dossier de presentation lilith duo

DOSSIER DE PRESENTATION
LILITH DUO
ISABELLE CALVO (voc) – ARNAUD BECAUS (p)
« MY FAVORITE SONGS »
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Le Projet
LILITH DUO
MY FAVORITE SONGS
Isabelle CALVO : chant
Arnaud BECAUS : piano
01/ My favorite things (Rodgers/Hammerstein)
02/ Anthropology (C.Parker)
03/ Garry & Melissa (King Missile)
04/ Lithium (K.Cubain)
05/ Strange meeting (B.Frisell)
06/ Les oiseaux de passage (G.Brassens/J.Richepin)
07/ Very early (B.Evans/C.Hall)
08/ The sun always shine on TV (A-Ha)
09/ La lettre de la femme infidèle (I.Calvo)
10/ Spain (C.Corea)
11/ My favorite things - take 2 (Rodgers/Hammerstein)
« My favorite songs, cinquième album du groupe Lilith duo, revisite à la
sauce jazz, mais pas seulement, dix œuvres d’artistes aussi différents que Charlie
Parker, Kurt Cobain, Georges Brassens ou encore Chick Coréa.
Par la voix d’Isabelle Calvo et sous les doigts du pianiste Arnaud Bécaus, qui pour
l’occasion s’est fait aussi joueur de mélodica, les morceaux semblent avoir en
partage le même ADN, la même ascendance. Au fil des titres, on retrouve ainsi
avec bonheur cette liberté qui fait de chaque album de Lilith duo un événement
créatif, une germination hautement artistique, un lâcher-prise où la virtuosité, la
fantaisie, la férocité et la volupté se rencontrent et s’accordent.
La lettre de la femme infidèle, seul titre de l’album qui ne soit pas une reprise,
illustre pour sa part une nouvelle fois la densité littéraire et poétique d’Isabelle
Calvo.
On notera enfin une production soignée et une jaquette dans la pure tradition de
Lilith duo.
My favorite songs, un album nécessaire…
David TIQUANT, écrivain.
« Déjà, au bout de deux mesures, on comprend que ce ne sont pas des
artistes comme les autres. »
« Quant à la présence sur scène […] Je peux vous assurer qu’elle se pose
un peu là, ils crèvent l’écran, même quand il n’y en a pas. »
Michel BEDIN, critique jazz.
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Biographie
ISABELLE CALVO
Aussi influencée par Jeanne Lee que par le travail d'Albert
Ayler et de John Zorn, Isabelle Calvo est un véritable
«tempérament», une «nature» (Jazz Hot n°618) Depuis
2003, elle est à l'origine de la création de Lilith Duo et
travaille presque exclusivement avec le pianiste Arnaud
Bécaus. Cette «Nina Hagen» du Jazz joue de sa voix
comme un instrumentiste et peut passer de la douceur des
mots susurrés ou parlés à la violence du cri. Son chant
navigue entre tradition et excentricité. Amoureuse de la
poésie, le talent d'Isabelle ne se limite pas à l'interprétation
et à l'improvisation. Elle signe en effet la majorité des textes
du répertoire du Lilith Duo, ainsi qu'une partie des
compositions, notamment dans la trilogie des «Chansons &
Improvisations». Son style d'écriture très singulier, à la fois
sulfureux, «romantique» et naïf, l'originalité de ses
improvisations, ainsi que la cohérence artistique globale de
ses projets, lui ont d'ailleurs valu d'être remarquée par la
critique (Citizen Jazz, Jazz Hot...).Polychrome est le
quatrième album de la chanteuse. Il diffère de façon spectaculaire des trois précédents par son
style plus classique et par le rôle d'accompagnement donné à la voix. « My Favorite Songs »
est le cinquième album album de Lilith Duo, revenu à sa forme originelle, piano – chant.
Enregistré en 2012, il est présenté au public en 2013.
ARNAUD BECAUS
Arnaud Bécaus trouve son inspiration autant dans le jeu de
Bill Evans que dans celui de Ran Blake. Il se distingue par
un style de jeu très percussif et réactif, mais aussi par une
esthétique harmonique déstabilisante, n'hésitant pas à
mélanger des sonorités parfois classiques à des styles plus
bruts, avec un jeu très ouvert et épuré. C'est en 1999 qu'il
rencontre Isabelle Calvo, qui tombe littéralement sous le
charme de son jeu. Ils ont en commun une énergie
incroyable, et une charge émotionnelle presque aussi
indécente que leur complicité. En 2003 ils créent le Lilith
Duo, qui fait littéralement exploser le talent d'Arnaud. En
effet, le jeune pianiste gagne alors une excellente réputation
d'accompagnateur, mais également de «pianiste solo», car le
travail sans base rythmique exacerbe son excellent sens du
tempo autant que sa créativité harmonique et mélodique. En
2010, il compose «Polychrome», quatrième album du Lilith
Duo et s'entoure d'Isabelle Calvo au chant et de Charles
Duytschaever à la batterie. « My Favorite Songs » est le
cinquième album de Lilith Duo, revenu à sa forme originelle,
piano – chant. Enregistré en 2012, il est présenté au public en 2013.
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Discographie
LILITH DUO - 2004
« Chansons & Improvisations »
Isabelle CALVO : chant
Arnaud BECAUS : piano
01/ Jalouse (I.Calvo/A.Becaus)
02/ P'tite valse bizarre (I.Calvo/A.Becaus)
03/ Misandre (I.Calvo)
04/ Les Elijiens (I.Calvo/A.Becaus)
05/ Liaisons (I.Calvo)
06/ Méchante fille (I.Calvo/A.Becaus)
07/ Chanson d'amour (I.Calvo/A.Becaus)
08/ Lili (I.Calvo)
LILITH DUO - 2006
« MATER »
Isabelle CALVO : chant
Arnaud BECAUS : piano
01/ C'est pas du jazz et je n'suis pas chanteuse
02/ Mon chieur (I.Calvo/A.Becaus)
03/ Le poisson et l'oiseau (I.Calvo/A.Becaus)
04/ Sweet dreams (Eurythmics)
05/ Pensionnaires (I.Calvo)
06/ Obsession (I.Calvo)
07/ Maternel (I.Calvo/A.Becaus)
08/ Entretien avec un martien (I.Calvo/A.Becaus)
09/ Léo et Léa (I.Calvo/A.Becaus)
10/ L'internationale (I.Calvo)
11/ Le tortar (I.Calvo/A.Becaus)
12/ Point de couvent je ne veux ma mère (I.Calvo)
LILITH DUO - 2008
« MORTEM »
Isabelle CALVO : chant
Arnaud BECAUS : piano
01/ Mortem (I.Calvo)
02/ Pulsions (I.Calvo)
03/ Rape me (K.Cobain)
04/ La prison de maman (I.Calvo)
05/ Féminin (I.Calvo)
06/ Softly as in a morning sunrise (S.Rosenberg)
07/ La femme squelette (A.Becaus)
08/ Chant d'automne (C.Baudelaire/I.Calvo)
09/ Ezz-thetic (G.Russel)
10/ Danza de la muerte (Anonyme/A.Becaus)
11/ Mortem 2 (I.Calvo)
12/ La bergère (Anonyme/I.Calvo)
LILITH DUO & DRUMS - 2009
« POLYCHROME »
Isabelle CALVO : chant
Arnaud BECAUS : piano
Sébastien DEWAELE : batterie
01/ Vert (A.Becaus)
02/ Mauve (A.Becaus)
03/ Nana (M. de Falla/A.Becaus)
04/ Rouge (A.Becaus)
05/ Gris (A.Becaus)
06/ Bleu (A.Becaus)
07/ Blanc (A.Becaus)
08/ Le fil (J.Ternoy)
09/ La complainte de la butte (J.Renoir/G.Van Parys)
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Chronique dans la presse
On-mag.fr (janvier 2013)
Le duo (parfois trio) Lilith, nous l’avions remarqué dès ses débuts, en 2004, et repéré comme
l’un des groupes les plus originaux qui fussent, grâce au jeu de piano, très Erik Satie, d’Arnaud
Bécaus, mais surtout grâce à la personnalité hors du commun de la chanteuse-scateusecrieuse-diseuse-hurleuse survitaminée Isabelle Calvo. Une nature ! Nous avions prédit qu’ils
viendraient au jazz : ils y sont. Ils y sont, mais ils gardent un pied dans le rock d’avant-garde et
dans la chanson à texte. Le jazz, c’est d’abord les deux versions de « My Favorite Things »
qu’Isabelle Calvo s’approprie, après que Coltrane eût magistralement fait de cette chansonnette
un standard immortel. Mais c’est aussi un « Anthropology » de Charlie Parker,
remarquablement chanté, un Bill Friselll, un Bill Evans, un Chick Corea, transformés,
métamorphosés par une Isabelle Calvo en pleine forme. Côté chansons à texte, « Les Oiseaux
de passage » que Brassens avait recréée à partir du poème de Jean Richepin (1849-1926,
comme dirait mon ami Denis) est chanté-ricané de fort belle façon et la « Lettre de la femme
infidèle » qu’elle a écrite, est un diamant. Pas moins, point-barre, je maintiens. Côté rock
d’avant-garde, la reprise du « Lithium » de Kurt Cobain et du « Gary & Melissa » de John S.
Hall du King Missile plaira aux fans, là aussi, pour la façon avec laquelle Isabelle Calvo et
Arnaud Bécaus en font autre chose. Arnaud Bécaus qui joue de son piano, et de son mélodica
sur deux titres, avec une gourmandise qui fait plaisir à entendre. Oh, bien sûr, ça déplaira aux
bourgeois (« J’appelle bourgeois qui pense bassement, disait Flaubert »), mais je pense que
ces deux artistes (et si quelqu’un mérite ce titres, ce sont bien eux) s’en tamponnent
allégrement le coquillard avec un tibia de langouste. Nous, en tous cas, on les adore. Tout, le
jazz, la chanson, le rock, les cris, la pèche, la complicité, les deux artistes. « Regardez-les
passer, eux, ce sont les sauvages, ils vont où leur désir le veut………… ad lib.
Michel BEDIN
Lille Métropole Info (février 2013)
Avec ce cinquième album, Lilith Duo s’attaque résolument à des reprises d’auteurs aussi variés
que Bill Evans, Georges Brassens, Chick Coréa ou Kurt Cobain… avec une indéniable maîtrise,
la chanteuse Isabelle Calvo et son pianiste de compagnon, Arnaud Becaus, passent à leur
moulinette des thèmes pour le moins différents, avec un résultat aussi homogène dans
l’interprétation que dans l’inspiration. On connaissait les improvisations vocales débridées de la
chanteuse et la solide assise de son pianiste ; on redécouvre cette liberté artistique où virtuosité
et fantaisie font bon ménage. Onze morceaux qui malgré tout, se rencontrent et semblent
presque issus du même compositeur. si la prose est toujours anglo-saxonne, on notera avec
plaisir la reprise très réussie des Oiseaux de passage de Brassens qui n’est pas sans rappeler
certaines intonations des textes chantés des années 1970. De l’improvisation parfaitement
modulée et un pianiste qui se met au mélodica, il ne fallait pas rater ça !
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Chronique dans la presse
L'école émancipée (avril 2013)
Un piano, une voix féminine, un accord curieux et semé d’embûches. Comment concilier les
instruments ? Comment faire passer les sentiments sans tuer les paroles ? Comment écrire ? A
toutes ces questions, Ran Blake et Jeanne Lee avaient commencé à apporter des réponses.
Jeanne nous a quitté, reste les enregistrements qu’elle a réalisé notamment ceux chez Owl
Records de Jean-Jacques Pussiau. A leur tour, le « Lilith Duo », Isabelle Calvo, vocaliste,
Arnaud Becaus, pianiste, s’inspirant des précédents – sans les copier, surtout pas – veulent
répondre. Leur album, « My favorite songs » est une réussite. Il ne faut pas craindre de le dire.
Quelque chose de nouveau est en train d’arriver qu’il ne faut pas rater. Ils osent s’attaquer à «
My favorite things » – deux versions – et Isabelle Calvo a écrit ce texte qui vous restera dans
les oreilles, « La lettre de la femme infidèle »…
Nicolas BENIES
La Voix du Nord (novembre 2013)
Dans son nouvel album « My Favorite Songs », le duo de jazz lillois reprend un répertoire
éclectique, de Nirvana à Georges Brassens et de King Missile à Aha. À découvrir sur la scène
de l’Antre-2, à Lille, le 14 novembre. Un duo et un couple. On ne sait pas pour les enfants, mais
les disques que les Lillois Arnaud Bécaus et Isabelle Calvo font ensemble sont plutôt réussis.
Le dernier en date, My Favorite Songs, bénéficie d’une sortie nationale depuis le 21 octobre et
sera présenté sur scène la semaine prochaine à l’Antre-2. Onze titres que Lilith Duo a revisités
avec beaucoup de personnalité, en piano-voix, passant avec fluidité de Kurt Cobain (Lithium) à
Georges Brassens (Les Oiseaux de passage), de King Missile (Gary & Melissa) à Aha (The Sun
Always Shines on TV). Un éclectisme assumé : «On a eu l’idée de faire un CD avec toutes les
chansons qu’on a bien aimées, sans avoir peur de leur côté populaire. On trouvait notamment
intéressant d’utiliser des instruments pas rock pour faire du rock, comme Nirvana. On avait
envie de ne se priver de rien.» Supervisés par le « sorcier du son » Andy Robins, la
performance vocale et le piano inspiré habitent aussi la seule compo, La Lettre de la femme
infidèle, improvisation sur Plaisir d’amour. Les auditeurs retrouveront la patte déjà posée sur
quatre albums depuis 2004. Y compris sur la pochette, avec l’érotisme d’Isabelle «entre
sexualité et maternité», ici magnifié par le photographe Bruno Deporteer. Éthique et solidaire
Dix ans de disques, mais peu d’occasions d’être applaudis par le public nordiste. «Ça
fonctionne avec le public mais pas avec les programmateurs. Ils sont frileux avec le jazz de
création, avec la nouveauté», résume Isabelle. Jamais Lilith Duo n’a été programmé par Jazz
en Nord ou le Tourcoing Jazz festival. Même en première partie. «Peut-être que ça vient de moi,
aussi, le fait d’être une nana, d’avoir une grande bouche…» Une salle comme Le Triton, à
Paris, les a pourtant accueillis, comme le festival Jazz à Vannes. Isabelle et Arnaud ont donc
décidé de mettre leur goût pour l’artisanat et leurs convictions locavores dans la création d’une
plate-forme de «musique éthique et solidaire», Cooper’Artistes. Soit un site internet où le public,
particuliers ou entreprises, rencontre les artistes sans intermédiaire. «Un combat politique,
disent-ils. On voit trop de musiciens locaux qui ont du mal à vivre et qui finissent par lâcher.»
Les Lillois pensent aussi déjà au sixième album, «un nouvel univers en trio» avec Charles
Duytschaever, le batteur de Jérémie Ternoy Trio. Enregistrement début 2014. «Ce qu’on veut,
c’est proposer de la musique aux gens tous les deux ou trois ans.» Pour les enfants, on ne sait
pas, mais pour les albums, le duo a l’air de tenir le rythme.
Catherine PAINSET
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]
Chronique dans la presse
Jazz Magazine/Jazz Man (décembre 2013)
NOUVEAUTÉ – Il arrive que le critique ait des remords. Il arrive même qu’il prenne des
vacances. L’été dernier, j’ai quitté Paris la conscience pas tranquille. Avant de partir, j’avais
écarté le disque d’un duo chant-piano « grotesque et hystérique ». Et depuis, je n’ai eu de
cesse de le retrouver parmi la montagne de CD non chroniqués qui chaque jour menace de
s’effondrer et nous engloutir. Le voici. Et s’il faut bien dire que le grotesque et l’hystérique sont
au programme de ce duo chant-piano, c’est moins par défaut de contrôle que dans la maîtrise
très sensible d’un théâtre musical qui met en abyme la virtuosité bêtasse du scat sur
Anthropology ou la fragilité dérisoire et tragique des favorite things de Maria dans The Sound of
Music. Au fil des reprises (Lithium de Kurt Cobain, Strange Meeting de Bill Frisell, Les Oiseaux
de passage de Georges Brassens, Very Early de Bill Evans, The Sun Always Shine On TV de
A-Ha et spain de Chick Corea), derrière les dérapages, les outrances et les provocations, le
métier et l’imagination composites d’Isabelle Calvo et Arnaud Becaus conduisent à l’élaboration
d’une oeuvre inclassable, cohérente, cent fois plus nécessaire que la multitude de reprises de
standards qui nous parviennent chaque mois. Ils gagneraient à gommer certains excès
superflus ou a en raffermir la pertinence, mais l’émotion est là, culminant avec la lecture de La
Lettre de la femme infidèle (seul original, signé Isabelle Calvo) et avec leurs versions de Garry
& Melissa de King Missile et Very Early de Bill Evans.
Franck BERGEROT
Sylvain BYL - 06 50 03 53 54 - [email protected]