HONNEUR Hagondange battu sur le fil Stade de l’Ile d’Esch. Arbitre : M. Sigu. PONT-À-MOUSSON : 1 essai de Tachousin (24e ) ; 1 transformation de Tachousin (24e ) ; 3 pénalités de Tachousin (50e , 65e , 70e ). 3 exclusions temporaires : Leroy (18e , 39e ), Perrin (61e ). HAGONDANGE : 1 essai de Borea (69e ) ; 3 pénalités d’Agnès (27e , 32e , 34e ) ; 2 exclusions temporaires : Guiliz (18e ), Kimmel (37e ). Rarement cette saison, le coup de sifflet final n’aura été autant vécu comme une libération pour un leader méconnaissable. Plutôt dominateur face à de coriaces Mosellans, Pont-à-Mousson n’est jamais parvenu à dérouler son jeu. Lorsque M. Sigu n’accordait pas l’essai que Tachousin pensait avoir inscrit (10e ) ou quand celui-ci ratait d’un cheveu sa première tentative au pied, la centaine de spectateurs se dit que cette rencontre n’allait pas être simple. Les Meurthe-et-Mosellans gardaient le plus souvent le contrôle du ballon, mais Hagondange ne s’en laissait pas conter. Finalement, après un démarrage avorté de Meurgue côté gauche, c’était Tachousin, à droite, qui se jouait de la défense pour aplatir (7-0, 24e ). Dans la foulée, Agnès permettait à Hagondange de renverser la tendance en scorant par trois fois (27e , 32e , 34e , 79). Une juste récompense des efforts de ses partenaires. Juste avant la pause, le Mosellan manquait une pénalité qui semblait pourtant facile. Mal lui en prit car, dès la reprise, l’inévitable Tachousin redonnait l’avantage aux siens (10-9, 50e ) avant de creuser l’écart, toujours au pied (13-9, 65e ). Les Mussipontains n’étaient malgré tout pas sereins et si l’Hagondangeois Pertille était projeté en touche alors qu’il filait vers l’enbut, la remise en jeu qui suivait voyait les visiteurs, grâce à une poussée collective, envoyer Borea à l’essai (13-14, 69e ). Une joie de courte durée car Tachousin initiait une nouvelle attaque et sa pénalité sauvait Pont-à-Mousson (16-14, 70e ). Nancy-Seichamps surpris NANCY-SEICHAMPS – MULHOUSE : 10-11 (5-6) Stade Matter. Arbitre : M. Kettami Moulla. NANCYSEICHAMPS : 2 essais de Nicolas Claudel (39e ) et collectif (52e ). MULHOUSE : 1 essai d’Oswald (47e ) ; 2 pénalités de Frey (4e , 32e ). C’est sur un terrain très gras, à la limite du praticable, que s’est déroulée cette rencontre. Dès le début, Mulhouse bousculait Nancy-Seichamps. Les Alsaciens avaient toutefois du mal à concrétiser leur domination avant de trouver une récompense par deux pénalités transformées par l’ailier Frey (4e , 32e ). Juste avant la pause, les Lorrains bénéficiaient d’une pénaltouche et le puissant pilier Nicolas Claudel, à la suite d’une poussée collective, inscrivait l’essai (5-6, 39e ). À la reprise, les Mulhousiens étaient toujours morts de faim et privaient leur adversaire de ballon avant d’inscrire logiquement un essai par le puissant pilier Oswald (47e ). Sur un de leurs rares ballons, Nancy-Seichamps inscrivait un essai collectif consécutif à une pénaltouche (52e ). Mulhouse défendait son point d’avance (10-11) jusqu’à l’ultime seconde, malgré un baroud d’honneur des locaux en fin de match. HONNEUR Mulhouse à l’enthousiasme Les Mulhousiens sont allés remporter 11-10 leur match d’Honneur hier à Nancy. Les Mulhousiens ont gardé la main ce dimanche à Nancy. Archives L’Alsace/ Si, à demi-mot, les Nancéiens avaient laissé entendre que la réception de Mulhouse pourrait leur servir de tremplin dans l’optique de se relancer en Honneur, il n’en a rien été. En effet, Mulhouse, loin d’avoir la faveur des pronostics d’avant-match, n’est pas pour autant entré sur la pelouse du stade Matter en victime expiatoire, au grand dam des locaux, mis dans l’embarras par autant d’enthousiasme. En effet, les Alsaciens sont entrés à fond dans le match, pour porter immédiatement le danger dans les 22 mètres de Nancy-Seichamps qui, très vite, s’est retrouvé acculé sur ses arrières. Il n’a ainsi pas fallu longtemps pour que Mulhouse pousse les locaux à la faute avec une pénalité à la clé que n’a pas manquée Frey (0-3, 5e ). Les Nancéiens ont continué de subir pendant la première demi-heure, jusqu’à plier, à nouveau, sur une pénalité du tireur visiteur (0-6, 31e ). À Nancy, la situation n’était pas folichonne et l’on pouvait presque compter sur les doigts de la main les réelles incursions dans le camp mulhousien. Guillon a pu taper à suivre avant d’être rudement stoppé. C’est la pénalité, jouée à la main, qui a permis aux Nancéiens de faire parler la puissance et Moneger a réduit l’écart. Malheureusement la transformation de Goupil a échoué contre le montant, juste avant la pause (5-6, 39e ). Pour autant, tout restait possible dans le deuxième acte, mais les Mulhousiens ont montré toute leur envie en se replaçant dès la reprise sur l’en-but local. Péniblement, Nancy-Seichamps avait cru se dégager, mais un mouvement transversal a mis Oswald sur orbite (511, 51e ). Cette fois la réaction nancéienne a été plus rapide avec un essai de Moneger (10-11, 57e ). Malgré l’énergie déployée et un baroud d’honneur dans les derniers instants, la suprématie de Mulhousiens déterminés n’a jamais été mise à mal. Nancy-Seichamps – Mulhouse 10-11. Stade Matter. Mi-temps : 5-6. Arbitre : M. Kettami. Les points : 2 essais de Moneger (39e et 57e ) pour Nancy-Seichamps : 1 essai d’Oswald (51e ), 2 pénalités (5e et 31e ) de Frey pour Mulhouse. PROMOTION Saint-Louis a passé la seconde Saint-Louis – Vittel 45-20. Mi-temps : 13-13. Stade de l’Au. Arbitre : M. Karczewski (CD67). Les points : essais de Le Poupon (2e ), Sibiril (45e ), Maire (69e ), Armbruster (50e ) et A. Kapfer (74e ), transformations (2e , 45e , 50e , 69e ) et pénalités (5e , 35e , 61e , 66e ) de Montpoint pour Saint-Louis ; 2 essais (20e et 71e ), 2 transformations (20e , 71e ) et deux pénalités (25e , 30e ) pour Vittel. Cartons. Blancs : à Vincent (22e ) et Gast (70e ) à Saint-Louis. Rouge : 60e à Vittel. Déjà vainqueur la semaine dernière face à Bar-le-Duc, Saint-Louis a engrangé une deuxième victoire consécutive en Promotion. Dans son antre, le RCSL s’impose cette fois contre Vittel (45-20) dans un match gagné en seconde période. « On a bien entamé la rencontre mais ce fut ensuite laborieux jusqu’à la mi-temps », analyse le président ludovicien Bernard Caussade. Un cafouillage des Vittellois dans leurs 22 mètres permet à Le Poupon de chiper le cuir aux Vosgiens et d’aplatir entre les poteaux, Montpoint transformant (7-0, 2e ). Saint-Louis prend le match par le bon bout avec Montpoint qui ajuste la mire sur pénalité (10-0, 5e ). « On a alors commencé à déjouer face à ces Vittellois morts de faim » confesse le président. Installés dans les 22 mètres vosgiens, les Ludoviciens font tomber le ballon et le contre des 80 mètres des gars de Fabien Camus finit entre les poteaux, comme la transformation (10-7, 21e ). Les Vittellois campent alors dans le camp local et sont récompensés par deux pénalités pour fautes sur rucks (10-10 puis 1013, 30e ). Saint-Louis ne lâche toutefois pas et Montpoint convertit la pénalité de l’égalisation (13-13,35e ). Saint-Louis met la vitesse supérieure en 2e mi-temps. Sur l’engagement, après un groupé pénétrant, Sibiril slalome dans la défense sur 50 m et marque entre les perches. Montpoint transforme (20-13, 45e ). Suite à une touche dans les 30 mètres de Vittel, le 3e ligne aile Armbruster sort du maul pour aplatir en coin, Montpoint transforme (27-13, 50e ). Les Vosgiens accusent le coup, jouent même à 14 (60e ) et font des fautes qui profitent à Montpoint (30-13 puis 33-13, 66e ). Sur un nouveau ruck, le pilier Maire, lancé, s’affale dans l’en-but pour l’essai du bonus offensif, Montpoint transformant (40-13, 69e ). Vittel s’offre un baroud d’honneur avec une combinaison gagnante en sortie de touche dans les 22 mètres ludoviciens (40-20, 72e ). SaintLouis réagit en revenant dans le camp vittellois et envoie avec un essai au large A. Kapfer récupérer le bonus offensif (45-20, 74e ) FEMMES ARBITRES Nathalie Millet se prend au jeu Joueuse de l’entente Sélestat/Illkirch en 2e division nationale de rugby, Nathalie Millet compte s’affirmer dans l’arbitrage de son sport grâce à son tempérament. Nathalie Millet porte son maillot rose fétiche pour arbitrer.Photo DR Pour couper le sifflet de Nathalie Millet, il faut se lever de bonne heure. Rugbywoman en Elite 2, deuxième niveau français, au sein de l’entente Sélestat/Illkirch, c’est une véritable passionnée du ballon ovale. L’Héraultaise a pourtant débuté presque par obligation. « Dans mon village, à La Salvetat-sur-Agout, il n’y avait que le rugby comme sport collectif, moi qui venais du hand , se souvient-elle. Et j’ai été happée par ce jeu, ses valeurs d’abnégation et de solidarité. » C’était il y a vingt ans pour celle qui affiche aujourd’hui 33 printemps. Depuis dix ans en Alsace, ce professeur en génie civil au lycée Le Corbusier d’Illkirch-Graffenstaden a effectué un bon bout de chemin sur les terrains comme première centre. Et c’est encore presque par contrainte que Nathalie Millet a pris parallèlement la voie de l’arbitrage. « Comme j’entraînais les cadettes, j’étais déjà licenciée capacitaire en arbitrage et je m’en sortais bien , apprécie-t-elle. Et il y a cinq ans, Pierre Pailhes (Ndlr : responsable de l’arbitrage alsacien) m’a dit de m’y mettre. Je l’ai fait un peu par rapport aux obligations du club d’Illkirch. J’ai sauté le pas il y a deux ans et j’ai adoré ça. » N’y voyez donc aucune marche forcée, Nathalie Millet suit une voie toute tracée vers le niveau fédéral, qu’elle espère atteindre à terme. « Je n’arbitre que des garçons jusqu’en Réserve Honneur, mais je me prépare pour passer mes diplômes d’arbitre territorial puis l’examen préfédéral. Je suis en fin de carrière de joueuse et je compte me consacrer plus à l’arbitrage. Et j’ai envie d’être arbitre fédérale et atteindre le haut niveau féminin. » Compétitrice dans l’âme, Nathalie Millet est aussi exigeante dans le jeu que dans l’application des règles. Avec une trajectoire qui la surprend un peu. « Je ne pensais pas progresser autant , souligne-telle. Avec ma pratique de joueuse, je comprends l’esprit des règles avec les notions de physique et d’avantage. Il n’y a pas de frustration quand je sors d’un match, contrairement à ce que je ressentais comme entraîneur. Et quand on ne vient pas me voir à la fin d’un match, c’est bien. » « Je n’ai plus besoin de me justifier » Seul arbitre féminin de rugby en Alsace, Nathalie Millet a paradoxalement accru sa crédibilité lors de l’inauguration du complexe sportif Schweitzer à Illkirch en mars 2014. « Il y avait un monde de dingue et j’ai gagné la reconnaissance du rugby alsacien. Ce match a été un tournant, il m’a beaucoup aidé à me sentir à l’aise quand je vais dans les clubs. Je n’ai plus besoin de me justifier. » Les championnats masculins se disputant avec les clubs lorrains, l’accueil est en revanche plus taquin chez les voisins. « Avec mon maillot rose sur les épaules, il y a un petit effet de surprise. J’entends quelques railleries, mais ça s’éteint. Sinon, c’est que mon arbitrage n’est pas bon. » En ce qui concerne le rapport avec les joueurs, l’approche est différente avec les jeunes ou les seniors. « Les jeunes font moins attention au fait que je sois une femme, alors que j’ai tendance à me sentir femme quand ce sont des seniors , précise-t-elle. Le ‘‘Madame’’ est très appuyé, mais ça ne dure pas longtemps. Je parle beaucoup avec les joueurs, je fais beaucoup de prévention. » Grâce à l’aide d’un préparateur physique, la Bas-Rhinoise ne manque pas de souffle. Ceci ne l’empêche pas de manœuvrer. « J’anticipe et je coupe des trajectoires grâce à ma connaissance du jeu », s’amuse-t-elle. Pas de doute : Nathalie Millet s’est vraiment prise au jeu de l’arbitrage. HONNEUR Un bonus tout minus Le FC Haguenau a atteint son objectif en décrochant une victoire bonifiée face à un valeureux SA Verdun qui méritait mieux. On ne retiendra que ça, tant les Haguenoviens se sont montrés brouillons et poussifs. Pur produit local, Xavier Kruth, tout en puissance, inscrit le 3 e essai. PHOTO DNA – Franck Kobi Les cinq points en poche , les Haguenoviens ont commencé par se prendre une bonne soufflante, paradoxale mais justifiée, de la part de Jean-Jacques Bos: «Vous ne pouvez pas vous satisfaire de ça!». Ses hommes venaient tout juste de sauver l’essentiel en résistant, arc-boutés sur leur ligne d’en-but durant les deux dernières minutes. Ce qui ne suffisait pas à atténuer le jugement de leur coach. «Nous n’avons pas joué notre jeu. Nous n’avons pas été bons en conquête et encore moins en défense, généralement notre force. Je n’hésite pas à le dire, nous avons un peu pris la grosse tête avant de recevoir un Verdun qui restait sur quatre défaites, mais d’autant plus revanchard.» Lorsque, dès la 6e ’, l’ailier Brotons jouait pour lui-même au pied et profitait d’une erreur de l’arrière lorrain pour aplatir, les locaux s’y voyaient déjà, avec la transformation en coin d’Eby en sus. Le pack sur le reculoir ! Ça leur a donc fait tout drôle lorsque les avants verdunois, morts de faim en mêlée, dynamiques dans l’alignement, parvenaient à porter le ballon sur une succession de temps de jeu. Pas rien face au pack du FCH. Leur maîtrise était logiquement récompensée par l’essai en force du 2e ligne Gauthier Grados, Griseneau remettant les compteurs à zéro (7-7, 17e ’). Un FCH à réaction rappliquait dans les 22m de Meusiens faisant front au près avant de céder au large sur la charge de Laurent Le Palud (12-7, 21e ’). Intervenait dès lors la cartonite aigüe de M. Chapelle. Englender en fut la première victime. À 14, les Haguenoviens étaient tout heureux de s’en tirer avec une unique pénalité de Griseneau avant la pause (12-10). Le jour de Kruth Au cours d’une seconde période hachée, les hommes du capitaine Hervé Heitz ajoutaient non sans mal les deux essais nécessaires au bonus. En supériorité numérique, la tonicité de Xavier Kruth au sol faisait mouche suite à une pénaltouche à 5m. Puis Martin Haubensack allait au bout après avoir poussé l’arrière-garde verdunoise à la faute, même si M. Chapelle préféra l’option d’un inutile essai de pénalité. Faute caractérisée sur l’arrière haguenovien certes il y eut, mais ce dernier était parvenu à aplatir. Cela aurait évité des palabres tout aussi inutiles, qui ont valu à Toussaint et Camus les derniers jaunes du jour. Que le FCH, à 15 contre 13, n’a pas su exploiter. Symbolique… L’exploit de Mulhouse NANCY-SEICHAMPS 10 MULHOUSE 15 Mi-temps : 5-10. NANCY-SEICHAMPS : 2E Moneger (39e , 57e ). MULHOUSE : 2E Oswald (5e , 51e ) ; 1T Frey (5e ) ; 1P Frey (31e ). Si, à demi-mot, les Nancéo-Séchanais avaient laissé entendre que la réception de Mulhouse pourrait leur servir de tremplin dans l’optique de se relancer pour la suite, il n’en a rien été et, au coup de sifflet final, on était loin du compte. En effet, Mulhouse, loin d’avoir la faveur des pronostics d’avantmatch, n’est pas pour autant entré sur la pelouse de Matter en victime expiatoire, au grand dam des locaux, mis dans l’embarras par autant d’enthousiasme. Les Alsaciens sont entrés à fond dans le match, pour porter immédiatement le danger dans les 22 mètres de NancySeichamps qui, très vite, s’est retrouvé acculé sur ses arrières. Il n’a ainsi pas fallu longtemps pour que Mulhouse profite d’une belle situation aux abords de l’en-but. Oswald s’est arraché dans l’escarmouche pour aplatir (5e ). La transformation de Frey n’a pas arrangé les affaires des locaux, d’autant plus qu’ils ont continué de subir pendant la première demi-heure, jusqu’à plier à nouveau sur une pénalité du tireur visiteur (0-10, 31e ). Sur une pénalité jouée à la main, les Nancéiens ont fait parler leur puissance et Moneger a réduit l’écart. La transformation de Goupil a échoué contre le montant, juste avant la pause (510, 39e ). Tout restait possible dans le deuxième acte, mais les Mulhousiens ont montré toute leur envie en se replaçant dès la reprise sur l’en-but local. Péniblement, Nancy-Seichamps avait cru se dégager, mais un mouvement transversal a mis Oswald sur orbite, lequel a doublé son capital personnel (5-15, 51e ). Cette fois, la réaction nancéienne a été plus rapide et matérialisée par un essai de Moneger (57e ). Mais malgré un baroud d’honneur nancéien dans les derniers instants, la suprématie de Mulhousiens déterminés n’a jamais été mise à mal.
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