Termes de référence

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
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TERMES DE REFERENCE
APPROVISIONNEMENT EN ELECTRICITE D’ORIGINE RENOUVELABLE POUR DES LOCALITES RURALES DES
REGIONS DIANA ET ATSIMO-ANDREFANA
Etude de préfaisabilité
______________
1.
CONTEXTE GENERAL :
La République de Madagascar se donne comme objectif la réduction de la pauvreté grâce à une
croissance économique soutenue. Dans le secteur de l’énergie, l’accent est mis, de manière récurrente,
sur les priorités suivantes : (i) le redressement de la compagnie nationale d’électricité (la JIRAMA), (ii)
le développement de l’électrification rurale décentralisée (ERD), (iii) la promotion des énergies
renouvelables (ENR), et (iv) la rationalisation de la filière biomasse-énergie.
La JIRAMA assure la fourniture d’énergie électrique dans la plupart des principales villes de
Madagascar et les agglomérations environnantes, ainsi que quelques petites et moyennes localités. A
ce propos, elle dispose de centrales hydroélectriques (12 sites pour 165MW, puissance totale) et de
centrales thermiques diesel (97 centres pour 338MW). En effet, faute de développement ou d’absence
de potentiels en énergies renouvelables, plusieurs localités sont encore alimentées par des centrales
thermiques diesel.
Depuis la mise en place de l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER) en 2005, des
opérateurs privés assurent la fourniture d’énergie électrique dans des centres ruraux. Parmi ces
projets en décentralisé peu d’unités sont basées sur l’utilisation des énergies renouvelables (solaire,
éolien, hydroélectricité et biomasse)
Ainsi, en 2011, le taux d’accès de la population au service électrique au niveau national est de 11,5%
dont 5% seulement en zone rurale.
Comparer aux potentiels existants – atout touristique, développement de l’agri-business, il est apparu
nécessaire, voire urgent, que des investissements spécifiques dans le domaine de l’approvisionnement
en électricité soient assurés au profit de certaines régions, notamment les régions Diana et Atsimoandrefana, pour lesquelles le Gouvernement entreprend des programmes de développement visant à
créer un effet d’entraînement sur la croissance durable du pays à travers le SNAT.
C’est dans ce contexte qu’on envisage d’explorer toutes les possibilités d’électrification des localités
rurales des régions pré-citées.
Un bureau de consultants chargé de réaliser une étude de préfaisabilité d’un projet de production
d’électricité d’origine renouvelable, pour les deux régions, est donc à recruter. Les présents termes de
référence déterminent ainsi le mandat et les obligations de celui-ci.
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2.
PROBLEMATIQUE ET PERSPECTIVES DU SECTEUR DE L’ELECTRICITE
2.1. DIANA et Atsimo-andrefana, deux pôles de croissance en devenir
Diana :
La Région Diana est l'une des vingt-deux régions de Madagascar, située dans l’ancienne province de
Diego-Suarez. La capitale de la région est Antsiranana (ex-Diégo-Suarez). La région est la plus
septentrionale de l'île, frontalière avec les régions de Sava et de Sofia.
Avec ses 61 communes, la région est divisée en cinq districts : Antsiranana I, Antsiranana II, Ambilobe,
Ambanja et Nosy Be. La population de la région est estimée à environ 663.289 habitants, en 2011, sur
une superficie de 20.943km².
La région dispose de 1.200km de côtes incluant la 2ème plus grande baie au monde après Rio de Janeiro
Le climat est du type tropical avec une saison fraîche et sèche de mai en novembre et, une saison
humide et chaude à partir de décembre. La température moyenne mensuelle est entre 24 à 27°C. La
pluviométrie est de 985 à 2.171 mm/an.
Grâce aux contextes géographiques, DIANA contribue au développement du tourisme à Madagascar.
Les offres en écotourisme, tourisme balnéaire, sportif ou aventure constituent un levier pour la
croissance économique.
De même, le secteur agricole, tourné principalement vers l’exportation représente un des piliers de
l’économie de la région. Les vastes surfaces cultivables associées à des conditions agro-climatiques et
écologiques favorables font que les cultures de cacao, canne à sucre, légumes, riz sont très
développées.
La position géographique de la région, au carrefour de l’Océan Indien et du Canal de Mozambique, le
secteur pêche constitue également un important pourvoyeur de devises, garant de la croissance.
L’industrie de la transformation prend également une place importante dans cette dynamique
régionale. Les nombreuses unités artisanales d’extraction des huiles essentielles, ylang-ylang en
particulier, sont des réservoirs d’emplois et générateurs de revenus. L’usine sucrière d’Ambilobe, la
SUCOCOMA, reste encore une référence dans le domaine de l’industrie de la transformation.
Enfin, le secteur minier, malgré le potentiel en ressources minières et pétrolières, ne fait encore
profiter l’économie de la région et de Madagascar
Atsimo andrefana
La Région Atsimo-andrefana est l'une des vingt-deux régions de Madagascar, située dans l’ancienne
province de Toliary. La capitale de la région est Toliary (ex-Tuléar). La région est dans le sud-ouest de
l'île, frontalière avec les régions de Ihorombe, Androy Anosy, Matsiatra Ambony, Amoron’i Mania et
Menabe.
La région est subdivisée en neuf districts : Ampanihy, Ankazoabo, Benenitra, Betioky-Sud, Beroroha,
Morombe, Sakaraha, Toliary I et Toliary II, regroupant 105 communes. Elle regroupe 1.247.663
habitants dans 66.236km².
Avec sa biodiversité riche et variée, la région Atsimo-andrefana dispose aussi de 800km de côtes.
Le climat est du type tropical climat chaud (28°C de moyenne) et semi-aride avec moins de 400mm de
pluies annuelles. La ville est balayée en permanence par un vent fort dominant, le tsiokatimo ("Vent du
Sud"), de direction sud-ouest-nord-est.
Ces atouts permettent à la région Atsimo-andrefana de figurer en bonne place dans la liste des
destinations touristiques de Madagascar. Les offres en écotourisme, tourisme balnéaire, culturel ou
aventure constituent un levier pour la croissance économique.
De même, le secteur agricole, notamment l’agri-business, représente un des piliers de l’économie de
la région. Les vastes surfaces cultivables associées à des conditions agro-climatiques et écologiques
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favorables font que les cultures de coton (en cours de reprise), arachide, canne à sucre, légumes, riz
sont très développées.
La région est connue également pour ses ressources aquacoles et halieutiques. Le secteur pêche
constitue également un important domaine de développement économique pour la région.
L’industrie de la transformation reste très marginale voire inexistante. Ce phénomène est du au
problème d’approvisionnement fiable et d’un coût abordable en électricité.
La région Atsimo-andrefana est le futur eldorado minier de Madagascar. Elle regroupe 80% du
potentiel minier de la Grande Ile. Plusieurs projets sont en gestation.
2.2. Le contexte de l’électricité
Ces dynamiques touristiques et agricoles, en particulier, dans les régions Diana et Atsimo-andrefana,
méritent d’être soutenues et l’énergie électrique constitue un levier important pour accompagner ce
développement.
Comme partout dans Madagascar, la JIRAMA reste le premier électricien de ces régions.
La JIRAMA assure une production centralisée d’électricité dans chacune des chefs-lieux de région de
Madagascar, y compris à Antsiranana I et Toliary I, en essayant de garantir un service électrique fiable
pour les villes principales ainsi que pour les proches agglomérations, comme Nosy-Be, Ambanja et
Ambilobe, Ampanihy, Ankazoabo, Benenitra, Betioky-Sud, Beroroha, Morombe et Sakaraha. De
nombreuses villes secondaires, comme Anivorano nord (Antsiranana II) disposent également de
centrales thermiques de moyenne puissance gérées par la compagnie nationale d’électricité ou par des
producteurs privés.
Un opérateur privé, MAD’EOLE, assure la fourniture et la distribution de l’électricité, dans le cadre des
opérations en électrification rurale dans 4 localités d’Antsiranana II (Sahasifotra, Ambolombozibe,
Ambolombozikely et Ivovona).
D’autres opérateurs privés AIDER et EOSOL opèrent respectivement dans le district de Toliary II, à
Ankililaoka et, dans le district de Morombe à Befandeva/Andavadaoka
Selon l’enquête visiteur Madagascar réalisée par le cabinet FTHM en 2012, le nord, comprenant la
région DIANA, constitue la 2ème destination touristique de la Grande Ile. Par ailleurs, le circuit sud
sur la RN7, en traversant le parc Isalo, attire plus de 20.000 touristes par an ; ce qui le positionne au
1er rang de la destination touristique de Madagascar.
Cependant, ces régions présentent une situation paradoxale avec un potentiel de développement
économique lié à l'activité touristique (et agri-business) considérable, mais freiné par des
infrastructures déficientes et notamment la fourniture d'électricité chère et insuffisante.
Les potentiels en énergie renouvelable :
Concernant la production, si aucune étude n’est disponible, le thermique restera la solution. La nature
est assez généreuse dans ces régions, et on recense des sites adaptés pour le développement de
l’hydroélectricité. Le GIZ et le CNRIT ont déjà mené des études d’identification sur certains sites.
Antsiranana II
Anivorano nord
Mahavanona
Toliary II
Behompy
Puissance estimée en (kW)
79
44
600
Coordonnées
12°43'49.31"S
12°27'42.2"S
23°10'38.8''S
49°21'29.88"E
49°23'03.2"E
43°58'23.1''E
Les données éoliennes 1 disponibles ont montré que la vitesse du vent dans la région DIANA est
comprise entre 6 et 7m/s ; Cette vitesse est suffisante pour desservir des mini-réseaux pour de
l’électrification villageoise. Avec le vent du sud, la région Atsimo-andrefana dispose également d’un
potentiel éolien intéressant.
1 Atlas éolien de la côte est de Madagascar par Vergnet SA – Mars 2003
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L’ensoleillement estimé dans ces régions est de l’ordre de 5,5kWh/m²/jour. Cette ressource est à
considérer pour un projet d’électrification de la région.
3.
OBJECTIF :
Compte-tenu des atouts économiques cités précédemment, il est décidé de faire mener une étude de
préfaisabilité sur l’électrification des localités rurales cibles des régions Diana et Atsimo andrefana en
priorisant les énergies renouvelables dans un mix-énergétique.
L’électricité produite servira en priorité à soutenir des activités productives telles que le tourisme
et/ou l’agri-business ; les ménages solvables, qui ont une capacité à payer suffisante, sont également à
considérer.
En attendant, la mise en place d’un réseau interconnecté dans ces régions, il est proposé de procéder à
des électrifications décentralisées.
4.
LOCALITES RETENUES
A partir des Schémas Régionaux d’Aménagement du Territoire et suivant l’indice de pôle de
développement, issus de la base de données de l’ADER, les localités suivantes rempliraient toutes les
conditions pour le développement d’un projet d’électrification rurale :
-
Région DIANA, le long du corridor formé par la RN6 :
o District d’Antsiranana II :




Joffreville
Antsalaka
Antsakoabe
Anivorano nord
o District d’Ambilobe


-
Sadjoavato
Mahamasina
Région Atsimo-andrefana, le long du littoral et le RN9 :
o District de Toliary II :




5.
Anakao
Saint Augustin
Ankililaoka et ses environs immédiats
Andranovory (RN7)
SITUATION ACTUELLE
Certaines localités ont déjà fait l’objet d’une étude ; il s’agit d’Antsalaka et Joffreville. La prestation
consiste alors à mettre à jour les données.
Par ailleurs, d’autres localités disposent déjà d’un système d’électrification. Cependant, la solution
actuelle mérite d’être améliorée. Anivorano-nord est maintenant électrifiée avec un groupe
électrogène ; il en est de même pour Andranovory. Un projet de développement d’un site
hydroélectrique a été engagé à Ankililaoka. Ces deux systèmes nécessitent une étude complémentaire
pour réduire la part de l’énergie thermique dans la production d’électricité par l’introduction de
l’énergie renouvelable.
6.
CONSISTANCE DES PRESTATIONS :
Le projet souhaite obtenir les services d’un cabinet de consultants pour atteindre les objectifs
mentionnés ci-dessus.
Les principales tâches à accomplir sont les suivantes :
 Préciser à partir des données démographiques de l’année de l’étude, la demande potentielle en
électrification rurale dans les localités à horizon 2025 ;
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 Identifier et décrire les activités économiques dominantes dans chaque localité ;
 Evaluer les besoins communautaires et productifs : tourisme, commerce, artisanat, production
agricole et transformation des produits d’élevage, bâtiments publics (services administratifs,
infrastructures de santé, écoles, etc.) ;
 Identifier les options techniques à moindre coût, avec un maximum d’apport en énergie
renouvelable, pour satisfaire ce marché ;
 Projeter les ouvrages de productions, d’évacuation si nécessaire, de distribution de l’électricité
et le mode de branchement qui est nécessairement le prépaiement ;
 Identifier les principales contraintes techniques et environnementales à prendre en compte ;
 Estimer les budgets d’investissement à prévoir pour réaliser les travaux ;
 Indiquer les modalités d’exploitation avec un budget établi ;
 Préciser les niveaux de subvention requis pour rendre attrayantes les autorisations
d’électrification rurale auprès des opérateurs privés potentiels ;
 Etablir des différents plans d’affaire suivant les niveaux de subvention vus précédemment. Ce
plan d’affaire devra faire apparaître les indicateurs financiers, VAN et TRI ;
 Indiquer la « capacité ainsi que la volonté de payer » l’électricité ;
 Etablir une cartographie des deux régions qui devra faire apparaître les localités et leurs
populations respectives (habitants, nombre de ménages et nombre d’habitations, taux de
croissance), les voies d’accès (routes, pistes), les infrastructures existantes et prévues pouvant
être électrifiées (forages équipés de groupes électrogènes et pouvant par la suite être
raccordés sur le réseau ou non à préciser, décortiquerie, bâtiments publics, centres de santé,
hôtels, etc.), le réseau MT (existant et prévu).
7.
 Détailler les plans d’action nécessaire pour le développement des projets tant sur le plan
technique que sur le plan financier.
RAPPORT
Le rapport final doit être présenté sous la forme d’un dossier comprenant au minimum :
1. Un jeu de cartes de la zone considérée, faisant apparaître :
-
-
les localités et leurs populations respectives (habitants, nombre de ménages, et nombre
d’habitations, taux de croissance) ;
les voies d’accès (routes, pistes), les infrastructures existantes et prévues pouvant être
électrifiées (forages, bâtiments publics, centres de santé, etc.) ;
2. L’évolution du nombre d’abonnés ;
3. Les pré-études techniques pour la production, suivant le mix-énergétique, faisant apparaître le
maximum de part en énergie renouvelable ;
4. Des scénarios réalistes d’électrification sur les 10 années à venir ;
5. Les budgets estimatifs d’investissement correspondant à ces différents scénarios ;
6. Des simulations simplifiées de plan commercial (« business plan ») pour des opérateurs
d’électrification privés, basées sur les budgets estimatifs d’investissement, les besoins en
personnel, les coûts d’opération et le tarif qui reflète les coûts réels ainsi que le niveau des
avances (pour les systèmes décentralisés) et les frais administratifs et les coûts des
installations intérieures pour les usagers potentiels à raccorder sur le réseau ;
7. Les critères (nombre d’abonnés potentiels, chiffre d’affaires annuels, longueur des réseaux,
puissance à installer, etc.) qui permettent d’assurer la préfaisabilité économique et financière
de l’électrification rurale pour un opérateur concessionnaire ;
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8. L’ensemble des données de base recueillies (cartographiques et socio-économiques) lors des
études devront être restituées sous format numérique (CD-ROM) très élaboré.
Le rapport est rédigé en français.
Les frais d’impression et d’expédition de tous les rapports seront à la charge du Consultant. Le rapport
est fourni sur un support numérique.
8.
LANGUE DE TRAVAIL :
Le consultant devra avoir une maîtrise parfaite de la langue française.
9.
LIEU ET DUREE :
Période de démarrage :
L’étude devra démarrer dans un délai d’une semaine suivant la notification de l’attribution du
contrat. Le projet PIC envisage de procéder à la signature du contrat au mois d’avril 2014.
Durée :
Le contrat porte sur une durée de 2 mois calendaires et pour environ 100 hommes.jours avec
des missions sur site d’environ 15 jours.
Lieu :
Il est demandé au consultant de prévoir une réunion de lancement d’1/2 journée (avant la
mission de terrain) et un atelier d’1/2 journée (à la fin de la mission de terrain) pour une
restitution, ces deux événements se dérouleront à Antananarivo.
VIII - PROFIL DU CONSULANT ET EXPERIENCE DE TRAVAIL
Consultant spécialisé doit avoir une bonne expérience en identification, évaluation, conception et
réalisation de projets de production d’énergie électrique faisant appel à l’énergie renouvelable.
Le Consultant devrait avoir au moins quinze ans d’expérience sur des projets d’électrification rurale
faisant intervenir les énergies renouvelables.
Le Consultant devra donner toutes les informations requises en rapport avec ses références les plus
pertinentes au cours des cinq dernières années.
Le Consultant doit disposer d’une équipe d’experts répondants aux profils renseignés ci-dessous.
Qualification pour le personnel clé :
L’équipe chargée de mener cette étude devra comprendre au moins :
•
•
•
1 chef du projet d’un niveau ingénieur, spécialisé en énergie renouvelable, avec au moins 15
années d’expérience dans la conduite d’études en rapport avec les exigences des présents
termes de référence.
Un spécialiste en distribution micro-réseau
Un socio-économiste avec des expériences dans le domaine financier
Le consultant pourra déployer toute autre expertise qu'il juge nécessaire pour le bon accomplissement
de sa mission en restant à l’intérieur du budget alloué.
Le consultant aura à présenter au projet PIC le déroulement de sa prestation lors des rendez-vous
téléphoniques et/ou Skype.
Le projet PIC facilitera l’accès aux informations le consultant pour accéder aux différents documents.
Remarque :
Les dépenses liées à l’organisation de la réunion et de l’atelier est à la charge du projet PIC
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