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Finances départementales
On vOus simpliFie la vie
Budget 2014 : solidarité et investissements
E-lyco : tout le collège en un clic
N° 26 - Janvier 2014
Avec l’Europe,
ensemble pour l’emploi
www.cg49.fr
02 | la revue du web
www.emploi-saisonnier49.fr
http://anjou.e-lyco.fr
Silence ça tourne !
Encad r é es pa r des profes sion nel s ,
douze classes de collégiens du département
jouent aux apprentis cinéastes à l’occasion
du festival Premiers plans, à Angers.
Baptisée Une journée particulière, cette initiative financée par le Conseil général permet aux élèves d’écrire un scénario, d’actionner une caméra, de diriger des acteurs…
Sur e-lyco, les cinéastes en herbe peuvent
partager leurs créations et les coulisses
des tournages. Ils disposent aussi de fiches
techniques : feuille de script, musique,
pré-production…
Fort de la diversité de ses productions
agricoles et végétales, le Maine-et-Loire
recense de très nombreux emplois saisonniers. Pour informer les salariés et les
employeurs, un collectif d’acteurs mené
par l’Association départementale pour
l’emploi et la formation en agriculture
(Adefa) vient de créer un portail dédié.
Comment s’intégrer dans l’entreprise ?
Comment s’organiser pour le logement ?
Où recruter un saisonnier ? Que dit la
législation du travail ? Autant de questions
pour lesquelles chacun trouvera une réponse
ou un lien vers le bon interlocuteur.
vos contacts
utiles
conseil général
de maine- et-loire
Hôtel du Département
Place Michel-Debré,
CS 94104
49941 Angers cedex 09
Tél. : 02 41 81 49 49
Ouvert du lundi au vendredi
de 8 h 45 à 17 h 45.
Site Internet : www.cg49.fr
Courriel : [email protected]
appels
d’urgence
© CG49
© Coralie Pilard
Conseils de saison
• Médecins de garde
(urgences non vitales) :
02 41 33 16 33
Qui garde les enfants ?
Votre association organise une conférence, votre troupe de théâtre est actuellement sur scène ou votre club sportif
prépare sa grande compétition annuelle ?
N’hésitez pas, le site de L’avenir pousse
en Anjou vous propose de publier gratuitement l’annonce de votre manifestation.
Connectez vous à la rubrique Agenda
des événements où vous pouvez
entrer vos dates, ainsi qu’une courte
présentation illustrée d’une photo.
Ces rendez-vous sont ensuite repris
sur les réseaux Facebook et Twitter de
L’ avenir pousse en Anjou.
• Pharmacies de garde :
32 37
Voici une adresse très pratique à retenir
si vous êtes, ou serez prochainement,
parents. Créé par le Conseil général,
ce portail présente les différents modes
d’accueil de jeunes enfants : occasionnel,
régulier, à temps partiel, en horaires décalés, en périscolaire, pendant les vacances…
Pour chaque situation, vous disposez de
toutes les informations pratiques et de la liste
des structures et des organismes spécialisés.
Si vous recherchez un assistant maternel
sur votre commune, vous serez dirigé vers
le site www.assistantsmaternels49.fr
• Centre antipoison :
02 41 48 21 21
• Drogues info services :
0 800 23 13 13
• Enfance en danger : 119
• SOS Amitié : 02 41 86 98 98
liens utiles
• www.mda.cg49.fr
Retrouvez les informations
et les contacts utiles pour
les démarches liées à la perte
d’autonomie tout au long de la vie.
• www.anjou.org
Le site du Comité d’expansion
de Maine-et-Loire pour tout
savoir sur l’économie de
votre territoire.
...
© a&o
Événements à la une
• Police secours : 17
• Samu (urgences vitales) : 15
www.accueilenfance49.fr
www.lavenirpousseenanjou.fr
• Pompiers : 18
• www.inforoutes49.fr
La bonne adresse à consulter
avant de prendre la route
en Maine-et-Loire.
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
éditO | 03
« Nous investissons de façon raisonnée et équilibrée »
Pas d’augmentation d’impôts, des investissements à la hausse et une capacité de désendettement qui s’améliore :
telles sont les principales caractéristiques du budget 2014 du Conseil général de Maine-et-Loire. Explications avec
Christian Gillet, premier vice-président, chargé des finances.
Le budget 2014 se caractérise par une hausse notable des
investissements. Où iront ces 10 millions d’euros supplémentaires ?
Christian Gillet : Il est vrai que cette hausse des investissements est sensible : presque 9 %. L’année prochaine, ce sont
donc 114,85 millions d’euros qui seront investis pour soutenir et
accompagner le développement de notre territoire.
Ce développement, nous l’avons voulu raisonné, harmonieux et
équilibré. Nous avons pris le temps de la concertation avant de
dégager des priorités qui soient conformes aux axes majeurs de
notre politique. Ces investissements concerneront les routes, l’enseignement supérieur, la recherche, l’habitat ou encore l’enfance.
Le budget global du Département augmente lui aussi.
C. G. : Tel que voté à la mi-décembre, le budget 2014 de notre
collectivité s’équilibre à 691,28 millions d’euros, en hausse de
1,98 % par rapport à l’exercice passé. Il traduit les efforts
permanents que nous faisons, notamment en ce qui concerne
nos dépenses de fonctionnement. Je vous rappelle que
celles-ci sont parmi les plus faibles de France (99e sur 100).
C’est d’autant plus nécessaire que la part des dépenses
obligatoires de solidarité pèse toujours plus lourd dans le
budget global (65 %) et que les compensations promises par
l’État ne suivent pas. Le Conseil général poursuit malgré tout
ses missions auprès des populations les plus fragiles.
Ce budget 2014 prévoit également une maîtrise de la dette.
C. G. : Tout à fait. Non seulement nous n’augmentons pas
les impôts mais, conformément à nos engagements, nous
ramenons notre capacité de désendettement à 7,3 ans dès
l’année prochaine. C’est la première étape de l’objectif que
nous nous sommes fixé : améliorer notre capacité de
désendettement de 8,5 ans à moins de 6 ans durant les trois
années à venir. Nous sommes sur la bonne voie.
sOmmaire
n°26 janvier 2014
04 | Finances départementales
1 1 | Dossier
2 1 | Événement
Budget 2014 : solidarité et investissements
Avec l’Europe,
ensemble pour l’emploi
le Conseil général mobilise des subventions
du Fonds social européen pour accompagner
vers l’emploi les bénéficiaires du rSa,
et plus généralement tous les publics en
situation de précarité et de vulnérabilité.
La musique fait son cinéma
06 | Ce que l’on fait
anjou laboratoire devient Inovalys
08 | On vous simplifie la vie
lisez numérique !
E-lyco : tout le collège en un clic
1 0 | nos infos rapides
1 8 | vos rendez-vous sportifs
1 6 | expression des élus
1 9 | vos clubs sportifs
1 7 | L’avenir pousse en anjou
La jersiaise, elle a tout d’une grande
SCO volley-ball, haut les cœurs !
20 | vos rendez-vous culturels
22 | La page du végétal
À l’écoute des consommateurs
2 3 | rencontre
François Morellet, dans les grandes lignes
bon à
savoir
L’association des Donneurs de voix de Cholet
enregistre sur cassettes ce magazine dès
sa parution pour les personnes aveugles
et malvoyantes. Si vous souhaitez bénéficier
de ce service gratuit, contactez la Bibliothèque
sonore au 02 41 58 33 18.
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | Hôtel du Département | Place Michel-Debré CS 94104 - 49941 Angers cedex 09 | Tél. : 02 41 81 43 86 | Fax : 02 41 81 49 94
Directeur De la publication christophe béchu | réDacteur en chef Jean-baptiste Mantienne | réDacteur en chef aDJoint florence hallopeau-peeters | JournaliSte nicolas roy,
coMité De réDaction thierry Gintrand, f. hallopeau-peeters, J.-b. Mantienne, Marie Moriceau, nicolas roy | photo couverture coralie pilard, trélazé | conception éDitoriale McM information
| conception GraphiQue
| MaQuette Marine lenain | iMpreSSion imaye Graphic | tous droits de reproduction réservés | iSSn 1295-5329 | Dépôt légal : à parution
tirage : 367 500 exemplaires | Magazine diffusé à partir du 13 janvier 2014.
Vous ne recevez pas le magazine ? Téléphonez à La Poste au 02 41 80 12 22.
04 | Finances départementales
Voté fin décembre par l’Assemblée départementale, le budget 2014 enregistre une
hausse de 1,98 % par rapport à 2013. D’un
montant de 691,28 millions d’euros, il est le
fruit d’efforts permanents menés par la collectivité. Le Conseil général continue de
maîtriser ses dépenses de fonctionnement
et reste l’un des Départements où elles sont
les plus faibles en France (99e rang au classement effectué par l’Assemblée des
départements de France). Ses dépenses de
fonctionnement n’ont pas progressé. Cela
lui permet d’améliorer sa capacité de
désendettement et de ne pas augmenter les
impôts des habitants de Maine-et-Loire.
Chef de file de l’action sociale sur le territoire, le Conseil général fait pourtant face
à une explosion de ses dépenses de solidarité obligatoires, alors que les compensations promises par l’État au moment où il
les lui a transférées n’ont pas augmenté.
Plus de la moitié de son budget y est consacré. Comme les autres Départements,
le Maine-et-Loire est aujourd’hui soumis à
de fortes contraintes, avec des recettes qui
stagnent et une autonomie fiscale limitée
à la seule taxe sur le foncier bâti.
© Coralie Pilard
Budget 2014 :
solidarité et investissements
Au service du territoire et de tous les habitants, le Conseil général entend, malgré
tout, poursuivre ses missions en matière
d’action sociale tout en investissant pour
Épargne brute en M €
Capacité de désendettement
en années en fin d'exercice
8,5
7,3
63,3
60,2
6,8
71,5
5,9
52,5
2013
2014
maîtrise de la dette
2015
2016
Conformément à ses engagements, le Conseil général a réussi à stabiliser sa dette dès
2013. Le budget 2014 prévoit un emprunt de 28,5 millions d’euros en baisse de 10 %
par rapport à 2013, ce qui permet de réduire l’endettement du Département de 3,5 millions d’euros. Il s’élève aujourd’hui à 443 millions d’euros. Un nouvel objectif a été fixé :
améliorer la capacité de désendettement de 8,5 ans à moins de 6 ans dans les trois
prochaines années. Grâce à une gestion rigoureuse, elle est ramenée à 7,3 ans dès 2014.
l’avenir du département. Le budget 2014
est marqué par une hausse des investissements de 8,93 %, soit près de 10 millions
d’euros supplémentaires par rapport à
2013. 114,85 millions d’euros serviront
ainsi à accompagner un développement
équilibré du territoire, avec un effort
particulier pour soutenir l'économie
locale, touchée en cette période de crise.
Fiscalité :
pas d’augmentation
Depuis la réforme de la loi des
finances, le Département ne dispose
aujourd’hui que d’un seul levier
fiscal : la taxe sur le foncier bâti,
payée par les propriétaires occupants et perçue également par les
communes et les intercommunalités.
En 2014, le Conseil général a choisi
de ne pas augmenter la fiscalité et
de maintenir son taux à son niveau
de l’an passé.
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
Finances départementales | 05
691,28 M€ au service des
habitants de Maine-et-Loire
éducation, culture, sports : 41,51 M €
6 %
Aménagement, environnement : 32,29 M €
4,67 %
Ressources : 165,89 M €
Solidarités : 342,97 M €
24 %
49,61 %
Développement, recherche,
enseignement supérieur : 23,68 M €
3,43 %
(Budget cumulé de fonctionnement
et d'investissement 2014)
Déplacements : 73 M €
10,56 %
Habitat : 11,94 M €
1,73 %
© a. Chudeau
© alain Chudeau
Des investissements en hausse
Garant de la qualité de l’eau sur le territoire, le Conseil général accompagne
les collectivités dans leurs travaux d’assainissement. En 2014, une aide
d’1,4 million d’euros permettra l’amélioration des réseaux et la réalisation
de stations d’épuration des eaux usées.
Depuis 2002, le Conseil général s’est engagé dans l’aménagement numérique
du territoire avec le projet Melisa. 32 millions d’euros et 850 km de fibres
optiques ont été déployés afin de couvrir les zones rurales du département.
Un nouveau schéma vient d’être adopté pour déployer le très haut débit sur
tout le territoire.
5,96 millions d’euros seront mobilisés, en 2014, pour répondre aux besoins
de la population en matière d’habitat : construction de logements locatifs
sociaux, soutien à l’accession à la propriété et accompagnement des
programmes de renouvellement urbain sur Angers, Cholet, Saumur
et Trélazé.
© a. Chudeau
© Coralie Pilard
La part du budget des routes consacrée aux travaux neufs augmente de 25 % .
Outre les opérations de sécurisation et d’entretien, 17,4 millions d’euros
seront ainsi investis dans de nouveaux programmes destinés à faciliter les
déplacements des habitants et à soutenir l’attractivité du Maine-et-Loire.
06 | ce que l’On Fait
L’aCTU dU ConSEIL GénéraL
services
Anjou laboratoire devient Inovalys
« Les antibiotiques, c’est pas automatique ».
L’utilisation parfois massive dans la filière
élevage de ces médicaments destinés à
soigner les infections bactériennes, a contribué à l’apparition et à la propagation de
gènes de résistance chez les animaux,
phénomène appelé l’antibiorésistance.
Si les pratiques ont changé, le risque,
aujourd’hui, est de ne plus avoir de
moyens efficaces pour traiter certaines
infections, y compris chez l’homme.
Un plan de réduction et de bon usage des
antibiotiques a été mis en place au niveau
national, auquel participe Inovalys.
Le laboratoire joue, en effet, un rôle
essentiel en aidant les vétérinaires et les
éleveurs à trouver le traitement adapté
pour éviter toute propagation dans le
troupeau en cas de maladie ou de mort
d’une bête. « Des prélèvements ou une
autopsie sont d’abord pratiqués, puis une
recherche virologique et bactériologique
est effectuée, indique Catherine Delnatte,
© anita nouteau
parOle d'élue
© alain Chudeau
Anjou laboratoire vient de fusionner
avec les établissements publics de
Loire-Atlantique et de la Sarthe au
sein d’une structure baptisée Inovalys.
Elle offre un service de pointe aux
habitants dans les domaines de la santé
animale, de l’agroalimentaire, de l’eau
et de l’environnement. Zoom sur l’une
de ses expertises : l’antibiorésistance.
Doté d’équipements performants, Inovalys veille à la santé animale et à la sécurité alimentaire
en participant à la détection et à la prévention des maladies chez les animaux d’élevage.
vétérinaire biologiste à Inovalys. Si l’origine de l’infection est bactérienne, nous
réalisons un antibiogramme qui permet
de déterminer, en quelques jours seulement, quel type d’antibiotique utiliser. »
Jusque dans l’assiette
Tous ces résultats sont ensuite transmis
au Résapath, un réseau national de
Pourquoi fusionner ?
« Dans un contexte concurrentiel fort, il s’agit d’optimiser les moyens techniques et financiers, d’une part pour
augmenter le champ de la recherche et du développement et, d’autre part, pour élargir l’offre des prestations.
À compter du 1er avril, chacun des trois sites continuera d’exercer un service de proximité et de veiller
à la santé publique, tout en bénéficiant des savoirfaire et de la complémentarité des deux autres. »
MAriE-Jo HAMArd
Vice-présidente du Conseil général
en charge de l’environnement et du cadre de vie
surveillance de l’antibiorésistance qui
centralise, analyse les données et étudie
les risques afin, notamment, d’adapter
les prescriptions vétérinaires.
Doté d’une technologie de pointe et d’un
savoir-faire reconnu, Inovalys intervient
également dans les abattoirs où il est
chargé de détecter l’éventuelle présence
de bactéries pathogènes ou de résidus
antibiotiques sur les viandes prêtes à être
consommées. De l’élevage à l’assiette, le
laboratoire agit ainsi au quotidien pour
garantir la santé des habitants et prévenir
tout risque épidémiologique.
avec plus de 300 scientifiques,
réalisant chaque année
2 millions d’analyses
pour le compte de 15 000 clients,
inovalys est l’un des plus grands
laboratoires publics de france.
www.inovalys.fr
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
ce que l’On Fait | 07
L’aCTU dU ConSEIL GénéraL
sOlidarités
bref
en
Le Conseil général expérimente
les microcrédits « habitat »
Après avoir célébré la
bande dessinée, la collégiale Saint-Martin s’apprête
à vivre une année 2014
tout en musique. Quatre
concerts exceptionnels autour de Vivaldi, Bach, Falvetti
et Rameau sont au menu de
la 5e saison des Résonances
Saint-Martin, inaugurée dimanche 16 mars par le
contre-ténor Philippe Jaroussky. Puis, à l’automne,
la collégiale dédiera sa grande exposition annuelle
aux instruments anciens et à la lutherie angevine
avec, à la clé, d’autres rendez-vous musicaux à ne
pas manquer.
www.collegiale-saint-martin.fr
Plus de 800 logements ont pu être améliorés ces
dernières années avec l’aide du département.
20 000 €, ils sont remboursables au
taux de 3 % sur une durée maximale de
dix ans , sans frais de dossiers ,
d’impayés ni d’assurances.
centenaire 1914-1918
www.cg49.fr
culture
© JeSSiCa Vedel
Du 21 mars au 13 avril, une vingtaine
de compagnies amateurs et professionnelles de Maine-et-Loire sont
attendues au château du PlessisMacé, pour la 16e édition du festival
Très tôt en scène.
Lundi 31 mars, soirée autour d’anton Tchekhov,
avec La Cerisaie jouée par Le Temps est incertain.
L’occasion pour le grand public de
découvrir leurs dernières créations,
parmi lesquelles Héritage(s), une belle
partition familiale imaginée par Le
Collectif Citron ; La Peau elle plisse,
pièce drôle et mélancolique créée par
Les Fagotins à partir de témoignages
d’anciens ; La Cerisaie d’Anton
Tchekhov revisitée par Le Temps est
incertain ou encore Tartuffe de Molière
présentée par Le Théâtre de l’extrême.
Ateliers pour les scolaires, spectacles
pour les plus petits les mercredis, journée autour de la pratique amateur,
matches d’impro, lectures, concerts et
danse sont également au programme du
festival qui accueillera en clôture les étudiants angevins réunis pour Art T Fac.
www.chateau-plessis-mace.fr
© dr
Tous au théâtre !
Correspondances, carnets, photographies…
Plus de 300 documents ont été prêtés par
des particuliers en novembre dernier aux
Archives départementales, à l’occasion de
la Grande Collecte.
Cet appel a été lancé dans plusieurs pays
européens pour enrichir les sources de la
connaissance de la Première Guerre mondiale.
Si vous aussi, vous souhaitez partager votre
histoire familiale, vous pouvez encore contacter
les Archives chargées en Maine-et-Loire
d’identifier, de trier et de numériser les documents partagés sur le
site Internet de la bibliothèque Europeana.
Une exposition est également en préparation
pour l’automne prochain
à angers.
www.archives49.fr
itinéraire mOde
Rencontres avec des professionnels, visites
d’entreprises et conception d’une collection :
depuis octobre, cinq classes participent au parcours « Itinéraire mode » créé par le Conseil
général des jeunes de Maine-et-Loire. née de
l’envie des élus juniors du Choletais de valoriser les filières de leur territoire, cette action
éducative fait découvrir aux collégiens les richesses de ce secteur, des savoir-faire traditionnels aux innovations technologiques.
rendez-vous le 14 juin, pour découvrir leurs
créations lors d’un défilé de mode « Passé,
présent, futur », précédé d’une conférence du
créateur de Catimini Paul Salmon.
http://cgj.cg49.fr
© dr
les résOnances
saint-martin
© Coralie Pilard
Ces nouveaux prêts sont destinés
aux publics exclus du système
bancaire pour financer des travaux
d’amélioration de l’habitat.
Ils peuvent aussi servir pour l’adaptation de logements aux besoins de
personnes âgées ou handicapées.
Le Maine-et-Loire est le premier
Département à abonder ce dispositif,
initié par l’association Parcours
confiance avec la Caisse des dépôts.
Dans un premier temps, l’objectif est
de f i n a nc er u ne c i nq u a nt a i ne
d’opérations avec ces microcrédits
proposés en complément des
subventions de l’Agence nationale de
l’habitat (Anah) et des collectivités.
D’un montant allant de 1 0 0 0 à
08 | On vOus simpliFie la vie
Lisez numérique !
Depuis quelques mois, les bibliothèques et les médiathèques de Maine-et-Loire proposent aux habitants
de découvrir les liseuses numériques prêtées par le
BiblioPôle, le réseau de lecture du Conseil général.
01 | Pourquoi des liseuses dans les bibliothèques ?
02 | Comment cela fonctionne-t-il ?
© Coralie Pilard
Tablettes, applications, ebooks et autres liseuses font désormais
partie du quotidien de plus en plus de foyers. Entre 2012 et 2013,
le nombre de ménages français à s’être équipé d’une ardoise
tactile a doublé, atteignant cinq millions de foyers.
En déployant 235 liseuses, dans les bibliothèques avec
lesquelles il est conventionné, le BiblioPôle a décidé de
faire découvrir ce nouveau mode de lecture.
Ces supports numériques leur permettent de toucher un public
plus jeune et d’offrir aux personnes âgées un confort de lecture,
grâce aux fonctions d’agrandissement des caractères.
Le BiblioPôle a accompagné le déploiement des liseuses en formant
les bénévoles et les professionnels des bibliothèques du département.
Au format de poche, les liseuses sont faciles d’utilisation.
Elles conjuguent confort et capacité de stockage. Cet
appareil nomade par excellence constitue une véritable minibibliothèque ambulante. Pour apprendre à l’utiliser, il faut
simplement se rapprocher de la bibliothèque de sa commune.
Le prêt ou la consultation sur place sont gratuits et un mode
d’emploi est remis à chaque utilisateur.
La lecture se fait simplement en tournant les pages par
une légère pression du doigt sur l’écran. Un marque-page
s’enregistre automatiquement dès que l’on suspend la lecture.
Des applications sont également disponibles, comme la
fonction dictionnaire.
03 | Quel est leur contenu ?
Du roman d’aventure de Jules Verne Vingt mille lieues sous les
mers au recueil de poésie Les Contemplations de Victor Hugo,
les liseuses contiennent déjà près de 100 ouvrages choisis
par le BiblioPôle. Libres de droits, ces livres sont plutôt des
classiques de la littérature.
Par ailleurs, le BiblioPôle offre un accès à Publie.net. Ce catalogue numérique permet de consulter, en étant connecté à
Internet, des œuvres contemporaines depuis chez soi,
sur son ordinateur, sa tablette ou sa liseuse. Pour bénéficier
de ce service, il faut se rapprocher de sa bibliothèque.
ce qu’ils en pensent
© anita nouteau
« en proposant de
découvrir l’usage des
liseuses numériques,
nous affirmons
l’image d’un
département
innovant. Cette opération est menée
à l’occasion du renouvellement des
conventions de partenariat avec les
bibliothèques. elle répond à notre
mission de promotion de la lecture
par l’accès aux livres, aux films et à la
musique, outils de culture, de divertissement, d’éducation et de citoyenneté. »
JEAn-Luc MAHé,
directeur de la
médiathèque
de Segré
© C. Pilard
JEAn-FrAnçois
BonsErgEnT,
conseiller général
« nos lecteurs ont
été surpris. ils avaient
entendu parler des
liseuses, mais la
plupart d’entre eux
les assimilaient aux tablettes. les deux
modèles, mis à disposition au début
de l’été par le BiblioPôle, ont tout de
suite été empruntés par nos adhérents,
qui ont découvert l’outil et son contenu.
les retours sont très positifs,
notamment pour le confort de lecture
et son côté nomade. »
savoir
bon à
http://culture.cg49.fr
235 liseuses ont été
déployées dans le département, un exemplaire par
bibliothèque conventionnée
au réseau BiblioPôle.
600 titres de littérature
contemporaine sont
accessibles en streaming
depuis Publie.net
44 % des Français
ont déjà lu ou envisagent
d’essayer la lecture
numérique.
(Enquête Primento éditions)
100 ouvrages libres
de droits ont été téléchargés
sur chaque liseuse.
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014
On vOus simpliFie la vie | 09
E-lyco : tout le collège en un clic
Déployé dans l’ensemble des établissements publics
et privés du département, l’environnement numérique
de travail des collèges met en réseau les élèves,
leurs parents, les enseignants et les personnels
administratifs.
01 | Des collégiens connectés
Les élèves sont les premiers utilisateurs d’e-lyco. Cahier de
textes en ligne, messagerie… le portail leur offre au quotidien
des services très pratiques. Les collégiens peuvent aussi
consulter l’actualité et les rendez-vous de leur classe ou de leur
établissement grâce à un blog et à un agenda.
Pour leurs travaux de recherche, ils ont accès au catalogue
de leur Centre de documentation et d’information (CDI),
à des dictionnaires ou à des encyclopédies, ainsi qu’aux contenus
multimédias pour tous les niveaux et toutes les matières.
Grâce à e-lyco, les parents suivent plus facilement la scolarité
de leurs enfants en accédant directement aux bulletins de
notes et aux cahiers de textes. Les familles ont la possibilité de
communiquer avec l’équipe éducative, de prendre rendez-vous Adopté par les élèves et les équipes éducatives, e-lyco fait entrer tous les
en quelques clics et de s’informer sur la vie de l’établissement acteurs du collège dans le monde numérique.
(restaurant scolaire, orientation, vie associative…).
Très pratique, le téléchargement en ligne de nombreux docu- ments (documentalistes, infirmières, vie scolaire, adminisments et formulaires, comme les bulletins d’inscription, facilite tration…). Chacun de ces services peut créer et publier des
et accélère la plupart des démarches administratives.
informations dans une rubrique. Les enseignants disposent
d’un espace de stockage individuel, d’un agenda, d’un classeur
03 | Des enseignants et des personnels en réseau pédagogique. Il est possible de créer des « groupes de discusL’environnement numérique de travail est bien évidemment sion », avec d’autres membres du collège ou de l’extérieur,
accessible aux professeurs et aux personnels des établisse- pour conduire des projets éducatifs.
ce qu’ils en pensent
© anita nouteau
« en parallèle au
déploiement d’e-lyco,
le Conseil général
poursuit le renouvellement des
équipements informatiques et
multimédias, afin d’offrir à chaque
établissement les meilleures conditions
d’accès aux nouvelles technologies.
après avoir déployé plus de
1 500 ordinateurs en 2012-2013,
la collectivité s’apprête à fournir plus
de 1 000 postes supplémentaires. »
cHrisTinA
MEnAnT,
secrétaire au collège
Val d’Oudon,
au Lion-d’Angers
© C.Pilard
cHrisTiAn
rosELLo,
vice-président
du Conseil général
« Ma collègue
et moi sommes
chargées d’intégrer
les informations
sur l’espace e-lyco du collège :
les principaux rendez-vous à l’agenda,
les menus du restaurant scolaire…
nous gérons aussi la réservation
des salles en ligne. C’est un bon outil
de communication, notamment pour
les parents qui ne peuvent pas
se déplacer au collège. »
savoir
bon à
http://anjou.e-lyco.fr
E-lyco est accessible
7 jours/7,
24 heures/24
à partir d’une simple
connexion Internet.
658 827 visites
recensées sur e-lyco
au 1er trimestre 2013.
92 collèges publics
et privés de Maine-et-Loire
sont désormais connectés
au réseau.
58 % des utilisateurs
d’e-lyco sont des élèves,
viennent ensuite
les enseignants (27
%)
et les parents (13%).
© Coralie Pilard
02 | Des parents mieux informés
10 | nOs inFOs rapides
enseiGnement supérieur
La belle alchimie de l’ETSCO
© Coralie Pilard
Installée en plein cœur d’Angers depuis plus de 60 ans, l’École
Technique supérieure de chimie de l’Ouest (ETSCO) offre
de nombreux débouchés dans les secteurs de la santé,
de l’agroalimentaire, de l’environnement, de l’eau…
Près de 200 techniciens sont formés, chaque année, au sein de
ses deux BTS Chimiste et Métiers de l’eau, uniques dans le
Grand Ouest. La chimie organique et générale, la technologie,
l’hydraulique ou encore les procédés de traitements des eaux
y sont enseignés avec une large part dédiée à la pratique.
« Dotée de laboratoires et d’équipements de pointe, l’école dispense
une formation axée sur les besoins des entreprises, complétée par
un stage de deux mois obligatoire, indique Catherine Debaig, enseignante en chimie. Une fois leur examen obtenu, nos élèves ont
le choix entre intégrer le monde du travail ou poursuivre leurs
études vers une licence pro ou une école d’ingénieurs. »
L’ETSCO est accessible aux titulaires d’un baccalauréat S, STL
ou professionnel. Des portes ouvertes y sont organisées samedi
18 janvier, vendredi 21 et samedi 22 février prochains.
www.etsco.e-lyco.fr
lecture
mystère
Regard sur l’histoire industrielle
de Moine et Sèvre, 15 €.
« les murmures de la terre »
Fruit d’un travail d’inventaire réalisé par la Communauté de
communes, le Département et la Région, cette publication invite à
découvrir le patrimoine industriel de Moine et Sèvre, composé à la
fois de bâtiments de production et de logements aux écritures
architecturales variées.
Elle est accompagnée d’un
DVD, dans lequel des anciens ouvriers, des chefs
d’entreprise, des élus et des
habitants portent un éclairage sur les riches savoir-faire
développés au pays des usines
à la campagne dans les diverses filières de l’économie
locale : agroalimentaire, textile, chaussures, métallurgie...
Basé sur des rencontres et des témoignages d’habitants
de l’anjou, ce court-métrage documentaire et poétique
mêle images d’hier et d'aujourd’hui.
Il est présenté, jusqu’en mai, par le BiblioPôle dans une
dizaine de bibliothèques du département. d’abord photographe, puis reporter et chef opérateur, son réalisateur
Gérard Sergent a imaginé le ciné-valise permettant
de diffuser des films partout.
Chaque bibliothèque accueille le ciné-valise une
journée, durant laquelle elle organise des projections
gratuites pour différents publics, suivies de temps
d’échanges avec l’auteur.
retrouvez le programme sur http://culture.cg49.fr
Au pays des usines
à la campagne
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
© Marion Kadi
la photo
PhotoS doSSier : Coralie Pilard et alain Chudeau
dOssier | 11
Avec l’Europe,
ensemble vers l’emploi
5 M € utilisés pour développer l’insertion socioprofessionnelle
en Maine-et-Loire dans le cadre du Fonds social européen.
Le Conseil général mobilise des
subventions du Fonds social
européen pour accompagner
vers l’emploi les bénéficiaires
du RSA, et plus généralement
tous les publics en situation de
précarité et de vulnérabilité.
12 | dOssier
U
n jardin extraordinaire...
500 plantes vivaces et
250 variétés de légumes
façonnées au tout écologique.
Dans son « Jardin de la grille »
à Durtal, Julien Marlin cultive sa passion
pour les plantes depuis ses vertes années.
C’est ici qu’il fait aussi germer son projet
professionnel. BTS aménagement paysage
en poche, ce jeune Angevin a travaillé en
pépinière sans toujours s’épanouir.
« J’avais besoin de reconnaissance et l’envie
de créer ma propre entreprise ». En avril
2012, il devient auto-entrepreneur pour
lancer son activité de conception de jardins
et de paysages écologiques auprès des
particuliers et des architectes. L’activité
n’est pas encore rentable, alors il enchaîne
les CDD et bénéficie du Revenu de solidarité active (RSA). Comme lui, ils sont
850 travailleurs indépendants en Maineet-Loire à percevoir cette allocation.
Suivis jusqu’ici par des conseillers en
insertion, ces hommes et ces femmes
sont désormais aussi accompagnés par
la Boutique de gestion pour entreprendre
Anjou (BGE), spécialiste de la création et
du développement d’entreprise. « Nous les
épaulons dans le développement de leur
activité si elle semble viable, témoigne
François Boisson, conseiller formateur
Grâce à l’accompagnement de la BGE anjou,
Julien Marlin a développé le site Internet
de son entreprise www.jardindelagrille.com
parOle de prO
nicoLAs gorissE
directeur de la Boutique de gestion pour entreprendre
(BGe anjou-Mayenne)
« Le Fonds social européen nous permet de
mettre en œuvre de nouvelles actions de
formations pour les créateurs d’entreprise,
comme des ateliers « prospecter et vendre » ou
« communiquer sur internet ». Cette subvention offre également la possibilité de renforcer
les actions d'accompagnement menées avec
les entrepreneurs, et donc de mieux les aider à
s'organiser pour développer leur clientèle
et leur chiffre d'affaires. au final, il facilite et
accélère la sortie du rSa socle et l'insertion
socio-économique des bénéficiaires. »
à BGE Anjou-Mayenne. Sinon, nous les
accompagnons vers un arrêt d’activité
pour redéfinir ensemble un projet professionnel. La finalité est de faciliter
leur sortie du RSA. » Le jardinier Julien
Marlin apprécie le suivi personnalisé :
« Ils sont disponibles pour répondre
à mes questions et à mes inquiétudes. »
Des actions innovantes
Cette convention entre le Conseil général et BGE Anjou-Mayenne a été rendue
possible grâce au Fonds social européen
(FSE). Créé en 1957 par le traité de Rome,
il permet à l’Union européenne de soutenir les organismes publics ou privés
menant des actions en faveur de l’emploi
et de la formation professionnelle.
Depuis 2011, le Département est devenu
« organisme intermédiaire » chargé de
redistribuer ces aides européennes sur
son territoire. Cette enveloppe lui permet
de financer ses propres projets ou de cofinancer des actions portées par des associations. Les initiatives doivent répondre
à plusieurs critères pour être éligibles au
Les aides du FSE permettent d’épauler les créateurs d’entreprise, comme Marie-Pierre Durand,
graveur sur verre (www.anjoustylgrav.com).
24 projets ont reçu le soutien du Fonds social européen en Maine-et-Loire.
| 13
Ouvrir des portes vers l’emploi
L’association Envol a ainsi pu financer,
dans le Segréen, une action destinée à des
jeunes français ou étrangers en situation
de séjour régulier, qui connaissent des difficultés de maîtrise de la lecture, de l’écriture
et de calcul. « L’objectif est qu’ils deviennent
plus autonomes pour réussir à mieux s’insérer socialement et professionnellement »,
indique son responsable pédagogique
Olivier Galet. Préparer l’examen au code
de la route en petit groupe, organiser un
déplacement à Angers sont autant de prétextes à l’apprentissage des savoirs de base
et l’occasion de reprendre confiance en soi.
« Ça fait du bien d’être ensemble, on voit du
monde ; on apprend le code à notre rythme,
c’est plus facile que dans une auto-école »,
confie Sylve, une jeune maman qui participe à l’atelier chaque vendredi aprèsmidi. « Les problèmes de mobilité sont des
freins considérables vers l’emploi, surtout
en milieu rural », souligne Olivier Galet.
L’Adapei Formation (Association dépar-
tementale d’aide aux parents et aux
enfants inadaptés) dont les antennes
sont implantées à Angers, Cholet
et Saumur, reçoit le soutien du FSE
pour l’accompagnement de jeunes entre
16 et 25 ans, en situation de handicap
reconnu ou non reconnu, orientés par
les Missions locales. « Grâce à des prestations individualisées, nous déterminons avec le jeune un projet en fonction
de ses capacités et de ses limites, précise Stéphanie Bahuaut, coordinatrice
pédagogique. Ensuite, nous sécurisons
son parcours par des stages, une entrée
en formation. » La reconnaissance
du handicap n’est pas toujours facile
à accepter pour le jeune et sa famille,
mais elle ouvre des portes vers l’emploi :
des postes en milieu ordinaire ou au
sein d’entreprises adaptées.
« Au départ, je ne voulais pas venir
à cause de l’a priori sur le statut de
travailleur handicapé, témoigne
Cassandra Plumegeau, une jeune stagiaire. L’Adapei m’a redonné confiance.
J’ai construit un nouveau projet,
réappris à faire des CV, des lettres de
motivation. Je n’hésite plus à postuler,
je n’ai plus peur. » Cette jeune Angevine
épanouie a depuis retrouvé le chemin
de l’emploi.
L’association segréenne Envol anime des ateliers à
Pouancé. La découverte du code de la route est souvent
un prétexte à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
parOLe D’ÉLu
© anita nouteau
FSE, notamment être innovantes et apporter une réelle plus-value. Elles s’adressent
essentiellement aux bénéficiaires du
RSA, mais le Conseil général a aussi
voulu mettre l’accent sur les jeunes et les
personnes en situation de handicap.
JEAn ToucHArd
Vice-président du Conseil général
en charge de l’insertion
« Le Fonds social européen permet
d’imaginer et de soutenir des initiatives
innovantes pour l’emploi et la formation
professionnelle des plus fragiles.
Ces actions sont réalisées par les
services du Conseil général ou par des
structures spécialisées dans l’insertion,
sélectionnées suite à des appels à projets.
L’Union européenne supporte 50 %
du financement de chaque action, le restant
étant, pour tout ou partie, pris en charge par
le Conseil général. au total, en quatre ans,
5 millions d’euros ont été mobilisés,
dont 2,5 millions par le Département,
pour développer l’insertion
socioprofessionnelle, l’une des priorités
de l’Assemblée départementale pour
lutter contre l’exclusion. »
Cassandra Plumegeau (à droite) a repris confiance
en elle et a trouvé le chemin de l’emploi grâce à une
prestation personnalisée de l’adapei Formation.
5 300 personnes ont bénéficié d’une action en faveur de l’insertion professionnelle
soutenue par le Fonds social européen.
14 | dOssier
© CG49
QueStiOnS À
éLisABETH Morin-cHArTiEr
députée au Parlement européen
en charge du FSe
Quelle est votre mission
au Parlement européen ?
nelly davy (à droite) a accompagné Marie-Cécile Gallier tout au long de son intégration, au sein de la
résidence Bonchamps, à Saint-Florent-le-Vieil.
Épauler les tuteurs en entreprise
En Maine-et-Loire, le Fonds social européen a financé une formation
proposée aux entreprises qui accueillent des salariés en insertion
dans leurs effectifs.
Nelly Davy est infirmière coordinatrice à
la résidence Bonchamps, à Saint-Florentle-Vieil. Sous la responsabilité de la
directrice, elle encadre le personnel de
cet établissement d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes. Fin 2011,
Marie-Cécile Gallier est recrutée pour
l’entretien des locaux et la lingerie, dans
le cadre d’un Contrat unique d’insertion
(CUI). « Ce type d’embauche était une
première pour nous, confie Nelly Davy.
Le conseiller emploi formation du Conseil
général m’a proposé de suivre une
formation pour m’aider à accompagner la
personne que nous avions engagée, j’étais
naturellement très intéressée. »
Cette initiative soutenue par le FSE
a pour objectif d’épauler les tuteurs dans
le suivi des personnes en contrat aidé au
sein de leur entreprise. « Nous étions une
dizaine à participer à cette formation,
tous issus de divers secteurs d’activité,
poursuit l’infirmière. Je n’avais aucune
expérience à ce sujet, j’ai pris conscience
de beaucoup de choses ; de la nécessité
de confier des responsabilités par étape,
de mettre en confiance des personnes qui
ont souvent une faible estime de soi. »
Autant de principes que Nelly Davy
a pu mettre en pratique avec MarieCécile Gallier. « Son intégration s’est
parfaitement déroulée. Au fur et à mesure,
nous lui avions confié d’autres missions.
Aujourd’hui, elle est en CDD au sein
du service hôtellerie et gère le service
des repas. »
Depuis, la résidence Bonchamps a recruté
trois nouveaux salariés en insertion.
« Membre de la commission de l’emploi
et des affaires sociales du parlement
européen, j’ai la responsabilité du fonds
social européen (fSe) pour les 28 étatsmembres. Je suis chargée du suivi et de
l’accompagnement sur le terrain de cette
subvention destinée à favoriser l’insertion
professionnelle.
nous sommes actuellement en train
d’écrire la nouvelle réglementation pour
2014-2020 et de la négocier auprès
des chefs d’état. Je souhaite avant tout
qu’elle corresponde aux besoins observés
sur le terrain. »
Quel regard portez-vous sur les
actions menées en Maine-et-Loire ?
« c’est le département des bonnes idées.
avec l’aide du fSe, les professionnels ont
mis en place des actions efficaces. Je suis
très admirative du portail insertion réalisé
par le conseil général. c’est un outil très
pratique pour lequel on a su se mettre
dans la peau du demandeur d’emploi.
les différentes entrées de ce site
internet (logement, santé, transports…)
correspondent vraiment aux besoins.
il est un exemple de réalisation concrète
et utile qui peut être exportée à tous les
états-membres et que je compte présenter
au niveau national et européen. »
union européenne
L’europe s’engage en pays de la Loire
avec le Fonds Social européen
34 tuteurs de salariés en contrat d’insertion ont été formés grâce au Fonds social européen.
| 15
insertion.cg49.fr : des clics, un déclic !
vOus êtes
un particulier
vOus êtes
un prOFessiOnnel
de l'insertiOn
vOus êtes
un emplOyeur
Droits, emploi, formation, logement, santé, vie pratique… autant
de rubriques où vous découvrirez
les dispositifs et les organismes
pour vous informer et vous
conseiller dans la recherche d’un
emploi ou l’élaboration d’un projet
professionnel. Les liens sélectionnés facilitent votre navigation sur
les sites institutionnels
ou associatifs.
Vous avez accès à
tous les contacts qui
pourront permettre
de lever les freins à
l’emploi : problèmes
de santé, garde d’en
d’enfants, difficultés de
transports…
À partir des mêmes thématiques
déclinées pour les particuliers,
vous disposez d’un espace réservé
avec toutes les informations et les
contacts précis pour vous épauler dans l’accompagnement de
vos bénéficiaires.
Grâce à une arborescence parfa itement déta i l lée et à de
nombreux liens, vous êtes
orientés vers les bons
interlocuteurs. Mesures
pour l’emploi , législa
législation du travail, droits des
usagers, annuaires des
autres professionnels,
vous obtenez rapide
rapidement des réponses à
vos questions.
Vous souhaitez intégrer des personnes éloignées de l’emploi au
sein de votre entreprise ou confier
une mission de sous-traitance à une
structure d’insertion, mais vous
manquez d’information !
Cette rubrique vous permet d’identifier les interlocuteurs, les différents contrats, de connaître la
législation du travail et de mesurer
vos avantages.
Vous disposez de tous les
conseils pour vous accom
accompagner dans le recrutement
et la formation des bénéfi
bénéficiaires grâce au service
insertion du Conseil
général, chargé d’infor
d’informer les entreprises.
ce qu’elles en pensent
FrAnçoisE PErdrEAu,
conseillère insertion
professionnelle à l’association
Escale, à Seiches-sur-le-Loir
sAndrinE
VoLLET,
habitante à Trélazé
« Je consulte régulièrement
le portail. Je peux l’utiliser lors
d’un entretien avec un bénéficiaire
pour expliquer telle ou telle
situation.
Ce portail est intéressant,
notamment grâce aux vidéos,
car il montre aux bénéficiaires
qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y
a des solutions et des exemples
de réussite. »
« J’ai découvert ce site internet
grâce à ma conseillère emploi
formation. Je le trouve très bien
fait. on s’y repère facilement.
J’ai notamment consulté la
rubrique logement, les explications
étaient très claires. Je suis allée
aussi dans la rubrique emploi
qui m’a orientée vers un site
où j’ai trouvé deux annonces
qui me correspondaient. »
Une seule adresse pour toutes les questions :
insertion.cg49.fr
LES AuTRES RuBRIQuES
Enquête métier : un outil très pratique pour le demandeur d’emploi.
Grâce à une méthode très simple, il prépare son entretien avec un
professionnel en construisant, en quelques minutes, le questionnaire
qu’il lui soumettra lors de son stage.
Portfolio : dans cet espace, le demandeur d’emploi décrit son parcours :
ses expériences professionnelles, ses compétences, ses formations,
ses réalisations. il créé ainsi son profil et valorise sa candidature auprès
d’entreprises.
Vidéos : grâce à une dizaine de petits reportages réalisés dans le
Maine-et-loire, le public découvre les expériences de professionnels
et de bénéficiaires de l’insertion à travers de nombreuses thématiques :
chantier d’insertion, mobilité, création d’entreprise…
© illuStrationS aGaP’hé
Créé par le Conseil général avec le soutien du FSE, ce portail Internet dédié à l’insertion
est unique en France. Il informe et oriente efficacement aussi bien les employeurs
et les professionnels que les particuliers.
16 | expressiOn des élus
Comme le prévoit la loi sur la démocratie de proximité,
le magazine du Conseil général de Maine-et-Loire ouvre une page consacrée à l’expression
des groupes politiques représentés au sein de l’assemblée départementale.
VOS ÉLUS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE
Financement des solidarités :
les Départements doivent retrouver leur autonomie fiscale
La maîtrise des dépenses publiques doit être « La » priorité
des priorités de l’État comme des collectivités territoriales. Pour
le Département de Maine-et-Loire, c’est une priorité affichée
sans relâche.
Au nom de l’État, le Premier ministre ne manque pas de rappeler
régulièrement sa volonté d’associer les collectivités à cet objectif
et les élus ont depuis longtemps montré leur volonté d’œuvrer en
ce sens. Pour cela, ils ont besoin que soit tracé un chemin clair et
plaident donc pour l’avènement d’une stabilité des dépenses et
des ressources locales.
Or, les transferts de charges sont de moins en moins compensés,
des charges nouvelles sont instaurées, même si des mesures partielles
et temporaires ont été mises en place. Les élus attendent donc,
à présent, que le Premier ministre réponde aux questions posées
par les finances locales et qu’il aborde le sujet de la poursuite ou
non de la baisse des dotations au-delà de 2015.
Au moment où le Gouvernement plaide pour une grande réforme
de la fiscalité, annoncée par Jean-Marc Ayrault, les collectivités
territoriales défendent l’idée que la Contribution sociale généralisée
(CSG) revienne aux Départements, ceux-ci gérant principalement
des dépenses de solidarité nationale (RSA, APA, PCH). Pour notre
part, nous serons attentifs à la suite que réservera le Gouvernement
à la proposition de la Cour des comptes de redonner de l’autonomie
fiscale aux Conseils généraux.
Le groupe des élus de la majorité départementale adresse à
tous les habitants de notre département de Maine-et-Loire,
des vœux de bonne et heureuse année 2014. Que la sérénité,
le courage et l’ambition soient les moteurs de nos actions. Qu’ensemble
nous puissions travailler à la cohésion de nos projets et faire
de notre territoire un bassin de vie où chacun trouve sa place et
peut s’accomplir.
En 2014, les élus du groupe de la majorité départementale entendent
poursuivre leur mission en accord avec les valeurs qui les guident,
au service de notre département de Maine-et-Loire.
LE GROUPE DE GAUCHE
Soutien sans précédent aux Départements
Après des années de manque de considération de la part de
l’État, les Départements sont désormais de véritables partenaires.
En effet, pour la première fois, le gouvernement de Jean-Marc
Ayrault a apporté des ressources financières supplémentaires
aux Départements dans la loi de finances 2014.
En leur transférant les frais de gestion de la fiscalité directe
locale et en leur permettant d’augmenter temporairement les
taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), c’est plus
de 1,760 milliard d’euros de recettes supplémentaires pour les
Conseils généraux. Cela représente 20 millions supplémentaires
pour le Maine-et-Loire.
Lors du vote du budget en décembre 2013, notre groupe des
élus de gauche a été très vigilant quant à l’utilisation qui en sera
faite. Le Conseil général doit mieux maîtriser son endettement
qu’il ne l’a fait au cours des dernières années, tout en permettant
aux habitants de vivre mieux en développant les solidarités,
le logement, les collèges et les routes. L’avenir de notre
département se prépare aujourd’hui.
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014
l’avenir pOusse en anjOu !
La jersiaise, elle a tout d’une grande
Comment expliquez-vous le succès de
la vache jersiaise en Maine-et-Loire ?
Jean-Laurent Jubin : « Originaire de
l’île anglo-normande de Jersey dont elle
tire son nom, la jersiaise est une vache
laitière très répandue dans le monde,
moins dans notre pays où la prim’holstein est majoritaire.
Michel Pineau est le premier à
l’avoir importée en France, en 1957,
ici, au Gaec du Pâtis-Candé, à SaintGeorges-sur-Loire. Il a beaucoup
œuvré pour la développer sur le
département et au-delà. Nombreux
sont les agriculteurs voisins à avoir
été séduits par ses qualités, d’où
sa for te présence dans le Maineet-Loire. Aujourd’hui, elle est de plus
Associé à Sébastien Ferrard et Josette et Daniel Pineau, Jean-Laurent Jubin
élève un troupeau de 135 vaches jersiaises, à Saint-Georges-sur-Loire.
en plus reconnue et ses effectifs sont
en constante augmentation sur tout
le territoire. »
Justement, quels sont ses atouts ?
J.-L. J. : « Les jersiaises sont résistantes, dociles et faciles à vivre ; je n’ai,
ainsi, jamais eu besoin, en 20 ans,
de me lever la nuit pour aider à vêler
une de mes vaches. Elles s’adaptent
aussi très bien au système biologique.
Sur tout, elles produisent un lait
extrêmement riche en protéines, ce qui
L’AnJOu Au SALOn DE L’AGRICuLTuRE
© CG49
© alain Chudeau
Le Maine-et-Loire est le département n°1 en vaches de race jersiaise. Première ferme à l’avoir
adoptée en France, le Gaec du PâtisCandé participe chaque année au
Salon international de l’agriculture
pour faire connaître cette « championne fromagère et beurrière ».
Rencontre avec l’un de ses associés,
Jean-Laurent Jubin, également
président de l’organisme de sélection
de cette race laitière.
Du 22 février au 2 mars, le Maine-et-loire investit les allées de la
plus grande ferme de france, à paris. viticulteurs, agriculteurs,
éleveurs et acteurs du tourisme vont se relayer sur le stand de
l’avenir pousse en anjou pour présenter les atouts du département et ses filières agricoles à travers diverses animations.
« Saumurois, pays d’Angers, Choletais, Layon, Haut-Anjou,
Baugeois… Cette année, une journée sera dédiée à chaque
territoire, explique Dominique Monnier, vice-président du
conseil général en charge du tourisme et de l’agriculture.
Nous ferons découvrir les sites touristiques, proposerons
des dégustations de produits locaux, des accords mets
vins avec Interloire et organiserons, plusieurs fois par jour,
un grand jeu quizz sur le Maine-et-Loire. »
www.lavenirpousseenanjou.fr
en fait un atout de poids pour la transformation beurrière et fromagère. »
Quel est l’intérêt pour vous,
aujourd’hui, d’être présent, au Salon
international de l’agriculture ?
J.-L. J. : « Il n’y a pas de concours dédié
à la jersiaise. Six places sont cependant réservées chaque année pour
ses éleveurs français. Avec le Gaec,
nous y allons avant tout pour représenter
et promouvoir la race. C’est important
de montrer notre travail, notamment ce
qui est réalisé en sélection génétique
afin de conserver et d’améliorer les
qualités de cette vache.
Tous les territoires de France sont
présents au salon, on se doit d’être là.
C’est une belle occasion de faire connaître
le Maine-et-Loire aux Parisiens. »
www.lajersiaise.fr
En CHIFFRES
Environ 5 000 vaches jersiaises
en France, dont plus de 1 500
en Maine-et-Loire réparties dans
une cinquantaine d’exploitations.
18 | vOs rendez-vOus spOrtiFs
cHOlet
31 JAnVIER, 1ER ET 2 FéVRIER
© BadMinton Photo
Les étoiles du badminton
Spectacle et ambiance garantis à La Meilleraie avec l’élite du badminton
français, comme Brice Leverdez, sextuple champion de France.
anGers
La Meilleraie sera le théâtre
des finales seniors des
championnats de France,
l ’é vé ne me nt ph a re du
badminton tricolore.
Si vous pratiquez le badminton en loisir ou en compétition, vous pouvez d’ores et
déjà réserver votre premier
week-end de février à Cholet.
Vous ne serez pas déçus. En
effet, Cholet Bach, avec le
soutien du comité départemental et de la ligue, a le privilège d’accueillir les finales
seniors des championnats
de France. Une première
pour le club local qui avait
déjà organisé les interclubs
en 2007.
Les 100 meilleurs joueurs
français se disputeront l’attribution des cinq titres
nationaux : simple mess i e u r s , s i mpl e d a m e s ,
double mixte, double mes-
sieurs, double dames.
Discipline très spectaculaire
à haut niveau, le badminton
séduit tous les publics. Plus
de 6000 personnes sont
attendues sur les trois jours
de compétition. L’événement
est par rainé par Dav id
Toupé. L’athlète handisport a
été récemment sacré champion du monde double messieurs de parabadminton
après un titre européen en
simple et double mixte en
2010. Le Tarbais s’était déjà
illustré, dans la capitale des
Mauges, où il avait remporté
le titre national au critérium B
en 1994. David Toupé fut
membre de l’équipe de
France valide de badminton,
avant d’être victime d’un
accident de ski en 2003 ,
qui l’a laissé paralysé des
membres inférieurs.
www.badminton-cholet.fr
1ER FéVRIER
Après avoir organisé les
championnats de France au
printemps dernier, le club
de tennis de table de La Vaillante Angers accueille une
nouvelle fois l’élite handisport, à l’occasion d’une
étape du Critérium n1.
Qualificative pour les futurs
championnats de France, cette
épreuve rassemblera, à la salle
Jean-Moulin, 20 joueurs et
joueuses « debout » et 36 athlètes en fauteuil. Parmi ces
derniers, Chantal Feuillet.
Licenciée au club depuis
quatre ans, elle vient d’accéder
cette année au niveau N1.
Elle s’est déjà mesurée aux
meilleures joueuses lors du
premier tour du Critérium, disputé à Saint-Laurent-Blangy
(Pas-de-Calais) en novembre.
« J’ai pu constater la différence
entre des filles qui s’entraînent
quotidiennement et moi qui
ai une séance de deux heures
par semaine, confie-t-elle.
Mon challenge est d’aller le
plus loin possible, tout en préservant la notion de plaisir. »
Chantal Feuillet a découvert
le tennis de table en centre
de rééducation : « Ça m’a bien
plu, c’est une bonne dépense
physique et je me suis prise au
© Coralie Pilard
Les meilleurs pongistes handisports
sont de retour
Chantal Feuillet, l’athlète handisport de
La Vaillante découvre le plus haut niveau.
jeu de la compétition. » Deux
autres Angevins représentent
La Vaillante au plus haut
niveau : le jeune Matéo Bohéas
et le multi-médaillé François
Sérignat.
http://vs-angers-tennisdetable.com
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014
vOs clubs spOrtiFs | 19
SCO volley-ball, haut les cœurs !
salle Jean-rousseau, rue du major allard à angers. ici, depuis une quinzaine
d’années, bat le cœur de la section volley-ball du sco, la plus « jeune » des
disciplines historiques du sporting
club de l’ouest qui fête cette année
son 70e anniversaire. malgré son grand
âge, elle n’a rien perdu de sa vitalité.
« En nombre de licenciés (248 en 1 an),
nous sommes le premier club du département et le troisième au niveau régional », indique son président michel
marsault. près de 60 % des joueurs et
joueuses ont moins de 18 ans. labellisé club formateur par la Fédération
française de volley-ball, le sco s’appuie sur sept éducateurs diplômés et
de nombreux bénévoles. « Notre sport
est peu médiatisé, explique michel
marsault. Pour entretenir cette relève,
nous intervenons dans les écoles pour
des demi-journées de découverte et
d’initiation. Nous organisons aussi des
tournois ouverts aux non-licenciés. »
Les valeurs du sport amateur
les deux équipes seniors, masculine et
féminine, qui évoluent en nationale 3
jouent également leur rôle de locomotive. « Déjà à ce niveau, c’est impres-
CHIFFRES à LA VOLéE
1 659 licenciés dans 22 clubs affiliés
à la fédération française de volley-ball
dans le département.
45 % des licenciés en Maine-et-loire
ont moins de 20 ans.
47 % des pratiquants sont des femmes.
(Source : comité départemental de volley-ball,
statistiques 2013)
© coralie pilarD
Premier club de volley-ball du
département, le SCO Angers
cultive son image de club
formateur et familial.
Les matches des équipes seniors qui réunissent les dimanche après-midi, enfants, parents et quelques
anciens du club illustrent l’ambiance familiale qui règne au SCo volley-ball.
sionnant pour les jeunes, confie le
président. Depuis peu, nous proposons
aux enfants du club d’être ramasseurs de balle pour les matches de N3.
Les candidats ne manquent pas pour
voir les aînés à l’action. »
l’équipe fanion masculine vit sa sixième année consécutive en nationale 3. « Nous nous battons dans le
haut du tableau, explique l’entraîneur
Jérôme léger. Mais l’accession en N2
paraît encore compliquée cette saison.
Le championnat est très disputé, il est
à vous de jouer
difficile de dégager un grand favori
dans notre poule. »
la dernière apparition du sco en n2
remonte aux années 1980. c’était alors
le troisième niveau national. « La compétition est très importante à mes yeux,
mais elle ne se fera pas au détriment du
reste, prévient michel marsault. Nous
sommes très attachés aux valeurs du
sport amateur et à l’esprit familial.
Nous cultivons cette ambiance. »
www.scoangersvolley.com
Le volley-ball vous tente ? n’hésitez pas ! Le comité départemental et les clubs
de Maine-et-Loire organisent de nombreuses actions de promotion ouvertes
à tous, enfants et adultes, licenciés ou non.
L’an passé, l’anjou et le SCo volley-ball ont accueilli le Festyvolley à La Baumette. Plus de
750 jeunes, de 7 à 17 ans, venus de toute la région étaient présents. Chaque été depuis
16 ans, le comité départemental propose la tournée Anjou Loire volley-ball, des tournois
en extérieur pour tous les niveaux dans cinq villes étapes. L’édition 2014 aura lieu du
22 juin au 21 juillet.
20 | vOs rendez-vOus culturels
cHOlet
14 ET 15 FéVRIER
Le slameur Grand Corps
Malade est l’invité de la
collection hiver du festival
Les Z’éclectiques, samedi
15 février, au théâtre SaintLouis, à Cholet.
Quand on évoque le slam en
France, un nom vient immédiatement en tête : celui de
Grand Corps Malade. Apprécié pour ses textes habiles
l’artiste vient de sortir un
4e opus aux multiples facettes,
intitulé Funambule. Grand
Corps Malade continue d’y
cultiver sa façon inégalable
de jongler avec les mots tout
en alternant avec émotion
sujets actuels et intimistes.
Chacun de ses titres est
une histoire, un véritable
scénario pour lequel il a
cousu une BO sur mesure.
Pou r c e l a , le s l a meu r a
fait appel au trompettiste
libanais Ibrahim Maalouf,
qui appor te une cou leur
sonore subtile et envoûtante
à sa poésie.
La veille, les Z’Éclectiques
donnent rendez-vous au public,
à la chapelle Saint-Louis,
pour un projet au parti pris
audacieux : Interzone, né de la
rencontre entre Serge TeyssotGay et Khaled Aljaramani.
L’ancien guitariste de Noir
Désir et le joueur d’oud,
virtuose de Damas, mêlent
l’électrique et l’acoustique,
les effets modernes aux sons
traditionnels, et livrent une
musique enivrante et originale.
Les Z’Éclectiques, c’est aussi
Grand Corps Malade fait résonner les mots le 15 février,
au festival Les Z’éclectiques.
une collection printemps qui
aura lieu, samedi 19 avril,
à Chemillé, avec deux spectacles pour enfants en journée
et les concerts en soirée de
Moriarty, Gaëtan Roussel ou
encore Alborosie.
www.leszeclectiques.com
Du 31 JAnVIER Au 11 AVRIL
© daVid Gallard
maine-et-lOire
© dr
Grand Corps Malade
résolument éclectique
Issus de la scène locale, les talentueux musiciens de Babel investissent,
samedi 5 avril, les planches du Théâtre en bois, à angers.
En français dans le texte !
De l’acoustique à la musique
électronique en passant par le
slam, les Soirées chansons
françaises promettent de belles
rencontres aux amateurs de
mots et de création musicale.
Durant trois mois, sept rendezvous à ne pas manquer sont
proposés avec le soutien du
Conseil général, sur le pôle
métropolitain Loire Angers,
à Bouchemaine, Saint-Légerdes-Bois, Villevêque, Charcé,
Angers (Théâtre en bois)
et Beaucouzé.
Ces soirées rassemblent,
sur scène, un artiste reconnu et
un talent du cru. Pop, électro,
swing, chanson à texte… tous les
styles musicaux ont été conviés.
Pour ces concerts uniques,
seuls comptent le plaisir des
mots et la créativité musicale.
Laissez-vous ainsi emporter
par l’univers poétique de
Jean-Louis Bergère, l’humour
de Cécile Girard, les textes
ciselés de Claire Elzière, la
tendresse de Gérard Pierron,
les accents mélodieux de
Kwal, le savoureux mélange
de Babel ou encore la voix
suave de Tété. Et surtout,
ne vous étonnez pas si en
sortant de ces soirées, vous
êtes pris d’une irrésistible
envie de chanter !
http://scenaufil.over-blog.com
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
événement | 21
La musique
fait son cinéma
« Cela faisait déjà plusieurs années que nous jouions
ensemble, mais le groupe, dans sa forme actuelle, existe
depuis un peu plus d’un an », raconte Benoît Bricard,
ichaud,
le batteur de Black dead Fish. avec François michaud,
à la guitare et Julien Husson, à la basse, ils créent
une musique instrumentale électro-rock, influencée par
sigur rós et radiohead.
eurs compositions originales ont la particularité d’être
leurs
entièrement assistées par ordinateur. « Au départ, nous
avons commencé simplement par nous enregistrer, poursuit
Benoît Bricard. Puis, peu à peu, nous avons rajouté des effets
sonores, des instruments jusqu’à inclure totalement l’inforn concert, chacun des musiciens peut
matique sur scène. » en
ainsi déclencher à tout moment, via un contrôleur midi,
une séquence préenregistrée, sélectionner un rythme,
un solo, utiliser un filtre… ouvrant ainsi de nouvelles
perspectives de création et d’improvisation.
« L’idée de recourir à la vidéo est venue lorsque nous étions
en résidence au Chabada, indique le batteur. Nous avons
rencontré Vincent Buron, dont l’esthétique graphique
collait assez bien avec notre musique et qui a réalisé toute
une série d’images d’animation spécialement pour le projet. »
si Moonwatchers revendique clairement son influence
cinématographique (le nom vient de l’homme-singe de
© black DeaD fiSh
Partenaire du festival Premiers plans d’Angers,
le Conseil général y présente Moonwatchers,
une création originale des Angevins Black Dead
Fish, à découvrir gratuitement au Chabada
et à la collégiale Saint-Martin, les 21 et 22 janvier.
L’Odyssée de l’espace réalisé par stanley
tanley Kubrick), le pro
projet
dépasse le « simple » ciné-concert. « Nous ne sommes pas
dans un processus narratif où le son vient illustrer l’image,
précise Benoît Bricard. Nous mixons les vidéos en direct en
fonction des morceaux joués. Il y a une véritable interactivité
entre la musique et l’image. »
www.premiersplans.org
© coralie pilarD
un concert interactif
du 17 au 26 janvier, Premiers plans met à
l’honneur les jeunes réalisateurs européens,
à angers. Sélection officielle, rétrospectives,
lectures de scénarios et séances spéciales
sont au menu de la 26e édition, qui propose
également plusieurs actions passerelles
entre théâtre, musique et cinéma.
Mercredi 22 janvier, la collégiale SaintMartin se métamorphose ainsi en scène
électro-rock pour accueillir Moonwatchers,
projet du groupe angevin Black dead Fish,
soutenu par le Conseil général. au
programme : deux ateliers pédagogiques
l’après-midi pour les collégiens et les
praticiens amateurs autour de la musique
assistée par ordinateur, les techniques de
synchronisation et la création vidéo, suivis,
à 19 h 30, d’un concert interactif ouvert à
tous, où le public pourra dialoguer avec les
musiciens.
Parrainé également par le Chabada,
Moonwatchers y sera présenté, la veille, en
apéro-concert, toujours dans le cadre de
Premiers plans.
Entrée gratuite sur réservation au 02 41 81 16 00.
www.collegiale-saint-martin.fr
22 | la paGe du véGétal
recHercHe
à l’écoute des consommateurs
© Coralie Pilard
Présenté lors de la Plants Week,
le programme Cosiveg permet d’intégrer les goûts et les préférences des
consommateurs dans les processus
d’innovation végétale.
Les 18-25 ans préfèrent les pommes juteuses,
croquantes sucrées à forte intensité aromatique. C’est l’une des très nombreuses
conclusions des enquêtes de consommateurs menées dans le cadre du programme
Cosiveg (*). Ce projet collaboratif, labellisé
Végépolys, a permis de mettre au point
une série de méthodologies et d’outils
(enquêtes, tests sensoriels…) pour identifier et mesurer les attentes des consommateurs vis-à-vis des fruits et des légumes.
« Jusqu’au début des années 2000, l’innovation et la création variétale se développaient essentiellement sur des critères
agronomiques, explique Emira Mehinagic,
responsable du laboratoire Grappe à
l’École supérieure d’agriculture, coordinateur du projet. Face à la mondialisation,
la filière s’est retrouvée en difficulté
et s’est alors intéressée d’un peu plus près
aux préférences des consommateurs. »
Depuis 2010, neuf unités de recherche,
basées à Angers et Nantes, et couvrant
des champs disciplinaires très variés
(économie, anthropologie, analyse sensorielle, génétique, sociologie…) collaborent pour mieux connaître les goûts
des consommateurs. La pomme et la
Séance d’analyse sensorielle au laboratoire Grappe de l’Esa. Le but est d’identifier les préférences
gustatives grâce à un panel de consommateurs.
carotte, un fruit et un légume très largement produits dans le département,
ont fait l’objet de nombreux tests.
Ces travaux de recherche, communiqués
aux colloques de Végéconso, fournissent
aux professionnels du végétal,
chercheurs, dirigeants, responsables
R&D ou marketing, des solutions dans
les processus d’innovation : sélection
variétale, recherche de nouveaux
emballages, choix des messages…
(*) Méthodologies COgnitives et Sensorielles Innovantes
adaptées à la valorisation du VEGétal.
La Plants Week, 5e édition
Du 13 au 16 janvier, cet événement
concentre sur une semaine plusieurs
salons et colloques au cœur du pôle de
compétitivité Végépolys : Végéconso,
le Sival et Végépolys Symposium.
Orientés vers l’avenir et les innovations
du végétal spécialisé, ces temps forts rassemblent chaque année près de 25 000
professionnels français et étrangers.
www.vegepolys.eu
bref
en
espÈce rare
en cHiFFre
L’hélianthème faux-alysson, petit arbrisseau aux
fleurs jaunes qui n’avait pas été vu depuis plus de
100 ans, vient d’être redécouvert en Maine-et-Loire
par le Conservatoire botanique national de Brest.
depuis 2010, botanistes scientifiques et
bénévoles recensent les plantes sauvages
pour élaborer un premier atlas floristique
du département, qui sera publié en 2014.
Soutenue par le Conseil général, cette opération
est essentielle pour connaître
la richesse floristique de
Maine-et-Loire et contribuer
à sa préservation.
www.cbnbrest.fr
PaGE réaLISéE En ParTEnarIaT aVEC VéGéPoLyS, PôLE dE CoMPéTITIVITé
Près de 550 exposants de
l’Anjou-Saumur, du Pays nantais,
de Touraine et du Centre seront
présents au Salon des vins de Loire,
du 3 au 5 février au Parc des expositions
à Angers.
Réservé exclusivement aux professionnels,
ce rendez-vous permet aux visiteurs français
et internationaux de découvrir toute la
richesse et la fraîcheur du vignoble de Loire,
à travers une grande qualité et diversité
de vins rouges, rosés et blancs secs ou
moelleux, tranquilles ou fines bulles.
www.salondesvinsdeloire.com
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
© interloire
Premier événement
national de la filière horticole, le Salon du végétal
se tiendra les 18, 19 et
20 février au Parc des
expositions, à angers.
Les professionnels y découvriront les dernières
innovations et tendances de leurs activités à
travers quatre pôles spécifiques : espaces verts,
fleurs coupées, jeunes plants et distribution.
Animations sur les stands, lancements de produits
et conférences jalonneront ces trois jours, durant
lesquels sont attendus plus de 15 000 visiteurs.
www.salonduvegetal.com
© cnb
© Salon Du véGétal
passez au vert !
© Coralie Pilard
rencOntre | 23
biO expreSS
Au début des années 1960, François Morellet s’est lancé dans la création d’œuvres
à partir de néons. C’est devenu l’une de ses marques de fabrique.
19 26 : naissance à Cholet.
19 50 : expose pour la première fois à Paris.
1960 : crée le Groupe de recherche d’art visuel
(Grav) avec Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc,
Joël Stein, Francisco Sobrino et Jean-Pierre Yvaral.
19 71 : réalise sa première intégration architecturale, aujourd’hui disparue, à Paris, sur le chantier
du futur Centre Pompidou.
2010 : second artiste à avoir de son vivant une
œuvre exposée au Louvre.
2012 : ouverture d’une salle dédiée à ses créations
au musée des Beaux-Arts d’Angers.
François Morellet,
dans les grandes lignes
Considéré comme l’un des précurseurs du minimalisme, l’artiste contemporain vit toujours à Cholet.
à 87 ans, cet éternel facétieux continue de créer son monde en se jouant de la géométrie.
D
epuis quelques mois, des néons concentriques
illuminent la façade haussmannienne d’un bâtiment du louvre-saint-Honoré, en plein cœur de
paris. Baptisée Les Grandes Ondes, cette œuvre
éphémère, installée pour trois ans, est la dernière
intégration architecturale signée François morellet, l’un des
plus grands artistes contemporains français.
né à cholet où il réside encore, ce délicieux personnage continue,
à l’âge de 87 ans, de marquer les lieux et les
espaces de sa griffe géométrique et minimaliste.
Vous avez peut-être déjà croisé, sans le
savoir, l’une de ses créations au musée d’art
et d’histoire de cholet, au lycée Bergson
ou sur la façade du musée des Beaux-arts
à angers. très cotées en europe du nord et aux états-unis,
les œuvres de François morellet sont exposées et reconnues à travers le monde. « La célébrité est quelque chose de
très relatif, je peux figurer dans le hit parade des artistes
pour un certain nombre de personnes et être obligé d’épeler
mon nom quand je suis à Cholet, glisse-t-il avec l’humour et
l’autodérision qui caractérisent ce gourmand de calembours.
D’ailleurs, il n’y aura pas besoin de se casser la tête pour ma
nécrologie, il suffira d’écrire : Né, a vécu et a été incinéré
à Cholet ! »
petit-fils d’industriel choletais, fils de préfet revenu aux commandes de l’usine familiale de jouets et voitures pour enfants,
François morellet a suivi la voie de ses aînés à la tête de l’entreprise : « À l’époque, il n’y avait pas la télévision, on pouvait avoir
un second métier à côté. J’ai longtemps été un peintre amateur. »
À quatorze ans, il imagine ses premières toiles. il délaisse
très tôt le figuratif pour l’abstraction.
« Je ne voulais pas faire ce qui plaisait à
la génération de mes parents. » son univers
géométrique et dépouillé se façonne au
gré des rencontres avec d’autres artistes,
d’un voyage initiatique au Brésil et d’une
révélation devant l’alhambra à grenade.
peintre, sculpteur graveur, François morellet embrasse tous les
supports (toiles, adhésifs, néons, métal…) et voit sa cote s’envoler : « J’ai mis plus de 20 ans pour vendre ma première œuvre. »
aujourd’hui, ses créations sont présentes dans les plus grands
musées. « Je suis très content que ça plaise, mais je suis toujours
étonné qu’on achète mes œuvres, c’est grand, encombrant
et cher », s’amuse-t-il.
« La célébrité
est quelque chose
de très relatif »
Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014