centenaire de la bataille de la marne cérémonie du 12 septembre

 CENTENAIRE DE
LA BATAILLE DE LA MARNE
CÉRÉMONIE DU 12 SEPTEMBRE 2014
DOSSIER DE PRESSE
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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SOMMAIRE
Communiqué : les commémorations de la
Bataille de la Marne le 12 septembre.
p. 3
Première partie : Lieux d’histoire
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La Bataille de la Marne
Les combats des marais de Saint-Gond
Les Combats de Mondement
Le Monument de Mondement
Le Musée de la Grande Guerre de Meaux
Des Armées de masse
Vitry-le-François, le Général Joffre et le
Service de Santé des Armées
p. 5
p. 7
p. 8
p. 9
p. 12
p. 14
p.15
Deuxième partie : Témoignages et transmission
-­‐ Témoignage : inspiration pour une lecture
-­‐ Note sur Paul Lintier et texte de cet écrivain
-­‐ La transmission de la Première Guerre mondiale
à l’école
-­‐ Cérémonies du 12 septembre : une présence
importante des scolaires
p. 18
p. 20
p. 21
Troisième partie : La Mission du Centenaire de la Première
Guerre mondiale :
-­‐ Communiqué sur la Mission du Centenaire
-­‐ L’organisation des Commémorations
-­‐ Le Centenaire dans la Marne
p. 26
p. 28
p. 30
Annexes : lectures de textes par les jeunes et web radio
p. 35
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COMMUNIQUÉ :
Une commémoration sous le signe d’un hommage aux
Armées et de la transmission aux jeunes générations.
Quatrième temps fort du cycle du Centenaire, la bataille de la Marne commémorée le
12 septembre est le premier événement de ce cycle présidé par M. Manuel Valls,
Premier Ministre.
Il s’organise autour de 3 grandes étapes :
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la visite du Musée de la Grande Guerre de Meaux (9h15),
la cérémonie officielle à Mondement en présence de 1700 collégiens (11h00),
la visite de l’exposition du service de Santé des Armées à Vitry-le-François
(12h30).
Présidé par le Premier Ministre, cet événement offre un hommage appuyé aux
Armées, par la mise en exergue de cette première bataille de la Marne, qui
symbolise le sursaut des armées françaises, la résilience des troupes et la contreoffensive victorieuse qui a sauvé Paris et la France.
La cérémonie laisse aussi une large place à la transmission et aux jeunes
générations, qui sont acteurs des cérémonies durant toute cette journée
commémorative.
La participation de plus de 1700 collégiens issus du département de la Marne, mais
aussi de l’académie de Bordeaux apporte une dimension pédagogique, donne du sens
et de la portée à cette commémoration : lecture de textes, interview du Premier
Ministre par une web radio, parrainée par Radio France…
Le Premier Ministre sera accompagné par M. Kader Arif, Secrétaire d’état auprès du
Ministère de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Ils seront accueillis par M. Jean-Paul Bachy, Président de la région ChampagneArdennes, M. René-Paul Savary, Président du Conseil Général de la Marne, M.
Vincent Eblé, Président du Conseil Général de Seine-et-Marne, Madame Desroches,
Maire de Mondement, M. Jean-François Copé, Député-Maire de Meaux et M.JeanPierre Bouquet, maire de Vitry-le-François.
Un dossier « sources » riche de textes, de vidéos et autres éléments
iconographiques est disponible sur le site de la Mission du centenaire de
la Première Guerre mondiale :
http://centenaire.org/fr/en-france/champagne-ardenne/marne/12septembre-la-commemoration-de-la-bataille-de-la-marne
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Première partie :
Les lieux d’histoire
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LA BATAILLE DE LA MARNE
La bataille de la Marne oppose l’armée allemande aux armées française et
britannique. Elle se déroule du 6 au 12 septembre 1914 sur un front d’environ 300 km
qui court du nord de Meaux à Verdun. Depuis l’échec de la bataille des frontières en
Belgique et en Lorraine fin août 1914, l’armée française a été obligée de reculer
jusqu’au sud de la Marne, poursuivie par l’armée allemande. C’est à partir de cette
position que le Général Joffre décide de lancer une contre-offensive qui débute le 6
septembre et deviendra la bataille de la Marne. Celle-ci ne se résume pas à un seul
affrontement en un lieu unique. Elle est, dans les faits, un ensemble de combats
simultanés tout au long de cette ligne de front. A l’issue de la bataille, les armées
allemandes décrochent : l’invasion de la France est stoppée. C’est également l’échec
du plan allemand qui prévoyait une victoire rapide contre la France pour se retourner
au plus vite contre la Russie.
Fin août, l’armée allemande est amputée de certaines unités transférées sur le front
Est pour contrer l’avancée russe en Prusse orientale. Elle doit, de plus, faire face à
l’étirement de ses lignes arrière et à la résistance de certaines places fortes comme
Anvers ou Maubeuge. Pour accélérer l’encerclement de l’armée française, il est donc
décidé que la Ière armée, dirigée par le général von Kluck, au lieu de contourner Paris
par le Sud avant de se rabattre sur l’Est, infléchisse sa marche vers le Sud-Est en
passant par le Nord de Paris. Ce faisant, elle offre son flanc à la 6ème armée française,
nouvellement constituée et placée sous le commandement du Général Maunoury.
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Cette découverte, permise notamment par l’observation aérienne, décide Joffre à
reprendre l’offensive.
Le 6 septembre, une contre-attaque dénommée bataille de l’Ourcq est donc lancée au
nord de Meaux par la 6ème armée. C’est à cette occasion que quelques milliers
d’hommes sont emmenés sur le théâtre d’opérations par des autobus et les fameux
taxis de la Marne. Au même moment, un peu plus au sud, le corps expéditionnaire
britannique, commandé par le maréchal French, et la 5ème armée avancent en
s’infiltrant entre les Ière et IIe armées allemandes : c’est la bataille des Deux Morin.
Plus à l’Est, l’armée française doit au contraire contenir les offensives allemandes
autour des marais de Saint-Gond et de Vitry-le-François et dans la région de Verdun,
autour de Revigny et de la Vaux-Marie.
Du 6 au 8 septembre, les combats sont particulièrement intenses et l’issue indécise.
Mais du 9 au 11 septembre, toute la ligne de front allemand se replie plus au nord. Les
armées alliées, meurtries et exténuées par des combats qui durent depuis la mi-août,
ne peuvent exploiter ce recul. Le 12 septembre, l’armée allemande résiste sur sa
nouvelle ligne qui court le long de l’Aisne, de Verdun à Noyon. Personne n’imagine
alors que ce front restera identique pendant plus de quatre années de guerre.
S’il est impossible de connaître précisément les forces en présence et les pertes, on
peut estimer qu’environ 2 million de soldats français, allemands et britanniques se
sont affrontés lors de la bataille de la Marne. Les progrès technologiques du dernier
tiers du XIXème siècle qui ont permis de démultiplier la puissance létale des armes à
feu – canons, mitrailleuses, fusils – et la configuration d’une guerre de mouvement et
d’offensive ont rendu les combats particulièrement meurtriers et parmi les plus
violents de toute la guerre : environ 230 000 Français ont été tués ou portés disparus
entre août et septembre 1914.
Source : Gallica. Reprise sur : www.centenaire.org
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LES COMBATS DES MARAIS DE SAINT-GOND
Au sud-ouest du département de la Marne, au pied de la côte d’Île-de-France, au
nord-ouest de Sézanne, se trouve une zone marécageuse d’environ 19 km de long sur
3 km de large qui forme un obstacle naturel important entre le plateau de Brie et la
plaine champenoise. Théâtre de combats lors de la campagne de France de 1814 entre
Russes et Français, les marais de Saint-Gond se retrouvent cent ans après au centre
du dispositif de la bataille de la Marne.
Entre Sézanne et Mailly-le-Camp, de part et d’autre de Mondement, cette zone est
une de celle où les Allemands souhaitent rompre le front français. Une grande partie
du sort de la bataille la Marne se joue donc ici. Le 5 septembre au matin, les troupes
de la IIe armée allemande, commandée par le général von Bülow, se présentent par le
nord-ouest tandis que les Français stoppent leur retraite et reçoivent l’ordre de tenir
les extrémités des marais et les itinéraires d’accès.
Le 6 septembre 1914, les deux armées s’affrontent violemment. Les artilleries se
déchaînent et les combats sont au corps-à-corps. La 9ème armée française,
commandée par le général Foch, parvient un moment à rejeter les Allemands au-delà
des marais, mais le 8 septembre ces derniers engagent quatre divisions renforcées et
tentent une offensive pour percer les lignes françaises, concentrant leurs efforts dans
le secteur entre le bois de la Branle et Mondement.
L’engagement in extremis de la division marocaine et de la 42e division d’infanterie
du général Grossetti sauve la situation. Le 9 au soir, le front allemand plie
soudainement et la Garde prussienne s’immobilise au nord des marais. Le 10, l’armée
allemande se replie sur l’Aisne et la Vesle, à plusieurs dizaines de kilomètres.
D’après François Cochet et Rémy Porte (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris,
Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2008, réédition 2013, p. 929
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LES COMBATS DE MONDEMENT
Durant les combats des marais de Saint-Gond, la prise du village de Mondement et de
son château, le 9 septembre 1914 au matin, par le 164e régiment d’infanterie de
Hanovre menace directement la continuité des lignes françaises et risque d’ouvrir la
plaine de Champagne aux Allemands. La division marocaine – composée de
tirailleurs algériens et tunisiens, de zouaves et de légionnaires et non de tirailleurs
marocains – reçoit le soutien de la 42e division d’infanterie du général Grossetti et du
77e régiment d’infanterie de Cholet.
La contre-attaque est immédiate, mais l’assaut du milieu de journée ne permet pas de
reprendre le château. L’attaque reprend en fin d’après-midi et la position est
finalement conquise. Les assauts contre le château de Mondement ont donné lieu à
de véritables charges menées sabre au clair par des officiers, dans la plus grande
tradition militaire du XIXe siècle.
D’après François Cochet et Rémy Porte (dir.), Dictionnaire de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris,
Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2008, réédition 2013, p. 720.
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LE MONUMENT DE MONDEMENT
Le monument de Mondement a été élevé
pour commémorer la première victoire de
la Marne (5 - 12 septembre 1914). Le site a
été choisi parce qu'il marquait un point
stratégique dans le grand front établi par
Joffre, de l'Oise à Verdun, pour riposter à
l'ennemi et mettre un terme à l'invasion
des armées de Guillaume II.
Le site du château de Mondement, au sud
des marais de St Gond, dominait la partie
la plus méridionale du front et verrouillait
le passage vers Paris par le sud. Si ce
point cédait, l'effort de toute la partie
ouest du front pour repousser l'ennemi
vers l'est pouvait être compromis.
L'endroit était tenu par la 9ème armée
commandée par le Général Foch.
Le 6 septembre 1917, une cérémonie
présidée par la président de la République
Raymond Poincaré commémore au
château de Mondement le 3ème anniversaire de la Victoire de la Marne.
En 1920, le Parlement décide l'érection d'un monument commémoratif à
Mondement. En 1930, le sous-secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts Eugène Lautier passe
commande à l’architecte Paul Bigot. L'idée générale du monument est fixée : celui-ci
sera une borne d’une trentaine de mètres de haut symbolisant l'arrêt de l'avancée
allemande. Au tiers supérieur, planera une victoire ailée. La sculpture de la victoire
est confiée à Henri Bouchard ; celle des bas-reliefs prévus à la base est attribuée à
plusieurs artistes : Alfred Bottiau, Albert Patrisse et René André Duparc.
La construction du monument commence en 1933. L'ensemble est en béton sur une
armature métallique. La teinte du béton proche de celle du grès des Vosges a été
voulue pour rappeler le rattachement de l'Alsace et de la Lorraine à la France.
Les crédits nécessaires à l’achèvement du monument n’ayant pas été votés, celui-ci
reste en l'état plusieurs années entouré d’échafaudages pourrissants. Finalement, le
monument est achevé en 1938, et l'inauguration fixée… au 19 septembre 1939.
La déclaration de guerre à l'Allemagne le 3 septembre empêche la cérémonie qui
n'aura finalement lieu que le 23 septembre 1951.
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Le monument se présente comme une borne gigantesque haute de 35,5 mètres. Elle
est réalisée en béton couleur rougeâtre coulé sur une structure métallique, ses
fondations descendent à 22 mètres au-dessous du niveau du sol. L'ensemble, qui
représente un poids de 2000 tonnes, fut coulé en 21 jours de travail sans aucun arrêt
ni le jour ni la nuit.
A la base côté nord sont sculptés en bas relief les effigies des généraux entourant le
soldat de 1914. Celui-ci porte bien l'uniforme de soldat des premiers combats: képi,
capote à pans relevés, pantalon (il était garance), brodequins. Le casque n'apparaîtra
qu'en 1915. De gauche à droite: Sarrail, de Langle de Cary, Foch, Joffre et le Soldat,
Franchet d'Espèrey, le Maréchal britannique French, Maunoury, Gallieni. Ils sont
placés dans l'ordre qu'occupaient leurs armées sur le front.
Plusieurs inscriptions sont gravées. Au nord, au-dessus du bas relief, deux textes sont
inscrits :
« A la voix de Joffre, l'armée française en pleine retraite s'arrêta et fit face à l'ennemi. Alors se
déchaîna la bataille de la Marne sur un front de soixante dix lieues de Verdun aux portes de
Paris. Après plusieurs jours de luttes héroïques, l'ennemi de toutes parts battait en retraite et
sur toute l'étendue du front, la VICTOIRE PASSAIT. »
Le second texte est une citation de l'ordre du jour de Joffre le 6 septembre 1914 :
" Au moment où s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à
tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à
attaquer et repousser l'ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte
garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les
circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée. "
D'autres inscriptions indiquent les différentes armées qui formaient le front. Elles
sont placées face à la direction du lieu qu'elles occupaient au début de l'offensive. On
lit :
« Bataille de la Marne 6 - 14 septembre 1914
Composition et situation des armées alliées au 6 septembre,
Armée française commandant en Chef Général Joffre
Camp retranché de Paris Général Gallieni
6ème armée Général Maunoury de Betz à Meaux
Place de bataille de l'armée anglaise de Villiers-sur-Morin à Jouy-le-Châtel.
5ème armée Général Franchet d'Espèrey de Provins à Sézanne
9ème armée Général Foch de Sézanne au camp de Mailly
4ème armée Général de Langle de Cary du camp de Mailly à Sermaize
3ème armée Général Sarrail de Revigny à Verdun. »
Coté ouest est aussi indiqué : British expeditionary Force Commandant en Chef field
marshall Sir J.D.P. French.
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Le nom des différents corps composant les armées est aussi gravé sous chaque
indication.
Est aussi gravé sur le haut de la face sud la citation suivante : « A tous ceux qui sur
notre terre du plus lointain des âges dressèrent la borne contre l'envahisseur. »
La sculpture d’une Victoire ailée apparaît au sommet, traversant l'orage, écartant les
éclairs de la foudre, environnée de gros nuages au milieu desquels percent les
pavillons des trompettes annonçant le triomphe.
Complètement achevé à la veille de l'occupation de 1940 à 1944, le monument,
contrairement à d'autres symboles de la Grande Guerre, ne souffrit d'aucune exaction
,de la part de l'occupant.
La " Carotte " comme on l'appelle familièrement dans la région, a été inscrit à
l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 4 octobre 1991.
D'importants travaux de restauration du monument et d'aménagement du site ont été
réalisés en 1994 et 1995. Le monument national de Mondement appartient désormais
au Conseil Général de la Marne.
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LE MUSEE DE LA GRANDE GUERRE DE
MEAUX
Avec plus de 320 000 visiteurs depuis son ouverture, le Musée de la Grande Guerre
du Pays de Meaux, équipement culturel d’envergure internationale, est un lieu
incontournable pour découvrir l’histoire du premier conflit mondial. Son approche
généraliste en fait une véritable porte d’entrée vers les autres sites de mémoire du
conflit.
Le musée a été inauguré le 11 novembre 2011. L’échelle de l’agglomération (18
communes, 85 000 habitants) s’est naturellement imposée pour porter ce projet
puisqu’un certain nombre de villages qui la compose porte les traces encore visibles
de la bataille de la Marne (monuments, cimetières, nécropoles…), dont la tombe du
poète français Charles Péguy, tombé le 5 septembre 1914.
Les origines
Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux est né de l’idée de Jean-Pierre
Verney, historien autodidacte passionné et passionnant, qui, pendant plus de 45 ans,
a rassemblé quelques 50 000 pièces et documents sur la Première Guerre mondiale,
constituant l’une des plus importantes collections privées européennes.
Un musée généraliste sur le conflit
Dès sa conception, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, a été imaginé
pour s’adresser à tous les visiteurs.
Le parcours principal, qui présente en symétrie la bataille de la Marne de 1914 et celle
de 1918, traduit de manière évidente pour le visiteur le passage du XIXe au XXe siècle.
Entre ces deux grandes batailles de mouvement de début et de fin de guerre, la
présentation de la guerre de position avec son front constitué de tranchées explicite la
notion d’enlisement. Ce parcours principal est complété par un parcours thématique :
huit espaces abordent des sujets transversaux au conflit (une guerre nouvelle, corps
et souffrances, la mondialisation, une société mobilisée…) multipliant les points
d’entrée.
Au-delà des ambiances sonores qui interpellent les visiteurs dès l’extérieur, la
médiation qui a été mise en place au musée a pour objet de rendre le visiteur acteur
de sa visite : des lunettes à porter pour découvrir les vues stéréoscopiques en 3D, des
objets à toucher, des objets à peser pour mesurer le poids du paquetage ou de la
corvée de barbelés, des objets à deviner dans des niches archéologiques, des jeux
ludo-pédagogiques pour comprendre l’impact économique de la guerre ou découvrir
les différentes nations belligérantes, des bornes interactives pour approfondir la
découverte de la collection…
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Toucher les nouvelles générations
Le Musée de la Grande Guerre propose un programme d’activités pédagogiques
originales qui facilitent la découverte et la compréhension des 30 000 scolaires qui
viennent chaque année.
Pour les publics individuels, un parcours au sein de l’exposition permanente a été
conçu pour les 8-12 ans en utilisant les animaux pour introduire chacun des espaces
thématiques du musée. Pour les 12-15 ans, un audio-guide spécifique aborde aussi
bien les faits historiques que les clefs de compréhension de la muséographie. Le
musée propose aussi des ateliers à vivre en famille pendant lesquels les liens
intergénérationnels s’incarnent, suscitant un dialogue sur les histoires familiales de
chacun.
1914-2014 : un double centenaire
L’année 2014 marque le centenaire du début du conflit et le centenaire de la première
bataille de la Marne. Si le musée présente à cette occasion l’exposition « Join now ! »
pour rappeler la présence des troupes britanniques dès les premiers mois de guerre,
c’est tout le territoire qui s’est mobilisé dans cette commémoration à travers des
manifestations variées comme un meeting aérien, des conférences, des spectacles
vivants, des sons et lumières… devenant une véritable destination du tourisme de
mémoire.
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DES ARMÉES DE MASSE
Les unités françaises
Lors de la bataille de la Marne, chaque camp compte environ un million d’hommes
répartis entre plusieurs centaines de régiments venus de presque toutes les régions
des pays belligérants. Ces armées sont les plus imposantes que l’histoire ait jamais
connues. La Révolution française et l’Empire napoléonien ont transformé les armées
de métier de l’Ancien Régime en de vastes troupes composées de soldats-citoyens.
Depuis la fin du XIXe siècle, la conscription universelle masculine s’est largement
généralisée, à l’exception notable du Royaume-Uni. Les nations doivent mobiliser
ceux qui les constituent : les armées de masse en sont le ferment autant que le
rempart.
La British Expeditionary Force
Le rôle de l’armée britannique dans les combats de 1914 est très souvent méconnu. Le
Corps expéditionnaire britannique, fort d’environ 90 000 soldats professionnels et
commandé par le maréchal French, débarque début août sur le continent dans
l’objectif d’aider les armées belge et française.
Déployé fin août autour de Mons, en Belgique, il participe à la bataille des frontières
et contribue à retarder l’avancée de l’aile droite allemande. Lors de la bataille de la
Marne, son rôle est primordial dans les combats des Deux Morin menée au Sud de
Meaux. Les Britanniques exploitent la brèche entre les Ière et IIème armées allemandes
et, à partir du 7 août, font reculer, dans leur secteur, les Allemands au-delà de la
Marne.
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VITRY-LE-FRANÇOIS, LE GENERAL JOFFRE
ET LE SERVICE DE SANTE DES ARMEES
Vitry-le-François, sous-préfecture de la Marne, est l’un des centres en
France des cérémonies de commémoration de la Grande Guerre avec,
notamment, une exposition sur l’évolution de la médecine militaire de
1914 à 1918. Par ailleurs, c’est à Vitry-le-François que le général Joffre
avait installé son quartier-général en août 1914 et que s’est déroulé l’un
des épisodes les plus sanglants de la bataille de la Marne.
L’exposition « La souffrance des hommes » a été organisée avec le concours du
Service de Santé des Armées. Elle réunit plus de 400 objets, des instruments et
des scènes reconstituées, la plupart inédits, et qui offrent un panorama complet de
la médecine de guerre en 14-18.
Vitry-le-François, en raison de sa proximité immédiate du front, est en effet devenue
entre 1914 et 1919 une ville-hôpital, première étape pour les blessés de l’Argonne et
de Verdun, et qui accueillait jusqu’à 2 à 3 000 blessés lors des grandes
offensives.
L’exposition présente également la tente d’un Hôpital Médicochirurgical (HMC)
identique à celles que l’armée française déploie actuellement sur ses différents
théâtres d’opération.
Enfin, au début de la guerre, Vitry-le-François et son territoire fut au cœur de la
bataille, notamment lors des combats acharnés autour du Mont Moret. Le souvenir
du passage du Général Joffre dans la ville est évoqué par la présentation de la
voiture, une Renault type ES, dont il se servait à l’époque.
Une exposition témoin des grandes évolutions
chirurgicales
Ville-hôpital durant la Grande Guerre, Vitry-le-François montre dans une exposition
comment, face aux innombrables blessés de ce premier conflit d'ampleur industrielle,
la médecine a dû trouver des techniques chirurgicales inédites et faire ainsi un grand
bond en avant.
Conçue en partenariat avec le Musée du service de Santé des Armées, l'exposition
intitulée "Vitry-le-François, ville- hôpital ou la souffrance des hommes" conduit le
public dans la médecine de guerre de 1914 au travers de plusieurs reconstitutions:
table d'opération, cabinet dentaire, carriole de radiologie, unité de plâtrage ou encore
tisanerie, avec une présentation de près de 500 objets d'époque.
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"Vitry-le-François accueillait en permanence près de 3.500 blessés soignés dans une
dizaine de structures médicales plus ou moins improvisées", explique l'historien
Bernard Sartori, qui a conçu une partie de l'exposition en mettant à disposition de la
ville nombre d'objets de sa collection.
"La ville était idéalement située à quelques kilomètres des fronts de Champagne,
d'Argonne et de Verdun et les routes, les canaux et le chemin de fer en faisait un
carrefour parfait pour accueillir, trier et évacuer les soldats blessés", précise-t-il.
La collection d'objets exposés jusqu'au 28 septembre dans la salle du Manège de la
ville permet de découvrir des stéthoscopes en bois, toute une série de scies et de
couteaux à amputation, le matériel ophtalmologique de campagne, des stérilisateurs,
un inhalateur à éther d'anesthésie, un casque maxilo-facial pour maintenir la
mâchoire brisée ou encore une bassine destinée à la désinfection des plaies du siège.
"La médecine a fait un grand bond en avant en 1914, les médecins confrontés à un
nombre considérable de blessés ont dû inventer des techniques chirurgicales
notamment maxilo- faciales et des logistiques de prises en charge des victimes",
remarque le colonel Isabelle Dauphin, pharmacien en chef de l'établissement
sanitaire des Armées, partenaire de l'exposition.
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Deuxième partie :
Témoignages et transmission
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TEMOIGNAGE :
INSPIRATION POUR UNE LECTURE :
Ecrivain de la Grande Guerre sur la Marne – Paul Lintier (1893-1916)
Paul Lintier est né à Mayenne (Mayenne) le
13 mai 1893. Etudiant en droit, il s’engage à
20 ans au 44e Régiment d’artillerie du Mans.
Il est au front dès le 9 août comme servant de
pièce de canon de campagne de 75 mm. Il
combat pendant la retraite d’août et se voit
dirigé vers Paris début septembre.
Il participe à la bataille de la Marne sur
l’Ourcq. Il traverse l’Aisne à Vic. Son
régiment est relevé le 18 septembre pour être
dirigé sur Lassigny et Roy. Il est blessé à la
main et évacué le 22 septembre.
Il repart pour le front en juillet 1915. Promu
brigadier, il devient chef de pièce et participe
aux combats dans les Vosges dans le secteur
du Linge. Après un séjour en Champagne, il
revient
dans
les
Vosges
au
Hartmannswillerkopf en décembre 1915, puis
en Meurthe-et-Moselle où il trouve la mort,
fauché par un éclat d’obus le 15 mars 1916.
Il publia plusieurs romans et essais avant-guerre et se destinait à la carrière
d’écrivain. Il laisse deux récits de guerre sous la forme de carnets personnels écrits au
plus près de son expérience combattante.
- Ma pièce, Avec une batterie de 75. Souvenir d’un canonnier, Plon mai 1916.
1er août-23 septembre. Il y relate entre autre son témoignage au jour le jour de
la bataille de la Marne. Il a pu lire les épreuves avant impression juste avant sa
mort.
- Le tube 1233, octobre 1917 chez Plon Souvenirs d’un chef de pièce. Elaboré à
partir des notes trouvées dans les affaires du jeune artilleur. 25 juillet 1915- 15
mars 1916.
Les deux récits ont été publiés à nouveau en 2013 dans un même volume (Paris,
Bernard Giovanangeli).
Pour le critique ancien combattant Jean Norton Cru, « Paul Lintier est l’un des trois
ou quatre meilleurs auteurs de livres de guerre et parmi ceux-là il est peut-être le
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premier par ses dons naturels d’écrivain. C’est un grand artiste et s’il avait survécu, il
aurait été un des plus brillants dans la génération littéraire de l’après-guerre. »
(Témoins, p. 180)
Paul Lintier « nous révèle quelque chose que personne n’a jamais exprimé plus
complètement : « L’appréhension du lendemain, la hantise de la mort, le désir éperdu
de voir briller le soleil du jour suivant. L’aspiration à la vie » (Témoins, p. 181)
Extraits :
1er septembre 1914 : « Ah, si j’échappe à l’hécatombe, comme je saurai vivre ! Je
croyais que certaines heures seulement avaient du prix. Je laissais passer les autres. »
8 septembre : « … on voit bien, à l’expression des visages crispés et hagards, que la
lutte est dure (…) Les obus ne se font pas attendre. Le vent module leurs sifflements.
Cela dure des secondes,… des secondes… Cs transes de la mort, qui lentement
tombent du ciel, sont un interminable supplice »
9 septembre : Nos batteries ont ouvert le feu. Tout de suite, le même délire trépidant
s’empare des hommes et des canons. Les pièces sont des monstres hurlants, des
dragons en démence qui, à pleine gueule, vomissent du feu à la face du soleil, dont la
chute s’achève dans un somptueux crépuscule d’été.
12 septembre : « Depuis deux jours, il n’a cessé de pleuvoir. Sous les ondées nous
avons avancé de plus de quarante kilomètres. L’ennemi fuit. Quelques obusiers, qui
semblent manquer de munitions, couvrent mal sa retraite. Chaque heure affirme
notre victoire. »
Mort à 23 ans, son nom est inscrit sur le monument aux écrivains « morts pour la
France » au Panthéon (inauguré en 19127, y figure 560 noms pour la Première Guerre
mondiale).
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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LA TRANSMISSION DE LA PREMIÈRE GUERRE
MONDIALE À L’ECOLE
L’action de la Mission du Centenaire
Dès la rentrée scolaire 2013, la Mission du Centenaire a souhaité associer et
accompagner l’ensemble de la communauté éducative, en lien avec l’Inspection
générale de l’Education nationale (IGEN) et la direction générale de l’enseignement
scolaire (DGESCO), dans l’élaboration de manifestations et de projets pédagogiques
originaux.
Les Comités académiques comme relais territoriaux
Dans cette perspective, la Mission du Centenaire s’est appuyé sur le réseau des
référents « mémoire et citoyenneté » nommé par le recteur dans chaque académie,
qui préside le Comité académique du Centenaire.
Organe pluridisciplinaire et ouvert sur l’internationales et les problématiques
civiques et culturelles, le Comité académique coordonne en lien avec la Mission du
Centenaire les projets scolaires commémoratifs.
Il transmet les plus pertinents à la Mission du Centenaire pour labellisation et
organise des journées de formation en direction des enseignants, de valorisation et de
restitution des projets les plus remarquables.
Une implication importante de la communauté éducative
A ce jour et en deux campagnes de labellisation, 517 projets émanant d’écoles, de
collèges, de lycées généraux et professionnels ont obtenu le label « Centenaire ». Tous
les territoires sont représentés : métropolitains et ultra-marins, urbains et ruraux, en
réussite ou en difficultés sociales et scolaires.
525 établissements du premier degré se sont inscrits au concours national des Petits
artistes de la Mémoire organisé par l’Officie national Anciens combattants et victimes
de guerre (ONACVG) et soutenu par la Mission du Centenaire.
Plusieurs milliers d’enseignants et d’élèves s’impliquent donc dans le « travail de
mémoire » autour d’étude de documents d’archives et de création de spectacles
vivants ou de nouveaux supports numériques.
Une partie des projets est mis en valeur dans chaque académie par le biais de pages
web spécifiques et de journée de restitution réunissant enseignants et scolaires. A
l’échelle nationale, un grand nombre est publié sur le portail centenaire.org, devenu
la plateforme de ressources et de valorisation pédagogique du Centenaire.
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Les cérémonies du 12 septembre : une présence
importante des scolaires
Une dynamique portée en lien avec les acteurs du monde de
l’enseignement
La Mission du Centenaire s’est employée à construire des synergies et partenariats
avec et entre les différentes structures œuvrant en direction de l’enseignement
scolaire. Elle a ainsi construit des projets spécifiques avec le réseau CANOPÉ, le
Centre de liaison de l’Enseignement et des Médias d’information (CLEMI), l’Office
Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ), l’Association des Professeurs d’HistoireGéographie (APHG), plusieurs titres de journaux et de maisons d’éditions (Le
Journal des Enfants, Librio, Albin Michel, Nathan)
Ainsi, par le biais de création et de partage de ressources, de journées de restitution et
de cérémonies associant la jeunesse, la Mission du Centenaire a souhaité faire des
jeunes générations les acteurs centraux des commémorations, dans un souci de
transmission de connaissances, de valeurs et de compétences.
Présentation de projets pédagogiques au Musée de la Grande Guerre de
Meaux (Seine-et-Marne)
Le Musée de la Grande Guerre de Meaux se situe dans l’académie de Créteil
(département de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne). Cette
académie est très mobilisée autour des commémorations du Centenaire et 16 projets
liés aux établissements du second degré ont été labellisés par la Mission du
Centenaire lors de l’année scolaire 2013/2014. En outre, de nombreux établissements
du premier degré sont engagés dans le concours des Petits artistes de la Mémoire
(organisé par l’Office national des Anciens Combattants et Victimes de Guerre –
ONACVG).
Un séminaire académique a été organisé sur le thème des commémorations aux
Archives nationales (site de Pierrefitte) le 28 mai 2014 en présence de Madame
Béatrice Gille, rectrice de l’Académie et de Madame Agnès Magnien, directrice des
Archives nationale, de représentants de la Mission du Centenaire et de nombreux
enseignants.
Le Musée de la Grande Guerre dispose de plusieurs enseignants missionnés par
l’Education nationale et accueille, dans le cadre d’une offre pédagogique élaborée, de
nombreuses classes (près de 30000 scolaires par an).
Après une présentation de la nef centrale et d’une salle du Musée, la Mission du
Centenaire en lien avec l’académie de Créteil propose :
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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1)
La Présentation par un enseignant du service éducatif (M.
Mintzimacker) d’un instrument de musique fabriqué par un combattant
exposé au Musée et pouvant servir de support pédagogique (3 minutes)
2) Présentation d’un projet pédagogique mené dans l’année scolaire
2013/2014 par le réseau de cinq classes du premier degré de la
circonscription de Meaux/Villenoy au sein du Musée. Les classes ont
travaillé sur le corpus photographique d’un témoin meldois, mitrailleur bombardier
Louis Vallin engagé à 19 ans en décembre 1914. Présentation d’un court reportage
radio en lien avec la radio scolaire (premier et second degrés) de la circonscription
réalisé par les élèves et avec le concours de Canopé-Créteil et le Centre de liaison de
l’enseignement et des médias d’information (CLEMI) à cette occasion.
Présence de deux élèves par classe, accompagnés d’un enseignant accompagné de la
descendante Suzanne Vallin (3 minutes).
Prise de parole : un enseignant qui décrit le projet, un élève qui présente le support
réalisé, Mme Vallin qui donne son sentiment sur sa relation avec les élèves dans le
cadre de ce projet.
3) Présentation d’un projet intitulé « Cent vélos pour le Centenaire » mené
par un réseau de classes de collèges et d’un lycée du district 6 de Seine-et-Marne (320
élèves).
Trois collèges et un lycée ont organisé un rallye VTT le 5 septembre de 35 km sur la
ligne de front de la première bataille de la Marne. Un film documentaire a été réalisé
à cette occasion.
Il s’agit de présenter le projet devant un support iconographique à déterminer : un
adulte porteur de projet en présence d’une délégation d’élèves.
Contacts :
Mme Anne-Marie Tourillon-Hazard, référent « mémoire et citoyenneté » de l’académie de Créteil,
[email protected] - 06 33 89 08 43
M. Gilles PINARD, IEN de la circonscription de Meaux : [email protected] - 01 64 33 72 67
Jean-Christophe PONOT Conseiller pédagogique, Référent 1er degré Musée de la Grande Guerre
Richard HONORÉ, principal adjoint du collège Louise Michel de Farmoutiers pour le projet « Cent
vélos pour le Centenaire » -23 rue Robert Martin 77515 Faremoutiers Tél. 01 64 04 21 52
Etablissements représentés :
- Premier degré :
Ecole de la Grosse Pierre Meaux
Enseignant : Mme Brisset CM2
Les 13 classes de cette école ont participé à l’élaboration d’une exposition sur la
Grande Guerre (Fresque, affiches, productions artistiques…). Un reportage Radio
Fort éclair a été réalisé par les élèves sur l’exposition.
Ecole Compayré 1 Meaux
Enseignants : Mme Vignard et Mme Coursolle CM1 et CM2
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Les deux classes de CM1 et CM2 ont réalisé plusieurs travaux sur les aviateurs de la
Grande Guerre.
Une rencontre avec Mme Vallin a permis aux élèves de réaliser une interview et de
produire des mises en voix de lettres de Poilus pour Radio FORT ECLAIR.
Ecole Condorcet 2 Meaux
Enseignant : M. Fortin CM1/CM2
Les élèves du CM2 ont travaillé toute l’année sur l’aviation pendant la Grande Guerre.
Ils ont rencontré également Mme Vallin, qui a donné lieu à une émission Radio FORT
ECLAIR.
Ecole Tronchon Meaux
Enseignant : Mme Entraigues CM2
Les CM2 de l’école ont réalisé un reportage pour Radio FORT ECLAIR sur le meeting
aérien du centenaire de l’aérodrome de Meaux Esbly, labellisé centenaire
www.lesailesdupaysdemeaux.fr
- Deuxième degré :
. Collège Louise Michel de Farmoutiers - 23 rue Robert Martin 77515
Faremoutiers Tél. 01 64 04 21 52
. Collège Mallarmé de Fontenay-Trésigny - Place d'Ayen de Noailles
77610 Fontenay-Trésigny ; Tél. 01 64 25 10 23 / Fax. 01 64 42 60 39
. Collège George Sand de Mourroux - Rue du Moulin, 77120 Mouroux ; Téléphone
: 01 64 20 85 03
. Lycée La Tour des Dames de Rozaye en Brie - Adresse : Rue de Vilpré, 77540
Rozay-en-Brie ; Téléphone : 01 64 42 52 82
Présence des jeunes scolaires lors de la
cérémonie du 12 septembre 2014 – Mondement
La cérémonie commémorative du 12 septembre se déroule en présence de 1700
élèves, collégiens du département de la Marne et d’une classe de Première l’académie
de Bordeaux.
Les élèves pourront être les acteurs principaux de cette partie des
commémorations du 12 septembre.
1) Avant la cérémonie
Les collégiens, présents sur le site 1 heure avant le début de la cérémonie, pourront :
- prendre connaissance des productions des collèges liés à des projets
Centenaire exposés dans la chapelle sur le site de Mondement.
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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- participer à la réalisation d’une émission de la web radio de la cité scolaire de
la Fontaine du Vé installée dans la même chapelle.
La Mission propose que des brassards blancs floqués du visuel du label
« Centenaire » soient distribués aux élèves lors de leur mise en place pour la
cérémonie.
Le brassard blanc, porté par chaque élève, symbolise tout à la fois l’hommage rendu
aux disparus et la conscience de la paix aujourd’hui conquise en France et en Europe.
Sa réalisation serait conjointement prise en charge par la Mission du Centenaire et le
Conseil général de la Marne
Pendant la cérémonie
Séquence 1 : deux gerbes sont déposées directement par les élèves devant le
monument commémoratif de Mondement en présence de M. Le Premier Ministre.
. La première, par les élèves des établissements marnais, portant l’inscription :
« 1914-2014 : Les jeunes générations aux soldats de la Marne ».
. La seconde, par les élèves de la classe de l’académie de Bordeaux.
L’inscription sur la gerbe pourrait être : « 1914-2014 : les élèves du Lot-etGaronne à leurs aînés de la Marne »
- Séquence 2 : lecture par deux élèves de l’académie de Reims de textes courts
. Un extrait d’un témoignage d’un soldat ayant participé à la bataille de la
Marne (voir annexe 1)
. Un texte écrit par une classe avec l’aide de leur professeur sur le modèle :
« Nous élèves de collège souhaitons rendre hommage en ce jour du Centenaire
de la Bataille de la Marne aux hommes et femmes de France qui ont participé à
cet événement marquant de notre mémoire et de notre histoire commune
(…) »
A l’issue de la cérémonie
M. Le Premier ministre pourra répondre à quelques questions posées par les élèves
animant la web radio « Radio Jeunes Centenaire » labellisée par la Mission du
Centenaire (annexe 2) au château de Mondement.
Les élèves construisent les questions qui seront soumises à M. Le Premier Ministre
sur les thèmes suivants :
. quel est votre rapport personnel à la Grande Guerre ?
. pourquoi se souvenir ensemble de la Grande Guerre cent ans après?
. quelle place les jeunes peuvent prendre dans ces commémorations ?
Cette interview serait ensuite podcasté sur le site de la web radio.
Contact : Marie-Claire Ruiz, référent « mémoire et citoyenneté » de l’académie de
Reims [email protected] 0676411689
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Troisième partie :
La Mission du centenaire
de la Première Guerre mondiale
L’organisation des Commémorations
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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COMMUNIQUÉ
La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale
Créée en 2012, la Mission du Centenaire a été chargée par le Gouvernement de
préparer et d'accompagner la mise en œuvre du programme du centenaire de la
Première Guerre mondiale. Elle organise les grands rendez-vous
commémoratifs (Sarajevo, lancement international du Centenaire au 14 juillet,
l’entrée en guerre du 3 août, la Bataille de la Marne du 12 septembre, l’Armistice du
11 novembre). Par ailleurs, elle accompagne et coordonne les initiatives
développées partout en France et informe le grand public sur les préparatifs et la
programmation du Centenaire.
Elle est présidée par le Général d’Armée (2S) Elrick Irastorza et dirigée par Joseph
Zimet, créateur et initiateur du projet. Groupement d’intérêt public, la Mission est
constituée de 16 membres fondateurs (dont 7 Ministères) et travaille sous
l’autorité directe de Kader Arif, secrétaire d’état aux Anciens combattants et à la
Mémoire.
La Mission du Centenaire s’appuie sur les travaux d’un conseil scientifique
pluridisciplinaire, composé de personnalités et de chercheurs français et
étrangers, tous spécialistes de la Première Guerre mondiale. Le conseil est présidé
par Antoine Prost, professeur émérite d’histoire contemporaine à Paris I.
En s’appuyant sur un réseau territorial dynamique, composé de Comités
Départementaux du Centenaire (CDC) et de Comités Académiques du Centenaire
(CAC), la Mission du Centenaire a instruit depuis 2013 plus de 3000 projets, parmi
lesquels 2000 se sont vus attribuer le label officiel du Centenaire.
Ce label distingue les projets les plus innovants et les rend éligibles à un financement
du Fonds du Centenaire, le fonds d’initiative créé par la Mission pour appuyer les
initiatives du Centenaire. Le label Centenaire s’applique principalement aux actions
menées sur le territoire national, mais valorise également les actions développées à
l’étranger, en particulier dans des pays anciennement belligérants de la Première
Guerre mondiale.
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Centenaire.org : un espace numérique dédié au centenaire de la Première
Guerre mondiale
Centenaire.org est le portail de ressources numériques du Centenaire. Il permet au
grand public, aux passionnés des enjeux de mémoire, aux amateurs d'histoire et aux
enseignants de découvrir, vivre et comprendre cet événement mémoriel majeur. Le
site comporte une entrée nationale et internationale dédiée aux événements du
Centenaire et au tourisme de mémoire. Il propose de nombreuses sélections
commentées d'archives publiques et privées, des dossiers portant sur des
thématiques culturelles contemporaines et un agenda présentant toutes les
manifestations, actions et événements liés au Centenaire.
Il offre également un espace pédagogique pour les enseignants et un espace
scientifique dédié aux publications des spécialistes de la Grande Guerre.
www.centenaire.org
Edition spéciale « Bataille de la Marne » :
http://centenaire.org/fr/en-france/champagne-ardenne/marne/12-septembre-lacommemoration-de-la-bataille-de-la-marne
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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L’ORGANISATION DES COMMÉMORATIONS
Le pilotage de la mission interministérielle
Le Gouvernement est pleinement engagé pour assurer le succès des deux cycles
commémoratifs importants que connaît la France cette année : le soixantedixième anniversaire des libérations du territoire et le centenaire de la première
guerre mondiale.
Afin de coordonner l’action des services et des opérateurs de l’État concernés par ces
commémorations, une mission interministérielle a été créée en novembre
2012. Sa présidence a été confiée, par le Président de la République et le
Premier ministre, à M. Kader Arif, secrétaire d’État auprès du ministre
de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Sur la base des échanges intervenus entre les membres de la mission, et sur
proposition du secrétaire d’État, le Président de la République a arbitré les
principales séquences devant être inscrites au programme commémoratif de cette
année 2014.
Concernant spécifiquement le Centenaire de la première guerre mondiale, il a
notamment décidé de faire de l’année 2014 - année d’ouverture du Centenaire - une
saison mémorielle et culturelle de grande envergure, tout en souhaitant que
le cycle commémoratif puisse se poursuivre dans les années suivantes, comme ce sera
le cas également chez nos principaux partenaires étrangers.
Enfin, le Président de la République a demandé aux membres de la mission
interministérielle de veiller à ce que quatre thématiques spécifiques puissent
être traitées à l’occasion de ces commémorations. Deux concernent la société
française : l’évolution de la place des femmes à l’occasion des deux conflits mondiaux
et le rôle des outre-mer et des soldats des anciennes colonies françaises dans la
libération du territoire ; deux autres concernent l’évolution de l’ordre international au
vingtième siècle et les apports de la construction européenne.
L’appui de deux opérateurs
L’action de la mission interministérielle des deux anniversaires s’appuie sur deux
opérateurs de nature différente.
Pour le Centenaire de la première guerre mondiale, le Gouvernement
s’appuie sur la Mission du Centenaire de la première guerre mondiale, groupement
d’intérêt public créé en 2012. (voir p.26)
Pour les commémorations du 70e anniversaire des libérations du
territoire, la Direction du Patrimoine, de la Mémoire et des Archives (DMPA) du
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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ministère de la Défense est l’opérateur principal de l’État. Il s’appuie sur un comité
scientifique présidé par l’historien Jean-Pierre Azéma.
Le site « Mémoire des Hommes »
A l'occasion du lancement du Centenaire de la première guerre mondiale, le Président
de la République a inauguré le 7 novembre 2013, une nouvelle version du site
« Mémoire des Hommes », établie à la demande de Jean-Yves Le Drian et de Kader
Arif, et enrichie de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux fonds, comme les
historiques régimentaires des unités engagées dans la Grande Guerre et les registres
des contrôles de troupe de la garde impériale et de l’infanterie de ligne (1802-1815).
Depuis son ouverture en novembre 2003, « Mémoire des Hommes » a enregistré plus
de 11 millions de connexions, ce qui correspond chaque mois à une moyenne de
160 000 visites et 4 millions de pages vues.
Afin de poursuivre l’enrichissement du site, la DMPA mettra en place fin 2014 un
plan pluriannuel de numérisation des fonds conservés au service historique de la
Défense. Il concerne, entre autres, la suite des registres des contrôles de troupe et les
registres d’inscription maritime depuis le XVIIe siècle, ou encore les cartes des
tranchées de la première guerre mondiale.
www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
Le portail centenaire.org
Centenaire.org est le portail de ressources numériques du Centenaire. Il permet au
grand public, aux passionnés des enjeux de mémoire, aux amateurs d'histoire et aux
enseignants de découvrir, vivre et comprendre cet événement mémoriel majeur.
Centenaire.org comporte une entrée nationale et internationale dédiée aux
événements du Centenaire et au tourisme de mémoire.
Il propose également de nombreuses sélections commentées d'archives publiques et
privées et des dossiers portant sur des thématiques culturelles contemporaines. Il
offre enfin un espace pédagogique pour les enseignants et un espace scientifique
dédié aux publications des spécialistes de la Grande Guerre.
Il est également possible d'y consulter l'agenda du Centenaire qui recense l'ensemble
des projets labellisés par la Mission.
www.centenaire.org
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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LE CENTENAIRE DANS LA MARNE
05 septembre 2014
Création audiovisuelle et Multimédia-Projet scolaire
Maurice Genevoix, l’expérience combattante
Ce DVD propose des extraits d’un témoignage télévisé de Maurice Genevoix.
L’écrivain se penche alors sur son expérience du front entre 1914 et 1915 et l’œuvre
littéraire qui en témoigne.
Organisé par : Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de
l’académie de Reims
Adresse(s) : CRDP de l’académie de Reims 17, boulevard de la Paix 51100 Reims
21 septembre 2014
Lecture-Concert
Le violoncelle de guerre, Maurice Maréchal et le Poilu
La violoncelliste Emmanuelle Bertrand revisite des œuvres de Maurice Maréchal en
dialoguant avec des textes extraits des carnets de guerre de l’artiste lus par
Christophe Malavoy ou Didier Sandre.
Organisé par : Tandem Concerts
Adresse(s) : Chenay
01 octobre 2014 au 03 octobre 2014
Colloque
Le soldat et la mort dans la Grande Guerre
Dans le cadre du projet global porté par le Conseil Général de la Marne, les Archives
départementales organisent un colloque international et pluridisciplinaire.
Organisé par : Archives départementales de la Marne/Conseil général de la Marne
Adresse(s) : Théâtre du Chemin Vert Place du 11 novembre 51100 Reims
01 octobre 2014 au 05 octobre 2014
Autre
War on screen – Festival international du cinéma de guerre
War on screen est le premier festival international de cinéma au monde entièrement
consacré à la thématique de la guerre et des conflits.
Organisé par : La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne
Adresse(s) : Scène nationale La Comète 51000 Châlons-en-Champagne
05 octobre 2014 au 12 octobre 2014
Spectacle
Germaine 1914/2014
Ce projet consiste en une semaine durant laquelle auront lieu plusieurs animations
culturelles, comme une exposition ou une représentation théâtrale.
Organisé par : Commune de Germaine
Adresse(s) : 51160 Germaine
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18 septembre 2014 au 06 novembre 2014
Exposition
Exposition dans la Cathédrale de Reims
Cette exposition de 40 photographies en grand format au sein de la Cathédrale de
Reims donnera lieu à la réalisation d’un documentaire basé sur ces clichés.
Organisé par : Les Amis de la Cathédrale de Reims
Adresse(s) : Cathédrale de Reims 51100 Reims
10 novembre 2014
Histoire-Projet scolaire
Les Français dans la Grande Guerre
Cet ouvrage présente les conditions de vie des Français du front et de l’arrière de 1914
à 1918. Il fournit aux lecteurs, notamment aux enseignants, des repères sur la
mémoire de la Grande Guerre.
Organisé par : Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de
l’académie de Reims
Adresse(s) : CRDP de l’académie de Reims 17, boulevard de la Paix 51100 Reims
16 mai 2014 au 11 novembre 2014
Spectacle
Chaos 14
Ce spectacle vivant met en voix des poèmes joués par huit comédiens interprètes.
Organisé par : Eutectic
Adresse(s) : Itinérance
04 septembre 2014 au 29 novembre 2014
Exposition
Epernay dans la Grande Guerre
L’exposition présente la vie quotidienne à Epernay, ville d’arrière-front, durant le
conflit.
Organisé par : Ville d’Epernay
Adresse(s) : Médiathèque centre-ville 1, rue du Professeur Langevin 51200 Epernay
3 février 2014 au 31 décembre 2014
Exposition
Histoire et Mémoire des soldats coloniaux
A travers diverses activités (collecte, exposition, spectacle), le projet vise à mieux
connaître l’Histoire des soldats coloniaux engagés dans la Grande Guerre.
Organisé par : Collectif interculturel d’Associations de migrants
Adresse(s) : Itinérance
20 septembre 2014 au 16 janvier 2015
Exposition
1910-1925, la paix ? Fronts et coulisses de l’art franco-allemand
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Cette exposition vise à interroger les artistes allemands et français à partir d’une
sélection de sujets illustrant l’impact de la guerre 14-18 sur la vie des femmes et des
hommes.
Organisé par : Musée des Beaux-Arts
Adresse(s) : Musée des Beaux-Arts 8 rue Chanzy 51100 Reims
01 janvier 2015 au 31 janvier 2015
Exposition
Exposition de BD
A partir de photos de l’époque, Pascal Regnauld dessine pour mettre en perspective la
Grande Guerre.
Organisé par : Ville d’Epernay/Pascal Regnauld
Adresse(s) : Médiathèque centre ville 1, rue du Professeur Langevin 51200 Epernay
01 septembre 2014 au 30 juin 2015
Exposition
Les Protestants de Reims dans la Grande Guerre
Ce projet culturel global valorise la contribution des protestants durant le conflit, via
notamment une exposition de photographies, un concert lors des journées du
patrimoine, ou encore des visites.
Organisé par : Espace Culturel protestant
Adresse(s) : Itinérance
2 août 2014 au 11 novembre 2018
Autre
Vitrine du Centenaire
Placé au cœur de l’exposition permanente du Centre d’Interprétation, la vitrine
propose de façon chronologique une présentation des uniformes et des objets
remarquables du quotidien.
Organisé par : Centre d’Interprétation, Marne 14-18 Suippes
Adresse(s) : Centre d’Interprétation Marne 14-18
4, ruelle Bayard
51600 Suippes
13 septembre 2014 au 11 novembre 2018
Cérémonie
Combats du 119ème régiment d’infanterie
Les combats du 119ème régiment d’infanterie dans le secteur de Cauroy-lèsHermonville sont mis en valeur à travers une présentation audiovisuelle.
Organisé par : Commune de Cauroy-lès-Hermonville 51220
Adresse(s) : Mairie 2 place du Général Leclerc 51220 Cauroy-lès-Hermonville
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01 novembre 2018 au 30 novembre 2018
Parcours de Mémoire
Fismes 14/18
Il s’agit de la création d’un lieu de mémoire sur le Pont de Fismes par l’implantation
de panneaux.
Organisé par : Commune de Fismes
Adresse(s) : Pont de Fismes 51170 Fismes
01 janvier 2014 au 31 décembre 2018
Spectacle
Par les Communes
Ce projet global valorise le territoire du PNR par la création de résidences artistiques
de la Compagnie du Diable.
Organisé par : Parc Régional de la Montagne de Reims
Adresse(s) : Itinérance
01 janvier 2014 au 31 décembre 2018
Parcours de Mémoire
Circuits mémoriels Marne 14
Il s’agit de la réalisation de circuits de mémoire autour de la première Bataille de la
Marne, en visite libre ou guidée
Organisé par : Commune de Soizy- aux-Bois
Adresse(s) : 51120 Soizy-aux-Bois
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ANNEXES :
Lectures de textes par les collégiens
Web Radio académique - Reims
Dossier de Presse 12 septembre 2014 – 11/09/2014
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Annexe 1 :
Lecture de textes par les collégiens.
La Mission du Centenaire propose de retenir trois textes, lus par les élèves de collège :
1) Texte d’un témoin de la bataille de la Marne
-Extrait du livre de Roger Boutefeu, Les camarades (Fayard, 1966). Le simple soldat
André David, du 77e RI se souvient de la bataille de la Marne – une fille (1 minutes)
Le 6 septembre, l’ordre est donné au régiment de progresser vers Coizard et Joches et
d’en chasser les Allemands en traversant les marais.
« Nous progressons difficilement, dissimulés dans la forêt de roseaux. Mais l’ennemi,
alerté par l’attaque de la nuit, a repéré notre mouvement et sa grosse artillerie nous
bombarde de face et de droite, tandis que la nôtre se tait (…). C’est encadrés de gerbes
d’eau et de boue soulevées par les obus allemands que nous sortons péniblement des
marais pour aborder les villages de Coizard et de Joches. J’y retrouve ma compagnie
réduite de plus de la moitié.
L’ennemi veut prendre Mondement, position clé des marais, dont Montgivroux est la
sentinelle avancée. Les Allemands s’acharnent contre ce plateau dont la prise leur
ouvrirait le chemin de Paris.
Au matin, les zouaves de la division marocaine montent à l’attaque sur les entes dont
l’autre versant domine les marais de Saint-Gond. La crête est battue par les
mitrailleuses adverses et les balles pleuvent autour de nous. Un ordre de repli nous
parvient.
Le 9 septembre, il faut reprendre le château : « Baïonnette au canon, les hommes
partent à l’assaut. J’entends encore, dans le bois où nous nous tenions rassemblés (…)
les accents vibrants du clairon sonnant la charge. La plupart des officiers sont tués
ou mortellement blessés. Plus du tiers du bataillon est bientôt hors de combat. Lors
du dernier assaut, nous ne rencontrons plus de résistance. Dans le grand salon du
château, devant les officiers rassemblés – ceux qui lui restent – le drapeau du 77e
largement déployés sur deux faisceaux, le colonel adresse à ceux qui sont tombés un
dernier salut. Puis il envoie au général Humbert ce compte-rendu laconique ; « Je
tiens le village et le château de Mondement. Je m’y installe pour la nuit. »
2) Une adresse courte au nom des jeunes générations
« Nous élèves de collège souhaitons rendre hommage en ce jour du Centenaire de la
Bataille de la Marne aux hommes et femmes de France qui ont participé à cet
événement marquant de notre mémoire et de notre histoire commune. » (1 minute) –
une fille
La fin du texte sera rédigée par une classe du Collège la Fontaine du Vé, avenue de la
Fontaine du Vé 51120 SEZANNE sous la direction de M. Antoine Pavageau.
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Annexe 2 :
la web radio académique – Reims
Porté par la Cité scolaire de la Fontaine de Vé à Sézanne, la web radio du
Centenaire labellisé par la Mission du Centenaire et intitulé Podcast Jeunesse
Centenaire s’inscrit dans plusieurs perspectives :
o
Eduquer les élèves de la cité scolaire à l’éducation aux médias par
le biais de réalisations d’émissions podcastées sur le site de la web
radio : http://mission-centenaire.fontaine-du-ve.com
o
Communiquer régulièrement les informations relatives : à
l’histoire de la Première Guerre mondiale ; aux commémorations du
Centenaire ; aux projets pédagogiques développés dans l’académie de
Reims.
La newsletter académique, envoyée à l’ensemble du réseau des établissements
impliqués dans les commémorations, fait écho aux émissions podcastées.
Le projet ambitieux est soutenu par les services de l’académie de Reims et les
collectivités locales (région Champagne-Ardenne, Conseil général de la Marne
et commune de Sézanne). Le centre de liaison de l’enseignement et des médias
d’information (CLEMI - http://www.clemi.org/fr/) apporte également son
soutien au projet.
Il est parrainé par Philippe Meyer (France inter, France culture).
Il est suivi par Antoine Pavageau, chargé de mission Centenaire auprès du
référent académique de Reims, Mme Marie-Claire Ruiz ([email protected]).
L’académie de Reims a souhaité plus largement s’inscrire dans les
commémorations notamment par le biais de l’enseignement au numérique.
Une journée de restitution a été organisée sur ce thème en juin 2014 :
http://www.ac-reims.fr/cid80032/l-academie-reims-commemore-centenairenumerique.html
Contact :
Cité scolaire de la Fontaine de Vé
Avenue de la Fontaine du Vé - 51230 Sézanne
Tél : 03 26 80 65 10
[email protected], 06 74 67 17 96
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Equipe web radio présente :
Emission de 10h à 10h30 sur les projets des collèges marnais labellisés (dans
le château)
ALLARD Claire
BOURGOIS Adrien
LEFEVRE Guillaume
MAILLARD Julie
PARIZOT Anthony
RICARD Morgane
THEVENIN Rémi
Séquence interview de M. Le Premier Ministre
MAILLARD Julie
CONTACTS PRESSE :
-­‐
Stéphanie Tisserond : Conseillère communication et presse de Kader Arif /
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense Chargé des Anciens
Combattants et de la Mémoire
Tél : 01 44 42 12 62 – Mobile : 07 87 97 34 14
[email protected]
-­‐
Laurence Gilot : Conseillère pour la Communication / Mission du
centenaire de la Première Guerre mondiale
Tél : 01 80 05 29 02 – Mobile : 06 70 55 03 27
[email protected]
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