Dossier de presse Mars 2014

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Dossier de presse
Mars 2014
Contact Presse :
Pierre-Etienne Longeret
23 boulevard Arsitide Briand
26170 Buis les Baronnies
Tél. : 04 75 28 01 08
[email protected]
www.tisane-ledauphin.fr
Historique de l’entreprise
1953 création de l’entreprise Le Dauphin à Buis-les-Baronnies.
L’activité a débuté avec la récolte des fleurs du tilleul de leur jardin !
Henri Longeret était chargé du conditionnement et Denise de la commercialisation
auprès des pharmaciens et herboristes.
1985 après une carrière militaire, le fils reprend les rênes de l’entreprise.
Georges Longeret élargit la gamme et spécialise la production vers les plantes à
infusion. L’entreprise évolue rapidement, avec des machines de conditionnement
spécifiques et embauche jusqu’à 14 personnes. Le travail «à façon» est aussi développé pour de grandes enseignes comme Les Deux Marmottes, et Sanoflore.
1993 Pierre Etienne Longeret, actuel dirigeant du Dauphin, succède à son père
en poursuivant le travail «à façon» pour Nature & Découverte, les laboratoires
Yves Ponroy, et Terres d’Arômes Tradition, et développe aussi ses propres gammes
en valorisant les produits de qualité, biologiques provenant presque exclusivement du territoire français dont la Drôme, l’Ardèche et le Vaucluse.
2012 Innovation majeure avec le lancement d’une tisane instantanée en spray,
à partir de plantes biologiques, à consommer chaude ou froide.
Actuellement façonnier pour La Vie Claire, Naturalia, la Vie en Herbes, Les
Tisaniers, La Route des Comptoirs, Le Temps des Cerises (café Taillefer).
Le Dauphin accompagne ses clients dans leur projet et notamment dans la
recherche et le développement, soutenus par un laboratoire d’analyse, et leur
réseau de fournisseurs.
Le Dauphin
Le Dauphin a su conserver son savoir-faire et lier des partenariats avec les
producteurs locaux, les syndicats de la profession, les offices de tourisme de
Drôme provençale, la Maison des plantes (institut des plantes aromatiques et
médicinales de Buis), ce qui accentue l’identité régionale des produits.
Pour rester compétitive, l’entreprise mise sur la qualité de ses produits régionaux
et artisanaux issus de cultures biologiques françaises.
En effet, la concurrence propose des produits industriels conçus avec des herbes
de toutes provenances de qualité très variable. Par ailleurs, le coût de main
d’œuvre et des matières premières étrangères sont souvent bien moins élevés
qu’en France.
Par ailleurs, en gage de qualité, le Dauphin produit des tisanes certifiées issues
de produits de l’agriculture biologique (label français et européen), mais adhère
également à la «charte Bio Rhône-Alpes» qui a pour objectifs de mettre en avant
le dynamisme régional en matière d’agriculture biologique et faire valoir les engagements des entreprises dans le domaine de la protection de l’environnement,
du développement économique et de la contribution aux filières bio régionales
et locales.
Pierre Etienne Longeret étend progressivement sa clientèle avec le travail à façon,
les gammes d’infusettes, la vente en sachets de plantes aromatiques à infuser…
Désormais ces gammes sont distribuées en magasins spécialisés en bio, dans les
épiceries fines, et quelques revendeurs locaux (moulins à huile, producteurs…).
Grâce à des produits bio de qualité, au design attractif des emballages, Le
Dauphin espère toucher une nouvelle clientèle plus urbaine, dans les grands
cafés, restaurants, et les épiceries fines grâce au lancement de son nouveau
concept : Tspray, la tisane instantanée en vaporisateur.
E
F
RANC
Quelques chiffres
L’entreprise le Dauphin fêtera ses 60 ans en 2013 !
Une trentaine de recettes d’infusettes sont commercialisées et plus encore pour
la vente en vrac.
4 personnes sont employées dans l’entreprise installée dans les bâtiments de
l’ancienne magnanerie de Buis-les-Baronnies.
Chaque mois, Le Dauphin produit entre 800 000 et 1 000 000 d’infusettes par
mois, avec une capacité de doubler la production !
Photo d’illustration, non contractuelle
Les alchimies du Dauphin
Au fil des générations, Le Dauphin a conservé les meilleures alchimies de plantes
pour exhaler vos sens. On compte parmi ses gammes :
- Infusions des Baronnies (en infusettes ou en sachets)
- Infusions des Sens
- Thés noirs
- Thés blancs
- Thés verts
- Mono-plantes (en infusettes ou en sachets)
le tout entièremment en bio…
Les réseaux de distribution
En dehors du travail à façon pour de grandes enseignes, Le Dauphin propose
également ses propres gammes d’infusions distribuées sur le quart Sud-Est de
la France principalement dans les moulins à huile, commerces de produits
régionaux et épiceries fines locales. Vous pouvez retrouver les produits en vente
sur le site www.etre-essentiel.fr.
Retrouvez la liste de nos distributeurs sur notre site web www.tisane-ledauphin.fr
page 16 Mercredi 31 juillet 2013
Le Dauphiné Libéré
NYONS/DRÔME PROVENÇALE
INFOS
PRATIQUES
BUIS­LES­BARONNIES
Dédicaces
à La Caisse à Bulles
Aujourd’hui, l’auteur René
Fregni dédicacera de 10 à
12h30, à la librairie La
Caisse à Bulles, son
dernier roman “Sous la
ville rouge” paru en avril
dernier aux éditions
Gallimard.
"1789" par le Théâtre
des habitants
Lundi 5 août et mardi
6 août, le Théâtre des
habitants de Buis, sous la
direction de Serge Pauthe,
reprendra les deux soirs à
21h30 dans les jardins de
la mairie la pièce
historique “1789”. Tarif :
5 € adultes, 3 € enfants de
6 à 12 ans. Réservation
conseillée à l’office de
tourisme de Buis.
NYONS
Tournoi d’ultimate freesbee
Organisé par le service
jeunesse de la mairie au
terrain ensablé à côté du
skate parc, aujourd’hui, de
19 heures à 22 heures.
Théâtre
Spectacle “Le Songe d’une
nuit d’été” de W.
Shakespeare par la
compagnie de la Flibuste
au théâtre de Verdure,
aujourd’hui, à 19 heures.
Beach­volley
Organisé par le Volley club
de l’Eygues tous les jeudis
sur le terrain ensablé à
côté du skate parc,
à 20 heures.
Loto
Loto nocturne du comité
des fêtes place de la
Libération, demain,
à 20 heures.
Festiv’été
Concert gratuit du Jazz
AOC place du Docteur­
Bourdongle, demain,
à 21 heures.
Centre de loisirs
du Val d’Eygues
Soirée portes ouvertes du
centre de loisirs avec une
grande kermesse et un
verre de l’amitié, demain,
à partir de 18h15.
Soirée paella
Organisée par l’association
Par la piétonne, place
Autiéro, vendredi 2 août, à
20 heures. Réservations
au 04 75 26 25 14.
Balade des artisans
Marché d’artisanat d’art et
de terroir place de la
Libération, samedi 3 août,
de 17 à 23 heures.
Lectures poétiques
Lectures poétiques
consacrées à Charlotte
Delbo proposées par la
compagnie Catherine
Derain à l’espace
Roumanille, dimanche
4 août, à 18h30.
LA MOTTE­CHALANCON
Festival Art et foi 2013
Récital “À travers ciel et
cordes” avec Julie et
Sophie Huguet au temple,
samedi 3 août, à 20h30.
MONTBRUN­LES­BAINS
Exposition “Moisson d’ici”
Organisée par
l’Association du pays de
Montbrun à la salle
polyvalente, jusqu’au
samedi 3 août. Entrée libre
de 11 à 13 heures et de 16 à
19h30.
Marché artisanal
Marché artisanal nocturne
sur la place de la mairie,
vendredi 2 août, à partir
de 19 heures.
Renseignements au
04 75 28 82 49.
NYONS/VINSOBRES L‘Arlequin va diffuser un documentaire sur le village de Lionel Baillemont
Un tournage pas comme les autres
S
amedi, à 17 heures, e
cinéma Arlequin de
Nyons accueillera Lio­
nel Baillemont, réali­
sateur du film “Portraits d’un
village provençal : Vinso­
bres”.
Lionel Baillemont, musi­
cien, producteur, écrivain, ré­
side à Vinsobres. Cet artiste
éclectique découvre en 2011
une nouvelle passion : le
tournage de documentaires
sur des sujets inédits et origi­
naux en divers coins de Fran­
ce. Et son village d’adoption,
Vinsobres, lui inspire une
nouvelle technique de mise
en scène. Quoi de plus par­
lant que de proposer aux ha­
bitants de “jouer” leur propre
vie en paroles et en actions ?
Ainsi est né ce documen­
taire bien de chez nous qui
sera présenté ce samedi
après­midi à l’Arlequin. Le
film a été adopté par des ha­
bitants conquis et volontaires
pour plonger dans leurs sou­
venirs et rassembler une
« montagne de documents »
d’après le réalisateur.
L’histoire des Vinsobrais
des années 30 à nos jours
Une centaine de Vinsobrais
deviennent alors des acteurs
éphémères mais enthousias­
tes, jouant les rôles de fac­
teur, de lavandière, de pein­
tre, etc. Ils sont aussi entourés
par quelques comédiens ve­
nus de l’extérieur. Un film à
voir pour partager ces mo­
ments de souvenirs, tour à
tour « drôles, poétiques et
touchants ».
On pourrait penser que le
récit est peut­être parfois en­
jolivé. Mais qu’importe au fi­
nal, car il s’agit là de transcri­
re l’histoire, la vraie, celle que
ces Vinsobrais ont vécue des
années 30 à nos jours et qu’ils
nous offrent avec leur cœur
afin que demeurent les parti­
cularités de ce petit village
provençal.
o
POUR EN SAVOIR PLUS
Samedi à 17 heures, diffusion du
documentaire au cinéma Arlequin.
Et à 18h30, discussion avec le
réalisateur Lionel Baillemont.
Entrée : 3,50 €.
BUIS­LES­BARONNIES
La Maison des plantes poursuit son “Opération infusettes”
L
BEAUVOISIN
Fête du Front de Gauche
Samedi 3 août, le comité
local du Front de Gauche
organise une fête à la
Guinguette. Dès 15 heures,
animations, jeux, buvette.
À 17 heures, débats suivis
à 20 heures d’un repas
républicain et d’une soirée
musicale animée par “Les
Mambous”. Réservation
pour le repas (12 €) au
04 75 28 04 64.
Lionel Baillemont et Myriam Icaza (Studio Carnet de notes), écrivain, qui a
réalisé le livret des “Chroniques d’un tournage pas comme les autres”.
La distribution de sachets d’infusettes du Dauphin aux touristes, un cadeau original et emblématique du territoire.
a Maison des plantes, en
partenariat avec le Syndicat
du futur Parc des Baronnies
Provençales, organise cet été
pour la sixième année consé­
cutive une “Opération infuset­
tes”. Celle­ci se déroule jus­
qu’au 30 septembre et consiste
en une large diffusion d’infu­
settes de plantes aromatiques
et médicinales des Baronnies
parlebiaisdesofficesdetouris­
me et syndicats d’initiative de
la région. Cette opération mo­
bilise les hébergeurs du terri­
toire qui peuvent ainsi offrir
aux personnes qu’ils ac­
cueillent un « fragment de Ba­
ronnies Provençales » sous la
forme de sachets d’infusettes.
Dans une optique de valori­
sation et de promotion des pro­
ductions locales, les plantes
sont toutes produites sur le ter­
ritoire des Baronnies Proven­
çales et transformées en infu­
settes par l’entreprise artisana­
le buxoise Le Dauphin.
Chaque sachet contient 24
infusettes bio (répondant au
cahier des charges de l’agricul­
ture biologique) de parfums
différents : quatre infusettes de
tilleul, quatre de lavande, qua­
tre de thym, quatre de romarin,
quatre de fenouil et quatre de
mélisse. Il y a aussi un docu­
ment de présentation de l’opé­
ration en lien avec la Maison
des plantes ainsi qu’un bon de
commande. Cette année ce
sont 7 000 sachets et 180 000
infusettes qui seront distri­
buées à travers les Baronnies
Provençales.
o
SAHUNE
La fête du vieux village en images
LOCALE EXPRESS
MIRABEL­AUX­BARONNIES
Lectures et débats pour les premières
Rencontres terriennes du village
n La première des Rencontres terriennes s’est déroulée
en fin de semaine dernière sur la place de l’église de
Mirabel devant plus de 50 personnes. Khaled Kelouaz a
lu des passages de ses livres, accompagné de Manuel
Cedron avec quelques morceaux de son répertoire au
bandonéon. Puis Pierre Presumey a raconté la culture
de la vigne selon Virgile. Ses lectures étaient suivies
d’un dîner avant la projection en plein air de “L’homme
qui plantait les arbres”, d’après le texte de Jean Giono.
La soirée se clôturait par un débat animé par Jean
Rouaud
Nicholas Bentley, artiste ébéniste, proposait une démonstration de fabrication de meubles l’après-midi avant le grand repas et le concert du groupe Sonith le soir.
L
a fête organisée par l’asso­
ciation des Amis du vieux
Sahune a eu lieu ce week­end
dans le magnifique décor de
l’ancien village restauré avec
passion par des bénévoles de­
puis une vingtaine d’années.
Si le concours de pétanque à
lamêléen’arassembléquetrès
peu de joueurs, les participants
ont disputé des parties amica­
les jusqu’à l’heure de l’apéritif.
Pendant ce temps, les visi­
teurs pouvaient admirer le tra­
vail de Nicholas Bentley, artiste
ébéniste installé au village de­
puis quatre ans, qui proposait
une démonstration de fabrica­
tion de meubles. Dans la salle
d’exposition de l’association,
on pouvait également décou­
vrir des tableaux réalisés par
les "Aquabelles", groupe
d’aquarellistes de Sahune et
Villeperdrix.
La journée s’est conclue par
un repas auquel plus de 130
personnes ont pris part pour
déguster l’aïoli préparé par
Claude Aumage, restaurateur
du village. Les convives ont
aussi pu déguster le pain cuit
par les bénévoles dans l’ancien
four et vendu au profit de l’as­
sociation. L’animation musica­
le du repas était assurée par le
groupe Sonith composé de
quatre musiciens talentueux
au répertoire éclectique.
o
REILHANETTE
Une soirée festive sur les terrasses du château
Ils sont toujours fidèles
au grand repas des pompiers
n Samedi, c’est plus de 150 fidèles qui ont répondu
présent au repas des pompiers de Mirabel­aux­
Baronnies. Un repas provençal confectionné
entièrement par ces derniers sous la direction de
Roland, le président de l’amicale des pompiers et qui a
été apprécié par tous. Les participants ont ensuite
dansé jusqu’à tard dans la nuit.
C’est dans le magnifique cadre des terrasses du château de Reilhanette, datant du XXIIe siècle et dominant l’ensemble de la vallée de Montbrun-les-Bains, que le comité des fêtes du village
(CCFR) a organisé une soirée festive autour d’un repas entièrement préparé par les membres du comité et animé par l’orchestre jazzy “Gallo Pinto”. Les participants ont été unanimes sur la
qualité de la cuisine et de l’orchestre et ont prolongé fort tard le plaisir de cette nuit saluée par un splendide lever de lune.
SEPT 13
Mensuel
OJD : 75624
67 RUE DE DUNKERQUE
75009 PARIS - 01 53 63 10 53
Surface approx. (cm²) : 6186
N° de page : 1
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cuisinent ou se dégustent telles quelles une deux,
trois On ne s arrête pas Si ce n est pour le picodon,
autre petit tresor du departement
Du fromage et du tilleul
Les producteurs en sont fiers, comme de son AOP europeenne a I instar d Herve Barnier qui est intarissable Si
vous décide? de \isiter sa ferme, prévoyez la demi jour
nee Entre palabre et dégustation, on prend son temps
pour decouvnr ce fromage de chevre au lait cru Affine
une quinzaine de jours, il développe un croûte fleurie,
blanche ou légèrement bleutée, il peut aussi etre désigne sous le nom evocateur de < Dieulefit » L affinage
est alors beaucoup plus long une quinzaine de jours
dans une atmosphère humide, puis lave pour enlever
la croûte et affine a nouveau dans une caisse humide
pendant une semaine Le resultat est plutôt costaud
en bouche Herve qui dit être comme son picodon, un
produit du terroir, rend hommage a ses grands parents
en continuant a produire comme eux II fait tout comme
avant avec les moyens actuels Conséquence le cheptel
est passe de 20 a 160 che\ res maîs sinon rien n a bouge
1. Les champs de lavande un plaisir pour tous les sens sans cesse renouvelé 2. Autre culture traditionnelle locale maîs beaucoup
moins connue le tilleul de la Drome représente pourtant 75 % de la production française
et d produit du fromage toute la journee A Buis-lesBaronmes, en re\ anche les choses ont bien change Le
tilleul qui a fait la richesse la fierté et même l'originalité
dc la ville a presque totalement disparu II n en demeure
pas moins que les Baroniues fournissent encore 75 %
de la production française Délicieuse plante aux propriétés calmantes amaigrissantes et antispasmodiques,
le tilleul est aujourd hill cueilli de façon artisanale et
familiale de mi juin a mi-juillet Pierre Longeret a repns
la societe de ses grands parents ct propose a la vente du
tilleul en sachets pour les infusions sous la marque
DROME
7393927300524/GJD/OTO/2
IL Y A LAVANDE ET LAVANDE...
Deux espèces sont principalement cultivées en Drôme
provençale : la lavande fine et le lavandin. La première développe
un parfum exceptionnellement délicat. La lavande est récoltée en
été durant les mois de juillet et d'août Elle est ensuite séchée et
mise en bouquet les mois d'hiver. On en fait de l'huile essentielle.
Elle est très prisée par les parfumeurs de Grasse. En revanche
le lavandin développe un arôme moins fin, on l'utilise pour les
savons, les lessives. La lavande parfume aussi les préparations
culinaires à l'aide des sirops. Il faut l'utiliser avec parcimonie, car
son goût peut vite masquer les autres saveurs des préparations.
Eléments de recherche : DROME (26) : département du Rhône-Alpes, économie, politique, culture, tourisme, passages significatifs
67 RUE DE DUNKERQUE
75009 PARIS - 01 53 63 10 53
Surface approx. (cm²) : 6186
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Dauphin. Également dc la sauge, du thym, du
romarin, de la sarriette, de l'origan... avec lesquels on
fait les fameuses herbes de Provence. Les célèbres frères
Ducros sont originaires de Buis-les-Baronnies, car la vallée de l'Ouvèze est le berceau des plantes aromatiques et
médicinales grâce à un micro-climat favorable.
Saveur et santé dans l'assiette
Petit fromage de chèvre, olives de table, plantes médicinales
et aromatiques, rien que du bon, du beau, du sain... La
Drôme soigne sa santé. Elle est le premier département bio
de France en nombre de producteurs et en termes de surfaces certifiées, soit 13 % de sa surface agricole utile. Outre
les plantes aromatiques, on y cultive beaucoup de fruits :
premier producteur de pêches, nectarines et brugnons.
L'abricot explose de jus et de sucre en saison.
Mais la production la plus emblématique reste la lavande,
pour ses champs qui marquent les paysages en été de
manière si caractéristique, comme les rizières en Asie
ou les canyons en Amérique. Les bandes mauves filent
à travers champs dans un paysage par ailleurs vert.
Une explosion de couleurs, on aimerait s'y noyer. Tout
1. Les façades des maisons de village, souvent agrémentées de plantes débordantes, ne sont pas l'un des moindres charmes de la
région. Z. L'hôtel Clair de Plume, à Gngnan : une halte reposante.
comme dans cette mer de céréales qui danse sous l'effet
du mistral en plein mois d'août. Le petit épeautre jouit
dans la Drôme depuis 2007 d'une IGP « petit épeautre
de I laute-Provence ». On l'appelait autrefois « le blé des
pauvres », car il pousse sur des terrains caillouteux. Sa
culture permettait une alternance avec la lavande, autre
plante adaptée à ces sols peu fertiles. Le petit épeautre
ne nécessite aucun pesticide, pas de désherbant et peu
d'eau. Une plante donc bien adaptée à la philosophie de
ce terroir qui privilégie le bio depuis des années. Oublié
puis remis au goût du jour dans ce département qui en
DROME
7393927300524/GJD/OTO/2
est le premier producteur de France, le petit épeautre est
une protéine pauvre en gluten donc très digeste, et ne doit
pas être confondu avec l'épeautre. Il remplace le riz, la
semoule. Accompagne un poisson, une ratatouille... Mais
surtout il s'accorde à merveille dans un taboulé revisité
avec de la tapenade aux olives de Nyons comme dans la
recette que nous vous proposons. Avec un morceau de
picodon, un verre de côtes-du-rhône, quèlques fruits en
dessert et une infusion pour clore le repas. La Drôme n'a
rien à envier au régime crétois. Quand les plaisirs de la
table riment avec santé et bien-être...
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Eléments de recherche : DROME (26) : département du Rhône-Alpes, économie, politique, culture, tourisme, passages significatifs