le prince (tous les hommes sont méchants) machiavel

À PARTIR DE 14 ANS
LE PRINCE (TOUS LES HOMMES SONT MÉCHANTS)
MACHIAVEL
LAURENT GUTMANN
MARDI 18 (20h30) MERCREDI 19 (20h30) VENDREDI 21 (20h30) SAMEDI 22 (19h30)
MARDI 25 (20h30) MERCREDI 26 (20h30) JEUDI 27 (19h30) VENDREDI 28 (20h30)
SAMEDI 29 (19h30) NOVEMBRE 2014
PETIT THÉÂTRE
TARIFS 12€/18€/24€
Réservations
www.lequartz.com
TEL 02 98 33 70 70
LE PRINCE (TOUS LES HOMMES SONT MÉCHANTS)
d’après Nicolas Machiavel
adaptation, mise en scène et scénographie de Laurent Gutmann
avec Thomas Blanchard
Luc-Antoine Diquéro
Maud Le Grevellec
Shady Nafar
Pitt Simon
Costumes Axel Aust
Lumières Gilles Gentner
Maquillages & perruques Catherine Saint-Sever
Répétiteur chants Vanasay Khamphommala
Son Lucas Lelièvre
Régie générale / Régie plateau Nicolas Guichard
Régie son, lumières Marco Benigno
Construction des décors
Ateliers des Théâtres de la Ville: Marc Bechen, Marcel Henkes,
Constant Krieps, Marc Miltgen, Michel Mombach, Guy Wolff
Production La Dissipation des brumes matinales
Direction de production, administration, diffusion Emmanuel Magis/ANAHI
Coproduction Les Théâtres de la ville de Luxembourg
Avec le soutien de la DGCA- Ministère de la Culture et de la Communication
et la participation artistique du Jeune Théâtre National
Remerciements au Théâtre des 5 Diamants.
« Pour bien connaître la nature de son peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des
princes, il faut être du peuple ». Nicolas Machiavel
Le Prince est un texte vieux d'exactement 500 ans que tout le monde pense plus ou moins connaître
mais qui est finalement assez peu lu. En le lisant aujourd'hui, on est frappé par sa force scandaleuse,
force qui tient sans doute moins à ce qu'il dit qu'au fait même qu'il nous le dit. C'est un texte
fondamentalement ambivalent: en même temps qu'il a pour objet l'éducation politique des princes,
il porte à la connaissance du peuple l'art du gouvernement, et par là même fait prendre conscience à
ce même peuple les opérations de domination dont il est l'objet.
Au cœur du texte de Machiavel, il y a donc la notion d'éducation politique. La situation que
développe notre spectacle est celle d'un stage de formation pour futurs princes. Face à deux
formateurs, dont l'un est dépositaire de la parole de Machiavel, trois stagiaires sont confrontés à un
certain nombre de mises en situations censées leur enseigner comment prendre le pouvoir et
comment le garder. Ce qui ressort de ces jeux, c'est que le pouvoir est par nature instable, qu'on est
toujours assurer de le perdre un jour.
Machiavel est habituellement considéré comme un cynique, théoricien d'un pouvoir qui n'aurait
d'autre finalité que lui-même. J'espère que le spectacle donnera à entendre que sa parole est d'abord
celle d'un homme qui a foi dans la force du politique, et que c'est au nom de la nécessité de l'action
politique qu'il refuse catégoriquement toute forme d'idéalisme : « Mon intention étant d’écrire des
choses utiles à qui les écoutent, il m’a semblé plus pertinent de suivre la vérité effective des choses que
l’idée que l’on s’en fait."
Laurent Gutmann
LA VENGEANCE DE MACHIAVEL
Peu d'écrivains, au cours des siècles, ont réussi à transformer leur nom en adjectif indiquant l'enfer,
l'effroi, la monstruosité ou l'angoisse. Dante, Machiavel, Sade, Kafka ont droit à cette distinction.
Vous ouvrez n'importe quel dictionnaire, et vous avez le choix entre machiavélisme et machiavélique.
Machiavélique veut dire, parait-il, digne de Machiavel, c'est-à-dire rusé, perfide, tortueux.
Machiavélisme va plus loin et désigne une politique faisant abstraction de la morale, une conduite
tortueuse et sans scrupules.
Cette réprobation unanime, pour un cas d'une grande clarté, commence très tôt, dès la circulation
des copies manuscrites du Prince, en 1513, même si le livre n'est publié qu'en 1532, après la mort de
l'auteur. Quel succès dans la détestation! En 1559, le livre est mis à l'Index par l'Inquisition. En 1576,
un avocat et théologien huguenot se fend d'un Anti-Machiavel dégoulinant de morale. Il s'appelle, ça
ne s'invente pas, Innocent Gentillet. Ce Gentillet, parfait hypocrite, est bientôt rejoint par Frédéric de
Prusse, en 1740, avec un autre Anti-Machiavel, supervisé (avec ironie) par Voltaire. Bref, tous les
pouvoirs se donnent la main contre ce chef-d’œuvre, au point que florentin deviendra un mot courant
signifiant l'art de l'intrigue (on l'a même vu appliqué à un président de la République française issu
des Charentes, région qui n'a guère de rapport avec la splendeur italienne de la Renaissance).
Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour qu'un génie philosophique fasse l'éloge d'une pensée
soutenue, difficile, dure, dangereuse. C'est, bien entendu Nietzsche, dans Par-delà bien et mal : « Il
nous fait respirer l'air sec et subtil de Florence, et ne peut se retenir d'exposer les questions les plus
graves au rythme d'un indomptable allegrissimo, non sans prendre peut-être un malin plaisir
d'artiste en un rythme galopant, d'une bonne humeur endiablée.»
Qui est ce Machiavel ? Un secrétaire convaincu et actif de la République de Florence, très cultivé et
au courant de tous les secrets, un diplomate entre les différents pouvoirs italiens, mais aussi en
voyage en France et en Allemagne.
À l'avènement des Médicis, il est arrêté et torturé : Sans l'avoir mérité, je supporte une grande et
continuelle malignité de fortune. La Fortune, voilà la grande déesse capricieuse du temps. Heureux
celui dont la façon de procéder rencontre la qualité des temps. Cette rencontre est rare, et elle peut se
renverser. Machiavel connaît à fond l'histoire de son temps et celle de l'Antiquité, d'où son autorité
et sa verve. Non, le pouvoir n'a rien d'idéal, c'est une ténébreuse affaire dont on peut déchirer le
rideau. Non, les hommes ne sont pas bons, mais méchants, changeants, ingrats, simulateurs et
dissimulateurs, fuyards devant les périls, avides de gain. D'ailleurs, ils oublient plus vite la mort de
leur père que la perte de leur patrimoine. Y a-t-il un prince capable de les gouverner ? Ce n'est pas
sûr, beaucoup d'effondrements ont eu lieu, et une multitude d'assassinats et de pertes. Le prince
vertueux est-il à l'abri? Même pas, il lui faut sans cesse penser à la guerre, et il est beaucoup plus sûr
d'être craint que d'être aimé. Attention: il faut être craint sans être méprisé ou haï. Un prince
changeant, léger, efféminé, pusillanime, irrésolu, sera méprisé. Il se doit d'être grand, courageux,
grave, fort. Il doit apprendre à ne pas être bon et savoir entrer dans le mal si c'est nécessaire.
Cependant, le spectacle a ses lois et il lui faut en même temps afficher bonté, pitié, religiosité,
fidélité, intégrité, humanité. Les hommes jugent avec leurs yeux, une vraie politique est donc une
politique de masse : Le petit nombre n’a pas de place quand le grand nombre a de quoi s'appuyer. Le
prince a t-il des conseillers ? Son principal conseiller est lui-même. A t-il des amis ? S'il a de bonnes
armes, il aura de bons amis. Comble de l'art: il faut nourrir habilement une inimitié pour l'écraser avec
plus de grandeur. Excellent commentaire de Patrick Boucheron : Le prince ne fait pas le bien ou le
mal, il fait, bien ou mal ce qu'il a à faire. Là-dessus, tout le monde est mécontent, les théologiens, les
philosophes, les dévots, les croyants, les charlatans en tout genre, les bavards de la politique, c'est-à‐
dire les marchands d'illusions. Mais il faut aller tout droit à la vérité effective de la chose plutôt qu’à
l'imagination qu'on s'en fait. Vérité effective, voilà le cœur de la chose. Dans un tourbillon
d'ambitions, d'envies, de peurs, de rapports de force, d'alliances provisoires, de coups heureux ou
d'erreurs, la nécessité s'impose. Grand problème : comment traiter les offenses et les vengeances?
Voici : Les hommes doivent être caressés ou détruits, car ils se vengent des offenses légères, mais des
graves ils ne le peuvent pas. L'offense qu'on fait à un homme doit être faite de telle sorte qu'on n'ait
pas à craindre sa vengeance.
En exil dans sa campagne près de Florence (curieux qu'il n'ait pas été assassiné), Machiavel écrit. Il
tente de rentrer en grâce auprès des Médicis en leur dédiant son Prince, trop réel pour être possible.
C'est sa vengeance à lui. Dans une lettre très émouvante, adressée à son ami Francesco Vettori, alors
ambassadeur auprès du Saint-Siège (il faut ménager toutes les entrées), il raconte sa pauvre vie dans
sa pouillerie. Avant le jour, il confectionne des pièges pour les grives. Au lever du soleil, il va dans les
bois parler avec les bûcherons. Il lit ensuite les poètes en prenant des notes, Dante, Pétrarque,
Tibulle, Ovide. Je lis leurs passions amoureuses, je me souviens des miennes, et je me réjouis un
moment dans cette pensée. Après quoi il va s'encanailler à l'auberge, en buvant et jouant au trictrac.
Mais l’essentiel se passe le soir : seul, il revêt alors des habits de cour royale et pontificale, et,
pendant quatre heures, soutient une conversation imaginaire avec Les Anciens. La mort ne m'effraie
pas, dit-il. Il sait que tous les pouvoirs mourront, mais que son livre, lui, vivra dans le temps qu'il se
donne. Voyez le contraste fabuleux entre les sensationnelles peintures et sculptures de son époque
(Michel-Ange, Raphaël, Vinci, Titien), et cette main solitaire et nocturne. Et pensez à vous recueillir, à
Florence, devant sa belle tombe dans l'église de Santa Croce. L'épitaphe de 1787, en latin, dit tout:
Tanto nomini nullum par elogium: Aucun éloge n'est digne d'un si grand nom.
Philippe Sollers Le Nouvel Observateur décembre 2012.
LAURENT GUTMANN
Formé à l’École de Chaillot dirigée par Antoine Vitez, il obtient un DEA de philosophie en 1992. En
1994, il crée sa compagnie Théâtre Suranné. En 2002, il est lauréat du concours Villa Médicis hors les
murs. De 2004 à 2009, il dirige le Centre Dramatique national de Thionville-Lorraine. Depuis 2009, il
dirige sa compagnie La Dissipation des brumes matinales. Principales mises en scène : 2012: La Putain
de l’Ohio de Hanokh Levin. 2012: Le Petit Poucet d’après Charles Perrault. 2010: Pornographie de
Simon Stephens. 2009: Le Cerceau de Victor Slavkine. 2008: Je suis tombé d’après Au-dessous du
volcan de Malcolm Lowry. 2007: Chants d’Adieu d’Oriza Hirata. 2006: Lorenzaccio d’Alfred de Musset.
2005:La Nuit va tomber, tu es bien assez belle de Laurent Gutmann. 2004: Splendid’s de Jean Genet.
2003: Nouvelles du Plateau S d’Oriza Hirata. 2002: India Song de Marguerite Duras. Spectacle en
japonais. 2001: Légendes de la Forêt Viennoise d’Ödön von Horvath. 1999-2000: Le Retour au Désert
de Bernard-Marie Koltes. Spectacle en espagnol. 1999: Œdipe Roi de Sophocle. 1999: En Fuite, textes
de Georges Perec, Nathalie Sarraute, Jean Genet. 1997: La Vie est un Songe de Calderon de la Barca.
1996: Le Balcon de Jean Genet. 1994: Le Nouveau Menoza de Jakob Lenz.
THOMAS BLANCHARD
Il a étudié au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique dans les classes de Jacques Lassalle
et Daniel Mesguich.
Engagé comme pensionnaire à la Comédie-Française en 2006, il avait déjà participé à plusieurs
spectacles de la Comédie-Française en tant qu’artiste auxiliaire : Arcadia de Tom Stoppard mise en
scène Philippe Adrien ; La Forêt d’Ostrovski, mise en scène Piotr Fomenko, Le Conte d’hiver de
Shakespeare, mise en scène Muriel Mayette ; Tartuffe de Molière mise en scène Marcel Bozonnet.
Au cinéma, il a joué, entre autres, dans : Une épopée, de François Magal ; La Vie ne me fait pas peur
de Noémie Lvovsky ; Le Pornographe de Bertrand Bonello ; Les Âmes grises d’Yves Angelo.
MAUD LE GRÉVELLEC
Elle est formée au Conservatoire National de la région de Rennes et à l’École du Théâtre National de
Strasbourg.
Elle a joué au théâtre sous la direction de Stéphane Braunschweig (Les Trois sœurs d’A.Tchékhov, Le
Misanthrope de Molière, La Famille Schroffenstein de Heinrich von Kleist, La Mouette de Tchekhov),
Jean-Louis Martinelli (La République de Mek-Ouyes de J. Jouët), Charles Berling (Pour ceux qui restent
de P. Elbé), Jean-François Peyret (Les Variations Darwin de J. F. Peyret et A. Prochiantz, La Génisse et
le pythagoricien de Peyret et Prochiantz), Claude Duparfait (Petits drames comiques d’après Cami),
Laurent Gutmann (Nouvelles du plateau S d’Oriza Hirata), et Giorgio Barberio Corsetti, (Le Festin de
Pierre d’après Dom Juan de Molière).
Elle travaille également avec « Le Groupe Incognito » pour des créations collectives : Cadavres Exquis
(projet initié par Catherine Tartarin), Cabaret des Utopies (Maison du comédien, Festival Berthier),
Padam Padam d’après Moscou sur vodka de V. Erofeiev (Maison du Comédien Maria Casarès à Alloue,
Le Limonaire, Scène Nationale d’Angoulême), Le cabaret aux Champs (Maison du Comédien Maria
Casarès à Alloue) et Cabaret Amoralyptique (École des Arts Décoratifs de Strasbourg).
Au cinéma, elle a tourné avec Mabrouk El Mechri dans le long métrage Virgil.
SHADY NAFAR
À l’âge de seize ans Shady Nafar est reçue au Conservatoire National de région de Grenoble section
Art Dramatique et suit aussi des cours de danse contemporaine avec Murielle Chassard et JeanClaude Gallotta à la Maison de la Culture de Grenoble. Elle entre ensuite au Cours Florent, puis sera
admise à l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris).
Parallèlement, elle se produit dans Dépendances mis en scène par Y. Pignot. Elle interprète Ève dans
La Cruche cassée de Kleist mise en scène par T. Bouvet. Elle rejoint M. Franzetti pour participer à sa
création de théâtre-dansé Est-ce ainsi que les Hommes s’aiment… ? Elle est Athéna dans Pylade de
Pasolini monté par D. Houssier au Festival de Villeréal. Récemment, elle retrouve la danse en
assistant Gloria Paris sur la mise en scène de Divine, variation chorégraphique d’après Notre-Damedes-Fleurs de Jean Genet interprétée par Daniel Larrieu au Théâtre de l’Athénée. Shady Nafar rejoint
la troupe Clameur Public en mars 2012 et reprend un des rôles féminins dans deux créations Yunus,
les eaux de mon âme et Désirs bucoliques, pour le plaisir de tous.
LUC-ANTOINE DIQUÉRO
Il s’est formé au métier de comédien à l’École Jacques Lecoq. Au théâtre, il a joué dans L’Exaltation
du labyrinthe d’Olivier Py mise en scène Stéphane Braunschweig ; Maison d’arrêt d’Edouard Bond,
mise en scène Ludovic Lagarde ; Nouvelles du plateau S d’Oriza Hirata mise en scène Laurent
Gutmann ; Si ce n’est toi d’Edouard Bond mise en scène Alain Françon ; Les Crabes ou les hôtes et les
hôtes de Roland Dubillard mise en scène Caterina Gozzi ; Passion selon Jean d’Antonio Tarantino
mise en scène Sophie Loucachevsky ; Gertrude (Le Cri) d’Howard Barker mise en scène Giorgio
Barberio Corsetti ; Nina, c’est autre chose de Michel Vinaver mise en scène Guillaume Lévêque ;
Invasion ! de Jonas Hassen Khemeri mise en scène Michel Didym ; La Ronde du carré de Dimitri
Dimitriadis mise en scène Giorgio Barberio Corsetti ; Le Professionnel de Dusan Kouacevic, mise en
scène Philippe Lanton ; Lettre d’amour à Staline de Juan Mayorga, mise en scène Jorge Lavelli ;
Maître Puntilla et son valet Matti de Bertolt Brecht mise en scène Guy-Pierre Couleau ; Michel Ange
de et mis en scène Hervé Briaux.
Il met en scène, interprète, et adapte Les mots sont des fleurs de néant. Je t’aime d’après Richard
Brautigan.
Au cinéma il fait ses débuts avec La Balance aux côtés de Philippe Léotard, Le Crime de Labro,
Danton de Wajda, et participe à la réalisation de nombreux films et téléfilms.
PITT SIMON
Comédien Luxembourgeois, il suit sa formation aux Ateliers du Sudden et à l’Ecole de Théâtre de
Raymond Acquaviva (Paris).
Au théâtre il a joué dans La Mort de Danton de Georg Büchner mise en scène Héloïse Levain ;
Mercury Fur de Philip Ridley mise en scène Johannes Maile (en allemand) ; Les Escaliers du Sacré
Cœur de Copi mise en scène Mélanie Massounabe ; American Blues de Tennessee Williams mise en
scène Bela Grushka (en anglais) ; Nightlife.lu de et mis en scène par Nico Helminger (en allemand) ;
Zoo Story d’Edward Albee, mise en scène Marc Baum (en allemand) ; La Cantatrice chauve d’Eugène
Ionesco, mise en scène Jeoffrey Bourdenet ; L’Impromptu de Versailles de Molière mise en scène
Jonathan Chasseigne ; Le Bourgeois gentilhomme de Molière mise en scène Raymond Acquaviva ; Les
Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, mise en scène Roch-Antoine Albaladejo ; Le Malade
imaginaire de Molière, mise en scène Léonard Matton ; Fool for love de Sam Shepard, mise en scène
Claude Berne ; L’Ecole des maris de Molière mise en scène Roch-Antoine Albaladejo ; Le Médecin
volant de Molière, mise en scène Jonathan Chasseigne ; Le Théâtre ambulant Chopalovitch de
Lioubomir Simovitch, mise en scène R. Albaladejo ; Le Café des jours heureux de et mis en scène par
Johanna Boyé ; Le Misanthrope de Molière, mise en scène Justine Heynemann ; Le Système Ribadier
de Georges Feydeau, mise en scène M. Felix, J. Graine et J. Boyé ; Macbeth de William Shakespeare,
mise en scène Béla Grushka.