ボードレール(2)/ まず何よりも音楽を:ヴェルレーヌ

地域文化論Ⅱ
第7回
都市と詩人 ̶̶ ボードレール(2)
まず何よりも音楽を ̶̶ ヴェルレーヌ
1
人生は一行のボオドレエルにも若かない。
芥川龍之介『或阿呆の一生』(1927年)
2
Charles Baudelaire (1821-1867)
Nadar
1855-1858
3
L’Invitation au Voyage
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
4
旅への誘い
私の子、私の妹、
歳月の磨いた、
ごらん 運河に
思ってごらん
つややかな家具が、
眠るあの船
あそこに行って一緒に暮らす楽しさを!
私たちの部屋を飾ってくれよう。
放浪の心を持って生まれた船たちを。
しみじみ愛して、
珍しい花々が
おまえのどんな望みでも
愛して死ぬ
その香りを
かなえるために
おまえにそっくりのあの国で!
ほのかな龍涎の匂いにまじえ、
あの船は世界の涯からここに来る。
曇り空に
華麗な天井、
̶̶ 沈む日が
うるむ太陽
底知れぬ鏡、
野を染める、
それが私の心を惹きつけるのだ
東方の国のみごとさ、すべてが
運河を染める、町全体を染め上げる、
不思議な魅力
魂にそっと
紫いろと金いろに。
おまえの不実な目が
語ってくれよう
世界は眠る
涙をすかしてきらめいているような。
なつかしく優しいふるさとの言葉。
いちめんの 熱い光の中で。
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
安藤元雄/訳
5
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
私の子、私の妹、
思ってごらん
あそこに行って一緒に暮らす楽しさを!
しみじみ愛して、
愛して死ぬ
おまえにそっくりのあの国で!
6
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
曇り空に
うるむ太陽
それが私の心を惹きつけるのだ
不思議な魅力
おまえの不実な目が
涙をすかしてきらめいているような。
7
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
8
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
歳月の磨いた、
つややかな家具が、
私たちの部屋を飾ってくれよう。
珍しい花々が
その香りを
ほのかな龍涎の匂いにまじえ
9
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
華麗な天井、
底知れぬ鏡、
東方の国のみごとさ、すべてが
魂にそっと
語ってくれよう
なつかしく優しいふるさとの言葉
10
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
11
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
ごらん 運河に
眠るあの船
放浪の心を持って生まれた船たちを。
おまえのどんな望みでも
かなえるために
あの船は世界の涯からここに来る
12
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
̶̶ 沈む日が
野を染める、
運河を染める、町全体を染め上げる、
紫いろと金いろに。
世界は眠る
いちめんの 熱い光の中で
13
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
あそこでは、あるものすべて秩序と美、
豪奢、落ちつき、そしてよろこび。
14
À Une Passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
15
通りすがりの女に
街路が耳を聾さんばかりに私のまわりで吠えていた。
すらりと、細く、喪の正装に、悲しみの威儀を正して、
一人の女が通って行った、華麗な手の片方に
レースの飾りと裳裾とをつまんで、ゆらゆらさせながら、
軽やかに上品に、彫刻の脚を進めて行った。
私と言えば、気の変な男のように立ちすくみ、飲み干していた、
そのひとの目の、嵐をはらんだ鉛いろの空の中に、
魂を奪うやさしさと いのちを奪う快楽とを。
一瞬の稲妻…… あとは闇! ̶̶ 消え去った美しいひと
そのまなざしが私をいきなり生き返らせたひとよ、
君にはもはや永遠の中でしか会えないのか?
どこかよそで、遠いところで! もう遅い! たぶん二度とは!
なぜなら君の逃げ先を私は知らず、君も私の行く先を知らない、
おお 私が愛したはずの君、おお それをちゃんと知っていた君!
安藤元雄/訳 16
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
街路が耳を聾さんばかりに私のまわりで吠えていた。
すらりと、細く、喪の正装に、悲しみの威儀を正して、
一人の女が通って行った、華麗な手の片方に
レースの飾りと裳裾とをつまんで、ゆらゆらさせながら、
17
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
軽やかに上品に、彫刻の脚を進めて行った。
私と言えば、気の変な男のように立ちすくみ、飲み干していた、
そのひとの目の、嵐をはらんだ鉛いろの空の中に、
魂を奪うやさしさと いのちを奪う快楽とを。
18
Un éclair... puis la nuit ! ̶ Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
一瞬の稲妻…… あとは闇! ̶̶消え去った美しいひと
そのまなざしが私をいきなり生き返らせたひとよ、
君にはもはや永遠の中でしか会えないのか?
19
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
どこかよそで、遠いところで! もう遅い! たぶん二度とは!
なぜなら君の逃げ先を私は知らず、君も私の行く先を知らない、
おお 私が愛したはずの君、おお それをちゃんと知っていた君!
20
Le Spleen de Paris
Petits poèmes en prose
『パリの憂愁』
(『小散文詩集』)
1869年
21
Le Confiteor de l’artiste
Que les fins de journées d'automne sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu'à la
douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n'exclut pas
l'intensité ; et il n'est pas de pointe plus acérée que celle de l'Infini.
Grand délice que celui de noyer son regard dans l'immensité du ciel et de la mer !
Solitude, silence, incomparable chasteté de l'azur ! une petite voile frissonnante à
l'horizon, et qui par sa petitesse et son isolement imite mon irrémédiable existence,
mélodie monotone de la houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles
(car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais
musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans syllogismes, sans déductions.
Toutefois, ces pensées, qu'elles sortent de moi ou s'élancent des choses, deviennent
bientôt trop intenses. L'énergie dans la volupté crée un malaise et une souffrance
positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et
douloureuses.
Et maintenant la profondeur du ciel me consterne; sa limpidité m'exaspère.
L'insensibilité de la mer, l'immuabilité du spectacle, me révoltent... Ah ! faut-il
éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié,
rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil !
L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.
22
芸術家の〈告白の祈り〉
秋の日々の夕暮れは、なんと心に泌みることだろう! ああ、心に泌み入って、痛みを覚えさせるほど! なぜ
なら、漠としていることが決して強烈さの妨げとはならない、そういう類いの心地よい感覚というものがあるか
らだ。そして、〈無限〉の切先にもまして鋭い切先はない。
大いなる快楽である、空と海の無限の広大さの中に視線を溺らせる快楽こそは! 孤独、静寂、青空の比類ない
貞潔さよ! 水平線上に揺らめき、その小さく孤独な姿によって、私の癒しがたい実存を模倣している一艘の小さ
な帆船、波の単調な旋律、こうしたものはすべて、私を通して思考する、あるいは、私がこれらを通して思考す
る(なぜなら、夢想の高まりの中では、自我はすみやかに消え失せてしまうから!)それらのものは思考する、
といったが、それは音楽的に絵画的に、理屈も三段論法も演繹法もなしに、思考するのだ。
とはいえ、それらの思考は、私から発するにせよ、事物から発するにせよ、間もなくあまりに強烈なものに
なってしまう。悦楽の中にある活力は、不快さと、はっきりした苦痛を作り出す。緊張しすぎた私の神経は、も
はや甲高く悲痛に打ち震えるのみだ。
そして今や、空の深さが私を威圧する。その透明さが私を苛立たせる。海の非情さ、この風景の不変性が私を
憤激させる…… ああ、永久に苦しまなければならないのか、それとも永久に美から遁れなければならないのか? 〈自然〉よ、仮借なく魅惑するものよ、常に勝ちほこる競争相手よ、私を放してくれ! 私の欲望と矜恃をそその
かすことをやめよ! 美の追究とは決闘であって、そこで芸術家は恐怖の叫びをあげ、敗北を喫するのである。
山田兼士/訳
23
Que les fins de journées d'automne sont pénétrantes ! Ah !
pénétrantes jusqu'à la douleur ! car il est de certaines sensations
délicieuses dont le vague n'exclut pas l'intensité ; et il n'est pas de
pointe plus acérée que celle de l'Infini.
秋の日々の夕暮れは、なんと心に泌みることだろう! ああ、心に泌
み入って、痛みを覚えさせるほど! なぜなら、漠としていることが決
して強烈さの妨げとはならない、そういう類いの心地よい感覚というも
のがあるからだ。そして、〈無限〉の切先にもまして鋭い切先はない。
24
Grand délice que celui de noyer son regard dans l'immensité du
ciel et de la mer ! Solitude, silence, incomparable chasteté de l'azur !
une petite voile frissonnante à l'horizon, et qui par sa petitesse et son
isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie monotone de la
houle, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car
dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent,
dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans arguties, sans
syllogismes, sans déductions.
大いなる快楽である、空と海の無限の広大さの中に視線を溺らせる快
楽こそは! 孤独、静寂、青空の比類ない貞潔さよ! 水平線上に揺らめ
き、その小さく孤独な姿によって、私の癒しがたい実存を模倣している
一艘の小さな帆船、波の単調な旋律、こうしたものはすべて、私を通し
て思考する、あるいは、私がこれらを通して思考する(なぜなら、夢想
の高まりの中では、自我はすみやかに消え失せてしまうから!)それら
のものは思考する、といったが、それは音楽的に絵画的に、理屈も三段
論法も演繹法もなしに、思考するのだ。
25
Toutefois, ces pensées, qu'elles sortent de moi ou s'élancent des
choses, deviennent bientôt trop intenses. L'énergie dans la volupté crée
un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne
donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses.
とはいえ、それらの思考は、私から発するにせよ、事物から発するに
せよ、間もなくあまりに強烈なものになってしまう。悦楽の中にある活
力は、不快さと、はっきりした苦痛を作り出す。緊張しすぎた私の神経
は、もはや甲高く悲痛に打ち震えるのみだ。
26
Et maintenant la profondeur du ciel me consterne ; sa limpidité
m'exaspère. L'insensibilité de la mer, l'immuabilité du spectacle, me
révoltent... Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le
beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse,
laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L'étude du
beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu.
そして今や、空の深さが私を威圧する。その透明さが私を苛立たせ
る。海の非情さ、この風景の不変性が私を憤激させる…… ああ、永久
に苦しまなければならないのか、それとも永久に美から遁れなければな
らないのか?〈自然〉よ、仮借なく魅惑するものよ、常に勝ちほこる競
争相手よ、私を放してくれ! 私の欲望と矜恃をそそのかすことをやめ
よ!美の追究とは決闘であって、そこで芸術家は恐怖の叫びをあげ、敗
北を喫するのである。
27
ポール・ヴェルレーヌ
Paul Verlaine
(1844-1896)
PHOTO : OTTO WEGENER (1893)
28
29
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
何よりも先ず音楽を、そのために
よりおぼろげに虚空にとけて、
その内に、何ものも重くのしかからず、
何ものの跡にもとどめぬ「奇数脚」を好め。
Art poétique 「詩法」
30
・『土星びとの歌』Poèmes saturniens (1866)
・『雅な宴』Fêtes galantes (1869)
・『言葉なき恋歌』Romances sans paroles (1874)
・『叡知』Sagesse (1881) 31
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deça, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Poèmes saturniens (1866)
32
落
葉
か
な
。
と
び
散
ら
ふ
さ
だ
め
な
く
こ
ゝ
か
し
こ
う
ら
ぶ
れ
て
げ
に
わ
れ
は
お
も
ひ
で
や
。
過 涙 色 胸 鐘
ぎ ぐ か ふ の
し む へ た お
日
て ぎ と
の
に
う
ら
悲
し
。
ひ
た
ぶ
る
に
身
に
し
み
て
た
め
い
き
の
ヸ
オ
ロ
ン
の
秋
の
日
の
落
葉
︵
上
田
敏
/
訳
﹃
海
潮
音
﹄
一
九
〇
五
年
︶
33
落
葉
の
身
の
上
。
︵
渋
沢
孝
輔
/
訳
︶
飛
び
散
ら
う
こ
こ
か
し
こ
風
の
ま
に
ま
に
吹
き
荒
れ
る
ま
こ
と
わ
た
し
は
涙
ぐ
む
。
思
い
出
し
む
か
し
の
日
々
を
息
つ
ま
り
、
青
ざ
め
て
鳴 時
り の
わ 鐘
た
る
と
き
単 こ ヴ
調 こ ァ
も な ろ な イ
の
傷 が オ
悲
み い リ
し
す ン
さ
す の
を
り
誘
泣
わ
き
れ
に
る
。
秋
の
歌
秋
の
日
の
ポ
ー
ル
・
ヴ
ェ
ル
レ
ー
ヌ
34
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.
秋の日の
ヴァイオリンの
ながいすすり泣きに
こころ傷み
単調な
もの悲しさを誘われる
35
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;
時の鐘
鳴りわたるとき
息つまり、青ざめて
むかしの日々を
思い出し
涙ぐむ。
36
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deça, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
まことわたしは
吹き荒れる
風のまにまに
ここ かしこ
飛び散らう
落葉の身の上。
37
Clair de lune
Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.
Fêtes galantes (1869)
38
︵
野
村
喜
和
夫
/
訳
︶
大
理
石
に
囲
ま
れ
て
す
ら
り
と
吹
き
上
が
る
噴
水
を
。
噴
水
を
う
っ
と
り
と
す
す
り
泣
か
せ
る
、
す
る
と
そ
の
月
の
光
は
、
木
々
の
鳥
た
ち
を
夢
見
さ
せ
、
悲
し
く
て
美
し
い
静
謐
な
月
の
光
に
、
そ
の
歌
は
月
の
光
に
溶
け
て
ゆ
く
、
自
分
た
ち
の
幸
福
を
信
じ
て
は
い
な
い
よ
う
だ
、
恋
の
勝
利
と
わ
が
世
の
春
を
歌
い
な
が
ら
も
、
短
調
の
調
べ
に
乗
せ
て
、
そ
の
夢
幻
的
な
仮
装
の
下
は
、
ほ
の
ぼ
の
と
悲
し
い
。
リ
ュ
ー
ト
を
弾
き
な
が
ら
踊
り
な
が
ら
、
と
り
ど
り
の
仮
面
や
舞
踏
に
眩
惑
は
つ
の
る
け
れ
ど
、
あ
な
た
の
魂
は
選
び
ぬ
か
れ
た
ひ
と
つ
の
風
景
、
月
の
光
39
Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
あなたの魂は選びぬかれたひとつの風景、
とりどりの仮面や舞踏に眩惑はつのるけれど、
リュートを弾きながら踊りながら、
その夢幻的な仮装の下は、ほのぼのと悲しい。
40
Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
短調の調べに乗せて、
恋の勝利とわが世の春を歌いながらも、
自分たちの幸福を信じてはいないようだ、
その歌は月の光に溶けてゆく
41
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d’extase les jets d’eau,
Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres.
悲しくて美しい静謐な月の光に、
するとその月の光は、木々の鳥たちを夢見させ、
噴水をうっとりとすすり泣かせる、
大理石に囲まれてすらりと吹き上がる噴水を。
42
ガブリエル・フォーレ
Gabriel Fauré (1845-1924)
43
Henri Fantin-Latour, Un coin de table (1872)
44
45
Paul Verlaine : Arthur Rimbaud, juin 1872
Félix Régamey : Verlaine et Rimbaud
dans une rue de Londres en 1872
46