Le pôle France est né - Ligue du Centre de Tennis de Table

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Indre-et-Loire - Tennis de table - inauguration du pôle France jeunes
Le pôle France est né
Le président de la ligue du Centre, André Quignon, a fait visiter les installations du nouveau pôle France à Christian Palierne, le
président de la FFTT. - (Photo NR, Patrice Deschamps)
Entre visite, réunion et inauguration du pôle, la journée d’hier, marquée par la présence du
président de la FFTT, a démontré le dynamisme de la discipline.
Une vraie terre pongiste
L'accueil fut chaleureux. Et que dire de l'intérêt de cette venue officielle des représentants de la Fédération française de tennis
de table (FFTT). Le président Christian Palierne, le directeur technique Pascal Berrest et son adjoint Bernard Bousigue ou
encore Jean-Luc Cherrier, Christian Martin et Jacques Mommessin, chargés des équipes de France… Rien que ça !
Attendus dès 10 h pour une visite des installations, les membres de la FFTT ont ensuite participé à une réunion à la mairie
avant un dernier rassemblement, au gymnase Corneille où la ligue du Centre, le collège Corneille, le lycée Grandmont, la
Direction régionale de la jeunesse, du sport, de la cohésion sociale (DRJSCS), la région Centre, le conseil général et le Tours
FC (qui accueille le pôle sur son site d'entraînement) étaient représentés. Bref, tout un collectif pour mener à bien un projet
ambitieux.
" Une reconnaissance très importante "
Une rencontre plus que constructive pour le président de la ligue du Centre, André Quignon, ravi de constater que le
" ping " régional est en phase avec les objectifs de développement. « Cette reconnaissance est très importante. C'est le seul
pôle France qui existe à Tours, explique-t-il. Le travail de nos entraîneurs paie et nous possédons un vrai vivier de jeunes
joueurs talentueux. »
Quelques balles échangées entre les jeunes du pôle et Christophe Legout, ancien international venu spécialement pour
l'occasion en tant que parrain, et l'inauguration officielle, via la signature d'une convention entre les officiels cités a pu être
actée. « La ville de Tours est fière au regard du tissu sportif qu'elle possède », a souligné Xavier Dateu, adjoint à la mairie.
Et à coup sûr, la journée d'hier est un nouvel effet booster. Pourvu que ça dure.
Alan de Silvestri
Indre-et-Loire
" Une vraie terre pongiste "
02/04/2015 05:32
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Le président de la FFTT, Christian Palierne (à droite) et André Quignon, le président de la ligue de Centre. - dr
Le pôle France est né
Après un mandat d'un an entamé en 2011, le président de la Fédération française de tennis de table, Christian Palierne, a été
réélu pour quatre ans en 2012. Une belle occasion pour l'entraîneur fédéral et technicien dans l'âme de maintenir le cap qu'il
s'est fixé au sein d'un sport qu'il chérit.
Ce choix de l'Indre-et-Loire pour inaugurer un nouveau pôle France jeunes est une belle
reconnaissance…
« C'est important pour les dirigeants et les techniciens qui se consacrent à la ligue de leur région et à la progression de leurs
jeunes de voir leur travail récompensé par ce genre de " label ". Il y a de la qualité en Indre-et-Loire et des clubs phares du
paysage français avec la 4S Tours et Joué-lès-Tours. C'est une vraie terre pongiste. »
Sur un plan national, quelles sont les perspectives de la fédération ?
« Comme toutes les fédérations, nous sommes en baisse de licenciés. Il faut se remettre en question. Nous perdons des
licences professionnelles depuis une dizaine d'années. Notre système de compétitions est sans doute trop contraignant. On ne
tient pas assez compte de l'évolution de la société actuelle. Les gens veulent faire ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. Nos
clubs ont aussi parfois du mal à cohabiter avec une pratique plus " loisir ". Pourtant, c'est une chance pour notre sport. »
Cela permet également d'élargir le profil des pratiquants…
« Oui, car le tennis de table est accessible dès le plus jeune âge. C'est une pratique très intéressante sur le plan moteur. Et
pour les plus âgés, c'est aussi une manière de se maintenir en forme en évitant les minis traumatismes grâce à nos raquettes
et nos balles légères. Entre le haut niveau et le loisir, il y existe beaucoup de possibilités. »
Cette adaptation n'est-elle pas perçue comme une révolution auprès des puristes de la compétition ?
« Nous ne devons pas renier cette compétitivité, mais il faut être fier de pouvoir allier les genres pour continuer à développer
une fédération qui pourrait être beaucoup plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui. Il faut admettre que ceux qui
s'engagent dans des équipes ne sont plus aussi assidus que les anciens le jour des matchs. Et cela met parfois certaines
formations en difficultés. Il faut en tenir compte pour qu'il y ait une vraie cohésion. »
La domination asiatique sur le plan international est clairement partie pour durer. Comment pourrionsnous grappiller notre retard ?
« C'est difficile. Cela reste théorique car nous n'avons pas la raquette en main. On essaie de plus en plus de mettre une aide
à disposition des joueurs. Mais avec les moyens mis en œuvre et les structures que l'on possède, la France ne peut pas être
absente des podiums européens. Il faut retrouver cela. C'est la moindre des choses. Mais la culture du haut niveau ne
s'invente pas, elle s'apprend. C'est pour cette raison que nous avons fait venir un entraîneur national chinois (Han Hua).
C'est un prêt de confiance de la fédération chinoise. On multiplie également les stages. On augmente nos échanges. On ne
veut pas faire du copier-coller, ce serait absurde, mais s'inspirer de la rigueur de ces experts est une évidence. »
Propos recueillis par A. d.S.