COPIL du 28 octobre 2013 validant le dimensionnement

Compte-rendu du Comité de Pilotage LUMOMAT du 28.10.2013
Lieu : Nantes, Hôtel de Région
Date : le 28 octobre 2013
Rédacteur : Cathia Morat Carvalho
Etaient présents :
Université d’Angers :
Jean-Paul Saint-André
Florence Even
Jean-Luc Courthaudon
Marc Sallé
Philippe Leriche
Université de Nantes :
Frédéric Benhamou
Jean-Charles Cadiou
Michel Evain
Mohammed Boujtita
Denis Jacquemin
Fabrice Odobel
Université du Maine :
Laurent Fontaine
DRRT :
Magali Bricaud
Angers Technopole :
Laetitia Point
Atlanpole :
Anne-Marie Martel
Région :
Philippe Haertel
Rozenn Tanguy
Claire Choblet-Schill
Virginie Entringer
LUMOMAT:
Cathia Morat Carvalho
-------------------------------
1
Ordre du jour :
La validation du dimensionnement économique du projet.
1. Positionnement général du projet
 Rappel projet stratégique LUMOMAT
 Quelques données chiffrées : ETP, contrats…
 L’ambition de LUMOMAT
 Les actions envisagées
2. Suivi du Plan d’Action
 Etat d'avancement des actions identifiées par rapport à l’échéance fixée
3. Dimensionnement économique
 Budget prévisionnel
 Plan de Financement
 Bilan des partenariats
------------------------------ Tour de table et présentation des participants
Rappel du rôle d’Elena Ishow sur la phase montage du projet & remerciements.
 Présentation du positionnement général du projet et suivi du plan d’action par Marc Sallé.
 Présentation des tableaux concernant le dimensionnement économique par Cathia Carvalho.
Constats effectués
• LUMOMAT est un projet plutôt « amont » initié sur la « recherche » pour lequel le volet « valorisation »
est donc à développer et murir. L’aspect valorisation doit être abordé en tenant compte de cette
spécificité (qui le distingue d’autres RFI pour lesquels l’écosystème est déjà défini) en intégrant les
points suivants :
-
•
Au-delà de ceux avec lesquels les acteurs conduisent aujourd’hui des opérations, il faudrait
identifier plus largement les industriels à cibler et avec lesquels une collaboration doit être
amorcée. Les Technopoles proposent leur soutien (en sus du pôle S2E2 déjà sollicité).
Intégrer des bourses CIFRE, des projets de maturation, des créations de start-up, des brevets,
de la formation continue (volet dépenses et recettes). La formation continue est déjà intégrée
dans le volet formation.
Ingénierie à mettre en place : recrutement d’un chargé d’affaires en 2014. De manière
générale, les fonctions supports attribuées par la Région devront être intégrées aux équipes
des établissements en charge, la structure/l’établissement d’accueil du poste est donc à définir
rapidement par concertation entre les différentes tutelles.
Il conviendrait de hiérarchiser/clarifier les apports de chacun et faire apparaître les autres financeurs
potentiels dans notre plan de financement : l’ANR, et l’Europe, le FEDER, le ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche (qui n’a encore pas été sollicité – l’UA a l’intention de le
faire pour le poste de support technique plateforme). A noter : 200 postes non pré-fléchés sont attribués
par le ministère chaque année aux projets.
2
•
Les tableaux présentés recensent les besoins en financement mais ne font pas ressortir la montée en
puissance de la part « hors Région » sur 5 ans : or il faudrait avoir une vision prévisionnelle
consolidée de l’auto financement à 4-5 ans.
Pour rappel : la politique de la Région est d’accompagner plus fortement la phase d’amorçage des
actions au sein des RFI.
La Région a des attentes ambitieuses concernant les projets RFI qui doivent avoir un
dimensionnement national et international.
• La DRRT rappelle la nécessité de prendre contact avec d’autres pôles de compétitivité, situés hors
PdL, mais au cœur de la cible (à Marseille ou en lien avec le CEA). Une stratégie de présentation du
projet doit être développée dans ce sens.
Il faudrait également soumettre le projet à la SATT (en concertation avec les établissements).
•
Concernant le Ressourcement : le financement des thèses par la Région se fera sur le format « paris
scientifiques ».
Le cofinancement des thèses avec les organismes restent automatiques et financées hors budget RFI.
A envisager également : l’utilisation des Post-doc industriels (en CDD), financés par des entreprises, qui
peuvent alors bénéficier de crédit impôt recherche (CIR)
• Concernant la Gouvernance : les membres du COS (personnalités renommées au niveau
international) sont à solliciter sur le volet Recherche, mais aussi sur ceux de la Formation et de
l’Innovation.
•
Les agglomérations peuvent s’engager sur le projet (cas d’Angers Loire Métropole) : réactiver contacts
avec Nantes Métropole (voire le Mans ?). Une approche des CG est également à envisager.
Recommandations à mettre en place
 Développer au plus vite l’aspect valorisation/innovation : chargé d’affaires à recruter, entreprises/
industriels à cibler, estimation détaillée des parts de marché par application à réaliser.
 Définir des indicateurs pertinents d’évaluation (voir dossier CMI).
 Solliciter les autres partenaires/financeurs identifiés :
o
o
o
o
l’ANR, l’Europe, le FEDER, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
les pôles de compétitivité hors PdL
les agglomérations
les conseils généraux
Ces points vont faire l’objet d’un plan d’action à mettre en place rapidement.
Conclusions sur la validation du dimensionnement économique du projet et sur l’engagement des parties
•
L’Université d’Angers s’est déjà positionnée sur le budget prévisionnel proposé et s’est engagée sur le
co-financement de thèses (0,5 nouveau/an) et post-doctorants (0,5 nouveau/an), la part des frais liés à
la formation ainsi que sur la mobilité sortante.
3
•
Angers-Loire-Métropole s’est engagée sur le cofinancement de thèses et de post-docs sur la même
base chiffrée.
•
Pour sa part, le VPCS de l’Université de Nantes rappelle le contexte actuel : difficultés financières &
période charnière (année CPER, IDEX, RFI…). Une réflexion globale sur les RFI est néanmoins en
cours afin de décliner un plan d’investissement pluri annuel.
F. Benhamou indique que LUMOMAT pourrait potentiellement être intégré au projet IDEX matériaux.
L’Université de Nantes a besoin d’une période de réflexion pour pouvoir se positionner : il lui est par
conséquent impossible de fournir avant fin 2013 une estimation du nombre de financements de thèses
mobilisables. Par ailleurs, il faudrait argumenter sur la part des ressourcements sollicités (nombre et
cible : consolider et hiérarchiser les besoins), ce que l’équipe pilote propose de faire dès que le
souhaitera l’UN. L’équipe pilote indique qu’il lui semble important que ce projet régional ne soit pas
centré (en termes de moyens mobilisés) uniquement sur Angers alors qu’il est équilibré entre Angers et
Nantes en termes d’ETP.
•
La Région, quant à elle, ne pourra pas couvrir les 4,2 Millions d’€ demandés au budget prévisionnel.
Une proposition de financement à hauteur de 2,2 Millions d’€ sera soumise aux élus régionaux pour le
projet de RFI Lumomat, ventilée comme suit :
-
1 000 k€ sur le ressourcement scientifique
200 k€ sur la formation (garantie de fonctionnement pour le master)
500 k€ sur les fonctions supports
500 k€ sur l’internationalisation
L’équipe pilote rappelle le caractère régional de Lumomat, ce qui sans doute le distingue d’autres
RFI à l’étude. A cet égard, il semble important que cette dimension supplémentaire, génératrice de
surcoûts, soit prise en compte.
Il est précisé que la Région pourra contribuer de manière supplémentaire à ce budget grâce au fléchage
de certains fonds, ainsi qu’à plusieurs dispositifs de financement auxquels elle abonde :
-
Possibilité de mobiliser du FEDER (accompagnement du projet) : 500/700k€
Fléchage des équipements sur le CPER
Co-financement de thèses avec les organismes de recherche
Possibilité de mobiliser le fonds de maturation de la SATT et le Fonds Territoire d’Innovation
(Région/BPIFrance (ex-OSEO)) pour les projets ne relevant pas de la SATT
Eléments de calendrier
•
•
•
Une proposition de financement à hauteur de 2,2 M€ sera soumise aux élus régionaux lors de la
Commission permanente du 16 décembre 2013.
Des interactions seront planifiées avec les porteurs du projet pendant les prochaines semaines pour
élaborer une proposition consolidée avant fin décembre pour finalisation en janvier.
Janvier 2014 : réunion avec les partenaires du projet pour préciser de manière concrète leurs
engagements financiers (ou autres : supports, RH,…). Les trois Universités et le CNRS exposeront à ce
moment la traduction concrète de leur engagement ; l’Université de Nantes présentera ses possibilités
de soutien au regard de la réflexion qu’elle mène actuellement (F. Benhamou précise que des
demandes urgentes peuvent toutefois être traitées dès maintenant).
La présentation du plan d’actions définitif et du plan de financement correspondant est prévue en février
devant le bureau du CCRRDT.
4