Finances départementales On vOus simpliFie la vie Budget 2014 : solidarité et investissements E-lyco : tout le collège en un clic N° 26 - Janvier 2014 Avec l’Europe, ensemble pour l’emploi www.cg49.fr 02 | la revue du web www.emploi-saisonnier49.fr http://anjou.e-lyco.fr Silence ça tourne ! Encad r é es pa r des profes sion nel s , douze classes de collégiens du département jouent aux apprentis cinéastes à l’occasion du festival Premiers plans, à Angers. Baptisée Une journée particulière, cette initiative financée par le Conseil général permet aux élèves d’écrire un scénario, d’actionner une caméra, de diriger des acteurs… Sur e-lyco, les cinéastes en herbe peuvent partager leurs créations et les coulisses des tournages. Ils disposent aussi de fiches techniques : feuille de script, musique, pré-production… Fort de la diversité de ses productions agricoles et végétales, le Maine-et-Loire recense de très nombreux emplois saisonniers. Pour informer les salariés et les employeurs, un collectif d’acteurs mené par l’Association départementale pour l’emploi et la formation en agriculture (Adefa) vient de créer un portail dédié. Comment s’intégrer dans l’entreprise ? Comment s’organiser pour le logement ? Où recruter un saisonnier ? Que dit la législation du travail ? Autant de questions pour lesquelles chacun trouvera une réponse ou un lien vers le bon interlocuteur. vos contacts utiles conseil général de maine- et-loire Hôtel du Département Place Michel-Debré, CS 94104 49941 Angers cedex 09 Tél. : 02 41 81 49 49 Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 45 à 17 h 45. Site Internet : www.cg49.fr Courriel : [email protected] appels d’urgence © CG49 © Coralie Pilard Conseils de saison • Médecins de garde (urgences non vitales) : 02 41 33 16 33 Qui garde les enfants ? Votre association organise une conférence, votre troupe de théâtre est actuellement sur scène ou votre club sportif prépare sa grande compétition annuelle ? N’hésitez pas, le site de L’avenir pousse en Anjou vous propose de publier gratuitement l’annonce de votre manifestation. Connectez vous à la rubrique Agenda des événements où vous pouvez entrer vos dates, ainsi qu’une courte présentation illustrée d’une photo. Ces rendez-vous sont ensuite repris sur les réseaux Facebook et Twitter de L’ avenir pousse en Anjou. • Pharmacies de garde : 32 37 Voici une adresse très pratique à retenir si vous êtes, ou serez prochainement, parents. Créé par le Conseil général, ce portail présente les différents modes d’accueil de jeunes enfants : occasionnel, régulier, à temps partiel, en horaires décalés, en périscolaire, pendant les vacances… Pour chaque situation, vous disposez de toutes les informations pratiques et de la liste des structures et des organismes spécialisés. Si vous recherchez un assistant maternel sur votre commune, vous serez dirigé vers le site www.assistantsmaternels49.fr • Centre antipoison : 02 41 48 21 21 • Drogues info services : 0 800 23 13 13 • Enfance en danger : 119 • SOS Amitié : 02 41 86 98 98 liens utiles • www.mda.cg49.fr Retrouvez les informations et les contacts utiles pour les démarches liées à la perte d’autonomie tout au long de la vie. • www.anjou.org Le site du Comité d’expansion de Maine-et-Loire pour tout savoir sur l’économie de votre territoire. ... © a&o Événements à la une • Police secours : 17 • Samu (urgences vitales) : 15 www.accueilenfance49.fr www.lavenirpousseenanjou.fr • Pompiers : 18 • www.inforoutes49.fr La bonne adresse à consulter avant de prendre la route en Maine-et-Loire. Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 éditO | 03 « Nous investissons de façon raisonnée et équilibrée » Pas d’augmentation d’impôts, des investissements à la hausse et une capacité de désendettement qui s’améliore : telles sont les principales caractéristiques du budget 2014 du Conseil général de Maine-et-Loire. Explications avec Christian Gillet, premier vice-président, chargé des finances. Le budget 2014 se caractérise par une hausse notable des investissements. Où iront ces 10 millions d’euros supplémentaires ? Christian Gillet : Il est vrai que cette hausse des investissements est sensible : presque 9 %. L’année prochaine, ce sont donc 114,85 millions d’euros qui seront investis pour soutenir et accompagner le développement de notre territoire. Ce développement, nous l’avons voulu raisonné, harmonieux et équilibré. Nous avons pris le temps de la concertation avant de dégager des priorités qui soient conformes aux axes majeurs de notre politique. Ces investissements concerneront les routes, l’enseignement supérieur, la recherche, l’habitat ou encore l’enfance. Le budget global du Département augmente lui aussi. C. G. : Tel que voté à la mi-décembre, le budget 2014 de notre collectivité s’équilibre à 691,28 millions d’euros, en hausse de 1,98 % par rapport à l’exercice passé. Il traduit les efforts permanents que nous faisons, notamment en ce qui concerne nos dépenses de fonctionnement. Je vous rappelle que celles-ci sont parmi les plus faibles de France (99e sur 100). C’est d’autant plus nécessaire que la part des dépenses obligatoires de solidarité pèse toujours plus lourd dans le budget global (65 %) et que les compensations promises par l’État ne suivent pas. Le Conseil général poursuit malgré tout ses missions auprès des populations les plus fragiles. Ce budget 2014 prévoit également une maîtrise de la dette. C. G. : Tout à fait. Non seulement nous n’augmentons pas les impôts mais, conformément à nos engagements, nous ramenons notre capacité de désendettement à 7,3 ans dès l’année prochaine. C’est la première étape de l’objectif que nous nous sommes fixé : améliorer notre capacité de désendettement de 8,5 ans à moins de 6 ans durant les trois années à venir. Nous sommes sur la bonne voie. sOmmaire n°26 janvier 2014 04 | Finances départementales 1 1 | Dossier 2 1 | Événement Budget 2014 : solidarité et investissements Avec l’Europe, ensemble pour l’emploi le Conseil général mobilise des subventions du Fonds social européen pour accompagner vers l’emploi les bénéficiaires du rSa, et plus généralement tous les publics en situation de précarité et de vulnérabilité. La musique fait son cinéma 06 | Ce que l’on fait anjou laboratoire devient Inovalys 08 | On vous simplifie la vie lisez numérique ! E-lyco : tout le collège en un clic 1 0 | nos infos rapides 1 8 | vos rendez-vous sportifs 1 6 | expression des élus 1 9 | vos clubs sportifs 1 7 | L’avenir pousse en anjou La jersiaise, elle a tout d’une grande SCO volley-ball, haut les cœurs ! 20 | vos rendez-vous culturels 22 | La page du végétal À l’écoute des consommateurs 2 3 | rencontre François Morellet, dans les grandes lignes bon à savoir L’association des Donneurs de voix de Cholet enregistre sur cassettes ce magazine dès sa parution pour les personnes aveugles et malvoyantes. Si vous souhaitez bénéficier de ce service gratuit, contactez la Bibliothèque sonore au 02 41 58 33 18. Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | Hôtel du Département | Place Michel-Debré CS 94104 - 49941 Angers cedex 09 | Tél. : 02 41 81 43 86 | Fax : 02 41 81 49 94 Directeur De la publication christophe béchu | réDacteur en chef Jean-baptiste Mantienne | réDacteur en chef aDJoint florence hallopeau-peeters | JournaliSte nicolas roy, coMité De réDaction thierry Gintrand, f. hallopeau-peeters, J.-b. Mantienne, Marie Moriceau, nicolas roy | photo couverture coralie pilard, trélazé | conception éDitoriale McM information | conception GraphiQue | MaQuette Marine lenain | iMpreSSion imaye Graphic | tous droits de reproduction réservés | iSSn 1295-5329 | Dépôt légal : à parution tirage : 367 500 exemplaires | Magazine diffusé à partir du 13 janvier 2014. Vous ne recevez pas le magazine ? Téléphonez à La Poste au 02 41 80 12 22. 04 | Finances départementales Voté fin décembre par l’Assemblée départementale, le budget 2014 enregistre une hausse de 1,98 % par rapport à 2013. D’un montant de 691,28 millions d’euros, il est le fruit d’efforts permanents menés par la collectivité. Le Conseil général continue de maîtriser ses dépenses de fonctionnement et reste l’un des Départements où elles sont les plus faibles en France (99e rang au classement effectué par l’Assemblée des départements de France). Ses dépenses de fonctionnement n’ont pas progressé. Cela lui permet d’améliorer sa capacité de désendettement et de ne pas augmenter les impôts des habitants de Maine-et-Loire. Chef de file de l’action sociale sur le territoire, le Conseil général fait pourtant face à une explosion de ses dépenses de solidarité obligatoires, alors que les compensations promises par l’État au moment où il les lui a transférées n’ont pas augmenté. Plus de la moitié de son budget y est consacré. Comme les autres Départements, le Maine-et-Loire est aujourd’hui soumis à de fortes contraintes, avec des recettes qui stagnent et une autonomie fiscale limitée à la seule taxe sur le foncier bâti. © Coralie Pilard Budget 2014 : solidarité et investissements Au service du territoire et de tous les habitants, le Conseil général entend, malgré tout, poursuivre ses missions en matière d’action sociale tout en investissant pour Épargne brute en M € Capacité de désendettement en années en fin d'exercice 8,5 7,3 63,3 60,2 6,8 71,5 5,9 52,5 2013 2014 maîtrise de la dette 2015 2016 Conformément à ses engagements, le Conseil général a réussi à stabiliser sa dette dès 2013. Le budget 2014 prévoit un emprunt de 28,5 millions d’euros en baisse de 10 % par rapport à 2013, ce qui permet de réduire l’endettement du Département de 3,5 millions d’euros. Il s’élève aujourd’hui à 443 millions d’euros. Un nouvel objectif a été fixé : améliorer la capacité de désendettement de 8,5 ans à moins de 6 ans dans les trois prochaines années. Grâce à une gestion rigoureuse, elle est ramenée à 7,3 ans dès 2014. l’avenir du département. Le budget 2014 est marqué par une hausse des investissements de 8,93 %, soit près de 10 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2013. 114,85 millions d’euros serviront ainsi à accompagner un développement équilibré du territoire, avec un effort particulier pour soutenir l'économie locale, touchée en cette période de crise. Fiscalité : pas d’augmentation Depuis la réforme de la loi des finances, le Département ne dispose aujourd’hui que d’un seul levier fiscal : la taxe sur le foncier bâti, payée par les propriétaires occupants et perçue également par les communes et les intercommunalités. En 2014, le Conseil général a choisi de ne pas augmenter la fiscalité et de maintenir son taux à son niveau de l’an passé. Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 Finances départementales | 05 691,28 M€ au service des habitants de Maine-et-Loire éducation, culture, sports : 41,51 M € 6 % Aménagement, environnement : 32,29 M € 4,67 % Ressources : 165,89 M € Solidarités : 342,97 M € 24 % 49,61 % Développement, recherche, enseignement supérieur : 23,68 M € 3,43 % (Budget cumulé de fonctionnement et d'investissement 2014) Déplacements : 73 M € 10,56 % Habitat : 11,94 M € 1,73 % © a. Chudeau © alain Chudeau Des investissements en hausse Garant de la qualité de l’eau sur le territoire, le Conseil général accompagne les collectivités dans leurs travaux d’assainissement. En 2014, une aide d’1,4 million d’euros permettra l’amélioration des réseaux et la réalisation de stations d’épuration des eaux usées. Depuis 2002, le Conseil général s’est engagé dans l’aménagement numérique du territoire avec le projet Melisa. 32 millions d’euros et 850 km de fibres optiques ont été déployés afin de couvrir les zones rurales du département. Un nouveau schéma vient d’être adopté pour déployer le très haut débit sur tout le territoire. 5,96 millions d’euros seront mobilisés, en 2014, pour répondre aux besoins de la population en matière d’habitat : construction de logements locatifs sociaux, soutien à l’accession à la propriété et accompagnement des programmes de renouvellement urbain sur Angers, Cholet, Saumur et Trélazé. © a. Chudeau © Coralie Pilard La part du budget des routes consacrée aux travaux neufs augmente de 25 % . Outre les opérations de sécurisation et d’entretien, 17,4 millions d’euros seront ainsi investis dans de nouveaux programmes destinés à faciliter les déplacements des habitants et à soutenir l’attractivité du Maine-et-Loire. 06 | ce que l’On Fait L’aCTU dU ConSEIL GénéraL services Anjou laboratoire devient Inovalys « Les antibiotiques, c’est pas automatique ». L’utilisation parfois massive dans la filière élevage de ces médicaments destinés à soigner les infections bactériennes, a contribué à l’apparition et à la propagation de gènes de résistance chez les animaux, phénomène appelé l’antibiorésistance. Si les pratiques ont changé, le risque, aujourd’hui, est de ne plus avoir de moyens efficaces pour traiter certaines infections, y compris chez l’homme. Un plan de réduction et de bon usage des antibiotiques a été mis en place au niveau national, auquel participe Inovalys. Le laboratoire joue, en effet, un rôle essentiel en aidant les vétérinaires et les éleveurs à trouver le traitement adapté pour éviter toute propagation dans le troupeau en cas de maladie ou de mort d’une bête. « Des prélèvements ou une autopsie sont d’abord pratiqués, puis une recherche virologique et bactériologique est effectuée, indique Catherine Delnatte, © anita nouteau parOle d'élue © alain Chudeau Anjou laboratoire vient de fusionner avec les établissements publics de Loire-Atlantique et de la Sarthe au sein d’une structure baptisée Inovalys. Elle offre un service de pointe aux habitants dans les domaines de la santé animale, de l’agroalimentaire, de l’eau et de l’environnement. Zoom sur l’une de ses expertises : l’antibiorésistance. Doté d’équipements performants, Inovalys veille à la santé animale et à la sécurité alimentaire en participant à la détection et à la prévention des maladies chez les animaux d’élevage. vétérinaire biologiste à Inovalys. Si l’origine de l’infection est bactérienne, nous réalisons un antibiogramme qui permet de déterminer, en quelques jours seulement, quel type d’antibiotique utiliser. » Jusque dans l’assiette Tous ces résultats sont ensuite transmis au Résapath, un réseau national de Pourquoi fusionner ? « Dans un contexte concurrentiel fort, il s’agit d’optimiser les moyens techniques et financiers, d’une part pour augmenter le champ de la recherche et du développement et, d’autre part, pour élargir l’offre des prestations. À compter du 1er avril, chacun des trois sites continuera d’exercer un service de proximité et de veiller à la santé publique, tout en bénéficiant des savoirfaire et de la complémentarité des deux autres. » MAriE-Jo HAMArd Vice-présidente du Conseil général en charge de l’environnement et du cadre de vie surveillance de l’antibiorésistance qui centralise, analyse les données et étudie les risques afin, notamment, d’adapter les prescriptions vétérinaires. Doté d’une technologie de pointe et d’un savoir-faire reconnu, Inovalys intervient également dans les abattoirs où il est chargé de détecter l’éventuelle présence de bactéries pathogènes ou de résidus antibiotiques sur les viandes prêtes à être consommées. De l’élevage à l’assiette, le laboratoire agit ainsi au quotidien pour garantir la santé des habitants et prévenir tout risque épidémiologique. avec plus de 300 scientifiques, réalisant chaque année 2 millions d’analyses pour le compte de 15 000 clients, inovalys est l’un des plus grands laboratoires publics de france. www.inovalys.fr Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 ce que l’On Fait | 07 L’aCTU dU ConSEIL GénéraL sOlidarités bref en Le Conseil général expérimente les microcrédits « habitat » Après avoir célébré la bande dessinée, la collégiale Saint-Martin s’apprête à vivre une année 2014 tout en musique. Quatre concerts exceptionnels autour de Vivaldi, Bach, Falvetti et Rameau sont au menu de la 5e saison des Résonances Saint-Martin, inaugurée dimanche 16 mars par le contre-ténor Philippe Jaroussky. Puis, à l’automne, la collégiale dédiera sa grande exposition annuelle aux instruments anciens et à la lutherie angevine avec, à la clé, d’autres rendez-vous musicaux à ne pas manquer. www.collegiale-saint-martin.fr Plus de 800 logements ont pu être améliorés ces dernières années avec l’aide du département. 20 000 €, ils sont remboursables au taux de 3 % sur une durée maximale de dix ans , sans frais de dossiers , d’impayés ni d’assurances. centenaire 1914-1918 www.cg49.fr culture © JeSSiCa Vedel Du 21 mars au 13 avril, une vingtaine de compagnies amateurs et professionnelles de Maine-et-Loire sont attendues au château du PlessisMacé, pour la 16e édition du festival Très tôt en scène. Lundi 31 mars, soirée autour d’anton Tchekhov, avec La Cerisaie jouée par Le Temps est incertain. L’occasion pour le grand public de découvrir leurs dernières créations, parmi lesquelles Héritage(s), une belle partition familiale imaginée par Le Collectif Citron ; La Peau elle plisse, pièce drôle et mélancolique créée par Les Fagotins à partir de témoignages d’anciens ; La Cerisaie d’Anton Tchekhov revisitée par Le Temps est incertain ou encore Tartuffe de Molière présentée par Le Théâtre de l’extrême. Ateliers pour les scolaires, spectacles pour les plus petits les mercredis, journée autour de la pratique amateur, matches d’impro, lectures, concerts et danse sont également au programme du festival qui accueillera en clôture les étudiants angevins réunis pour Art T Fac. www.chateau-plessis-mace.fr © dr Tous au théâtre ! Correspondances, carnets, photographies… Plus de 300 documents ont été prêtés par des particuliers en novembre dernier aux Archives départementales, à l’occasion de la Grande Collecte. Cet appel a été lancé dans plusieurs pays européens pour enrichir les sources de la connaissance de la Première Guerre mondiale. Si vous aussi, vous souhaitez partager votre histoire familiale, vous pouvez encore contacter les Archives chargées en Maine-et-Loire d’identifier, de trier et de numériser les documents partagés sur le site Internet de la bibliothèque Europeana. Une exposition est également en préparation pour l’automne prochain à angers. www.archives49.fr itinéraire mOde Rencontres avec des professionnels, visites d’entreprises et conception d’une collection : depuis octobre, cinq classes participent au parcours « Itinéraire mode » créé par le Conseil général des jeunes de Maine-et-Loire. née de l’envie des élus juniors du Choletais de valoriser les filières de leur territoire, cette action éducative fait découvrir aux collégiens les richesses de ce secteur, des savoir-faire traditionnels aux innovations technologiques. rendez-vous le 14 juin, pour découvrir leurs créations lors d’un défilé de mode « Passé, présent, futur », précédé d’une conférence du créateur de Catimini Paul Salmon. http://cgj.cg49.fr © dr les résOnances saint-martin © Coralie Pilard Ces nouveaux prêts sont destinés aux publics exclus du système bancaire pour financer des travaux d’amélioration de l’habitat. Ils peuvent aussi servir pour l’adaptation de logements aux besoins de personnes âgées ou handicapées. Le Maine-et-Loire est le premier Département à abonder ce dispositif, initié par l’association Parcours confiance avec la Caisse des dépôts. Dans un premier temps, l’objectif est de f i n a nc er u ne c i nq u a nt a i ne d’opérations avec ces microcrédits proposés en complément des subventions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et des collectivités. D’un montant allant de 1 0 0 0 à 08 | On vOus simpliFie la vie Lisez numérique ! Depuis quelques mois, les bibliothèques et les médiathèques de Maine-et-Loire proposent aux habitants de découvrir les liseuses numériques prêtées par le BiblioPôle, le réseau de lecture du Conseil général. 01 | Pourquoi des liseuses dans les bibliothèques ? 02 | Comment cela fonctionne-t-il ? © Coralie Pilard Tablettes, applications, ebooks et autres liseuses font désormais partie du quotidien de plus en plus de foyers. Entre 2012 et 2013, le nombre de ménages français à s’être équipé d’une ardoise tactile a doublé, atteignant cinq millions de foyers. En déployant 235 liseuses, dans les bibliothèques avec lesquelles il est conventionné, le BiblioPôle a décidé de faire découvrir ce nouveau mode de lecture. Ces supports numériques leur permettent de toucher un public plus jeune et d’offrir aux personnes âgées un confort de lecture, grâce aux fonctions d’agrandissement des caractères. Le BiblioPôle a accompagné le déploiement des liseuses en formant les bénévoles et les professionnels des bibliothèques du département. Au format de poche, les liseuses sont faciles d’utilisation. Elles conjuguent confort et capacité de stockage. Cet appareil nomade par excellence constitue une véritable minibibliothèque ambulante. Pour apprendre à l’utiliser, il faut simplement se rapprocher de la bibliothèque de sa commune. Le prêt ou la consultation sur place sont gratuits et un mode d’emploi est remis à chaque utilisateur. La lecture se fait simplement en tournant les pages par une légère pression du doigt sur l’écran. Un marque-page s’enregistre automatiquement dès que l’on suspend la lecture. Des applications sont également disponibles, comme la fonction dictionnaire. 03 | Quel est leur contenu ? Du roman d’aventure de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers au recueil de poésie Les Contemplations de Victor Hugo, les liseuses contiennent déjà près de 100 ouvrages choisis par le BiblioPôle. Libres de droits, ces livres sont plutôt des classiques de la littérature. Par ailleurs, le BiblioPôle offre un accès à Publie.net. Ce catalogue numérique permet de consulter, en étant connecté à Internet, des œuvres contemporaines depuis chez soi, sur son ordinateur, sa tablette ou sa liseuse. Pour bénéficier de ce service, il faut se rapprocher de sa bibliothèque. ce qu’ils en pensent © anita nouteau « en proposant de découvrir l’usage des liseuses numériques, nous affirmons l’image d’un département innovant. Cette opération est menée à l’occasion du renouvellement des conventions de partenariat avec les bibliothèques. elle répond à notre mission de promotion de la lecture par l’accès aux livres, aux films et à la musique, outils de culture, de divertissement, d’éducation et de citoyenneté. » JEAn-Luc MAHé, directeur de la médiathèque de Segré © C. Pilard JEAn-FrAnçois BonsErgEnT, conseiller général « nos lecteurs ont été surpris. ils avaient entendu parler des liseuses, mais la plupart d’entre eux les assimilaient aux tablettes. les deux modèles, mis à disposition au début de l’été par le BiblioPôle, ont tout de suite été empruntés par nos adhérents, qui ont découvert l’outil et son contenu. les retours sont très positifs, notamment pour le confort de lecture et son côté nomade. » savoir bon à http://culture.cg49.fr 235 liseuses ont été déployées dans le département, un exemplaire par bibliothèque conventionnée au réseau BiblioPôle. 600 titres de littérature contemporaine sont accessibles en streaming depuis Publie.net 44 % des Français ont déjà lu ou envisagent d’essayer la lecture numérique. (Enquête Primento éditions) 100 ouvrages libres de droits ont été téléchargés sur chaque liseuse. Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014 On vOus simpliFie la vie | 09 E-lyco : tout le collège en un clic Déployé dans l’ensemble des établissements publics et privés du département, l’environnement numérique de travail des collèges met en réseau les élèves, leurs parents, les enseignants et les personnels administratifs. 01 | Des collégiens connectés Les élèves sont les premiers utilisateurs d’e-lyco. Cahier de textes en ligne, messagerie… le portail leur offre au quotidien des services très pratiques. Les collégiens peuvent aussi consulter l’actualité et les rendez-vous de leur classe ou de leur établissement grâce à un blog et à un agenda. Pour leurs travaux de recherche, ils ont accès au catalogue de leur Centre de documentation et d’information (CDI), à des dictionnaires ou à des encyclopédies, ainsi qu’aux contenus multimédias pour tous les niveaux et toutes les matières. Grâce à e-lyco, les parents suivent plus facilement la scolarité de leurs enfants en accédant directement aux bulletins de notes et aux cahiers de textes. Les familles ont la possibilité de communiquer avec l’équipe éducative, de prendre rendez-vous Adopté par les élèves et les équipes éducatives, e-lyco fait entrer tous les en quelques clics et de s’informer sur la vie de l’établissement acteurs du collège dans le monde numérique. (restaurant scolaire, orientation, vie associative…). Très pratique, le téléchargement en ligne de nombreux docu- ments (documentalistes, infirmières, vie scolaire, adminisments et formulaires, comme les bulletins d’inscription, facilite tration…). Chacun de ces services peut créer et publier des et accélère la plupart des démarches administratives. informations dans une rubrique. Les enseignants disposent d’un espace de stockage individuel, d’un agenda, d’un classeur 03 | Des enseignants et des personnels en réseau pédagogique. Il est possible de créer des « groupes de discusL’environnement numérique de travail est bien évidemment sion », avec d’autres membres du collège ou de l’extérieur, accessible aux professeurs et aux personnels des établisse- pour conduire des projets éducatifs. ce qu’ils en pensent © anita nouteau « en parallèle au déploiement d’e-lyco, le Conseil général poursuit le renouvellement des équipements informatiques et multimédias, afin d’offrir à chaque établissement les meilleures conditions d’accès aux nouvelles technologies. après avoir déployé plus de 1 500 ordinateurs en 2012-2013, la collectivité s’apprête à fournir plus de 1 000 postes supplémentaires. » cHrisTinA MEnAnT, secrétaire au collège Val d’Oudon, au Lion-d’Angers © C.Pilard cHrisTiAn rosELLo, vice-président du Conseil général « Ma collègue et moi sommes chargées d’intégrer les informations sur l’espace e-lyco du collège : les principaux rendez-vous à l’agenda, les menus du restaurant scolaire… nous gérons aussi la réservation des salles en ligne. C’est un bon outil de communication, notamment pour les parents qui ne peuvent pas se déplacer au collège. » savoir bon à http://anjou.e-lyco.fr E-lyco est accessible 7 jours/7, 24 heures/24 à partir d’une simple connexion Internet. 658 827 visites recensées sur e-lyco au 1er trimestre 2013. 92 collèges publics et privés de Maine-et-Loire sont désormais connectés au réseau. 58 % des utilisateurs d’e-lyco sont des élèves, viennent ensuite les enseignants (27 %) et les parents (13%). © Coralie Pilard 02 | Des parents mieux informés 10 | nOs inFOs rapides enseiGnement supérieur La belle alchimie de l’ETSCO © Coralie Pilard Installée en plein cœur d’Angers depuis plus de 60 ans, l’École Technique supérieure de chimie de l’Ouest (ETSCO) offre de nombreux débouchés dans les secteurs de la santé, de l’agroalimentaire, de l’environnement, de l’eau… Près de 200 techniciens sont formés, chaque année, au sein de ses deux BTS Chimiste et Métiers de l’eau, uniques dans le Grand Ouest. La chimie organique et générale, la technologie, l’hydraulique ou encore les procédés de traitements des eaux y sont enseignés avec une large part dédiée à la pratique. « Dotée de laboratoires et d’équipements de pointe, l’école dispense une formation axée sur les besoins des entreprises, complétée par un stage de deux mois obligatoire, indique Catherine Debaig, enseignante en chimie. Une fois leur examen obtenu, nos élèves ont le choix entre intégrer le monde du travail ou poursuivre leurs études vers une licence pro ou une école d’ingénieurs. » L’ETSCO est accessible aux titulaires d’un baccalauréat S, STL ou professionnel. Des portes ouvertes y sont organisées samedi 18 janvier, vendredi 21 et samedi 22 février prochains. www.etsco.e-lyco.fr lecture mystère Regard sur l’histoire industrielle de Moine et Sèvre, 15 €. « les murmures de la terre » Fruit d’un travail d’inventaire réalisé par la Communauté de communes, le Département et la Région, cette publication invite à découvrir le patrimoine industriel de Moine et Sèvre, composé à la fois de bâtiments de production et de logements aux écritures architecturales variées. Elle est accompagnée d’un DVD, dans lequel des anciens ouvriers, des chefs d’entreprise, des élus et des habitants portent un éclairage sur les riches savoir-faire développés au pays des usines à la campagne dans les diverses filières de l’économie locale : agroalimentaire, textile, chaussures, métallurgie... Basé sur des rencontres et des témoignages d’habitants de l’anjou, ce court-métrage documentaire et poétique mêle images d’hier et d'aujourd’hui. Il est présenté, jusqu’en mai, par le BiblioPôle dans une dizaine de bibliothèques du département. d’abord photographe, puis reporter et chef opérateur, son réalisateur Gérard Sergent a imaginé le ciné-valise permettant de diffuser des films partout. Chaque bibliothèque accueille le ciné-valise une journée, durant laquelle elle organise des projections gratuites pour différents publics, suivies de temps d’échanges avec l’auteur. retrouvez le programme sur http://culture.cg49.fr Au pays des usines à la campagne Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 © Marion Kadi la photo PhotoS doSSier : Coralie Pilard et alain Chudeau dOssier | 11 Avec l’Europe, ensemble vers l’emploi 5 M € utilisés pour développer l’insertion socioprofessionnelle en Maine-et-Loire dans le cadre du Fonds social européen. Le Conseil général mobilise des subventions du Fonds social européen pour accompagner vers l’emploi les bénéficiaires du RSA, et plus généralement tous les publics en situation de précarité et de vulnérabilité. 12 | dOssier U n jardin extraordinaire... 500 plantes vivaces et 250 variétés de légumes façonnées au tout écologique. Dans son « Jardin de la grille » à Durtal, Julien Marlin cultive sa passion pour les plantes depuis ses vertes années. C’est ici qu’il fait aussi germer son projet professionnel. BTS aménagement paysage en poche, ce jeune Angevin a travaillé en pépinière sans toujours s’épanouir. « J’avais besoin de reconnaissance et l’envie de créer ma propre entreprise ». En avril 2012, il devient auto-entrepreneur pour lancer son activité de conception de jardins et de paysages écologiques auprès des particuliers et des architectes. L’activité n’est pas encore rentable, alors il enchaîne les CDD et bénéficie du Revenu de solidarité active (RSA). Comme lui, ils sont 850 travailleurs indépendants en Maineet-Loire à percevoir cette allocation. Suivis jusqu’ici par des conseillers en insertion, ces hommes et ces femmes sont désormais aussi accompagnés par la Boutique de gestion pour entreprendre Anjou (BGE), spécialiste de la création et du développement d’entreprise. « Nous les épaulons dans le développement de leur activité si elle semble viable, témoigne François Boisson, conseiller formateur Grâce à l’accompagnement de la BGE anjou, Julien Marlin a développé le site Internet de son entreprise www.jardindelagrille.com parOle de prO nicoLAs gorissE directeur de la Boutique de gestion pour entreprendre (BGe anjou-Mayenne) « Le Fonds social européen nous permet de mettre en œuvre de nouvelles actions de formations pour les créateurs d’entreprise, comme des ateliers « prospecter et vendre » ou « communiquer sur internet ». Cette subvention offre également la possibilité de renforcer les actions d'accompagnement menées avec les entrepreneurs, et donc de mieux les aider à s'organiser pour développer leur clientèle et leur chiffre d'affaires. au final, il facilite et accélère la sortie du rSa socle et l'insertion socio-économique des bénéficiaires. » à BGE Anjou-Mayenne. Sinon, nous les accompagnons vers un arrêt d’activité pour redéfinir ensemble un projet professionnel. La finalité est de faciliter leur sortie du RSA. » Le jardinier Julien Marlin apprécie le suivi personnalisé : « Ils sont disponibles pour répondre à mes questions et à mes inquiétudes. » Des actions innovantes Cette convention entre le Conseil général et BGE Anjou-Mayenne a été rendue possible grâce au Fonds social européen (FSE). Créé en 1957 par le traité de Rome, il permet à l’Union européenne de soutenir les organismes publics ou privés menant des actions en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle. Depuis 2011, le Département est devenu « organisme intermédiaire » chargé de redistribuer ces aides européennes sur son territoire. Cette enveloppe lui permet de financer ses propres projets ou de cofinancer des actions portées par des associations. Les initiatives doivent répondre à plusieurs critères pour être éligibles au Les aides du FSE permettent d’épauler les créateurs d’entreprise, comme Marie-Pierre Durand, graveur sur verre (www.anjoustylgrav.com). 24 projets ont reçu le soutien du Fonds social européen en Maine-et-Loire. | 13 Ouvrir des portes vers l’emploi L’association Envol a ainsi pu financer, dans le Segréen, une action destinée à des jeunes français ou étrangers en situation de séjour régulier, qui connaissent des difficultés de maîtrise de la lecture, de l’écriture et de calcul. « L’objectif est qu’ils deviennent plus autonomes pour réussir à mieux s’insérer socialement et professionnellement », indique son responsable pédagogique Olivier Galet. Préparer l’examen au code de la route en petit groupe, organiser un déplacement à Angers sont autant de prétextes à l’apprentissage des savoirs de base et l’occasion de reprendre confiance en soi. « Ça fait du bien d’être ensemble, on voit du monde ; on apprend le code à notre rythme, c’est plus facile que dans une auto-école », confie Sylve, une jeune maman qui participe à l’atelier chaque vendredi aprèsmidi. « Les problèmes de mobilité sont des freins considérables vers l’emploi, surtout en milieu rural », souligne Olivier Galet. L’Adapei Formation (Association dépar- tementale d’aide aux parents et aux enfants inadaptés) dont les antennes sont implantées à Angers, Cholet et Saumur, reçoit le soutien du FSE pour l’accompagnement de jeunes entre 16 et 25 ans, en situation de handicap reconnu ou non reconnu, orientés par les Missions locales. « Grâce à des prestations individualisées, nous déterminons avec le jeune un projet en fonction de ses capacités et de ses limites, précise Stéphanie Bahuaut, coordinatrice pédagogique. Ensuite, nous sécurisons son parcours par des stages, une entrée en formation. » La reconnaissance du handicap n’est pas toujours facile à accepter pour le jeune et sa famille, mais elle ouvre des portes vers l’emploi : des postes en milieu ordinaire ou au sein d’entreprises adaptées. « Au départ, je ne voulais pas venir à cause de l’a priori sur le statut de travailleur handicapé, témoigne Cassandra Plumegeau, une jeune stagiaire. L’Adapei m’a redonné confiance. J’ai construit un nouveau projet, réappris à faire des CV, des lettres de motivation. Je n’hésite plus à postuler, je n’ai plus peur. » Cette jeune Angevine épanouie a depuis retrouvé le chemin de l’emploi. L’association segréenne Envol anime des ateliers à Pouancé. La découverte du code de la route est souvent un prétexte à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. parOLe D’ÉLu © anita nouteau FSE, notamment être innovantes et apporter une réelle plus-value. Elles s’adressent essentiellement aux bénéficiaires du RSA, mais le Conseil général a aussi voulu mettre l’accent sur les jeunes et les personnes en situation de handicap. JEAn ToucHArd Vice-président du Conseil général en charge de l’insertion « Le Fonds social européen permet d’imaginer et de soutenir des initiatives innovantes pour l’emploi et la formation professionnelle des plus fragiles. Ces actions sont réalisées par les services du Conseil général ou par des structures spécialisées dans l’insertion, sélectionnées suite à des appels à projets. L’Union européenne supporte 50 % du financement de chaque action, le restant étant, pour tout ou partie, pris en charge par le Conseil général. au total, en quatre ans, 5 millions d’euros ont été mobilisés, dont 2,5 millions par le Département, pour développer l’insertion socioprofessionnelle, l’une des priorités de l’Assemblée départementale pour lutter contre l’exclusion. » Cassandra Plumegeau (à droite) a repris confiance en elle et a trouvé le chemin de l’emploi grâce à une prestation personnalisée de l’adapei Formation. 5 300 personnes ont bénéficié d’une action en faveur de l’insertion professionnelle soutenue par le Fonds social européen. 14 | dOssier © CG49 QueStiOnS À éLisABETH Morin-cHArTiEr députée au Parlement européen en charge du FSe Quelle est votre mission au Parlement européen ? nelly davy (à droite) a accompagné Marie-Cécile Gallier tout au long de son intégration, au sein de la résidence Bonchamps, à Saint-Florent-le-Vieil. Épauler les tuteurs en entreprise En Maine-et-Loire, le Fonds social européen a financé une formation proposée aux entreprises qui accueillent des salariés en insertion dans leurs effectifs. Nelly Davy est infirmière coordinatrice à la résidence Bonchamps, à Saint-Florentle-Vieil. Sous la responsabilité de la directrice, elle encadre le personnel de cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Fin 2011, Marie-Cécile Gallier est recrutée pour l’entretien des locaux et la lingerie, dans le cadre d’un Contrat unique d’insertion (CUI). « Ce type d’embauche était une première pour nous, confie Nelly Davy. Le conseiller emploi formation du Conseil général m’a proposé de suivre une formation pour m’aider à accompagner la personne que nous avions engagée, j’étais naturellement très intéressée. » Cette initiative soutenue par le FSE a pour objectif d’épauler les tuteurs dans le suivi des personnes en contrat aidé au sein de leur entreprise. « Nous étions une dizaine à participer à cette formation, tous issus de divers secteurs d’activité, poursuit l’infirmière. Je n’avais aucune expérience à ce sujet, j’ai pris conscience de beaucoup de choses ; de la nécessité de confier des responsabilités par étape, de mettre en confiance des personnes qui ont souvent une faible estime de soi. » Autant de principes que Nelly Davy a pu mettre en pratique avec MarieCécile Gallier. « Son intégration s’est parfaitement déroulée. Au fur et à mesure, nous lui avions confié d’autres missions. Aujourd’hui, elle est en CDD au sein du service hôtellerie et gère le service des repas. » Depuis, la résidence Bonchamps a recruté trois nouveaux salariés en insertion. « Membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales du parlement européen, j’ai la responsabilité du fonds social européen (fSe) pour les 28 étatsmembres. Je suis chargée du suivi et de l’accompagnement sur le terrain de cette subvention destinée à favoriser l’insertion professionnelle. nous sommes actuellement en train d’écrire la nouvelle réglementation pour 2014-2020 et de la négocier auprès des chefs d’état. Je souhaite avant tout qu’elle corresponde aux besoins observés sur le terrain. » Quel regard portez-vous sur les actions menées en Maine-et-Loire ? « c’est le département des bonnes idées. avec l’aide du fSe, les professionnels ont mis en place des actions efficaces. Je suis très admirative du portail insertion réalisé par le conseil général. c’est un outil très pratique pour lequel on a su se mettre dans la peau du demandeur d’emploi. les différentes entrées de ce site internet (logement, santé, transports…) correspondent vraiment aux besoins. il est un exemple de réalisation concrète et utile qui peut être exportée à tous les états-membres et que je compte présenter au niveau national et européen. » union européenne L’europe s’engage en pays de la Loire avec le Fonds Social européen 34 tuteurs de salariés en contrat d’insertion ont été formés grâce au Fonds social européen. | 15 insertion.cg49.fr : des clics, un déclic ! vOus êtes un particulier vOus êtes un prOFessiOnnel de l'insertiOn vOus êtes un emplOyeur Droits, emploi, formation, logement, santé, vie pratique… autant de rubriques où vous découvrirez les dispositifs et les organismes pour vous informer et vous conseiller dans la recherche d’un emploi ou l’élaboration d’un projet professionnel. Les liens sélectionnés facilitent votre navigation sur les sites institutionnels ou associatifs. Vous avez accès à tous les contacts qui pourront permettre de lever les freins à l’emploi : problèmes de santé, garde d’en d’enfants, difficultés de transports… À partir des mêmes thématiques déclinées pour les particuliers, vous disposez d’un espace réservé avec toutes les informations et les contacts précis pour vous épauler dans l’accompagnement de vos bénéficiaires. Grâce à une arborescence parfa itement déta i l lée et à de nombreux liens, vous êtes orientés vers les bons interlocuteurs. Mesures pour l’emploi , législa législation du travail, droits des usagers, annuaires des autres professionnels, vous obtenez rapide rapidement des réponses à vos questions. Vous souhaitez intégrer des personnes éloignées de l’emploi au sein de votre entreprise ou confier une mission de sous-traitance à une structure d’insertion, mais vous manquez d’information ! Cette rubrique vous permet d’identifier les interlocuteurs, les différents contrats, de connaître la législation du travail et de mesurer vos avantages. Vous disposez de tous les conseils pour vous accom accompagner dans le recrutement et la formation des bénéfi bénéficiaires grâce au service insertion du Conseil général, chargé d’infor d’informer les entreprises. ce qu’elles en pensent FrAnçoisE PErdrEAu, conseillère insertion professionnelle à l’association Escale, à Seiches-sur-le-Loir sAndrinE VoLLET, habitante à Trélazé « Je consulte régulièrement le portail. Je peux l’utiliser lors d’un entretien avec un bénéficiaire pour expliquer telle ou telle situation. Ce portail est intéressant, notamment grâce aux vidéos, car il montre aux bénéficiaires qu’ils ne sont pas seuls et qu’il y a des solutions et des exemples de réussite. » « J’ai découvert ce site internet grâce à ma conseillère emploi formation. Je le trouve très bien fait. on s’y repère facilement. J’ai notamment consulté la rubrique logement, les explications étaient très claires. Je suis allée aussi dans la rubrique emploi qui m’a orientée vers un site où j’ai trouvé deux annonces qui me correspondaient. » Une seule adresse pour toutes les questions : insertion.cg49.fr LES AuTRES RuBRIQuES Enquête métier : un outil très pratique pour le demandeur d’emploi. Grâce à une méthode très simple, il prépare son entretien avec un professionnel en construisant, en quelques minutes, le questionnaire qu’il lui soumettra lors de son stage. Portfolio : dans cet espace, le demandeur d’emploi décrit son parcours : ses expériences professionnelles, ses compétences, ses formations, ses réalisations. il créé ainsi son profil et valorise sa candidature auprès d’entreprises. Vidéos : grâce à une dizaine de petits reportages réalisés dans le Maine-et-loire, le public découvre les expériences de professionnels et de bénéficiaires de l’insertion à travers de nombreuses thématiques : chantier d’insertion, mobilité, création d’entreprise… © illuStrationS aGaP’hé Créé par le Conseil général avec le soutien du FSE, ce portail Internet dédié à l’insertion est unique en France. Il informe et oriente efficacement aussi bien les employeurs et les professionnels que les particuliers. 16 | expressiOn des élus Comme le prévoit la loi sur la démocratie de proximité, le magazine du Conseil général de Maine-et-Loire ouvre une page consacrée à l’expression des groupes politiques représentés au sein de l’assemblée départementale. VOS ÉLUS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE Financement des solidarités : les Départements doivent retrouver leur autonomie fiscale La maîtrise des dépenses publiques doit être « La » priorité des priorités de l’État comme des collectivités territoriales. Pour le Département de Maine-et-Loire, c’est une priorité affichée sans relâche. Au nom de l’État, le Premier ministre ne manque pas de rappeler régulièrement sa volonté d’associer les collectivités à cet objectif et les élus ont depuis longtemps montré leur volonté d’œuvrer en ce sens. Pour cela, ils ont besoin que soit tracé un chemin clair et plaident donc pour l’avènement d’une stabilité des dépenses et des ressources locales. Or, les transferts de charges sont de moins en moins compensés, des charges nouvelles sont instaurées, même si des mesures partielles et temporaires ont été mises en place. Les élus attendent donc, à présent, que le Premier ministre réponde aux questions posées par les finances locales et qu’il aborde le sujet de la poursuite ou non de la baisse des dotations au-delà de 2015. Au moment où le Gouvernement plaide pour une grande réforme de la fiscalité, annoncée par Jean-Marc Ayrault, les collectivités territoriales défendent l’idée que la Contribution sociale généralisée (CSG) revienne aux Départements, ceux-ci gérant principalement des dépenses de solidarité nationale (RSA, APA, PCH). Pour notre part, nous serons attentifs à la suite que réservera le Gouvernement à la proposition de la Cour des comptes de redonner de l’autonomie fiscale aux Conseils généraux. Le groupe des élus de la majorité départementale adresse à tous les habitants de notre département de Maine-et-Loire, des vœux de bonne et heureuse année 2014. Que la sérénité, le courage et l’ambition soient les moteurs de nos actions. Qu’ensemble nous puissions travailler à la cohésion de nos projets et faire de notre territoire un bassin de vie où chacun trouve sa place et peut s’accomplir. En 2014, les élus du groupe de la majorité départementale entendent poursuivre leur mission en accord avec les valeurs qui les guident, au service de notre département de Maine-et-Loire. LE GROUPE DE GAUCHE Soutien sans précédent aux Départements Après des années de manque de considération de la part de l’État, les Départements sont désormais de véritables partenaires. En effet, pour la première fois, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a apporté des ressources financières supplémentaires aux Départements dans la loi de finances 2014. En leur transférant les frais de gestion de la fiscalité directe locale et en leur permettant d’augmenter temporairement les taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), c’est plus de 1,760 milliard d’euros de recettes supplémentaires pour les Conseils généraux. Cela représente 20 millions supplémentaires pour le Maine-et-Loire. Lors du vote du budget en décembre 2013, notre groupe des élus de gauche a été très vigilant quant à l’utilisation qui en sera faite. Le Conseil général doit mieux maîtriser son endettement qu’il ne l’a fait au cours des dernières années, tout en permettant aux habitants de vivre mieux en développant les solidarités, le logement, les collèges et les routes. L’avenir de notre département se prépare aujourd’hui. Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014 l’avenir pOusse en anjOu ! La jersiaise, elle a tout d’une grande Comment expliquez-vous le succès de la vache jersiaise en Maine-et-Loire ? Jean-Laurent Jubin : « Originaire de l’île anglo-normande de Jersey dont elle tire son nom, la jersiaise est une vache laitière très répandue dans le monde, moins dans notre pays où la prim’holstein est majoritaire. Michel Pineau est le premier à l’avoir importée en France, en 1957, ici, au Gaec du Pâtis-Candé, à SaintGeorges-sur-Loire. Il a beaucoup œuvré pour la développer sur le département et au-delà. Nombreux sont les agriculteurs voisins à avoir été séduits par ses qualités, d’où sa for te présence dans le Maineet-Loire. Aujourd’hui, elle est de plus Associé à Sébastien Ferrard et Josette et Daniel Pineau, Jean-Laurent Jubin élève un troupeau de 135 vaches jersiaises, à Saint-Georges-sur-Loire. en plus reconnue et ses effectifs sont en constante augmentation sur tout le territoire. » Justement, quels sont ses atouts ? J.-L. J. : « Les jersiaises sont résistantes, dociles et faciles à vivre ; je n’ai, ainsi, jamais eu besoin, en 20 ans, de me lever la nuit pour aider à vêler une de mes vaches. Elles s’adaptent aussi très bien au système biologique. Sur tout, elles produisent un lait extrêmement riche en protéines, ce qui L’AnJOu Au SALOn DE L’AGRICuLTuRE © CG49 © alain Chudeau Le Maine-et-Loire est le département n°1 en vaches de race jersiaise. Première ferme à l’avoir adoptée en France, le Gaec du PâtisCandé participe chaque année au Salon international de l’agriculture pour faire connaître cette « championne fromagère et beurrière ». Rencontre avec l’un de ses associés, Jean-Laurent Jubin, également président de l’organisme de sélection de cette race laitière. Du 22 février au 2 mars, le Maine-et-loire investit les allées de la plus grande ferme de france, à paris. viticulteurs, agriculteurs, éleveurs et acteurs du tourisme vont se relayer sur le stand de l’avenir pousse en anjou pour présenter les atouts du département et ses filières agricoles à travers diverses animations. « Saumurois, pays d’Angers, Choletais, Layon, Haut-Anjou, Baugeois… Cette année, une journée sera dédiée à chaque territoire, explique Dominique Monnier, vice-président du conseil général en charge du tourisme et de l’agriculture. Nous ferons découvrir les sites touristiques, proposerons des dégustations de produits locaux, des accords mets vins avec Interloire et organiserons, plusieurs fois par jour, un grand jeu quizz sur le Maine-et-Loire. » www.lavenirpousseenanjou.fr en fait un atout de poids pour la transformation beurrière et fromagère. » Quel est l’intérêt pour vous, aujourd’hui, d’être présent, au Salon international de l’agriculture ? J.-L. J. : « Il n’y a pas de concours dédié à la jersiaise. Six places sont cependant réservées chaque année pour ses éleveurs français. Avec le Gaec, nous y allons avant tout pour représenter et promouvoir la race. C’est important de montrer notre travail, notamment ce qui est réalisé en sélection génétique afin de conserver et d’améliorer les qualités de cette vache. Tous les territoires de France sont présents au salon, on se doit d’être là. C’est une belle occasion de faire connaître le Maine-et-Loire aux Parisiens. » www.lajersiaise.fr En CHIFFRES Environ 5 000 vaches jersiaises en France, dont plus de 1 500 en Maine-et-Loire réparties dans une cinquantaine d’exploitations. 18 | vOs rendez-vOus spOrtiFs cHOlet 31 JAnVIER, 1ER ET 2 FéVRIER © BadMinton Photo Les étoiles du badminton Spectacle et ambiance garantis à La Meilleraie avec l’élite du badminton français, comme Brice Leverdez, sextuple champion de France. anGers La Meilleraie sera le théâtre des finales seniors des championnats de France, l ’é vé ne me nt ph a re du badminton tricolore. Si vous pratiquez le badminton en loisir ou en compétition, vous pouvez d’ores et déjà réserver votre premier week-end de février à Cholet. Vous ne serez pas déçus. En effet, Cholet Bach, avec le soutien du comité départemental et de la ligue, a le privilège d’accueillir les finales seniors des championnats de France. Une première pour le club local qui avait déjà organisé les interclubs en 2007. Les 100 meilleurs joueurs français se disputeront l’attribution des cinq titres nationaux : simple mess i e u r s , s i mpl e d a m e s , double mixte, double mes- sieurs, double dames. Discipline très spectaculaire à haut niveau, le badminton séduit tous les publics. Plus de 6000 personnes sont attendues sur les trois jours de compétition. L’événement est par rainé par Dav id Toupé. L’athlète handisport a été récemment sacré champion du monde double messieurs de parabadminton après un titre européen en simple et double mixte en 2010. Le Tarbais s’était déjà illustré, dans la capitale des Mauges, où il avait remporté le titre national au critérium B en 1994. David Toupé fut membre de l’équipe de France valide de badminton, avant d’être victime d’un accident de ski en 2003 , qui l’a laissé paralysé des membres inférieurs. www.badminton-cholet.fr 1ER FéVRIER Après avoir organisé les championnats de France au printemps dernier, le club de tennis de table de La Vaillante Angers accueille une nouvelle fois l’élite handisport, à l’occasion d’une étape du Critérium n1. Qualificative pour les futurs championnats de France, cette épreuve rassemblera, à la salle Jean-Moulin, 20 joueurs et joueuses « debout » et 36 athlètes en fauteuil. Parmi ces derniers, Chantal Feuillet. Licenciée au club depuis quatre ans, elle vient d’accéder cette année au niveau N1. Elle s’est déjà mesurée aux meilleures joueuses lors du premier tour du Critérium, disputé à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais) en novembre. « J’ai pu constater la différence entre des filles qui s’entraînent quotidiennement et moi qui ai une séance de deux heures par semaine, confie-t-elle. Mon challenge est d’aller le plus loin possible, tout en préservant la notion de plaisir. » Chantal Feuillet a découvert le tennis de table en centre de rééducation : « Ça m’a bien plu, c’est une bonne dépense physique et je me suis prise au © Coralie Pilard Les meilleurs pongistes handisports sont de retour Chantal Feuillet, l’athlète handisport de La Vaillante découvre le plus haut niveau. jeu de la compétition. » Deux autres Angevins représentent La Vaillante au plus haut niveau : le jeune Matéo Bohéas et le multi-médaillé François Sérignat. http://vs-angers-tennisdetable.com Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | N°26 JANVIER 2014 vOs clubs spOrtiFs | 19 SCO volley-ball, haut les cœurs ! salle Jean-rousseau, rue du major allard à angers. ici, depuis une quinzaine d’années, bat le cœur de la section volley-ball du sco, la plus « jeune » des disciplines historiques du sporting club de l’ouest qui fête cette année son 70e anniversaire. malgré son grand âge, elle n’a rien perdu de sa vitalité. « En nombre de licenciés (248 en 1 an), nous sommes le premier club du département et le troisième au niveau régional », indique son président michel marsault. près de 60 % des joueurs et joueuses ont moins de 18 ans. labellisé club formateur par la Fédération française de volley-ball, le sco s’appuie sur sept éducateurs diplômés et de nombreux bénévoles. « Notre sport est peu médiatisé, explique michel marsault. Pour entretenir cette relève, nous intervenons dans les écoles pour des demi-journées de découverte et d’initiation. Nous organisons aussi des tournois ouverts aux non-licenciés. » Les valeurs du sport amateur les deux équipes seniors, masculine et féminine, qui évoluent en nationale 3 jouent également leur rôle de locomotive. « Déjà à ce niveau, c’est impres- CHIFFRES à LA VOLéE 1 659 licenciés dans 22 clubs affiliés à la fédération française de volley-ball dans le département. 45 % des licenciés en Maine-et-loire ont moins de 20 ans. 47 % des pratiquants sont des femmes. (Source : comité départemental de volley-ball, statistiques 2013) © coralie pilarD Premier club de volley-ball du département, le SCO Angers cultive son image de club formateur et familial. Les matches des équipes seniors qui réunissent les dimanche après-midi, enfants, parents et quelques anciens du club illustrent l’ambiance familiale qui règne au SCo volley-ball. sionnant pour les jeunes, confie le président. Depuis peu, nous proposons aux enfants du club d’être ramasseurs de balle pour les matches de N3. Les candidats ne manquent pas pour voir les aînés à l’action. » l’équipe fanion masculine vit sa sixième année consécutive en nationale 3. « Nous nous battons dans le haut du tableau, explique l’entraîneur Jérôme léger. Mais l’accession en N2 paraît encore compliquée cette saison. Le championnat est très disputé, il est à vous de jouer difficile de dégager un grand favori dans notre poule. » la dernière apparition du sco en n2 remonte aux années 1980. c’était alors le troisième niveau national. « La compétition est très importante à mes yeux, mais elle ne se fera pas au détriment du reste, prévient michel marsault. Nous sommes très attachés aux valeurs du sport amateur et à l’esprit familial. Nous cultivons cette ambiance. » www.scoangersvolley.com Le volley-ball vous tente ? n’hésitez pas ! Le comité départemental et les clubs de Maine-et-Loire organisent de nombreuses actions de promotion ouvertes à tous, enfants et adultes, licenciés ou non. L’an passé, l’anjou et le SCo volley-ball ont accueilli le Festyvolley à La Baumette. Plus de 750 jeunes, de 7 à 17 ans, venus de toute la région étaient présents. Chaque été depuis 16 ans, le comité départemental propose la tournée Anjou Loire volley-ball, des tournois en extérieur pour tous les niveaux dans cinq villes étapes. L’édition 2014 aura lieu du 22 juin au 21 juillet. 20 | vOs rendez-vOus culturels cHOlet 14 ET 15 FéVRIER Le slameur Grand Corps Malade est l’invité de la collection hiver du festival Les Z’éclectiques, samedi 15 février, au théâtre SaintLouis, à Cholet. Quand on évoque le slam en France, un nom vient immédiatement en tête : celui de Grand Corps Malade. Apprécié pour ses textes habiles l’artiste vient de sortir un 4e opus aux multiples facettes, intitulé Funambule. Grand Corps Malade continue d’y cultiver sa façon inégalable de jongler avec les mots tout en alternant avec émotion sujets actuels et intimistes. Chacun de ses titres est une histoire, un véritable scénario pour lequel il a cousu une BO sur mesure. Pou r c e l a , le s l a meu r a fait appel au trompettiste libanais Ibrahim Maalouf, qui appor te une cou leur sonore subtile et envoûtante à sa poésie. La veille, les Z’Éclectiques donnent rendez-vous au public, à la chapelle Saint-Louis, pour un projet au parti pris audacieux : Interzone, né de la rencontre entre Serge TeyssotGay et Khaled Aljaramani. L’ancien guitariste de Noir Désir et le joueur d’oud, virtuose de Damas, mêlent l’électrique et l’acoustique, les effets modernes aux sons traditionnels, et livrent une musique enivrante et originale. Les Z’Éclectiques, c’est aussi Grand Corps Malade fait résonner les mots le 15 février, au festival Les Z’éclectiques. une collection printemps qui aura lieu, samedi 19 avril, à Chemillé, avec deux spectacles pour enfants en journée et les concerts en soirée de Moriarty, Gaëtan Roussel ou encore Alborosie. www.leszeclectiques.com Du 31 JAnVIER Au 11 AVRIL © daVid Gallard maine-et-lOire © dr Grand Corps Malade résolument éclectique Issus de la scène locale, les talentueux musiciens de Babel investissent, samedi 5 avril, les planches du Théâtre en bois, à angers. En français dans le texte ! De l’acoustique à la musique électronique en passant par le slam, les Soirées chansons françaises promettent de belles rencontres aux amateurs de mots et de création musicale. Durant trois mois, sept rendezvous à ne pas manquer sont proposés avec le soutien du Conseil général, sur le pôle métropolitain Loire Angers, à Bouchemaine, Saint-Légerdes-Bois, Villevêque, Charcé, Angers (Théâtre en bois) et Beaucouzé. Ces soirées rassemblent, sur scène, un artiste reconnu et un talent du cru. Pop, électro, swing, chanson à texte… tous les styles musicaux ont été conviés. Pour ces concerts uniques, seuls comptent le plaisir des mots et la créativité musicale. Laissez-vous ainsi emporter par l’univers poétique de Jean-Louis Bergère, l’humour de Cécile Girard, les textes ciselés de Claire Elzière, la tendresse de Gérard Pierron, les accents mélodieux de Kwal, le savoureux mélange de Babel ou encore la voix suave de Tété. Et surtout, ne vous étonnez pas si en sortant de ces soirées, vous êtes pris d’une irrésistible envie de chanter ! http://scenaufil.over-blog.com Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 événement | 21 La musique fait son cinéma « Cela faisait déjà plusieurs années que nous jouions ensemble, mais le groupe, dans sa forme actuelle, existe depuis un peu plus d’un an », raconte Benoît Bricard, ichaud, le batteur de Black dead Fish. avec François michaud, à la guitare et Julien Husson, à la basse, ils créent une musique instrumentale électro-rock, influencée par sigur rós et radiohead. eurs compositions originales ont la particularité d’être leurs entièrement assistées par ordinateur. « Au départ, nous avons commencé simplement par nous enregistrer, poursuit Benoît Bricard. Puis, peu à peu, nous avons rajouté des effets sonores, des instruments jusqu’à inclure totalement l’inforn concert, chacun des musiciens peut matique sur scène. » en ainsi déclencher à tout moment, via un contrôleur midi, une séquence préenregistrée, sélectionner un rythme, un solo, utiliser un filtre… ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de création et d’improvisation. « L’idée de recourir à la vidéo est venue lorsque nous étions en résidence au Chabada, indique le batteur. Nous avons rencontré Vincent Buron, dont l’esthétique graphique collait assez bien avec notre musique et qui a réalisé toute une série d’images d’animation spécialement pour le projet. » si Moonwatchers revendique clairement son influence cinématographique (le nom vient de l’homme-singe de © black DeaD fiSh Partenaire du festival Premiers plans d’Angers, le Conseil général y présente Moonwatchers, une création originale des Angevins Black Dead Fish, à découvrir gratuitement au Chabada et à la collégiale Saint-Martin, les 21 et 22 janvier. L’Odyssée de l’espace réalisé par stanley tanley Kubrick), le pro projet dépasse le « simple » ciné-concert. « Nous ne sommes pas dans un processus narratif où le son vient illustrer l’image, précise Benoît Bricard. Nous mixons les vidéos en direct en fonction des morceaux joués. Il y a une véritable interactivité entre la musique et l’image. » www.premiersplans.org © coralie pilarD un concert interactif du 17 au 26 janvier, Premiers plans met à l’honneur les jeunes réalisateurs européens, à angers. Sélection officielle, rétrospectives, lectures de scénarios et séances spéciales sont au menu de la 26e édition, qui propose également plusieurs actions passerelles entre théâtre, musique et cinéma. Mercredi 22 janvier, la collégiale SaintMartin se métamorphose ainsi en scène électro-rock pour accueillir Moonwatchers, projet du groupe angevin Black dead Fish, soutenu par le Conseil général. au programme : deux ateliers pédagogiques l’après-midi pour les collégiens et les praticiens amateurs autour de la musique assistée par ordinateur, les techniques de synchronisation et la création vidéo, suivis, à 19 h 30, d’un concert interactif ouvert à tous, où le public pourra dialoguer avec les musiciens. Parrainé également par le Chabada, Moonwatchers y sera présenté, la veille, en apéro-concert, toujours dans le cadre de Premiers plans. Entrée gratuite sur réservation au 02 41 81 16 00. www.collegiale-saint-martin.fr 22 | la paGe du véGétal recHercHe à l’écoute des consommateurs © Coralie Pilard Présenté lors de la Plants Week, le programme Cosiveg permet d’intégrer les goûts et les préférences des consommateurs dans les processus d’innovation végétale. Les 18-25 ans préfèrent les pommes juteuses, croquantes sucrées à forte intensité aromatique. C’est l’une des très nombreuses conclusions des enquêtes de consommateurs menées dans le cadre du programme Cosiveg (*). Ce projet collaboratif, labellisé Végépolys, a permis de mettre au point une série de méthodologies et d’outils (enquêtes, tests sensoriels…) pour identifier et mesurer les attentes des consommateurs vis-à-vis des fruits et des légumes. « Jusqu’au début des années 2000, l’innovation et la création variétale se développaient essentiellement sur des critères agronomiques, explique Emira Mehinagic, responsable du laboratoire Grappe à l’École supérieure d’agriculture, coordinateur du projet. Face à la mondialisation, la filière s’est retrouvée en difficulté et s’est alors intéressée d’un peu plus près aux préférences des consommateurs. » Depuis 2010, neuf unités de recherche, basées à Angers et Nantes, et couvrant des champs disciplinaires très variés (économie, anthropologie, analyse sensorielle, génétique, sociologie…) collaborent pour mieux connaître les goûts des consommateurs. La pomme et la Séance d’analyse sensorielle au laboratoire Grappe de l’Esa. Le but est d’identifier les préférences gustatives grâce à un panel de consommateurs. carotte, un fruit et un légume très largement produits dans le département, ont fait l’objet de nombreux tests. Ces travaux de recherche, communiqués aux colloques de Végéconso, fournissent aux professionnels du végétal, chercheurs, dirigeants, responsables R&D ou marketing, des solutions dans les processus d’innovation : sélection variétale, recherche de nouveaux emballages, choix des messages… (*) Méthodologies COgnitives et Sensorielles Innovantes adaptées à la valorisation du VEGétal. La Plants Week, 5e édition Du 13 au 16 janvier, cet événement concentre sur une semaine plusieurs salons et colloques au cœur du pôle de compétitivité Végépolys : Végéconso, le Sival et Végépolys Symposium. Orientés vers l’avenir et les innovations du végétal spécialisé, ces temps forts rassemblent chaque année près de 25 000 professionnels français et étrangers. www.vegepolys.eu bref en espÈce rare en cHiFFre L’hélianthème faux-alysson, petit arbrisseau aux fleurs jaunes qui n’avait pas été vu depuis plus de 100 ans, vient d’être redécouvert en Maine-et-Loire par le Conservatoire botanique national de Brest. depuis 2010, botanistes scientifiques et bénévoles recensent les plantes sauvages pour élaborer un premier atlas floristique du département, qui sera publié en 2014. Soutenue par le Conseil général, cette opération est essentielle pour connaître la richesse floristique de Maine-et-Loire et contribuer à sa préservation. www.cbnbrest.fr PaGE réaLISéE En ParTEnarIaT aVEC VéGéPoLyS, PôLE dE CoMPéTITIVITé Près de 550 exposants de l’Anjou-Saumur, du Pays nantais, de Touraine et du Centre seront présents au Salon des vins de Loire, du 3 au 5 février au Parc des expositions à Angers. Réservé exclusivement aux professionnels, ce rendez-vous permet aux visiteurs français et internationaux de découvrir toute la richesse et la fraîcheur du vignoble de Loire, à travers une grande qualité et diversité de vins rouges, rosés et blancs secs ou moelleux, tranquilles ou fines bulles. www.salondesvinsdeloire.com Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014 © interloire Premier événement national de la filière horticole, le Salon du végétal se tiendra les 18, 19 et 20 février au Parc des expositions, à angers. Les professionnels y découvriront les dernières innovations et tendances de leurs activités à travers quatre pôles spécifiques : espaces verts, fleurs coupées, jeunes plants et distribution. Animations sur les stands, lancements de produits et conférences jalonneront ces trois jours, durant lesquels sont attendus plus de 15 000 visiteurs. www.salonduvegetal.com © cnb © Salon Du véGétal passez au vert ! © Coralie Pilard rencOntre | 23 biO expreSS Au début des années 1960, François Morellet s’est lancé dans la création d’œuvres à partir de néons. C’est devenu l’une de ses marques de fabrique. 19 26 : naissance à Cholet. 19 50 : expose pour la première fois à Paris. 1960 : crée le Groupe de recherche d’art visuel (Grav) avec Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, Joël Stein, Francisco Sobrino et Jean-Pierre Yvaral. 19 71 : réalise sa première intégration architecturale, aujourd’hui disparue, à Paris, sur le chantier du futur Centre Pompidou. 2010 : second artiste à avoir de son vivant une œuvre exposée au Louvre. 2012 : ouverture d’une salle dédiée à ses créations au musée des Beaux-Arts d’Angers. François Morellet, dans les grandes lignes Considéré comme l’un des précurseurs du minimalisme, l’artiste contemporain vit toujours à Cholet. à 87 ans, cet éternel facétieux continue de créer son monde en se jouant de la géométrie. D epuis quelques mois, des néons concentriques illuminent la façade haussmannienne d’un bâtiment du louvre-saint-Honoré, en plein cœur de paris. Baptisée Les Grandes Ondes, cette œuvre éphémère, installée pour trois ans, est la dernière intégration architecturale signée François morellet, l’un des plus grands artistes contemporains français. né à cholet où il réside encore, ce délicieux personnage continue, à l’âge de 87 ans, de marquer les lieux et les espaces de sa griffe géométrique et minimaliste. Vous avez peut-être déjà croisé, sans le savoir, l’une de ses créations au musée d’art et d’histoire de cholet, au lycée Bergson ou sur la façade du musée des Beaux-arts à angers. très cotées en europe du nord et aux états-unis, les œuvres de François morellet sont exposées et reconnues à travers le monde. « La célébrité est quelque chose de très relatif, je peux figurer dans le hit parade des artistes pour un certain nombre de personnes et être obligé d’épeler mon nom quand je suis à Cholet, glisse-t-il avec l’humour et l’autodérision qui caractérisent ce gourmand de calembours. D’ailleurs, il n’y aura pas besoin de se casser la tête pour ma nécrologie, il suffira d’écrire : Né, a vécu et a été incinéré à Cholet ! » petit-fils d’industriel choletais, fils de préfet revenu aux commandes de l’usine familiale de jouets et voitures pour enfants, François morellet a suivi la voie de ses aînés à la tête de l’entreprise : « À l’époque, il n’y avait pas la télévision, on pouvait avoir un second métier à côté. J’ai longtemps été un peintre amateur. » À quatorze ans, il imagine ses premières toiles. il délaisse très tôt le figuratif pour l’abstraction. « Je ne voulais pas faire ce qui plaisait à la génération de mes parents. » son univers géométrique et dépouillé se façonne au gré des rencontres avec d’autres artistes, d’un voyage initiatique au Brésil et d’une révélation devant l’alhambra à grenade. peintre, sculpteur graveur, François morellet embrasse tous les supports (toiles, adhésifs, néons, métal…) et voit sa cote s’envoler : « J’ai mis plus de 20 ans pour vendre ma première œuvre. » aujourd’hui, ses créations sont présentes dans les plus grands musées. « Je suis très content que ça plaise, mais je suis toujours étonné qu’on achète mes œuvres, c’est grand, encombrant et cher », s’amuse-t-il. « La célébrité est quelque chose de très relatif » Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°26 janvier 2014
© Copyright 2025 ExpyDoc