2014 2014 PRIX NATIONAL SAINT-FELIX-DE-FONCAUDE Gironde 293 hab. Restauration du moulin à eau de Pinquet Construit vers 1770, ce moulin était, lors de l’acquisition par la commune en 2003, totalement enseveli sous les ronces et une végétation luxuriante, rendant le bâtiment pratiquement invisible. Les portes étaient arrachées et un arbre était même tombé sur une partie de la construction. Plusieurs semaines furent nécessaires pour faire apparaître le bâtiment et ses abords grâce à l’implication des bénévoles. La toiture fortement endommagée est réparée en 2005. Les travaux reprennent en 2006 avec les modifications et créations d'ouvertures réalisées dans l’esprit des lieux avec la pierre de réemploi afin de se fondre dans l’existant. Le plafond, en simple volige grossièrement rabotée, est blanchi avec un lait de chaux et brossé. La charpente reste visible pour mettre en valeur l’authenticité des pannes et du poinçon. La partie habitation a été réalisée avec la même exigence en privilégiant les économies d'énergie. En 2010, la vanne de décharge du moulin est restaurée et la murette du bief démontée pierre par pierre sur 1 m de haut et reconstruite. 2 2014 En 2012, le bief est restauré. Le mécanisme de meunerie est entièrement reconstitué (roue à augets, rouet de fosse, bluterie et meules remontées), fonctionnel avec une mise en lumière valorisant la réalisation. Cette rénovation a permis de redonner vie au moulin à eau. Depuis, l'association "les amis du moulin de Pinquet" accueille le public et explique le fonctionnement du moulin avec des démonstrations de mouture. © Olivier Yves LAGADEC Le bâtiment accueille également un logement locatif dit du meunier et 2 salles qui permettent d'organiser des réunions ainsi que des expositions, conférences et concerts. 3 2014 PRIX NATIONAL TARARE Rhône 10 757 hab. Requalification d'un bâtiment industriel : les Teintureries Le premier atelier d'apprêt (traitement de finition permettant de donner au produit son aspect dans les techniques du textile) a été construit sur le site en 1825 puis agrandi vers 1856. Les bâtiments sont pratiquement détruits lors d'un incendie en 1905 puis un second en 1946. Le site est désaffecté en 2006. L'importance du site, la localisation et l'état environnemental de cette friche industrielle à l’abandon nécessitent l'intervention des pouvoirs publics pour permettre sa reconversion. Le site est dépollué et certains bâtiments démolis avant qu’il ne soit cédé à la ville. Le bâtiment est d’importance, 200 mètres de long, 6 550 m² de surface développée et près de 4 000 m² de tuiles. Il se compose de deux ailes de trois niveaux percés de 20 fenêtres chacun, encadrant un corps central en légère saillie. L'aile Est, reconstruite après l'incendie de 1946, est entièrement maçonnée avec un réseau de poutres et de poteaux en béton. Cette partie, en bon état structurel, a été conservée pour accueillir des activités tertiaires avec la mise en œuvre d'isolements au feu entre les différents plateaux dont les programmes n'ont pas le même classement. L'aile Ouest, plus ancienne, est composée de façades en pierres et d'une structure intérieure métallique recouverte de bacs béton assemblés. A l'intérieur, les planchers ont été partiellement démolis, libérant de très beaux volumes. De gros travaux de consolidation des murs de façades ont été entrepris. Cette aile a été réhabilitée pour 4 2014 accueillir l'ensemble des activités de Ninkasi intégrant une brasserie, une distillerie et un restaurant-café concert. Des études approfondies ont dues être réalisées au niveau du dallage afin que celui-ci puisse supporter le poids des cuves de bière qui pèsent jusqu'à 14 tonnes. Il a également fallu prendre en compte le passage de la rivière sous le bâtiment, et minimiser les charges au droit de la rivière. Le dernier étage est occupé par un plateau de bureaux. L'escalier monumental du bâtiment central a retrouvé toute son allure et a été doublé d'ascenseurs pour desservir les étages. Toutes les installations techniques ont été pensées afin de s'intégrer de manière respectueuse dans ce bâtiment chargé d'histoire industrielle et ouvrière. © Olivier Yves LAGADEC L'organisation fonctionnelle du bâtiment est conçue pour faire des Teintureries un lieu tourné vers la ville, un espace de travail, de culture et de détente, accessible à tous. 5 2014 PRIX NATIONAL TROYES Aube 61 000 hab. Réhabilitation et extension d'un immeuble en Maison du Tourisme Située dans le centre historique, cette maison traditionnelle à pans de bois date du XVIème siècle et était à l'époque occupée par un commerçant. Un important remaniement est intervenu vers 1724. Acquise en 1966 par la ville, elle est restaurée en 1976 afin d'abriter une halte-garderie et un logement jusqu'en 2009. L'immeuble est soumis au règlement du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur depuis 2003. Les travaux ont consisté en une réhabilitation d'un bâtiment traditionnel au cœur du secteur sauvegardé en y associant la réalisation d'une extension qui communique avec l'existant afin d’accroître la surface utile et rendre l'ensemble accessible aux personnes à mobilité réduite. La première tâche a été de mettre à nu l'ensemble de la structure bois. Les charpentiers ont ainsi pu entreprendre les modifications de structure rendues nécessaires par le règlement de secteur sauvegardé et la nouvelle affectation des locaux. La structure porteuse et les planchers ont été renforcés pour supporter les nouvelles charges d'exploitation et les façades restituées. Une ferme d'avant-corps a été recréée sur la façade. La charpente a été modifiée pour accueillir les 30 cm d'isolant béton de chanvre en toiture. La couverture a été réalisée en tuiles plates. 6 2014 Les deux cheminées en pierre ont été entièrement reprises et rénovées et leurs souches remontées. La découverte d'un sous-terrain lors des démolitions intérieures a impliqué la modification en adaptation des fondations de l'extension. L’ensemble des travaux s’est fait en respect total de ce patrimoine avec un remplissage des pans de bois réalisé en béton de chanvre, les dallages en pierre et tommettes et les bois mis en couleurs grâce à une peinture à l'ocre 100 % naturelle à la recette ancestrale. © Olivier Yves LAGADEC Le bâtiment accueille désormais l'Office du Tourisme et les services municipaux liés. Il est le symbole et la vitrine du patrimoine troyen. Désormais outil de valorisation du territoire, la Maison du tourisme a amélioré les conditions d'accueil des visiteurs de plus en plus nombreux. 7 2014 PRIX SPÉCIAL DU JURY VIAM Corrèze 115 hab. Restauration de l'église Saint-Martin Cette église de style romane a probablement été construite au XIIème siècle. Le plafond d'origine en bois a été remplacé par une voûte en pierres de style gothique vers le début du XVème, ce qui engendrera l'écroulement de la voûte côté clocher. Des contreforts seront ajoutés au XVIIème. De multiples travaux seront entrepris aux XIX et XXèmes siècles. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1976. En 2002, un rapport condamne l'édifice à la fermeture si sa restauration n'est pas engagée rapidement. Celle-ci débuta par une mise hors d'eau de l'église. Il s'agit ensuite de créer une nouvelle assise au mur nord, sur toute la longueur, et ses contreforts. Après retaille du rocher à certains endroits, entre le bas du mur et le rocher, sont glissées des pierres larges de 60 à 90 cm, retaillées sur le chantier. La restauration de trois voûtes en pierres nécessite une mise sous cintre avec des étaiements ajustés à chacune des clefs, des nervures sous la voûte, des voûtains… afin de pouvoir dégager les joints et déposer chaque pierre sans les abîmer. Une voûte en bois de chêne est créée pour remplacer la voûte en pierre de la 1ère travée, effondrée au XVIIème siècle. La charpente représente 240 pièces de chêne, toutes différentes, préparées en atelier. 8 2014 La couverture est en ardoises attachées avec des clous en cuivre. 15 300 ardoises ont été nécessaires, provenant pour 2/3 de récupération. Le faîtage est réalisé avec des tuiles creuses scellées au mortier. L'ancien vitrail Saint-Martin est restauré et de nouveaux vitraux contemporains créés. Les décors les mieux conservés, datant de plusieurs époques, sont consolidés et mis en valeur. © Olivier Yves LAGADEC Cette restauration a permis de maintenir une activité culturelle au cœur de la commune et d'attirer les visiteurs. 9 2014 MENTION SPÉCIALE LE HAVRE Seine-Maritime 178 070 hab. Restauration de la façade Art Déco de la piscine Cours de la République Les travaux de la piscine démarrent en 1937 mais la guerre reportera son ouverture à 1946, le bâtiment étant réquisitionné par les allemands puis les GI. Les travaux engagés dans les années 1970 ont profondément modifié l'aspect de la façade principale par la mise en place d'un bardage métallique et la modification des ouvertures. Découverts récemment, les vestiges de la façade originelle poussent la mairie à s'engager dans une démarche de restitution "à l'identique". Dans un premier temps, Il a fallu enlever le bardage métallique recouvrant la façade d'origine, l'état sanitaire des parements ne permettait pas de les conserver tels quels. En partie haute, le parement en pierre en diagonale est déposé en conservation pour un tri et nettoyage des éléments en bon état et leur repose selon le procédé actuel de pierre agrafée avec pattes de fixation scellées. Certains compléments de pierres ont été nécessaires pour remplacer les pierres trop endommagées, notamment celles de l'angle cintré du bâtiment. En partie intermédiaire, le parement est refait en pierres neuves, en reprenant le calepin original de pierres de bourgogne roses et blanches alternées. En partie basse, le soubassement est dépiqueté pour permettre la restitution du parement de grandes dalles de granit collées et l'intégration des soupiraux débouchés. 10 2014 L'avant-corps d'entrée monumental retrouve ses colonnes, les deux baies en menuiserie de ciment sont restituées. Les deux statues de baigneurs, déposées pendant la guerre, sont refondues à partir des moulages originels conservés par la ville du Havre. Fortement touchée par les bombardements pendant la seconde guerre mondiale, la Ville s'est considérablement investie dans la conservation et la restauration du bâti, dont la piscine est un point fort. © Olivier Yves LAGADEC Afin de valoriser son patrimoine architectural, la ville a mis en place un circuit touristique sur la thématique du patrimoine "Art Déco". 11 Prix régionaux 2014 Alsace Haut-Rhin 1 402 hab. Restauration de la Tour du Ladhof © Jean-Luc ISNER Guémar © Service de Communication Ville de Clermont-Ferrand Auvergne Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme 144 800 hab. Réhabilitation du théâtre Basse-Normandie Calvados 5 000 hab. Réhabilitation du Grand Logis de la Baronnie © Pierre BENIE Douvres-la-Délivrande Bourgogne © Commune de Mont-Saint-Jean Mont-Saint-Jean 256 hab. Restauration de la chapelle Sainte-Anne 12 Prix régionaux 2014 Bretagne Morbihan 12 929 hab. Restauration de la place Saint-Sauveur et du quai Benjamin Franklin © D. LIZERAND Auray © Pierre SATTONNAY Franche-Comté Frébuans Jura 375 hab. Restauration des fontaines Ile-de-France Hauts-de-Seine 88 169 hab. Réhabilitation du Pavillon des Indes © Yann ROSSIGNOL Courbevoie Yvelines 31 506 hab. Réhabilitation de l'église Saint-Pierre © Ville de Plaisir Plaisir 13 Prix régionaux 2014 Languedoc-Roussillon Pyrénées-Orientales 4 279 hab. Restauration de la chapelle de Cosprons © Commune de Port-Vendres Port-Vendres © Commune de Millery Lorraine Millery Meurthe-et-Moselle 658 hab. Restauration du lavoir Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais Vienne 56 000 hab. Réhabilitation du Théâtre Blossac © Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais Poitou-Charentes 14 Prix départementaux 2014 Chaneins 839 hab. Restauration des peintures de la nef et des décors classés de l'église © Commune de Chaneins Ain © Commune de Ribemont Aisne Ribemont 2 000 hab. Restauration de la chapelle Saint-Germain Alpes-Maritimes 9 800 hab. Restauration de l'église Sainte-Marie-Madeleine © Ville de Biot Biot-Sophia Antipolis 18 917 hab. Restauration de la chapelle Notre Dame de Vie, réhabilitation et transformation du prieuré en centre culturel et réhabilitation des abords © Ville de Mougins Mougins 15 Prix départementaux 2014 Ardèche 717 hab. Réfection des calades et création d'un escalier en pierres de pays dans le quartier médiéval © Mairie de Banne Banne © Commune de Rilly-surAisne Ardennes Rilly-sur-Aisne 116 hab. Restauration de l'église Etourvy 208 hab. Création du gite Saint-Georges © Commune d'Etourvy Aube © Commune de Lambesc Bouches-du-Rhône Lambesc 9 503 hab. Restauration du moulin à vent 16 Prix départementaux 2014 Charente 2 507 hab. Aménagement d'une médiathèque © Alain PORTE Mouthiers-sur-Boëme © Dinan Communauté Côtes d'Armor Dinan Communauté 46 553 hab. Rénovation de la ferme de Carmeroc à Tréfumel Maison des Faluns Drôme 64 500 hab. Réhabilitation de la caserne Latour-Maubourg clos couvert des écuries "ouest" © Ville de Valence Valence Eure © Jean-Michel de MONICAULT Croisy-sur-Eure 232 hab. Restauration du patrimoine de la commune (moulin, église, lavoirs, registres) 17 Prix départementaux 2014 Ille-et-Vilaine 10 395 hab. Réhabilitation du pont tournant ferroviaire © Ville de Redon Redon © CC Brenne - Val de Creuse Indre Communauté de Communes Brenne - Val de Creuse 19 615 hab. Réhabilitation de maisons vigneronnes à Thenay avec création de logements sociaux Geaune 750 hab. Chemin du patrimoine de Geaune-en-Tursan © Jocelyne CLAVERIE Landes © Commune de Brioude Haute-Loire Brioude 7 000 hab. Restructuration et restauration de l'hôtel de la Dentelle 18 Prix départementaux 2014 Loire-Atlantique Basse-Goulaine 8 350 hab. Réhabilitation de la chapelle Saint-Michel Loiret © Mairie d'Orléans Orléans 115 000 hab. Politique de ravalement de façades et restauration de l'Hôtel Dupanloup et du château de la Motte Sanguin Saint-Caprais 81 hab. Opération cœur de village et restauration de la mairie et de l'église © Fondation du patrimoine Lot Lozère © Photo Valentin Cubières 177 hab. Reconstruction du clocher et réhabilitation de l'église Saint-Etienne 19 Prix départementaux 2014 Communauté de Communes du Bassin de Bologne Vignory Froncles 6 200 hab. Restauration et consolidation des vestiges du donjon et de la tour au Puits de l'ancien château féodal de Vignory © Julien MARASI Haute-Marne Meurthe-et-Moselle © Yvon BINDA Mont-Saint-Martin 8 200 hab. Rénovation de l'église romane 90 hab. Conservation et restauration des peintures murales de l'église Saint-Marcel Villotte-devant-Louppy 165 hab. Restauration de la Vache Fontaine © Catherine ZANON Seuzey © Commune de Seuzey Meuse 20 Prix départementaux 2014 Phalsbourg 5 023 hab. Réhabilitation de l'ancien octroi en épicerie solidaire © Mairie de Phalsbourg Moselle © Commune de Bergues Nord Bergues 3 988 hab. Restauration des remparts du front de la porte d'Hondschoote Réveillon 373 hab. Restauration de l'église et du patrimoine communal Commune de Réveillon Orne © PARALLELE ARCHI Pas-de-Calais Aire-sur-la-Lys 10 164 hab. Réhabilitation de la salle du manège 21 Prix départementaux 2014 902 hab. Réhabilitation de l'école de Chazelles Beaumont 11 191 hab. Réhabilitation et extension de l'Hôtel de Ville © Maison du Chantier Aubiat © Audrey BELGRAND Puy-de-Dôme © Dominique THOURRY Pyrénées-Orientales Claira 3 600 hab. Restauration patrimoniale et fonctionnelle du moulin à vent de la Torre Haut-Rhin 69 187 hab. Restauration de la maison Pfister © Ville de Colmar Colmar 22 Prix départementaux 2014 Rhône 3 542 hab. Réhabilitation d'une maison à pans de bois © R. PEILLON Saint-Symphorien-sur-Coise © Mairie de Saint-Gervais Haute-Savoie Saint-Gervais-les-Bains 5 813 hab. Réhabilitation de la maison forte de Hautetour Seine-Maritime 5 600 hab. Création d'une médiathèque dans les halles couvertes © Ville du Tréport Le Tréport 23 Prix départementaux 2014 Seine-et-Marne 269 hab. Restauration de l'église © Commune de Charmentray Charmentray 520 hab. Restauration de l'église Sainte-Marie-Madeleine © Commune d'Echouboulains Echouboulains © Ville de Rambouillet Yvelines Rambouillet 27 000 hab. Restauration des couvertures et façades du pavillon occidental du palais du Roi de Rome Deux-Sèvres 60 000 hab. Réhabilitation de la Villa Ernest Pérochon en Centre d'Art Contemporain dédié à la photographie © Ville de Niort Niort 24 Prix départementaux 2014 Corbie 6 440 hab. Aménagement et valorisation de l'hôtel de ville et ses abords © Bérengère MARCILLE (sce communication ville de Corbie) Somme Tarn-et-Garonne © FB Caussade 6 855 hab. Restauration et mise en valeur de la fontaine du Thouron La Seyne-sur-Mer 62 000 hab. Réhabilitation et aménagement d'une bâtisse du XVIIIe en bibliothèque de théâtre © Ville de la Seyne-sur-Mer Var © Mairie de Camaret Vaucluse Camaret-sur-Aigues 4 683 hab. Réhabilitation de la ferme Bruscolini en Maison pour tous 25 Prix départementaux 2014 Montaigu 5 092 hab. Réhabilitation de la salle des fêtes © Yohann LEFFRAY Vendée © Mairie de Saint-Junien Haute-Vienne Saint-Junien 11 880 hab. Restauration des terrasses et mise en sécurité du site de l'ancienne abbaye de Saint-Amand Vosges 2 301 hab. Restauration du kiosque et aménagement du parc © Alain PIERRAT Granges-sur-Vologne Essonne © Studio Magda Montlhéry 7 286 hab. Aménagement et mise en conformité du château de la Souche, son parc et ses abords en vue du transfert de l'Hôtel de Ville 26 Prix départementaux 2014 La Queue en Brie 11 624 hab. Restauration de la couverture et charpente au dessus de la nef et du chœur de l'église Saint-Nicolas © Commune de la Queueen-Brie Val-de-Marne 27
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