Dossier de presse A n n a - R o s a Bientôt le retour au Port-musée Anna-Rosa, caboteur à voile norvégien centenaire, retrouvera l’espace à flot du Port-musée dans la soirée du 12 août, après plus de quatre années passées en restauration au chantier Tanguy. Rendez-vous mardi 12 août le long du Port-Rhu pour accompagner la galéasse, du chantier Tanguy jusqu’à l’espace à flot du Port-musée. Les percussions de la Batucadouarn accompagneront l’évolution de l’AnnaRosa. De 18h30 à 20h Une restauration respectueuse de la construction d’origine Son ancienneté exceptionnelle et sa fragilité ont nécessité une restauration d’envergure, menée à bien par le chantier Tanguy durant quatre années. Le défi aura été de préserver l’authenticité du navire tout en lui apportant une rigidité suffisante au maintien de sa structure d’ensemble. Ainsi la conservation des pièces d’origine significatives et du système de construction traditionnel de ce type de navires (assemblage par gournables*) ont été rendus possibles par la création d’anneaux de structure savamment répartis. * Les gournables sont des chevilles de bois employées dans la fixation des bordages des navires en bois. A n n a - R o s a Des partenaires aux côtés du Port-musée Le chantier de restauration de Anna-Rosa a bénéficié des financements de la Ville de Douarnenez, le ministère de la Culture (DRAC Bretagne), la Région Bretagne. La réception officielle des travaux a eu lieu mercredi 23 juillet devant un bateau fraîchement peint. Philippe Paul, Sénateur-Maire de Douarnenez, en compagnie des charpentiers qui ont œuvré à la restaurationd de l’Anna-Rosa Anna-Rosa a reçu la visite, vendredi 25 juillet, d’une délégation de Norvégiens, dont l’arrière petit-fils du constructeur de l’Anna-Rosa. A gauche Yves Tanguy, Laurent Perherin, Eric Pichon © Le Télégramme Et après ? Une fois amarrée dans l’espace à flot, il restera à habiller l’Anna-Rosa. L’équipe technique du musée devra réaliser ses espars, ses aménagements de pont et intérieurs, et regréer la galéasse en côtre, telle qu’en 1892 lorsqu’elle s’appelait encore Dagny. Anna-Rosa deviendra alors une pièce de musée à part entière, qui ne navigera plus. Elle sera dédiée à accueillir le public du Port-musée au sein de l’espace à flot du Port-musée. A n n a - R o s a Des liens historiques avec Douarnenez Anna-Rosa a été construite en 1892 dans le fjord norvégien de Hardanger. Ce caboteur à voile robuste exerce, au début du XXe siècle, comme près de 2000 autres galéasses norvégiennes, le commerce de la rogue* et de la morue séchée dans toute l’Europe. C’est ce type de navire qui livrait la rogue aux ports sardiniers bretons. Ce commerce, particulièrement actif à Douarnenez, est à l’origine des liens étroits noués avec le port de Bergen. Jusqu’au début des années 60, des navires et équipages norvégiens fréquentent Douarnenez, des négociants s’y installent et y font souche. Un vice-consulat est même créé et sera maintenu jusqu’en 1972. Le bateau, après avoir exercé le cabotage, a été armé pour la plaisance dans les années 70 et subi différentes transformations de structure et de gréement. Il est acquis par le Port-musée en 1991. Aujourd’hui, seules une dizaine de ces galéasses norvégiennes existent encore de par le monde, mais elles sont très transformées pour la plupart. La valeur patrimoniale de l’Anna-Rosa est donc immense, particulièrement à Douarnenez qui garde un souvenir vif de ces navires. ** Des œufs de morue très appréciés comme appât par les pêcheurs de sardines. A n n a - R o s a Une galéasse norvégienne centenaire Dagny est le premier nom de l’Anna-Rosa. Il est construit en 1892 par Halvard Gunnar à Gauvisk. Dagny est une galéasse norvégienne qui mesure 20,45 mètres pour un bau de 5,84 m. Dagny commence sa carrière par le transport de poisson séché depuis les îles Lofoten jusqu'à Bergen, puis il pratique la pêche au hareng et le cabotage. Vers 1935, il est motorisé et est rennomé Dagny IV. Il poursuit sa carrière de caboteur jusqu’en 1973, où il est acheté par un couple de Néerlandais, les Van De Vooren et est rebaptisé Anna-Rosa, son port d’attache devient alors Harlingen. Il commence alors une nouvelle vie de navire de croisière. Pour cette activitée, il subit d’ importantes modifications. La ville de Douarnenez fait l’acquisition de Anna-Rosa en 1991 pour son Port-musée. Fjord Hardanger A n n a - R o s a Brève histoire du chantier Tanguy 1920 Le chantier Tanguy voir le jour sur l’île de Sein. Félix Tanguy, ouvrier charpentier du chantier Keraudren de Camaret, s’y installe comme constructeur de navires. Au lendemain de la guerre, le besoin en bateaux est grand tant pour la construction que pour la réparation. Il construit des petits « pigouillers » et des bateaux plus importants. 1954 Deux de ses cinq fils, Louis et Jean-Marie, succèdent à Félix, le premier en reprenant le chantier paternel, le second en installant son atelier dans le sud de l’île. Dans le courant des années soixante, les deux frères transplantent leur activité sur le continent, Jean-Marie à Douarnenez, puis Louis à Audierne. Ils travaillent tous deux pour la pêche, souvent en concurrence, et construisent des bateaux jusqu’à 12 mètres. Le premier hangar de Jean-Marie Tanguy est implanté sur le terrain actuel, terre-plein gagné sur une zone marécageuse. 1976 Yves fils de Jean-Marie, âgé de 16 ans, commence son apprentissage dans l’entreprise familiale, il reprend la gérance de l’entreprise en 1990. 1986 Construction du grand hangar actuel par dessus le premier. Il faut pouvoir suivre l’accroissement de la taille des navires de pêche, jusqu’à 22 mètres. Jusqu’alors essentiellement tournée vers la pêche, l’activité du chantier doit se diversifier dans les années 90, du fait des restrictions européennes. La construction des répliques des bateaux du patrimoine et de yachts classiques constitue un marché naissant. Yves s’adapte aux changements en pilotant la construction d’une réplique de thonier, Blavet-Morbihan, comme conseiller technique pour la construction de l’Hermione, réplique de frégate du 18ème siècle et en restaurant de yachts prestigieux : Viola, Khayyam. Les atouts techniques du chantier, sa situation portuaire, sa grande capacité d’abri, les moyens de manutention et son savoir-faire issu d’une longue tradition familiale de conception et de construction et résolument moderne, en font le partenaire privilégié d’une restauration délicate. A n n a - R o s a Quelques coupures de presse Oues-France, 02 mars 2010 A n n a - R o s a Quelques coupures de presse Le Télégramme 8 mars 2012 Télégramme, 8 mars 2012 A n n a - R o s a Quelques coupures de presse Télégramme, 18 avril 2013 La fanfare Savato lors de la réception officielle des travaux de l’Anna-Rosa. A n n a - R o s a Quelques coupures de presse Télégramme, 23 juillet 2014 A n n a - R o s a Images de Anna-Rosa obtenues par scanner-laser 3 D Contact presse [email protected] tel. 02 98 92 67 27
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