L’écho Février 2014 Le journal SUD du CHU de TOURS des fourmis Échos des services: Réanimation médicale, brûlés, Urgences, Ateliers... . NBI administratifs-ives . Sages femmes en colère . Grilles catégorie C . Local syndical Ermitage Hollande : à droite toute ! Le patronat attendait avec impatience la . conférence de presse du 14 janvier de DPC: qu’est ce ? François Hollande. Il n’a pas été déçu ! Il a détaillé le « pacte de responsabili. té » qu’il avait proposé lors de ses vœux Pacte de responsabilité le 31 décembre dernier. (le Medef l’a rêvé, Hollande l’a fait) . Droits des femmes: 8 mars, IVG, affiche internat . Débat sur la psychiatrie C H U T ou rs (le 20 février aux « Studios ») Sous prétexte de défendre l’emploi, ce fameux pacte consiste à « la poursuite de l’allégement du coût du travail » et de la « suppression des cotisations familiales pour les entreprises d’ici 2017 ». Soit un petit cadeau pour le patronat de 30 milliards d’euros par an et surtout une attaque majeure contre la protection sociale que le gouvernement, répondant aux souhaits du MEDEF, s’apprête à transférer sur les salariés-es. Significatif, ce cadeau est fait aux seules entreprises privées: ainsi dans le secteur sanitaire les cliniques privées seront concernées, pas les hôpitaux publics! Mais ce n’est pas tout ! Alors que la dernière loi de finances avait déjà abaissé le taux de l’impôt sur les sociétés, Hollande promet pour 2015 « la modernisation de l’impôt sur les sociétés et la suppression de nombreuses taxes pour les entreprises »! Bref, encore des cadeaux fiscaux. Mais soyons rassurés, il y aura soi-disant des « contreparties du patronat » en particulier sur l’emploi. Contreparties que les patrons se sont empressés d’annoncer qu’il était impossible de prévoir ! Au nom de la réduction des déficits et de la « nécessaire réduction des dépenses publiques », la santé et les collectivités territoriales sont dans la ligne de mire du gouvernement. Et cela se fera évidemment sur le dos des salariés et de la majorité de la population avec encore moins de services publics et de fonctionnaires. Hollande vient donc de déclarer la guerre à la majorité de la population, aux 5,5 millions de chômeurs, aux 10 millions de personnes vivant endessous du seuil de pauvreté et à toutes celles et tous ceux qui depuis plus de deux ans ont vu leur pouvoir d’achat dégringoler. L’urgence est donc à construire dans l’unité la plus large, les mobilisations seules capables de mettre en échec cette nouvelle offensive contre le 2 NBI administratifs-ives au CHU: victoire ! Cela fait des années ( 10 ? 15 ?) que nous (SUD) essayons d’obtenir au CHU de Tours l’attribution d’une NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire) pour les adjoints – es administratifs-ives. Cette NBI de 10 points (46,30 € brut mensuels), cadrée par le décret n°97-120 du 5 février 1997, est « attribuée aux agents de la filière administrative, autres que la catégorie A, affectés à titre principal dans un service de consultation externe, en contact direct avec le public, chargés d’établir les formalités administratives et/ou financières d’encaissement nécessaires à la prise en charge des soins dispensés aux patients. » Les directions successives se sont toujours refusées à l’accorder, pour diverses raisons qui ont évolué au fil du temps. Le dernier argument en date, était la référence à la circulaire n° 97-518 du 22 juillet 1997, qui précisait la nécessité de travailler dans un service de « consultations externes centralisées » pour pouvoir prétendre à cette NBI. Bien que la direction du personnel ne savait pas trop quoi mettre derrière cette définition, elle s’en servait pour refuser la NBI à la majorité des adjoints-es administratifs-ives travaillant dans les services de consultations externes du CHU. Or cette fameuse circulaire de 1997, a été modifiée par un arrêté du Conseil d’Etat, n°190774 du 20 janvier 1999, suite à un recours fait par notre fédération nationale SUD Santé Sociaux.. Cette modification annule purement et simplement le paragraphe faisant référence à ces fameuses « consultations externes centralisées ». Alors que nous défendions spécifiquement le cas de deux agents concernés, et devant nos arguments, la direction du personnel a eu comme ultime recours de nous opposer la nécessité de mener une enquête en profondeur afin de déterminer qui pourrait avoir droit à cette NBI, dans le but « de ne pas faire d’injustices. » Probablement avancé pour gagner du temps, cet argument s’est retourné contre la direction du personnel: l’enquête a montré que c’étaient exactement 83 personnes qui devraient toucher cette NBI sur le CHU ! Devant ce constat, la direction s’est donc engagée à payer cette NBI à partir de janvier 2014. C’est chose faite ! Merci qui ? Vérifiez donc si vous pouvez être concerné-e. Si oui vous devriez avoir reçu un avis personnel de la direction vous en informant et avoir cette NBI sur votre feuille de paye de janvier 2014. Si vous pensez avoir été oublié-e, n’hésitez pas à nous contacter. Affaire à suivre donc... Réanimation médicale: zone de non droit au CHU ? Le chef de service en collaboration avec la direction du pôle NRU (Néphro – Réanimation – Urgences) protège son territoire. Ce trio de pôle ne respecte pas la loi, n’aime pas les syndicats, refuse que des réunions d’information syndicale se tiennent dans le service et surtout, ne supporte pas qu’un-e militant-e syndical-e travaille dans le service et remplisse son rôle de délégué-e syndical-e auprès de ses collègues. Cet autoritarisme n’empêchera pas SUD de continuer son travail auprès des collègues, et nous poserons systématiquement ce problème dans les instances du CHU et devant les médias, s’il le faut. Service des brûlés Le président de la CME (Commission médicale d’établissement) a très chaud depuis que les syndicats SUD, FO et CFDT ont écrit à Madame la Ministre de la santé, pour dénoncer les pratiques dictatoriales de la direction du CHU, et demander la réintégration d’un médecin. Ce président a écrit à la Ministre de la santé et est allé voir trois attachés de son cabinet pour se plaindre du comportement des syndicats. Il a argumenté afin que le médecin ne revienne pas sur le CHU de Tours. Le journal SUD du CHU de TOURS - février 2014 Il faut rester zen Monsieur le Président. Peut-être un peu d’oxygène ? Car à ce jour, le rapport des experts n'a toujours pas été restitué à Mme la Ministre, selon ses propres déclarations. Il faut donc encore attendre et attendre, Mr le Président, pour que votre projet de restructuration des réanimations se mette en place au sein du CHRU. Pour info, SUD ne lâchera rien sur le service des brûlés et nous dénoncerons toutes les attitudes que nous jugerons inacceptables. L’écho des fourmis 3 Ateliers: poésie Ouvrière « Oh mon T-shirt Moi qui ne suis pas bien payé Comment te rendre propre Sans prendre sur mes maigres deniers Peut être enfin grâce à la blanchisserie Mon T-shirt sera lavé sans prendre sur mes économies Un accord de principe à été trouvé Et pour le rendre vivant un e-mail Sud a envoyé Sages femmes en colère … Depuis le mois d’octobre les sages femmes sont mobilisées, avec grèves, manifs, campements devant plusieurs hôpitaux, etc. Ce mouvement est justifié par la non reconnaissance des responsabilités qu’implique leur métier. Tout le monde est d’accord sur ce point. Là où les divergences se font jour, c’est sur les perspectives et les solutions proposées. D’un côté les organisations très corporatistes et l’Ordre National des sages femmes réclament un statut de Praticien Hospitalier et donc la sortie du statut de la Fonction Publique Hospitalière (FPH). De l’autre, toutes les organisations syndicales (sauf la CFTC et la CGC), y compris l’Union Nationale et Syndicale des Sages Femmes (UNSSF) demandent une revalorisation salariale, dans le cadre du titre IV de la FPH (nos statuts), et une filière spécifique, maïeutique (accouchement). La sortie de la FPH serait dangereuse pour les sages femmes. Le caractère médical de leur profession doit être davantage affirmé. Les salaires ne sont pas à la hauteur des responsabilités et du niveau d’études. Les conditions de travail sont difficiles, elles sont confrontées comme les collègues paramédicales à des effectifs insuffisants. Certains veulent faire croire que la sortie du titre IV de la FPH va répondre à ce besoin. Il n’en est rien et ce n’est pas la précarisation du statut qui va y remédier, bien au contraire. La précarisation des emplois et le passage contraint à l’isolement en libéral avec cotation à l’acte vont au contraire dégrader les conditions d’exercice et la qualité des soins pour toutes. La sortie de la FPH serait dangereuse également pour les femmes en général. Le journal SUD du CHU de TOURS - février 2014 Un comble quand même ce serait Si les plus bas revenus Un peu plus le devenaient A cause de leurs tenues. » Conclusion : Le syndicat SUD vous tiendra informé sur l’avancé du sujet, les services techniques sont les seuls hospitaliers à devoir laver une partie de leurs tenues. Souhaitons que la direction des services techniques soit sensible aux Smicards de la catégorie C et à cette demande. Elles ont droit, au sein du service public ou privé non lucratif, à une égalité de traitement et de soins. Nous réaffirmons que cette protection sociale est un droit fondamental. Le maintien de sages-femmes au sein du titre IV en est le garant. Partout la libéralisation des soins entraîne une réduction de l’accès aux soins et la majoration des coûts pour la bénéficiaire. L’accès aux soins partout et pour toutes est l’exigence que nous portons. C’est pourquoi nous nous battons pour le maintien des maternités de proximité, tout comme le maintien des centres, qu’on les appelle unités physiologiques au sein des maternités ou maisons de naissance accolées aux maternités. Gérées par des sagesfemmes salariées au statut associatif ou public, elles sont en revanche essentielles et à développer. SUD Santé Sociaux revendique: • La Sage-femme 1er recours dans le parcours de soin, • la révision du décret de périnatalité qui doit prévoir une hausse conséquente du nombre de sages-femmes, • une revalorisation salariale dans les secteurs privé et • • • • • public, à la hauteur des années d’études (Bac +5) et des responsabilités. La grille salariale des Ingénieurs-es en Chef pourrait en être la base (même niveau d’études), une grille salariale ne comprenant qu’un seul grade, comme pour toute profession médicale, une Commission Administrative Paritaire spécifique, dans le secteur public, une reconnaissance salariale de toutes les nouvelles compétences (DU d’échographie, de diététique, lactation…) pour les sages-femmes du public et du privé, le maintien dans la catégorie active, qui permet de faire valoir les droits à la retraite à partir de 57 ans et non à 65 ou 67 ans et ainsi reconnaître la pénibilité du travail des sages-femmes liée, notamment, au travail en 12H et à l’alternance jour/nuit, la reconnaissance de l’autonomie par la création d’une filière médicale maïeutique spécifique au sein du Titre IV de la Fonction Publique Hospitalière, qui reconnaîtrait enfin les compétences médicales et les responsabilités des Sages-Femmes. Au CHU, SUD a transmis systématiquement les informations aux collègues sages femmes et expliqué sa position. Dans leur grande majorité elles se sont exprimées pour le maintien dans la FPH. La mobilisation doit donc s’amplifier pour obtenir satisfaction. L’écho des fourmis 4 Urgences (suite de la suite de la ... ) Vous connaissez la tactique du « saucissonnage » ? Oui, vous savez tous et toutes couper un saucisson et le déguster tranche par tranche … Et bien il faut croire que notre Direction est une adepte inconditionnelle du saucissonnage. Est-ce par gourmandise ou autre motivation moins avouable ? Toujours est-il que le projet de réorganisation des urgences est examiné ainsi, tranche par tranche. On voit d’abord la médecine communautaire (les 10 lits à ouvrir en février sur Bretonneau), puis on voit la réorganisation impactant l’accueil et le déchocage, puis on verra sans doute le circuit court, puis la réorganisation concernant le 3ème secteur de médecine et l’hébergement, puis le CAC (Centre d’Accueil et de Crise) pour la psy, puis les 10 lits supplémentaires pour la médecine communautaire, etc. La logique élémentaire aurait voulu que nous étudions le projet dans sa globalité, avec tous les impacts qu’il a sur les différents services du CHU, et que nous détaillions ensuite ce projet tranche par tranche. Et bien non . Peut être que la direction, prenant les personnels et les organisations syndicales pour des naïfs, espère ainsi mieux faire passer son projet de réorganisation qui se fait au moindre coût sans que nous nous en rendions compte. Ahhh! Le moindre coût ! Voilà vient le maître mot et la seule boussole de nos gestionnaires. L’intérêt des patients-es ? L’intérêt des personnels ? Vous rigolez, tout cela est bien archaïque et dépassé. Maintenant on parle « d’efficience ». Traduisez: bosser un max avec le moins de personnel possible ! C’est ça être moderne et être dans la réalité d’aujourd’hui pour nos décisionnaires (directeurs-trices divers-es et variées, mais aussi médecins chefs). Un exemple ? Tiens, la réorganisation de l’accueil en lien avec le déchocage des urgences. À priori, on ne voit pas pourquoi les deux seraient liés, en tout cas pas plus que l’accueil et la médecine ou l’accueil et la traumatologie… Sauf que … sauf si … on a le souci de réorganiser le service sans que cela coûte un euro ! Donc on réorganise l’accueil en mettant deux Infirmières d’Accueil et d’Orientation (IAO) 24h/24 (au lieu d’une). Super ! C’est évidemment un plus qualitatif pour l’accueil. Mais on crée les postes ? Ah ben non, pour cela il faudrait de l’argent. Donc on pique les postes au déchocage: fini la coupe 10h/17h40 de jour et fini la 2ème IDE au déchocage la nuit. On comprend vite pourquoi le personnel, surtout de nuit, est en désaccord avec cette réorganisation. Pour la nuit, cela sera de fait revenir à la situation antérieure à 2008 ! Pour rappel, deux mois de grève avaient abouti à la création de postes afin que l’IAO de nuit ne soit plus seule à l’accueil pour tout faire. Depuis cette date, une AS est également à l’accueil. La direction prévoit donc de remplacer cette AS par une IDE. Mais il est bien évident qu’une seule IDE au déchocage ne sera pas suffisant (soit à cause du nombre de malades présents ou à cause de la gravité des cas) et que la 2ème IAO sera appelée à la rescousse, laissant sa collègue à l’accueil, seule, comme avant 2008 ! Le problème se posera également de jour, mais cela sera moins aigu, car des adjoint-es administratif-ives assurent le premier accueil des patients-es. Nous dirigeons nous donc vers un nouveau mouvement de grève, comme en 2008 ? Urgences: attention travaux ! Et bien pour les travaux, finis depuis le 23 décembre, c’est comme pour le reste: cogités en dépit du bon sens et à moindre coût ! On peut quasiment faire un inventaire à la Prévert. Qu’on en juge: • Pas de porte pour la salle IAO: bonjour la confidentialité, donc obligation de mettre un paravent (très pratique !) • Malades assis, situés devant les malades sur les brancards, sans séparation: bonjour l’intimité, notamment lorsqu’il faut passer le bassin! • Vitre de la salle IAO mal opacifiée, côté salle d’attente famille: et hop, un autre paravent pour empêcher les vues indiscrètes ! Puis nouveau film posé, mais … à l’envers ! • Vieilles portes automatiques récupérées pour les mettre à l’entrée, côté ambulances. Elles tombaient déjà en panne avant, pas de raisons que cela change ! (combien de fois par jour les collègues de la sécurité sont-ils appelés au secours ?) • Vitres à l’accueil conçues de telle manière que les paLe journal SUD du CHU de TOURS– février 2014 tients, les ambulanciers, n’entendent pas les questions posées par les agents administratifs, et réciproquement ! • Soufflerie juste au dessus de l’agent administratif côté familles, qui du coup n’entend vraiment rien ! • Ancien support de la banque d’accueil côté ambulances laissé en place, juste au niveau des ordinateurs et donc des genoux des adminsitratifs-ves (tout comme la sonnette d’alarme)! • Dernier gag, le boîtier lumineux « sortie de secours » au dessus de ...la seule porte de l’accueil, donc la seule issue possible (des fois qu’on en chercherait une autre ou qu’on aurait l’idée de passer par la fenêtre) !!! Mais bon sang, pourquoi s’ennuyer à demander l’avis des gens concernés. Cela serait une perte de temps et il y a fort à parier qu’ils auraient des exigences qui coûtent de l’argent. Et en plus, il est évident qu’ils et elles ne sont pas qualifiées, contrairement à nos ingénieurs et directeurs… la preuve! L’écho des fourmis 5 DPC (développement professionnel continu) La loi HPST, Hôpital Patient Santé Territoire, modifie profondément le fonctionnement du sanitaire et du social. Il en est ainsi pour la formation. Le Développement Professionnel Continu (DPC), inscrit dans la loi HPST (article 59), change l’approche de la Formation Continue pour les professionnels de Santé, tant par le caractère OBLIGATOIRE de cette mesure que dans l’approche pédagogique. Si l’année 2013 a vu la mise en œuvre de ce dispositif, le changement s’opère réellement en 2014. Des organismes de DPC, enregistrés par l’Organisme Gestionnaire du DPC (OGDPC), proposent des programmes de DPC aux professionnel-les. Les établissements de Santé peuvent être organismes de DPC, (la durée de l’enregistrement est de 5 ans). Dans ce cadre, le CHU de Tours, comme tous les CHU, est organisme de DPC. UNE OBLIGATION UNIQUE A TOUS-TES LES PROFESSIONNEL-LES. Parallèlement au droit de la « Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie » (FPTLV), des agents publics inscrits au statut de la Fonction Publique Hospitalière (FPH), la loi HPST, dite Bachelot, a introduit au code de la Santé Publique (art. L 4382-1) une obligation commune à tous-tes les professionnel-les de santé de suivre un programme de Développement Professionnel Continu dans le cadre d’une démarche permanente. Le DPC s’adresse aux salariés-es, du secteur libéral, non hospitalier et hospitalier. Contrairement à la FPTLV, le DPC ne concerne pas tous les agents de la FPH. Cette obligation vise uniquement les professionnels de Santé Médicaux et Paramédicaux. Les médecins sont maintenant inclus dans l’organisme de l’ANFH, (ligne financière autonome) et les sages-femmes sont ici inclus-es dans la filière médicale. Les filières administrative et ouvrière ne sont pas concernées (décret du 30/12/2011). Les cadres de santé n’ont pas d’obligation de justifier le suivi d’un programme DPC, ils/elles doivent le favoriser, l’organiser, le programmer. Un contrôle de cette obligation est prévu par les textes. UNE OBLIGATION INDIVIDUELLE ET ANNUELLE. Il y a obligation à participer à un programme de DPC dans le cadre d’une orientation nationale définie par le Ministère de la Santé, et/ou régionale, définie dans ce cas par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ce DPC doit être conforme à la méthodologie et aux modalités arrêtées par la Haute Autorité de Santé (HAS), être mis en œuvre par un organisme enregistré en tant qu’Organisme de Développement Professionnel Continu (ODPC) et évalué favorablement. Le programme annuel de DPC, associe l’Analyse et l’Evaluation des Pratiques Professionnelles (APP et EPP) et les formations inscrites au plan de formation et éligible DPC ayant pour objectif l’acquisition et l’approfondissement des connaissances et des compétences. En établissement de Santé, les auxiliaires médicaux sont soumis à la FPTLV dans le cadre du DPC Le journal SUD du CHU de TOURS - février 2014 mais il est essentiel alors de tracer les démarches d’amélioration des pratiques. Les professionnels doivent décrire leur implication dans le programme DPC, en établissant chaque année un bilan individuel d’activité qui comprend : • les besoins identifiés par le professionnel, • la description du programme suivi tant en APP, EPP qu’en stage de formation éligible DPC ainsi que l’articulation entre les activités, • les actions d’amélioration mise en œuvre et leur suivi. Les professionnel-les doivent pouvoir justifier les actions entreprises. Il faut donc conserver tous les documents susceptibles de leur être demandés: les compte rendus de réunions, les résultats d’évaluation, de fiche de suivis, de projets, les attestations de présence aux formations, aux congrès, aux journées nationales spécialisées, etc. La validation et le suivi de cette obligation sont assumés par les Ordres Professionnels ou l’employeur à défaut. La direction des établissements, la direction des soins, et l’encadrement, la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Technique (CSIRMT), la Commission Médicale d’Etablissement (CME), les Organismes Paritaires Collecteurs (OPCA, dans notre secteur il s’agit de l’ANFH et l’UNIFAF) ont le rôle de promouvoir les programmes DPC et d’aider à l’élaboration des plans DPC dans les établissements. Il est à noter que la CSIRMT donne son avis sur le DPC. Un programme de DPC associe une action cognitive, une action évaluative ou une action « spécifique ». Les actions doivent être : cohérentes entre-elle, combinées librement et planifiées. La durée d’un programme de DPC est au minimum de 0,5 jour. Tous les programmes de DPC doivent être saisis sur le site de l’OGDPC, au moins 15 jours avant le début du programme. Ils sont non modifiables, c’est impératif pour que le programme soit reconnu au titre du DPC. Commentaire SUD: le DPC est une nouvelle étape de l’individualisation à outrance de la mise en concurrence des salariés-es par le biais de la Formation Professionnelle. Cela va dans le sens de la progression de l’individualisation des salaires, avec les entretiens annuels d’évaluation. C’est l’augmentation de la reconnaissance des compétences au détriment des qualifications et des diplômes. Cela va accentuer les transferts des glissements de tâches. L’écho des fourmis 6 Ermitage: permanences syndicales... Depuis quelques mois nous tenons une permanence syndicale sur le site de l’Ermitage. Cet établissement a connu des mutations depuis plusieurs années. En 2005 et 2012, 68 lits étiquetés EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées et Dépendantes) ont été codifié lits SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) avec à la clef un prix de journée plus élevé, une tarification à l'activité désormais possible donc un souci de rentabilité même pour ce secteur, rotation des patients, durée moyenne de séjour toujours revue à la baisse, prise en charge toujours plus performante, etc. Finalement ce que l'on vit au quotidien dans les services du CHRU, faire plus et mieux à moyen constant ! C’est près de 200 salariés-es qui travaillent sur le site de l’Ermitage avec ses problématiques propres liées en partie à son éloignement des autres établissements, une spécificité pour le public accueilli qui détermine une organisation propre, secteur EHPAD et SSR au sein d'une même structure. Pour SUD nous avons fait le choix d'être présent au moins une fois par mois sur cet établissement et d’offrir aux agents une permanence syndicale avec un local dédié, lieu d'informations, lieu d'écoute, lieu de rendez-vous, espace de pa- Revalorisation catégories C : c’est pour février… Nous avions fait l’information par tract au mois d’octobre: les négociations concernant la revalorisation des catégories C s’étaient terminées le 20 septembre. SUD avait jugé inacceptables les propositions faites, car nettement insuffisantes. Nous avions dénoncé l’attitude du gouvernement qui se sert des agents publics comme « variable d’ajustement » en matière budgétaire, pour répondre à la crise économique, dans sa politique d’austérité de réduction des dépenses publiques. Nous avions porté la revendication d’une carrière linéaire (sans quotas ni ratios) et une revalorisation des grilles indiciaires de 60 points d’indices (environ 250€ net par mois), pour toutes et tous. Nous n’avions pas été entendu. Unilatéralement le ministère a donc décidé de ces nouvelles grilles indiciaires. Initialement prévues pour être appliquées dès Janvier 2014, il avait été annoncé que finalement cela ne serait qu’en Avril (afin, paraît-il de ne pas empêcher l’attribution de la GIPA (indemnité pour la Garantie Individuelle du Le journal SUD du CHU de TOURS– février 2014 role. Ce local permet l'accueil des collègues en toute confidentialité. Or ce lieu fait débat. La direction contraint les organisations syndicales (7 !) du CHU à occuper et partager une seule pièce de 10 m2. Elle s’abrite derrière les textes qui font obligation aux établissements de mettre à disposition un local par organisation à partir de 200 salariés-es. Or à l’ermitage, il en est recensé 192 ! Mais s’il n’y a pas obligation, il n’y a pas non plus interdiction. Tout est question de « bonne volonté »... D’autant que de nombreuses pièces sont vides. Cette décision de la direction va à l’encontre de l’intérêt des agents de l’Ermitage: qui dit local partagé dit temps de présence syndicale divisé. Cette politique du diviser pour mieux exploiter produit son effet habituel: suite à la mise en place d’une permanence SUD (avec un local attribué), d’autres organisations syndicales ont demandé elles aussi un local. C’est une très bonne chose. Plus les syndicats sont présents (si tant est que cela soit la vraie motivation et pas celle de mettre des bâtons dans les roues à SUD) plus les droits des salariés-es sont défendus. Mais lorsqu’un seul local est disponible, des tensions liées à l’organisation apparaissent, et dans ce cas, ce sont les agents qui en subissent les conséquences. Nous sommes et resterons à l'écoute des collègues de l'Ermitage. Et dans la mesure du possible nous tiendrons nos engagements en assurant une permanence physique une fois par mois tous les 2ème jeudi. Date des prochaines permanences : les jeudis 13 février, 13 mars, 24 avril et 15 mai. Pouvoir d’Achat). Finalement, le ministère a décidé que ces nouvelles grilles entreraient en application au 1er février 2014. Probablement que la proximité des échéances électorales municipales de mars 2014 n’est pas pour rien dans le choix de cette dernière date d’application. Bref, nous republions ci contre ces nouvelles grilles: L’écho des fourmis 7 300 euros pour tous et toutes! Le journal SUD du CHU de TOURS– février 2014 L’écho des fourmis 8 Le Medef l’a rêvé, Hollande l’a fait ! En annonçant la suppression des « cotisations famille » par les entreprises privées, François Hollande poursuit le même but qu’avaient Sarkozy et le Medef avec la TVA dite « sociale ». TVA sociale que la nouvelle majorité PS avait pourtant abrogée en début de mandat. Le financement de la branche famille de la Sécu repose aux deux tiers sur les cotisations famille versées par les entreprises pour un montant de 36 milliards d’euros. Le reste provient de la CSG ou d’autres impôts et taxes. La baisse des cotisations sociales, quelles qu'elles soient, y compris celles de la branche famille, est une baisse d’une partie du salaire, de sa part « socialisée » (c’est-à-dire mise en commun). C’est donc une hausse équivalente de la part de travail gratuit que s’approprient les employeurs, sous forme de profits. Le tour de passe-passe du discours libéral, qu’il soit tenu par la droite ou la gauche, consiste à masquer cette nature salariale des cotisations sociales. C’est pourquoi il parle de « baisse du coût du travail », au lieu de dire plus prosaïquement « baisse des salaires », et de « charges sociales » au lieu de « cotisations sociales », élément du salaire. L’enjeu de la répartition des richesses, entre les salaires et les profits, est ainsi escamoté, rendu invisible. Du point de vue patronal, les cotisations sociales sont Quelle politique familiale ? Ce sont les cotisations dites « patronales » qui servent à financer les allocations familiales. Elles doivent continuer à être financées par ces cotisations sociales, par le salaire socialisé. Les allocations familiales ont pour but d’aider les familles par rapport aux charges et frais relatifs aux enfants. Il est donc légitime de disposer des mêmes ressources pour le faire, et cela dès le premier enfant. Suppression du quotient familial ! Le « quotient familial » est une disposition fiscale qui permet de réduire les impôts sur le revenu en fonction du nombre d’enfants à charge. Le revenu imposable d’un foyer est divisé par un nombre de parts fiscales, qui dépend du nombre de personnes composant le foyer. Ainsi, les adultes comptent pour une part chacun, les deux premiers enfants, pour une demi-part et les suivants pour une part chacun. Le quotient familial ne doit pas être confondu avec le système de quotient utilisé pour le paiement des services (loisirs, cantines) par les mairies ou autre organisme d’œuvres sociales, qui tiennent compte des revenus des familles. Le journal SUD du CHU de TOURS– février 2014 effectivement une « charge », comme l’est l’ensemble du salaire. Pour le ou la salariée, elles sont au contraire un élément de son salaire, qui finance quand il ou elle en a besoin, ses soins, ses indemnités journalières en cas de maladie ou de maternité, sa retraite, qui contribue à l’éducation de ses enfants (allocations familiales) et indemnise le chômage. Dire qu’on peut diminuer le salaire socialisé, « sans toucher le pouvoir d’achat » est une contre-vérité, que chaque salarié-e peut vérifier. Dans la logique libérale, la baisse des cotisations sociales peut être compensée seulement de deux manières: • soit par d’autres recettes sous forme d’impôts reposant essentiellement sur les salariés-es, telles que la CSG, la TVA ou d’autres taxes, qui dans tous les cas conduisent à une baisse du pouvoir d’achat des classes populaires ; • soit par une baisse des dépenses se traduisant par moins de prestations sociales. On a alors une autre forme de ponction sur le pouvoir d’achat, puisque le ou la salariée doit payer davantage de sa poche ses soins ou ses médicaments, en s’offrant, s’il ou elle le peut, une complémentaire santé ou retraite de plus en plus chère. (Apparemment cela serait vers cette solution que pencherait le gouvernement. Cela reste à vérifier.) La TVA sociale prévue par Sarkozy était déjà sensée compenser la baisse des cotisations familles payées directement à l’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) par les employeurs. Aujourd’hui, Hollande ne parle même plus de baisse des cotisations familles, mais bien de leur suppression pure et simple. Il s’agit donc bien là d’un énorme cadeau fait aux patrons et aux actionnaires. Ce sont 30 milliards qui pasLe quotient familial est inégalitaire et injuste, car il rapporte plus aux foyers les plus riches. Un rapport officiel du Conseil des prélèvements obligatoires (mai 2011) reconnaît que « cet avantage est fortement concentré au bénéfice des ménages disposant des revenus les plus élevés malgré le plafonnement du montant de réduction d’impôts auquel donne droit le quotient ». Il ne concerne pas les familles les plus pauvres. Il ne bénéficie qu’à ceux qui paient l’impôt sur le revenu ou à ceux qui deviennent non imposables grâce à lui. Ainsi, les 10 % de foyers avec les plus hauts revenus se partagent 46 % du total de la réduction d’impôt liée au quotient familial (soit 6,4 milliards d’euros en 2009) tandis que les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 10 % de la somme (c’est-à-dire moins de 1,4 milliard). Une vraie politique de gauche passerait par une revalorisation substantielle des allocations familiales pour tous et toutes (financées par les cotisations), accompagnée d’une réforme fiscale, supprimant les impôt indirects et instaurant un impôt sur le revenu beaucoup plus progressif, taxant fortement les hauts revenus. L’écho des fourmis 9 Pour un 8 mars revendicatif à Tours ! Ce sont par leurs luttes revendicatives que les femmes ont pu conquérir de nouveaux droits et progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais aujourd’hui cette égalité est loin d’être effective dans une société qui reste encore dominée par le système patriarcal. Certains droits se trouvent même remis en cause, notamment du fait des politiques d’austérité. La montée de l’extrême-droite et des extrémismes religieux constitue un danger supplémentaire de régression pour les femmes. La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Il n’y a pas une femme, mais des femmes, toutes différentes, qui luttent jour après jour, année après année. Le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisa- Non à la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs ! Le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme. Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes, au mépris des droits humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission. Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le parlement européen, qui proposait que l'avortement soit de la compétence de l'Union européenne encourageant ainsi tous les états membres à l'autoriser. Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur L’esprit et le soi disant « humour carabin » peut-il tout justifier ? Certainement pas ! Ainsi une affiche posée à l’internat particulièrement sexiste, dégradante pour les femmes et représentant quasiment un appel au viol. Pour certains de nos « carabins », probablement une minorité, futurs médecins respectables et responsables, les femmes ne peuvent bien sûr être que des « catins » (c'est-à-dire des prostituées), prêtes (sinon faites pour …) à subir toutes sortes d’humiliations. Cette future élite, ou du moins qui se croit comme telle, se Le journal SUD du CHU de TOURS– février 2014 tions, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde, pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière ! Il s'agit donc de faire du 8 mars une journée de mobilisation avec toutes les formes d’action permettant aux femmes de s’y impliquer : manifestations, rassemblements festifs, actions symboliques, et des actions de grèves lorsque c’est possible. • Des actions contre les inégalités au sein de la famille (travail domestique, prise en charge de l'éducation, des soins aux enfants et aux proches,...). • Des actions solidaires avec toutes les femmes victimes de violences sexistes et lesbophobes. • Des actions solidaires avec les femmes du monde entier, pour le respect des droits de toutes et l’accès à l’égalité. C’est le sens de l’appel national unitaire, initié par Solidaires, associant des organisations syndicales et des associations féministes, (FSU, ATTAC, ….) A Tours, Solidaires travaille à préparer un 8 mars revendicatif unitaire. Nous vous tiendrons informé-es! corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ? Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre car il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car si le droit à l'avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d'avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n'est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions. De plus, les tenants de l’ordre moral, les réactionnaires de tous poils plus ou moins liés à l’extrême droite (et qui trouvent une oreille attentive de la part de la droite) sont à l’offensive, comme l’a démontre la manif du 26 janvier, baptisée « Jour de colère ». Rien n’est jamais gagné définitivement. Non à l'ordre moral qui veut gérer nos vies, oui à nos droits, tous nos droits et la liberté de choix d'avoir un enfant ou non. comporte de la façon la plus vulgaire qui soit, et le sexisme le plus écœurant est partie intégrante (inconsciente ?) de son humour légendaire, fait par des « mecs » et caractérisé par ses connotations sexuelles. Mais qu’en pensent les étudiantes femmes ? N’osent-elles rien dire ou doivent-elles tout accepter et se comporter comme certains de leurs collègues hommes, pour être à la hauteur et être de « vrais docteurs »? En tout cas, SUD ne tolère pas ce type d’affichage, tout comme nous ne tolèrerions pas d’affiches racistes. Nous interpellons la Direction Générale et le président de la CME afin que cela ne se reproduise plus jamais. L’écho des fourmis 10 Jeudi 20 février 2014 à 20h, au cinéma « Le studio », le CNP, le collectif nante) proposent : 37 « Notre santé en danger » (dont Sud Santé Sociaux 37 est partie pre- Quels diagnostics psychiatriques, pour quelle société ? Une nouvelle version du « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) nous arrive des USA. C’est la référence de plus en plus utilisée par les psychiatres dans le cadre de leurs diagnostics. Cette classification, très critiquée, aboutit à : Répression anti syndicale à La Poste En juillet 2011, parait une brève dans le tract mensuel "SUDVERSIF" de SUD PTT 37, dénonçant les sanctions contre un de leurs militants et l'attitude autoritaire du directeur de La Poste vis à vis de cet agent. Les termes employés étaient vifs, à la hauteur de l'émotion suscitée par ces évènements. Le tribunal Administratif d'Orléans annulera d'ailleurs ces sanctions en mars 2013. Le directeur, Jean-Jacques Tibi porte alors plainte car il s'estime "injurié" et s'en suit un invraisemblable feuilleton judicaire. Pas moins de 11 convocations devant les services de police ont été requises dans cette affaire, à l’encontre de 8 camarades. De son coté, l'hébergeur du site internet est convoqué à Toulouse. Encore plus scandaleux, le 28 juin 2012, la Police effectuait une perquisition dans les locaux syndicaux. Il s’agit bien là à une tentative de criminalisation de l’expression syndicale. Trois rassemblements de soutien ayant regroupés 150 personnes, des milliers de cartes postales envoyées au Président de la République, des dizaines de messages de soutien d’autres organisations du mouvement ouvrier ont ponctué ces évènements. C’est décidé, j’adhère à SUD! Nom: ………………………………………. Prénom: ……………………………………. Adresse: ………………………………………………………………. ………………………………………………………………………….. Téléphone: ……………………………………………………………. email: ………………………………………………………………….. Établissement/ Service: …………………………………………….. Statut: …………………………………………………………………. • Une focalisation sur les symptômes comportementaux • Un désintérêt croissant pour le contexte psychologi- que et social des pathologies mentales au profit du biologique • Une augmentation outrancière de ce que l’on dénomme « trouble mental » (100 troubles énumérés en 1952, 400 en 2013) • Des soins essentiellement médicamenteux qui engendrent un surcoût pour les usagers et les finances publiques. Cependant la pression est de plus en plus forte pour s’y référer et vient « impacter » toute notre société. Film : Sommes-nous tous fous ? 64 mn Réalisé par la Radio Télévision suisse en 2013 Débat avec la participation de: T. Lecomte du collectif 37 « Notre santé en danger » ; Dr Drylewicz, psychiatre, F. Tomeno, psychanalyste. Le 4 juillet 2013, le procureur, dans son réquisitoire pour établir un non lieu écrit: "S’agissant des termes employés au sein de l’article litigieux et dénoncés par la partie civile, il n’est pas possible de considérer qu’ils constituent des injures au sens de la loi du 29 juillet 1881. Bien que désagréables à entendre pour M Tibi, les propos incriminés expriment des idées, des concepts restant en deçà de la notion d’injure. Il n’est donc ni possible, ni souhaitable que la justice vienne sanctionner pénalement des écrits dont la teneur reste acceptable dans le cadre d’une société démocratique…Il ne résulte enfin pas du dossier que le syndicat SUD ait voulu stigmatiser les origines juives de M Tibi ». Malgré cette position le juge a décidé de poursuivre le secrétaire départemental SUD PTT 37 ! Il s'agit donc d'une attaque grave contre un syndicat et une répression qui vise à faire taire toute contestation sociale. Elle dépasse largement le cadre de SUD PTT 37 puisqu'elle pose le problème de la liberté syndicale dans son ensemble. La fédération SUD-PTT a appelé à une grève nationale à l'occasion de ce procès qui aura lieu le 14 février à Tours. Parallèlement, plusieurs initiatives seront organisées le jeudi 13 février et le vendredi 14 février en solidarité avec notre camarade. Soyons nombreux et nombreuses! Celui ou celle qui se bat peut perdre, Celui ou celle qui ne se bat pas a déjà perdu Coupon à renvoyer au : Syndicat SUD CHU 66% de la cotisation est déductible des impôts L’écho des fourmis 11 Solidaires Unitaires Démocratiques Les contacts et militants syndicaux sont à votre disposition en cas de besoin ou pour tout renseignement. Permanences du lundi au vendredi de 9h à 17h à Bretonneau: Tel/fax: 7 3762 / 02 47 47 37 62 Permanences les mercredi et jeudi de 9h à 17h à Trousseau: Tel: 7 8417 / fax 7 8418 Permanences le jeudi de 9h à 17h à Clocheville: Tel 7 9592 / 02 34 38 95 92 Et de 8h00 à 20h00: 06 15 08 62 22 - Mail: [email protected] - Site: www.sudsantesociaux37.org ADAM Sylvie Hépato Trousseau BAUDRY François Centrale Ambulances BEAUJEAN Elisabeth Radio Trousseau BELLAH Jamal UCPA BERRADJA Saliha Accueil Bretonneau BOURGAIGNE Hélène Gastro HJ Trousseau BOUTANT Bruno Self Bretonneau CHOUPEAUX Véronique Pharmacie Trousseau COGNARD Marie Laure ORL Bretonneau COGNEE Cécile Neuro Bretonneau COLLARD-BOUTEILLER Marie Paule Sics psy COUPET Isabelle Neuro Bretonneau DAMAS Alexis CPTS psy B DARDE Claude Admissions Urgences Trousseau DEBON Christophe Chambre funéraire Trousseau DELAHAIE Gilles Archives DUVERGER Françoise Neuro Bretonneau nuit FAURE (ex Brunet) Chantal CPU (nuit) FIE Josette Admissions Trousseau FOURNIER-DUNEAU Christelle DAEL GADRAT Nicolas Manutention Trousseau GERMAIN Michèle Consultations Trousseau GOUMARD Cédric Sécurité Trousseau 78102 73333 73762 75580 113 78103 72172 78727 74289 70664 79592 70664 75974 73762 74678 73189 70664 76557 78369 79479 JOUANNEAU Béatrice Hémodialyse Bretonneau JOULIN Eveline Pédopsychiatrie LAUBU Delphine Nephro greffe Bretonneau nuit LE BOURHIS Emmanuel Accueil sûreté Bretonneau MENARD Christine Accueil centralisé B3 METAIRY Frédéric SICS Radio MICHAUD Pascal MIG MONCUIT Céline Standard Bretonneau MONGAULT Charlie CPU Adolescents PAGEARD Marie-DO Gastro A Trousseau PAPIN Philippe Pôle anesthésie réa Trousseau RAMDANE Mustapha local syndical RATINEAU Richard Manutention Trousseau RENOUX Patrick Logistique hôtelière ROUSSIER Alexandre Atelier plomberie Bretonneau SEGUIN Damien Sics nuit Bretonneau SILNIQUE Stéphanie CPTS Psy A TORRES Angel UCPA Trousseau TRASSARD Frédéric UCPA VACHEDOR Claire local SUD 73778 78847 73775 73794 74249 73762 73762 9 73828 78102 78417 73762 71155 77836 71691 73762 70637 75580 72727 73762 75730 78395 76000 Ce journal est gratuit. Il est financé et imprimé par le syndicat SUD et tiré à 2500 ex. Les articles non signés sont votés et assumés collectivement par le conseil syndical SUD. L’écho des fourmis 12 AU THÉÂTRE CE SOIR Extrait de la « Valse japonaise des chaises musicales » d’après le roman de Aimé Fionoudédirlo Naïve de l’étonnée (Essoufflée) Alors tu l’as vu ? Hein, dis ? Mme de syndiquée (Inquiète) Oh mais dis donc, tu ne vas pas me faire une blague de potache j’espère ! Naïve de l’étonnée (Encore essoufflée, les couloirs sont longs) Mais non, je te parle de la nouvelle directrice, elle est arrivée ? Le changement c’est maintenant ? Mme de syndiquée (Briseuse de rêve) Oui nous l’avons rencontrée, et son discours n’est pas tout à fait rassurant. D’un côté elle prône le dialogue social, et d’un autre elle dit vouloir continuer dans la lignée de ses prédécesseurs. Naïve de l’étonnée (Déçue) Aïe! C’est mal parti ! Vous n’allez pas la faire crier tout de suite ? Elle veut peut être prendre le meilleur de nos anciens directeurs ? Mme de syndiquée (Agacée) Mais oui mais oui ! Mais c’est quoi le meilleur ? Les plans d’économies ? Le sous effectif ? Les concours bloqués ? Les rappels à domicile ? La délégation de gestion de la direction vers les pôles ?... Naïve de l’étonnée (Rêveuse) Stop! Ok! Prenez le parking pour le personnel... Peut-être que la nouvelle directrice en fera sa priorité et fera débloquer des sous à l’ARS, après tout, le bien être au travail, ça commence au parking. Mme de syndiquée (Sérieuse) Pour le parking il n’y a rien de gagné, en plus, si l’ARS donne une enveloppe de subvention, encore faut-il que la direction ne l’utilise pas pour autre chose. Naïve de l’étonnée (Suspicieuse) Quoi ? Mais ce n’est pas permis ! C’est une méthode d’un autre temps ! Mme de syndiquée (Blasée) Il suffit de s’arranger, et entre amis ayant les mêmes intérêts, on y arrive. Et la médecine communautaire ? Après plus de trois mois de présentation on apprend que le budget que l’ARS a accordé était destiné à financer la troisième ligne du SAMU… Alors si le CHRU a des sous, ils serviront peut être à créer un héliport sur Bretonneau ! Naïve de l’étonnée (Radieusement étonnée) Pour le personnel ? On va pouvoir venir bosser en hélico ? Mais je n’ai pas d’hélico, il va falloir que je demande un crédit à mon banquier ! Mme de syndiquée (Dépitée) Oui mais sur quatre générations et encore, parce que vu le salaire des hospitaliers… Naïve de l’étonnée (Revenue sur Terre) C’est toujours la fête au CHRU, priorité à tout, sauf aux intérêts des agents. Mme de syndiquée (Philosophe ironique) Eh oui les directeurs passent et les agents sont aux abois. Naïve de l’étonnée (Revenue à l’hosto) Et même en désarroi : je viens de recevoir ma fiche de paie, adieu l’hélico, je vais m’acheter un vélo à crédit… Mme de syndiquée (Ironique philosophe) La direction nous rappelle (à domicile), et l’état nous ratisse. Naïve de l’étonnée (Pleurant sur sa fiche de salaire) Tu te lances dans la citation maintenant, les lettres pour oublier les chiffres ? Mme de syndiquée (Fière) Bah je m’entraine, notre directrice à l’air très forte, écoute sa réflexion au dernier CTE: « Pendant ce temps les japonais travaillent ». On est encore en cours d’analyse… Naïve de l’étonnée (Les experts) C’est un coup du maire (président du conseil de surveillance), après les mariages chinois, les infirmières japonaises ! On va regretter notre ancien directeur ! Bon bah à plus et continuez à nous défendre. Mme de syndiquée (Déterminée) Allez ciao et garde le moral, et nous à SUD on lâchera rien. Le journal SUD du CHU de TOURS - février 2014 L’écho des fourmis
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