n°30 Point commun Juillet 2014 ! ! ! s e l b a i D Allez les mal ndial, pas lges au Mu e b s e d h matc nationales. u premier onnels en s couleurs La veille d le é h ic ff a té excepti é t n s o a s p n e t li n d’isosé lleurs n’o ont gagné. nos footba urs les Rouges b ia Même si D s s sont toujo le i-temps, saurons s’il m s u re o iè n m s, e re n p lig us lirez ces Lorsque vo . rs ou dans le parc s-Bas ??? ices des Pay tr or pp ux su 2 les nouvea mplement l ne on Ouf non ! Si rs pe de travail du vêtements d’entretien de vue 1 mars 2012 Qu’est-ce qu’ils croivent ??? - Hey Mich ! T’es fortiche en français toi ? Tu jongles régulièrement avec les mots, non ? - Mmmm’ ouais, dis toujours.... - Un petit test: On commence avec le verbe FALLOIR à la 2ème personne du singulier de l’indicatif présent ? - Bien essayé gros malin, ça n’existe pas. - Pas mal ! ABSOUDRE à la 1ère personne du singulier du subjonctif présent ? - Je crois que c’est «que j’absolve». - Extra ! CROÎTRE à la 2ème personne du singulier du conditionnel passé 2ème forme ? - Dur, dur mais j’essayerais «Tu eusses crû» ???? - Super ! Et le verbe CROIRE à la 3ème personne du pluriel de l’indicatif présent ? - Ben c’est «ils croient». - Non ! - Comment ça non ? - C’est plutôt oui et non en même temps ! - Qu’est-ce tu me racontes là ? Je suis certain que j’ai dit la bonne réponse. - C’est pas incorrect mais depuis le 20 mai on peut dire «ils croivent». - Tu me fais marcher là, le verbe croiver n’existe pas ? - Non, sérieux, il a fallu 7 heures et 35 minutes de débat aux Immortels pour qu’ils valident cette forme de conjugaison. On dit bien «ils boivent», alors maintenant on peut dire «ils croivent». Jean d’Ormesson a dit que c’était injuste de considérer ça comme une faute de français et qu’on fait évoluer celui-ci vers sa forme utilisée quotidiennement par ceux qui le pratique... Tiens, autre chose, pour ton magazine là, tu emploies la nouvelle orthographe? - Tu sais, presqu’à chaque fois, j’ai des zigotos qui me font des remarques sur les fautes qu’il y a; alors tu penses, si je m’y mets, ça va être invivable... - J’ai une idée, tu annonces que dorénavant tu écriras avec la nouvelle orthographe et les lecteurs pointilleux n’oseront plus faire des commentaires car ils ne seront pas sûrs que c’est fautif... - Ça carbure là-dedans dis donc ! Mais c’est pas idiot, «Faut qu’on voye» !!! Michel Vigand Point commun Sommaire couverture: Allez les Diables page 1: Qu’est-ce qu’ils croivent ? page 2: Le service social collectif de l’ONSSAPL page 4: Essor de la psychoG au CHS Page 5: 24 heures jogging page 6: Le psy face au secret Page 7: Parcours d’artistes page 8: Le Kanban page 9: Colour your hospital page 10: Pour Liège et les Libertés page 11: Les uns et les autres...; H sans T page 12: Les agents du Valdor étaient là page 13: Brazilian Jiu-jitsu page 14: Le coin des lecteurs page 16: Un peu de tout page 17: Valdor, l’inauguration page 18: Valdor, les journées portes ouvertes page 19: Valdor, les acteurs page 20: Valdor, le déménagement avant-dernière de couverture: Valdor insolite dernière de couverture: Dédale, petits plats dans les grands Point commun: Journal d’entreprise d’ISoSL Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège, rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège www.isosl.be est membre de l’Association Belge de la Communication Interne Rédacteur en chef Michel Vigand 04 225 87 11 [email protected] Point commun Éditeur responsable Michel Vigand ISoSL, Clinique le Pèrî, Montagne Ste-Walburge, 4B 4000 Liège Tirage 3100 exemplaires Dessins Benjamin Parent, Thierry Schommers Impression AZ Print rue de l’Informatique 4460 Grâce-Hollogne 04 227 83 85 Comité de redaction Guy Barbette, Maria Calderon, David Collard, Sabine Déom, Georges Dethier, Isabelle Doyen, Marcel Horion, Pierre Kabwe, Sophie Koop, Isabelle Lavennes, Chantal Lemaire, Antoinette Liébecq, Jeanine Malchaire, Emmanuel Pierret, Éliane Prenot, Bernard Rinaldi, Marie-Jeanne Vanderweckene, Annick Vanwelkenhysen, Anne-Marie Virzi, Joëlle Wauthier, Chantal Yerna. ISoSL On en a déjà entendu parler mais à quoi sert-il exactement ? Et quelles sont les interventions qui peuvent être octroyées ? Nous avons rencontré Aurore GILLIS, l’assistante sociale de cet organisme et responsable du secteur de la province de Liège. Michel Vigand Point commun: Qu’est-ce que le Service social de l’ONSSAPL peut proposer aux agents d’ISoSL ? Aurore Gillis: C’est un service social destiné aux membres du personnel (actif ou pensionné) et aux personnes vivant sous le même toit et pouvant être considérées comme étant à leur charge fiscale. Il y a deux grands chapitres quant à ce que nous pouvons leur proposer: - L’action sociale au sens large: orientation, information, démarches administratives... - Les interventions financières : o Les primes o Les interventions dans les frais de santé, frais de lunettes, frais dentaires, … o Les interventions de type exceptionnel. P.c.: Dites-nous en plus sur l’action sociale ? A.G.: Il s’agit de l’aide d’un service social général, voici quelques exemples : •Aide pour constituer un dossier pension •Aide et conseils dans des situations d’endettement voire de surendettement; •Renseignements d’ordre juridique (nous collaborons activement avec l’ASBL Droits quotidiens); •Aide et conseils en matière d’avantages pour personnes handicapées… Certaines demandes nécessitent la mise en place de collaborations avec d’autres services spécialisés dans différents domaines. 2 Point commun Le Service social collectif P.c.: Et sur les interventions financières ? A.G.: En ce qui concerne les primes, celles-ci peuvent être octroyées pour -une naissance ou une adoption; -un enfant bénéficiant d’allocations familiales majorées en raison de son état de santé; -un mariage ou une cohabitation légale; -une mise à la pension. Toutes les personnes vivant un événement de ce type peuvent introduire la demande de prime via le service du personnel d’ISoSL. Les documents nécessaires à l’introduction des demandes s’y trouvent aussi, ils peuvent également être téléchargés sur le site de l’ONSSAPL: http://www.onssapl.fgov.be/fr/ssc/formulaires-documents ou envoyés par courrier sur simple demande téléphonique au 02/239.12.71. Les éventuelles interventions dans les frais de soins de santé sont quant à elles calculées en fonction de la composition du ménage et des revenus. Dans de nombreux cas, nous pouvons intervenir pour une partie des frais liés à la santé physique et mentale tels que les médicaments prescrits, consultations de médecins généralistes ou spécialistes, consultations chez des thérapeutes tels que logopède, kinésithérapeute, diététicien, psychomotricien, psychologue... Cela concerne aussi le matériel médical lié à ces consultations: prothèses ou appareils dentaires, semelles orthopédiques, lunettes, appareils auditifs, orthèses... Nous intervenons aussi sur les frais d’hospitalisation. Notez que le calcul de l’intervention est effectué après déduction de tout remboursement tels que mutuelle, assurance hospitalisation.... de l’ONSSAPL =>> J’encourage les membres du personnel à prendre contact avec moi afin d’examiner leur propre situation. Je pourrai immédiatement leur dire ce qu’ils peuvent attendre de notre Service et quelles démarches ils peuvent effectuer. Enfin, il y a les frais exceptionnels. Ces interventions concernent les personnes qui se trouvent dans des situations sociales et financières difficiles. Ici encore, les demandes sont analysées en fonction de la composition de famille et de la situation financière. Ces aides sont ponctuelles et peuvent concerner de nombreux domaines comme par exemple une aide dans le chauffage, des frais scolaires particulièrement lourds (voyage scolaire), des frais d’aide-familiales... En ce qui concerne ces interventions sociales, j’insiste tout spécialement sur le secret professionnel ! Notre service y tient tout particulièrement ! Je peux donc vous assurer que ni l’employeur ni un collègue ne sera informé de la demande introduite ou de l’éventuelle aide apportée P.c.: Il y a aussi POLLEN, qu’est-ce que c’est ? A.G.: C’est une ASBL qui propose des formules de vacances. Une brochure éditée chaque année présente l’ensemble des produits et est distribuée en début d’année. POLLEN collabore aussi avec différents Tour Opérateurs comme Thomas Cook ou Jetair et permet à l’agent d’obtenir une réduction sur le prix du voyage. Une prime de 5 € par jour avec un maximum de 50 € par année et par enfant âgé de moins de 18 ans est déduite de la facture. P.c.: Concrètement, que doivent faire les agents d’ISoSL ? A.G.: Prendre contact directement avec moi ! Soit en se rendant à l’une des mes permanences ISoSL reprises ci-dessous : Valdor : 4ème mardi du mois de 13h30 à 15h30 Pèri : 4ème mardi des mois pairs de 10h à 12h30 Agora : 4ème mardi des mois impairs de 10h à 12h30 Petit Bourgogne : 3ème mardi du mois de 9h à 12h L’accueil : 1er mardi du mois de 10h30 à 12h30 Soit en me contactant directement par téléphone (fixe ou GSM), par mail, fax ou courrier. J’effectue des visites au domicile des bénéficiaires lorsque cela est nécessaire. J’insiste sur le fait que notre délai de prescription est de 18 mois… Si des personnes pensent être passées à côté d’une intervention possible, il n’est peut-être pas trop tard pour introduire la demande ! Aurore GILLIS Assistante sociale à l’ONSSAPL. Tél: 0473/63 72 03 – 02/239 12 83 Fax: 02/239 12 69 Courriel: [email protected] Adresse: rue Joseph II, 47 à 1000 Bruxelles 3 Point commun L’Accueil Symposium: Essor de la psychogériatrie au CHS La psychiatrie gériatrique ou gérontopsychiatrie a pour objet la pathologie et le traitement des affections psychiatriques : celles apparues au cours de la vieillesse et/ou celles qui existaient avant cet âge et qui persistent ou réapparaissent plus tard. La gérontopsychiatrie s’occupe également des déficits de la cognition. Lors de ce colloque, des spécialistes ont partagé leur expérience et leur expertise dans la mise sur pied de services pouvant accueillir des aînés en difficulté. Le samedi 24 mai, le Dr Bernadette Sprimont, psychiatre gérontologue, a initié l’organisation de ce symposium avec le soutien de Mr Eric FIEVEZ, directeur général d’ISoSL, de Mme France DEHARENG, directrice du CHS L’Accueil et de Mme Véronique THISQUEN, directrice de nursing du CHSA. Ce colloque commémorait le 10ème anniversaire du service de gérontopsychiatrie des Ormes. Le Dr Bernadette SPRIMONT nous explique : «D’année en année, les personnes âgées tiennent une place de plus en plus importante dans notre société. Il n’est pas rare de trouver réunies quatre générations sur les photos de famille. La majorité des personnes atteindra un âge avancé en bonne santé, mais d’autres hélas, connaîtront la maladie et en particulier la maladie mentale. Ainsi depuis le siècle dernier, dans la société, une révolution s’opère et elle nous concerne tous. Cette révolution « la longévité humaine » entraîne une modification globale de l’humanité, remettant en question le déroulement de la vie de chacun et les équilibres sociaux et économiques.» Dans ce questionnement, la projection de l’accroissement des troubles mentaux qui accompagne de tels changements démographiques est particulièrement préoccupante. 4 Point commun Différents thèmes ont été abordés : - Le champ des démences - Dr M. SCHUERCH (Le Pèrî) - L’éthique et les démences - Pr N. RIGAUX (FUNDP Namur) - La dépression et le suicide chez les aînés Dr A. PEETERS (Grand Hôpital, Charleroi) - Les troubles délirants - Dr G. DESCHIETERE (Clin. Univ. St Luc) - La démence et ses aspects juridiques - Me A. KAPITA et Me De VOS - Les médicaments chez les patients âgés Dr C. GILLES (CHH de l’Ardenne Libramont) - La psychothérapie chez les personnes âgées - Dr Sprimont (CHS L’Accueil) Le Dr X. GERNAY (directeur médical CHS L’Accueil) et le Dr C. de LANDSHEERE (directeur médical Valdor-Pèrî) ont modéré la journée. Ce symposium qui a réuni près de 150 personnes s’est déroulé dans une grande convivialité permettant un échange entre les participants. Ce fut un franc succès tant au niveau scientifique qu’au niveau logistique. Lors du verre de l’amitié, les nombreux aidants ayant assuré l’organisation du colloque ont été remerciés par Mme France DEHARENG, Directrice du CHS L’Accueil. Chantal Lemaire I SOnS cooL 24 heures jogging Un petit mot pour un grand événement : Il s’agira de la cinquième participation d’ I SOnS cooL au 24 heures jogging de Liège. Nous « planterons » cette année encore un village I SOnS cooL : - un grand chapiteaux + tentes individuelles (non fournies) si vous voulez prendre du repos et / ou « dormir » sur place. Ce village se situera entre le MAMAC et la Meuse vers l’Union Nautique, dans le Parc de la Boverie (repérez les drapeaux « ISoSL »). Les dates: Les samedi 13 et dimanche 14 septembre. Départ le samedi à 13 heures. Possibilité de courir de 40 minutes à... 24 heures suivant les possibilités, les disponibilités de chacun. ( Plus d’info : http://les24h.be/ ) Au programme: - barbecue le samedi soir. - verre(s) de l’amitié … -des ravitaillements ( baguettes + jambon+ fromage…) et le petit déjeuner (pain chocolat,croissant) sont prévus ! -des tables et des chaises accueilleront nos visiteurs et les sportifs. N’hésitez pas à me communiquer vos remarques, vos suggestions ! L’événement sera convivial, donc amenez vos supporters, amis, connaissances, collègues… Ambiance et bonne humeur au rendez-vous ! Renseignements plus précis lorsque les équipes seront définies. Pour rappel : Pour sa troisième participation en 2012, I SOnS cooL a inscrit 51 coureurs : 3 solitaires: Catherine: 13ème (2ème dame) 121,680 km parcourus. Pascal: 17ème 103,430 km Fernand: 19ème 100,390 km 2 équipes de six coureurs: I SOnS cooL4: 1er, 269,220km I SOnS cooL3: 3ème, 254,010km 1 équipe de 12 coureurs: I SOnS cooL5: 3ème, 258,570km et une équipe de 24 coureurs: I SOnS cooL6: 22ème, 211,420km soit un total de 1318,720 km pour l’ensemble des coureurs. 31 coureurs déjà inscrits : Kevin, Valérie, Pierre, Lucien, Thierry, Huguette, Jessica, Luigi, Armand, Pierre(A), Aurore, Marc, Alain, Michelle, Sandra, Sébastien, Alix, Michel, Manu, Murielle, Edith, Jenny, Raphael, PierreAntoine, Nancy, Laurence, Olivier, Fabienne, Antoinette, Brigitte, Catherine. Si ça vous intéresse où un membre de votre famille: Contactez Pierre Mignolet 04 / 341 76 90 [email protected] N’oubliez pas de noter le nombre de relais souhaité et les heures (jours) de disponibilité. Même si cela pourra et sera certainement modifié d’ici le mois de septembre, nous aurons cependant une idée du nombre et des types d’équipes que nous alignerons (équipes de 3, 6, 12, 24 coureurs). Si certains d’entre vous désirent former une équipe spécifique ( par exemple: équipe féminine, équipe kiné, équipe unité 46…) cela reste évidemment possible. Ps: on recherche un(e) coureur(se) pour compléter une téméraire équipe de trois !!! AU PLAISIR DE VOUS Y RENCONTRER Pierre Mignolet 5 Point commun Inter-Psy Le psychologue face au secret professionnel Ce 13 mai dernier, une cinquantaine de psychologues se sont réunis au Petit Bourgogne afin de réfléchir ensemble sur le secret professionnel et le partage de ce secret puisque ceux-ci rencontrent régulièrement des problèmes autour de ce thème. Chantal Lemaire & Marinette Molders, psychologue du psychologue clinicien et celui du psychothérapeute. Avec l’arrêté royal 78 relatif à l’exercice des professions des soins de santé, le psychologue en devient un acteur à part entière. La mission du psychologue y est clairement définie : aider, soigner et assurer la continuité des soins. Cette journée d’études a été initiée par Stéphane HOYOUX (responsable du service de psychologie Secteur A) accompagné dans l’organisation par Anne-Marie VIRZI (Cellule Formation) et Jean-François PAIROUX (responsable du service de psychologie CHS L’Accueil). S. HOYOUX introduit la journée et présente les différents orateurs de ce colloque. Il développe l’historique des engagements successifs des psychologues suivant l’évolution des normes de prise en charge hospitalières des patients. Au cours du temps afin de correspondre à la situation actuelle de la politique des soins, les moyens de prise en charge se sont intensifiés dans le but de diminuer les durées d’hospitalisation. 6 Marie-Claire LAMBERT (Députée fédérale et Présidente du CHR Citadelle) aborde le rôle du politique dans le statut du psychologue. Un processus de 10 ans de travail parlementaire reconnaît maintenant le statut du psychologue, Point commun Jean HERVEG (avocat au barreau de Bruxelles et maître de conférences aux FUNDP), présente l’aspect juridique du contenu de la journée d’études et le dilemme du secret professionnel partagé. Le secret partagé, c’est l’introduction d’une autre personne qui va recevoir la confiance du patient et assurer la poursuite de la prise en charge (avec son accord implicite ou explicite). Se pose alors la question de la protection des données à caractère personnel (secret professionnel, lois de la protection de la vie privée et droits des patients) dans un contexte sociétal utilisant maintenant les nouvelles technologies de la communication (par ex : quid des consultations par skype ?). Avec son exposé « Petit rappel déontologique », Christian MORMONT (professeur honoraire de psychologie ULg) soulève les notions essentielles de déontologie, de code, de morale et d’éthique. Parler de secret professionnel est une notion juridique. Ce dont le psychologue doit tenir compte pour rompre un secret professionnel, ce sont les notions de gravité et d’imminence d’une situation. En après-midi, des cas sont présentés par des psychologues Flora GUERRIERI , Catherine TALBOT et Lidia SCARCIOTTA du service CAKTUS, Larissa HUMPERS et Virginie COOLEN du service MIKADO, Delphine BACQUELAINE et Claire SOLHEID du CHS L’Accueil, Christelle MARECHAL du Pèrî et Claude SALMON du Cadran. Ces cas pratiques permettent de percevoir le caractère de la complexité de la situation. Les participants posent des questions et échangent. C. MORMONT commente les cas présentés d’éléments théoriques et emmène la réflexion plus avant encore. Eric FIEVEZ (Directeur général d’ISOSL) salue la présence indispensable du psychologue en santé mentale et reconnaît l’importance de son travail auprès du patient au sein de l’équipe pluridisciplinaire. Il est une valeur ajoutée au travail en équipe. Il assure de plus le soutien à l’équipe et auprès de ses collègues. Il reconnaît l’importance de cette première Journée d’étude entre Psychologues d’ISoSL et propose qu’une seconde journée de travail de rencontre entre pairs puisse voir le jour prochainement au CHS L’Accueil de Lierneux. S. HOYOUX clôture la journée et note le caractère riche et intéressant des échanges lors de cette rencontre entre psychologues. En conclusion, on a pu constater… et nous souhaitons de plus le préciser, qu’échanger ensemble autour de notre pratique professionnelle permet de rompre avec la solitude dans laquelle nous pouvons parfois nous trouver. Réfléchir notre action auprès du patient permet d‘améliorer encore la qualité de nos soins. Secteur A Parcours d’artistes Le week-end de la Pentecôte, les trois établissements ISoSL de Cointe ont participé au parcours d’artistes de Cointe Montmartre. A cette ocasion, le Petit Bourgogne, les Charmilles et les Cèdres ont exposé les oeuvres réaliséees par les patients et les résidents. Cette année le thème choisi était l’envol. Peintures sur toile mais aussi sur soie, objets de menuiserie (nichoirs pour insectes), dessins, sculptures en papier mâché étaient exposés au public. L’envol reflétait aussi une symbolique par rapport à la réhabilitation sociale des patients/résidents puisque ceux-ci sont amenés à retourner vivre en appartement ou en habitation protégée. Plus d’une centaine de visiteurs ont pu admirer les oeuvres présentées et ont permis d’ouvrir, une fois de plus, l’hôpital et les MSP vers l’extérieur. Marina Martial 7 Point commun Le Valdor Le kanban Un kanban, terme japonais signifiant « étiquette, enseigne, panneau » est une simple fiche cartonnée que l’on fixe sur les bacs ou les conteneurs de pièces dans une ligne d’assemblage ou une zone de stockage. Cette méthode, déployée à la fin des années 1950 dans les usines Toyota, est mise en place entre deux postes de travail et limite la production du poste amont aux besoins exacts du poste aval. Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive et relativement régulière. (Source Wikipedia). Michel Vigand Nous avons rencontré les deux agents, Tiziana PALMA et Mohammed GROUZ, qui ont mis en place ce nouveau système de rangement et de distribution de certains articles et matériels dont ont besoin les unités de soins. 8 Point commun: Dites-nous pourquoi installer un kanban dans le nouveau Valdor ? Tiziana Palma: Nouvel hôpital, nouveau système de rangement et de fonctionnalité. Le kanban étant une méthode d’utilisation et de réapprovisionnement d’un matériel défini en flux tendu, il permet d’éviter les abus et surtout d’assurer les dates de péremption des produits. P. c.: Mais comment la méthode d’un constructeur automobile japonais peut-il être transposé dans un hôpital ? Mohammed Grouz: Cela fonctionne déjà dans les principaux hôpitaux de la ville. Au CHU de Liège, lorsqu’ils l’ont installé, ils ont restreint de moitié les dépenses d’achat et les pertes de matériel. La commande de celui-ci n’est faite que lorsqu’on en a besoin; cela évite les stocks et les manquements qui ne sont pas commandés à temps. Point commun P. c.: Comment cela va-t-il fonctionner ? T. P.: Chaque service a 10 armoires avec différents paniers et dans chaque panier, il y a un ou plusieurs articles. En tout, il y a +/- 350 articles. Pour chaque article: 2 compartiments. Le A, au devant ou à gauche du panier. Le B, à l’arrière ou à droite du même panier. Quand un agent prend un article dont il a besoin (set à pansement, seringues, boîte à savon, housse mortuaire, perfs ou fourniture de bureau...), il puise dans le compartiment A. Si l’agent prend le dernier article du compartiment A, il RETOURNE alors L’ETIQUETTE qui se trouve sur le panier; de cette manière la personne chargée de faire les commandes voit directement les articles manquants. En attendant la livraison, si un agent a encore besoin de cet article, il puise dans le compartiment B. Le jour de la livraison, la personne responsable prend les articles du bac B et les met dans le bac A afin d’assurer les dates de péremption et il renfloue ce bac suivant le nombre d’article prévu. Ensuite il rempli le bac B. L’unité de soins recommence une semaine avec une dotation complète. P. c.: Et s’il y a rupture de stock ? M.G.: Un agent va à la pharmacie ou fait une demande au magasin suivant l’article. Il peut aussi aller chercher l’article manquant dans une unité de soins voisine, mais celle-ci devra veiller à récupérer cet article pour ne pas être taxée de surconsommation. Mais à la veille de la mise en route, nous avons gonflé les réserves, elles sont prévues pour tenir une semaine. P. c.: Quel sont les avantages de cette méthode ? T. P.: Les armoires kanban sont identiques dans toutes les unités de soins. Il n’y aura plus de problème pour trouver les produits pour les agents qui changent de salle, pour les urgences ou pour le personnel EMRI. Le personnel trouve tout de suite ce qu’il cherche, tout est au même endroit. M.G.: Le kanban est un système facile et qui peut rapporter gros ! Ça promeut la gestion de bon père de famille. Tout le monde peut participer à son fonctionnement en étant vigilant sur le produit et la quantité qu’il prend. P. c.: Vous avez eu des rôles différents dans cette mise en place ? Ensemble: Lorsque ce projet a été initié, nous l’avons mis en place conjointement. Maintenant qu’il est en fonctionnement, Tiziana va voler vers d’autres aventures et Mohammed restera en tant que superviseur avec Joëlle Jans de la stérili. Nous allons avoir une année test (sur quatre saisons car les besoins ne sont pas les mêmes suivant celles-ci) sur les quantités employées et sur les lieux de consommation. La polyclinique et l’hôpital de jour ont aussi leur propre kanban mais avec des quantités différentes et d’autres articles. Pour finir, nous voudrions remercier l’équipe de la salle 43 et Mme Carine Vanherreweghe qui ont approvisionné tous les kanban du nouvel hôpital. Pèrî Colour your hospital Laurence Greven et Louise Weber sont ergothérapeutes sur le site Pèrî. Elles viennent de mettre en place des bacs de culture surélevés en profitant d’un projet initié par Belfius. Michel Vigand Point commun: Comment est né ce projet ? Laurence Greven et Louise Weber: Il existait un potager dans notre jardin thérapeutique et Colette Capart, l’ergothérapeute qui s’en occupait, a pris sa retraire. Nous nous sommes rendues compte qu’il était accessible uniquement à un nombre restreint de patients « valides » capables d’y travailler. Ce potager est toujours en activité et sera prochainement dédié à la culture des fleurs. En parallèle, il existe sur le site Pèrî un « projet convivialité » pour la cafétéria et le jardin. Ce projet vise à rendre l’hôpital le plus convivial possible pour nos patients, leur famille, les visiteurs et le personnel. Lorsque Belfius a fait un appel à projet (concours) nommé COLOUR YOUR HOSPITAL, notre idée de fabriquer un potager suspendu s’est inscrite dans le cadre de cette vision . P.c.: Quel était votre idée ? L. G. & L.W.: Nous voulions rendre le jardinage accessible aux patients à mobilité réduite. Puisque les personnes ne savent pas travailler au sol, nous avons pensé amener le sol à eux. Nous avons visité le jardin « Nature et Progrès » à Jambes et celui de la Résidence les Orchidées à Grivegnée. Nous avons fait plusieurs propositions de bacs surélevés et c’est le modèle des Orchidées qui a été retenu. Le concours Belfius a permis de concrétiser ce beau projet en nous octroyant un budget de +/- 9.000 € P.c.: Au niveau réalisation, comment avez-vous procédé ? L.G. & L. W.: Nous avons rencontré Christophe Counson, le gestionnaire technique du site, et nous lui avons donné toutes les informations pratiques (hauteur des bacs, revêtement du sol, espaces de déambulation à pied ou en chaise roulante...). Ensuite, c’est l’équipe technique Pèrî/Agora qui a réalisé tous les travaux. Après +/- 1 an (du début du projet à sa réalisation complète), nous avons pu commencer à l’utiliser. P.c.: Vous y travaillez depuis deux mois, qu’avez-vous remarqué comme effets sur les patients ? L.G. & L.W.: Ils y viennent chacun avec un objectif thérapeutique différent (cognitif ou fonctionnel). Le meilleur effet que nous observons régulièrement, c’est la valorisation. Ils peuvent mettre en avant leurs connaissances et ils se sentent de nouveau utiles. Ils s’activent dans un autre cadre que celui de l’hôpital et ils ont souvent de meilleures performances dans ce genre d’activités qui ont un sens pratique. 9 Point commun Si Fafchamps m’était conté Pour Liège et les Libertés 1467 Jean de Pery 10 Jean se dirigeait d’un pas alerte vers la porte SainteWalburge car son oncle l’avait mandé sur le champ. Que lui voulait-il en pleine journée de travail et pourquoi lui avait-il envoyé un de ses gens de maison pour le quérir ? Sacré Oncle Lambert, heureusement qu’il avait été là pour lui et ses frères et soeurs. Ces derniers mois n’avaient pas été faciles ! D’abord son père était mort au côté de Baré de Surlet avec de nombreux liégeois à la bataille de Brustem en octobre dernier. Ces foutus bourguignons étaient entrés en ville et avaient arraché et emmené le Perron à Bruges pour châtier Liège et ses fiers habitants de leurs avoir tenu tête. Ensuite, lorsqu’un messager était venu annoncer la mauvaise nouvelle, sa mère s’était laissée mourir de chagrin. Ça faisait donc six mois qu’il habitait avec Oncle Lambert en Pierreuse et qu’il travaillait pour lui dans la carrière de grès de Falcompîre. Point commun Maintenant, à 14 ans à peine, l’extraction des pierres et le maniement des gros maillets l’avait endurci et une solide musculature pointait sous la chemise de bure qu’il portait pour travailler. Petit Jean, l’enfant chétif et timide couvé par sa mère était devenu un homme: Jean de Pery. Il descendait Pierreuse et venait de passer sous la fausse porte quand il vit des hommes sortir de chez son oncle. Étrange; d’habitude en journée, Oncle Lambert était sur ses chantiers et ne recevait pas de visites. Il se précipita dans la maison, traversa la cour et c’est là qu’il entendit des voix dans le couloir. « Ce fieffé évêque, tout à la solde du Bourguignon, chaque occasion est bonne pour nous avilir, surtout nous les gens des métiers. Un fèvre de Neuvice m’a dit que Louis de Bourbon ose à peine sortir du Palais; et quand il le fait, c’est avec bonne escorte. » « Par Sainte Barbe. » - là, c’était son oncle qui parlait - « Nous les tailleurs de pierre, nous ne le laisserons pas piétiner nos droits, tout Prince Evêque qu’il soit. » Un troisième larron continua « Nous les tanneurs, nous disons qu’il faut soutenir les vrais liégeois et le bouter hors les murs de notre cité. » Son oncle reprit: « Bien dit l’ami ! Il est temps de s’organiser; que chacun en parle à ses frères des métiers, plus nous serons et mieux ce sera. Que chacun prévienne aussi les métiers des autres villes, pour toi Benoît: Huy, Dinant et Fosses; pour toi Henri: Tongres, Looz et Saint-Trond; Hasselt, Bree et Maaseik seront pour toi Guillaume. Quant à moi, je contacterai Franchimont et Verviers. Allez tous maintenant et gardez-vous de ne point trop en dire... » Jean fit demi-tour et se cacha dans une encoignure de la cour et il vit une dizaine de rudes gaillards se précipiter à l’extérieur. Il était surpris, son oncle Lambert qu’il prenait pour un tailleur de pierre sans histoire était donc un patriote. Il laissa encore passer quelques minutes puis entra dans la salle commune. Oncle Lambert trônait à table dans un vieux fauteuil, il achevait d’écrire sur un parchemin. « Ah Jean, tu as fait vite, c’est bien mon petit ! J’ai une mission pour toi. Avec des gens d’armes, tu vas prendre la tête d’un convoi de pierres taillées pour la réfection du château de Franchimont. Mais surtout, tu vas porter ce message secret à Englebert de Juslenville, le chef de la garnison, tu en réponds sur ta vie... » Jean de Pery ne se doutait pas à quel point son existence allait changer. À suivre Jeanine Malchaire & Michel Vigand ISoSL Les uns et les autres... Les embauches LE PETIT BOURGOGNE Anne-Sophie BOFFE, psychologue Frédéric LARDINOIS, ouvrier Sophie HEUCHENNE, ouvrière LE VALDOR Domenico MOSCATO, ouvrier Romain CHRISTIANE, ouvrier André LESSAIN, ouvrier LE PÈRÎ Aymeric ZAPPIA, psychologue L’ACCUEIL Elodie STRAPE, éducatrice spécialisée Elisabeth MAQUOI, psychologue Sara MENTEN, psychologue Bénédicte SCHWIND, employée d’administration Laure-Line LEROY, psychologue LEONARDO DA VINCI Thierry HICK, ouvrier polyvalent Liliane GRETRY, aide-soignante Annie TSHILANDA LWABEYA, aide-soignante AGORA Gérôme PETITHAN, ouvrier LES ORCHIDÉES Alysson DEBART, aide-soignante Sabrina DELSUPEXHE, ouvrière LES SAULES Frédérique WILKIN, infirmière ISoSL H sans T Les retraites AGORA Giuseppe LAERA, le 31 janvier LE VALDOR Jeannine NULENS, le 31 mai Renate MULLER, le 30 juin Marie-Paule MOUSSON, le 30 juin Christine ENGLEBERT, le 30 juin L’ACCUEIL Christine KNUTS, le 1er mai LES ORCHIDÉES Elisabeth HERMANS, le 1er mai LE PETIT BOURGOGNE Alain MAROIL, le 31 janvier Marie-Louise PETITJEAN, le 31 mars Ghislaine LEMAIRE, le 31 juillet Oscar ORELLANA FIGUEROA, le 31 août LE PÈRÎ Marie-France BADOU, le 1er juillet Dans le cadre d’une action symbolique pour marquer la journée sans tabac fixée le 31 mai , le groupe HST (Hôpital Sans Tabac) a organisé ce 2 juin une pause-santé... sans T d’une demi-heure animée par les professeurs d’éducation physique. Les travailleurs et les patients ont eu l’occasion de prendre un grand bol d’air et de réaliser des étirements, des exercices cardio-vasculaires et même une petite balade sur le site du Petit Bourgogne. Le taux de participation avoisinait +/- 60 personnes sur le site du PB et 30 personnes sur le site Agora. Grâce à la collaboration du département hôtelier, chaque participant a reçu une pomme en guise de félicitation pour l’effort fourni. Cette animation permet de rappeler l’offre proposée aux patients avec les groupes « stop tabac » sur les 2 sites et aussi que notre hôpital est un espace non fumeur. Sabrina Edrei 11 Point commun Wall Art Les agents du Tag, graffitis, maintenant Wall Art... De tout temps, l’homme s’est exprimé en gravant ou peignant des formes, des messages, des fresques. C’est parfois autorisé, souvent interdit... mais quand un hôpital ferme et qu’il va être réhabillité de fond en comble, alors les murs sont les lieux idéaux pour s’exprimer et laisser libre cours à son imagination. Le personnel a quitté le Valdor ce 17 juin, mais il y a laissé les traces (ephémères) de son passage. M.V. 12 Point commun étaient là ! Isosélien Brazilian Jiu-jitsu Chers amis Isoséliens et les autres, Qui ne s’est jamais retrouvé pris au piège dans une violente dispute sans savoir comment réagir ? Et bien au sein d’ISoSL, nous avons un collègue qui, depuis de nombreuses années, enseigne la façon de se défendre en toutes situations. Georges Meulenyser a 40 ans, il est en couple et l’heureux papa de Thomas, 2 ans et de Marie, 7 mois. Des études de droit en poche, Georges débute sa carrière professionnelle en travaillant au sein de l’Ordre judiciaire. Les aléas de la vie vont conduire Georges à être confronté à la maladie. Suite à cela lui vient l’envie de consacrer sa vie aux autres et de travailler dans le secteur des soins de santé. En 2010, il entre au Valdor comme auxiliaire de soins, il travaille salle 40 et 41 avec Madame Falla dont il dira que c’est une chef de salle exceptionnelle qui lui a énormément appris. Au bout de 3 années et pour des raisons de facilités d’horaires, il intègre l’équipe de polyclinique en tant que brancardier. Mais ne vous y fiez pas, cet homme calme et discret est capable de mettre à terre n’importe quel « malabar ». En effet, quand Georges quitte son travail, c’est pour se consacrer à sa passion : le « jiu-jitsu brésilien ». Le « jiu-jitsu brésilien » est un art martial dérivé des techniques du judo et du jiu-jitsu importé au Brésil dans les années 1920 par des immigrants japonais et mis au goût du jour par la famille « Gracie ». Cet art martial a été épuré de toute technique inutile pour privilégier l’étranglement, les clés articulaires et les compressions musculaires. «A way of life» Contrairement aux autres arts martiaux qui privilégient le combat debout avec les pieds et les poings, le jiu-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol. 90% des bagarres se terminent au sol et la plupart des protagonistes sont déstabilisés face à cet environnement en mouvement. Raison pour laquelle ces techniques sont particulièrement bien adaptées aux femmes car elles ne nécessitent pas de force physique ou de grands gabarits. Au jiu-jitsu brésilien, on ne frappe pas ! Mais on étrangle, on brise, on comprime. Tout cela au corps à corps sur le sol, de manière avant tout à mettre son agresseur hors d’état de nuire. ( exemple : lors d’une tentative de viol.) Il était encore mal connu jusque dans les années 1990. C’est un brésilien qui a eu l’idée d’organiser une compétition où toutes les disciplines d’art martiaux s’affrontaient (Ultimate Fighting Championships). A la grande surprise de tous, c’est un homme chétif pratiquant le jiu-jitsu brésilien qui a remporté la compétition en soumettant tous ses adversaires. Ce fut le point de départ de la reconnaissance de cet art aux USA, ce qui permit son enseignement dans le monde entier. Attention toutefois il ne faut pas confondre le jiu-jitsu brésilien avec la « capoeira » qui est aussi un art martial brésilien mais où on frappe son adversaire sur de la musique. Il a été créé par les esclaves, prenant le prétexte de la danse pour apprendre des techniques de défense. De nombreux secteurs comme les établissements pénitenciers, la police, les hôpitaux psychiatriques vont s’intéresser à cette méthode de défense qui stoppe l’adversaire sans lui porter de coups. Voila maintenant 11 ans que Georges enseigne cette discipline au sein de son ASBL. Cet enseignement est ouvert au tout public. « Le jiu-jitsu brésilien n’est pas seulement un art martial, c’est une façon de vivre, c’est mon équilibre » Georges est aussi un compétiteur et dès qu’il en a la possibilité, il part aux USA pour aller s’entraîner et continuer à progresser. Il avoue qu’il est plus facile de donner des cours aux femmes car elles écoutent les consignes sans trop s’y opposer puisqu’elles n’ont jamais été confrontées à la bagarre contrairement aux hommes à qui on a toujours dit que pour gagner il fallait taper fort le premier et s’imposer. Règle inverse aux techniques enseignées par le jiujitsu brésilien qui préconise la relaxation, le calme et la méthode. Plus on est en opposition face à son adversaire, plus on se raidit; plus on force contre son adversaire, moins on a des chances de le maîtriser. Inutile de forcer, il faut se servir de la force de l’autre. Evidemment le passage de la théorie à la pratique est difficile, il faut d’abord se débarrasser de ses a priori. Comptez environ une année pour maîtriser les techniques de base. Le plus grand rêve de Georges serait de pouvoir enseigner cet art à des personnes mal voyantes. Si vous avez envie d’en savoir plus, vous pouvez aller sur le site www.jjb-liege.be Ou vous rendre à un cours: JJB Liège ASBL, Salle Clajot, rue des Oeillets, 18 4000 Liège. Le mardi de 20h à 22h et le vendredi de 18h à 20h. Contactez Georges Meulenyser 0495 401 383 [email protected] Ou mieux encore, lors d’une rencontre au détour d’un couloir, interpellez-le, mais soyez prudents…! Georges pourrait vous inviter à faire du jiu-jitsu brésilien. Merci à Georges pour cette belle découverte. Joëlle Wauthier 13 Point commun Loisirs Le coin des lecteurs Chers amis isoséliens, à l’approche des vacances d’été je vous propose une nouvelle rubrique destinée à vous faire connaître des livres intéressants. Alors si vous avez lu des livres qui vous ont plu, n’hésitez pas à nous en faire un petit résumé. Joëlle Wauthier Pour cette première édition je voudrais vous parler de: «La couleur des sentiments » de Kathryn Stokett. Editions Jacqueline Chambon. …«Chez les blancs de Jackson Mississippi, ce sont les noires qui font le ménage, la cuisine et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peutêtre même s’exiler dans un autre état, comme Constantine qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires, personne ne croirait à leur amitié; moins encore la tolérerait. Pourtant, poussée par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins et en grand secret écrire une histoire bouleversante»… 14 Ce livre est passionnant, drôle, émouvant. «La couleur des sentiments» vous fera passer par une multitude d’émotions: la peur, la joie et les larmes s’entremêleront tout au long de la lecture qui est aisée grâce à un style très descriptif mais parfois un peu brut dans les dialogues. Cet ouvrage est sans conteste un moment de plaisir mais aussi de questionnement et de remise en question. Si comme moi vous avez grandi avec Tom Sawyer et que les rives du Mississippi ont inspiré vos jeux d’enfants, vous serez transportés par cette histoire. «La couleur des sentiments», un livre rempli d’amour et d’humanité, à lire absolument ! Point commun Ne w, ne w, ne w «Si c’était à refaire» de Marc Levy. Editions Robert Laffont. …«Andrew Stilman, grand reporter au New-York Times mène l’enquête la plus importante de sa carrière. Au lendemain de son mariage, il est victime d’une agression et s’effondre, mortellement blessé, dans une mare de sang. Etrangement, il reprend connaissance deux mois plus tôt. Revenu soixante jours en arrière, Andrew Stilman doit choisir entre mener à terme son enquête ou découvrir son assassin et déjouer le destin. De New-York à Buenos-Aires, le reporter se trouve précipité dans un engrenage vertigineux»… Ce thriller est passionnant et plein d’humour. Le suspense vous tient en haleine jusqu’au dénouement. Les personnages sont nombreux et attachants. Il y a beaucoup de détails, ce qui oblige parfois le lecteur à faire un retour en arrière pour une bonne compréhension et cela le rend actif face à l’intrigue. L’écriture est d’accès aisé et l’histoire véritablement bien construite. « Si c’était à refaire », Un livre à emporter dans vos bagages cet été. Ne « Central Park » de Guillaume Musso Editions XO … « New-York, huit heures du matin. Alice, jeune flic parisienne et Gabriel, pianiste de Jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Elysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible ? Et pourtant… Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ? Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence. » Ce thriller psychologique est surprenant, plein de rebondissements inattendus et de surprises. Dès les premières lignes, vous êtes touché par l’histoire et il devient vite impossible de se détacher de sa lecture et des personnages. Le souci du détail, géré de façon magistrale, permet au lecteur de vivre pleinement le récit. Si comme moi vous aimez les intrigues, vous serez servi car, tout au long des pages, les scénarios que vous présumez tombent à l’eau, si bien que le dénouement final vous soulage mais vous laisse aussi perplexe. « Central Park » Un excellent livre qui j’en suis certaine, ne vous laissera pas indifférent. w, ne w, ne w Petit cocorico….Marie-Isabelle Tasset est née en 1974 et vit à Beyne-Heusay, sur les hauteurs de Liège. Après des études de lettres, un passage par l’enseignement et un poste d’assistante de direction, elle choisit de se consacrer à sa famille et à sa plume. Avec «Les petits galets», elle signe son premier roman « Les petits galets » de Marie-Isabelle Tasset Edition Edilivre (www.edilivre.com) … « L’histoire se déroule entre Paris et la Normandie. Lisa une jeune avocate qui a été mariée à un juge d’instruction dans une vie précédente, se retrouve plusieurs années plus tard au cœur d’une intrigue policière où elle est confrontée à ce même juge d’instruction »…. Dans ce livre, Marie-Isabelle Tasset a voulu plus qu’une histoire, ce bouquin est une réflexion sur le parcours d’une vie. Est-il écrit à l’avance ? Sommes-nous libres de nos décisions ? Si nous le pouvions, voudrions-nous connaître l’avenir ou préférerions-nous l’ignorer ? Autant de questions qui sont traitées dans cet ouvrage. Un livre à découvrir ou chacun se reconnaîtra, peut-être, un peu…. « Je trouverai ce que tu aimes » de Louise Doughty Edition Belfond …« La vie de Laura Needham vient de basculer : Betty sa fille de neuf ans a été renversée par une voiture. Une mort rapide, violente, injuste. Peu à peu, Laura perd pied. Comment accepter la pitié de ceux qui ne pourront jamais comprendre sa douleur ? Comment respirer lorsque tout son être étouffe ? Et comment s’appuyer sur Paul, son ex-mari, lui-même en pleine tourmente ? Laura est seule face à sa souffrance, à sa colère. Et elle ne veut pas d’aide. Aucune cellule psychologique ne pourra la détourner de cette pensée obsédante : faire justice. Car elle a fini par apprendre l’identité du conducteur. Emportée dans un engrenage de vengeance, de violence et de passion, Laura n’a plus qu’une seule idée en tête : trouver ce à quoi cet homme tient le plus. Et le lui arracher» Ce livre émouvant, raconte l’histoire bouleversante d’une mère profondément meurtrie par la mort de son enfant où les sentiments de haine, de vengeance, d’amour et de pardon s’entremêlent. Une lecture terriblement touchante, qui soulèvera vos émotions et qui vous fera réfléchir. A ne pas lire si vous avez un coup de blues…. « Le secret de Lily Quinn » de Paullina Simons. Editions France loisirs. … « Jeune New-Yorkaise de 24 ans, Lily est une rêveuse qui mène une existence paisible en attendant sa rencontre avec le grand amour. Mais son destin prend un tour imprévu lorsque sa meilleure amie disparaît brusquement et que Spencer, l’inspecteur chargé de l’enquête, surgit dans sa vie. Si les révélations qu’il lui fait mettent à mal tout ce qu’elle croyait savoir de sa famille, sa présence se révélera aussi d’un réconfort inestimable lorsque Lily devra lutter contre le mal terrible qui la ronge »… Ce roman raconte l’histoire de deux personnes que tout oppose. Leur monde est si différent; pourtant entre eux va s’installer la confiance et une véritable histoire d’amour qui va remettre en question toutes leurs certitudes et qui va leur permettre de dépasser tous les obstacles que la vie va mettre sur leurs chemins. Un véritable roman d’amour comme on les aime avec en toile de fond une intrigue policière. A lire pour un moment de détente. 15 Point commun ISoSL Un peu de tout... En Transparence: « Dans le cheminement de notre atelier dessin/peinture des Cèdres et des Charmilles, nous continuons méthodologiquement notre apprentissage aux niveaux techniques: matières, travail sur la composition, organisation du sujet, des couleurs, équilibre masses-traits-couleurs. Tel un pianiste qui fait ses gammes. Ces «gammes» nous ont conduit cette année à travailler, entre autre, sur du papier calque. Qui dit calque dit travail sur la transparence donc sur le jeu de la lumière au travers du papier et de l’impact qu’à celle-ci sur la couleur. Travail sur la fragilité du papier aussi. Nos oeuvres ont abouti sur les murs d’exposition de la Courte Echelle qui nous accueille, une fois de plus, avec plaisir et reconnaissance de la qualité du travail. L’apprentissage de diverses techniques en continu à l’atelier, permet à nos artistes d’évoluer et d’acquérir de l’autonomie dans leur moyen d’expression. Bravo encore et merci aux fervents participants de l’atelier: Consiglia, Carole, Thierry, Pierre, Walter,David... 16 Point commun Nadine Brouir Le secteur A d’ISoSL était présent aux Halles aux Viandes ce 24 avril à la Journée de l’accès à la Santé organisée par l’Echevinat de la Santé et de la Jeunesse de la Ville de Liège. S’il n’y eut pas énormément de visiteurs, notre secteur a pu se faire connaitre aux professionnels de la santé qui s’occupent principalement du réseau domicile. M.V. Dans le courant du mois de mai, nous avons eu l’occasion de découvrir un des étages entièrement rénové de la Résidence Louis Demeuse à Herstal. M. Frédéric Daerden, bourgmestre de Herstal et Mme Yerna, Présidente d’ISoSL ont pu parcourir ces locaux remis à neuf. Ils en ont profité pour rendre visite aux résidents. M.V. Merci à Zora Benhizia, Francesco Tomasi, Dominique Doumen & Jacques Grenier pour leur accueil Le Valdor L’inauguration Après plusieurs pré-inaugurations, le nouveau Valdor a donc été officiellement inauguré ce vendredi 16 mai. Cérémonie protocolaire, journées portes ouvertes, visites guidées des nouveaux locaux, conférences médicales, ateliers pratiques... La semaine qui suivait était bien chargée et les organisateurs se sont vu récompensés de leurs efforts par 4000 visiteurs enthousiastes. Michel Vigand Willy Demeyer, Bourgmestre de la Ville de Liège; Maggy Yerna, notre Présidente; Jean-Claude Marcourt, alors Vice-Président de la Région wallonne et Ministre de l’Economie et Pierre Rondal, notre ex-Directeur général et initiateur du projet. La cérémonie protocolaire a accueilli la toute grosse foule et on a pu y rencontrer le Ministre Jean-Claude Marcourt, le Gouverneur Michel Forêt , le Bourgmestre Willy Demeyer ainsi que nombre d’édiles communaux et des gestionnaires d’autres hôpitaux de la région. Des collègues d’ISoSL étaient aussi de la partie. Tous avaient hâte de découvrir notre nouvelle structure. Après les discours et le découpage de ruban, les invités ont pu visiter une unité de soins et les locaux de la physiothérapie (et la superbe piscine). Les deux conférences médicales ont rencontré un beau succès, surtout celle tout public qui a vu de nombreux quidams venir en apprendre plus pour rester en forme après 80 ans. 17 Point commun Le Valdor Les journées «Portes ouvertes» Durant toute une semaine, le nouveau Valdor a ouvert ses portes au public. C’était la dernière fois que celui-ci pouvait visiter le bâtiment puisqu’après le déménagement, les patients y prendront leur quartiers. Après la découverte des lieux, les visiteurs pouvaient se rendre à différents ateliers pour s’essayer à la réanimation; pour se déplacer, avec un trouble visuel, dans un parcours d’obstacles; pour parler de douleur ou encore découvrir la meilleure manière de se relever après une chute. Ces ateliers ont eu beaucoup de succès parmi les jeunes et les moins jeunes puisqu’ils pouvaient aussi évaluer leur équilibre et leurs habitudes alimentaires. Une étoile du Bolchoï ? Non, simplement notre DG en équilibre précaire ! Vous voulez visionner le film tourné pour l’ouverture ? Surfez vite sur ce lien: http://www.youtube.com/ watch?v=g-7rMyKJ9yc 18 Point commun Le Valdor Les acteurs Dans cette superproduction, les acteurs n’ont pas fait que de la figuration. Encore une fois (et depuis la première pré-ouverture), le personnel d’ISoSL a répondu présent et s’est investi pour accueillir chaleureusement les visiteurs. Impossible de placer ici les photographies de tous ces acteurs, mais voici un florilège de portraits... 19 Point commun Le Valdor Le déménagement Ce déménagement du 17 juin fut rondement mené. Les premiers transferts avaient lieu dès avant 8h00 et se terminaient début d’après-midi. Surtout pas les patients Chargement, déchargement... Faire les paquets... Ne rien oublier... Vider le vieil hôpital 20 Point commun Et intégrer le nouveau... LONGUE VIE AU VALDOR e t i l o s n i aldor V Le championnat de foot est terminé... Mais on peut toujours profiter des couleurs ambiantes Quelques heures avant l’ouverture, les brigadières d’entretien ont dû faire un petit plongeon pour un nettoyage du fond de la piscine Carré d’As ! Ou l’effet de la nouvelle pièce de luminothérapie ??? Mais que faisaient HaoHao et Xinghui dans la bambouseraie du Valdor ? A moins que ce ne fut Bart et son copain ??? s d n a r g s e l s etits plats dan p s e l t e m n o , A Dédale ella Murgia Une équipe guidée par Mir Durant le mois de mai, un concours Top Chef a été organisé au sein du service Dédale sur le site Agora. Dans cette unité accueillant des patients souffrant de psychose et d’assuétudes, les 2 équipes étaient composées à la fois de soignants et d’usagers. Le jury, quant à lui, était représenté par le Docteur Pierre Zaeytydt; Vincent Kosobucki, professeur d’éducation physique et Anne-Catherine Luyten, ergothérapeute de l’unité. Le principe était identique à celui de l’émission télévisée bien connue de tous: certains ingrédients imposés et d’autres, choisis librement, un peu plus exotiques. Après 3 heures de travail assidu, l’entrée, le plat et le dessert ont été dégustés par le jury (et les participants). Le choix des gagnants s’est basé sur des critères comme l’originalité, le goût et la présentation de chaque plat. Les équipes ont fait preuve d’un investissement et d’une créativité hors normes ce qui a rendu la décision finale ardue pour le jury. Les vainqueurs ont remporté un repas au restaurant «Vol au-dessus» de l’Article 23 mais qui a été finalement partagé par tous les participants pour les féliciter de leur motivation à ce concours. Etant donné le succès de ce 1er «Top Chef à Dédale», nous prévoyons de remettre le couvert… et pourquoi pas avec d’autres services. Avis aux gastronomes… Anne-Catherine Luyten & Ariane Pirard La dégustation du jury Pour finir, les résultats L’autre par Ariane Pirard Etoiles filantes aux fraises, tajines et saveurs méditerranéennes
© Copyright 2024 ExpyDoc