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Pour les services publics et
contre la chasse aux
dépenses publiques !
Les Nouvelles
de Loire Atlantique
Numéro 972
6 février 2014
Page 4
Bimensuel édité
par la Fédération
de Loire-Atlantique
du Parti Communiste
Français
Pour tout renseignement :
02 40 35 03 00
ou [email protected]
prix : 0,70 E
Davos
Quand les riches s’inquiètent
des dangers d’explosion de
leur politique
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Front de Gauche
44
Baisse du «Coût du travail»
nécessaire contre-offensive
Page 3
Université
Les étudiants mobilisés
contre les manques de
moyens
Page 5
6 février 1934
En tirer les leçons
Page 6
«Label gauche» à
Bouguenais pour
une ville solidaire
Par
Gauthier
Lorthiois,
candidat
PCF sur la
liste de rassemblement de la
gauche
Page 7
Historique : « le printemps tunisien » s’est doté d’une Constitution démocratique.
Adoptée par 200 voix sur 216, ce score bien supérieur aux 145 voix nécessaires, traduit le large consensus autour d’un texte qui
marque des avancées certaines, vers plus d’égalité et de démocratie. Ce résultat est d’autant plus remarquable qu’un compromis a longtemps paru introuvable entre le parti islamiste Ennahda et les partis laïcs. Après deux années de tension permanente, marquées par des assassinats et des attentats, la pression des organisations démocratiques (notamment le syndicat UGTT) a su imposer l’unité du pays et les droits de l’écrasante majorité des tunisiennes et des tunisiens, sur les
violences partisanes. Parmi les grandes avancées, l’article 45 sur les droits des femmes, avec l’objectif de la parité va permettre aux femmes en milieu rural de s’imposer dans les conseils locaux élus. Cette constitution consacre les plus importantes libertés, y compris la liberté de conscience et le caractère civil de l’Etat, inédites dans le monde arabe. Cependant la peine de mort
n’a pas été abolie, l’exclusion des jeunes de 18 ans de l’éligibilité et des limites à la liberté d’expression, montrent qu’il reste des
batailles à mener...
L’actualité politique dans le monde
Davos : Quand les riches s’inquiètent En bref
Point de vue
des dangers d’explosions de leurs politiques
par Véronique Mahé
L’annonce du pacte
de responsabilité et
de sa mise en œuvre
par
ordonnances
constitue un véritable
tournant
politique.
Pour la 1ère fois, un
Président de la République, élu par une
majorité de gauche,
assume nettement l’abandon de toute
référence au socialisme, au social et
même à la gauche. Ce pacte est accueilli
avec enthousiasme par le MEDEF qui dit
« chiche » se réjouissant déjà des baisses de charges et allègements fiscaux qui
se rajoutent aux cadeaux déjà faits avec
le CICE (Crédit d’Impôt pour la
Compétitivité et l’Emploi). Aujourd’hui, les
belles paroles du discours du Bourget
s’estompent de plus en plus. Le véritable
ennemi a été identifié : la finance peut
être rassurée, c’est le coût du travail qui
est le responsable de tous les maux… Le
changement est là mais ce n’est pas
celui escompté par toutes celles et
tous ceux qui se sont rassemblés en
2012 pour dire non à la politique de
Sarkozy. 85 personnes ont à elles seules
autant de patrimoine que 3,5 milliards
d’autres : information invraisemblable et
révoltante. Partout, et plus particulièrement en Europe, c’est le résultat des
choix d’austérité et de régression, choix
qui conduisent à plus de pauvreté pour
certains et encore plus de richesses pour
d’autres. Pendant que quelques uns se
Face à ce pseudo
« pacte de responsabilité »,
nous rétorquons
par un véritable «
pacte de solidarité
«
«
2
réjouissent, beaucoup d’autres subissent
hausse de la TVA et des impôts, chantage
à l’emploi, pression sur les salaires. Dans
ce contexte, Hollande réaffirme sa volonté
de plus de restrictions, en particulier pour
les collectivités territoriales, Sarkozy prépare son retour et le FN essaie d’apparaître comme la seule alternative à la situation. Nous ne nous résignons pas à ce
scénario ! Face à ce pseudo « pacte de
responsabilité », nous rétorquons par un
véritable « pacte de solidarité » et affirmons qu’une autre politique est possible à gauche. Voilà le sens de notre
engagement dans la bataille des municipales : impulser le vrai changement par
le bas ! Ces élections sont l’occasion
pour nous, communistes, de participer
au rassemblement de la gauche dans
toute sa diversité autour de contenus
répondant aux attentes de nos concitoyens. Nous faisons le choix de municipalités mettant en œuvre des politiques
publiques innovantes basées sur l’égalité
et la solidarité ! Nous faisons le choix de
l’audace et de l’ambition ! Nous faisons le
choix d’une réelle politique de gauche !
Davos c’est en Suisse. La station huppée, où s’est tenue du 22 au 25 janvier
la 44ème édition annuelle du forum
économique mondial : des « leaders
globaux», dirigeants patronaux ou
politiques, sous haute protection
armée - 1500 grands patrons pour 1000
journaleux à leur solde. Prix d’une place
pour toutes les réunions ? 114.000 euros
plus 7300 euros la semaine pour une voiture avec chauffeur. L’ambiance ?
L’obscénité de la faune décrite dans le
dernier film de Scorsese «Le loup de Wall
Street ». Vous trouvez que les infos
n’en ont pas beaucoup parlé ? Normal
on est à la limite de l’inavouable.
Ce forum s’est voulu optimiste : Les
profits, les dividendes des actionnaires, la valeur des titres, sont déjà
repartis à la hausse. Une nouvelle dynamique enregistrée en plusieurs points du
globe devrait alimenter une reprise plus
générale...malgré quelques incertitudes.
Au même moment, l’ONG Oxfam sort un
rapport très inquiétant sur l’évolution
des « inégalités extrêmes », mettant la
démocratie en danger ! Ainsi les 85 personnes les plus riches du monde posséderaient à elles seules l’équivalent de la
richesse de la moitié la moins riche de la
planète (soit plus de 3 milliards d’individus). De 1980 à 2012, le 1% des plus
riches est encore plus riche, tandis que
70 % de la population mondiale vit dans un
pays où les inégalités ont augmenté ! Le
problème c’est qu’« une majorité de la
population pense que les lois sont biaisées
en faveur des riches »...et l’ONG de
conclure : «Lorsque les plus riches
confisquent les politiques gouvernementales, cela conduit à l’érosion de la
gouvernance démocratique ». Danger ?
Arrive Christine Lagarde, la directrice du
FMI jouant les rabat-joie. Elle ne peut que
confirmer l’analyse du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz «La reprise mondiale est là, mais elle n’a rien de réjouissant. Elle est anémique en Europe. Plus
vigoureuse aux Etats-Unis, mais elle ne
profite qu’à une frange infime de la
population, déjà la plus riche, et laisse
de coté tous les autres. Combien de
temps cela peut-il durer ? ».
Le FMI comme les autres, n’avait pas vu
venir la dernière dépression de 2008, qui
s’est révélée la plus grave depuis celle
des années 30. Selon l’OIT (Organisation
Internationale du Travail) le nombre de
chômeurs a dépassé dans le monde les
200 millions pour l’année 2013. Ce nombre continue d’augmenter, surtout parmi
les jeunes. Or bien loin de tirer toutes les
leçons de l’ère Reagan-Thatcher des
années 80-90 et de « la théorie de
l’Offre » chère à Milton Friedman, l’Europe s’enfonce dans l’ornière de plus
en plus profonde de ses politiques
d’austérité ! La zone euro marche le long
d’un précipice où l’ogre « déflation »
rôde... Cette spirale de baisse des prix et
des salaires dont il est très difficile de s’extirper: « le degré d’inégalité économique
a dépassé ce qui était nécessaire pour
le progrès et la croissance » (... des
profits !).
Comment éviter l’explosion sociale
que redoutent tant les membres du
club de Davos ? Mais voila les français
! Moscovici et Fabius. Ils viennent vanter
le tournant libéral du président... Complètement à côté de la plaque !
Etonnant non ?
De vous à moi
Faut-il vraiment prendre Peter Hartz comme conseiller du président ?.
L’inspirateur des grandes réformes du marché du travail en Allemagne, ancien DRH
de Volkswagen, a été reçu discrètement par François Hollande. Ce syndicaliste,
membre du SPD, fils d’ouvrier connaît la valeur du travail. Sa philosophie ? Le travail, pas l’assistance. Aussi a-t-il réduit drastiquement la durée d’indemnisation de
32 mois à 12 mois. Au bout d’un an, les chômeurs touchent moins de 400 euros par
mois. Cette perspective effraie et pousse les demandeurs d’emploi à accepter des
postes moins bien rémunérés. C’est le père des mini-jobs, contrats de travail temporaires et souples à 1 euro de l’heure. Pour les jeunes chômeurs, il propose un programme d’apprentissage « expatriés » au sein de l’U.E. Le retour aux 39 heures
payées 35, la retraite à 65 ans, la suppression des départements et régions, d’ici à
2017». Stop ou encore ?
La réserve fédérale américaine
(Fed) joue perso et vire de bord.
La banque centrale cherche à resserrer
progressivement sa politique monétaire
« généreuse » . Elle réduit de 10 milliards de $ par mois ses achats de titres
d’Etats. Si elle ralentit « la planche à
billets » elle maintient le taux d’intérêt au plancher (0,25 %), tant que le
taux de chômage dépassera 6,5 % et
que l’inflation ne dépassera pas 2 %.
Mais le bilan de ces dernières années
est passé de 831 milliards de création
monétaire en 2006 à 4008 milliards
aujourd’hui ! Une grosse bulle qui s’est
envolée vers les marchés financiers des
pays émergents qui affichaient de fort
taux de croissance. Les investisseurs,
et les spéculateurs ont réalisé qu’il
fallait en revenir à des placements
moins risqués, et retrouver au plus
vite la maison-mère, les Etats-Unis.
La tempête repart de plus belle
sur les devises émergentes.
Confrontées à une véritable fuite des
capitaux, les banques centrales des
pays émergents ne parviennent pas à
enrayer la dégringolade de leur monnaie, à la merci de la politique monétaire
de la Fed. Coup sur coup l’Inde, la
Russie, l’Afrique du Sud et la Turquie,
ont du soutenir leur monnaie, parfois de
façon spectaculaire( de 4,4 % à 12 %
pour soutenir la livre turque). Le rouble
a plongé à son plus bas historique face
à l’euro et le rand continue de chuter.
Ces pays souffrent aussi de fragilité
intrinsèque, mais l’impression globale est bien celle d’une économie
mondiale globalisée qui n’avance que
de crise en crise.
L’euro fort pénalise Arianespace
face au nouvel entrant SpaceX.
Dans la compétition sur le marché des
lancements de satellites de télécommunications le nouveau lanceur privé
américain SpaceX entend s’imposer
en cassant les prix. «L’euro fort est un
vrai fardeau, quand la monnaie unique
européenne s’apprécie de 10 centimes
face au $, l’impact est d’environ 60 millions d’euros sur nos résultats »
constate le PDG d’Arianespace.«Il est
paradoxal que le lanceur européen soit
affaibli par la monnaie européenne ».
Le rapatriement des capitaux occidentaux des pays émergents, y compris sur l’Europe contribue à l’appréciation de l’euro ( 1,36 $ pour un
euro).
Le coût du capital
0,9%
C’est l'évolution du pouvoir
d'achat global des ménages
en 2012, sans prise en
compte
des
dépenses
contraintes (logement, transports...).
200
50%
36
10%
milliards d'euros d'exonérations fiscales et sociales pour
le patronat en 2013, soit 10 %
de la richesse produite en
France.
des bénéfices sont distribués
aux actionnaires et ne sont
donc pas consacrés à l'amélioration de la production.
milliards d'euros c'est l'estimation minimum du manque à
gagner de l'évasion fiscale. A
l'échelle de l'Europe, il s'agirait de 1000 milliards.
de la richesse créée passée
des poches des salariés à
celle des banquiers et des
patrons en 30 ans.
En Loire-Atlantique
3
Front de Gauche 44 : Baisse du «coût du travail»
la nécessaire contre offensive
Cela doit devenir une
vérité irréfutable, tout le
monde doit s’y soumettre, le travail coûte cher
! Petit à petit, le poison
libéral fait son chemin
imposant cette idée et
avec, des politiques de
baisse ou d’exonération des cotisations
sociales patronales. Et
quand ce n’est pas le
travail qui coûte, c’est
le droit du travail qui
est trop rigide, qu’à
cela ne tienne, d’exonération en démentellement des droits,
d’immenses menaces
pèsent sur notre système de protection « Cette fuite en avant du
sociale et sur les tra- capitalisme est aussi une
vailleurs.
stratégie pour remettre en
Pour
démystifier
cette idée d’un travail cause tout les modèles
dont le coût serait sociaux »
exorbitant, les organisations du Front de
Stéphanie TREILLET
Gauche
de
Loire
Ensemble
Atlantique ont invités,
le 29 janvier dernier,
les économistes Yves Dimicoli (responsable de la commission économie du PCF) et Stéphanie Treillet
(Ensemble), tous deux de dénoncer un coût bien plus
nocif : le coût du capital.
Devant plus de 60 personnes les deux économistes sont
revenus sur les fondements de l’économie capitaliste pour
en démonter les ressorts et exposer de manière claire l’idéologie libérale à l’œuvre, y compris dans les politiques annoncées par le président de la république : après les 20 milliards de cadeaux fiscaux en 2013 au patronat, ce sont 30
milliards annoncés pour 2014. Une fuite en avant pour de
nouvelles baisses massives du ‘’coût du travail’’ et des
dépenses publiques au seul profit du capital.
Le danger de ces politiques est pourtant bien connu et ce
depuis les années 80 :
la montée du chômage,
la baisse des salaires,
la précarisation des travailleurs, le délitement
des services publics, la
casse du modèle social
français.
Comme le rappellera
Yves Dimicoli, si l’on ne
prend pas garde, et
faute d’idées alternatives, la baisse des
‘’coûts du travail’’ qui
sont
en
fait
une
richesse pour la société
toute entière (pour le
financement de la protection sociale et des
services publics) sera
« En 2012 le coût du capi- perçue comme le seul
tal était de 309,9 milliard moyen de faire face aux
d’euros, les charges socia- difficultés des entreprises. Pour autant, les
les de 157,9 milliard d’eu- deux économistes n’auront de cesse de le rapros »
peler, les organisations
membres du Front de
Yves DIMICOLI Gauche mettent en
PCF débat des solutions
pour faire diminuer le
poids de la financiarisation et du capital sur l’économie.
En effet, la modulation de la contribution des entreprises
en fonction de leurs investissements, de la nature des
emplois qu’elles créent, l’arrêt de l’exonération des
charges sociales, la taxation des revenus financiers, un
nouveau crédit bancaire plus sélectif et donc un autre
rôle des banques sont autant de pistes à mettre en débat
avec la population. L’urgence de la situation l’exige.
Une initiative de débat comme celle organisée par le Front
de Gauche 44 est une première étape, d’autres, comme y
engageaient les intervenants, doivent être initiées, elles
seront nécessaires pour redonner de la force aux luttes et
pour refuser la baisse de ce que les capitalistes appellent le
‘’coût du travail’’.
Vite lu vite dit
Pas tous au Medef
La candidate de l’UMP à la mairie de
Nantes, Laurence Garnier, se lâche sur
tweeter. « Pas tous fonctionnaire »
lance-t-elle sur le réseau social sous
entendant ainsi que les fonctionnaires
travaillent peu, sinon jamais. Pas tous
au Medef répondra Aymeric Seassau
face au mépris affiché par la candidate,
qui bien entendu finit par s’en prendre
aux communistes.
Immense respect pour les fonctionnaires publiera Laurence Garnier pour se
rattraper : on la croit !!!
Clairvoyance
Lors de la dernière séance du conseil
régional François Pinte (UMP), après
avoir salué le pacte de responsabilité
prévient : "Les Français doivent bien
comprendre que partout où la gauche
sociale-démocrate s’associera au PC ou
au front de gauche, à l’occasion de ces
élections municipales, c’est l’assurance
que le virage n’est pas pris, que la prise
de conscience n’est pas sincère et qu’il
y aura toujours plus d’impôts et de
dépenses publiques, dépenses publiques supplémentaires qui n’ont jamais
été un gage de qualité !" Le président de
l’UMP 44 semble avoir bien compris le
sens de l'action des élus communistes !
Banquet de la fédération de Loire-Atlantique du PCF
Vendredi 21 Février 2014 à 19h
Salle de l’Estuaire à Couëron
Car au départ de Saint-Nazaire*
16E
RESERVATION
02.40.35.03.00
Avec la participation de Pascal SAVOLDELLI,
Responsable aux élections du Comité exécutif national du PCF.
Pour réserver votre place de car, appeler la fédération au 02.40.35.03.00. Précisez votre lieu de départ : St Nazaire - 18h00, devant la section; Trignac - 18h15, place de la Mairie ou Montoir de Bretagne 18h30, place du marché.
Monsieur PLUS !
Qui a dit ?
Lors des premières rencontres avec le Premier
ministre, sur « le pacte de responsabilité » , le
patron du Medef, toujours aussi gourmand, a
déclaré : « La clé de voûte de tout le dispositif,
« On n’en est pas encore à privatiser,
mais... » : André LAIGNEL, Vice-prési-
ce sont les dépenses publiques, nous n’avons
pas été rassuré sur le niveau de leur baisse ».
dent de l’Association des maires de
France, maire PS d’Issoudun (Indre)
depuis 1977 dans OF du 30 janvier. Il
complète en précisant : « On peut privatiser tel ou tel aspect de l’action municipale. Mais, si la garde d’enfants devient
privée, ce ne sera pas moins cher pour
le citoyen qui aura à payer directement le service. Ce sera même le contraire. »
Contre
la chasse
auxdu
dépenses
Titre en
fonction
dossierpubliques ! 4
Toutes les raisons de se
mobiliser le 6 février 2014
Ces attaques nuisent au maintien de la
cohésion sociale, de la solidarité et de
la démocratie de proximité !
Avoir le courage politique de s’opposer à la
finance…
Lors de ses vœux le 14 janvier, le
Président de la République a annoncé
une nouvelle offensive contre la
Sécurité sociale, les services publics et
les collectivités locales – confirmant et
amplifiant la politique d’austérité initiée
sous le quinquennat de Nicolas
Sarkozy.
Cédant aux sirènes du Medef selon
lequel la France souffrirait d’un problème de compétitivité lié au « coût du
travail » et à l’explosion des dépenses
publiques, le pacte de responsabilité
annoncé, faisant suite au crédit d’impôt
compétitivité emploi (Cice) de 20 milliards, va accorder un formidable
cadeau supplémentaire de plus de 30
milliards par le biais de la suppression
des cotisations familiales des entreprises. …
50 milliards de réductions des dépenses publiques d’ici 2017 pour financer les cadeaux au Capital !
À peine le 1er volet de l’acte 3 de décentralisation dénommée « Modernisation
de l’Action Publique et Affirmation des
Métropoles (MAPAM) » adopté, c’est
désormais la suppression des départements qui s’annonce comme prochaine
étape du démantèlement d’une
République une et indivisible.
La Fédération CGT des Services
publics s’est clairement opposée à ce
projet de loi MAPAM votée le 19 décembre dernier, qui organise la casse des
collectivités locales et des services
publics locaux, pourtant seuls garants
de la cohésion sociale, de l’égalité des
chances et de la démocratie. …
L’UFICT maintient son opposition à la
MAPAM - qui poursuit sous d’autres formes la RGPP de Sarkozy - et entend
rassembler ses forces militantes pour
s’opposer et combattre la création des
métropoles conçues comme outils de
marchandisation des services publics
dans le droit fil du pacte de stabilité
européen. …
La solution, c’est un service public et
un système de protection sociale
solidaire de haut niveau ! …
Les dernières déclarations du gouvernement invoquant la
diminution du nombre de Régions ainsi que la disparition des
Conseils généraux constituent une nouvelle attaque contre les
fondements de notre République ; cette restructuration des
collectivités mettrait une nouvelle fois en grand danger les
services publics et la démocratie.
La Région, comme le Conseil général ou les communes mettent en œuvre des politiques publiques qui contribuent à
augmenter le pouvoir d’achat des familles, à donner un
sens concret à la solidarité alors que dans le même temps la
solidarité nationale est mise à mal par les choix gouvernementaux et que les dotations aux collectivités ne cessent de se
réduire limitant leur action.
On peut donc légitimement s’interroger sur la conception de la
modernisation de l’action publique prônée par le gouvernement. Où est la modernisation de l’action publique lorsque les
collectivités sont restructurées parce qu’elles sont considérées
comme un coût à réduire ?
Où est la modernisation de l’action publique lorsque la Chambre
régionale des comptes impose aux collectivités de réduire le
nombre de fonctionnaires ? Où est la modernisation de l’action
publique lorsque l’on remet en cause la démocratie et les services publics ? A contrario, la modernisation doit placer au centre de l’action publique les principes de justice sociale et
d’égalité de tous les citoyens. Cela nécessite une pratique
de la démocratie renouvelée à tous les échelons territoriaux, la sauvegarde et le développement
des
services publics
indispensables à la
solidarité et au vivre ensemble, une
réforme
fiscale
juste et solidaire.
Dette publique et casse des
services publics
Ils nous ont imposé, traité après
traité, loi après loi, la plus totale déréglementation de nos législations et de
notre économie. Les mêmes prétendaient : « maîtriser la crise », « refon-
der le capitalisme », « sanctionner les
patrons voyous », sans parler de
« brider les pratiques spéculatives ».
Ils ont totalement échoué !
Et pourtant, ils continuent. Malgré les
échecs des plans de relance, des
plans d'austérité, les gouvernements s'inscrivent dans
une fuite en avant, une spirale infernale, pour sauver les
intérêts des créanciers. La multiplication de ces plans casse
la croissance, fait chuter les recettes fiscales et contribue à
augmenter plus encore la dette tout en imposant des disciplines folles, des mesures punitives : baisse des salaires, casse
des services publics, restrictions tous azimuts.
« Privatiser les profits et socialiser les dettes » telle est la
politique mise en œuvre par les politiques libérales.
Coût du capital = danger : faire la démonstration !
Un exemple : Le « système » ferroviaire, formé de la SNCF
et de RFF (Réseau Ferré de France) verse chaque année
environ 2 Mdse aux banques en intérêts du capital, c’est à
dire environ 1/8 du Chiffre d’affaires de la SNCF : chaque
jour, les cheminots travaillent directement plus de 1h pour
les banques et leurs actionnaires. Et ce n’est pas la dette
dont il faut réclamer la suppression, car il faut des avances
pour développer le réseau et le transport pour l’avenir, et donc
emprunter. En revanche, la même dette à un taux proche de
zéro verrait fondre ces 2Mdse vers 0 !
Les services publics, un atout pour le progrès social !
Là où est la propriété, là est le pouvoir !
Il y a soixante-dix ans, le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) intitulé « Les jours heureux »demandait le « retour à la nation » des ressources de l’énergie, du sous-sol, des banques et des assurances. Il en faisait le
principal instrument de redressement du pays et de satisfaction des besoins sociaux fondamentaux. Furent ainsi nationalisées de nombreuses entreprises et prises d’importantes mesures de progrès comme la création de la sécurité sociale ou
l’institution du Statut général des fonctionnaires. C’est aussi de cette époque que date la volonté d’une politique rationnelle dans
le cadre d’une planification démocratique.
Le besoin de services publics n’est pas moins indispensable aujourd’hui alors qu’ils n’ont cessé de subir une offensive destinée
à mettre la France, en ce domaine comme en d’autres, aux normes de l’Union européenne qui ignore la notion de service public.
Dans la crise, la France a plus que jamais besoin d’un système de soins pouvant recourir aux techniques les plus avancées, de
moyens d’éducation qui permettent de répondre à des exigences de formation croissantes, de réseaux de transports et de
communication prenant en compte les avancées scientifiques les plus performantes, d’entreprises et d’administrations instruments de la mise en œuvre de politiques économiques et sociales garantissant pour tous la satisfaction des besoins les plus
nécessaires.
Le marché et la concurrence ne sont pas les moyens d’une telle politique volontariste qui
assure la priorité de l’intérêt général sur les intérêts particuliers. Notre époque est celle où le
genre humain prend conscience de son destin commun. De plus en plus seront nécessaires entre les peuples des relations interdépendantes, des projets de coopération, des
solidarités humaines. Cela porte un nom en France : c’est le service public. C’est une
grande question d’actualité mais aussi une perspective. Son affirmation suppose qu’il soit
mis fin à la toute puissance de l’argent, à la propriété privée des grands moyens de production, d’échange et de financement, car il reste vrai de nos jours que, dans l’esprit du programme du CNR, « Là où est la propriété, là est le pouvoir ! ».
Anicet Le Pors
Tous ensemble le 6 février !
Anicet Le Pors a été ingénieur météorologiste, économiste, sénateur avant d'être ministre de la Fonction publique de 1981 à 1984 et de rejoindre le
Conseil d'Etat. Il est actuellement président de chambre à la Cour nationale du droit d'asile.
FSU Solidaire des étudiants ESPE
Inspection du travail en danger
La Fsu continue de dénoncer la situation faite aux étudiant-es des ESPE (Ecole
Supérieure du Professorat et de l'Education) et aux fonctionnaires stagiaires : surcharge de travail, objectifs multiples et incompatibles, précipitation de mise en place
des ESPE et des nouvelles maquettes de formation, insuffisance du nombre de postes et des heures de décharges pour participer à la formation et encadrer sur le terrain
les étudiants. La Fsu soutient l’action des étudiants du Mans en action depuis décembre et est solidaire de l'appel à une mobilisation nationale le 4 février.
A l'appel de CGT, FSU, Solidaires, une centaine de personnels de l'inspection du travail, en opposition complète à la réforme SAPIN ont eu deux initiatives le 30 janvier
sur Nantes en interpellant le PS de Loire-Atlantique où une délégation a pu détailler
la casse envisagée pour l'emploi public et les usagers, et en envahissant le comité
technique régional de l'inspection du travail. Le directeur n'a pas convaincu les salariés sur les objectifs de la réforme qui prétend donner des moyens supplémentaires à
ce corps d'Etat, alors que les effectifs de contrôle seront réduits de manière drastique,
passant en L-A, de 52 à 42 en 2015.
Le social au cœur
CGT Sud Loire : prête au combat !
L’Union Locale CGT Sud Loire a tenu son congrès le 23 janvier et élu une nouvelle équipe. Ainsi, Sarah LECOMTE, jeune
Educatrice Spécialisée, succède à Yves ARDIL comme
Secrétaire Générale. Elle s’appuie sur une Commission
Exécutive alliant expérience et nouveauté (11 nouveaux membres sur 29), avec une présence renforcée d’Airbus dans le
bureau, et l’entrée de nouveaux secteurs professionnels à la
CE, tels Système U, Pôle Emploi, ERDF, Thyssenkrupp, ou
Walor. Ces 2 dernières entreprises (métallurgie) sont d’ailleurs
emblématiques des mauvais coups portés aux salariés
aujourd’hui : Les 60 salariés de Thyssenkrupp aux
Sorinières subissent l’impact du Plan Social national (en langage politiquement correct : « Plan de Sauvegarde de
l’Emploi »). 16 licenciements y sont prévus, alors que le
groupe a fait 10% de marge ! Quant à Walor à Legé, l’entreprise était citée en exemple par le Ministre SAPIN vantant les
vertus de l’ANI. En effet, un accord de « maintien de l’emploi
», signé par la CFDT (majoritaire), y prévoyait 17 suppressions
d’emplois dans le cadre d’un PSE. Il se solde à l’arrivée par 20
emplois supprimés, la baisse des salaires et la dégradation
des conditions de travail. S’y ajoutent de grosses pressions
sur le responsable syndical CGT, et sa tentative de licenciement, pour l’instant refusé par l’Inspection du travail.
C’est dire combien l’équipe en charge de l’UL, qui couvre tout
le sud de Nantes, du vignoble au Pays de Retz, et compte plus
de 2000 syndiqués, est au cœur des enjeux actuels. D’où 2
priorités issues du congrès : Ne laisser aucun syndiqué
isolé, et déployer la présence syndicale au plus près des salariés et des populations. Le nombre de bases organisées rattachées à l’UL augmente, mais nombre de salariés se syndiquent directement à l’UL à titre individuel. L’une des décisions
prises consiste à leur donner plus d’info, de soutien, de formation, afin que nul ne soit isolé, démuni de moyens. Ainsi, 2 AG
se tiendront par an.
La 2° priorité est de déployer les campagnes d’information,
mobilisation au plus près des territoires, non seulement en
direction des entreprises, mais aussi de la population (réunions publiques, initiatives décentralisées de contact, …) et de
pouvoir créer des antennes de proximité. Un collectif est désigné pour y travailler. Il y a donc besoin de locaux dédiés dans
toutes les communes (l’UL en couvre 53). Actuellement, seul
Rezé offre un lieu, des demandes sont faites à St Sébastien,
Machecoul, et pour le site aéroportuaire…
L’UL se met ainsi en position de faire vivre la défense du droit
du travail sur tout son territoire, face au pacte d’irresponsabilité offert par le gouvernement au Medef, avec 30 Milliards de
cadeaux, s’ajoutant aux 200 déjà existants en aides et exonérations. Sarah résume le positionnement de son syndicat :
« La Cgt n’est pas opposée à des aides aux entreprises qui
en ont réellement besoin pour augmenter les salaires, l’emploi… Il s’agit là de tout autre chose. C’est un régime « de
droit » donné aux patrons sans contrepartie, ni contrôle d’utilisation. Cumulé aux 50 Milliards de baisse de dépenses publiques annoncée d’ici 2017, et à l’augmentation de la TVA, le gel
du point d’indice des fonctionnaires, les pressions sur les
salaires du privé… Tout
converge pour que les gens
soient encore plus en difficultés. En fait, les politiques
qui ont permis la crise de
2008 sont renforcées, et la
« simplification des normes
pour l’Entreprise» ne peut
que faire redouter des attaques
supplémentaires
contre le code du travail.
Aussi, il est important
d’être nombreux dans
l’action et dans la rue
jeudi 6 février.»
Révolte des étudiants de sociologie
Trois p'tits tours et puis s'en va !
Ce fut dans le petit matin du Mardi 28 Janvier que la goutte
d’exaspération universitaire fit déborder le vase de la contestation étudiante ; regroupé à 63 dans deux salles distinctes
pour assister à un même cours de statistiques, ce groupe de
travail surpeuplé décida qu’il en était trop. Bloquant ce
même enseignement, les 63 étudiants de sociologie commencèrent à organiser la lutte.
Passant des étudiants de Licence 3 à tout le bâtiment de
sociologie, le jeudi 30 rassembla plus de 280 étudiants qui
endurent les mêmes dégradations de leurs conditions d’études ; suppression de cours, de filières, de postes d’enseignants etc.
Il fut alors décidé d’occuper la salle de réunion du conseil de
l’UFR de sociologie qui se réunissait le Jeudi 30 dans le but
de voter de nouvelles coupes, légitimant de fait et aggravant
de surcroît, les conditions intenables subies par les étudiants
et par leurs enseignants.
Ayant obtenu par le rapport de force un engagement écrit
d’une amélioration générale, la mobilisation continuera
jusqu'à la concrétisation de cette promesse et tentera par
tous les moyens de se propager aux autres secteurs de
l’Université de Nantes.
Pierre Camus-Lutz.
« Tout va bien ! » Voilà un résumé très précis de ce que la
ministre de la culture a annoncé aux professionnels du spectacle lors des BIS* de Nantes. Le budget culturel est en baisse du
jamais vu depuis 30 ans !, les DRAC* sont menacées de disparition, la diversité et la création sont en danger, mais tout va bien
! Alors, notre réponse a été claire. Ça suffit ! Il est temps que la
population sache que les économies faites dans le domaine
culturel – austérité oblige!- représentent à peine 20 kms de
construction d'une autoroute et sont en train de « casser » tout
un secteur, de sur-fragiliser des milliers de salariés et des dizaines de métiers ! Où est-il le temps où le candidat Hollande, au
même micro, il y a deux ans, nous promettait la « sanctuarisation » du budget culturel ? Et pourquoi nos élus socialistes
locaux sont-ils restés lâchement muets, têtes baissées, bras
croisés, quand sous Sarkozy, Les mêmes nous soutenaient,
voire nous poussaient à l'action revendicative ? Alors, nous le
disons haut et fort : mesdames et messieurs les élu(e)s locaux
et nationaux, dans n'importe quelle ville ou village de France, la
culture sera toujours courageusement défendue par ceux qui la
font ! Et ceux-là disent aujourd'hui comme hier, qu'ils en ont
assez d'être les parents pauvres d’un secteur qui génère plus
de PIB* que l'industrie automobile ! C'est pourquoi, ils vous
appellent à les rejoindre auprès des autres salariés dans les
cortèges du 6 février, mais aussi le 10 février pour le grand
appel national : « je marche pour la Culture ! A Nantes, ville du
premier Ministre, ils auront à coeur de rappeler au président ses
propres mots : « La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable. La culture, ce n’est pas un
luxe dont, en période de disette, il faudrait se débarrasser. La
culture, c’est l’avenir, c’est le redressement, c’est l’instrument de
l’émancipation et le moyen de faire une société pour tous ».
Martine Ritz
BIS = Biennales internationales du Spectacle
DRAC = Direction Régionale des Affaires Culturelles
PIB = Produit Intérieur Brut
5
En bref
Sécurité aérienne
L’USAC-CGT, premier syndicat de la
DGAC tous corps confondus, ainsi que
CFDT et FO ont appelé les aiguilleurs
du ciel à débrayer le 30 janvier pour
faire échec aux tentatives de libéralisation du contrôle aérien voulues par les
institutions européennes dans le cadre
du projet de "Ciel unique 2+" en cours
d’examen au Parlement européen. Ce
projet vise à baisser excessivement les
coûts des services de navigation
aérienne.
Sécurité alimentaire et OGM
Le Parlement européen a eu deux votes
contradictoires concernant la sécurité
alimentaire. À la quasi-unanimité il a
adopté une résolution pour des contrôles et sanctions plus stricts dans la
chaîne alimentaire, mais autorisait dès
le lendemain la présence de pollens
génétiquement modifiés dans le miel !
Par ce vote le Parlement fait donc un
cadeau aux importateurs de miel de
pays autorisant les OGM. A se féliciter
toutefois de l’interdiction du maïs OGM
MON1507 de Pioneer, le 16 janvier par
385 voix contre 201, malgré le soutien
résolu de la Commission en faveur de
cet OGM.
Europe sociale minimaliste
Le Parlement a adopté deux textes
reconnaissant la valeur ajoutée des systèmes de protection social, le premier
sur une sécurité sociale pour tous, le
second sur des inspections du travail
efficaces, reconnaissent les bienfaits de
systèmes de protection sociale qui couvrent le plus grand nombre. Ces deux
résolutions non contraignantes demandent plus de coordination pour lutter
contre les fraudes, notamment sur les
travailleurs détachés.
Le père d’Adèle Blanc-Sec ne se remet pas de la boucherie de 14-18
Exceptionnelle exposition au 41ème Festival International de la bande dessinée à Angoulême « Tardi et
la Grande Guerre », qui reprend l’intégralité des planches du livre « Putain de guerre » chez Casterman.
Exceptionnelle parce que cela fait une vingtaine d’années que Jacques Tardi n’y a plus mis les pieds. La première guerre mondiale c’est le thème récurent de son œuvre depuis 35 ans y compris de manière fugace dans
sa série « Adèle Blanc-Sec ».
Son amorce remonte aux récits qu’en faisait sa grand-mère lorsqu’elle évoquait son mari, rescapé de l’horreur.
Au traumatisme familial s’est ajoutée chez Tardi la nécessité d’une mission : dénoncer la folie militaire en décrivant, au plus prés, le quotidien des soldats. « Ce qui m’intéresse, c’est la vie du pauvre type qu’on a envoyé au
casse-pipe ».
Culture, idées
Les visages du nouveau fascisme...
Frédéric Haziza est journaliste à la
chaîne parlementaire (LCP), à radio J
et collaborateur du Canard enchaîné.
Il subit la violence moderne sur le web :
haine, injures et menaces. Pour avoir
refusé d’inviter sur LCP Alain Soral, le
pape du nouvel antisémitisme, il a reçu
le tweet ignominieux suivant : «Je
pense avoir retrouvé votre grand-père
mort à Auschwitz. En effet, un vide greniers m’a permis d’acquérir une vieille
lampe de chevet de marque allemande
pourvue d’un abat-jour en cuir ».
Journaliste, il a cherché à comprendre qui sont ces gens, comment ces
idéologies peuvent se répandre par
dizaines de milliers de tweets. Dans
«Vol au-dessus d’un nid de fachos », il
montre comment les groupuscules
néonazis s’allient avec différentes
mouvances, le « brun » des nostalgiques de Hitler, le « vert » des
islamo-salafistes et le « rouge » de la
dérive d’extrême gauche (au nom de
l’«antisionisme »).
Grâce au Net et au contexte de la crise,
ils sortent de leur nid et infectent un
public plus large, en France et en
Europe.
6
Tirer les leçons du 6 février 1934
1934-2014 ? Un regard superficiel pourrait nous conduire un
peu trop facilement à
l’idée simpliste que
l’Histoire se répète,
tant les similitudes
peuvent paraître évidentes. Crise, chômage de masse, décrochage économique,
scandales financiers...
La France de 1934
offre un triste visage.
Face au désarroi des
populations, droite et
extrême droite tentent
un coup de force
contre la République
malade. La place de la
Concorde
devient
champ de bataille. Les
manifestants veulent
assaillir et dissoudre le
Parlement. L’émeute
durera toute la nuit
entre factieux et forces
de l’ordre. Bilan : 15
morts et 2300 blessés.
En 2014 en France, dans un contexte historique et politique très différent, s’impose malgré tout l’idée que depuis
prés d’un an se multiplie la résurgence de menées séditieuses.
Sous prétexte de lutte contre « le mariage pour tous », les
groupuscules les plus obscures de l’extrême droite ont opéré
leur résurgence, en montrant qu’ils n’avaient rien perdu de leur
savoir faire factieux. Quelques mois plus tard, la nouvelle
chouannerie des « bonnets rouges », le patronat breton, le
syndicalisme agricole-productiviste, savait fédérer des inquiétudes et des colères légitimes de salariés en lutte pour amalgamer une coalition hétéroclite. Tout en créant l’illusion d’intérêts communs entre patrons et ouvriers, une nouvelle étape
était franchie dans la violence des modes d’action et la mise
en accusation du « centralisme » jacobin. Le collectif « jour
de colère » rassemblement « attrape tout », d’intégristes,
de rétrogrades identitaires et de partisans de Dieudonné vise
à entretenir ce climat délétère qui brouille les repères des
luttes politiques et fait
le lit de l’abstention et
du vote FN. Comment
s’étonner alors que cette
actualité mise en scène
par les médias conduise
plus des trois quart de la
population à la déprime,
au repli sur soi, à la
méfiance de l’autre (sondage Ipsos/Steria).
S’il est une leçon à
tirer d’un rapprochement avec les évènements de 1934 c’est du
coté des réactions de
la gauche de l’époque.
Elle sut réagir dès le
12 février par une
grande manifestation
unitaire contre les antirépublicains, ouvrant
la voie au Front populaire de 1936. Sous l’impulsion de Maurice
Thorez, soutenu par le
nouveau secrétaire de
l’Internationale Communiste Georges Dimitrov, la ligne « classe contre classe » n’apparaissait plus comme la réponse historique, face au danger
de la montée du fascisme. Le PCF prenait donc une nouvelle orientation qui le conduira à se réapproprier « la
Marseillaise » au coté de l’Internationale et le drapeau tricolore croisé avec le drapeau rouge. Cette réconciliation
avec les racines révolutionnaires de la Nation favorisera
grandement la place prise par le Parti Communiste dans la
résistance.
La bataille des idées a horreur du vide... et quand il y a vacance
de la lutte idéologique, toutes les rumeurs les plus obscurantistes
occupent le terrain. La dernière péripétie survenue dans les écoles de la république nous alerte sur la vigilance du combat nécessaire. Déjà à l’appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires,
rejoint par les trois syndicats étudiants et lycéens, des centaines de militants se sont mobilisés contre ce qui alimente
en profondeur l’influence de l’extrême droite. «... Restons
unis pour défendre et développer les victoires du front populaire et
du CNR ...». (Serment de la JC44 en 2010).
Huma Café : Carte Blanche à Roland Gori
Trois hommes sont au centre de ce nouveau fascisme à la française : Alain
Soral, l’idéologue nazi, Dieudonné
M’Bala M’Bala le propagandiste et
Serge Ayaoub le milicien. Ils se retrouvent sur la liste « antisionistes » aux
européennes de 2009. Ils peuvent se
fondre dans un mouvement de masse,
avec les manifestations contre le
mariage pour tous - qui traite Christiane
Taubira de « singe ».
Vol au-dessus d’un nid de fachos :
Dieudonné, Soral, Ayoub et les
autres »
Frédéric Haziza. Fayard
15E
Professeur de psychopathologie clinique
et psychanalyste, Roland Gori a été, en
2009, l'initiateur de l'Appel des appels
Pour une insurrection des consciences,
qui a fédéré un ensemble d'appels de
professionnels du soin, de l'éducation,
de la justice etc., avec pour ambition de
"remettre de l'humain au cœur de la
société".
Auteur de nombreux livres dans lesquels
il analyse "la médicalisation de l'existence" ou l'instrumentalisation de la psychiatrie, il met en avant la "folie de l'évaluation" qui caractérise la société du
conformisme et de la norme, la "religion
du marché", la démocratie d'expertise et
d'opinion.
Il met au cœur de sa réflexion ce qui
donne à l'humain sa dignité: la capacité
de penser et s'interroge alors sur les
moyens de refonder le contrat social et
politique.
A l’occasion de sa venue à Nantes,
à l’invitation de l’Huma-café®,
Roland Gori présentera également
son tout nouveau livre
(il est sorti le 5 février),
« Faut-il renoncer à la liberté pour
être heureux ? »
La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus ne constitue-t-elle
pas, à l'instar des religions et des idéologies, un opium qui les prive de leur
liberté ?
Le débat sera animé par Erwan AUTES,
Doctorant en sociologie.
Centre Nantais de Sociologie (C.E.N.S.)
VENDREDI 7 FEVRIER 2014
18h au LIEU UNIQUE Salon de
Musique
Roland Gori Faut-il renoncer à
la liberté pour
être heureux 2014
Les liens qui libèrent
19,50e
Le chiffre
La phrase
Services publics : 71% des usagers satisfaits, mais la tendance est plutôt à la baisse
Selon l’édition 2013 du baromètre des services publics BVA-Institut Delouvrier publié
le 23 janvier, les usagers des services publics sont majoritairement satisfaits (71% en
moyenne), mais cette satisfaction connaît une tendance à la baisse.
Le 24 janvier dernier, dans une interview au Monde, Jean-Marc Ayrault s’est prononcé pour une remise en cause de la clause de compétence générale. A la
question "l’enchevêtrement des compétences des collectivités locales génère des
doublons. Allez-vous remettre en cause la clause de compétence générale ?", le premier ministre a répondu que c’était sa "volonté. « Elle ne doit être conservée que
pour l’Etat et la commune. Je connais les résistances, mais je sais que les élus locaux
y sont prêts dans le cadre d’une réforme ambitieuse. »
Au cœur des collectivités
«Label Gauche» à Bouguenais pour une ville solidaire !
Par Gauthier Lorthiois - Candidat PCF sur la liste de rassemblement de la gauche Située entre la Loire et le Lac de Grand
Lieu, Bouguenais est une ville ancrée à
gauche depuis 1971. Elle combine un bon
niveau de services publics et des politiques de solidarité avancées. Cette commune va connaître de profondes évolutions par le rééquilibrage entre le nord et
le sud de l’agglomération Nantaise. Pour
servir les populations et appliquer un programme de progrès social, les communistes de Bouguenais ont choisi l’union avec
le Parti Socialiste après prise de contact
avec les différentes organisations et un
bilan critique du mandat écoulé. Sur les
33 candidats de la liste « Label Gauche »,
menée par Michèle Gressus, Maire depuis
2007, les communistes seront 8.
Le développement humain durable constituera un axe fort de la politique du bloc
communal (la commune et son intercommunalité). La conservation des espaces
naturels et leur mise en valeur par la création de chemins de randonnées, la constitution d’espaces de verdure en zone dense et l’attention
apportée aux villages permettront de conserver l’identité de
« ville à la campagne » de Bouguenais et la qualité des écosystèmes (dont les humains font partie). Devant accueillir
une population toujours plus nombreuse, la ville se transformera avec la densification des « deux centralités » que sont
le bourg et les Couëts. Les transports devront évoluer afin
d’accueillir l’Institut de Recherche Technologique Jules
Verne et les installations industrielles
projetées sur le site de l’ex-aéroport
Nantes Atlantique. Les élus communistes seront attentifs aux agents publics
mais également aux critères de la commande publique afin de conforter l’emploi durable et de qualité.
Fort du soutien au CCAS, il sera mis en
place un microcrédit social d’insertion
pour les personnes précaires voulant
mener des projets. Un lieu d’animation,
rassemblant associations, acteurs de
l’économie sociale et solidaire sera
créé de façon participative. Ce projet
pourrait s’appeler la « Maison des
citoyens ».
Enfin, la vie démocratique sera rénovée, sans prétention démagogique,
avec la création d’une nouvelle commission extra-municipale dédiée aux
problématiques métropolitaines, par
l’instauration d’une structure, au sein
de la « Maison des citoyens » permettant le débat éclairé sur les grands enjeux de société autant
que sur les problématiques locales.
La campagne s’annonce intense. 5 listes devraient s’affronter et la droite pourrait consolider ses positions face à une
gauche divisée. Créer les conditions d’une large victoire
sera déterminant tant pour le bien-être des populations que
pour conforter, sur la durée et devant les défis à venir, le
rapport de force de la gauche.
Rassembler la gauche sur des
contenus de progrès
Couëron
Avec vous Saint-Herblain
engagée et solidaire
Saint-Herblain
L’ e n s e m b l e
des forces de
gauche, Parti
Socialiste,
Parti
Communiste,
Europe Ecologie les Verts
et Union Démocratique
Bretonne à Couëron ont fait le choix du rassemblement en
s’appuyant sur un bilan fort et des propositions qui permettront la mise en œuvre de politiques publiques ambitieuses
durant les six ans à venir. C’est le sens du protocole d’accord
qu’ils ont conclu dernièrement.
Dans le cadre des
prochaines Municipales, la tête de
liste de la liste de
gauche rassemblée à Saint-Herblain,
Bertrand
Affilé a pu récemment présenter la
liste où figurent
quatre candidats
communistes et
également dévoiler des axes essentiels de son
programme
qui
seront distillé tout
au long de la campagne.
Ensemble ils font le constat que les besoins de solidarité, de
justice, d’égalité sont chaque jour plus importants. C’est
pourquoi, ces différentes organisations politiques ont
voulu réaffirmé leur volonté de contribuer, à l’échelle de
la commune de Couëron, à construire une société plus
juste qui mette l’Homme et l’environnement au centre
des décisions.
Pour le prochain mandat municipal si les couëronnais leur
renouvellent leur confiance ils souhaitent proposer des objectifs ambitieux. Avec notamment en ligne de mire l’impératif du
vivre ensemble, de la solidarité, de laïcité, et de l’égalité
sociale pour une meilleure qualité de vie pour tous. Autre
objectif clef pour l’équipe le développement de l’activité
économique, de l’emploi et de l’industrie, avec une attention sur leur caractère durable qui va de pair avec l’allègement de l’empreinte écologique et le renforcement de services publics de qualité. Enfin ils prennent l’engagement
prioritaire pour le bien commun de permettre une vie associative et citoyenne dynamique.
Pour le candidat socialiste « l’idéal d’une ville moderne, anticipant les besoins de ses habitants dans une grande métropole doit demeurer la boussole ». Il souhaite avec l’ensemble de son équipe renouvelée prendre le relais de ce
travail mené par l’actuel édile, Charles Gautier. En somme
« prendre le relais pour préparer l’avenir », nom de la
liste et continuer de faire de Saint-Herblain un des principaux moteurs de l’agglomération.
Voici ci-dessous le détail des candidats présentés par le
PCF :
Catherine Abidi - 43 ans - agent territorial
Jean-Pierre Fromonteil - 59 ans- retraité
Sandrine Fleurimont - 48ans - commerçante
Florian Debret - 21 ans - Peintre en enseignes et lettres
7
Près de vous
Indemnités des élus
La presse quotidienne régionale s’est
récemment fait l’écho des indemnités
des élus de Loire-Atlantique. Dans ces
articles Gilles Bontemps Vice-président
communiste de la région pays de la
Loire était ciblé et nommément ciblé et
désigné comme « élu cumulard » sur
la base d’un chiffre prétendument
« gagné » par l’élu.
Il a tenu dans un droit de réponse a
apporter des clarifications plus que
nécessaires. Extrait de la citation
« Comme tous les élus communistes,
et en respect de nos statuts, je
reverse l’intégralité des indemnités
nettes que je perçois. Mes revenus
mensuels sont constitués de ma retraite
de salarié de 1980 euros. Tout le travail
et le temps consacrés à mes deux mandats locaux sont du bénévolat au service de la population. »
Les préoccupations des français
face au scrutin municipal
Un sondage Ifop/Dimanche OuestFrance montre qu'à trois mois des municipales, le regard des Français se focalise sur la fiscalité.
En effet, illustrant les difficultés de pouvoir d’achat que peuvent connaître bon
nombre de nos concitoyens, l’enjeu des
impôts locaux et de la fiscalité enregistre une progression spectaculaire
de 16 points par rapport à septembre
dernier, notamment après l’arrivée des
feuilles d’impositions. Viennent ensuite
le cadre de vie et l’environnement (32%,
en hausse de 13 points) ainsi que la
sécurité des biens et des personnes
(28%, assez stable avec une baisse de
2 points).
On observe une baisse des citations de
« l’emploi / développement économique » (24%, -6) et surtout de l’enjeu de
l’éducation et des écoles (12%, -14
points). Baisse non surprenante puisque
la dernière vague de mesure a eu lieu
au mois de septembre, moment où la
réforme des rythmes scolaires figurait
au premier plan de l’actualité. Sont
aussi en baisse l’action sociale (6%, -11
points) et le logement (6%, -9).
Autour de vous...
Ouvrons-là
« Jour de colère » ou « jour
de haine » ?
Par Charles MARSAUD
Une manifestation à Paris le 26 janvier, regroupant un large panel d’individus allant des pro-Dieudonné, aux
royalistes et catho-intégristes, certains
bonnets rouges, quelques nostalgiques de la « Manif pour tous » et
jusqu’aux groupuscules d’extrême
droite, mobilisant environs 30.000 personnes selon les estimations. Ils se
sont réunis à l’appel du collectif « Jour
de colère » qui appelait à manifester
pour la démission de François
Hollande.
Cependant il semblerait bien que cette
revendication ait servie de justificatif a
un déferlement de slogans aux
relents antisémites, tantôt homophobes, allant jusqu’à demander le
retour du roi en France. Certains des
manifestants y voyaient une revanche
possible sur l’échec de la tentative du
putsch fasciste du 6 février 1934,
criant dans le cortège « à l’Elysée ! »
pour diffuser l’idée d’une marche sur
l’Elysée.
Ces anti-Hollande semblaient assez
peu concernés par les droits sociaux,
les remises en cause des acquis du
CNR par le « pacte de responsabilité » du Président. En effet ce qu’ils
fustigeaient est en réalité l’un des
rares engagements de campagne respectés, le « Mariage pour tous ».
Ces manifestants n’ont démontrés
que leur peurs des avancées sociétales et des idées progressistes,
défendant leurs conceptions traditionnalistes, réactionnaires, de la
société françaises.
Cependant les avancées sociétales ne
doivent pas masquer l’imposture économique néo-libérale du gouvernement qui se traduit par les félicitations de Gattaz (Président du Medef)
et de Cameron (premier ministre britannique). Hollande peut certainement
remercier pour cela Peter Hartz,
ancien conseiller
de
Gerhard
Schröder.
C’est sur cette fuite en avant du
Président vers le libéralisme que
les forces de gauche doivent lutter
et battre le pavé !
8
Hommages aux fusillés des
«procès des 42 et des 16
Vite lu...
En 1942, la
lutte armée
c o n t r e
l’occupant
allemand et
le régime de
V i c h y
connaît une
amplification.
Les actions
de sabotages
et autres actions armées
se multiplient
dans le département comme dans toute la France. Les
représailles et la répression s’intensifient, de vastes opérations
contre les Franc Tireurs et Partisans et l’organisation spéciale
du PCF vont avoir lieu, de nombreux résistants sont arrêtés,
interrogés et torturés par la police spéciale anti communiste
française. Dans notre région, 45 seront inculpés (dont 2 femmes), ils comparaîtront devant le conseil de guerre allemand,
ce sera le procès dit « des 42 ». En janvier 1943, pendant
le procès 16 nouveaux résistants sont arrêtés, ils seront eux
aussi jugés lors du « procès des 16 » d’août 1943. Au total
50 hommes seront condamnés à mort.
Pour rendre hommage à ces fusillés, 71 ans après leur mort,
Le comité du souvenir des fusillés de Nantes et Châteaubriant organise des commémorations officielles. Elles
se dérouleront au mois de février (voir agenda ci-dessous).
Hommage à Anne Claude GODEAU
Le 8 février 1962, 9 manifestants contre la guerre d’Algérie
et les crimes de l’OAS sont tués au métro Charonne. Parmi
eux, 8 militants communistes dont la Nantaise Anne-Claude
GODEAU. Tous les ans, a lieu une cérémonie d’Hommage au
cimetière de la Gaudinière à Nantes. Pour cette année, ce
sera le vendredi 7 février à 16h30.
L’écho des sections
Saint-Nazaire
La campagne des municipales est bien lancée. La section du
PCF a mis en place un plan de travail important pour porter
les propositions communistes pour la ville de Saint-Nazaire.
C’est sur une campagne de proximité que s’engagent les communistes : porte à porte, boîtes aux lettres, marchés, points
rencontres…
Un comité de soutien est en construction, une initiative de présentation du journal de campagne est prévue pour le 22 février
et un meeting de fin de campagne aura lieu le 20 mars.
Loire et Sèvre
Le Samedi 1er février, la liste initiée par le Front de gauche :
« pour une alternative de gauche à Vertou, l’Humain d’abord »
conduite par Michel GOUTY organisait une soirée d’Hommage
à Nelson MANDELA. Cent cinquante personnes se sont déplacées pour l’initiative placée sous le signe des combats pour la
liberté et l’émancipation humaine. Après une intervention de la
tête de liste pour présenter la soirée et la vie du leader de
l’ANC, des co-listiers ont lu des passages de discours de celui
qui demeure une figure incontournable du 20ème siècle. La soirée s’est poursuivie dans l’ambiance musicale du groupe vertavien OVERFLY et de LAURA PALMER. Toute la soirée des
vidéos avec les propositions de la liste et les initiatives citoyennes menées depuis 2008 ont été diffusé.
Nécrologie
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès
de Léone TESSIER, militante communiste de la section de Brière. Femme appréciée pour sa gentillesse,
elle a été trésorière de la cellule de Saint-Malo de
Guersac et membre du comité local de la section.
Léone a beaucoup milité dans le milieu associatif de la
commune et au sein du syndicat CGT de la CPAM.
Nous présentons à sa famille et à ses proches nos
plus sincères condoléances. Son mari, Bernard, ses
enfants, tiennent à remercier tout les camarades et
amis qui ont participé aux funérailles.
« Nouvelles de Loire Atlantique »
Directeur de la Publication : Jérôme TURMEAU
Commission paritaire : N° 0315 P 11519
Imprimerie : IMPRAM Lannion
Composition : Publihebdos Locminé
Responsable de la rédaction :
Jérôme TURMEAU
NLA 41 rue des Olivettes - 44000 Nantes
Tél : 02 40 35 03 00 - Fax : 02 40 48 56 36
e-mail : [email protected]
Ce numéro des Nouvelles a été réalisé avec la
collaboration de :
Marie-Annick BENÂTRE
Pedro MAIA
Mireille PERNOT
Robin SALECROIX
André MAURICE
L’agenda
Jeudi 6 février : Journée de mobilisation interprofessionnelle. Manifestations à Ancenis à 14h station ESSO, à
10h à la sous-préfecture de SaintNazaire, à 14h30, place du commerce
à Nantes.
Jeudi 6 février : Assemblée générale
de la section du Pays de Retz à 20h,
salle de l’Aqueduc à Arthon.
Vendredi 7 février : Commémoration
en hommage à Anne-Claude GODEAU à 16h30 au cimetière de la
Gaudinière à Nantes.
Samedi 15 février : Cérémonies
d’hommage aux fusillés du procès des
16 et des 42 à 11h au terrain du Bêle à
Nantes.
Samedi 15 février : Cérémonie
d’Hommage à Renée et Jean LOSQ à
15h, place Jean et Renée LOSQ à
Sainte-Luce-sur-Loire.
Dimanche 16 février : Cérémonie
d’hommage aux républicains espagnols à 11h au cimetière de la
Chapelle Basse Mer.
Vendredi 21 février : Banquet départemental, salle de l’estuaire à Coüeron.