AGRIONEMYS HORSFIELDII Famille des Testudinidé - Nom Commun : Tortue des Steppes GEOGRAPHIE : Cette tortue occupe les régions steppiques et désertiques sont territoire est vaste puisqu’il va de l’IRAN (l’Ouest), jusqu’en CHINE (L’est). ASIE CENTRALE (RUSSIE AFGANISTAN PAKISTAN IRAN…) DESCRIPTION : Cette tortue anciennement testudo est très proche de la tortue d’Hermann. Il existe trois sous espèce mais non encore admises par tous selon les pays on distinguerait Agrionemys Horsfieldii Horsfieldii, Agrionemys Horsfieldii Kazachstanica, Agrionemys Hhorsfieldii Rustamovi - A. h. Horsfieldii, ce trouve en Afghanistan, est dotée d’une carapace plus haute, bien voutée, globuleuse, au contour arrondi mesure environ 28cm avec un pont très élevé d’une coloration brune et de larges taches sombres irrégulières. -A. h. Kazachstanica, ce trouve au Kazakhstan, elle à la carapace plus basse, déprimée, parfois tout à fait plate, mesure 20cm avec un pont très élevé et d’une coloration brun jaunâtre à jaune verdâtre et marquée de taches sombres bien délimitées sur chaque écaille. - A. h. Rustamovi, ce trouve au Turkménistan, elle à la carapace basse et convexe, d’une couleur générale brun fauve et dotée d’un pont peu relevé. Elle est communément nommée la tortue à quatre doigts car c’est la seule qui caractérise la différence des autres espèces du genre Testudo. HABITAT NATUREL : Cette tortue vit dans des steppes sèches, les déserts dont le sol est composé d’argile de sable, milieu désertique et subdésertique. On peut la trouver jusqu’à 2500 mètre d’altitude dans laquelle elle évolue par des hivers très froids parfois rude ainsi que des étés très chauds comme en Russie et autour de la mer Noir , elle a donc développé un mode de vie particulier, creusant de profonds terriers qui peuvent atteindre plusieurs mètres de longueur. A partir de mi- mars sortant de sa torpeur hivernale elle s’empresse à s’alimenter pour reprendre des forces pour assurer une reproduction nécessaire à la survie de son espèce et reconstituer ses réserves qui l’aideront à approfondir les rigueurs estivales et hivernales futures. La période d’activité de cette tortue est très réduite et ne dure que 4 à 5 mois par an. HABITAT EN CAPTIVITE: Cette tortue s’adapte très difficilement aux conditions climatiques des régions du Nord (froid et humide) et du Sud (hivers trop doux). L’humidité trop excessive engendre fréquemment des cas de rhinite contagieuse le plus souvent fatale. Il lui faut un enclos au substrat sec. Des UVB 10.0 afin de respecter les conditions naturelles saisonnières. La hauteur de cette lampe UVB doit être placée au dessus du sol à 40 cm environs. La température de l’air doit se situer entre 26 et 28°C le jour et 18°C et 22°C la nuit. Une hygrométrie de 40%. Une cachette de foin lui apportera une zone fraiche. Au sol, un mélange composé d’un substrat de 10cm de sable, de 10cm de terre de bruyère (cette terre est idéale pour éviter le développement des bactéries), et d’une couche de paillis de lin. Dans un coin un point d’eau toujours propre et à disposition. ALIMENTATION EN MILIEU NATUREL : Les ressources alimentaires des reliefs d’Asie centrale convienne à la tortue Horsfieldii, car la végétation est composée de graminées poussant sur les surfaces constamment couvertes par des îlots de plantes vivaces. Elle est surtout herbivore, mais finalement assez opportuniste. Afin d’alimenter son métabolisme très actif, elle ne dédaigne pas les hydrates de carbone d’un gros insecte, d’un escargot ou d’un animal mort, car l’herbe de la steppe n’est pas d’un grand apport énergétique .Cette tortue boit très rarement, mais peut d’un coup s’abreuver longuement. ALIMENTATION EN CAPTIVITE : Cette tortue ne mange que 10% de fruits, occasionnellement. Elle peut manger des fleurs de rosier, fraises, kiwi, mures, fleures et feuilles d’hibiscus. Du foin lui est donné en automne. Sa nourriture est constituée de cresson, endive, trèfle, persil, épinard, figue fraiche. Un os de seiche pour se limer le bec afin d’éviter les excroissances, qui plus est un très bon apport de calcium. ACCOUPLEMENT ET PONTE : On considère que cette tortue arrive à maturité sexuelle entre 8 et 10 ans. Cette tortue sort de 5 mois d’hibernation. Mi mars elles s’accouplent immédiatement, la parade du mâle est assez semblable à celle des tortues méditerranéennes. La cour rituelle est vive. Le mâle suit la femelle en permanence. Fin avril la température augmente et le mâle cesse alors de s’accoupler pour enfin s’alimenter et faire une longue sieste à l’ombre. Après une gestation d’environ 5 à 6 semaines, les femelles cherchent un lieu de ponte approprié. Elle comprend 1 à 5 œufs, toutefois dans la nature il peut y avoir jusqu’à 12 œufs qui mesureront environ 43cm pour un poids de 17 à 25gr. Les naissances arrivent une centaine de jours plus tard, La température se situe de 18 à 33°C avec une hygrométrie de 80%. En fonction de la température les petites tortues sortent, Leurs poids n’est que de 10 à 18 gr. ATTENTION CETTE TORTUE HIBERNE MENACE : Cette tortue à été longtemps consommée par les peuples locaux elle demeurait nombreuses. Dans les années 70 cette tortue était soumise à un ramassage intensif. Les exportations atteignaient 126000 en 1975 et 150000 en 1982. Elles étaient la tortue la plus commercialisées au monde. Ses effectifs ont commencé à diminuer rapidement comme exemple en 1972 5 tonnes de ces tortues furent concassés à MARSEILLE en les transformant en farines animales pour le bétail. Cette tortue est placée en annexe II du règlement communautaire.
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