CURRICULUM VITAE JEAN-MARIE GOURVIL Né à Caen dans une

CURRICULUM VITAE
JEAN-MARIE GOURVIL
Né à Caen dans une ville détruite par la guerre, Jean-Marie Gourvil vit son enfance dans un
quartier ouvrier dont la paroisse est animée par les pères Eudistes. Il rencontre très tôt
l’Orthodoxie : Dostoïevski, Les récits du pèlerin russe, La Philocalie des Pères neptiques
(anthologie sur la prière), Nicolas Berdiaev. Après avoir songé à la vie religieuse, il entre dans
l’Eglise orthodoxe au début des années 1970. Il publie divers articles et intervient comme
conférencier sur la spiritualité orthodoxe et les Pères de l’Eglise. Il publie un ouvrage sur Le
Notre Père1. Il co-anime à Caen depuis 15 ans, un atelier œcuménique de lecture des Pères de
l’Eglise. Il est membre du comité de rédaction de la revue le Messager Orthodoxe, dirigée par
Nikita Struve.
Travailleur social et sociologue, formé à l’Université expérimentale de Vincennes. Il poursuit
ses études au Québec à l’Université de Montréal et à l’Université Laval. Rentré en France il
est directeur des études à l’Institut Régional du Travail Social de Basse-Normandie. Il
intervient comme formateur et consultant auprès des collectivités locales sur le thème des
solidarités de proximité et du développement social local2.
Il centre ses recherches sur l’histoire sociale et l’histoire de la spiritualité en France à l’époque
moderne. Il coordonne un ouvrage sur Jean de Bernières qui a tant influencé Madame Guyon
et Fénelon, et participe à un volume sur les mystiques franciscains du grand siècle3.
Ayant acquis une bonne connaissance de la théologie mystique de l’Eglise orthodoxe et de la
spiritualité en Occident il défend le point de vue qu’une même grande tradition spirituelle, la
Paradosis parcourt en profondeur le christianisme. La tradition de l’homme intérieur qui a été
mise progressivement sous le boisseau au Moyen-Age et durant la période moderne, constitue
une ressource qu’il nous faut revisiter ensemble de façon inter-confessionnelle. Le retour au
christianisme intérieur peut nous permettre de retrouver la voie spirituelle du christianisme de
la première communauté de Jérusalem, de développer les solidarités, le vivre ensemble
évangélique que nous cherchons à tâtons4.
1
J-M Gourvil, Ne nous laisse pas entrer dans l’épreuve, une nouvelle traduction orthodoxe du Notre Père, F.-X.
de Guibert, 2004.
2
Voir notamment J-M Gourvil et M. Kaiser, Se former au développement social local, Dunod, 2008, 260 p.
3
J-M Gourvil et D. Tronc, Rencontres autour de Jean de Bernières, Paroles et Silence, 2013, 600p. voir aussi D.
Tronc, P. Moracchini, J-M Gourvil, La vie mystique chez les franciscains du XVIIème siècle, Centre Saint-Jean
de la Croix, 2014, 268 p.
4
Voir le site : www.association-paradosis.com