Courrier ACF-ECA Septembre – Octobre 2014

Le Courrier de l’ACF-ECA
Edito
Une rentrée très politique
SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014
« L’inconscient, c’est la politique » 1
Voilà un semestre et demi déjà que notre équipe a pris la responsabilité de l’ACF. Cela
compte ! Nous « trouvons de la joie dans ce qui fait notre travail » (Autres Ecrits, p. 369) et la
« saison » 2014-2015 s’ouvre sous les meilleurs auspices avec une équipe soudée et active.
L’année qui vient promet d’être riche, rythmée - et politique. Pour la lancer, Sophie MarretMaleval, membre du Conseil de l’ECF, donnera l’impulsion de départ en venant présider
l’Après-Midi du 20 septembre (ouverte au public), préparatoire aux Journées 44 sur le thème
« Etre mère », ainsi que notre Assemblée Générale du lendemain 21 septembre (réservée
aux membres de l’ACF).
En nous faisant l’honneur et l’amitié de venir présider nos travaux, Sophie Marret-Maleval
place d’emblée notre ACF sur l’axe qui la relie à l’Ecole.
Il faut dire qu’il y a matière. Le Conseil de l’Ecole souhaite repenser l'action lacanienne dans
les régions pour l’orienter vers une transmission de la psychanalyse qui nous conduise à
sortir de nos habitudes, de nos cabinets, de nos formats habituels de réunions. Il s’agit de
maintenir la dimension de l’inconscient dans une époque où la science, qui la forclot, tient le
haut du pavé. Comment maintenir la psychanalyse de plain-pied dans son époque ?
Comment intéresser un public jeune ? Comment toucher des publics nouveaux ? Ne pas se
contenter d’aller leur parler, mais également écouter ce que ces publics ont à dire n’est-il pas
une voie à explorer ? Nous en débattrons le dimanche 21 septembre à l’occasion de
l’Assemblée Générale consultative annuelle à laquelle les membres de l’ACF sont invités .
En attendant, que la rentrée vous soit propice ! Et à bientôt pour les rendez-vous aussi
nombreux qu’alléchants qui nous réuniront au long de l’année à venir. Les premières dates :
13 septembre, 20 septembre, 11 octobre…etc, sont annoncées dans les pages qui suivent,
avec leurs bulletins d’inscription.
Armelle Gaydon,
Déléguée régionale
1
Lacan J., Le Séminaire Livre XIV, La logique du fantasme, séance du 10 mai 1967, inédit.
SOMMAIRE
EDITORIAL
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
RENDEZ-VOUS
Après-midi préparatoire aux 44e Journées le 20 Septembre
Assemblée Générale de l’ACF-ECA le 21 Septembre
Colloque annuel de l’ACF-ECA le 11 Octobre 2014
1ère séance du Séminaire des Échanges le 18 Octobre 2014
Prochaine soirée des Cartels le 6 Novembre 2014
Les 44e Journées de l’ECF les 15-16 Novembre 2014
p. 3
p. 5
p. 6
p. 9
p. 12
p. 13
APRES COUP
Psychanalyse et Cinéma le 13 Mai 2014
La Soirée des Cartels le 12 Juin 2014
p. 14
p. 15
SECTION CLINIQUE
Session 2014-2015
Séminaire d’Introduction à la Psychanalyse
Séminaire du CPCT
p. 16
p. 17
p. 18
CPCT
Formation du CPCT le 12 Septembre 2014
p. 20
CHAMP FREUDIEN
Charivari
Journée préparatoire du CEREDA le 13 Septembre 2014
CIEN
p. 21
p. 22
p. 23
BIBLIOTHEQUE - LIBRAIRIE
Note de lecture
p. 24
AGENDA
p. 25
APRES-COUP
SECTION
CPCT
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Pour accéder directement à la rubrique souhaitée, cliquer sur celle-ci dans le
bandeau gauche.
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RENDEZ-VOUS
L'Après-midi clinique préparatoire aux Journées 44 de l’ECF
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RENDEZ-VOUS
S’inscrire à l’après-midi du 20 Septembre
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RENDEZ-VOUS
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Colloque annuel de l’ACF
RENDEZ-VOUS
Samedi 11 octobre 2014
au MAMAC (Nice)
« a-Corps parfaits »
a-Corps parfaits, le titre équivoque de notre colloque, met l’accent sur le corps, le
sien ou celui de l’autre. Objet protéiforme, corps-objet ou objet hors-corps, l’objet a
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n’est pas échangeable. Il est impliqué dans le fantasme, dans la relation entre les
êtres parlants, dans la relation entre les sexes, dans le lien social.
Hier encore, l’accord parfait, l’harmonie totale s’imaginait du côté d’un idéal rapporté
à un discours normé censé répondre à l’impensable, aux embrouilles de la langue,
aux désordres du corps d’un sujet dans le monde. « Le rapport sexuel n’existe pas »
annonçait Lacan. Dans ce prolongement, le mystère, reprend Miller, « résulte de
l’emprise du symbolique sur le corps ». C’est « celui de l’union de la parole et du
corps », « un fait d’expérience » du registre du réel.1
Le serrage clinique des cas exposés se fera donc autour de ce qui fait symptôme, ce
qui fait événement de corps pour le parlêtre. Il s’agit de cerner la jouissance
produite d’un réel pris dans le fantasme, de « faire signe vers un ailleurs »2, de jouer
d’effets de coupure pour mettre en évidence l’objet réel.
Aujourd’hui, le corps parfait est un produit, une perspective scientifique. La science
touche au réel aussi « avant la naissance, voire avant la conception, et ce grâce aux
biotechnologies de la création ou celles de la prédiction. »3. Dans la conférence qu’il
donnera durant ce Colloque, intitulée « Programmer le futur ? Les paradoxes de la
prédiction », François Ansermet soulèvera donc les questions liées à une certaine
clinique de la modernité et à ses impasses.
Michèle Harroch
1
MILLER J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », Congrès de l’Association Mondiale de Psychanalyse, Un réel pour le XXIe
siècle, Paris, 14-16 avril 2014, disponible sur : http://wapol.org/fr/.
2
MILLER J.-A., « Une introduction à la lecture du Séminaire VI, op. cit., p. 60.
3
ANSERMET F., « Le traumatisme d’avant la naissance », La Cause du désir, revue de psychanalyse, Paris, mars 2014, n° 86,
p. 51-55.
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A. C. F. Estérel Côte d’Azur
RENDEZ-VOUS
Colloque du 11 octobre 2014
a-CORPS PARFAITS
Sous la présidence de François ANSERMET
Psychanalyste Membre de l’E.C.F., de l’A.M.P., de
la N.L.S.
Matinée
9h00
Accueil
9h30
Introduction au Colloque
Armelle GAYDON Déléguée régionale
9h45
EDITORIAL
*****
SOMMAIRE
10h00
RENDEZ-VOUS
Séquence clinique 1
Présidente Chantal BONNEAU
Yves DAEMERS
« Je ne suis pas mon diabète »
Alain COURBIS
« Pas d’accord »
APRES-COUP
SECTION
Discussion animée par
François BONY et Philippe LIENHARD
CPCT
CHAMP
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Présentation du thème
Michèle HARROCH
11h00
Pause
11h15
Séquence clinique 2
Président David HALFON
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AGENDA
Sabrina KERNACHI
« J’ai mal depuis toujours »
Alain JOUFFRET
« Tu seras mes yeux »
Discussion animée par
Rémy BAUP et Joëlle FABREGA
Après-midi
Présidente de séance Christine DE GEORGES
14h30
Conférence de
François ANSERMET
Programmer le futur ?
Les paradoxes de la prédiction
15h45
Pause
16h00
Débat avec le public animé par
Gilbert JANNOT et Franck ROLLIER
*****
17h15 Conclusion du colloque
Philippe DE GEORGES
Psychanalystes, Membres de l’E.C.F.
Rémy Baup, Chantal Bonneau, François Bony,
Armelle Gaydon, C. De Georges, P. De Georges,
D. Halfon, G. Jannot, F. Rollier
Membres de l’A.C.F.-E.C.A.
A. Courbis, Y. Daemers, J. Fabrega, M. Harroch,
A. Jouffret, S. Kernachi, P. Lienhard
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RENDEZ-VOUS
Bulletin d’inscription
A détacher et à envoyer
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Prénom :
Adresse :
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Code Postal :
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Ville :
CPCT
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E-mail (très lisible)
Institution dans laquelle vous travaillez :
Nom :
Adresse :
Frais de participation 25€ - Étudiants 10 €
Par chèque bancaire avant le 5 octobre 2014
À l’ordre de : ACF Estérel Côte d’Azur
Adresser à : Armelle Gaydon, 11 boulevard Edouard VII, 06000 Nice
Tél. : 06 03 02 03 03
Renseignements : [email protected]
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1ère séance du séminaire des échanges le 18 Octobre
RENDEZ-VOUS
L’analyse peut-elle avoir une fin ?
L’analyse finie, l’infinie. Et l’au-delà de l’analyse
L’analyse peut-elle avoir une fin ? Qu’en pensent les AE, qui ont conclu leur analyse ? Nous
demanderons à nos trois invités comment ils ont envisagé leur propre fin d’analyse et en
particulier ce que veut dire pour eux « Analyser l’Ecole » pour un Analyste de l’Ecole. Dans le
cadre du Séminaire des échanges, nous aurons le plaisir d’accueillir trois invités en 20142015 :
Anne Lysy le 18 octobre 2014
Bernard Seynhaeve le 7 février 2015
Marie-Hélène Brousse le 26 septembre 2015
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Dans « Analyse avec fin et sans fin »1, Freud recommandait aux analystes de faire une
analyse tous les cinq ans. Il avait fini par poser l’infinitude de la psychanalyse. Lacan va
rompre avec l’analyse infinie de Freud. Il pose que l’analyse a une fin. Il invente le dispositif
de la Passe pour le démontrer, c’est-à-dire pour faire valoir le réel en jeu dans la formation
même de l’analyste, ce réel qui fait des analystes des « épars désassortis » - désassortis par la
jouissance.
Lacan va mettre ce réel au centre de la psychanalyse : au centre de la cure, au principe
de l’éthique, aux commandes de la politique.
Certes la jouissance est première, elle se répète et semble n’avoir pas de fin. Mais c’est
d’elle que chacun tient son style unique et singulier. Une analyse orientée par le réel doit
pouvoir conduire un analysant à rencontrer, cerner, et dépasser ce point de finitude. La passe
permet de recueillir les témoignages de ceux qui décident de témoigner de la satisfaction
d’avoir trouvé dans une analyse comment mieux savoir y faire avec leur mode de jouir. Avec
la nécessité de le faire à leur manière unique et singulière, ce qui a impliqué, pour chacun, de
réinventer la psychanalyse.
Loin de tout standard, au-delà de toute comparaison, ce savoir faire avec l’incurable du
symptôme, voilà la « différence absolue ». Les élèves de Lacan continuent, près de 50 ans
après l’invention de la Passe2, de faire le pari que l’analysant qui atteint ce point pourra
participer à l’élaboration des « problèmes cruciaux de la psychanalyse ».
Mais une question est très peu étudiée : que veut dire précisément, pour l’AE qui a été
nommé, d’élaborer les « problèmes cruciaux de la psychanalyse » ?
En d’autres termes, comment se traduit la perspective d’« Analyser l’Ecole » pour un
Analyste de l’Ecole ?
Peut-on véritablement « analyser l’Ecole », c’est-à-dire sortir une institution du
discours qui l’organise ? Quant à l’Ecole, a-t-elle son mot à dire sur la fin d’analyse, ses
modalités - et peut-être aussi ses modes, au sens de ce qui peut être à la mode à différentes
époques de la Passe ? Nous poserons ces questions à trois AE ayant le recul nécessaire : la
première ayant terminé son mandat il y a peu (Anne Lysy), le deuxième ayant exercé la
fonction il y a un peu plus longtemps (Bernard Seynhaeve) et la troisième ayant contribué à
former les générations montantes (Marie-Hélène Brousse). Qu’ils soient ici vivement
remerciés d’avoir accepté notre invitation.
Armelle Gaydon
Freud S., « Analyse avec fin et analyse sans fin », Résultats, idées, problèmes, PUF, 1985, pp. 231-268.
Lacan J. « Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’École », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001,
pp. 243-258.
1
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BULLETIN D’INSCRIPTION
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A renvoyer :
CPCT
ACF-ECA –‘’18 octobre’’ –Armelle Gaydon – 11 bd Edouard VII -06000 Nice
Frais de participation 10 euros – Etudiants : 8 euros.
Chèques à l’ordre de l’ « ACF-ECA ».
(Remplir un bulletin par personne. Places réservées dans l’ordre d’arrivée des bulletins.)
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Prénom :
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Adresse :
Code postal :
Ville :
Téléphone :
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PAS ENCORE INSCRIT?
LE FAIRE! EN UN SEUL CLIC
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APRES-COUP
Cette 5ème projection de Psychanalyse et Cinéma a rencontré un très
vif succès malgré son cadre inhabituel, au cinéma Rialto un soir de
semaine, le mardi 13 Mai 2014. La séance était en effet complète
pour le film documentaire exceptionnel A ciel ouvert de Mariana
Otero. Grâce à ses talents de réalisatrice confirmée, cette cinéaste
sensible et engagée nous a conviés avec elle à faire l'expérience de
dessillement du regard "dans" le Courtil, ce lieu hors du commun qui
prend en charge des enfants psychiquement et socialement en
grande difficulté.
De nombreuses institutions de la région étaient présentes pour
assister à cette projection et participer au débat avec nos 2 invités :
- Véronique Mariage, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause Freudienne,
directrice thérapeutique au Courtil et responsable notamment du groupe d’enfants
que nous suivons dans ce documentaire,
- François Bony, lui aussi psychanalyste et membre de l’ECF, délégué aux cartels et
travaillant notamment à l’IME Les Terrasses à Nice.
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AGENDA
Avant la projection, Lisa Huynh-Van a présenté au public le parcours de Mariana Otéro,
la genèse du film et les intentions de son auteur. Après avoir fourni quelques points de
repères sur l’historique du Courtil et les conditions du tournage, Lisa Huynh-Van a
conclu en insistant sur ce qui, dans cette œuvre cinématographique, éclairait la pratique
psychanalytique: « 1h50 de film issues de 180 heures de tournage ont permis de mettre
en image, la pensée psychanalytique, mise en action, en actes au quotidien par et avec
ces enfants. Ce film d'une grande pudeur est à la fois une œuvre d'art par tout ce qu'il
contient de création, d'émergence de vie mais c’est aussi un outil de travail et de
réflexion pour notre pratique, un documentaire politique dans ce qu'il montre et fait
ressentir comment le soin mêle l'intime à l'universel, l'être singulier à la démocratie dans
la cité. »
Le public était particulièrement attentif au témoignage de Véronique Mariage goûtant
bien évidemment les anecdotes de tournage, mais surtout, buvant ses paroles lorsqu’elle
évoquait en détail certains aspects de ses 30 ans d’expérience au Courtil - les réussites,
les impasses, les découvertes…
Le film a eu un tel impact auprès du public que déjà plusieurs institutions présentes vont
retravailler sur les situations cliniques du film. Deux institutions ont déjà prévu
d’organiser en interne une projection d’ici la fin de l’année et ont convié notre invitée
Véronique Mariage.
Lisa Huynh-Van
PROCHAINE SÉANCE le samedi 6 Décembre au MAMAC
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APRES-COUP
Une seconde soirée des cartels a eu lieu le 12 juin
avec pour thème « Les usages du cartel », 50 ans
après la création de l’outil cartel par Jacques Lacan.
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AGENDA
François Bony dans son introduction a rappelé le lien du cartel à
la théorie des groupes et les caractéristiques de la fonction plusune tels que les a théorisés Lacan. Lisa Huynh-Van et Philippe
De Georges nous ont ensuite décliné deux usages singuliers du
cartel, l’un pour organiser l’activité Psychanalyse et Cinéma,
l’autre pour interroger la clinique avec les consultants du CPCT
d’Antibes. Philippe Giovanelli sous le titre « Hamlet et le
désordre du monde » a présenté son produit de cartel. En croisant les lectures de la
pièce, du séminaire VI et de l’ouvrage de R. Marienstras, « Shakespeare et le désordre du
monde », il a su mettre en exergue la grande modernité de cette pièce écrite à une
époque caractérisée par de grands bouleversements idéologiques et sociaux. Le délégué
aux cartels de l’Ecole, Franck Rollier, a lui conclu la soirée qui a réuni une quarantaine de
personnes en nous indiquant en quoi 50 ans après sa création, le cartel restait l’« organe
de base » de l’Ecole.
Chaque intervenant a réussi à faire passer son implication dans le travail en cartel, en
suscitant de nombreuses questions du public. Je les remercie de la réussite de cette
soirée qui s’est conclue par la formation de cartels.
Rappelons ici qu’un cartel fulgurant composé de Chantal Bonneau, Jessica Choukroun,
Armelle Gaydon, Christine De Georges et Philippe Giovanelli s’exposera le samedi 20
septembre en présence de Sophie Marret-Maleval, dans le cadre de la préparation des
44e Journées de l’Ecole de la Cause freudienne.
Vous pouvez aussi lire Cartello n°2, l’écho des cartels de l’ECF, http://
ecfcartello.files.wordpress.com/2014/02/cartello-nc2b02-juin-20145.pdf où vous
trouverez une passionnante interview d’Hélène Bonnaud, concernant le rôle du cartel
dans sa formation analytique et dans le Cartello n°3,
http://
ecfcartello.files.wordpress.com/2014/07/cartello -nc2b03-juillet-20141.pdf, le
témoignage de Bruno de Halleux. Sur une idée de Franck Rollier, d’autres analystes de
l’école seront interrogés sur ce thème lors des prochains numéros.
François Bony,
Délégué aux cartels de l’ACF-ECA
Pour vous abonner à
@ECFCartello et
journal cartello ecf
PROCHAINE SOIREE des CARTELS le 6 Novembre 2014
Cherche Cartel
Danièle Chartaud-Bousquet [email protected] et
Annick Robin [email protected] cherchent deux autres
personnes pour travailler sur le séminaire XX « Encore ».
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SECTION CLINIQUE
SESSION 2014/2015
Ces questions cruciales nous ont tous traversés à un moment
ou à un autre de notre vie. Elles n’interrogent pas la destinée,
mais notre présence au monde. Elles se posent à partir du
moment où on ne croit pas être sur une voie toute tracée,
celle de la tradition et de l’héritage, ou pris dans un flot qui
nous porte, celui de la race, de la nation ou de l’espèce. C’est
l’individu qui s’interroge et tâche de déterminer sa conduite
sans qu’une révélation ou un programme transcendant lui
assigne sa manière de vivre. La modernité nous permet
d’accéder à une telle formulation, car Dieu (ou les dieux) nous
laisse responsables de nous-mêmes. Deux affects sont la contrepartie de cette liberté des
Modernes : le désenchantement et l’angoisse. C’est le prix de cette pensée à laquelle on a
donné le nom de Lumière(s) et dont nous restons profondément imprégnés.
Le programme des Lumières est toujours d’actualité, mais de l’eau a coulé sous les ponts et
la Raison n’a pas tenu toutes ses promesses. La science, et son prolongement technique, ont
produit autant d’horreurs qu’elles ont permis d’avancées triomphantes.
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RENDEZ-VOUS
APRES-COUP
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AGENDA
La psychanalyse a permis depuis une profonde réforme de la pensée. Fille du rationalisme et
de la science, elle a su éclairer jusqu’aux zones réputées les plus obscures de l’âme humaine.
Refusant de laisser à l’ineffable et au démoniaque la vie psychique et la folie elle-même, elle
a forgé, avec l’inconscient inventé par Freud, les outils d’une exploration de la psyché inédite.
Cette révolution n’est pas allée sans désidéalisation de la science et sans réserve quant au
« progrès ».
C’est ce qu’on voit à l’œuvre dans le dialogue que nous connaissons sous le nom de
Télévision, où Jacques-Alain Miller invite Lacan à donner son avis sur ces trois questions.
Lacan ne réenchante pas le monde ; pas de lendemain qui chante ni de salut à espérer : il
pousse encore plus avant l’exercice d’élucidation et la critique des illusions modernes.
A l’heure de la promotion de la normalisation et des communautés de jouissance, c’est la
question du sujet, du singulier et du contingent, qui est posée. La subversion du discours
courant renvoie le sujet à une éthique dont le Bien-dire est la clé et le désir le fondement.
C’est l’inconscient - et le savoir supposé à son sujet - qui nous permet d’accéder à un réel,
hors de toute croyance en un savoir absolu ou une connaissance ultime.
Les sujets d’aujourd’hui se trouvent désemparés, sans boussole et volontiers égarés dans leur
jouissance. Nous avons donc à nous interroger sur les savoirs dont nous disposons. Comment
nous servent-ils à nous repérer, à penser notre expérience et à mener nos vies ? Que
pouvons-nous dire, sans nous bercer d’espoirs vains, sur ce que sera peut être demain ?
Comment se passer de la tradition et inventer, plutôt que répéter ? Quelles voies sont
possibles, qui ne soient ni celle du retour à Dieu et son passé funeste, ni celles du pire et du
désespoir programmé ? Comment faire avec la varité, l’absence de l’Autre, la reconnaissance
du hasard et de la contingence, sans sombrer dans le cynisme postmoderne ou le relativisme
nihiliste ? Quelle place pour les idéaux sans crédulité ? Que savoir de la « réalité sexuelle »,
qui n’est autre que celle de l’inconscient ? Que faire et qu’espérer en reconnaissant
l’impossibilité d’écrire le « rapport sexuel » ? Quel avenir pour les femmes, pour l’amour ?
N’est-ce pas la voie du Gay sçavoir ?
Voilà le défi que nous relèverons cette prochaine année.
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Séminaire d’Introduction à la Psychanalyse (SIP)
SECTION CLINIQUE
La perte de la réalité dans la névrose et dans la psychose.
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AGENDA
Ce séminaire s'adresse essentiellement aux personnes qui veulent découvrir la psychanalyse et ses
bases. Il se déroule à raison d'une séance de 2 heures chaque mois. L’année 2014-2015 du Séminaire
d’Introduction à la Psychanalyse va être consacrée à « La perte de la réalité dans la névrose et
dans la psychose »
Après avoir mis au travail les concepts fondamentaux de la psychanalyse et avoir
parcouru les différentes pathologies névrotiques (hystérie, obsession et phobie),
nous allons interroger cette année la perte de la réalité dans la névrose et dans la
psychose.
Freud s’est d’abord attaché à distinguer ces deux structures selon le rapport que le
sujet entretient avec la réalité. Dans la névrose, le consentement à perdre une part
de jouissance, soumise au refoulement, rend le moi du sujet ouvert à la réalité,
alors que dans la psychose, le refus de cette perte conduit à un désinvestissement
d’une partie de celle-ci. Mais au-delà de cette logique différentielle, Freud met en
évidence que la maladie névrotique, tout autant que la psychose, altère les rapports
du sujet à la réalité. C’est par le biais du symptôme que le sujet trouve à s’y
soustraire. Selon qu’il cède aux nécessités du monde ou aux exigences
pulsionnelles, soit il dénie la réalité, soit il n’en veut rien savoir. Il modifie la réalité
et la réinvente à travers le prisme de sa subjectivité pour mieux parer au réel
comme impossible à penser.
Si Freud généralise la perte de la réalité comme lot de tout sujet, il souligne que le
plus important, dans la clinique, n’est pas de constater ce sentiment de perte, mais
de saisir ce qui s’y substitue. Pour le névrosé, c'est le fantasme qui va offrir son
cadre à la réalité, en lieu et place de l'objet réel perdu. Pour le psychotique, la perte
(ou forclusion) de la réalité, pourra trouver une suppléance par le biais du délire, ou
d’inventions singulières qu’il s’agira de soutenir.
Lacan reprend l’idée de perte en en tirant les conséquences. La réalité est une
fiction, un mensonge sur le réel que l'imaginaire et le symbolique tentent de cerner.
Il ira jusqu’à dire que « tout le monde est fou, c’est-à-dire délirant ».
Nous étudierons cette année les différentes modalités de perte de la réalité dans la
clinique. Des pistes s’offrent déjà à nous : la déréliction, « détresse absolue de
l’entrée au monde » (Lacan), l’angoisse face à l’énigme, « l’inquiétante
étrangeté » (Freud), la dépersonnalisation, l'échec du refoulement face à
l’émergence pulsionnelle, le retour de la réalité sexuelle inconsciente traumatique,
les défenses liées au symptôme, mais aussi l’irruption de la jouissance, ce qui fait
trou dans la signification, les altérations perceptives dans les conduites addictives, le
délire et les hallucinations et toutes les formes de déprise du lien social …
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Séminaire du CPCT
SECTION CLINIQUE
Le corps adolescent
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CPCT
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Ce séminaire placé sous l'égide de la section clinique de Nice contient 6 séances programmées à
Antibes de 20h30 à 22h30.
L’adolescence, moment opaque qui bouleverse parfois le milieu familial ou scolaire, est
souvent évoquée comme une « crise ». Mais l’énigme que l’adolescent représente pour
l’autre n’est que l’écho de l’énigme qu’il est pour lui-même.
- Alors que son image, modifiée par le développement pubertaire, fait vaciller l’unité de
son être, l’adolescent découvre dans son corps propre la réalité sexuelle. Cette
rencontre, que les mots échouent à dire, ne peut qu’être traumatique. Souvent, face au
surgissement de cette jouissance, l’angoisse apparait.
- Pour tout sujet marqué par le langage, l’organisme se convertit dès l’origine en corps.
Ce «corps parlant »1 est une difficulté qui marque particulièrement l’adolescent aux
prises avec les effets de la langue sur le corps. Avoir un corps qui s’éveille à la sexualité
est donc une question qui le trouble, car: « son corps on l’a, on ne l’est à aucun
degré »2. Tenter « d’avoir » un corps en le scarifiant ou « d’être » un corps en le
tatouant, sont des exemples de pratiques qui témoignent de cette difficulté.
Face à cet intime qui s’impose parfois bruyamment, chacun doit inventer sa propre
langue, celle de son inconscient, qui touche au corps et s’articule à un symptôme qui
fixe les pulsions. Au trop vide ou au trop-plein, l’adolescent répond avec sa singularité :
par des savoirs acquis auprès d’autres jeunes ou avec les outils de la modernité ; par
des identifications imaginaires, des refus ou des inhibitions. Par des symptômes comme
la boulimie, l’anorexie, l’humeur dépressive, les crises d’angoisse, le refus scolaire ou
l’agressivité. Le « rien » devient parfois l’objet désiré entre tous. Dans d’autres cas
l’impératif de jouissance, qui encourage la fougue adolescente, peut imposer « n’importe
quoi » comme une injonction surgissant tel un défi: tu dois, il faut…
- Courir après son image ; la fuir... Le corps reste toujours étranger au sujet. A cette
époque de la vie où le rapport à l’image est primordial, le corps imaginaire 3 permet à
l’adolescent de se reconnaître parmi ses semblables. Ce qui est alors visé n’est pas la
singularité, mais la rencontre avec une communauté où l’identification à un autre, qui
présente les traits d’un moi-idéal, apporte une sécurité minimale pour composer avec le
corps que l’on a.
Au cours de cette année, nous interrogerons le rapport que l’adolescent entretient avec
son corps, dans les trois registres de l’imaginaire, du symbolique et du réel. Il s’agira de
mettre à jour les inventions singulières qui permettent, ou non, aux adolescents du XXI e
siècle de border les ardeurs pulsionnelles, malgré le vacillement des idéaux et
l’inconsistance des discours.
Nous questionnerons ainsi les traitements au cas par cas que le CPCT propose en
réponse à cette clinique contemporaine de la jouissance et de l’objet.
1
Miller J.-A., Conférence de clôture du IXe Congrès de l’AMP, Paris, 17 avril 2014. Inédit.
Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, Paris, Seuil, 2005, p. 150.
3
Lacan J., « Le Stade du miroir », 1936, Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 93-160.
2
Le Courrier de l’ACF-ECA
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DEMANDES D’INSCRIPTIONS
à retourner à : UF ORCA -NICE– 25 rue Meyerbeer 06000 NICE
SECTION CLINIQUE
Séminai re d’ Int r o duc t io n à la P syc hanaly se
Nom
P r é n om
A d r e s se pe r s o nn e ll e
Code postal
L oc a l i té
T é l é p h on e
C o u r r ie l
Inscription: 50 euros par chèque libellé à l’ordre de « UFORCA-NICE », 100
euros dans le cadre de la Formation permanente, 30 euros pour les étudiants et
les demandeurs d'emploi. Gratuit pour les étudiants de moins de 26 ans inscrits
à la session 2014-2015.
Séminai re du C P C T d’ Ant ibes
Nom
P r é n om
A d r e s se pe r s o nn e ll e
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
Code postal
L oc a l i té
T é l é p h on e
Co u r ri e l
Inscription: 50 euros par chèque libellé à l’ordre de « UFORCA-NICE »,
100
euros dans le cadre de la Formation permanente, 30 euros pour les étudiants et
les demandeurs d'emploi. Gratuit pour les étudiants de moins de 26 ans inscrits
à la session 2014-2015.
Ses sio n c liniqu e 2 0 1 4 -20 1 5
APRES-COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
LIBRAIRIE
Nom
P r é n om
D a t e e t li e u d e n ai s s a n c e :
P r o f e s s i on
D ip l ôm e s
A d r e s se de t r a v a il
A d r e s se pe r s o nn e ll e
Code postal
L oc a l i té
T é l é p h on e
C o u r r ie l
AGENDA
S i v o t r e i n s c r i p t i o n e s t p r i s e e n c h a r g e p a r u n e i n s t i t u t i o n , ra i s o n s o c i a le et nom du responsable de la formation permanente:
A d r e s se
Code postal
L oc a l i té
T é l é p h on e
Fax
Coût de la formation : 300 euros à titre personnel et pour la FMC (Formation
Médical Continue), 600 euros au titre de la formation permanente, 150 euros
pour les étudiants de moins de 26 ans et les demandeurs d’emploi.
Le
Le Courrier de l’ACF-ECA
Signature
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Centre Psychanalytique de Consultations et Traitement
CPCT
d’Antibes
FORMATION CPCT 2014
La place des parents dans la prise en charge thérapeutique
des adolescents
Il est souvent difficile d'apprécier la place des parents dans la prise en charge
thérapeutique d'un adolescent. Parfois, le jeune acte le trouble alors que les parents
veulent en parler ou l'inciter à en parler. D'autres fois, c'est le scénario inverse...Au
désarroi de chacun, vient se rajouter le dialogue impossible renvoyant chaque
protagoniste à sa solitude.
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
Comment accueillir la parole d'un parent sans contrarier celle de son enfant ?
Comment lui permettre de remanier sa position face au symptôme de son enfant
afin de faire bouger la position de chacun ?
Cela nécessite une appréciation précise, au cas par cas, qui tienne compte des
nouveaux paradigmes de l'époque, en particulier du déclin du père et de
l'affaiblissement de l'autorité.
APRES COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
Module de formation d’une session de 3 heures animée par Rémy BAUP et
Franck ROLLIER, psychanalystes membres de l’E.C.F., président et directeur
du CPCT d'Antibes, le Centre psychanalytique de Consultations et de Traitement
pour adolescents et parents.
Public concerné :
LIBRAIRIE
AGENDA
Professionnels des milieux socio-éducatifs et judiciaires.
Professionnels de la santé (médecins, psychologues, infirmiers, etc).
Date et lieu :
Vendredi 12 septembre 2014 de 14H à 17H à la Maison des Associations, 288 chemin de St
-Claude à Antibes.
Tarif :
Etudiant : 20 euros
Inscription individuelle : 35 euros
Formation professionnelle : 70 euros (nous contacter pour la demande).
Renseignements et inscriptions :
CPCT, 13 avenue Niquet, 06600 Antibes. Tél. : 06. 98. 26. 35. 99
Mail : [email protected]
L’inscription ne sera validée qu’après le règlement effectué.
Le Courrier de l’ACF-ECA
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CHAMP FREUDIEN
CHARIVARI
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
LIBRAIRIE
AGENDA
Charivari est le groupe niçois du Nouveau Réseau Cereda (Centre d'Étude et de
Recherche sur l'Enfant dans le Discours Analytique, affilié au Champ freudien). Il
réunit une fois par mois des cliniciens dont la pratique auprès des enfants s'oriente
de l'enseignement de Jacques Lacan.
Les cliniciens qui souhaitent le rejoindre peuvent y présenter leur candidature.
Cette année, les travaux seront centrés sur le thème de la Journée du CEREDA,
dont le titre est « Interpréter l’enfant », qui est prévue au Palais des congrès
d’Issy-Les-Moulineaux le 21 Mars 2015.
Dans le cadre d’une journée préparatoire à la journée de l’Institut de l’Enfant de
Mars 2015, le groupe Charivari interviendra, ainsi que d’autres groupes du
CEREDA, sur le thème L’enfant « avec » le psychanalyste comme instrument.
Cette journée préparatoire se déroulera le samedi 13 septembre 2014 à
Marseille, avec pour invitée Estela Solano-Suarez (Psychanalyste à Paris,
membre de l’École de la Cause freudienne).
Ce trimestre, les réunions internes du groupe se dérouleront au cabinet de Patrick
Fabre (39, bd Victor Hugo, à Nice) aux dates suivantes : Lundi 22 septembre,
Lundi 20 Octobre, Lundi 17 Novembre et Lundi 15 Décembre 2014.
Renseignements auprès des responsables du groupe :
Gaëlle GOURAUD : [email protected]
Corina Klein : [email protected]
Extrait de l’« Argument de la Journée du 21 mars 2015 » paru dans Institut Psychanalytique de l'Enfant NEWS 13 :
Interpréter l’enfant, c’est permettre à l’enfant et à son entourage de ne pas être enfermé dans
un « je suis un enfant » ou « ce n’est qu’un enfant ». Car déjà, quel que soit son âge, son monde est plus
vaste : ce que ses parents attendent de lui, leurs idéaux, mais aussi leurs blessures et leurs angoisses à son
propos ; les mots et les choses qui, très tôt, comptent pour lui, mais aussi son « caractère » et ses
« caprices », ses symptômes, signes quelquefois bruyants de son altérité.
Interpréter l’enfant, c’est isoler avec lui sa prise dans le discours, sa façon à lui d’être capturé
dans ses réseaux ; c’est accompagner son effort pour s’extraire des significations trop lourdes qui pèsent sur
lui et des images trop fascinantes qui le fixent.
Interpréter l’enfant, c’est, pour le psychanalyste, pour le praticien orienté par la psychanalyse,
prendre les initiatives qui permettent à l’enfant de s’en servir comme instrument pour s’avancer dans un
monde où il n’y a pas la boussole qui dise quoi faire et quoi dire. Le psychanalyste a ici à choisir : se disposet-il comme « le gardien de la réalité » ou comme celui qui peut « communiquer un procédé », un savoirfaire, face aux moments de détresse ou de perplexité ?
La 3e Journée de l’Institut de l’Enfant est l’occasion de réfléchir sur notre pratique, non pour la
standardiser, mais à titre d’échange d’expériences – en premier lieu dans les cures analytiques, mais aussi
dans l’accueil et le traitement d’un enfant en institution.
Le statut de l’interprétation dans notre champ est décisif pour expérimenter les pouvoirs – et les
limites – de la parole face aux forces plus obscures mises en jeu par les divers slogans, images et gadgets
qui prolifèrent et créent les nouveaux entours de l’enfance.
Interpréter l’enfant au XXIe siècle, c’est donc indiquer en quoi notre usage actuel de
l’interprétation porte à conséquence pour le statut de l’enfant dans notre monde et pour la place à y faire à
ce qui échappe aux normes.
*Cet argument est basé sur le texte d’orientation de J.-A. Miller sur ce thème, prononcé lors de la
2e Journée de l’Institut de l’Enfant et publié sous ce titre dans le volume Le savoir de l’enfant, paru aux
éditions Navarin en 2013.
Le Courrier de l’ACF-ECA
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CHAMP FREUDIEN
CEREDA
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
LIBRAIRIE
AGENDA
Le Courrier de l’ACF-ECA
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CHAMP FREUDIEN
Du côté du LABORATOIRE
« La chance inventive » du CIEN
Après sa pause estivale, le CIEN reprend ses activités. Elles seront orientées par le
thème de travail de la 3ème journée de l’Institut de l’Enfant : « Interpréter
l’enfant » qui se déroulera le 21 mars 2015 au Palais des Congrès d’Issy-lesMoulineaux.
La permutation au niveau de la responsabilité du groupe sera effective lors de la
soirée inaugurale (nouveau responsable : Alain Courbis).
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
Prochaines soirées :
CPCT
Mercredi 17 Septembre 2014
CHAMP
FREUDIEN
Mercredi 15 Octobre 2014
LIBRAIRIE
De 20H30 à 22H30, au siège des CEMEA, 21 rue d’Angleterre 06000 Nice.
AGENDA
Contact :
Patrick Fabre, [email protected], tél: 06.22.59.18.28
Alain Courbis, [email protected], tél: 06.19.55.21.53
Le Courrier de l’ACF-ECA
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BIBLIOTHEQUE- LIBRAIRIE
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
LIBRAIRIE
AGENDA
NOTE DE LECTURE
Le bonheur du phallus
de Nicole Guey
Coll. « L’impensé contemporain/Geb »,
Editions Lussaud, 2013, 15€
Préface de Yves-Claude Stavy
Lacan, après Freud, tire la conséquence du fait que la jouissance phallique ne
permet pas de rendre compte de la différence des positions sexuées des
parlêtres.
Nicole Guey dans un ouvrage remarquable de rigueur et d’intérêt interroge la
pertinence du concept de phallus, partant de l’œuvre de Freud, et traversant
l’œuvre entière de Lacan relue et logicisée par l’enseignement de Jacques-Alain
Miller. Phallus dont la signification se lie à la castration qui s’impose à tout
parlêtre, castration qui procède du seul langage, castration qui selon J.-A. Miller
« évite les embrouilles du sens ».
C’est d’une clinique au-delà du phallus qu’il s’agit. Deux textes de Lacan « Jeunesse de Gide ou la lettre et le désir » (Écrits, p. 739), après un retour sur
une hystérie masculine qui lui permet d’affirmer dans le Séminaire Les
psychoses : « L’ab-sens désigne le sexe » - servent à l’auteur à explorer cette
clinique du côté de la jouissance : la jouissance Une du corps pour chaque Un,
dans la solitude des « uns » et des « unes » tout seuls, pris au un par un, à
l’époque où les catégories établies ne font plus autorité.
Un livre qui deviendra vite une référence incontournable pour tous.
Françoise Brugnon
Le Courrier de l’ACF-ECA
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AGENDA
lun.
10:00 - 18:00
Journée Cereda
E SolanoSuarez
10:00 - 12:00
Prés. Clinique
CH Monaco
UFR Marseille
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EDITORIAL
17
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20:30 - 22:30
Réunion
CIEN
SOMMAIRE
CEMEA
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
22
24
25
26
21
14:30 - 18:00
AM prép J44
10:00 - 12:00
AG ACF-ECA
S. Marret-Maleval
S. Marret-Maleval
Couvent
Dominicains
H. Splendid
27
28
20:30 - 22:00
Groupe
CHARIVARI
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
23
20
Cabinet
P. Fabre
29
30
LIBRAIRIE
AGENDA
Pour accéder aux détails d’un évènement, cliquer sur celui-ci.
N.B. : Les activités de la Section Clinique et du Séminaire d’Introduction à la Psychanalyse sont réservées aux inscrits.
Le Séminaire Interne de l’ACF-ECA et les réunions du groupe Charivari sont réservés à leurs membres.
Le Courrier de l’ACF-ECA
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Octobre 2014
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10
11
12
AGENDA
lun.
6
7
10:00 - 12:00
Prés. Clinique
9:30 - 18:30
Colloque ACF
F. Ansermet
CH Antibes
13
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MAMAC
16
17
19
15:00 - 18:00
Sémnaire des
échanges
A. Lysy
Couvent
Dominicains
EDITORIAL
20:30 - 22:00
Réunion CIEN
SOMMAIRE
18
CEMEA
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
20
22
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28
29
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31
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20:30 - 22:00
Groupe
CHARIVARI
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
21
Cabinet
P. Fabre
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LIBRAIRIE
AGENDA
Pour accéder aux détails d’un évènement, cliquer sur celui-ci.
N.B. : Les activités de la Section Clinique et du Séminaire d’Introduction à la Psychanalyse sont réservées aux inscrits.
Le Séminaire Interne de l’ACF-ECA et les réunions du groupe Charivari sont réservés à leurs membres.
Le Courrier de l’ACF-ECA
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L’équipe de l’ACF-ECA en 2014 et 2015
En italiques, contributeurs non membres de l’ACF-ECA
ACF-ECA - BUREAU REGIONAL
DÉLÉGUÉE RÉGIONALE : ARMELLE GAYDON [email protected]
Délégué régional adjoint : Yves Daemers [email protected]
Trésorière : Lisa Huynh-Van [email protected]
Responsable du Bureau de Ville de Nice, Menton, Monaco : Alain Jouffret
[email protected]
Délégué aux Cartels : François Bony [email protected]
BUREAUX DE VILLE
Bureau de Ville de Nice, Menton, Monaco : Alain Jouffret [email protected] et Patrick
Fabre [email protected]
Bureau de Ville Antibes, Cannes, Grasse : Joëlle Fabrega [email protected] et
Remy Baup [email protected]
Cartel d’orientation du séminaire interne COSI : Gilbert Jannot (Plus-Un)
[email protected], Annie Ardisson, Audrey Berthelot, Patrick Fabre, Michèle Harroch
Correspondant et responsable de la diffusion pour les Journées n°44 : Alain Jouffret
(Correspondant) et Yves Daemers (Responsable de la diffusion)
EDITORIAL
SOMMAIRE
RENDEZ-VOUS
APRES COUP
SECTION
CPCT
CHAMP
FREUDIEN
LIBRAIRIE
AGENDA
Colloque annuel de l’ACF : Michèle Harroch [email protected]
Séminaire des échanges : Armelle Gaydon [email protected]
Activité « Psychanalyse et cinéma à Nice » : Lisa Huynh-Van (Plus-Un) [email protected],
Pascale Bouda, Bernadette Mainhagu, Jo Saenko, Françoise Testi
« Courrier » de l’ACF-ECA : Lisa Huynh-Van, Responsable, [email protected] avec Pascale
Fabry assistées de Michèle Fallara
Revue « Rivages » :
Directrice de la publication : Armelle Gaydon [email protected]
Rédactrice en chef : Annie Ardisson [email protected]
Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Vrignaud-Toussaint
Relecture des articles : Françoise Brugnon, Joëlle Fabrega, Dalila Zaoui
Relecture finale : Patricia Maire-Teboul et Nathalie Seban
Blog de l’ACF-ECA : Salvatore Maugeri [email protected]
Compte Tweeter : François Bony [email protected]
Librairie : Nathalie Delzors, responsable, [email protected], avec Françoise Brugnon,
Sabrina Kernachi, Michel Guiglio
Bibliothèque : Joëlle Fabrega [email protected]
Relations avec la presse : Alain Jouffret [email protected]
Relations avec l’Université : Jessica Choukroun-Schenowitz [email protected]
EVÉNEMENTS DE L’ACF OUVERTS AU PUBLIC
Organisation des événements et accueil du public: Alain Jouffret [email protected]
avec Sabrina Kernachi, assistés de : Stéphanie Haug - Sandra Martinon Gonzales
Diffusion, affiches et réseaux sociaux: Yves Daemers [email protected] avec Nathalie
Delzors, Michèle Morani, Audrey Berthelot
ACF-ECA, 11 boulevard Edouard VII, 06000 NICE
Le Courrier de l’ACF-ECA
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