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AICPRAT Contact
Juin 2014
Contact
Le Magazine des Anciens de Thales
Juin 2014
Vietnam – Baie d’Halong
Sommaire
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Éditorial
Un peu d’Histoire : THOMSON-CSF, THOMSON, l’AICPRAT et THALES
Histoire du Groupe MICRO INFORMATIQUE
« Rien ne va aussi vite que le temps »
Une « visu 670 » au Musée de l’air et de l’Espace du Bourget
Le Soldat
Les assidus du Groupe U témoignent
Vie du Groupe Généalogie
Voyage au Vietnam
L’observatoire de Paris
Croisière sur le canal de l’Ourcq
Commémoration du 70ème anniversaire du Débarquement
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Juin 2014
Editorial
L’AICPRAT a 30 ANS
Joyeux anniversaire et longue vie à notre association !
Il y a tout juste 30 ans, le 24 mai 1984, treize retraités de Thomson-CSF fondaient l’AICPRAT, Association amicale des Ingénieurs et Cadres Préretraités et Retraités Anciens de Thomson-CSF. Ses statuts
étaient publiés au J.O. du 9 juin 1984.
Elle visait à rassembler les ingénieurs et cadres partant en retraite en leur proposant des activités à
caractère scientifique, artistique, culturel, économique et à développer également la solidarité entre
ses membres notamment en leur apportant une aide dans les moments difficiles qu’eux ou leur conjoint pouvaient traverser.
Elle visait également à défendre leurs intérêts de retraités et pour ce faire elle à adhéré à l’UFR (Union
Française des Retraités), elle même membre fondateur de la CFR (Confédération Française des Retraités) qui regroupe plus de 1,5 millions de membres, ce qui en fait la première organisation de retraités
de notre pays.
Enfin l’association s’était également fixé pour but d’être la gardienne de l’histoire des différentes sociétés mères de notre groupe et d’œuvrer à la conservation de son patrimoine que ses fondateurs
considéraient, avec juste raison, comme l’un des éléments importants du patrimoine technologique et
technique français.
Presque 10 ans plus tard l’association ajoutait à ses activités celles des arts de la table et de la gastronomie, ce qui était la moindre des choses au pays du « bien manger ».
Les premières assises se sont tenues le 28 mai 1986 dans les locaux de la Caisse Haussmann et ont
réuni trente participants, dont les Membres Fondateurs, les Administrateurs, les Délégués régionaux
et les responsables des différentes commissions. Elles ont été essentiellement consacrées à passer en
revue les différentes activités et à définir les moyens à mettre en œuvre pour leur développement.
Au fil des fusions et acquisitions, nombreuses dans l’histoire de notre Groupe, cette association s’est
développée en accueillant les retraités ingénieurs et cadres des groupes et sociétés absorbées. Elle a
très vite compté plusieurs centaines de membres, l’effectif maximum ayant été de 1497 en 2002.
Le 31 mai 2005, sous la présidence de Jean Barbet, une réunion des Assises s’est tenue à Malakoff,
dans les locaux de l’AICPRAT, en partie consacrée au problème du recrutement, notre association
connaissant déjà à cette époque une diminution de ses effectifs.
A partir de 2004, l’association a décidé, avec juste raison, qu’elle se devait de regrouper non plus simplement les ingénieurs et cadres retraités mais l’ensemble des personnels retraités de Thales. Il nous
faut effectivement reconnaître que le caractère un peu « élitiste » attaché à l’association pendant de
nombreuses années était un frein à l’adhésion de certains et cet « élargissement » a été complètement concrétisé en 2012 par le changement de nom en « Association amicale Inter Centres des Personnels Retraités de Thales », qui respecte le sigle initial, et que l’on résume en : « Association des Anciens de Thales » .
Où en sommes- nous aujourd’hui ?
Notre association a conservé le dynamisme que lui avaient donné ses fondateurs.
Elle compte un millier d’adhérents répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain.
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Si une majorité d’entre nous habitent en région parisienne, cela est dû essentiellement à l’histoire du
groupe et à ses implantations géographiques. Cela explique également que les différentes activités
s’exercent essentiellement en région parisienne, mais nos adhérents de province ne sont pas oubliés
grâce aux activités organisées par les responsables de nos six délégations régionales.
L’AICPRAT, continue à jouer un rôle très actif dans la défense de nos intérêts en participant aux instances dirigeantes de l’UFR et de la CFR. Elle ne manque pas de faire connaître ses points de vue sur
tous les sujets concernant les retraités.
Afin d’apporter de meilleurs services à nos adhérents nous continuons à faire évoluer nos moyens de
communication, site internet, Lettre et Magazine, en utilisant les ressources que nous apportent les
technologies numériques. Nous avons notamment en cours un projet de modernisation de notre site
qui devrait être effectif vers la fin de l’année.
Toutefois nous ne pénalisons pas ceux d’entre nous qui ne souhaitent pas les utiliser et nous continuons donc à leur fournir par des moyens traditionnels (Lettre mensuelle sur support papier, compte
rendus de réunions par courrier postal) les informations sur la vie de notre association.
Les activités de nos différentes commissions sont toujours nombreuses et dynamiques. Les responsables en font des comptes rendus réguliers que vous pouvez consulter sur notre site internet.
La défense du Patrimoine de Thales, qui reste l’un des buts essentiels de l’AICPRAT, continue à être
soutenue par la Direction Générale du groupe et l’engagement sans faille de certains de nos membres
qui travaillent sur plusieurs projets de salles d’exposition dans les centres de province les plus importants.
Comme vous pouvez le constater dans les présentations faites par les responsables des commissions
lors de nos Assemblées Générales au mois de novembre, le dynamisme de notre association est toujours aussi grand. Il repose sur votre fidélité et sur l’engagement d’un certain nombre d’entre nous,
mais ceux ci sont parfois contraints, pour des raisons de santé ou à cause d’obligations personnelles
ou familiales, de « passer la main » et leur remplacement est toujours difficile.
Je veux donc insister encore une fois sur la nécessité de continuer à recevoir du « sang neuf » ce qui
implique de recruter de nouveaux adhérents parmi les jeunes retraités de Thales. Cela doit être la
préoccupation de chacun d’entre nous pour que notre association continue à se développer et à vous
apporter les services que vous en attendez.
Nous le devons à tous ceux qui ont œuvré pour créer et développer notre association. Je ne puis les
nommer tous ici mais je tiens à leur rendre hommage, en notre nom à tous, en citant plus particulièrement mes prédécesseurs qui ont présidé l’AICPRAT, Bernard Gory lors de sa fondation, Jacques
Troude de 1985 à 1992, Jacques Savoyen de 1993 à 1997, Bernard Mouly en 1998, Jean-Marie Sturbois de 1999 à 2002 et Jean Barbet de 2003 à 2008.
Pour conclure, je reprendrai ce que disait Michel Hanotte dans un article écrit peu avant son décès,
en novembre 2009, intitulé « L’esprit de famille » et publié dans le numéro de Contact paru pour
notre 25ème anniversaire :
« L’AICPRAT est avant tout un espace de convivialité où l’on aime se retrouver pour évoquer les souvenirs d’antan… mais par dessus tout c’est un esprit… l’esprit de famille
Thomson-CSF, celui qui nous a animé pendant nos nombreuses années professionnelles.»
Le Président
Bruno Garreta
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Commission Histoire et Patrimoine de Thales
Un peu d’Histoire : THOMSON-CSF, THOMSON, l’AICPRAT et THALES
Les origines de l’Association
Communications, Grand Public, Médical et
Industrie-Ingénierie) et entreprend des négociations avec d’autres groupes pour se défaire de certaines activités et en renforcer
d’autres.
Thomson-CSF fait partie du groupe Thomson
depuis sa création, en 1968, jusqu’en 1998.
En 1968, les effectifs de Thomson-CSF
(40000 personnes) représentent 60% du
groupe. De 1968 à 1976, sous la direction du
Président Paul Richard, celui-ci connait une
croissance forte (surtout externe) dans tous
ses domaines d’activité : l’électronique professionnelle (Thomson-CSF) aussi bien que le
grand public ou des domaines divers. Le décès de Paul Richard, le 16 juin 1976, marque
la fin de cette période faste et le début
d’une période de crise.
La première négociation porte sur le téléphone où les pertes sont catastrophiques. La
CGE, seul concurrent français du domaine,
est disposée à reprendre l’activité de Thomson-CSF en lui cédant sa filiale militaire Sintra-Alcatel et d’autres filiales plus petites
(7.000 p au total) mais elle demande en
compensation que l’ensemble des activités
de télécommunications civiles et spatiales
de Thomson-CSF (20.000 p) lui soit transféré. Le groupe pourra conserver une petite
équipe pour la maîtrise d’œuvre des systèmes spatiaux militaires mais devra en
sous-traiter la réalisation à la CGE. En peu de
temps, la division spatiale (DSP) de Thomson-CSF va devenir Alcatel Space, la division
Faisceaux Hertziens (DFH) Alcatel Faisceaux
Hertziens et la CGE contrôlera la totalité du
capital de la JV Telspace spécialisée dans les
stations terriennes. La CGE exige en outre
une réduction importante des effectifs des
unités qu’elle reprend, ce qui va conduire à
de nombreuses mises en retraite ou en préretraite dans la division DFH alors située à
Levallois.
Sur les cinq domaines principaux du groupe,
quatre (semi-conducteurs, médical, grand
public et téléphone) connaissent une évolution technologique et commerciale brutale
nécessitant des investissements considérables qui, sans apport extérieur, ne peuvent
être financés par le cinquième domaine
(l’électronique professionnelle) mais celui-ci
est lui-même dans une phase difficile et en
attente d’un grand marché en provenance
du Moyen-Orient qui tarde à se concrétiser.
La situation financière se dégrade en
quelques années et devient délicate. C’est
alors que le gouvernement socialiste issu
des élections de 1981 procède à la nationalisation de Thomson et de quelques autres
grands groupes dont la CGE. Un nouveau
Président Alain Gomez est nommé, en février 1982, à la tête de Thomson. Après une
période d’observation de quelques mois
pendant laquelle l’ancien Président JeanPierre Bouyssonnie conserve des responsabilités importantes, Alain Gomez prend les
choses en main, annonce une réorganisation
en six branches (Détection, Composants,
Plusieurs de ces nouveaux retraités ou préretraités vont alors décider de se regrouper
et de fonder une association, l’AICPRAT,
dont le premier adhérent est Jean Lemaître.
Ils seront assez vite rejoints par d’autres retraités ou préretraités venant de divisions ou
de filiales touchées par des réductions
d’effectifs dues à des causes diverses (la réduction nette de l’effectif atteint 3.000 p
cette année-là). A la fin de l’année 1984,
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l’AICPRAT a déjà plus de 400 adhérents et
dépassera les 1.000 en 1989.
en Europe mais aussi dans le reste du
Monde. La privatisation de 1998 ne change
pas cette politique qui culmine lors de la fusion avec Racal aboutissant à la création de
Thales en 2000. Dans certains pays, la Corée
par exemple, elle prend des parts importantes dans des firmes locales. La privatisation entraine, par contre, une séparation totale avec les activités grand public.
L’évolution de Thomson-CSF
Durant cette période 1984-1989, Thomson
va réduire considérablement le nombre de
ses domaines d’activité. La date cruciale est
1987 qui voit la cession des activités médicales à la firme américaine General Electric
(qui en était, d’ailleurs, à l’origine) ainsi que
le transfert des semi-conducteurs à une coentreprise, constituée avec la firme italienne
STS-Ates, qui prend le nom de SGS Thomson
Semiconductors. Par ailleurs, le contrat tant
attendu en provenance du Moyen-Orient a
finalement été notifié, en 1984, et ThomsonCSF dispose d’avances-client importantes
qui seront utilisées, en partie, pour financer
sa croissance externe surtout hors de
France.
La période 2000-2014 est marquée par de
nombreux ajustements de périmètres qui
restent mineurs à l’exception de la reprise,
en 2007, de deux activités très importantes
d’Alcatel : l’électronique des transports et
l’espace.
Il existe donc, entre Thomson-CSF en 1984
et Thales actuellement, une grande différence de périmètre qui est mise en évidence
dans le schéma ci-dessous.
A partir de 1989, en effet, Thomson-CSF acquiert donc de nombreuses entreprises spécialisées dans l’électronique professionnelle
Effectifs comparés de Thomson-CSF en 1984 et de Thales en 2013
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Pour le recrutement de l’AICPRAT, une autre évolution vient compenser cette baisse des adhérents potentiels : l’Association s’est ouverte, en novembre 2004, à toutes les catégories de personnel alors qu’elle était, à sa création, limitée aux cadres. En France, ceux-ci ne représentaient
que 25% de l’effectif de Thomson-CSF, en 1984, contre 56% de l’effectif de Thales en 2002.
L’évolution de l’AICPRAT
La courbe en bleu du graphique représenté ci-dessus, établi par Peter Couvelart, montre
l’évolution des inscriptions à l’AICPRAT de 1984 à 2013.
La courbe en rouge donne le nombre des membres de l’association qui ont adhéré cette annéelà et qui sont toujours inscrits en 2014. On peut distinguer trois périodes :
Première période (1984-1994) : Après les très nombreuses adhésions de la première année, le
rythme se stabilise autour d’une moyenne annuelle de 100 inscriptions pendant 10 ans.
Deuxième période (1995-2001) : Le rythme des inscriptions décroît très progressivement de 100
à 50 par an.
Troisième période (2001-2013) : Après un pic en 2001 (140 adhérents dans l’année) le niveau
des inscriptions se maintient au niveau de 50 par an avec une très légère croissance entre 2004
et 2012.
Jean Pierre Pujes
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Commission Sciences et Techniques
HISTOIRE du Groupe MICRO INFORMATIQUE
Robert Caillat, trésorier de
l'Aicprat tenait la comptabilité
sur un ordinateur TO9 de
Thomson. (8 bits et 256 k de
Ram). Il avait été décidé avec
quelques camarades de montrer aux non-initiés
(une vingtaine de personnes) ce que c'était
qu'un micro-ordinateur.
Ces quelques lignes sont extraites de la reproduction du compte-rendu de cette première
réunion, que l’on trouve encore sur le site AICPRAT.
Le groupe s’est ensuite étoffé (jusqu’à 70 participants) et se réunissait à Courbevoie dans les
locaux de SOCAPEX.
Les comptes rendus suivants existants sur le site
de l’AICPRAT nous font faire un bond dans le
temps puisqu’on se retrouve en 1997 avec
Pierre Vautey comme Président et Joseph Tafflet comme Secrétaire. Une trentaine de présents se retrouvait pour la première fois rue de
Sèvres et parlait de Windows 95 qui venait de
sortir.
Et le 12 mars 1986, s’est tenue rue de Courcelles, la première réunion d’un groupe qui allait
devenir le Groupe Micro-informatique.
Le programme est évocateur de souvenirs :



Brève introduction au Basic (créé en 1965)
Micro-ordinateurs Thomson TO7 – TO9
Autres machines (Apple 2E-Canon XO7 et
PC1500)
Parmi ceux-ci, bon nombre sont encore présents
aux réunions ou sont proches du groupe. On citera J. Bouko, C. Brémenson, R. Caillat, Vu San
Hoang, M. Lerebour, A. Lequin, L. Moret, J. Roger, L. Rozenfeld, L. Vautey, et bien d’autres intéressés dès le début par la micro-informatique.
On y expliquait que l’essor extraordinaire de la
Micro informatique était dû essentiellement à 5
phénomènes :





l'apparition des microprocesseurs qui sous
un volume extrêmement réduit peuvent regrouper près de 10.000 transistors ou
diodes,
la création en 1965 du langage BASIC (BEGINNER'S ALL PURPOSE SYMBOLIC INSTRUCTION CODE) au collège de DARMOUTH
en NOUVELLE ANGLETERRE (U.S.A),
la réalisation de mémoire à semi conducteurs de grande capacité (8k soit
8.192 octets) et l'abaissement considérable
de leur prix de revient,
la mise au point de disques souples très bon
marché dont le modèle 5 pouces 1/4 est le
plus populaire et dans lequel on peut mettre
de 80.000 à 180.000 octets,
l'enthousiasme de jeunes et de moins
jeunes, parmi les jeunes citons Steve JOBS et
Steve WOSNIAK qui mirent en plus, toute
leur compétence et leur fortune personnelle
pour créer APPLE. Parmi les moins jeunes
Cliff SINCLAIR le génial concepteur du ZX80
vendu dans le monde entier à plusieurs millions d'exemplaires.
A cette époque, nous sommes déjà dans le
monde moderne avec des processeurs à 300
MHz et des millions de transistors par puce
(Pentium 2), des mémoires D-RAM et SD-RAM,
et des modems à 28.8kbps, 33.6 et des nouvelles versions à 56kbps (US-Robotics).
On envisageait aussi à l’époque, de tenter
d’ouvrir un site AICPRAT.
On découvrait les imprimantes à jet d’encre, la
photo numérique, les scanners et même la vidéo.
On retrouve les traces du groupe en janvier
2003 avec Maurice Lerebour comme Président,
Vu San Hoang comme Trésorier et Jean-Louis
Pourailly comme Rédacteur et une trentaine de
participants.
En 2006 on n’a plus besoin de Trésorier car les
réunions se font au sein de Thomson-CSF, et
Philippe Sidin prend le rôle de rédacteur. Il devient animateur du groupe et Secrétaire en
2008.
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Actuellement le groupe se réunit à Meudon.
Une quinzaine de membres y participent.
A défaut de mise en place de réunions virtuelles
par des moyens de vidéoconférence, dont une
expérimentation il y a quelques années s’était
révélée décevante et en avait surtout montré
les limites.
Récemment, une extension de ce Groupe a été
rendue possible à l’occasion de l’évolution du
site AICPRAT. Un Forum a été créé par Michel
Coatrieux, et le Groupe Micro est, avec le
Groupe Photo-Vidéo numérique, un des expérimenteurs de ce Forum. Pour notre Groupe, le
Forum a déjà permis :

de proposer des sujets, traités ensuite en
réunion (SSD, …)

d’établir des échanges entre membres inscrits sur des thèmes précis (impression réseau, suite bureautique, …)

de résoudre complètement certains problèmes (proxy récurrent, câble HDMI, …)

de fournir des informations (virus audio,
NAS, …)
Le Forum est un moyen intéressant pour faire
participer les membres qui ne peuvent se
rendre aux réunions de Meudon (provinciaux et
autres).
En conclusion, l’expérience montre que finalement, les objectifs actuels de ces réunions ne
sont pas si différents de ceux des premières
réunions : il y a toujours des initiés et d’autres
qui le sont moins. Le partage d’expériences est
toujours universel !
Philippe Sidin
Editorial Suite
« Rien ne va aussi vite que le temps »
Dans l’AICPRAT Contact de décembre 2009 consacré aux 25 ans de notre association, Jean Lemaitre, qui
nous a quittés en aout 2012, évoquait cette citation du poète latin Ovide.
Cinq années se sont écoulées depuis et l’AICPRAT est maintenant trentenaire.
Les commissions toujours actives maintiennent les relations d’amitié tant au cours des réunions que par
l’intermédiaire de l’outil informatique devenu incontournable.
Se retrouver pour les visites, conférences techniques et voyages, remonter le temps avec l’équipe de
généalogistes, apprendre à maitriser son ordinateur contribue aussi à maintenir cet « esprit de famille »
que Michel Hanotte nous rappelait peu avant sa disparition dans l’AICPRAT Contact du 25 ème anniversaire.
La culture, l’histoire, les sciences et techniques ont aussi leurs adeptes et la commission retraites et solidarité apporte toujours son aide et ses conseils aux adhérents.
Cet esprit de famille règne magnifiquement en province avec les délégations régionales dont le dynamisme maintient, avec notamment ses sorties et voyages, les liens entre les adhérents et les aicpratiens
venus de l’Ile de France y sont toujours accueillis chaleureusement.
Les délégations régionales permettent également de garder le contact avec les unités locales de Thales
ce qui peut favoriser le recrutement des futurs retraités...il faut penser à l’avenir de notre Amicale qui
continuera avec le conseil d’administration, les animateurs des commissions, des groupes et les permanents de rassembler les membres de notre famille.
Lucile Le Moal
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Commission Sciences et Techniques
Une ''VISU 670'' au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget
La ''VISU 670'' a été développée à TVT/SDC Meudon la Forêt dans les années 1980 pour équiper les
centres de contrôle aériens et de surveillance aérienne. Plus de 1000 ont été installées en France et
dans de nombreux pays : EurocontroleBrésil, Indonésie...... Dans les années 1990, elle a été supplantée
par une nouvelle génération de consoles fonctionnant en télévision, couleur, très haute définition.
La ''VISU 670'' était constitué d'un générateur d'image BGM 670, qui recevait, par ligne téléphonique,
les cordonnées des avions contrôlés et délivrait les signaux de balayage destinés aux écrans, car cette
génération fonctionnait en balayage cavalier (comme sur un oscilloscope). Les écrans de visualisation
"MI670" étaient équipés de Tubes à Rayons Cathodiques, ronds, de diamètre 16 pouces (40 cm) ou 21
pouces (52 cm), fabriqués par Thomson Tubes Électroniques, dans l'usine de Saint Égrève, près de Grenoble. L'image était monochrome : verte ou orange, lorsque une image du radar, non traitée, était superposée.
Un écran alphanumérique interactif, dénommé ''Digitatron'', affichait les plans de vol des avions contrôlés. Un dispositif de désignation au doigt permettait les modifications des plans de vol. Ce ''Digitatron''
était équipé d'un Ecran à Plasma, lui aussi réalisé à Saint Égrève.
La photo représente la position de contrôle présentée au Musée de l'Air. Elle provient du Centre de Contrôle d'Athis-Mons. Deux spécialistes de la VISU 670, Gérard Bernaudin et Jean-Pierre Guérard, ont repris du service pour la remettre en fonctionnement.
Par Jean-Pierre Bugnard
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Le Soldat
A l'heure où la nuit passe au milieu des tranchées,
Ma très chère Augustine, je t’écris sans tarder,
Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber.
Je ne pense qu'à toi,
Mais je suis un soldat.
Mais surtout ne t'en fais pas,
Je serai bientôt là.
Et tu seras fière de moi.
A l'heure où la guerre chasse des garçons par milliers,
Si loin de la maison et la fleur au canon.
Ces autres que l'on tue sont les mêmes que moi.
Mais je ne pleure pas,
Car je suis un soldat
Mais surtout ne t'en fais pas,
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi.
A l'heure où la mort passe dans le fleuve à mes pieds,
De la boue qui s'en va des godasses et des rats.
Je revoie tes yeux clairs, j'essaie d'imaginer
L'hiver auprès de toi,
Mais je suis un soldat,
Je ne sens plus mes bras,
Tout tourne autour de moi,
Mon Dieu sors moi de là.
Ma très chère Augustine, j'aimerai te confier
Nos plus beaux souvenirs et nos enfants rêvés.
Je crois pouvoir le dire nous nous sommes aimés.
Je t'aime une dernière fois.
Je ne suis qu'un soldat.
Non je ne reviendrai pas.
Je n'étais qu'un soldat.
Prends soin de toi.
 Florent Pagny 
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Juin 2014
Commission Sciences et Techniques
Les assidus du Groupe U témoignent …
C’était en 2007 à Malakoff, Yves Hénaff,
formateur dans l’âme depuis toujours, constate que les bénévoles de l’époque Serge,
François, Arlette, Daniel… galéraient. Il leur
propose de partager ses connaissances en
bureautique. Le bureau valide la naissance
du Groupe « Utiliser son ordinateur au
quotidien » le 15 Février 2007, dont les
séances débutent en Octobre. Ce groupe
a bien grandi jusqu’à compter une cinquantaine de participants en 2007-2008
qui se répartissaient sur 4 séances de 8 à
18 heures deux fois par mois.
Jean : « Nous devons être une trentaine de fidèles, tous retraités qui, depuis 5/6 ans, aimons
nous retrouver aussi bien pour apprendre que
pour échanger des idées et techniques, évoquer
des souvenirs professionnels, rire des bons mots
et histoires dispensés et, à l’occasion, apprécier
douceurs et breuvages. »
Pierre : « Assez de subir les caprices de mon ordi, assez d’appeler un ami à la rescousse, assez
d’appuyer sur une mauvaise touche, mais heureux d’avoir trouvé un groupe convivial et
agréable qui ne se prend pas la tête, heureux
d’avoir trouvé des réponses à mes questions
idiotes, et heureux d’avoir des animateurs sympas et toujours à l’écoute »
Dominique : « Les cours du Groupe U sont un
moment de détente et de convivialité, et j'y apprends toujours quelque chose »
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AICPRAT Contact
Juin 2014
Daniel : « Utiliser son ordinateur au quotidien »
est l’activité qui développe le plus de convivialité, de chaleur humaine, par des échanges les
plus cordiaux avec un parfait respect de la personnalité de chacun. Chacun y trouve son plaisir, ce qui est confirmé par une présence assidue
des membres. Le Groupe
U de l’Aicprat est vraiment une amicale fraternelle ! »
chaleureuse. »
Odile : « Quelle chance de retourner à l'école
auprès d'un "prof" qui non seulement nous familiarise avec notre PC mais partage plein de
tuyaux pour nous faire progresser dans la gaieté
et, plus largement, pour profiter de la vie. Sa
joyeuseté et ses "carabistouilles" resteront légendaires ! Impossible de ne
pas mentionner la si attentive présence de Christine
et la clarté de ses précieux
tutoriels. Dans cette ambiance, à laquelle chacun
apporte avec simplicité et
amitié sa spécificité et son
expérience, on retrouverait
presque ses 20 ans ! »
Monique : « On
s'instruit, on se perfectionne
avec les supports de
cours, grâce au "oneman show" de notre
animateur et à ses assistants, le tout dans une
ambiance conviviale et
Tous les participants remercient Yves, Christine, François et Serge pour leur générosité, leur disponibilité et leur dévouement.
Tous disent comme Jean qui participe depuis octobre 2007 :
« Je forme le vœux, peut-être égoïste mais sincère, que le GROUPE U , créé initialement pour ne durer
que deux ans, poursuive son activité les prochaines années sachant que nous avons tous intérêt à nous
améliorer et revoir ce que nous avons oublié. »
Yves Hénaff a décidé de poursuivre sa mission. Le Groupe U survivra pour la saison 2014/2015.
Et n’oubliez pas d’aller sur le site pour consulter les tutoriels de Christine. C’est une mine d’Or !
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Commission Culture
Vie du Groupe Généalogie
La généalogie ou l’art de faire vivre les événements du passé.
Depuis sa création en 1984, le groupe s’est développé jusqu’à compter 65 inscrits en
2000/2001 et 35 aujourd’hui dont 15 sont toujours présents à nos réunions mensuelles.
En 2013, le groupe est allé découvrir le nouveau
site des Archives nationales à Pierrefitte-surSeine, inauguré par François HOLLANDE le
11/02/13.
cette maladie en Bretagne n’est pas due à la
consanguinité mais plutôt à « l’endogamie » 1
qui régnait à cette époque dans les régions de
Brtagne étudiées.
Ce site accueillera les archives des administrations centrales de l’État, depuis 1790 et pour les
trente ans à venir. L’archivage électronique
avec le développement de la microinformatique et d’Internet, se révèle un réel
nouveau processus de travail.
Sans la numérisation des registres et sans Internet, il aurait été impossible d’obtenir de tels résultats en deux mois. Cet exemple nous prouve
aussi que la généalogie peut servir au progrès
de la recherche et dans le cas présent en médecine.
Dans les départements, la numérisation des registres progresse aussi, ce qui permettra de
consulter, depuis son domicile, tous documents
des départements français d’ici deux ou trois
ans. Un formidable progrès pour les généalogistes qui sauront naviguer sur la toile. Et notre
groupe y est prêt.
Second exemple vécu au sein de l’association.
Etienne ALLAIN était présent à la soutenance
de la thèse avec d’autres généalogistes avec de
nombreux médecins, certains venant du CANADA où la maladie est aussi présente.
Le challenge de sept généalogistes de notre
groupe consistait à remonter l’ascendance de
sept membres du bureau jusqu’à la période révolutionnaire.
Aucun des généalogistes amateurs ne connaissait le patronyme de leur recherche six mois
auparavant, et grâce à la numérisation et à Internet, les recherches ont permis de remonter
jusqu'à la Révolution, et pour certains même
jusqu’au Moyen Âge vers l’an 800. Dans les présentations, chacun s’est surpassé pour retrouver, les métiers pour certains, les demeures
pour d’autres, et faire revivre les événements
du passé des ancêtres pour le plaisir de tous
ceux qui avaient accepté d’être volontaires
pour cette expérience.
Premier exemple de ces recherches
Deux de nos adhérents des plus audacieux ont
relevé le défit de trouver des foyers dont un
membre avait été atteint par la Mucoviscidose
en Bretagne.
Avec 250 bénévoles de Bretagne, répartis sur
quatre cercles généalogiques représentatifs de
cette région, il a été utilisé une base généalogique contenant 1287 malades. En remontant
l’ascendance de 187 malades, soit 355
branches (parents ou grands parents de ces malades) jusqu'à la fin du 16ème siècle (environ 10
générations), la base de données comportait
254 690 ascendants directs des malades étudiés.
Voila deux exemples qui démontrent que cette
activité, la généalogie, si elle est menée avec
passion, conduit à des résultats qui sont à la
portée de tous.
N’hésitez pas à vous lancer et à nous rejoindre.
Etienne ALLAIN (l’un de nos adhérents) a remonté deux branches sur les 355 en y consacrant de nombreuses heures de travail.
L’ensemble des données a été communiqué à la
doctorante, Nadine PELLEN , dont la thèse conclut que, dans la plupart des cas, la cause de
Michel LE MEUR
1
Endogamie : obligation pour un membre d’un groupe
social de se marier avec un membre du même groupe.
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VOYAGE au VIETNAM
22 mars au 12 avril 2014
Pour la plupart d'entre-nous cette matinée de printemps était forcément radieuse, car elle annonçait,
au delà d'un voyage d'agrément, une rencontre de mémoire avec cette Indochine, toujours évoquée
avec nostalgie par nos anciens. En effet, ce fleuron de l'Empire français, ne pouvait que séduire les colons de la fin du 19ème siècle par ses ressources nouvelles, mais aussi par la beauté de ses paysages, la
gentillesse de ses habitants, son mode de vie exotique. En fait, les temps modernes s'installaient comme
en Europe, les mêmes abus conduiront aux mêmes révoltes, qui de mauvais mieux en pis-aller feront
place à ce Vietnam assez déculturé que nous avons observé.
Aujourd'hui, du sud au nord, les trois dragons de papier-monnaie que sont la Chine, le Japon et la Corée
se partagent investissements et influences. On parle volontiers la langue du commerce international et
le dollar est la monnaie recommandée. La religion est peu présente, les vietnamiens privilégient le culte
des ancêtres pour leurs trois précédentes générations, en installant un petit autel familial devant leur
maison ou dans leur appartement. Dans les villes, la frénésie du mode de vie occidental gagne par la
voix des nouveaux médias sans frontières, et les campagnes s'y engagent ... Donc les villes s'orientent
vers la saturation, réduisant l'ancienne horizontalité à une vertigineuse verticalité, profitable aux investisseurs, mais redoutable aux usagers qui ne sortent plus que masqués...
Ainsi à Ho Chi Minh-Ville, ancienne capitale du sud Vietnam «Saïgon», nous apprendrons rapidement
que la chaussée est le domaine du mouvement. Les lourds ou puissants véhicules sont prioritaires sur le
flot des motards masqués, pousse-tout à bras masqués, piétons masqués, et lors de nos traversées nous
nous appliquerons à la vigilance et à l'évitement dans la cacophonie permanente des avertisseurs!
Au quartier chinois Cholon,
quoique notre séjour soit
en pension complète...,
nous ferons notre premier
marché. Le marché Binh
Tay fournit en tout l'importante communauté chinoise de Saïgon.(500.000
pers)
A la pagode Thien Hau, toute proche, notre guide Toung nous sensibilisera au symbolisme des représentations du Microcosme de l'Univers, souvent établies dans les cours ou jardins, réalisées à partir d'éléments naturels pour évoquer les quatre éléments du monde présent.
En parcourant à pied l'ancien
quartier français, autour de la
fameuse rue Catinat, nous apprécierons l'heureuse harmonie
de l'architecture moderne, dans
le respect des édifices coloniaux,
tels la Poste Centrale construite
en 1886 sur les plans de G. Eiffel,
ou encore la Cathédrale Notre
Dame édifiée en briques roses venues de Toulouse en 1877.
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Dans ce quartier, l'Hôtel Grand, palace des années 1930, sera une des meilleures étapes de notre séjour.
De sa terrasse panoramique nous pouvions apercevoir les différents quartiers de Saigon et la jonque de
croisière sur le Mékong sur laquelle nous terminerons très agréablement notre première soirée.
Ce pays, avec un relief montagneux qui occupe les trois quarts de sa superficie - le Fan Si Pan culmine à
3143 m - s'étire tel un dragon sur 1600 kms. Il n'excède pas 300 kms dans sa plus grande largeur, avec
un long étranglement central de l'ordre de 60 kms.
Avec 3260 kms de côtes en mer de Chine, le fleuve rouge qui descend de Chine et s'épanouit en delta au
nord, et le fabuleux Mékong long de près de 5000 kms -Mère de tous les fleuves - appelé aussi: Fleuves
des neuf dragons, en raison de tous les pays traversés; nous savions que notre découverte vietnamienne
comporterait de nombreuses balades fluviales ou maritimes.
A bord du Cai Be Princesse, nous avons rejoint
le Delta du Mékong,
croisant jusqu'à Vinh
Long la vie sur ce fleuve,
et celle des riverains dans
leurs précaires habitations sur pilotis.
Que ce soit au marché flottant de Cai Be, avec le spectacle des multiples embarcations, souvent chargées jusqu'en limite de flottaison dans la plus parfaite décontraction asiatique, lors des haltes terrestres
dans les villages pour la visite d'une pépinière, d'une fabrique de galettes de riz, et jusqu'au déjeuner
dans une superbe villa indochinoise, le plaisir fut permanent. Nous avons débarqué à Vinh Long pour
plonger dans son surprenant marché aux spécialités déroutantes: serpents, requins, rats des champs et
autres victuailles colorées, parfois trop odorantes. Tout se mange au Vietnam!
La route de Vinh Long à Can Tho nous familiarisera avec les paysages du sud, rizières, alternant avec cocotiers, palmiers, bananiers, manguiers, frangipaniers.
Le lendemain le Mystic nous fit slalomer entre les jonques du marché flottant de Cai Rang, le plus important sur le Mékong. Un spectacle inoubliable. Ce marché est actif par quartiers de productions :
citrouilles, choux-fleurs, pastèques, ananas, cannes à sucre, nouilles
de riz, viande, poisson, thé, fleurs etc, en volume impressionnant
détaillé aux revendeurs sur de petits sampans.
Nous avons rejoint Saïgon par l'ancienne route, où alternent cultures et petits commerces pour tous les
besoins. Son approche nous fut bientôt signalée par une bruyante concentration de motards. Le parking
de l'aéroport nous interrogea: s'arrêtent-ils uniquement pour prendre l'avion?. Après un court vol intérieur, nous nous installons à Hué, à l'hôtel Huong Giang, au bord de la Rivière des Parfums.
Dès le matin nous embarquons à bord d'un sampan marchand et chinois – (une véritable boutique flottante qui
équipa l'ensemble du groupe pour l'été!) pour une balade
jusqu'à la Pagode de la Dame Céleste. Avant de l'atteindre,
nous croiserons un superbe pont G. Eiffel. La légende veut
qu'une vieille femme, vêtue d'une robe rouge et d'un pantalon vert, apparaisse en ce lieu prédisant une grande dynastie à celui qui fonderait une pagode à cet endroit propice à l'épanouissement bouddhique. Nguyên Hoang, certain de cette prédiction, décide de porter les couleurs de cette dame, il édifie la pagode en 1601, sa descendance jusqu'à Bao Dai, dernier empereur destitué en 1945, confirmera l'oracle.
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Les jardins du monastère, propices au recueillement, sont sonorisés par le chant des cigales, les terrasses sont agrémentées de fabuleux bonsaïs. La Pagode, tour octogonale de sept étages, haute de 21
m. ajoutée en 1844 surplombe la rivière. Elle symbolise les réincarnations du Bouddha, le septième degré étant le nirvana.
À Hué, ville impériale, nous visiterons la citadelle protégée de hauts murs, édifiée de 1805 à 1832 avec l'aide
des français, sur le modèle des palais impériaux chinois. Elle est entourée de larges douves sur 10 kms de
long. Les impacts du pilonnage américain y sont nombreux, mais l'esplanade des Grandes Salutations, le
temple des rois Nguyên avec les neuf urnes dynastiques historiées, témoignent toujours de la puissance
et de l'art élégant de vivre à la cour impériale
Nous visiterons ensuite le fa-
meux mausolée de l'empereur
Khai Dinh entrepris de son vivant
en 1920.
Il est adossé à une colline à une
dizaine de kilomètres de Hué.
Les travaux durèrent 11 ans.
C'est un ensemble hétéroclite de
techniques occidentales et traditions orientales. Un monumental escalier en béton, aux rampes de
dragons enlacés, mène à trois terrasses. Dans la cour des Salutations sont alignés mandarins et animaux.
Dans le sanctuaire, sous un dais de béton recouvert d'harmonieuses
mosaïques de tessons de porcelaines chinoises et de cristal, manière
identique pour l'ensemble des murs de la salle, trône la statue de
l'empereur grandeur nature, en bronze doré, fondue à Marseille en
1922.
Une soirée mémorable, actualisa les fastes anciens. Au cours d'un
joyeux dîner festif l'Aicprat engagea une nouvelle dynastie: Claudyang et Josyin sur la voie d'une longue prospérité !
Le lendemain, fini de rire, l'empereur Tu Duc (1847-1883) nous attendait en son tombeau. Le site, au milieu d'une immense forêt de pins, comprend 50 monuments dans une enceinte de douze hectares. L'endroit est qualifié de palais d'été car l'empereur s'en servit de seconde résidence de son vivant. Ce vaste
parc, où serpente un ruisseau est aujourd'hui un lieu de détente, de pique-nique. Nous y avons croisé ce
jour là plusieurs centaines de jeunes enfants en classe verte.
Le tombeau de Tu Duc, entouré du mur précieux qui protège le défunt des mauvais esprits, est l'un des plus impressionnants de
Hué. C'est avec légèreté que nous emprunterons ensuite la route du Col des Nuages, bien
nommé, car la brume permanente nous le fit
plus deviner que voir. La dévalade longera le
golfe du Tonkin jusqu'à Danang, elle sera
ponctuée de forêts d'eucalyptus, et de vues
rafraîchissantes sur des eaux turquoises.
Notre halte au musée Cham, fondé en 1919
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par l'Ecole Française d'Extrême Orient, sera bien courte pour cette collection, unique au monde, de 300
œuvres originales datant du VIIème au XIème siècle.
En poursuivant vers l'étape suivante: Hoi An nous pourrons mesurer la stupide et cupide démesure des
investisseurs actuels qui en méconnaissance des risques climatiques (typhons et tsunamis) ont bétonné
le front de mer de luxueux complexes touristiques, espace fantôme vide de sens et de clients...
La visite de la vieille ville de Hoi An, ville musée avec son port
et son pont japonais couvert du XVIème siècle, classée en
1999 au patrimoine mondial de l'Unesco - 844 bâtiments sont
répertoriés- nous réjouira par la diversité décorative de ses
quartiers chinois, japonais ou européens, comme en compétition d'architecture, avec leurs façades fleuries de poétiques
sculptures. Un proverbe chinois dit que : la façade d'une maison appartient à celui qui la regarde... pour un temps nous
étions de riches propriétaires!
Le brouillard persistant nous privera d'un atterrissage à
Haiphong, à proximité de la baie d'Halong. Après trois tentatives périlleuses le commandant décida de se détourner
sur Hanoï. Ouf! Mais trois heures de car nous privèrent
d'une partie de la croisière prévue dans cette illustre baie.
Ce qui fait que sur les 3000 pitons rocheux posés en échec
aux mauvais navigateurs à cet époustouflant endroit, nous
en aurons aperçu un peu plus que quelques uns.
Peu importe le nombre pourvu qu'on ait le meilleur! Et
le meilleur ce fut, tout d'abord une jonque très confortable et accueillante qui permit la détente de notre
groupe et la découverte du film sur l'histoire du riz auquel Toung notre guide et sa famille ont activement
collaboré
Parmi les curiosités révélées aux touristes, les grottes sont d'une beauté
insoupçonnable de la mer, ce sont des dentelles souterraines pour la lumière des âges futurs, car sans la magie de nos lanternes actuelles que
verrions-nous de cette grandiose féérie? Il est évident que la grotte des
merveilles fut un enchantement.
Sans autre transition qu'une
halte dans un établissement japonais de production de perles
de culture, nous ferons une
longue route jusqu'à Van Long ,
le paysage défilant dans la constante organisation de vie des modestes villages agricoles.
Cette étape fut folklorique par son accueil de chants et danses traditionnels, niveau séniors et également par son hébergement. Notre installation suscita perplexité pour ceux parmi nous qui n'avaient plus en mémoire une quelconque promesse scout...
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La typique maison sur pilotis s'est avérée une manière de grange désaffectée pour touristes, formant
plate-forme dortoir pour 6 ou 7 couples, tout de même protégés sous moustiquaires, toilettes extérieures mais en dur … de joyeux totems auraient pu être distribués au réveil, mais le moment n'étant
pas aux enfantillages, nous nous sommes hâtés de poursuivre.
A vélo, pour la plupart, jusqu'à l'embarcadère sur des sampans en bambous pour une balade dans le silence de cette Réserve Nationale de Van Long qui nous transporta,, hors du temps, à seulement 90 kms
au sud d'Hanoi que nous retrouverons quelques heures plus tard, pour continuer en train notre progression vers le nord.
A notre grande surprise, le train sort de la gare par la ville, traverse les rues sous la protection de barrières manuelles, rase les immeubles au niveau des portes d'entrée !!! sans émouvoir les occupants.
Lao Caï est notre destination. C'est le pays des Hmong noirs, ethnie qui cultive le riz en terrasses.
Les femmes tissent le chanvre, le teigne couleur indigo, le brode, le transforme en vêtements traditionnels qu'elles vendent au typique marché de Coc ly.
Avant d'atteindre Sapa, nous descendrons sur une embarcation à moteur la rivière Chay qui rejoint le fleuve rouge,
elle forme à cet endroit un petit canyon aux berges verdoyantes et à l'enrochement titanesque, mais naturel.
Nous ferons halte dans un village traditionnel vivant en
autarcie, de culture, élevage, jardinage, cueillette, pêche,
au rythme des saisons, dans une vie familiale collective.
Vision modèle du Vietnam attendue.
Sapa, est une station de montagne à 1.600 m, construite par les français en 1922. Aujourd'hui les touristes y viennent tout autant pour la randonnée que pour la rencontre avec la culture traditionnelle des
ethnies minoritaires. Au cours de deux longues et parfois vertigineuses balades, nous avons ainsi rencontré dans leurs villages : les Daos, Thais Noirs, Lu et Daos d'argent. C'est avec en mémoire toutes les
couleurs de leurs costumes que nous regagnerons la gare de Lao Cai, pour notre retour sur Hanoï.
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Notre train y arrivant tôt le matin, dès huit heures nous rejoignons en cyclo-pousse la dense circulation
d'Hanoï pour un tour de ville complet. Depuis le très résidentiel quartier des affaires et ambassades aux
larges avenues, commerces de luxe et jardins publics parfaitement entretenus où les chinois s'exercent
au Taï chi matinal, nous nous égayerons dans les quartiers populaires typiques de la vieille ville. Là touristes et piétons semblent intrus dans cette fourmilière du quartier des artisans et commerces en tout
genre. Nous y repérons des maisons coloniales revisitées pour les besoins de la modernité. Modernité
souvent mal maîtrisée, comme en témoignent les stupéfiants écheveaux de lignes électriques qui cernent poteaux et façades tout au long des rues.
Avant de quitter la capitale, pour nous envoler à destination de
Siemp Reap au Cambodge, nous nous rendrons au Temple de la Littérature dédié à Confucius. Cet endroit, construit en 1070 n'avait
rien de religieux. Il formait les lettrés à un éveil moral et spirituel.
Cet enseignement, à l'origine réservé à la famille royale et aux
mandarins, devint accessible à tous sur la réussite d'un examen de
talents et de compétences. Une inscription en chinois énonce :
"Parmi les doctrines du monde, la nôtre est la meilleure et elle est
honorée par tous les pays affamés de culture."
C'est par la place Ba Dinh où fut proclamée l'indépendance du
Vietnam le 2 septembre 1945 que nous conclurons notre périple vietnamien. Sur cette place le mausolée d' Ho Chi Minh, construit en 2 ans avec l'aide de l'Union Soviétique sera inauguré quatre mois après
la réunification du pays le 29 août 1975.Ce mausolée ne répondait pas à la volonté de l'oncle Ho, il fut
décidé afin de servir le rayonnement du parti. Les jardins ont conservé des bâtiments français, dont l'ancien palais du Gouverneur d'Indochine, la simple maison de teck qu'occupait Ho Chi Minh en est proche.
D'un style sobre et moderne, bâtie sur pilotis au bord d'un étang, elle est entourée de magnifiques
arbres centenaires. Ce lieu, témoin de bien des exaltations, est aujourd'hui empreint de la sérénité que
la beauté de la nature sait partout établir.
Malgré notre souci de concision, nous débordons la place impartie pour notre résumé de voyage.et
pourtant nous n'avons pas abordé les plaisirs quotidiens des repas de spécialités... les quelques préparations auxquelles le groupe s'est initié avec bonheur, la particularité des présentations en fruits et légumes artistement sculptés... et aussi la bonne humeur qui s'installe quand un groupe d'amis décide de
partager et découvrir.
Nous devrons donc vous raconter ultérieurement le Cambodge !
A bientôt.
France et Alain Vidal/Jean Pierre Dekoninck
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Commission Loisirs
L’observatoire de Paris
de diamètre, ce miroir faisait partie d’un sidérostat associé à une grande lunette, et ce projet
nommé « la lune à 1 mètre » était destiné à
l’exposition universelle de 1900.
Nous arrivons ensuite dans la grandiose salle
Cassini (32 m de long, 11 m de haut). Un trou
percé très haut dans le mur côté sud laisse passer le soleil qui, au midi vrai, atteint le méridien
matérialisé sur le sol par 32 tiges de laiton scellées dans le pavement de la salle. Cette méridienne est aussi un calendrier ; l’été, le soleil est
haut dans le ciel, et sa lumière atteint le côté
sud de la salle ; l’hiver, le soleil étant bas dans le
ciel, sa lumière atteint le côté nord au fond de la
salle. Au sol les différents signes du zodiaque
correspondent aux mois de l’année.
L’observatoire de Paris est un observatoire astronomique implanté à Paris, Meudon et Nançay. Nous découvrons aujourd’hui le site de Paris.
Au 17ème siècle, la France veut se doter d’un observatoire équipé d’instruments de qualité. Le 21
juin 1667, jour du solstice d’été, au sud de Paris
(alors à la campagne, sans la pollution des fumées de la ville), les astronomes de l’académie
royale des sciences tracent sur le terrain le méridien et les autres directions nécessaires à
l’implantation exacte de l’édifice. Le plan médian
du bâtiment Perrault définira désormais le méridien de Paris à partir duquel seront réalisées les
cartes de France, et les horloges se régleront sur
le midi vrai.
Un peu de sport avant d’accéder par les toits à
la grande coupole qui abrite la lunette Arago
(1854). C’est la plus grande
lunette de l’époque (diamètre 38 cm, longueur focale 9 m). Elle repose sur
une armature de poutres
métalliques visibles sous le
plancher, et pivote autour
de 2 axes. Elle a servi aux
observations de comètes,
de petites planètes, et
d’étoiles. Elle sert toujours
pour l’observation des phénomènes rares
comme les occultations d’étoiles par les planètes, et pour la formation des étudiants
L’observatoire va continuer à se développer au
fil des siècles. Le bâtiment que nous découvrons
abrite des instruments historiques encore utilisés pour certains d’entre eux à des fins scientifiques, mais surtout servant à la diffusion de la
connaissance vers le grand public et à la formation des étudiants.
Nous terminons la visite
par le musée et son exposition temporaire sur l’un
des principaux astronomes français du 18ème
siècle : Louis de Lacaille.
D’aucuns achètent brochures et documents divers pour approfondir
leurs connaissances, et
peut-être aussi avec le secret désir de briller dans les dîners en ville….. La
tête dans les étoiles, on peut toujours rêver !
Ces instruments sont les suivants :
Le télescope de Foucault (1859), homme connu
pour son expérience démontrant la rotation de
la terre autour de son axe (pendule de Foucault), et ses travaux sur la vitesse de la lumière.
Ce scientifique remarquable va trouver des procédés permettant de faire évoluer les capacités
des miroirs des télescopes et révolutionner les
observations astronomiques. Le télescope sous
nos yeux a un diamètre de 40 cm ; un polissoir
de miroir de télescope pour polir et donner la
courbure souhaitée ; un miroir plan de 1,25 m
Christiane Roche
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Le site de Meudon
L’Observatoire de Meudon fondé en 1876 par
Jules Janssen, astronome français qui a entre
autres découvert l’Hélium s’est rendu célèbre
pour avoir franchi le siège de Paris en 1870 avec
un ballon (le Volta) pour
aller observer l’éclipse
de Soleil du 22 décembre
en Algérie.
Meudon se sont également développées les observations du Soleil autour du Grand Sidérostat.
En 1927, l’Observatoire de Meudon fusionne
avec l’Observatoire de Paris. En 1930, une 4ème
coupole est construite :
c’est la Table Equatoriale
qui elle aussi accueillera divers instruments. Dans les
années 60-70, la Tour Solaire émerge à la lisière de
la forêt.
Janssen a fait édifier une
grande coupole de 18 m
de diamètre sur les
ruines du Château Neuf
de Meudon incendié à la
fin de la guerre de 1870.
Ce château était à l’origine la résidence du
Grand Dauphin : le fils de Louis XIV. Depuis
1893, il abrite la Grande Lunette de Meudon.
C’est la 3ème plus grande lunette astronomique
au Monde et la 1ère en Europe avec son objectif
visuel de 83 cm de diamètre, elle possède aussi
un objectif photographique de 62cm. Leurs focales sont respectivement de 16,4m et 15,9m.
Aujourd’hui, l’Observatoire
de Paris à Meudon, c’est 4
coupoles, des observations
solaires et 500 personnels dont plus de 250
chercheurs qui travaillent sur tous les grandes
thématiques actuelles de la recherche en astrophysique.
Le site de Meudon actuellement fermé, sera
réouvert au public dès septembre 2014 pour les
visites guidées.
L’Observatoire comporte aussi depuis l’origine 2
petites coupoles de 7,5m de diamètre : l’une
avec un télescope de 1m de diamètre (originalement en configuration Newton et en Cassegrain depuis les années 60), l’autre a abrité plusieurs instruments au cours de son histoire. A
Le site de Nançay
La station de radioastronomie de Nançay entre
dans l’histoire en 1953 avec l’utilisation
d’anciens radars militaires allemands. Le très
monumental radiotélescope décimétrique permet l'étude dynamique de l'Univers local, des
enveloppes stellaires, des comètes et le chronométrage des pulsars. Deux autres instruments, le radiohéliographe et le réseau décamétrique surveille le Soleil et surtout la couronne
solaire. En 2010, la station européenne LOFAR
(Low Frequency ARay) permet des observations
avec une meilleure sensibilité en Astrophysique.
Des études de R&D sont réalisées dans le domaine de la Microélectronique, et du traitement
du signal.
Cette visite se fait conjointement à celle du Pôle
des Etoiles situé juste à côté.
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Juin 2014
Commission Loisirs
Croisière sur le Canal de l’Ourcq
A l’occasion des 30 ans de notre Association
AICPRAT, nous avons vécu une journée hors du
temps, le 20 mai dernier, nous nous sommes
laissés vivre pendant quelques heures en glissant au fil de l’eau sur le plus petit canal navigable de France : le canal de l’Ourcq.
La première pierre est posée en 1802, et après
moult péripéties, la construction s’achève en
1825.
Il y aura par la suite plusieurs remaniements :
ajout de 5 écluses, création d’une usine à Trilbardou, élargissement du gabarit…. et des modernisations comme le pilotage des écluses par
des bornes de commandes et la manœuvre par
une simple clé.
A 8h30, nous embarquons pour notre croisière
sous un soleil radieux.
D’aucuns s’étant levés aux aurores, le petit déjeuner est le bienvenu.
Jusque dans les années 1960, le canal est parcouru par des « flûtes » adaptées au petit gabarit du canal.
Depuis 1962, seuls les 11 premiers kilomètres
entre le bassin de la Villette et Aulnay sous Bois
sont ouverts au trafic commercial.
Au delà, le canal, dont la profondeur est d’un
mètre, est réservé à la plaisance.
Le canal de l’Ourcq représente un réseau de
plus de 100 kms, nous n’en ferons qu’une partie, mais très riche.
Chacun prend possession des lieux : les
rêveurs admirent le paysage, les actifs
cherchent le bon angle pour les photos,
d’anciens comparses échangent leurs
souvenirs professionnels ou parlent de
ceux, les pauvres, qui travaillent toujours….
Mais un peu d’histoire sur ce canal :
Paris a souffert pendant longtemps d’un
manque d’eau.
Les souverains en étaient conscients,
mais c’est Napoléon qui va relever le défi et
donner l’eau aux parisiens pour contribuer à
faire de Paris la plus belle capitale du monde.
Ce projet monumental met du temps à se concrétiser, l’idée étant d’amener la rivière Ourcq à
Paris via la Marne et la Seine.
Quittant le quartier branché des quais de Loire
et de Seine, on longe le parc de la Villette avec
la Géode, et la Cité de l’Industrie, puis les Moulins de Pantin… les berges sont aménagées pour
en faire un lieu de loisir : jogging, roller, vélo,
yoga….
Le futur canal doit répondre à la double exigence : être navigable et amener de l’eau potable.
Les kilomètres parcourus ensuite ont un caractère industriel marqué : Bobigny, Bondy, Pavillon sous bois.
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Juin 2014
Là aussi d’énormes projets de constructions sont en cours.
Le paysage cesse d’être industriel pour devenir champêtre ; de jolies maisons apparaissent puis nous
traversons le très agréable parc de Sevran.
Escale pour le déjeuner à Claye-Souilly au restaurant « la Taverne d’Alsace ». Las !
La pluie nous empêche de profiter de la terrasse.
Nous reprenons notre périple avec 3 nouveaux
compagnons : un cheval, un chien et leur maitre ;
le cheval tire le bateau, le chien signale les obstacles sur le chemin.
Très belle complicité entre Tyran, le cheval, et
Panda, le chien, qui ne se quittent pas des yeux.
Le bateau continue son
périple
en
passant
l’écluse de Fresnes, traverse la ville de Charmentray pour arriver à
Trilbardou où se trouve
l’usine élévatoire qui
permet l’alimentation en
eau du canal par la
Marne. La pluie tombe
de plus en plus, un car
nous attend pour le retour.
Que l’on soit amateur d’histoire, de
technique, de paysages industriels ou
plus romantiques, chacun a apprécié
cette journée bien remplie et si variée.
Christiane Roche
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Commémoration du 70ème anniversaire du Débarquement
Rencontre des associations « les amis du musée du Radar », Guerrelec et Aicprat
URMALPEUR
à Douvres la Délivrande
Construction du Blockhaus
Le Musée du radar se développe grâce au support de la Ville et de son Maire
Les anciens de Thales ont apporté leur aide à la création d'une nouvelle salle « Les métamorphoses du Radar »
Table ronde du 13 juin 2014
Yves Blanchard, Philippe Lacomme, Olivier Terrien, Marc Leconte, et Pierre Baratault ont évoqué la place importante de la
Guerre électronique dans les opérations du Débarquement avec Pierre Grandclément Président de Guerrelec et traité des
questions suivantes :
« Situation du domaine Radar et de la Guerre Electronique dans les deux camps ?
« Apport des ondes centimétriques particulièrement dans le domaine Aéroporté ?
« En quoi les Radars ont-ils contribué à renforcer le Mur de l’Atlantique ?
« L’intervention de la guerre électronique le Jour J a-t-elle influé le cours de la Guerre ?
« Quelles leçons a-t-on tirées de la Guerre électronique pendant la Seconde Guerre Mondiale ? »
Association Amicale Inter-Centres des Personnels Retraités et Anciens de Thales - ISSN 1968 7222
ASSOCIATION REGIE PAR LA LOI DU 1er JUILLET 1901
THALES AVIONICS – AICPRAT - 18, avenue du Maréchal Juin - 92366 Meudon-la-foret Cedex – Tél. : 01 40 83 26 95 – 09 50 98 98 71
Site : http://www.aicprat.fr/ - Courriels : [email protected]
Magazine réalisé par Michèle Roussel et Michèle Dupin pour la mise en page
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Imprimerie PUBADRESSE TAVERNY – 95150