disposition du bien immobilier : : : : 19 30 91 19 décembre 2007. ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. M€ courants. janvier 2010. (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation 36 36 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Investissement Fonctionnement Financement 3 3 2 2 2 2 3 3 2 2 2 2 AOT-LOA / AOT DE LAVAL – CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE L’AOT concerne le groupement de gendarmerie départementale et ses unités subordonnées ainsi que des logements (92 logements et 30 hébergements pour les gendarmes adjoints volontaires) à Laval (Mayenne). Date de signature des documents contractuels Durée du contrat Coût total de l’opération sur la durée du contrat Mise à disposition du bien immobilier : : : : 18 30 64 12 février 2008. ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. M€ courants. janvier 2010. (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation 37 37 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autorisations d’engagement Crédits de paiement Investissement Fonctionnement Financement 3 3 1 1 1 1 3 3 1 1 1 1 AOT-LOA / AOT DE CAEN – CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE L’AOT concerne un ensemble immobilier à usage de locaux de service et techniques et de logements (162 logements et 60 hébergements pour les gendarmes adjoints volontaires) au profit de la région de gendarmerie, du groupement de gendarmerie départementale et de ses unités subordonnées à Caen (Calvados). Date de signature des documents contractuels Durée du contrat Coût total de l’opération sur la durée du contrat Mise à disposition du bien immobilier : : : : 18 juillet 2008. 30 ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. 140 M€ courants. 6 mai 2011. 39 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation Investissement 68 1 68 1 0 1 0 1 0 1 0 1 Fonctionnement 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 Financement 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 Autorisations d’engagement Crédits de paiement AOT-LOA / AOT DE SATHONAY-CAMP - CONSTRUCTION DU PÔLE REGIONAL LYONNAIS DE LA GENDARMERIE L’AOT concerne un ensemble immobilier au profit du nouveau pôle régional de la gendarmerie sur l’emprise du quartier Maréchal de Castellane à Sathonay-Camp (Rhône). Cet ensemble comprend des zones de bureaux, de locaux techniques (ateliers, magasins de stockage, station de carburants, stand de tir, station de lavage, stationnement, cabine de peinture, soute à munitions, chenil), des logements (422 logements et 102 hébergements pour les gendarmes adjoints volontaires) et des locaux d’environnement (centre médical, gymnase, pôle alimentation, hôtellerie, aires de sports). Date de signature des documents contractuels : 27 mai 2009. Durée du contrat : 30 ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. Coût total de l’opération sur la durée du contrat : 414,1 M€ courants (actualisation annuelle). Mise à disposition du bien immobilier : 27 juillet 2012. (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation Investissement 185 0 185 0 0 1 0 1 0 5 8 5 Fonctionnement 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 Financement 0 0 0 0 2 2 2 2 7 7 7 7 Autorisations d’engagement Crédits de paiement AOT-LOA / AOT DE MULHOUSE - CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE L’AOT concerne une caserne comprenant notamment le groupe de commandement de la compagnie de gendarmerie et de ses unités subordonnées (brigade territoriale, brigade de recherches, brigade motorisée, peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires), la construction de logements (67 logements et 24 hébergements pour les gendarmes adjoints volontaires), des zones de bureaux et de locaux techniques (garage, magasins de stockage, station de carburants, station de lavage, stationnement, soute à munitions, chenil). Date de signature des documents contractuels Durée du contrat Coût total de l’opération sur la durée du contrat Mise à disposition du bien immobilier : : : : 24 mars 2010. 30 ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. 60 M€ courants. Mai 2012 40 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation Investissement 21 0 21 0 0 0 0 0 0 1 0 1 Fonctionnement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Financement 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 Autorisations d’engagement Crédits de paiement AOT-LOA / AOT DE LA VALETTE DU VAR – CONSTRUCTION D’UNE CASERNE DE GENDARMERIE L’AOT concerne une caserne de la gendarmerie nationale comprenant notamment le commandement du groupement de gendarmerie départementale du Var et ses unités subordonnées (brigade de recherches, peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires, brigade de prévention de la délinquance juvénile, escadron départementale de sécurité routière). Les locaux de service et techniques correspondants ainsi que 120 logements y seront construits. Date de signature des documents contractuels Durée du contrat Coût total de l’opération sur la durée du contrat Mise à disposition du bien immobilier : : : : septembre 2012. 30 ans à compter de la mise à disposition du bien immobilier. 133 M€ courants. 2015 (en millions d’euros) Années antérieures 2012 2013 Prévision Consommation Prévision Consommation Prévision Consommation Investissement 0 0 0 0 48 0 48 0 0 0 0 0 Fonctionnement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Financement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autorisations d’engagement Crédits de paiement CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER) Génération CPER 2007-2013 PAP 2013 Action Rappel du montant initial Ordre et sécurité publics 01 Prévision 2013 Autorisations d’engagement Consommation 2013 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 3 219 547 904 3 184 405 264 817 399 809 763 840 902 763 840 902 1 762 847 355 1 760 026 147 1 760 026 147 Commandement, ressources humaines et logistique 04 768 679 444 955 346 640 955 346 640 Exercice des missions militaires 05 193 406 206 162 354 481 162 354 481 6 761 880 718 6 825 973 434 6 825 973 434 Sécurité routière 02 Missions de police judiciaire et concours à la justice 03 Total Consommation 2013 (synthèse) Autorisations d’engagement Crédits de paiement 6 825 973 434 6 825 973 434 3 184 405 264 41 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) AUTORISATIONS D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT CRÉDITS AE ouvertes en 2013 (*) (E1) CP ouverts en 2013 (*) (P1) 1 368 691 741 1 225 832 559 AE engagées en 2013 Total des CP consommés en 2013 (P2) (E2) 1 158 591 898 1 224 051 328 AE affectées non engagées au 31/12/2013 dont CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) (E3) 197 055 137 232 682 682 AE non affectées non engagées au 31/12/2013 (E4) = (E1) - (E2) - (E3) dont CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (P4) 13 044 706 991 368 646 RESTES À PAYER Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 brut (R1) 716 236 911 Travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2012 (R2) 8 848 407 Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2012 net (R3) = (R1) + (R2) - CP consommés en 2013 sur engagements antérieurs à 2013 (P3) = (P2) - (P4) 725 085 318 232 682 682 AE engagées en 2013 CP consommés en 2013 sur engagements 2013 (E2) 1 158 591 898 - (P4) 991 368 646 = Engagements ≤ 2012 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R4) = (R3) - (P3) = Engagements 2013 non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R5) = (E2) - (P4) 492 402 636 167 223 252 Engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (R6) = (R4) + (R5) 659 625 888 Estimation des CP 2014 sur engagements non couverts au 31/12/2013 (P5) 230 774 721 NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2 (*) LFI 2013 + reports 2012 + mouvements réglementaires + FDC + ADP + fongibilité asymétrique + LFR Estimation du montant maximal des CP nécessaires après 2014 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 (P6) = (R6) - (P5) 428 851 167 42 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ANALYSE DES RÉSULTATS - 12 % de ces crédits concernent le périmètre du titre 3 fonctionnement courant pour un montant de 77 M€. Ce reste à payer sera acquitté en totalité en 2014. 88 % de ces crédits concernent le périmètre de l'investissement (titre 3 HFC, titre 5 et titre 6) pour un montant de 582 M€ Le - reste à payer hors fonds de concours de 582 M€ en CP peut être détaillé comme suit : moyens mobiles pour 1 % soit 4,5 M€ en CP, équipements pour 6 % soit 32,5 M€ en CP, systèmes d’information et de communication pour 4 %, soit 25,2 M€ en CP, immobilier pour 85 % pour (principalement en raison des AOT), soit 496,3 M€ en CP, moyens lourds de projection et d’intervention pour 4 %, soit 23,9 M€ en CP. Le - paiement du reste à payer hots fonds de concours à fin 2013 devrait s’échelonner comme suit : 26 % en 2014 soit 153,5 M€ ; 7 % en 2015 soit 41,8 M€ ; 7 % entre 2016 et 2020 soit 46,2 M€ ; 59 % entre 2020 et 2042 (soit 340 M€ dont 329 M€ au titre des loyers des six AOT de la GN). 43 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 JUSTIFICATION PAR ACTION ACTION n° 01 : Ordre et sécurité publics Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 3 219 547 904 0 3 219 547 904 3 182 161 265 0 3 182 161 265 Crédits de paiement 3 219 547 904 0 3 219 547 904 3 182 161 265 0 3 182 161 265 DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Transferts aux autres collectivités Crédits de paiement Consommation 0 Prévision LFI Consommation 0 ACTION n° 02 : Sécurité routière Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 817 399 809 0 817 399 809 763 230 706 0 763 230 706 Crédits de paiement 817 399 809 0 817 399 809 763 230 706 0 763 230 706 ACTION n° 03 : Missions de police judiciaire et concours à la justice Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 1 762 847 355 0 1 762 847 355 1 758 363 502 0 1 758 363 502 Crédits de paiement 1 762 847 355 0 1 762 847 355 1 758 363 502 0 1 758 363 502 ACTION n° 04 : Commandement, ressources humaines et logistique Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 842 379 444 1 151 963 210 1 994 342 654 959 204 433 1 158 591 898 2 117 796 331 Crédits de paiement 842 379 444 1 241 278 725 2 083 658 169 959 204 433 1 224 051 328 2 183 255 761 44 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel Prévision LFI 1 069 003 088 1 081 461 552 Subventions pour charges de service public FDC et ADP prévus Crédits de paiement Consommation Prévision LFI 1 058 407 699 19 899 30 965 000 Consommation 1 106 348 155 677 499 30 965 000 Les dépenses de fonctionnement recouvrent le fonctionnement courant lié à l’homme, la mobilité, l’équipement individuel, les systèmes d’information et de communication (SIC), et l’immobilier. 1 069,0 M€ en AE et 1 058,4 M€ en CP ont été ouverts en LFI 2013 sur le titre 3. Au cours de la gestion 2013, cette ressource a été mouvementée de la façon suivante : - +35,3 M€ en AE et CP de fonds de concours et attributions de produit ; - +5,5 M€ en AE et 5,7 M€ CP de reports de crédit ; - -2,6 M€ en AE et -20,9 M€ CP d'annulation de crédits en LFR du 29 décembre 2013 ; - -0,6 M€ en AE et CP de MER résiduelle (580 000 € AE et CP au titre de la contribution IPHFP 2013 et 44 719 € du reliquat de surgel 2012 FEE et IPHFP) ; - -16,6 M€ en AE et +20,3 M€ en CP au titre de mouvements de fongibilité internes en hors titre 2. Au final, la ressource 2013 sur le titre 3 s’élève à 1 090,0 M€ en AE et 1 098,2 M€ en CP. Au sein du titre 3, la gendarmerie nationale distingue les dépenses de « fonctionnement courant » (FC) et les dépenses « hors fonctionnement courant » (HFC) assimilables à des investissements au sens large. Les dépenses de « fonctionnement courant » La dotation LFI représente 946,2 M€ en AE et CP. La - ressource finale de fonctionnement courant s’élève à 989,5 M€ en AE et 988,6 M€ en CP du fait de : +13,4 M€ en AE et 12,3 M€ en CP de mouvements de fongibilité au sein du hors titre 2 ; +26,3 M€ en AE et CP de fonds de concours et attributions de produit ; +5,5 M€ en AE et 5,7 M€ en CP de reports de crédit ; -1,9 M€ en AE et CP annulés en LFR du 29/12/2013. La ressource finale représente 984,8 M€ en AE et 986,9 M€ en CP. 4,7 M€ en AE et 1,6 M€ en CP restent non consommés en raison : - de l'ouverture tardive d'un fonds de concours de 1 M€ en AE et CP ; - du dégel tardif de 0,6 M€ en AE et CP relatifs à la contribution IPHFP 2013 et au reliquat de FEE et IPHFP 2012. Le report de ces crédits a été obtenu en 2014 ; - du non recyclage de 3,1 M€ d’AE liées à des mouvements de retrait sur engagements juridiques ayant basculé de l’année antérieure. FONCTIONNEMENT COURANT LIÉ À L'HOMME (FC) Dépenses de fonctionnement courant Cette sous-unité de budgétisation regroupe les dépenses suivantes : - Fournitures de bureau, papeterie, documentation, consommables ; - Reprographie ; 45 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - Programme n° 152 Téléphonie ; Affranchissement ; Communication, frais de représentation et relations publiques ; Autres dépenses de soutien ; Dotation de fonctionnement des unités élémentaires ; Frais de santé Par rapport à une prévision de 47,6 M€ en AE et CP, ces dépenses s’élèvent à 48,5 M€ en AE et 47,8 M€ en CP. Formation Par rapport à une prévision de 4,2 M€ en AE et CP, la dépense s'élève à 8,4 M€ en AE et 9,7 M€ en CP. Cet écart est la conséquence d'un changement de périmètre intervenu entre la rédaction du PAP 2013 et le début de l'exécution de cette annuité. Le périmètre couvert par la sous-UB Formation a évolué en vue de faciliter la comparaison entre programmes du Ministère de l'intérieur. Les dépenses directement associées à des activités de formation comme le transport, l'hébergement et l'alimentation y sont désormais intégrées. Transport et déplacement Par rapport à une prévision de 63,9 M€ en AE et CP, la dépense s’élève à 48,5 M€ en AE et CP, en diminution de 15,5 M€ en AE et CP. Cette évolution résulte pour partie du changement décrit supra (-4,2 M€ en AE et CP), d'économies réalisées sur l'activité de la gendarmerie mobile (-3,3 M€ en AE et CP) et pour le reste, de redéploiements de crédits opérés à l'initiative des RBOP pour couvrir des dépenses obligatoires. Changement de résidence Si le niveau de dépense 2013 (46,7 M€ en AE et 47,6 M€ en CP) est supérieur de 2,6 M€ en AE et 3,6 M€ en CP à la prévision (44,0 M€ en AE et CP), il est néanmoins inférieur à celui de 2012 (50,9 M€ en AE et 50,2 M€ en CP) grâce à une meilleure maîtrise de la volumétrie des changements de résidence (moindres rotations outre-mer, allongement de la durée de certaines affectations portée de 4 à 5 ans). Alimentation des forces mobiles Cette dépense concerne le personnel de la gendarmerie mobile employé hors de sa commune d’implantation pour une durée supérieure à 12 heures. Pour une prévision de 20,1 M€ en AE et CP, la dépense s'élève à 23,4 M€ AE et 23,9 M€ en CP. Cette augmentation résulte en partie d'un recours plus systématique aux organismes de restauration privés, l’emploi plus fréquent des escadrons sous forme fractionnée limitant la mise en œuvre des ordinaires. Alimentation des autres forces Deux catégories de personnel bénéficient, en totalité ou en partie, d’alimentation gratuite : - les militaires à solde mensuelle des corps de soutien de la gendarmerie, placés dans l’obligation de prendre leurs repas sur place du fait des astreintes de service ; - les gendarmes adjoints volontaires (GAV) sous forme d’une prestation en deniers. La dépense représente 35,9 M€ en AE et 35,8 M€ en CP en 2013 pour une ressource de 39,8 M€ en AE et CP. Cette diminution résulte d'un recrutement moindre de GAV et d'un remboursement du Ministère des affaires étrangères au titre de l’alimentation des gendarmes en renfort temporaire des ambassades (1,7 M€ en AE et CP). Frais d'enquêtes et de surveillance Cette dépense concerne les frais directement liés à l'enquête et non rattachés à une autre activité (déplacement). Prévue à hauteur de 0,3 M€ en AE et CP, elle s'élève à 0,4 M€ en AE et CP. Déplacements SNCF Les crédits transférés en 2009 au ministère de la défense ont couvert les besoins de l'exercice 2013. MOBILITÉ Entretien du matériel de transport La dépense (21,6 M€ en AE, 20,8 M€ en CP) est inférieure à la prévision initiale (27,9 M€ en AE et CP). Cette baisse est en lien direct avec la mise en réserve complémentaire décidée en début de gestion 2013. 46 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Location de véhicules et péages Prévue à 4,2 M€ en AE et CP, la dépense s'élève à 3,0 M€ en AE et 2,0 M€ en CP. S'agissant d'une sous-UB créée pour l'exercice 2013, la prévision ne pouvait s'appuyer sur l'exécution d'exercices antérieurs. Carburant véhicules La dépense de carburant s’élève à 56,7 M€ en AE et 57,6 M€ en CP pour une prévision de dépense de 65,4 M€ en AE et CP. L’évolution à la baisse des prix du carburant explique notamment la sous-consommation par rapport à la construction finale. EQUIPEMENTS Achat, location et entretien de matériels Cette sous-unité de budgétisation comprend les achats, les locations et l’entretien, d’une part, des matériels (hors véhicules) et, d’autre part, du matériel d’analyse, de détection et de contrôle (kits de dépistage des stupéfiants, moyens de contrôle de l’alcoolémie). La dépense 2013 s'est élevée à 18,4 M€ en AE et 19,4 M€ en CP pour une prévision de 11,3 M€ en AE et CP. La refonte de la composition des sous-UB intervenue fin 2012 n’a pas permis de s’appuyer sur des données d’exécution stabilisées pour ce type de dépenses. Par ailleurs, 2,5 M€ en AE et CP ont été financés à partir d’attribution de produits pour acquérir du matériel dédié aux personnels armant les Pelotons Spécialisés de la Gendarmerie Nationale (PSPG). Police technique et scientifique Ce poste couvre les dépenses d'acquisition des kits salivaires ADN, de maintenance des outils d'analyse, d'externalisation des examens, d'acquisition des consommables et d'entretien de matériel de laboratoires pour les investigations de l'IRCGN. La dépense prévue en 2013 était de 3,6 M€ en AE et CP pour une exécution de 5,1 M€ AE et 4,4 M€ CP. SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION (SIC) Autres dépenses de fonctionnement liées aux SIC Ce poste concerne l'entretien courant, les menues fournitures ainsi que les liaisons louées. 25,0 M€ en AE et 25,1 M€ en CP ont été consommés en 2013 pour une prévision de 21,1 M€ en AE et CP. L'écart résulte d'un transfert de dépenses SIC auparavant portées par l'UB Fonctionnement courant et intégrées désormais dans l'UB SIC. IMMOBILIER Loyers budgétaires La dépense a été de 22 M€ en AE et CP pour une prévision de 21,3 M€ en AE et CP. Loyers de droit commun La dépense s'élève à 460,2 M€ en AE et 467,8 M€ en CP pour une prévision de 445,4 M€. Cette augmentation (14,8 M€ en AE et 22,4 M€ en CP) s'explique par : - le changement des modalités de prise en compte d'importantes contributions extérieures (exemple : EDF). Celles-ci sont désormais enregistrées comme des fonds de concours en lieu et place d'atténuations de dépenses ; - un sous calibrage des besoins identifiés au Triennal qui a conduit à un redéploiement d'une partie des crédits des crédits Carburants vers l'activité Loyers. Gestion du parc immobilier Cette dépense couvre l’entretien du casernement (réfections, entretien léger des locaux, mise en peinture, plomberie, etc.) ainsi que le nettoyage et l’entretien ménager. La dépense s’élève à 44,2 M€ en AE et 40,5 M€ en CP pour une prévision de 46,4 M€ en AE et CP. Elle se situe légèrement en dessous du montant prévu en raison d'arbitrages de gestion réalisés au niveau local. 47 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 Énergie, fluides et charges d'occupation Cette sous-unité de budgétisation intègre pour l’essentiel les dépenses d’eau, d’électricité, de gaz, de fuel domestique, et les charges d’occupation. La dépense représente 111,3 M€ en AE et 109,3 M€ en CP pour un montant prévisionnel de 75,2 M€ en AE et CP. Ces écarts (+36,1 M€ en AE et +34,1 M€ en CP) proviennent : - d'une surconsommation liée aux conditions climatiques défavorables qui ont allongé la période de chauffe d’environ un mois et demi ; - d'une augmentation du coût de l’énergie et des fluides ; - d'une réduction de la dette issue des gestions antérieures à hauteur de 15,8 M€ en AE et CP. Cette opération permet d'aborder la gestion 2014 sur des bases assainies. MOYENS LOURDS DE PROJECTION ET D'INTERVENTION Carburant des hélicoptères La dépense de carburéacteur (4,0 M€ en AE et CP) dépasse légèrement la prévision (3,5 M€ en AE et CP). Cet écart est lié d'une part, à la régularisation de dépenses relevant de l'exercice 2012 antérieurs et, d'autre part, à une légère augmentation du nombre d'heures de vol. Les dépenses « hors fonctionnement courant » Les dépenses identifiées en titre 3 HFC couvrent les flux d’équipements dont le coût unitaire est inférieur à 10 000 € (équipements informatiques, moyens de radiocommunication, habillement, armement, munitions et matériels non immobilisables), le maintien en condition opérationnelle (MCO) des systèmes d’information et de communication (SIC), les dépenses SIC non immobilisables, le MCO des hélicoptères, ainsi que les loyers de financement et de fonctionnement des opérations immobilières en AOT/LOA. A fin 2013, la ressource disponible est de 100,6 M€ en AE et 109,6 M€ en CP (LFI 2013 + reports 2012/2013 + mouvements de fongibilité et lois de finances rectificatives + ouvertures des fonds de concours). 99,7 M€ en AE et 109,6 M€ en CP ont été consommés. EQUIPEMENTS Habillement et moyens de protection et d'intervention Au total, 21,1 M€ en AE et 34,1 M€ en CP ont été consommés sur les acquisitions d’habillement pour une prévision de 35 M€ en AE et 19,6 M€ en CP. Ces crédits ont notamment été engagés dans le cadre du marché d’externalisation de la fonction habillement afin de couvrir les paquetages écoles et les besoins du carnet à points. Les écarts constatés entre la prévision et l'exécution (-13,9 M€ en AE et +14,5 M€ en CP) tiennent aux éléments suivants : - Concernant les AE : une partie des commandes prévue en 2013 a été engagée par anticipation fin 2012 dans le cadre des manœuvres de fin de gestion ; - Concernant les CP : une partie des paiements initialement prévus en 2012 a été reportée en 2013 en raison du retard pris par le titulaire du marché pour honorer et facturer certaines commandes. Armement et munitions 8,0 M€ en AE et 6,6 M€ en CP devaient être consacrés à l'acquisition de munitions. Sur ces crédits : - 3,3 M€ en AE et 2,7 M€ en CP ont été consommés pour les acquisitions d'armes, dont notamment 2,9 M€ en AE sur l'acquisition de pistolets à impulsion électrique (dont 0,2 M€ au profit des PSPG) ; - 2,4 M€ en AE et 1,7 M€ en CP ont été consommés pour les acquisitions de munitions. 48 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SYSTÈMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION (SIC) Acquisition télécom et informatique En 2013, par rapport à une prévision de consommation de 23,9 M€ en AE et 30,9 M€ en CP, 12,8 M€ en AE et 14,0 M€ en CP ont été consommés pour les acquisitions de moyens télécom et informatiques. Ces crédits ont notamment été utilisés pour le financement des besoins suivants : - 4,8 M€ en AE ont été engagés pour l'acquisition de 10 000 ordinateurs et périphériques associés ; - 3,5 M€ en AE ont permis l'acquisition de 600 bulles tactiques et de leurs terminaux 3G associés ; - 1,2 M€ en AE ont été consacrées à l'évolution du socle technique du système d'information centralisé (ESTESIC) ; - 1,3 M€ en AE ont permis l'acquisition de matériel pour la numérisation des réseaux de communication aux Antilles. L'écart constaté avec les prévisions de consommation de crédits est la conséquence des crédits qui ont été mis en réserve sur ce poste de dépense. Un dégel partiel des crédits est intervenu en fin de gestion 2013. Une partie des crédits dégelés ont été ventilés vers d'autres périmètres du HT2 (dont la maintenance immobilière). MCO des SIC Le maintien en condition maintenance des logiciels ainsi que la contribution Empreintes Digitales ou le opérationnelle (MCO) des systèmes informatiques et de télécommunications recouvre la et progiciels mais aussi la maintenance technique des serveurs centraux, départementaux de la gendarmerie au MCO des fichiers centraux partagés tels le Fichier Automatisé Traitement des Procédures Judiciaires. En 2013, la consommation en MCO s'élève à 21,5 M€ en AE et 20,9 M€ en CP pour une prévision de 20 M€ en AE et CP. 10,2 M€ d’AE ont ainsi été engagés pour le MCO des systèmes informatiques et 11,3 M€ en AE ont été consommés au titre du MCO des réseaux numériques de télécommunication. 0,55 M€ en AE et CP ont notamment été consacrés au financement de la contribution de la gendarmerie au réseau mutualisé « Infrastructure Nationale Partageable des Transmissions » (INPT). IMMOBILIER Loyers AOT (part exécutée en titre 3 HFC) Les parts « financement » (intérêts financiers) et « fonctionnement » (entretien courant et gestion) des opérations immobilières en AOT/LOA sont exécutées en titre 3. Par rapport à une prévision de 14,6 M€ en AE et CP, la gendarmerie a consommé en 2013, 15,9 M€ en AE et CP en titre 3 HFC pour couvrir les loyers des opérations en AOT/LOA de Châteauroux, Laval, Caen, Sathonay, et Mulhouse. L'écart (+1,3 M€ AE et CP) est dû à une actualisation de l'imputation comptable des dépenses. En effet, ces crédits, qui devaient initialement être consommés sur le périmètre T5 des AOT, ont finalement été consommés sur le périmètre T3 HFC. MOYENS LOURDS DE PROJECTION ET D'INTERVENTION Maintien en condition opérationnelle (MCO) des hélicoptères Le parc d’hélicoptères de la gendarmerie contribue à la performance de l’ensemble de la mission sécurité. Fin 2013, il était composé de 56 aéronefs dont 26 appareils monoturbines Écureuil, 15 appareils biturbines EC135 et 15 appareils biturbines EC145. 22,6 M€ en AE et 20,2 M€ en CP ont été consacrés au MCO des moyens aériens de la gendarmerie en 2013 pour une prévision de 23,9 M€ en AE et 19,3 M€ en CP. 49 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 CHARGES DE LA DETTE DE L’ÉTAT Autorisations d’engagement Catégorie Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Charges financières diverses Prévision LFI 0 Consommation 1 483 DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Autorisations d’engagement Catégorie Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Prévision LFI 48 102 122 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État FDC et ADP prévus Consommation 71 809 242 Crédits de paiement Prévision LFI 136 513 026 1 556 848 3 890 000 Consommation 106 252 486 2 217 899 3 890 000 48,1 M€ en AE et 136,5 M€ en CP ont été ouverts en LFI 2013 sur le titre 5. Au cours de la gestion 2013, cette ressource a évolué de la façon suivante : - +2,5 M€ AE et CP au titre des fonds de concours ; - +216,2 M€ d'AE reportées de 2012 à 2013 ; - +7,9 M€ en AE et –20,2 M€ en CP de mesures de transfert ou de fongibilité. Au final, la ressource 2013 sur le T5 s’élève à 274,7 M€ en AE et 118,8 M€ en CP. 4,9 M€ en AE et 2 M€ en CP ont été annulés en LFR du 29 décembre 2013. La consommation 2013 s'élève à 70,7 M€ en AE et 118,8 M€ en CP. Les 204,1 M€ d’AE non consommées correspondent aux AE affectées non engagées (23,3 M€ en AE) et aux AE inutilisables (180,8 M€ en AE dont 97 M€ d’AE positionnés à l'origine sur l'achat de véhicules blindés, 76,8 M€ en AE sur les hélicoptères, et 6,6 M€ en AE sur l’immobilier). SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION En 2013, la consommation en titre 5 s'élève à 1,7 M€ en AE et 3,8 M€ en CP pour une prévision de 2 M€ en AE et 2,7 M€ en CP. Ces crédits ont notamment été consacrés au financement, non prévu en 2013, des infrastructures nécessaires à la numérisation des réseaux de télécommunication aux Antilles et à l'évolution des systèmes informatiques de la gendarmerie (ESTESIC, Agorha, FAED, etc.) MOBILITÉ Moyens aériens 1,7 M€ en AE et 3,8 M€ en CP ont été consommés dans le cadre de l’acquisition de matériels permettant la mise à niveau des hélicoptères EC145 pour la sécurisation des vols (VARTOMS). La prévision de consommation s’élevait à 3,4 M€ en CP. Véhicules Par rapport à une prévision de consommation de 40 M€ en AE et CP, la dépense en 2013 est de : - 26,9 M€ en AE et 24,9 M€ en CP qui ont permis de commander 1 464 véhicules légers de brigade et de police de la route et 250 motocyclettes au profit des unités de sécurité routière ; - 0,2 M€ en AE et 0,9 M€ en CP qui ont été consacrés à l'acquisition de véhicules spéciaux au profit du GIGN et des PSPG (véhicules SHERPA et NAVARA Blindés). L'écart entre la prévision et la dépense constatée est expliqué par le dégel partiel des crédits qui avaient été mis en réserve sur ce poste de dépense. 50 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉQUIPEMENTS Achat de matériel lourds et matériels de police technique et scientifique 1,5 M€ en AE et 1,4 M€ en CP ont été consommés pour une prévision de 0 M€ en AE et 1,6 M€ en CP. Ces crédits ont notamment permis d’acquérir du matériel technique au profit du GIGN et de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). L'écart entre la prévision et la dépense constatée tient à l'acquisition de matériels pour le PJGN, dont le besoin était inconnu lors de la construction du PLF 2013. IMMOBILIER En 2013, les dépenses de titre 5 consacrées à l’immobilier s'élèvent à 37,3 M€ en AE et 83,1 M€ en CP. Construction sous procédure de financement innovant AOT/LOA 8,5 M€ en AE et 7,5 M€ en CP ont été consommés sur l'investissement des opérations en AOT de la gendarmerie pour une prévision de 1,5 M€ en AE et 8,8 M€ en CP. Les écarts constatés entre la prévision et l'exécution (+7 M€ en AE et -1,3 M€ en CP) tiennent : - à l'engagement en 2013 de 8,3 M€ d’AE affectées mais non engagées à fin 2012. Ces AE devaient initialement faire l'objet d'un engagement pluriannuel jusqu'en 2018 sur le loyer L2 (GER - Maintenance lourde) de l'AOT de Sathonay. Ces AE ont finalement été engagées en une fois afin d'éviter les reports successifs de ces crédits sur 5 ans ; - à une actualisation de l'imputation comptable des dépenses à hauteur de -1,3 M€ en AE et CP qui devaient initialement être consommés sur le périmètre T5 des AOT et qui ont finalement été consommés sur le périmètre T3 HFC. Constructions domaniales Par rapport à une prévision de 0 M€ en AE et 43,2 M€ en CP, 3,2 M€ en AE et 43,7 M€ en CP ont été consacrés au financement d’opérations nouvelles, principalement pour la poursuite des travaux d’installation du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale et du groupement de gendarmerie départementale du Val-d’Oise à Pontoise. L'écart entre la prévision et la dépense constatée d'engagement tient compte des AE affectées mais non engagées en 2012 qui ont été reportées en 2013. Maintenance lourde Par rapport à une prévision de 4,6 M€ en AE et 36,7 M€ en CP, 25,6 M€ en AE et 31,9 M€ en CP ont été consacrés à la maintenance lourde immobilière pour la réhabilitation et la restructuration des casernes de gendarmerie. L'écart constaté entre les prévisions d'engagement tient compte des AE affectées mais non engagées en 2012 qui ont été reportées en 2013 et de la consommation d'AE issues des crédits dégelés en fin de gestion 2013 et qui étaient initialement gelés sur d'autres périmètres que l'immobilier. Ces crédits ont été principalement destinés à la réalisation d’opérations de mise aux normes d’emprises domaniales (électricité, amiante, ascenseurs, distributions d’eau potable dans les départements et collectivités d’outre-mer) et à l’amélioration des conditions de travail et de vie des gendarmes (équipements sanitaires, de chauffage et de confort, isolation). DÉPENSES D’INTERVENTION Autorisations d’engagement Catégorie Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Prévision LFI Crédits de paiement Consommation Prévision LFI Consommation 0 3 400 349 11 500 000 8 173 071 3 000 344 008 3 000 380 735 51 PLR 2013 Gendarmerie nationale JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 152 En application du décret n° 93-130 du 28 janvier 1993, une subvention d'investissement peut être accordée aux collectivités territoriales qui financent des opérations immobilières de construction de casernements de gendarmerie. Cette aide en capital représente 20 % du montant des coûts plafonds pour les opérations réalisées par les communes dont la population est inférieure ou égale à 10 000 habitants et qui ne bénéficient pas du concours financier d’une ou plusieurs autres collectivités territoriales. Le programme est alors limité à 20 EUL (équivalents unité-logement). Elle est de 18 % dans les autres cas, le programme ne pouvant alors excéder 40 EUL. Le coût de référence utilisé pour le calcul de la subvention est le coût-plafond de l’EUL. Cet EUL correspond à un logement nu pour 75 % et à une quote-part de locaux de service et techniques pour 25 %. Il est compté un EUL par gendarme d'active et un EUL par fraction de 3 gendarmes adjoints volontaires. Revalorisé trimestriellement selon l’indice INSEE du coût de la construction (ICC), ce coût-plafond est fixé depuis le 11 avril 2011 à 176 900 € pour le cas général et à 193 100 € pour l’Île-de-France, les îles et les départements, régions et collectivités d’outre-mer. L'autorisation d'engagement correspond au montant de subvention attribué à la collectivité territoriale, sur demande de celle-ci, avant le début des travaux. L’autorisation revêt un caractère définitif. Les crédits de paiement correspondent au paiement des engagements antérieurs à 2012. Les modalités de paiement peuvent prendre deux formes. La première est un paiement en deux fractions : les deux tiers sont réglés à la mise hors d’eau des bâtiments et le tiers restant à la livraison. La seconde est un paiement global à la livraison. Les dépenses de titre 6 consacrées à l’immobilier s'élèvent à 3,4 M€ en AE et 8,8 M€ en CP pour une prévision de consommation de 0 M€ en AE et 11,5 M€ en CP. Ces crédits sont issus des remboursements versés en 2013 par EDF via un fonds de concours dédié, en contrepartie des crédits engagés en 2012 pour la construction de casernes au profit des PSPG. Ces remboursements ont servis en 2013 à financer de nouvelles casernes. Le bilan des constructions immobilières sous ce régime en 2013 est le suivant : - 172 EUL ont été mis en chantier ; - 332 EUL ont été livrés ACTION n° 05 : Exercice des missions militaires Prévision LFI Titre 2 Réalisation Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total (y.c. FDC et ADP) Autorisations d’engagement 193 406 206 0 193 406 206 163 013 529 0 163 013 529 Crédits de paiement 193 406 206 0 193 406 206 163 013 529 0 163 013 529 52 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 ANALYSE DES COÛTS ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique. Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du budget général de l'État est déployée dans CHORUS. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME DÉFENSE INTÉRIEUR MISSION DÉFENSE MISSION SÉCURITÉ P 152 P 178 Gendarmerie nationale Préparation et emploi des forces 1- Ordre et sécurité publics P 212 2- Sécurité routière Soutien de la politique de la défense 3- Mission de police judiciaire et concours à la justice 4- Commandement, ressources humaines et logistique 5- Exercice des missions militaires ÉCONOMIE ET FINANCES MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L’ÉTAT P 216 P 309 Conduite et pilotage des politiques de l’Intérieur Entretien des bâtiments de l’Etat PRÉSENTATION DES CRÉDITS PRÉVISIONNELS COMPLETS (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Crédits directs (y.c. FDC et ADP) au sein du programme (1) 01 - Ordre et sécurité publics 02 - Sécurité routière Ventilation des crédits indirects * entre programmes LFI 2013 Crédits complets Variation entre (1) et (2) (2) (3) 3 219 548 +1 133 017 +94 010 4 446 576 +38,1 % 817 400 +294 424 +24 436 1 136 260 +39 % 03 - Missions de police judiciaire et concours à la justice 1 762 847 +604 960 +50 193 2 418 000 +37,2 % 04 - Commandement, ressources humaines et logistique 2 083 658 -2 087 343 +3 685 0 -100 % 193 406 +54 941 +871 249 218 +28,9 % 8 076 859 0 +173 195 8 250 054 +2,1 % 05 - Exercice des missions militaires Total 53 PLR 2013 Gendarmerie nationale ANALYSE DES COÛTS Programme n° 152 PRÉSENTATION DES DÉPENSES COMPLÈTES Note explicative Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme. Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme. Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes. (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Dépenses directes Ventilations des dépenses indirectes * au sein du programme (4) 01 - Ordre et sécurité publics 02 - Sécurité routière Exécution 2013 Dépenses complètes entre programmes Variation entre (4) et (5) (5) (6) 3 182 161 +942 503 +119 241 4 243 906 +33,4 % 763 231 +235 189 +29 755 1 028 175 +34,7 % 03 - Missions de police judiciaire et concours à la justice 1 758 364 +5 242 +2 468 1 766 074 +0,4 % 04 - Commandement, ressources humaines et logistique 2 183 256 -1 228 365 954 891 -56,3 % 163 014 +45 430 +5 748 214 191 +31,4 % 8 050 025 0 +157 212 8 207 237 05 - Exercice des missions militaires Total +2 % (en milliers d’euros) * Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -157 212 Mission « Administration générale et territoriale de l’État » -18 781 216 / Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur -18 781 Mission « Défense » -132 353 178 / Préparation et emploi des forces -5 838 212 / Soutien de la politique de la défense -126 515 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -6 078 309 / Entretien des bâtiments de l’État -6 078 TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS (en milliers d’euros) Intitulé de l’action LFI 2013 Crédits complets Exécution 2013 Dépenses complètes (2) (5) Variation entre Variation entre LFI directe et Dépenses LFI complète directes et 2013 complètes 2013 [(1) et (2)] [(4) et (5)] Exécution 2012 Dépenses complètes (7) (3) (6) +38,1 % +33,4% 1 090 105 +39 % 2 361 540 +37,2 % 0 01 - Ordre et sécurité publics 4 446 576 4 243 906 4 364 765 02 - Sécurité routière 1 136 260 1 028 175 03 - Missions de police judiciaire et concours à la justice 2 418 000 1 766 074 0 954 891 04 - Commandement, ressources humaines et logistique 05 - Exercice des missions militaires Total Écart entre LFI complète et dépenses complètes 2013 [(2) et (5)] Variation entre Variation entre LFI complète dépenses et dépenses complètes complètes 2013 2012-2013 [(2) et (5)] [(7) et (5)] -202 670 -4,6 % -2,8 % +34,7% -108 085 -9,5 % -5,7 % +0,4% -651 926 -27 % -25,2 % -100 % -56,3% +954 891 NS % NS % 249 218 214 191 229 056 +28,9 % +31,4% -35 027 -14,1 % -6,5 % 8 250 054 8 207 237 8 045 466 +2,1 % +2 % -42 818 -0,5 % +2 % 54 PLR 2013 Gendarmerie nationale Programme n° 152 ANALYSE DES COÛTS ANALYSE DES DÉPENSES COMPLÈTES DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE COMPARABILITÉ DES RÉSULTATS D’un point de vue méthodologique, les règles et conventions adoptées lors de la préparation du RAP 2013 du programme « Gendarmerie nationale » se caractérisent par leur stabilité par rapport à celles qui ont été retenues au titre de la LFI 2013. Les résultats obtenus après déversements externes sont, pour l’ensemble du programme, conformes en proportion aux prévisions et reflètent globalement, comme indiqué dans les résultats après ventilation interne, l’évolution des ressources disponibles par rapport aux prévisions. Le montant du programme «Gendarmerie nationale » en dépenses complètes s’établit à 8 207,2 M€ après prise en compte de l’ensemble des déversements et des transferts en cours de gestion 2013, soit une augmentation de 2 % par rapport au montant des dépenses complètes en 2012. DÉPENSES SUR LES TRANSFERTS DE CRÉDITS Sans objet pour ce programme ANALYSE DES ÉCARTS Sur le total du programme, les écarts observés entre les dépenses directes exécutées et la prévision, et les écarts observés après ventilation interne, reflètent l’évolution des ressources budgétaires disponibles (mises en réserve effectuées, tant en titre 2 qu’en hors titre 2, mouvements de crédits ayant affecté les dotations des programmes en cours d’année), tandis que les évolutions par action traduisent notamment l’écart et le poids de l’action « Commandement, ressources humaines et logistique » dans l’exécution 2013 par rapport à la LFI 2013. PRÉSENTATION DES COÛTS COMPLETS Note explicative La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014. L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans CHORUS. (en milliers d’euros) Intitulé de l’action Coûts directs 2013 Ventilation des indirects* au sein du programme entre programmes (a) 01 - Ordre et sécurité publics Coûts complets 2013 Variation entre (a) et (b) (b) Coûts complets 2012 Écart Variation entre n et n-1 entre n et n-1 coûts complets coûts complets [(c) et (b)] [(c) et (b)] (c) 3 174 361 +942 489 +225 060 4 341 909 +36,8 % 4 352 070 -10 161 -0,2 % 761 329 +235 185 +56 161 1 052 675 +38,3 % 1 087 295 -34 620 -3,2 % 03 - Missions de police judiciaire et concours à la justice 1 753 974 +5 242 +2 152 1 761 368 +0,4 % 2 354 333 -592 965 -25,2 % 04 - Commandement, ressources humaines et logistique 2 180 853 -1 228 345 952 507 -56,3 % 0 +952 507 0% 162 607 +45 430 +10 848 8 033 124 0 +294 221 02 - Sécurité routière 05 - Exercice des missions militaires Total 218 884 +34,6 % 8 327 345 +3,7 % 228 674 -9 790 -4,3 % 8 022 372 +304 972 +3,8 % 55 PLR 2013 Gendarmerie nationale ANALYSE DES COÛTS Programme n° 152 (en milliers d’euros) *Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) -294 221 Mission « Administration générale et territoriale de l’État » -18 955 216 / Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur -18 955 Mission « Défense » -272 234 178 / Préparation et emploi des forces -6 445 212 / Soutien de la politique de la défense -265 789 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -3 031 309 / Entretien des bâtiments de l’État -3 031 CHARGES ET PRODUITS CALCULÉS OU RATTACHÉS Avertissement Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs. Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations. (en milliers d’euros) Désignation Dotations aux amortissements Dotations aux provisions Reprises sur provisions et dépréciations Charges constatées d’avance Charges à payer CAC RAP 2012 CAC RAP 2013 (1) (2) Écart entre (1) et (2) Variation entre (1) et (2) 0 81 284 81 284 556 0 -556 -100 % 0% 26 0 -26 -100 % 0 0 0 91 259 12 962 -78 297 0% -85,8 % Evolutions constatées : l’augmentation des dotations aux amortissements sur l’exercice 2013 peut trouver une explication dans le renouvellement du parc des immobilisations corporelles et incorporelles. Les montants des dotations et reprises sur provisions ont diminué en 2013. Cette diminution s’explique par le changement de normes comptables intervenu en 2012. Les dispositifs d’intervention du ministère recensés auparavant dans les provisions pour transferts, sont désormais recensés en engagements hors bilan (EHB). ANALYSE DES COÛTS COMPLETS DES ACTIONS DE POLITIQUE PUBLIQUE La comptabilité d’analyse des coûts en charges a été réalisée à partir des données de la comptabilité générale relatives aux charges. Les montants repris correspondent aux soldes nets des comptes de classe 6 de l’exercice après prise en compte des charges calculées rattachées à l’exercice 2013, dotations aux amortissements et aux provisions, charges à payer et les charges constatées d’avance. Les dotations aux provisions de l’exercice ont été prises en compte avec déduction des reprises. Les charges à payer ont été intégrées au niveau de chaque action. Les charges constatées d’avance ont été déduites puisqu’elles seront rattachées à l’exercice 2014. Les investissements comptabilisés en classe 2 ont été intégrés uniquement pour la valeur des amortissements s’y rapportant, ce qui contribue à minorer les charges par rapport aux dépenses budgétaires. Cette minoration peut être très sensible pour les programmes pratiquant un haut niveau d’investissement. D’un point de vue méthodologique, les ventilations internes et externes ont été opérées selon les mêmes règles que celles adoptées au niveau de la comptabilité d’analyse des coûts sur les dépenses budgétaires. Le coût complet du programme « Gendarmerie nationale » après prise en compte de l’ensemble des déversements et des transferts en gestion s’élève à 8 327,3 M€ au terme de l’exécution 2013, soit une augmentation de 3,8 % par rapport à 2012.
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