Je suis née tellement j’ai doublement souffert dans la mémoire d’ici et de là-bas (Arbre de Diane [1962], trad. Jacques Ancet, Paris : Ypsilon Éditeur, 2014) PARIS 980, rue Montevideo à Buenos Aires Remerciements tout particuliers à : Ana Becciú, Biblioteca Nacional de Maestros (Buenos Aires), CAPRA (Allonnes), Centro de Arte Moderno (Madrid), Émile Copello, Sara Facio, Beatriz Grebnicoff, Andrea Ostrov, Myriam Pizarnik, Antonio Requeni, Betty Sapollnik, Elena Savransky et UNESCO-Villa Ocampo. �Sara Facio Du 23 SEPTEMBRE au 5 NOVEMBRE LE MANS Campus Universitaire du Mans - Avenue Olivier Messiaen 72085 LE MANS cedex 9 2014 Avec la collaboration de Julie Bordas, Philippe Chanteloup, Marisa Gutiérrez, Élodie Herbelin, Philippe Labre, Éric Lecomte et Michèle Nardi. Et en partenariat avec la librairie L’herbe entre les dalles et La 25ème heure du livre. BUENOS AIRES L’exposition Alejandra Pizarnik : enquête topographique. Lieux de création et de vie a été conçue et réalisée par Fernando Copello avec ses étudiants : Cyril Bernard, María Eugenia Chayes, Johanna Dubois, Pauline Gaulin, Delphine Malabry, Maëlia Morin, Manon Pelletier, Alison Prod’Homme et Marion Ventura. 1936 Naissance à Avellaneda (banlieue sud de Buenos Aires). Les parents de Flora, d’origine juive russe, sont arrivés en Amérique du Sud en 1934. 1941-1953 Études à l’école publique de Avellaneda. Apprend le yiddish à la Zalman Reizien Schule. 1954-1958 Études interrompues de journalisme et de philosophie et de lettres. Elle suit des cours de peinture avec Juan Battle Planas. Entreprend une analyse avec León Ostrov. Habite toujours au 114, rue Lambaré à Avellaneda chez ses parents. Se lie d’amitié avec Antonio Requeni. En 1956 elle publie La última inocencia, livre dédié à L. Ostrov. 1960-1964 En avril 1960, elle arrive en France et s’installe chez son oncle à Châtenay-Malabry ; elle y reste jusqu’au mois d’août. Devient l’amie de Julio et Aurora Cortázar, Octavio Paz et André Pieyre de Mandiargues. Par la suite, elle s’installe assez longtemps rue Saint-Sulpice à Paris, dans un tout petit studio. Publication à Buenos Aires chez Sur de Árbol de Diana (1962) avec une préface d’Octavio Paz. Publie des textes dans la Nouvelle Revue Française. Rentre à Buenos Aires en janvier 1964. 1965 Habite chez ses parents, avenue Montes de Oca, dans le quartier de Barracas à Buenos Aires. Publie Los trabajos y las noches. Fréquente le milieu de Sur, participe aux thés des dimanches chez Victoria Ocampo. Expose ses dessins aux côtés de l’écrivain Manuel Mujica Láinez. 1966-1968 Commence une analyse avec Enrique Pichón Rivière. Mort de son père, Elías Pizarnik, en 1967. Le 20 février 1968, elle déménage et s’installe seule dans un petit deux-pièces, rue Montevideo à Buenos Aires. Le café «El cisne » se trouve à quelques mètres de son appartement. Publication de Extracción de la piedra de locura. 1969-1970 Très bref voyage à New York. Crises d’angoisse et dépression. 1971-1972 Publication de El infierno musical. Séjour dans le service psychiatrique de l’Hôpital Pirovano. Le 25 septembre 1972, elle se donne la mort dans son appartement de la rue Montevideo. 30, rue Saint Sulpice à Paris © Émile Copello Repères biographiques 30 septembre à 18h00 Vernissage de l’exposition et lectures de poèmes de l’Arbre de Diane. Hall de la BU Vercors 5 octobre à 11h30 Présence d’Isabella Checcaglini (Ypsilon Éditeur) sur le stand de la librairie L'Herbe entre les dalles, lors du salon La 25ème heure du livre (Les Quinconces). Rencontre animée par Fernando Copello, Comptoir des écrivains. 6 octobre à 18h30 Table ronde avec Ana Becciú (traductrice et poète, éditrice de l'oeuvre complète d'Alejandra Pizarnik en espagnol) et Isabella Checcaglini (Ypsilon Éditeur). Salle Pierre Belon | BU Vercors 16 octobre à 18h30 Rencontre avec Mariana Di Ció, auteure de Une calligraphie des ombres - Les manuscrits d’Alejandra Pizarnik, enseignant-chercheur à l’université de la Sorbonne Nouvelle. Salle Pierre Belon | BU Vercors L’exposition Alejandra Pizarnik entretenait avec l’espace un lien particulier. Au départ, en relation avec la peinture qu’elle étudiait auprès de Juan Battle Planas, il y avait l’espace de la toile. Ce lieu privilégié est devenu par la suite l’espace de la page, vaste territoire destiné à la création. Juste avant sa mort, Alejandra nous a laissé sur un tableau noir un dernier poème : cet espace éphémère fait de craie et d’ardoise est devenu à jamais son dernier signe. L’espace de la réalité est peu présent dans les textes de l’écrivaine de Buenos Aires: abstraits ou liés à des territoires magiques ou médiévaux. Des espaces bien réels ont pourtant accompagné les instants de vie et de création d’Alejandra Pizarnik. L’exposition du Mans est une enquête sur les traces de ces lieux et de ces itinéraires.
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