Résonnez trompettes ! Grandes Cantates pour la Réforme Ensemble Pygmalion Musique de chambre © Piergab Vente de disques à l’issue du concert Mardi 24 novembre 2015 à 20h Grande Salle Durée : 1h30 environ Résonnez trompettes ! Grandes Cantates pour la Réforme JEAN-SÉBASTIEN BACH Cantate « Singet dem Herrn ein neues Lied » BWV 190 Motet « Singet dem Herrn ein neues Lied » BWV 225 Cantate « Nun danket alle Gott » BWV 192 — Entracte — Motet « Lobet den Herrn, alle Heiden » BWV 230 Cantate « Ein’ feste Burg ist unser Gott » BWV 80 Ensemble Pygmalion Raphaël Pichon : Direction Joanne Lunn : Soprano Damien Guillon : Alto Thomas Hobbs : Ténor Benoît Arnould : Basse Le 31 octobre 1517, le moine Martin Luther affichait sur la porte de la chapelle du château de Wittenberg un document présentant 95 thèses s’élevant contre le scandale des indulgences pontificales. Son intention n’était pas de créer un schisme, mais de réformer de l’intérieur l’Église catholique de son temps et sa doctrine, en appelant à renouer avec l’enseignement de l’Évangile. On le sait, le schisme sera inévitable et l’histoire de l’Europe s’en trouvera profondément bouleversée. Or Luther étant lui-même un grand érudit doté d’une profonde sensibilité musicale, il va donner à la musique un rôle de premier plan dans les pratiques de la nouvelle religion évangélique. La musique, pense-t-il, principalement collective, agit comme exorcisme en chassant le mal, elle sanctifie et met en communication directe avec le surnaturel. Il faut donc chanter, à la maison, à l’école, à l’église. Chanter en chœur des cantiques simples et beaux, portant de bons textes : ce sera le répertoire des chorals, qui va féconder toute la musique allemande durant un demi-millénaire. Le nouveau culte sera donc fondé sur une liturgie de la parole et de la musique, en application du précepte de saint Augustin, le maître à penser de Luther : « Celui qui chante prie doublement ». — Gilles Cantagrel Virgile Ancely, Nicolas Boulanger, Renaud Bres, Jean-Michel Durang, Pierre Virly : Basses Jasu Moisio, Lidewei De Sterck, Timothée Oudinot : Hautbois Orchestre Chœur Louis Créac’h, Yoko Kawabuko, Béatrice Linon, Marie Rouquié, Satomi Watanabe : Violons 1 Ulrike Barth, Anne-Emmanuelle Davy, Perrine Devillers, Maïlys De Villoutreys, Violaine Le Chenadec, Marie Planinsek : Sopranos Gabriel Grosbard, Alix Boivert, Sandrine Dupé, Cyrielle Eberhardt, David Wish : Violons 2 Philippe Barth, Cécile Pilorger, Marie Pouchelon, Lucile Richardot, Yann Rolland : Altos Elise Christiaens : Contrebasse Georgia Browne, Morgane Eouzan : Flûtes Evolène Kiener : Basson Jérôme Van Waerbeke, Josèphe Cottet, Kate Goodbehere : Altos Hannes Rux, Astrid Brachtendorf, Ute Rothkirch : Trompettes Sylvain Fabre : Percussions Sébastien Daucé : Orgue Nicholas Milne : Viole Didier Chassaing, Olivier Coiffet, Davy Cornillot, Guillaume Gutierrez, Randol Rodriguez : Ténors 2 Arnaud De Pasquale : Clavecin Antoine Touche, Cyril Poulet : Violoncelles Cantate « Singet dem Herrn ein neues Lied » Première audition 1er janvier 1724, Leipzig. Textes spirituels : Psaume, Johannes Herman. Livret : auteur inconnu. Effectif : alto, ténor, basse – chœur – 3 trompettes – timbales – 3 hautbois – bassons – 2 violons – alto – continuo. Durée : environ 20 minutes. Chœur Chœur Singet dem Herrn ein neues Lied! Die Gemeine der Heiligen soll ihn loben! Lobet ihn mit Pauken und Reigen, Lobet ihn mit Saiten und Pfeifen! Herr Gott, dich loben wir! Alles, was Odem hat, lobe den Herrn! Herr Gott, wir danken dir! Alleluja! Chantez au Seigneur un chant nouveau ! L’assemblée des saints doit le louer ! Louez-le par les timbales et des rondes, Louez-le avec les instruments à cordes et à vent ! Seigneur Dieu, nous te louons ! Que tout ce qui respire loue le Seigneur ! Seigneur Dieu, nous te rendons grâce ! Alléluia ! Choral et récitatif (alto, ténor, basse) Chœur : Choral et récitatif (alto, ténor, basse) Chœur : Herr Gott, dich loben wir, Seigneur Dieu, nous te louons, Basse : Basse : Dass du mit diesem neuen Jahr Uns neues Glück und neuen Segen schenkest Und noch in Gnaden an uns denkest. De ce qu’avec cette nouvelle année Tu nous offres un bonheur nouveau et une nouvelle bénédiction, Et que tu songes encore à nous dans ta grâce. Chœur : Chœur : Herr Gott, wir danken dir, Seigneur Dieu, nous te remercions, Ténor : Ténor : Dass deine Gütigkeit In der vergangnen Zeit Das ganze Land und unsre werte Stadt Vor Teurung, Pestilenz und Krieg behütet hat. De ce que ta bonté, Dans le passé, A protégé tout le pays et notre noble ville De la disette, de la peste et de la guerre. Chœur : Chœur : Herr Gott, dich loben wir, Seigneur Dieu, nous te louons, Alto : Alto : Denn deine Vatertreu Hat noch kein Ende, Sie wird bei uns noch alle Morgen neu. Darum falten wir, Car ta fidélité paternelle N’a pas de fin Elle se renouvelle pour nous chaque matin. C’est pourquoi, 3 Barmherzger Gott, dafür In Demut unsre Hände Und sagen lebenslang Mit Mund und Herzen Lob und Dank. Dieu miséricordieux, Nous joignons humblement nos mains, Et notre vie durant nous disons De notre bouche et de notre cœur, louange et grâces. Chœur : Chœur : Herr Gott, wir danken dir! Seigneur Dieu, nous te remercions ! Aria (alto) Aria (alto) Lobe, Zion, deinen Gott, Lobe deinen Gott mit Freuden, Auf! erzähle dessen Ruhm, Der in seinem Heiligtum Fernerhin dich als dein Hirt Will auf grüner Auen weiden. Sion, loue ton Dieu, Loue ton Dieu dans la joie ! Debout ! Proclame la gloire De celui qui te conduit en son sanctuaire, Au loin, comme ton berger Te mènera dans les verts pâturages ! Récitatif (basse) Récitatif (basse) Es wünsche sich die Welt, Was Fleisch und Blute wohlgefällt; Nur eins, eins bitt ich von dem Herrn, Dies eine hätt ich gern, Dass Jesus, meine Freude, Mein treuer Hirt, mein Trost und Heil Und meiner Seelen bestes Teil, Mich als ein Schäflein seiner Weide Auch dieses Jahr mit seinem Schutz umfasse Und nimmermehr aus seinen Armen lasse. Sein guter Geist, Der mir den Weg zum Leben weist, Regier und führe mich auf ebner Bahn, So fang ich dieses Jahr in Jesu Namen an. Le monde peut bien souhaiter Ce qui satisfait la chair et le sang, Mais moi, je ne demande rien d’autre au Seigneur Que ce que j’aimerais tant, Que Jésus, ma joie, Mon fidèle berger, mon réconfort et mon salut, Et la meilleure part de mon âme, M’entoure de sa protection, cette année, Comme un agneau en pâturage, Et ne me laisse jamais plus hors de ses bras. Esprit du bien Qui m’indiques le chemin de la vie, Ordonne-moi et mène-moi sur la juste voie, Qu’ainsi commence l’année au nom de Jésus. Aria duetto (ténor, basse) Aria duetto (ténor, basse) Jesus soll mein alles sein Jesus soll mein Anfang bleiben, Jesus ist mein Freudenschein, Jesu will ich mich verschreiben. Jesus hilft mir durch sein Blut, Jesus macht mein Ende gut. Jésus doit être mon tout, Jésus doit demeurer mon commencement, Jésus est mon rayon de joie, Jésus est celui à qui je me consacre, Jésus me secourt par son sang, Jésus rend bonne ma fin. Récitatif (ténor) Récitatif (ténor) Nun, Jesus gebe, Dass mit dem neuen Jahr auch sein Fasse Jésus, maintenant, Qu’avec la nouvelle année vivent aussi 4 Gesalbter lebe; Er segne beides, Stamm und Zweige, Auf dass ihr Glück bis an die Wolken steige. Er segne Jesus Kirch und Schul, Er segne alle treue Lehrer, Er segne seines Wortes Hörer; Er segne Rat und Richterstuhl; Er grieß auch über jedes Haus In unsrer Stadt die Segensquellen aus; Er gebe, dass aufs neu Sich Fried und Treu In unsern Grenzen küssen mögen. So leben wir dies ganze Jahr im Segen. ceux qu’il a oints ; Qu’il bénisse et le tronc et la branche, Que le bonheur monte jusqu’aux nuages. Que Jésus bénisse l’Église et l’École, Qu’il bénisse tous les enseignants fidèles, Qu’il bénisse ceux qui écoutent sa Parole ; Qu’il bénisse le Conseil et le Tribunal ; Qu’il fasse aussi, sur chaque maison, Dans notre ville, jaillir une source de bénédictions ; Qu’il permette qu’à nouveau La paix et la fidélité S’embrassent à nos frontières. Ainsi vivrons-nous toute cette année sous sa bénédiction. Choral Choral Laß uns das Jahr vollbringen Zu Lob dem Namen dein, Dass wir demselben singen In der Christen Gemein; Wollst uns das Leben fristen Durch dein allmächtig Hand, Erhalt deine lieben Christen Und unser Vaterland. Dein Segen zu uns wende, Gib Fried an allem Ende; poussièreGib unverfälscht im Lande Dein seligmachend Wort. Die Heuchler mach zuschanden Hier und an allem Ort. Fais-nous parcourir l’année Dans la louange de ton nom, Que nous le chantions Dans l’assemblée des chrétiens ! Dirige nos vies De ta main toute puissante, Protège tes chers chrétiens Et notre patrie ! Envoie-nous ta bénédiction, Donne-nous la paix à notre fin, 1313Donne à notre pays Ta parole sanctifiante dans sa vérité ! Déjoue les hypocrites Ici et en tout lieu ! Motet « Singet dem Herrn ein neues Lied » Première audition vers 1727, Leipzig. Textes spirituels : Psaumes, Johannes Gramann. Effectif : 2 chœurs. Durée : environ 15 minutes. Singet dem Herrn ein neues Lied! Die Gemeinde der Heiligen sollen ihn loben! Israel freue sich des, der ihn gemacht hat! Die Kinder Zion sei’n fröhlich über ihrem Könige, 5 Chantez au Seigneur un chant nouveau ! Chantez ses louanges dans l’assemblée des fidèles ! Qu’Israël se réjouisse en celui qui l’a créé ! Que les fils de Sion soient dans l’allégresse à cause de leur Roi, Sie sollen loben seinen Namen im Reihen, Mit Pauken und Harfen sollen sie ihm spielen. Qu’ils louent Son nom avec des danses, Qu’ils jouent pour lui du tambourin et de la harpe ! Chœur I Chœur I Gott, nimm dich ferner unser an, Denn ohne dich ist nichts getan Mit allen unsern Sachen. Drum sei du unser Schirm und Licht Und trügt uns unsre Hoffnung nicht So wirst du’s ferner machen. Wohl dem, der sich nur steif und fest Auf dich und deine Huld verläßt. Dieu, continue à prendre soin de nous Car sans Toi rien ne va Dans toutes nos affaires humaines. Sois donc notre refuge et notre lumière Et si notre espérance ne nous trompe pas Tu continueras donc à nous protéger. Bienheureux celui qui, ferme et inébranlable, Se fie à Toi et à Ta clémence. Chœur II Chœur II Wie sich ein Vater erbarmet Über seine junge Kinderlein klein So tut der Herr uns allen So wir ihn kindlich fürchten rein. Er kennt das arme Gemächte Gott weiß, wir sind nur Staub Gleichwie das Gras vom Rechen Comme un père a pitié De ses tout petits enfants, Le Seigneur a pitié de nous tous Si nous Le craignons avec l’innocence d’un enfant. Il connaît notre humble condition Dieu sait que nous ne sommes que poussière Ein Blum und fallend Laub! Der Wind nur drüber wehet, So ist es nicht mehr da: Also der Mensch vergehet Sein End das ist ihm nah. Semblables à l’herbe fauchée À la fleur qui se fane, à la feuille qui tombe ! Le vent ne fait que souffler dessus Et il n’y a plus rien ! Ainsi passe l’homme, Sa fin est proche. Lobet den Herrn in seinen Taten, Lobet ihn in seiner großen Herrlichkeit! Alles, was Odem hat, lobe den Herrn, Hallelujah! Louez le Seigneur en Ses hauts faits, Louez-Le dans toute Sa majesté ! Que tout ce qui respire loue le Seigneur. Alléluia ! Cantate « Nun danket alle Gott » Première audition vers 1727, Leipzig. Textes spirituels : Psaumes, Johannes Gramann. Effectif : 2 chœurs. Durée : environ 15 minutes. Chœur Chœur Nun danket alle Gott Mit Herzen, Mund und Händen, Der große Dinge tut Maintenant, rendons tous grâces à Dieu, De notre cœur, de notre bouche et de nos mains, À lui qui accomplit de grandes choses 6 An uns und allen Enden, Der uns von Mutterleib Und Kindesbeinen an Unzählig viel zugut Und noch jetzund getan. Pour nous et en tout temps, Lui qui, depuis le sein de notre mère, Depuis notre tendre enfance Nous a comblés de tant de bontés Et le fait encore. Aria (soprano, basse) Aria (soprano, basse) Der ewig reiche Gott Woll uns bei unserm Leben Ein immer fröhlich Herz Und edlen Frieden geben Und uns in seiner Gnad Erhalten fort und fort Und uns aus aller Not Erlösen hier und dort. Que le Dieu éternel et généreux Veuille, toute notre vie, Nous donner un cœur toujours joyeux Et une paix sereine, Nous maintenir en sa grâce Continuellement Et nous délivrer de tout mal, Ici-bas et là-haut. Chœur Chœur Lob, Ehr und Preis sei Gott, Dem Vater und dem Sohne Und dem, der beiden gleich Im hohen Himmelsthrone, Dem dreieinigen Gott, Als der ursprünglich war Und ist und bleiben wird Jetzund und immerdar. Louange, honneur et gloire à Dieu, Au Père et au Fils, Et à celui qui, semblable à eux deux Sur le trône céleste, Le Dieu de la Trinité, Comme il était au commencement, Comme il en est maintenant Et le restera à jamais. — Entracte — Motet « Lobet den Herrn, alle Heiden » Motet à quatre voix Textes tirés des Psaumes 117 : 1-2 Composé entre 1723 et 1735 Durée : 4 minutes environ Chœur Chœur Lobet den Herrn, alle Heiden, und preiset ihn, alle Völker! Denn seine Gnade und Wahrheit waltet über uns in Ewigkeit. Alleluja! Louez le Seigneur, toutes les nations, et célébrez-le, tous les pays ! Car sa grâce et sa vérité Règnent sur nous pour l’éternité. Alléluia ! 7 Cantate « Ein’ feste Burg ist unser Gott » Première audition : 31 octobre 1724, Leipzig. Textes spirituels : Martin Luther. Livret : Salomo Franck. Effectif : soprano, alto, ténor, basse – chœur – 3 hautbois – 2 violons – alto – continuo. Durée : environ 25 minutes. Chœur Chœur Ein’ feste Burg ist unser Gott, Ein gute Wehr und Waffen; Er hilft uns frei aus aller Not, Die uns itzt hat betroffen. Der alte böse Feind, Mit Ernst er’s jetzt meint, Groß Macht und viel List Sein grausam Rüstung ist, Auf Erd ist nicht seines gleichen Notre Dieu est une solide forteresse, Un bon rempart et une bonne arme. Il nous délivre de toute détresse Qui jusqu’ici nous a touchés. Le vieil ennemi malin Est maintenant sérieusement déterminé, Une grande puissance et des ruses nombreuses, Voici son cruel armement, Il n’a pas son pareil sur terre. Aria (soprano, basse) Aria (basse) Aria (soprano, basse) Aria (basse) Alles, was von Gott geboren, Ist zum Siegen auserkoren. Tout ce qui est né de Dieu Est élu pour la victoire. Choral (soprano) Choral (soprano) Mit unsrer Macht ist nichts getan, Wir sind gar bald verloren. Es streit’ vor uns der rechte Mann, Den Gott selbst hat erkoren. Par nos propres forces, rien n’est possible, Nous serons très bientôt perdus. L’homme juste se bat pour nous, Celui que Dieu lui-même a élu. Aria (basse) Aria (basse) Wer bei Christi Blutpanier In der Taufe Treu geschworen, Siegt im Geiste für und für. Celui qui, à l’étendard sanglant du Christ, A prêté serment par son baptême, Vaincra éternellement en esprit. Choral (soprano) Choral (soprano) Fragst du, wer er ist? Er heißt Jesus Christ, Der Herre Zebaoth, Und ist kein andrer Gott Das Feld muss er behalten. Veux-tu savoir qui il est ? Il se nomme Jésus-Christ, Le Seigneur Sabaoth, Et il n’est pas d’autre Dieu, Il doit rester maître du terrain. 8 Aria (basse) Aria (basse) Alles, was von Gott geboren, Ist zum Siegen auserkoren. Tout ce qui est né de Dieu Est élu pour la victoire. Récitatif (basse) Récitatif (basse) Erwäge doch, Kind Gottes, die so große Liebe, Da Jesus sich Mit seinem Blute dir verschriebe, Wormit er dich Zum Kriege wider Satans Heer und wider Welt, und Sünde Geworben hat! Gib nicht in deiner Seele Dem Satan und den Lastern statt! Laß nicht dein Herz, Den Himmel Gottes auf der Erden, Zur Wüste werden! Bereue deine Schuld mit Schmerz, Dass Christi Geist mit dir sich fest verbinde! Considère donc, enfant de Dieu, l’immense amour Qui a conduit Jésus À donner son sang pour toi, Avec lequel, Dans le combat contre l’armée de Satan, le monde et le péché, il t’a reconquis ! Ne laisse pas, en ton âme, Entrer Satan et ses vices ! Ne laisse pas ton cœur, Ciel de Dieu sur la terre, Devenir un désert ! Repens-toi de ta faute avec douleur, Pour t’unir étroitement avec l’esprit du Christ ! Aria (soprano) Aria (soprano) Komm in mein Herzenshaus, Herr Jesu, mein Verlangen! Treib Welt und Satan aus Und lass dein Bild in mir erneuert prangen! Weg, schnöder Sündengraus! Viens dans la demeure de mon cœur, Seigneur Jésus, toi que je désire ! Chasse Satan et le monde, Et fais luire en moi ton image dans un nouvel éclat ! Fuyez, infâmes et horribles péchés ! Choral Choral Und wenn die Welt voll Teufel wär Und wollten uns verschlingen, So fürchten wir uns nicht so sehr, Es soll uns doch gelingen. Der Fürst dieser Welt, Wie saur er sich stellt, Tut er uns doch nicht, Das macht, er ist gericht’, Ein Wörtlein kann ihn fällen. Et quand bien même le monde serait empli de diables Qui voudraient nous engloutir, Nous ne serions pas tant effrayés, Car nous triompherons quand même. Le prince de ce monde, Aussi courroucé soit-il, Ne nous fait pourtant rien, L’arrêt est rendu contre lui, Un simple mot suffit pour l’abattre. Récitatif (ténor) Récitatif (ténor) So stehe dann bei Christi blutgefärbten Fahne, O Seele, fest Und glaube, dass dein Haupt dich nicht Tiens-toi donc auprès de l’étendard coloré par le sang du Christ, Ô mon âme, Et crois que ton chef ne t’abandonnera pas, Oui, crois que sa victoire 9 verlässt, Ja, dass sein Sieg Auch dir den Weg zu deiner Krone bahne! Tritt freudig an den Krieg! Wirst du nur Gottes Wort So hören als bewahren, So wird der Feind gezwungen auszufahren, Dein Heiland bleibt dein Hort! Te conduira aussi sur le chemin vers ta couronne ! Entre joyeusement dans le combat ! Si, la parole de Dieu, Tu n’as pas fait de l’entendre, mais tu la gardes, Alors l’ennemi sera contraint de se retirer, Et ton Sauveur restera ton rempart ! Duetto (alto, ténor) Duetto (alto, ténor) Wie selig sind doch die, die Gott im Munde tragen, Doch selger ist das Herz, das ihn im Glauben trägt! Es bleibet unbesiegt und kann die Feinde schlagen Und wird zuletzt gekrönt, wenn es den Tod erlegt. Bienheureux, cependant, ceux qui portent Dieu sur leurs lèvres, Mais plus heureux encore, le cœur qui le porte dans sa foi ! Il demeure invaincu et peut frapper ses ennemis, Et finira couronné quand il aura triomphé de la mort. Choral Choral Das Wort sie sollen lassen stahn Und kein’ Dank dazu haben. Er ist bei uns wohl auf dem Plan Mit seinem Geist und Gaben. Nehmen sie uns den Leib, Gut, Ehr, Kind und Weib, Laß fahren dahin, Sie habens kein’ Gewinn; Das Reich muss uns doch bleiben. La parole de Dieu, qu’ils l’abandonnent, Et ils n’en auront nul merci. Dieu est vraiment auprès de nous sur le champ de bataille, Avec son Esprit et ses dons. Qu’ils nous prennent la vie, Biens, honneur, enfant et femme, Qu’ils s’en aillent au loin, Ils n’en tirent aucun profit, Le Royaume ne nous en restera pas moins. 10 Joanne Lunn, Soprano Damien Guillon, Alto © DR © DR Joanne Lunn étudie au Royal College of Music de Londres où elle reçoit la prestigieuse Tagore Gold Medal. Elle collabore principalement avec l’Orchestre of the Age of Enlightenment, le Monteverdi Choir and Orchestra, l’Academy of Ancient Music, Les Musiciens du Louvre, le Concerto Köln, et se produit au Conservatoire Royal de Bruxelles, au Tchaïkovsky Concert Hall (Moscow), au Halle Handel Festival ou encore aux BBC Proms. Dans son répertoire, on trouve entre autres Bach (Passion selon Saint Matthieu, Passion selon Saint Jean, Messe en si mineur, Oratorio de Pâques et Magnificat), Haydn (La Création, la messe Nelson, les Heiligmesse, Harmoniemesse, et Paukenmesse), Haendel (Le Messie, Saul), Purcell (Didon & Enée), Fauré (Requiem), Mozart (Messe en ut mineur), Mahler (Symphonie n°4). En 2014/2015, elle se produit régulièrement avec le Dunedin Consort, le New London Consort & Musicians of the Globe et le Bach Collegium Japan, avant de rejoindre le Danish National Symphony Orchestra, le Windsbacher Knabenchor, Concerto Copenhagen, le Baltimore Symphony Orchestra et l’ensemble Pygmalion. 11 Damien Guillon débute son apprentissage musical en 1989 à la Maîtrise de Bretagne dirigée par Jean-Michel Noël. Il y reçoit, dès son plus jeune âge, une formation musicale complète et se produit rapidement comme soprano solo dans de nombreux oratorios baroques, ainsi qu’à l’opéra dans Die Zaüberflöte de Mozart à l’Opéra de Rennes. De 1998 à 2001, Damien Guillon étudie au sein de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, dirigée par Olivier Schneebeli. Il y perfectionne sa technique vocale et approfondit ses recherches sur l’interprétation de la musique ancienne auprès de professeurs reconnus tels Howard Crook, Jérôme Corréas, Alain Buet, Noëlle Barker. En 2004, il est admis au sein de la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement du contreténor Andreas Scholl. Parallèlement à sa pratique vocale, Damien Guillon étudie l’orgue auprès de Frédéric Desenclos et Véronique Le Guen et obtient les Premiers Prix de basse continue et de clavecin au Conservatoire de BoulogneBillancourt. Ses qualités vocales et musicales lui valent d’être régulièrement invité à se produire sous la direction de chefs aussi renommés que Vincent Dumestre, Hervé Niquet, Jérôme Corréas, Philippe Pierlot, Jean-Claude Malgoire, Christophe Rousset, William Christie et Philippe Herreweghe avec qui il mène une étroite et intense collaboration musicale. Il parcourt ainsi un vaste répertoire, des songs de la Renaissance anglaise aux grands oratorios et opéras de la période baroque : Passion selon Saint Jean, Messe en si mineur, Messes luthériennes, Oratorio de Noël, Cantates pour alto solo de Bach, Messie de Haendel, King Arthur et Didon et Enée de Purcell. Il a pris part à plusieurs productions scéniques parmi lesquelles on peut citer Athalia de Haendel sous la direction de Paul McCreesh à Ambronay, Teseo du même Haendel à l’Opéra de Nice, Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles sous la direction de Philippe Pierlot ou, plus récemment, Il Sant’Alessio de Landi avec William Christie et Les Arts Florissants, et Giulio Cesare (Tolomeo) au Théâtre de Caen sous la direction de François-Xavier Roth. En 2013-2014, il était Humana Fragilità dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi à Baden-Baden et au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction d’Emmanuelle Haïm. Outre son activité de chanteur, Damien Guillon effectue actuellement ses débuts comme chef d’ensemble : il a été invité à diriger La Maddalena ai piedi di Christo de Caldara avec l’ensemble Les Musiciens du Paradis, le Magnificat de Bach avec l’ensemble Café Zimmermann et le Chœur de chambre de Rouen au Festival d’Arques-la-Bataille, et plus récemment le Collegium Vocale Gent au Festival de Saintes dans un programme de cantates de Bach à l’invitation de Philippe Herreweghe. Plus récemment, Damien Guillon s’est produit dans un programme de Cantates pour alto solo de Bach avec Le Cercle de l’Harmonie à l’Opéra de Lille, dans la Passion selon Saint Jean à Montréal et au Carnegie Hall de New York avec Les Violons du Roy (direction : Bernard Labadie). Il a participé à une tournée de la Passion selon Saint Matthieu en Europe et aux États-Unis avec le Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe et a rejoint le Chœur Accentus et l’ensemble Café Zimmermann dirigés par Laurence Equilbey pour le Dixit Dominus de Haendel et le Gloria de Vivaldi. Au sein d’une 12 discographie déjà riche pour harmonia mundi, Virgin Classics, Alpha, K 617 ou Ricercar, citons les dernières collaborations avec Zig-Zag Territoires. Un premier disque-récital consacré à John Dowland aux côtés du luthiste Éric Bellocq a été largement salué par la critique, recevant notamment le Prix Alfred Deller de l’Académie du Disque Lyrique. Le premier disque de son ensemble Le Banquet Céleste consacré aux Cantates pour alto solo de Bach (avec utilisation d’un orgue de tribune) a lui aussi été remarqué par la critique et a reçu les fff du magazine Telerama, 4 Diapasons, ainsi que les 4 étoiles du magazine Classica. Thomas Hobbs, Ténor © DR Thomas Hobbs collabore fréquemment avec les ensembles de musique ancienne les plus renommés en Europe et aux États-Unis, parmi lesquels le Collegium Vocale Gent et l’Ensemble Pygmalion. On a récemment pu l’entendre comme Évangéliste des Passions de Bach avec le Choir of King’s College, Cambridge, Le Concert Lorrain et l’Ensemble Pygmalion. Il est également très demandé pour les airs des œuvres-phares de Bach (Oratorio de Noël, Messe en si mineur, Magnificat). Sur scène, il interprète récemment Télémaque dans Le Retour d’Ulysse (English National Opera) et Apollo dans L’Orfeo de Monteverdi sous la direction de Richard Egarr (Academy of Ancient Music). La discographie de Thomas Hobbs comprend la messe en si mineur de J.S. Bach (Collegium Vocale Gent et Dunedin Consort), les motets, les cantates de Leipzig avec P. Herreweghe, Acis & Galatée et Esther de Haendel avec le Dunedin Consort, ou encore le Requiem de Mozart. Cette saison, Thomas Hobbs collabore avec le Collegium Vocale, le Nederlandse Bachverenigning, l’Ensemble Pygmalion le Tonkünstler-Orchester Niederösterreich le Tonhalle Orchester Zürich et Le Concert Lorrain. Benoît Arnould, Basse © A. Monfajon Benoit Arnould étudie le chant au Conservatoire de Metz, puis auprès de Christiane Stutzmann au Conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une Médaille d’Or et un Premier Prix de perfectionnement en chant lyrique. La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami. Il a eu l'occasion de travailler sous la direction de Marc Minkowski, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Christophe Rousset, Leonardo Garcia Alarcón, Raphaël Pichon, Hervé Niquet et Peter Neumann, et de se produire dans les plus grandes salles ou festivals : Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditoriums de Madrid et Milan, Festivals de St Denis, Beaune, Saintes, 13 La Chaise-Dieu, Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington. Son répertoire de musique sacrée et d'oratorio s'étend du Christ et des airs des Passions de J.-S. Bach, au Lucifer de La Resurrezione de Haendel, en passant par les Messes et le Requiem de Mozart. De même, il est sollicité pour de nombreux enregistrements live en concert : Dardanus de Rameau (Anténor) avec l'ensemble Pygmalion, Amadis de Lully (Florestan) avec les Talens Lyriques, Theatrum Musicum de Capricornus avec la Chapelle Rhénane (ce disque reçoit les plus hautes récompenses de la presse française : Diapason d'Or, 10 de ClassicaRépertoire, Choc du Monde de la Musique). Parmi ses participations à des productions d'opéra : Arcas dans Médée de Charpentier sous la direction d’Emmanuelle Haïm (mise en scène de Pierre Audi) au Théâtre des Champs-Élysées et à l'Opéra de Lille, Guglielmo dans Cosi fan Tutte de Mozart en version concert avec Marc Minkowski, King Arthur de Purcell avec Ton Koopman, Jupiter dans Platée de Rameau avec Jean-Claude Malgoire, puis dans une production de l'Opéra de Stuttgart (mise en scène de Calixto Bieto). Récemment, il a chanté le Requiem de Fauré en tournée avec Philippe Herreweghe et l'orchestre des Champs-Élysées au Concertgebouw d'Amsterdam et au Théâtre des Champs-Élysées. À l'Opéra d'Angers, il crée un récital de cantates françaises mis en scène par Tami Troman avec l'ensemble Amarillis. Raphaël Pichon, Direction © Jean-Baptiste Millot Né en 1984, Raphaël Pichon débute la musique au sein de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Versailles puis poursuit ses études musicales de chant, violon et piano au sein des Conservatoire à Rayonnement Régional et Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Tout d’abord jeune contre-ténor, ses expériences le mènent à chanter sous la direction de Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, mais aussi Geoffroy Jourdain avec lequel il aborde spécifiquement la création contemporaine. En 2006, il fonde et dirige l’ensemble Pygmalion, chœur et orchestre dédié au répertoire sur instruments d’époque. Leur répertoire se veut à l’image des filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms, ou encore Rameau à Berlioz. Avec cet ensemble aujourd’hui associé à l’Opéra de Bordeaux, il est invité aux festivals de la Chaise-Dieu, de Beaune, de Saint-Denis, de Radio-France Montpellier, d’Ambronay ou de Saintes et remporte un grand succès avec son interprétation du répertoire choral sacré de Johann Sebastian Bach et le cycle des tragédies Dardanus, Hippolyte et Aricie et Castor et Pollux (Jean-Philippe Rameau). L’ensemble est invité régulièrement à l’Opéra de Bordeaux, à la Salle Pleyel à Paris, à l’Opéra Comique, au Bozar de Bruxelles, aux opéras de Versailles et Rouen, à la Fondation Royaumont, aux Grands Interprètes de Toulouse, mais aussi au Palau de la Música Catalana de Barcelone ou encore à la Musikfest de Brême et à la 14 Philharmonie de Hambourg. Les débuts de Raphaël Pichon dans le répertoire lyrique sont marqués en 2010 par L’Opera seria (Florian Leopold Gassmann) à Nantes, puis par une production scénique de la Passion selon Saint Jean (Bach) aux côtés du Holland Baroque Society à Amsterdam. Depuis 2012, on le retrouve auprès du Stavanger Symfonikorkester, de l’Orchestre national de Montpellier, de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, des Violons du Roy à Québec ou encore de l’Orchestre de chambre de Lausanne. Il développe ainsi son répertoire en abordant Les Noces de Stravinsky, la Messe en ut mineur de Mozart, le Requiem allemand de Brahms ou encore Elias de Mendelssohn. En 2014, il fait ses débuts au Festival d’Aix avec Trauernacht mis en scène par Katie Mitchell. Sa discographie chez Alpha comprend les quatre Missae Breves et la Messe en si mineur (Bach) ainsi que Dardanus (Rameau), qui se voient décerner un Diapason d'Or de l’année, ffff de Télérama, le « CD des Monat » d’Opern Welt ou encore l’Editor’s choice de Gramophone. En 2014, il rejoint harmonia mundi qui sort à l’automne 2014 la Köthener Trauermusik de Bach, qui se voit décerner la Victoire de la Musique 2015 pour l’enregistrement de l’année, ou encore un Choc de Classica et ffff de Télérama. Castor & Pollux est sorti au printemps 2015, ainsi qu’un premier enregistrement consacré à Mozart aux côtés de la soprano Sabine Devieilhe (Erato). L’année 2015 est par ailleurs marquée par ses débuts à la Philharmonie de Paris, au Grand-Théâtre de Provence, à Amsterdam (DNO et Muziekgebouw), Lisbonne (Gulbenkian Foundation), Metz (Arsenal), Caen (Théâtre), Essen (Philharmonie), Rio et Sao Paulo, ainsi qu’une première production lyrique aux Opéra de Bordeaux et Versailles (Dardanus de JeanPhilippe Rameau, mise en scène de Michel Fau). Ensemble Pygmalion © Piergab Fondé par Raphaël Pichon en 2006 à l’occasion de l’Europa Bach Festival, Pygmalion naît de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments historiques. Leur répertoire se veut à l’image des filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms, ou encore Rameau à Glück & Berlioz. Après les Missae Breves, la Messe en si mineur dans sa version primitive de 1733, le Magnificat, des programmes originaux croisant cantates et création contemporaine, Pygmalion poursuit en 2011 son travail sur l’œuvre de Jean-Sébastien Bach en créant une première reconstitution totale de la Köthener Trauermusik BWV 244a. En 2011, Pygmalion débute un partenariat avec le Festival de Beaune et les opéras de Bordeaux et Versailles autour des versions remaniées inédites des tragédies lyriques de Jean-Philippe Rameau : voient le jour Dardanus, Hippolyte & Aricie puis Castor & Pollux en 2014. Parallèlement, Pygmalion initie avec son chœur un travail indépendant autour des romantiques allemands, débutant en 2011 avec l’œuvre sacrée de Brahms et Bruckner pour la Folle Journée de Nantes, puis autour de Schubert, notamment pour les festivals d’Aix et de la Roque d’Anthéron. Les premiers enregistrements de Pygmalion (pour Alpha), consacrés aux quatre Missae Breves BWV 233 à 236 et à la Missa 1733 de Johann Sebastian Bach puis Dardanus (live) 15 sont récompensés du Diapason d'Or, d’un Diapason Découverte, des ffff de Télérama, ou encore d’un Editor’s Choice de Gramophone et titré « Cd des Monat » par Opern Welt. Depuis 2014, Pygmalion enregistre pour harmonia mundi : la Köthener Trauermusik BWV 244a de Bach, est primée par une Victoire de la Musique 2015 (« Enregistrement de l’année »), un Choc de Classica et les ffff de Télérama. En mai 2015 sortait par ailleurs l’enregistrement live de Castor & Pollux de Jean-Philippe Rameau, ainsi qu’un premier enregistrement consacré à Mozart aux côtés de la soprano Sabine Devieilhe (EratoWarner Classics). Les projets 2015 de Pygmalion s’articulent autour de deux projets scéniques forts : Trauernacht sur des œuvres de Bach mis en scène par Katie Mitchell et créé au Festival d’Aix en tournée, ainsi qu’une nouvelle production de Dardanus de Rameau mis en scène par Michel Fau aux opéras de Bordeaux et Versailles. Autour de ces projets, Bach, Mozart & Brahms tiennent une place particulière et emmèneront Pygmalion à la Philharmonie de Paris, à Bordeaux, Toulouse, St Denis, Amsterdam, Essen, Francfort, Royaumont, Versailles, Metz, Caen, au Festival de la ChaiseDieu, ou encore l’Abbaye de Lessay. Pygmalion est depuis le 1er janvier 2014 ensemble en résidence à l’Opéra national de Bordeaux. Il est subventionné par la Direction régionale des affaires culturelles d’Aquitaine et la Ville de Bordeaux. Pygmalion reçoit le soutien d’EREN Groupe, de Mécénat Musical Société Générale, de la Fondation Orange, ainsi que de la Région Ile-de-France. Pygmalion est en résidence à la Fondation Royaumont, au festival de Saint-Denis et à la Fondation Singer-Polignac. Le chœur de Pygmalion est Lauréat 2014 du Prix pour le Chant Choral de la Fondation BettencourtSchueller. www.ensemblepygmalion.com Bientôt à l’Arsenal Mercredi 25 nov. 2015 à 20h Le clavier intempéré Imri Talgam (Piano) Jeudi 10 déc. 2015 à 20h Quatuor Jerusalem Musique de chambre Musique de chambre Vendredi 27 nov. 2015 à 20h L’aube du rébétiko En Chordais Musiques du monde (Méditerranée) Samedi 28 nov. 2015 à 20h Sharon Shannon Band Musiques du monde (Irlande) Mardi 8 déc. 2015 à 20h Lumières de Noël dans les Caraïbes Ars Longa Baroque Jeudi 17 déc. 2015 à 20h BACH / PASSION / JOHANNES Laurent Chétouane Solistenensemble Kaleidoskop Baroque / Danse Samedi 9 jan. 2016 à 20h Jimi’s back Nguyên Lê Dimanche 10 jan. 2016 à 11h30 Autour des Variations Goldberg de Bach III Anne-Catherine Bucher (Clavecin) Toute la saison sur www.arsenal-metz.fr Direction Générale : Jean-François Ramon Déléguée Artistique : Michèle Paradon 3 avenue Ney F-57000 Metz Bill. : +33 (0)3 87 74 16 16 Adm. : +33 (0)3 87 39 92 00 16 + Exposition Jusqu’au 31 jan. 2016 éclipse partielle Photographies et livres Nathalie Wolff & Matthias Bumiller Jazz Café baroque | Une journée autour… du clavecin Arsenal Metz en Scènes Dimanche 10 jan. 2016 à 12h30 Le Brunch Les Dîners Insolites du Patrimoine Lichtschalter © Édition totale éclipse
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