chasseur_des_cot - Chasser en Bretagne

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N° 52 ÉTÉ 2014 Trimestriel
Chasseur
des
Côtes d’Armor
Bulletin d’information de la Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor
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danger
chevrotine
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maël-pestivien
GIC du sulon
fédération
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La chasse pour tous
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sommaire
ÉDITORIAL
N° 52 été 2014 Trimestriel
Une chasse
ouverte à tous !
Une chasse
découverte !
3 Editorial
4-6 Fédération
Compte-rendu
de l’assemblée générale
7 Fédération
Yvon Méhauté
Honneurs aux chasseurs
Président de la Fédération
Départementale des Chasseurs
8 Environnement
Les espèces invasives
9 Réglementation
Indemnisation des dégâts
10-11 Territoire
Les initiatives de Maël-Pestivien
12 Faune sauvage
Le bilan du GIC du Sulon
13 Sécurité
Le danger de la chevrotine
14 Actualité
Validation du permis de chasser
15 Sécurité
Passage obligé à Botsay
Chasseurdes Côtes
d’Armor
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Bulletin de la Fédération des Chasseurs
des Côtes d’Armor. Directeur de la
publication: Yvon Méhauté.
Photogravure:
Révélations-communication
Cesson-Sévigné (35).
Impression: imprimerie Dessalles,
Saint-Brieuc (22).
Dépôt légal à parution.
BP 214, 22192 Plérin Cedex.
Tél. 0296747429
Fax 0296747419
Courriel: [email protected]
’assemblée générale de la Fédération
départementale des Chasseurs des
Côtes d’Armor a permis aux adhérents présents de découvrir les futurs
enjeux environnementaux qui sont autant
de défis à relever. Je ne doute pas que les
chasseurs costarmoricains sauront une
nouvelle fois s’adapter et montrer l’exemple. C’est le cas des chasseurs de grand
gibier qui doivent prendre en compte l’équilibre sylvo-cynégétique des bois et
forêts, que ce soit dans les propriétés
domaniales ou les forêts privées. La
Fédération va ainsi proposer une formation spécifique pour « savoir observer la
forêt et diagnostiquer un état d’équilibre
sylvo-cynégétique ». La gestion qualitative et
quantitative des cervidés dans les Côtes
d’Armor sert d’ailleurs de référence au
niveau national et européen, ainsi qu’en
atteste l’intervention de notre référent
Jacky Pallu à l’assemblée générale des chasseurs de grand gibier en Alsace, la parution
d’un article dans la revue « Grande Faune »
et la demande d’expertise émanant des
chasseurs suisses de la région de Fribourg.
De même, le centre de tir de Botsay à
Glomel est devenu un lieu d’expertise
balistique. C’est un rendez-vous
incontournable pour les chasseurs responsables qui viennent se former et régler leurs
armes. Ce sera aussi un lieu indispensable
pour les milliers de chasseurs costarmoricains qui devront obligatoirement se former au tir à balle du grand gibier d’ici
2017 afin de chasser en battue.
La chasse exige une constante remise à
niveau de ses pratiquants car la réglementation évolue au même rythme que les
changements sociétaux et environnementaux. Je suis fier du travail accompli par les
chasseurs de notre département et de l’implication des associations de chasse spécialisées qui ont pris la mesure de ces enjeux
L
cynégétiques. La commission « vie associative » de la Fédération a d’ailleurs souhaité
les doter d’outils indispensables à une
communication optimale. La fête du
Lycée de Pommerit-Jaudy a été l’occasion
d’étrenner ce matériel d’exposition le jeudi
de l’Ascension .
La chasse ne doit pas se tenir à l’écart des
animations et activités publiques. La participation des chasseurs à la fête de
Pommerit-Jaudy et aux Terralies de SaintBrieuc ont été des moments importants
pour rencontrer et échanger avec le public.
Un autre événement autour des sports
nature organisé les 5 et 6 juin à Tréveneuc
a permis aux chasseurs de montrer une
autre facette de leur loisir avec une animation des archers spécialement dédiée aux
enfants. Le retentissement en est d’autant
plus grand que cette animation pédagogique fera l’objet d’un reportage dans la
revue nationale des chasseurs à l’arc. Il en
est de même de l’exposition des trophées
qui a eu lieu en mai à la Fédération. Ce fût
là une opportunité pour les chasseurs de
comparer, d’apprendre et de comprendre
la gestion des populations de cerfs dans les
différents massifs forestiers du département.
Communiquer avec les institutions et le
public ne peut être que profitable à la chasse. Je crois que communiquer entre nous
est aussi une source d’enrichissement. La
Fédération départementale des Chasseurs
doit servir de relais d’information et de
formation cynégétique, mais nous avons le
potentiel pour développer d’autres synergies. Pourquoi ne pas imaginer un réseau
où toutes nos compétences naturalistes,
scientifiques, éducatives, sociales et professionnelles seraient connectées et exploitées
pour le bien commun! Nos talents et nos
compétences sont multiples. Faisons preuve d’imagination et osons l’avenir.
3
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fédération
Assemblée générale
a Fédération Départementale des Chasseurs des
L
Côtes d’Armor a tenu son assemblée générale le
samedi 26 avril à l’espace Brezillet de Saint-Brieuc.
L’assemblée générale a approuvé le bilan d’activités
2 013 présenté par Elyane Philippe la secrétaire du
conseil d’administration ainsi que le rapport moral
du président Yvon Méhauté. Celui-ci est revenu sur
la politique mise en œuvre par la Fédération depuis
douze ans pour défendre les intérêts de la chasse et
des chasseurs dans les Côtes d’Armor, une politique
basée sur le travail collectif et l’implication de tous :
élus et personnel de la Fédération, chasseurs et
associations spécialisées de chasse. Il a ainsi rappelé
des faits marquants qui expliquent les bons résultats et la bonne image de la chasse aujourd’hui dans
le département, par exemple le choix d’implanter le
centre de formation du permis de chasser à Glomel
en 2003, puis d’y créer un pôle d’excellence sécurité avec un stand de tir inauguré en 2010 et l’utilisation de ce site exceptionnel par les instances
nationales pour des tests de munitions (chevrotines) en 2013. Rappelons également qu’à partir de
2017, il sera obligatoire pour les chasseurs participant aux battues de suivre une formation au centre
de Botsay pour le tir à balle du grand gibier. Autre
exemple justifiant ce travail à moyen terme : il s’est
passé huit ans entre d’une part la mise en réserve et
l’utilisation des forêts départementales de BoisMeur et d’Avaugour et d’autre part l’organisation
en 2012 et 2013 des championnats d’Europe des
Setters et Pointers sur bécasses. « Les Côtes d’Armor
sont devenues un département pilote et de référence
pour la Fédération Nationale des Chasseurs. Cela n’a
été possible que grâce à vous. Les chasseurs costarmoricains peuvent être fiers du travail accompli. Leur
implication, leur action, leur solidarité sont indispensables ».
Dans son rapport d’activités, Elyane Philippe a
insisté sur la nécessité de poursuivre dans la voie
Jean Quéré représentant la Chambre d’Agriculture et
Michel Morin vice-président du Conseil Régional
4
Monique Le Clezio vice-présidente du Conseil Général
et le président Yvon Méhauté
tracée, notamment en adaptant le deuxième schéma départemental de gestion cynégétique (20142020) aux nouveaux enjeux environnementaux,
démographiques, sanitaires et économiques : « Le
morcellement des territoires de chasse, couplé à l’amplification des phénomènes de périurbanisation et de
rurbanisation qui ont consommé beaucoup de foncier
rural ces trente dernières années, met en péril la pratique de la chasse sur les plans écologique et sécuritaire… » a-t-elle souligné. Prenant l’exemple du chevreuil (moins de 500 attributions voilà trente ans et
plus de cinq mille attributions en 2014),
Mme Philippe a préconisé un nouveau type de gestion : « Il faudra nécessairement accroître la superficie
des territoires de chasse et donc en diminuer le nombre. Un chevreuil occupe un domaine vital de 20 à 100
hectares. Pour gérer une population de chevreuils en
équilibre avec son milieu, il faudrait intégrer des
paramètres écologiques portant sur 100 individus, soit
la gestion d’une population sur un territoire de
2 000 à 10 000 hectares. Or très peu de territoires de
chasse, que ce soit une société de chasse communale ou
une société de chasse privée, peuvent prétendre à la
maîtrise de telles surfaces agro-forestières. En effet,
dans les Côtes d’Armor, seuls 18 territoires de chasse
sur un total de 784 territoires demandeurs d’un plan
de chasse chevreuil possèdent au moins 2 000 hectares
baillés, soit 2.3 % des territoires… Parmi ces 784 territoires, seuls 14 bénéficient d’une attribution allant
de 30 à 80 individus, soit 1.8 % des territoires de
chasse. Voilà déjà 35 ans que nous traitons la gestion
du chevreuil par le plan de chasse. Or à ce jour, aucun
territoire de chasse ne peut raisonnablement prétendre
gérer une population en adéquation avec le domaine
vital de l’espèce. »
Si le département des Côtes d’Armor devait prendre en compte les critères biologiques pour gérer la
chasse du chevreuil, il faudrait redécouper le terri-
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fédération
Adapter et perenniser la chasse
La tribune des personnalités invitées
toire en 48 secteurs et par conséquent fédérer les
784 demandeurs de chasse dans des unités de gestion optimisées. Cette problématique du chevreuil
est également vraie pour d’autres espèces. Elle
induit que les chasseurs d’aujourd’hui doivent
changer leur fusil d’épaule pour s’adapter aux nouveaux enjeux. Cette adaptation est d’autant plus
vitale que les chasseurs habitent de moins en moins
dans les petites communes rurales. 75 % d’entre
eux résident dans des communes rurbaines ou des
agglomérations urbaines. La désertification des
campagnes se poursuit donc et cela impacte l’activité cynégétique. Cependant il existe des raisons
d’espérer. On assiste certes à un vieillissement de la
population des chasseurs, mais les jeunes retraités
constituent un potentiel de bénévoles susceptibles
de s’investir dans la gestion des territoires.
Le nouveau schéma départemental de gestion
cynégétique a fait l’objet de consultations avec les
partenaires de la Fédération : Conseil Général,
Direction Départementale des Territoires et de la
Mer, Chambre d’Agriculture, Centre Régional de
la Propriété Forestière, Syndicat des Propriétaires
Forestiers, etc. Il sera présenté au Préfet des Côtes
d’Armor pour une validation avant la fin de l’année. Ce second schéma est axé sur trois enjeux
majeurs :
1. Freiner le morcellement des territoires de chasse
préjudiciable à la gestion du gibier. Il préconise de
regrouper les territoires de chasse pour mieux gérer
la biodiversité ordinaire. Il s’agit de définir un territoire de chasse cohérent sur le plan écologique et
sécuritaire qui tienne compte pour les espèces tirées
à balle d’une superficie minimale et/ou de quota de
prélèvement limitant le risque d’accident. « À
compter de la saison cynégétique 2016/2017, pour les
communes présentant plus de 2 territoires de chasse
demandeurs d’un plan de chasse chevreuil nous procé-
derons à une identification précise des territoires de
chasse. Nous considérerons que le territoire de chasse
cohérent s’entend comme toute entité de chasse bénéficiaire d’un plan de chasse ou toute entité préalablement déclarée et identifiée auprès de la fédération
départementale des chasseurs en vue de bénéficier d’un
plan de gestion. Cette entité devra être constituée d’un
lot ou de parcelles contiguës de chasse d’au moins 25
hectares d’un seul tenant quelle que soit la personne
morale ou physique détentrice du droit de chasse ».
2. Dans un contexte sylvicole exceptionnel de coupes à blancs des forêts d’épicea de sitka soumises à
dépérissement par un insecte parasite (le dendrochtone), il convient de privilégier une gestion performante et efficace des populations de chevreuil
entre territoires de chasse. La Fédération va donc
inciter à la création de territoires de chasse d’au
moins 100 hectares d’un seul tenant quel que soit
l’assolement. Ceci permettra en cas de plantation
d’accentuer la pression de chasse sur les parcelles
sensibles.
3. La Fédération veut privilégier une nouvelle gouvernance de la nature basée sur la concertation et la
convention en vue de lutter contre les territoires en
déshérence cynégétique. En effet, ces territoires
deviennent des refuges pour des espèces qui peuvent se développer en abondance et générer des
problèmes sanitaires, des prédations d’espèce protégée, des déprédations agricoles ou forestières. La
chasse doit être pratiquée sur l’ensemble du territoire des Côtes d’Armor afin de maintenir un équilibre de la faune sauvage en adéquation avec les
habitats. Parmi les actions préconisées : la création
d’un prélèvement maximum journalier de pigeon
ramier par jour de chasse et par chasseur là où il est
classé gibier ; la mise en place de comités de pilotage pour discuter des obligations de moyens et de
résultats sur les points rouges sanglier…
5
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fédération
Assemblée générale
ILS ONT DIT :
Ronan Kerdraon, sénateur-maire de Plérin : « J’ai reçu
des propositions d’amendement de la Fédération départementale des Chasseurs et j’en ai tenu compte au sein
du groupe d’études chasse et pêche du Sénat. Les chasseurs contribuent à l’équilibre de notre territoire. Il est
important qu’ils soient représentés au conseil d’administration de l’ONCFS, dans les instances comme la
SAFER et les commissions régionales de la forêt et du
bois ».
Monique Le Clézio, vice-présidente du Conseil
Général : « Le Conseil Général reconnaît la dynamique
et les actions innovantes conduites par la Fédération des
Chasseurs dans les Côtes d’Armor. Ce travail approfondi est basé sur la réflexion et la concertation.
Aujourd’hui les chasseurs sont reconnus comme des
acteurs importants des territoires ruraux. Ils contribuent
au dynamisme du Département ».
Michel Morin, vice-président du Conseil Régional :
« La Fédération des chasseurs est à l’avant-garde dans le
domaine de la biodiversité et la gestion de la faune sauvage. Elle prend en compte l’ensemble des pratiques et
des acteurs du territoire. Elle anticipe l’évolution du
milieu rural ».
Michel Martineau, directeur-adjoint de la DDTM :
« Il existe des relations étroites et une collaboration
technique exemplaire entre la Fédération des Chasseurs
et les services de l’Etat. Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique prend en compte deux
priorités : la restructuration des territoires et les règles de
sécurité à la chasse. Je ne doute pas de l’avis favorable
qui lui sera donné ».
André Douard, président de la FRC de Bretagne : « La
fédération départementale des chasseurs des Côtes
d’Armor est une fédération pilote dont le travail est
valorisant pour l’ensemble des chasseurs bretons ».
Jean Quéré, représentant de la Chambre d’Agriculture :
« Je me félicite des bonnes relations entre la Fédération
des Chasseurs et la Chambre d’Agriculture. Concernant
les dégâts aux cultures, je propose un amendement :
faire payer les dégâts commis par les espèces protégées
par ceux qui les protègent. »
Guy Hervé, président du syndicat des propriétaires
forestiers : « J’apprécie la bonne gestion des dossiers par
la Fédération des Chasseurs. Concernant la forêt, il ne
faut pas oublier qu’il s’agit d’un capital que les propriétaires ont le devoir de préserver. Or la Bretagne a perdu
20 000 hectares de forêt ces dernières années. Comment
faire pour les récupérer ? »
Chiffres 2013-2014
- 724 territoires bénéficiant d’un plan de chasse et adhérant à la
FDC
- 11 584 chasseurs
Permis de chasser
- 145 candidats reçus à l’examen du permis de chasser.
Subventions 2013-2014
- gestion des territoires 6 142 €
- régulation des prédateurs 10 072 €
- fond d’intervention fédéral (4 500 € alloués par pays cynégétique):
26 622 €
- subvention allouée pour le GIC du Sulon: 2 281 €
- subventions exceptionnelles 5 738 €
Réalisations 2013-2014
- 1345 bracelets « lièvres », 186 communes ouvertes à la chasse du lièvre
- 178 bracelets de « cerf »
- 4813 bracelets « chevreuils »
Prélèvements
- 673 retours de carte T sangliers
Formation
- 17 nouveaux référents formés à l’exame initial de la viande de
gibier
- 90 nouveaux piégeurs agréés
- 14 nouveaux gardes-chasses particuliers
- 19 nouveaux agréments de chasse à l’arc
- 464 responsables de battue formés aux règles de sécurité et d’organisation des battues dans la forêt d’Avaugour/Bois-Meur
- 453 personnes formées au tir à balle du grand gibier en mouvement avec le moniteur de tir fédéral à Glomel
6
- 53 chasseurs formés au tir à balle du renard
- 85 chasseurs formés au tir des corvidés
- 19 nouveaux présidents de société de chasse formés à la gestion
administrative et juridique d’une association et sensibilisés à la
réglementation cynégétique
- 23 lauréats au Brevet Grand Gibier
- 7 personnes formées à l’obtention d’un certificat de capacité d’élevage
- 26 chasseurs initiés au dressage du chien avec le club d’initiation à l’éducation du chien d’arrêt
Tarifs 2012-2013
- Timbre fédéral 66 €
- Première validation du permis de chasser,
timbre fédéral à demi-tarif
- Adhésion territoire 155 €
- Gestion des territoires : aides à l’acquisition de parcelles 15 €
pour 10 ares, plafond à 3 ha, le demandeur devra être une association loi 1 901 à durée illimitée, pour plus de 3 ha décision du
conseil d’administration
- Régulation des prédateurs et déprédateurs : 50 % du prix d’achat
des pièges achetés à la fédération, 15 € par cage à pie et par boîte
à fauve achetée à la fédération, 65 € par cage à corvidés (plan
fourni par la fédération)
- Formation des candidats au permis de chasser 50 €
- Bracelet chevreuil 35 €
- Bracelet cerf biche 168 €
- Bouton sanglier 58 € (bouton non utilisé remboursé à 56 €)
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fédération
Promotion 2014 des médaillés
Les médaillés à l’Assemblée Générale
avec le président de la fédération Yvon Méhauté et l’administratrice Mme Elyane Philippe
l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération, Joseph Querrou, 67 permis de chasser ; 20 ans memÀ
le président Yvon Méhauté a récompensé 17 chas- bre du bureau dont 5 années de présidence à la Société
de chasse de Pléguien.
seurs méritants.
- Médailles de bronze :
Le doyen des chasseurs costarmoricains : Louis
Bereschel, 68 permis de chasser à la Société de chasse
de Saint-Aaron.
Marcel Duval, 55 permis de chasser ; membre du
bureau depuis 50 ans dont 10 ans de présidence de la
Société de chasse de Saint-Donan, piégeur agréé depuis
20 ans.
Michel Helary, 49 permis de chasser, ancien trésorier,
vice-président, piégeur, et président de la depuis 1990
de la Société de chasse de Pédernec ; membre du comité de pilotage du pays 10 depuis sa création.
Maurice Chapront, 65 permis de chasser ; 1er permis
en 1948 ; chasseur actif dans l’association des bordures
du Lié à Plessala.
Louis Le Borgne, 1er permis en 1946 ; membre très
actif et dévoué depuis 40 ans dont 12 années de présence au sein de la Société de chasse de Corlay — Le
Haut-Corlay.
Rémy Huet, membre du bureau depuis 30 ans, trésorier depuis 1985 de la société de chasse de Plufur.
Ernest Lechevestrier, 71 permis de chasser, chasseur
actif à la société de chasse de Saint-Maden.
Pierre Prigent, 55 permis de chasser ancien secrétaire
de la société de chasse du Faouët et de la SCC de
Trémeven
André Le Bonhomme, 1er permis de chasser en 1962 ;
secrétaire dévoué au sein de la Goudelin-Bringolo
depuis 1972.
Yves Lucas : 64 permis de chasser, chasseur toujours
actif à la société de chasse de Pléguien.
Maurice Saliou, 61 permis de chasser, chasseur toujours actif à la société de chasse de Pléguien.
Patrick Geffroy, 45 permis de chasser, 18 années de
présidence de la Société de chasse de Tonquédec ; chasseur et piégeur très dévoué et disponible.
Jack Le Bris, 44 permis de chasser ; 30 ans membre du
bureau dont 25 années trésorier de la Société de chasse de Tonquédec.
Roland Thévenin, 50 permis de chasser ; 6 ans trésorier
et membre du bureau ; 18 ans garde particulier à la
Société de chasse de Ploubezre.
François L’Hervé, 30 permis de chasser ; 30 ans membre du bureau dont 10 ans trésorier de la Société de
chasse de Ploubezre.
Albert Le Guillou, 50 permis de chasser, chasseur
méritant à Pédernec.
Chasseurs des Côtes d’Armor
par internet
Recevez le bulletin Chasseurs des Côtes d’Armor directement et gratuitement par courriel. Les chasseurs souhaitant
recevoir une version numérique du bulletin fédéral peuvent
en faire la demande en indiquant leur adresse électronique au
secrétariat de la Fédération départementale des Chasseurs à
Plérin.
FDC22, La Prunelle, BP 214, 22 192 Plérin cedex,
Tél. 02 96 74 74 29, courriel : [email protected] - www.fdc22.fr
7
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environnement
Gare aux espèces invasives
a lutte contre les espèces invasives (ragondins, rats musqués, ibis sacrés, bernaches du Canada) demeure d’actualité. Voici le point sur trois espèces qui menacent la biodiversité : le vison d’Amérique, le frelon asiatique et la
Renouée du Japon.
La compétition du vison d’Amérique est défavorable au
vison d’Europe, espèce protégée, qui semble avoir disparue
du territoire costarmoricain par compétitions territoriale et
alimentaire avec son homologue américain. Le vison
d’Amérique, classé nuisible, se distingue du vison d’Europe
par une seule tâche blanche au menton. 45 visons
d’Amérique ont été piégés sur 18 communes du département des Côtes d’Armor l’an dernier. A titre d’information,
un projet de restauration d’une population de lapins de
garenne sur une île costarmoricaine en partenariat avec le
Conservatoire de l’Espace Littoral et des rivages lacustres
révèle une capacité étonnante d’adaptation et de colonisation du vison d’Amérique sur des territoires insulaires. En
effet, cette île, située à 4 kilomètres du rivage a été piégée
durant 10 jours. 4 visons ont ainsi pu être régulés… Les
chasseurs piégeurs connaissent bien la difficulté de maintenir des populations très limitées de prédateurs pour développer leur accroissement annuel en petit gibier naturel et il
est crucial que les chasseurs motivent plus de piégeurs agréés
afin d’asseoir un réseau cohérent de sentinelles de la faune
sauvage.
La vigilance porte aussi sur le frelon asiatique. Cette espèce
invasive a été signalée pour la première fois en 2004 dans le
Lot-et-Garonne et a désormais colonisé deux tiers du territoire français. Elle est présente dans les Côtes d’Armor
depuis 2010. Les chasseurs sont appelés à signaler à la
Fédération départementale des Groupements de Défenses
contre les Nuisibles, les nids qu’ils seraient amenés à identifier afin de les détruire de fin mai à fin novembre. Cette
espèce engendre des dégâts écologiques et économiques
importants en perturbant l’abeille domestique et bien d’autres espèces d’insectes. Un nid représente 12 000 frelons qui
prédatent 24 000 proies afin d’assurer le développement des
larves du nid et permettre à 550 futures reines d’assurer la
dispersion de nouvelles colonies sur un rayon de 60 km. Il
est important que les chasseurs s’investissent dans cette lutte
collective aux côtés des apiculteurs locaux et à l’image de ce
L
8
qui s’est mis en place à Pléneuf-Val-André. Françoise et
Gérard Guyot, Jean-Marie Guigot et Georges Vautier, apiculteurs de Pléneuf assurent le repérage des nids en cas d’appel d’un administré puis le FGDON intervient pour la destruction du nid après confirmation d’un des 4 référents.
L’identification du frelon asiatique n’est pas toujours facile
mais on le reconnaît par un corps noir et une taille allant de
2 à 3 cm, avec le front de la tête et la fin de l’abdomen orange vif et les pattes jaunes. Alors, sus au frelon asiatique afin
de limiter sa prolifération !
Autre espèce indésirable, la Renouée du Japon. Cette plante originaire d’Asie a été introduite en France comme plante ornementale au XIXe siècle. Elle n’a cependant commencé sa colonisation qu’au milieu du XXe siècle dans les zones
alluviales et les bords de rivière. Adaptée aux sols acides, la
Renouée du Japon a un impact négatif sur la biodiversité,
car elle prend le pas sur des espèces endémiques locales
comme l’Angélique des estuaires, et par sa densité s’oppose
aux ligneux comme les saules et les aulnes. Son éradication
est difficile et fastidieuse car la plante possède des rhizomes
pouvant atteindre 10 m de longueur. Le broyage est à proscrire car la renouée du Japon bouture très facilement. Des
actions sont menées par les collectivités territoriales. Les
techniques employées sont diverses. celle qui semble aujourd’hui la plus efficace consiste à arracher les frondaisons jusqu’à l’épuisement des plants.
Contacts : Renseignements : service technique Fédération
départementale des Chasseurs, La Prunelle, BP 214, 22192
Plérin cedex, David Rolland Tél. 0607847419, ou Cyrille
Guyomard Tél. 0671268819. Courriel: [email protected]
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fédération
Dégâts aux cultures
epuis le premier janvier 2014, le décret n° 2013- À partir de quel seuil l’indemnisation est-elle posD
1 221 du 23 décembre 2013 concernant la décla- sible ? Pour chaque parcelle culturale, l’indemnisaration de dégâts a été modifié.
tion est due si, et seulement si, les dégâts dépassent
Les seuils ouvrants droits à indemnisation des dégâts
ont été modifiés. L’abattement légal passe de 5 % à
2 % pour tous les dossiers.
Il est désormais possible d’obtenir une indemnisation
pour la remise en état des interbandes des vergers et
la remise en place des filets de récolte
Le déclarant pourra être tenu responsable en cas de
dommages inférieurs aux seuils. Il sera par ailleurs
possible de répercuter tout ou partie des frais d’expertise au déclarant si les dommages n’atteignent pas
les seuils ou ont été fortement surestimés dans la
déclaration de dégâts.
C’est donc un allégement des charges pour les petits
dossiers ainsi qu’une simplification de la procédure
puisqu’il sera prochainement possible d’effectuer une
télédéclaration des dégâts sur internet. L’estimateur
réalise ensuite son estimation dans les 8 jours ouvrés
et rend son expertise dans les 15 jours.
En cas de contentieux, la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage dans sa formation spécialisée dégâts de gibier (CDCFS-FSDG)
dispose de 90 jours pour examiner le dossier et rendre sa décision.
un seuil de surface ou de montant.
- Si la surface détruite est supérieure ou égale à 3 %
de la parcelle culturale, il y a indemnisation quel que
soit le montant.
- Si la surface détruite est inférieure à 3 % de la parcelle culturale, et que le montant des dégâts avant
abattement est supérieur ou égal à 230 €/ parcelle, il
y a indemnisation.
- Si la surface détruite est inférieure à 3 % de la parcelle culturale, et que le montant des dégâts avant
abattement est inférieur à 230 €/ parcelle, il n’y a pas
indemnisation.
Qu’entend-on par « parcelle culturale » ?
La parcelle à prendre en compte dans le calcul du
seuil correspond à l’ensemble des parcelles contiguës
d’une même culture appartenant à la même exploitation. Les fossés, rus, haies, bandes enherbées, bordures de champ, murets, alignement d’arbres, chemins
et voies communales n’interrompent pas la continuité
des parcelles. Par culture, il faut comprendre toutes
les variétés de la même espèce qui sont indemnisées
avec le même barème.
Pour plus d’information : www.fdc22.fr
9
BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page10
territoire
Les faisans de Maël-Pestivien
es 57 chasseurs de Maël-Pestivien ont été unaniL
mes à voter la fermeture de la chasse du faisan
en 2012. Après avoir interdit le tir des poules fai-
sans en 2006, ils ont été jusqu’au bout de leur
logique : expérimenter la gestion d’une population
de faisans naturels dans le cadre d’une convention
avec la Fédération Départementale des Chasseurs
signée en 2012 .
Le territoire de Maël-Pestivien se prête aisément à cette
initiative : 3000 hectares de bocage et de landes séparés
par une multitude de petites vallées où l’agriculture
reste extensive et où prédomine l’élevage bovin (lait et
viande). La société de chasse communale créée par
Joseph Guillaume, dans les années cinquante, est également seule à gérer le territoire. Tout n’est pourtant
pas idéal à Maël-Pestivien qui a vu, comme ailleurs, la
disparition du lapin de garenne. « Il reste encore une
petite population de lapins, explique René Chevallier
président de la société. Nous veillons à la préserver et
avons construit dix garennes artificielles en 2009 puis
institué un quota de prélèvement de 5 lapins par semaine
et par équipe de chasse. »
Contrairement au lapin, le chevreuil abonde. La population y est estimée à plus de deux cents animaux.
L’année dernière, 22 bracelets ont été attribués et bien
sûr réalisés.
Outre le chevreuil, Maël-Pestivien peut se targuer de
posséder un autre cheptel de grands animaux : deux
hardes de cervidés ont en effet élu domicile dans la
commune, l’une à la limite de Kergrist-Moëllou, l’autre au nord-ouest. Trois bracelets (jeune, biche et cerf
adulte) ont été délivrés en 2014, mais la société souhaite limiter le prélèvement à deux individus en 2015
pour ne pas mettre en péril son capital cerfs tout en
veillant à ce qu’il ne détériore pas les bonnes relations
entretenues avec les agriculteurs de la commune !
Une autre population en bonne santé, qui permet de
maintenir le nombre des adhésions et qui draine dix
actionnaires dans la société communale, c’est la bécasse ! La reine des bois s’avère aussi la reine du bocage.
René Chevallier reconnaît qu’il existe une pression de
chasse sur cette espèce migratrice qu’il souhaiterait
réduire… en intéressant les chasseurs au chien d’arrêt à
une autre espèce : le faisan !
Partant du constat que les oiseaux d’élevage « nourrissaient les renards », les chasseurs de Maël-Pestivien ont
d’une part déclaré la guerre au goupil et d’autre part
protégé le faisan. Yvon Le Goff est devenu le piégeur
agréé de la société. Tout le monde ne peut que s’en
réjouir hormis les nuisibles. Pendant les premières
campagnes de piégeage, ce ne sont pas moins d’une
centaine de renards qui figuraient à son tableau, en
plus des pies, corneilles et mustélidés. Aujourd’hui la
régulation du renard demeure prioritaire bien que la
densité ait diminué. « Il était vital de piéger le renard,
souligne René Chevallier. Au printemps, nous remar10
Une chasse de passion et de gestion à Maël-Pestivien
quions des nichées de faisans qui étaient prédatées en
quelques jours. » Pour éviter que l’avenir du faisan soit
condamné à l’avance, il n’y avait guère d’autre choix
que réguler le renard, que ce soit par le piégeage, la battue ou le tir d’été. Parallèlement à la gestion des prédateurs, il importait de préparer le terrain et de pratiquer
une politique plus volontariste que le simple lâcher. La
société a ainsi mis en réserve 200 hectares. Elle installe
quatre parcs de prélâcher chaque été avant l’introduction des oiseaux et a créé un réseau d’agrainage. Une
soixantaine d’agranoirs sont disséminés sur le territoire
et quatre tonnes de blé distribués, essentiellement au
printemps, afin de soutenir la dynamique démographique avant et pendant la période de reproduction.
« L’agrainage constitue un coup de pouce pour cantonner
les oiseaux sur le territoire. » Un autre type de soutien est
venu du comité de pilotage qui a proposé l’interdiction
du tir des poules sur les territoires des communes riveraines de Maël-Pestivien. Les sociétés de Kerien et de
Peumerit-Quintin ont parallèlement et spontanément
accepté de jouer le jeu en interdisant le tir du faisan
tandis que Saint-Servais interdisait le tir de la poule.
Ce bel exemple de solidarité est justifié par les premiers
résultats obtenus à Maël-Pestivien.
Les oiseaux lâchés sont en effet l’objet de toutes les
attentions locales. Il s’agit d’oiseaux issus de l’élevage
de l’ONCFS à Rambouillet. 90 premiers oiseaux ont
été introduits en 2012, suivis par 350 autres en 2013
et 400 autres en 2014. En avril, René Chevallier invite ses sociétaires ainsi que des chasseurs des environs à
compter les coqs chanteurs sur une zone test couvrant
un tiers du territoire communal. En 2013, onze coqs y
avaient été recensés. En 2014, le nombre a bondi à 42
coqs chanteurs. « C’est très encourageant, reconnaît le
président de la société de chasse. Nous avons confirmation
que le biotope de notre territoire convient au faisan et
nous constatons que ces oiseaux se comportent différem-
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territoire
ment du gibier d’élevage. Ils piètent et s’envolent à distance de nos chiens. Nous retrouvons de belles sensations qui
augurent de bons moments de chasse le jour venu. » Avant
la réouverture potentielle de la chasse du faisan en
2016, les chasseurs de Maël-Pestivien ne doivent pas
relâcher leurs efforts. « La gestion du faisan s’intègre dans
un ensemble, souligne Elyane Philippe, administratrice
à la Fédération départementale et chasseresse à MaëlPestivien. Par exemple, la création d’une réserve de 200
hectares astreint les chasseurs à des obligations : notamment leur présence à la battue annuelle aux renards qui se
déroule dans la réserve. Cette zone de quiétude pour les
faisans et de refuge pour la faune sauvage ne doit pas se
transformer en une réserve de prédateurs. Les effets
seraient contraires à l’objectif initial. » La sensibilisation
ne concerne pas uniquement les chasseurs. René
Chevallier, agriculteur de métier, s’évertue aussi à
expliquer l’investissement des chasseurs à ses pairs et à
préconiser quelques changements dans les habitudes :
ne plus utiliser systématiquement l’épareuse pour nettoyer les talus ou retarder la fenaison en juillet pour
préserver les nichées. Chasseurs et agriculteurs ont un
intérêt commun à soigner leur image d’acteurs responsables de l’environnement rural.
Renseignements : René Chevallier, président de la
société de chasse communale de Maël-Pestivien,
Tél. 06 32 69 97 39 ;
Camille Simon trésorier, Elyane Philippe administratice
fédérale et René Chevallier président de la société de chasse
courriel : rene. chevallier @neuf. fr
La société de chasse de Maël-Pestivien organise un
concours de boules le dimanche 15 juin, et un repas
le samedi 9 août veille du pardon paroissial de
Saint-Laurent le dimanche 10 août. Un brevet de
chasse sur chevreuil a également lieu chaque année
en novembre sur le territoire de la société.
BONNAMY
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Tél. 02 96 33 40 75
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BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page12
territoire
Le bon plan faisan du GIC du Sulon
l y avait environ 90 personnes réunies le vendredi
11 avril 2014 à Saint-Ygeaux pour participer au quatrième comptage des coqs chanteurs sur le GIC du Sulon
(sociétés de chasse de Laniscat, Saint-Ygeaux, SainteTréphine et chasse privée de Liscuis). La mobilisation des
bénévoles, un tiers chasseurs et deux-tiers d’agriculteurs,
élus locaux et habitants, ne faiblit donc pas. Les organisateurs pouvaient néanmoins craindre de piètres résultats
après deux saisons climatiques défavorables à la petite faune
sauvage… Mais ces craintes ont été vite dissipées au fil de la
journée, avec des résultats que le président du GIC Henri
Mouflin qualifie d’excellents. « Les chasseurs du GIC subissent des contraintes et doivent retrousser leurs manches, mais la
rigueur a gagné. Ils avaient ainsi décidé de reporter d’un an
l’ouverture de la chasse au faisan en raison des mauvaises
conditions climatiques défavorables à la reproduction en 2013.
C’est une belle leçon de responsabilité collective et un exemple
pour les sociétés riveraines du GIC où le tir du faisan a également été interdit depuis 4 ans. »
Le comptage a eu lieu sur les 5 000 hectares du GIC ainsi
que sur 1 525 hectares à Saint-Nicolas-du-Pélem, qui a décidé de signer un protocole de gestion similaire du faisan. La
zone de comptage de Saint-Nicolas-du-Pélem correspond
au sud de la commune, un biotope de plaine céréalière
contigu au GIC. Ce n’est d’ailleurs pas la seule commune à
avoir emboîté le pas au GIC puisque Plouguernével, autre
commune limitrophe, a pareillement ratifié une convention
avec la Fédération départementale des Chasseurs, portant
ainsi le périmètre d’implantation du faisan naturel à plus de
8 000 hectares dans le Centre Bretagne.
Les résultats du comptage sont de 254 coqs sur le GIC soit
une moyenne de 5,08 coqs aux 100 hectares, et de 46 coqs
soit une moyenne de 3,01 coqs aux 100 hectares à SaintNicolas-du-Pélem. « Depuis juillet 2012, aucun lâcher n’a eu
lieu sur le GIC, explique Henri Mouflin. Ces résultats
démontrent que la baisse régulière des oiseaux issus des premiers
lâchers est compensée par la progression estimée à 25 % des
oiseaux nés sur le terrain ». Il est à noter que les résultats
obtenus sur le GIC (taux de survie de 38 % des oiseaux
issus de lâchers) correspondent aux meilleurs territoires de
l’Eure-et-Loir où le faisan naturel fait l’objet d’une gestion
depuis de nombreuses années. Ils indiquent que le développement d’une population de faisans naturels est possible en
I
12
Bretagne continentale (cf. articles n° 37 septembre 2010 et
n° 41 septembre 2011 du Chasseur des Côtes d’Armor)
Les résultats du printemps 2014 ont redonné du baume au
cœur des chasseurs et de tous les bénévoles du GIC.
L’ouverture du faisan devrait donc être approuvée par l’assemblée générale du GIC en juillet prochain. La chasse de
l’espèce sera bien entendu soumise à un plan de chasse, avec
bracelet et marquage. Les attributions, qui ne pourront pas
excéder la moitié de la reproduction naturelle, iront de pair
avec la régulation des prédateurs (renards, fouines, corneilles noires) et les cultures spécifiques (jachères faune sauvage en micro-parcelles et CIPAN faunistiques).
La gestion rigoureuse du faisan profite également à d’autres
espèces chassables, ainsi l’ika lièvre est-il passé de 1 à 2,50
lièvres au km. De même, les chasseurs locaux retrouvent-ils
au printemps des perdrix (grises et rouges) issues des lâchers
de l’année antérieure. L’impact dépasse le cadre géographique du GIC puisque 30 % des oiseaux lâchés sur le GIC
se sont installés et reproduits dans les territoires voisins.
« L’interdiction de la chasse du faisan commun dans les territoires limitrophes a été une mesure essentielle pour la réussite du
projet » souligne Henri Mouflin.
En développant les partenariats avec les communes, les agriculteurs, les écoles et les institutions (chambre d’agriculture, syndicats mixtes de bassin-versant)… le GIC du Sulon a
réussi un autre pari : changer l’image de la chasse et redynamiser les sociétés de chasse locales. « C’est un signe révélateur : nous avons compensé la baisse de nos effectifs due à l’âge
par l’arrivée de locaux qui ont passé leurs permis de chasser…Les résultats obtenus sur le GIC du Sulon montrent bien
que, comme dans les autres régions de France où la mise en oeuvre du protocole préconisé par l'OFNCS a permis la réussite de
ce type de réimplantation, seules les mesures courageuses,
comme l'interdiction du tir de l'espèce pendant au moins 3 ans
y compris dans les territoires limitrophes, peuvent permettre
d'atteindre les objectifs. Compte tenu de l'engagement humain
et financier engagé, il est primordial de promouvoir et respecter
la seule méthode ayant, à ce jour, fait ses preuves sur le territoire français.»
Renseignements: service technique de la Fédération départementale des Chasseurs, La Prunelle, BP 214, 22192 Plérin
cedex, David Rolland Tél. 0607847419
courriel: [email protected]
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sécurité
Le danger de la chevrotine
’Association départementale des chasseurs de grand
L
gibier des Côtes d’Armor a contribué à une étude nationale réalisée par l’Association Nationale des Chasseurs de
Grand Gibier en 2 014. Cette étude collective vise à évaluer
les risques de ricochets liés à la chevrotine. Deux expérimentations ont été effectuées, notamment au centre de tir de
Botsay à Glomel :
- les différents types de ricochets dans les plans horizontaux
et verticaux avec de la chevrotine 21 graines.
- une comparaison entre 3 types de munitions : chevrotines,
balles de fusil lisse, balle de carabine.
La première étude a consisté à mesurer la dispersion naturelle d’un tir de chevrotines en fonction du type de canon (lisse,
¼, ½, ¾ et full choke) et de la distance (10, 15, 20, 25 et 30
mètres).
Les résultats sont les suivants : le demi-choke permet d’avoir
la gerbe la plus dense. Les canons lisses et full choke occasionnent la plus grande dispersion. La dispersion totale croit
avec la distance de tir. Elle double tous les 10 mètres. Ceci
confirme la présence régulière de chevrotines folles qui s’écartent irrémédiablement de l’axe du canon. La notion de
gerbe efficace correspond à la gerbe standard après élimination des chevrotines folles. A la distance, de 25 mètres avec
un canon demi-choke, le diamètre standard de la gerbe standard est de 40 cm tandis que le diamètre total dépasse
90 cm. A la distance de 25 mètres, l’animal a toutes les
« malchances » d’être blessé par des projectiles épars.
Afin de compléter la première étude sur les chevrotines, il a
ensuite été entrepris de comparer les risques de ricochets
avec trois types de projectiles : chevrotines, balles de fusil
lisse et balles de d’arme rayée. Les tests de ricochets mettent
en évidence que la structure du projectile et sa vitesse constituent les facteurs majeurs de risque de ricochets.
La balle de fusil lisse ricoche facilement. La structure de la
balle peut amplifier ce phénomène. La chevrotine par la
multiplicité des projectiles accentue la dangerosité. Le
risque de ricochet est en effet multiplié par le nombre de
graines soit un facteur 20. Les directions de ricochets sont
très alarmantes puisque chaque tir au sol se conclut par des
déviations latérales importantes. Les recommandations
comme l’angle de 30° par rapport à la ligne des chasseurs
postés se révèle totalement illusoire pour garantir une sécurité minimale. L’arme rayée dans les conditions de tir du test
constitue la munition la moins dangereuse en termes de ricochets.
Cette étude met bien en évidence les risques intrinsèques de
certaines cartouches comme les balles de fusil lisse, mais elle
montre nettement que les chevrotines représentent le
risque objectif le plus important pour l’homme.
Ces différents tests confirment la dangerosité des chevrotines
en matière de ricochets. Les résultats finaux obtenus s’avèrent inquiétants :
- Plus de 50 % des projectiles ricochent lors d’un tir effectué
pourtant à distance très modérée.
- La déviation latérale moyenne, lorsqu’elle est observée, est
considérable : 43°.
- La déviation maximale observée est de 72° par rapport à
l’axe du tir.
- Le respect de l’angle de tir de 30°par rapport à ses voisins,
considéré comme une norme, n’est plus à même de garantir
une sécurité minimale.
- Le risque de ricochets est naturellement multiplié par le
nombre de projectiles, soit un facteur 20.
Ce constat sévère n’occulte pas les risques de ricochets observés avec les balles de fusil lisse. Ces tests ont permis de vérifier à nouveau qu’en matière de ricochets, l’arme rayée constitue, de loin, la munition la plus sure. Il n’en reste pas moins
que, des types de trois munitions testées, les chevrotines
apparaissent comme les munitions les plus dangereuses pour
l’homme.
L’ANCCG va poursuivre ces tests en collaboration avec
l’ADCGG22 et l’ADCGG28 sur les trois types de munitions afin de préciser les différents facteurs de dangerosité.
Elle souhaite en effet déterminer les conditions d’emploi
optimales des munitions à balle unique et contribuer à sécuriser encore plus une activité de loisirs qui a su réduire constamment au fil des années les accidents dus à l’arme à feu.
Un garde à l’honneur
L’association des gardes particuliers et piégeurs des Côtes
d’Armor a mis à l’honneur Jean Hellard pour ses 40 années
de service au sein de la garderie costarmoricaine. Le président Claude Destouches lui a remis un trophée en bronze à
l’occasion de l’assemblée générale de l’association le 5 avril.
13
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actualité
Validation du permis de chasser
our valider son permis de chasser, il suffit de remplir le téléphonique pour la validation du permis de chasser est
P
bon de commande expédié courant juin et de le retour- ouvert : du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et
ner, accompagné de son règlement, à l’aide de l’enveloppe de 13 h 30 à 17 heures. À partir du lundi 15 septembre
jointe à affranchir à l’adresse suivante : Crédit Agricole des
Côtes d’Armor, Régie Recette FDC22 22 098 SaintBrieuc cedex 9. Le chèque doit obligatoirement être libellé à l’ordre de Régie FDC22. Si le bon de commande n’a
pas été expédié à la bonne adresse ou s’il a été égaré, une
ligne téléphonique est spécialement ouverte pour répondre
aux questions des chasseurs : Tél. 02 96 01 30 50. Ce service
2014, la validation du permis de chasser se fera exclusivement au siège de la Fédération des Chasseurs, La Prunelle,
22 192 Plérin cedex du lundi au vendredi, de 9 heures à
12 heures et de 14 heures à 16 heures. Au cours de l’été, le
permis de chasser est retourné au demandeur dans un délai
de 30 jours. Attention donc aux retardataires qui attendent
le dernier moment pour expédier leur commande.
Permis de chasser
Rallye Armor
Sessions de formation pour préparer l’examen du permis de
chasser. Pour suivre ces formations théoriques et pratiques, il
suffit de s’inscrire auprès de la Maison de la Chasse à Plérin.
Renseignements : FDC22, La Prunelle, BP 214, 22 192
Plérin cedex, Tél. 02 96 74 74 29, courriel : [email protected].
Le Rallye Armor invite à visiter son chenil au manoir de Trolan à
Plésidy et à rencontrer les veneurs le dimanche 22 juin à partir de 11
h. Réservation possible pour déjeuner (12 euros),
Tél. 0679357338
Gibier d’eau
L’association des Chasseurs de Gibier d’Eau sur le domaine
public maritime des Côtes d’Armor tiendra une assemblée
générale extraordinaire suivie de l’assemblée générale ordinaire le samedi 28 juin à 9h30, salle Paul-Le-Garzic à la
Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor à Plérin. L’ ordre
du jour de l’assemblée générale extraordinaire concerne des
modifications et approbations des statuts types de l’ACGE 22.
A l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire : rapport
moral, rapport d’activité, rapport financier, montants des
cotisations, modification du règlement intérieur, rapport
commission gabions, hutteaux et chasse à la passée, rapport
commission scientifique, questions diverses, paroles aux invités : Yvon Méhauté président FDC22, Raymond Marie président ACGEIV, Bruno Lancien président de l’ACGE 29. Cette
réunion sera suivie d’un cocktail dînatoire.
D’autre part l'ACGE 22 informe les chasseurs que les cartes
bottes et hutteaux de l'ACGE 22 sont en vente par l’intermédiaire du responsable de chaque gabion puis par l’intermédiaire du trésorier Lyonel Poncelet. L’ACGE22 offre à tous les
candidats qui en font la demande et qui ont été reçus au permis de chasser une carte gratuite sur fourniture d’une photocopie du premier permis de l’année en cours et de l’adresse de
leur domicile (envoi de la carte en retour par courrier).
Les cartes ACGE22 sont en vente aux adresses suivantes :
Bar des Sports, Chez Rosa, 1 rue du Colonel Pléven
22 650 Ploubalay Tél. 02 96 27 20 07 ; armurerie Patrick
Azalot, 17 bd Carnot 22 100 Dinan Tél. 02 96 39 20 37 ;
Bar le Cruckin, 5 rue de Beauport Kerity 22 500 Paimpol
Tél. 02 96 20 99 05 ; armurerie Daniel Armes, 43 rue SaintGuillaume 22 000 Saint-Brieuc Tél. 02 96 33 20 73 ; armurerie Bonnamy, 9 rue Charbonnerie 22 000 Saint-Brieuc
Tél. 02 96 33 40 75 ; atelier du Fusil, rond-point Malakoff
22 940 Plaintel Tél. 02 96 32 59 18 ; Marc Durand, 2 chemin de Toul-Gwen 22 560 Pleumeur-Bodou Tél. 02 96
91 97 20 ; Alcedo ZC du chêne vert 22190 Plérin, Tél. 02
96 78 71 70.
Par courrier à Lyonel Poncelet, La Roche 35730 Pleurtuit,
Tél.06 84 88 90 30; [email protected].
14
Piégeurs
L’Association des piégeurs agréés des Côtes d’Armor tiendra
son assemblée générale le samedi 21 juin 2014 à 10 h au siège de la
FDC22 à Plérin. Ordre du jour : rapport moral et financier, approbation des comptes , budget prévisionnel, prix de la cotisation 2014
– 2015, bilan de piégeage , renouvellement du tiers sortant, appel à
candidature pour les pays de chasse non pourvus, médailles du mérite du piégeur. Renseignements : Lionel Bleuse, président de
l’APA22, Tél. 06 83 51 42 38
Fête de la chasse à Plémet
PLEMET
28 JUILLET 2013
GRANDE FÊTE CHASSE ET NATURE
Dimanche 27 juillet la société de chasse de Plémet organise une grande fête de la chasse (entrée gratuite).
Vide-grenier dès le matin (emplacement gratuit)
10 h 30 Messe en plein air avec Trompes de chasse
12 h 30 Repas champêtre (grillades) à la salle des Etangs
14 h 30 Présentation des meutes locales et des grands équipages de vénerie (Rallye Bretagne, Val d’Ahaut, Avaugour),
trompes de chasse, présentation de trophées et expos
photos, concours de boules. Fin d’après-midi : drag et curée
froide. Buvettes et galettes saucisses toute la journée
Renseignements et réservations au 0682852516
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sécurité
Se former à Botsay
Une cible fixe
à 25 m, 50 m et 100 m
Le tir à balle du grand gibier
Sanglier courant
à 20 m, 22 m, 25 m et 50 m
Services
. Accompagnement et conseil d’un moniteur de
tir
. Réglage de l’arme
. Tir à balles réelles
. Perfectionnement au tir qualitatif
. Délivrance d’une attestation de réglage et de
passage au stand de tir
. Possibilité d’accéder à la formation sécurité à
Bois Meur et Avaugour
Tarifs
Groupes
. 4 personnes max. : 80 €/heure
. 10 personnes max. : 100 €/ demi-journée
Sociétés de chasse et associations
. Groupe de 20 personnes max. : 120 € la première journée et 180 € les autres journées
. Associations et sociétés extérieures aux Côtes
d’Armor : 200 €
e centre de tir de Botsay à Glomel élargit sa gamme de
prestations pour les chasseurs des Côtes d’Armor. Dès
juin 2014, un animateur de tir agréé par la FFT (Fédération
Française de tir) proposera des formations au tir à balle sur
grand gibier. Bien connu des chasseurs costarmoricains puisqu’il est responsable des cartes T et qu’il s’occupe aussi de l’organisation du brevet grand gibier, le Guingampais Philippe
Balan, membre et administrateur de l’association départementale des chasseurs de Grand Gibier, a en effet obtenu le 24 mai
dernier son homologation comme animateur FFT à l’échelon
national. Actuellement il est moniteur en stand de tir chasse.
Les formations dispensées par Philippe Balan auront lieu le
samedi et le dimanche matin à Botsay ainsi qu’en semaine, sur
réservation, en complément du planning de formation au permis de chasser et des formations sécurité dispensées par Cyrille
Guyomard.
L’objectif de ces nouvelles formations est d’optimiser les installations du centre de tir de Botsay et de former les chasseurs
costarmoricains au tir à balle du grand gibier. À partir de
2017, il sera en effet obligatoire pour les chasseurs d’effectuer
une formation préalable au centre de Botsay pour le tir à balle
du grand gibier avant de participer aux battues. La formation
inclut des cours de balistique, des exercices de tir pratiques
ainsi qu’un important volet sécurité et réglementaire.
Contact : [email protected]
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. Tarifs individuels de 3 € à 25 € modulable
avec ou sans conseils, réglage, tir sur cible fixe
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allers-retours : 20 € (permis validé 22) et 25 €
(autres départements)
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ClubInterchasse
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Cyrille Guyomard, Tél. 06 71 26 88 19 courriel : [email protected]
15
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100 CARTOUCHES
36 gr.
n° 4, 5.5 et 6
32 €
1er prix :1 fusil Beretta semi-auto cal 12
2e prix : 1 carabine Sabatti Rover Cal 7x64
3e prix : 1 paire de bottes cuir
+ nombreux lots
Les représentants de plusieurs maisons seront présents:
Beretta, Chapuis, Rizzini, Merkel, Tunet, Härkila, etc.
Possibilité de paiement en 3 ou 4 fois
RD PT
M ALAKOFF 22 490 P LAINTEL
Tél. 02 96 32 59 18
[email protected]
www.latelierdufusil.com
DE
Ouvert du mardi au samedi : 9 h 30/12 h et 14 h/19 h