DOSSIER DE PRESSE ▐Exposition Contacts presse Célia Cadran Responsable de la communication par intérim musée - atelier départemental du verre Tél. : +33 (0)3.59.73.16.16 Fax : +33 (0)3.59.73.16.17 [email protected] Audrey Vernon Attachée de presse – DIC Conseil général du Nord Tél. : +33 (0)3 59 73 83 44 Fax : +33 (0)3 59 73 83 69 [email protected] 1 rue du Général de Gaulle 59216 Sars-Poteries (France) Tél.: +33 (0)3.59.73.16.16 [email protected] ----------------------Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Avant-propos Pour sa dernière exposition dans la bâtiment actuel, le musée-atelier départemental du v erre invite le public à découvrir ce que le nouv eau musée présentera dans un de ses espaces dédié à l’art contemporain, le jardin de sculptures. Deux artistes plasticiens, Jean Divry et Patricia Jeanne Delmotte, associés à deux maîtres-v errier, présentent des sculptures ayant trait à la guerre. Ce projet, réalisé à l’atelier départemental du v erre, s’inscrit dans la thématique Guerres et Paix, proposée par l’association Musenor et dans les commémorations de la Première Guerre mondiale. Afin d’associer davantage la population av esnoise, un gros trav ail d’archiv e présente la v ie à Sars-Poteries en 14-18. Le sort des v erriers et des verreries ou les soldats australiens à Sars-Poteries sont notamment des thèmes qui sont présentés dans cette ex position. Cette section n’aurait pas pu v oir le jour sans le concours des sarséens et de leurs témoignages précieux. L’atelier départemental du v erre accueille chaque année des artistes en résidence. Choisis sur dossier détaillant leur projet artistique, ils ont alors toute liberté pour mener à bien leur trav ail de création dans des conditions optimales. A l’is sue de cette résidence, les œuv res réalisées sont présentées au public lors d’une ex position. Jusqu’alors, les résidences se déroulaient sur une période de dix semaines. Désormais, les artistes peuvent occuper l’atelier à partir d’une semaine. Autre nouv eauté, les résidences ne sont plus uniquement réserv ées aux verriers. Plus besoin de savoir manipuler le v erre pour v enir à Sars-Poteries. Les propositions de résidence sont maintenant ouv ertes aux artistes plasticiens. Ces derniers sont alors accompagnés de v erriers qui mettent au serv ic e des artistes leur talent d’artisan. Av ec le soutien de Sommaire Le projet Jean Div ry - Oliv ier Juteau ………………………………………………… p. 4 Le projet Patricia Jeanne Delmotte - Stéphane Riv oal …………………………… p. 6 Sars-Poteries en 14 - 18 ……………………………………………………………… p. 8 Les résidences à l’atelier du v erre ………………………………………………… p. 10 Autour de l’ex position ………………………………………………………………. p. 11 Le nouv eau musée ……………………………………………………………………..p. 13 Informations pratiques ……………………………………………………………… p. 15 Le Département du Nord et sa politique culturelle ….…………………………….. p. 16 Le projet de Jean Divry en collaboration avec Olivier Juteau L’homme de Repton La dernière collaboration entre un artiste plasticien et un maître-v errier à l’atelier du v erre remonte à 2004 av ec Jean-Mic hel Othoniel. Dix ans plus tard, ce ty pe d’association permet à Jean Div ry et Oliv ier Juteau de trav ailler ensemble autour du projet L’homme de Repton. Jean Div ry, artiste plasticien et art thérapeute v it et trav aille à Paimpol, dans les Côtes d’Armor. Sculpteur de formation, il s’intéresse très vite au v erre, et se passionne pour ce matériau. L’artiste est également un féru d’histoire. Les Celtes, les Aztèques, les Etrusques, ou ici les Vik ings, peu de civ ilis ations échappent à son intérêt. Jean Div ry réalis e un trav ail au croisement entre archéologie et art contemporain. Une archéologie maitrisée, documentée et enrichie par les rencontres et les v oy ages. C’est lors de l’ex position Viking au Grand Palais à Paris que ce projet Jean Divry au moment de la phase de création de son œuvre. germe chez l’artiste. En découv rant la tombe d’un chef de clan viking, il prend conscience que peu importe l’époque, le lieu ou la nature, les conflits sont toujours similaires. L’artiste définit son œuv re comme étant une v anité, thème philosophique cher à de nombreux courants dans la peinture. L’œuv re représente une sépulture de guerrier v ik ing, sans doute tombé pendant un combat. Repton, petit v illage du centre de l’Angleterre a tenu une place importante dans le conflit de la Grande Armée Vik ing en 873. C’est là qu’en 1986 a été découverte une sépulture v ik ing dont il s’est librement inspiré. L’artiste nous propose ici sa lecture du perpétuel recommencement de la guerre. Par le choix de la sépulture, Jean Div ry nous ramène à notre condition Jean Divry , à droite, et Olivier Juteau à l’atelier du verre. humaine réduite à un bref passage sur Terre. L’homme de Repton est une sculpture magistrale, tant par sa taille que par les procédés techniques nécessaires à sa fabrication. En résidence de courte durée à l’atelier du v erre, Jean Div ry a d’abord créé son œuv re avec de l’argile. Oliv ier Juteau, maitre v errier, a ensuite figé L’homme de Repton en coulant près de deux cent kilos de verre sur l’argile. Cette technique de fonte de dalle, également appelée schiacciato, remonte à la Renaissance. En découv rant la finesse des détails de la sculpture en creux, on ne peut que remarquer la prouesse technique. Oliv ier Juteau est le seul v errier qui maitrise cette technique de trav ail en creux. Enfin, en raison de L’homme de Repton tout juste sorti du four la taille inhabituelle de la dalle, il aura fallu surveiller de très près, pendant deux mois , la phase de refroidissement du verre. 4 Biographie EXPOSITIONS 2014 Drakkars et casques à pointe au musée-atelier départemental du v erre, Sars-Poteries Les Vikings dans l’empire Franc, Musée des Beaux -arts, Valenciennes 2013 Galerie Le temps des Arts, Megève, Suisse 2011 Musée de la Briqueterie, Saint-Brieuc 2009/2010 Galerie Thuilliers, Galerie Untitled, Paris 2006 Mairie de La Baule Musée de La Briqueterie, Langueux Galerie Untitled, Ile Saint-Louis, Paris. 2005 Le geste de l’écrit , musée-atelier départemental du v erre, Sars-Poteries 2001 Galerie Thuillier, Paris 2000 Galerie, Dubaï Château de la Roche Jagu 1996 Basilique de Vézelay REALISATIONS 2013 Trophée du tournoi de tennis de la ville de Dinard 2012-2013 Grande v errière de l’escalier d’honneur du ly cée Les enfants Nantais, Nantes 2008 Tabernacle de la Basilique de Pontmain 2007-2008 Mobilier de l’églis e de Saint Venerand, Lav al 5 Le projet de Patricia Jeanne Delmotte avec Stéphane Rivoal Homo homini lupus Ce projet est à nouv eau l’occasion de v oir une artiste plasticienne et un maitre-v errier de trav ailler ensemble. Stéphane Riv oal ay ant fait de sa spécificité le soufflage, Patricia Jeanne Delmotte ne pouvait rêv er meilleur collaborateur. Patricia Jeanne Delmotte est une plasticienne originaire du Nord. Elle est également doctorante en histoire de l’art contemporain et professeur agrégée d’art plastique. Cette résidence à l’atelier départemental du v erre est l’occasion de sa première v raie ex périence avec le verre. Homo homini lupus, « l’homme est un loup pour l’homme ». C’est en ces termes que Patricia Jeanne Delmotte a chois i de nous présenter sa réflex ion autour de Guerres et Paix. Sa sculpture se compose de six personnages, vêtus d’une tenue de protection contre les armes chim iques. A aucun moment, on ne saura si ces hommes sont en position d’attaque ou de défense. C’est bien là tout le propos de l’artiste; « c’est dans cette ambigüité que se place ma réflex ion puisque quelle que soit leur position politique ou stratégique, ils sont victimes. Ils sont en danger de mourir et se retrouvent t otalement dépossédés de leur humanité. C’est cette vulnérabilité humaine qui se trouve convoquée Le moule de Homo Homini Lupus. dans ces personnages. » La première utilisation des armes chimiques remonte à la Première Guerre mondiale. Malheureusement, leur utilisation reste au cœur de notre actualité cent ans plus tard. Ainsi, l’artiste n’a souhaité donner aucune indication temporelle ni aucune identité à ses personnages. Patricia Jeanne Delmotte tient ici à faire réfléchir le v is iteur sur la place de la violence dans notre société. D’après elle, tant que la violence constituera Essais de têtes des personnages avec les masques à gaz. une donnée immuable de l’humanité, elle sera toujours ancrée dans la société. Pour la réalisation de cette œuv re, c’est Stéphane Riv oal qui a mis au service de l’artiste ses talents de soufleur. Cette œuv re, de part sa taille (les personnages mesurent près d’un mètre de haut), demande une maitrise parfaite du soufflage. Stéphane Riv oal a d’abord créé le moule des personnages dans son atelier à Arcueil. C’est ensuite à Sars-Poteries que débute la phase délic ate de soufflage. Ce moule, en plâtre, est très fragile, et son utilisation requiert un v éritable savoir-faire. Après avoir Stéphane Rivoal, au premier plan, au moment de la réalisation d’un personnage à l’atelier du verre. cueilli le v erre, l’av oir soufflé, Stéphane Riv oal plonge sa canne dans le moule, et continue de souffler. Quelques secondes après, on ouv re le moule pour sortir l’œuv re, sans être sûr du résultat. Après une semaine de résidence, seuls deux personnages pour une v ingtaine d’essais ont vu le jour. 6 Biographie FORMATION Maîtrise d’arts plastiques, Univ ersité de Paris I, 1987 DEA d’arts plastiques, Univ ersité de Paris I, 1989 Doctorat d’histoire de l’art contemporain, Univ ersité de Lille 3,1994 Agrégation d’arts plastiques, 1995 Maîtrise d'esthétique, Univ ersité de Lille 3, 2010 EXPOSITIONS PERSONNELLES 2013 2011 La salle des pas perdus, Galerie l'Aquarium, Valenciennes Images extraordinaires d'une vie minuscule à Valenciennes, Le Camel à Léon, Café-Galerie, Valenciennes 2006 Le projet Pénélope, Médiathèque Gustav e Ansart, Trith-Saint-Léger Galerie du Centre Effel, Carv in 2005 Galerie du Pasino de Saint-Amand Chamsa, Galerie Par-ci Par-là, Lyon 2004 Patricia Belbachir et Annette Masquilier, Lille Galerie Lasécu, Lille EXPOSITIONS COLLECTIVES 2013 Corps à corps, EDHEC, Roubaix 2010 Best of, Médiathèque Gustav e Ansart, TrithSaint-Léger 2007 Lasecu est de sortie à la Catho, Univ ersité de La Catho, Lille 50 x 50, Galerie Lasécu, Lille K(art)ma, Lille 3000, Galerie Lasécu, Lille 2006 Les fenêtres qui parlent, Villeneuv e d’Ascq 2005 Decourtenay Galerie, Châtelet, Belgique An oversea exchange, Av enue Studio 50, Highland Park, Los Angeles,USA Decourtenay Gallery, Detroit-Pontiac, USA 2004 Le loft des créateurs, Lille 2004, Galerie Lasécu, Lille 120 femmes au 118, Lille 2004, CEMEA, Lille 7 Sars-Poteries en 14 - 18 L’ex position Drakkars et casques à pointe est aussi l’occasion de présenter un trav ail d’archiv es qui éclaire le visiteur sur la v ie à Sars-Poteries, et plus particulièrement sur le sort des v erriers et des verreries durant la guerre. Ces documents d’archiv es peuv ent être séparés en quatre sections ; • Sars-Poteries pendant la Guerre, • Les v erreries pendant la Guerre, • Des soldats australiens à Sars-Poteries • Le Monument aux Morts de Sars-Poteries. Le Pont d’Arcole, démoli à la fin de la guerre. D’après les témoignages de la population sarséenne, les troupes allemandes prirent possession du village de Sars-Poteries le 25 août 1914. Sars-Poteries pendant la guerre présente notamment une liste des victimes de la guerre et des photographies du v illage pendant l’occupation. Les v erreries étaient quant à elles déjà arrêtées depuis le jour de la mobilis ation, le 1er août 1914. Fort heureusement, les fours ont été relativ ement épargnés et les v erreries ont pu reprendre leur activ ité rapidement après la signature de l’armistice le 11 nov embre 1918. Les hommages aux verriers dis parus furent nombreux. A propos de Jean Imbert, directeur d’une des v erreries, les écrits sont très élogieux. « La perte la plu s cruelle que nous ayons ressentie est celle de notre directeur, Jean Imbert, tué le 1er octobre 1918 à la tête de sa compagnie en l’entrain ant à l’assaut. Bien que nous soyons mal pla cés pour faire son éloge, nous en pouvons cependant pas ne pas dire quelle fut sa magnifique conduite pendant la guerre ». Jean Imbert, pat ron des verreries. Dès le début du conflit, l’Australie et la Nouvelle Zélande s’engagent auprès de la Grande-Bretagne. Volontaires ou mobilisés, plus de 416 000 Australiens et 128 000 Néo-zélandais participent à la guerre 14-18. Des documents photographiques, présentés dans cette ex position, attestent que des soldats australiens ont été hébergés par des familles sarséennes. Ces séjours furent à l’origine du mariage de 8 Jeanne Degrelle, fille de Zénon Degrelle, célèbre v errier à Sars-Poteries, et de Clarence Hawkins, soldat australien. Av ec près d’un 1,7 million de morts, jamais un conflit n’av ait fait autant de v ictimes. Passés le traumatisme et les premières reconstructions, on voit apparaître en France l’édification de Monuments aux Morts sur l’ensemble du territoire. L’Av esnois, pourtant ruiné, s’associa largement à ce mouv ement. A l’aide de subv entions du Préfet et d’un appel au don, les sarséens eurent aussi leur Monument aux Morts. Comme souv ent à l’époque, sa réalis ation est confiée à un artisan local, M. Clotaire Jouniaux, marbrier à Sars-Poteries. 9 Autour de l’exposition Adultes Conférences Découverte de la civilis ation scandinave Par Guillaume Masclef de l’association Artisans d’his toire. L’ex position Drakkars et casques à pointe évoque la civ ilis ation scandinave si mal connue et tant décriée. Des études plus poussées démontrent cependant que, derrière l’aspect féroce des guerriers v ik ings se cache une civ ilisation très structurée et cohérente. L’association Artisans d’his toire cherche à reconstituer la v érité archéologique de cette civ ilis ation que l’on connaît finalement très mal. samedi 4 octobre à 15h, Antenne de la Communauté de Commune du Cœur de l’Avesnois, 2 rue de Liessies, Solre-le-Château. Entrée libre Graver la guerre Par Marine Branland, docteur en histoire contemporaine. A l’occasion de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale et en lien av ec l’exposition temporaire, le musée invite Marine Branland, dont le trav ail porte sur un sujet méconnu, la gravure en temps de guerre. Les techniques de gravure ont fait l’objet d’un inv estissement sans précédent pendant le Première Guerre Mondiale. L’étude contex tualisée des pratiques de la grav ure permet de mieux appréhender les enjeux inviduels et collectifs de la création en temps de guerre. Ces im ages, souvent méconnues, viennent enrichir le corpus d’images portant sur le sijet. samedi 11 octobre à 15h, Antenne de la Communauté de Commune du Cœur de l’Avesnois, 2 rue de Liessies, Solre-le-Château Entrée libre Félix del Marle et la guerre, illusions et désillusions (1914-1923) Par Patricia Delmotte Balbachir. Félix del Marle est un peintre né dans l’Av esnois, à Pont sur Sambre en 1889. Installé à Paris à partir de 1912, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et de Gino Sev erini et s’engage dans le futurisme, mouvement italien basé sur la v aloris ation de la modernité, de la vitesse et de la guerre. Mobilis é, il découv re alors les horreurs du front, crée un journal antimilitariste et sort de la guerre profondément bouleversé par ce que qu’il v ient de v iv re, modifiant toute son orientation artistique. samedi 15 novembre à 15h Antenne de la Communauté de Commune du Cœur de l’Avesnois, 2 rue de Liessies, Solre-le-Château Entrée libre 10 Les visites La visite commentée Discuter, échanger, questionner, apprendre: accompagné d’un médiateur, le musée propose de découv rir cette nouv elle ex position temporaire par l’intermédiaire de créations en v erre inédites inspirée de la civ ilis ation scandinav e et du souvenir de la Première Guerre Mondiale. Tous les samedis et dimanches à 11h, 15h et 16h30 Tarif : entrée + 2 € / durée 1h (réservation indispensable) Démonstrations de perles scandinaves En lien avec l’exposition temporaire, le monde viking s’inv ite au musée ! Au programme, l’association Artisan d’histoire installe sa tente v ik ing pour un week-end de démonstrations de perles scandinaves. Une manière ludique d’aborder cette civ ilisation et ses richesses artistiques. Du vendredi 3 au dimanche 5 octobre de 10h à 12h et de 14h à 18h Tarif: 3 € - 1,5 € (gratuit pour les moins de 18 ans) / durée : 30 min (réservation indispensable) La visite chantée La guerre n’est sans doute pas le sujet le plus facile à év oquer en visite guidée. Alors pourquoi ne pas faire cette v isite en chantant? Adventi propose d’interpréter un ensemble v ocal scandinav e destiné à nous faire voy ager dans l’espace et dans le temps. Dimanche 19 octobre à 16h30 Tarif: entrée + 2 € / durée 1h (réservation indispensable) 11 Jeune public Stage de verre > Le verre du guerrier En lien av ec l’ex position Drakkars et casques à pointe, les artistes en herbe réalis ent leur propre v erre personnalis é grâce à deux techniques de trav ail à froid du verre: la grav ure et la peinture. Les motifs seront inspirés de la civ ilisation runique, av ec ses entrelacs, son bestiaire fantastique et ses motifs très décoratifs. Mercredi 8 octobre de 14h30 à 16h30 Tarif : 5 € (réservation indispensable) > Je crée mon vitrail Cet atelier propose aux jeunes artistes de créer un faux v itrail sur plaque de plexiglas pour ex primer leur propre v is ion de la guerre. Lundi 27 octobre ou mercredi 29 octobre de 14h30 à 16h30 Tarif : 5 € (réservation indispensable) > Je crée mon collier viking Après la découverte des œuv res liées à la civ ilis ation scandinav e, et plus particulièrement de l’importance de la parure chez les guerriers, l’enfant se prête à son tour à la confection d’un collier v iking. A l’aide de pâte durcissante, il modèle, grav e les lettres de l’alphabet runique et réalise sa propre création. Mercredi 29 ou jeudi 30 octobre de 14h30 à 16h30 Tarif : 5 € (réservation indispensable) > Mon paysage Guerres et paix Après avoir ex ploré l’exposition, l’atelier est placé sous le signe du thème Guerres et Paix. En atelier, l’enfant reconstitue des scènes liées à cette thématique à l’aide de matériaux div ers (terre, fil de fer, verre, éléments végétaux …). Mis e sous cloche, la composition prend alors l’aspect d’une véritable miniature. Mercredi 19 novembre de 14h30 à 16h30 Tarif : 5 € (réservation indispensable) 12 Le nouveau musée Le projet du nouveau musée s’inscrit dans une dynamique affirmée du Département du Nord qui montre sa v olonté de faire de ce musée un équipement de premier plan, tant sur le territoire qu’à l’international. Installé actuellement dans le château Imbert, demeure du 19e siècle appartenant autrefois au propriétaire des v erreries de Sars-Poteries, le musée est confronté à de nombreuses contraintes: accessibilité du bâtiment réduite, présentation des œuv res limitée et activ ités culturelles réduites par manque d’espace. Il n’est plus adapté à sa mission d’accueil du public toujours plus nombreux et à la valorisation de sa collection permanente. Il est v rai que le bâtiment actuel n’est pas adapté au déploiement de la collection et à la renommée acquise par le musée. C’est seulement moins de 20 % de la collection qui est v is ible aujourd’hui. Le nouv el édifice, qui sera inauguré en 2015, marquera donc une grande étape dans l’his toire de ce musée, fortement liée au passé industriel prestigieux de Sars-Poteries qui fut, au 19e siècle, un lien im portant pour le v erre creux . Aussi, le Département du Nord a décidé en 2009 de construire un nouveau bâtiment capable de réaliser les ambitions du musée-atelier départemental du verre. Il permettra entre autres: > d’offrir aux visiteurs plus de 1000 m² de surface d’exposition (contre 300 m² actuellement), un jardin de sculptures et des espaces dédiés aux activ ités culturelles (auditorium, ateliers pédagogiques, etc…) > d’apporter au musée les espaces adaptés à ses besoins et à ses activ ités dans le cadre du label « Musée de France ». > de regrouper l’ensemble des fonctions d’un musée moderne sur un seul site et ainsi de renforcer la sy nergie entre le musée et l’atelier de création dont le public doit pouv oir apprécier la proximité et l’efferv escence créativ e. > de jouer efficacement le rôle de « turbine culturelle » que le Département du Nord lui assigne pour le développement culturel de la Sambre-Avesnois en affirmant sa v ocation de musée d’art contemporain. 13 Les grandes étapes du chantier : Printemps-été 2014 Terrassement / Fondations par pieux / élév ations du rez-de-chaussée bas / élév ation du rez-de-chaussée haut Automne-hiver 2014/ 2015 Charpente & couverture / clos couv ert du musée Printemps-été 2015 Finitions / Installation du mobilier muséographique / réception des trav aux / Installation des œuv res Automne 2015 Ouv erture au public 14 Informations pratiques Horaires d’ouverture Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h Fermé les 1er janv ier, 1er mai et 25 décembre Accès Sars-Poteries est un v illage du Nord de la France, situé près de la frontière belge, à quelques kilomètres à l’Est de l’axe Paris-Bruxelles (N2), entre Av esnes-sur-Helpe (10km) et Maubeuge (20km). Lille : 105 km / Paris : 230 km / Bruxelles : 100 km Tarifs Individuels 3 € / 1,50 € / gratuit pour les moins de 18 ans Visite commentée : entrée + 2€ Groupes Entrée + v isite commentée: 80€ (1h - pour un groupe de 25 pers.) Groupes enfants Visite commentée + atelier plastique : 30 € (1h – pour un groupe de 25 enfants) 50 € (2h – pour un groupe de 25 enfants) Renseignements – réservation Tel : +33 (3) 59 73 16 16 Mail : museeduv [email protected] Web: http://museeduv erre.lenord.fr musée-atelier départemental du verre 1 rue du Général de Gaulle – BP2 59216 Sars-Poteries Tel. : + 33 (0)3 59 73 16 16 Fax : + 33 (0)3 59 73 16 17 museeduv [email protected] 15 Le Département et sa politique culturelle Acteur majeur de la vie culturelle du territoire, le Département du Nord met en œuvre une politique culturelle ambitie use et innovante. Elle est le fruit d’une démarche de concertatio n et de dia logue menée début 2009 à l’occasion de huit rencontres territoria le s avec les acteurs locaux et répond ainsi à l’évolution du paysage et des pratiq ues culturels. > Développer la culture sur le territoire Au delà des compétences légales, telles la préservation du patrimoine archiv istique ou encore le dév eloppement de la lecture publique, le Département du Nord a élargi son intervention en accompagnant le dév eloppement des musées thématiques non labellisés « musées de France », en déployant la médiation culturelle et en favorisant le développement de six musées thématiques, véritables acteurs du dév eloppement culturel sur leur territoire. > Six équipements culturels départementaux Le Musée Matisse au Cateau-Cambrésis, le Musée de Flandre à Cassel, le Forum antique de Bav ay, le Musée du Verre à Sars-Poteries, la Villa Marguerite Yourcenar et le Forum des Sciences à Villeneuv e d’Ascq sont ainsi des équipements culturels du Département du Nord. A trav ers eux, le Département du Nord fait de l’accès de tous à la culture un objectif majeur. > Apporter la culture à tous Le Département du Nord se veut « passeur » de culture et consacre l’essentiel de son action à la médiation culturelle v ers les Nordistes, av ec notamment les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les personnes en insertion et les collégiens. Le Département soutient par ex emple des actions culturelles en établissements d’hébergement pour personnes âgées ou encore l’opération « Collège au cinéma », qui propose aux collégiens une programmation thématique en salle. > Pour un maillage culturel du territoire Le Département du Nord inscrit sa politique culturelle dans sa mis sion d’aménageur et développeur du territoire, notamment en fav oris ant l’émergence de projets culturels de territoire co-construits en milieu rural. Il soutient également la diffusion de toutes les cultures et ex pressions artistiques dans les territoires, qu’elles soient portées par les acteurs culturels majeurs du territoire ou par des acteurs et compagnies émergents. 16 > Favoriser la renommée du Nord hors de ses frontières Parmi ses priorités, le Département du Nord tient à v aloris er les cultures et formes artistiques du Nord en reconnaissant et en faisant connaître plus largement les cultures v iv antes du Nord. Le musée-atelier du verre à Sars-Poteries, de par l’accueil d’artistes en résidence chaque année et de par ses collections uniques en France, participe activement à la valorisation du Nord hors de ses frontières. > Développement du mécénat Il s’appuie notamment sur ses équipements culturels, qui allient rayonnement national et international et ancrage dans le territoire auquel ils appartiennent. Ces équipements mènent des partenariats avec des acteurs très div ers du territoire (habitants, élus, associations, établissements scolaires, etc.). Le Département du Nord, dans sa mission d’aménagement et de dév eloppeur, souhaite associer toutes les forces v iv es engagées dans le renouveau et la renommée du Nord, et plus particulièrement les a c te urs éc on om i qu es , pa r te n ai re s incontournables de cette réussite. > Soutien aux événements culturels d’exception Le Département du Nord soutient le Concert d’Astrée, formation d’excellence de musique baroque en résidence à l’Opéra de Lille et dirigée par Emmanuelle Haïm. Ce partenariat permettra non seulement de mettre en valeur le dy namis me du Nord, mais sera également l’occasion de dév elopper des projets de diffusion et de médiation culturelle sur le territoire. Ce partenariat inédit ouv re une nouv elle politique départementale de soutien aux év énements culturels d’exception. 17
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