DOSSIER DE PRESSE - Le jour le plus court

DOSSIER DE PRESSE
S
i le cinéma est né d’une forme courte, avec Méliès, Lumière, il a traversé toute l’histoire du cinéma et emprunté
tous les styles. Il est toujours aujourd’hui un espace où se découvrent et s’exercent les nouveaux talents et dans
lequel se construisent la liberté et l’ambition des créateurs. Que le solstice d’hiver lui soit entièrement dédié, que
les villes soient investies par les rêves éveillés des réalisateurs, l’idée aurait plu aux surréalistes. La 4e édition du Jour
le plus Court, organisée par l’Agence du court métrage, en offrant des projections collectives et gratuites sur l’ensemble
du territoire et dans une très grande diversité de lieux, participe pleinement à la promotion du court métrage.
Le CNC a toujours soutenu le court métrage parce qu’il est le lieu par excellence de la recherche dans le domaine
de l’image et que sa vitalité constitue un gage d’avenir pour le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Ce dynamisme
se mesure dans le volume de production, avec environ 600 courts métrages français par an qui obtiennent un visa
d’exploitation, l’engagement des acteurs du secteur associatif et des chaînes de télévision pour la diffusion des œuvres.
Il a rencontré également une reconnaissance internationale, avec 3 Oscars, tous soutenus par le CNC : en 2008, Le
Mozart des pickpockets, film de fiction de Philippe Pollet-Villard, en 2010, Logorama, film d’animation du Collectif H5 et
en 2014 Mr Hublot, film d’animation de Laurent Witz et Alexandre Espigares.
À travers cette fête d’envergure nationale, c’est le formidable travail que font tout au long de l’année les équipes de
l’Agence du court métrage qui est mis en lumière. Depuis 30 ans, l’Agence développe, avec le soutien du CNC, une
mission de promotion et diffusion du court métrage en France, tisse des liens entre les cinéastes et les diffuseurs, pour
que le court métrage soit considéré comme une expression cinématographique à part entière, accessible au plus grand
nombre. Je souhaite à cette nouvelle édition du Jour le plus Court tout le succès qu’elle mérite, et au public de belles
découvertes.
Frédérique Bredin
Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée
Le Jour le plus Court - Fête du court métrage est une manifestation organisée avec le soutien du
Sommaire
Le court métrage existe-t-il ? par Philippe Germain, délégué général de l’Agence du court métrage
Une 4e édition, un nouveau Jour le plus Court par Catherine Bizern, directrice artistique
Programmation
p8
Focus : Benoit Forgeard et Jean-Charles Hue
Carte blanche : Axelle Ropert
Thématique : C’est quand la paix ?
> Programmes clés en main
> Programmes invités
> Programmes scolaires et jeune public
Pendant le jour le plus court
p 29
Les interviews du Jour le plus Court
Journée professionnelle
Hors série Bref, le magazine du court métrage
Les partenaires du jour le plus court
Les partenaires
France Télévisions
L’Institut français
Les missions de l’Agence du court métrage
équipe
p 32
Le court métrage existe-t-il ?
A
lors que débute cette quatrième édition du Jour le plus Court organisé avec le soutien du Centre national du
cinéma et de l’image animée il me tient à cœur de rappeler que l’Agence du court métrage est, depuis sa création
un lieu de combat et de réflexion. Un combat contre le conformisme et pour le cinéma, que notre association
mène avec ferveur pour qu’une juste place soit faite au court métrage et à la diversité culturelle.
Véritable laboratoire de recherche et de développement pour une filière professionnelle dans son ensemble, espace
fondamental de création, le court métrage est une forme cinématographique à part entière. Il interroge tout autant les
territoires et les enjeux de la création cinématographique que les conditions de diffusion du cinéma indépendant.
Parce qu’il se situe souvent dans les marges d’une exploitation "classique", évoquer le court métrage et sa diffusion
revient malheureusement en premier lieu à tordre le cou à des lieux communs. Les efforts conjoints des salles de cinéma
art et essai, du secteur associatif, des médias audiovisuels permettent aux films courts d’être réellement programmés
et de rencontrer les publics. Rappelons que l’on compte en France près de trois cents festivals et que chaque mois, de
nouveaux films, de nouveaux auteurs, de nouvelles pratiques et de nouveaux lieux de projection viennent enrichir cette
diffusion.
Cette réalité, largement soutenue par les pouvoirs publics, est aussi l’un des points par lesquels peut se lire la fameuse
singularité du modèle français en matière de septième art. Il n’y a pas de modèle unique pour défendre les films et
l’exception culturelle. Les derniers chiffres publiés par le CNC attestent d’une réussite trop souvent occultée dans
le débat public. Plus de 1 600 films trouvent chaque année le chemin des écrans. Par ailleurs, près de 80% des
établissements cinématographiques diffusent chaque année au moins un court métrage. Certaines de ces œuvres
sont, sans que l’on puisse réellement s’en réjouir, plus vues que bien des longs métrages sacrifiés dans le flux des
sorties du mercredi. Les films courts sont devenus peu à peu les ambassadeurs de toute une génération de créateurs
et de producteurs auprès des publics du monde entier.
Ce système est fragile et ne pourrait exister sans la mise en œuvre de mécanismes de financement public et
d’accompagnement (Ministère de la Culture et de la Communication, CNC, collectivités territoriales) adaptés à la fragilité
économique de ce secteur. La mutation des pratiques induites par l’arrivée du numérique, les transformations politiques
en cours imposent aujourd’hui de réinventer collectivement ces modèles d’actions culturelles qui ne sont pas toujours
productrices de valeur marchande.
Peut-on se passer de courts métrages ? Sans doute. Mais est-ce vraiment un cinéma sans expérimentation, donc sans
saveur et sans piment que nous voulons ?
Philippe Germain
Délégué général de l’Agence du court métrage
5
Une 4e édition :
Un nouveau jour le plus court
M
ettre à l’honneur la création, inciter la diffusion, créer du lien avec les spectateurs et fédérer toutes les initiatives
de programmation sont les objectifs que l’équipe du Jour le plus Court – Fête du court métrage au sein de
l’Agence du court métrage s’est donnés pour cette 4e édition de l’événement.
Alors que la manifestation a trouvé en trois ans auprès des télévisions, des salles de cinéma, des festivals, des
établissements scolaires, des médiathèques et des associations un accueil enthousiaste et que chacun a pu s’en
emparer avec ses propres spécificités, il nous a semblé opportun de prolonger le Jour le plus Court au-delà du 19
décembre, date initialement choisie, au week-end du 20 et 21 décembre. Ainsi tous les lieux et tous les publics auront
l’occasion de participer à la fête. Sa portée nationale fait la spécificité de cette manifestation et c’est la manière dont
localement tous voudront et pourront s’approprier l’événement qui en construira la dynamique et en fera le succès. À
cette portée nationale s’ajoute une portée internationale grâce au partenariat, pour la quatrième année consécutive
avec l’Institut français. Le réseau culturel français à l’Etranger, et ses partenaires, sont invités à programmer des
films courts de notre catalogue ou de celui du Département cinéma de l’Institut français. À cela s’ajoutent bien sûr les
initiatives d’autres pays qui se sont appropriés le concept du Jour le plus court.
Nous proposons une programmation sur notre site internet, mais le Jour le plus Court est aussi l’occasion pour les
participants qui détiennent les droits de diffusion de courts métrages de les montrer et d’initier des séances au-delà de
notre choix éditorial. Le Jour le plus Court construit un réseau de lieux divers et connectés entre eux – via notre site
internet – qui proposent à tous une séance de cinéma, un regard sur le monde et la création d’aujourd’hui, un moment
de rencontre. Le cinéma, on le sait, est un art propice à l’échange et au débat, c’est pourquoi nous voulons aussi que le
Jour le Plus Court permette aux participants d’accueillir un comédien, un réalisateur ou un autre professionnel afin de
présenter l’événement à leurs côtés.
Une proposition éditoriale
Moment de découverte privilégiée de la diversité du court métrage, avec des films de fiction, des films documentaires,
des œuvres expérimentales et des films d’animation, le Jour le plus Court présente plus d’une centaine de films dont les
droits ont été acquis pour cet événement, afin de les mettre gratuitement à disposition de tous les types de structures.
Inventer une programmation est une manière de tracer un chemin particulier entre les films présentés et d’offrir l’occasion
d’une réflexion sur notre rapport au monde et sur notre présent. Parce que le cinéma a cette force de représenter
le monde dans toute sa complexité et de permettre à chaque spectateur de prendre position face à celle-ci nous
souhaitons que le Jour le plus Court soit aussi une fête de la pensée. Nous avons choisi cette année d’articuler notre
programmation autour d’une thématique "C’est quand la paix ?", qui interroge la capacité destructrice de l’homme mais
aussi, et surtout, son désir de vivre ensemble. Nos partenaires Short Circuit, le G.R.E.C., Lobster Films, Light Cone et
La Fémis ont accepté de construire leur programmation autour de cette même thématique, élargissant ainsi les points
de vue cinématographiques.
Parce que le cinéma n’est rien sans les artistes que sont les cinéastes, nous proposons aussi de rendre compte de
l’originalité et du parcours de réalisateurs, en permettant au public de partager leur regard. Benoit Forgeard, JeanCharles Hue et Axelle Ropert sont les cinéastes que nous avons choisi d’inviter cette année.
Benoit Forgeard a vu trois de ses courts métrages sortir en salle, regroupés en un récit long, Réussir sa vie. Son premier
long métrage, Gaz de France, est en cours. Son cinéma décalé joue des codes de l’absurde, du burlesque et du second
degré. Il est le cinéaste français de l’ère "after pop" et manie l’ironie et le détournement pour une critique esthétique
et sociale grinçante mais jamais cynique. À côté de ses œuvres de cinéma, cet ancien étudiant des Beaux-Arts et du
Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy s’intéresse aux formes particulières de la télévision, le show, le
direct, l’interview, qu’il explore en cultivant la désinvolture et l’irrévérence, avec ou sans son complice Bertrand Burgalat.
Jean-Charles Hue est tout d’abord un plasticien qui explore le cinéma, entre le documentaire et la fiction. Après La BM
du Seigneur en 2010, son second long-métrage, Mange tes Morts, Prix Jean Vigo 2014, est sélectionné à la Quinzaine
des réalisateurs à Cannes et sorti en salle en septembre. La dizaine de courts métrages qu’il a réalisés fait de la
périphérie et la marge son territoire de prédilection. Ils rendent compte aussi de son désir de trouver le point de contact
entre la vie réelle et le récit cinématographique, c’est-à-dire le lieu même où le mythe prend corps. On reconnaîtra dans
certains de ses films courts les protagonistes de ses deux longs métrages et toujours cette même énergie épurée qui
porte la mise en scène et immerge le spectateur dans les eaux troubles de l’expérience limite.
6
Axelle Ropert a réalisé étoile Violette en 2006 et deux longs métrages, La Famille Wolberg, présenté à la Quinzaine
des réalisateurs à Cannes en 2009 et Tirez la langue Mademoiselle, sorti en salles en 2013. Le cinéma d’Axelle Ropert
est un cinéma romanesque qui au-delà du scénario s’appuie - au même titre que celui de Rohmer ou de Rivette - sur
le jeu des acteurs et les histoires qu’ils portent en eux. Axelle Ropert est aussi une critique de cinéma, d’abord à La
Lettre du Cinéma et aujourd’hui aux Inrockuptibles. Elle est surtout une spectatrice fervente dont le goût pour le cinéma
français – celui de Vecchiali, de Biette ou de Guiguet – côtoie celui du cinéma américain classique. En lui donnant carte
blanche, c’est son regard de cinéaste et de cinéphile que nous interrogeons, son regard au présent, sur le court métrage
d’aujourd’hui.
Le Jour le plus Court est l’occasion de rendre compte, nationalement, des fortes préoccupations qui concernent l’avenir
de la filière. À l’heure où se dessine en France une réforme majeure des collectivités territoriales et où le numérique
interroge quotidiennement les champs de la création et de la diffusion des œuvres, une journée professionnelle, le 19
décembre, permettra aux producteurs, réalisateurs et diffuseurs du court métrage d’aborder ces questions avec les
responsables institutionnels et les élus locaux.
Pour conclure
Le Jour le plus Court est une fête populaire autour de ce vaste pan du cinéma qu’est le court métrage. Notre souhait est
de voir cet événement devenir un rendez-vous annuel majeur qui réunisse toutes les initiatives entreprises autour du
format court, en suscite d’autres et réaffirme, à travers le court métrage, l’importance de la création cinématographique
et le plaisir de la partager, 365 jours par an.
Catherine Bizern
Directrice artistique du Jour le plus Court
7
Focus : benoIt forgeard
O
n me demande d’expliquer en trois feuillets
(si possibles enlevés) le cinéma de Benoit
Forgeard – Me voilà dans un joli pétrin. D’abord,
parce que Benoit Forgeard ne se contente pas de
tourner, il écrit aussi une chronique dans le mensuel So
Film où il fait la critique des films qui sortiront en 2024.
Comme Forgeard est un type féroce, et particulièrement
doté d’une bonne vue, il n’a pas eu beaucoup à forcer
pour imaginer ce que seront dans dix ans les poncifs
de la production : biopics improbables, remakes à la
con, films de producteur, scénarios cochant toutes les
cases à la fois de la macro-sociologie – soit ce que nous
vivons, mais hypertrophié jusqu’au ridicule. Et comme
il n’y a aucune raison de s’arrêter en si bon chemin,
Forgeard ressort, pour parler de ces films qui n’existent
pas encore, toute une batterie de formules toutes faites
qui sont celles dont nous nous servons, nous critiques,
quand nous n’avons rien à dire sur un film – ça nous
arrive, et plutôt souvent.
Passer après ça pour devoir raconter son cinéma n’est
pas un cadeau. D’ailleurs les films de Benoit Forgeard
existent-ils ? Oui, ils existent, on les a même vénérés.
Car Forgeard est un type drôle. Mais expliquer un gag
est une chose difficile, à 9h du matin. Une cascade de
Buster Keaton ou la mécanique d’horlogerie d’un gag
de Chaplin, passe encore. Vous remarquerez que l’on
a pris ces deux exemples parce que Benoit Forgeard
arbore le teint blafard, limite enfariné de Keaton et une
belle moustache, une bonne bacchante, à la Charlot.
Mais il ne fait pas de cascades. Il fait plutôt dans le
gag subtil. Ça doit tenir à une certaine façon de parler,
à un ton détaché, à un foulard bien noué et à un art,
manié jusqu’au vertige, de pouvoir balancer une phrase
improbable dans un univers quotidien hostile. Il y a eu
Houellebecq en littérature, dans le genre humour DRH.
D’ailleurs, les ponts existent entre les deux hommes
: Michel Houellebecq a sorti un unique disque chez
Tricatel, le label pop grand style de Bertrand Burgalat
avec qui Benoit Forgeard écrit, co-présente et réalise le
"Ben et Bertie Show", une émission de variété pour la
chaîne Paris Première. Ou plutôt une anti-émission de
variété, de la même façon, lançons-nous, que Forgeard
fait des anti-films. Son court métrage La Course nue
par exemple, a lui aussi quelque chose d’Extension
du domaine de la lutte, avec ses responsables en
marketing et communication pour des marques de
mobiles et ses chefs d’agence qui estiment avoir "une
gueule un petit peu connue", peut-être parce qu’ils
ont la gueule de monsieur-tout-le-monde. Des types
en costume uniformément bleu ennui qui parlent de la
révolution comme d’autres vont fluncher. On devrait en
pleurer, mais les films de Forgeard nous disent qu’on
ferait surtout mieux d’en rire – ça pourrait bien les
désarçonner.
Par Philippe Azoury
Que proposent au fait ces commerciaux à la jeune
comédienne qui ne peut plus payer son forfait ? D’effacer
sa dette (comme on dit en langage FMI) si elle accepte
de traverser nue le Stade de France, le corps peint
du logo de la marque, cette peinture ayant elle-même
été faite "par un jeune graphiste qui n’a pas payé son
abonnement depuis un an…". Tout est dit, tout y est.
Dans Belle-Île en mer, un autre court métrage, c’est la
même conviction force de vente (ânonnée par le génial
Darius, l’acteur de tous ses films, dont la diction, à force
de raffinement, peut devenir flippante) qui pousse un
jeune mec sans talent ni ambition à devenir l’assistant
personnel d’Alain Souchon. Lequel Souchon a pris un
peu cher : il vit désormais retiré, en ermite de variété,
racontant au vent mauvais la légende d’une vie de filles
et de chansons. Belle-Île en mer, ou comment atterrir
sur la pointe bretonne pour vendre des systèmes antivol
et finir sa vie en tricot de peau rouge.
L’Antivirus, qui est un peu son Star Wars, est presque
plus angoissant : une jolie étudiante (Alka Balbir) vit
dans un campus irréel (tous les personnages sont
incrustés sur fond vert, le fond de la météo et des clips
des années 90. Ils évoluent dans un univers retravaillé
par un graphiste qui n’a sans doute pas payé sa facture
depuis un an). Mais voilà que cette poupée qui sans s’en
apercevoir révise ses cours sur une pelouse virtuelle,
vient de perdre son mémoire sur Charles Baudelaire et
la photographie dans son vieil ordi. À l’heure où sa fac
numérise à tour de bras et envoie toute la mémoire papier
du monde au panier, elle se retrouve sans mémoire.
Un type suspect (Forgeard en personne), se prétendant
un peu hacker sur les bords, s’installe chez elle pour
essayer de faire sortir des tripes de la bécane ce fichu
mémoire. Il s’en suivra – ou pas – une histoire d’amour
2.0 en milieu étudiant, où les rêves de vie les plus
fous, les cancans les plus ignobles, la virtualité la plus
immatérielle et les copains d’avant se mélangent dans
une odeur de Bolino froid. La France a trouvé son Capra.
Depuis ces trois courts métrages (réunis en salle
sous le titre Réussir sa vie, assortis de sketches dans
lesquels Forgeard incarnait la position démiurgique du
cinéaste, à la fois mégalo et bluffeur – ce qui nous laisse
à penser qu’aux Beaux-Arts, Forgeard a beaucoup vu
les films de Godard des années 80), le garçon natif de
Sophia-Antipolis a tourné un remake gay du Mépris, et
il l’a appelé Respect. Ce sont 12 minutes de dispute
conjugale entre un hipster qui veut intégrer une école de
ninjas et une peluche bourrée aux as.
8
Ensuite est venu le classieux Coloscopia, un film qui
examine à la loupe les dessous d’une revue de charme
sous fonds de chirurgie moderne et d’anus en plastique.
Enfin, Fuck UK, écrit pour Gaspard Proust, portrait
d’un type un peu insulaire, qui n’aime ni l’anglais, ni les
Beatles, mais qui cache un vilain secret : sa petite amie
est anglaise.
Forgeard dit que tous ces films ont un point commun : ils
racontent le parcours de personnages qui, à un moment
ou un autre, ont décidé de décevoir. Ils ont pris sur eux,
ont aimé, ont trahi, mais d’un coup d’un seul, ils ont vu la
déception sur leur chemin et ils l’ont choisie. Ils font ce
que fait Forgeard et que l’on trouve génial : tout sauf ce
que l’on attend d’eux.
Philippe Azoury est un journaliste et critique de cinéma à Libération,
à Obsession, aux Inrockuptibles, à Vogue et aux Cahiers du cinéma.
Focus benoit forgeard / Programme 1 (1h04)
La course nue de Benoit Forgeard
La Course nue
Ecce Films 2006 - 20’ - Fiction
Avez-vous lu "La Course Nue" de l’écrivain Argentin Diego Passarella ? Appréciez-vous le Land Art ?
La performance ? L’été dernier, par exemple, j’ai pratiqué le naturisme, et vous ? Avez-vous déjà entendu parler du
streaking ?
Belle-île en Mer
Ecce Films 2007 - 44’ - Fiction
À Belle-île, Greg, 20 ans, et son responsable, Michel, démarchent le propriétaire d’un bar pour lui proposer des
systèmes d’alarme. Sans succès. Avant de prendre le bateau pour regagner le continent, Michel propose à son jeune
collègue de fracturer une fenêtre, afin de pouvoir mieux vendre leurs produits la semaine suivante. Contraint, Greg
s’exécute, mais doit s’échapper en catastrophe lorsque le propriétaire apparaît.
9
Focus benoit forgeard / Programme 2 (1h10)
Fuck UK de Benoit Forgeard
Fuck UK
Ecce Films 2012 - 13’ - Fiction
Michel souffre d’une étrange pathologie. Une forme de racisme rare et parfaitement désuète : la haine de l’anglais.
Respect
Ecce Films 2013 - 13’ - Fiction
Un petit-déjeuner pris à deux dans la douceur d’un matin banal. Voilà l’occasion rêvée, pense Steph, pour annoncer une
grande nouvelle à son compagnon, Flippy, l’ours vedette des céréales Flip’s. Mais que pensera-t-il du projet qu’a Steph
de suivre les cours d’une école de ninjas au Japon ? Ou plutôt : jusqu’où le prendra-t-il mal ? Y’a-t-il une échappatoire
? Et, au fond, est-il bien opportun de vouloir à tout prix réaliser ses rêves d’enfant ?
Coloscopia
Ecce Films 2011 - 14’ - Fiction
La sublime Jackie Larose, reine du charme et de l’érotisme, subit une opération de l’intestin qui la laisse avec un anus
artificiel. Un trou muni d’une poche. A son retour, plutôt que de faire une croix sur son métier, elle affirme son intention
de poser nue pour le magazine Coco Lapin. Oh Jackie !...
L’antivirus
Ecce Films 2009 - 30’ - Fiction
Alex, une étudiante de 20 ans, habite une chambre en cité U, sur le campus d’une faculté de province. En ce début
d’été, elle s’apprête à passer un master en financement de projets culturels quand, hélas, son ordinateur tombe en
panne, égarant son mémoire, qu’elle a eu l’imprudence de ne pas sauvegarder. Sur avis de sa meilleure amie, Tatiana,
elle se tourne alors vers le Doyen de l’université, qui lui conseille de faire appel à un réparateur informatique. Celui-ci
va progressivement envahir son existence.
10
Focus : Jean-Charles hue
Q
uelle est la différence entre un ange et un chien ?
Les courts métrages de Jean-Charles Hue tracent
une voie. Celle-ci commence en 2006 et finit en
2011. Elle part du Mexique pour arriver en Picardie. Elle
va des prostituées, toxicomanes et politiciens de Tijuana
aux Dorkel, ces Yéniches avec qui le cinéaste partage
ou s’imagine partager des ancêtres et qui, à ce jour, sont
les héros de deux longs métrages, La BM du Seigneur
et Mange tes morts. Plusieurs éléments demeurent. La
marginalité et l’expérience du vol, de la nuit ou de la mort.
Pas seulement. Ce sont aussi des éclats de lumière trop
blanche alternant avec des quartiers de viande trop rouge.
Ce sont des torses nus, des cuirs tannés par le soleil,
le feu ou la bagarre. Ce sont des récits qu’on fait pour
impressionner son interlocuteur, mais aussi pour tester sa
propre crédulité. Ce sont des superstitions, une mystique
trafiquée et viscérale. C’est le désir de traverser la nuit
pour toucher enfin au jour.
Un couteau traverse les films du premier programme. Pas
n’importe lequel : son manche est en os de chien et on le
dit "enchanté". L’arme transite par un toxicomane qui fait
des pompes sur un bras et ressemble à Antonin Artaud
(Angel). Elle est confiée à un possible futur gouverneur
de Tijuana, collectionneur d’animaux vivants et empaillés
(El Puma). Elle réapparaît dans les mains d’un policier
qui, lors d’une patrouille nocturne, évoque une chanson
consacrée à un chien noir qui mourut sur la tombe de son
maître (El Perro Nero).
La bête du couteau n’est plus, naturellement. Son cadavre
ou celui d’une autre est couché sur le pavé, joliment ceint
de fleurs, dans Yvonne, El Tuerto (Le Borgne) et Pretty
Eyes. Mais c’est ce chien, ou un autre, qui dans le même
film hante les rêves, parfois érotiques, de la belle Yvonne.
Et c’est ce chien, ou un autre, qui est réputé tuer encore
après sa mort (El Perro Nero), ou à l’inverse protéger le
détenteur du couteau (Angel). Dans quel outre-monde estil passé ? Très loin, dans un film portant un titre identique,
Un ange, Frédéric Dorkel raconte une rencontre peut-être
mystique qui le bouleversa. Son récit est accompagné de
deux séries d’images, l’une blanche et l’autre noire.
Par Emmanuel Burdeau
Dans la première, son visage brusquement décadré
disparaît dans la blancheur, en marge d’une cérémonie
religieuse, tandis que les yeux rouges d’un chien se
détachent sur un fond plus clair encore. Et dans la
seconde, un chien l’escorte, la nuit, comme si c’était lui, le
compagnon dont il a narré la rencontre.
Jean-Charles Hue conjugue les matières et les degrés
d’image. Il va du flou au net, du rugueux au lisse, du
tranchant au baveux… D’abord approché du mur où ces
mots légendent son dessin, "El Cuchillo Encantado" pend
bientôt au bout d’un fil, comme un gri-gri ou comme une
menace. De très gros plans de peaux peintes (Tatoo Fight)
dialoguent avec d’autres, d’étoffes et de dentelles (Tijuana
jarretelle le diable). La vision de jarrets sectionnés prépare
celle d’une paire de jambes féminines (El Puma). Et le
récit de la rencontre avec l’ange est suivi de plans de
reliefs dans la pierre où Fred dégage avec la main des
formes humaines ou célestes (Un ange).
Ces passages entre les règnes sont aussi, on le sait, des
passages entre le documentaire et la fiction, selon une
méthode éprouvée ici et parfaite dans les longs métrages
— le premier, Carne Viva, se composait notamment des
courts du premier programme. Cette méthode ne consiste
pas à faire tenir des rôles cinématographiques par des
non-acteurs. Elle consiste à intensifier, à électriser ce
qui, en eux, tient déjà d’une volonté légendaire. Primat de
l’expérience, certes. Mais première séparation, aussi, de
cette même expérience d’avec son propre "corps".
D’un pôle à l’autre, il y a une continuité. Une discontinuité
: refus d’articuler, refus de dissocier. Apparu svelte en
chasseur de lapin, Fred Dorkel revient très alourdi cinq
ans plus tard, à sa sortie de prison. Il a pris trente kilos
mais veut à présent s’élever vers le Seigneur… Bizarre.
Ce cinéma n’a pas la présomption de se croire léger,
même s’il lui arrive de planer ou de partir en vrille. Ses
arcs-en-ciel couronnent des terrains vagues, ses reflets
n’illuminent que des flaques. Jean-Charles Hue croit dans
les forces de l’esprit. Mais l’esprit de cet art n’est qu’un
chien, un chien d’esprit pour des chiennes de vie.
Emmanuel Burdeau est critique de cinéma. Ancien rédacteur en chef
des Cahiers du cinéma, il rend compte de l’actualité des films dans
Mediapart, tient un feuilleton théorique dans Trafic et écrit sur les séries
télévisées pour Vacarme. Il est également un collaborateur régulier du
Magazine Littéraire et d’Art press. Il dirige la collection "Cinéma" aux
Prairies Ordinaires.
11
Focus jean-charles hue / Programme 1 (1h04)
El puma de Jean-Charles Hue
David Angela
2009 - 6’ - Documentaire
Dans un motel de Tijuana, à la frontière mexicaine, un couple s’entre-déchire, un étrange couteau à la main dont le
manche a été fabriqué dans un os de chien. Bientôt, l’homme, la femme et le chien seront fait de la même carne.
Angel
2009 - 12’ - Documentaire
Angel est un jeune garçon qui survit à Tijuana. Il se souvient l’espace d’un instant comment pour sauver sa peau il a
tué son premier bonhomme avec un couteau semblable au mien. C’est le temps aussi pour lui d’entrevoir sa propre
mort… Ses cendres éparpillées dans la ville et renaître peut-être ici … Comme ce chien qui renait dans la peau de mon
couteau.
El perro negro
2009 - 7’ - Documentaire
Le capitaine Angel Soto longe de nuit la frontière américano-mexicaine en écoutant le corrido (chanson populaire) du
"Perro negro" (le chien noir). Tout comme son papa, Angel Soto aime les chiens. Est-ce pour cela qu’il abrège leurs
souffrances en mettant fin à leur vie ?
El puma
2009 - 9’ - Documentaire
Ceux qui dans l’antiquité adoraient le Dieu Mithra devaient se placer dans une fosse alors qu’un prêtre égorgeait un taureau en surface. Le "baptisé" recevait ainsi une douche de sang chaud… La vie en provenance directe du Dieu Soleil.
Jorge Yank Ron, le maire de Tijuana, pourrait être le dernier prêtre de cette ancienne religion.
Yvonne, El tuerto (Le Borgne) and Pretty Eyes
2011 - 10’ - Documentaire
Dans la camionnette de Charly, le "Huesero" (ostéopathe), Yvonne nous raconte ses "rêves humides" habités par la
présence à la fois charnelle et inquiétante d’un homme chien.
12
focus jean-charles hue / Programme 2 : (57’)
Y’a plus d’os de Jean-Charles Hue
TatToo fight
2011 - 3’ - Documentaire
Dans une cave, deux hommes s’affrontent par tatouages interposés. Ils ont posé entre eux un verre d’eau
dans lequel flotte une aiguille enduite de graisse qui indique le Nord comme un compas. Seul le tatouage
chargé des plus grands pouvoirs pourra faire changer la course de l’aiguille.
Tijuana Jarretelle le diable
2011 - 10’ - Documentaire
Il se dit dans Tijuana qu’une jeune femme pure porterait l’enfant d’un homme qui pourrait être le Diable luimême. Aussi cette femme à l’esprit fragile refuserait de mettre au monde cet enfant, préférant le garder dans
son gros ventre de femme enceinte. Personne n’aurait imaginé pareille histoire si tous n’avaient sous les
yeux le gros ventre de cette femme qui ne grossit ni ne désenfle depuis bientôt deux années.
Un ange
2006 - 38’ - Documentaire
Fred, un voyageur gitan, gagne sa vie en chouravant des voitures. Un jour, un être vient sur son terrain et lui
parle de lumière. Après cette rencontre, Fred ne sera plus le même, car un ange - son ange - s’est penché
sur lui. Si “Dieu passe entre les marmites” comme le dit Sainte Thérèse d’Avila, Fred recherche sa lumière
entre les caravanes.
Y’a plus d’os
2006 - 5’ - Documentaire
Tout aurait dû se dérouler paisiblement autour du feu, un verre de sky (whisky) à la main. Mais l’esprit de la
vengeance s’empare du groupe et la présence d’un pistolet devient l’objet d’une étrange incantation durant
laquelle la Mort est appelée, presque priée.
13
Carte blanche À Axelle ropert
‘Q
uand Catherine Bizern m’a proposé "une carte
blanche autour du court métrage français", je
me suis dit "Oh là." Non que mon "vocabulaire
de pensée" soit réduit au minimum (encore que), mais
paradoxalement, malgré les centaines de courts métrages
produits chaque année, malgré l’idée que ce serait "l’école
de la jeunesse", malgré l’idée que "faire un court, c’est
facile", je trouve au contraire que c’est le format le plus
difficile qui soit. Aimant passionnément la durée au cinéma
qui finit par faire récit, feuilleton, épaisseur romanesque et
mystère du temps qui passe, je suis souvent frustrée quand
je regarde un court : trop court justement, privé de cette
inscription dans le temps long qui permet à l’art de surgir
subrepticement et objectivement. Une fois, un court métrage
m’a donné une émotion comparable à celle d’un long.
C’était Gare du Nord de Jean Rouch. Le film commençait
plutôt profil bas comme une querelle conjugale un peu
morne, puis s’achevait, au moyen d’un sidérant décrochage
lyrique, comme une tragédie d’une eau très pure.
Dans les cinq courts choisis ici, je n’ai traqué ni la perfection,
ni l’effet d’annonce à venir d’un long métrage (un court ne
doit pas servir de carte de visite), surtout pas le brio ou la
volonté de frapper l’esprit du spectateur. Qu’est-ce qui les
réunit ?
Dans Monsieur Lapin de Pascal Cervo, le désarroi amoureux
d’un jeune homme agrège autour de lui une petite
communauté hôtelière, composant in fine une comédie
drôlatique et mélancolique. Le piquant subtil des dialogues,
la légère irréalité des situations, le lyrisme frontal adossé
aux situations triviales, la solitude cachée des personnages
me rappellent la grande école "Diagonale "qui infuse sans
le vouloir toute cette sélection.
Dans Le Tableau de Laurent Achard, il y a ce mouvement
de décrochage sidérant qui m’avait tellement frappée dans
Gare du Nord. Le film commence comme un doux dialogue
entre deux vieillards, comme tamisé par la neige qui ne
saurait tarder, et finit dans le fracas de la mort qui frappe.
Laurent Achard arrive comme personne d’autre à lier le
lyrisme archaïque de la chanson française (pauvres amours
perdues) et un sentiment d’effroi totalement surprenant et
moderne (la mort arrogante).
Dans La Cérémonie de Paul Vecchiali, une stricte
construction en miroir et en parallèle laisse ouverte la porte
du désir. Deux fois, la même chose est vécue, une fois par
une fille (Astrid Adverbe), une fois par un garçon (Pascal
Cervo). Sont-ils opposés ou semblables pour autant ? On
ne sait pas, et la durée courte ouvre un mystère vers le
grand froid de la nuit.
Le Terrain de Bijan Anquetil est un documentaire. Je l’ai
choisi parce qu’il détone avec la trop sacro-sainte école du
documentaire. Il s’agit de filmer ici une petite communauté
rom à Saint-Denis. Cadrages amples et calmes, scènes
légères, couleurs pastel. Le film m’a surprise par son
absence d’intentions aussi légitimes que souvent prévisibles
pour ce genre de sujet (nul scandale dénoncé d’emblée,
nulle scène "à faire" et donc faite), et par sa manière a
contrario de reporter la question ailleurs, avec douceur et
fermeté : c’est la beauté de cette vie rom qui finit par faire
scandale (si beaux, pourquoi vivent-ils aussi misérablement
?).
Enfin, Septembre de Salomé Richard. Je tenais absolument
à avoir au moins un film de "jeune femme", non par
militantisme ou goût du quota, mais parce que je trouve
qu’on rend trop souvent hommage à la qualité d’énergie
des filles, et pas assez à leur sens de l’art.
S’agiter beaucoup, c’est facile, mais filmer avec art, c’est
plus difficile. Ici, une jeune femme erre, rejetée sans
brutalité, mais avec une perversité subtile par le monde qui
l’entoure : des hommes qui veulent trop ou pas assez d’elle,
l’argent qui manque et qu’on doit emprunter, les études au
devenir incertain.
Cela pourrait être une énième chronique naturaliste
complaisamment taiseuse. C’est au contraire la luminosité
du film qui frappe, l’attention aux frémissements des
visages, la grâce d’un petit chemin d’aubépines qui accueille
l’errance de notre héroïne, le surgissement de sourires
impromptus. Les jeunes filles sont toujours trop jeunes pour
le monde et trop vieilles pour elles-mêmes, on le savait – et
cette discrète lassitude auréole délicatement chaque plan.
Finalement, ces cinq films courts auraient peut-être ça en
commun : l’art d’un éclairage latéral et surprenant.’
Axelle Ropert
Axelle Ropert a réalisé Etoile Violette en 2006 et deux longs métrages,
La Famille Wolberg, présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes
en 2009 et Tirez la langue Mademoiselle, sorti en salles en 2013. Axelle
Ropert a aussi été critique de cinéma, d’abord à La Lettre du Cinéma
puis aux Inrockuptibles et a participé au « Cercle » de Canal +.
14
Carte blanche À axelle ropert / Programme 1 (1h30)
La Cérémonie de Paul Vecchiali
Dialectik 2013 – 22’ - Fiction
Un homme, puis une femme (hypothèse 2), refusent tout rendez-vous pour se livrer à un rite vespéral.
Le Tableau de Laurent Achard
Les Films du Worso - 2013 - 30’ - Fiction
Au crépuscule de leur vie, Odile et Marcel s’aiment toujours. Atteinte d’une maladie incurable, Odile doit être hospitalisée.
Sentant la fin proche, le couple a décidé de se donner la mort pour ne pas être séparé. Le temps d’un dernier dimanche.
Monsieur Lapin de Pascal Cervo
Spoutnik Production - 2013 - 38’ - Fiction
Depuis que Fabienne a rencontré Scott, Thierry, vingt ans, n’est plus chez lui dans l’appartement qu’ils partagent. Le
rythme de son travail de veilleur de nuit dans un hôtel l’isole inévitablement. Thierry a beau s’accrocher il sent bien que
quelque chose est en train de glisser, que le monde autour de lui change. Pour la première fois de sa vie, Thierry va
devoir choisir...
Carte blanche À axelle ropert / Programme 2 (1h04)
Septembre de Salomé Richard
Le Terrain de Bijan Anquetil
Atelier Documentaire - 2013 - 41’ - Documentaire
Un "terrain" à Saint-Denis. Pendant un an, entre deux expulsions, le film suit la vie quotidienne de quelques familles
roms. Peu à peu un monde se recrée, un chez-soi, une intimité, la vie reprend son cours… loin du tumulte de la grande
ville.
Septembre de Salomé Richard
Cheval Deux Trois - 2013 - 23’ - Fiction
Septembre, c’est l’histoire de Judith qui cherche à comprendre pourquoi son mec ne veut plus baiser avec elle. Qui
cherche à comprendre pourquoi les autres oui et pas lui. Pourquoi elle a tellement besoin de désir.
15
thématique : C’est quand la paix ?
D
e manière grave ou plus légère avec aussi des œuvres coups de poings et quelques regards proches de la
dérision, ces films évoquent la guerre, les révoltes, les sacrifices et les conflits intérieurs, la capacité destructrice
de l’homme et son désir de vivre ensemble.
La paix est précaire (1H29)
Oripeaux de Sonia Gerbaud et Mathias de Panafieu
Il y a des lieux, mais aussi des moments où l’on sent bien que tout peut basculer dans la guerre, dans la violence, dans
la folie. On ne passe pas loin de la catastrophe mais un éclat d’humanité, de sagesse, ou juste la chance, et le pire est
évité.
L’Amour existe de Maurice Pialat
Les films du Jeudi - 1960 - 20’ - Documentaire
Oripeaux de Sonia Gerbaud et Mathias de Panafieu
25 films Production - 2013 - 10’ - Animation
Just add Water de Luc et Franck Janin
Franck Janin - 2012 - 5’ - Documentaire
US d’Ulrich Totier
Fargo 2013 - 8’ - Animation
Totems de Sarah Arnold
Utopie Films - 2014 - 27’ - Fiction
16
La paix, C’est s’évader (1H30)
Les Enfants de Jean-Sébastien Chauvin
Pour avoir la paix, il peut être nécessaire de partir. Et si s’évader c’est rêver, s’évader c’est fuir, s’évader c’est aussi
s’enfuir grâce au pouvoir de son imagination.
Le Petit blond avec un mouton blanc d’Eloi Henriod
Metronomic - 2013 - 8’ - Animation
La Lumière du phare de Hélène Milano
Ysé Productions - 2012 - 30’ - Fiction
Les Enfants de Jean-Sébastien Chauvin
Sedna Productions - 2014 - 32’ - Fiction
Gambozinos de João Nicolau
Les Films du Bélier - 2013 - 20’ - Fiction
JEUNESSE PÉRILLEUSE (1H30)
Adolescents et jeunes adultes se mettent souvent dans des situations délicates, à moins que ce ne soit les autres qui
provoquent leur révolte, leur rejet.
Free Party de Frédéric Gélard
Les Films du bois sacré - 2014 - 37’ - Fiction
Essaie de mourir jeune de Morgan Simon
Easy Tiger - 2014 - 20’ - Fiction
Journée d’appel de Basile Doganis
Kazak Productions - 2014 - 21’25 - Fiction
Free party de Frédéric Gélard
17
APRÈS LA CATASTROPHE (1H15)
Les Escargots de René Laloux
Le dérèglement climatique, la pollution, les transformations génétiques… Les menaces pour la Terre ne manquent pas
hélas !
Il était une fois l’huile de Vincent Paronnaud
Je suis bien content Productions - 2010 - 15’ - Animation
Planet Z de Momoko Seto
Sacrebleu Productions - 2011 - 9’30 - Animation
Les Escargots de René Laloux
G Productions - 1965 - 11’ - Animation
Arekara, la vie après de Momoko Seto
Ecce Films - 2013 - 16’ - Documentaire
How Much Rain to Make a Rainbow de Kaori Kinoshita et Alain Della Negra
Capricci Films - 2014 - 23’ - Fiction
BLACK REVOLUTION (54MN)
Le combat des Black Panthers, une guerre pour la dignité des Noirs américains.
The Devil de Jean-Gabriel Périot
Local Films - 2012 - 7’ - Documentaire
Black Clay de Fabrice Chiambretto
Anforea - 2012 - 47’ - Documentaire
Black Clay de Fabrice Chiambretto
18
Trève (1h19)
Il est des moments entre deux où tout semble possible, et c’est drôle, apaisant, salvateur aussi.
Voisin, voisin de Geoffroy Degouy et Timothée Augendre
Chi-Fou-Mi Productions - 2011 - 18’25 - Fiction
Double mixte de Vincent Mariette
Kazak Productions - 2011 - 25’ - Fiction
Isabelle en forêt d’Erika Haglund
Dublin Film - 2013 - 36’ - Fiction
Voisin voisin de Geoffroy Degouy et Timothée Augendre
Stop war ! (1H13)
L’absurdité de la guerre, son inconséquence, sa violence et son injustice sont celles des hommes, tout en même temps
victimes et bourreaux.
La 6e face du Pentagone de Chris Marker et François Reichenbach
Les films de la Pléiade - 1968 - 27’ - Documentaire
Le Jour de Gloire de Bruno Collet
Vivement Lundi ! - 2007 - 7’ - Animation
Eût-elle été criminelle ? de Jean-Gabriel Périot
Envie de tempête - 2006 - 9’ - Documentaire
Lettres de femmes d’Augusto Zanovello
Project Images Films - 2013 - 11’ - Animation
Octobre Noir de Florence Corre
La Fabrique - 2011 - 12’ - Animation
Disney Ramallah de Tamara Erde
Tita Productions - 2014 - 16’ - Fiction
19
La paix familiale (1H34)
Vivre en famille, un équilibre fragile qui peut vite être perturbé, une symbiose délicate, un combat parfois. Mais quand
ça marche c’est bien !
This Is The Way de Giacomo Abbruzzese
La Luna Productions - 2013 - 27’ - Documentaire
Tennis Elbow de Vital Philippot
Takami Productions - 2013 - 16’43 - Fiction
Le Refrain de Benjamin Serero
Dublin Films - 2012 - 26’ - Fiction
Le Locataire de Nadège Loiseau
Les Films du Worso - 2013 - 25’- Fiction
L’amour existe mais c’est combien de temps ? (1H18)
I’m Your Man de Keren Ben Rafael
C’est de sexe qu’il est question ici, le faire ou pas, et toutes les conséquences amoureuses ou révolutionnaires qui en
découlent.
Quatuor de Jérôme Bonnell
Entre deux prises - 2009 - 10’ - Fiction
Tempête dans une chambre à coucher de Laurence Arcadias et Juliette Marchand
Amorce Films - 2011 - 12’ - Animation
I’m Your Man de Keren Ben Rafael
Les Films du Worso - 2011 - 15’- Fiction
Ennui, Ennui de Gabriel Abrantes
Les Films du Bélier - 2013 - 33’- Fiction
20
EN TEMPS DE PAIX, LA GUERRE RÉSISTE (1H30)
La paix n’efface pas les traces de la guerre. On peut rebâtir les villes, on peut refaire sa vie, mais à jamais les fantômes
de la guerre rôdent et habitent à l’intérieur de nous.
200 000 fantômes de Jean-Gabriel Périot
Envie de tempête Production - 2007 - 10’ - Documentaire
Son Indochine de Bruno Collet
Vivement Lundi ! - 2012 - 10’ - Animation
Le Cri du homard de Nicolas Guiot
Offshore - 2012 - 31’- Fiction
Blue Line d’Alain Sauma
L’Harmoniste - 2011 - 20’ - Fiction
Le Silence et l’Oubli de Christophe Delsaux
La vie est belle Films Associés - 2011 - 18’ - Fiction
LA FORCE DU PLUS FAIBLE (1H17)
Face au puissant, à celui qui est le plus fort, qui se croit tous les droits, le plus faible garde son secret, porte sa
dignité, préserve son humanité avec ses croyances, ses espoirs, ses amours. Il reste droit et, fort de tout cela,
continue son chemin.
El canto d’Ines Sedan
Les Films de l’Arlequin - 2013 - 8’30 - Fiction
Aïssa de Clément Trehin Lalanne
Takami Productions - 2014 - 8’ - Fiction
Comment Wang Fo fut sauvé de René Laloux
Revcom International - 1987 - 15’ - Animation
Mort d’une ombre de Tom Van Avernaet
Perspective - 2012 - 20’- Fiction
Je criais contre la vie ou pour elle de Vergine Keaton
25 Films production - 2009 - 9’ - Animation
Canada de Sophie Thouvenin et Nicolas Leborgne
Takami Productions - 2013 - 16’ - Fiction
Cargo Culte de Bastien Dubois
Sacrebleu Productions - 2013 - 12’ - Animation
21
L’intranquilLité de l’être (1H26)
La paix intérieure n’est donnée d’emblée à personne, mais certains sont plus chahutés que d’autres et doivent trouver
des stratagèmes pour s’en sortir ; ces stratagèmes peuvent être dévastateurs.
Mr Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares
Watt Frame - 2013 - 12’ - Animation
Juke Box d’Ilan Klipper
Ecce Films - 2013- 23’ - Fiction
8 balles de Franck Ternier
L’image d’après - 2014 - 12’24 - Animation
Animal serenade de Beryl Peillard
Chaz Productions - 2013 - 38’ - Fiction
GRANDES ET PETITES RÉBELLIONS (1H22)
La Grève des ventres de Lucie Borleteau
Combats et rébellions contre l’autorité, la famille ou soi-même : en révolte nous ne sommes pas en paix, même si
c’est pour la bonne cause.
Sientje de Christa Moesker
Folimage - 1997 - 4’ - Animation
Ya basta ! de Gustave Kervern et Sébastien Ros
Brut Productions - 2010 - 11’- Fiction
Molii de Mourad Boudaoud, Carine May, Yassine Qnia et Hakim Zouhani
Les Films du Worso - 2013 - 14’ - Fiction
Rodri de Franco Lolli
Les Films du Worso - 2012 - 23’ - Fiction
La Grève des ventres de Lucie Borleteau
Why not Productions - 2012 - 30’ - Fiction
22
LA PAIX C’EST DE LA SCIENCE FICTION (1H17)
Il serait possible que des monstres attaquent, mais que nous soyons sauvés ; il serait possible que prise dans une
xième dimension la terre soit détruite par mégarde ; il serait possible que nous soyons tous contaminés.
King Crab Attack de Grégoire Sivan
Caimans Productions - 2008 - 7’- Fiction
The Gloaming de NoBrain
Autour de Minuit Productions - 2011 - 14’ - Animation
L’attaque du monstre géant suceur des cerveaux de l’espace de Guillaume Rieu
Metronomic - 2010 - 19’ - Fiction
Yuri Lennon’s landing on Alpha 46 d’Anthony Vouardoux
Port au prince Films - 2010 - 14’ - Fiction
Poussières de Daniel Metge
Blue Monday Productions - 2013 - 22’ - Fiction
LE COUPLE C’EST L’ENFER (MAIS PAS TOUJOURS) (1H18)
On s’y met de Benjamin Busnel
Les histoires d’amour finissent mal en général, parfois on trouve une solution, parfois on risque aussi d’y laisser sa
peau.
Au Poil de Hélène Friren
Parmi les Lucioles Films - 2012 - 7’45 - Animation
La Femme de Rio d’Emma Luchini
Nolita Cinema - 2013 - 20’ - Fiction
On s’y met de Benjamin Busnel
Easy Tiger - 2013 - 16’- Fiction
Avant que de tout perdre de Xavier Legrand
KG Production - 2012 - 29’ - Fiction
23
programmes invités
A
fin de rendre compte le plus largement possible de la diversité du court métrage nous avons invité quatre
structures différentes à proposer une programmation autour de notre thématique « C’est quand la paix ? ». Sont
ainsi à votre disposition des films de fin d’étude de la Fémis, école nationale de cinéma, des premières œuvres
professionnelles produites par le G.R.E.C, des films du patrimoine des années 1910 aux années 1940 du catalogue de
Lobster Films et une dizaine de films expérimentaux distribués par l’association Light Cone. Le réseau européen des
agences du court métrage Short Circuit souligera la dimension européenne de cette programmation.
Dans ma tourmente (1h14)
Un programme proposé par Short Circuit, le réseau européen des organismes diffuseurs de court métrage et d’art
vidéo.
Atlas d’Aike Arndt
Interfilm Berlin - 2011 - 8’22 - Allemagne - Animation
Pickpocket de João Figueiras
Blackmaria - 2010 - 20’ - Portugal - Fiction
Kein Platz für Gerold de Daniel Nocke
Studio Films Bilder - 2006 - 4’55 - Allemagne - Animation
Sunset From a Rooftop de Marinus Groothof et Sander Verdonk
Lev Pictures - 2009 - 10’ - Hollande - Fiction
Hong Kong de Gerard Holthuis
1999 - 13 - Documentaire
Journey to Cape Verde de José Miguel Ribeiro Sardhina
Sardinha em Lata / Filmes da Praça - 2010 - 17’- Fiction
Et demain ? (1h27)
Quatre visions du monde, en déshérence, poétique, fraternel ou absurde, quatre premiers films de jeunes réalisateurs
reliés par l’énergie des commencements et à l’avenir… prometteur ! Un programme proposé par le G.R.E.C. (Groupement
de recherche et d’essais cinématographiques).
Tant qu’il nous reste des fusils à pompe de Caroline Poggi et Jonathan Vinel
2014 - 30’ - Fiction
Traversées d’Antoine Danis
2014 - 8’ - Documentaire
Donne un poisson à un homme de Lyad Alasttal
2013 - 23’ - Fiction
24
Propagande de guerre (1h18)
Un programme en version originale (anglais) proposé par Light Cone, association de distribution, diffusion et sauvegarde
du cinéma expérimental. La propagande ("ce qui doit être propagé"), avec les moyens de communication modernes
dont on dispose aujourd’hui, est devenue indissociable de la guerre. Les régimes, pour justifier leurs actes, essaient
de manipuler les populations en influençant leur pensée. Tout un ensemble d’actions psychologiques est à l’oeuvre, en
complicité avec les médias de masse, pour endoctriner, embrigader, etc. Cette programmation de films récents (mis à
part le film de Len Lye qui date de 1940) retrace quelques-unes de ces méthodes.
Revisions de Chris Oakley
An example of just and fair punishment de Cane Capovolto
2006 - 17’ - Expérimental
Musical Poster de Len Lye
1940 - 4’ - Expérimental
Operation Double Trouble de Keith Sanborn
2003 - 10’ - Expérimental
Revisions de Chris Oakley
2011 / 2012 - 8’ - Expérimental
Warongaza de Yann Beauvais
2009 - 7’ - Expérimental
Paths of G de Dietmar Offenhuber
2006 - 1’30 - Expérimental
War de Thomas Steiner
2006 - 7’ - Expérimental
Dirty Pictures (Hotel Diaries 7) de John Smith
2007 - 14’ - Expérimental
25
Guerre et amour (53’)
Un programme proposé par Lobster Films à partir de sa collection de films rares et anciens.
Gosses de la butte de Henri Desfontaines
1916 - 3’51 - Documentaire
Balloonland d’Ubi Werks
1930 - 6’42 - Animation
In the Border States de David W. Griffith
1910 - 14’39 - Fiction
The Airship Destroyer de Walter R. Booth
1909 - 6’41 - Fiction
A.W.O.L de Charley Bowers
1910 - 5’22 - Animation
Le Gamin de Paris d’Émile Chautard
1910 - 10’15 - Fiction
Tulips Shall Grow de George Pal
Lobster 1942 - 6’59 - Animation
Entre guerre et paix (1h40)
Ces courts métrages sont le fruit de collaborations artistiques entre les étudiants de La Fémis, école supérieure des
métiers de l’image et du son, des différents départements d’enseignement de l’école. Ils déclinent, chacun à leur
manière, ces deux idées fondatrices de l’histoire humaine guerre et paix, cette dialectique éternelle.
7 sceaux de Jean-Charles Bastion
2013 - 24’ - Fiction
Ba’adana de Roy Ariba
2010 - 33’ - Fiction
Dalila de Julian Vogel
2012 - 15’ - Fiction
Le Plongeon du homard de Jenny Teng
2014 - 27’ - Fiction
26
Programmes scolaires et jeune public
U
ne interrogation sérieuse n’empêche pas d’y associer le jeune public. Nous proposons donc un choix de films à
destination des plus jeunes et une offre spécifique de programmes scolaires, accompagnés de fiches pédagogiques.
Maternelle : Petits mais costauds
Sientje de Christa Moesker
Ils sont petits, ils sont espiègles, ils ont aussi mauvais caractère mais tout finira bien pour eux.
La Pie voleuse d’Emanuele Luzzati et Giulio Gianini
Les Films du Préau - 1964 - 12 ‘ - Animation
La Maison des biquettes d’Eduard Nazarov et Marina Karpova
Les Films du Préau - 2009 - 13’- Animation
Shangoul et Mangoul de Morteza Ahadi et Farkondeh Torabi
Les Films du Préau - 2000 - 17’ - Animation
Sientje de Christa Moesker
Folimage 1997 - 4 - Animation
Primaires : Petites rébellions
Molii de Mourad Boudaoud, Carine May, Yassine Qnia et Hakim Zouhani
On désobéit, on se met en colère, on fait parfois tout ce qu’il ne faut pas.
Le Petit blond avec un mouton blanc d’Eloi Henriod
Metronomix - 2013 - 8’ - Animation
Charlot fait une cure de Charlie Chaplin
Lobster - 1917 – 24’ - Fiction
US d’Ulrich Totier
Fargo - 2013 - 8’30 - Animation
Molii de Mourad Boudaoud, Carine May, Yassine Qnia et Hakim Zouhani
Les Films du Worso - 2013 - 14’ - Fiction
27
Collège : résistance
Oripeaux de Sonia Gerbeaud et Mathias De Panafieu
Lorsqu’on est enfant on subit la loi du plus fort mais on peut aussi résister et être un héros.
Blue Line d’Alain Sauma
L’Harmoniste - 2011 - 20’ - Fiction
Oripeaux de Sonia Gerbeaud et Mathias De Panafieu
25 films Production - 2013 - 10’ - Animation
Gambozinos de João Nicolau
Les Films du Bélier - 2013 – 20’ - Fiction
Lycée : équilibre précaire
King Crab Attack de Grégoire Sivan
L’équilibre entre les hommes est précaire, la Terre elle-même est fragile. Tout peut toujours basculer. Parfois c’est la
catastrophe, parfois le monde est sauvé, parfois dure l’harmonie. On ne sait jamais.
King Crab Attack de Grégoire Sivan
Caimans Productions - 2008 - 7’ – Animation
US d’Ulrich Totier
Fargo - 2013 - 8’ - Animation
Traversées d’Antoine Danis
Le G.R.E.C - 2014 - 8’ - Documentaire
Journée d’appel de Basile Doganis
Kazak Productions - 2014 - 21’ - Fiction
Yuri Lennon’s Landing on Alpha 46 d’Anthony Vouardoux
Port au prince Films - 2010 - 14’ - Fiction
28
Les interviews du Jour le plus Court
Le court métrage est-il un lieu d’expérimentation ? Un lieu de liberté ?
Faire un court metrage est-ce la même chose que faire un long métrage ?
À l’occasion du Jour le plus Court nous avons choisi de recueillir, selon un choix arbitraire, au gré de nos envies et
des films proposés dans notre programmation, la parole de :
Fabienne Babe, comédienne dans Le Locataire de Nadège Loiseau
Lucie Borleteau, réalisatrice de La Guerre des ventres
Christophe, comédien dans Juke Box de Ilan Klipper
Frédéric Gélard, réalisateur de Free Party
Vincent Mariette, réalisateur de Double Mixte
Yassine Qnia, coréalisateur de Molii
Edith Scob, comédienne dans Ennui, Ennui de Gabriel Abrantes
Nos trois Cinéastes invités
Jean-Charles Hue
Benoit Forgeard
Axelle Ropert
Et aussi les réalisateurs
Thomas Cailley
Laurent Cantet
Jacques Maillot
‘
Je me rends compte à quel point
le "court" pâtit terriblement du mot
"court", terme qui renvoie le genre à
une sorte de sous-cinéma, car «court»
n’est jamais valorisant. C’est une
évidence qui crève les yeux.
(…)
Plutôt que souligner l’aspect court
du "court", mieux vaudrait mettre en
avant son côté rapide, fulgurant. Le
"court" après tout, c’est du cinéma
sans la lourdeur du temps qu’il faut
pour faire un long, sans toutes les
bassesses qu’il est parfois nécessaire
de faire pour trouver les moyens
de filmer. C’est la liberté, l’enfance
de l’art. Le court métrage, ce n’est
pas l’absence d’ambition, mais la
jeunesse, l’insouciance et l’absence
de calcul.’
Benoit Forgeard
Christophe, comédien dans Juke Box d’Ilan Klipper
Ces interviews sont disponibles en téléchargement sur la page presse de notre site
lejourlepluscourt.com
29
JOURNÉE PROFESSIONNELLE
Enjeux de la réforme territoriale pour la création cinématographique
de la production à la diffusion du court métrage
Journée professionnelle organisée par le Regroupement des Organisations du Court métrage (ROC)
Vendredi 19 Décembre 2014 à partir de 13h30
Salle Lamartine
Immeuble Jacques Chaban-Delmas
101, rue de l’Université 75007 Paris
D
e portée nationale, le Jour le plus Court est l’occasion de rendre compte des fortes préoccupations qui concernent
l’avenir de la filière professionnelle du court métrage. À l’heure où se dessine en France une réforme majeure
des collectivités territoriales et où le numérique interroge quotidiennement les champs de la création et de
la diffusion des œuvres, une journée professionnelle permettra aux producteurs, réalisateurs et diffuseurs du court
métrage d’aborder ces questions avec les responsables institutionnels et les élus locaux.
Nous nous interrogerons particulièrement sur les enjeux et les risques que comportent la réforme territoriale, les
transferts de compétence et le changement de rapport à l’État, du point de vue de la production et de la diffusion du
court métrage.
Introduction
par Patrick Bloche, député de Paris, Président de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale
Master class animée par Isabelle Giordano
Présentation du film Où je mets ma pudeur de Sébastien Bailly produit par La Mer à Boire Productions
Table ronde production
animée par Jean-Raymond Garcia, directeur du département cinéma et audiovisuel de l’ECLA Aquitaine
Table ronde diffusion
animée par Juliette Prissard, déléguée générale du Syndicat des Producteurs Indépendants
En présence de :
Fabrice Préel Cléach, producteur
Caroline Sévin, directrice de l’ACAP, Pôle Image Picardie
Catherine Bailhache, coordinatrice de l’ACOR, Association des cinémas de l’Ouest pour la recherche
Guillaume Poulet, directeur de la Cinémathèque de Grenoble et du Festival du Film Court en plein air de Grenoble
Jan Sitta, réalisateur
30
Hors série bref,
le magazine du court métrage
B
ref s’intéresse au cinéma en général et à la forme brève en particulier. Pour ne rien rater de l’actualité du court
métrage, Bref donne rendez-vous à ses lecteurs, quatre fois par an, et leur apporte un éclairage singulier sur le
cinéma à travers le prisme de la forme courte, telle qu’elle se déploie en France et à l’étranger.
À travers différentes rubriques, Bref analyse le film court, son économie et ses choix esthétiques. Il dresse aussi le
portrait de cinéastes qui essaient, inventent, ceux dont les premiers pas apparaissent prometteurs. Il suit les metteurs
en scène jusqu’à leur premier long (rubrique “Du court au long”). Il garde le contact avec les cinéastes confirmés qui
tournent ponctuellement des courts ou alternent les formats (Alain Cavalier, Luc Moullet, Agnès Varda,...).
Bref ne peut prétendre suivre toute la production. En 2014, 1637 courts métrages français ont été proposés à la
sélection du Festival de Clermont-Ferrand. Les choix éditoriaux sont animés par les préférences des rédacteurs – on
parle toujours mieux de ce que l’on aime – et la conviction que les formes brèves offrent un terrain plus diversifié et plus
riche en expériences que ce que le long métrage peut proposer.
Outre sa version papier, ce trimestriel anime un site qui publie régulièrement des échos liés à l’actualité et, via sa
newsletter, envoie aux abonnés des informations qui constituent la source d’information la plus complète à propos de
tous les festivals présentant des courts métrages.
Bref se veut aussi un outil de diffusion. Chaque numéro est accompagné d’un DVD de courts métrages offert à ses
abonnés, en relation avec des articles publiés dans la revue.
En outre, Bref organise des séances régulières dans deux salles MK2, le Quai de Seine (soirées Bref) et le Hautefeuille,
soirées "premiers pas" (des courts de réalisateurs dont des longs figurent dans l’actualité des sorties).
À l’occasion du Jour le plus Court, Bref édite un numéro spécial tiré à 200 000 exemplaires, occasion de présenter
à un plus large public les actions de l’Agence du court métrage et les axes de programmation de cette manifestation
annuelle, notamment à travers une rencontre avec Benoit Forgeard, Jean-Charles Hue et Axelle Ropert.
Bref est édité par l’Agence du court métrage.
Jacques Kermabon
Rédacteur en chef du magazine BREF
31
Les partenaires
32
FRANCE TÉLÉVISIONS,
Partenaire du jour le plus court
P
our la troisième année consécutive, France
Télévisions est heureux d’être le partenaire TV
officiel de l’opération "Le Jour le plus Court - Fête du
court métrage" organisée par l’Agence du court métrage.
Tout au long de l’année, avec deux rendez-vous
hebdomadaires dévolus aux courts métrages - Histoires
Courtes le dimanche sur France 2 et Libre Court le
jeudi sur France 3 - des programmations spéciales sur
France 4 et France Ô et des contenus inédits sur les
plateformes Studio 4.0 et Culturebox, France Télévisions
célèbre toute la diversité, la créativité et le dynamisme
de la forme courte.
Grâce à une politique dynamique d’achats et de
préachats de films, France Télévisions confirme sa
mission de service public et son engagement en faveur
des jeunes auteurs, des talents en devenir et des grands
cinéastes de demain.
Sur France 2, 131 films de court métrage ont été diffusés
en 2013, représentant plus de 40 heures de diffusion,
dans la case Histoires courtes.
Sur France 3, 176 films de court métrage ont été
diffusés en 2013, pour près de 50 heures de diffusion,
dans la case Libre Court. A noter par ailleurs que France
3 Corse Viastella propose le jeudi soir en première partie
de soirée une émission mensuelle "Mèches courtes",
entièrement dédiée aux courts métrages.
France 4 a diffusé 52 courts métrages en 2013, lors
de grandes émissions événementielles Nuits 4.0
et s’est également associée à l’opération Talents
Cannes, organisée par l’Adami, qui fêtait son vingtième
anniversaire. Depuis septembre 2014, une nouvelle
case Studio 4.0 est désormais diffusée chaque vendredi
en troisième partie de soirée.
France Ô promeut régulièrement le court-métrage avec
des opérations spéciales à l’antenne et des partenariats
liés à l’outremer et aux cultures urbaines. Ainsi, à
l’occasion de la 8ème édition de l’Urban Films Festival,
France Ô a diffusé une soirée spéciale dédiée aux films
urbains.
Le soutien de France Télévisions au court métrage
se traduit également par une présence active tout au
long de l’année dans les principaux festivals de courts
métrages (Brest, Aix, Angers, Clermont-Ferrand, Brive,
Cannes, Pantin, Grenoble, Trouville, Paris Courts
Devant, etc.) et la remise de prix avec récompense
et aide à la production (le Prix France Télévisions
du court-métrage, le Prix France Télévisions jeune
producteur lors du festival Off-Court de Trouville et le
Prix Océans France Ô du court métrage, en association
avec la Quinzaine des Réalisateurs et le Syndicat des
Producteurs Indépendants).
La Fondation France Télévisions soutient par ailleurs
l’association Les Amis du Comedy Club, présidée par
Jamel Debbouze, qui s’est associée à l’opération Talents
en court initiée par le CNC, afin d’organiser chaque mois
au théâtre du Comedy Club, des rencontres entre des
jeunes aspirants cinéastes et des professionnels.
Fort de cet engagement en faveur du court métrage,
France Télévisions proposera à l’occasion de la 4ème
édition du Jour le plus Court - Fête du court métrage,
un dispositif exceptionnel de soutien promotionnel et
éditorial sur ses antennes et ses écrans, à la hauteur de
l’événement :
• Le jeudi 18 décembre, France 3 proposera une
émission spéciale de Libre court d’une durée
exceptionnelle de 3h30. Au programme, une trentaine
de films, enrichis d’entretiens exclusifs avec des acteurs
et des réalisateurs issus du court métrage.
• France 3 Corse Viastella rejoint cette année le
dispositif avec un numéro spécial de Mèches courtes
qui sera diffusé le jeudi 18 décembre en première
partie de soirée et dont l’invité sera le réalisateur Pierre
Salvadori.
• Le vendredi 19 décembre sur France 4, Monsieur
Costard prendra le relais pour nous faire découvrir,
dans une Nuit 4.0 inédite, de nouveaux trésors.
• Le dimanche 21 décembre, France Ô proposera,
en deuxième partie de soirée, une émission
exceptionnelle Ô et courts, dans laquelle Juan
Masseyna et ses invités nous feront découvrir des courts
métrages mêlant l’outre-mer et les cultures urbaines.
• Enfin, le dimanche 21 décembre, en troisième
partie de soirée, France 2 clôturera le week-end avec
un numéro spécial d’Histoires Courtes, enregistré au
Comedy Club, en présence de Jamel Debbouze.
Bonne fête du court métrage sur les chaînes et les
écrans de France Télévisions.
Rémy Pflimlin
Président-Directeur général de France Télévisions
33
L’INSTITUT FRANÇAIS DIFFUSE 13 PROGRAMMES
À L’INTERNATIONAL DU 9 AU 21 DÉCEMBRE 2014
À
l’occasion du Jour le plus Court - Fête du Court métrage, l’Institut français propose à l’international 13 programmes
clés en main (soit 200 films à la carte), issus de son catalogue de plus de 1500 courts métrages. Sur les 13
programmes proposés, 4 sont nouveaux "Les courts des grands" (premiers films, de Jean-Luc Godard et Jean Rouch
à Cédric Klapish et Laurent Cantet) ; "Folimage en 16 animations" (sélections pour enfants, adolescents et adultes) ;
"Avant première My French Film Festival 2015" (sélection uniFrance films) ; "Théma 2014" (cycles autour de la musique,
du genre, du portrait d’artiste, ou du festival Cinéma du réel) et des programmes mettant à l’honneur les productions
de La Fémis et des Ateliers Varan.
Pour la quatrième année consécutive, l’Institut français s’associe au Jour le plus Court et promeut la manifestation
à l’international du 9 au 21 décembre 2014. Ce rendez-vous permet de promouvoir le court métrage dans le monde
à travers des projections publiques, en donnant l’opportunité aux programmateurs des 5 continents de favoriser la
diversité culturelle et artistique ainsi que les regards croisés entre films français et cinématographies locales.
L’INSTITUT FRANÇAIS ET LE CINEMA
Opérateur du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, au service de la diplomatie culturelle,
l’Institut français est aujourd’hui une marque unique en France et dans 96 pays. Il assure la promotion à l’étranger des
artistes, des idées, des œuvres et des industries, tout en favorisant les échanges artistiques et le dialogue des cultures.
Le Département cinéma de l’Institut français contribue à la promotion et à la diffusion du cinéma français à travers
le réseau culturel français à l’étranger (Instituts français, services culturels des ambassades, Alliances françaises) et
plus de 300 grands partenaires dans le monde (festivals, cinémathèques, grandes institutions) mais aussi dans les
universités et établissements d’enseignement. Son action de soutien aux programmateurs (plus de 30 000 projections
par an, organisées dans les pays où les films ne sont pas distribués) s’accompagne de programmes d’action culturelle
et d’éducation au cinéma visant à développer les publics et plus globalement l’appétence pour le cinéma français.
Contact presse
Institut français
Département communication
Caroline Cesbron
Directrice
T +33 (0)1 53 69 83 06
[email protected]
Olivier Couderc
Chargé des relations presse
T +33 (0)1 53 69 83 86
[email protected]
L’Institut français est l’opérateur du ministère des Affaires étrangères et du Développement international pour l’action culturelle extérieure de la France.
34
Les missions de l’agence
du court métrage
> CONSERVER TOUTE LA MÉMOIRE DU COURT
- Une "Cinémathèque du court métrage"
L’Agence du court métrage, centre de ressource
unique en son genre, assume depuis 30 ans une
mission de conservation et de diffusion du patrimoine
cinématographique français. Si elle n’en a pas le statut
officiel, notre association joue bel et bien le rôle d’une
"cinémathèque" du court métrage français dans le
paysage cinématographique. Elle dispose d’un fonds de
plus de 10 000 films des années 1960 à nos jours, prêts à
être diffusés sur différents supports : DCP, 35 mm, vidéo.
De la fiction à l’animation, en passant par le documentaire
ou l’expérimental, notre catalogue englobe une grande
diversité de genres et de modes d’expression. Chaque
année, le catalogue s’enrichit de plus de 300 titres. De
plus, grâce au plan d’aide à la numérisation lancé en 2012
par le CNC, plus de 50 courts métrages des années 1960
à 2000 ont déjà pu être restaurés et à nouveau largement
diffusés en salles.
> DIFFUSER SUR TOUS LES ÉCRANS
La mission de l’Agence du court métrage est de rendre
visible les films qu’on lui confie, en développant des
dispositifs de diffusion adaptés aux œuvres et aux
attentes des diffuseurs. Centrés à l’origine sur le territoire
hexagonal, nos actions connaissent depuis quelques
années un développement au niveau international.
L’Agence du court métrage s’appuie sur le travail de
diffuseurs engagés dans la défense et le maintien de
la diversité culturelle dans notre pays. On pense bien
évidemment au réseau des salles de cinéma Art et Essai,
des festivals, des médiathèques, du secteur associatif,
mais aussi aux diffuseurs audiovisuels publics ou privés.
Ces diffusions peuvent se faire sous diverses formes
: programme complet ou à la carte, première partie de
programme, avec le dispositif RADI (Réseau Alternatif de
Diffusion), programmation à la télévision, édition DVD...
> TRANSMETTRE ET SENSIBILISER TOUS LES
PUBLICS
Dès sa création en 1983, l’Agence du court métrage
a ouvert une réflexion et un travail dont les enjeux sont
d’évidence tournés vers l’éducation au cinéma, au sens
large du terme. Cela passe notamment par la publication
trimestrielle de la revue Bref et par son service d’éducation
au cinéma.
• Bref est la seule revue de cinéma consacrée à l’actualité
des courts métrages. Revue critique pour les cinéphiles,
outil pratique pour les professionnels, Bref paraît quatre
fois par an, accompagnée d’un DVD permettant de
découvrir le meilleur du court métrage contemporain et de
répertoire.
• Éducation au cinéma : l’Agence du court métrage est
un lieu de réflexion, d’échanges et de ressource dans
les domaines de la pédagogie du cinéma. Il s’agit de
sensibiliser l’ensemble des publics et de favoriser l’accès
aux œuvres, notamment par l’organisation d’ateliers et
de formations. Nos actions prennent corps à la fois dans
le temps scolaire et le hors temps scolaire. En 2013,
nous avons organisé 70 ateliers, participé à la diffusion
de programmes de courts métrages issus des dispositifs
nationaux initiés par le CNC (École au cinéma, Collège
au cinéma et Lycéens au cinéma) et à l’édition d’un DVD
dans le cadre de l’opération "Des cinés la vie".
• Le Kinétoscope : la plateforme pédagogique de
l’Agence du court métrage. Créé à partir de l’expérience
acquise dans le cadre des ateliers de programmation,
le Kinétoscope permet aux formateurs, enseignants ou
artistes-intervenants, d’accéder à un catalogue de 300
courts métrages référencés selon de grandes questions de
cinéma et s’adressant à tous les publics. Les intervenants
peuvent ainsi librement circuler sur ce site, se constituer
des paniers de films, visionner les films en ligne et les
montrer dans le cadre des ateliers qu’ils auront préparés.
> DES SERVICES ET DES OUTILS
POUR L’ENSEMBLE DE LA FILIÈRE
PROFESSIONNELLE
L’Agence du court métrage a mis en place une économie
propre aux acteurs du secteur, avec un système de
reversements réguliers aux ayants droit. Chaque année,
plus de 400 000 euros sont ainsi reversés aux réalisateurs
et producteurs. L’Agence fournit également aux festivals
et aux ayants droit des outils pratiques de mise en valeur
et de découverte des œuvres.
• www.FilmFestPlatform.com : ce service permet
l’inscription gratuite des courts métrages à près de 80
festivals adhérents. Chaque année sur cette plateforme,
3 500 comptes d’ayants droit sont créés (dont 2 000
français) et plus de 5 500 nouveaux films enregistrés (dont
3 500 français).
• Le site de l’Agence du court métrage permet aux
professionnels de découvrir une partie des films du
catalogue à travers une plateforme de visionnage en
ligne : catalogue RADI, documentaires, programmes
constitués…
• La salle Jacques Tati : située dans les locaux de
l’Agence du court métrage et dotée de 42 places, elle
permet d’accueillir l’ensemble de nos usagers souhaitant
organiser des projections en DCP, 35 mm ou
vidéo.
35
Chiffres clés 2013
• 25% des salles Art et Essai ont diffusé un court métrage en avant séance via le RADI
• 300 festivals en France ont consacré une partie de leur activité à la diffusion du court
• 1 300 titres différents de notre catalogue ont été diffusés
• 300 projections du programme "Chaplin, Keaton, Etaix et ses pairs" ont eu lieu
• 45% de notre activité audiovisuelle a été dédiée à l’international
• 1 800 établissements scolaires ont programmé des films de notre catalogue dans le cadre du Jour le plus Court
L’Agence du court métrage
77 rue des Cévennes
75015 PARIS
+33 (1) 44 69 26 60
www.agencecm.com
36
équipe
L’équipe du Jour le plus Court
Directrice Artistique – Catherine Bizern
Administratrice – Laure Tarnaud
Chargé du développement et des publics – Christian Borghino
Chargée de Communication – Nadège Vallette Viallard
Community Manager - Charlotte Forbras
Stagiaire Communication – Marion Contentin
Régisseuse Technique – Bérengere Prévost
Technicien vidéo – Amaury Denonfoux
Technicien DCP – Sylvain Collin
Une manifestation organisée par l’Agence du court métrage
Délégué Général – Philippe Germain
Directrice Administrative et Financière – Marie Cerciat
Responsable du Service Technique – Frédéric Hugot
Responsable du service Diffusion – Amélie Chatellier
Responsable du service Communication – Liza Narboni
Responsable du service Documentation – Stéphanie Clouet
Responsable du service Ventes Internationales – Florence Keller
Rédacteur en chef du magazine BREF – Jacques Kermabon
37
presse
Karine DURANCE
[email protected]
06 10 75 73 74
Communication et Partenariats
Nadège Vallette Viallard
[email protected]