BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page1 N° 52 ÉTÉ 2014 Trimestriel Chasseur des Côtes d’Armor Bulletin d’information de la Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor sécurité danger chevrotine faisan maël-pestivien GIC du sulon fédération assemblée générale La chasse pour tous www.fdc22.fr BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page2 ARMURERIES DOUILLET-DREUMONT Une équipe d’armuriers diplômés à votre service GRANDES PORTES OUVERTES ● Grand choix de coffres forts Samedi 6 et dimanche 7 septembre 2014 sur place à partir au centre de tir de Pluméliau ● Déstockage chasse Remise uniquement sur les deux jours: ● Superposé Light cal 12 éprouvé - Lots de cartouches et balles de chasse billes acier choke inter 555 € - Vêtements et accessoires de - 20% à - 50%. - Présence de fournisseurs - Ball trap, sanglier courant, réglage des armes sur place +de 800 armes en stock de 199 € nte Point de ve c n Unifra e ces référen + de 4 500 demande r catalogue su ●Entrainement fusils de chasse, Parcours de chasse, ball trapouvert le mercredi matin et samedi toute la journée" Toutes les infos sur www.armurerie-douillet.com Voie express Pontivy ➥ Baud sortie St Barthélémy - Meland PLUMÉLIAU 02 97 25 13 33 Kerledorz- 56930 Le plus grand choix d'armes et accessoires de chasse du Grand Ouest 10, rue Lt Colonel Maury - 56000 02 97 47 15 31 VANNES LORIENT 02 97 64 38 91 19, rue des Fontaines - 56100 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page3 sommaire ÉDITORIAL N° 52 été 2014 Trimestriel Une chasse ouverte à tous ! Une chasse découverte ! 3 Editorial 4-6 Fédération Compte-rendu de l’assemblée générale 7 Fédération Yvon Méhauté Honneurs aux chasseurs Président de la Fédération Départementale des Chasseurs 8 Environnement Les espèces invasives 9 Réglementation Indemnisation des dégâts 10-11 Territoire Les initiatives de Maël-Pestivien 12 Faune sauvage Le bilan du GIC du Sulon 13 Sécurité Le danger de la chevrotine 14 Actualité Validation du permis de chasser 15 Sécurité Passage obligé à Botsay Chasseurdes Côtes d’Armor www.fdc22.fr Bulletin de la Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor. Directeur de la publication: Yvon Méhauté. Photogravure: Révélations-communication Cesson-Sévigné (35). Impression: imprimerie Dessalles, Saint-Brieuc (22). Dépôt légal à parution. BP 214, 22192 Plérin Cedex. Tél. 0296747429 Fax 0296747419 Courriel: [email protected] ’assemblée générale de la Fédération départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor a permis aux adhérents présents de découvrir les futurs enjeux environnementaux qui sont autant de défis à relever. Je ne doute pas que les chasseurs costarmoricains sauront une nouvelle fois s’adapter et montrer l’exemple. C’est le cas des chasseurs de grand gibier qui doivent prendre en compte l’équilibre sylvo-cynégétique des bois et forêts, que ce soit dans les propriétés domaniales ou les forêts privées. La Fédération va ainsi proposer une formation spécifique pour « savoir observer la forêt et diagnostiquer un état d’équilibre sylvo-cynégétique ». La gestion qualitative et quantitative des cervidés dans les Côtes d’Armor sert d’ailleurs de référence au niveau national et européen, ainsi qu’en atteste l’intervention de notre référent Jacky Pallu à l’assemblée générale des chasseurs de grand gibier en Alsace, la parution d’un article dans la revue « Grande Faune » et la demande d’expertise émanant des chasseurs suisses de la région de Fribourg. De même, le centre de tir de Botsay à Glomel est devenu un lieu d’expertise balistique. C’est un rendez-vous incontournable pour les chasseurs responsables qui viennent se former et régler leurs armes. Ce sera aussi un lieu indispensable pour les milliers de chasseurs costarmoricains qui devront obligatoirement se former au tir à balle du grand gibier d’ici 2017 afin de chasser en battue. La chasse exige une constante remise à niveau de ses pratiquants car la réglementation évolue au même rythme que les changements sociétaux et environnementaux. Je suis fier du travail accompli par les chasseurs de notre département et de l’implication des associations de chasse spécialisées qui ont pris la mesure de ces enjeux L cynégétiques. La commission « vie associative » de la Fédération a d’ailleurs souhaité les doter d’outils indispensables à une communication optimale. La fête du Lycée de Pommerit-Jaudy a été l’occasion d’étrenner ce matériel d’exposition le jeudi de l’Ascension . La chasse ne doit pas se tenir à l’écart des animations et activités publiques. La participation des chasseurs à la fête de Pommerit-Jaudy et aux Terralies de SaintBrieuc ont été des moments importants pour rencontrer et échanger avec le public. Un autre événement autour des sports nature organisé les 5 et 6 juin à Tréveneuc a permis aux chasseurs de montrer une autre facette de leur loisir avec une animation des archers spécialement dédiée aux enfants. Le retentissement en est d’autant plus grand que cette animation pédagogique fera l’objet d’un reportage dans la revue nationale des chasseurs à l’arc. Il en est de même de l’exposition des trophées qui a eu lieu en mai à la Fédération. Ce fût là une opportunité pour les chasseurs de comparer, d’apprendre et de comprendre la gestion des populations de cerfs dans les différents massifs forestiers du département. Communiquer avec les institutions et le public ne peut être que profitable à la chasse. Je crois que communiquer entre nous est aussi une source d’enrichissement. La Fédération départementale des Chasseurs doit servir de relais d’information et de formation cynégétique, mais nous avons le potentiel pour développer d’autres synergies. Pourquoi ne pas imaginer un réseau où toutes nos compétences naturalistes, scientifiques, éducatives, sociales et professionnelles seraient connectées et exploitées pour le bien commun! Nos talents et nos compétences sont multiples. Faisons preuve d’imagination et osons l’avenir. 3 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page4 fédération Assemblée générale a Fédération Départementale des Chasseurs des L Côtes d’Armor a tenu son assemblée générale le samedi 26 avril à l’espace Brezillet de Saint-Brieuc. L’assemblée générale a approuvé le bilan d’activités 2 013 présenté par Elyane Philippe la secrétaire du conseil d’administration ainsi que le rapport moral du président Yvon Méhauté. Celui-ci est revenu sur la politique mise en œuvre par la Fédération depuis douze ans pour défendre les intérêts de la chasse et des chasseurs dans les Côtes d’Armor, une politique basée sur le travail collectif et l’implication de tous : élus et personnel de la Fédération, chasseurs et associations spécialisées de chasse. Il a ainsi rappelé des faits marquants qui expliquent les bons résultats et la bonne image de la chasse aujourd’hui dans le département, par exemple le choix d’implanter le centre de formation du permis de chasser à Glomel en 2003, puis d’y créer un pôle d’excellence sécurité avec un stand de tir inauguré en 2010 et l’utilisation de ce site exceptionnel par les instances nationales pour des tests de munitions (chevrotines) en 2013. Rappelons également qu’à partir de 2017, il sera obligatoire pour les chasseurs participant aux battues de suivre une formation au centre de Botsay pour le tir à balle du grand gibier. Autre exemple justifiant ce travail à moyen terme : il s’est passé huit ans entre d’une part la mise en réserve et l’utilisation des forêts départementales de BoisMeur et d’Avaugour et d’autre part l’organisation en 2012 et 2013 des championnats d’Europe des Setters et Pointers sur bécasses. « Les Côtes d’Armor sont devenues un département pilote et de référence pour la Fédération Nationale des Chasseurs. Cela n’a été possible que grâce à vous. Les chasseurs costarmoricains peuvent être fiers du travail accompli. Leur implication, leur action, leur solidarité sont indispensables ». Dans son rapport d’activités, Elyane Philippe a insisté sur la nécessité de poursuivre dans la voie Jean Quéré représentant la Chambre d’Agriculture et Michel Morin vice-président du Conseil Régional 4 Monique Le Clezio vice-présidente du Conseil Général et le président Yvon Méhauté tracée, notamment en adaptant le deuxième schéma départemental de gestion cynégétique (20142020) aux nouveaux enjeux environnementaux, démographiques, sanitaires et économiques : « Le morcellement des territoires de chasse, couplé à l’amplification des phénomènes de périurbanisation et de rurbanisation qui ont consommé beaucoup de foncier rural ces trente dernières années, met en péril la pratique de la chasse sur les plans écologique et sécuritaire… » a-t-elle souligné. Prenant l’exemple du chevreuil (moins de 500 attributions voilà trente ans et plus de cinq mille attributions en 2014), Mme Philippe a préconisé un nouveau type de gestion : « Il faudra nécessairement accroître la superficie des territoires de chasse et donc en diminuer le nombre. Un chevreuil occupe un domaine vital de 20 à 100 hectares. Pour gérer une population de chevreuils en équilibre avec son milieu, il faudrait intégrer des paramètres écologiques portant sur 100 individus, soit la gestion d’une population sur un territoire de 2 000 à 10 000 hectares. Or très peu de territoires de chasse, que ce soit une société de chasse communale ou une société de chasse privée, peuvent prétendre à la maîtrise de telles surfaces agro-forestières. En effet, dans les Côtes d’Armor, seuls 18 territoires de chasse sur un total de 784 territoires demandeurs d’un plan de chasse chevreuil possèdent au moins 2 000 hectares baillés, soit 2.3 % des territoires… Parmi ces 784 territoires, seuls 14 bénéficient d’une attribution allant de 30 à 80 individus, soit 1.8 % des territoires de chasse. Voilà déjà 35 ans que nous traitons la gestion du chevreuil par le plan de chasse. Or à ce jour, aucun territoire de chasse ne peut raisonnablement prétendre gérer une population en adéquation avec le domaine vital de l’espèce. » Si le département des Côtes d’Armor devait prendre en compte les critères biologiques pour gérer la chasse du chevreuil, il faudrait redécouper le terri- BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page5 fédération Adapter et perenniser la chasse La tribune des personnalités invitées toire en 48 secteurs et par conséquent fédérer les 784 demandeurs de chasse dans des unités de gestion optimisées. Cette problématique du chevreuil est également vraie pour d’autres espèces. Elle induit que les chasseurs d’aujourd’hui doivent changer leur fusil d’épaule pour s’adapter aux nouveaux enjeux. Cette adaptation est d’autant plus vitale que les chasseurs habitent de moins en moins dans les petites communes rurales. 75 % d’entre eux résident dans des communes rurbaines ou des agglomérations urbaines. La désertification des campagnes se poursuit donc et cela impacte l’activité cynégétique. Cependant il existe des raisons d’espérer. On assiste certes à un vieillissement de la population des chasseurs, mais les jeunes retraités constituent un potentiel de bénévoles susceptibles de s’investir dans la gestion des territoires. Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique a fait l’objet de consultations avec les partenaires de la Fédération : Conseil Général, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, Chambre d’Agriculture, Centre Régional de la Propriété Forestière, Syndicat des Propriétaires Forestiers, etc. Il sera présenté au Préfet des Côtes d’Armor pour une validation avant la fin de l’année. Ce second schéma est axé sur trois enjeux majeurs : 1. Freiner le morcellement des territoires de chasse préjudiciable à la gestion du gibier. Il préconise de regrouper les territoires de chasse pour mieux gérer la biodiversité ordinaire. Il s’agit de définir un territoire de chasse cohérent sur le plan écologique et sécuritaire qui tienne compte pour les espèces tirées à balle d’une superficie minimale et/ou de quota de prélèvement limitant le risque d’accident. « À compter de la saison cynégétique 2016/2017, pour les communes présentant plus de 2 territoires de chasse demandeurs d’un plan de chasse chevreuil nous procé- derons à une identification précise des territoires de chasse. Nous considérerons que le territoire de chasse cohérent s’entend comme toute entité de chasse bénéficiaire d’un plan de chasse ou toute entité préalablement déclarée et identifiée auprès de la fédération départementale des chasseurs en vue de bénéficier d’un plan de gestion. Cette entité devra être constituée d’un lot ou de parcelles contiguës de chasse d’au moins 25 hectares d’un seul tenant quelle que soit la personne morale ou physique détentrice du droit de chasse ». 2. Dans un contexte sylvicole exceptionnel de coupes à blancs des forêts d’épicea de sitka soumises à dépérissement par un insecte parasite (le dendrochtone), il convient de privilégier une gestion performante et efficace des populations de chevreuil entre territoires de chasse. La Fédération va donc inciter à la création de territoires de chasse d’au moins 100 hectares d’un seul tenant quel que soit l’assolement. Ceci permettra en cas de plantation d’accentuer la pression de chasse sur les parcelles sensibles. 3. La Fédération veut privilégier une nouvelle gouvernance de la nature basée sur la concertation et la convention en vue de lutter contre les territoires en déshérence cynégétique. En effet, ces territoires deviennent des refuges pour des espèces qui peuvent se développer en abondance et générer des problèmes sanitaires, des prédations d’espèce protégée, des déprédations agricoles ou forestières. La chasse doit être pratiquée sur l’ensemble du territoire des Côtes d’Armor afin de maintenir un équilibre de la faune sauvage en adéquation avec les habitats. Parmi les actions préconisées : la création d’un prélèvement maximum journalier de pigeon ramier par jour de chasse et par chasseur là où il est classé gibier ; la mise en place de comités de pilotage pour discuter des obligations de moyens et de résultats sur les points rouges sanglier… 5 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page6 fédération Assemblée générale ILS ONT DIT : Ronan Kerdraon, sénateur-maire de Plérin : « J’ai reçu des propositions d’amendement de la Fédération départementale des Chasseurs et j’en ai tenu compte au sein du groupe d’études chasse et pêche du Sénat. Les chasseurs contribuent à l’équilibre de notre territoire. Il est important qu’ils soient représentés au conseil d’administration de l’ONCFS, dans les instances comme la SAFER et les commissions régionales de la forêt et du bois ». Monique Le Clézio, vice-présidente du Conseil Général : « Le Conseil Général reconnaît la dynamique et les actions innovantes conduites par la Fédération des Chasseurs dans les Côtes d’Armor. Ce travail approfondi est basé sur la réflexion et la concertation. Aujourd’hui les chasseurs sont reconnus comme des acteurs importants des territoires ruraux. Ils contribuent au dynamisme du Département ». Michel Morin, vice-président du Conseil Régional : « La Fédération des chasseurs est à l’avant-garde dans le domaine de la biodiversité et la gestion de la faune sauvage. Elle prend en compte l’ensemble des pratiques et des acteurs du territoire. Elle anticipe l’évolution du milieu rural ». Michel Martineau, directeur-adjoint de la DDTM : « Il existe des relations étroites et une collaboration technique exemplaire entre la Fédération des Chasseurs et les services de l’Etat. Le nouveau schéma départemental de gestion cynégétique prend en compte deux priorités : la restructuration des territoires et les règles de sécurité à la chasse. Je ne doute pas de l’avis favorable qui lui sera donné ». André Douard, président de la FRC de Bretagne : « La fédération départementale des chasseurs des Côtes d’Armor est une fédération pilote dont le travail est valorisant pour l’ensemble des chasseurs bretons ». Jean Quéré, représentant de la Chambre d’Agriculture : « Je me félicite des bonnes relations entre la Fédération des Chasseurs et la Chambre d’Agriculture. Concernant les dégâts aux cultures, je propose un amendement : faire payer les dégâts commis par les espèces protégées par ceux qui les protègent. » Guy Hervé, président du syndicat des propriétaires forestiers : « J’apprécie la bonne gestion des dossiers par la Fédération des Chasseurs. Concernant la forêt, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un capital que les propriétaires ont le devoir de préserver. Or la Bretagne a perdu 20 000 hectares de forêt ces dernières années. Comment faire pour les récupérer ? » Chiffres 2013-2014 - 724 territoires bénéficiant d’un plan de chasse et adhérant à la FDC - 11 584 chasseurs Permis de chasser - 145 candidats reçus à l’examen du permis de chasser. Subventions 2013-2014 - gestion des territoires 6 142 € - régulation des prédateurs 10 072 € - fond d’intervention fédéral (4 500 € alloués par pays cynégétique): 26 622 € - subvention allouée pour le GIC du Sulon: 2 281 € - subventions exceptionnelles 5 738 € Réalisations 2013-2014 - 1345 bracelets « lièvres », 186 communes ouvertes à la chasse du lièvre - 178 bracelets de « cerf » - 4813 bracelets « chevreuils » Prélèvements - 673 retours de carte T sangliers Formation - 17 nouveaux référents formés à l’exame initial de la viande de gibier - 90 nouveaux piégeurs agréés - 14 nouveaux gardes-chasses particuliers - 19 nouveaux agréments de chasse à l’arc - 464 responsables de battue formés aux règles de sécurité et d’organisation des battues dans la forêt d’Avaugour/Bois-Meur - 453 personnes formées au tir à balle du grand gibier en mouvement avec le moniteur de tir fédéral à Glomel 6 - 53 chasseurs formés au tir à balle du renard - 85 chasseurs formés au tir des corvidés - 19 nouveaux présidents de société de chasse formés à la gestion administrative et juridique d’une association et sensibilisés à la réglementation cynégétique - 23 lauréats au Brevet Grand Gibier - 7 personnes formées à l’obtention d’un certificat de capacité d’élevage - 26 chasseurs initiés au dressage du chien avec le club d’initiation à l’éducation du chien d’arrêt Tarifs 2012-2013 - Timbre fédéral 66 € - Première validation du permis de chasser, timbre fédéral à demi-tarif - Adhésion territoire 155 € - Gestion des territoires : aides à l’acquisition de parcelles 15 € pour 10 ares, plafond à 3 ha, le demandeur devra être une association loi 1 901 à durée illimitée, pour plus de 3 ha décision du conseil d’administration - Régulation des prédateurs et déprédateurs : 50 % du prix d’achat des pièges achetés à la fédération, 15 € par cage à pie et par boîte à fauve achetée à la fédération, 65 € par cage à corvidés (plan fourni par la fédération) - Formation des candidats au permis de chasser 50 € - Bracelet chevreuil 35 € - Bracelet cerf biche 168 € - Bouton sanglier 58 € (bouton non utilisé remboursé à 56 €) BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page7 fédération Promotion 2014 des médaillés Les médaillés à l’Assemblée Générale avec le président de la fédération Yvon Méhauté et l’administratrice Mme Elyane Philippe l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération, Joseph Querrou, 67 permis de chasser ; 20 ans memÀ le président Yvon Méhauté a récompensé 17 chas- bre du bureau dont 5 années de présidence à la Société de chasse de Pléguien. seurs méritants. - Médailles de bronze : Le doyen des chasseurs costarmoricains : Louis Bereschel, 68 permis de chasser à la Société de chasse de Saint-Aaron. Marcel Duval, 55 permis de chasser ; membre du bureau depuis 50 ans dont 10 ans de présidence de la Société de chasse de Saint-Donan, piégeur agréé depuis 20 ans. Michel Helary, 49 permis de chasser, ancien trésorier, vice-président, piégeur, et président de la depuis 1990 de la Société de chasse de Pédernec ; membre du comité de pilotage du pays 10 depuis sa création. Maurice Chapront, 65 permis de chasser ; 1er permis en 1948 ; chasseur actif dans l’association des bordures du Lié à Plessala. Louis Le Borgne, 1er permis en 1946 ; membre très actif et dévoué depuis 40 ans dont 12 années de présence au sein de la Société de chasse de Corlay — Le Haut-Corlay. Rémy Huet, membre du bureau depuis 30 ans, trésorier depuis 1985 de la société de chasse de Plufur. Ernest Lechevestrier, 71 permis de chasser, chasseur actif à la société de chasse de Saint-Maden. Pierre Prigent, 55 permis de chasser ancien secrétaire de la société de chasse du Faouët et de la SCC de Trémeven André Le Bonhomme, 1er permis de chasser en 1962 ; secrétaire dévoué au sein de la Goudelin-Bringolo depuis 1972. Yves Lucas : 64 permis de chasser, chasseur toujours actif à la société de chasse de Pléguien. Maurice Saliou, 61 permis de chasser, chasseur toujours actif à la société de chasse de Pléguien. Patrick Geffroy, 45 permis de chasser, 18 années de présidence de la Société de chasse de Tonquédec ; chasseur et piégeur très dévoué et disponible. Jack Le Bris, 44 permis de chasser ; 30 ans membre du bureau dont 25 années trésorier de la Société de chasse de Tonquédec. Roland Thévenin, 50 permis de chasser ; 6 ans trésorier et membre du bureau ; 18 ans garde particulier à la Société de chasse de Ploubezre. François L’Hervé, 30 permis de chasser ; 30 ans membre du bureau dont 10 ans trésorier de la Société de chasse de Ploubezre. Albert Le Guillou, 50 permis de chasser, chasseur méritant à Pédernec. Chasseurs des Côtes d’Armor par internet Recevez le bulletin Chasseurs des Côtes d’Armor directement et gratuitement par courriel. Les chasseurs souhaitant recevoir une version numérique du bulletin fédéral peuvent en faire la demande en indiquant leur adresse électronique au secrétariat de la Fédération départementale des Chasseurs à Plérin. FDC22, La Prunelle, BP 214, 22 192 Plérin cedex, Tél. 02 96 74 74 29, courriel : [email protected] - www.fdc22.fr 7 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page8 environnement Gare aux espèces invasives a lutte contre les espèces invasives (ragondins, rats musqués, ibis sacrés, bernaches du Canada) demeure d’actualité. Voici le point sur trois espèces qui menacent la biodiversité : le vison d’Amérique, le frelon asiatique et la Renouée du Japon. La compétition du vison d’Amérique est défavorable au vison d’Europe, espèce protégée, qui semble avoir disparue du territoire costarmoricain par compétitions territoriale et alimentaire avec son homologue américain. Le vison d’Amérique, classé nuisible, se distingue du vison d’Europe par une seule tâche blanche au menton. 45 visons d’Amérique ont été piégés sur 18 communes du département des Côtes d’Armor l’an dernier. A titre d’information, un projet de restauration d’une population de lapins de garenne sur une île costarmoricaine en partenariat avec le Conservatoire de l’Espace Littoral et des rivages lacustres révèle une capacité étonnante d’adaptation et de colonisation du vison d’Amérique sur des territoires insulaires. En effet, cette île, située à 4 kilomètres du rivage a été piégée durant 10 jours. 4 visons ont ainsi pu être régulés… Les chasseurs piégeurs connaissent bien la difficulté de maintenir des populations très limitées de prédateurs pour développer leur accroissement annuel en petit gibier naturel et il est crucial que les chasseurs motivent plus de piégeurs agréés afin d’asseoir un réseau cohérent de sentinelles de la faune sauvage. La vigilance porte aussi sur le frelon asiatique. Cette espèce invasive a été signalée pour la première fois en 2004 dans le Lot-et-Garonne et a désormais colonisé deux tiers du territoire français. Elle est présente dans les Côtes d’Armor depuis 2010. Les chasseurs sont appelés à signaler à la Fédération départementale des Groupements de Défenses contre les Nuisibles, les nids qu’ils seraient amenés à identifier afin de les détruire de fin mai à fin novembre. Cette espèce engendre des dégâts écologiques et économiques importants en perturbant l’abeille domestique et bien d’autres espèces d’insectes. Un nid représente 12 000 frelons qui prédatent 24 000 proies afin d’assurer le développement des larves du nid et permettre à 550 futures reines d’assurer la dispersion de nouvelles colonies sur un rayon de 60 km. Il est important que les chasseurs s’investissent dans cette lutte collective aux côtés des apiculteurs locaux et à l’image de ce L 8 qui s’est mis en place à Pléneuf-Val-André. Françoise et Gérard Guyot, Jean-Marie Guigot et Georges Vautier, apiculteurs de Pléneuf assurent le repérage des nids en cas d’appel d’un administré puis le FGDON intervient pour la destruction du nid après confirmation d’un des 4 référents. L’identification du frelon asiatique n’est pas toujours facile mais on le reconnaît par un corps noir et une taille allant de 2 à 3 cm, avec le front de la tête et la fin de l’abdomen orange vif et les pattes jaunes. Alors, sus au frelon asiatique afin de limiter sa prolifération ! Autre espèce indésirable, la Renouée du Japon. Cette plante originaire d’Asie a été introduite en France comme plante ornementale au XIXe siècle. Elle n’a cependant commencé sa colonisation qu’au milieu du XXe siècle dans les zones alluviales et les bords de rivière. Adaptée aux sols acides, la Renouée du Japon a un impact négatif sur la biodiversité, car elle prend le pas sur des espèces endémiques locales comme l’Angélique des estuaires, et par sa densité s’oppose aux ligneux comme les saules et les aulnes. Son éradication est difficile et fastidieuse car la plante possède des rhizomes pouvant atteindre 10 m de longueur. Le broyage est à proscrire car la renouée du Japon bouture très facilement. Des actions sont menées par les collectivités territoriales. Les techniques employées sont diverses. celle qui semble aujourd’hui la plus efficace consiste à arracher les frondaisons jusqu’à l’épuisement des plants. Contacts : Renseignements : service technique Fédération départementale des Chasseurs, La Prunelle, BP 214, 22192 Plérin cedex, David Rolland Tél. 0607847419, ou Cyrille Guyomard Tél. 0671268819. Courriel: [email protected] BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page9 fédération Dégâts aux cultures epuis le premier janvier 2014, le décret n° 2013- À partir de quel seuil l’indemnisation est-elle posD 1 221 du 23 décembre 2013 concernant la décla- sible ? Pour chaque parcelle culturale, l’indemnisaration de dégâts a été modifié. tion est due si, et seulement si, les dégâts dépassent Les seuils ouvrants droits à indemnisation des dégâts ont été modifiés. L’abattement légal passe de 5 % à 2 % pour tous les dossiers. Il est désormais possible d’obtenir une indemnisation pour la remise en état des interbandes des vergers et la remise en place des filets de récolte Le déclarant pourra être tenu responsable en cas de dommages inférieurs aux seuils. Il sera par ailleurs possible de répercuter tout ou partie des frais d’expertise au déclarant si les dommages n’atteignent pas les seuils ou ont été fortement surestimés dans la déclaration de dégâts. C’est donc un allégement des charges pour les petits dossiers ainsi qu’une simplification de la procédure puisqu’il sera prochainement possible d’effectuer une télédéclaration des dégâts sur internet. L’estimateur réalise ensuite son estimation dans les 8 jours ouvrés et rend son expertise dans les 15 jours. En cas de contentieux, la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage dans sa formation spécialisée dégâts de gibier (CDCFS-FSDG) dispose de 90 jours pour examiner le dossier et rendre sa décision. un seuil de surface ou de montant. - Si la surface détruite est supérieure ou égale à 3 % de la parcelle culturale, il y a indemnisation quel que soit le montant. - Si la surface détruite est inférieure à 3 % de la parcelle culturale, et que le montant des dégâts avant abattement est supérieur ou égal à 230 €/ parcelle, il y a indemnisation. - Si la surface détruite est inférieure à 3 % de la parcelle culturale, et que le montant des dégâts avant abattement est inférieur à 230 €/ parcelle, il n’y a pas indemnisation. Qu’entend-on par « parcelle culturale » ? La parcelle à prendre en compte dans le calcul du seuil correspond à l’ensemble des parcelles contiguës d’une même culture appartenant à la même exploitation. Les fossés, rus, haies, bandes enherbées, bordures de champ, murets, alignement d’arbres, chemins et voies communales n’interrompent pas la continuité des parcelles. Par culture, il faut comprendre toutes les variétés de la même espèce qui sont indemnisées avec le même barème. Pour plus d’information : www.fdc22.fr 9 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page10 territoire Les faisans de Maël-Pestivien es 57 chasseurs de Maël-Pestivien ont été unaniL mes à voter la fermeture de la chasse du faisan en 2012. Après avoir interdit le tir des poules fai- sans en 2006, ils ont été jusqu’au bout de leur logique : expérimenter la gestion d’une population de faisans naturels dans le cadre d’une convention avec la Fédération Départementale des Chasseurs signée en 2012 . Le territoire de Maël-Pestivien se prête aisément à cette initiative : 3000 hectares de bocage et de landes séparés par une multitude de petites vallées où l’agriculture reste extensive et où prédomine l’élevage bovin (lait et viande). La société de chasse communale créée par Joseph Guillaume, dans les années cinquante, est également seule à gérer le territoire. Tout n’est pourtant pas idéal à Maël-Pestivien qui a vu, comme ailleurs, la disparition du lapin de garenne. « Il reste encore une petite population de lapins, explique René Chevallier président de la société. Nous veillons à la préserver et avons construit dix garennes artificielles en 2009 puis institué un quota de prélèvement de 5 lapins par semaine et par équipe de chasse. » Contrairement au lapin, le chevreuil abonde. La population y est estimée à plus de deux cents animaux. L’année dernière, 22 bracelets ont été attribués et bien sûr réalisés. Outre le chevreuil, Maël-Pestivien peut se targuer de posséder un autre cheptel de grands animaux : deux hardes de cervidés ont en effet élu domicile dans la commune, l’une à la limite de Kergrist-Moëllou, l’autre au nord-ouest. Trois bracelets (jeune, biche et cerf adulte) ont été délivrés en 2014, mais la société souhaite limiter le prélèvement à deux individus en 2015 pour ne pas mettre en péril son capital cerfs tout en veillant à ce qu’il ne détériore pas les bonnes relations entretenues avec les agriculteurs de la commune ! Une autre population en bonne santé, qui permet de maintenir le nombre des adhésions et qui draine dix actionnaires dans la société communale, c’est la bécasse ! La reine des bois s’avère aussi la reine du bocage. René Chevallier reconnaît qu’il existe une pression de chasse sur cette espèce migratrice qu’il souhaiterait réduire… en intéressant les chasseurs au chien d’arrêt à une autre espèce : le faisan ! Partant du constat que les oiseaux d’élevage « nourrissaient les renards », les chasseurs de Maël-Pestivien ont d’une part déclaré la guerre au goupil et d’autre part protégé le faisan. Yvon Le Goff est devenu le piégeur agréé de la société. Tout le monde ne peut que s’en réjouir hormis les nuisibles. Pendant les premières campagnes de piégeage, ce ne sont pas moins d’une centaine de renards qui figuraient à son tableau, en plus des pies, corneilles et mustélidés. Aujourd’hui la régulation du renard demeure prioritaire bien que la densité ait diminué. « Il était vital de piéger le renard, souligne René Chevallier. Au printemps, nous remar10 Une chasse de passion et de gestion à Maël-Pestivien quions des nichées de faisans qui étaient prédatées en quelques jours. » Pour éviter que l’avenir du faisan soit condamné à l’avance, il n’y avait guère d’autre choix que réguler le renard, que ce soit par le piégeage, la battue ou le tir d’été. Parallèlement à la gestion des prédateurs, il importait de préparer le terrain et de pratiquer une politique plus volontariste que le simple lâcher. La société a ainsi mis en réserve 200 hectares. Elle installe quatre parcs de prélâcher chaque été avant l’introduction des oiseaux et a créé un réseau d’agrainage. Une soixantaine d’agranoirs sont disséminés sur le territoire et quatre tonnes de blé distribués, essentiellement au printemps, afin de soutenir la dynamique démographique avant et pendant la période de reproduction. « L’agrainage constitue un coup de pouce pour cantonner les oiseaux sur le territoire. » Un autre type de soutien est venu du comité de pilotage qui a proposé l’interdiction du tir des poules sur les territoires des communes riveraines de Maël-Pestivien. Les sociétés de Kerien et de Peumerit-Quintin ont parallèlement et spontanément accepté de jouer le jeu en interdisant le tir du faisan tandis que Saint-Servais interdisait le tir de la poule. Ce bel exemple de solidarité est justifié par les premiers résultats obtenus à Maël-Pestivien. Les oiseaux lâchés sont en effet l’objet de toutes les attentions locales. Il s’agit d’oiseaux issus de l’élevage de l’ONCFS à Rambouillet. 90 premiers oiseaux ont été introduits en 2012, suivis par 350 autres en 2013 et 400 autres en 2014. En avril, René Chevallier invite ses sociétaires ainsi que des chasseurs des environs à compter les coqs chanteurs sur une zone test couvrant un tiers du territoire communal. En 2013, onze coqs y avaient été recensés. En 2014, le nombre a bondi à 42 coqs chanteurs. « C’est très encourageant, reconnaît le président de la société de chasse. Nous avons confirmation que le biotope de notre territoire convient au faisan et nous constatons que ces oiseaux se comportent différem- BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page11 territoire ment du gibier d’élevage. Ils piètent et s’envolent à distance de nos chiens. Nous retrouvons de belles sensations qui augurent de bons moments de chasse le jour venu. » Avant la réouverture potentielle de la chasse du faisan en 2016, les chasseurs de Maël-Pestivien ne doivent pas relâcher leurs efforts. « La gestion du faisan s’intègre dans un ensemble, souligne Elyane Philippe, administratrice à la Fédération départementale et chasseresse à MaëlPestivien. Par exemple, la création d’une réserve de 200 hectares astreint les chasseurs à des obligations : notamment leur présence à la battue annuelle aux renards qui se déroule dans la réserve. Cette zone de quiétude pour les faisans et de refuge pour la faune sauvage ne doit pas se transformer en une réserve de prédateurs. Les effets seraient contraires à l’objectif initial. » La sensibilisation ne concerne pas uniquement les chasseurs. René Chevallier, agriculteur de métier, s’évertue aussi à expliquer l’investissement des chasseurs à ses pairs et à préconiser quelques changements dans les habitudes : ne plus utiliser systématiquement l’épareuse pour nettoyer les talus ou retarder la fenaison en juillet pour préserver les nichées. Chasseurs et agriculteurs ont un intérêt commun à soigner leur image d’acteurs responsables de l’environnement rural. Renseignements : René Chevallier, président de la société de chasse communale de Maël-Pestivien, Tél. 06 32 69 97 39 ; Camille Simon trésorier, Elyane Philippe administratice fédérale et René Chevallier président de la société de chasse courriel : rene. chevallier @neuf. fr La société de chasse de Maël-Pestivien organise un concours de boules le dimanche 15 juin, et un repas le samedi 9 août veille du pardon paroissial de Saint-Laurent le dimanche 10 août. Un brevet de chasse sur chevreuil a également lieu chaque année en novembre sur le territoire de la société. BONNAMY ARMURIER 9 rue CHARBONNERIE à SAINT BRIEUC Tél. 02 96 33 40 75 point de vente UNIFRANCE maison fondée en 1904, 4ème génération (un savoir-faire qui se transmet de père en fils) et toujours au service des chasseurs 4 parkings situés à proximité pour stationner et accèder facilement au magasin: Les Promenades avec plus de 400 places, Saint-Michel, Saint-Benoit et La Poste Osez nous rendre visite, vous ne le regretterez pas. En plus du choix qui vous sera proposé, des services dûs à l’expérience et un catalogue sont à votre disposition. Vous découvrirez énormément d’articles de chasse et autres à des prix intéressants. A bientôt donc René et Henri BONNAMY BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page12 territoire Le bon plan faisan du GIC du Sulon l y avait environ 90 personnes réunies le vendredi 11 avril 2014 à Saint-Ygeaux pour participer au quatrième comptage des coqs chanteurs sur le GIC du Sulon (sociétés de chasse de Laniscat, Saint-Ygeaux, SainteTréphine et chasse privée de Liscuis). La mobilisation des bénévoles, un tiers chasseurs et deux-tiers d’agriculteurs, élus locaux et habitants, ne faiblit donc pas. Les organisateurs pouvaient néanmoins craindre de piètres résultats après deux saisons climatiques défavorables à la petite faune sauvage… Mais ces craintes ont été vite dissipées au fil de la journée, avec des résultats que le président du GIC Henri Mouflin qualifie d’excellents. « Les chasseurs du GIC subissent des contraintes et doivent retrousser leurs manches, mais la rigueur a gagné. Ils avaient ainsi décidé de reporter d’un an l’ouverture de la chasse au faisan en raison des mauvaises conditions climatiques défavorables à la reproduction en 2013. C’est une belle leçon de responsabilité collective et un exemple pour les sociétés riveraines du GIC où le tir du faisan a également été interdit depuis 4 ans. » Le comptage a eu lieu sur les 5 000 hectares du GIC ainsi que sur 1 525 hectares à Saint-Nicolas-du-Pélem, qui a décidé de signer un protocole de gestion similaire du faisan. La zone de comptage de Saint-Nicolas-du-Pélem correspond au sud de la commune, un biotope de plaine céréalière contigu au GIC. Ce n’est d’ailleurs pas la seule commune à avoir emboîté le pas au GIC puisque Plouguernével, autre commune limitrophe, a pareillement ratifié une convention avec la Fédération départementale des Chasseurs, portant ainsi le périmètre d’implantation du faisan naturel à plus de 8 000 hectares dans le Centre Bretagne. Les résultats du comptage sont de 254 coqs sur le GIC soit une moyenne de 5,08 coqs aux 100 hectares, et de 46 coqs soit une moyenne de 3,01 coqs aux 100 hectares à SaintNicolas-du-Pélem. « Depuis juillet 2012, aucun lâcher n’a eu lieu sur le GIC, explique Henri Mouflin. Ces résultats démontrent que la baisse régulière des oiseaux issus des premiers lâchers est compensée par la progression estimée à 25 % des oiseaux nés sur le terrain ». Il est à noter que les résultats obtenus sur le GIC (taux de survie de 38 % des oiseaux issus de lâchers) correspondent aux meilleurs territoires de l’Eure-et-Loir où le faisan naturel fait l’objet d’une gestion depuis de nombreuses années. Ils indiquent que le développement d’une population de faisans naturels est possible en I 12 Bretagne continentale (cf. articles n° 37 septembre 2010 et n° 41 septembre 2011 du Chasseur des Côtes d’Armor) Les résultats du printemps 2014 ont redonné du baume au cœur des chasseurs et de tous les bénévoles du GIC. L’ouverture du faisan devrait donc être approuvée par l’assemblée générale du GIC en juillet prochain. La chasse de l’espèce sera bien entendu soumise à un plan de chasse, avec bracelet et marquage. Les attributions, qui ne pourront pas excéder la moitié de la reproduction naturelle, iront de pair avec la régulation des prédateurs (renards, fouines, corneilles noires) et les cultures spécifiques (jachères faune sauvage en micro-parcelles et CIPAN faunistiques). La gestion rigoureuse du faisan profite également à d’autres espèces chassables, ainsi l’ika lièvre est-il passé de 1 à 2,50 lièvres au km. De même, les chasseurs locaux retrouvent-ils au printemps des perdrix (grises et rouges) issues des lâchers de l’année antérieure. L’impact dépasse le cadre géographique du GIC puisque 30 % des oiseaux lâchés sur le GIC se sont installés et reproduits dans les territoires voisins. « L’interdiction de la chasse du faisan commun dans les territoires limitrophes a été une mesure essentielle pour la réussite du projet » souligne Henri Mouflin. En développant les partenariats avec les communes, les agriculteurs, les écoles et les institutions (chambre d’agriculture, syndicats mixtes de bassin-versant)… le GIC du Sulon a réussi un autre pari : changer l’image de la chasse et redynamiser les sociétés de chasse locales. « C’est un signe révélateur : nous avons compensé la baisse de nos effectifs due à l’âge par l’arrivée de locaux qui ont passé leurs permis de chasser…Les résultats obtenus sur le GIC du Sulon montrent bien que, comme dans les autres régions de France où la mise en oeuvre du protocole préconisé par l'OFNCS a permis la réussite de ce type de réimplantation, seules les mesures courageuses, comme l'interdiction du tir de l'espèce pendant au moins 3 ans y compris dans les territoires limitrophes, peuvent permettre d'atteindre les objectifs. Compte tenu de l'engagement humain et financier engagé, il est primordial de promouvoir et respecter la seule méthode ayant, à ce jour, fait ses preuves sur le territoire français.» Renseignements: service technique de la Fédération départementale des Chasseurs, La Prunelle, BP 214, 22192 Plérin cedex, David Rolland Tél. 0607847419 courriel: [email protected] BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:41 Page13 sécurité Le danger de la chevrotine ’Association départementale des chasseurs de grand L gibier des Côtes d’Armor a contribué à une étude nationale réalisée par l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier en 2 014. Cette étude collective vise à évaluer les risques de ricochets liés à la chevrotine. Deux expérimentations ont été effectuées, notamment au centre de tir de Botsay à Glomel : - les différents types de ricochets dans les plans horizontaux et verticaux avec de la chevrotine 21 graines. - une comparaison entre 3 types de munitions : chevrotines, balles de fusil lisse, balle de carabine. La première étude a consisté à mesurer la dispersion naturelle d’un tir de chevrotines en fonction du type de canon (lisse, ¼, ½, ¾ et full choke) et de la distance (10, 15, 20, 25 et 30 mètres). Les résultats sont les suivants : le demi-choke permet d’avoir la gerbe la plus dense. Les canons lisses et full choke occasionnent la plus grande dispersion. La dispersion totale croit avec la distance de tir. Elle double tous les 10 mètres. Ceci confirme la présence régulière de chevrotines folles qui s’écartent irrémédiablement de l’axe du canon. La notion de gerbe efficace correspond à la gerbe standard après élimination des chevrotines folles. A la distance, de 25 mètres avec un canon demi-choke, le diamètre standard de la gerbe standard est de 40 cm tandis que le diamètre total dépasse 90 cm. A la distance de 25 mètres, l’animal a toutes les « malchances » d’être blessé par des projectiles épars. Afin de compléter la première étude sur les chevrotines, il a ensuite été entrepris de comparer les risques de ricochets avec trois types de projectiles : chevrotines, balles de fusil lisse et balles de d’arme rayée. Les tests de ricochets mettent en évidence que la structure du projectile et sa vitesse constituent les facteurs majeurs de risque de ricochets. La balle de fusil lisse ricoche facilement. La structure de la balle peut amplifier ce phénomène. La chevrotine par la multiplicité des projectiles accentue la dangerosité. Le risque de ricochet est en effet multiplié par le nombre de graines soit un facteur 20. Les directions de ricochets sont très alarmantes puisque chaque tir au sol se conclut par des déviations latérales importantes. Les recommandations comme l’angle de 30° par rapport à la ligne des chasseurs postés se révèle totalement illusoire pour garantir une sécurité minimale. L’arme rayée dans les conditions de tir du test constitue la munition la moins dangereuse en termes de ricochets. Cette étude met bien en évidence les risques intrinsèques de certaines cartouches comme les balles de fusil lisse, mais elle montre nettement que les chevrotines représentent le risque objectif le plus important pour l’homme. Ces différents tests confirment la dangerosité des chevrotines en matière de ricochets. Les résultats finaux obtenus s’avèrent inquiétants : - Plus de 50 % des projectiles ricochent lors d’un tir effectué pourtant à distance très modérée. - La déviation latérale moyenne, lorsqu’elle est observée, est considérable : 43°. - La déviation maximale observée est de 72° par rapport à l’axe du tir. - Le respect de l’angle de tir de 30°par rapport à ses voisins, considéré comme une norme, n’est plus à même de garantir une sécurité minimale. - Le risque de ricochets est naturellement multiplié par le nombre de projectiles, soit un facteur 20. Ce constat sévère n’occulte pas les risques de ricochets observés avec les balles de fusil lisse. Ces tests ont permis de vérifier à nouveau qu’en matière de ricochets, l’arme rayée constitue, de loin, la munition la plus sure. Il n’en reste pas moins que, des types de trois munitions testées, les chevrotines apparaissent comme les munitions les plus dangereuses pour l’homme. L’ANCCG va poursuivre ces tests en collaboration avec l’ADCGG22 et l’ADCGG28 sur les trois types de munitions afin de préciser les différents facteurs de dangerosité. Elle souhaite en effet déterminer les conditions d’emploi optimales des munitions à balle unique et contribuer à sécuriser encore plus une activité de loisirs qui a su réduire constamment au fil des années les accidents dus à l’arme à feu. Un garde à l’honneur L’association des gardes particuliers et piégeurs des Côtes d’Armor a mis à l’honneur Jean Hellard pour ses 40 années de service au sein de la garderie costarmoricaine. Le président Claude Destouches lui a remis un trophée en bronze à l’occasion de l’assemblée générale de l’association le 5 avril. 13 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:42 Page14 actualité Validation du permis de chasser our valider son permis de chasser, il suffit de remplir le téléphonique pour la validation du permis de chasser est P bon de commande expédié courant juin et de le retour- ouvert : du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et ner, accompagné de son règlement, à l’aide de l’enveloppe de 13 h 30 à 17 heures. À partir du lundi 15 septembre jointe à affranchir à l’adresse suivante : Crédit Agricole des Côtes d’Armor, Régie Recette FDC22 22 098 SaintBrieuc cedex 9. Le chèque doit obligatoirement être libellé à l’ordre de Régie FDC22. Si le bon de commande n’a pas été expédié à la bonne adresse ou s’il a été égaré, une ligne téléphonique est spécialement ouverte pour répondre aux questions des chasseurs : Tél. 02 96 01 30 50. Ce service 2014, la validation du permis de chasser se fera exclusivement au siège de la Fédération des Chasseurs, La Prunelle, 22 192 Plérin cedex du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures. Au cours de l’été, le permis de chasser est retourné au demandeur dans un délai de 30 jours. Attention donc aux retardataires qui attendent le dernier moment pour expédier leur commande. Permis de chasser Rallye Armor Sessions de formation pour préparer l’examen du permis de chasser. Pour suivre ces formations théoriques et pratiques, il suffit de s’inscrire auprès de la Maison de la Chasse à Plérin. Renseignements : FDC22, La Prunelle, BP 214, 22 192 Plérin cedex, Tél. 02 96 74 74 29, courriel : [email protected]. Le Rallye Armor invite à visiter son chenil au manoir de Trolan à Plésidy et à rencontrer les veneurs le dimanche 22 juin à partir de 11 h. Réservation possible pour déjeuner (12 euros), Tél. 0679357338 Gibier d’eau L’association des Chasseurs de Gibier d’Eau sur le domaine public maritime des Côtes d’Armor tiendra une assemblée générale extraordinaire suivie de l’assemblée générale ordinaire le samedi 28 juin à 9h30, salle Paul-Le-Garzic à la Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor à Plérin. L’ ordre du jour de l’assemblée générale extraordinaire concerne des modifications et approbations des statuts types de l’ACGE 22. A l’ordre du jour de l’assemblée générale ordinaire : rapport moral, rapport d’activité, rapport financier, montants des cotisations, modification du règlement intérieur, rapport commission gabions, hutteaux et chasse à la passée, rapport commission scientifique, questions diverses, paroles aux invités : Yvon Méhauté président FDC22, Raymond Marie président ACGEIV, Bruno Lancien président de l’ACGE 29. Cette réunion sera suivie d’un cocktail dînatoire. D’autre part l'ACGE 22 informe les chasseurs que les cartes bottes et hutteaux de l'ACGE 22 sont en vente par l’intermédiaire du responsable de chaque gabion puis par l’intermédiaire du trésorier Lyonel Poncelet. L’ACGE22 offre à tous les candidats qui en font la demande et qui ont été reçus au permis de chasser une carte gratuite sur fourniture d’une photocopie du premier permis de l’année en cours et de l’adresse de leur domicile (envoi de la carte en retour par courrier). Les cartes ACGE22 sont en vente aux adresses suivantes : Bar des Sports, Chez Rosa, 1 rue du Colonel Pléven 22 650 Ploubalay Tél. 02 96 27 20 07 ; armurerie Patrick Azalot, 17 bd Carnot 22 100 Dinan Tél. 02 96 39 20 37 ; Bar le Cruckin, 5 rue de Beauport Kerity 22 500 Paimpol Tél. 02 96 20 99 05 ; armurerie Daniel Armes, 43 rue SaintGuillaume 22 000 Saint-Brieuc Tél. 02 96 33 20 73 ; armurerie Bonnamy, 9 rue Charbonnerie 22 000 Saint-Brieuc Tél. 02 96 33 40 75 ; atelier du Fusil, rond-point Malakoff 22 940 Plaintel Tél. 02 96 32 59 18 ; Marc Durand, 2 chemin de Toul-Gwen 22 560 Pleumeur-Bodou Tél. 02 96 91 97 20 ; Alcedo ZC du chêne vert 22190 Plérin, Tél. 02 96 78 71 70. Par courrier à Lyonel Poncelet, La Roche 35730 Pleurtuit, Tél.06 84 88 90 30; [email protected]. 14 Piégeurs L’Association des piégeurs agréés des Côtes d’Armor tiendra son assemblée générale le samedi 21 juin 2014 à 10 h au siège de la FDC22 à Plérin. Ordre du jour : rapport moral et financier, approbation des comptes , budget prévisionnel, prix de la cotisation 2014 – 2015, bilan de piégeage , renouvellement du tiers sortant, appel à candidature pour les pays de chasse non pourvus, médailles du mérite du piégeur. Renseignements : Lionel Bleuse, président de l’APA22, Tél. 06 83 51 42 38 Fête de la chasse à Plémet PLEMET 28 JUILLET 2013 GRANDE FÊTE CHASSE ET NATURE Dimanche 27 juillet la société de chasse de Plémet organise une grande fête de la chasse (entrée gratuite). Vide-grenier dès le matin (emplacement gratuit) 10 h 30 Messe en plein air avec Trompes de chasse 12 h 30 Repas champêtre (grillades) à la salle des Etangs 14 h 30 Présentation des meutes locales et des grands équipages de vénerie (Rallye Bretagne, Val d’Ahaut, Avaugour), trompes de chasse, présentation de trophées et expos photos, concours de boules. Fin d’après-midi : drag et curée froide. Buvettes et galettes saucisses toute la journée Renseignements et réservations au 0682852516 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:42 Page15 sécurité Se former à Botsay Une cible fixe à 25 m, 50 m et 100 m Le tir à balle du grand gibier Sanglier courant à 20 m, 22 m, 25 m et 50 m Services . Accompagnement et conseil d’un moniteur de tir . Réglage de l’arme . Tir à balles réelles . Perfectionnement au tir qualitatif . Délivrance d’une attestation de réglage et de passage au stand de tir . Possibilité d’accéder à la formation sécurité à Bois Meur et Avaugour Tarifs Groupes . 4 personnes max. : 80 €/heure . 10 personnes max. : 100 €/ demi-journée Sociétés de chasse et associations . Groupe de 20 personnes max. : 120 € la première journée et 180 € les autres journées . Associations et sociétés extérieures aux Côtes d’Armor : 200 € e centre de tir de Botsay à Glomel élargit sa gamme de prestations pour les chasseurs des Côtes d’Armor. Dès juin 2014, un animateur de tir agréé par la FFT (Fédération Française de tir) proposera des formations au tir à balle sur grand gibier. Bien connu des chasseurs costarmoricains puisqu’il est responsable des cartes T et qu’il s’occupe aussi de l’organisation du brevet grand gibier, le Guingampais Philippe Balan, membre et administrateur de l’association départementale des chasseurs de Grand Gibier, a en effet obtenu le 24 mai dernier son homologation comme animateur FFT à l’échelon national. Actuellement il est moniteur en stand de tir chasse. Les formations dispensées par Philippe Balan auront lieu le samedi et le dimanche matin à Botsay ainsi qu’en semaine, sur réservation, en complément du planning de formation au permis de chasser et des formations sécurité dispensées par Cyrille Guyomard. L’objectif de ces nouvelles formations est d’optimiser les installations du centre de tir de Botsay et de former les chasseurs costarmoricains au tir à balle du grand gibier. À partir de 2017, il sera en effet obligatoire pour les chasseurs d’effectuer une formation préalable au centre de Botsay pour le tir à balle du grand gibier avant de participer aux battues. La formation inclut des cours de balistique, des exercices de tir pratiques ainsi qu’un important volet sécurité et réglementaire. Contact : [email protected] L Particuliers . Tarifs individuels de 3 € à 25 € modulable avec ou sans conseils, réglage, tir sur cible fixe . Forfait accompagnement + réglage + série allers-retours : 20 € (permis validé 22) et 25 € (autres départements) Vêtements ClubInterchasse Centre de formation de Botsay 22 110 Glomel Cyrille Guyomard, Tél. 06 71 26 88 19 courriel : [email protected] 15 BE1206 CHASSEUR DES COTES D'ARMOR 52 05/06/14 11:42 Page16 + 400 armes de chasse et de sport, carabines, optique, cartouches, réglage en stand, atelier de réparation, mise en conformité laser, nombreuses occasions PORTES OUVERTES 21/22 JUIN 8h/19h venez profiter d’offres exceptionnelles durant les portes ouvertes + 400 armes à prix fou - 30 30 20 20 15 15 % % % % % % sur sur sur sur sur sur les vêtements la pêche l’accessoire les points rouges (aimpoint, zeiss, etc.) les lunettes (swarovski, zeiss, etc.) les munitions (cartouches, balles) Tombola PACK PIGEON 100 CARTOUCHES 36 gr. n° 4, 5.5 et 6 32 € 1er prix :1 fusil Beretta semi-auto cal 12 2e prix : 1 carabine Sabatti Rover Cal 7x64 3e prix : 1 paire de bottes cuir + nombreux lots Les représentants de plusieurs maisons seront présents: Beretta, Chapuis, Rizzini, Merkel, Tunet, Härkila, etc. Possibilité de paiement en 3 ou 4 fois RD PT M ALAKOFF 22 490 P LAINTEL Tél. 02 96 32 59 18 [email protected] www.latelierdufusil.com DE Ouvert du mardi au samedi : 9 h 30/12 h et 14 h/19 h
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