Le Monstre, Tome 1 : Le Sommeil du Monstre

XXIième Symposium du RQPHV INTÉRIORITÉ CITOYENNE EN HISTOIRES DE VIE La portée politique de l’agir au cœur de l’intime Du 2 au 4 octobre 2014 à l’Auberge-­‐du-­‐Lac-­‐à-­‐l’eau-­‐claire, à St-­‐Alexis-­‐Des-­‐Monts. PROGRAMMATION Jour 1 – Jeudi le 2 octobre 2014 12 h : Accueil et inscription 13 h 00 : Mot du président du RQPHV, Luis Gomez 13 h 15 : Cérémonie d’ouverture 13 h 25 : Présentation du thème par le comité organisateur 13 h 45 : Conférence d’ouverture par Vincent Cespedes 15 h : Pause 15 h 30 : Atelier de départ et présentation du projet de création collective et par notre artiste en résidence, Dominique Lapointe 16 h 30 : Temps libre 17 h 00 : Assemblée générale annuelle du RQPHV 18 h 30 : Vin d’honneur et lancement de livres 19 h : Souper Projection documentaire | 20 h 15 L’ÂGE TENDRE, de Naomie Décarie-­‐Daignault, gagnant du Prix du public Télé-­‐Québec aux Rendez-­‐vous du Cinéma Québécois 2014, suivi d’une discussion avec Maud Gendron-­‐Langevin et avec la réalisatrice. BANDE-­‐ANNONCE DU FILM : http://vimeo.com/85377433 Jour 2 – Vendredi le 3 octobre 2014 À partir de 7 h : Déjeuner Mot de bienvenue | 9 h BLOC DE CONFÉRENCES 1 | 9 h 10 à 9 h 55 Manuela Braud : « Les récits de vie en formation, témoignages individuels d’une situation sociale française à la dérive » Échange Pause : 9 h 55 BLOC DE CONFÉRENCES 2 | 10 h 15 à 12 h Naomie Décarie-­‐Daignault : « La mémoire tranquille : Récits de vie et documentaire : comment faire perdurer la mémoire par la création.» Échange Mathieu Leblanc-­‐Casavant : « De la désespérance à l’apprenance : Récit d’un praticien-­‐chercheur au contact du suicide. » Échange Dîner : 12 h BLOC DE CONFÉRENCES 3 | 14 h à 15 h 30 Pierre Turcotte : « D’intervenant masculin à professeur-­‐chercheur : quelques éléments de l’itinéraire de ma pratique libératrice face à l’oppression de genre. » Échange Sylvie Morais : « Le chemin se fait en marchant : autobiographie d’un chercheur en première personne. » Échange Pause : 15 h 30 15 h 50 : Atelier d’intégration, échange, discussion 17 h : Temps libre 18 h 30 : Souper 20 h 15 : Soirée artistique et ludique Animateurs : Josée Desjardins et Vincent Cousin Jour 3 – Samedi le 4 octobre 2014 À partir de 7 h: Déjeuner CONFÉRENCE ET SYNTHÈSE| 9 h 30 à 12 h 9 h Mot de Bienvenue 9 h 05 : Jean Bédard Échange Pause : 10 h 10 h 20 : Synthèse finale du projet de création collective par notre artiste en résidence 10 h 50 : Synthèse de l’évènement par Hugues Dionne 11 h 05 : Mot de la fin par le comité organisateur et réflexion sur le thème du prochain symposium 12 h : Fin du Symposium NOS INVITÉ(E)S Conférence d’ouverture : Vincent Cespedes Philosophe né en 1973, Vincent Cespedes est l'auteur de nombreux ouvrages, dont les très remarqués Mélangeons-­‐nous. Enquête sur l'alchimie humaine (Maren Sell, 2006), Magique étude du Bonheur (Larousse, 2010) et L'Homme expliqué aux femmes. L'Avenir de la masculinité (J'ai Lu, 2012). Après avoir enseigné la philosophie et avoir été l'éditeur de la collection "Philosopher" (Éd. Larousse, 20 titres), il se consacre à une œuvre conjuguant la politique, la sociologie et la psychologie. Son dernier essai, L'Ambition ou l'épopée de soi, est paru octobre 2013 aux Éditions Flammarion. Penseur engagé dans son époque, il intervient dans les mondes de la santé, de l'éducation et de l'entreprise, où ses conférences, ancrées dans les problèmes réels, détonnent par leur style passionné et leur modernité. Pour suivre Vincent Cespedes sur Internet : http://www.VincentCespedes.net Artiste en résidence : Dominique Lapointe Dominique Lapointe est agente de développement au Conseil de la culture du Bas-­‐Saint-­‐Laurent où elle accompagne des artistes sur le chemin de la professionnalisation. Elle détient un baccalauréat en arts plastique et un baccalauréat en enseignement des arts plastiques et de l'art dramatique. Chargée de cours et étudiante à la maîtrise en étude des pratiques psychosociales à l’UQAR, ses recherches touchent l’accompagnement des processus de création. Naomie Décarie-­‐Daignault termine actuellement une maîtrise en recherche-­‐création en média expérimental à l'UQAM après y avoir complété le baccalauréat en cinéma. Dans le cadre de sa maîtrise, elle réalise un long-­‐métrage documentaire qui aborde les liens entre la mémoire collective et individuelle avec comme toile de fond le Québec de la Révolution tranquille. En parallèle de ses études, elle poursuit sa démarche documentaire. Elle s'intéresse aux confidences, à la sincérité, à la jeunesse et à la radicalité. Son premier long-­‐métrage documentaire, L’Âge tendre, a remporté le Prix du Public aux derniers Rendez-­‐Vous du cinéma québécois. Maud-­‐Gendron Langevin Maud Gendron-­‐Langevin est détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’art dramatique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’une maîtrise en dramathérapie de l’Université Concordia. Elle est actuellement professeure en enseignement de l’art dramatique à l’UQAM et est doctorante en psychoéducation à l’Université de Montréal. Elle s’intéresse particulièrement à l’intervention scolaire et sociale par le biais de l’art dramatique et du théâtre comme moyen de venir en aide et donner une voix aux jeunes ayant des besoins particuliers. Maud est aussi membre et chercheure de l’équipe PRAXCIT au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS), ainsi que membre professeure du pôle de recherche et d’expertise Arts, créativité et santé de l’Institut Santé et Société (ISS). http://www.cremis.ca/equipe-­‐de-­‐recherche-­‐praxcit. Pierre Turcotte est travailleur social, professeur agrégé et directeur de l’École de service social de l’Université Laval. Il a été organisateur communautaire dans un CLSC de la Montérégie de 1975 à 1989, intervenant de groupe de traitement auprès d’hommes aux comportements violents de 1988 à 2002 et intervenant de groupe puis membre du Conseil d’administration de GAPI (organisme d’aide aux hommes en violence conjugale à Québec) de 2005 à 2010. Sa thèse de doctorat en service social (2002) porte sur le point de vue d’hommes sur leur processus de changement face à la violence conjugale. Cette thèse a fait l’objet d’une publication en 2012 aux Presses de l’Université Laval intitulée : Sortir la violence de sa vie : itinéraires d’hommes en changement. Ses recherches actuelles portent sur la prise en compte de la socialisation de genre dans l’intervention sociale auprès des clientèles masculines. Mathieu Leblanc-­‐Casavant est auxiliaire d’enseignement et de recherche au département de psychosociologie et travail social de l’UQAR. Psychosociologue de formation et consultant en intervention psychosociologique, il termine actuellement ses études à la maîtrise en études des pratiques psychosociales. Il est également intervenant pour C-­‐TA-­‐C, un organisme qui œuvre auprès d’hommes en difficulté. Il est impliqué au Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-­‐St-­‐Laurent, et intervient bénévolement en postvention auprès des personnes endeuillées par suicide. Dans ses recherches, il s’intéresse à l’apprenance, à la désespérance, à la construction identitaire et à l’apprentissage transformateur. Sylvie Morais est une artiste visuelle devenue pédagogue et puis docteure en Sciences de l’éducation. Elle a enseigné au Québec et en France où elle est membre actif du GREX (groupe de recherche en explicitation) et du laboratoire EXPERICE. Sa recherche s’est ouverte à l'horizon d'une phénoménologie (Husserl et Merleau-­‐Ponty), ce qui la conduira à « bricoler » une pratique phénoménologique de la relation pédagogique. Son projet d’ouvrage sur le thème de l'expérience formative au cœur de la création artistique prend en compte le versant phénoménologique de l'expérience vécue dans la recherche-­‐création. Ses axes d’études portent principalement sur la recherche en première personne dans les pratiques psychosociales et artistiques. Chargée de cours à l’Université du Québec à Rimouski, elle pose son attention sur l’expérience vécue et sa place dans les processus de construction de l’individu sur les plans personnel, culturel et professionnel. Manuela Braud Manuela Braud est doctorante en Sciences de l’éducation et formée en Psychologie de l’orientation tout au long de la vie. Travailleuse sociale de formation initiale, elle a été confrontée très tôt au recueil d’histoires de vies difficiles. Aujourd’hui, ses recherches portent sur la thématique de la résilience, sur les liens entre les parcours de vie et les parcours de formation où comment des personnes confrontées à l’adversité vont pouvoir prendre appui sur l’école pour rebondir et s’autoriser un avenir meilleur. Elle a ainsi travaillé avec d’anciens délinquants et des adultes, victimes d’abus et de maltraitance dans leur enfance. Leurs histoires de vie permettent de mieux comprendre l’élaboration et les fluctuations de ce processus de résilience. Elle intervient également au Diplôme Universitaire d’Histoires de Vie en Formation à l’Université de Nantes. Enfin, elle est titulaire du prix ALEFPA pour une recherche intitulée : Sortir de la délinquance par la construction de savoirs. Étude clinique du parcours atypique de quatre personnes issues des banlieues françaises. Conférence de fermeture : Jean Bédard Tenir à la vie comme acte politique par excellence Essayiste et romancier, Jean Bédard est philosophe (D.ph.) médaillé du Gouverneur général du Canada. C'est à travers une vie professionnelle préoccupée par les grands problèmes sociaux, la pauvreté galopante et les risques écologiques qu'il se demande : Qu'est-­‐ce qui ne va pas ? Cela l'amène inévitablement à l'histoire de la pensée. Jean Bédard a publié une douzaine ouvrages qui ont marqué. On le connaît surtout comme l’auteur de Maître Eckhart, Nicolas de Cues, Comenius, actuellement disponibles en livres de poche sous le titre de Professeurs d’espérance (Typo, 2012). Cette trilogie est complétée par Marguerite Porète, l’inspiration de Maître Eckhart, (VLB, 2012), prix Ringuet de L’Académie des Lettres du Québec (2013). Il a aussi écrit Le pouvoir ou la vie (Fidès, 2006), L’écologie de la conscience (Liber, 2013), et Le chant de la terre innue (VLB, 2014). Son épouse et lui, ils ont fondé Sageterre, une ferme écologique qui accueille des jeunes. http://www.jeanbedard.com Synthèse finale Sociologue à la retraite, Hugues Dionne a enseigné pendant 25 ans à l'Université du Québec à Rimouski. Il s'est intéressé aux dynamismes de développement régional au sein des mouvements populaires ainsi qu'à la psychosociologie et aux histoires de vie collective. Il a publié en 2005 un livre autobiographique, Au bout de l'humain (Médiaspaul). Chargé d'encadrement au sein du programme Sens et Projet de vie, il a enseigné à des groupes de Montréal et de Québec de 2007 à 2014. Votre comité organisateur Marie Beauchesne, UQAR Pascale Bergeron, UQAR Marja Murray, UQAR Sacha Genest-­‐Dufault, UQAR