Communiqué de presse Juin 2014 - SG

Il était une fois
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
organisateurs souhaitent prin“ Les
cipalement contribuer, sans aucun
esprit polémique, à l’élargissement
de l’offre cinématographique en
direction d’un public varié
”
Villerupt est une petite ville lorraine d’environ
10 000 habitants, à la frontière avec le Luxembourg
et à quelques kilomètres de la Belgique et de l’Allemagne. Dans le passé, c’était une ville minière et
sidérurgique et, du coup, de forte immigration
italienne, mais pas seulement. A la fin des années
1970 la sidérurgie a disparu, seules quelques cités
ouvrières témoignent encore du passé industriel.
Aujourd’hui, une grande partie de la population
active travaille au Luxembourg.
C’est en 1976 qu’est né un peu par hasard le Festival
du Film Italien de Villerupt. Dans le cadre de la
Maison des Jeunes et de la Culture, un groupe de
jeunes passionnés de cinéma organisait des weekends thématiques sur le western, la comédie ou
encore la science-fiction... et cette fois-là, le cinéma
italien connaissant un grand succès en France, ils
décidèrent de présenter, du 9 au 14 novembre 1976,
une douzaine d’œuvres en distribution ou en avantpremière, toutes en version originale avec sous-titres
en français. Le nombre insolite de spectateurs (plus
de 3500) a conduit les organisateurs à renouveler
l’expérience l’année suivante. D’édition en édition
le succès a été grandissant jusqu’à dépasser 30 000
entrées en 1983.
Les organisateurs, tous bénévoles, étaient environ
une dizaine, dont quelques italophones. Chacun
avait des responsabilités différentes selon ses compétences, mais les décisions étaient collectives,
conformément à l’esprit du temps. Toutefois durant la période du festival, le groupe atteignait une
centaine de personnes. Comme la ville n’avait plus
qu’un seul cinéma, il fallait adapter certains lieux,
la mythique Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville (600
places), rouvrir des salles de cinéma fermées depuis
de nombreuses années et organiser une restauration
vu le nombre de spectateurs qui venaient, car à Villerupt il n’y avait pas de restaurants.
Le nombre de films augmentait, jusqu’à 30, et la
durée du festival était portée à deux semaines pour
englober les ponts de la Toussaint et du 11 novembre. Les programmations faisaient la part belle
à la comédie, très largement importée en France à
l’époque, aux films à contenu social et politique,
aux Maîtres (Petri, Rosi, Visconti...) mais proposaient aussi une ouverture aux nouveaux auteurs.
Mario Brenta fut le premier invité du festival, lors
de la deuxième édition, pour présenter Vermisat.
Il a été suivi par Luigi Comencini, Ettore Scola,
Francesco Rosi, Florestano Vancini, Franco Nero,
Paolo Taviani, Nanni Moretti, Franco Brusati, Ugo
Tognazzi, Lina Wertmüller, Luigi Magni...
Au début, le public était local et composé de nombreux Italiens ou descendants d’Italiens, puis, progressivement, il s’est élargi à l’ensemble de la Grande
Région SarLorLux (Sarre, Lorraine, Luxembourg),
avec un nombre croissant de spectateurs cinéphiles
attirés par des films difficilement visibles ailleurs,
dans la région du moins. Le festival s’est arrêté en
1983. Il subissait avec quelques années de retard,
la grave crise du cinéma italien, ainsi que celle des
activités traditionnelles de la région qui entraînait
la diaspora de nombreux organisateurs. Dans la
région, cette période est devenue mythique. La légende reste attachée au souvenir des salles toujours
bondées où l’ouvrier était assis à côté de l’enseignant, du médecin, des lycéens. Un certain nombre
de films tels que Pane e cioccolata, La classe operaia
va in paradiso, Amarcord, Una giornata particolare,
Un borghese piccolo piccolo... ont marqué durablement la mémoire locale.
En 1986, quelques membres de l’ancienne équipe
ont réussi à créer un nouveau groupe de bénévoles
et le festival est reparti. Au début les spectateurs ont
été surpris par la nouveauté des films présentés. La
crise des genres traditionnels a généré une certaine
nostalgie et il a fallu quelques années pour imposer
de nouveaux auteurs et de nouveaux comédiens.
Mais dès le début des années 1990, les films de Tornatore, Verdone, Salvatores, Moretti, Mazzacurati,
Nichetti, Luchetti, Benigni attiraient de nouveau
plus de 30 000 spectateurs à chaque édition.
En 1998, le festival a été professionnalisé et modernisé, il s’est détaché de la Maison des Jeunes et
de la Culture, tout en continuant à mobiliser plus
d’une centaine de bénévoles. Le schéma culturel est
défini dans sa forme actuelle et le nombre de films
est porté à plus de soixante. Chaque année le festival
inclut une section thématique avec une rétrospective, un panorama des films de l’année et diverses
compétitions. La sélection des films vise principalement à refléter autant que possible la pertinence
du cinéma italien sans aucune autocensure, même
et surtout lorsque les auteurs, les comédiens et les
thèmes évoqués sont ignorés en France. Contre le
cliché maintes fois ressassé « le cinéma italien est
mort », contre ceux qui décrètent son déclin ou sa
renaissance uniquement au vu des films sélectionnés dans les sections du Festival de Cannes, contre
les nostalgiques de toutes sortes pour lesquels une
œuvre nouvelle ne saurait être prise en considération si elle ne rappelle pas le néoréalisme ou la
comédie à l’italienne. L’adhésion du public (plus de
46 000 spectateurs en 2010), plus jeune, plus international et d’un niveau culturel plus élevé, prouve
le bien-fondé de cette stratégie, validée par les institutions françaises, luxembourgeoises et italiennes.
Le succès de la manifestation et son originalité
(Villerupt n’a aucune des caractéristiques des villes
de festival) ont suscité l’intérêt de nombreux chercheurs en sciences sociales qui entendaient en définir l’identité, entre émigration et milieu ouvrier,
ethnographie et multiculturalisme, mais les organisateurs ne tiennent pas à être enfermés dans ces
catégories.
Le festival est au centre d’une vaste zone d’« italianité diffuse » (les sous-titres sont toutefois nécessaires pour la grande majorité des spectateurs) et
contribue à actualiser l’image de l’Italie et de sa production culturelle mais telle n’est pas l’ambition des
organisateurs. Ils souhaitent principalement contribuer, sans aucun esprit polémique, à l’élargissement
de l’offre cinématographique en direction d’un
public varié, et donner à ce public l’opportunité
de prendre part à un événement qui allie culture
populaire et élitaire, de rencontrer directement les
œuvres et ceux qui les produisent, hors de la médiation de l’industrie culturelle traditionnelle.
C’era una volta
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
organizzatori intendono
“ Gli
soprattutto contribuire in maniera
non polemica ad un allargamento
dell’offerta cinematografica per un
pubblico vario.
”
Villerupt è una cittadina francese di circa diecimila
abitanti al confine con il Lussemburgo, a pochi
chilometri dal Belgio e dalla Germania. Nel passato
è stata una città di miniere e ferriere e, come tale,
di forte immigrazione, italiana ma non solo. Della
fine degli anni ’70 la siderurgia è scomparsa, a testimoniare del passato restano solo alcuni quartieri di
case operaie. Oggi, per lo più, la popolazione lavora
in Lussemburgo.
Nel 1976, è nato un po’ per caso il Festival du Film
italien de Villerupt. Nell’ambito della Maison des
Jeunes et de la Culture, un gruppo di giovani cresciuti nei ciné-club organizzava vari week-end tematici, western, commedia, fantascienza ... e quella
volta, sull’onda del successo che il cinema italiano
aveva in Francia, dal 9 al 14 novembre 1976, costituì una rassegna di una ventina di film in anteprima
o in distribuzione, tutti in versione originale con
sottotitoli in francese. L’insolito numero di spettatori (oltre 3500) indusse gli organizzatori a replicare l’anno successivo con maggior successo e via
via fino a giungere a oltre 30 000 presenze nel 1983.
Gli organizzatori, tutti volontari, erano circa una
decina e pochi parlavano italiano. Ognuno aveva
responsabilità diverse a seconda delle competenze
ma le decisioni spettavano al collettivo, in armonia
con lo spirito dell’epoca. Il gruppo poi si allargava
a circa un centinaio di persone durante il periodo
del festival. In città era rimasto un solo cinema,
occorreva quindi allestire certi spazi, la mitica Salle
des Fêtes de l’Hôtel de Ville (600 posti), riaprire i
cinema chiusi da vari anni ma ancora agibili, organizzare una mensa per il numero crescente di spettatori che venivano da lontano perchè Villerupt non
aveva (né ha tuttora) ristoranti.
Il numero dei film salì fino a trenta, il festival si
allungò a due settimane per comprendere i ponti
di Ognissanti e dell’11 novembre, festa nazionale
francese. In programma, tutta la commedia largamente importata in Francia, i film di impegno
sociale, i maestri (Petri, Rosi, Visconti...) e un’apertura a nuovi autori. Primo ospite del festival, Mario
Brenta, presente alla seconda edizione per presentare Vermisat (1977). Seguirono poi Luigi Comencini, Ettore Scola, Francesco Rosi, Florestano Vancini, Franco Nero, Paolo Taviani, Nanni Moretti,
Ugo Tognazzi, Franco Brusati, Luigi Magni, Lina
Wertmüller...
All’inizio il pubblico era locale e composto da molti
italiani o discendenti di italiani. Poi, man mano, si è
allargato a tutta la Grande Région SarLorLux (Saar,
Lorena, Lussemburgo), con un numero sempre
maggiore di spettatori cinéphiles che venivano a
vedere film invisibili altrove.
Il festival si è fermato nel 1983, subendo con ritardo
la grave crisi del cinema italiano assieme a quella
delle attività tradizionali della zona e la conseguente
diaspora di tanti organizzatori. Nella regione, per
molti, quel periodo è diventato mitico ed è legato al
ricordo di sale sempre piene in cui l’operaio sedeva
accanto all’insegnante, al medico, ai ragazzi delle
scuole. Alcuni film quali Pane e cioccolata, La classe
operaia va in paradiso, Amarcord, Una giornata particolare, Un borghese piccolo piccolo... hanno lasciato
il segno.
Nel 1986, alcuni organizzatori sono riusciti a creare
un nuovo gruppo e il festival ha ripreso. All’inizio
gli spettatori sono rimasti sconcertati dalle novità
proposte. La crisi dei generi tradizionali generava
nostalgie e ci sono voluti alcuni anni per imporre
i nuovi autori e i nuovi attori. Ma all’inizio degli
anni ’90 i film di Tornatore, Verdone, Salvatores,
Moretti, Mazzacurati, Nichetti, Luchetti, Benigni
attirano di nuovo oltre 30 000 presenze ad ogni
edizione.
Nel 1998 il festival si è professionalizzato e ristrutturato, staccandosi dalla Maison des Jeunes et de la
Culture, ma alla manifestazione continuano a collaborare oltre cento volontari. Lo schema culturale
viene definito nella forma attuale e il numero dei
film portato oltre i sessanta. Ogni anno il festival
comprende una sezione tematica con una retrospettiva, un panorama dei film dell’anno e vari concorsi
con altrettante giurie. La selezione dei film mira
soprattutto a riflettere quanto possibile l’attualità
del cinema italiano di qualità senza nessuna autocensura, anche e soprattutto quando autori, attori e
tematiche sono ignorate in Francia. Contro il luogo
comune “le cinéma italien est mort”, contro coloro
che decretano declino e rinascita solo attraverso le
sezioni del Festival di Cannes e contro i nostalgici
di ogni sorta per cui ogni novità può essere considerata solo se richiama il neorealismo o la commedia
all’italiana. L’adesione del pubblico (oltre 46 000
presenze nel 2010), più giovane, più internazionale
e di più alto livello culturale, dimostra la validità di
quella strategia, convalidata anche dalle istituzioni
francesi, lussemburghesi e italiane.
Il successo della manifestazione e la sua originalità
(Villerupt non ha nessuna delle caratteristiche delle
località di festival) hanno suscitato l’attenzione di
molti studiosi e ricercatori che ne volevano definire
l’identità, tra emigrazione e operaismo, etnografia e
multiculturalismo, ma gli organizzatori non intendono farsi imprigionare in quelle categorie. Chiaramente il festival è al centro di una zona di italianità
diffusa (ma i sottotitoli sono indispensabili per la
stragrande maggioranza degli spettatori) e contribuisce tuttora a aggiornare l’immagine dell’Italia e
della sua produzione culturale, però non è quella
l’ambizione degli organizzatori. Essi intendono
soprattutto contribuire in maniera non polemica
ad un allargamento dell’offerta cinematografica per
un pubblico vario per età e cultura a cui offrire la
possibilità di un’esperienza culturale insieme popolare ed eiltaria, l’incontro diretto con le opere e con
chi le produce, al di fuori della classiche mediazioni
dell’industria culturale.
Le Festival de A à Z
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
A : Amilcar
Le nom du trophée du Festival sculpté par Amilcar
Zannoni est remis chaque année aux lauréats.
: Audun-le-Tiche
L’autre site français traditionnel du festival, où setrouvent deux des salles : le Cinéma Paradiso et la
MJC.
: Avant-premières
Les bonnes relations avec les distributeurs français
et la qualité qu’ils nous reconnaissent nous permettent d’avoir chaque année en avant-première les
films les plus prestigieux. Ainsi en 2012, on avait
Gli equilibristi d’Ivano De Matteo, Diaz de Daniele
Vicari ou encore È stato il figlio de Daniele Ciprì.
B : Bénévoles
L’essentiel du staff est composé de plus de cent bénévoles qui ont acquis au cours de ces années une
expérience et une excellente qualité professionnelle.
C : Philippe Claudel
Président du jury du 37e Festival du Film Italien
de Villerupt
D : Débats
De nombreux réalisateurs et acteurs viennent à Villerupt pour rencontrer le public après la projection
de leurs films. Rencontres appréciées par le public
autant que par les artistes.
E : Esch-sur-Alzette
L’un des sites luxembourgeois du festival qui donne
à la manifestation sa dimension transfrontalière.
F : Festival du Film Italien deVillerupt
G : La Grande Bellezza
Paolo Sorrentino a remporté l’Oscar du meilleur
film étranger avec La grande bellezza.
H : Hommages
Chaque année, un ou plusieurs invités sont mis à
l’honneur. Le Festival présente tout ou partie de
leur œuvre et une rencontre avec le public est organisée.
I : Inédits
Le comité de sélection visionne des dizaines et des
dizaines de films en vue de la programmation qui
propose chaque année une vingtaine d’œuvres inédites en France : le festival est l’une des rares occasions offertes au public de les découvrir.
J : Jeunes
Des lycéens et des étudiants de Nancy, Metz, Eschsur- Alzette et Luxembourg composent le Jury jeune.
Ils passent cinq jours au festival, voient les films de
la sélection qui leur est préparée et remettent un
prix après des délibérations souvent homériques.
Jury
Un jury composé de personnalités françaises, italiennes et luxembourgeoises du cinéma et des médias
distingue un film parmi une sélection de premiers et
seconds films. Un coup de pouce à certains films et
la découverte de nouveaux talents (Dieci inverni de
Valerio Mieli festival 2009) est ainsi assurée.
L : Lorraine et Luxembourg
C’est dans la Grande Région, dans un rayon de
120 km autour de Villerupt que réside 90 de notre
public. Mais les spectateurs qui viennent de plus
loin (Alsace, Bourgogne, Champagne, Région Parisienne, Belgique et même Italie) sont chaque année
plus nombreux.
M : Médias
Grâce à eux, ceux qui raffolent du 7e art, ou souhaitent simplement le vivre ou le découvrir, peuvent
apprécier des films de répertoire ou inédits. Saluons
les journalistes qui nous soutiennent et participent
au jury presse chaque année.
P
: Public
Sans qui le festival n’existerait pas.
Q : Quand est-ce que ça commence ?
Patience, le festival débutera le 24 octobre 2014,
pour être précis
R : Alice Rohrwacher
A remporté le Grand Prix du Jury du festival de
Cannes avec son second film, Le meraviglie. Un
talent plus que prometteur.
S : Séances
6 séances, à partir de 11h 00 les samedis, dimanches
et jours fériés. 3 séances à partir de 15h 00 les jours
ouvrables.
T : Thème
Amours et conflits, drames et comédies... La Famille dans tous ses états est le thème du 37e Festival
du Film Italien de Villerupt, décliné par une exposition, la rétrospective et de nombreuses nouveautés.
V : Villerupt
Villerupt, 9 600 habitants et tous les ans plus de 40
000 spectateurs à la découverte du cinéma italien.
W : Wonder
Chaque année, à partir du dernier week-end d’octobre, le miracle se reproduit pendant quinze jours.
Z : Zoran
Un oncle pas très doux et son neveu un peu débile...
une comédie familiale qui s’annonce comme l’un
des événements de cette édition.
Philippe Claudel
Ecrivain, réalisateur et scénariste français
Philippe Claudel est né en 1962 à Dombasle-sur-Meurthe. Après des études au Lycée Bichat de Lunéville et l’obtention d’un baccalauréat scientifique, il participe à la création de deux radios libres, travaille sur des courts métrages, écrit des poèmes, dessine, lit énormément et entreprend des études de
littérature, d’histoire de l’art et de cinéma à l’Université de Nancy, qui s’achèveront quelques années
plus tard par l’obtention de l’agrégation de lettres modernes, et la soutenance d’une thèse de doctorat
en littérature française consacrée à André Hardellet. Il enseigne en collège, en lycée, dans des hôpitaux
auprès d’enfants malades, pendant douze ans à la maison d’arrêt de Nancy et pendant quatre années
dans un établissement spécialisé pour enfants handicapés. Il publie son premier roman, Meuse l’oubli,
en 1999. Il travaille ensuite comme scénariste, une collaboration qui aboutira au film Sur le bout des
doigts réalisé par Yves Angelo en 2002. Ce sera le début de son travail constant pour le cinéma, comme
scénariste et consultant, mais également réalisateur. En 2001, il est nommé maître de conférences en
littérature et anthropologie culturelle à l’Université de Nancy II (aujourd’hui Université de Lorraine)
où il enseigne toujours, en particulier l’écriture scénaristique au sein de l’IECA (Institut Européen
de Cinéma et d’Audiovisuel). Depuis 1999, Philippe Claudel a publié près d’une trentaine de livres
(romans, récits, nouvelles, poèmes). En 2003, il obtient le Goncourt de la Nouvelle pour Les petites
mécaniques et le prix Renaudot pour Les âmes grises. Depuis cette date, les principaux livres de Philippe
Claudel sont traduits dans le monde entier. En 2007, son roman Le rapport de Brodeck remporte le
Goncourt des Lycéens. En 2008 sort sur les écrans son premier long-métrage, Il y a longtemps que
je t’aime, avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein, couronné par deux César ainsi que deux
nominations aux Golden Globes et le Bafta du meilleur film étranger. Son deuxième film, Tous les
soleils avec Stefano Accorsi, Neri Marcorè, Anouk Aimée et Clotilde Courau sort en 2011. Philippe
Claudel est aussi l’auteur de pièces de Théâtre, un vaudeville, Parle-moi d’amour, créé en 2009 par
Michel Fagadau avec Caroline Sihol et Michel Lee, et Le paquet, créé en 2010, avec Gérard Jugnot
dans une mise en scène de l’auteur. En 2010 il signe L’Enquête, une fable sombre aux frontières du
fantastique, et en 2012, Parfums, un abécédaire des odeurs qui ont marqué son enfance. Il replonge
ensuite dans l’univers du cinéma avec Avant l’hiver (2013, avec Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas
et Leïla Bekhti) et Une enfance (avec Pierre Deladonchamps, Angelica Sarre et Patrick d’Assumçao)
actuellement en tournage.
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Plus d’informations sur www.academie-goncourt.fr
RÉALISATION
2008 • Il y a longtemps que je t’aime
2011 • Tous les soleils
2013 • Avant l’hiver
2014 • Une Enfance
SCÉNARIO ET ADAPTATION
2001 • Sur le bout des doigts
2004 • Les Ames grises
2007 • Chez Maupassant - Saison 1
2008 • Il y a longtemps que je t’aime
2010 • Tous les soleils
2012 • Avant l’hiver
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
1999 • Meuse l’oubli (roman)
1999 • Le café de l’Excelsior (roman illustré)
2000 • Quelques-uns des cent regrets (roman)
2000 • J’abandonne (roman)
2000 • Barrio Flores (chronique illustrée)
2001 • Au revoir Monsieur Friant (roman illustré)
2002 • Le bruit des trousseaux (récit)
2002 • Nos si proches orients (récit)
2002 • Carnets cubains (chronique)
2003 • Les petites mécaniques (nouvelles)
2003 • Les âmes grises (roman)
2004 • Trois petites histoires de jouets (nouvelles)
2005 • La petite fille de Monsieur Linh (roman)
2007 • Le Rapport de Brodeck (roman)
2008 • Parle-moi d’amour (pièce de théâtre)
2010 • Le Paquet (pièce de théâtre)
2010 • L’Enquête (roman)
2011 • Quelques fins du monde (Poèmes illustrés)
Le Thème
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Patriarcale, éclatée, monoparentale, recomposée…
La famille dans tous ses états…
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C’est sans doute un reflet de l’époque tourmentée que nous vivons et qui entraîne des replis vers des valeurs que l’on croit sûres :
depuis quelques années, la famille est le thème dominant dans
la cinématographie italienne. Certes, la vieille famille patriarcale
n’est plus qu’un souvenir et les cinéastes italiens en déclinent à
l’envi toutes les transformations. Le phénomène était sensible
bien avant que les jurés de Cannes priment Le meraviglie, le deuxième film de la jeune et talentueuse Alice Rohrwacher. « Les
pires histoires sont des histoires de famille » disait Jovette-Alice
Bernier. Elle avait sans doute raison, mais il est tout aussi certain
que les pires histoires font souvent les meilleurs films.
La rétrospective qui illustrera le thème comprendra une douzaine de films, essentiellement récents.
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I bambini ci guardano • Vittorio De Sica • 1943
La famiglia • Ettore Scola • 1988
Parenti serpenti • Mario Monicelli • 1992
Va dove ti porta il cuore • Cristina Comencini • 1996
La stanza del figlio • Nanni Moretti • 2001
Una famiglia perfetta • Paolo Genovese • 2012
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Pasolini cinéaste
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FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
En collaboration avec les Cahiers du Cinéma
2
Poète, romancier, dramaturge, acteur occasionnel, peintre, philosophe, Pier Paolo Pasolini fit preuve d’une exceptionnelle polyvalence artistique et il fut aussi un cinéaste prolifique. Homme
engagé, chroniqueur virulent suscitant polémiques et scandales,
Pasolini a été l’un des personnages les plus controversés de la
société italienne de l’après-guerre jusqu’à son assassinat sur la
plage d’Ostie dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975.
“ Quand je fais un film, je me mets en état de fascination devant
un objet, une chose, un visage, des regards, un paysage comme
s’il s’agissait d’un engin où le sacré fût en imminence d’explosion ”
1 Accattone • 1961 2 Mamma Roma • 1962 3 Il Vangelo secondo Matteo • 1964 4 Uccellacci e uccellini • 1966 5 Edipo Re • 1967 6 Teorema • 1968 7 Porcile • 1969 8 Medea • 1969 9 Il Decameron • 1971 10 I racconti di Canterbury • 1972 11 Il fiore delle mille e una notte • 1974 12 Salò o le 120 giornate di Sodoma • 1975 11
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Dino fait son crooner
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Lundi 10 novembre 2014 • 20h30 • Hôtel de Ville de Villerupt
• Entrée : 20,00€
Dino vous transporte dans son univers de Crooner de « Come
Prima » à « Tu vuo far l’americano ». Tout en chantant, plaisantant, il vous mitonne sa recette des pâtes à la sauce tomate. Tout
y est prêt ! Le charme, la comédie, la générosité de l’Italie : 20
chansons - 4 musiciens - 10 costumes - 2 litres de sauce tomateBuon appetito !
“ Dino fait son crooner ” est un poème théâtral et musical d’une
rare délicatesse et d’une grande beauté. Ironique, malicieux, jamais
parodique. Dino nous raconte l’Italie, la vraie, que nous ne connaissons que par les films de Fellini et d’Ettore Scola ; il en est un enfant,
un vrai, et son secret autobiographique est captivant, comme sa drôlerie constante, et son talent à couper le souffle.
Philippe CAUBERE
Ils sont venus en 2013
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Edoardo Winspeare
Celeste Casciaro
Guy Daleiden
Jérôme Enrico
Micaela Ramazzotti
Paolo Virzì
Antonella Gaeta
Francesco Amato
Giorgia Farina
Giovanni Anzaldo
Matteo Pellegrini
Paolo Zucca
Riccardo Milani
Rolando Ravello
Stijn Coninx
Paolo Bianchini
Palmarès 27e édition Festival du Film Italien de Villerupt 2004
• Amilcar du Jury : La spettatrice, de Paolo Franchi
• Amilcar du Jury Jeune : Non ti muovere, de Sergio Castellitto
• Amilcar du Public : Che ne sarà di noi, de Giovanni Veronesi
• Amilcar de la Presse : Io non ho paura, de Gabriele Salvatores
• Amilcar Spécial : Silvio Muccino, acteur
Palmarès 28e édition Festival du Film Italien de Villerupt 2005
Amilcar Jury
Cosimo e Nicole
Francesco Amato
Le Palmarès 2013
• Amilcar du Jury (ex aequo) : Sotto il sole nero, de Enrico Verra
Viva Zapatero !, de Sabina Guzzanti
• Amilcar du Jury Jeune (ex aequo) : Onde, de Francesco Fei
Viva Zapatero !, de Sabina Guzzanti
• Amilcar du Public : Viva Zapatero !, de Sabina Guzzanti
• Amilcar de la Presse : La finestra di fronte, de Ferzan Ozpetek
• Amilcar Spécial : Ferzan Ozpetek, réalisateur
Palmarès 29e édition Festival du Film Italien de Villerupt 2006
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Amilcar Jury JEUNE
L’arbitro
Paolo Zucca
Amilcar DE LA PRESSE
Amilcar DES EXPLOITANTS
Una piccola impresa
meridionale
Alì ha gli occhi azzurri
Claudio Giovannesi
Rocco Papaleo
Amilcar PUBLIC
Amiche da morire
Giorgia Farina
Amilcar DE LA VILLE
Paolo Virzìì
• Amilcar du Jury : Billo il grande dakhaar, de Laura Muscardin
• Amilcar du Jury Jeune : Non prendere impegni stasera, de Gianluca Maria Tavarelli
• Amilcar du Public : Notte prima degli esami, de Fausto Brizzi
• Amilcar de la Presse : Anche libero va bene, de Kim Rossi Stuart
• Amilcar Spécial : Maurizio Sciarra, réalisateur
Palmarès 30e édition Festival du Film Italien de Villerupt 2007
• Amilcar du Jury (ex aequo): Notturno bus, de Davide Marengo
Le ferie di Licu, de Vittorio Moroni
• Amilcar du Jury Jeune: Il 7 e l’ 8 de S. Ficarra, de V. Picone Et G. Avellino
• Amilcar du Public : Non pensarci, de Gianni Zanasi
• Amilcar de la Presse : Saturno contro, de Ferzan Ozpetek
• Amilcar Spécial : Beppe Caschetto, producteur
Palmarès 31e Édition Festival Du Film Italien De Villerupt 2008
• Amilcar du Jury : Mar nero, de Federico Bondi
• Mention Spéciale du Jury : Pranzo di ferragosto, de Gianni Di Gregorio
La terramadre, de Nello La Marca
• Amilcar du Jury Jeune : Mar nero, de Federico Bondi
• Amilcar du Public : Amore, bugie e calcetto, de Luca Lucini
• Amilcar de la Presse : Pranzo di ferragosto, de Gianni Di Gregorio
• Amilcar de la Ville de Villerupt : Nicola Piovani, compositeur et pianiste
Palmarès 32e Édition Festival Du Film Italien De Villerupt 2009
• Amilcar du Jury : Dieci inverni, de Valerio Mieli
• Mention Spéciale Du Jury : La bella gente, de Ivano De Matteo
• Amilcar du Jury Jeune : La casa sulle nuvole, de Claudio Giovannesi
• Amilcar du Public : Si può fare, de Giulio Manfredonia
• Amilcar de la Presse : Vincere, de Marco Bellocchio
• Amilcar des Exploitants : Si può fare, de Giulio Manfredonia
• Mention Spéciale du Jury Exploitant : La bella gente, de Ivano De Matteo
• Amilcar de la Ville de Villerupt : Wilma Labate, réalisatrice
Palmarès 33e Édition Festival Du Film Italien De Villerupt 2010
• Amilcar du Jury : Il richiamo, de Stefano Pasetto
• Amilcar du Jury Jeune : 20 Sigarette, de Aureliano Amadei
• Amilcar du Public : La prima cosa bella, de Paolo Virzì
• Amilcar de la Presse : La solitudine dei numeri primi, de Saverio Costanzo
• Amilcar des Exploitants : Basilicata coast to coast, de Rocco Papaleo
• Amilcar de la Ville de Villerupt : Maurizio Nichetti, réalisateur et acteur
Palmarès 34e Édition Festival Du Film Italien De Villerupt 2011
• Amilcar du Jury : Sette opere di misericordia, de Gianluca et Massimiliano De Serio
• Amilcar du Jury Jeune : Ruggine, de Daniele Gaglianone
• Amilcar du Public : Scialla !, de Francesco Bruni
• Amilcar de la Presse : Corpo celeste, d’Alice Rohrwacher
• Amilcar des Exploitants : Tatanka, de Giuseppe Gagliardi
• Amilcar de la Ville de Villerupt : Gianluca Arcopinto, producteur
Palmarès 35e Édition Festival Du Film Italien De Villerupt 2012
• Amilcar du Jury : I primi della lista, de Roan Johnson
• Amilcar du Jury Jeune : La Kryptonite nella Borsa, de Ivan Cotroneo
• Amilcar du Public : Tutti i santi giorni, de Paolo Virzì
• Amilcar de la Presse : Romanzo di una strage, de Marco Tullio Giordana
• Amilcar des Exploitants : Il rosso e il blu, de Giuseppe Piccioni
• Amilcar de la Ville de Villerupt : Luigi Lo Cascio, acteur réalisateur
SOCIÉTÉ D’ÉCONOMIE MIXTE
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Assistante au Délégué Général : Sandrine Garcia
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