1 - Kiosque Lorrain

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les bureaux de vostes
JOURNAL
RÉDACTION
L.
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S 1 ,
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m©
Saint-Dizier,
la
GO
1ère des Âss
'
N ANCY
9 juin.— On sait que c'est au
Journal officiel d'aujourd'hui, vendredi,
PARIS,
que parait le décret réservant l'appellation de Champagne aux vins provenant
des territoires champenois déjà délimités,
et créant une région dénommée « Chantpagne de deuxième zone », qui comprend
la plus grandi; partie do l'Aube, les arrondissemenls de Sainte-Menehould et de
Vitry (Marne), l'arrondissement de Wassy (Haute-Marne) et les communes de
No.nleuil et de Citry (Seine-et-Marne).
L'appellation régionale de Champagne
.do 2*' zone est réservée aux vins récoltés
dans cette Champagne de 2e zone, mani.pnlés dans cette région ou obtenus par
un mélange de crus des deux régions et
entièrement manipulés dans l'une ou l'au,tre de ces régions.
Les étiquettes, les factures, les papiers
de commerce, les emballages, les récipients porteront l'appellation de chai»pagne de 2" zone. La mention « 2e zone » sera inscrite en toutes lettres après le mot
« Champagne » et en caractères identi.ques.
-
Les vignerons Au*
>ois fN"^'
prirent uste notsvsÊSe
manifestation
HEURÊl
.
Le trembfensnnt de ésere
SB eompgî*gefe
d'une érsspèson voloMnfqao
Berbères châtiés devant Fez
8 juin. — De Fez, le 2 juin .
Les Berbères montrent une grande auc
dace
aux alentours de Fez. Ils ont incencdié hier des récoltes et se sont emparés
cde chameaux, à moins de cent mètres de
1la mehalla d'Omrani.
Hier soir, à Dar-Biba, à un mille des
1
murs
d'enceinte de Fez, un détachement
1français a été attaqué par les Beni-Oua1rain, qui ont abandonné sept cadavres,
]lesquels sont maintenant déposés à Dar;
Segnou.
Les Français ont eu cinq blessés.
Le général Moinier, qui devait partir
jaujourd'hui pour Méquinez, s'est porté
g
sur
Sefrou pour punir l'audace des agresc
seurs.
Il a avec lui huit mille hommes et
c
doit
déjà avoir pris contact avec ceux-ci,
,
car
o» entend de Fez une canonnade
1
lointaine.
Autre combat près de Sefrou
FEZ, 5 juin (source anglaise). — Il se
c
confirme
aujourd'hui que les troupes com1
binées
du général Moinier et du général
1
Drfcte
ont infligé un sévère châtiment aux
j
rebelles Zerhoan, qui avaient pillé divers
convois
«
traversant leur territoire et s'étaient particulièrement distingués par
leur attitude belliqueuse.
En quittant la colonne. Moinier, le gé1néral Ditte se porta vers le littoral pour
<escorter un convoi allant vers Baptoune.
Il se trouva en contact avec l'ennemi et,
il
i fallut plusieurs charges corps à corpsf
«et à coups de sabre, pour disperser la
'cavalerie des Zemmours, dont l'attaque
fut
particulièrement audacieuse.
1
Les dégâts sont considérables
8 juin. — Des télégrammes
de Mexico et autres localités du Mexique
montrent que le tremblement de terre a
dévasté une superficie très étendue.
Tonilla. San-Andréo, Zapatlan ont beaucoup souffert. Il y a de nombreux morts
et des milliers de personnes sont sans
abri.
Le volcan Koluma a manifesté une
grande activité au moment des secousses.
Aujourd'hui, le' cratère est encore couronné de fumée et laisse toujours couler
de la lave. — Havas.
NEW-YORK,
TANGER,
j
Lâ SSiSSIH OMlEllfSIE
Les vîokirits l'emportent
9 juin. — Paris Journal dit qu'après les incidents qui se sont produits
dernièrement, et que tout le inonde connaît, entre les différents groupements du
parti royaliste, le duc d'Orléans, en présence de cette scission, vient de prendre
une décision qui ne saurait passer inaperçue.
Il a supprimé la Correspondance nationale, organe officiel du parti, qui n'a
point paru hier.
M. de Larègle, qui n'avait pas été avisé
de cette suppression, a envoyé aussitôt
sa démission de chef du bureau politique
du prétendant. Cette démission était accompagnée de plusieurs autres de membres du comité royaliste.
Comme on le vôit, c'est là le triomphe
de l'Action française. — Havas.
PARIS,
LES FRANÇAIS h MÉQUINEZ
RÉGION
Odieux crimrâel
Le vote de la Chambre st la Presse
U.
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:
Préfecture des ïosps
ÊïKÊtTlfifl?
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Annonces (4» page)....
Réc-laïucs (3« page)....
Faits divers
Chronique locale
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3V Agence Havas, fi. piaw ne la Bonjse, à Tarn
«-t MM. Jofon F. Jones et Ci», 31 bis, fanbonrg
Montmartre, à Paris, sont seuls chargés 3s recevoir la
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BAR-STJR-AL'BE, 9 juin. — Cette nuit,vers
"dix heures, une estafette arrive et signale
-qu'une certaine agitation se manifeste
"parmi les vignerons de Colombey-le-Sec,
de Colombey-la-Fosse, de Voigny et d'Arrentières.
1
Les rapports des chefs de patrouille
■mentionnent que des feux sont allumés
TROIS JE5JNES GENS NOVÈS
devant les communes de Voigny, ColomB
RUGES, 8 juin. — Une embarcation du
bey-le-Sec et Colombey-la-Fosse, et que les
TANGER, 8 juin (source anglaise).— Par
Sport nautique o été coulée par le steavignerons, au son de musiques et au ,rekkas spécial de Fez, le 5 juin :
mer Rooze-Pardooti.
usant de l'Internationale des Vignerons,
Les rebelles de Méquinez s'attendaient
Trois jeunes gens se sont noyés. — Ha"semblent vouloir se rassembler à Arrentiè- à
j voir le général Moinier attaquer la vilvasres, niais ne paraissent pas disposés à se le,
]
mais comme la colonne française rediriger sur Bar-sur-Aube.
{gagnait Fez, il y eut, à Méquinez, contre
RIXE TRAGIQUE
Le général Sellier, en possession de ce les
j
chrétiens, une importante manifestaLILLE. — Au cours d'une rixe entre mirenseignement, en rend compte immédia- tion
\
accompagnée de tentatives de pillatement au préfet et donne l'ordre de re- .ge auxquelles Moulaï-Zin mit rapidement neurs, à Aniche, un mineur italien a été
tué et deux mineurs français grièvement
doubler de surveillance.
|
bon
ordre,
A onze heures, une nouvelle estafette
Moulaï-Zin gouverna la populace avec blessés.
dent annoncer que les vignerons rassem- fermeté.
j
Sept arrestations ont été opérées. —>
Il fit arrêter une centaine des
blés rogaenent leurs villages ou bien se habitants
j
Havas.
les plus agressifs.
tiennent autour des feux qu'ils ont alluOn éprouvait de grandes appréhensions
més.
. ., ,
. tau sujet du sort de M. et de Mme Guiart,
On croit qu'ils rentreront paisiblement ,missionnaires américains, mais, aux derchez eux et que la nuit se passera sens nières
,
nouvelles, on apprend qu'ils . sont
en
sûreté sous la protection de MoulaïREMIREMONT, 8 juin. — Le jeune Georges
incident.
«
Valdenaire, 18 ans, ouvrier de fabrique, à
Zin.
TANGER, 8 juin. — De Fez, le 4 :
Cornimont, a violé dans sa chambre la
Le courrier de Méquinez confirme que les jeune Yvonne Wantz, une enfant de 4
PARIS, 9 juin. — Tous les journaux s'ocgens de la ville feraient cause commune ans.
cupent aujourd'hui du vote de la Cham- avec les Berabers pour défendre la ville Valdenaire a été arrêté à Ferdrupt et
bre, hier, dans la question de la délimi- contre les attaques de la colonne françai- écroué à Remiremont.
se.
tation.
U y &ispaët eu
Journaux de gauche. — De l'Aotion :
« La Chambre entend à coup sûr rester
mm sanglant nom bat
L'Officiel du 9 juin publie un décret aux
fidèle à la politique générale d'action réfortermes duquel M. Caran, conseiller de préLONDRES, 9 juin. — Le correspondant du
matrice et laïque, assurée aujourd'hui par Daily Telegraph lui télégraphie le 8 juin : fecture des Vosges, est désigné pour remle cabinet Monta comme elle l'était hier par
« Selon des leltres reçues de Méquinez, plir les fonctions de vice-nrésident du conle cabinet Briand.
les troupes françaises sont entrées dans cet- seil de préfecture. — Havas.
.
H Mais elle veut aussi un gouvernement
. fort, prudent, soucieux de l'unité française te ville le 4 juin.
« Moulaï-Zin et son cabinet auraient été
• et de la prospérité publique ; un gouvernement ou) mette fin à une crise d'irrespon- faits prisonniers.
sabilité au bout de laquelle apparaissent de- ■ « Français et Marocains auraient subi de
DIMANCHE 25 JUIN 1911
ià de graves symptômes d anarchie et d im- grandes pertes, h
popularité pour le régime. »
Mazftgafl ert aussi agitée
**
M/IZAGAN, 7 juin. — La région des Ouled— De VEcéncmenl :
Selem esta gitée. Les tribus pensent que
' « La suppression des délimitations n'a leurs caïds vont être destitués par Moulaipas été votée hier, mais c'est.leur condam- Hafid.
nation qui ressort du .débat.
à
SckïiscM et au Hehntck
Le gouverneur de Mazagan, Allah ben
« Leur disparition s/imposera et sera de- Kosni, ami d'El-Glaoui, sero probablement
c/déc à bref délai. »
destitué.
Départ de Nancy à 5 h. 50 matin. — ArIl manifeste de l'abattement à la suite
— De l'Aurore :
rivée à Gérardmer à 8 h. 3-1. — Visite de
du
châtiment
de
son
protecteur.
« Puisque le problème des délimitations
Le gouverneur est un protégé espagnol. Gérardmer et du Lac.
e=t devenu un champ de bataille, qu'on diA 9 h. 50J, départ en tramway pour la
On craint que les caïds ne profitent de
se clairement à la France et à la démocraleurs
derniers
jours
pour
précipiter
leurs
Schlucht.
-- Vue des lacs de Longemer et
tie quelle sera la politique du lendemain. »
exactions.
Retournemer. — Arrivée à La Schlucht à
— De la Petite République :
10 h. 56.
L'attitude de l'Espagne
« Mais l'heure des tcrgiversrtions est
Déjeuner champêtre. — Excursion à la
Cécîaratioa du premier ministre
passée. Des décisions s'impo-ent, qui apfrontière. — Vue sur la vallée de Munster.
M
ADRID, 8 juin. —
Interrogé
à
la
Champorteront dans les régions trop longtemps
A 1 h. 34, départ pour le Hohneck (tramtroublées le calme et la tranquillité sans bre au sujet du Maroc, M. Canalejas, prélesquels l'unité nationale ne serait bientôt sident du conseil, « a exposé la situation way). — Ascension du Hohneck. Vue d'entroublée, qui, a-t-il dit, amène l'Espagne semble des Vosges et de la vallée des Lacs.
plus qu'un vain mot. »
à prendre des mesures de sécurité.
A partir de 3 h. 10, retour à Gérardmer
— De l'Humanité :
« L'Espagne n'a nullement l'intention de par le tramway, avec arrêt facultatif aux
« La question de la délimitation champe- s'élancer dans une entreprise do guerre et différentes stations.
noise portée hier à la tribune par M. Paul dans des actes isolés, au détriment des auA 7 heures PRECISES, dîner offert aux
Meunier s'est terminée par le vote, a une tres nations.
très grosse majorité, de l'ordre du jour pur
(( Elle ne s'écartera pas des traités avec Touristes de l'Est républicain, à l'hôtel
et simple, accepté par le gouvernement.or- les nations et de ceux qui résultent des né- Cholô et Terminus, en face de la gare de
dre du jour de confiance, ordre du jour1 gociations ouvertes avec la France.Ces der- Gérardmer.
A 8 h. soir, départ de Gérardmer. — Arcomme fa déclaré le ministre des linances, niers ne visent nullement à modifier l'état
qui prenait la parole au nom du gouverne-■ actuel des droits historiques de l'Espagne, rivée à Nancy à 10 h. 4G.
bien définis.
ment, le respect à la loi.
« Quelles que soient les considérations qui
« L'Espagne né va à aucune entreprise
militent en faveur des vignerons de l'Aube, de conquête. Il n'y a aucun danger inUrna- Prix de HExcursta : M fr. 50
la Chambre ne pouvait émettre un autre: tional. »
• vote. »
Le nombre des places étant limité, prière
Isttervîew de Nmfld
A
de se faire inscrire de suite aux bureaux de
PARTS, 9 juin. — Le correspondant de
Journaux d'opposition libérale _ou de guerre du Malin à Fez a pu interviewer l'Est républicain.
droite. — De la République française :
Moulaï-Hafid.
« La loi sur les délimitations existe. On
Le sultan lui a exprimé, en ternies cha' peut penser d'elle ce qu'on veut. Elle .est leureux, la satisfaction qu'il a éprouvée
bonne ou mauvaise. Là, n'est pas pour à l'arrivée du général Moinier et de ses
vaillants soldats :
l'instant la question.
,
..„,
« Je tiens surtout, a-t-il ajouté, a remer« Tant qu'elle n'aura pas été modifiée,
SÉANCE DU JEUDI 8 JUIN 1911
ou abrogée, le devoir du gouvernement cier le général Moinier et à dire combien
La
séance
est ouverte à 2 heures, sous
sera de l'appliquer comme l'a voulu le lé- j'ai à me louer de son attitude et de la conla présidence de M. Antonin Dubost.
duite de ses belles troupes.
gislateur de 1908. »
Le président prononce l'éloge funèbre
« Le général a produit sur moi la plus
— De 1 Eclair ;
de M. Rouvier, puis la séance est levée en
heureuse impression.
de deuil, et renvoyée à vendredi.
« Nous n'avons pas grand espoir qu'un
« Sa venue pouvait être appréhendée par signe
——■
—
't[i
^»
cabinet se forme pour calmer l'inquiétude1 quelques esprits ignorants de la populagénérale, pour régler les difficultés absur- tion de Fez et des environs. Elle a, au conBOURSE DE PARIS
des, pour remettre la machine en marche, traire, rassuré les esprits, qui ont, rie suite,
T1CHMK
mais tout vaut mieux que l'impuissance' été frappés par la conduite exemplaire de
Prfra. ccui'5 i!,Tn. cours
inévitable d'un ministère sans me, aux vos soldats, par leur respect du bien d'au8 juin
8 juin
prises avec une majorité sans lumière et trui. leur ordre et leur discipline.
Rente S 0[0 .......... .
9G 92
95 25
sans boussole. »
« Je lui suis également reconnaissant de Allions r,yon
1188 ..
la brillante sortie qu'il vient l'effectuer et Métropolitain
662 ..
061 ..
— De la Libre Parole :
1746 ..
1740 ..
qui a amené la pacification du pays des Uio Tmlo
« Le gouvernement et son conseil d'Etat, Clierardaset.de la région des Cheroun, rê- Sosnovrice
1480 ..
I4W ..
,.
ffl 82
9Q 25 [
le parti républicain par contre-coup, se: gions encombrées de pillards et de coupeurs Intérieure 4 0(0
HUBSÊ consolidé 4 0|0 . . . .
9U 50
98 50
sont ainsi placés entre d-cux feux, et non de route.
De Besi'S (ord.)
487 ..
484 50
pas au figuré, mais au vrai, car les incen« Il importe maintenant qc'il aille châ- llasd Mine*
200 50
19^ 50
dies et même les feux de mousquetene, tier les Berbères, sur lesquels il faudra Uriansk (ord.)
488 ..
481 ..
n'ont pas cessé de se produire tantôt dans1 frapper dur. Il part demain pour cela, et Turc
93 10
98 .
3a région qu'on délimite, tantôt dans celle1 j'ai pleine confiance dans la facilité de Banque ottomane
717 ..
717 . '
flii'on ne veut pas limiter ».
l^erbe
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Après
Ses oombmte devant Fe?z
on doit livrer
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Le texte du décret
3X
DIRECTEUR : RENÉ
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.
Vendredi
QUOTIDIEN
ET ADMINISTRATION ,
Le problème
i La guerre
1 La catastrophe
Champenois
du Mexique
a a Maroc
Le dé or et de 0éUmltatton
va dévhaïner Bilwro
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LJition du matin
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TROISMOIS
Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges....
Autres c!é[>iuii!intiits
Etranger
On peut s'abonner sans frais iluns tous
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bureauxde /'Est
La Délimitation â îa Chambre
La question de confiance est posée
L'ordre du jour pur et simple voté
Sinon une grande figure, du moins une
figure intéressante qui disparaît.
Après avoîr consacré la première par- j ment pour que la Chambre et le pays le satie de la séance de jeudi à la discussion chent ! {Apjilaudissements.)
M. Maurice Rouvier a eu presque tout
M. Brisson. — La Chambre doit se souce qu'il faut pour exercer sur le pays une des interpellations sur les retraites ouvrières, la Chambre est revenue au proinfluence prépondérante. Il a été aux pre- jet de résolution Meunier et Bachimont, venir qu'elle avait ajournée les interpellation* sur cette question. (Exclamations.)
miers rangs politiques et n'est pas arrivé déposé au début de la séance, et que leurs
Je reçois de MM. Cels et Berniolle cet ordre du jour :
à se classer comme l'homme d'une pé- auteurs modifient ainsi :
<c La Chambre invite le gouvernement à
« La Chambre, confiante dans le gouverriode. Il est entré dans de grands ministèsurseoir à îa promulgation du nouveau déres, il a pris en mains le gouvernement. cret relatif à la délimitation de la Cham- nement pour proposer un projet supprimant kBB délimitations, passe à l'ordre du
H n'a jamais été .celui sur lequel on compte pagne vitieole. »
jour. »
Il
n'est
plus
fait
mention,
dans
ce
propour dénouer une situation, pour impriVoix diverses. — L'ordre du jour pur et
mer une direction nouvelle à l'action na- jet de résolution de la Toînnté de la simple î
Chambre de supprimer les délimitations.
M. Caillaux. — Le gouvernement accepte
tionale.
M. Meunier
l'ordre du jour pur et simple, qui signifie
Môme avant d'avoir été compromis, — à
M. Meunier invoque, en faveur de la le respect de la loi.
faux, — dans des affaires financières, il motion, deux précédents récents ayant
On vote sur l'ordre du jour pur et simn'était point porté par l'opinion publique. abouti à l'ajournement de la publication ple.
Conformément au règlement, la question
Que lui a-t-il manqué pour réaliser toute des premiers décrets de délimitation.
confiance étant posée, il -y a lieu à poinL'un de ces précédents a précisément eu de
sa destinée ? L'occasion ? Le caractère ?
tage.
pour
auteur,
au
conseil
général
de
la
GiCette fermeté qui trace devant une exis- ronde, M. Monis, aujourd'hui président
L'ordre du jour de confiance, c'est-à-dire
l'ordre du jour pur et simple, accepté par
tence politique une voie droite et large par du Conseil.
le gouvernement, est voté par 294 voix conlaquelle on arrive fatalement au but pro- :
Le décret noHveau pris en assemblée tre
i8L
posé ? Il ne sut pas obtenir l'affection po- générale du Conseil d'Etat aggrave sensiblement
les
décisions
on
ce
qui
concerne
Les
jmti'mJtem mswHères
pulaire, et c'est peut-être ce stimulant qui l'Aube.
Revenons
maintenant aux interpellations
l'aurait rendu égal aux grands hommes
La commission technique administrati- sur les retraites ouvrières. U y en a neuf.
d'Etat,
ve, comme la commissioa d'agriculture
La première est de M. Brizon, socialiste
Ayant des doctrines financières très pré- de la Chambre, avaient conclu à la réin- unifié, « sur les difficultés auxquelles se
tégration pure et simple de l'Aube dans heurte la loi des retraites et sur la nécescises, il n'avait pu s'accoutumer à ces idées la Champagne ^it+eole.
sité de remplacer le versement ouvrier ou
générales autour desquelles s'assemblent
Contrai tement à cette conclusion, sou- paysan par un impôt sur ies successions déles foules enthousiastes.
tenue par les deux sections de législation passant 10.000 francs. »
M. Brizon
Il avait pourtant vécu avec Gambetta,1 et d'agriculture du Conseil d'Etat, l'assemblée générale a élaboré Je projet de
M. Brizon a la parole.
dont la passion eût pu l'animer, avec Jules décret qu'on sait, qui crée deux Champa« La ioi, dit-il, est inapplicable à cause
Ferry, dont l'inflexible volonté était un ad- gnes de première et de deuxième zones. de ses défauts et à cause de l'opposition forEn réalité, on sait qu'à la dernière heu- midable qu'elle rencontre chez ceux mêmes
mirable exemple. Il ne se laissa pas entraîner par les mouvements du cœur, et n'a- re le gouvernement est intervenu par son qu'elle veut favoriser. C'est la partie la plus
commissaire.
intelligente du prolétariat qui proteste le
dopta pas davantage la méthode rigouCe n'est pas le gouvernement qui a ac- plus vivement contre les vices de la loi. »
reuse qui créait l'Etat laïque. Il Testa tou- cepté l'arbitrage du Conseil d'Etat, mais
Considère-t-on l'âge fixé, 65 ans ? Moins
jours un peu à côté de son parti, prêtant le contraire.
de cinq pour cent des assurés arrivent à
Et
nous
constatons
une
fois
de
plus,
l'atteindre. L'autre jour, au cimetière du
son concours éclairé aux œuvres entrepriaprès le décret de 1908, qu'on ne peut pas Père-Lachaise, je voyais cette inscription:
ses par d'autres.
-faire de délimitation sans arbitraire. (Ap- « Retraites ouvrières, on touche ici. ( Voici
Ainsi fut-il avec Tirard, avec Freycinet, plaudissements sur de nombreux bancs.) ce que pense le peuple de votre loi !
Ce système nous fuit reculer de pluavec Loubet, avec Ribot,*plus tard avec
Considère-t-on le mode de constitution de
Combes. Ainsi accepta-t-il de remplacer sieurs siècles. (Nouveaux applaudisse- la retraite ?
et crée un danger pour la RépuLa contribution ouvrière est injuste, elle
M. Delcassé au début du conflit marocain, ments)
blique.
est une véritable escroquerie: on prend tout
ou plutôt des Européens au Maroc. Il semJe ne fais pas de politique en ceite de suite sur le salaire et l'on ne payera
blait taillé pour être le premier. Il ne vint question.
peut-être pas plus tard !
Je reste, comme toujours, fidèle à la pojamais qu'après les premiers.
Le président. — Vous ne pouvez parler
Deux faits dominent cette vie qui pa- litique générale du gouvernement, nçis ainsi ; je vous rappelle à l'ordre.
je refuse de sanctionner son erreur et
m. Brizou. — L'impôt sur le salaire, c'est
raissait organisée pour resplendir dans son injustice.
l'impôt sur la misère !
l'histoire républicaine : l'apaisement, et la
M. Simonet. — Vous l'avez proposé vousRéponse d« gouvernement
conférence d'Algésiras. Une accusation
les socialistes et M. Jules Guesde en
M. Brisson.— J'ai reçu de M. Dalimier mêmes,
l'accompagna que les électeurs par trois cet amendement à la motion de M. Meu- tête !
M. Jules Guesde. — C'est une calomnie!
fois repoussèrent comme une calomnie, te nier.
« La Chambre exprime sa confiance J'ai toujours dit que le prélèvement sur les
Panama.
dans le gouvernement pour présenter, salaires est un vol et une escroquerie.
Et M. Viviani s'est associé en défendant
L'erreur de M. Rouvier en 1887 fut de dans le plus bref délai, des projets de loi
croire que l'on pouvait concilier les inté- qui, tout en assurant la protection des la loi actuelle.
M. Viviani. — Vous avez signé avec moi
rêts de la France républicaine et les entre- produits à la répression de la fraude,per- une
proposition qui prélevait 12 francs par
mettront
d'atteindre
ce
but
sans
provoprises réactionnaires. Cet homme qui maquer des troubles dans le pays. » (Excla- an sur les salaires des ouvriers.
M. Jules Guesde. — Lisez l'exposé des
niait les chiffres avec une autorité décon- mations.)
il condamne le prélèvement sur les
certante, et voyait clair dans le budget
M. Caillaux, ministre des finances.— Je motifs,
salaires.
comme on voit clair dans une addition, prie la Chambre de réfléchir à la gravité
M. Viviani. — On vote des articles et non
s'imagina que l'on pouvait apaiser les droi- du précédent qu'on lui propose de créer. des exposés de motifs et l'article 12 de notre
Quoi ! on l'invite à empêcher le goutiers, qu'il n'était pas dangereux de les vernement d'accomplir, sous sa responsa- proposition acceptait le prélèvement Sur les
appeler à la discussion, à la direction des bilité, un acte officiel de sa fonction ! salaires.
M. Guesde. — J'aurais repoussé cet artiaffaires nationales. Il prononça des paroles (Bruit.)
cle.
Le gouvernement est responsable de ses
qui lui enlevèrent à jamais l'amour de la
M. Viviani, — Mais vous l'aviez signé.
actes devant elle, et elle prétendrait l'emdémocratie et ne lui valurent les suffrages pêcher
M. Jules Guesde. — Peu importe !
de publier un décret qui ressortit
M. Perier. — Vous avez lu les Provinciaconservateurs que juste le temps de le ren- à son fonctionnement régulier !
les ; ce sont des distinguo.
dre impopulaire.
Au point de vue des faits, qu'on se rapM. Brizon. — Tout le monde parle, exLorsqu'advint le Panama, ces mêmes pelle les conditions dans lesquelles fut cepté moi !
provoquée
l'élaboration
de
ce
décret.
conservateurs avec lesquels il avait tenté
M. Brizon reprend son discours.
On a dit que le gouvernement, devant
L'impôt sur les salaires doit, dit-il, faire
une décevante alliance se ruèrent sur l'ae- le Conseil d'Etat appelé à assurer le resréfléchir la majorité ; il est impossible de
cusé et le mordirent à belles dents, croyant pect des droits respectifs des deux dépar- tolérer le scandale que des hommes comme
tenir enfin la belle proie républicaine. Le tements intéressés, avait pesé de toute sa M. Viviani qui, parlant comme député à
puissance sur la décision.
15.000. ou comme ministre à G0.000 francs,
peuple, qui avait été abandonné dans la
C'est absolument inexact.
d'accepter que sur la misère paysanne on
bataille, garda le silence.
L'avis de l'assemblée générale a été prélève un impôt,
Ses compatriotes relevèrent M. Rouvier. complètement conforme à l'avis des deux
M. Brizon déclare qu'il faut prendre l'arAprès six ans pendant lesquels il répara sections, sauf sur un point, celui d'une gent où il se trouve et supprimer les cotidénomination.
(Mouvements
divers.)
sations ouvrières en demandant beaucoup
par ses votes la faute qu'il avait commise
Tous les intéressés ont été entendus,ont
comme chef du gouvernement, il fut rap- pu fournir leurs dossiers, leurs docu- plus aux grosses successions, pour permettre l'application de la loi.
pelé aux affaires. M. Delcassé ayant dé- ments, défendre leurs intérêts.
On pourra assurer ainsi aux travailleurs
missionné lors de l'affaire marocaine, M.
une retraite suffisante et abaisser l'âge de
La question de eossfîanee
Rouvier prit sa place et conduisit les néM. Caillaux conclut.— Et c'est après la retraite à 55 ans.
M. Failliot
gociations qui aboutirent à l'Acte d'Algé- que la décision a été remise au Conseil
Après M. Brizon, M. Failliot développe
siras. Sa souplesse en cette occurrence le d'Etat, quand tout le monde s'est engagé
à l'accepter, quand le gouvernement a son interpellation « sur les mesures que le
servit admirablement.
promis de la sanctionner purement et gouvernement compte prendre pour assuDès lors, ayant repris confiance en l'ave- simplement, que vous viendriez, \ous rer l'application de la loi des retraites ounir, il travaillait activement à l'élaboration Chambre, proposer de la tenir pour nulle vrières et paysannes ».
On ne peut, dit-il, faire refaire la loi par
des budgets et était cité comme le parle- et non avenue ! (Mouvements divers.)
Si cela était, la Chambre seule assumementaire le mieux renseigné sur les ques- rait cette responsabilité : le gouverne- les tribunaux, comme l'a indiqué au Sénat
le ministre du travail ; c'est au Parlement
tions financières.
ment la décline. (Applaudissements en à corriger les lois mal faites.
H était toujours désigné les jours de sens divers.) •
M. Vaillant
M. Cels essaie de parler : — le bruit
combinaisons ministérielles. Et ceci est une
M. Vaillant développe ensuite son interqu'on n'entend pas un seul mot.
i
pellation « sur l'application de la loi des
terrible critique pour un homme politique estM.telCaillaux
reparaît.
retraites ouvrières et paysannes et sur
que d'être capable de remplir des fonctions
Le gouvernement -a le devoir, dit-il, de l'urgence de son amélioration ».
importantes dans n'importe quel cabinet, demander à la Chambre d'écarter un proSes critiques portent surtout sur îc verpuisque les cabinets qui se succèdent re- jet de résolution qui lui semble présenter sement obligatoire de l'ouvrier et sur l'âge,
les plus graves inconvénients.
des retraités.
présentent d'habitude des opinions difféPour l'avenir, il reste, comme il l'a déLa contribution des assurés, dit-îl, derentes et parfois contraires.
claré, à la disposition de la Chambre, vra être fixée en dehors du minimum de
Lorsqu'on est par son mandat même après la publication du décret, pour les salaire nécessaire à l'existence.
homme d'action, il faut constamment agir débats qu'elle voudrait instituer.
La contribution patronale, à elle seule,
Quant à la question des délimitations, suffirait à assurer la capitalisation nécesdans 1© même sens. La politique de M.
il a le devoir de présenter un projet apRouvier avait trop de' méandres. Elle portant, sous des formes différentes et saire au service de prévention des risallait paresseusement et sans cesse de : plus souples, des garanties aussi complè- ques.
M. Viviani et M. Gaesde
droite à gauche et de gauche à droite. 1 tes au point de vue de la lutte contre la
M. Viviani a la parole pour un fait perQuoi qu'il en soit, le Parlement et le pays fraude.
Pour le présent, en ce qui concerne les sonnel, à propos d'un incident survenu
sont privés d'uiie intelligence éveillée, d'uae régions délimitées,il y a possession d'Etat au début de la séance entre lui et son collègue Guesde.
compétence laborieuse. Ceci, personne ne : et des intérêts respectables.
Il maintient que celui-ci a signé avec lui,
Il n'est pas possible de modifier la sile contestera.
M. Jaurès et autres, en 189/, une proposituation
avant
l'élaboration
et
le
vote
du
En somme, ces hommes en lesquels on se
projet général et plus souple que je viens tion tendant à l'institution de retraites ouplaît à voir des génies, et qui sont plus d'indiquer.
vrières, avec contribution des assurés.
Comment n'aurait-il pas voté cette dissimplement des talents, il ne faut pas que
Voix diverses.— Lequel ?
M, Caillaux.— J'invite la Chambre à position présentée par lui-même ? (Rires.)
nous leur fassions supporter les conséM. Guesde riposte que la situation de
quences de nos déceptions. Ils ont la des- bien peser ses graves responsabilités.
1897 n'avait rien de commun avec celle de
Les
ordres
du
jour.
Le
vota.
tinée qu'ils se sont créée et non celle que
1910.
MM. Camuset et Dumesnil présentent des
nous leur traçons. C'est notre faute et non
La proposition de 1897 n'était qu'une
la leur si leur figure n'est pas exactement ordres du jour exprimant leur confiance base de discussion, et M. Viviani, minisdans le gouvernement pour faire respecter tre du travail, a introduit dans le projet
celle que nous avions imaginée.
tous les intérêts en présence.
devenu la loi de 1910, l'obligation de la
Maurice Rouvier ne fut pas un grand poM. Jaurès voudrait savoir au juste ce que contribution ouvrière.
litique, mais un habile financier. Ce que signifie la motion Meunier.
Il a trouvé ainsi le moyen de reprocher
Porte-t-elle sur un point seulement,dit-il,ou aux autres ce que lui seul a commis, et je
certains considéreraient comme une critipose-telle ta question entière des délimita- proteste que c'est lui qui a tort, et moi
que, lui ne le regardait-il pas comme le. lions
?
raison. [Applaudissements en sens divers.>
plus grand éloge ?
Voix diverses. — Oui ! Oui f
Suite de la discussion vendredi. — La
René MERCIER.
M. Jaurès. — Alors, au'on le dise nette- séance est levée à "ï h. 45,
.
*»— n
—TfffliMm^
L'E8T REPUBLICAIN
TiMmîT^
lm
«_?
Bague n'est pas un étranger pour la
.Lo. raine. Comptant, dès sa sortie de
Saint-C'y v, au 156" régiment, il tint longtemps garnison à Toul. C'est là que nous
le connûmes. Camarade dévoué, officier
'd'une haute intelligence et d'une ardeur
sans pareille, il fut tout de suite aimé de
nous et admiré. Nul ne l'approcha, sans
pressentir aussitôt qu'un destin de héros
l'attendait, Il aimait le danger : fantassin, il se plaisait, à monter un cheval dont
la fougue eût rebuté bien des cavaliers. _
Ces heures d'angoisse que sa disparitien nous fait vivre, nous les avons connues déjà certain soir où .sa bête rentra
brusquement au quartier, bavant une écume sanglante... et sans cavalier. Où donc
était Bague ? En quel coin perdu de forêt
gisait-il, inanimé ? Des patrouilles allèrent incontinent fouiller la campagne,
mais ce no fut que très tard, au grand
matin, qu'on le retrouva, la cuisse rompue, cov.ehé parmi les ceps de vigne. Il
était tombé à l'heure où les paysans rentrent sous leur toit : il avait vainement
appelé à l'aide, personne n'était passé à
portée de sa voix. Les ombres d'une longue nuit d'hiver l'enveloppèrent, mais il
ne perdit pas courage et ceux qui le
transportèrent à l'hôpital n'entendirent
aucune plainte. Il les remerciait avec un
sourire de ses lèvres pâlies. A peine guéri, il remonta sur la bête ardente.
Sa vie de garnison, si active pourtant
au pays frontière, ne suffisait pas à sa
farouche énergie : le Maroc le tenta. Il
partit aux tirailleurs et peut-être n'eut-il
pas quitté ce pays où le continuel danger
lui était une joie si, tout à coup, du sol
de France, ne fussent partis à l'assaut du
ciel les Blériot et les Chavez.
Pourquoi ne fut-il pas aviateur militaire ? Nous l'ignorons. Mais nous savons
qu'il démissionna pour consacrer sa fortune et sa vie aux tentatives de la science
nouvelle. Comme il avait aimé son cheval
capricieux et ardent, il aima sa « machine » — un Blériot — plus terrible encore
en ses caprices et plus ardente. Il eût pu
<c faire les courses » et gagner de l'argent,
mais il préférait l'effort désintéressé. Ce
n'était pas cependant, comme il a été dit,
une tête folle, téméraire jusqu'à l'inconscience. Il avait une grande pensée. Dans
sa brochure Mon Raià Nice-Gorgona, il
entend démontrer que l'avenir de l'aéroplane est dans le franchissement des
mers, d'île à île. C'est une idée féconde.
Sa seconde et mortelle tentative a semblé un défi à l'impossible. Elle était, en effet, infiniment périlleuse ; mais" gardonsnous d'appeler téméraire celui que, victorieux,' nous eussions appelé héros et ne
voyons pas là une sorte de suicide en
beauté. Son geste est celui de l'officier
qui, sûr d'être tué s'il sort seul d'une
tranchée où s'abrite sa troupe, s'élance
quand- même, sachant que sur ses traces,
emportés par son exemple, les autres s'avanceront en masse. Oiseau pionnier, il a
montré la route. Ne souhaitons pas que
d'autres aillent tout de suite chercher la
mort derrière lui, mais espérons que le
génie do l'homme, enthousiaste d'une idée
dont il s'est fait le martyr, travaillera à la
réaliser bientôt.Et même ne plaignons pas
l'héroïque Bague : il ne redoutait pas la
mort et certainement il eut devant elle le
sourire que nous lui vîmes, quand, blessé
cruellement, il gisait dans les vignes du
pays toulois.
LIEUTENANT
GARÇOT.
La dispariion de l'aviateur Bague
TOULON, 8 juin.— On a trouvé à la hauteur du cap Corse une pièce de bois. Sa
contexture fait supposer qu'elle provient
d un aéroplane.
Serait-ce une partie du fuselage du manoplan de l'aviateur Bague ?
««•'
rtnTTiP
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Le lieutenant
Bague,
______
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W H.
LA FOIRE
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i
Vil
Obsèques ^„
de M.
Mu II»?
L'ENFANCE
L'es obsèques de M. Antoni Muller, con■ ■iii—Wli
'"
seiller municipal de Nancy, ont été célériROUE PLÈGË^~Tous les soirs, à 8
brées jeudi matin à neuf heures et demie
CIRQUE
Grande représentation.
Une assistance nombreuse accompagnait
le char funèbre, chargé de superbes cou- £ les jeudfs et dimanches à trois heures, matinée.
_
ronnes, entre au.,, - . Hcsquon
les diverses sociétés dont M. Muller iai
Les ministres et sous-secrétaires d'Etat
AMER ICA N-THÉATRE, place Carnot,
sait partie.
se sont réunis cet après-midi à une heure
MM les adjoints Chrétien et François, face au jet d'eau.- Pour la première fois
nes garçons de la ville et qui avait le
et
DOMBASLE, jeudi 8 juin.
c demie en conseil de cabinet dans la
• L'Homme accumulateur, qui,
MM
de Roche du Teilloy et Millery, con- fi
pressentiment
qu'il
se
trouvait
en
présenchambre
de M. Monis.
c
Mercredi soir, un terrible drame s'est déde
son
corps,
fait jaillir, des million,
seillers
municipaux
;
M.
Imbeaux,
ingéce du coupable, le pressa de questions et
Au cours do cette réunion, les membres
roulé dans la populeuse cité industrielle de
le fouilla. Il trouva dans une de ses po- nieur en chef des services de la naviga- d'étincelles ! - Tous les jours, représen(du cabinet ont arrêté les termes de la déDombasle : un jeune ' homme, Edouard
ches une cartouche de revolver de 6m/m. tion et des nonts et chaussées ; M. 1 hi- tation.
cclaration que lo gouvernement fera à la
Drouin, âgé de 16 ans, a tué un garçonnet
rion directeur du service des plantations
(
Chambre
si la question supprimant les
âgé de 12 ans, Emile Charpentier, dans des Malgré cette trouvaille, Drouin, avec un et promenades de la ville, tenaient les
CINEMA GARNIER, place Carnot
délimitations
venait à être posée.
(
circonstances particulièrement dramati- grand sang-froid, eut réponse à tout, faiAujourd'hui vendredi, matinée à trois heusant
remarquer
que
l'on
n'avait
pas
troucordons
du
poêle.
M, Caillaux pariera au nom
ques, que nous relatons d'après les renseiLe deuil était conduit par les membres res et à cinq heures. Ce soir, a huit heures
du gouvernement
gnements que nous avons recueillis sur pla- vé sur lui de revolver.
M. Lépine le menaça alors de le mettre de la famille. On remarquait dans lo cor- et demie, grande séance de gala avec le CiC'est M. Caillaux, ministre des finances,
ce.
néma parlant. — Programme : Voyage aux
à la geôle jusqu'au moment où il obtien- tège les délégations du conseil municipal,
Le jeune Drouin habite chez ses parents,
qui
exposera les déclarations du gouver(
drait de plus amples renseignements. Il de la police, de l'octroi, des pompiers, lies Canaries (colorié) ; la Rovsmonsmée
nement,
arrêtées en conseil de cabinet,
qui tiennent le café-restaurant à La Cigo,
un groupe d'enfants des écoles de Bou- (comique) ; L'Enfant aux Pantins (comédans
le cas où la Chambre serait saisie gne, situé sur la route nationale, presque à fut conduit à la chambre de sûreté.
<
die) ; Calino vent se suicider (comique) ;
**
donville, etc...
aujourd'hui d'un projet- supprimant les
l'intersection de la route de Rosières-anxAu temple protestant, M.
le pasteur Le Soupçon (comédie dramatique) ; Vue
A ce moment se produisit un incident
délimitations actuellement existantes.
Salines, tandis que le père du jeune Charpentier, qui est emballeur aux usines Sol- qui devait amener quelques minutes plus Nvegaard a prononcé une courte home- bonne place (comique) ; Lysistrata (pathétilie puis le cortège s'est dirigé vers le Ci- que), etc., etc.
La question de confiance
vay, habite cité C, n° 21, située route de tard les aveux de Drouin.
Le jeune Jeandemange se présentait à metière de Préville où l'inhumation eut
Le cabinet s'opposera à toute proposiRosières, à proximité du restaurant de La
THÉATRE-SALON
CARMELU.
plaça
Cigogne. Comme le jeune Drouin ne se li- la gendarmerie. Il racontait que pendant lieu dans un caveau de famille.
tion de ce genre et il poserait la question
M le pasteur Nyegaard ayant dit les Carnot. — L'attraction la plus agréable.
camarade
blessé,
(de confiance.
vrait à aucun travail bien régulier, ne fai- qu'il soulevait son
Michaut, Le commandeur Pietro.
sant qu'aider ses parents pour le service de Drouin était venu près de lui et s'était dernières prières, M. l'adjoint
Pour l'avenir
l'établissement, il avait beaucoup de loi- écrié d'un ton menaçant : « Ne va pas au nom de ses collègues de l'hôtel de vilMais le gouvernement accepterait que
le M. Pillot, au nom des habitants du
GRAND MUSÉE DUPUYTREN, do Pa,pour l'avenir il ne soit plus procédé à de sirs et jouait fréquemment avec celui qui a dire que c'est moi, ou sinon je te f... sur quartier M. Jost, au nom de l'Associa- ris. — Quiconque tient à connaître les
été sa victime.
a
,nouvelles délimitations. — Havas.
Après cette menace, le meurtrier s'enfuit, tion des' Amis de Nancy (section do Bou- grandes lignes de l'anatornie, le système
Les jeunes Charpentier et Jeandemange,
M. Monis reçoit le préfet de la Marne
âgé de 15 ans, surnommé par ses camara- jeta le revolver dans la haie du chemin de donville) firent l'éloge du défunt et adres- nerveux, les principes de la chirurgie éléM. Monis a reçu cet après-midi le prédes « Le Gros », se "baignaient, mercredi fer, où il fut retrouvé par le jeune Gaudel, sèrent un suprême adieu à M. Antoni mentaire, les désordres produits dans l'orfet de la Marne'— Havs.
ganisme humain par quelques-unes des
vers cinq heures et demie du soir, dans la sur les indications de Jeandemange, qui Muller.
La cérémonie était terminée a onze heu- maladies qui nous frappent, doit se renrigole d'alimentation du canal, à environ avait remarqué l'endroit.
Le jeune Gaudel remit l'arme au briga- res et demie du matin.
dre au Musée Dupuytren, qui est visible
vingt-cinq mètres en amont du lavoir des
usines, lorsque survint Drouin, qui s'adres- dier Lépine, qui alla quérir Drouin. Lorstous les jours.
Un mouvement de vignerons
sant aux deux baigneurs, leur dit : « Est- qu'il ouvrit la porte de la geôle, le meurMXEi
BAR-SUR-AUBE. — Ce matin, le 47° réce qu'il y a beaucoup d'eau ? ;>
trier, d'une voix basse, à peine perceptiôsn
giment d'artillerie effectuait des tirs, aux
Puis sans attendre la réponse, il se dé- ble, lui dit : « C'est moi qui ai tiré, mais ne
;environs de la ville. L»JS vignerons d'ArLe commandant Lemaistre
chaussa et trempa ses pieds dans la rigole. le dites pas à mes parents.»
mentières crurent qu'il s'agissait d'un siIl s'écriait aussitôt : « Il y a trop de vase,
Après cet aveu, Drouin fut interrogé sur
Le commandant Lemaistre — qui vient
gnal et se mirent en route vers Bar-surje ne me baigne pas ici, venez avec moi, je la provenance du revolver, il répondit qu'il d'être nommé sous-chef de cabinet du
Aube. Ils ont été arrêtés par uno patrouilvais dans la Meurthe. »
l'avait pris dans l'après-midi d*ns la cham- ministre de la guerre — est bien connu à
le de dragons et ont dû rebrousser chemin.
Du S juin
Charpefitier et Jeandemange, qui con- bre do M. Justi, manœuvre, pensionnaire Nancy ; il a servi plusieurs années comnaissaient Drouin pour avoir un caractère chez ses parents. Ce fait fut reconnu exact. me capitaine au 69", puis il a commandé
Hostilités envers la troupe
Naissances
brutal, ne voulant pas aller avec lui, réponBAR-SUR-AUBE— Les commerçants conti*•*
à Manonviller le 4» bataillon du 153°.
Lucien-Antoine Cros, rue de la Pra'.le,
nuent à montrer de l'hostilité envers les dirent : « Nous allons chez nous. »
Le chef de bataillon breveté Lemaistre 17 bis. — Marie-Thôrôso-Alice Voilqué,rue
L'arme meurtrière, est un revolver dit
Drouin, vexé de cette réponse, s'adressant
gendarmes et la troupe. Des laitiers reNotre-Dame, 32. — Louis-Roger Biaise,
« Velodog »,du calibre *»«, dont le barillet est né à Paris le 20 novembre 1858.
fusent de vendre du lait aux gendarmes à Jeandemange, lui dit : « Je ne vous crains oontient cinq cartouches, à balles blindées.
Rappelons qu'il exerçait précédemment rue Notre-Dame, 54. — I ouise-Georgette
et certains commerçants de vendre à la pas, tenez j'en mets un en joue, je f... un Il ne possède pas de chien apparent. La les fonctions de chef d'état-major de la Edlinger, rue du Sergent-Blandan, 149.
coup de poing dans la g... à l'autre et le
troupe.— Havas.
gâchette se repliant en avant, est très du- 32e division d'infanterie à Perpignan (géPublications de mariages
tour est joué. »
Eugène Bqrrelly, maréchal des logis ati
Puis joignant le geste à la parole, il prit re au maniement. Cela indique que le jeu- néral Charpentier du Moriez).
17" régiment de chasseurs à cheval, en garson revolver et le braqua dans la direction ne Drouin ne pourra prétendre que le coup
nison à Lunéville, domicilié à- Dombasle
de Jeandemange. Celui-ci, craignant que de feu est parti involontairement.
PARIS.— Ce matin s'est ouvert le conComme le revolver contenait deux douil(Meurthe-et-Mo?elle), et Blanche VannièDrouin tire sur lui, se jeta à genoux près
grès de l'Association générale des P.T.T.
les vides, Drouin dut s'expliquer à ce sure, xsa»s profession, rue Jeanne-d'Arc. —■
Le congrès a envoyé une adresse de sym- de Drouin, qui était assis sur le bord du jet, il avoua que quelques minutes avant
Paul-Henri Dervin, lieutenant au 79e répathie aux cheminots révoqués. Lecture fossé du talus du chemin de fer. ,
giment d'infanterie, rue du Général-FabObjets trouvés
Tenant toujours le revolver en main, le draine il avait tiré un coup de revolver
a été donnée des rapports du secrétaire
sur un poisson.
Une brorhe en argent et deux photogra- vier, 51, et Henriette-Appoline-Ernestine
général et du trésorier. On y relève no- Drouin se tourna vers Charpentier, qui se
Après son interrogatoire, Drouin fut de- phies, par Mme Seitz, 36, rue de Phals- Féry, sans
profession à Paris, 27, rue
tamment que l'Association comprend ac- trouvait à trois mètres devant lui.
posé
à
la
geôle.
Le'parquet
de
Nancy
fut
L'enfant se baissa comme pour éviter d'êMonge, 7« arrondissement. — Charlesbotirg.
tuellement 13,075 membres.
Parmi les
prévenu
par
télégramme.
— Un portefeuille contenant un titre François Hachette, chauffeur, rue Saintquestions à examiner par le congrès, ci- tre atteint, c'est alors que Drouin tira un
Le jeune Drouin est assez grand pour
tons l'avancement, les traitements, les re- coup de revolver. La balle atteignit à la son âge. Quoique intelligent, il semble que au porteur et des coupons (valeur 4,000 Nicolas, 70, et Jeanne Koos, tisserande,
traites, la réorganisation des services. — tête le jeune Charpentier.
francs), par Mlle René, 1, ruo de la Mon- rue de Strasbourg, 175. — Pierre-Henry
L'enfant tomba la face contre terre en par moments il ne jouisse pas de la pléni- naie.
Havas.
Hoffmann, employé de commerce, rue de
tude
de
ses
facultés,
car
pour
la
moindre
appelant d'une voix déjà éteinte : « Le
—
Un
médaillon
en
or
renfermant
une
la
Pépinière, 18, "et Laure-Catherine-Thécontradiction, il entrait dans de violentes
GRAVE ACCIDENT DE CHEMIN DE FER Gros ». Jeandemange s'en alla près de colères en proférant des menaces. Il présen- photographie, par M. Viot, 4, rue du Joli- rèse Joset, sans profession, rue de l'Elui.
La
petite
victime
ne
put
prononcer
tang, 5. — Alfred-Constantin Lamaze,
LIÈGE. — Ce matin, à la gare d'Angleur,
te des tares de dégénérescence, il louche et Cœur.
— Un porte-monnaie contenant 20 fr., ajusteur, boulevard Lobau, 58, et Angèle
une rame de wagons a été tamponnée par une seule parole, car déjà elle râlait.
d'après certains on-dit il se livrerait à la
Cela
s'était
passé
très
rapidement.
Pompey
un train-tramway se dirigeant vers Lièpar M. Pigeon, 24, rue du Général-Fab- Arbevald, -sans profession à
Drouin, qui avant ce drame s'était re- boisson. De plus, un de ses frères serait vier.
ge. Il y a 22 blessés.
(Meurthe-et-Moselle). —
Isidore-Achillealiéné.
Les dégâts matériels sont importants.— chaussé, s'en allait, pendant que Jeande— Un paquet contenant deux parapluies Georges Lévy, courtier en grains, rue Vid
Il semble qu'il avait la monomanie des
mange, profondément émotionné, appelait
Havas.
et une canne, oublié dans une voiture de tor-Hugo, 31, et Delphine Feher, sans proarmes
à
feu,
qu'il
savait
dissimuler.
Ces
plusieurs ouvriers qui, voyant la petite
fession à Anvers. — Emile Arcin, manœuplace. Le réclamer 52, rue de l'Etang.
victime, la prenaient dans leurs bras et la temps derniers,, il menaçait constamment
vre, rue Deville, 3, et Pauline Félix, métransportaient, à l'hôpital Solvay où le les jeunes garçons fréquentant l'école comnagère, chemin de Remicourt. — ChréA R TrlBgTSQ UES
médecin de service voyant la gravité do munale, sept d'entre eux principalement.
Anierigo
Le brigadier de gendarmerie prévint les Allez demander la santé à VITTEL, la tien Gliger, serrurier, rue de Metz, 42, et
Bue— L'aviateur Anierigo, parti d'Or- la blessure, ordonnait son transport imThérèse Gassmann,
ménagère, rue
do
reine des stations de l'Est.
léans sur son appareil de course à 8 médiat à l'hôpital de Nancy où elle ex- parents de Drouin, demandant de fouiller
Metz, 42. — Ernest-Marie-Jules Jeanvoine,
leur fils et de lui enlever le revolver qu'il
heures 35, a volé à une altitude de 2,300 pirait jeudi, à une heure du matin.
garçon forain, de passage à Nancy, domipossédait, Edouard Drouin répondit en
mètres. Il a atterri à son hangar de Bue
Menus faits
cilié de droit à Troyes (Aube), et Julietteriant
qu'il
avait
simplement
menacé
les
en*".
dans un superbe vol plané à 9 heures 30.
Jeudi, vers quatre heures du soir, une Louise Fourier, servante foraine, veuve do
fants avec un jouet ayant la forme d'un
Pendant tout le vovage, l'aviateur a eu
La gendarmerie
était immédiatement revolver, qu'il exhiba. On le crut sur paro- roue d'un camion s'est brisée rue de Toul. Paul Bourgeois, de passage à Nancy, doà lutter contre un 'vent du Nord-Est de
le, mais les enfants qu'il avait menacés à La voie du tramway a été obstruée pen- miciliée de droit à Méry-sur-Seine (Auavertie. Le brigadier Lépine se rendait à
12 à 13 mètres.— Havas.
be). — Georges-Eugène Leduit, plombier,
l'hôpital, devant lequel se trouvait un qui on parla de ce jouet furent très catégo- dant une demi-heure.
Le circuit européen
rue Clodion, 5, et Alice-Marie Mathieu,
fort rassemblement. Il interrogea quel- riques, car ils avaient vu parfaitement un
BRUXELLES.—- Le roi Albert assistera le
ouvrière en chaussures, rue Clodion, 5, de
ques femmes, qui racontèrent que d'a- revolver, dont la description qu'ils en fiMA H CME A UT. BES TIA ES M
25 juin, a-u champ d'aviation de Berchem, près un jeune homme qui circulait parmi rent est celle de l'arme meurtrière.
droit à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle).—
du
-8
juin
1911
au départ des aviateurs prenant part au les groupes, le jeune Charpentier avait
Il est hors de doute que Drouîn avait déAnaclet Remettet, vannier ambulant, de
circuit européen.— Havas.
été blessé par un voyageur qui avait thé , jà pris à plusieurs reprises le revolver de Cours commnniqvi<f par le Syn- PI"X 'ï /J'i MMiïS passage à Nancy, de droit à Fégersheim
au ,'ï m"
dicat de la boucherie :
Justi, que celui-ci enfermait dans une ar(Alsace), et Madeleine Burgard, vannière
LE CABINET BELGE DÉMISSIONNAIRE un coup de feu du wagon du train où il
se
trouvait.
moire.
BRUXELLES. — Le cabinet est démissionBœuf (viande net te de)
1.00 à 1.08 ambulante, de passage à Nancy, de droit
Tel
est
ce
drame
de
l'enfance
criminelle.
Le brigadier s'approcha du jeune homnaire à la suite de difficultés relatives à
0.86 à 1.02 à Wittring (Lorraine). — Eugène Delmaime, qui n'était autre que Drouin ; il le Drouin, quoique dégénéré, a agi avec un Vaches
la loi scolaire. — Havas.
Taureaux
.
0.88
à 0.91 re, forgeron, rue de la Côte, 82, et Mariesang-froid véritablement terrifiant.
conduisit à la caserne pour l'interroger.
Moulons
rasons
1.45
à
1.50 Julie Bertrand, repasseuse, avenue de
Ce drame mon Ire aussi une fois de plus
Chemin faisant, le jeune meurtrier raBoufflers, 49.
Moulons
africains
1.35
à
1.40
conta que se trouvant sur le bord de la le danger des revolvers qu'on laisse trop
Décès
Brebis
rasons
1.40
à
1.45
volontiers entre les mains d'enfants et de
rigole qui longe la voie ferrée, il avait vu
Marie-Aimée LhuiUier, 42 ans,
sans
l'oies...
0.98
à
1.08
un individu la tête à la portière d'un wa- ieunes gens.
profession, épouse Hachet, rue de la CitaI
champenois
vif
0.82
à
0.87
gon qj-«- tirait un coup de revolver.
***
Y
) Autres provenances.. 0.65 à 0.H1 delle. 6. — Raymond-Victor Rivière, 1 an
Comme le brigadier lui faisait remarDans l'après-midi de jeudi, M. Pagès,
, ' j champenois viande nclte. 1.36 à 1.45 9 mois, rue des Maréchaux. 24. — Franquer l'invraisemblance de ce rôcit,Drouin juge d'instruction a ordonné le transport
( Autres provenances.. 1.08 à 1.35 çois-Georges Hartmeyer, 1 an 11 mois,rue
en fit un autre. Cette fois, c'étaient des du jeune Charpentier,tué dans les circonsJeannot, 11. — Emile-Edouard Charpenouvriers qui passaient le long de la ri- tances que l'on sait, par Drouin, à l'Institier, 11 ans 8 mois, à Dombasle (MeurtheAvis aux cultivateurs
gole, et qui auraient tiré deux coups de tut anatomicrue où l'autopsie sera faite
et-Moselle). — Joséphine-Aimée Kœnig. 3
MM.
Vilgrain
et
Cie
payent
les
blés
feu dont l'un atteignit le jeune Charpen- par M. le docteur Pierre Parisot, commis
BOULIGNY, mercreûi 7 juin. — Le train de
sains pesant 74 kilos à l'hectolitre,27 fr. 50 mois, rue de Malzéville, 43. — Jules Roà ce sujet.
marchandises numéro 29.149 refoulant de tier. .
lin, 20 ans, coupeur en chaussures, GranLe sous-officier de gendarmerie qui saUn mandat d'amener a été également les 100 kilos, rendus aux Grands-Moulins.
l'usine de Joudreville, a écrasé un homme
de-Rue, 31. — Pierre Muller, 42 ans, boule
jeune délivré contre le jeune Drouin qui a été
4'environ 40 ans, à 1.500 mètres de la gare vait que depuis longtemps
langer, rue de l'Equitation, 47. — Basile
Drouin menaçait d'un revolver des jeu- incarcéré à la maison d'arrêt.
de Bouligny.
Roussel, 24 ans, manœuvre, rue de la HaC'est un sujet luxembourgeois nommé
che, 27.
Secbach. Tout fait croire à un suicide, car
Transeriptions
cet homme avait passé l'après-midi près de
Clotilde-Augustine Chabanx, 56 ans, re>*
la voie ferrée. La tête était détachée du
M. Ridot, un modeste employé de notre
ligieuse, décédée à Laxou (Meurthe-et-Motronc. On suppose qu'il se sera jeté entre
CONCERTS selle), le 2 mai 1911. — Franceline Behville, demeurant rue des Fabriques, 66, a]
deux wagons.
1
en ce. moment, deux de ses enfants au
Concours de virtuoses pianistes. — Prix ring, 68 ans, sans nrofession, décédée à
Laxou
le
13
moi
1911.
—
.Tules-Félix-EdMaro\
Les
deux
frères,
dont
l'un
—
qui
Musica.
—
Notre
confrère
parisien
Musica,
Déraillement à QiivîiSe
LA JOURNÉE ■
que dirige l'éminent compositeur Xavier mond Maillard, 42 ans, garçon de salle,
n'a pas encore vingt ans, est engagé au
Jeudi soir, un train de marchandises a
e
e jour
Leroux, a institué un concours internatio- décédé à Laxou le P4 mai 1911. — Marthe23
colonial—et
dont
l'autre
est
un
rengaVendredi
9
juin
1911.
—
160
déraillé en gare d'Onville.
Jonville, 81 ans, sans profession',
de l'année.
gé du 2e régiment de la légion, se sont ren- nal de virtuoses pianistes qui est un véri- Delphine
Plusieurs wagons ont été brisés et ont
veuve Lœrnig. décédée à Laxou le 26 mai
table
événement
de
décentralisation
artisAujourd'hui : saint, Félicien. — Demain contrés sous les murs de Fez. Tous deux,
obstrué la voie principale. De ce fait, les
tique.
1911. — Célestin-Edouard Alexandre,
32
Clément et Béranger, sont tour à tour les
trains venant de la direction de Conflans saiule Marguerite d'Ecosse.
Le lauréat du premier prix recevra un ans, boucher, décédé à haxou le 29 mai
Ephémérides lorraines : En 1497, créa- écrivains de cette rencontre. On "admirera
ont subi des retards considérables.
1911. — Auguste Bazin, 34 ans. chauffeur,
tion par le duc René II de la première or- la belle humeur de nos braves concitoyens piano à queue de la célèbre marque Ga- décédé à Laxou le 30 mai 1911. — Alexis
veau ; il prendra part à un grand concert
ganisation municipale de Nancy.
au milieu des dangers de la bataille :
de musique française qu'organisera Musica Pierre. 60 ans, cordonnier,décédé à Laxou
Foire de Nancy : Spectacles en soia l'automne prochain et se fera, de plus, le 31^mai_1911.
« Fez, le 27 mai 1911.
rée.
entendre en soliste aux Concerts Colonne.
«
Bien
chers
parents,
A 4 heures \. — Palais Ducal : Réunion
De tels avantages ont attiré de nombreux
Je
vous
envoie
une
deuxième
lettre
;
je
de la Société d'archéologie lorraine.
AVIS MOgtTILtSIlB
vous dirai que « le Clément » est arrivé à concurrents ; les épreuves éliminatoires qui
ont
eu
lieu
à
Paris
(salle
Gaveau)
et
ensuiFez, le 26 mai, et nous nous sommes renMonsieur et Madame BELLOT ; Monsieur
contrés dans une drôle de situation. Je ne te dans les grandes villes de France : Nan(12 au 18 juin)
■ et Ma.iame Léopard BELLOT et leur fils ; ■
croyais pas le trouver là. C'est au milieu tes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon
Un réchauffement assez rapide du temps d'uni granit défilé de montagnes que'j'ai pu ont été des plus brillantes. L'épreuve éli- | 1-.; fiimlllts BELLOT. X A JEAN, GRAND- ■
le 11 juin rend probables ce même jour
minatoire de notre ville aura lieu aujour- l.IEAN, BAILLY, HILTENBRAND, BOUtî ■
le voir. A ce moment, ça chauffait dur.
H CY, LEBON, D ALBIN, RÔUSSELOT, MOI- I
quelques pluies orageuses suivies de raLes Marocains voulaient enlever un convoi d'hui vendredi, à deux heures, salle Poirel
NIER, BLANPIED et BOUGIEUX,
s
fraîchissement très sensible le lendemain,
sous
la
présidence
de
M.
Xavier
Leroux'
de 1.700 chameaux chargés de marchandiOnt
la
douleur
de
vous
faire
part
de
la
H
ensuite le temps se maintient probableIl faut louer sans réserve le sang-froid
ses. Il y a eu quelques centaines de Maro- assisté de M. Guy Ropartz et d'un jury com- m perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en H
dont firent preuve deux dames qui, au mo- ment peu chaud pour la saison et souvent cains de tués ; on ne les comptait plus.
posé de notabilités nancéiennes.
la. personne de
ment de ce triste accident, passaient à bi- couvert ou pluvieux jusque dans la mati- Heureusement que nous sommes arrivés,
On peut trouver des invitations chez M
cyclette sur la route.
née du 16, puis il se réchauffe vivement, ce
Dupont-Metzner,
7,
rue
Gambetta.
il aurait eu du mal de passer ; mais on
EELLGT
Résolument, l'une d'elles mit sa machine qui amène le 17 d'assez forts orages sui- s'en est bien tiré tout de même.
Le concours définitif aura lieu à Paris
vis de rafraîchissement sensible le 18
en travers de la route devant une auto qui
toujours
à
la
salle
Gaveau,
les
21
et
22
,i
leur
fils,
frère,
beau-frère,
oacle,
M
Il a reçu le baptême du feu ; sa compa- juin.
;
arrivait à grande allure : le chauffeur juin.
M
neveu et cousin
gnie
a
bien
marché
;
quand
je
l'ai
vu
le
stoppa :
Albert BERTHOT,
H
décédé à Nancy, 26, rue Isabey
\A
soir à l'étape, il avait faim, j'avais apporté
Aubigny (Cher), le 5 juin 1911.
— Il y a ici un pauvre enfant, expliqua
le 7 juin 1911, dans sa 25« année
de la galette de Fez et un peu de vin. Il
(Reproduction interdite.)
la bicycliste, qui a les jambes coupées par
j
muni
des
sacrements
de
l'église
j
était content ; nous sommes campés pas
une machine... Soyez donc, je vous prie,
m
Et
vous
prient
d'assister
aux
convoi
futn.m
très
loin
l'un
de
l'autre.
Le
Clément
fait
LE TEMPS QU'IL FAIT
Par ces chaleurs tropicales, il sst bon Ij br*, service et enterrement, qui auront lieu H
assez bon pour le conduire bien vite à
parue de la colonne Gouraud et moi de de faire choix de vêtements légers.
l'hôpital de Nancy... »
ffl ie vendredi 9 courant, à 10 heures du malin. M
Jeudi, la température s'est maintenue la colonne Dalbiez.
Pour les hommes et les enfants, la Mai
m en l'église Saint-Léon, sa paroiqsè, et de là m
Chauffeur et propriétaires de la voiture aussi lourde et aussi chaude que les préJe crois que la colonne du Clément va son VAXELAIIIE ET PÏGNOT est tout ■ au cimetière de Préville où aura lieu l'inliu- a
acceptèrent volontiers, on l'a vu, la petite cédentes journées. A trois heures, le ther- opérer avec la mienne.
indiquée par la raison qu'elle possède
victime, que sa mère dut abandonner,faute momètre marquait 27 degrés à l'ombre.
La santé est bonne, nous achetons de la toujours en magasin un grand choix de ,]
On se réunira à l'église.
m
de place dans la voiture.
Dépêche météorologique
galette arabe, en buvant du thé. C'est tout vêtements confectionnés en tissus très lé- I H t»e port» pat* envoyé «le Ici 4 JM-.- M
A ce moment, une autre automobile, piProbable : Vent des régions Est, temps ce qu'il y a. Le Clément m'a donné son gers : alpaga, tussor, tennis, coutils etc
«Je litii-c itai't, le i»ré»eut uviw en M
lotée par M. Gustave Closse, arrivait entabac et ses cigarettes qu'ils avaient toubeau et chaud.
Les magasins sont ouverts le dimanche Kj ttimint lieu.
core.
ches. On doit en toucher aujourd'hui, nous jusque midi.
Cette fois, la deuxième bieveliste se porautres. J'ai donné mes espadrilles au Clé■
9
.
ta a la rencontre et, par signes, fit comment pour se reposer les pieds, moi je n'en
prendre qu'un accident venait de se pron
ai
pas
besoin,
et
je
lui
ai
rempli
son
duire. M. Closse arrêta à son tour et mongousset ; faut pas lui envoyer d'argent
tra une égale obligeance pour mener la
VANDŒ'JVRE
pour le moment.
malheureuse mère au chevet de son petit
Société de tir.— Le comité de la Société
.COMMUNIQUES
r
J'attends le Clément. On va tâcher do
blessé.
s envoyer un bon poulet au cous-cous.
Anciens élèves da l'école de pharmacie, de tir de Vandœuvre engage vivement les
Quand la voiture d'ambulance, que l'on
rassemblée générale annuelle de l'As- membres de la société à assister à la preBÉRANGER.
».
avait mandée en toute hâte, se présenta
ociatmn
des anciens élèves de l'école su- mière séance de tir (debout à 200 mètres),
Voici maintenant le jeune Clément •
quelques minutes plus tard, devant le buLa circulation des chevaux et véhicules
périeure
de
pharmacie se tiendra, dans qui aura lieu le dimanche 11 juin, de 9
reau oe l'octroi, on prévint les pompiers
sera interdite dans le carrefour reliant le ranger Z^M Z^LI** R^0ÎNT « LE BÉ" le grand amphithéâtre de l'école, le di- heures du matin à 5 heures du soir, au
que leur aide était inutile et q«e l'enfant
champ de tir de la société (stand du
faubourg Saint-Georges à la rue des rangei » à 30 kilomètres de Fez • nous manche 11 juin, à dix heures du matin.
se trouvait déjà, certainement, dans une
Grands-Mowlins, à partir du 1.0 juin 1911 et sommes arrivés le 26 au soir. Depuis RaA midi et demi, un banquet présidé par Prieure), où les adhésions seront reçues
chambre a l'hôpital, avec sa mère auprès pendant la durée des travaux de double- bat nous avons eq quatre attaques mais
1
de lui.
m. iiarcher, pharmacien principal des ar- par 1 un de ses membres.
r
iUt
Moyen de transport : tr amways suburment de la voie du tramway. L'accès de la
«rauable ; la'lésion mées, réunira les membres des cette soLos deux bicyclisfes ont refusé de donner
bains, arrêts de Brabois et de la Maison
rue des Grands-Moulins sera assuré par étrangère est venue à notre secours mais ciété, â la Brasserie Viennoise.
leurs noms ; mais on ne saurait trop les
des Gardes.
la rue du Pont-Cassé.
féliciter pour leur prompte intervention et
■
€S centain
SAINT NICOLAS
Fn
rnirmn
«„
es
de
cadavres.
le tendre dévouement qu'elles ont déployé
peut
as écril e
Ftixs
grave.
—
Jeudi,
dans
l'après-midi,
A
cette
époque
de
l'année
où
les
indisposien cette douloureuse circonstance
mniln^Axt
P
' comme
la gendarmerie a amené au parquet de
tions sont fréquentes : malaises, étourdis- on veut. Il est 11 heures et demie du matin
En ^arrivant à l'hôpital do Nancy le
Lorsqu
on
achète
une
voiture,
on
consulr
:al ^ieun tour à la tente du Bé
e oa essa
blessé tut transporté à la salle d'opérations sements, migraines, maux de cœur etc
'
yc, on se renseigne de mille fa- Nancy le nommé Muller, arrête pour avoir
6
quand je pourrai écrire è Marie
avez toujours à votre disposition un flacon ranger
ou toute diligence fut fait?. Mais »n raison
*>nmais
après une randonnée dans une porté un coup de pied à Frédéric fichier.
m 06
Ce violent, qui a été écroué. a déià été conPO^es'soT/r
^nt let car/'s ff
de la grande quantité de sang qu'il a ner" • u.Jiau de Mehsse des Carmes « BOYER »
6
cyl.
Clément-Bmjard à 9.000 fr
postales sont rares ; enfin pas de mauvais
damné.
i
Méfiez-vous des imitations.
uu, on crsmt une issue fatale.
toute hésitation disparaît, conquis nue l'on
Erigez bien le noni u BOYI^R •■
Il comparaîtra drivant le tribunal correcf.t ,? r 18 ffiuPl«s?é et le confort de ce mer- tionnel.
Behler subira une incapacité dé
......
"":*;■"
•
CLÉ^NT.
J \eilieux véhicule moderne..
H
travail de dix jours.
La question
de la Champagne
Tout espoir do retrouver le ma'heureux
aviateur Bague, perdu en mer, est désormais abandonné. Aussi, lira-t-on
avec
émotion ces lignes que lui consacre un
do ses anciens camarades de la garnison
de Toul :
m™wmÊmm^mm^^'—m
CRIMINELLE
1
f* .
Un drame odieux à Dombasle
j
DANS L'AUBE
Je m® ftiate qjM le
10 %mva, fiai
^/W_|m__r f$
ETAT CIVIL
LE CONGRES DES P. T. T.
LesOHP-HinETTËS 8TSIÎÏSLRS
L'AVIATION
Régionale
Horrible suicide à Bouligny
M A Mp Y
(tes cwtèilcrçens au S; m
SPECTACLK^ÇQHCERTS
Un enfant sous une faucheuse
Un enfant endormi dans un pré
Est mutilé par une faucheuse
Vers la fin de l'après-midi de jeudi un
terrible accident est survenu dans les prés
avoisinant la ferme de Brichambeau située territoire de Vandœuvre.sur la route
de Mirecourt.
Le jeune Louis Becker, âgé de quatre
ans, a eu les deux jambes coupées au-dessus de la cheville par une faucheuse, conduite par un domestique de M. V. Perot
le fermier bien connu.
Le ijeune Becker, qui est le quatrième
enfant de la famille, avait suivi sa mère,
occupée aux champs pour le compte de
M. Perot.
Pendant que celle-ci, avec toute une
équipe, sarclait une pièce de terre,
le
jeune Becker était allé se coucher dans
1 herbe d'un pré voisin. Là, avec l'insouciance de son âge, il ne tarda pas à s'endormir.
Or, ce pré était sillonné par une faucheuse, et l'herbe était assez haute pour
cacher 1 enfant. Celui-ci ne fut réveillé ni
par le bruit de la machine ni par le nas
des chevaux. Le conducteur, occupé à" la
direction de l'attelage, ne l'aperçut point.
La lame, coupante comme un rasoir arriva sur le pauvre petit et, de son mouvement de scie, lui sectionna, les deux jambes entre les chevilles et les genoux
Aux cris déchirants du jeune Becker,
on s empressa de lui porter secours. La
partie inférieure des deux jambes ne tenait plus que par de minces lambeaux de
chair et le sang s'échappait à flots de
tous les vaisseaux.
On chercha par' tous les moyens à arrêter le sang, puis comme l'automobile
dun propriétaire bien connu de la rue de
Strasbourg passait sur la route de Mirecourt, on l'arrêta. La personne qui s'y
trouvait très charitablement, v fit placer
le pauvre petit blessé, qui, en'toute hâte
fut emmené à l'hôpital de Nancy, où ii
.arrivait à six heures et demie.
LE TEMPS PROBABLE
Û
1
I
H
H
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I Monsieur
H
GROUPES
et
ll-^rï î<
Conquis
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P'
SOCIÉTÉS
1
I
AVI S
SiïterdîGiioiî temporaire ds 3a circulation
Éss chevaax si des vehisoSes tes
le carrefour reliant II faubourg
Sainl-Bssrgss à la rus âss 8r?aids-
Georges
la récolte en 1911 des
MEURTHE-&-MOSELLE
îgde
des terrains communaux
—
ARRONDISSEHEHT DE NANCY
HOUDEMONT
Société tle tir.— C'est dimanche prochain que la Société do tir « La Vigilante », de lloudemoiit, ouvre ses feux.
Le comité informe les intéressés que la
cotisation n'est que de 3 francs et donne
droit à 50 cartouches. L'an dernier, tous
les sociétaires ont eu au moins un prix
et l'on a remboursé les 3 francs en un d'
ner de famille donné à la cure d'air « La
Ronchère », de Houdemont. On espère
pouvoir faire de môme cette année.
On peut se faire inscrire au champ de
tir.
CUSTINES
Grande fête de tir. — Dimanche procham, il juin, aura lieu à Custines une
grande fête organisée par l'Union des tirs
scolaires de la vallée de la Moselle.
En voici le programme :
8° championnat de l'U.-T.-S. — 8 heures. — Ouverture du concours de tir au
pas de tir de l'A. de Custines.
9 heures 3/4. — Réception des sections
de i'U-T.-. à l'arrivée du train par
la
musique do l'Amicale. 26 écoles avec 5
élèves par section.
Il heures ^. — Réunion urgente des directeurs des sections pour l'assemblée <rônérale de l'U.-T.-S., présidée par M. Boulangé (école des garçons, salle du haut.)
Midi \. — Déjeuner intime offert aux
jeunes tireurs par la municipalité, l'Amicale et de généreux donateurs
2 heures 1/4. — Réunion, rue de l'Eglise, des sections de l'U.-T.-S. et des sections de l'A. de Custines, pour venir prendre à l'Ecole le drapeau d'honneur.
2 heures 3/4. — Rue de l'Eglise, réception de l'U.-T.-S. et des invités par la municipalité et l'A. de Custines ; présentation
des sections de l'U.-T.-S. ; remise du drapeau d'honneur à l'école classée première;
défilé dans Custines.
3 heures 1/4. — A l'Ecole des garçons
du bas, distribution des prix du concours
de tir, sous la présidence du. commandant
du fort de Frouard, M. le commandant
Rollet, chevalier de la Légion d'honneur.
4 heures. — Vin d'honneur offert par
l'A. aux présidents des sections et
aux
invités(Ecole des
garçons, salle
du
haut.)
4 heures \. — Rue de l'Eglise. — Concert et séance de gymnastiqtffedonnés par
les sections de musique et de préparation1
militaire de l'Amicale de Custines.
5 heures. — Réunion des sections à l'Ecole et départ en déflié pour la gare.
La section de musique de l'A. de Custines, prêtera son gracieux concours durant;
la fête. Des membres de la section de tir;
composeront le jury et des jeunes gens■5
de la section P. M. rempliront les fonc
■
tions dê commissaires près des sections
'
de l'U.-T.-S. durant toute la fête.
PULNOY'
Société de tir « Les Tirailleurs ». — Le>
banquet offert par la Société à son prési-.
dent, M. le capitaine Faucheur, à l'occa-.
sion de sa nomination au grade de cheva-.
lier de la Légion d'honneur, aura lieu!
sous sa présidence, dimanche prochain U[
juin, à midi \ sur le champ de tir. Il n'yr
aura pas de tir ce jour-là. La 6" et der-.
nière séance (concours d'honneur), aurai
dieu le 18 juin. Tous les tireurs sont invi-.
tés à y assister et à exécuter leurs rappel»1
s'il -y a lieu.
' Le conseil municipal de Pulnoy a vote5
dans sa session de mai une subvention de2
80 francs en faveur de la Société et C0 fr..
pour le tir à la carabine.
MM. Jambois, conseiller général et VI-riot, conseiller d'arrondissement, lui ontt
fait parvenir chacun une souscription. Lee
conseil d'administration adresse à touss
ses vifs remerciements.
POKT SAINT-VINCENTî"
Agression. — Paul Sourlier veut bieni
faire partie de la société des jeunes genss
l'Amicale, mais ce qu'il ne veut pas c'estt
de participer par le paiement régulier dea
ses cotisations à l'entretien de ses flnan-.
Au dernier bal, un commissaire, M. Ed-.
mond Bagard, invita donc Sourlier à al-.
ler danser ailleurs. Celui-ci sortit plus oui
moins de bon gré, mais attendit BagardI
dans la petite rue et lui administra aidéé
d'un copain, une volée magistrale.
La gendarmerie, informée par les soinss
de M. Bagard, procède à une enquête.
BAINVILLE-SUR-MADON■»
Le fruit défendu. — Po;*r n'avoir pass
su résister au désir de manger les cerisess
d'un arbre qui n'était pas celui de sona
père, le jeune feoiris Perrin, 13 ans, a étéé
l'objet d'un
' verbal de la part dee
la gendarn
herbes et fruits
ci-après désignés :
or
l lot. — Herbes sur 165 ares environ,
d
dont 25 ares de luzernes, sur les captages
Ud'eau du Pré-la-Meix.
2" lot. — Herbes sur 280 ares environ,
s
sur les captages d'eau de Taconnet.
lot. — Herbes sur 452 ares environ
s
sur les captages d'eau de Saint-Evre.
4" lot. — Herbes du glacis des remparts
do la place, entre la porte do France et
'la porto Jeanno-d'Arc.
G" lot. — Récolte de fruits 'des arbres
1
bordant la route do Villey-Haint-Etierinc
€
et celle conduisant à l'abattoir.
En ce qui concenro les terrains situés
r
au-dessus
des captages d'eau, le pâturage
«et le stationnement dos animaux sera for1
melfament
interdit sur ces terrains.
, Repos hebdomadaire. — Par arrêté de
M.
'
le maire de Toul, pris sur la demande
{d'un certain nombre de commerçants les
négociants de cette ville, vendant au détail, sont autorisés exceptionnellement à
'
suspendre
le repos hebdomadaire, accorde a leurs employés, pendant la journée
du dimanche 11 juin courant, à l'occasion
ide la réception des congressistes, qui aura
lieu co jour là.
i Un soldat se noie. — Le soldat Charles
Legrand, du 155e d'infanterie, caserné au
prt de Lucey, près de Toul, était allé, à
, 1 occasion des fêtes de la Pentecôte, passer
quelques jours chez son frère, domicilié,
15, rue Bachelet, à Paris.
Le jeune homme s'était rendu à Villeineuye-la-Garenne, et, tenté par la faîcheur
de leau, il résolut de prendre un bain
Malheureusement, il fut frappé d'une
congestion et, avant qu'on ait eu le temps
de lui porter secours, il disparut.
Toutes les recherches faites pour retrouver son corps sont restées jusqu'ici sans
résultat.
Accident. — Jeudi à 8 heures du matin rue Joly, un enfant de 2 ans n'a dû
qu a un pur hasard de ne pas être écrasé
par une voiture de laiterie.
Le jeune Jules Mary Thouvenin jouait
dans la rue et devant le domicile de ses
parents, passage du Casino, quand déboucha de la rue des Quatre-Fils-Aymon
ta voiture de laiterie de Mme Henry, de
Bois-le-Comtc, conduite par une domestique.
Le cheval étant lancé au grand trot et
Kenfant en voyant venir la voiture,voulut
retraverser la voie, mais ses petites jambes ne lui en donnèrent pas le temps.
Le cheval renversa le jeune Mary et le
fit rouler sous la voiture. Heureusement,
les roues ne le touchèrent pas. Aux cris
poussés par les personnes présentes,
la
laitière s'arrêta, descendit de voiture et
tandis que Mme Linotte, femme d'un
agent de police, prenait le bambin dans1
ses bras, la laitière se contenta de dire :
« Que faisait cet enfant au milieu de1
la rue », puis repartit au grand trot.
Le jeune Mary fut porté par sa mère1
chez M. Montighot, pharmacien, qui lui
donna les premiers soins, et après avoir
visité l'enfant, pria la mère éplorée, de le!
faire voir par un médecin. Heureusement;
le jeune Mary eut plus de peur que de1
mal, un saignement de nez et une éraflure, mais une leçon est à tirer de cet accident.
Déjà, à plusieurs reprises, nous nous1
sommes élevés contre la manière de con-■
duire d'une grande partie des laitières desi
environs de Toul.
Ces demoiselles lancent leurs chevauxt
à fond de train dans les rues, en tenantt
à peine avec les guides, tournant dans les3
carrefours en grande vitesse, sans appré-•
hender la présence d'une autre voiture venant en sens inverse, où ta rencontre d'un1
piéton, d'un enfant ou d'un estropié,
Les chevaux brûlent le pavé cela leurf
suffit, la rue leur appartient, c'est au monde à se garer. Qu'importe qu'une autre
voiture soit accrochée, un passant éclaboussé ou ait manqué d'être écrasé dans\
un tournant.
II est à noter que si des accidents n'ont.
pas été plus nombreux, c'est que les chevaux, intelligentes bêtes,
se conduisentt
mieux qu'ils ne sont conduits ; ils se dérangent d'eux-mêmes, se tirent sagementJ
de tous les embarras de rues, et comme
ils tiennent parfaitement le pavé, en s'arrêtant net, évitent l'accident avant que la^
I jolie laitière se soit aperçue du péril. Sansi
compter que la plus grande partie du1
temps, certains attelages sont abandon-nés et déambulent dans les rues au grand1
désespoir *e tous les conducteurs et des3
cochers obligés pour passer de détournerf
eux-mêmes ces ennuyeux équipagesL'accident arrivé au jeune Mary va per-mettre à la police municipale d'être plus3
sévère dans l'application des règlementss
de voirie pour les belles laitières. La po-pulation y compte.
En goguette. — Nanti d'une permissionJ
de deux jours, le soldat Charles Malfait,j
de la 10e compagnie du 37° d'infanterie,,
quittait Nancy pour aller passer les fêtess
de la Pentecôte dans sa famille à Paris..
Au retour, il eût la fâcheuse idée de s'ar-■i
rêter à Toul pour y voir un « poteau »..
i.
Hier, au soir, dénué d'argent, Malfait,qui.
était en retard de 48 heures, se deman-.dait comment il rejoindrait son corps, on1
lui conseilla de prendre la route, mais less
23 kilomètres à « tirer » l'effrayèrent ; il1
préféra se rendre à la gendarmerie quee
lui indiqua un passant ; il sera reconduitt
à son corps.
. .
La Cauîs touîoise. — Vendredi 9 juin,,
à 8 heures et demie du soir, l'assembléee
générale de la « Gaule touloise » se tien-Ldra à la mairie de Toul.
Ordre du jour : Compte-rendu moral et^
financier.
A propos d'une chute de cheval. — L autorité militaire nous prie de rectifier une
information annonçant que le brigadier
Girardot, du 60e d'artillerie, s'était brisé laa
jambe droite, mardi à la manœuvre,
Ce brigadier ne porte heureusement que6
des contusions sans gravité.
,
Y
UCEY
j
1
HOUDELMONTr
Jambe C.
En ferrant un cheval,h
M. Bigaut, '
que de culture au ser-•'vice de MM. Pcultier frères, cultivateurss
à Houdeîmoni, a eu une jambe cassée.
Il a été transporté à l'hôpital de Véze-:lise, où il a été admis.
.
PONT-A-MOUSSONsi
Préparation militaire. — » Travail pourr
le pays », telle est la' devise de la section
n
de préparation militaire de la Société dee
tir, « La Mussipontaine ».
En prévision des
prochains examenss
>t
pour l'obtention du brevet d'aptitude et
pour s'entraîner à l'épreuve demandée
pour la marche, le groupe de préparation
n
■s
militaire a fait une marche de deux jours
t
sous le commandement de son lieutenant.
" Parti de Pont-à-Mousson le 4 juin à uneé
■
heure du soir, le groupe passait par Lesî
ménils, Port-sur-Seille,
Clémery,
Benicourt, et venait cantonner à la ferme dee
iDombasle, après avoir parcouru 21 kilo•s
mètres, dont une bonne partie à travers
le taillis des bois.
1
r
Accident. — Le soldat Garnicr Henri,i
Il reçut, à la ferme, de la part de M.
e
du 155 'd'infanterie, au fort de Lucey,dont
Girard, pronriétaire, un accueil des plus
I
1S
i
nous avons annoncé l'accident, s est nril"
sympathiques, et le
lendemain matin,
n
x
sé
la
jambe
droite
eij
tombant
dans
un
après un repos pris comme un soldat aux
e escalier du bâtiment militaire.
grandes manœuvres, il reprit la marche
!t
FAVIÊRES3
par une température étouffante, suivant
l'itinéraire : Le perchoir Sainte-Geneviè> j
Violences. — M. Noël Marc, domestique
e
ve, Bezaumont, Ville-au-Val,
Autrcville,
s, do culture à Battigny, se trouvait à la fetee
Millery, barrage de Marbache, Belleville,
s, de Favières, quand sans motifs plausibless
Dieulouard, Blénod, effectuant ainsi
30
i0 il fut frappé par Paul Thomassin, de Fa-1e
kilomètres, dont au moins le tiers par des
5S
vières. Ce dernier, d'après les dires de
Noël, se servit d'un coup-de-poing améri-ichemins d'exploitation.
Le groupe est rentré en fort bonne al1- cain et lui en asséna un coup entre less
lure et au complet à Pont-à-Mousson, vers
's deux yeux. Noël tomba, et une fois à terre6
i. continua à être frappé.
4 h. du soir,avant parcouru ainsi en 27 h.
it
Thomassin nie formellement les coupss
51 kilomètres de chemin utile, ce qui étant
e
i- dont Noël l'accuse et affirme au contraire
donné les circonstances pénibles de temd avoir été brutalisé par ce dernier. Une enpérature et de marche, constitue un raid
x.
is quête est ouverte.
intéressant et fait bien augurer de nos
futurs troupiers.
j.
ARRONDISSEMENT DE LUNÉVILLE
.
On n'attendait pas moins de l'enduranu
ce de nos jeunes gens, déjà constatée du
' LUNÉVILLE_
'S
reste, au cours des précédentes marches
Le C3r:da;iiné à mort.— Guérin, l'assas-Îmilitaires.
*
GHAMPEt'O'JX'v sin de Remenovillo, condamné à mort parr
la cour d'assises de Nancy, continue à
à
:e
Séance de tir. — La quatrième séance
conserver son beau calme dans sa cellule.!.
de tir à i';ivme de guerre aura lieu le 111 II espère toujours en la clémence du préijuin 1011, de 1 heure à 5 heures du soir.*• sident de la République, boit et mange
e
avec
beaucoup
d'appétit
ARRONDISSEMENT DE TOUL
,
Il a écrit à plusieurs reprises à. sa fem-1TOUL
me, mais ses lettres sont restées sans ré-1Récolte d'harbe3 et fruits. — Le mairee ponsc.
de Toul informe ses concitoyens que lec
Tribunal correctionnel.— Audience du 7
Biéïoedi 14 juin courant, à onze heuress juin 1911.— Contrebande. — Le nommé7
tfo'malin, il «râ procédé sur soumissionss Billiotte François, 50 ans, sans domioileé
«-'achetées' à i'udludlcalion en cinq lotss fixe, trouvé à Rernoncourt. porteur, d'al-e
.-
ne
:
;
lumettes de fabrication clandestine, est
condamné à six jours de prison et 500 fr.
d'amende.
Voyageurs sans billet.—Deux Algériens,
Mokdad-Amar-IJen-Sliman, 2.2 ans, et MeZI
ziane-Miloud-Ben-Ali,
20 ans,
appartenant
à la tribu' de ceux qu'on voit déami1
bulant
dans nos rues, porteurs de tapis,
\
a
descentes de lit, amulettes et autres bijoux de pacotille, ont voyagé de Lunéville
-V
a Avricourt, sans billet.
à
Le tribunal les condamne à 16 francs
d
d'amende.
Deux règlements de compte— Ih se
sont
passés tous deux sur lo territoire de
|
L
Badonviller
:
Auguste Verelle, 27 ans, carrier, a fraj,v
pé M. Marlier, qui lui réclamait de i argent dû.
§
. 16 francs d'amende, sur plaidoirie de
6
M
Ribaud.
"
— François Bas, 31 ans, mécanicien à
Badonviller,
par contre, a frappé le sieur
î
*Fréchard, maréchal-ferrant à Nonhigny,
c|
qui
lui devait de l'argent. — 16 francs
t:
d'amende,
sur plaidoirie de M" Dufourr
net.
, Un petit brûleur do dur.— Henri Jossi,
16 ans, domestique à Paris, a la monor
manie
du voyage. Comme il n'a pas d'arfgent, il prend le train à l'œil. Arrêté à
Avricourt, il s'entend condamner à 25 fr.
(
d'amende.
L'affaire du Puits-Content. —On se souvient
de cette agression dont furent victi,
1
mes,
place Eugène-Ferry, deux brigadiers
cde chasseurs à cheval et un cavalier.
et Chardin,
, Les brigadiers Rondepierre
le cavalier Berger, du 17e chasseurs, sortaient le jour de Pâques, à minuit, du
café Friess.
Un peu plus loin, ils frappèrent aux volets d'une fille soumise qui refusa d'où'vrir sa porte. Les cavaliers insistèrent
près
d'une autre hétaïre, près de laquelle
■
ils
n'eurent pas plus de succès. Comme ils
!
îavaient du mal à battre en retraite, les
amis de ces dames se
présentèrent et
tombèrent sur les deux brigadiers et le
!cavalier Berger. Ce dernier fut frappé
1d'un coup de couteau qui le coucha à
terre
; ses deux camarades, bien que le
!
voyant aux prises, eurent la faiblesse de
l'abandonner à ses agresseurs.
Pour ce manque de courage, ils furent
cassés
et c'est comme cavaliers de 2e clas!
se, qu'ils viennent déposer à l'audience.
Pour revenir au cavalier Berger, il put
pourtant se relever et s'en aller.
Le lendemain, il entrait à l'hôpital où
il est encore en ce moment, dans un état
qui ne laisse pas d'inspirer toujours des
inquiétudes. H n'a pu se présenter à l'audience.
Les débats de cette affaire ne furent
pas ce "qu'attendaient le monde spécial
accouru en masse à l'audience dès l'ou
verture des portes.
Les témoins étaient nombreux,
tant
pour la défense que pour le ministère public.
Los prévenus sont au nombre de quatre : Lucien Colin, 27 ans ; Georges Demay, 20 ans ; Martial Godfroy, 24 ans ;
I
Victor Legrand, 29 ans, tous"quatre re■
pris de justice.
Des débats, il ressort que c'est le premier qui a porté le coup de couteau à
>
Berger ; les trois autres prévenus l'en accusent et Colin s'en défend mollement. ■
La défense est présentée par M" Aubertin pour Colin et Me Clément pour les
3
autres.
Après quelques minutes de délibération,
le tribunal condamne Colin à un mois de.
prison et les trois autres à huit jours. »
L'affaire de Baccarat.— A cette même
audience, a été appelée l'affaire d'homici-■
de- par imprudence à Baccarat. Un gamin"
qui se trouvait à la barrière du passage*
à niveau des Bingottes, a été tué par une^
portière non fermée d'un train.
MM.*
François Wilhem, chef de ce train et P.■
Râteau, garde-frein, étaient poursuivis. ■
Toutefois le tribunal, qui n'a pas de3
juge suppléant, n'ayant pu se constituer
pour entendre cette affaire, celle ci a dûf
'
être remise à huitaine.
®-<îi>
M \ CHINE
IPIJH PJ{F|||£|S
VENTE PAR ABONNEMENT
A. CLAUDE, 8, rus St Jean (Tel. 10-84)
—■■ ,
,
<2>-tg?-^- .....
—,
MFÎTSF,
ITl il U Uij
A RROND/SSEMEN 7 DE VERDUN
VERDUNj
Une conférence do M. Abel Ferry.— Dimanche prochain, à quatre heures de l'a-près-midi, à Verdun,aussitôt après l'inau-"
guration du « Collège Buvignier » aura1lieu une grande réunion, sous les auspices de la Ligue do l'enseignement et soussla présidence de M. Albert Noël, député.:
Au cours de cette réunion, M. Abel Fer-ry, député des Vosges,
parlera sur laa'■
« Défense de l'école laïque.
OLKBMON^-gN ÀReQNNEE
Pour les retraites otsvsièrss. — M. Labrosse, vice-président du tribunal civil dee
Nancy, et maire de Clermont, est venua
faire à ses administrés- uno conférence surr
le fonctionnement d« la loi sur les retrai-j
tes ouvrières et paysannes. Cette confé-,_
rence a reçu les
a.pprobalions de toutee
l'assistance, qui a été très heureuse des
explications qui luF furent données avec
t
la plus grande netteté par leur excellentt
maire.
Souhaitons que dans bien des communes
cet exemple soit suivi, afin que la popula-■
tion ouvrière de nos campagnes soit renseignée d'une fa-çon parfaite sur les bienfaits qu'elle poTirra retirer de cette loi,j
combattue et dénigrée en certains milieux^
de la façon absurde que l'on sait.
jo
jours contenté d'être partisan d'une polita
tiquo
d'union républicaine démocratique.»
ARRONDISSEMENT DE REMIREMONT
REMIREMONT
..Musique municipale. — (La musique
n:
municipale
donnera un concert samedi
n
prochain
10 juin, à huit heures et demie
(j
du soir, sur la promenade du Tertre,
Les cambriolages. — Paul Haillant,
d
dont
nous avons signalé l'arrestation,
d
dans
la forêt de Saint-Nabord, pour les
yvols et cambriolages que nous avons meny
tionnés, a deux nouveaux cambriolages à
&,
son
actif : Dans la nuit du 25 au 20 mai,
,
c
cet
individu s'est introduit dans la cave
d
de M. Poirot, rentier, demeurant au fauj,
bourg d'Epinal et vola quinze bouteilles
&
de vin fin ; enfin, dans la nuit du 30 au
3
31 mai, Haillant fractura le tiroir-caisse
j
du bureau de l'octroi du faubourg d'Alsac
ce
en passant par un vasistas ; il s'est
e
emparé d'une somme de 4 fr. 80.
f Comble on le voit, Haillant est un malfaiteur très habile qui opérait sur une
q
grande
échelle. Il saura bientôt ce qu'il
\.
lui en coûtera,
ARRONDISSEMENT DE SAINT DIÉ
SAINT-DIÊ
Cirque Ancillotti-Plège. — Saint-Dié va
8
avoir le plaisir d'applaudir le cirque Ancci! lotti-Plége.
Le cirque Ancillotti-Plègo sera installé
rrue de Foucharupt dans la prairie atter
nante
à l'ancien séminaire. Il débutera le
tdimanche 11 juin, à trois heures.
|°
|
|
|
|!
1
§
1
1
I
i
1
I
|
GERARDMER
La tentative d'infanticide. — L'enquête
ouverte au sujet d'une tentative d'infanti!cide attribuée à la fille G... n'a jusqu'ici
fourni aucun résultat probant. Mlle G...
a été transportée à l'hôpital. L'enquête
continue.
Ros Vestons Gentil
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BROUVELIEURES
Subvention. — Une subvention de 500
f
francs
vient d'être attribuée par le minist
tère
de l'agriculture à la Société d'assu1rance mutuelle contre la mortalité du bét
tail
de celte commune.
MOYENMOUT 1ER
Société de tir. — La société de tir de
Moyenmoutier informe es adhérents que
1
les
tirs sont remis à une date ultérieure,
1
les
cartouches faisant défaut.
Iles \®km i'âfpBp s^&L
Hfss listes Tussor ^r^|S^
I
I
Marché aux fourrages
Faits-Divers
Paris-la-Chapelle, 7 juin.
Marché ordinaire. Environ 150 voiture3.
Vente active et prix en
hausse sur le/
pailles
et sur les fourrages.
1
Paille de blé
48 à 53
Paille de seigle
45
55
Paille d'avoine
28
33
Foin
50
65
Luzerne
50
60
Luzerne nouvelle
45
. De tout rendu dans Paris au domicile de
l'acheteur, frais de camionnage et droits
d'entrée
compris par 100 bottes de 5 kilos,
J
savoir : 6 fr. pour les foins et fourrages
1
secs,
2 fr. 50 pour paille.
Fourrages en gare. — On cote les 52P
Ikilos.
Paille de blé
37 à 12
Paille de seigle
40
45
Paille d'avoine
24
23
Foin
40
50
Luzerne,
40
50
Foins pressés en balles. — On cote sas
rvagon par 100 kilos.
Foin de premier choix
8 75 à 9..
Foin de première qualité.. 8 25 à 0 75
Pour les marchandises en gare, les frait
1de déchargement, d'octroi et de camionnaige sont à la charge de l'acheteur.
LES ORAGES ET LA FOUDRE. —
cd'un violent orage, la foudre
Au cours
est tombée
;à Saint-Georges-en-Couzan (Loire) sur
}
trois étables où se trouvaient des animaux
,debout et couchés.
Le fluide capricieux a tué doux vaches
(
couchées,
épargnant trois autres debout
et
* détachées qui se trouvaient entre elles.
Même particularité a été relevée dans
]une autre étable, où la foudre tuait neuf
vaches couchées, sans atteindre celles qui
!se tenaient debout à leurs côtés.
Dans la troisième étable enfin, toutes
les vaches couchées, au nombre de cinq,
étaient foudroyées, alors que les treize
autres demeurées debout n'avaient aucun
mal.
— L'arrondissement do Langres vient
d'être éprouvé par un orage des plus violents.
' .
A'Humes, un ouvrier nommé Henryot,
:
qui
travaillait aux champs, a été tué par
la foudre. Son chien, couché à ses côtés,
a été également foudroyé.
A Neuilly, la foudre a renversé cinq
personnes, qui, heureusement, ont eu plus
de peur que de mal .
A Langres, la foudre est tombée à plusieurs reprises sur l'arsenal et sur l'hôpital ; mais les dégâts sont peu importants.
Enfin, un peu partout, dans la campagne, de nombreux arbres ont été ou fendus
ou arrachés.
L'tliieîpeilOHS;
Nos voisins britanniques ont, depuis
longtemps, réalisé un type d' « histoire
pour tous » qu'ils appellent une « Courte
Histoire », « Short History ». C'est l'abré•"gé explicatif du passé national, c'est l'ensemblo des notions essentielles sous un
volume acceptable, en un volume rapidement lisible. Nul ne peut, en un pays de
gouvernement libre, ignorer le passé historique. Il ne s'agit pas simplement de curiosité, il s'agit d'utilité. « Si nous savons
d'où nous venons, pensent les insulaires
d'Outre-Manche,
peut-être saurons-nous
mieux où nous allons, du moins où nous
devrons aller. »
Cette « Short history », cette courte histoire » que tant d'écrivains ont rédigée en
Angleterre, pour des Anglais, l'auteur de
ces lignes a pensé qu'il était utile de la
rédiger en France, sur la France, pour les
libres citoyens de la République.
Sans
doute, l'enseignement historique est donné dans les établissements scolaires de
tous les degrés et de tous les genres, mais
l'histoire qui est considérée fréquemment
comme une superfluité par les jeunes
gens, est souvent négligée par eux sur les'
bancs de l'école. Combien n'avons-nous!
pas entendu d'hommes faits, d'hommes
.mûrs, déclarer qu'ils regrettaient d'avoir[
mal employé les heures de la jeunesse qui
étaient destinées à l'étude de l'histoire et
qui s'apercevaient au milieu des occupa-'
tions de la vie courante et principalement
de la vie civique, que ces lacunes désas-'
treuses, conséquences d'un ancien dédain,
étaient irréparables. La plupart renoncent'
à relire les livres de classe qui ne corres-'
pondent plus à leur mentalité et, redoutant d'aborder les grandes histoires trop11
volumineuses, regrettent de ne pas trouver un livre bref et rapide qui leur permette de retrouver à la fois les origines de
l'histoire et tes événements les plus ré-'
cents, ceux de la « dernière heure » pourraît-on dire.
En présence do ces vœux et de ces regrets réels quoique diffus, nous avons été
encouragés dans l'entreprise de rédiger un1'
livre réclamé par uno partie du public et
qui, en restant sommaire, n'en : est pas'
moins complet ; qui, en étant bfef, relie
;
. cependant complètement le passé le plus'
-lointain au présent le plus -procho. Nous1
espérons que le3 personnes qui hésitent à1
entreprendre de longues lectures dans des1
ouvrages plus longs et souvent difficilement accessibles dans les petits centres'
urbains et ruraux dépourvus de bibliothè-'
ques, trouveront à satisfaire dans notre'
*
histoire une part de leur curiosité.
Pour réaliser notre dessein, nous avons!
pensé qu'il fallait jeter à bas le fratas des
faits inutiles et des dates infinies. Nous>3
avons dit l'essentiel, rien que l'essentiel,
mais tout l'essentiel. Les races qui com->
'Posent la nation, l'organisation de la so-■
ciéte, la formation des gouvernements,
des partis, et si le lecteur prend contact,>
dans les premières pages, avec les exploits>
j
3
■ Tailleurs pour Qames
bîtesjrfaaTtflîil^lacejMlmfâ. RstMi d«»;£.ô0.î'"f à».
LE RETOUR DE M. D'ABBADIE D'ARRAST. —
Le paquebot Lake-Mxmtoba, ayant à son
bord M. d'Abbadie d'Arrast, est arrivé
mercredi en rade de Liverpool.
Un radiotélôgramme de M. Martial d'Abbadie d'Arrast était parvenu au fugitif
quelques heures auparavant, tandis que le
steamer longeait l'île de Man, au milieu
de la mer d'Irlande.
« Tu comprends notre hâte de te revoir,
lui disait son frère en substance. Des jour- j
nalistes guettent ton arrivée. Tâche d'évi- |
ter tout scandale. J'ai obtenu de la Canadian Pacific Company l'autorisation de
venir te chercher, à bord d'une péniche
à vapeur, avant l'entrée du navire dans
" les docks. Dès que nous aurons touché
terre, une voiture automobile nous conduira dans une maison amie où ta femme
t'attend. Elle ne demande qu'à te pardonner.
L«oin de faire bon accueil à cette missi- |
ve, M. d'Abbadie d'Arrast eut en la lisant '
un brusque mouvement de colère. Il dé- i
clara au capitaine que n'ayant aucune
raison de voir son frère, il lui serait obli- ;
gé de le lui faire savoir par radiotôlé- j
gramme. Ainsi fut fait
|
Quelques heures plus tard, le Lake-Manitoba entrait en rade. Accompagné de deux
agents de la Canadien Pacifie, M. Martial
d'Abbadie d'Arrast s'élança sur le pont,
au devant de son frère. Celui-ci s'était enfermé dans sa cabine. Le capitaine le fit
prévenir : « Dites à mon frère, réponditM. d'Abbadie d'Arrast,qu'il est inutile qu'H
reste ici plus longtemps. Je refuse absolument de le voir. Il n'a qu'à se retirer. »
M. Martial d'Abbadie d'Arrast s'effondra
brusquement, en proie à une violente crise
de larmes. « Mon frère est fou ! balbutiat-il. Non, ce n'est pas possible, il est fou ! »
Et on dut le soutenir pour le conduire sur
la dunette, tandis que s'éloignait la péniche à vapeur qui l'avait amené.
Cependant, le Lake-Manitoba reprenait
sa marche et pénétrait, à 9 neures et demio du soir, dans un des bassins de la
Canadian Pacific. Mêlé aux passagers, M.
d'Abbadie d'Arrast tenta de se faufiler à
travers les voyageurs sur l'étroite passerelie destinée au débarquement. Des journalistes se précipitèrent sur l'étroite passeII les repoussa brutalement, et quelques
minutes plus tard, un taxi-auto l'emmenait
à travers les docks, dans lo dédale des
hauts bâtiments du port, jusqu'à un hôtel
de la ville haute, où il va sans doute attendre l'arrivée de Mlle Benoît.
Mlle Benoît doit arriver samedi ou dimanche.
j
j
de Vercingétorix, de Clovis et de Charlemagne, il trouvera, dans les dernières, les3
grandes lignes de la politique de MM.
Combes, Clemenceau et Briand. S'il voit,
■
au début, comment les Romains ont conquis la Gaule, ils se rendront compte, à1"
la fin, de la façon dont la France joue!
1
in
-^^-^fc-^S»
—. ■ . 1
son rôle de premier plan en Europe, entre3
. l'Angleterre et la Russie, en face de l'Al"
lemagne et do sa Triplice.
Notre préoccupation constante a été de
rapprocher tous les événements qu'un ciARRONDISSEMENT D'ÉPINAL
LERHA1N toyen doit connaître pour devenir ce que
l'on appelle aujourd'hui, suivant une exLe feu. — Vers deux heures du matin,1, pression à la mode, un citoyen « consParia, 7 juin.
au hameau de « La Craque », commune0 cient ». •
Le marché semblait bien parti la semaide Lorrain, un incendie dont les causess
Sous la deuxième République, M. Taine,
sont inconnues a détruit îa maison de M.[. alors élève de l'Ecole normale supérieure,, ne dernière, mais il n'en est pas de même
, cette huitaine, car les transactions ont été
Félix Sion, manœuvre. Do propriétaire, sa
a s'inquiétait de la façon dont il devait voterr aujourd'hui encore à peu près nulles,
femme et ses huit enfants ont dû s'enfuirr puisque le suffrage universel, récemment
t
La rente, ferme, s'inscrit à 96 27.
sans avoir eu le temps de se vêtir. Les hat- proclamé, l'invitait à prendre parti,
Dans le groupe des fonds d'Etat étranbitants du hameau, accourus, n'ont pu api« En 1849, ayant vingt et un ans, j'étais3 gers, diversement tenus, on remarque surporter aucun secours. Maison, mobilier et
it électeur et fort embarrassé... On me pro-- tout la baisse du Portugais à 09 fr. et la
fourrages ont été entièrement détruits,
posait d'être royaliste ou républicain, dé-- fermeté du .Serbe 4 % à 93 90. Bons de
Les pertes s'élèvent à 2,200 fr. pour la
a mocrate ou conservateur, socialiste ou bo-- Sao Paulo 516.
maison, à 1,500 fr. pour le mobilier et à napartiste... Après avoir écouté les diverIl règne un calme plat sur les établisse320 fr. pour les récoltes, fourrages et ani-.
i-. ses doctrines, je reconnus qu'il y avait
maux de basse-cour. Lo tout est assuré à sans doute une lacune dans mon esprit...t ments de crédit français et étrangers, ainsi que sur les chemins français. Les chela compagnie « le Soleil ».
Qu'est-ce quo la France contemporaine ?? mins espagnols accusent des tendances réPour
répondre,
il
faut
savoir
comment
ARRONDISSEMENT DE NEUFCHATEAU
t sistantes.
cette France s'est faite ? Lorsque nouss
Les industrielles russes sont caractériCOUSÇEY
r voulons comprendre notre .situation pré-- sées par une fermeté satisfaisante, mais
l'élection au consoll général. — En ré- sente, nos regards sont toujours ramenés
s rien d'autre : La Bakou terminant à 834
ponso à certaines allégations d'un de nos
,s vers la crise terrible et féconde par la-- et la Briansk à iSO.
confrères relatives à sa candidature au quel'e l'ancien régime a produit la RévoLes transactions! sont bien restreintes
u
conseil général, le docteur Contai lui
d lution et la Révolution le régime nou-- sur les valeurs de traction qui demeurent
écrit :
veau... »
à peu près soutenues.
« Je ne suis pas actuellement candidatt
Mais, dans une démocratie, si chaque&
Fléchissement des caoutchoutières : de
t
au siège de conseiller général ; j'apparcitoyen a besoin des mêmes lumières qu'uni la Financière à 312 ; de la Malacca à
tiens au parti républicain démocratique0 Taine pour se décider, il ne dispose ni des 202 50.
et en membre discipliné de co parti je nee sa science ni de ses moyens d'informaPHILOUZE et WA301NGT0N.
briguorai un mandat que si un congrèsB tions. Nous avons pensé, pour notre part,
20. rue Le Peletler.
d'électeurs républicains me juge digne dee qu'écrire avec bonne foi et conscience un
cet honneur.
livre médité avec l'amour du pays et de
Ce congrès, ouvert à tous I,es candidatss ses libres institutions, c'était faire uno
républicains, aura lieu à Coussey dans lee œuvre utile et bonne, et, cette œuvre, nous
courant du mois, et choisira librement le
p la soumettons avec confiance au jugement
candidat du parti républicain.
du public.
Vous me baptisez radical-sociaiistc alorss
Albert MILHATJD.
Guérison radicale en quelques minutes
quo rien ne vous y autorise.
Professeur au lycée Louia-le-Grand.
Vous l'ignorez peut-être, mais tous ceux
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C'est cet ouvrage remarquable quo nous des Névralgies, Migraines, Itofjos do Dents
qui depuis douze ans, m'ont vu mêlé auxx avons obtenu .do délivrer en prime à tous
Dépits : riwrmac. Simon, suc do PiOsfiîlder.ru»
luttes politiques, savent quo jo n'ai jamaiss les lecteurs de l'Est républicain à un prix3 de la Visitation ; Dorez, rue des Qualr«-Eglises ;
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f Jacob, angle rue Jeanne-d'Arc, Nancy.
été radical-sociaiisto et que je me suis tou-i- \ excessivement réduit.
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rupture engendre les Ulcères variqueux
qui sont difficilement guérissables.
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mation des veines qui peut se compliquer
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I
I
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Feuilleton de l'ESï REPUBLICAIN.
—
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M-a.
N° 34
WELLS
D^HS
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traduit de l'anglais
par M.M.
Henry-D. Davray
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/"il
&
LES
4^ Û
B. Kozakiewicz
L'établissement aéronautique militaire de
West Point était dirigé par Cahot-Sinclair, qui, dans le concert universel des
rodomontades populaires, ne se permit de
donner sa note qu'un instant. A un reporter qui 1 interogeait, il déclara :
— Nous avons choisi notre épitaphe et
la voici : Ils ont fait ce. qu'ils ont pu !...
Et maintenant décampez !
Un fait curieux, c'est que
chacun fit
tout ce qu'il put, sans
exception, avec
pour seul défaut, un manque de cohésion.
Ce qui indique bien que les méthodes de
guerre et leur
responsabilité
n'avaient
plus besoin de l'assentiment et de l'appui
de Fcmiiion démocratique, c'est aue iss
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du matin ; arrivée à Paris à
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autorités de Washington observèrent
le quand la flott© aérienne allemande appasecret absolu au sujet de leur flotte aé- rut au-dessus do New-York, la plupart
rienne. Elles ne prirent point la peine de n'avaient pas encore leurs affûts et bien
confier au public le moindre détail concer- peu possédaient des tabliers Se protecnant les préparatifs ; elles n© condescen- tion
dirent même pas à entretenir 1© Congrès
Cependant par les rues grouillantes, les
et _ réprimèrent les tentatives qui furent lecteurs de journaux se délectaient
de
faites pour obtenir ces renseignements.
merveilleux récits merveilleusement illusTout fut mené d'un© manière absolument trés, sur des propos tels que :
autocratique par le président et les secréLE SECRET DU TONNERRE
taires d'Etat. La seule publicité qu'ils reUN SAVANT PERFECTIONNE LE CANON ÉLECTRIQUE
cherchèrent eut pour but d'aller au-dePOUR ÉLECTROCUTER A COUPS D'É£LAIRS~
vant de l'agitation sur des points partiLES ÉQUIPAGES DES DIRIGEABLES ENNEMIS
culiers Ils comprirent que, dans ces cirCOMMANDE
constances, le principal danger viendrait LE GOUVERNEMENT EN
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d'une population excitable et intelligente,
qui réclamerait pour chaque
ville
des
Le ministre de la guerre est enchanté. Il
vaisseaux aériens destinés à protéger les
déclare q\ue ces engins ramèneronfles Alleintérêts locaux. Vu les ressources dispomands à des sentiments plus terre d terre.
nibles, ces exigences auraient rJmené une
Le Président applaudit publiquement cette
division fatale des forces nationales. Les
boutade.
gouvernants, en outre, redoutaient surtout d'être contraints à des hostilités DréL'arrivée de la flotte aérienne allemanmaturées pour défendre New-York. Avec de précéda la nouvelle du désastre naval
une parfaite lucidité, ils
se
rendaient subi par les Américains. Tard dans l'acompte que les Allemands chercheraient près-midi, les guetteurs d'Océan Grove et
tout d'abord à marquer l'avantage
que
de Long Branch
aperçurent les dirigealeur donnait l'offensive. Aussi, s'efforcèbles qui émergeaient des flots, vers le
rent-ils de diriger les préoccupations pusud, et prenaient la direction du nordbliques vers l'artillerie défensive et à les
ouest. Le vaisseau amiral monta presque
détourner de toute pensée de bataille aéverticalement au-dessus de Sandy Hook,
rienne. Ils masquèrent ainsi, sous une acassez haut pour franchir impunément le
tivité ostensible, tout le principal de leurs
poste d'observation, et, en quelques mipréparatifs. Il y avait à Washington une
nutes, tout New-York vibra aux détonaénorme réserve de canons
de
marine,
qu'on distribua aux villes de l'Etat, rapi- tions de l'artillerie de Staten Island.
Plusieurs pièces, principalement celles
dement et bruyamment, avec grand renfort de communiqués à la presse. Cette de Giffords et d© Beacon Hill, au-delà de
artillerie fut mise en batterie
sur
des Matawan, étaient remarquablement bien
servies. L'une, à une distance de cinq milhauteurs et des crêtes, autour des centres
élévation de six mille
menacés. Les pièces furent montées sui- les et avec une
des affûts à pivots, qui leur donnaient un pieds, envoya au VaterSand un obus qui
.angle maximum de portée verticale. Mais éclata si près du but qu'une vitre d'une
ienêtre de l'aj^arteinent du Prince fut
a
brisée par un fragment. A cette explosion
soudaine, Bert rentra sa tête avec la célérité d'un© tortu© effrayée. Toute la flotte aérienne s'éleva, presque sur place, à
une hauteur d'environ douze mille pieds
et put évoluer sans danger au-dessus des
canons inoffensifs. Les dirigeables se formèrent en une double ligne
horizontale
représentant les branches d'un V resserré, la pointe vers la cité, avec, en tête, lë
vaisseau amiral. Les extrémités de chaque branche passèrent respectivement sur
Plumgield et Jamaica Bay, et le Prince
continua sa course un peu à l'est des Narrows, franchit l'Upper Bay, et vint s'arrêter au-dessus de Jersey City, en une position qui dominait tout le bas de NewYork. Là, les monstres firent halte, immenses et prodigieux dans le
demi-jour
crépusculaire, et sereinement indifférents
aux fusées et aux obus qui venaient éclater au-dessous d'eux.
Ce fut une pause destinée à nermettre
une inspection mutuelle. Pendant un moment, la naïve humanité fit trêve aux
rigueurs de la guerre, et de part et d'autre, pour les millions d'en
bas
comme
pour les milliers d'en
haut,
on s'intéressa
au
spectacle.
La soirée
était
superbe : quelques
minces
bandes
de
nuages, à six ou sept mille pieds, trour
blaient la lumineuse profondeur du ciel,
Le vent ne soufflait plus :
l'atmosphère
resta» infiniment paisible et calme, Les
lourdes détonations des canons lointains
et les innocentes pyrotechnies qui grimpaient jusqu'aux nuées ne semblaient pas
plus se rapporter au massacre et à la violence, à la terreur et à la capitulation que
ries saluts pendant une revue navale. Dans
la ville, des spectateurs se pressaient sur
tous les points élevés ; les toits des maisons, les s_riuaresa les carrefours et les fer-
ry boats, les pontons étaient couverts de
inonde ; dans le Battery Park un grouillement noir rassemblait toute la population
des quartiers de l'est ; dans le Central Park
et au long de Riverside D'rive, tous les endroits favorables fourmillaient d'une cohue particulière et caractéristique, accourue des voies adjacentes. Les passages réservés aux piétons, sur les grands ponts
qui traversaient l'East River, étaient aussi
bloqués et encombrés par les curieux. Partout, les boutiquiers avaient quitté leur
comptoir, les ouvriers leur atelier, les femmes et les enfants leur logis, pour venir
contempler la merveille.
— C'est plus épatant que ce que racontait les journaux, —déclarait-on.
Les équipages des dirigeables satisfaisaient une égale curiosité. Nulle cité au
monde ne fut jamais aussi superbement située que New-York, aussi bien tranchée et
divisée par ses fleuves, bras de mer, baies
et promontoires, aussi admirablement disposée pour faire valoir la hauteur des élihces, la complexe immensnté des ponts et
des viaducs, et les autres exploits audacieux des ingénieurs. A côté d'elle, Londres, Paris, Berlin étaient des agglomérations informes et ratatinées. Son port s'avançait jusqu'au cœur de la ville, comme à
Venise, et, comme à Venise, la cité de
New-York était fastueuse, tragique et arrogante. D'en haut, on apecevait l'enchevêtrement des tramways et des trains rampants et, en mille endroits, les lumières
tremblantes qui illuminanent cette confusion. Ce soir-Jà, New-York se montrait en
beauté, dans toute son éblouissante splen1
deur.
— Bigre ! Quelle ville ! — s'écria Bert,
Elle était si vaste, en effet, et, dans son
ensemble, si pacifiquement
magnifique-,
quy déchaîner la guerre paraissait une
absurdité sans nom, un acte aussi incongru que de mettre le siège devant un musée ou d'attaquer à coups de hache et d©
massue des gens respectables dans
un©
salle à manger d'hôtel. Détruire cet ensemble si vaste et si délicatement complexe eût été aussi inepte que de fausser
les rouages d'une horloge en les obstruant
avec une tringle d© fer. Les dirigeables
qui planaient dans les rayons du soir et
remplissaient le ciel, semblaient également éloignés des hideuses violences do
la guerre. Kurt, Smallways et une quantité d'autres, parmi ceux qui montaient
les vaisseaux aériens, perçurent distinctement ces contradictions. Mais le prince
Karl Albert avait l'esprit grisé des vapeurs
du romanesque : il était le Conouérant et
ne voyait là que la ville forte de l'adversaire : plus grande la cité, plus complet
le triomphe. Sans aucun doute, il éprouva ce soir-là une exultation prodigieuse
et goûta au delà de tout précédent l'enivrement du pouvoir.
(A suivre.)
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