LE MESSIE MARS 2014 • ANGERS - Centre de Congrès DIMANCHE 16 VENDREDI 21 DIMANCHE 23 • NANTES - La Cité MARDI 18 MERCREDI 19 MARDI 25 HORAIRES En semaine : 20 h 30 • Le dimanche : 17h Hervé Niquet Direction Valérie Fayet Chef de chœur Elodie Méchain Contralto LE MESSIE PROGRAMME GEORG FRIEDRICH HAENDEL (1685-1759) Emiliano Gonzales-Toro, Ténor Marc Labonnette Baryton Hendrickje van Kerckhove Soprano Tout à la fois claveciniste, organiste, pianiste, chanteur, compositeur, chef de chœur et chef d’orchestre, Hervé Niquet est l’une des personnalités musicales les plus inventives d’aujourd’hui. Il dirigera ici une partition majeure du répertoire. Achevée en 1741, Le Messie de Haendel réalise une synthèse de l’art européen. Les aspects les plus marquants en sont l’assimilation du contrepoint allemand, de la clarté et de la souplesse de l’écriture française, de la mélodie italienne, mais aussi du raffinement modal et rythmique hérité de Purcell. Un sommet de l’écriture baroque avec chanteurs, chœur et orchestre ! Durée de l’œuvre : 2h30 Le Messie Hendrickje van Kerckhove, soprano Elodie Méchain, contralto Emiliano Gonzales-Toro, ténor Marc Labonnette, baryton Chœur de l’Orchestre National des Pays de la Loire Valérie Fayet, chef de chœur Hervé Niquet, direction LE MESSIE Hændel s’attelle au Messie en 1741, écrivant cet oratorio à la hâte (en moins d’un mois) pour anticiper une probable invitation en Irlande. Il arrive en effet à Dublin en novembre, assure brillamment toute une série de concerts et crée son Messie le 14 avril 1742, au Music-hall, devant un public fanatique. A près une longue période londonienne consacrée à l’opéra, Haendel se tourne résolument, à partir de 1739, vers l’oratorio en langue anglaise. Le Messie va connaître de son vivant un succès considérable et demeurer, au sein de son immense production, l’oratorio anglais le plus populaire dans le monde. Georg-Friedrich Haendel Le Messie Oratorio - HWV 56 Né en Allemagne en 1685 (la même année que Jean-Sébastien Bach et Domenico Scarlatti !), Haendel, comme beaucoup de jeunes compositeurs de son temps, ressent le besoin d’aller se former en Italie, mère patrie de la musique. Il y reste de 1706 à 1710 et se frotte aux deux grandes spécialités musicales de ce pays : l’opéra et l’oratorio. Quelques chefs-d’œuvre naissent aussitôt comme l’oratorio La Resurrezione, à Rome ou l’opéra Agrippina à Venise. Puis il s’installe en Angleterre et y donne triomphalement, dès 1711, son premier opéra londonien en langue italienne, Rinaldo. Pendant 25 ans, ses opéras triomphent au King’s Théâtre où il emploie les plus grands castrats et cantatrices de son temps. Il s’essaie déjà à l’oratorio anglais, en 1717 avec Esther, puis en 1733 avec Deborah et Athalia. Mais en 1739, après la faillite de son théâtre et des problèmes de santé, Haendel décide de se concentrer uniquement sur ce type de production, moins lourd à monter et moins risqué sur le plan financier : l’oratorio. Contrairement à l’opéra, il y impose la langue anglaise, permettant au public de mieux profiter des textes. Après Saül et Israël en Égypte, en 1739, il s’attelle au Messie en 1741, écrivant cet oratorio à la hâte (en moins d’un mois) pour anticiper une probable invitation en Irlande. Il arrive en effet à Dublin en novembre, assure brillamment toute une série de concerts et crée son Messie le 14 avril 1742, au Music-hall, devant un public fanatique de 700 personnes : du jamais vu dans la capitale irlandaise ! Pour faire entrer tout le monde, on a même dû demander aux dames d’éviter les robes à panier et aux hommes de venir sans épée… L’accueil est nettement moins enthousiaste à Londres, moins d’un an plus tard, le 23 mars 1743 : le public anglais admet mal qu’on ose chanter des textes bibliques dans un théâtre. Cette sécularisation de l’oratorio, œuvre sacrée par excellence, destinée normalement à l’église, dérange les pratiques. La revanche viendra à partir des années 1750 (donc de son vivant) avec la reprise très appréciée du Messie au Foundling Hospital de Londres. 36 représentations seront données avant sa mort, en 1759, précédant les nombreuses reprises lors des festivals haendéliens, après sa disparition : l’œuvre occupera dès lors une place jamais plus contestée dans toute l’histoire de la musique anglaise ! L’orchestration évolue beaucoup entre la version irlandaise faite de cordes, trompettes et timbales, et la version anglaise qui rajoute hautbois et bassons. Mozart lui-même assurera une sorte de troisième version, en y adjoignant clarinettes et trombones. Les chœurs, comme dans Israël en Égypte, occupent une place primordiale : tantôt joyeux, tantôt triomphaux, ils sont la grande merveille de cet oratorio ! Quant au livret du Messie, il repose sur une compilation de textes bibliques réalisée par Charles Jennens (1700-1773) autour de trois moments fondamentaux liés à la vie du Christ : l’annonce de la venue du Messie par les prophètes, la Passion et la Résurrection, et enfin une réflexion sur la Rédemption à travers les lettres de saint Paul. Au contraire de beaucoup d’oratorios qui donnent vie devant nous à des personnages de chair et d’os (comme le Christ lui-même ou l’Évangéliste dans une Passion de Bach), il n’y a pas de “rôles” dans l’oratorio de Haendel : le Christ est évoqué par allusions, analogies ou commentaires, dans une sorte de vaste illustration de sa vie et de son message, beaucoup plus que dans un drame théâtral faisant converser des personnages entre eux. première partie Pour mieux nous imprégner de cette atmosphère propre à la naissance du La belle ouverture “à la française” se Christ et à Noël, notons le rappel de termine dans une agitation extrême, en l’Italie et du séjour romain de Haendel mineur : elle sert de contraste avec le halo avec la charmante symphonie pastorale, de lumière et de sérénité qu’expriment, appelée Pifa (n° 13) : elle évoque le son en majeur, les premiers mots du ténor : des pifferari, ces bergers des Abruzzes Comfort ye, my people (n° 2). qui jouaient du chalumeau (sorte de Sa voix aérienne semble planer mira- petite cornemuse) et descendaient des culeusement. Le ton de la 1re partie est montagnes vers Rome au moment de donné : c’est bien un message de paix, Noël. Très réussi est aussi le récitatif de de réconfort et de joie qui va rayonner l’ange qui annonce la naissance de l’enfant de bout en bout, pour nous préparer à la divin et se transforme, sur les mots And venue de ce grand événement. C’est aussi suddenly (n° 16), en un arioso porté par un message d’énergie et de conviction les battements d’ailes des cordes ; il laisse qu’exprime aussitôt l’air Every Valley (n° 3) place à un de ces chœurs de louange dont puis le rayonnant ensemble choral And Haendel a le secret : Glory to God (n° 17). the Glory of the Lord (n° 4). Tandis que les voix célestes évoquent les Un oratorio de Haendel, fût-il en anglais, cieux, les voix graves symbolisent la paix n’est jamais loin d’un opéra italien, en sur terre, avant de se rejoindre sur fond particulier dans la tradition de l’aria da de glorieuses trompettes. Les joyeuses capo (air en trois parties où la dernière et bondissantes vocalises de l’air de soprano Rejoyce greatly (n° 18) précèdent reprend la première). L’œuvre en regorge, à l’instar du très bel le ravissant duo pastoral écrit pour soprano air d’alto But who may abide (n° 6), qui et alto (n° 20) : le ton pastoral est donné commence et se termine dans la plus grande par le rythme ternaire et les longues notes tendresse, mais laisse s’échapper dans tenues évoquant le son des chalumeaux la partie centrale la terrifiante évocation et les pastorales de Noël. C’est bien sûr au chœur qu’est confié le dernier mot de des flammes divines. cette partie : un allègre fugato (n° 21), His Les chœurs nous réconfortent peu après Yoke is easy, précède une conclusion tout par leur joie et leur légèreté, tant avec He en demi-teinte. shall purify (n° 7) qu’avec le lumineux For unto us a Child is born (n° 12). LE MESSIE 1. Sinfonia (ouverture) Grave, allegro moderato 2. Comfort ye my people Recitativo Ténor (ou soprano) : larghetto e piano Console -toi, mon peuple ! dit ton Dieu. Apporte ton message de Paix à Jérusalem et annonce que ses épreuves vont prendre fin, que ses fautes vont être pardonnées. Entends la voix de celui qui prêche dans le désert : préparez la venue du Seigneur et tracez dans le désert un chemin pour notre Dieu. (Isaïe XL 1-3). 3. E’vry valley shall be exalted Aria Ténor (ou soprano) : andante Toutes les vallées seront comblées, toutes les montagnes et les collines seront nivelées ; ce qui est tordu sera redressé et ce est qui bosselé sera aplani. (Isaïe XL 4). 4. And the glory of the Lord Chœur Allegro Et la gloire de Dieu notre Seigneur sera révélée. Et tout le peuple la verra car la bouche du Seigneur l’a révélée. (Isaïe XL 5). Et il purifiera les fils de Lévi afin qu’ils puissent présenter au Seigneur une offrande légitime (Malachie III 3). 5. Thus saith the Lord Recitativo Basse 8. Behold, a virgin shall conceive Recitativo Alto Ainsi parle le Seigneur, Dieu des armées : dans peu de temps j’ébranlerai les cieux et la terre, les mers et les continents et j’ébranlerai toutes les nations ; c’est alors que le Consolateur de toutes les nations viendra. Le Seigneur que vous cherchez viendra dans son Temple et le messager de la parole nouvelle, celui que vous appelez de tous vos vœux, apparaîtra ! dit le Dieu des armées. (Aggée II 6-7, Malachie III 1). Voyez, une vierge concevra ; elle enfantera un fils et son nom sera Emmanuel, “Dieu avec nous”. (Isaïe VII 14, Matthieu I 23). 6. But who may abide the day of his coming ? Aria Alto : larghetto Mais qui pourra supporter le jour de sa venue ? Et qui sera debout lorsqu’il apparaîtra ? Car il est comme le feu du raffineur. (Malachie III 2). 7. And he shall purify Chœur Allegro 9. O thou that tellest good tidings to zion Air Alto - Chœur Alto : O Toi qui apportes à Sion la bonne nouvelle, va et gravis le sommet de la montagne ! O Toi qui apportes la bonne nouvelle, élève ta voix, crie, n’aie aucune crainte et dis aux villes de Juda : voici venir votre Dieu ! O Toi qui apportes à Sion la bonne nouvelle, lève-toi, apparais car ton jour est venu et la grâce du Seigneur est descendue sur Toi. (Isaïe XL 9, LX 1). LE MESSIE 15. And the angel said unto them Recitativo Soprano L’ange leur dit : “Ne craignez rien car je vous apporte la nouvelle d’une grande joie pour tous les peuples. En ce jour, dans la ville de David, un Sauveur vous est né ; il a pour nom Christ, le Seigneur”. (Luc II 10-11). 16. And suddenly there was with the angel Recitativo Soprano : allegro Et l’ange fut soudain entouré d’une multitude de cohortes célestes qui louèrent Dieu en disant (Luc II 13) : chœur : lève-toi, resplendis ; car ta lumière est venue, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. (Isaïe LX 1). 10. FOR behold, Darkness shall cover the earth Recitativo Basse : andante larghetto Vois ! Les ténèbres recouvriront la terre et la nuit s’étendra sur toutes les nations. Le Seigneur descendra sur toi et tu seras revêtu de sa grâce. Et les Gentils viendront vers ta lumière et les rois viendront contempler ta magnificence. (Isaïe XL 2-3). 11. The people that walked in darkness Aria Basse : larghetto Le peuple qui errait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Et ceux qui vivent dans le royaume des ténèbres de la mort sont touchés par la lumière. (Isaïe IX 2). 12. For unto us a child is born Chœur : andante allegro Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, il est revêtu de la puissance divine et son nom sera : le Magnifique, le Souverain, le Dieu Puissant, le Père Eternel, le Prince de la Paix. (Isaïe IX 6). 13. PIFA (symphonie pastorale Larghetto e mezzo piano 14. There were shepherds Recitativo Soprano Des Bergers étaient dans les champs et gardaient leurs troupeaux pendant la nuit. (Isaïe II 8). L’ange du Seigneur leur apparut et la grâce les illumina ; ils en furent effrayés. (Luc II 9). 17. Glory to God in the highest Chœur : allegro Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. (Luc II 14). 18. Rejoice greatly Aria Soprano : allegro Réjouis-toi, fille de Sion ; éclate de joie, fille de Jérusalem, vois : ton Roi vient vers toi. Il est le vrai Rédempteur car il apporte le salut à toutes les nations. (Zacharie IX 9-10). 19. Then shall the eyes of the blind be opened Recitativo Alto Les yeux des aveugles s’ouvriront ; les sourds entendront ; le paralytique bondira comme le chevreuil et les muets chanteront. (Isaïe XXXV 5-6). 20. He shall feed his flock Duo Alto, Soprano : larghetto e piano Il fera paître son troupeau comme un berger ; il rassemblera ses agneaux dans ses bras ; il les portera dans son sein et il conduira avec douceur ceux qui sont dans le besoin. Venez à lui, vous tous qui êtes fatigués ; venez à lui vous qui ployez sous le fardeau ; il vous donnera la paix. Chargez-vous de son joug et suivez son enseignement car il est doux et humble de cœur et il apportera la paix à vos âmes. (Isaïe XL 11, Matthieu XI 28-29). 21. His yoke is easy Chœur : allegro Son joug est doux, son fardeau léger. (Matthieu XI 30). deuxième partie Nous abordons maintenant les épisodes qui vont marquer la Passion et la Résurrection du Christ. Hændel ouvre sur un chœur en mineur, assez tendu et dramatique, visant à annoncer le rôle de “l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde” (n° 22). Il sert surtout de prélude à l’un des plus beaux airs de cet oratorio, He was despised (n° 23), confié à l’alto. Dans un climat de méditation et d’affliction, la voix évoque, par des phrases courtes, les souffrances de la flagellation, tandis que l’agitation de la partie centrale traduit les outrages que le Christ supporte sans s’opposer. Trois chœurs succèdent à cet épisode dramatique : les rythmes pointés de Surely (n° 24), associés chez Hændel aux larmes, précèdent la grande fugue solennelle de And with his Stripes (n° 25) et la vivace évocation de la dispersion du troupeau All we like sheep (n° 26), terminée dans une grande coda sombre et douloureuse. Selon la tradition de l’oratorio, Hændel ne manque pas de revenir au dialogue entre le narrateur et le chœur. Cette alternance est marquée par le poignant récit de ténor Thy rebuke (n° 29) précédant l’air d’affliction Behold and see (n° 30). Comme il se doit (nous l’avons dit, le propos de Hændel n’est pas du tout celui de Bach dans ses Passions), la mort du Christ est évoquée furtivement, presque incidemment, dans un bref récitatif (He was cut off out of the land n° 31), le compositeur préférant nous rassurer par l’air enjoué But Thou didst not leave (n° 32) : les souffrances du Sauveur sont maintenant terminées. Il ne nous reste plus qu’à entrer dans la célébration de la Résurrection à laquelle fait déjà allusion le chœur Lift up your heads (n° 33), célébrant le Roi de Gloire, ainsi que le chœur Let all the Angels (n° 35) ou l’aérienne aria d’alto Thou art gone (n° 36). Hændel nous mène progressivement vers la brillante conclusion de cette 2e partie. Tout est prétexte à la proclamation de la bonne nouvelle : le chœur The Lord gave the word (n° 37), l’air How beautiful (n° 38) ou le joyeux ensemble Their sound is gone out (n° 39). Notons au passage le fabuleux Why do the nations (n° 40), avec sa riche orchestration accompagnant les séduisantes vocalises de la voix de basse : inutiles sont les complots des souverains terrestres ! Comme on le voit, l’opéra n’est jamais très éloigné de l’oratorio chez Hændel ! Le dynamique chœur Let us break (n° 41) et l’air héroïque du ténor (Thou shall break them n° 43) mènent au vibrant Hallelujah (n° 44) que tout spectateur attend. Il est vrai que ce morceau est remarquablement écrit et d’un effet prodigieux par l’éclat des trompettes et la combinaison parfaite des voix aiguës qui montent progressivement en proclamant le Roi des Rois, tandis que les autres voix assurent la dynamique rythmique. Personne ne saura jamais pourquoi cette page fit se lever le roi d’Angleterre de l’époque. En tout cas, tradition oblige, aucun spectateur anglais depuis cette date ne saurait écouter l’Hallelujah sans se mettre debout comme pour un hymne national ! LE MESSIE 22. Behold the Lamb of God Chœur : largo Voici l’Agneau de Dieu qui efface le péché du monde. (Jean I 29). 23. He was despised Aria Alto : largo Il a été méprisé et rejeté par les hommes, il a porté toutes les souffrances et il a connu toutes les douleurs. Il a donné ses épaules au bourreau, il a tendu les joues à la colère de ses cruels ennemis et son visage aux crachats et aux insultes. (Isaïe LIII 3, L 6). 24. Surely, He hath borne our griefs, Chœur : largo e staccato En vérité, il a pris nos souffrances et porté nos chagrins. Il a saigné de nos fautes ; il a été flagellé pour nos iniquités il est mort pour nos péchés. (Isaïe LIII 4). 25. And with His stripes we are healed Chœur : alla breve moderato Et nous avons été rachetés par son Sang… Et le Seigneur l’a revêtu de tous nos péchés. (Isaïe LIII 5). 26. All we like sheep Chœur : allegro moderato Comme un troupeau loin du pasteur, chacun suivait sa voie, comme un troupeau dispersé loin du pâtre, chacun suivait son chemin. L’Éternel jeta sur Lui le poids de nos iniquités. (Isaïe LIII 6). 27. All they that see Him Recitativo Ténor : larghetto Et ceux qui le virent l’ont tourné en dérision ; ils le méprisaient en hochant la tête. (Psaume XXII 7 du Book of Common Prayer). 28. He trusted in God Chœur : allegro Il a cru que l’Éternel allait le délivrer : Qu’Il le libère, s’Il se complaît en lui. (Psaume XXII 8 du Book of Common Prayer). 29. Thy rebuke hath broken His heart Recitativo Ténor : largo Cet affront lui a brisé le cœur ; il est plein de tristesse. Il a jeté les yeux autour de lui, cherchant quelqu’un qui le prenne en pitié ; mais il n’y avait personne ; il n’a trouvé personne pour le consoler. (Psaume LXIX 21 du Book of Common Prayer). 30. Behold and see Arioso Ténor : largo e piano Voyez et dites s’il est au monde souffrance comparable à la sienne. (Lamentations I 12). 31. He was cut off out of the land of the living Recitativo Ténor Il a été retranché du monde des vivants ; il a dû mourir pour les péchés de son peuple. (Isaïe LIII 8). 32. But thou didst not leave his soul in Hell Aria Soprano : andante larghetto Mais vous ne l’avez pas laissé au tombeau. Vous n’avez pas voulu qu’il subisse la putréfaction de la chair. (Psaume XVI 10) 33. Lift up your heads Chœur : a tempo ordinario Relevez vos linteaux et ouvrez-vous toutes grandes, portes éternelles, car le Roi de Gloire va venir ! Qui est ce Roi de Gloire ? Le Seigneur fort et puissant dans le combat. Le Seigneur des armées, c’est Lui le Roi de Gloire. (Psaume XXIV 7-10). 34. Unto which of the angels Recitativo Ténor Auquel des anges a-t-il jamais dit : tu es mon fils, ce jour je t’ai engendré ? (Hébreux I 5). 35. Let all the angels of God Chœur : allegro Que tous les anges de Dieu l’adorent. (Hébreux I 6). 36. Thou are gone up on high Aria Alto : allegro, larghetto Tu es monté en haut, tu as mené captifs les prisonniers, tu as pris des dons pour les distribuer et même aux rebelles, afin qu’ils demeurent dans le lieu de l’Éternel notre Dieu. (Psaume LXVIII 18). 37. The Lord gave the word Chœur : andante allegro Le Seigneur donna un ordre : grande fut l’armée des messagers. (Psaume LXVIII 11du Book of Common Prayer). 38. How beautiful are the feet Aria Soprano : larghetto Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui prêchent l’évangile de la paix et apportent l’heureuse nouvelle de bienfaits. (Romains X 15). 39. Their sound is gone out Chœur : a tempo ordinario Leur voix a retenti dans tous les pays et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.(Romains X 18). 40. Why do the nations so furiously Aria Basse : allegro Pourquoi les nations sont-elles si furieusement enragées les unes contre les autres et pourquoi les peuples font-ils un vain projet ? Les rois de la terre se lèvent et les chefs tiennent conseil ensemble contre le Seigneur et contre son oint. (Psaume II 1-2 du Book of Common Prayer). 41. let us break their bonds asunder Chœur : allegro e staccato Faisons éclater leurs liens et rejetons loin de nous leurs chaînes ! (Psaume II 3). 42. He that dwelleth in heaven Recitativo Ténor Celui qui demeure au ciel se moquera d’eux ; le Seigneur les tournera en dérision. (Psaume II 4). 43. Thou shalt break them Aria Ténor : andante Tu les briseras avec une verge de fer ; tu les mettras en pièces comme les coupes du potier. (Psaume II 9). 44. Hallelujah Chœur : allegro Alleluia ! Car le Seigneur Dieu souverain gouverne. Alleluia ! Le Royaume de ce monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ et il régnera jusqu’à la fin des temps, Roi des rois, Dieu des dieux. Alleluia (Apocalypse XIX 6 ; XI 15 ; XIX 16). troisième partie Plus courte que les précédentes, cette partie conclusive est un libre propos sur le rôle rédempteur du Christ et le message qu’il laisse par la naissance, sa mort et sa résurrection. Elle commence par l’un des plus beaux airs de la partition, I know that my Redeemer liveth, dans lequel la soprano associe joyeusement résurrection et rédemption. Le chœur suivant (n° 46) utilise des procédés figuralistes chers à Hændel : l’idée de la mort causée par un homme, Adam, dans des teintes sombres et retenues, et celle de la vie proposée par le Christ dans d’éclatantes proclamations. Arrive alors le puissant air de basse, The trumpet shall sound (n° 48), proche lui aussi de l’opéra par son dialogue avec la trompette soliste pour évoquer les sonneries du Jugement dernier. Le paisible duo de ténor et alto, O death (n° 50), enchaîne avec le chœur rayonnant But thanks to God (n° 51) et le dernier solo de l’œuvre, If God be for us (n° 52), tout d’aériennes arabesques, confié à la soprano. Selon la tradition, Hændel achève cet ouvrage de trois heures de musique par une grandiose scène chorale. Elle commence par une louange solennelle qui semble proclamée avec force et conviction par l’ensemble du peuple des chrétiens (Worthy is the Lamb - n° 53). Tout s’achève par une vaste fugue sur le mot Amen, d’apparence sévère, mais dont les dernières mesures, rehaussées des timbales et trompettes, semblent un monument triomphal élevé à la gloire du Christ. LE MESSIE 50. O death, where is thy sting ? Duo Alto-Ténor : andante Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô tombeau, où est ta victoire ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché, et la contrainte du péché, c’est la Loi.(1 Corinthiens XV 55-56) 51. But thanks be to God Chœur : andante Mais grâces soient à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.(1 Corinthiens XV 57). 45. I know that my Redeemer liveth Aria Soprano : larghetto Je sais que mon rédempteur est vivant et qu’il reviendra sur la terre au jour du Jugement Dernier. Et, bien que les vers anéantissent ma chair, mes yeux verront le Seigneur Dieu. Car le Christ est ressuscité d’entre les morts, le premier d’entre ceux qui dorment. (Job XIX 25-26, 1 Corinthiens XV 20). 46. Since by man came death Chœur : grave, allegro Puisque la mort nous est venue d’un homme, c’est d’un homme également que nous vient la résurrection. Et si nous devons tous mourir en Adam, nous ressusciterons tous par le Christ. (1 Corinthiens XV 21-22). 47. Behold, I tell you a mystery Recitativo Basse Voyez, je vous annonce un grand mystère. Nous ne disparaîtrons pas dans la mort mais nous serons tous transfigurés en un instant lorsque retentiront les trompettes du Jugement Dernier. (1 Corinthiens XV 51-52). 48. The trumpet shall sound Aria Basse : pomposo ma non allegro Les trompettes retentiront et les morts ressusciteront imputrescibles et nous serons tous transfigurés. (1 Corinthiens XV 52-53). 49. Then shall be brought to pass Recitativo Alto Alors s’accomplira ce qui est écrit : la mort est engloutie dans la victoire. (1 Corinthiens XV 54). 52. If God be for us Aria Soprano : larghetto Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? Qui témoignera à charge contre les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie : qui est-il, celui qui condamne ? C’est le Christ qui est mort ; ou plutôt, qui est ressuscité, qui est à la main droite de Dieu, qui intercède pour nous. (Romains VIII 31, 33-34). 53. Worthy is the Lamb Chœur : largo, larghetto, allegro moderato Digne est l’Agneau qui a été sacrifié et nous a rachetés pour Dieu par son sang, de recevoir la puissance, les richesses, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la bénédiction. Bénédiction, honneur, gloire et puissance soient à celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, pour les siècles des siècles. Amen. (Apocalypse V 9, 12-14). Patrick Barbier Les solistes Hendrickje Van Kerckhove Myrto Papatanasiu SopranoSoprano La carrière internationale d’Hendrickje Van Kerckhove prend son essor en 2005. Son premier rôle à La Monnaie est Kristin dans Julie de Philippe Boesmans, une production reprise à Vienne et au Festival d’Aix en Provence. Elle y chante également dans L’Enlèvement au Sérail (Blonde), Monsieur Choufleuri (Ernestine), Werther (Sophie) et Parsifal (1re Fille-Fleurs). Après avoir débuté dans le rôle de Sœur Constance de Dialogues des Carmélites en 2008 au Theater an der Wien, Hendrickje retrouve la scène de ce théâtre, notamment dans le cadre de la création mondiale de Die Besessenen (Maja) du compositeur Johannes Kalitzke et de Ariadne auf Naxos (Najade). Récemment, on a pu l’entendre dans Dircé dans Médée (à la Monnaie), Adèle (Fledermaus à l’Opéra national du Rhin Strasbourg), et Norma Jean dans Waiting for Miss Monroe (Robin de Raaff) au Nederlandse Opera Amsterdam. Douée pour le Lied, Hendrickje est élue “Rising Star” par ECHO en 2009. Elle se produit également en récital à la Monnaie, au Bozar de Bruxelles, au Musikverein de Vienne, au Megaron d’Athènes… Deux enregistrements témoignent de sa grande affinité avec le répertoire de la mélodie. En concert elle est l’invitée de l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Liège (Requiem de Brahms), l’Orchestre symphonique de Flandre (Symphonie n° 4 de Mahler), la Camerata Academica de Salzbourg, l’ORF/RSO Vienne (Jeanne au bûcher), l’Orchestre national de Belgique (airs de Mozart) et le Concert Spirituel (dans le Dixit Dominus de Haendel). Elodie Contralto Myrto Méchain Papatanasiu Soprano Elodie Méchain mène depuis quelques années une belle carrière qui l’amène à chanter Pelléas et Mélisande (Geneviève) à Marseille, Rouen, Toulon, Nancy, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Prom’s de Londres sous la direction de John Eliott Gardiner, Falstaff (Meg), Béatrice et Bénédict (Ursule), la Flûte Enchantée (Troisième Dame). Au Théâtre des Champs-Elysées, elle chante avec l’Orchestre National de France dans Pénélope de Fauré, le Martyre de Saint Sébastien de Debussy et Béatrice et Benedict. Elle participe à L’Enfant et les Sortilèges (la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule) à Montpellier et à Toulouse sous la direction de Michel Plasson. On la retrouve également dans Manon avec le Bayerischer Rundfunkorchester, Ariane à Naxos (Dryade) à l’Opéra National de Lyon, Didon et Enée à Rennes, A Midsummer Night’s Dream (Hippolyta) à Lyon, Caen, Toulon et Nancy. Sa voix aux harmoniques sombres se prête tout particulièrement à l’oratorio : Passions et Messe en si de Bach, Stabat Mater de Vivaldi et de Pergolese, Petite Messe solennelle de Rossini, le Requiem de Mozart, la Messe du Couronnement… Mais le monde de la mélodie française et du Lied allemand la passionne. Récemment, on a pu l’entendre dans Rusalka et L’Enfant et les Sortilèges au Festival de Glyndebourne, Ariadne auf Naxos à Tours et La Vie Parisienne (Metella) à Nancy, La Flûte enchantée au Théâtre des Champs Élysées, Roméo et Juliette de Berlioz avec l’Orchestre Philharmonique de Ljubljana, le Stabat Mater de Dvorak à Chartres, œuvre qu’elle reprendra à Marseille. Elle vient de chanter sa première Quickly (Falstaff) à Metz. LE MESSIE Emiliano Gonzales Toro Ténor Myrto Papatanasiu Soprano Emiliano Gonzalez Toro est né à Genève de parents chiliens. Après des études de hautbois aux conservatoires de Genève et Lausanne, il se consacre pleinement au chant. Il débute sous la direction de Michel Corboz, à l’ensemble vocal de Lausanne. Ses dernières saisons ont été marquées, entre autres, par Lalla Roukh à Washington et New York avec l’Opéra Lafayette, L’Incoronazione di Poppea, dans lequel il a chanté Arnalta à Oslo, Lille (sorti en DVD chez EMI) et Dijon. Il a interprété les rôles-titres de Dardanus, Phaëton et Platée, Pomponnet dans La Fille de Mme Angot, Piquillo dans La Périchole et le rôle de Trémolini dans La Princesse de Trébizonde. Farnace de Vivaldi l’a conduit au Théâtre des Champs-Elysées, à l’Opéra du Rhin, à Amsterdam, Oldenburg et Lausanne. Au cours de la saison 2013-2014, le ténor chante dans King Arthur de Purcell (Opéra de Massy avec le Concert Spirituel). Il interprète Linfea dans Calisto de Cavalli au Bayerische Staatsoper de Münich, et il retrouve le rôle-titre de Platée à l’Opéra National du Rhin, dirigé par Christophe Rousset et mis en scène par Mariane Clément. D’autre part, les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski l’invitent pour la Messe en Si de Bach. Avec l’ensemble Pygmalion, il interprète la Passion selon Saint-Jean et un programme de Grands Motets de Rameau. Il se produit avec les Talens Lyriques à Ambronay (programme Mater Dolorosa), avec les Siècles à Versailles (Grande Messe des Morts), à Baden-Baden et au Théâtre des Champs-Elysées avec Emmanuelle Haïm pour un gala Monteverdi. Marc Labonnette Baryton Marc Labonnette est né à Orléans. Après des études de saxophone, il débute le chant et se produit rapidement dans nombre de concerts. Il a enregistré pour le label Alpha les grands motets d’Henry Du Mont avec l’ensemble Pierre Robert sous la direction de Frédéric Desenclos et, pour le label Glossa, le rôle de Jupiter (Proserpine de Lully) et Cadmus (Sémélé de Marin Marais) avec Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet et le Requiem de Campra avec le Centre de Musique Baroque de Versailles sous la direction d’Olivier Schneebeli pour le label K617. En 2009, il chante le Comte de Guiche dans Cyrano de Bergerac d’Alfano aux côtés de Placido Domingo puis Adamas dans la Pastorale de Gérard Pesson au Théâtre du Châtelet. Il chante ensuite un Satyre (Platée de Rameau) à l’Opéra Garnier et poursuit en 2010 la tournée du Viaggio à Reims à l’Opéra de Nancy, au Théâtre du Capitole de Toulouse, aux Opéras de Marseille et Bordeaux. Il a récemment chanté Antonio dans Le Nozze de Figaro à l’Opéra de Lyon et Thoré dans Les Huguenots de Meyerbeer au Théâtre royal de La Monnaie à Bruxelles et à l’Opéra national du Rhin. En avril 2013, il a participé à Indian Queen de Purcell au Festival de Schwetzingen avec Le Concert Spirituel et Hervé Niquet, dans une mise en scène de Joachim Schlömer, production qui sera reprise à l’Opéra de Metz et au Theater Basel en Suisse. Au Théâtre des Champs-Élysées, en juin 2013, il interprète Ctésippe et Pisandre dans Pénélope de Fauré aux côtés d’Anna Caterina Antonacci et Roberto Alagna, sous la direction de Fayçal Karoui, vif succès qui lui vaut d’être engagé par le même théâtre pour le rôle du Grand Prêtre dans Castor et Pollux de Rameau avec Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet, dans une mise en scène de Christian Schiaretti (octobre 2014). Depuis deux ans, il incarne le Grand Mufti dans la production du Bourgeois Gentilhomme de Molière-Lully dans une mise en scène de Denis Podalydès aux Bouffes du Nord à Paris et en tournée dans toute la France durant toute la saison 2013-2014. LE MESSIE Le Chœur de l’ONPL et son chef Chœur de l’ONPL - Valérie Fayet Chef de chœur En octobre 2004, l’Orchestre National des Pays de la Loire a entrepris la constitution d’un chœur faisant appel aux choristes amateurs de la Région. La direction de ce chœur a été confiée à Valérie Fayet. Au mois de février 2005, épaulé par le chœur d’Angers Nantes Opéra, le chœur Résonnances du Mans et le chœur de chambre du CNR de Nantes, le Chœur de l’ONPL fait ses premiers pas avec la 2e Symphonie de Mahler. Fort d’une programmation ambitieuse, le chœur de l’Orchestre National des Pays de la Loire continue de nous démontrer sa qualité et son importance dans le paysage culturel des Pays de la Loire. Outre sa vocation symphonique, il accorde une place non négligeable au répertoire a cappella et se produit de façon autonome. Les membres du chœur bénéficient d’un dispositif pédagogique de formation vocale assuré par des professeurs de chant. Initialement flûtiste, Valérie Fayet poursuit ses études de direction de chœur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où elle obtient son diplôme première nommée. Parallèlement elle étudie la direction d’orchestre avec Louis Tillet, Jean-Sébastien Béreau, Guennadi Rojdestvenski et Pierre Dervaux. En 1991, elle a obtenu un premier prix au Concours National du Florilège Vocal de Tours avec la Maîtrise de jeunes filles du Mans. Valérie Fayet devient en septembre 2004, professeur de chant choral, de direction de chœur et chef de l’orchestre symphonique du 3e cycle au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes. Elle est également le chef du chœur de l’ensemble vocal professionnel Humana Vox. De 2005 à 2008, Valérie Fayet a été la directrice musicale du chœur National des Jeunes À Cœur Joie et à la tête de cet ensemble elle a obtenu six Premiers Prix au Concours International Guido d’Arezzo de 2007 (Italie) et celui du “meilleur chef”. En 2009, elle a été nommée Chevalier de l’Ordre National du mérite par le Premier Ministre, Monsieur François Fillon. Le chef d’orchestre Hervé Niquet Tout à la fois claveciniste, organiste, pianiste, chanteur, compositeur, chef de chœur et chef d’orchestre, Hervé Niquet est l’une des personnalités musicales les plus inventives de ces dernières années, reconnu notamment comme un spécialiste éminent du répertoire français, de l’ère baroque à Claude Debussy. Il aborde le métier de musicien, comme un véritable chercheur, préférant revenir aux sources pour dépasser les conventions et les usages. Il a l’occasion de travailler, en tant que chef de chant à l’Opéra de Paris, avec Rudolf Noureev et Serge Lifar qui collaboraient directement avec les compositeurs des ballets, ce qui l’amène à une réflexion sur l’authenticité de l’interprétation et l’importance de la transmission en direct. Il crée Le Concert Spirituel en 1987, avec pour ambition de faire revivre le grand motet français. En vingt-cinq ans, la formation s’est imposée comme une référence incontournable dans l’interprétation du répertoire baroque. Il se produit dans les plus grandes salles internationales. Pour la saison 2013-2014, Hervé Niquet est en résidence au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR). Il y donnera un concert avec la complicité d’Anne Sofie Von Otter et dirigera Le Concert Spirituel dans Les Fêtes de l’Hymen et de l’Amour de Rameau et la Messe à 40 voix solistes de Striggio. Depuis la rentrée 2011, Hervé Niquet est Directeur musical du Chœur de la Radio flamande et premier chef invité de son pendant orchestral, le Brussels Philharmonic. Il dirigera, entre autres, cette saison, des œuvres de Mendelssohn ou encore de Félicien David, à la tête de ces formations. Hervé Niquet est également le nouveau directeur artistique du Festival de Saint-Riquier – Baie de Somme. NOS CONSEILS D’ÉCOUTE Le Messie Hændel avec B. Schlick, S. Piau, A. Scholl, M. Padmore, N. Berg les Arts Florissants, direction W. Christie (Deutsche Grammophon)
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