Mercredi 28 janvier 2015 5 ECONOMIE action associative 20 % des associations s'accaparent 80 % du financement public Le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid, a affirmé, lundi à Rabat, que seulement 20 % des associations s'accaparent 80 % du financement public destiné à l'action associative, alors que 97 % desdites associations ne présentent pas leurs rapports financiers. "Vingt (20) % des associations s'accaparent 80 % du financement public dédié à l'action associative, alors que 97 % desdites associations ne présentent pas leurs rapports financiers, ce qui entrave l'action de contrôle et de suivi des subventions publiques qui leur sont accordées", a expliqué le ministre, qui intervenait lors de la réunion de la Commission parlementaire de contrôle des finances publiques. A fin octobre 2014, plus de 683 associations ont bénéficié des subventions accordées dans le cadre des budgets ministériels, contre 646 à fin 2013, dont les associations et les institutions des oeuvres sociales, a fait savoir M. Boussaid, notant que ce nombre est réparti à hauteur de 578 associations dans le domaine social, 46 dans celui économique et 59 dans les activités administratives. Le montant des subventions accordées à fin octobre 2014 ont ainsi atteint 1,44 milliards de dirhams (MMDH), dont 1,12 MMDH dédiés aux activités sociales, 181 millions de dirhams (MDH) réservés au domaine économique et 143,98 MDH au domaine administratif, a-t-il ajouté, relevant qu'en 2013 ce montant s'élevait à 1,33 MMDH. Pour ce qui est des subventions accordées dans le cadre des comptes spéciaux du Trésor, les associations ont reçu, durant la période 2009-2014, un montant de 163,4 MDH au titre du soutien octroyé par le Fonds spécial du produit des loteries. S'agissant du fonds de solidarité sociale, un montant de 700 MDH a été alloué en 2014 à l'association marocaine de soutien à la scolarisation, pour financer le programme "Tayssir" et l'opération "1 million de cartables", a-t-il poursuivi. Le montant des subventions accordées aux associations, dans le cadre du budget des établissements publics, a atteint environ 929 MDH entre 2012 et 2013, profitant ainsi à 2.077 associations en 2012 et à 2.297 en 2013. Les associations reconnues d'utilité publique ont, de leur côté, profité de 51 avantages fiscaux en 2011 et de 52 en 2012, selon le rapport des dépenses publiques, qui fait ressortir que le montant des dépenses fiscales s'est établi à 186 MDH, dont 50 % est accaparé Maroc Telecom a finalisé l'acquisition de six actifs en Afrique auprès d'Etisalat L'opérateur Maroc Telecom a annoncé, mardi dans un communiqué, avoir finalisé l'acquisition des filiales d'Etisalat présentes au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Gabon, au Niger, en République Centre-africaine et au Togo. "La finalisation de cette acquisition marque une importante étape dans le développement du groupe Maroc Telecom et renforce son positionnement stratégique en tant qu'acteur majeur des télécoms en Afrique présent dans 10 pays à fort potentiel de croissance", a déclaré à cette occasion, Abdeslam Ahizoune, Président du Directoire de Maroc Telecom. "Par cette opération, Maroc Telecom appuie la politique de coopération économique Sud-Sud du Royaume du Maroc en Afrique", a souligné M. Ahizoune, cité par le communiqué. Cette acquisition concerne également Prestige Telecom qui fournit des prestations IT pour le compte des filiales d'Etisalat dans ces pays, note l'opérateur télécoms. Le prix final de la transaction est de 474 millions d'euros, correspondant à la reprise de la participation d'Etisalat dans ces opérateurs ainsi que sur le rachat par Maroc Telecom des prêts d'actionnaires, ajoute la même source. Report de la date de remise des offres d'appel à concurrence pour l'attribution de licences 4G par le secteur de la santé en particulier et le domaine social en général, alors que les secteurs de l'artisanat et de l'éducation nationale détiennent respectivement 20 % et 15 %. Le ministre a, dans ce contexte, passé en revue les avantages accordés aux associations, en vertu du cadre juridique actuel, ainsi qu'à celles reconnues d'utilité publique, à savoir les subventions publiques, les dons du secteur privé et des organisations internationales et les avantages fiscaux, à savoir l'exonération permanente de l'impôt sur les sociétés (IS) et de la TVA sur les services offerts par les associations reconnues d'utilité publique. M. Boussaid a déploré, toutefois, l'absence d'un système comptable simplifié dédié aux associations, le manque d'une base de données sur les associations, le non respect du principe de transparence et de reddition des comptes, soulignant l'impératif d'adapter le cadre réglementaire lié à l'octroi de la qualité d'utilité publique, afin d'identifier les critères nécessaires pour pouvoir suivre les activités desdites associations et le respect de leurs engagements prédéterminés. Il a, dans ce sens, recommandé de mettre à jour le cadre réglementaire et d'élaborer un rapport financier régulier, ayant pour objectif d'optimiser les dépenses publiques et de contrôler l'ensemble des subventions publiques accordées aux associations, à travers la mise en place d'un système informatique spécial. L'amélioration de la gouvernance permet, par ailleurs, aux yeux du ministre, de garantir la bonne gestion des associations bénéficiaires du soutien public et de suivre l'évaluation et le contrôle des subventions publiques. Pour sa part, le président de la Commission de contrôle des finances publiques, Driss Skalli, a fait savoir que cette réunion s'inscrit dans le cadre du plan d'action de la commission sur le contrôle et le suivi du soutien financier accordé aux associations et organisations de la société civile, notant que ce dossier revêt une grande importance, dans la mesure où il soulève plusieurs questions, liées notamment à l'enveloppe budgétaire allouée en termes de soutien public et l'inexactitude des chiffres communiqués par les différents secteurs concernés. Cette réunion devrait déboucher sur l'élaboration d'un rapport contenant des recommandations, qui sera soumis au gouvernement pour étude et discussion et ce, afin de renforcer la transparence en matière d'octroi des subventions publiques. Pour leur part, les intervenants ont souligné la nécessité de se doter d'une loi portant l'obligation des associations d'avoir un système de comptabilité, pour renforcer la transparence financière des dons publics, et d'identifier des critères clairs pour la détermination des subventions à accorder, tout en liant ce soutien financier à un cahier de charges, contenant les résultats escomptés et imposant aux associations de présenter leurs rapports annuels. Gabon L'étude de mise en œuvre d'un projet d'agropole pilote confiée à une société marocaine La société marocaine "MedZ" a signé, lundi à Libreville, une convention spécifique avec le ministère gabonais de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche et de la sécurité alimentaire, relative à l'étude de faisabilité d'un projet de cas pilote d'une agropole au Gabon. A travers cette convention, signée par le président du Directoire de "MedZ", Omar Elyazghi et le ministre gabonais de l'agriculture, Luc Oyoubi, le ministère gabonais confie à la société marocaine la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la mise en œuvre de ce projet d'agropole. La signature de cette convention intervient dans le cadre de la concrétisation des orientations formalisées par le protocole signé entre les deux parties en matière de coopération dans le domaine des infrastructures agroindustrielles, à l'occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI à Libreville, en mars 2014. Elle s'inscrit également "dans le droit fil des ambitions communes que portent les Chefs d'Etat des deux pays pour insuffler une News dynamique de co-émergence de nos économies et un massification des investissements croisés entre les communautés d'affaires de nos deux pays", a indiqué M. Elyazghi. "La convention permettra le partage de connaissances et de l'expérience de MedZ avec le département gabonais de l'agriculture dans le domaine du développement d'agropoles, ce qui profitera de facto aux différents bassins de production agricole qui seront identifiés", a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP, notant que ce projet va favoriser la construction au Gabon de pôles de compétitivité et d'excellence agricole. Pour M. Luc Oyoubi, cette convention spécifique portant sur l'aménagement d'une zone consacrée au développement de l'agro-industrie va permettre de régler en grande partie la question d'accès aux infrastructures hydroagricoles et logistiques en vue de rendre plus attractif le secteur agricole. Le Gabon a pour ambition de à valoriser son potentiel agricole pour assurer sa sécurité alimentaire, tout en recherchant à se créer une place parmi les pays exportateurs de produits agro-industriels. Cette convention constitue ainsi un véritable accompagnement aux efforts du gouvernement, a-t-il déclaré à la presse, notant que le projet de création d'agropoles entre dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent. Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a lancé il y a un mois le projet de la "Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés" (GRAINE), visant à favoriser la diversification de l'économie nationale en privilégiant la culture de la terre en vue d'un équilibre macroéconomique avec le secteur pétrole, principal support du budget de l'Etat. Dans le cadre de ce projet, l'Etat envisage une mise en exploitation de plus de 200.000 ha sur 5 ans, avec un tracé de 3.000 km de pistes d'accès aux plantations, quelque 1.600 villages intégrés au plan des infrastructures de base et 30.000 familles volontaires pour le travail en coopératives. L'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a décidé de reporter au 12 mars 2015 à 14h la date de remise des offres d'appel à concurrence pour l'attribution des licences utilisant les technologies mobiles de 4ème génération (4G). Prévue initialement pour le 29 janvier 2015, la date limite pour la remise des offres a été reportée sur la demande de certains candidats qui ont retiré le dossier de l'appel à concurrence, pour leur permettre de finaliser leurs dossiers de candidature dans les meilleures conditions, indique un communiqué de l'ANRT. Après examen des motifs avancés par lesdits candidats et en application du règlement de l'appel à concurrence, l'ANRT a décidé de reporter au 12 mars 2015 à 14h la date de remise des offres, précise la même source. Lancement d'une nouvelle ligne Rabat-Médine à partir du 23 février 2015 Une nouvelle ligne aérienne reliant Rabat à Médine sera lancée à partir du 23 février 2015, par l'agence de voyage "Premices Voyages", et ce tout au long de la saison Omra 1436. Selon un communiqué de l'agence, cette nouvelle ligne aérienne offre une connectivité directe entre Rabat et Médine épargnant, ainsi, aux pèlerins un trajet de 404 Km en provenance de l'aéroport de Jeddah. Les vols seront programmés à des horaires adaptés à la clientèle, soit à 22h30 au départ de Rabat pour une arrivée à 07h30 le lendemain à Médine, précise le communiqué. Cette liaison qui vient compléter l'offre de "Premices Voyages" sur le produit Omra, propose plus de 5 programmes avec un vol hebdomadaire au départ de Casablanca, souligne la même source, faisant savoir qu'avec cette ligne, l'agence porte à 10 le nombre de ses départs mensuels Omra. Des PME marocaines prennent part à Paris au Salon de l'art de vivre «Maison & Objet» Neuf exposants marocains représentant différentes branches d'activités prennent part au Salon "Maison & Objet", un rendez-vous incontournable des acteurs de l'art de vivre, de la mode-maison, de la décoration d'intérieur et du design, qui se tient du 23 au 27 janvier à Paris. Les PME marocaines participant à cette manifestation opèrent dans plusieurs branches dont les objets de décoration, produits de cuir, linge de maison, vannerie, cosmétique et bijoux (argent). Les produits de ces exposants, dont la participation au Salon est organisée par la Maison de l'Artisan, sont essentiellement destinés à l'exportation. A travers la participation à cette manifestation, les entreprises marocaines auront l'occasion d'être en phase avec la tendance actuelle du marché à l'export notamment en matière de décoration. Le Salon Maison & Objet, qui se tient deux fois par an (janvier et septembre), s'affirme comme le carrefour multi multiculturel de l'art de vivre contemporain. Lieux de rencontres et d'échanges, ce salon accueille des exposants et des visiteurs venus du monde entier et met en scène une offre internationale de haute qualité. Il s'agit d'un panorama global de l'excellence et de l'innovation qui fait partager le meilleur de la créativité. L'institut Amadeus, 2e think tank du Maghreb L'Institut Amadeus a été classé 2e think tank marocain et maghrébin parmi les 521 think tanks référencés pour la seule région MENA par le rapport "Go to think tank 2014", indique lundi un communiqué de l'institut. Pour la 5e année consécutive, l'institut est présent dans le classement du "rapport go to think tank"(répertoire de référence mondiale en matière de classement des think tanks). Selon le communiqué, l'Institut confirme son positionnement comme think tank arabe et africain crédible et influent dans une région du monde en proie à de nombreux foyers de tensions et d'instabilité. En 2014, l'Institut s'est également distingué par l'étude sur le partenariat économique Maroc-Afrique et par le renforcement de son expertise sur les thématiques économiques africaines à travers l'organisation de la Global growth conference emerging Africa à Rabat. L'année 2014 a été marquée aussi par les participations remarquées de l'Institut Amadeus dans de nombreux forums dans le monde, à savoir : Bamako, Pékin, Barcelone, Abu Dhabi.. en plus de l'organisation à Rabat de différentes réunions d'échanges et de réflexions régulières avec d'autres centres de recherche arabes, africains et internationaux. Le classement du rapport "Go to think tank 2014" a été dévoilé jeudi 22 janvier par l'Université de Pennsylvanie, précise le communiqué. Signature d'un protocole d'accord entre CFC Authority et Finance Montréal Favoriser la promotion des places financières de Casablanca et du Québec La grappe financière du Québec, Finance Montréal, et Casablanca Finance City Authority (CFCA) ont signé lundi, à Casablanca, un protocole d'accord visant à favoriser la promotion et le développement des intérêts communs des places financières de Casablanca et du Québec, a annoncé lundi CFCA dans un communiqué. La signature de ce protocole d'accord témoigne de la volonté commune des deux parties de coopérer en matière de services financiers et de développer de nouvelles activités qui permettront de générer des opportunités d'affaires mutuellement bénéfiques, a indiqué la CFCA dans un communiqué. La coopération entre les deux organismes porte essentiellement sur le partage d'expertise en matière de produits dérivés, de gestion des retraites, de financement des projets d'infrastructures et de gestion des risques financiers, outre l'échange d'ex- périences, l'organisation d'événements et la facilitation des relations entre les organismes institutionnels régissant le secteur financier dans les deux places, a-t-elle souligné. Elle concerne aussi les domaines de la formation continue pour les professionnels en exercice et la facilitation des échanges universitaires pour les étudiants en finance, ainsi que la promotion de la finance francophone et des centres financiers de Casablanca et de Montréal, a-t-elle ajouté. S'exprimant à cette occasion, le Directeur général de Finance Montréal, Eric Lemieux, a affirmé que la conclusion de cette entente entre Finance Montréal et CFCA constitue un pas important dans l'internationalisation de la place financière du Québec ainsi que celle du Maroc. "Il s'agit d'un véritable partenariat stratégique qui se matérialisera à travers des actions concrètes dans les domaines d'expertise respectifs, notre vision étant celle d'un partenariat à long terme qui permettra aux institutions financières du Québec de capitaliser sur le potentiel de croissance de l'Afrique", a-t-il poursuivi. Et M. Lemieux d'ajouter "nous souhaitons à travers cette entente développer de nouveaux liens entre les grandes places financières francophones de la planète. Il s'agit donc d'un rapprochement important à tous les points de vue". De son côté, le Directeur général de CFCA, M. Said Ibrahimi, a salué le succès du centre financier de Montréal, comme en témoignent la profondeur et la diversité de son expertise dans les services financiers ainsi que la solidité et l'efficience de sa régulation, notant que cet accord, le premier signé avec une place financière en Amérique, constitue une nouvelle étape dans le développement de partenariats dans ce domaine. Cité dans le communiqué, le responsable a relevé que cet accord est à même de ren- forcer la connectivité de CFC à l'échelle mondiale, et plus précisément sur le continent américain, ajoutant qu' "il est important que les grands groupes canadiens choisissent CFCA comme porte d'entrée vers l'Afrique et base régionale de leurs activités". Ainsi, Casablanca sera une porte d'entrée privilégiée vers l'Afrique pour les entreprises canadiennes souhaitant opérer dans le continent, et réciproquement de Montréal comme porte d'entrée vers l'Amérique du Nord pour les entreprises marocaines souhaitant opérer sur ce continent. Créée en 2010 par les acteurs du milieu financier à l'invitation du gouvernement du Québec, Finance Montréal a pour mission d'améliorer la réputation de Montréal en tant que place financière robuste, innovante et de calibre mondial. L'organisation contribue à consolider le secteur financier du Québec en stimulant la croissance et les activités financières à forte valeur ajoutée qui sont stratégiques pour son développement. Regroupant 23 membres gouverneurs, 13 membres associés et près de 300 professionnels bénévoles, Finance Montréal mise sur une concertation d'un grand nombre d'acteurs du milieu de la finance pour veiller aux intérêts communs de l'industrie tout en augmentant le rayonnement des spécialisations financières que l'on retrouve à Montréal. Casablanca Finance City Authority (CFCA), société anonyme de droit privé issue d'un partenariat public-privé créée en 2010, est chargée par la loi créant la place financière du pilotage global et de la promotion institutionnelle de "Casablanca Finance City"(CFC). CFC est un hub économique et financier régional et une porte d'entrée privilégiée vers les pays d'Afrique et en particulier la région d'Afrique du Nord, de l'Ouest et Centrale
© Copyright 2024 ExpyDoc