C comme cinéma F comme femme M comme « Mawassem » Si cette première édition de « Mawassem », Saisons du cinéma arabe, est dédiée plus particulièrement à la femme et met l’accent sur le travail des réalisatrices, c’est qu’elles se sont imposées à notre manifestation par la puissance, la qualité et la quantité de leurs productions. Elles sont présentes à la fois comme réalisatrices, mais aussi comme femmes en tant que sujet des films, héroïnes des instants de la vie réelle comme de la vie imaginée au fil des thèmes abordés et capables de prendre leur destin en main, en dépit de tout, avec courage et détermination. Elles ont l’audace de vivre. Autant derrière la caméra que dans la vie, partout, la femme continue sa lutte, pour acquérir une vie meilleure dans ces sociétés à reconstruire ; on la voit courageuse, honnête, assoiffée de se réaliser et de réaliser son rêve d’égalité et de justice. C’est souvent elle qui mène la marche. Présente tout au long de ces films et de différentes façons ; prendre en charge toute une famille dont le père est malade, travailler, écrire, ou soigner… pouvant être respectée parfois et parfois aussi faisant l’objet d’une Fatwa… L’heure est grave dans les pays arabes dont les sociétés sont traversées de sang et de violence, de régression et de répression autant sociale qu’intellectuelle. Mais dans ce monde en profonde transformation, avec ceux qui croient toujours en un avenir meilleur, les plus belles fleurs de l’espoir coexistent avec souffrance et déception. La Syrie, le Liban, le Yémen, la Tunisie, l’Egypte, les Emirats-Arabes-Unis, l’Arabie Saoudite, l’Irak, la Palestine et la France participent à ce programme avec près de quarante films de fictions et de documentaires mais aussi d’animation, des longs et des courts métrages, voire même des très courts… Nous avons souhaité cette manifestation ouverte à tous et de toutes les couleurs, comme les « mawassem ». Trois jours de projections avec surtout des nouveaux films indépendants et /ou expérimentaux qui dégagent un nouveau souffle de vie, qui se ressent si fort dans ce cinéma. Une sélection riche et attentive à la marche des sociétés arabes, à sa jeunesse qui bouge et qui danse, parfois au prix de sa vie. Association « Mawassem » Houda IBRAHIM LONGS MÉTRAGES FICTION MY SWEET PEPPERLAND, Hiner Saleem, France, Kurdestan Irak Vendredi 20h30 (2013) fiction 95’ VO arabe-kurde ST français Avant–première (sortie le 9 avril) Avec Golshifteh Farahani, Korkomaz Arslan Film d’ouverture, projection en présence du réalisateur Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise...Un western oriental, dix ans après l’accès du Kurdistan d’Irak à l’autonomie. Sélection officielle au festival de Cannes, «Un certain regard» 2013, Prix spécial du jury à Abu Dhabi et prix du meilleur film au festival de Chicago. ASHAM, Maggie Morgan, Egypte (2012), fiction 87’ Samedi 16h15 VO arabe ST français, projection en présence de la réalisatrice – Inédit premier film de la réalisatrice, avec Mona Sheimy, Mahmoud El Lozy, Mohamed Khan, Naglaa Younes Dans la ville du Caire agitée à l’aube du grand changement, six couples issus de milieux sociaux très différents se croisent à des moments significatifs de leurs vies. Entre espoir et déception, rêve et aspiration le film évolue en traçant avec humour et fraîcheur les difficultés de la vie quotidienne en Egypte. Le réalisateur Mohamed Khan et le metteur en scène Mahmoud El-Lozy ont pris part à ce projet en tant qu’acteurs. Prix du jury au festival de l’Association égyptienne de cinéma, Le Caire 2013, Sélectionné dans différents festivals. ALKHOROUG LENNAHAR (Sortir au jour), Hala Lotfy, Egypte Samedi 20h (2012) fiction 96’ VO arabe ST anglais, Inédit, premier film de la réalisatrice Avec Donia maher, Salma Alnaggar et Ahmad Lotfi À travers les conditions de vie d’une famille très modeste de l’Egypte actuelle, un homme paralysé est entouré de sa femme et de sa fille Souad, qui se relaient auprès de lui vingt quatre heures durant. Face à cette situation difficile, chacune se confronte à sa façon à la réalité avec courage et dignité. Un huis clos énigmatique jusqu’au lever du jour. Prix du meilleur réalisateur du monde arabe et prix FIPRESCI au Festival D’Abu Dabi 2012, Wihr d’or au festival d’Oran, et plusieurs autres prix. AL -YAZERLI, Kais Al-Zobaidi, Syrie, Irak (1974) fiction 95’, film de clôture Dimanche 20h Avec Mona Wassef, Adnan Barakat, Avdallah Abbassi VO arabe francais en Life Noir et Blanc Inédit En se basant sur une nouvelle de l’écrivain syrien Hanna Mina, le réalisateur irakien Kais Al-Zobaidi a tourné son seul et unique long métrage de fiction dans le port d’une ville syrienne. Il y explore l'imaginaire de l'enfance et transmet de façon tangible la dureté physique du travail manuel et la sexualité réprimée d'une vie passée dans la pauvreté. Avec une narration poétique en discontinue et peu de mots, il filme ce monde révolu. Le film a été interdit dès sa sortie et n’a pas été projeté depuis. Rare. COURTS MÉTRAGES DE FICTION HORMA (Sainteté), Ahd Kamel, Arabie- Saoudite (2012) Dimanche 14h fiction 37’ VO arabe ST français Inédit - projection en présence de la réalisatrice Arabie Saoudite, Jeddah. Areej, une jeune femme enceinte, perd subitement son mari. Elle n'a plus ses parents et la tradition voudrait alors que la belle-famille la supporte financièrement. Mais Abdullah, le frère du défunt, n'est pas d'accord : le mari d'Areej lui devait beaucoup d'argent. Il ordonne à la jeune femme de lui rembourser la dette en question. Sélection au festival de Berlin 2013, Prix du meilleur court métrage au festival de Beyrouth 2013, 2ème prix du court métrage au festival Doha-Tribeca 2012 et au festival du film du Golfe 2013. YAD ELLAWH (peau de colle), Kaouthar Ben Hniya, Tunisie (2013) fiction 23’13 - VO arabe – ST français – Projection en présence de la réalisatrice Dimanche 14h Amira, 5 ans, n'aime pas l'école. Pour ne pas y aller elle trouve une idée imparable, qui va au-delà de ses espérances… Mention spéciale du jury à la « Rencontre des réalisateurs tunisiens » 2014, Sélectionné au festival de Dubaï. Samedi 18h10 MANSIYOUN (Les oubliés), Ehab Tarabieh, le Goulan, Syrie (2012) fiction 21’ VO arabe - ST anglais Inédit Traversant la frontière israélienne avec l'aide d'un passeur local, Mustafa revient chez lui où il envisage de passer la fin de ses jours dans sa maison sur les hauteurs du Golan, qu’il a du quitté de force il y a quarante-cinq ans ; mais son retour se heurte à la nouvelle réalité. Sélectionné au festival de Berlin 2014 Dimanche 14h IZRIQAQ (Bleu), Rama Mari, Palestine (2013) fiction 17’28 VO arabe et hébreu – ST français Dans un petit village de Cisjordanie, Yassine et sa mère multiplient leurs efforts pour déjouer le barrage militaire israélien à leur porte. Sélectionné au festival de Dubaï et plusieurs autres festivals. HAWAS (Sens), Mohamad Ramadan, Egypte (2010) Vendredi 16h45 fiction 16’ VO arabe – ST français Souad, jeune infirmière, est attiré par un patient dans le coma. Elle vient le voir tous les jours, mais Youssef partage-t-il les mêmes sentiments ? Ce film de fin d’études a obtenu une dizaine de prix dans différents festivals ALMALEK LA YAMOUT !!! Le roi ne meurt jamais, Yamen Elmaghribi, Vendredi 16h45 Syrie (2014), fiction 8’46 VO arabe – ST français Basée sur une histoire vécue, l’action se situe dans une prison syrienne. Un détenu doit relever un défi imposé par le geôlier. Poignant… LONGS MÉTRAGES DOCUMENTAIRES : ARIJ (Le parfum de la révolution),Viola Shafik, Egypte (2014) doc 103’ VO arabe ST français Quatre personnes, deux révolutions, et leur regard sur l’Egypte où les signes de la reconstruction tardent à se montrer : le plus grand collectionneur de photos du pays, un activiste politique copte, un vieil écrivain de gauche et une jeune webdesigner. Les deux premiers ont vécu à Louxor pendant des décennies et racontent comment la corruption a détruit la ville… Les deux autres sont au Caire ; l’écrivain y a vécu la révolution de 1952, et la jeune femme a choisi le monde virtuel pour échapper à la réalité. Le parfum de la révolution est partout. Sélectionné au « Forum » du festival de Berlin 2014 Dimanche 17h45 LES SHEBABS DE YARMOUK, Axel Salvatori Sinz, France, Syrie (2013) Dimanche 16h doc 77’ VO arabe ST francais, projection en présence du réalisateur Ala’a, Hassan, Samer, Tasneem et Waed, d’une moyenne d’âge de 24 ans, sont nés et ont grandi au Mukhayyam Yarmouk, situé en banlieue de Damas en Syrie. Le « mukhayyam », c’est leur Palestine, ce territoire qu’ils ne connaissent pas. Et dans cette Palestine d’outre-terre, ils sont les Chebabs - la troisième génération de réfugiés. Filmés ensemble à 20 ans au centre de jeunes où ils développent leur fibre artistique, ils mènent alors une vie rythmée par leur passion artistique, leur engagement politique, la bande de potes et la tradition familiale. Quatre ans plus tard, le groupe d’amis se divise. Pour beaucoup, le militantisme est déjà loin. À un âge où ils ont encore tout à construire, le film suit le parcours des Chebabs face aux réalités qu’impliquent le statut de réfugié et le fait de vivre en Syrie. Prix du « Regard neuf » Visions du Réel à Nyon 2013, plusieurs autres prix. KATLOHA TADHKARA LILJANNA, (Tuez-la) Khadija Al-salami, Yémen Samedi 14h (2013) doc 56’43 VO arabe ST français, Projection en présence de la réalisatrice Lorsque Boshra publie un article exprimant à la fois sa douleur, sa grande déception, et la perte de ses rêves de liberté et de démocratie au Yémen après la révolution, elle n’imaginait pas la sérieuse menace qui allait peser sur elle et sa famille. Cette jeune femme, journaliste et écrivain, mène au prix de sa vie, avec courage et volonté sa bataille pour la liberté. Elle a reçu le prix Nouvelle Vague Françoise Giroud à Paris et le prix du « Leadership démocratique » à Washington. Dans ce film la réalisatrice mêle sa voix à celle de Boshra et continue sa lutte pour les droits de la femme au Yémen. Sélectionné au festival de Dubaï et plusieurs autres festivals. ELECTRO – CHAABI , Hend Boujemaa, Egypte, Tunisie, France (2013) doc 76’ VO arabe ST français, projection en présence de la réalisatrice Plus qu’un simple phénomène musical, l’électro Chaabi est une catharsis salutaire pour ces jeunes entravés par le poids de la société égyptienne. Cette nouvelle musique qui combine pop, électro et des paroles improvisées proches du rap a un but unique : faire sauter les règles ! Victimes de la corruption et de la ségrégation sociale, ces jeunes des quartiers pauvres exorcisent leur manque de liberté par la fête. Sous des tentes colorées, des danseurs offrent des performances spectaculaires dans des cadres dignes de films de Bollywood. Chaque quartier a ses propres stars : Islam Chipsy, DJ Wezza, Oka et Ortega, MC Sadate, Amr Haha sont devenus de véritables icônes mais le mouvement a fait des émules. A travers la vie de ces musiciens, on découvre une jeunesse égyptienne qui en dépit de son extrême pauvreté est ouverte sur le monde. Prix du jury lycéen au festival des Cinémas d’Afrique du pays d’Apt. Sélectionné au festival de Londres.. Vendredi 18h30 A LA RENCONTRE D’UN PAYS PERDU, Maryse Ghargour Palestine, France (2014) doc 56’ Vendredi 15h VO arabe ST français Jaffa, est l’un des ports les plus connus du Moyen-Orient et la ville, l’une des plus anciennes cités du monde. Patrice Boureau, un chirurgien français, y fut le directeur en chef de l'hôpital français Saint-Louis de 1930 à 1952. Maryse Gargour a retrouvé les enfants du Dr Boureau, tous nés à Jaffa et très attachés à cette ville, elle relie leurs souvenirs et témoignages à ceux d’autres familles. Le film se déplace entre trois villes, Jaffa , Bethléem et Jérusalem, invitant comme à une promenade dans la Palestine de l’époque. Une des premières projections de ce film HAMAMA, Nujoom Alghanem, Emirats-Arabes -Unis (2013) 64’ Samedi 18h10 VO arabe ST français, projection en présence de la réalisatrice Hamama est une légende vivante aux Emirats-ArabesUnis, connue pour ses incroyables dons de guérison et sa compétence en médecine traditionnelle. Des centaines de personnes viennent lui rendre visite chez elle, à Al Dhaid à Sharjah à la recherche de ses précieux remèdes. Confrontée à la vieillesse, à la maladie et à la mort de son fils aîné, elle continue à soigner les autres tout en assumant ses propres difficultés. Hamama, un personnage rare dans un pays en pleine transformation. Plusieurs 1er prix dans les festivals du Golfe dont le 1 er prix au festival de Bagdad. COURTS MÉTRAGES DE DOCUMENTAIRES IDHAK TADHAK LAKA ALDONYA Vendredi 15h (Souriez, et le monde vous sourira) Ehab Tarabieh, Yoav Gross et la Famille Alhaddad, Palestine, Israël (2014) doc. 21’ VO arabe et hébreu ST anglais Ce film est le fruit de la collaboration entre les cinéastes de B'Tselem et une famille d’Hébron qu’ils initient à filmer le réel ; la caméra est présente dans la maison et passe d’une main à l’autre. Par une nuit d’hiver, l’armée israélienne décide d’inspecter la maison de la famille Alhaddad et refuse de partir… La caméra nous livre ces moments pris lors de leur vie sous occupation. Une véritable expérience documentaire. Sélection au festival de Berlin 2014 Samedi 14h OM AMIRA, Naji Ismail, Egypte (2013) doc 25’ VO arabe ST anglais Halima, son mari handicapé et ses deux filles, vivent sur le toit d’un immeuble, au cœur de la vieille ville du Caire. Sa fille aînée Amira, souffre d'une faiblesse cardiaque et a besoin de soins constants. Bien connue comme la "Dame des pommes de terre", elle vend ses sandwiches de frites dans une rue latérale, à quelques mètres de la place Tahrir. Telle une « mère courage » Om Amira porte la responsabilité de toute la famille et garde son sourire en dépit de tout. Sélection au festival de Berlin 2014 48 Dimanche 16h Nicolas Damuni et Hani Zorob, doc (2014) (48")1ère partie et 2ème partie 6’13 VO arabe ST français, projection en présence des deux réalisateurs Le symbolique de la clef dans la mémoire palestinienne et la question du retour. INCISION DANS LA MÉMOIRE de Khaled Abdelwahed Syrie, fiction (2013) 2’11 VO arabe St français Un enfant peut-il s’amuser en Syrie ? Vendredi 16h45 COLLECTIF ABOU NADARA ( l'homme au binocle) 15 courts métrages Vendredi 16h45 Syrie - VO arabe ST français, projection en présence de Charif Kiwan du collectif « Déserteur » 2’56, « Après l’image » 2’45, « La dame de Syrie » Partie 1 (4’21), « La dame de la Syrie » Parie 2 (1’53), « Mèche rebelle » 1’51, « En attendant la Palestine » 2’43, « Pardessus des jouets » 1’41, « Exodus » 2’59, « Journal d’une bande armée » 3’34, « La femme au pantalon » 4’15, « L’état islamique pour les nuls » 1ère et 2ème partie (3’14 + 1’49), « Les enfants d’abord » 4’02 Créé à l’automne 2010, quelques mois avant la révolution syrienne de mars 2011, ce groupe de jeunes cinéastes tente de produire des petits films libres en forme de clips, d’une à cinq minutes et en rapport étroit avec la réalité des citoyens syriens. Depuis la révolution, tous les vendredis, Abou Nadara, diffuse un film sur la toile, où fictions et témoignages se mélangent, où art et révolution se côtoient. . COURTS MÉTRAGES D’ANIMATIONS (sans paroles): GUERRE SUR TOILES, Amjad Wardeh, Syrie (2014) animation 2’03 vendredi 16h45 ELECTROSTATIQUE, Sawsan Nourallah, Syrie (2012) animation 3’40 vendredi 18h30 BURG EL MURR, Lina Ghaibeh, Liban (2012) animation 12’ Dimanche 14h Tour abandonnée au cœur de Beyrouth, Burg el Mur, fut le repaire des snipers pendant la guerre civile. Construite dans les années 70, elle est condamnée à la démolition depuis 30 ans. «Burg el Mur» est un hommage à tous ceux qui ont été tués, torturés ou ont disparu pendant la guerre civile… * Programme sous réserve de modification * Tous les films dont les réalisateurs sont présents seront suivis d’un débat Remerciements Mer Mohamad Ben Jabbour, attaché audio-visuel à l’ambassade de France à Dubai, Mme Amal Elsabbane et Ranaa Eldardiry au bureau culturel à l’ambassade d’Egypte à Paris, Zeina Toutinji, Isabelle Buron, Mireille Antoni, Emna Nejjar, Hala Abdallah, Saddam Siddik, Oussama Boukhriss, Yasmeen Fanari, Hoss Khzam,Samia Ammar, Shirine Mounib, Zeina Toutinji attaché de presse; Isabelle Buron attaché de presse, Raphaël Vion et l’équipe du Cinéma la Clef ainsi que tous les réalisateurs, amis et producteurs… Sans eux cette manifestation n’aurait pas pu avoir lieu. Vendredi 21 mars 2014 15h Idhak tadhak laka aldonya 21’ A la rencontre d’un pays perdu 56’ 16h45 Samedi 22 mars 14h 17h45 Electro-Chaabi 76’ 20h30 My sweet Pepper Land 90’ 14h Om Amira 25’ Tuez-la 57’ 16h15 Collectif Abou Nadara 37’2 Incision dans la mémoire 2’11 Guerre sur Toiles 2’03 Le roi ne meurt jamais 8‘46 Dimanche 23 mars Asham 87’ 18h10 Hawas 16’ Burg Elmurr 12’ Izriqaq 17’28 Horma 37’ Yad ellawh 23’13 17h45 « 48 » 1 et 2, 48s et 6’18 Les Chebabs de Yarmouk 77’ 17h45 Mansiyoun 21’ Hamama 64’ 20h Sortir au jour 96’ Arij 103’ 20h Alyazerli 84’
© Copyright 2024 ExpyDoc