Investir dans - Groupe BPCE

- AGIR -
Coline Mattel :
« Je me devais d’honorer
ce rendez-vous »
№
01
VISION PATRIMOINE
Une autre vision du patrimoine, avec la Gestion Privée Caisse d’Epargne
◊
MEMBRE DU TEAM CAISSE D'EPARGNE
(LIRE ENCADRÉ), LA JEUNE SAUTEUSE
À SKI COLINE MATTEL, 18 ANS, A
PORTÉ HAUT LES COULEURS DE LA
FRANCE EN DÉCROCHANT LA
MÉDAILLE DE BRONZE AUX JEUX
OLYMPIQUES DE SOCHI EN FÉVRIER
DERNIER, POUR LA PREMIÈRE
APPARITION DE CETTE DISCIPLINE
CHEZ LES FEMMES. RENCONTRE AVEC
UNE JEUNE FEMME PASSIONNÉE.
Dans quel état d’esprit
vous êtes-vous présentée aux
Jeux Olympiques de Sochi ?
À l’approche de la compétition, j’y pensais
tous les jours. Je m’entraîne tous les ans pour
être la meilleure possible et il ne fallait pas
négliger les plages de récupération. Je n’avais
donc pas d’ingrédient secret en cette année
olympique. Pourtant, il y avait évidemment un
autre état d’esprit, sans comparaison avec les
années précédentes. Je me suis sentie plus impliquée à l’entraînement, plus déterminée aussi.
En visant le podium aux Jeux, j’avais la pression, mais la "bonne" pression. On peut parler
d’un "coup de boost salutaire".
Comment êtes-vous
parvenue à vous hisser
à ce niveau si jeune ?
J’ai commencé le saut à sept ans, au Ski Club
des Contamines. Commencer très tôt m’a permis de ne pas être aussi "consciente", d’oser
davantage. Aujourd’hui, il m’arrive d’avoir peur
mais surpasser cette appréhension me pousse
encore plus. En équipe de France, je m’entraîne
depuis six ans avec Léa Lemare (17 ans) et Julia
Clair (19 ans). Nous sommes complémentaires
et nous avons chacune beaucoup à nous
apporter. S’entraîner au sein d’une équipe en
pleine progression m’a beaucoup stimulée. En
sachant depuis 2011 que nous serions la première génération de filles à participer aux JO
en saut à ski depuis la création des Jeux
Olympiques d’hiver, ma motivation pour
m’améliorer était encore plus grande. Je me
devais d’honorer ce rendez-vous.
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 2
Dans quelle mesure
l’accompagnement de la
Caisse d’Epargne vous
a-t-il aidée pour ces Jeux ?
Je bénéficie depuis 2010 d’un partenariat financier pour faciliter et améliorer ma préparation : avance sur les frais de déplacement,
forfait de téléphone, primes... Ce que j’apprécie réellement avec ce partenariat, c’est que
le versement de la prime n’est pas conditionné par mes résultats. Qu’ils soient bons ou
non, celle-ci me revient, c’est un véritable
"plus". En tant que sportive de haut niveau, je
ne pouvais pas me permettre de travailler à
côté de mes études. Cela me libère du temps
pour m’entraîner et envisager la compétition
sereinement. Au moment de préparer les
grands rendez-vous internationaux, tout ce
qui peut me soulager de la pression est le
bienvenu !
Le Team
Caisse d’Epargne :
cinq disciplines,
six athlètes et beaucoup
de talent
RÉUSSIR
Rudy Ricciotti,
architecte
libre-penseur
COMPRENDRE
Soutenir la croissance
des entreprises :
trois nouvelles opportunités
de placement
INVESTIR
Cinéma :
« Investir dans Chaocorp,
c’est partager une aventure
de production »
Pour compléter son partenariat
historique avec la Fédération
Française de Ski, la Caisse d’Epargne
a décidé de mettre en place un team
d’athlètes représentant l’ensemble
des disciplines de la fédération.
Six jeunes champions ont ainsi
bénéficié d’un accompagnement
pendant quatre ans, jusqu’aux Jeux
Olympiques de Sochi. Dynamiques,
motivés et aux personnalités très
différentes, ils brillent sur la scène
internationale et représentent l’avenir
de leurs disciplines.
Retrouvez les coulisses de leur
préparation à travers une série
documentaire sur www.espritglisse.com
MUCEM 2013 © R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo © Lisa Ricciotti
20/03/14 12:12
- ÉDITO -
- S AVO I R -
Une autre vision
du patrimoine
LES GRANDS INDICATEURS ÉCONOMIQUES DE 2013
◊
CROISSANCE DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE
Produit Intérieur Brut, en milliards d’euros, et variations trimestrielles en %
DIDIER ORENS,
DIRECTEUR DE LA GESTION PRIVÉE DES C AISSES D’EPARGNE
entend valoriser à la fois le patrimoine privé et le
patrimoine collectif.
Compréhension et ouverture
- INVESTIR - P. 6-7
• C INÉMA : « INVESTIR DANS CHAOCORP, C’EST
PARTAGER UNE AVENTURE DE PRODUCTION »
•R
ÉDUIRE SON ISF ET PROFITER DU
DYNAMISME DE L’INDUSTRIE DU CINÉMA
- COMPRENDRE - P. 4-5
SOUTENIR LA CROISSANCE
DES ENTREPRISES : TROIS NOUVELLES
OPPORTUNITÉS DE PLACEMENT
- RÉUSSIR - P. 8-9
RUDY RICCIOTTI,
ARCHITECTE LIBRE-PENSEUR
- TRANSMETTRE - 451,3
COLINE MATTEL :
« JE ME DEVAIS D’HONORER
CE RENDEZ-VOUS »
451
450
+0,57 %
+0,3 %
-0,05 %
1er janvier 2013
-0,05 %
31 mars
30 juin
30 septembre
31 décembre
Source : INSEE, 1er mars 2014
BOURSE : ÉVOLUTION DES INDICES ACTIONS
DOW JONES
+26,5 %
MSCI MONDE
+24,1 %
Base 100 début janvier 2013
120
CAC 40
+18 %
EURO STOXX 50
+17,9 %
110
100
MSCI PAYS
EMERGENTS
-5 %
90
P. 10-11
80
Janvier 2013 Février
LE MEISTERSTÜCK,
UN " CHEF-D’ŒUVRE "
INTEMPOREL
- AGIR - 453,4
452
Ainsi, au-delà d’articles de compréhension et d’aide
à la décision patrimoniale, Vision Patrimoine s’ouvre
sur des sujets hors du domaine bancaire. Au travers
des rubriques Réussir, Transmettre,
Agir et Investir, vous découvrirez des
portraits de personnalités inspirantes,
des objets cultes à transmettre
de génération en génération, mais
aussi des applications concrètes
Un patrimoine,
de l’action de la Caisse d’Epargne
des patrimoines
sur le terrain, qu’il s’agisse de
mécénat ou de réalisations que vos
À la Caisse d’Epargne, ces deux diplacements contribuent à financer,
mensions nous sont chères : au-delà
et qui bénéficient directement aux
de notre rôle premier de banquier
Photo © Jean Chiscano
entreprises françaises (FIP et FCPI,
au quotidien, nous avons à cœur
PEA-PME par exemple…).
de soutenir le développement des régions et des
économies locales. En nous investissant aux côtés
Car s’il est une conviction que la Gestion Privée
des acteurs qui œuvrent chaque jour pour valoriser
Caisse d’Epargne entend réaffirmer en 2014, c’est
les patrimoines de nos territoires de France, sous
bien d’être réactif sur les stratégies d’investissement,
toutes leurs formes, nous affirmons notre volonté
tout en étant attentif à leurs retombées sur les
d’être plus que jamais une banque coopérative, une
territoires qui nous sont chers.
banque pour qui l’humain est et restera toujours le
premier moteur de développement.
Je vous souhaite de passer un agréable moment de
lecture en feuilletant ce magazine, autant que nous
Le tout nouveau magazine que vous avez entre les
avons pris de plaisir à le concevoir pour vous.
mains, Vision Patrimoine, paraîtra deux fois par an et
- SOMMAIRE -
453,6
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Aout
Sept.
Octobre
Nov.
Déc.
Source : Vega Investment Managers, 1er mars 2014
P. 12
IMMOBILIER : ÉVOLUTION DE L’INDICE DU PRIX DU M² DANS L'ANCIEN
Base 100 au 1er janvier 2013
PARIS
(Appartements)
-1,5%
100
Soit
VISION PATRIMOINE, REVUE GRATUITE
NON CONTRACTUELLE,
ÉDITÉE PAR
–
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320 €.
SIÈGE SOCIAL : 50, avenue Pierre-Mendès-France
- 75201 Paris Cedex 13.
RCS Paris N° 493 455 042. BPCE intermédiaire
d’assurance inscrit à l’ORIAS sous le n° 08 045 100.
–
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : François Pérol
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Thierry Martinez
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 4
DIRECTEUR DES PUBLICATIONS CAISSE
D'EPARGNE : Cédric Mignon
CONSEIL ÉDITORIAL, CRÉATION ET MISE
EN PAGE : Ogilvy
–
COMITÉ DE RÉDACTION : Audrey Adnot,
Maryse Beauparlant, Blandine Bernier, Christèle
Bordigoni, Guillaume Cade, Corine Caraux,
Christine Chiozza-Vauterin, Sébastien Coiffard,
Adrien Coulombeau, Vincent Dubuisson, Juliette
8 140 € / m2
Eymery, David Flipo, Racha Kazara, Victor
Loiseau, Nicolas Marchot, Didier Orens, Nathalie
Prevost-Reboul, Alexis Thomasson
PHOTOS : Jean Chiscano (page 2), Anto Hinh-Tai
(pages 6-11), Antagain (page 4), nikamata (page 7),
Lisa Ricciotti (page 8), Carlotta Manaigo (page 9),
Montblanc France (page 10), Christophe Pallot
- Agence Zoom (page 12).
–
Dépot légal avril 2014. Imprimerie Dridé
99
PROVINCE
-1,3%
98
-1,7%
ILE-DE-FRANCE (hors PARIS)
1er janvier 2013
31 mars
30 juin
30 septembre
31 décembre
Sources : Chambre des Notaires de Paris, INSEE, 1er mars 2014
2 - 3 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
Qu’entendons-nous par "patrimoine" ? Le Petit
Robert le définit ainsi : « biens de famille, biens que
l’on a hérités de ses ascendants. Ensemble des biens
corporels et incorporels d’une personne ou d’un groupe
de personnes à une date donnée. » C’est bien la notion d’héritage que l’on retrouve ici, trait d’union
entre un patrimoine privé, qu’une banque
a pour vocation de faire fructifier pour le compte
de ses clients, et un patrimoine
collectif, à savoir par exemple les
patrimoines culturel, historique,
scientifique, sociétal…
454
454,8
20/03/14 12:12
- ÉDITO -
- S AVO I R -
Une autre vision
du patrimoine
LES GRANDS INDICATEURS ÉCONOMIQUES DE 2013
◊
CROISSANCE DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE
Produit Intérieur Brut, en milliards d’euros, et variations trimestrielles en %
DIDIER ORENS,
DIRECTEUR DE LA GESTION PRIVÉE DES C AISSES D’EPARGNE
entend valoriser à la fois le patrimoine privé et le
patrimoine collectif.
Compréhension et ouverture
- INVESTIR - P. 6-7
• C INÉMA : « INVESTIR DANS CHAOCORP, C’EST
PARTAGER UNE AVENTURE DE PRODUCTION »
•R
ÉDUIRE SON ISF ET PROFITER DU
DYNAMISME DE L’INDUSTRIE DU CINÉMA
- COMPRENDRE - P. 4-5
SOUTENIR LA CROISSANCE
DES ENTREPRISES : TROIS NOUVELLES
OPPORTUNITÉS DE PLACEMENT
- RÉUSSIR - P. 8-9
RUDY RICCIOTTI,
ARCHITECTE LIBRE-PENSEUR
- TRANSMETTRE - 451,3
COLINE MATTEL :
« JE ME DEVAIS D’HONORER
CE RENDEZ-VOUS »
451
450
+0,57 %
+0,3 %
-0,05 %
1er janvier 2013
-0,05 %
31 mars
30 juin
30 septembre
31 décembre
Source : INSEE, 1er mars 2014
BOURSE : ÉVOLUTION DES INDICES ACTIONS
DOW JONES
+26,5 %
MSCI MONDE
+24,1 %
Base 100 début janvier 2013
120
CAC 40
+18 %
EURO STOXX 50
+17,9 %
110
100
MSCI PAYS
EMERGENTS
-5 %
90
P. 10-11
80
Janvier 2013 Février
LE MEISTERSTÜCK,
UN " CHEF-D’ŒUVRE "
INTEMPOREL
- AGIR - 453,4
452
Ainsi, au-delà d’articles de compréhension et d’aide
à la décision patrimoniale, Vision Patrimoine s’ouvre
sur des sujets hors du domaine bancaire. Au travers
des rubriques Réussir, Transmettre,
Agir et Investir, vous découvrirez des
portraits de personnalités inspirantes,
des objets cultes à transmettre
de génération en génération, mais
aussi des applications concrètes
Un patrimoine,
de l’action de la Caisse d’Epargne
des patrimoines
sur le terrain, qu’il s’agisse de
mécénat ou de réalisations que vos
À la Caisse d’Epargne, ces deux diplacements contribuent à financer,
mensions nous sont chères : au-delà
et qui bénéficient directement aux
de notre rôle premier de banquier
Photo © Jean Chiscano
entreprises françaises (FIP et FCPI,
au quotidien, nous avons à cœur
PEA-PME par exemple…).
de soutenir le développement des régions et des
économies locales. En nous investissant aux côtés
Car s’il est une conviction que la Gestion Privée
des acteurs qui œuvrent chaque jour pour valoriser
Caisse d’Epargne entend réaffirmer en 2014, c’est
les patrimoines de nos territoires de France, sous
bien d’être réactif sur les stratégies d’investissement,
toutes leurs formes, nous affirmons notre volonté
tout en étant attentif à leurs retombées sur les
d’être plus que jamais une banque coopérative, une
territoires qui nous sont chers.
banque pour qui l’humain est et restera toujours le
premier moteur de développement.
Je vous souhaite de passer un agréable moment de
lecture en feuilletant ce magazine, autant que nous
Le tout nouveau magazine que vous avez entre les
avons pris de plaisir à le concevoir pour vous.
mains, Vision Patrimoine, paraîtra deux fois par an et
- SOMMAIRE -
453,6
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Aout
Sept.
Octobre
Nov.
Déc.
Source : Vega Investment Managers, 1er mars 2014
P. 12
IMMOBILIER : ÉVOLUTION DE L’INDICE DU PRIX DU M² DANS L'ANCIEN
Base 100 au 1er janvier 2013
PARIS
(Appartements)
-1,5%
100
Soit
VISION PATRIMOINE, REVUE GRATUITE
NON CONTRACTUELLE,
ÉDITÉE PAR
–
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320 €.
SIÈGE SOCIAL : 50, avenue Pierre-Mendès-France
- 75201 Paris Cedex 13.
RCS Paris N° 493 455 042. BPCE intermédiaire
d’assurance inscrit à l’ORIAS sous le n° 08 045 100.
–
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : François Pérol
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Thierry Martinez
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 4
DIRECTEUR DES PUBLICATIONS CAISSE
D'EPARGNE : Cédric Mignon
CONSEIL ÉDITORIAL, CRÉATION ET MISE
EN PAGE : Ogilvy
–
COMITÉ DE RÉDACTION : Audrey Adnot,
Maryse Beauparlant, Blandine Bernier, Christèle
Bordigoni, Guillaume Cade, Corine Caraux,
Christine Chiozza-Vauterin, Sébastien Coiffard,
Adrien Coulombeau, Vincent Dubuisson, Juliette
8 140 € / m2
Eymery, David Flipo, Racha Kazara, Victor
Loiseau, Nicolas Marchot, Didier Orens, Nathalie
Prevost-Reboul, Alexis Thomasson
PHOTOS : Jean Chiscano (page 2), Anto Hinh-Tai
(pages 6-11), Antagain (page 4), nikamata (page 7),
Lisa Ricciotti (page 8), Carlotta Manaigo (page 9),
Montblanc France (page 10), Christophe Pallot
- Agence Zoom (page 12).
–
Dépot légal avril 2014. Imprimerie Dridé
99
PROVINCE
-1,3%
98
-1,7%
ILE-DE-FRANCE (hors PARIS)
1er janvier 2013
31 mars
30 juin
30 septembre
31 décembre
Sources : Chambre des Notaires de Paris, INSEE, 1er mars 2014
2 - 3 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
Qu’entendons-nous par "patrimoine" ? Le Petit
Robert le définit ainsi : « biens de famille, biens que
l’on a hérités de ses ascendants. Ensemble des biens
corporels et incorporels d’une personne ou d’un groupe
de personnes à une date donnée. » C’est bien la notion d’héritage que l’on retrouve ici, trait d’union
entre un patrimoine privé, qu’une banque
a pour vocation de faire fructifier pour le compte
de ses clients, et un patrimoine
collectif, à savoir par exemple les
patrimoines culturel, historique,
scientifique, sociétal…
454
454,8
20/03/14 12:12
- COMPRENDRE -
LA LOI DE FINANCES 2014 ET LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE
POUR 2013 ONT INTRODUIT, DEPUIS LE 1 ER JANVIER 2014, TROIS NOUVEAUX
PRODUITS D’ÉPARGNE ORIENTÉS VERS LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE RÉELLE :
LE PEA-PME ET DEUX NOUVEAUTÉS EN MATIÈRE D’ASSURANCE VIE : LES PROJETS
"EURO-CROISSANCE" ET "VIE-GÉNÉRATION". DÉCRYPTAGE.
du taux applicable à la tranche supérieure du contrat transmis, et à l’abaissement du seuil d’application du taux majoré
(à 700 000 euros au lieu de 902 838 euros 3).
Les transferts vers les contrats Euro-croissance et Vie-génération4 seront favorisés par le maintien de l’antériorité
fiscale pour les capitaux venant d’autres contrats d’assurance vie 5.
◊
L’univers d’investissement
des PME-ETI : une classe d’actifs
à redécouvrir
Si ces trois produits présentent un intérêt pour les petites
entreprises, qui pourront y trouver un apport de fonds, ils
constituent aussi des voies de diversification pour les épargnants et leur ouvrent les portes de compartiments de marchés peu accessibles par ailleurs.
« L’épargnant peut aussi en attendre un rendement supérieur », précise Vincent Dubuisson. En effet, l’indice CAC
Mid&Small6 a progressé de 26,68 % en 2013 tandis que le
CAC 40 se contentait de 17,99 %. « Mais il doit savoir que
ces valeurs présentent une volatilité plus élevée et une liquidité moindre. » Construits et gérés par des professionnels,
les OPCVM atténuent ces inconvénients et diluent le risque
par leur diversification. Ainsi, selon Vincent Dubuisson, « la
démocratisation de l'investissement en valeurs non cotées se
fera, dans le cas du PEA-PME, au travers des OPCVM ou des
fonds d’investissement alternatifs plutôt que de l'investissement en direct. »
Photo © Antagain
59 % des Français considèrent l'investissement boursier
comme une source de capitaux nécessaire aux entreprises1.
Les nouveaux produits créés par la loi de finances 2014 et la
loi de finances rectificative pour 2013 répondent à ce besoin
en incitant les épargnants à s’intéresser au financement des
entreprises.
Trois produits pour financer
l’économie réelle
PEA-PME : un nouveau PEA ouvert depuis
le 1 er janvier 2014
Tout comme le Plan d’Épargne en Actions (PEA), le PEA-PME
est destiné à encourager l’investissement en actions. Il bénéficie pour ce faire des mêmes avantages fiscaux et des mêmes
règles de fonctionnement. Grâce à ce nouveau PEA entièrement dédié aux PME et aux Entreprises à Taille Intermédiaire2,
l’épargnant peut placer jusqu’à 75 000 euros en titres vifs ou
en parts d’OPCVM constitués à 75 % au moins de titres éligibles. « La véritable innovation, estime Vincent Dubuisson,
expert patrimonial à la Direction Gestion Privée Caisse
d’Epargne Normandie, réside dans la possibilité d’investir dans
des valeurs dites moyennes. Pour ces entreprises, l’apport de
fonds d’investisseurs particuliers était jusqu’ici essentiellement
local et limité par le manque de notoriété. Il sera facilité par
le dispositif, et notamment par l’existence des fonds que ne
manqueront pas de créer les professionnels. »
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 5-6
Projet Euro-croissance : une prise de risque
sécurisée
Le projet "Euro-croissance" offrirait une garantie totale de
capital (hors droits d’entrée), mais seulement à l’échéance du
contrat et la perspective de rendements potentiels supérieurs
aux contrats constitués à 100 % de supports en euros. « Disposant d’un horizon de placement plus long, les assureurs
pourront se donner de meilleures chances de performance
en optant pour une gestion plus dynamique faisant davantage
appel à des actifs risqués », indique Vincent Dubuisson. Les
OPCVM comporteraient ainsi plus d’actions, surtout en début
de vie des contrats.
1
Enquête réalisée par OpinionWay pour le salon Actionaria, octobre 2013. 2 ETI :
entreprises ayant moins de 5 000 salariés, un chiffre d’affaires de moins de 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan inférieur à 2 milliards d’euros. En attente du décret
d’application qui devrait préciser les conditions d’appréciation des critères d’éligibilité
de ces entreprises au PEA-PME. 3 Au-delà de l’abattement de 152 500 euros par
bénéficiaire. 4 La transformation doit donner lieu à la conversion d'au moins 10 % des
engagements en euros ou devises et si, dans les 6 mois qui précèdent cette conversion
vers un fonds Euro-croissance, un transfert a eu lieu en faveur de droits exprimés en
unités de compte ou donnant lieu à la constitution d'une provision de diversification,
seuls les engagements en euros ou devises restants peuvent faire l'objet de la conversion. 5 La transformation doit avoir lieu avant le 1er janvier 2016. 6 Indice de petites et
moyennes entreprises cotées à Paris (263 valeurs au 27/02/2014).
Rédaction achevée au 01/03/2014, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique
et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires en vigueur.
Projet Vie-génération : pour faire face
à une imposition alourdie
Le contrat d’assurance vie "Vie-génération" inciterait les
assureurs à sélectionner des OPCVM investissant dans les
secteurs jugés particulièrement utiles au développement de
l’économie française : les PME et ETI, le logement intermédiaire et social, et l'économie sociale et solidaire. Il conditionnerait l’obtention d’un nouvel avantage fiscal, un abattement
de 20 % sur l’assiette des capitaux décès soumis à taxation, avant application de l’abattement de 152 500 euros, à
l’allocation d’un tiers au moins du contrat dans ces actifs.
Le produit s’adresserait aux patrimoines les plus importants,
parallèlement impactés par le relèvement de 25 % à 31,25 %
Les avantages
fiscaux
du PEA-PME
L’article 53 de la loi de finances 2014
confère au PEA-PME les mêmes règles de
fonctionnement et les mêmes avantages
fiscaux* qu’au PEA "classique".
- Avant deux ans : impôt de plus-values
de 22,5 % + prélèvements sociaux de
15,5 % + clôture automatique du PEA ;
- Entre deux et cinq ans : impôt de plusvalues de 19 % + prélèvements sociaux de
15,5 % + clôture automatique du PEA ;
- Entre cinq et huit ans : exonération de
l'impôt de plus-values mais prélèvements
sociaux de 15,5 % + clôture automatique
du PEA ;
- Plus de huit ans : exonération de l'impôt
de plus-values mais prélèvements sociaux
de 15,5 % + possibilité de retraits partiels qui n'engendrent pas la clôture du
PEA. Une sortie sous forme de rente
viagère exonérée d'imposition et soumise aux prélèvements sociaux de
15,5 % est aussi possible.
Entre le PEA classique et le PEA PME,
l’épargnant dispose ainsi de deux supports
d’investissement lui permettant d’investir
jusqu’à 225 000 euros sur les marchés
actions avec une fiscalité spécifique.
V
ous pouvez ouvrir un PEA-PME dans
votre Caisse d’Epargne.
P
our en savoir plus, prenez rendez-vous
avec un chargé d’affaires Gestion Privée.
*Selon les dispositions fiscales, juridiques et réglementaires
en vigueur au 14/02/2014.
Pour accéder à ces informations plus
régulièrement et en intégralité, rendez-vous sur
gestionprivee.caisse-epargne.fr
•
Pour vous abonner à la e-newsletter
Gestion Privée Caisse d’Epargne,
connectez-vous sur votre espace sécurisé en
ligne (www.caisse-epargne.fr) et renseignez
votre adresse mail dans la rubrique
« vos coordonnées ».
•
4 - 5 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
Soutenir la croissance
des entreprises : trois nouvelles
opportunités de placement
20/03/14 12:12
- COMPRENDRE -
LA LOI DE FINANCES 2014 ET LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE
POUR 2013 ONT INTRODUIT, DEPUIS LE 1 ER JANVIER 2014, TROIS NOUVEAUX
PRODUITS D’ÉPARGNE ORIENTÉS VERS LE FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE RÉELLE :
LE PEA-PME ET DEUX NOUVEAUTÉS EN MATIÈRE D’ASSURANCE VIE : LES PROJETS
"EURO-CROISSANCE" ET "VIE-GÉNÉRATION". DÉCRYPTAGE.
du taux applicable à la tranche supérieure du contrat transmis, et à l’abaissement du seuil d’application du taux majoré
(à 700 000 euros au lieu de 902 838 euros 3).
Les transferts vers les contrats Euro-croissance et Vie-génération4 seront favorisés par le maintien de l’antériorité
fiscale pour les capitaux venant d’autres contrats d’assurance vie 5.
◊
L’univers d’investissement
des PME-ETI : une classe d’actifs
à redécouvrir
Si ces trois produits présentent un intérêt pour les petites
entreprises, qui pourront y trouver un apport de fonds, ils
constituent aussi des voies de diversification pour les épargnants et leur ouvrent les portes de compartiments de marchés peu accessibles par ailleurs.
« L’épargnant peut aussi en attendre un rendement supérieur », précise Vincent Dubuisson. En effet, l’indice CAC
Mid&Small6 a progressé de 26,68 % en 2013 tandis que le
CAC 40 se contentait de 17,99 %. « Mais il doit savoir que
ces valeurs présentent une volatilité plus élevée et une liquidité moindre. » Construits et gérés par des professionnels,
les OPCVM atténuent ces inconvénients et diluent le risque
par leur diversification. Ainsi, selon Vincent Dubuisson, « la
démocratisation de l'investissement en valeurs non cotées se
fera, dans le cas du PEA-PME, au travers des OPCVM ou des
fonds d’investissement alternatifs plutôt que de l'investissement en direct. »
Photo © Antagain
59 % des Français considèrent l'investissement boursier
comme une source de capitaux nécessaire aux entreprises1.
Les nouveaux produits créés par la loi de finances 2014 et la
loi de finances rectificative pour 2013 répondent à ce besoin
en incitant les épargnants à s’intéresser au financement des
entreprises.
Trois produits pour financer
l’économie réelle
PEA-PME : un nouveau PEA ouvert depuis
le 1 er janvier 2014
Tout comme le Plan d’Épargne en Actions (PEA), le PEA-PME
est destiné à encourager l’investissement en actions. Il bénéficie pour ce faire des mêmes avantages fiscaux et des mêmes
règles de fonctionnement. Grâce à ce nouveau PEA entièrement dédié aux PME et aux Entreprises à Taille Intermédiaire2,
l’épargnant peut placer jusqu’à 75 000 euros en titres vifs ou
en parts d’OPCVM constitués à 75 % au moins de titres éligibles. « La véritable innovation, estime Vincent Dubuisson,
expert patrimonial à la Direction Gestion Privée Caisse
d’Epargne Normandie, réside dans la possibilité d’investir dans
des valeurs dites moyennes. Pour ces entreprises, l’apport de
fonds d’investisseurs particuliers était jusqu’ici essentiellement
local et limité par le manque de notoriété. Il sera facilité par
le dispositif, et notamment par l’existence des fonds que ne
manqueront pas de créer les professionnels. »
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 5-6
Projet Euro-croissance : une prise de risque
sécurisée
Le projet "Euro-croissance" offrirait une garantie totale de
capital (hors droits d’entrée), mais seulement à l’échéance du
contrat et la perspective de rendements potentiels supérieurs
aux contrats constitués à 100 % de supports en euros. « Disposant d’un horizon de placement plus long, les assureurs
pourront se donner de meilleures chances de performance
en optant pour une gestion plus dynamique faisant davantage
appel à des actifs risqués », indique Vincent Dubuisson. Les
OPCVM comporteraient ainsi plus d’actions, surtout en début
de vie des contrats.
1
Enquête réalisée par OpinionWay pour le salon Actionaria, octobre 2013. 2 ETI :
entreprises ayant moins de 5 000 salariés, un chiffre d’affaires de moins de 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan inférieur à 2 milliards d’euros. En attente du décret
d’application qui devrait préciser les conditions d’appréciation des critères d’éligibilité
de ces entreprises au PEA-PME. 3 Au-delà de l’abattement de 152 500 euros par
bénéficiaire. 4 La transformation doit donner lieu à la conversion d'au moins 10 % des
engagements en euros ou devises et si, dans les 6 mois qui précèdent cette conversion
vers un fonds Euro-croissance, un transfert a eu lieu en faveur de droits exprimés en
unités de compte ou donnant lieu à la constitution d'une provision de diversification,
seuls les engagements en euros ou devises restants peuvent faire l'objet de la conversion. 5 La transformation doit avoir lieu avant le 1er janvier 2016. 6 Indice de petites et
moyennes entreprises cotées à Paris (263 valeurs au 27/02/2014).
Rédaction achevée au 01/03/2014, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique
et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires en vigueur.
Projet Vie-génération : pour faire face
à une imposition alourdie
Le contrat d’assurance vie "Vie-génération" inciterait les
assureurs à sélectionner des OPCVM investissant dans les
secteurs jugés particulièrement utiles au développement de
l’économie française : les PME et ETI, le logement intermédiaire et social, et l'économie sociale et solidaire. Il conditionnerait l’obtention d’un nouvel avantage fiscal, un abattement
de 20 % sur l’assiette des capitaux décès soumis à taxation, avant application de l’abattement de 152 500 euros, à
l’allocation d’un tiers au moins du contrat dans ces actifs.
Le produit s’adresserait aux patrimoines les plus importants,
parallèlement impactés par le relèvement de 25 % à 31,25 %
Les avantages
fiscaux
du PEA-PME
L’article 53 de la loi de finances 2014
confère au PEA-PME les mêmes règles de
fonctionnement et les mêmes avantages
fiscaux* qu’au PEA "classique".
- Avant deux ans : impôt de plus-values
de 22,5 % + prélèvements sociaux de
15,5 % + clôture automatique du PEA ;
- Entre deux et cinq ans : impôt de plusvalues de 19 % + prélèvements sociaux de
15,5 % + clôture automatique du PEA ;
- Entre cinq et huit ans : exonération de
l'impôt de plus-values mais prélèvements
sociaux de 15,5 % + clôture automatique
du PEA ;
- Plus de huit ans : exonération de l'impôt
de plus-values mais prélèvements sociaux
de 15,5 % + possibilité de retraits partiels qui n'engendrent pas la clôture du
PEA. Une sortie sous forme de rente
viagère exonérée d'imposition et soumise aux prélèvements sociaux de
15,5 % est aussi possible.
Entre le PEA classique et le PEA PME,
l’épargnant dispose ainsi de deux supports
d’investissement lui permettant d’investir
jusqu’à 225 000 euros sur les marchés
actions avec une fiscalité spécifique.
V
ous pouvez ouvrir un PEA-PME dans
votre Caisse d’Epargne.
P
our en savoir plus, prenez rendez-vous
avec un chargé d’affaires Gestion Privée.
*Selon les dispositions fiscales, juridiques et réglementaires
en vigueur au 14/02/2014.
Pour accéder à ces informations plus
régulièrement et en intégralité, rendez-vous sur
gestionprivee.caisse-epargne.fr
•
Pour vous abonner à la e-newsletter
Gestion Privée Caisse d’Epargne,
connectez-vous sur votre espace sécurisé en
ligne (www.caisse-epargne.fr) et renseignez
votre adresse mail dans la rubrique
« vos coordonnées ».
•
4 - 5 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
Soutenir la croissance
des entreprises : trois nouvelles
opportunités de placement
20/03/14 12:12
- INVESTIR -
Cinéma :
« Investir dans Chaocorp,
c’est partager une aventure
de production »
Réduire son ISF
et profiter du
dynamisme de
l’industrie du
cinéma
192,79 MILLIONS C'EST LE NOMBRE D’ENTRÉES AU CINÉMA EN 2013*.
POUR CONTRIBUER AU FINANCEMENT DE CE SECTEUR DYNAMIQUE, IL EST POSSIBLE, EN
DEHORS DES SOFICA (SOCIÉTÉS POUR LE FINANCEMENT DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE
ET AUDIOVISUELLE), D’INVESTIR DIRECTEMENT AU CAPITAL DE SOCIÉTÉS DE PRODUCTION
CINÉMATOGRAPHIQUES. FOCUS SUR LE FONCTIONNEMENT ET LA STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT
DE CHAOCORP, SOCIÉTÉ ISF CINÉMA PARTENAIRE DE LA CAISSE D'EPARGNE (LIRE CI-CONTRE).
◊
La loi TEPA du 21 août 2007 vous permet
de réduire le montant de votre ISF, dans
la limite annuelle de 45 000 euros, de
50 % du montant des versements effectués (hors frais de placement) au titre
de la souscription directe et indirecte au
capital de PME.
La Caisse d’Epargne vous propose de
bénéficier de ce dispositif tout en encourageant l'industrie du cinéma en investissant dans une société ISF Cinéma.
Lorsque vous investissez dans des actions de ces sociétés de gestion et de
production cinématographique, celles-ci
investissent, au travers d'une structure
de production, dans le développement de
films (lire ci-contre).
Investir dans le cinéma par le biais de ce
dispositif est avant tout une réelle opportunité pour les assujettis d'optimiser leur
imposition sur la fortune en 2014.
Au bout de cinq ans et demi, vous pourrez
céder vos titres à un tiers sans remise
en cause de la réduction fiscale obtenue
lors de la souscription. Le tiers est en
général un opérateur du secteur (distributeur, coproducteur ou filiale de cinéma)
et propose d’acquérir l’ensemble des
actions de la société afin de disposer
des droits sur les films détenus par
cette dernière*.
À l’origine de Chaocorp, Dominique Boutonnat, Arnaud Bertrand
et Hubert Caillard peuvent se prévaloir d’une expertise de longue
date dans le financement du cinéma. Ils ont par exemple coproduit
ces dernières années Intouchables,
Polisse, ou encore L’arnacœur, trois
films pour lesquels le succès a été
au rendez-vous.
films ayant déjà eu une belle trajectoire dans les salles françaises.
« Par nature, le succès des films
comporte une part d'aléas », rappelle
Arnaud Bertrand. C’est pourquoi
Chaocorp privilégie une logique de
diversification. La société investit
ainsi dans un minimum de six films,
et jusqu’à dix parfois.
Photo © Anto Hinh-Tai
Chaque année, les trois produteurs associés créent une
nouvelle structure de production (lire ci-contre) avec laquelle ils investissent dans des projets de films.
Quels sont les critères pour affecter les fonds qui leur
sont confiés ? « Il s’agit de croiser les paramètres artistiques (scénario, casting, réalisateur) avec une évaluation
de la rentabilité du film fondée sur des perspectives de
recettes », précise Dominique Boutonnat.
Un investissement à plusieurs
niveaux Par ailleurs, Chaocorp sélectionne des
projets présentés par des partenaires
du secteur. Quand il s’agit de coproduire une œuvre, la société signe aux
côtés de maisons de production renommées, et seulement si celles-ci ont conclu
un accord avec un distributeur, garantissant la sortie en salle. « Ainsi, nous assurons par ce biais
que tous les projets auxquels nous participons voient le
jour et sont exploités », explique Dominique Boutonnat.
Une grande partie des films sont effectivement distribués
en France et dans le monde entier par des grands noms
comme Pathé, Studio Canal, Orange ou Wild Bunch. Autre
cas de figure : la société peut co-acquérir les droits de
commercialisation à la télévision, en vidéo ou VOD de
« Tous les projets auxquels nous
participons sont exploités. »
Pour les amateurs du septième art, « au-delà de l’investissement et de la défiscalisation liée (lire ci-contre), investir
dans Chaocorp, c’est partager une aventure de production »,
insiste Hubert Caillard. Chacun des 100-150 actionnaires
de Chaocorp reçoit en effet une à deux fois par an une
lettre d’information à propos des films qu’il contribue à
produire. Dans ce document figurent des informations sur
la genèse des œuvres, leurs résultats en nombre d’entrées,
les prix reçus dans les différents festivals de cinéma à
travers le monde… En outre, cette lettre d’information
propose des gros plans sur les différents métiers et enjeux du secteur
qui détaillent en quoi consiste le métier de distributeur ou de producteur
par exemple. De surcroît, les investisseurs reçoivent le DVD d’un des
films produits par Chaocorp, le plus
souvent un succès récent du cinéma français. Ils sont également invités à des avant-premières organisées par
Chaocorp spécialement pour eux. « Nous créons ainsi un
lien particulier entre le souscripteur et cet investissement
pas comme les autres », conclut Dominique Boutonnat.
« Un lien
particulier avec
l’investissement. »
6 - 7 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
* Conformément à la réglementation, l'investissement dans
une société ISF Cinéma présente un risque de perte en capital. Aucun mécanisme de sortie du capital n'est organisé.
* Source : CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée – estimations
de l’année 2013 – janvier 2014.
Photo © nikamata
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20/03/14 12:12
- INVESTIR -
Cinéma :
« Investir dans Chaocorp,
c’est partager une aventure
de production »
Réduire son ISF
et profiter du
dynamisme de
l’industrie du
cinéma
192,79 MILLIONS C'EST LE NOMBRE D’ENTRÉES AU CINÉMA EN 2013*.
POUR CONTRIBUER AU FINANCEMENT DE CE SECTEUR DYNAMIQUE, IL EST POSSIBLE, EN
DEHORS DES SOFICA (SOCIÉTÉS POUR LE FINANCEMENT DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE
ET AUDIOVISUELLE), D’INVESTIR DIRECTEMENT AU CAPITAL DE SOCIÉTÉS DE PRODUCTION
CINÉMATOGRAPHIQUES. FOCUS SUR LE FONCTIONNEMENT ET LA STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT
DE CHAOCORP, SOCIÉTÉ ISF CINÉMA PARTENAIRE DE LA CAISSE D'EPARGNE (LIRE CI-CONTRE).
◊
La loi TEPA du 21 août 2007 vous permet
de réduire le montant de votre ISF, dans
la limite annuelle de 45 000 euros, de
50 % du montant des versements effectués (hors frais de placement) au titre
de la souscription directe et indirecte au
capital de PME.
La Caisse d’Epargne vous propose de
bénéficier de ce dispositif tout en encourageant l'industrie du cinéma en investissant dans une société ISF Cinéma.
Lorsque vous investissez dans des actions de ces sociétés de gestion et de
production cinématographique, celles-ci
investissent, au travers d'une structure
de production, dans le développement de
films (lire ci-contre).
Investir dans le cinéma par le biais de ce
dispositif est avant tout une réelle opportunité pour les assujettis d'optimiser leur
imposition sur la fortune en 2014.
Au bout de cinq ans et demi, vous pourrez
céder vos titres à un tiers sans remise
en cause de la réduction fiscale obtenue
lors de la souscription. Le tiers est en
général un opérateur du secteur (distributeur, coproducteur ou filiale de cinéma)
et propose d’acquérir l’ensemble des
actions de la société afin de disposer
des droits sur les films détenus par
cette dernière*.
À l’origine de Chaocorp, Dominique Boutonnat, Arnaud Bertrand
et Hubert Caillard peuvent se prévaloir d’une expertise de longue
date dans le financement du cinéma. Ils ont par exemple coproduit
ces dernières années Intouchables,
Polisse, ou encore L’arnacœur, trois
films pour lesquels le succès a été
au rendez-vous.
films ayant déjà eu une belle trajectoire dans les salles françaises.
« Par nature, le succès des films
comporte une part d'aléas », rappelle
Arnaud Bertrand. C’est pourquoi
Chaocorp privilégie une logique de
diversification. La société investit
ainsi dans un minimum de six films,
et jusqu’à dix parfois.
Photo © Anto Hinh-Tai
Chaque année, les trois produteurs associés créent une
nouvelle structure de production (lire ci-contre) avec laquelle ils investissent dans des projets de films.
Quels sont les critères pour affecter les fonds qui leur
sont confiés ? « Il s’agit de croiser les paramètres artistiques (scénario, casting, réalisateur) avec une évaluation
de la rentabilité du film fondée sur des perspectives de
recettes », précise Dominique Boutonnat.
Un investissement à plusieurs
niveaux Par ailleurs, Chaocorp sélectionne des
projets présentés par des partenaires
du secteur. Quand il s’agit de coproduire une œuvre, la société signe aux
côtés de maisons de production renommées, et seulement si celles-ci ont conclu
un accord avec un distributeur, garantissant la sortie en salle. « Ainsi, nous assurons par ce biais
que tous les projets auxquels nous participons voient le
jour et sont exploités », explique Dominique Boutonnat.
Une grande partie des films sont effectivement distribués
en France et dans le monde entier par des grands noms
comme Pathé, Studio Canal, Orange ou Wild Bunch. Autre
cas de figure : la société peut co-acquérir les droits de
commercialisation à la télévision, en vidéo ou VOD de
« Tous les projets auxquels nous
participons sont exploités. »
Pour les amateurs du septième art, « au-delà de l’investissement et de la défiscalisation liée (lire ci-contre), investir
dans Chaocorp, c’est partager une aventure de production »,
insiste Hubert Caillard. Chacun des 100-150 actionnaires
de Chaocorp reçoit en effet une à deux fois par an une
lettre d’information à propos des films qu’il contribue à
produire. Dans ce document figurent des informations sur
la genèse des œuvres, leurs résultats en nombre d’entrées,
les prix reçus dans les différents festivals de cinéma à
travers le monde… En outre, cette lettre d’information
propose des gros plans sur les différents métiers et enjeux du secteur
qui détaillent en quoi consiste le métier de distributeur ou de producteur
par exemple. De surcroît, les investisseurs reçoivent le DVD d’un des
films produits par Chaocorp, le plus
souvent un succès récent du cinéma français. Ils sont également invités à des avant-premières organisées par
Chaocorp spécialement pour eux. « Nous créons ainsi un
lien particulier entre le souscripteur et cet investissement
pas comme les autres », conclut Dominique Boutonnat.
« Un lien
particulier avec
l’investissement. »
6 - 7 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
* Conformément à la réglementation, l'investissement dans
une société ISF Cinéma présente un risque de perte en capital. Aucun mécanisme de sortie du capital n'est organisé.
* Source : CNC - Centre national du cinéma et de l'image animée – estimations
de l’année 2013 – janvier 2014.
Photo © nikamata
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20/03/14 12:12
- RÉUSSIR -
Rudy Ricciotti,
architecte libre-penseur
IL DÉCLINE LE TITRE D’ARCHITECTE STAR.
RUDY RICCIOTTI S’ILLUSTRE POURTANT CES DERNIÈRES ANNÉES
PAR DES RÉALISATIONS TRÈS REMARQUÉES, COMME LE MUSÉE DES CIVILISATIONS
DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE À MARSEILLE (MUCEM). LES MOTS SÛRS
ET L’AUDACE COMMUNICATIVE DE CET ARCHITECTE HORS PAIR FONT
DE LUI UN PIONNIER DANS L’UTILISATION DU BÉTON FIBRÉ
ET UN ACTEUR ENGAGÉ D’UNE PENSÉE POLITIQUE SUR SON MÉTIER. PORTRAIT.
◊
Créateur d’emplois territorialisés
et non délocalisables De son enfance en Camargue, il a gardé un attachement
aux choses simples, à la nature, à la pêche et à la Provence.
Né à Alger d’un père italien, il se définit lui-même comme
Méditerranéen. Pour le Musée des Civilisations de l’Europe
et de la Méditerranée à Marseille (MUCEM), il explique
être allé chercher l’inspiration « au fond de la mer. » Établi aujourd’hui à Bandol, il défend son ancrage local : « je
réinvente le monde d’où je suis. Je bouge le moins possible », déclarait-il à l’AFP. Sauf, naturellement, pour concevoir ses réalisations à l’étranger : la Passerelle de la Paix
à Séoul, la Philharmonie de Potsdam ou encore le Palais des
Festivals de Venise. Sa matière de prédilection, le béton, ne
pouvant être produite que localement, ses projets sont
créateurs d’emplois « territorialisés et non délocalisables. »
Des chantiers où se créent, selon lui, une véritable synergie,
un point de rencontres entre les métiers, entre les savoirs.
MUCEM 2013 © R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo © Lisa Ricciotti
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 9-10
L’engagement et les combats ne tiennent pas chez Rudy
Ricciotti de la posture. Son architecture, pour laquelle il
pousse toujours plus loin l’expérimentation, est radicale,
organique et créative, à l’image de ses façades, parcourues
de nervures, d’alvéoles et de formes structurées dans le
béton. Un style reconnu par ses pairs, qui lui permet de
« Je réinvente le monde
d'où je suis. »
réaliser de plus en plus de projets innovants en recherche
et développement.
À l’honneur en 2013, il inaugure le monumental MUCEM,
le stade Jean Bouin à Paris, tandis qu’une exposition lui est
consacrée à la Cité de l’architecture et du patrimoine du
Palais de Chaillot. L’année précédente, il dévoilait l’aile des
Arts de l’Islam du musée du Louvre à Paris, l’année d’avant
le musée Cocteau à Menton. En 2006 enfin, il reçoit le
Grand Prix National de l’Architecture pour l’ensemble de
son œuvre et termine le Centre Chorégraphique National
d’Aix-en-Provence.
Chacune de ces réalisations constitue une prouesse
technique que Rudy Ricciotti ne manque pas d’attribuer
aux équipes d’ingénieurs dont il s’entoure. Lui-même
ingénieur de formation, et
diplômé de l’école d’architecture de Marseille, il
transmet sa passion à tous
les spécialistes du béton et
communique avec la même
fougue le détail des études
pour réaliser la spectaculaire
passerelle en béton enjambant
désormais Marseille. En mettant
toujours plus l’accent sur la
recherche et le développement
en matériaux innovants, Rudy
Ricciotti repousse les frontières
du possible en architecture.
Photo © Carlotta Manaigo
* L’Architecture est un sport de combat - De Rudy Ricciotti, entretien avec David
D’Equainville - Editions Textuel - 2013
8 - 9 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
S
es constructions font beaucoup parler d’elles, presque autant que la
personnalité de leur auteur. À 60 ans
révolus, la silhouette imposante et les
cheveux en bataille, Rudy Ricciotti ne
se départit jamais d’une verve quasi lyrique. Dans son ouvrage publié
en 2013, L’Architecture est un sport de
combat*, il s’emporte contre ce qu’il
qualifie de « minimalisme » en architecture : « un courant
dominant qui rend suspecte la beauté, le récit, la figure. »
Excédé par la lenteur et le poids de l’administration lorsqu’il œuvrait pour le Louvre, il qualifie celui-ci de « grand
laboratoire du dysfonctionnement de l’État. » Iconoclaste
et pourfendeur d’idées reçues, il s’en prend enfin aux
normes dans la construction, et aux partisans de l’application de cette « terreur verte » qu’il estime « aveugles
aux réels enjeux de l’écologie. »
20/03/14 12:12
- RÉUSSIR -
Rudy Ricciotti,
architecte libre-penseur
IL DÉCLINE LE TITRE D’ARCHITECTE STAR.
RUDY RICCIOTTI S’ILLUSTRE POURTANT CES DERNIÈRES ANNÉES
PAR DES RÉALISATIONS TRÈS REMARQUÉES, COMME LE MUSÉE DES CIVILISATIONS
DE L’EUROPE ET DE LA MÉDITERRANÉE À MARSEILLE (MUCEM). LES MOTS SÛRS
ET L’AUDACE COMMUNICATIVE DE CET ARCHITECTE HORS PAIR FONT
DE LUI UN PIONNIER DANS L’UTILISATION DU BÉTON FIBRÉ
ET UN ACTEUR ENGAGÉ D’UNE PENSÉE POLITIQUE SUR SON MÉTIER. PORTRAIT.
◊
Créateur d’emplois territorialisés
et non délocalisables De son enfance en Camargue, il a gardé un attachement
aux choses simples, à la nature, à la pêche et à la Provence.
Né à Alger d’un père italien, il se définit lui-même comme
Méditerranéen. Pour le Musée des Civilisations de l’Europe
et de la Méditerranée à Marseille (MUCEM), il explique
être allé chercher l’inspiration « au fond de la mer. » Établi aujourd’hui à Bandol, il défend son ancrage local : « je
réinvente le monde d’où je suis. Je bouge le moins possible », déclarait-il à l’AFP. Sauf, naturellement, pour concevoir ses réalisations à l’étranger : la Passerelle de la Paix
à Séoul, la Philharmonie de Potsdam ou encore le Palais des
Festivals de Venise. Sa matière de prédilection, le béton, ne
pouvant être produite que localement, ses projets sont
créateurs d’emplois « territorialisés et non délocalisables. »
Des chantiers où se créent, selon lui, une véritable synergie,
un point de rencontres entre les métiers, entre les savoirs.
MUCEM 2013 © R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo © Lisa Ricciotti
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L’engagement et les combats ne tiennent pas chez Rudy
Ricciotti de la posture. Son architecture, pour laquelle il
pousse toujours plus loin l’expérimentation, est radicale,
organique et créative, à l’image de ses façades, parcourues
de nervures, d’alvéoles et de formes structurées dans le
béton. Un style reconnu par ses pairs, qui lui permet de
« Je réinvente le monde
d'où je suis. »
réaliser de plus en plus de projets innovants en recherche
et développement.
À l’honneur en 2013, il inaugure le monumental MUCEM,
le stade Jean Bouin à Paris, tandis qu’une exposition lui est
consacrée à la Cité de l’architecture et du patrimoine du
Palais de Chaillot. L’année précédente, il dévoilait l’aile des
Arts de l’Islam du musée du Louvre à Paris, l’année d’avant
le musée Cocteau à Menton. En 2006 enfin, il reçoit le
Grand Prix National de l’Architecture pour l’ensemble de
son œuvre et termine le Centre Chorégraphique National
d’Aix-en-Provence.
Chacune de ces réalisations constitue une prouesse
technique que Rudy Ricciotti ne manque pas d’attribuer
aux équipes d’ingénieurs dont il s’entoure. Lui-même
ingénieur de formation, et
diplômé de l’école d’architecture de Marseille, il
transmet sa passion à tous
les spécialistes du béton et
communique avec la même
fougue le détail des études
pour réaliser la spectaculaire
passerelle en béton enjambant
désormais Marseille. En mettant
toujours plus l’accent sur la
recherche et le développement
en matériaux innovants, Rudy
Ricciotti repousse les frontières
du possible en architecture.
Photo © Carlotta Manaigo
* L’Architecture est un sport de combat - De Rudy Ricciotti, entretien avec David
D’Equainville - Editions Textuel - 2013
8 - 9 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
S
es constructions font beaucoup parler d’elles, presque autant que la
personnalité de leur auteur. À 60 ans
révolus, la silhouette imposante et les
cheveux en bataille, Rudy Ricciotti ne
se départit jamais d’une verve quasi lyrique. Dans son ouvrage publié
en 2013, L’Architecture est un sport de
combat*, il s’emporte contre ce qu’il
qualifie de « minimalisme » en architecture : « un courant
dominant qui rend suspecte la beauté, le récit, la figure. »
Excédé par la lenteur et le poids de l’administration lorsqu’il œuvrait pour le Louvre, il qualifie celui-ci de « grand
laboratoire du dysfonctionnement de l’État. » Iconoclaste
et pourfendeur d’idées reçues, il s’en prend enfin aux
normes dans la construction, et aux partisans de l’application de cette « terreur verte » qu’il estime « aveugles
aux réels enjeux de l’écologie. »
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- TRANSMETTRE -
Le Meisterstück,
un "chef-d’œuvre" intemporel
FRUIT D’UNE LONGUE TRADITION ET D’UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE,
LE MEISTERSTÜCK, L’INSTRUMENT D’ÉCRITURE LE PLUS
EMBLÉMATIQUE DE LA MARQUE MONTBLANC, FÊTE CETTE ANNÉE SES 90 ANS.
L’OCCASION DE REVENIR SUR LES RAISONS D’UN SUCCÈS QUI,
AU-DELÀ DU SEUL PLAISIR D’ÉCRIRE, CONFÈRENT À CET OBJET
TOUTES LES QUALITÉS D’UN OUTIL DE TRANSMISSION.
Les plus grands amateurs y font graver leurs initiales,
leurs noms, ou une phrase qui fait sens à leurs yeux,
et choisissent même jusqu’à la taille de la plume ou
les matières qui le composent : laque, céramique, bois,
platine, carbone. Ces commandes spéciales sont prises
en charge à Hambourg, siège historique de la marque,
par une équipe de designers et de maîtres artisans qui
veillent à ce que les principales qualités du stylo soient
respectées : son équilibre, son aspect et son confort.
« Certains collectionneurs
ont même leur numéro
fétiche au sein de chaque
série. »
PHOTO ©Montblanc France
31876 CE_VISION_PATRIMOINE_COUL_R.indd 12
Avec autant de raffinement, ce stylo est appelé à jouer
un rôle-clé jusque dans les cercles de pouvoir. « Parapher
un contrat ou un traité international avec un Meisterstück
participe au cérémonial », explique Michel Adé, directeur
général de Montblanc France. Ainsi en 1963, lorsque le
président américain John Kennedy sort de sa poche un
Meisterstück 149 et le tend à son homologue allemand
Konrad Adenauer pour signer un document, la scène est
immortalisée par les caméras de télévision et les photographes du monde entier. Au cinéma également, le Meisterstück connaît son heure de gloire quand le personnage
de James Bond, interprété par Roger Moore, en brandit une
version en or massif pour venir à bout de son adversaire
dans L’homme au pistolet d’or (1974).
… vendu parmi les bijoux
de famille.
Pour le plus grand plaisir des collectionneurs, Montblanc
propose, depuis plus de 20 ans, des éditions limitées et
numérotées d’autres modèles, « certains ayant même
leur numéro fétiche au sein de chaque série », glisse
Michel Adé. Des formes et des codes rendent alors hommage à de célèbres mécènes, écrivains ou musiciens.
Citons le Paul Klee, en or et saphirs multicolores, édité
à 79 exemplaires ou le Gengis Khan en or et bois
d’olivier, édité à 88 exemplaires. Et enfin le Agatha Christie
dont l’agrafe en or imite un serpent, édité, lui, à
4 810 exemplaires.
Aussi fiables qu’élégants, les stylos Montblanc traversent
les époques, de génération en génération, de poche en
poche. Ils s’offrent en cadeau aux jeunes mariés, aux nouveaux médecins ou avocats,
aux anniversaires ou encore
dans les affaires pour marquer
sa considération. « On les retrouve aux enchères et sur
Internet vendus parmi les bijoux
de famille », enchérit le directeur général de Montblanc.
C’est d’ailleurs au titre "d’icône
intemporelle du design" que
le Meisterstück 149 fait désormais partie de la collection permanente du MOMA, le Musée
d’art moderne de New York.
Photo © Anto Hinh-Tai
1 0 - 1 1 - V I S I O N PAT R I M O I N E - N ° 0 1 - AV R I L 2 0 1 4 -
Un objet de collection, … ◊
I
l y a près d’un siècle, une jeune marque allemande d’instruments d’écriture lançait une
ligne haut de gamme baptisée Meisterstück,
littéralement "Pièce de Maître" en français.
Reconnaissable au premier coup d’œil, le
Meistertück 149 est, aujourd’hui, toujours
fabriqué à la main, selon le même procédé,
dans les ateliers Montblanc d’Hambourg.
Emblème de la marque, l’étoile blanche,
symbolisant les pentes du fameux massif montagneux,
surplombe son corps en résine noire. Autre référence, le
nombre 4 810, soit la hauteur du Montblanc en mètres,
orne quant à lui la plume du stylo. D’autres collections
ont, depuis, vu le jour : le "Meisterstück Solitaire", exclusivement constitué de métaux précieux (or, argent,
vermeil), ou le "Meisterstück Solitaire Royal", serti de
4 810 diamants en 1994.
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- TRANSMETTRE -
Le Meisterstück,
un "chef-d’œuvre" intemporel
FRUIT D’UNE LONGUE TRADITION ET D’UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE,
LE MEISTERSTÜCK, L’INSTRUMENT D’ÉCRITURE LE PLUS
EMBLÉMATIQUE DE LA MARQUE MONTBLANC, FÊTE CETTE ANNÉE SES 90 ANS.
L’OCCASION DE REVENIR SUR LES RAISONS D’UN SUCCÈS QUI,
AU-DELÀ DU SEUL PLAISIR D’ÉCRIRE, CONFÈRENT À CET OBJET
TOUTES LES QUALITÉS D’UN OUTIL DE TRANSMISSION.
Les plus grands amateurs y font graver leurs initiales,
leurs noms, ou une phrase qui fait sens à leurs yeux,
et choisissent même jusqu’à la taille de la plume ou
les matières qui le composent : laque, céramique, bois,
platine, carbone. Ces commandes spéciales sont prises
en charge à Hambourg, siège historique de la marque,
par une équipe de designers et de maîtres artisans qui
veillent à ce que les principales qualités du stylo soient
respectées : son équilibre, son aspect et son confort.
« Certains collectionneurs
ont même leur numéro
fétiche au sein de chaque
série. »
PHOTO ©Montblanc France
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Avec autant de raffinement, ce stylo est appelé à jouer
un rôle-clé jusque dans les cercles de pouvoir. « Parapher
un contrat ou un traité international avec un Meisterstück
participe au cérémonial », explique Michel Adé, directeur
général de Montblanc France. Ainsi en 1963, lorsque le
président américain John Kennedy sort de sa poche un
Meisterstück 149 et le tend à son homologue allemand
Konrad Adenauer pour signer un document, la scène est
immortalisée par les caméras de télévision et les photographes du monde entier. Au cinéma également, le Meisterstück connaît son heure de gloire quand le personnage
de James Bond, interprété par Roger Moore, en brandit une
version en or massif pour venir à bout de son adversaire
dans L’homme au pistolet d’or (1974).
… vendu parmi les bijoux
de famille.
Pour le plus grand plaisir des collectionneurs, Montblanc
propose, depuis plus de 20 ans, des éditions limitées et
numérotées d’autres modèles, « certains ayant même
leur numéro fétiche au sein de chaque série », glisse
Michel Adé. Des formes et des codes rendent alors hommage à de célèbres mécènes, écrivains ou musiciens.
Citons le Paul Klee, en or et saphirs multicolores, édité
à 79 exemplaires ou le Gengis Khan en or et bois
d’olivier, édité à 88 exemplaires. Et enfin le Agatha Christie
dont l’agrafe en or imite un serpent, édité, lui, à
4 810 exemplaires.
Aussi fiables qu’élégants, les stylos Montblanc traversent
les époques, de génération en génération, de poche en
poche. Ils s’offrent en cadeau aux jeunes mariés, aux nouveaux médecins ou avocats,
aux anniversaires ou encore
dans les affaires pour marquer
sa considération. « On les retrouve aux enchères et sur
Internet vendus parmi les bijoux
de famille », enchérit le directeur général de Montblanc.
C’est d’ailleurs au titre "d’icône
intemporelle du design" que
le Meisterstück 149 fait désormais partie de la collection permanente du MOMA, le Musée
d’art moderne de New York.
Photo © Anto Hinh-Tai
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Un objet de collection, … ◊
I
l y a près d’un siècle, une jeune marque allemande d’instruments d’écriture lançait une
ligne haut de gamme baptisée Meisterstück,
littéralement "Pièce de Maître" en français.
Reconnaissable au premier coup d’œil, le
Meistertück 149 est, aujourd’hui, toujours
fabriqué à la main, selon le même procédé,
dans les ateliers Montblanc d’Hambourg.
Emblème de la marque, l’étoile blanche,
symbolisant les pentes du fameux massif montagneux,
surplombe son corps en résine noire. Autre référence, le
nombre 4 810, soit la hauteur du Montblanc en mètres,
orne quant à lui la plume du stylo. D’autres collections
ont, depuis, vu le jour : le "Meisterstück Solitaire", exclusivement constitué de métaux précieux (or, argent,
vermeil), ou le "Meisterstück Solitaire Royal", serti de
4 810 diamants en 1994.
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- AGIR -
Coline Mattel :
« Je me devais d’honorer
ce rendez-vous »
№
01
VISION PATRIMOINE
Une autre vision du patrimoine, avec la Gestion Privée Caisse d’Epargne
◊
MEMBRE DU TEAM CAISSE D'EPARGNE
(LIRE ENCADRÉ), LA JEUNE SAUTEUSE
À SKI COLINE MATTEL, 18 ANS, A
PORTÉ HAUT LES COULEURS DE LA
FRANCE EN DÉCROCHANT LA
MÉDAILLE DE BRONZE AUX JEUX
OLYMPIQUES DE SOCHI EN FÉVRIER
DERNIER, POUR LA PREMIÈRE
APPARITION DE CETTE DISCIPLINE
CHEZ LES FEMMES. RENCONTRE AVEC
UNE JEUNE FEMME PASSIONNÉE.
Dans quel état d’esprit
vous êtes-vous présentée aux
Jeux Olympiques de Sochi ?
À l’approche de la compétition, j’y pensais
tous les jours. Je m’entraîne tous les ans pour
être la meilleure possible et il ne fallait pas
négliger les plages de récupération. Je n’avais
donc pas d’ingrédient secret en cette année
olympique. Pourtant, il y avait évidemment un
autre état d’esprit, sans comparaison avec les
années précédentes. Je me suis sentie plus impliquée à l’entraînement, plus déterminée aussi.
En visant le podium aux Jeux, j’avais la pression, mais la "bonne" pression. On peut parler
d’un "coup de boost salutaire".
Comment êtes-vous
parvenue à vous hisser
à ce niveau si jeune ?
J’ai commencé le saut à sept ans, au Ski Club
des Contamines. Commencer très tôt m’a permis de ne pas être aussi "consciente", d’oser
davantage. Aujourd’hui, il m’arrive d’avoir peur
mais surpasser cette appréhension me pousse
encore plus. En équipe de France, je m’entraîne
depuis six ans avec Léa Lemare (17 ans) et Julia
Clair (19 ans). Nous sommes complémentaires
et nous avons chacune beaucoup à nous
apporter. S’entraîner au sein d’une équipe en
pleine progression m’a beaucoup stimulée. En
sachant depuis 2011 que nous serions la première génération de filles à participer aux JO
en saut à ski depuis la création des Jeux
Olympiques d’hiver, ma motivation pour
m’améliorer était encore plus grande. Je me
devais d’honorer ce rendez-vous.
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Dans quelle mesure
l’accompagnement de la
Caisse d’Epargne vous
a-t-il aidée pour ces Jeux ?
Je bénéficie depuis 2010 d’un partenariat financier pour faciliter et améliorer ma préparation : avance sur les frais de déplacement,
forfait de téléphone, primes... Ce que j’apprécie réellement avec ce partenariat, c’est que
le versement de la prime n’est pas conditionné par mes résultats. Qu’ils soient bons ou
non, celle-ci me revient, c’est un véritable
"plus". En tant que sportive de haut niveau, je
ne pouvais pas me permettre de travailler à
côté de mes études. Cela me libère du temps
pour m’entraîner et envisager la compétition
sereinement. Au moment de préparer les
grands rendez-vous internationaux, tout ce
qui peut me soulager de la pression est le
bienvenu !
Le Team
Caisse d’Epargne :
cinq disciplines,
six athlètes et beaucoup
de talent
RÉUSSIR
Rudy Ricciotti,
architecte
libre-penseur
COMPRENDRE
Soutenir la croissance
des entreprises :
trois nouvelles opportunités
de placement
INVESTIR
Cinéma :
« Investir dans Chaocorp,
c’est partager une aventure
de production »
Pour compléter son partenariat
historique avec la Fédération
Française de Ski, la Caisse d’Epargne
a décidé de mettre en place un team
d’athlètes représentant l’ensemble
des disciplines de la fédération.
Six jeunes champions ont ainsi
bénéficié d’un accompagnement
pendant quatre ans, jusqu’aux Jeux
Olympiques de Sochi. Dynamiques,
motivés et aux personnalités très
différentes, ils brillent sur la scène
internationale et représentent l’avenir
de leurs disciplines.
Retrouvez les coulisses de leur
préparation à travers une série
documentaire sur www.espritglisse.com
MUCEM 2013 © R. Ricciotti et R. Carta, architectes - Photo © Lisa Ricciotti
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