Votre sécurité nous tient à cœur.

Baloise Group
Portrait succinct 2014
Votre sécurité nous tient à cœur.
2
Baloise Group
Portrait
Qui nous sommes: Baloise Group, qui a son siège à ­Bâle,
Suisse, est un prestataire e
­ uropéen de solutions d’assurance
et de prévoyance. En Suisse, la Baloise opère en tant que
prestataire de services financiers ciblés, associant banque
et assurance. Ses autres marchés sont l’Allemagne, la
Belgique, le Luxembourg, le Liechtenstein et l’Autriche. Son
réseau de distribution est constitué de sa propre organisation de vente, de courtiers ainsi que d’autres p
­ artenaires.
La vente des produits de prévoyance innovants de la Baloise
à la clientèle privée de l’ensemble de l’Europe est assurée
par son centre de compétence du Luxembourg. L’action de
Bâloise Holding SA est cotée dans le segment principal de
la SIX Swiss Exchange. Baloise Group compte environ 8 000
collaborateurs.
Ce que nous voulons: nous voulons que les gens se sen-­
tent en sécurité. Nous avons créé pour cela le «Monde de
­sécurité». Tout ce que nous faisons vise à la sécurité.
Et nous allons plus loin dans cette voie que d’autres
­assureurs: combinant les prestations d’assurance avec ­
une prévention intelligente, nous contribuons à empêcher
que les sinistres se produisent. Et s’il doit malgré tout
arriver quelque chose, nous intervenons avec la rapidité ­
et la compétence que l’on nous connaît.
Baloise Group
Editorial
MADAME, MONSIEUR,
La Baloise a eu l’an dernier le plaisir de fêter son 150 e anniversaire. Ce fut pour nous l’occasion d’un coup d’œil rétrospectif
sur une histoire riche en événements et de célébrations ass­o­­­-­
ci­ant collaborateurs et public.
Maintenant, c’est en avant qu’il faut de nouveau regarder:
­s’interroger sur les besoins de nos clients; sur ceux de nos collaborateurs; se demander comment la Baloise peut encore
­s’améliorer en tant que prestataire de services et employeur. C’est
à ces questions clés que tente de répondre le portrait s­ uccinct
2014, pour lequel nous avons invité quatre jeunes ­collaboratrices
et collaborateurs à dialoguer sur l’avenir de la sécurité.
Comme on peut le constater, ces représentants de la relève
ont une vision très précise de la culture et des valeurs d’entreprise
que la Baloise doit porter en tant que qu’employeur ainsi que de
la manière dont elle doit continuer de prouver que la sécurité
de ses clients, de ses propriétaires ainsi que de ses collaboratrices
et collaborateurs lui tient à cœur.
Je vous souhaite une intéressante et agréable lecture de ce
portrait succinct.
Martin Strobel, Group CEO
3
4
Baloise Group
Chiffres clés
Baloise Group
Chiffres clés
Aperçu général
94,9 %
7,8 %
Un bénéfice de
Un dividende en hausse de 5,6 %, à
de ratio combiné net
de croissance en volume
CHIFFRES CLÉS
2012
2013
2013
CHF
CHF
EUR 1
Primes brutes comptabilisées non-vie
3 317,7
3 441,7
2 808,9
Primes brutes comptabilisées vie
3 424,0
3 787,2
3 090,8
en millions
Volume d’affaires
Primes à caractère de placement
1 616,6
1 780,6
1 453,2
Total du volume d’affaires
8 358,3
9 009,5
7 352,9
442,4
455,4
371,1
46 702,3
47 435,6
38 713,5
4 872,8
4 906,4
4 004,2
453 millions de francs
4,75 francs
par action
Résultat des secteurs d’activité
Résultat des autres activités et affaires du Groupe
Bilan
Provisions techniques
Capitaux propres
Ratios
2
4 906,4
millions de francs
de fonds propres
9,5 %
de retour sur fonds propres (RoE)
en pour cent
Rendement des capitaux propres (RoE)
10,3
9,5
–
Ratio combiné non-vie (brut)
93,1
93,1
–
Ratio combiné non-vie (net)
94,1
94,9
–
Marge des nouvelles affaires vie
8,9
13,5
–
Performance des placements
6,6
2,3
–
2 752,8
3 808,6
3 108,3
264,4
333,2
271,9
23,5
44,9
36,6
50 000 000
50 000 000
Embedded value de l’assurance vie
Embedded value (MCEV)
APE (annual premium equivalent)
Valeur des nouvelles affaires
Données clés sur les actions
Nombre d’actions émises en unités
Capitaux propres par action en francs
Capitalisation boursière en millions de francs
Collaborateurs
1 Conversion EUR au cours de référence 1.2253.
2 Les calculs des rapports se fondent sur les chiffres.
103,2
103,5
84,5
3 925,0
5 680,0
4 635,6
8 795
8 613
267 %
de marge de solvabilité
13,5 %
de marge sur les nouvelles affaires
Ce que nous voulons atteindre: continuant de développer ses solides activités
­opérationnelles d’assureur, la Baloise tient parfaitement le cap de ses objectifs, ­
à savoir un taux sinistres-coûts de l’ordre de 93 à 96 %, une marge de plus de 10 %
pour les nouvelles affaires et un retour sur fonds propres de 8 à 12 %, ainsi que la
poursuite d’une pratique fiable et attrayante en matière de dividende.
5
6
Baloise Group
Nos marchés
Nos marchés
La Baloise concentre son activité sur
des marchés, des clients, des canaux
de distribution et des produits à haute
valeur ajoutée. La clientèle que nous
préférons sont les particuliers, les
petites et moyennes entreprises ayant
un profil revenu-risque favorable,
ainsi que les entreprises industrielles
sélectionnées.
Baloise Group
Nos marchés
La «Bâloise Assurances» au Luxembourg opère
dans les mêmes segments et propose en outre,
dans divers pays de l’Union européenne, des
solutions de prévoyance et de constitution de
patrimoine commercialisées en collaboration
avec des partenaires bancaires ainsi que des partenaires de distribution sélectionnés.
L’Autriche cible, avec ses propres services
externes et une large gamme de produits, le
­marché des particuliers ainsi que des petites et
moyennes entreprises.
ALLEMAGNE
2013
2 274
Volume d’affaires en millions de francs 1 712,1
1 727,3
99,1
104,1
2012
2013
Ratio combiné brut en pour cent
AUTRICHE
Collaborateurs
Volume d’affaires en millions de francs
Bad Homburg
Bruxelles
Sur le marché suisse, la «Bâloise Assurances»
propose des solutions d’assurance et de prévoyance pour particuliers, petites et moyennes
entreprises ainsi qu’entreprises industrielles
sélectionnées. Pièce maîtresse de la distribution,
son service externe propose également des produits financiers de Baloise Bank SoBa complétant
de façon ciblée l’offre de prévoyance.
L’offre proposée sur le marché allemand comprend des solutions d’assurance et de prévoyance
des domaines de l’assurance dommages, accidents et vie pour particuliers, petites et moyennes
entreprises et entreprises industrielles sélectionnées. Pour ce qui est de la distribution, la Bâloise
Allemagne s’appuie sur son service externe et
des courtiers ainsi que sur des partenaires de
distribution.
En Belgique, «Baloise Insurance» fait partie
du peloton de tête des assureurs et distribue sa
gamme étendue d’assurances de personnes et de
choses pour particuliers ainsi que petites et
moyennes entreprises par l’intermédiaire de
courtiers.
2012
2 373
Collaborateurs
Anvers
Ratio combiné brut en pour cent
Luxembourg
Vienne
Bâle
Soleure
SUISSE
2012
2013
3 806
3 746
Volume d’affaires en millions de francs 3 885,4
4 363,1
83,8
86,4
Collaborateurs
Ratio combiné brut en pour cent
BELGIQUE
2012
2013
1 389
1 362
Volume d’affaires en millions de francs 1 358,6
1 393,5
99,8
93,5
Collaborateurs
Ratio combiné brut en pour cent
LUXEMBOURG
2012
2013
297
314
Volume d’affaires en millions de francs 1 168,9
1 284,0
102,1
83,9
Collaborateurs
Ratio combiné brut en pour cent
7
225
219
158,1
166,5
97,7
92,0
8
Baloise Group
Stratégie
Baloise Group
Stratégie
Développement stratégique
Nouveau renforcement d’une base
solide
9
CONSTRUIRE SUR DES BASES SOLIDES
QUATRE SECTEURS DE FOCALISATION
Cela fait plus de 150 ans que la Baloise
a la sécurité de ses clients à cœur. Son
­action ciblée sur des clients conscients
des risques et son «Monde de sécurité»
comme marque distinctive font d’elle un
assureur performant, caractérisé par une
rentabilité élevée et une bonne capitalisation.
Les secteurs de focalisation seront au cœur
de l’étape suivante de notre développement
stratégique. Prenant appui sur la solidité de
l’assise donnée à l’entreprise au cours des
dix dernières années, nous entendons
maintenant élargir nos compétences de
base et augmenter notre rythme de croissance ainsi que notre rentabilité.
QUATRE SECTEURS DE FOCALISATION
Croissance accélérée, centrage sur les compétences de base et la réduction des coûts
CROISSANCE
Produits innovants,
dépassant les attentes
des clients
EFFICIENCE
Croissance supérieure
à la moyenne du
marché
Service à la clientèle
du plus haut niveau
Processus simplifiés
et coûts moins
élevés
MONDE DE
SÉCURITÉ
GESTION DES
CLIENTS CIBLES
HAUTE RENTABILITÉ
OPÉRATIONNELLE
CROISSANCE
→→ Gestion plus efficace des clients et des
courtiers cibles
→→ Nouvelles compétences de pricing
→→ Nouveaux domaines de croissance
GESTION DES CLIENTS CIBLES
CONSTRUIRE SUR DES BASES SOLIDES
Nous avons l’un
des portefeuilles
d’assurance les
plus profitables
MONDE DE SÉCURITÉ
«Votre sécurité nous tient à cœur», disons-nous
à nos clients clés. Grâce à une combinaison
savante de solutions d’assurance et de sécurité
innovantes, nous disposons d’une gamme de
produits unique en son genre et hautement
appréciée des assurés conscients des risques que
sont nos clients cibles.
Une politique
du dividende
attractive et fiable
FORTE
CAPITALISATION
Profondément enracinée dans notre culture,
notre action systématiquement axée sur des
clients clés conscients des risques oriente les
comportements, les processus ainsi que les systèmes de rémunération de l’entreprise et valent
à celle-ci l’un des portefeuilles d’assurance les
plus profitables d’Europe.
EFFICIENCE
→→ Benchmarking global visant à identifier les
potentiels d’amélioration du groupe
→→ Optimisation systématique des processus
→→ Améliorations structurelles
VIE
→→ Produits innovants pour clients fortunés
→→ Nouvelles offres, adaptées à la faiblesse
actuelle des taux
→→ Optimisation des portefeuilles sous
gestion
HAUTE RENTABILITÉ OPÉRATIONNELLE
VIE
Tenir les promesses
De l’application systématique de notre stratégie
résulte un modèle d’affaires robuste, garantissant
une rentabilité tout à la fois élevée et fiable.
NON-VIE
Répondre avec
éfficacité à la
faiblesse des taux
Clients cibles
conscients des
risques
Fréquence
de sinistres la plus
basse
UNE FORTE CAPITALISATION
Le bilan et la capitalisation de la Baloise sont
d’une santé de fer, qu’elle doit à la grande ­fiabilité
de son modèle d’affaires, garant d’une ­politique
du dividende sûre et attractive.
NON-VIE
→→ Amélioration continue de l’excellence
opérationnelle
→→ Détection et prévention plus efficaces des
fraudes
→→ Optimisation continue des processus de
traitement des sinistres
10
Baloise Group
Marque
Baloise Group
Marque
11
La marque Baloise
«Votre sécurité nous tient à cœur», disons-nous. Tout ce que nous faisons vise à la
­sécurité: combinant les prestations d’assurance avec une prévention intelligente, nous
contribuons à empêcher que les sinistres se produisent.
LES VALEURS DE LA MARQUE BALOISE GROUP
LES PRESTATIONS DE LA MARQUE BALOISE GROUP
La suissitude
L’innovation
Le partenariat
La sécurité
Force
Compétence
La Baloise est fière de ses origines
suisses. Depuis 1863, ce caractère
suisse est synonyme de fiabilité,
d’humanisme, de solidité, de tradition, d’expertise financière et d’indépendance.
Notre créativité nous confère une
indispensable longueur d’avance sur
la concurrence. Elle s’exprime à la fois
dans notre stratégie, résolument axée
sur la sécurité, ainsi que dans notre
gestion de la clientèle. Nous veillons
à entretenir sans cesse un environnement propice à l’innovation.
Notre sens du partenariat est sans
conteste l’un de nos plus grands
atouts sur le plan émotionnel. Il repose sur l’estime et la création de
valeur. Nous entretenons et renforçons nos relations avec tous les
groupes de référence, afin de susciter
en permanence l’enthousiasme.
La sécurité est notre force maîtresse.
Chaque prestation, chaque service,
chaque produit doit inspirer un sentiment de sécurité, c’est-à-dire une
force qui libère de l’énergie, vivifie et
épanouit.
La Baloise est un partenaire solide.
Une solidité qui se mesure à sa
croissance, à sa rentabilité et à sa
réactivité. Une puissance qui inspire
la confiance et le sentiment d’être en
de bonnes mains.
Le sceau du savoir-faire, de la performance et du professionnalisme,
c’est l’atout majeur de la Baloise. Nos
affaires de base, nos clients et la v­ ente
n’ont aucun secret pour nous. Un
savoir-faire au service de la tranquillité d’esprit de nos clients.
Eloi Bamberg
Responsable soutien à la vente
Luxembourg
Petra Neckermann
Assistante du responsable des
ressources humaines du Groupe
Andreas Bachmann
Conseiller à la clientèle entreprises
Zerrin Tunç
Conseillère à la clientèle au service
clientèle des sinistres
Raphael Strub
Inspecteur des sinistres de la
direction
Chantal Isler
Informaticienne senior en économie
«La Bâloise au Luxembourg
laisse à ses collaborateurs une
grande liberté et, ce faisant,
fait honneur à sa réputation
d’entreprise suisse indépendante.»
«L’innovation ne consiste pas
seulement à laisser là les schémas de pensée habituels; il
faut aussi avoir le courage
d’utiliser sa créativité. C’est
ainsi que la Baloise s’améliore
de jour en jour.»
«L’estime et le respect sont au
cœur de la relation partenariale. Il faut que l’étincelle
passe du conseiller au client
pour faire un bon contrat.»
«Le suivi client consiste à continuer de donner de la sécurité
au client en lui fournissant des
informations et des renseignements exacts.»
«Etre fort, c’est être capable
d’atteindre des objectifs, mais
aussi de connaître ses faiblesses. La force est libératrice
parce qu’elle donne des possibilités.»
«Savoir faire une évaluation
optimale des risques, de façon
à pouvoir choisir les méthodes
les plus aptes à résoudre les
problèmes et augmenter ainsi
la sécurité de l’entreprise – cela
aussi c’est de la compétence.»
Baloise Group
Dialogue
L’avenir de la
sécurité
Martin Strobel, Group CEO, discute
de l’avenir de la sécurité avec quatre
jeunes collaboratrices et collaborateurs de la Baloise. Extraits d’un
d­ialogue très animé.
Patrick Pensa (modérateur): Sécurité et sentiment
de sécurité sont étroitement liés, mais cela peut
changer d’un instant à l’autre. Comme à Dornach,
où une banque a récemment été victime d’un holdup. Tarzeh, tu travailles tout à côté, dans une
agence de la Baloise Bank SoBa. Comment fait-on
pour retrouver ce sentiment de sécurité après un
tel événement?
Tarzeh Revassi: Je pense qu’il est important
d’avoir quelqu’un à qui parler. Quelqu’un dont
on sait qu’il va vous écouter. Il n’est pas forcément nécessaire que ce soit un accompagnement psychologique ou un traitement.
C’est déjà réconfortant de savoir que quelqu’un
va prendre les choses en main, par exemple
la police.
Martin Strobel: Il y a quelques années, nous
avons été cambriolés; on nous a volé des objets
de valeur, mais là n’est pas le pire. Le pire, c’est
l’intrusion, le fait de savoir, même si vous étiez
absents, que des étrangers se sont introduits
chez vous, qu’ils ont fouillé dans vos affaires.
Après le cambriolage, il nous arrivait de nous
réveiller en sursaut au milieu de la nuit,
croyant entendre des bruits dans la maison.
C’est vrai que ça fait du bien de pouvoir en
parler avec quelqu’un.
13
14
Baloise Group
Dialogue
Patrick: Que signifie pour vous le mot sécurité?
Patrick: Quelles sont les précautions que vous
Marcel Konrad: Il me fait penser au mot projet.
avez prises?
Avoir un but, avoir une idée sur la façon de
l’atteindre. A partir de là, tout imprévu vous
fait dérailler, et plus cet imprévu vous éloigne
du but, plus le sentiment d’insécurité est
grand. Après un accident de voiture ou un
examen raté, il est parfois très difficile de
repartir du bon pied.
Tarzeh: Je n’ai encore jamais donné mon nom
sur Facebook.
Tanya: Un inconnu qui me chercherait sur
Facebook ne verrait de moi qu’une petite
photo prise de profil et ne verrait pas non plus
avec qui je suis amie, car je ne veux pas qu’une
tierce personne puisse en profiter pour établir
des contacts.
Julian: J’accepte uniquement comme «amis»
des gens que je connais ou qui sont en contact
avec des amis à moi. Le risque d’abus est plus
grand avec des étrangers. C’est du moins ce
que j’imagine.
Martin Strobel: Est-ce que toutes celles et tous
ceux de votre génération sont aussi prudents?
Il me semble que vous êtes plutôt l’exception.
Marcel: Il est certain que beaucoup de gens n’y
pensent pas trop ou qu’ils s’en fichent. Ceux
que je connais ont plutôt tendance à être prudents et à signaler à leurs amis les photos dont
ils pensent qu’il vaut mieux qu’elles ne soient
pas vues par des collègues de bureau. C’est
aussi une question de culture. J’ai des collègues en Irlande et au Portugal qui postent tout
et n’importe quoi. Peut-être en ressentent-ils
davantage le besoin, peut-être ont-ils moins
peur que nous de l’usage qu’on peut en faire.
La sécurité à l’âge du
numérique
Patrick: Existe-t-il pour vous, qui avez une vingtaine d’années, des formes de sécurité qui
comptent peut-être davantage que pour Martin
Strobel?
Tanya Tschamper: Pour nous, qui sommes
jeunes, ce qui compte avant tout c’est la sécurité sur Internet et dans l’e-banking et les
courriers. Qui dit nouvelles technologies dit
nouveaux dangers. Nous devrions sans doute
être plus attentifs aux dangers que courent
nos données. Surtout s’agissant des médias
sociaux. Faire attention aux photos qu’on
poste sur Facebook. Se demander qui peut les
voir. Réfléchir au mauvais usage qu’on peut
en faire.
Julian Wildi: Si on veut être présent sur Internet,
il faut le faire d’une façon dont on n’ait pas­
à rougir.
«Si on veut être présent sur Internet, il faut le faire d’une façon dont
on n’ait pas à rougir.»
JULIAN WILDI, apprenant au Broker Competence Center de Zurich
Baloise Group
Dialogue
Patrick: Que fait-on quand on dirige une entreprise? Etes-vous présent sur Facebook?
Martin Strobel: Absolument pas. Surtout par
manque de temps. Si on est sur Facebook, c’est
pour être actif, sinon ça n’a pas de sens. Mais
il y a aussi une raison de sécurité. Je me demande ce que vont devenir mes données. Informaticien de formation, je suis très prudent en
la matière. Quand j’ai à parler ­à quelqu’un, ­je
l’appelle ou je le rencontre.
Le sentiment de sécurité
au fil de la vie
Patrick: Monsieur Strobel, quels sont les événements de votre vie qui ont modifié votre sentiment
de sécurité?
Martin Strobel: La naissance des enfants a pro-
fondément modifié mon besoin de sécurité.
Je me suis mis à vérifier toutes les prises électriques, à m’assurer qu’ils ne pouvaient pas­
y enfiler les doigts. Je ne leur permettais pas
de skier sans qu’ils portent un casque.
Patrick: Et que disent les jeunes à ce sujet, s’agissant par exemple de leurs hobbies ou de leurs
loisirs? Jouez-vous avec le feu en vous disant que
sans danger il n’y a pas de plaisir?
Tanya: Je crois que nous ne pensons pas telle-
«Quand on conduit dangereusement, il faut en accepter les
­conséquences et payer sa prime d’assurance plus cher que les ­
autres automobilistes.»
TARZEH REVASSI AHMADI, apprenante à la Baloise Bank SoBa
ment à tout ce qui pourrait arriver. Quand je
fais du ski, je ne pense pas qu’il pourrait
m’arriver un accident dont j’aurais à supporter les conséquences jusqu’à la fin de mes
jours.
Martin Strobel: Nous avons à la Baloise un
actuaire qui fait du parachute et du parapente.
Il passe ses week-ends à la montagne et nous
17
18
Baloise Group
Dialogue
dit parfois, le lundi, «qu’il s’en est fallu de
peu». Professionnellement, il est la méticulosité même, mais le week-end il prend des
risques. Des risques dont je me dis cependant
qu’il sait très bien les calculer.
rence. Venant par contre de l’Etat, ce serait
vraiment grave parce qu’il n’y aurait plus alors
aucune alternative.
Patrick: C’est donc pour vous un problème de
protection des données?
Autodiscipline vs
contrôle par des tiers
Patrick: En Grande-Bretagne, certains assureurs
proposent pour les voitures des sortes de boîtes
noires qui leur transmettent des informations sur
la conduite de l’assuré. Ce qui permet à l’assureur
d’adapter la prime au risque. Il existe également
d’autres applications, par exemples des podomètres qui indiquent si les personnes marchent
suffisamment. Qu’en pensez-vous?
Tanya: L’idée de faire payer la prime à propor-
tion du risque que l’on représente est certainement bonne. Celle de divulguer autant
d’informations sur moi-même, en revanche,
me fait peur, que ce soit un GPS sachant à tout
moment où je me trouve et à quelle vitesse je
roule ou un podomètre indiquant si je me
donne suffisamment d’exercice. C’est quelque
chose de très personnel, qui ne regarde personne. Une telle intrusion dans ma sphère
personnelle me paraît excessive.
Marcel: Venant d’une entreprise cela ne me
paraît pas trop grave. D’autant que j’ai toujours la possibilité de faire jouer la concur-
Marcel: Absolument. Les ordinateurs, toujours
plus puissants, sont capables d’intégrer un
nombre sans cesse croissant de données. D’où
des perspectives de scénarios pas forcément
souhaitables.
Julian: Je comprends les deux côtés. Décortiquer les dossiers par des moyens conventionnels n’est pas ce qu’il y a de plus efficace pour
le département des sinistres d’un assureur.
Mais je comprends aussi les clients, qui estiment que cela va trop loin et ne regarde pas
la compagnie d’assurance.
Tarzeh: Si je pratiquais un sport à haut risque,
je trouverais normal que ma prime d’assurance coûte plus cher. Pareil pour la voiture.
Quand on conduit dangereusement, il faut en
accepter les conséquences et payer sa prime
d’assurance plus cher que les autres automobilistes. C’est pour ça que j’aime assez l’idée
de la boîte noire, qui permet de fixer des
primes plus équitables.
Martin Strobel: Ce qui vient d’être dit est très
intéressant, et le fait est que nous observons
de très près le marché. En Grande-Bretagne,
on est beaucoup moins regardant que chez
nous sur la divulgation des données person-
«Je trouve le positionnement de prestataire de prévention super.
Parce qu’il donne vraiment une plus-value tangible.»
MARCEL KONRAD, stagiaire
Baloise Group
Dialogue
«Sécurité et sentiment de sécurité sont étroitement liés, mais cela
peut changer d’un instant à l’autre.»
PATRICK PENSA (MODÉRATEUR), rédacteur RP Communication Suisse
nelles. Equiper les voitures de tachygraphes
ne serait pas actuellement une bonne idée
pour nos marchés.
Patrick: Mais jusqu’où ira-t-on? Je roule prudemment, donc j’équipe ma voiture d’un tachygraphe
pour payer moins de prime? Que devient le principe de solidarité dans tout ça?
Martin Strobel: L’individualisation est beau-
coup plus avancée aux Etats-Unis et en GrandeBretagne qu’ici. Chez nous, la différence de
prime entre une VW Golf et une voiture plus
rapide est environ du simple au double, en
Grande-Bretagne de un à dix. En Angleterre,
la différence pour un conducteur prudent est
de 700 francs avec contre 7000 francs sans
boîte noire. Un tel écart est évidemment beaucoup plus incitatif.
Patrick: Les jeunes conducteurs savent donc
qu’ils vont devoir payer plus cher que les anciens?
Martin Strobel: Telle semble effectivement être
la tendance. En Suisse, un revenu normal
permet aujourd’hui d’avoir une voiture. En
Grande-Bretagne, beaucoup de jeunes n’en
ont pas les moyens parce que l’assurance leur
reviendrait trop cher. Le lien entre le type de
conduite et l’assurance, en revanche, est beaucoup plus étroit que chez nous, si bien qu’en
prenant des cours de conduite et en se montrant prudents ils peuvent obtenir des remises
sur leur prime d’assurance.
Patrick: La Baloise a donc intérêt à se faire
connaître comme prestataire de prévention?
Tanya: Une assurance est une assurance: sa
prestation clé est la protection qu’elle offre.
Pour nous démarquer de la concurrence, nous
devons proposer un supplément de prestations. Et c’est là, je pense, que la prévention­
a toute sa place.
Marcel: Personne ne s’intéresse vraiment aux
compagnies d’assurance, d’autant que toutes
se ressemblent plus ou moins. Qu’est-ce que
la Baloise offre réellement de plus que la
­Zurich ou AXA? C’est pour ça que je trouve
le positionnement de prestataire de prévention
super. Parce qu’il donne vraiment une plusvalue tangible.
Tanya: Et une sécurité qui est en même temps
intérieure. L’assuré qui a été cambriolé et­
à qui on propose un cours d’autodéfense ou
un suivi psychologique se rend compte que
son assureur est là pour l’aider et pas seulement pour lui donner de l’argent et faire
comme si rien ne s’était passé.
Patrick: La journée de la sécurité de la Baloise
est-elle utile au positionnement de prestataire
de prévention?
Martin Strobel: Et comment! J’adore les journées
de la sécurité. Je suis allé à la Barfüsserplatz,­
à Bâle, et j’ai expliqué à des passants comment
se protéger. J’ai eu avec eux des discussions
qui m’ont ravi. Je suis également allé dans des
21
Baloise Group
Dialogue
j­ardins d’enfants, où j’ai sécurisé les prises
d’électricité pour que les enfants ne puissent
pas se blesser. Ça fait du bien de s’engager
socialement.
Tests génétiques ou
solidarité?
Patrick: Nous venons de parler de podomètres,
de boîtes noires pour les voitures et de surveillance. Mais il existe un autre moyen d’évaluer les
risques: les tests génétiques. Imaginons que tu
passes à l’âge de douze ans un test génétique
concluant à un risque accru de cancer. Résultat,
une prime de caisse-maladie passant à, disons,
trois fois celle de ton voisin. Etes-vous favorables
à la collecte et à l’utilisation de ce genre d’informations?
Marcel: L’atteinte portée au concept de solida-
«Les coûts liés à la couverture des risques diminuent depuis des années parce que les jeunes se montrent de plus en plus raisonnables.»
MARTIN STROBEL, Group CEO
rité est très forte. Mais une caisse-maladie
n’est pas une assurance véhicules à moteur.
Pour une auto, je peux dire oui comme je peux
dire non. Mais la vie, c’est pas pareil. Si ceux
qui, de par leur constitution, ont un risque
plus faible de tomber malade paient moins
cher que les autres c’en est fait du concept de
solidarité. Dans ce cas, celui qui a le risque le
plus élevé et le revenu le plus bas n’aurait tout
simplement pas de quoi s’assurer correctement. Ce qui serait inadmissible.
Martin Strobel: Pour ce qui est de l’assurancemaladie, il est évident que chacun doit avoir
une couverture de base. Pour l’assurance-vie,
la réglementation prévue par la législation
suisse est différente. L’assureur a le droit de
demander au preneur d’assurance s’il a subi
un test génétique. Il n’est pas autorisé à le lui
23
Baloise Group
Dialogue
«La prestation clé d’une assurance est la protection qu’elle offre. ­
Pour nous démarquer de la concurrence, nous devons proposer ­
un supplément de prestations. Et c’est là, je pense, que la prévention a toute sa place.»
TANYA TSCHAMPER, employée spécialisée CSC Sinistres
imposer, mais si le demandeur en a subi un,
il doit le dire. Il se pourrait, en effet, qu’il
s’assure sur la vie parce qu’il sait qu’il mourra dans peu de temps. Cela pèserait d’un poids
trop lourd sur la communauté de solidarité
parce que seules les personnes risquant peutêtre de mourir plus tôt ou se sachant atteintes
d’une grave maladie s’assureraient.
Tarzeh: La Baloise fixe donc la prime en fonction du test génétique?
Martin Strobel: Si le test génétique montrait que
la personne souffre ou pourrait souffrir d’une
très grave maladie, il en serait certainement
tenu compte lors de l’examen médical. L’examen médical normal est exigé pour toute assurance-vie d’un montant important; son résultat est pris en considération pour le calcul de
la prime et peut être un motif de refus. Je répète toutefois que nous n’avons pas le droit
d’exiger un test génétique.
ter un jour une maison et que ça me fera déjà
autant d’économisé.
Marcel: Voilà un bon exemple. Il y a longtemps
que l’assurance-vie n’est plus considérée comme
une assurance, en tout cas par les jeunes, mais
comme une solution de prévoyance ou d’épargne.
Martin Strobel: Actuellement, c’est certainement le cas. Mais on observe en même temps
une renaissance de la conception classique de
l’assurance-vie. Imaginez une personne en
cours de formation frappée d’incapacité de
travail à la suite d’un accident de moto. Ce
sont des risques certes rares mais terriblement
lourds de conséquences. Nous essayons de
revenir, pour ce genre de situation, aux solutions offertes par l’assurance-vie. Répondre
présent en cas d’événement rare, mais grave,
n’est-il pas le propre du métier d’assureur?
Patrick: Les jeunes ne représentent-ils pas un
groupe à risque que l’on n’aime pas trop?
Assurance-vie et
­prévoyance vieillesse
Patrick: Quand j’avais vingt ans, je ne me suis pas
Martin Strobel: De moins en moins. Les coûts
liés à la couverture des risques diminuent
depuis des années parce que, chose étonnante,
les jeunes se montrent de plus en plus raisonnables. (Rire généralisé.)
demandé si je ferais bien de m’assurer sur la vie.
Et vous?
Patrick: Qu’évoque pour vous le mot prévoyance?
Tarzeh: J’ai pris une assurance-vie il y a plus de
Julian: On en parle entre amis et en cours de
formation. A mon âge – dix-huit ans – on ne
deux ans. Je l’ai fait parce que je compte ache-
25
26
Baloise Group
Dialogue
sait trop qu’en penser: pourquoi devrais-je
cotiser à l’AVS alors que je ne suis même pas
sûr de toucher quelque chose à l’échéance?
Martin Strobel: N’oubliez pas le deuxième
­­pilier – la prévoyance professionnelle.
Marcel: J’ai eu l’an dernier une lacune de cotisation due à mes études. Et me voilà obligé de
racheter mes cotisations pour des prestations
auxquelles j’aurai peut-être droit d’ici quarante
ans. C’est-à-dire dans un avenir incertain et
très lointain.
Patrick: Vous faites-vous à l’idée de travailler
jusqu’à septante ans, voire septante-cinq?
Tanya: Je pense que oui. Ne serait-ce qu’en rai-
son des progrès constants de la médecine, grâce
auxquels l’espérance de vie moyenne ne cesse
d’augmenter. Je m’attends effectivement à être
obligée de travailler plus longtemps que mes
parents.
Julian: C’est impossible à prévoir à coup sûr,
mais je pense que je serai obligé de travailler
au-delà de soixante-cinq ans.
Marcel: Il faut bien voir que les conditions
­actuelles sont un luxe. On part à la retraite­
à soixante-cinq ans, avec une espérance de vie
de plus de huitante-deux ans, soit près de vingt
ans pour jouer au golf et voyager. Ne me dites
pas que ce n’est pas du luxe. C’est à se demander si ce sera encore comme ça pour nous.
Patrick: Qu’en dites-vous, Monsieur Strobel?
Martin Strobel: La prévoyance est effectivement
un sujet important auquel on réfléchit davantage avec le temps. A votre âge, je n’y pensais
guère, alors que c’est pour la jeunesse actuelle
un sujet qui compte beaucoup, et pour la Baloise un marché à gros potentiel. S’il y a des
marchés à forte croissance, ce sont, en Suisse,
ceux de la prévoyance professionnelle et privée.
Il existera toujours une forme d’AVS, mais la
question est de savoir si elle sera suffisante.
Marcel: Oui, mais n’oublions pas que la prévoyance privée a un prix. Les gens qui gagnent
tout juste de quoi vivre ne peuvent pas mettre
beaucoup d’argent de côté pour leur prévoyance
privée. Et si le premier pilier venait à baisser, il
n’y aurait plus de prévoyance pour ceux qui
n’ont pas les moyens de s’assurer à titre privé.
Martin Strobel: Exact. Les retraités suisses – on
le sait – sont ceux qui ont le plus gros pouvoir
d’achat du monde. Mais c’est une moyenne. Il
faut aussi penser aux exceptions.
La Baloise comme
employeur
Patrick: La Baloise propose une offre grandissante de travail à temps partiel et de Home Office,
traduisez de bureau à domicile. Y a-t-il également
dans cette offre un souci de sécurité?
Tanya: D’un côté je me dis que c’est super de
travailler chez soi. Mais je trouve aussi que ça
fait du bien de quitter le bureau et de penser­
à autre chose. L’idée d’être tout le temps joignable sur mon laptop à la maison et d’avoir
du mal à équilibrer vie professionnelle et vie
privée ne me plairait pas. Et que deviendraient
les rapports humains si tout le monde travaillait chez soi?
Martin Strobel: Gérer la technique, gérer le laptop
professionnel est quelque chose que nous avons
encore à apprendre. Apprendre à­ dire «fini le
laptop, maintenant priorité à la famille».
28
Baloise Group
Dialogue
Patrick: Les jeunes sont-ils nombreux à opter
Marcel: Forcément. Je ne voudrais pas travail-
ler dans une entreprise dont on ne sait pas si
Martin Strobel: Le bureau à domicile s’adresse elle existera encore dans un an. Il y a eu à l’UBS
plutôt à des gens comme moi. Les jeunes n’en une période pendant laquelle on ne savait pas
raffolent pas. Beaucoup d’entre eux préfèrent ce qui allait se passer, ce qui n’est pas fait pour
retrouver leurs collègues au bureau et voir leur attirer des collaborateurs, encore moins s’ils
supérieur.
sont jeunes. Mais l’attractivité d’une entreprise
Marcel: Mais il y a aussi la tendance Facebook dépend également d’autres facteurs. J’apprécie
ou Google, c’est-à-dire d’entreprises qui font le fait que la Baloise soit consciente de la place
du poste de travail un deuxième chez-soi, avec qu’elle occupe dans la société et qu’elle lui apsalles de détente, tables de billard, zones de porte quelque chose, que ce soit sous forme du
repos, cinéma et coiffeur. Qu’en pense-t-on­ Monde de sécurité ou par des initiatives régioà la Baloise?
nales. La Baloise a un fort ancrage local. Ici,­
Martin Strobel: Le but de Google était de tirer à Bâle, on la connaît et on l’apprécie.
le maximum de productivité de ses collaborateurs. Quand Google offre le petit déjeuner au
bureau, c’est pour que les collaborateurs arrivent plus tôt le matin et travaillent plus longtemps. La question que se pose la Baloise est
celle de soutenir la flexibilité des collaborateurs. Patrick: S’agissant de notre avenir en tant que
Avoir, d’un côté, des bureaux agréables, des compagnie d’assurance, on pourrait envisager des
coins café, une bonne ambiance, faisant qu’on prestations individualisées. Admettons que j’aille
va travailler avec plaisir. Et, de l’autre côté, faire de l’escalade pendant le week-end, j’achètesimplifier la vie à ceux qui ne veulent pas faire rais via l’application de la Baloise une assurance
tous les jours la navette entre Zurich et Bâle, ad hoc, que j’annulerais le lundi. Pensez-vous que
mais seulement trois fois par semaine.
cela aurait des chances de s’imposer?
Julian: Ce que font Google et Facebook est très Marcel: Je crois que oui. Les modules de sécuimportant pour les entreprises qui entendent rité de la Baloise intègrent déjà ce principe. On
fidéliser leurs collaborateurs. On reste plus prend une police standard, qu’on individualise
longtemps dans une entreprise où tout est fait selon ses besoins. On ne paie que pour les prespour qu’on se sente bien, alors même que le tations que l’on désire. C’est une idée brillante.
travail n’est peut-être pas tellement intéressant. J’espère que le collaborateur qui l’a eue a touché
un joli bonus.
Patrick: La question qui est posée est surtout Martin Strobel: C’est un collaborateur de la
celle de l’attractivité de l’employeur. La sécurité Baloise Suisse. Il a réfléchi à la plus-value que
de l’emploi a-t-elle joué un rôle dans votre déci- cela pouvait générer, et son invention représente déjà un chiffre d’affaires de dix millions
sion d’entrer à la Baloise?
de francs au niveau du groupe.
pour le bureau à domicile?
Protection d’assurance
à la carte
30
Baloise Group
Dialogue
Marcel: C’est une idée géniale et très porteuse
Martin Strobel: Il existe une thèse selon laquelle
qu’il a eue là. On pourrait encore la développer
et y ajouter, par exemple, une assurance alpinisme.
le marché des assurances couvrant ce genre de
risque est en forte baisse. On observe en Europe
un recul du nombre des morts de la route dû
aux efforts de prévention, à la plus grande sûreté des véhicules ainsi qu’à la qualité des assistants à la conduite. Notre marché est donc en
train de se contracter, ce qui nous oblige
à identifier d’autres marchés à risque. Seul le
segment Choses est cependant concerné. Le
segment vie, lui, n’est pas touché. Patrick: Comment faudrait-il faire évoluer ces
modules? Autrement dit: si, demain, les maisons
se refermaient d’elles-mêmes quand on en sort,
la négligence grave – le fait d’oublier de fermer
la porte à clé – ne disparaîtrait-elle pas purement
et simplement?
Marcel: Tant qu’il y aura des hommes, il y aura
aussi des négligences graves.
Martin Strobel: Je suis aussi d’avis que le marché
des risques non assurés reste plus grand que
celui des risques assurés. Les risques non couverts par des modules ou des solutions d’assurance sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux. Prenons le cas de marchandises
transportées de Chine en Suisse. Que se passet-il si la chaîne logistique n’est pas assurée et
que des inondations en Inde empêchent de
livrer les marchandises?
Patrick: Fait-on des recherches dans ce domaine?
Martin Strobel: Bien sûr. Nous avons l’impres-
sion que la Baloise est considérée comme un
des assureurs sachant le mieux se mettre à la
place du client et réfléchir aux risques qu’il
court. Mais on pourrait encore aller beaucoup
plus loin dans cette voie.
Patrick: Pour revenir à la maison qui se verrouille
d’elle-même. Ce serait un peu comme des voitures
autonomes, téléguidées, avec lesquelles un accident serait très improbable. Une assurance véhicules à moteur serait-elle encore nécessaire?
32
Baloise Group
Ressources humaines
Baloise Group
Ressources humaines
Le fondement de notre réussite:
nos collaborateurs
Que doit faire une entreprise pour continuer à produire de bons résultats?
Elle doit avoir une bonne stratégie et savoir trouver, s’attacher et développer
les meilleurs talents.
BALOISE GROUP HUMAN RESOURCES
Nos collaborateurs sont de par leurs compétences
et leurs connaissances notre capital le plus précieux. C’est pourquoi nous favorisons leur développement à raison de leurs performances et de
leur potentiel, ainsi qu’en application de nos
valeurs. Ces valeurs «Développe, participe et fais
participer», «Sois authentique, on te fera
confiance» et «Mets-toi à la place de l’autre» ont
été élaborées dans le cadre de notre développement managérial, et nous avons créé ainsi une
base nous permettant de continuer de travailler
avec succès, de fidéliser celles et ceux qui portent
l’entreprise et d’attirer à la Baloise de nouveaux
talents.
Une gestion efficace des talents nous permet
en outre une adéquation optimale et de chaque
instant entre les postes à pourvoir et les personnes qui les occupent.
DIVERSITÉ ET PARTENARIAT AVEC LES
­COLLABORATEURS
Nous voulons une structure du personnel diversifiée. Nous veillons à ce que la vie professionnelle
et la vie privée soient compatibles – ce qui nous
paraît être un attribut élémentaire du Monde de
sécurité de la Baloise. Des modèles de travail et
de temps partiel flexibles ainsi que des facilités
telles que la crèche «Bal4 Kids», à Bâle, complètent l’offre que nous proposons dans ce domaine. Collaborateurs et cadres doivent vivre
nos valeurs de conduite, lesquelles doivent déterminer leur action – nous attachons à cela la plus
grande importance.
La Baloise arbore depuis 2010 le label de qualité «Friendly Work Space», que Promotion
Santé Suisse lui a une nouvelle fois décerné en
2012 . Ce label distingue les entreprises dont les
prestations de santé au travail vont au-delà des
dispositions prévues par la loi. Notre but est de
créer un environnement professionnel dans lequel nos collaborateurs se sentent bien, restent
en bonne santé et fournissent ainsi un très bon
travail. En s’engageant comme elle le fait pour la
promotion de la santé, la Baloise confirme également vis-à-vis de ses collaborateurs que «leur
sécurité lui tient à cœur».
33
RÉMUNÉRATION ET GESTION DE LA
NOUS SOMMES UNE ORGANISATION APPRE-
PERFORMANCE
NANTE HAUTEMENT QUALIFIÉE
La Baloise propose des salaires de base conformes
au marché, des plans à rémunération variable
ainsi que d’attractifs programmes d’intéressement et de fidélisation. Elle a inauguré en janvier
2011 un nouveau concept de gestion de la performance, qu’elle applique également aux rémunérations.
La rémunération variable est basée sur la
performance individuelle des collaborateurs
ainsi que sur le résultat de l’entreprise. Pour fixer
avec les collaborateurs des objectifs individuels
de performance et de développement pouvant
ensuite être évalués, ont systématiquement lieu
des entretiens uniformément documentés. La
gestion de la performance est étroitement liée
aux processus de base des RH . Une partie de la
rémunération est servie sous forme d’actions
bloquées, comprenant, par rapport à d’autres
entreprises, une proportion élevée de parts d’administrateur pour la haute direction. Outre qu’il
a un effet de fidélisation, ce système lie la rémunération au résultat à long terme de l’entreprise.
Les rémunérations pratiquées par Baloise Group
sont axées sur les critères suivants:
→→ La compétitivité commerciale
→→ La prise en compte du résultat de l’entreprise et de la performance ­individuelle
→→ L’équité et la transparence
→→ La durabilité
Notre gestion intégrée de la performance et des
talents vise à renforcer au sein du groupe la
culture de la performance et de la confiance
ainsi que l’apprentissage continu. Les entretiens
que le cadre et le collaborateur ont au sujet des
objectifs de performance et de développement
entretiennent un dialogue permanent, donnant
repères et clarté sur les objectifs communs et
l’apprentissage continu.
Pour ce qui est de la planification stratégique
du personnel, nous avons recours à la planification de succession du groupe, ce qui, comme les
années précédentes, nous a permis l’an dernier
de pourvoir un nombre élevé de positions clés
en interne. Les discussions dont ces postes font
l’objet ont en outre permis de réfléchir aux perspectives de les repourvoir à court et long terme
et d’identifier dans ce contexte des talents ayant
le potentiel d’exercer des fonctions et des responsabilités plus importantes.
BALOISE CAMPUS – CONTINUER DE
DÉVELOPPER LA CONDUITE
L’année du 150e anniversaire de la Baloise a a­ ussi
vu naître «Baloise Campus», structure du groupe
dédiée au développement du management. Combinant les aspects commerciaux, managériaux
et culturels de l’entreprise, les programmes de
Baloise Campus ont vocation à développer au
sein du groupe une conception du management
et une identité communes à tous ses niveaux de
management et tous ses départements et ayant
pour base les valeurs de conduite ainsi que le
Monde de sécurité de la Baloise.
34
Baloise Group
Ressources humaines
Faisant intervenir des managers du plus haut
niveau de l’entreprise ainsi que des coaches externes, Baloise Campus constitue pour les cadres
une plate-forme de développement et d’échange
très attrayante, susceptible d’être élargie, selon
les besoins, à des offres de groupe ou locales
s’adressant à tous les échelons.
LES VALEURS DE CONDUITE DE LA BALOISE
«Développe, participe et fais participer»
«Sois authentique, on te fera confiance»
«Mets-toi à la place de l’autre»
S’ajoutant aux programmes de Baloise Campus
ont eu lieu à Bâle, Hambourg, Anvers et Bruxelles
des «extended knowledge conferences», autrement dit des forums d’exposés et de discussion
donnant aux collaborateurs de la Baloise la possibilité d’échanger avec des spécialistes sur les
défis stratégiques de demain.
LA BALOISE ENCOURAGE LA MOBILITÉ
INTERNE
Pratiquée à l’échelle du groupe, notre gestion
intégrée de la performance et des talents constitue le socle d’un développement «on the job» et
«off the job» ciblé et individuel de nos collaborateurs. Ses deux éléments fournissent en outre
la base sur laquelle sont prises les décisions
concernant les promotions et la mobilité interne.
Les collaborateurs ayant un fort potentiel et fournissant de très bonnes prestations bénéficient
ainsi de chances de développement professionnel
encore meilleures. Telle est la voie dans laquelle
Baloise Group
Ressources humaines
nous allons poursuivre de façon systématique­
à l’avenir.
BALOISE GROUP HUMAN RESOURCES:
PRÉSENCE SUR INTERNET ET DANS LES
MÉDIAS SOCIAUX
DIALOGUER AVEC LES TALENTS: LE BRANDING
D’EMPLOYEUR EN MUTATION
Pour communiquer son image d’employeur, la
Baloise mise fortement sur les médias sociaux.
Et vit, là aussi, ses valeurs de conduite: en intégrant les collaborateurs à la communication,
nous atteignons, en effet, un haut degré d’authenticité. Cette approche fait de nous l’un des premiers employeurs de la Suisse alémanique et
recueille souvent la mention «best in class».
La Baloise n’hésite pas non plus à se mettre
en évidence lors d’événements sélectionnés et­
à entrer directement en discussion avec des candidats potentiels. Elle trouve ainsi les collaborateurs qui assureront demain sa réussite.
→→ Le site carrière du groupe: baloise.com/karriere
→→ Le blog emploi de la Baloise: baloisejobs.com
→→
→→
→→
→→
→→
→→
→→
35
Facebook: facebook.com/baloisegroup
YouTube: youtube.com/baloisegroup
X ing: xing.com/companies/baloisegroup
LinkedIn: linkedin.com/company/baloisegroup
Twitter: twitter.com/baloise_jobs
Google+: gplus.com/baloisejobs
Pinterest: pinterest.com/baloisejobs
→→ Présence médias sociaux: baloisejobs.com/socialmedia
8 613
200
collaborateurs travaillaient
apprentis et stagiaires actuellement
au 31 décembre 2013 à Baloise Group
suivis au sein du Groupe
LA BALOISE ET LA RELÈVE
La Baloise offre aux jeunes en fin de scolarité,
aux étudiants et aux jeunes diplômés de nombreuses possibilités de formation et de stage.
Notre programme pour stagiaires produit des
résultats particulièrement réjouissants: les participants en sont très estimés au sein de l’entreprise, qui souvent leur propose ensuite des postes.
Nous suivons actuellement plus de 200 apprentis, étudiants qui travaillent pour financer
leurs études et stagiaires, ce qui nous permet de
tisser des liens précoces avec des talents qui seront peut-être demain des collaborateurs.
45,9 % 6,9 %
13,3
des collaborateurs sont
de fluctuations de personnel
années de présence moyenne pour
des femmes
au 31 décembre 2013
les collaborateurs de la Baloise
58,2 % 10,7 millions
de francs
des collaborateurs du marché principal Suisse
investis par la Baloise dans la formation
participent à des programmes d’intéressement
et la formation continue des collaborateurs
sous forme d’actions
36
Baloise Group
Organes de direction
Baloise Group
Conseil d’administration
Organes de direction
Conseil d’administration
CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITÉS
Membres
Comité présidentiel
→→ Andreas Burckhardt,
président, Bâle
→→ Andreas Burckhardt,
président
→→ Werner Kummer,
vice-président, Küsnacht
→→ Werner Kummer,
vice-président
→→ Michael Becker, Darmstadt
→→ Andreas Beerli
→→ Andreas Beerli, Oberwil-Lieli
→→ Eveline Saupper
→→ Georges-Antoine de Boccard,
Dr méd., Conches
Comité de placement
→→ Christoph B. Gloor, Riehen
→→ Andreas Burckhardt,
président
PRÉSIDENT DE LA DIRECTION DU GROUPE
Martin Strobel *
SECRÉTARIAT DU GROUPE
Markus von Escher
SUISSE
INTERNATIONAL
FINANCES
ASSET MANAGEMENT
CORPORATE CENTER
Michael Müller *
Martin Strobel *
German Egloff *
Martin Wenk *
Thomas Sieber *
Clients d’entreprises
Allemagne
Group Accounting
Clemens Markstein
Jan De Meulder *
Pierre Girard
Stratégie de placement
et Investment
Controlling
Corporate
Development
Clients privés et FFD
Belgique
Wolfgang Prasser
Gert De Winter
Corporate Communications & Investor
Relations
Marc Kaiser
Distribution
et Marketing
Bernard Dietrich
Luxembourg
Romain Braas
Autriche
Baloise Bank SoBa
Jürg Ritz
Otmar Bodner
Carsten Stolz
Sinistres
Baloise Asset
Management
Stephan Ragg
→→ Karin Keller-Sutter, Wil
→→ Thomas Pleines, München
→→ Eveline Saupper, Zurich
Group Risk
Management
Secteur immobilier
Service juridique
et fiscal
Stefan Nölker
Renato Piffaretti
Andreas Eugster
Secrétaire
Corporate IT
Baloise Investment
Services
Group Compliance
→→ Andreas Eugster, Oberwil
Operations et IT
Finances et risque
Group Human
Resources
Matthias Henny
Olaf Romer
Urs Bienz
Thomas Schöb
Sybille Fischer
Robert Antonietti
Actuaire responsable
Suisse
Thomas Müller
Silvia Kalbermatten
Run Off
Bruno Rappo
Group Procurement
Manfred Schneider
AUDIT INTERNE DU GROUPE
→→ Rolf-Christian Andersen, Meilen
ORGANE DE RÉVISION ET RÉVISEUR
DES COMPTES CONSOLIDÉS
→→ PricewaterhouseCoopers AG , Bâle
Mathias Zingg
→→ Christoph B. Gloor,
adjoint du président
→→ Michael Becker
→→ Georges-Antoine de Boccard
Comité d’audit et des risques
→→ Werner Kummer, président
→→ Michael Becker,
adjoint du président
→→ Andreas Beerli
→→ Thomas Pleines
Comité de rémunération
→→ Eveline Saupper, présidente
* Membre de la Direction du Groupe
→→ Thomas Pleines, adjoint du président
→→ Georges-Antoine de Boccard, Dr méd.
→→ Karin Keller-Sutter
37
38
Baloise Group
Où joindre la Baloise
SUISSE
AUTRICHE
BELGIQUE
Basler Versicherungen
Basler Versicherungen
Baloise Insurance
Aeschengraben 21
CH-4002 Basel
Téléphone + 41 58 285 85 85
[email protected]
www.baloise.ch
Brigittenauer Lände 50 –54
A-1203 Wien
Téléphone + 43 1 33 160 0
[email protected]
www.basler.at
Posthofbrug 16
B-2600 Antwerpen
Téléphone + 32 3 247 21 11
[email protected]
www.baloise.be
LUXEMBOURG
Baloise Bank SoBa
Amthausplatz 4
CH-4502 Solothurn
Téléphone + 41 58 285 33 33
[email protected]
www.baloise.ch
ALLEMAGNE
Basler Versicherungen
Bâloise Assurances
23, rue du Puits Romain
Bourmicht
L-8070 Bertrange
Boîte Postale 28
L-2010 Luxembourg
Téléphone + 352 290 190 1
[email protected]
www.baloise.lu
Basler Strasse 4
Case postale 1145
D- 61345 Bad Homburg
Téléphone + 49 61 72 130
[email protected]
www.basler.de
© 2014 Bâloise Holding SA, CH-4002 Bâle
Publication Baloise, Corporate Communications
Concept, design Eclat AG, Erlenbach / Zurich
Photos Maurice Haas, Zurich / Marc Wetli, Zurich
Impression Gremper AG, Bâle
Informations
25.03.2014
Résultats annuels: conférence
de presse et téléconférence des
analystes financiers
24.04.2014
Assemblée générale
de Bâloise Holding SA
28.08.2014
Résultats semestriels:
téléconférence à l’intention des médias
et des analystes financiers
26.03.2015
Résultats annuels: conférence
de presse et téléconférence des
analystes financiers
30.04.2015
Assemblée générale
de Bâloise Holding SA
BALOISE GROUP
Aeschengraben 21
CH-4002 Bâle
www.baloise.com
Votre sécurité nous tient à cœur.