presse-lundi 26 janv 15 - Comité Territorial de Lorraine de Rugby

HONNEUR
Hagondange battu sur le fil
Stade de l’Ile d’Esch. Arbitre : M. Sigu. PONT-À-MOUSSON : 1
essai de Tachousin (24e ) ; 1 transformation de Tachousin (24e ) ;
3 pénalités de Tachousin (50e , 65e , 70e ). 3 exclusions
temporaires : Leroy (18e , 39e ), Perrin (61e ). HAGONDANGE :
1 essai de Borea (69e ) ; 3 pénalités d’Agnès (27e , 32e , 34e ) ; 2
exclusions temporaires : Guiliz (18e ), Kimmel (37e ).
Rarement cette saison, le coup de sifflet final n’aura été autant
vécu comme une libération pour un leader méconnaissable. Plutôt
dominateur face à de coriaces Mosellans, Pont-à-Mousson n’est
jamais parvenu à dérouler son jeu. Lorsque M. Sigu n’accordait
pas l’essai que Tachousin pensait avoir inscrit (10e ) ou quand
celui-ci ratait d’un cheveu sa première tentative au pied, la
centaine de spectateurs se dit que cette rencontre n’allait pas être
simple.
Les Meurthe-et-Mosellans gardaient le plus souvent le contrôle du
ballon, mais Hagondange ne s’en laissait pas conter. Finalement,
après un démarrage avorté de Meurgue côté gauche, c’était
Tachousin, à droite, qui se jouait de la défense pour aplatir (7-0,
24e ). Dans la foulée, Agnès permettait à Hagondange de
renverser la tendance en scorant par trois fois (27e , 32e , 34e , 79). Une juste récompense des efforts de ses partenaires. Juste
avant la pause, le Mosellan manquait une pénalité qui semblait
pourtant facile.
Mal lui en prit car, dès la reprise, l’inévitable Tachousin redonnait
l’avantage aux siens (10-9, 50e ) avant de creuser l’écart, toujours
au pied (13-9, 65e ). Les Mussipontains n’étaient malgré tout pas
sereins et si l’Hagondangeois Pertille était projeté en touche alors
qu’il filait vers l’enbut, la remise en jeu qui suivait voyait les
visiteurs, grâce à une poussée collective, envoyer Borea à l’essai
(13-14, 69e ). Une joie de courte durée car Tachousin initiait une
nouvelle attaque et sa pénalité sauvait Pont-à-Mousson (16-14,
70e ).
Nancy-Seichamps surpris
NANCY-SEICHAMPS – MULHOUSE : 10-11 (5-6)
Stade Matter. Arbitre : M. Kettami Moulla. NANCYSEICHAMPS : 2 essais de Nicolas Claudel (39e ) et collectif (52e
). MULHOUSE : 1 essai d’Oswald (47e ) ; 2 pénalités de Frey (4e
, 32e ).
C’est sur un terrain très gras, à la limite du praticable, que s’est
déroulée cette rencontre. Dès le début, Mulhouse bousculait
Nancy-Seichamps. Les Alsaciens avaient toutefois du mal à
concrétiser leur domination avant de trouver une récompense par
deux pénalités transformées par l’ailier Frey (4e , 32e ). Juste
avant la pause, les Lorrains bénéficiaient d’une pénaltouche et le
puissant pilier Nicolas Claudel, à la suite d’une poussée
collective, inscrivait l’essai (5-6, 39e ).
À la reprise, les Mulhousiens étaient toujours morts de faim et
privaient leur adversaire de ballon avant d’inscrire logiquement un
essai par le puissant pilier Oswald (47e ). Sur un de leurs rares
ballons, Nancy-Seichamps inscrivait un essai collectif consécutif à
une pénaltouche (52e ). Mulhouse défendait son point d’avance
(10-11) jusqu’à l’ultime seconde, malgré un baroud d’honneur des
locaux en fin de match.
HONNEUR Mulhouse à l’enthousiasme
Les Mulhousiens sont allés remporter 11-10 leur match
d’Honneur hier à Nancy.
Les Mulhousiens ont gardé la main ce dimanche à Nancy. Archives L’Alsace/
Si, à demi-mot, les Nancéiens avaient laissé entendre que la réception
de Mulhouse pourrait leur servir de tremplin dans l’optique de se
relancer en Honneur, il n’en a rien été. En effet, Mulhouse, loin
d’avoir la faveur des pronostics d’avant-match, n’est pas pour autant
entré sur la pelouse du stade Matter en victime expiatoire, au grand
dam des locaux, mis dans l’embarras par autant d’enthousiasme.
En effet, les Alsaciens sont entrés à fond dans le match, pour porter
immédiatement le danger dans les 22 mètres de Nancy-Seichamps qui,
très vite, s’est retrouvé acculé sur ses arrières. Il n’a ainsi pas fallu
longtemps pour que Mulhouse pousse les locaux à la faute avec une
pénalité à la clé que n’a pas manquée Frey (0-3, 5e ).
Les Nancéiens ont continué de subir pendant la première demi-heure,
jusqu’à plier, à nouveau, sur une pénalité du tireur visiteur (0-6, 31e ).
À Nancy, la situation n’était pas folichonne et l’on pouvait presque
compter sur les doigts de la main les réelles incursions dans le camp
mulhousien. Guillon a pu taper à suivre avant d’être rudement stoppé.
C’est la pénalité, jouée à la main, qui a permis aux Nancéiens de faire
parler la puissance et Moneger a réduit l’écart. Malheureusement la
transformation de Goupil a échoué contre le montant, juste avant la
pause (5-6, 39e ).
Pour autant, tout restait possible dans le deuxième acte, mais les
Mulhousiens ont montré toute leur envie en se replaçant dès la reprise
sur l’en-but local. Péniblement, Nancy-Seichamps avait cru se
dégager, mais un mouvement transversal a mis Oswald sur orbite (511, 51e ).
Cette fois la réaction nancéienne a été plus rapide avec un essai de
Moneger (10-11, 57e ). Malgré l’énergie déployée et un baroud
d’honneur dans les derniers instants, la suprématie de Mulhousiens
déterminés n’a jamais été mise à mal.
Nancy-Seichamps – Mulhouse 10-11. Stade Matter. Mi-temps : 5-6.
Arbitre : M. Kettami. Les points : 2 essais de Moneger (39e et 57e )
pour Nancy-Seichamps : 1 essai d’Oswald (51e ), 2 pénalités (5e et
31e ) de Frey pour Mulhouse.
PROMOTION Saint-Louis a passé la seconde
Saint-Louis – Vittel 45-20. Mi-temps : 13-13. Stade de l’Au. Arbitre :
M. Karczewski (CD67). Les points : essais de Le Poupon (2e ), Sibiril
(45e ), Maire (69e ), Armbruster (50e ) et A. Kapfer (74e ),
transformations (2e , 45e , 50e , 69e ) et pénalités (5e , 35e , 61e , 66e
) de Montpoint pour Saint-Louis ; 2 essais (20e et 71e ), 2
transformations (20e , 71e ) et deux pénalités (25e , 30e ) pour Vittel.
Cartons. Blancs : à Vincent (22e ) et Gast (70e ) à Saint-Louis. Rouge
: 60e à Vittel.
Déjà vainqueur la semaine dernière face à Bar-le-Duc, Saint-Louis a
engrangé une deuxième victoire consécutive en Promotion. Dans son
antre, le RCSL s’impose cette fois contre Vittel (45-20) dans un match
gagné en seconde période. « On a bien entamé la rencontre mais ce fut
ensuite laborieux jusqu’à la mi-temps », analyse le président
ludovicien Bernard Caussade.
Un cafouillage des Vittellois dans leurs 22 mètres permet à Le Poupon
de chiper le cuir aux Vosgiens et d’aplatir entre les poteaux,
Montpoint transformant (7-0, 2e ). Saint-Louis prend le match par le
bon bout avec Montpoint qui ajuste la mire sur pénalité (10-0, 5e ). «
On a alors commencé à déjouer face à ces Vittellois morts de faim »
confesse le président. Installés dans les 22 mètres vosgiens, les
Ludoviciens font tomber le ballon et le contre des 80 mètres des gars
de Fabien Camus finit entre les poteaux, comme la transformation
(10-7, 21e ). Les Vittellois campent alors dans le camp local et sont
récompensés par deux pénalités pour fautes sur rucks (10-10 puis 1013, 30e ). Saint-Louis ne lâche toutefois pas et Montpoint convertit la
pénalité de l’égalisation (13-13,35e ).
Saint-Louis met la vitesse supérieure en 2e mi-temps. Sur
l’engagement, après un groupé pénétrant, Sibiril slalome dans la
défense sur 50 m et marque entre les perches. Montpoint transforme
(20-13, 45e ). Suite à une touche dans les 30 mètres de Vittel, le 3e
ligne aile Armbruster sort du maul pour aplatir en coin, Montpoint
transforme (27-13, 50e ).
Les Vosgiens accusent le coup, jouent même à 14 (60e ) et font des
fautes qui profitent à Montpoint (30-13 puis 33-13, 66e ). Sur un
nouveau ruck, le pilier Maire, lancé, s’affale dans l’en-but pour l’essai
du bonus offensif, Montpoint transformant (40-13, 69e ).
Vittel s’offre un baroud d’honneur avec une combinaison gagnante en
sortie de touche dans les 22 mètres ludoviciens (40-20, 72e ). SaintLouis réagit en revenant dans le camp vittellois et envoie avec un essai
au large A. Kapfer récupérer le bonus offensif (45-20, 74e )
FEMMES ARBITRES
Nathalie Millet se prend au jeu
Joueuse de l’entente Sélestat/Illkirch en 2e division
nationale de rugby, Nathalie Millet compte s’affirmer dans
l’arbitrage de son sport grâce à son tempérament.
Nathalie Millet porte son maillot rose fétiche pour arbitrer.Photo DR Pour couper le sifflet de Nathalie Millet, il faut se lever de bonne
heure. Rugbywoman en Elite 2, deuxième niveau français, au sein de
l’entente Sélestat/Illkirch, c’est une véritable passionnée du ballon
ovale. L’Héraultaise a pourtant débuté presque par obligation. « Dans
mon village, à La Salvetat-sur-Agout, il n’y avait que le rugby comme
sport collectif, moi qui venais du hand , se souvient-elle. Et j’ai été
happée par ce jeu, ses valeurs d’abnégation et de solidarité. »
C’était il y a vingt ans pour celle qui affiche aujourd’hui 33 printemps.
Depuis dix ans en Alsace, ce professeur en génie civil au lycée Le
Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden a effectué un bon bout de chemin
sur les terrains comme première centre. Et c’est encore presque par
contrainte que Nathalie Millet a pris parallèlement la voie de
l’arbitrage. « Comme j’entraînais les cadettes, j’étais déjà licenciée
capacitaire en arbitrage et je m’en sortais bien , apprécie-t-elle. Et il y
a cinq ans, Pierre Pailhes (Ndlr : responsable de l’arbitrage alsacien)
m’a dit de m’y mettre. Je l’ai fait un peu par rapport aux obligations
du club d’Illkirch. J’ai sauté le pas il y a deux ans et j’ai adoré ça. »
N’y voyez donc aucune marche forcée, Nathalie Millet suit une voie
toute tracée vers le niveau fédéral, qu’elle espère atteindre à terme. «
Je n’arbitre que des garçons jusqu’en Réserve Honneur, mais je me
prépare pour passer mes diplômes d’arbitre territorial puis l’examen
préfédéral. Je suis en fin de carrière de joueuse et je compte me
consacrer plus à l’arbitrage. Et j’ai envie d’être arbitre fédérale et
atteindre le haut niveau féminin. »
Compétitrice dans l’âme, Nathalie Millet est aussi exigeante dans le
jeu que dans l’application des règles. Avec une trajectoire qui la
surprend un peu. « Je ne pensais pas progresser autant , souligne-telle. Avec ma pratique de joueuse, je comprends l’esprit des règles
avec les notions de physique et d’avantage. Il n’y a pas de frustration
quand je sors d’un match, contrairement à ce que je ressentais comme
entraîneur. Et quand on ne vient pas me voir à la fin d’un match, c’est
bien. »
« Je n’ai plus besoin de me justifier »
Seul arbitre féminin de rugby en Alsace, Nathalie Millet a
paradoxalement accru sa crédibilité lors de l’inauguration du
complexe sportif Schweitzer à Illkirch en mars 2014. « Il y avait un
monde de dingue et j’ai gagné la reconnaissance du rugby alsacien. Ce
match a été un tournant, il m’a beaucoup aidé à me sentir à l’aise
quand je vais dans les clubs. Je n’ai plus besoin de me justifier. » Les
championnats masculins se disputant avec les clubs lorrains, l’accueil
est en revanche plus taquin chez les voisins. « Avec mon maillot rose
sur les épaules, il y a un petit effet de surprise. J’entends quelques
railleries, mais ça s’éteint. Sinon, c’est que mon arbitrage n’est pas
bon. »
En ce qui concerne le rapport avec les joueurs, l’approche est
différente avec les jeunes ou les seniors. « Les jeunes font moins
attention au fait que je sois une femme, alors que j’ai tendance à me
sentir femme quand ce sont des seniors , précise-t-elle. Le ‘‘Madame’’
est très appuyé, mais ça ne dure pas longtemps. Je parle beaucoup
avec les joueurs, je fais beaucoup de prévention. » Grâce à l’aide d’un
préparateur physique, la Bas-Rhinoise ne manque pas de souffle. Ceci
ne l’empêche pas de manœuvrer. « J’anticipe et je coupe des
trajectoires grâce à ma connaissance du jeu », s’amuse-t-elle. Pas de
doute : Nathalie Millet s’est vraiment prise au jeu de l’arbitrage.
HONNEUR Un bonus tout minus
Le FC Haguenau a atteint son objectif en décrochant
une victoire bonifiée face à un valeureux SA Verdun
qui méritait mieux. On ne retiendra que ça, tant les
Haguenoviens se sont montrés brouillons et poussifs.
Pur produit local, Xavier Kruth, tout en puissance, inscrit le 3 e essai. PHOTO DNA – Franck Kobi Les cinq points en poche , les Haguenoviens ont commencé
par se prendre une bonne soufflante, paradoxale mais justifiée,
de la part de Jean-Jacques Bos: «Vous ne pouvez pas vous
satisfaire de ça!».
Ses hommes venaient tout juste de sauver l’essentiel en
résistant, arc-boutés sur leur ligne d’en-but durant les deux
dernières minutes. Ce qui ne suffisait pas à atténuer le
jugement de leur coach. «Nous n’avons pas joué notre jeu.
Nous n’avons pas été bons en conquête et encore moins en
défense, généralement notre force. Je n’hésite pas à le dire,
nous avons un peu pris la grosse tête avant de recevoir un
Verdun qui restait sur quatre défaites, mais d’autant plus
revanchard.»
Lorsque, dès la 6e ’, l’ailier Brotons jouait pour lui-même au
pied et profitait d’une erreur de l’arrière lorrain pour aplatir,
les locaux s’y voyaient déjà, avec la transformation en coin
d’Eby en sus.
Le pack sur le reculoir !
Ça leur a donc fait tout drôle lorsque les avants verdunois,
morts de faim en mêlée, dynamiques dans l’alignement,
parvenaient à porter le ballon sur une succession de temps de
jeu. Pas rien face au pack du FCH.
Leur maîtrise était logiquement récompensée par l’essai en
force du 2e ligne Gauthier Grados, Griseneau remettant les
compteurs à zéro (7-7, 17e ’).
Un FCH à réaction rappliquait dans les 22m de Meusiens
faisant front au près avant de céder au large sur la charge de
Laurent Le Palud (12-7, 21e ’).
Intervenait dès lors la cartonite aigüe de M. Chapelle.
Englender en fut la première victime. À 14, les Haguenoviens
étaient tout heureux de s’en tirer avec une unique pénalité de
Griseneau avant la pause (12-10).
Le jour de Kruth
Au cours d’une seconde période hachée, les hommes du
capitaine Hervé Heitz ajoutaient non sans mal les deux essais
nécessaires au bonus. En supériorité numérique, la tonicité de
Xavier Kruth au sol faisait mouche suite à une pénaltouche à
5m.
Puis Martin Haubensack allait au bout après avoir poussé
l’arrière-garde verdunoise à la faute, même si M. Chapelle
préféra l’option d’un inutile essai de pénalité. Faute
caractérisée sur l’arrière haguenovien certes il y eut, mais ce
dernier était parvenu à aplatir. Cela aurait évité des palabres
tout aussi inutiles, qui ont valu à Toussaint et Camus les
derniers jaunes du jour. Que le FCH, à 15 contre 13, n’a pas su
exploiter. Symbolique…
L’exploit de Mulhouse
NANCY-SEICHAMPS 10 MULHOUSE 15
Mi-temps : 5-10.
NANCY-SEICHAMPS : 2E Moneger (39e , 57e ).
MULHOUSE : 2E Oswald (5e , 51e ) ; 1T Frey (5e ) ; 1P Frey
(31e ).
Si, à demi-mot, les Nancéo-Séchanais avaient laissé entendre
que la réception de Mulhouse pourrait leur servir de tremplin
dans l’optique de se relancer pour la suite, il n’en a rien été et,
au coup de sifflet final, on était loin du compte. En effet,
Mulhouse, loin d’avoir la faveur des pronostics d’avantmatch, n’est pas pour autant entré sur la pelouse de Matter en
victime expiatoire, au grand dam des locaux, mis dans
l’embarras par autant d’enthousiasme.
Les Alsaciens sont entrés à fond dans le match, pour porter
immédiatement le danger dans les 22 mètres de NancySeichamps qui, très vite, s’est retrouvé acculé sur ses arrières.
Il n’a ainsi pas fallu longtemps pour que Mulhouse profite
d’une belle situation aux abords de l’en-but. Oswald s’est
arraché dans l’escarmouche pour aplatir (5e ). La
transformation de Frey n’a pas arrangé les affaires des locaux,
d’autant plus qu’ils ont continué de subir pendant la première
demi-heure, jusqu’à plier à nouveau sur une pénalité du tireur
visiteur (0-10, 31e ).
Sur une pénalité jouée à la main, les Nancéiens ont fait parler
leur puissance et Moneger a réduit l’écart. La transformation
de Goupil a échoué contre le montant, juste avant la pause (510, 39e ).
Tout restait possible dans le deuxième acte, mais les
Mulhousiens ont montré toute leur envie en se replaçant dès la
reprise sur l’en-but local. Péniblement, Nancy-Seichamps
avait cru se dégager, mais un mouvement transversal a mis
Oswald sur orbite, lequel a doublé son capital personnel (5-15,
51e ).
Cette fois, la réaction nancéienne a été plus rapide et
matérialisée par un essai de Moneger (57e ). Mais malgré un
baroud d’honneur nancéien dans les derniers instants, la
suprématie de Mulhousiens déterminés n’a jamais été mise à
mal.