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N°44/SEPTEMBRE 2014-0,46 €
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dans notre rubr
Art de
• Vaccins : immuniser
la population contre
la méfiance
• Médecines complémentaires :
où en est-on ?
• Des gestes simples
de prévention pour éviter
les urgences
BRÈVES SANTÉ
L’exercice
physique pour
éviter les chutes
graves chez les
personnes âgées
Vaccins : immuniser
la population
contre… la méfiance
Chez les personnes âgées, l’exercice physique
est une excellente prévention non seulement
des chutes mais de leur gravité si elles se
produisent. Cette nouvelle encourageante est le
résultat d’une étude menée par une équipe de
l’Institut national de la santé et de la recherche
médicale (Inserm) sur des personnes d’un âge
moyen de 76 ans, réparties en deux groupes,
sportifs et non sportifs.
Les programmes d’entraînement étudiés, fondés
sur le tai-chi, des équilibres et des exercices de
renforcement musculaire, permettent, selon les
chercheurs, de réduire significativement le taux
de chutes entraînant des traumatismes graves.
sont de plus en plus méfiants
Encore des carences dans l’information des malades
D’après le Baromètre 2014 du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss) sur les droits des malades,
si le niveau d’information des usagers du système
de santé progresse, de nombreux aspects pratiques
de la démarche de soins restent encore mal connus
des patients.
Ainsi, près d’un tiers des personnes interrogées déclare
manquer d’informations sur les modalités d’accès à leur
Radiance Groupe Humanis
Les mutuelles Radiance Groupe Humanis :
69 •
73 •
21 •
58 •
71 •
à des demandes de « dessous-de-table » par un
professionnel de santé, soit le double du résultat
obtenu en 2007.
Enfin, la notoriété de la convention Aeras (S’Assurer et
emprunter avec un risque aggravé de santé) progresse
considérablement parmi les personnes confrontées à
un refus d’assurance. Ces refus sont passés de 20 %
en 2013 à 13 % en 2014.
Cyclamed : les Français ne jettent
plus leurs médicaments
Siège social :
139/147 rue Paul Vaillant Couturier 92240 Malakoff
Siège administratif et de correspondance :
5 rue Dobrée - BP 78544 - 44185 Nantes cedex 4
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Tél. 05 45 90 15 50
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Tél. 02 99 29 66 00
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Tél. 02 40 99 22 22
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Tél. 02 97 63 27 18
61 • ALENÇON
Tél. 02 33 80 39 40
dossier médical. En outre, 27 % d’entre elles ignorent
qu’elles peuvent engager des démarches pour une
indemnisation en cas de problème grave lié aux soins.
L’enquête montre également que, en dépit d’une
importante couverture médiatique autour de la fin de
vie, de nombreux usagers méconnaissent toujours
leurs droits dans ce domaine. Par ailleurs, 5 % des
personnes consultées indiquent avoir été confrontées
LYON
CHAMBÉRY
DIJON
NEVERS
AUTUN
Les Français ont le réflexe écocitoyen pour leurs
médicaments non utilisés. En effet, 78 % déclarent
les rapporter à leur pharmacien. Leur motivation :
la protection de l’environnement (93 %), juste
devant la lutte contre les accidents domestiques.
PANORAMA SANTÉ
C’est le constat de Cyclamed, association de
professionnels de la pharmacie et du médicament,
qui a pour mission de collecter et valoriser les
produits pharmaceutiques non utilisés. La collecte
a représenté 14 730 tonnes en 2013.
Entre mauvaise information et
peurs irrationnelles, les Français
envers les vaccins. Les médecins
mettent en garde contre un dur
retour à la réalité : des maladies
infectieuses qu’on croyait éradiquées réapparaissent et le vaccin
reste notre seule arme.
S’assurer contre un danger
potentiel
« Vaccine or not vaccine ? » : tel est le thème du
débat organisé par le quotidien Libération dans le
cadre de ses « Jeudis de la santé », proposés en
partenariat avec la Mutualité Française (pour plus
d’informations : www.liberation.fr/jeudis-sante).
Cette manifestation a eu lieu le 10 avril dernier à
l’institut Pasteur, à Paris, coanimée par le journaliste
santé Eric Favereau et le Pr Alfred Spira, chercheur
en santé publique.
Au cœur du débat : la désaffection de la population
française pour la vaccination. « Tous les vaccins
sont concernés par un mouvement de fond, qui
paraît lié à un climat général de défiance », selon
l’institut spécialisé en santé IMS-Health, cité par
Libération. Entre 2008 et 2012, les chiffres révèlent
une baisse de 12 % des doses de vaccins vendues,
toutes pathologies confondues.
Un seul exemple : le taux de couverture vaccinale
contre la grippe est passé de 64 % à 55 % chez
les personnes âgées de 65 ans et plus entre l’hiver
2003-2004 et l’hiver 2011-2012, selon l’assurance
maladie. Or la cible fixée pour cette tranche d’âge
par les autorités sanitaires est une couverture de
75 %. Entre-temps, la polémique sur la campagne
de vaccination contre la grippe A/H1N1 de 2009 a
fait baisser la cote de la vaccination dans l’opinion.
« Aujourd’hui, nous ne sommes plus conscients
du bénéfice que des générations nous ont apporté
grâce aux vaccins », déplore la Pre Brigitte Autran,
immunologiste et membre du comité vaccins de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Beaucoup
de maladies infectieuses, qui semblent avoir disparu,
ne font plus peur. Mais antibiotiques et antiviraux ne
sont, hélas, pas toujours efficaces !
« La vaccination a été la mesure de santé publique
ayant évité le plus de décès après l’assainissement
de l’eau », souligne de son côté le représentant de
l’industrie pharmaceutique, Serge Montero, président
de la commission vaccins du Leem (Les Entreprises
du médicament). « Face à la maladie, la vaccination
n’est-elle pas le premier principe de précaution, la
première façon de l’éviter ? », interpelle-t-il.
Aujourd’hui, l’opinion publique semble oublier les
bienfaits de la vaccination pour n’en voir que les
risques. On retrouve moins cette inquiétude dans son
rapport aux médicaments, qui peuvent pourtant avoir
de redoutables effets secondaires. Pour une raison
simple : en cas de maladie grave, comme un cancer, le
patient est prêt à accepter un médicament, alors qu’un
vaccin, c’est un peu comme une assurance couvrant
un danger qui n’est que potentiel.
En outre, au cours des années passées, des affaires
Grippe : baisse de la vaccination
chez les 65 ans et plus
70 %
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Directeur de Publication : T. Le Courtois
Revue trimestrielle N° 44 - septembre 2014
Prix de vente au numéro : 0,46 €
Dépôt légal : à parution
Impression :
Roto Armor - ZA de Fournello
22170 Plouagat
document
imprimé par
une entreprise
Imprim’vert
Crédit photos :
Corbis (p. 1), Phanie (p. 2, 3, 4, 5),
Fotolia (p. 10, 11)
Crédit textes :
Nadine Allain p3, Sandra Jégu p4,
Corinne Renou-Nativel p5
N° d’ISSN : 1765-0496
N° de commission paritaire : 0314 M 06787
Tirage : 195 000 ex.
63,9 %
63,9 %
60 %
55,2 %
50 %
2003-2004
Source : Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
2007-2008
2011-2012
sanitaires ont rendu le grand public méfiant à l’égard
des produits de santé : qu’il s’agisse des polémiques
sur la vaccination contre l’hépatite B ou le cancer du
col de l’utérus ou des scandales avérés comme celui du
Mediator®. Ce médicament, prescrit en France jusqu’en
2009, est responsable de graves atteintes des valves
cardiaques et d’hypertension artérielle pulmonaire chez
plusieurs milliers de personnes.
Devoir de transparence de la
communauté scientifique
Pour Gérard Bapt, député socialiste et cardiologue,
« ces sujets posent le problème de la transparence :
Il faut que la puissance publique se donne les
moyens de donner des réponses aux patients,
victimes, familles qui se posent des questions. »
D’où la nécessité de vérifier les « liens d’intérêts »
du scientifique qui porte « la bonne parole ». Mais
pour cet élu engagé résolument auprès des victimes
des scandales sanitaires, il est indéniable que
« c’est l’intérêt de l’individu, mais aussi de toute la
collectivité, de se faire vacciner ».
Sur les millions de personnes vaccinées lors d’une
campagne, il peut y avoir quelques rares cas
d’effets secondaires indésirables, difficiles à prévoir
par la communauté scientifique et pouvant être
individuellement gravissimes. Mais, assume Alfred
Spira, « dans le domaine de la vaccination, la balance
entre les bénéfices et les risques reste très positive ».
Car, dans le même temps, des maladies qu’on croyait
éradiquées réapparaissent. Ainsi, alors qu’elle avait
pratiquement disparu partout dans le monde, la
polio a récidivé dans la Syrie en guerre par manque
de vaccination. Le Liban, Israël et plusieurs pays de
l’Est sont touchés. Elle est aux portes de l’Europe.
Elle voyage, comme nous.
Les exemples foisonnent. La rage a même frappé
récemment à Paris, tuant une personne non vaccinée.
En 2009, la vaccination contre la grippe A/H1N1 a
pu, a posteriori, paraître disproportionnée. Mais il ne
s’agissait pas d’une « grippette », comme certains l’ont
surnommée : de jeunes malades – des adolescents,
des femmes enceintes – en sont morts. « Nous
sommes exposés en permanence à des agents
infectieux. Nous devons maintenir la pression contre
eux », insiste la Pre Brigitte Autran.
PANORAMA SANTÉ
PRÉVENTION
Médecines
complémentaires :
où en est-on ?
Les médecines non conventionnelles connaissent un
vrai engouement en France
et à l’étranger. Leur efficacité
resterait toutefois encore à
démontrer. Quelles sont les
indications des pratiques
aujourd’hui validées et
qu’attendre des études en
cours ?
Un Européen sur deux recourt aux médecines non
conventionnelles, selon les chercheurs de CAMbrella
(pour complementary and alternative medicine), un
réseau de scientifiques européens. En France, de
nombreux hôpitaux proposent de l’acupuncture,
de l’ostéopathie, de la relaxation ou de l’hypnose
aux patients. A l’Assistance publique des Hôpitaux
de Paris (AP-HP), plus de quinze pratiques ont été
identifiées parmi l’offre de soins. Pourtant, l’efficacité
de ces thérapies resterait encore à démontrer.
Pour éclairer le public sur « le contenu, les
limites, voire les dangers » de ces thérapies très
hétérogènes, le ministère des Affaires sociales et
de la Santé a mis en ligne des fiches thématiques
sur le site sante.gouv.fr. Elles inventorient à ce jour
seulement six pratiques : la biologie totale, la lipolyse,
la mésothérapie, l’ostéopathie, la chiropraxie et la
fish pédicure.
Inciter à la prudence
Concernant la biologie totale par exemple, les
autorités mettent les patients en garde contre
« l’absence de preuves scientifiques sur la sécurité
et l’efficacité de cette technique [qui] doit inciter les
patients à la prudence et ne pas conduire à l’abandon
des traitements conventionnels ». D’autres fiches sont
en préparation sur l’acupuncture, le jeûne et l’hypnose.
Récemment, l’Académie nationale de médecine a,
elle aussi, souhaité réaliser sa propre évaluation
des thérapies complémentaires – elle proscrit le
mot « médecine ». Elle s’est penchée sur quatre
pratiques proposées à l’hôpital : acupuncture,
hypnose, ostéopathie, tai-chi. Dans son rapport
daté de mars 2013 au sujet de l’acupuncture,
l’institution conclut à un bénéfice possible dans
certaines pathologies, non exclu mais non démontré
dans d’autres.
Fin 2012, l’AP-HP avait déjà présenté un rapport
dans lequel elle soulignait le grand nombre de
publications scientifiques s’intéressant à ces
médecines, également dites « douces » ou
« naturelles ». « Les conclusions des revues de la
littérature scientifique sont souvent décevantes »,
Des gestes simples de prévention pour éviter les urgences
Les accidents de la vie courante touchent chaque année en France 11 millions de personnes. Près
de la moitié d’entre eux se termine aux urgences, souvent pour un « accident bête », selon l’aveu
même des intéressés. Dans un ouvrage issu de son expérience d’urgentiste, le Dr Gérald Kierzek
remarquait l’AP-HP, pour laquelle « d’autres études
s’avèrent nécessaires ». Celles-ci sont maintenant
en cours.
Méthodologie contestée
D’autres études, mais avec quelle méthodologie ?
Est-il, par exemple, pertinent d’évaluer un traitement
standardisé pour un symptôme particulier en
acupuncture ? « On ne traite pas un symptôme
mais un patient », répond le Dr Gil Berger, médecin
acupuncteur à Paris. Par conséquent, à chaque patient
son traitement personnalisé. Les études réalisées selon
la méthodologie propre à l’allopathie et au médicament
peuvent se révéler concluantes en acupuncture mais
resteront « restrictives », selon le médecin, membre de
l’Association française d’acupuncture (Afa).
Pour le Pr Alain Baumelou, du pôle santé publique,
évaluation et produits de santé à la Pitié-Salpêtrière,
à Paris, les méthodes d’évaluation de ces pratiques
devraient davantage prendre en considération « la
satisfaction des patients ». Il rappelle que certaines
indications des médecines complémentaires ont été
« correctement validées par des essais cliniques
bien faits ».
De nombreux essais démontrent aussi qu’elles
contribuent à améliorer la qualité de vie des malades.
En conclusion, le Pr Baumelou regrette l’ « a priori
négatif » avec lequel les Français abordent ces
thérapies, qui empêche de mieux les comprendre.
« Il va falloir que notre regard sur ces médecines-là
change », estime-t-il.
nous livre des conseils de prévention pour « ne pas atterrir aux urgences ».
Se poser les
bonnes questions
Les patients recourent aux médecines
non conventionnelles pour plusieurs
raisons détaillées dans une note du
Centre d’analyse stratégique : échec
des traitements traditionnels, manque
de réponse aux maux du quotidien
comme l’anxiété, temps d’écoute des
soignants insuffisant, etc.
Avant une prise en charge, le ministère
de la Santé invite les usagers à se
poser les bonnes questions :
• Quelles sont les qualifications
du professionnel que je vais
consulter ?
• Le traitement est-il adapté à mon
problème de santé ?
• Existe-t-il des preuves de son
efficacité ?
• Me demande-t-on d’arrêter mon
traitement ?
• Quel sera le coût du traitement
(prix des consultations, des
produits et des dispositifs) ?
D’autres questions et pistes
de réflexion sont proposées sur
sante.gouv.fr.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire votre livre* ?
Depuis dix ans, je travaille aux urgences, où je
traite des accidents totalement évitables. J’ai voulu
partager avec un public plus large les conseils que
je donne aux patients à la fin de la consultation afin
de modifier leurs habitudes, d’intégrer des manières
de procéder ou des réflexes santé qui ne prennent
pas plus de temps… mais évitent de se retrouver aux
urgences. Rappelons que 11 millions de personnes
se blessent chaque année dans des accidents de
la vie courante, ce qui conduit 4,5 millions d’entre
elles aux urgences !
* 101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences (éd. Robert
Laffont, 288 pages, 18 €)
Qu’est-ce qui cause le plus de
blessures et de morts ?
Clairement les chutes. Sur les 20 000 décès par
an causés par des accidents de la vie courante en
France, elles représentaient près de 9 800 morts en
2011. Autre donnée : 80 % des victimes avaient plus
de 75 ans. Pourquoi ? Beaucoup de seniors actifs ne
tiennent pas compte de certaines déficiences dues
à l’âge – la vue, l’équilibre – ou aux médicaments.
Il est essentiel de mettre des tapis antidérapants
dans la salle de bains pour ne pas glisser, de ne
pas laisser traîner des objets dans le couloir que
l’on traverse la nuit sans allumer la lumière pour
aller aux toilettes.
Les nouvelles technologies sont aussi pourvoyeuses
de nouveaux types de chutes. De plus en plus, on
envoie des SMS et des tweets en marchant ou dans
un escalier sans prendre le temps de s’arrêter et de
se stabiliser. Un jeune qui écoute de la musique avec
son MP3 risque davantage d’avoir un accident, parce
qu’il n’entend pas les véhicules et autres dangers.
couteaux en sont largement responsables, mais aussi
Les plaies et coupures sont
aussi à l’origine de nombreuses
arrivées aux urgences…
d’une friteuse prend feu, verser de l’eau provoque
En effet. Il faut rappeler des messages de prévention
tout simples, comme de tenir ou de placer ses
couteaux dans le lave-vaisselle la pointe en bas. Si
l’on trébuche dans la cuisine, cela peut éviter une
plaie profonde à la main ou – plus grave – d’avoir
un enfant blessé au thorax ou à l’abdomen. C’est un
geste simple, mais qui limite les visites aux urgences.
Pour les plaies, il faut avoir les bons réflexes :
pression pour atténuer l’hémorragie, lavage de la
plaie du milieu vers la périphérie pour ne pas amener
de bactéries à l’intérieur, désinfection, vaccination
antitétanos si elle n’est pas à jour.
Quels sont les risques auxquels
on ne pense pas forcément dans
ses loisirs ?
La maison semble le lieu de
tous les dangers. En particulier
la cuisine…
C’est dans la cuisine qu’ont lieu 15 % des accidents
de la vie courante. Les objets coupants comme les
les casseroles d’eau ou de lait, qui représentent la
première cause de brûlures graves chez l’enfant, sur
le visage, le thorax et les membres supérieurs. On ne
répétera jamais assez qu’il faut tourner les manches
de ces récipients pour ne pas que les plus jeunes
les attrapent. Ce qu’on sait moins : lorsque l’huile
des projections et attise le feu. Pour l’éteindre, il
faut l’étouffer ou utiliser un extincteur spécifique.
Quand on prend ses repas dehors, des guêpes
peuvent entrer à l’intérieur d’une cannette. Avant
de boire, mieux vaut vérifier qu’aucun hyménoptère
– guêpe, abeille, bourdon, frelon – ne s’y est glissé,
sous peine d’être piqué au fond de la gorge.
Dans la pratique d’un sport ou le bricolage, il est
important de penser à retirer son alliance, qui
peut rester coincée dans un outil ou un grillage
et endommager le doigt jusqu’à nécessiter une
amputation. Pour faire du scooter ou un autre deuxroues motorisé, il faut être équipé de gants et de
vêtements qui couvrent le corps : en cas de chute,
ils protègent d’une brûlure au troisième degré, qui
laissera des traces toute la vie.
LA VIE DES MUTUELLES
PRÉVENTION
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Le 5 juin dernier, l’agence Radiance Groupe Humanis de
Saint Jean de Maurienne a accueilli l’atelier « Manger sain
pour ma santé, pour ma planète », animé par le service
prévention et promotion de la santé de la Mutualité
Française. Quatorze personnes y ont assisté et ont
découvert que si l’équilibre alimentaire est primordial
pour notre santé, la qualité de ce que nous ingérons
l’est tout autant.
Il a été rappelé aux participants que l’alimentation
moderne, adaptée à nos rythmes de vie rapides,
est souvent dénaturée, riche en additifs et pauvre
en antioxydants. Heureusement, quelques gestes
et comportements simples permettent de retrouver
une hygiène alimentaire favorable : éviter les produits
dénués de valeur nutritive, manger des fruits et légumes
de saison (qui nous apportent à chaque période de
l’année ce dont notre corps a besoin), consommer
des huiles riches en acides gras insaturés et en
oméga-3 (favorables au système cardiovasculaire, anti
inflammatoires et protecteurs de nos cellules)… Le tout
« bio » ne constitue pas forcément une solution, mais il
peut être recommandé sur certains produits selon les
priorités de chacun.
Le respect de l’environnement et la nécessité de réduire
nos déchets ont également été évoqués pendant l’atelier.
Les participants ont ainsi découvert que les emballages
représentent les deux tiers de nos déchets ménagers !
Les solutions, pour limiter nos déchets : privilégier le
verre, penser au recyclage, éviter les emballages inutiles,
les minis-conditionnements, favoriser les achats en
vrac… Le gaspillage mériterait lui aussi d’être réduit : 20
à 40 kg de nourriture sont jetés par an, par personne en
France. Beaucoup de possibilités restent à notre portée
pour notre santé… et celle de la planète.
Par décision de leurs instances, les mutuelles Radiance
Groupe Humanis ont décidé de recourir dorénavant
à la médiation fédérale de la Mutualité Française.
Qu’est-ce que la Médiation ?
La médiation est un mode de règlement extrajudiciaire des litiges qui met en relation deux
parties ayant un différend, par l’entremise d’un
tiers indépendant : le médiateur. Ayant pour mission
de privilégier la recherche d’une entente entre les
parties, elle consiste en un processus amiable et
confidentiel de résolution des différends.
En mutualité, les relations d’un adhérent avec sa
mutuelle ne sont pas comparables à celles d’un
consommateur avec un fournisseur de prestations
de services. L’adhérent est membre de sa mutuelle.
Mais cela n’empêche que des désaccords,
réclamations et litiges peuvent exister.
Le dispositif de médiation intervient :
- après épuisement des procédures de réclamation
entre l’adhérent et sa mutuelle,
- en cas de désaccord persistant entre les parties,
- avant de saisir, le cas échéant, les tribunaux.
La procédure de médiation de la
Mutualité Française
Le principe de la « médiation mutualiste » est
consacré par l’article 72 des statuts de la FNMF
ainsi que par l’article 18 de son règlement intérieur.
Le médiateur fédéral peut être saisi soit par
l’adhérent ou son ayant droit, soit par la mutuelle
après épuisement des procédures internes de
règlement des litiges propres à la mutuelle et
seulement si aucune action contentieuse n’a été
engagée. La médiation est gratuite.
Nouvelles coordonnées retraite
Si vous êtes allocataire du groupe Humanis,
vous disposez dès à présent de deux moyens
pour contacter un conseiller retraite :
- un numéro unique d’appel du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 17 h 30 :
0 811 91 00 60
- une seule adresse mail :
[email protected]
Ces contacts sont à votre disposition quelle
que soit votre caisse de référence : Abelio,
Irnéo, Novalis Retraite Arrco, Altea, CGRCR,
Novalis Retraite Agirc, CRE, Ircafex.
Après examen du différend, un avis motivé est
rendu par le médiateur dans les six mois maximum
suivant la saisine. Il s’agit d’un avis en droit et/ou
en équité que la mutuelle s’engage formellement
à respecter (par l’acceptation du règlement de la
médiation fédérale mutualiste).
Si l’adhérent n’est pas satisfait, il conserve le droit
d’intenter une action devant le tribunal compétent.
En cas de besoin, le dossier, constitué des
documents et éléments indispensables à l’examen
de la prétention, est à transmettre à l’adresse
suivante :
FNMF
Médiateur de la Médiation Fédérale Mutualiste
255 Rue Vaugirard – 75719 Paris Cedex 15
[email protected]
Des ateliers de prévention santé pour les
6 à 9 ans
En collaboration avec le Centre de Loisirs d’Anjou
de Dijon, Radiance Groupe Humanis a mis en
place, pendant les vacances scolaires, une activité
ludique de prévention santé. Des enfants âgés de
6 à 9 ans ont ainsi découvert les différents groupes
d’aliments et leurs rôles pour notre organisme.
Comment ? En classant de nombreux aliments
parmi ces groupes et en proposant des petitsdéjeuners variés et équilibrés.
Rendez-vous santé
« Bien manger pour ma
santé pour ma planète »,
de 18 h 30 à 20 h
à l’agence d’Albertville
2
octobre
« Produits d’entretien,
cosmétiques, comment
acheter mieux et moins
cher, comment les faire
soi-même »
de 14 h à 17 h à l’agence de Cluses
7
octobre
6 et 13
octobre
Tests auditifs
de 10 h à 17 h
à l’agence de Vienne
« Prévention des maladies
cardio-vasculaires » :
conseils nutritionnels,
activité physique,
santé environnementale
de 10 h à 17 h 30 à l’agence Lyon Part Dieu
Renseignements au 04 79 96 81 89
21
octobre
AGENDA
BOURGOGNE
Un nouveau dispositif de médiation
AGENDA
L’activité s’est ensuite terminée par un quizz
consacré aux sucres et graisses cachés dans notre
alimentation, qui a fait comprendre aux enfants que
la pâte à tartiner, la glace, les viennoiseries, les
sodas ou les barres chocolatées doivent rester
des produits de plaisir que l’on s’accorde lors
des goûters entre amis ou le week-end. Chacun
est rentré chez soi la tête pleine d’idées de petitdéjeuner, en ayant compris le risque de manger
trop gras et trop sucré.
« J’ai la mémoire qui
penche », pièce de théâtre
12
le thème de la maladie
septembre sur
d’Alzheimer, jouée par la
compagnie des Totors
Salle Georges Brassens à Saint-Remy (71)
Renseignements au 03 80 28 29 01
Informations et animations
sur les activités physiques,
l’alimentation et le cancer
A partir de 13 h 30
à la piscine Olympique
du Grand Dijon. Ouvert à tous.
Renseignements au 03 80 28 29 01
27
septembre
BRETAGNE ATLANTIQUE
Quelles réponses apporter à la vie
affective des personnes âgées ?
Radiance Groupe Humanis Ouest et la Mutualité
Française Bretagne présentent le livre « Amours de
vieillesse », rédigé sous la direction de Marick Fèvre et
de Nicolas Riguidel, et publié aux Presses de l’EHESP.
Dans cet ouvrage, Marick Fèvre, responsable promotion
de la santé de Radiance Groupe Humanis Ouest,
engage une réflexion et combat les idées reçues sur
la vie affective, l’intimité et la sexualité des personnes
âgées. Fruit d’un travail collectif sur plusieurs années, le
livre répond aux légitimes interrogations qui se posent
au sujet des amours du grand âge :
L’amour après 60 ans est-il différent des autres ?
Les transformations du corps à la vieillesse ont-elles
une incidence sur la vie intime ?
Que penser des médicaments comme
le Viagra ?
Qu’en est-il du couple : « vieux
couple » ou « jeune couple de vieux »
sont-ils différents ?
Quelles difficultés pour les couples recomposés ?
Quelle place pour les enfants, les petits-enfants ?
L’amour en maison de retraite est-il permis ?
A travers des expériences issues de la vie quotidienne
au sein d’établissements pour personnes âgées, les
auteurs entendent encourager et faciliter les actions de
sensibilisation. Véritable outil pédagogique, « Amours
de vieillesse » rassemble initiatives de
terrain et témoignages de directeurs de
maisons de retraite. Il précise également
le cadre juridique des droits et libertés
des personnes âgées à exprimer leur
sexualité. Une approche qui en fait un
ouvrage particulièrement novateur et très complet.
La présentation du livre « Amours de vieillesse » aura
lieu au Café Littéraire de la librairie Forum du Livre à
Rennes, le 23 septembre autour d’une table ronde
débat. Cette présentation sera suivie d’une séance de
dédicaces avec les auteurs. Disponible en librairie ou
en commande sur www.presses.ehesp.fr
LA VIE DES MUTUELLES
LA VIE DES MUTUELLES
RHÔNE-ALPES/BOURGOGNE
BRETAGNE ATLANTIQUE/ BASSE NORMANDIE
Partenariat
Privilège
avec Only Lyon
Artisans et Commerçants
L’Union RMPI
Depuis le 1er janvier 2014, la dénomination de votre
organisme conventionné d’Assurance Maladie a
évolué pour devenir :
L’Union RMPI – Union Réseau Mutuelle
Professions Indépendantes
Cela ne change rien pour vos relations avec vos
interlocuteurs habituels.
La gestion de vos prestations et de votre dossier
administratif est toujours assurée par les services
de : Radiance Groupe Humanis Ouest pour les
régions Basse Normandie, Bretagne et Poitou
Charentes.
Radiance Groupe Humanis Grand Est pour les
régions Alpes, Bourgogne et Rhône.
Retrouvez la liste complète de nos agences
Au mois de juin dernier, Radiance Groupe Humanis
et Only Lyon ont scellé un partenariat commun
depuis le « Skyroom », au dernier étage de la Tour
Oxygène de Lyon.
Only Lyon a été créé en 2007 par les principaux
partenaires et institutions économiques de la
métropole lyonnaise, afin d’en assurer la promotion.
Lyon est ainsi devenue la première ville française
à se doter d’une stratégie de marketing territorial.
Ce partenariat permettra à la Mutuelle d’amplifier
son rayonnement sur la région lyonnaise grâce à
une meilleure visibilité de son enseigne.
1re Biennale Européenne de l’Artisanat à Lyon
Dans le cadre de la première Biennale Européenne
de l’Artisanat, qui se tiendra du 20 au 23 novembre
2014 au Centre des Congrès de Lyon, un partenariat
a été officialisé entre la mutuelle et la Chambre des
Métiers et de l’Artisanat du Rhône, organisatrice
de l’événement.
Destinée au grand public, la Biennale mettra en
lumière le secteur de l’artisanat et l’excellence des
savoir-faire artisanaux par le biais de démonstrations,
animations, tables rondes et soirées thématiques.
200 métiers seront représentés lors de ces journées
qui devraient attirer 12 000 artisans et environ
40 000 personnes. Au programme, également : les
Trophées européens de l’Artisanat, un concours
ouvert à 40 professionnels issus des régions
jumelées avec la région Rhône-Alpes. De quoi en
faire un événement incontournable de la vie culturelle
et économique de la région !
Radiance Groupe Humanis au Trophée des Managers
Votre mutuelle était présente au 17e Trophée des
Managers, qui s’est tenu près de Dijon les 26 et
27 juin dernier. Cet événement original permet
chaque année de réunir, dans un cadre privilégié,
les chefs d’entreprise et les acteurs influents
du monde de l’entreprise local, en leur offrant
la possibilité de participer à une compétition de
golf ou de flâner sous les tentes animées du site.
C’est dans ces tentes que Radiance Groupe
Humanis s’est montré le plus actif, en orga-
nisant une animation de prévention sur le
thème du « manger-bouger », ainsi qu’une
séance de cross fit (technique d’entraînement
physique) et une séance de dédicaces avec
Bilel Latreche, champion de France de boxe
dans la catégorie des super-moyens. Dans une
ambiance décontractée, environ 2 000 personnes
ont participé à ces deux journées ponctuées
de repas, défilés de mode et de nombreuses
animations.
Rencontrez votre mutuelle à la Foire de Savoie
Du 13 au 22 septembre, Radiance Groupe
Humanis sera à nouveau présente à la 86e édition
de la Foire de Savoie, la vitrine incontournable de
l’activité économique du département. Plus de
80 000 personnes devraient encore déambuler
cette année dans les 40 000 m² de la foire,
qui accueillera 400 exposants répartis dans
les domaines de l’habitat, la décoration, les
loisirs, le bien-être… La mutuelle y présentera
son savoir-faire au grand public, ainsi qu’aux
institutions et au monde professionnel.
Attention, nouvel emplacement cette année :
retrouvez Radiance sur l’espace Institutionnel,
au Phare 1. L’occasion de vous informer, de
vous faire conseiller par un spécialiste de la
protection sociale, de participer à un grand jeu
et de profiter d’une offre promotionnelle.
sur le site de l’Union : www.urmpi.fr
Un espace assuré vous est réservé sur le site pour
vous permettre de :
• Demander la dématérialisation et consulter vos
remboursements directement en ligne
• Effectuer vos démarches administratives (inscrire
un bénéficiaire, changer de RIB, modifier vos
coordonnées téléphoniques ou votre adresse…)
• Demander une carte européenne pour vos
déplacements à l’étranger
Retrouver votre code
d’accès internet sur votre
relevé de décompte ou
sur demande à votre
organisme.
Réunion de la
Commission
d’action sociale
La Commission d’action sociale de la mutuelle s’est
réunie 4 fois en avril et 4 fois en juin 2014 (une par
région). 31 dossiers (2 en Normandie, 3 en Pays de
Loire, 8 en Bretagne et 18 en Charente) ont été étudiés
pour un montant global de 4 611,47 € d’aides accordés.
Les prochaines commissions sont fixées début
septembre. Toutefois, tout dossier complet sera instruit
par la Présidente de l’Action Sociale, Madame DARRAS,
afin de débloquer les fonds sans attendre. Pour rappel,
grâce à ce fonctionnement le délai moyen de réponse
en décision directe est de 7 jours.
Quant au fonds exceptionnel d’aide aux sinistrés des
intempéries d’hiver : 3 dossiers ont été constitués et
les aides versées.
Une conférence-débat pour aider les aidants
En accompagnant un proche malade, ils ont tous
besoin d’échanger et de s’accorder du temps pour
eux-mêmes. Eux, ce sont les aidants (conjoints,
enfants…) qui sont de plus en plus nombreux
et en 2020 un Français sur 2 sera concerné par
ce problème. Votre mutuelle vous propose une
conférence-débat, animée par un(e) psychologue
sur la thématique des aidants en abordant les
sujets suivants :
• Qui sont les aidants ? Sommes-nous un aidant
sans le savoir ?
Typologie de l’aidant en France
• Le rôle et l’implication de l’aidant
L’aidant agit à différents niveaux mais souvent
l’aide est progressive et accaparante
• La santé et la solitude de l’aidant
L’aidant a tendance à s’oublier, emporté par un
quotidien exigeant et contraint
• Les obstacles et les difficultés à accepter
de l’aide
La culpabilité, la maîtrise de soi, l’indépendance,
le sens du devoir
• Comment venir en aide à l’aidant ?
(les temps de répit, les structures d’accompagnement, les cercles relationnels)
•
Se laisser du temps pour soi (malgré tout) ; oser
et savoir exprimer ses émotions
Les conseils de prévention pour l’aidant
En valorisant l’idée d’anticipation, de soin de soi
et d’adaptation
Information
Au regard des réformes de la
complémentaire santé *, nous
informons nos adhérents à un contrat
individuel que l’envoi des appels
de cotisations pour l’année 2015
sera effectué début décembre avec
le renouvellement de votre carte
de tiers payant.
Vos représentants élus au Conseil
d’administration restent mobilisés pour
faire évoluer vos garanties dans les
meilleures conditions.
* En effet, les décrets sur les contrats
responsables, l’aide à la complémentaire
santé (ACS) et l’ANI seront publiés en août
et septembre.
Ces conférences se dérouleront courant décembre
dans plusieurs villes de l’Ouest (Vannes, Rennes,
Alençon, Nantes, Angoulême…). Pour connaître
la date et le lieu, renseignez-vous auprès de votre
conseiller mutualiste ou au 02 99 29 66 00.
Art de
sa voiture de façon autonome génère
rapidement de fortes économies…
solution peut s’avérer coûteuse et s’applique
en priorité aux pannes importantes touchant
nos plus gros appareils. Mais pour remettre
sur pied une simple lampe, une bouilloire, ou
pour refaire une soudure sur un radio-réveil,
mieux vaut compter sur soi-même ou, encore
mieux, sur l’entraide.
Seul souci identifié par les bricoleurs et
réparateurs les plus divers : la modernisation
des appareils du quotidien comme des
voitures qui, b ourrés d’électronique,
deviennent de plus en plus difficiles à
réparer soi-même. Mais pas de doute : grâce
à l’entraide, tout nouveau problème trouvera
rapidement sa solution !
Où trouver de l’aide ?
Sur Internet ou dans un
« Repair Café »
L’entraide, justement, a le vent en poupe. Estce dû à la crise, au plaisir d’échanger à travers
le bricolage, à une prise de conscience
environnementale ? Sans doute un peu à
tout cela. Toujours est-il que sur internet,
des sites tels que commentreparer.com et
reparer-facile.fr constituent de précieuses
sources d’information pour tous les
réparateurs en herbe. Forums d’entraide,
tutoriels vidéos, guides pratiques y sont
disponibles gratuitement grâce à de grandes
communautés de bricoleurs peu avares en
conseils. En cherchant bien, vous avez de
grandes chances d’y trouver référence à
l’appareil que vous souhaitez réparer. Si ce
n’est pas le cas, une simple demande vous
Appareils cassés,
voiture en panne :
pensez à l’entraide !
Machine à laver qui ne lave plus très blanc, grille-pain qui ne grille plus rien, chaîne hi-fi muette…
Nous sommes tous confrontés aux petites comme aux grosses pannes de nos appareils du
quotidien. Des pannes qui, si elles sont très embêtantes, ne sont parfois pas bien graves. Il est alors
intéressant, pour le portefeuille comme pour l’environnement, de mettre la main à la pâte plutôt
que de faire réparer ou de jeter et racheter. Certains l’ont bien compris : sur internet comme dans
les villes fleurissent des initiatives faisant la part belle à l’entraide et à la débrouille. Du téléphone
à la voiture, il s’agit d’être malin !
Chaque année, les réfrigérateurs, machines
à laver, fours à micro-ondes, cafetières,
téléviseurs et, bien sûr, téléphones
portables se vendent par millions en France.
Des appareils tous plus innovants les uns que
les autres, où l’électronique est reine et peut,
comme la mécanique, faire des siennes. Que
faire, lorsqu’un appareil en panne n’est plus
sous garantie ? Malheureusement, beaucoup
d’entre nous ne font pas de sentiments et
jettent sans regret leurs petits appareils
pour en racheter d’autres. Une attitude qui
a des conséquences sur le portefeuille, mais
aussi sur l’environnement, car de nombreux
déchets électroniques pourraient être réparés
plutôt que de remplir les déchetteries. Pour
éviter cela, deux solutions : faire appel à un
réparateur ou réparer soi-même. La première
permettra certainement de bénéficier d’une
aide précieuse. Problème : vous n’êtes pas,
mais alors pas du tout bricoleur et ne savez
même pas ce qu’est un tournevis ? Dans ce
cas, mieux vaut vous tourner vers une autre
solution, née en Hollande en 2009 et qui
se développe petit à petit en France : les
« Repair Cafés ».
L’objectif des Repair Cafés est simple :
rassembler tous ceux qui préfèrent réparer
plutôt que jeter, bricoleurs ou non. Leur
créatrice, la néerlandaise Martine Postma,
a imaginé ce concept en constatant, avec
dépit, la perte d’une certaine « culture de la
réparation » qui animait nos aînés. Dans un
Repair Café, on remet donc cette culture au
goût du jour en partageant ses compétences.
Des bricoleurs bénévoles y tiennent une
permanence et tentent de remettre en
état les appareils défectueux que leur
amènent les visiteurs. Informatique, couture,
électronique, mécanique : idéalement, chaque
réunion regroupe des contributeurs aux
spécialités diverses qui, contre un petit
pourboire symbolique, ne comptent pas leurs
efforts pour trouver une solution à chaque
problème. Passion pour le bricolage, lutte
contre le gaspillage, goût pour l’entraide :
de nombreuses motivations peuvent amener
à s’impliquer dans une telle initiative. Envie
d’en savoir plus ? Le site repaircafe.org/fr
recense tous les Repair Cafés créés en
France et dans le monde.
Prenons
soin
de nos déchets
électroniques
et électroménagers !
Dans les garages solidaires,
vous réparez vous-même
votre voiture
Vous disposez donc maintenant de plusieurs
options pour réparer ou faire réparer vos
petits appareils à moindres frais. Mais
que faire si votre voiture a besoin d’une
réparation ? A moins d’être un spécialiste,
difficile de s’y attaquer seul. Cependant, si
les grosses réparations doivent évidemment
être réalisées chez un réparateur agréé, il
existe une solution permettant de recourir à
l’entraide pour les petites opérations, souvent
simples à effectuer. Son nom : les garages
solidaires, aussi appelés garages participatifs,
qui font le pari de vous apprendre à
réparer vous-même votre véhicule. Des
professionnels de la réparation automobile
vous y accueillent et vous transmettent leur
savoir, tout en mettant à votre disposition
le matériel et l’emplacement nécessaire à
chaque réparation. Vidange, changement de
plaquettes de frein, de pneus ou de courroie
de distribution sont les opérations les plus
fréquemment concernées, mais les plus
bricoleurs peuvent envisager de s’attaquer
à des réparations plus complexes, grâce à
l’aide des professionnels présents comme
d’autres participants plus perfectionnés.
Seule obligation : payer une adhésion à la
structure, voire la location d’un emplacement
et, bien sûr, les pièces détachées. Chaque
structure dispose de sa propre organisation.
Des sommes bien vite amorties, car entretenir
Combien de temps avez-vous mis à lire cet
article ? Deux, trois minutes ? Figurez-vous
que pendant ce laps de temps, le volume
de déchets électroniques créés en France
aura largement augmenté. Chaque seconde,
nous en produisons 60 kg ! Nous générons
même, au total, près de 2 milliards de kilos
de déchets électroniques et électroménagers
chaque année, soit 21 kg par habitant. Et ce
chiffre augmente tous les ans de 3 à 5 %…
Les appareils concernés contiennent bien
souvent des composants nocifs pour
l’environnement, tels que du mercure, des
tubes cathodiques ou des gaz à effet de serre,
mais également des matériaux recyclages et
valorisables. Il est donc primordial de ne pas
jeter inutilement nos appareils électroniques
et électroménagers, et de les jeter, lorsque
c’est absolument nécessaire, dans les
déchetteries et lieux adaptés. Ils seront ainsi
recyclés et leur impact sur l’environnement
s’en trouvera largement limité.
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
Offre Parrainage
Document non contractuel Produit distribué et assuré par les mutuelles de l’union Radiance Groupe Humanis, régie par le livre II du Code de la Mutualité, immatriculée au répertoire
SIRENE sous le numéro Siren 352 027 213, membre du groupe Humanis, siège social : 139-147 rue Paul Vaillant-Couturier - 92240 Malakoff. radiancehumanis.com – 036270
Vos proches adhèrent souvent à vos choix…
Pourquoi pas aussi à votre mutuelle ?
Recevez 50 €*
pour chaque parrainage
* Offre soumise à conditions, suivant le règlement de parrainage disponible en agence ou sur simple demande auprès de votre Conseiller. Le ou les filleuls doivent adhérer
à un contrat de complémentaire santé Radiance Humanis Santé, à titre individuel pour un célibataire ou pour une personne de référence du ménage. 50 € en chèques
cadeaux valables dans plus de 600 enseignes partout en France.
Parlez-en à votre conseiller Radiance Groupe Humanis.

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