Mise en page 1 - Festivals du Sud

Juillet
Août 2014
www.festivalsdusud.com
BALLET FOLKLORIQUE DE BOLIVIE
Manuel ACOSTA
La route des continents...
BOLIVIE
Nous voici repartis, sur la route initiatique des continents,
agrémentée de voyages de rêves et de couleurs, à la découverte
de nouveaux territoires…
Pays des Indiens Aymaras, province de l’empire des Incas, la Bolivie devient colonie
espagnole après la conquête de PIZARRO et gagne son indépendance en 1825.
Sa géographie s’organise sur des lignes parallèles d’est en ouest, la première étant
volcanique et dominée par de hauts sommets. Lui succède un haut plateau massif,
dit de l’Altiplano, où l’on trouve quelques îlots, soit de sel, soit de terres cultivables
et dans lequel dort le lac Titicaca considéré comme le lieu de naissance du peuple
bolivien et celui où naquit un extraordinaire panthéon de dieux protecteurs des
populations Aymaras. La dernière partie de cette géographie complexe est celle
dite des Llanos, au climat chaud et humide, qui descend jusqu’au pied de
l’Amazonie et s’y fond. C’est aussi le seul pays d’Amérique du sud qui n’a
pas d’accès à la mer.
Alors que les limites géographiques restent immuables,
celles entre les continents n’existent plus.
Les marins, les navigateurs, les explorateurs ont
pris le même chemin, que celui que nous vous
proposons, révélateur de lieux magiques et
mystiques.
Comme nous, ils ne croyaient pas une
seconde à la possibilité d’une frontière entre
les peuples.
Le tout forme un assemblage stupéfiant de forêts, de neiges éternelles,
de volcans et de déserts de sel. Terres de feu et de châteaux d’eau où l’homme
indien a su cultiver des terrasses en haute altitude et l’homme blanc construire
les chemins de fer les plus vertigineux du monde.
Les hommes et les femmes de ces nouveaux
mondes, qui vous accompagneront tout au
long de l’été qui vient, vous feront partager
et découvrir leurs cultures, leurs musiques
et leurs danses.
Christianisés par les missionnaires, les Indiens des Andes ont su greffer sur le
culte catholique des rites qui répondent à leurs croyances profondes et
expriment leur désir d’indépendance. Dans certains villages de Bolivie, à
l’occasion de la fête Dieu, des hommes se parent du plumage du condor et
s’approprient ainsi sa force mythique. Dans les communautés indiennes, la
« Pachamama », la terre mère, est considérée comme un être vivant auquel il
convient de faire des cadeaux pour s’attirer ses bonnes grâces. Les Boliviens
sont d’un naturel hospitalier et malgré les difficultés de la vie dans cette
partie du monde, ils sont tous prêts à tendre les bras et à accueillir ceux qui
viennent jusqu’à eux pour partager soupes, tisanes et bouillons, ou encore une
fête populaire.
Tel le grand COLOMB, penché sur l’eau
profonde de l’océan, qui partit pour de
lointains climats, ignorant quelle étoile
pourrait guider sa voile, chercha cette terre
inconnue, sans savoir comment revenir,
Festivals du sud vous fera vivre, chez vous, tous
ces territoires perdus.
Nous vous invitons à cette découverte et à cette route
initiatique.
Bon voyage à tous !
Alain SUTRA
Président de Festivals du sud
Textes : Festivals du sud ©
Réalisation graphique : NAUTILUS - 05 59 83 18 38 [email protected]
Mise en ligne Internet : DITHERNET - www.dithernet.com [email protected]
Traductions : Laurence CATANESE - Olvido MORATINOS
Organisation et gestion des tournées : Festivals du sud
Special thanks : Manuel ACOSTA, Pedro ALFONSO, Benedicto
ANGELES DE JESUS dit Dennys ANGELES, Peter CHINUNDA, Eric
GOMEZ CERVANTES, Ivan EGOROV, Viatcheslav INKIJEKOV, Larry
MHLANGA, Natalia TKATCHENKO, Youqiao XUE.
avec la collaboration des organismes officiels :
Ballet Folklórico de Bolivia « Manuel ACOSTA »
Guizhou Provincial People's Government
Conseil général de la Lozère
Ballet “las America”
Compañía de danza folklórica « Guadalupe Omexochitl »
Fundación “Sangre Mulata”
Union des hommes de théâtre de Russie - département étranger Kasama Dance Arts Production
National Arts Council of Zambia
Pelepele Arts Academy
Sur le plan de la culture musicale, la carapace du tatou s’est faite instrument de
musique, les flûtes s’essoufflent à contretemps, les tambours battent funestement.
Sentimentales, pudiques ou revendicatives, les chansons dressent la chronique des
hommes. Elles tentent de donner une forme à leur destin. Quant aux danses, elles
offrent un double spectacle. Une violence qui reflète les conditions de vie toujours
dures d’une population prise entre la foi catholique héritée des espagnols et les
multiples recours à des saints de passage, et une douceur qui souligne que rien n’est
désespéré, que la poésie peut survivre, que l’amour est une source de réconfort pour
les danseurs et musiciens de Bolivie.
Et dans la nuit qui se teinte de mauve avec le coucher du soleil, la « diablada » continuera à
égrener ses musiques, témoignages d’un peuple dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Voici un peuple porté par les ailes d’un oiseau roi. Voici les fils du vent et les enfants du soleil.
Voici le Ballet folklorique de Bolivie « Manuel ACOSTA ».
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL
DES MINORITES DE QIANDONGNAN
CHINE POPULAIRE
Fondé en 1958 et originaire de la province de Guizhou, l’Ensemble folklorique national
des minorités de Qiandongnan a en charge, comme troupe officielle, la sauvegarde et
la promotion des arts et traditions populaires des minorités Miao et Dong. Situées aux
confins du Guangxi et du Guizhou, les grandes montagnes Miao sont exclusivement
peuplées de minorités ethniques Miao, Yao et Dong, dont la culture, très différente
de celle des Chinois Han qui composent 90% de la population chinoise, demeure
très vivace.
Tout au long de son histoire, la troupe s’est produite sur tous les continents et dans
plus de cinquante pays. Elle a remporté les plus grands prix artistiques et a dansé
devant un nombre considérable de chef d’Etat. Elle dispose à son répertoire de
toutes les traditions ethniques Miao et Dong. Elle est aussi le conservatoire des
costumes de ces minorités. Ses instruments de musique sont authentiques et
parmi les plus anciens de Chine.
La minorité ethnique Dong se serait formée sous les dynasties Qin et Han, soit
entre moins 221 et plus 220 de notre ère. Elle se trouve principalement
aujourd’hui dans la province de Guizhou. Les Dong ont conservé leur propre
langue, une langue complexe nécessitant parfois plus d’une dizaine de tons !
Cette minorité vit en grande partie de l’agriculture, mais les Dong ont également
des talents de menuisiers très réputés. Chaque village possède les constructions
traditionnelles Dong, toujours en bois et utilisant un système d’emboîtement. Les
Dong ont un grand sens de l’accueil, ils ont d’ailleurs à ce sujet une règle bien
particulière : « quand des invités arrivent à la maison, on ne les reçoit pas avec
du thé mais avec du thé à l’huile ». Cette boisson est cuisinée à partir de feuilles
de thé, riz soufflé, gingembre, ciboulette, pois jaunes, cacahuètes. On rajoute
parfois même des petits morceaux de viande. La coutume Dong est de donner le
premier bol aux invités et aux aînés du foyer. Prendre quatre bols de thé à l’huile
est une marque de grand respect envers les hôtes. Il est apprécié pour ses vertus
thérapeutiques, notamment pour « revigorer » et ouvrir l’appétit, mais aussi pour
traiter les rhumatismes et les rhumes.
Quant à la minorité ethnique Miao est l’une des plus anciennes minorités de Chine.
En effet, on estime qu’elle fut formée il y a plus de 5000 ans. Aujourd’hui, les Miao
vivent dans les régions du Guangxi, Guizhou, Hainan, Hunan, Sichuan et Yunnan et ont
conservé leur propre langue. La culture Miao est riche en traditions, les danses et
chants sont très présents dans les différents événements de leur vie. L’orgue à bouche
est l’instrument de musique le plus représentatif de cette minorité. Les Miao possèdent
leur propre artisanat traditionnel : papier découpé, bracelets en argent. Ils travaillent
également le tissu qu’ils brodent ou teintent en utilisant la technique du batik. Les costumes
Miao sont donc exceptionnels par leurs ornements et leur diversité. On compte plus de
cent trente costumes traditionnels différents.
C’est à travers ces minorités ethniques que la troupe viendra vous enchanter de ses chants, de
ses musiques et de ses splendides costumes traditionnels à travers un spectacle que nous
espérons inoubliable.
ENSEMBLE FOLKLORIQUE
Ballet LAS AMERICAS
COLOMBIE
Cet Etat, aux ressources potentielles immenses, ne peut encore offrir à ses habitants
d’autre devise que : « Si tu vis encore demain, tu auras gagné une bataille ».
Au nord-ouest de l’Amérique du sud, entre océan Pacifique et mer des Caraïbes, avec
ses chaînes de montagnes et sa forêt vierge, l’ancienne Nouvelle-Grenade des
conquérants espagnols cherche son équilibre. Au nord, proche du littoral Atlantique,
la sierra Nevada de Santa Marta culmine à 5 775 mètres. Dans la montagne, où la
roche ressemble aux décombres d’un paysage dévasté, les lacs glaciaires ne
reflètent que le ciel. Au pied des hautes chaînes, la géographie s’effondre en
lagunes par le delta du fleuve Magdalena sur la côte caraïbe. Tous les paysages
d’Amérique latine sont ici rassemblés : l’austère et froid domaine des sierras, les
plages du littoral, la jungle amazonienne, les grandes plaines torrides de l’est,
les villes coloniales assoupies sous les nuages effilochés et les grandes
agglomérations industrielles.
Les Colombiens ne manquent pas d’humour et ne se prennent jamais au sérieux
comme le rappelle Doña MERCEDES : « Quand Dieu créa la Colombie, il la
combla de dons et de bienfaits : plaines chaudes et fertiles, montagnes acérées,
rivages éblouissants. Puis il enfouit dans son sous-sol des métaux précieux.
Alors, pris du scrupule d’avoir trop favorisé cette terre, il voulut corriger son
œuvre et la peupla de Colombiens ! »
La Colombie, c’est aussi une mosaïque de quarante quatre millions d’habitants.
De celle-ci naît une diversité des traits : nez aquilin et fier des conquérants
castillans, aristocrates de sang ibérique cultivant l’héritage espagnol, cavaliers
des Andes aux yeux bridés, Indiens des forêts ou des montagnes, sombres
« palenqueras », descendants des esclaves africains, vêtus de robes bigarrées,
chaloupant dans les rues de Cartagena de Indias.
La musique colombienne est profondément imprégnée de rythmes latinos hérités
des esclaves arrachés aux côtes africaines, tels ceux endiablés des « cumbias »
et des « papayeras ». Ici se mêlent les échos violents des tambours « yorubas », des
« marimbulas mandingues ». Alors s’envolent les lancinantes mélopées des
polyphonies « bantous » destinées à réveiller les esprits des eaux et de la forêt. De
ses origines multiples, elle a gardé un goût immodéré des carnavals et des danses
populaires. L’Ensemble folklorique « Ballet Las Americas » en fait son spectacle et
la richesse fabuleuse de ses costumes. En résumé, les Colombiens ne sont pas à une
contradiction près, eux qui, même en dehors de l’époque du carnaval, Noirs ou Métis,
s’enduisent de farine pour ressembler aux Blancs.
Selon Gabriel GARCIA MARQUEZ, prix Nobel de littérature : « L’illusion ne se mange pas, mais
elle nourrit ». Voilà qui cadre parfaitement avec ce groupe venu de Bogota, la capitale,
dont le nom « Ballet Las Americas » raconte à lui seul la place que ce pays occupe en Amérique
du sud.
ENSEMBLE FOLKLORIQUE
GUADALUPE OMEXOCHITL
MEXIQUE
Que dire de nouveau sur le Mexique ? C’est un pays qui est dans le cœur de tous les
spectateurs, parce que ses rythmes, ses chansons, ses danses symbolisent tout
simplement ce que l’on attend d’un spectacle populaire. C’est à dire de la passion, du
talent, des costumes qui sont autant de régals pour les yeux.
Le Mexique est un pays de très vieille civilisation qui a été traversé du nord au sud
par une multitude de peuples ou de tribus, dont chacune a trouvé à se loger quelque
part et a laissé des traces indélébiles de sa culture. Si bien que le pays est devenu
une mosaïque de peuples mais aussi de danses, de musiques et de monuments.
Lorsque l’on sait que les premiers occupants étaient déjà sur cette terre au début
de l'ère chrétienne et que se superposèrent à ces acquis les influences, au XVème
siècle, des espagnols venus mêler leur propre culture à celles qui existaient déjà,
on comprend alors mieux qu’une telle diversité d’origines, un tel mélange de
rythmes et de talents aient donné un pays qui chante et qui danse tout le temps.
L’Ensemble folklorique « Guadalupe Omexochitl » a travaillé avec ardeur à un
répertoire qui retrace la richesse des arts et traditions populaires de ce pays. Il
a épinglé à son programme des danses originales et particulièrement spectaculaires pour que les retrouvailles soient une véritable fête. C’est un ensemble
extraordinaire de rythme et de talent dirigé de main de maître, si l’on peut dire,
par Monsieur Eric GÓMEZ CERVANTES qui a créé, ce qui est devenu au Mexique,
une institution enviée par bien des villes du pays.
Le groupe passera en revue les principaux états du Mexique dont chacun est
différent dans ses danses, ses musiques et ses costumes. Si bien que celui-ci
emporte avec lui plus d'une tonne d’accessoires et de matériel de scène.
Et dans cette aventure, que deviennent les « Mariachis » ? Ils sont douze et
constituent un orchestre qui a déjà accompagné le groupe dans au moins deux
de nos tournées dans le passé. Chansons révolutionnaires ou amoureuses,
personne ne reste insensible à leur charme qui fait de la révolution un joyeux
moment d‘histoire et de l’amour la préoccupation principale des mexicains.
Nous aimerons de nouveau ce superbe ensemble. Et une fois de plus, nous nous
laisserons aller au charme séduisant de ce peuple et de ce groupe.
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL
KUN SUZY
REPUBLIQUE DE KHAKASSIE
La Khakassie, c’est où ?
Cette petite république de la Fédération de Russie, qui mesure bien un huitième de la
France et a presque un demi-million d’habitants, il vous faudra la chercher sur une
carte au nord de la Mongolie, entre la république de l’Altaï à l’ouest et celle de Touva
au sud, et l’immense province de Krasnoïarsk au nord et à l’est. Elle abrite comme un
résumé du relief sibérien : la taïga avec de vastes forêts, la steppe avec ses plateaux
herbeux plats, la montagne avec les monts Saïan. Depuis plus de trois mille ans y
ont passé des nomades, s’y sont édifiés de puissants mais éphémères royaumes,
dont celui de l’époque tagare où furent élevés d’extraordinaires tumulus.
Ce passé mythique pourrait ailleurs nourrir un tourisme important et c’est sans
doute pour cette raison que le président de cette république a tenu un « forum
international sur l’héritage culturel comme gage d’avenir », en clair comment
transformer la Khakassie en Mecque touristique. Celui-ci s’est tenu au pied des
montagnes, dans une sorte de chalet suisse, avec la participation colorée de
Khakasses, de gens de Touva, de Russes de Kemerovo, en habits folkloriques
superbes. On discuta des différentes méthodes pour transformer un vestige du
passé en plateforme d’avenir.
Il faut dire que la « vallée des rois », au nord de la capitale, Abakan, est un lieu
magique : une steppe à l’infini, rythmée de collines, une soixantaine de tumulus
remontant au Vème siècle de notre ère. Ces milliers de tumulus de cette Sibérie
méridionale sont une vraie énigme. Les défunts étaient brûlés, remplacés
par des mannequins dont la face était recouverte par un masque en gypse. Cette
civilisation porte le nom de l’île Tagare, où l’on trouva de nombreuses poupées
rituelles et aussi des bijoux de bronze. Elle dura un millénaire environ, de 2500
avant Jésus Christ à 1500 après.
La Khakassie n’est certes pas que cela. Il existe des immenses usines d’aluminium
qui emploient des milliers d’ouvriers. Quant au puissant fleuve Lenisseï, qui prend
sa source plus au sud et coule vers l’océan Arctique, il s’est laissé maîtriser par une
cascade d’énormes barrages. Sur la rive d’en face, à Chouchenskoïé, fortin cosaque
érigé au XVIIIème siècle après le partage de la région entre les empires russe et
chinois, un petit musée a dû se moderniser : LENINE a passé ici trois ans d’exil et bien
d’autres condamnés sont passés par là. Comme partout en Fédération de Russie, la
république porte le nom du peuple autonome, mais la population russe prédomine, on
parle donc le russe mais on cultive le khakasse, en particulier la musique khakasse,
remarquable par ses chanteurs de voix de gorge qui semblent extirper la lave sonore de
leurs entrailles, en s’accompagnant sur le chatkhane à six cordes. Ou encore le chamanisme. A Salbyk, au cœur de la « vallée des rois », un emplacement est réservé aux rituels.
L’Ensemble Folklorique National « Kun Suzy », dont la traduction intégrale est « le rayon de
soleil », est un jeune ensemble folklorique créé en octobre 2007, sous la direction artistique
de Madame Natalia APUNEVITCH. Leur répertoire de danses remarquables est accompagné de
l’ensemble musical « Ulguer » et séduiront un public conquis par autant de beauté et d’exotisme.
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL
MARI EL
REPUBLIQUE DE MARI–EL RUSSIE
Depuis sa station orbitale, l’astronaute le plus remarquable aura bien du mal à trouver
dans sa lorgnette la République de Mari-El. Elle mesure 24 000 kilomètres carrés et
compte 750 000 habitants. Il sera plus difficile encore de reconnaître, sur le terrain,
ses frontières naturelles. Elle se fond, à quelques 800 kilomètres à l’est de Moscou,
dans l’immense plaine qui va de l’Europe centrale à l’Oural. Et notre observateur
devra davantage régler sa lunette pour trouver la capitale de cette République qui
porte le nom d’Yochkar. Mais c’est sa géographie, sa population et son histoire qui
nous intéressent. Elles pèsent sur la culture et sur le talent de son Ballet national
que nous recevrons avec un plaisir évident.
Ce pays est divisé en quatorze districts avec une vaste dépression à l’ouest,
barrée de collines discrètes au nord–est. Dans ce creuset est venue se loger
une immense étendue d’eau vers laquelle convergent de nombreux fleuves du
nord de la Russie qui coulent sur d’anciens terrains glaciaires imperméables. Ils
forment un vaste lac d’où va naître la Volga qui, elle, sera l’épine dorsale
géographique et économique de la Russie tout entière. Les habitants sont des
agriculteurs qui cultivent le lin en particulier.
L’histoire de cette région est émaillée de guerres, jacqueries et soulèvements.
Occupée par les Mongols qui voudront imposer leur religion, puis par les
Bulgares, reprise par les Slaves, la République de Mari-El participera à plusieurs
révoltes pour protéger son identité et sa religion orthodoxe. Après la Révolution
d’Octobre, elle devient une région autonome, puis en 1990 une république
exerçant sa pleine souveraineté.
Le groupe est l’expression vivante et profonde de cette nature et de cette
histoire. Les costumes des artistes sont superbes, tissés de lin, aux couleurs
souvent très vives, aux broderies somptueuses et les femmes portent des bijoux
d’une incroyable richesse. Mais le spectacle est aussi plein d’humour : fantaisie
des soirs de noces, fêtes traditionnelles, marchés, légendes venues du brouillard
de l’hiver ou des sous-bois de l’été. L’orchestre utilise des instruments très
traditionnels et parmi eux les tambours jouent un rôle théâtral bien particulier.
Plus significatif encore, ce ballet présente de superbes chorégraphies réglées dans
la grande tradition russe où se mêlent la force de l’expression, l’amplitude des
mouvements et la précision des pas. Son humour, parfois caustique, est souligné par
les exploits physiques et burlesques des danseurs.
Sous la direction de chorégraphes célèbres, l’Ensemble folklorique national de la
République de Mari-El explose littéralement de talent. Notre accueil sera au niveau
de l’enthousiasme de ces artistes. Et le public sera d’autant plus sensible que la danse et la
musique s’inscrivent dans la foi et la culture d’un petit pays, grand par le talent qu’exprime
avec force son ballet national.
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL
SANGRE MULATA
REPUBLIQUE DOMINICAINE
Il existe des compagnies de danses qui touchent plus que d’autres par leur musique,
leur sens inné du spectacle et le talent naturel que les danseurs et les danseuses
mettent à tout ce qu’ils font. C’est bien le cas de l’Ensemble Folklorique National
« Sangre Mulata » de la République Dominicaine.
Cet extraordinaire ballet, fondé en 1998 par Monsieur Benedicto ANGELES, réunit
les meilleurs danseurs et musiciens de l’île. L’ambition du groupe est de rechercher
et de promouvoir les racines afro antillaises de la République Dominicaine.
Partageant l’île d’Hispaniola avec Haïti, que découvrit Christophe COLOMB, la
République Dominicaine en occupe les deux tiers. C’est un pays à la topographie
complexe où les régions volcaniques enchevêtrées se marient avec de larges
bandes de plages superbes s’allongeant paresseusement aux bords de la mer
des Caraïbes. Autrefois colonie espagnole avant de revenir aux Français, puis
d’être occupée par les Américains, elle est restée la région de cette sphère
géographique la plus influencée par le souvenir des premiers conquérants et la
moins marquée, au contraire, par l’Afrique. Cette réalité pèse sur sa culture
populaire comme sur les habitudes de vie de ses habitants. Et les musiques,
comme les danses, y ont une tonalité particulière, les rapprochant sensiblement
de Cuba toute proche.
L’île est un authentique jardin dont la nature exubérante et la poésie des
paysages marquent le spectacle du ballet. Sa musique est pleine de sensualité
et de séduction. Les costumes rappellent largement la période espagnole par
leurs dentelles et leur blancheur immaculée. Les Français ont laissé aussi leur
trace dans les danses de salon, qui étaient celles des riches planteurs de sucre
venus faire fortune à la fin du XVIIIème siècle et dont la richesse prolongeait celles
des pirates dont l’île avait été un repaire rassurant.
La danse nationale est le « merengue ». Mais le répertoire va bien au delà, inspiré
par la luxuriance de l’île et par le mélange des religions, qui marie le catholicisme
très vivant dans la tradition et les cultes africains, dont le vaudou, qui a franchi
allègrement la frontière entre Haïti et Saint Domingue. De cette manière abondent
les masques figurant oiseaux ou caïmans, les carnavals, et un certain mystère qui
évoque les références aux cultures africaines qui les inspirent.
Ici on danse comme on respire, c’est-à-dire sans précipitation, pour ne pas oublier de
jouir de la douceur de l’air, de la beauté des paysages et d’un solide sentiment de bonheur
qui imprègne le spectacle tout entier, et que le ballet fait partager aux spectateurs.
L’orchestre qui accompagne tout le spectacle n’est pas étranger à un dépaysement qui a
comme un goût de vacances, de sel marin et de plages de sable fin.
Le ballet tire sa personnalité d’un rapport passionnel avec un passé entre continent américain
et océan atlantique, entre équateur et tropique. Il évoque avec passion ses origines africaines,
ses rythmes et ce qui constitue son sang, un sang métis, « sangre mulata ».
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL
KASAMA
ZAMBIE
Les démarches à suivre
pour recevoir ces artistes…
Si vous souhaitez recevoir les artistes de « Festivals du sud », nous vous
demandons :
La République de Zambie, issue de la Rhodésie du nord britannique et dont la capitale
est Lusaka, a acquis son indépendance le 24 octobre 1964.
Initialement peuplé par les Bochimans, peuple de chasseurs cueilleurs, le territoire
est investi par les Bantous au IVème siècle. Ceux-ci s’installent et forment des
chefferies, sortes de principautés autonomes. Ils s’opposent aux premiers habitants
de par leur maîtrise de l’agriculture. Les premiers non-Africains à entrer dans le
pays semblent avoir été les Portugais au XVIIIème siècle, suivis des commerçants
arabes.
Entouré par l’Angola, la République démocratique du Congo, le Malawi, le
Mozambique, la Namibie, la Tanzanie et le Zimbabwe, ce pays de forme longue,
en forme de croissant et sans accès à la mer, est une sorte de frontière entre
l’Afrique centrale, australe et l’Afrique de l’est.
Majoritairement recouvert par la savane, la Zambie abrite une faune et une flore
typiques de paysages et milieux variés, ainsi qu’un développement d’une
augmentation des surfaces cultivées. Les paysages naturels sont les collines,
les hauts-plateaux et la brousse, ainsi que de nombreux lacs. Ce patrimoine
naturel est une ressource touristique importante car la Zambie compte les plus
grands parcs nationaux d’Afrique et les importantes chutes d’eau d’Afrique avec
les chutes Victoria.
L’ensemble folklorique national « Kasama » est originaire du nord de ce pays.
Fondé en 2003, à la demande des autorités culturelles zambiennes afin de
présenter son pays dans le monde entier, son premier travail fut de rassembler
les arts et traditions populaires de tous les peuples et de toutes les provinces de
Zambie. Ils constituent désormais la base de son spectacle.
Grâce à multiples tribus parsemées dans les terres zambiennes, la culture
traditionnelle est très variée. Les danses et les chants folkloriques, accompagnés
de tambours ou de « silimba », font partie du quotidien des peuples et se déclinent
tout aussi bien en chants nostalgiques qu'en cris et mouvements énergétiques,
poussés par la joie. On trouve dans le spectacle du groupe les danses « infukuntu »
du peuple Bemba, « akalele » du peuple Bias, « ichilukaluka » du peuple Mambwe et
« amagwegwe » du peuple Namwanga.
Le groupe s’est produit dans toutes les régions de Zambie, mais également dans toute
l’Afrique australe. Ainsi, il est devenu l’ambassadeur culturel de son pays.
C’est son premier voyage en Europe. Il nous fera découvrir une culture incroyablement
riche. Il représente l’Afrique dans toute sa beauté et sa spontanéité.
• de prendre contact le plus rapidement possible avec le
secrétariat de « Festivals du sud » en indiquant votre choix
de date et de groupe,
• de confirmer vos souhaits, par écrit, à l’adresse
électronique de « Festivals du sud » :
[email protected]
Nous vous adresserons une proposition électronique confirmant la ou les troupes retenues
que vous souhaitez accueillir, les dates
choisies, les conditions matérielles de cet
accord (participation aux frais de transport
internationaux, assurance – assistance, mise
en route des ballets, etc.). Votre accord de
principe étant acquis, vous recevrez une lettre formelle nous permettant d’officialiser
la participation du ou des ensembles retenus et il vous sera demandé d’adhérer à l’association. Un dossier électronique de
présentation des troupes, avec des photos
de presse, vous sera fourni. Deux demandes
d’acompte seront formulées au printemps.
Plus tard, il vous sera demandé de fournir un
certain nombre d’informations pratiques nous
permettant de rédiger les fiches d’accueil et
d’organisation pour chacune des troupes que
vous accueillerez.
Enfin, à quelques semaines de leur arrivée, un dernier
message viendra confirmer l’effectif de chaque groupe,
sa composition, ses heures d’arrivée et de départ et d’autres éléments utiles à la bonne marche de notre collaboration. Un état de remboursement vous sera adressé pour
paiement des sommes à devoir, quelques jours avant l’arrivée des
artistes.
Les réservations se font dès les mois d’octobre pour l’été suivant.
Les artistes de « Festivals du sud » ne sont disponibles qu’en juillet, août et
septembre de chaque année.
FESTIVALS DU SUD
Mairie de Tarascon sur Ariège
30, Avenue Victor PILHES
09400 TARASCON SUR ARIEGE
E-mail : [email protected]
www.festivalsdusud.com
www.youtube.com/Festivalsdusud
www.facebook.com/festivalsdusud
« Festivals du sud » est une association dite loi
de 1901, dont les statuts sont déposés à la
Préfecture de l’Ariège et le siège social fixé à la
mairie de Tarascon sur Ariège (09400 - France).
Les membres de l’association « Festivals du sud »
sont tous organisateurs, en leur propre qualité,
de festival ou de manifestation folklorique.
L’association « Festivals du sud » élabore chaque
année, en tenant compte des besoins de ses
adhérents, une programmation d’ensembles
folkloriques issus de tous les continents, de
manière à ce que les groupes soient accueillis
sans discontinuité par les différents festivals, de
l’arrivée au départ d’Europe, selon une
convenance négociée avec les artistes concernés.
Le club de service
de Festivals du Sud
Découvrez sur
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des partenaires de Festivals du sud.
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s'associent au sein d'un club de service.
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communes et sont spécialisées
dans le domaine du spectacle vivant
et des arts et traditions populaires.
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