Traitement d'image Acquisition F. Denis, F. Dupont [email protected] 1 L'image Reproduction ou représentation d’une chose Classification représentation (le plus souvent 2D) d’une scène ou d’un objet situé dans un espace à 3 dimensions (+ la dimension temporelle). • images « physiques », avec une réalité matérielle : images de magazine, d’écran… visibles ou non visibles suivant les longueurs d’onde considérées, images stockées en mémoire d’ordinateur, non visibles directement (fichiers images) images "optiques" Images physiques non visibles • images « mathématiques » , de nature immatérielle et non visibles par nature : fonctions de 2 variables, matrices, images calculées par ordinateur (images vectorielles ou géométriques - synthèse d’images). A tout phénomène physique, biologique ou économique, mais de nature bidimensionnelle, on peut associer une image par extension (« images latentes »). 2 Cadre du cours Images numériques 2D sous la forme d’un tableau (appelé bitmap) de n x m pixels (picture element) . Ces images sont encore appelées raster ou raw par opposition aux images vectorielles ou géométriques. • problèmes liés à la numérisation et la restitution (Acquisition des images (éclairage, dispositifs échantillonnage, quantification) • Espaces de représentation des transformée de Fourier d'acquisition images (NG, capteurs); couleur), 3 Types d'images Images par réflexion • Optiques photographie & vidéo applications : – vision par ordinateur – vidéosurveillance – vidéo & multimédia – imagerie aérienne – art et documents … interférométrie microscopie optique MANIER Michel © CNRS Photothèque © copyright 1999 L'Europe vue du ciel Sarl 4 Types d'images MEdium Resolution Imaging Spectrometer (MERIS) Copyright © 2000 - 2003 European Space Agency • Radar (ondes radio) • Acoustiques Sonar Radar à ouverture synthétique échographie • Télédétection (lumière visible, infrarouge) METEOSAT Image composite Copyright © 2000 - 2003 European Space Agency 5 Types d'images Images d'émission • Infrarouge (l >3µm) • Astronomie (étoiles) • Imagerie par rayons Gamma • Tomographie par émission de Didier COT © CNRS-Photothèque Télescope spatial HUBBLE positons (PET) • Microscopie par fluorescence (ultraviolet) • Microscopie électronique Téléscope spatial HUBBLE Copyright © 2000 - 2003 European Space Agency WESTALL Frances © CNRS-Photothèque © CNRS Photothèque - GUIDI - RONTANI Chantal 6 Types d'images images par transmission • radiographie, angiographie • tomographie X • tomographie sismique • IRM •… 7 Domaines d’applications Spatial, météorologique Médical, biologique Contrôle industriel (construction automobile, électronique, agroalimentaire,…) Agriculture Militaire Aide à la conduite automobile Robotique ... Des types d’images et de préoccupations très variés 8 Les étapes du traitement d’une image 3 étapes fondamentales • Acquisition : scène physique représentation numérique • Traitement : Extraction de l’information pertinente par segmentation description structurelle de l’image • Interprétation : description structurelle description sémantique Et aussi • Mémorisation : image volatile image permanente • Visualisation ou restitution image analogique le plus souvent 9 Traitement d'image Perception visuelle Notions sur la couleur F. Denis, F. Dupont 10 La lumière Onde électromagnétique caractérisée par : • sa longueur d'onde, l, trajet parcouru par l'onde pendant une période • ou sa fréquence, u l c c : célérité des ondes électromagnétiques, c = 300 000 km.s-1, ( vitesse de la lumière dans le vide ) Lumière visible Bande de fréquences étroite : 400 nm < l < 700 nm Spectre des ondes électromagnétiques 11 L’œil Récepteur des signaux lumineux rétine cristallin image rétinale iris Axe optique objet fovéa cornée macula nerf optique pupille papille optique 12 Image ophtalmoscopique de l’oeil L’œil La rétine • Surface : 12.5 cm2 • Ordonnée en couches ganglionnaires amacrines bipolaires horizontales cônes+bâtonnets source http://www9.biostr.washington.edu/da.html Cellules de moins en moins nombreuses à chaque niveau l’information est canalisée Cellules de la rétine C: cônes B: bâtonnets H: cellules horizontales A: cellules amacrines Bip: cellules bipolaires Ga: cellules ganglionnaires 13 L’œil Les cellules photoréceptrices •Les cônes 6,5 millions environ Sensibles à la couleur et aux détails Réaction rapide (20 ms) Peu sensibles – ne fonctionnent qu’à la lumière du jour (au-delà de 10-3 nits) vision photopique ou diurne Adaptation au noir : 10 minutes •Les bâtonnets 130 millions Sensibles aux formes Réaction lente (100 ms) Très sensibles – fonctionnent avec de très luminances (de 10-6 à 1 nit), – saturés en lumière du jour vision scotopique ou nocturne Adaptation au noir : 30-35 minutes faibles A : cône B : mosaïque des cellules photo réceptrices source http://www9.biostr.washington.edu/da.html 14 L’œil Les cellules photo réceptrices • Distribution Axe optique variable avec l’angle périmétrique a fovéa a Tache aveugle 180000 fovéa CÔNES 160000 BATONNETS 2 140000 Nombre par mm 120000 100000 80000 60000 40000 20000 0 -70 -60 -50 côté temporal -40 -30 -20 -10 0 10 20 angle périmétrique 30 40 50 60 70 80 côté nasal 15 Perception de la luminance Unités photométriques • Flux lumineux F Puissance totale reçue ou émise par une surface S Exprimé en lumen (lm) • Eclairement E Flux lumineux reçu par unité de surface Exprimé en lux (lx). F E.dS 1 lux = 1 lumen /m2 S • Emittance M Flux lumineux émis par unité de surface et exprimé en lux (lx). 16 Perception de la luminance Unités photométriques • Intensité lumineuse I (d’une source): W Flux lumineux émis par unité d’angle solide dans une direction donnée Exprimée en candela (cd) 1 candela = 1 lumen par steradian W ( steradian) S R2 • S : surface découpée O R Luminance L Extension à des sources non ponctuelles de la notion d’intensité lumineuse Intensité lumineuse par unité de surface perpendiculaire à la direction d’émission Exprimée en nit 1 nit = 1 candela / m2 • Remarque F, E, M, I, L : valeurs intégrées sur tout le spectre visible Fl, El, Ml, Il, Ll : valeurs pour une longueur d’onde donnée l, exprimées par unité de longueur d’onde densités spectrales. Exemple F Fl dl 0 17 Perception de la luminance Adaptation générale de l’œil • Adaptation par variation de sensibilité des cônes fonctionnement dans une large gamme d’éclairement 0,0003 lux <E< 100 000 lux ciel nocturne plein soleil • Adaptation locale Adaptation aux luminances environnantes inhibition latérale exemples 18 Perception de la luminance exemples 19 Perception de la luminance luminance apparente (luminosité B) : la luminance perçue est fonction de l’adaptation locale et générale Discontinuité de la perception expérience de Weber-Fechner NNN =150 =151 =152 =153 =154 =155 =156 =157 =158 =159 =246 =247 =248 =249 =250 =251 =252 =253 =12 =16 =20 =24 =28 =32 =0 =4 =8 G=254 G=36 NG G=255 NG=0 NG=150 NG=246 L cw L c1 0,01 < Cw < 0,02 selon les observateurs, pour des luminances allant de 1 à 1000 nits L B L B c 1. log(L ) c 2 loi approximativement logarithmique une soixantaine de niveaux de luminance distincts 20 Perception de la luminance 21 Réponse en fréquence spatiale réponse de type passe-bas (inhibition latérale) 22 Réponse en fréquence spatiale Phénomène de Mach renforcement des contrastes au voisinage des discontinuités dû à l’inhibition latérale 23 Réponse en fréquence spatiale Réponse de l’œil en fréquence spatiale Phénomène de Mach Transformée de Fourier Transformée de Fourier inverse 24 Perception des couleurs Grâce aux pigments contenus dans les cônes Trois types de cônes Spectre visible • Cyanolabes, notés b (blue) ou S (Small) sensibles dans le bleu • • maximum à l = 440 nm Pigment : iodopsine S Chlorolabes, notés g (green) ou M (Medium) sensibles dans le vert maximum à l = 545 nm pigment : iodopsine M Erythrolabes, notés r (red) ou L(Large) sensibles dans le jaune-vert maximum à l = 580 nm pigment : iodopsine L comparaisons chromatiques entre les divers types de cônes 25 Perception des couleurs Mélange opposition achromatique Opposition vert-rouge Opposition bleu-jaune Contraste de saturation Contraste de teinte Contraste simultané 26 Perception des couleurs • Luminosité ou brillance intensité correspondant à perception de la luminance ou la luminance Attributs perceptuels • La teinte ou tonalité chromatique la couleur luminance correspondant à proprement dite. teinte • La saturation représentant pureté de la couleur la saturation 27 Perception des couleurs • sensibilité aux changements de teinte (à brillance et saturation constantes) 2 nm dans le vert-jaune 10 nm aux extrémités du spectre Sensibilité moindre pour des couleurs moins saturées. teinte aux changements de (à teinte et brillance saturation constantes) plus importante aux extrémités du spectre visible : 23 niveaux distincts 16 niveaux au centre teinte • sensibilité luminance Attributs perceptuels des centaines de milliers de couleurs saturation 28 Reproduction des couleurs Mélanges de couleurs • mélange additif 29 Reproduction des couleurs • mélange additif Tubes FST-Invar (masque) Tubes Trinitron (grille à fentes verticales) Tubes Cromaclear (grille à alvéoles) 30 Reproduction des couleurs • mélange additif Disque de Newton 31 Reproduction des couleurs • mélange soustractif 32 Reproduction des couleurs Sensibilité spectrale des cônes : l(l), m(l), s(l) Distribution spectrale C(l) S(l) = R(l).C(l) source Réponses des cônes Réflectance R(l) l max l(l).S(l).dl l(S) l min l max objet m(S) m(l).S(l).dl l min l max Si S1 et S2 sont deux distributions d’énergie qui produisent les mêmes réponses l, m et s, alors les deux couleurs seront perçues comme identiques (couleurs métamères) s(S) s(l).S(l).dl l min 33 Reproduction des couleurs Problème • • 3 sources linéairement indépendantes de distributions spectrales r(l), g (l),b (l) Mélange dans des proportions RS, GS, BS RS .r(l) GS .g(l) BS .b(l) S(l) Valeurs de R, G, B pour obtenir une couleur S(l) donnée ? Réponse des cônes aux trois sources m(r ) m(l ).r(l ).dl, m(g) m(l ).g(l ).dl, l(r ) l(l ).r(l ).dl, l l(g) l(l ).g(l ).dl, l l(b) l(l ).b(l ).dl, l l l s(r ) s(l ).r(l ).dl l s(g) s(l ).g(l ).dl l m(b) m(l ).b(l ).dl, l s(b) s(l ).b(l ).dl l 34 Reproduction des couleurs Réponse des cônes au mélange l(S) R S.l(r ) GS .l(g) B S .l(b) m(S) R S .m(r ) GS .m(g) B S .m(b) s(S) R S .s(r ) GS .s(g) BS .s(b) Réponse des cônes à la couleur S l max R S .l(r ) GS .l(g) B S .l(b) l(l).S(l).dl l min l max R S .m(r ) GS .m(g) B S .m(b) l max l(l).S(l).dl l(S) l min l max m(S) m(l ).S(l ).dl l min l max s(S) s(l).S(l).dl m(l).S(l).dl l min l max R S .s(r ) GS .s(g) B S .s(b) s(l).S(l).dl l min système linéaire de trois équations à trois inconnues (RS, GS, BS). l min 35 Reproduction des couleurs Système RGB (CIE 1931) CIE: Commission Internationale de l’Eclairage Primaires additives : sources monochromatiques • r : rouge , l = 700 nm • g : vert, l = 546,1 nm • b : bleu, l = 535,8 nm r(l).dl g(l).dl b(l).dl l l l calibrées avec une source de référence équi-énergétique (illuminant E) RE .r(l) GE .g(l) BE .b(l) E(l) 1 RS R RE GS G GE BS B BE RE =1 GE =4.5907 BE =0.0601 tristimulus pour la couleur S 36 Reproduction des couleurs Expériences d’égalisation Tracé des fonctions colorimétriques pour chacune des longueurs d’ondes 380 nm < l < 700 nm 37 Représentation des couleurs Diagrammes chromatiques (RGB CIE 1931) Représentation des couleurs dans un espace 3D Normalisation par la luminance R RGB G g RGB B b RGB r r+g+b=1 deux variables indépendantes projection sur r+g+b=1 (triangle de Maxwell) deux valeurs de chrominance pour décrire la couleur indépendamment de la luminance 38 Représentation des couleurs Diagrammes chromatiques (XYZ CIE 1931) Pour palier les inconvénients du système RGB Trois primaires virtuelles obtenues par changement de repère à partir du système RGB X 2.7690 1.7518 1.1300 R Y 1 4 . 5907 0 . 0601 G Z 0.0565 5.5943 B 0 Nouvelles fonctions colorimétriques 39 Représentation des couleurs Diagrammes chromatiques (XYZ CIE 1931) Représentation des couleurs normalisation X XYZ Y y XYZ Z z XYZ x x+y+z=1 projection sur x+y+z=1, puis sur x0y 40 Représentation des couleurs Diagrammes chromatiques: espace xyY Spectrum locus : ensemble des couleurs naturelles pures observables Ligne des pourpres 41 Représentation des couleurs Diagrammes chromatiques : espace xyY AC saturation de A BC Couleur dominante de A Blanc Couleur complémentaire de D Couleurs non spectrales 42 Représentation des couleurs espace xyY : non-uniformité de la perception Seuils différentiels de Macadam 43 Représentation des couleurs Uniformisation : Atlas de Munsell 44 Représentation des couleurs Le système CMY (ou CMJ) Equivalent du RGB pour des primaires soustractives C 0 1 1 R M 1 0 1 G Y 1 1 0 B Systèmes d'impression Souvent, une quatrième primaire K (noir) est utilisée (CMYK) 45 Représentation des couleurs Les systèmes dédiés à la télévision une composante de luminance Y deux composantes de chrominance C1,C2 compatibilité TV N&B et couleur C1 a1(R Y ) b1(B Y ) C2 a 2 (R Y ) b 2 (B Y ) a1,a2,b1,b2 coefficients spécifiques au standard considéré YIQ : norme NTSC YUV : norme PAL YDbDr : norme SECAM YCbCr : norme ITU.BT-601 (télévision numérique) Exemple : Y 0.299R1/ 2.2 0.587 V 1/ 2.2 0.114B1/ 2.2 I 0,74 (R1/ 2.2 Y ) 0.27 (B1/ 2.2 Y ) Q 0.48 (R1/ 2.2 Y ) 0.41(B1/ 2.2 Y ) 0.114 R1/ 2.2 Y 0.299 0.587 I 0.596 0.273 0.322 G1/ 2.2 Q 1/ 2.2 0.212 0.522 0.315 B 46 Représentation des couleurs Les systèmes AC1C2 Basé sur les sensibilités spectrales des cônes A 220.612log(L) 0.369log(M) 0.019log(S) C1 64 log(L) log(M) C2 10 log(L) log(S) A : luminance C1 : opposition vert-rouge C2 : opposition jaune-bleu et L 0.15514 0.54312 0.03286 X M 0.15514 0.45684 0.03286 Y S 0 0 0.00801 Z 47 Représentation des couleurs Les systèmes L*a*b* (CIE 1976) Tenant compte de la réponse logarithmique de l’œil Perceptuellement uniforme 1 Y 3 16 si 116 * L* Y0 Y si 903 .3 * Y 0 X Y f a* 500 .f X0 Y0 X Z f b* 200 .f X Z 0 0 avec Y 0.008856 Y0 Y 0.008856 Y0 L* : opposition noir-blanc (luminance) a* : opposition vert-rouge (chrominance) b* : opposition jaune-bleu (chrominance) x1 / 3 si x 0.008856 f(x) 16 si x 0.008856 7.787x 116 X0 , Y0 , Z0 : coordonnées XYZ du blanc de référence 48 Représentation des couleurs Les systèmes L*u*v* (CIE 1976) Similaire à L*a*b* 1 Y 3 16 si 116 * L* Y0 Y si 903 .3 * Y 0 Y 0.008856 Y0 Y 0.008856 Y0 u* 13.L * u'u'0 v* 13.L * v'v'0 avec 4X 9Y , v' X 15Y 3Z X 15Y 3Z 4X0 9Y0 u0 ' , v0 ' X0 15Y0 3Z0 X0 15Y0 3Z0 u' L* : opposition noir-blanc (luminance) u* : opposition vert-rouge (chrominance) v* : opposition jaune-bleu (chrominance) X0 , Y0 , Z0 : coordonnées XYZ du blanc de référence 49 Représentation des couleurs Les systèmes L*C*h Passage de L*a*b* ou L*u*v* à des coordonnées cylindriques C *ab a *2 b *2 b * si arctan a * b * h *ab arctan 180 a * b * 360 arctan a * a* 0 et b* 0 si a* 0 si a* 0 et b* 0 L* 0,100 : luminance h 0, 2 : te inte C* 0,hmax : chroma C *uv u *2 v *2 v * si arctan u * v * h *uv arctan 180 u * v * 360 arctan u* u* 0 et v* 0 si u* 0 si u* 0 et v* 0 50 Représentation des couleurs Le système HSV Système de cône hexagonal V = max(R,G,B) S V - min(R,G,B) V GB V - min(R,G,B) B R H 2 V - min(R,G,B) RG 4 V - min(R,G,B) si V R si VG si V B 51 Traitement d'image Vision industrielle : Acquisition des images F. Denis, F. Dupont 52 Introduction Etapes dans une application de vision industrielle • Acquisition Eclairages, optiques, caméras et cartes d’acquisition Bien réalisée, permet de simplifier les étapes de traitement et d’analyse • Traitement ensemble de techniques destinées à améliorer la qualité de l’image Restauration correction des déformations géométriques, des variations d’éclairage,… Amélioration réduction de bruit et rehaussement des caractéristiques contenant les informations souhaitées. • Analyse Extraction de l’information : segmentation, … • Interprétation décision 53 Introduction Système de vision Système générique • source lumineuse • capteur (le plus souvent une caméra CCD) • interface (carte d'acuisition) conversion de l’information analogique en information • numérique système de traitement (ordinateur et logiciels) 54 Système spécifique • Dispositif spécifique de traitement (carte DSP,…) • Capteur spécial (capteur linéaire, infrarouge,…) à choisir selon : • les caractéristiques de la pièce à étudier, • le type de tâche à effectuer, • les contraintes spécifiques : cadence de production, consommation, encombrement, perturbations... 55 Intérêts de la vision industrielle • Contrôle précis Mesures géométriques Comptage, … • Mesure répétitive et objective • Rapidité • Absence de fatigue • Adaptation aux environnements difficiles • Permet des manipulations robotisée (objets fragiles, petits, …) Inconvénients • Évolution et flexibilité limitée • Moins de souplesse et d’adaptabilité que l’œil humain • Sensibilité aux changements des conditions d’environnement 56 Domaines d’application • Lecture optique tri postal, chèques, formulaires lecture de documents archivage,… • Détection de défauts dans des produits plans tôle, verre, papier, textiles, acier, bois, céramique taches, rayures,nœuds,… 57 Domaines d’application • Manipulation et contrôle d’objets manufacturés roulements à billes, filetages, perçage, … mesures des dimensions et de l’état de surface • Inspection de produits alimentaires fruits, biscuits, viande, … qualité produit, cuisson, … 58 Domaines d’application • Conditionnement contrôle de l’emballage fermeture correcte, dates et codes barres, qualité d’impression des étiquettes, marquages sur blisters, bouchons, remplissage, … • Contrôle de montage de composants électroniques composants, circuits, soudures,… • Monitoring de l’usure des machines • Biologie comptage de cellules • Guidage de robots • Recyclage des déchets… 59 Domaines d’application • Trafic routier Détection d’incident Détection et classification de véhicules Mesures de vitesse Reconnaissance de plaques minéralogiques Contrôle de camions et containers … Systèmes de guidage pour automobile Surveillance de la vigilance,… 60 Domaines d’application • Biométrie = ? contrôle d’accès détection de personnes suspectes dans des foules détection de colis suspects dans les lieux publics comptage de personnes 61 Tâches à effectuer • Reconnaissance, localisation, tri recherche de la position d’un objet dans le champ de vision, puis identification, classification Prise de pièce Calibrage : fruits, graines,… Comptage • Inspection Contrôle dimensionnel mesures en des positions précises d’une pièce Contrôle de conformité vérification de la présence d’un élément à un endroit donné (trou, joint, étiquette,…) contrôle d’aspect recherche de défauts variés n’importe où sur la pièce Qualification des états de surface • Guidage (engins, outils,…) 62 Exemple : Analyse de défauts sur des bouteilles Cassure Cheveux d ’anges Inclusions 63 Exemple : contrôle de qualité des semences 64 Éclairage crucial pour la qualité de l'image Exemples 65 Éclairage 66 Éclairage Critères • luminance stable au cours du temps • chrominance stable au cours du temps • homogène sur tout le champ de vision Types de sources • éclairage incandescent le plus économique. Inconvénients : chaleur dégagée et vieillissement. Température de couleur variable avec la tension d'alimentation. 67 Éclairage • éclairage fluorescent facile à mettre en œuvre souvent utilisé pour les éclairages diffus. génère peu de rayonnement infrarouge, donc peu de chaleur disponible pour plusieurs températures de couleur (blanc, lumière du jour,…). champ large et homogène. 68 Éclairage • éclairage halogène intensité lumineuse quasiment constante. généralement utilisées comme comme sources lumineuses pour des fibres optiques. • lampes à arc (Xénon, Mercure) disponibles dans plusieurs couleurs. éclairages proches de la lumière naturelle • lampes à décharge (vapeur de mercure, sodium…) fournissent des lumières composées monochromatiques. densités de radiation très élevées luminance constante dans le temps de quelques radiations 69 Éclairage • diodes électroluminescentes : réagissent presque sans inertie pour contrôler l’intensité lumineuse sur une large gamme d’éclairement éclairages stroboscopiques. monochromatiques ( intérêt en cas d'aberrations chromatiques). bon marché, fiables de faible encombrement souvent arrangées en matrices ou en anneaux ou associées à des fibres optiques. 70 Éclairage • éclairage laser : lumière monochromatique cohérente obtenue le plus souvent à l'aide d'un laser hélium-néon de faible puissance. éclairage ponctuel association avec un système de balayage (prisme tournant, membrane vibrante,…) surtout utilisé en contrôle dimensionnel. souvent remplacés par des modules utilisant des diodes laser (diode laser associée à un système optique et un système électronique), de petite taille et qui peuvent être utilisés dans de petits espaces. 71 Éclairage • fibre optique : éclairages très localisés ajustement précis de la distribution angulaire de l’intensité lumineuse éclairage de zones d’accès difficile. inconvénient : perte d’environ 40% de l’intensité par des effets de diffusion et de réflexion. 72 Éclairage • éclairage stroboscopique : scènes à mouvements rapides énergie lumineuse importante pendant un temps très bref (5 à 500 µs) avec un large spectre. • éclairage par flash semblable à l'éclairage stroboscopique avec des puissances plus élevées permettent d'obtenir une profondeur de champ importante inconvénient : temps nécessaire pour les recharger 73 Éclairage Choix du mode d'éclairage Selon le champ de vision; le niveau de réflectivité de l’objet; la géométrie de la surface en arrière plan Solutions •éclairage direct analyse de la surface de la pièce (couleur texture, présence d'étiquette…) 74 Éclairage •éclairage par l’arrière (ombres chinoises) meilleurs contrastes pour les produits translucides mesures sur la silhouette de la pièce 75 Éclairage • incidence normale (champ clair) : éclairage indirect réalisé à l’aide d’un miroir semi-transparent. image formée par la fraction de la lumière réfléchie directement vers la caméra. les surfaces perpendiculaires à l’axe optique sont claires, les autres sombres 76 Éclairage • incidence oblique ou rasante (champ sombre) image formée par la lumière diffusée vers la caméra les objets apparaissent clairs sur un fond sombre. inconvénient : présence de reflets et d’ombres. visualisation de rayures ou observation d'objets translucides contraste important pour les structures internes et les reliefs de surface. 77 Éclairage • utilisables en association avec d’autres systèmes sources étendues, surfaces diffusantes, anneaux lumineux montés directement sur l’optique, sources axiales diffuses, lumières structurées associées à des mires... filtres (IR, ....) 78 Éclairage Exemples (http://www.graftek.com) éclairage direct éclairage par l’arrière 79 Éclairage Exemples (http://www.graftek.com) éclairage non polarisé éclairage polarisé 80 Éclairage Exemples (www.edmundoptics.com) éclairage diffus éclairage oblique éclairage rasant éclairage axial diffus éclairage structuré rasant éclairage axial annulaire éclairage polarisé 81 Éclairage Exemples (www.edmundoptics.com) 1 – champ sombre 2 – champ sombre + filtre bleu 3 – champ sombre + éclairage par l'arrière 4 - champ sombre + éclairage par l'arrière avec filtre jaune 82 Éclairage Exemples (www.edmundoptics.com) sans polariseur avec polariseur sur la source et/ou la caméra 83 Optique Objectif • système de lentille • un ou plusieurs diaphragmes contrôle de la quantité de lumière et de la profondeur de champ critères de choix • distance focale (liée au grossissement) • angle de champ • ouverture, qui caractérise la luminosité de l'objectif • qualité (aberrations géométriques et chromatiques) 84 Optique Distance focale et distance de mise au point • approximation des lentilles minces g f G F F F : point focal f : distance focale B f b loi de Descartes 1 1 1 g b f et B b m G g B : hauteur de l’image G : hauteur de l’objet m : grandissement 85 mise au point 86 Optique Mise au point modification de la distance lentille-capteur distance optique/capteur maximale (limite mécanique) b = bmax et g=DMO donc distance minimale de l'objet (DMO). DMO f.bmax bmax f modifiable par l’utilisation d’une bague allonge augmentation de la distance optique/capteur Distance focale f b 1m 87 Optique Angle de champ angle entre les rayons les plus inclinés arrivant sur le capteur Bmax a tan( ) 2f 2 Bmax : diagonale du capteur pour un capteur 2D ou longueur du capteur pour une caméra linéaire capteur Objet à l’infini a F Bmax 88 Optique Profondeur de champ et ouverture g1 g0 g b ouverture (2R) : caractérisée par k profondeur de champ 2r F F b1 2R b0 f 2R 4 f 2 r k g (g f ) g0 g1 f 4 4 r2 k2(g f )2 d'autant plus grande que l'ouverture (R) est petite (k grand) 89 Optique Types d'objectifs vidéo capteurs de petite taille angles de champ faibles 90 Optique • objectifs macro pour des objets très proches de la caméra et des grandissements entre 0.1 et 10 applications de métrologie 91 Optique • Objectifs télécentriques Correction des distorsions de perspective (objets épais) second diaphragme de très petit diamètre dans le plan focal, du coté opposé au capteur sélectionne les rayons parallèles à l’axe optique, grandissement constant en fonction de la distance dans un intervalle donné. 92 93 Optique • montures C et CS distance pas de vis de l’objectif /plan focal – monture CS :12.5 mm – monture C : 17.5 mm 94 95 Capteurs récepteur des signaux lumineux provenant de la scène à analyser surface sensible recueillant les informations lumineuses Critères de choix contraintes de l'application rapidité qualité image résolution capteur 1D ou 2D... gamme spectrale dynamique les plus fréquents en vision industrielle : les capteurs à état solide circuits à transfert de charges CCD, circuits à injection de charges CID, barrettes de photodiodes… 96 Capteurs Cellules photosensibles conversion de l'énergie lumineuse en charges électriques •photodiodes : capteur = réseau de photodiodes couplées chacune à une capacité (intégration des charges crées au niveau de la jonction) et circuit de multiplexage. •cellules MOS (Metal-Oxyde Semiconductor) : capteur = réseau de condensateurs en technologie MOS. Charges évacuées au travers des différentes cellules de proche en proche. 97 Capteurs Transfert de charges évacuation des charges produites par la conversion d’énergie électrique •registre a décalage numérique horloge impulsion de départ sortie vidéo capteurs •registre à décalage analogique sortie vidéo horloge commande de transfert capteurs 98 Capteurs Capteurs linéaires analyse de scènes en mouvement contrôlé (objets en défilement) mesure d’une dimension particulière ou d’un niveau nombre d’éléments photosensibles variable depuis 256 jusqu’à plus de 12 000 capteurs n’étant pas au standard vidéo nécessitent des dispositifs spécifiques de synchronisation et d’acquisition 99 Capteurs • SSPD (Self Scanned Photodiode Device) combinaison d’une photodiode et d’un registre à décalage numérique • CCD(Charge Coupled Device) combinaison d’un élément MOS et d’un registre à décalage analogique 100 Capteurs Capteurs matriciels de 500x500 à 4096x4096 photo éléments • CID(Charge Injection Device: Circuit à Injection de Charges) transistor MOS + registre à décalage numérique. transfert de charges direct, chaque pixel étant adressé par sa ligne et sa colonne 101 Capteurs • CCD(Charge Coupled Device) éléments MOS + registres à décalage analogique sortie vidéo registre de sortie trois types de transfert de charge 1. transfert parallèle-série (capteur pleine trame) pour des temps de pose importants zone image Transport des charges avec un capteur à transfert parallèle-série : 1 après le temps d’intégration, l’obturateur est fermé et les charges sont transférées dans le registre horizontal 2 les charges sont évacuées en série FTF4052M DALSA 4008(H) x 5344(V), 21418752 pixels 102 Capteurs sortie vidéo registre de sortie 2. transfert interligne - utilisé dans les caméras standard - réduction de la surface active du capteur (effets de Moiré) - amélioration par des microlentilles zone image zone de stockage Transport des charges avec un capteur à transfert interligne 1) les charges sont transférées dans les colonnes de stockage 2) les charges sont transférées vers le registre de sortie 3) les charges sont évacuées en série 103 Capteurs sortie vidéo registre de sortie 3. transfert de trame - dynamiques élevées - effets de traînage vertical - capteurs plus gros, plus chers zone de stockage zone image FTT1010M DALSA 1024(H) x 1024(V), 1048576 pixels Transport des charges avec un capteur à transfert de trame 1) les charges sont transférées dans la surface de stockage 2) les charges sont transférées vers le registre de sortie 3) les charges sont évacuées en série 104 Capteurs •CMOS(Complementary Metal Oxide Semiconductor) même principe physique que les capteurs CCD technologie CMOS standard moins coûteuse que les CCD association avec l'élément photosensible de composants actifs pour l'amplification et l'adressage. adressage individuel ou par blocs des cellules faible consommation. possibilité d'intégrer des traitements au niveau du capteur (réduction de bruit par exemple) inconvénient : bruit de motif fixe 105 Capteurs Formats de capteurs CCD originaires des formats des caméras à tube dont les diamètres typiques étaient 1", 2/3"et 1/2" m 11 m mm 5 7 5,8 1 1/4’’ 1/3’’ 1/2’’ 2/3’’ 1’’ 106 9,525 mm m 8m 6,6 mm m 6m 4,8 mm m 4m 3,6 mm 2/3'' tailles des pixels : de 4 µm x 4 µm à 16 µm x 16 µm nombre de pixels: 500x500 à 5000x5000 rapport hauteur:largeur: presque toujours 4:3 2,4 mm 1/6", 1/4'', 1/3", 1/2" et 12,7 mm 8,8 mm 6,4 mm 4,8 mm 3,2 mm Capteurs Caractéristiques des capteurs à état solide • Réponse Intensité du signal électrique en fonction de l’intensité lumineuse reçue. dépendant de : la sensibilité liée à la surface photosensible (taille, type) la conversion charge-tension dépendant de la valeur de la capacité de conversion et du gain d’amplification • Résolution spatiale aptitude du capteur à détecter des petits détails. liée à : la taille du capteur l'optique limitée par : l’effet d’intégration spatiale avec moyennage sur la surface des cellules la diaphotie, phénomène qui résulte de la création de paires électron-trou dans les couches profondes de la cellule 107 Capteurs • Sensibilité spectrale intensité du signal de sortie en fonction de la longueur d’onde de la lumière incidente. fonction du type de photo élément et du substrat utilisé. 400 nm < l < 1100 nm Pour rester dans le domaine visible filtres infrarouges 108 Capteurs • Facteur de remplissage rapport entre la surface utile du capteur et sa surface totale • Sensibilité spectrale intensité du signal de sortie en fonction de la longueur d’onde de la lumière incidente. fonction du type de photo élément et du substrat utilisé. 400 nm < l < 1100 nm Pour rester dans le domaine visible filtres infrarouges • Non-uniformité du capteur disparités entre les différentes cellules sensibles 109 Capteurs • Linéarité réponses pratiquement linéaires, sauf au voisinage de la saturation ainsi qu’aux faibles éclairements • Bruit fluctuation de la tension délivrée par un photo élément donné dans le noir. Dû à l'agitation thermique (les charges excédentaires peuvent être mesurées grâce à des photo-éléments de référence recouverts d’un écran opaque et le signal de sortie peut être corrigé) • Éblouissement Au delà d'un seuil de saturation, une cellule trop illuminée envoie ses charges excédentaires vers les cellules voisines Peut être supprimé par un dispositif spécifique (évacuation des charges en excès par une diode située à côté du photo élément ou dans le substrat) réduction de la sensibilité du capteur d'environ 30% (perte d’une partie de la surface active) 110 Capteurs • • • Rémanence ( photodiodes) l’information persiste pendant 2 ou trois cycles de lecture Traînage vertical (smearing) traînées verticales apparaissant au moment du transfert de charges Taux de transfert 111 Capteurs Signal vidéo fréquence des images : est lié à la fréquence du secteur Europe : 50 Hz 50 trames par seconde USA : 60 Hz 60 trames par seconde 1 trame = ½ image balayage entrelacé 1ère trame: lignes impaires 2ème trame: lignes paires 112 Capteurs • signal vidéo composite signal de luminance + signaux de synchronisation Norme européenne CCIR (Comité Consultatif International des radiocom-munications) image de 625 lignes aspect : 4/3 fréquence de trames : 50 Hz fréquence des lignes : 25*625 = 15625 Hz durée d'une ligne : 1/15625 = 64 µs – – – – – top de synchronisation palier de suppression signal vidéo utile 52 µs palier de garde. entre les trames, signaux de synchronisation de trame (positionnement du spot au début de la première ligne à afficher) 113 Capteurs standard RS170 standard américain défini par Association) image de 525 lignes aspect : 4/3 fréquence des trames : 60 Hz fréquence des lignes : 15750 Hz l’EIA (Electronics Industries standard RS343 standard américain qui englobe la haute définition nombre de lignes : 675,729,875,945 ou 1023 aspect de l'image variable fréquence des trames : 60 Hz. 114 Capteurs couleur Capteurs mono-CCD et CMOS capteur CCD + mosaïque de filtres colorés rouges,verts, bleus calcul de l'image couleur Filtre Bayer Filtre Sony RGBE E=Émeraude perte de résolution FTF4052C DALSA 4008(H) x 5344(V) = 21418752 pixels 115 Capteurs couleur Capteurs tri-CCD 3 capteurs CCD + prismes 116 Capteurs couleur super CCD photodiodes octogonales surface plus importante meilleure sensibilité 117 Capteurs couleur Foveon X3 3 couches de photoéléments pour le rouge, le vert, le bleu meilleure résolution 118 Capteurs couleur 119 Carte d'acquisition • fonctions : traiter l'information provenant de sources d'images variées; stocker l'image; fournir une interface graphique; être flexible pouvant inclure des processeurs rapides ou des systèmes de processeurs multiples pour des traitements parallèles, d'importantes capacités de stockage, des bibliothèques logicielles plus ou moins sophistiquées. 120 Carte d'acquisition organisation généralement modulaire : unité d'entrée vidéo (VIU); mémoire image (frame buffer: FB); processeur de signal (DSP); unité vidéo de sortie (VOU). Interface parralèle/série Palette d’entrée Multiplexeur Convertisseur STOCKAGE ACQUISITION • Séparation de synchro 121 Carte d'acquisition • module vidéo d'entrée interface entre le capteur et l'unité de stockage de l'image signaux d'entrée de différents types : – formats vidéo analogiques normalisés (caméras vidéo, caméscopes et magnétoscopes,…) – formats analogiques non normalisés (tomographes, microscopes électroniques, caméras linéaires,…) – formats numériques (CD, capteurs CMOS, …) fonctionalités : – multiplexage des entrées – synchronisation et séparation des signaux de synchronisation et des données image – numérisation des signaux analogiques – transfert des signaux numériques (signaux provenant d'un capteur numérique ou pré-traitées par le système de capture) interface numérique parallèle et série qui shunte le convertisseur – pré-traitement des données table de transformation (palette de couleur) prétraitements ponctuels 122 Carte d'acquisition image numérisée 96 0 0 1 0 2 0 3 0 4 0 96 0 253 255 254 255 255 255 image stockée palette d'entrée 123 Carte d'acquisition • mémoire image stockage des images sur la carte (applications rapides) fonctions d'adressage pour des accès simplifiés • processeur de signaux un ou plusieurs processeurs de signaux sur certaines cartes exemple : TMS 320 C 80 de Texas Instruments – processeur 32 bits – traitements complexes : filtres, convolutions, compression. transformations, possibilité de configurer des modules ASIC spécifiques pour des tâches particulières (opérations locales,...) 124 Carte d'acquisition • unité vidéo de sortie affichage de l'image stockée en mémoire sur un écran transformation des données image en un signal vidéo adéquat (SVGA, CCIR…) modules : – palette de couleur de sortie – convertisseur numérique/analogique : conversion des valeurs numériques en un signal analogique, accompagné d'informations temporelles. base de temps est fournie par le module d'entrée vidéo ou générée par l'unité vidéo de sortie (processeur graphique) 125 Carte d'acquisition image stockée 96 0 255 0 0 1 254 1 0 2 253 2 0 3 250 5 0 4 220 20 0 96 100 50 20 253 15 100 210 254 10 100 230 255 55 100 255 R V image affichée B palette de sortie 126 Chaîne de traitement 127 Acquisition 3D divers types d'images • information surfacique • information volumique Méthodes surfaciques • méthodes télémétriques directes lumière cohérente + système de balayage mesure de temps de vol 128 Acquisition 3D • méthodes par triangulation projection d'un point ou d'une ligne avec une source laser, ou d'une mire avec une lumière structurée acquisition par caméra CCD calcul des coordonnées par triangulation 129 Acquisition 3D 130 Acquisition 3D capteur lentille F z a y source a et Y connus, F calculé à partir de la position du spot sur le capteur calcul de z 131 Acquisition 3D • méthodes stéréoscopiques 2 (ou +) vues soit avec 2 (ou +) caméras, soit avec un objet en mouvement (exemple: plateau tournant) Mise en correspondance d’entités géométriques: identification des points de la surface sur les deux images et appariement – détection de points d’intérêts (détection de contours et de courbure maximale) – corrélation (à l’intérieur d’une fenêtre de recherche) – relaxation (processus itératif) 132 Exemple 133 Acquisition 3D Estimation de la géométrie épipolaire: – Caméras C1 et C2 – Plan m1 C1C2 plan image 1 = droite épipolaire D1 (m1e1) – Plan m1 C1C2 plan image 2 = droite épipolaire D2 (m2e2) – les épipoles e1 et e2 sont invariantsC1e2m2C2m1e2M Connaissant m1 on trouve son correspondant m2 sur la droite épipolaire D2. M m2 m1 C1 e2 e2 C2 calcul de la structure 3D 134 Acquisition 3D Méthodes volumiques procédés tomographiques 1 2 3 u u u 135 Acquisition 3D exemple Vide Granulats 136 Traitement d'image Représentation des images Systèmes 2D F. Denis, F. Dupont 137 Représentation des Images images analogiques et images numériques Analogiques Numériques images « physiques » images « mathématiques » Scènes, Photos, dessins, Vues IR, UV… Images vidéo-cassettes… Cartes de température, de pression, de tout phénomène physique à 2 dimensions … f(x,y) modèles analogiques d’images Images numérisées en RAM ou sur support numérique CD, CD-Photo… f(k,l) modèles numériques d’images Images de synthèse 138 Représentation spatiale Représentation déterministe image continue : f(x,y) fonctions de deux (ou plus) variables d’espace image numérique : f(k,l) continues ou discrètes Exemple : x y XY ( x, y ) ( ).( ) X Y avec x 1 si ( ) X 0 sin on Représentation statistique x X 2 Y X f(x,y) ou f(k,l) variable aléatoire Paramètres statistiques usuels 139 Représentation fréquentielle Transformée de Fourier continue Représentation de l’image sur une base de fonctions exponentielles complexes • Cas mono-dimensionnel f (x) F 1 F(u).e 2jux du F(u) F f ( x ).e 2jux dx • Cas bidimensionnel f(x, y) F(u, v).e F 2 du.dv F(u, v) 1 2j(ux vy) F2 f(x, y).e 2j(ux vy) dx.dy 140 Représentation fréquentielle Remarque La transformée de Fourier est généralement complexe Exemple 141 Représentation fréquentielle Propriétés • Linéarité F[ f(x, y) ] F(u, v) F[g(x, y)] G(u, v) F[a f(x, y) b g(x, y)] a F(u, v) b G(u, v) b a TF TF TF a b module 142 Représentation fréquentielle Propriétés • Séparabilité F(u, v) f(x, y).e 2j(ux vy) dx.dy 2jux 2jvy F(u, v) f(x, y).e dx .e dy y y v TF1D TF1D suivant x suivant y u u x module module 143 Représentation fréquentielle Propriétés • changement d'échelle TF F[ f(ax, by)] 1 u v F( , ) ab a b TF module 144 Représentation fréquentielle Propriétés • Décalage -2j(ux0 vy0 ) F[ f(x - x0, y - y0 )] e F(u, v) • Conjugaison F[ f *(x, y)] F*(-u,-v) • Convolution F[f(x, y) * g(x, y) ] F(u, v) . G(u, v) F[f(x, y) . g(x, y) ] F(u, v) * G(u, v) • Conservation du produit scalaire * f(x, y).g (x, y)dx.dy * F(u, v).G (u, v)du.dv 145 Représentation fréquentielle Transformée de Fourier discrète • Cas mono-dimensionnel f(k) M 1 2j 1 F(m).e Mm 0 mk M TFD TFDI F(m) M 1 f(k).e 2j mk M k 0 • Cas bidimensionnel mk nl mk nl N 1 M 1 2j 2j TFD 1 M N M N f(k, l) F(m, n).e F(m, n) f(k, l).e MNm 0 n 0 l0 k 0 TFDI M 1 N 1 146 Représentation fréquentielle Transformée de Fourier discrète unitaire • Cas mono-dimensionnel f(k) M 1 2j 1 F(m).e Mm0 mk M TFD F(m) TFDI M 1 1 f(k).e M k 0 2j mk M • Cas bidimensionnel f(k, l) mk nl 2j TFD 1 M N F(m, n).e F(m, n) MN m 0 n 0 TFDI M 1 N 1 N 1 M 1 1 MN l 0 k 0 mk nl 2j M N f(k, l).e 147 Représentation fréquentielle Propriétés • Séparabilité F(m, n) N 1 M 1 f(k, l).e l 0 k 0 2j mk nl 2j M .e N • Linéarité TFD[ f(k, l) ] F(m, n) TFD[g(k, l)] G(m, n) TFD[a f(k, l) b g(k, l)] a F(m, n) b G(m, n) • Décalage mk 0 nl0 -2j( ) M N TFD[ f(k - k0 , l - l0 )] e F(m, n) 148 Représentation fréquentielle Propriétés • Convolution TFD[f(k, l) * g(k, l) ] F(m, n) . G(m, n) TFD[f(k, l) . g(k, l) ] F(m, n) * G(m, n) ! problèmes des bords 149 Représentation fréquentielle Interprétation • Module : orientation Composante continue 150 Représentation fréquentielle • Module : fréquence 1/ Composante continue 151 Représentation fréquentielle • Phase : localisation TF Module Module constant TF-1 TF-1 152 Représentation fréquentielle • Phase : localisation TF Module TF-1 TF Module TF-1 153 Systèmes bidimensionnels Image d'entrée f(x,y) système Image de sortie g(x,y) Système linéaire f(x,y) système a a b b a,b f1(x, y) g1(x, y) f2(x, y) g2(x, y) g(x,y) a f1(x, y) + b f2(x, y) a g1(x, y) + b g2(x, y) 154 Systèmes bidimensionnels Système invariant f(x,y) f(x, y) g(x, y) système g(x,y) f(x - x0, y - y0 ) g(x - x0, y - y0 ) 155 Systèmes bidimensionnels Réponse impulsionnelle (PSF : Point Spread Function) réponse à une impulsion de Dirac d(x,y) système h(x,y) : réponse impulsionnelle Si le système est linéaire et invariant, sa réponse à une entrée f(x,y) est : g(x, y) f(x, y) * h(x, y) f(x' , y' ).h(x x' , y y' ).dx'.dy' produit de convolution bidimensionnel 156 Systèmes bidimensionnels Interprétation du produit de convolution g(x, y) f(x, y) * h(x, y) f(x' , y' ).h(x x' , y y' ).dx'.dy' • retournement de h • translation en (x1,y1) • produit point à point avec f(x',y') • intégration y' y2 y1 h(x h(-x',-y') h(-x',y') h(x',y') 1-x',y1-y') f(x',y') résultat au point (x1,y1) x' x1 x2 • translation en (x2,y2) • produit point à point avec f(x',y') • intégration résultat au point (x2,y2) y y1 y2 x x1 x2 157 Systèmes bidimensionnels Propriétes du produit de convolution • commutativité h(x,y)*g(x,y) = g(x,y)*h(x,y) • associativité [f1(x,y)*f2(x,y)]*f3(x,y) = f1(x,y)*[f2(x,y)*f3(x,y)] • linéarité [a f1(x,y) + b f2(x,y)]*g(x,y) = a f1(x,y)*g(x,y) + b f2(x,y)*g(x,y) remarque Le support de f(x,y)*h(x,y) est plus grand que l'image originale problèmes de bord 158 Systèmes bidimensionnels Domaine fréquentiel g(x,y) = f(x,y)*h(x,y) G(u,v) = F(u,v). H(u,v) produit simple dans le domaine fréquentiel H(u,v) est appelée fonction de transfert du système 159 Systèmes discrets Image d'entrée f(k,l) système h(k,l) Image de sortie g(k,l) produit de convolution discret g(k, l) f(k, l) * h(k, l) f(m, n).h(k m, n l) m n 160 Systèmes discrets 161 Images numériques Acquisition Image analogique Echantillonnage Quantification Échantillonnage + Quantification Image numérique pixels niveau de gris ou couleur 162 Echantillonnage Problème • • Choix des fréquences d'échantillonnage (résolution spatiale, taille des images, temps de traitement ) Tessellation (forme des pixels) rectangulaire parrallélogramme quinconce hexagonal 163 Echantillonnage Echantillonnage théorique multiplication par une brosse de Dirac |||xy (x, y) d(x mx, y ny) m n image échantillonnée f (x, y) f(x, y).d(x mx, y ny) m n Conséquence dans le domaine fréquentiel 1 1 1 1 k l F |||xy (x, y) ||| 1 1 (x, y) d ( u , v ) x y x y x y k l x y d'où 1 1 k l F(u, v) F(u, v) * d(u ,v ) x y k l x y 1 1 k l F(u, v) F(u ,v ) x y k l x y double périodisation du spectre en u et v. 164 Echantillonnage image initiale spectre d’amplitude zoom sur l'image échantillonnée spectre d’amplitude de l’image échantillonnée 165 Echantillonnage hypothèse le spectre est à bande limitée bornée par umax et par vmax |F(u,v)|=0 pour |u|>umax et |v|>vmax le spectre est entièrement contenu dans un rectangle de côté 2umax 2vmax x et y trop grands recouvrement des différentes répliques des spectres repliement spectral ou « aliasing » fréquences de Shannon ou de Nyquist. limite : 1 1 2vmax 2umax ou y x Les erreurs de repliement ne peuvent pas être supprimées par filtrage ultérieur. 166 Echantillonnage Si x et y respectent la condition de Shannon : 1 2umax x et 1 2vmax y toute l'information est conservée Si le spectre n'est pas à bande limitée, il y a forcément perte d'information par repliement spectral • Conséquence du repliement spectral : effets de Moiré 167 Echantillonnage Effets de Moiré 168 Restitution • Restitution par filtrage passe-bas Fr (u, v) F(u, v).R(u, v) R(u,v) filtre de restitution Filtre idéal : R(u, v) 1 1 (u, v).x.y (filtre cardinal idéal) x y • Image reconstruite x y fr (x, y) f (x, y) * sinc( ) sinc( ) x y fr (x, y) fr (x, y) f(m.x, n.y).d(x mx, y ny) * sinc( m n f(m.x, n.y). sinc( m n x y ) sinc( ) x y x y m) sinc( n) x y formule d'interpolation de Shannon 169 Restitution exemples de fonctions de restitution utilisées en pratique 170 Restitution exemple image initiale image restituée par extrapolateur d’ordre 0 image restituée par filtrage idéal image restitutée par interpolateur linéaire Image restitutée avec préfiltrage anti-repliement avant échantillonnage 171 Quantification variable continue f variable discrète f* quantification scalaire uniforme intervalles égaux f* erreur de quantification valeurs de reconstruction f 0 intervalle de décision quantification non uniforme exemple : pas de quantification fonction de l'amplitude du signal quantification optimale minimisation de l'erreur de quantification 172 Représentation des Images Formats d’images • images monochromes ou en niveaux de gris représentées par une fonction f(x,y) qui traduit une certaine grandeur (intensité lumineuse par exemple) du point (x,y). L’image numérisée correspondante sera constituée d’un unique tableau de nombres f(k,l). La quantification se fait le plus souvent sur 8 bits (256 niveaux) parfois sur 12 ou 16 bits Un cas particulier correspond aux images binaires pour lesquelles 2 valeurs seulement sont permises pour f(k,l), souvent 0 (noir) et 1 (blanc). 8 bits 4 bits 1 bit 173 Représentation des Images Formats d’images • images trichromes (ou images couleur) Une couleur quelconque peut être synthétisée par l’utilisation de 3 couleurs de base. Une image couleur est en pratique trichrome et est représentée par 3 fonctions f1(k,l), f2(k,l), et f3(k,l). Le plus souvent, la quantification se fait sur 8 bits par primaire soit 16 millions de couleurs + + 174 Représentation des Images Formats d’images • les images multi-spectrales : Généralisation du cas précédent, conduisant à n tableaux de nombres. Pour la restitution, on peut visualiser chaque composante séparément en monochrome (ou en fausses couleurs), ou affecter une couleur à chaque bande spectrale et faire la synthèse. Les couleurs résultantes n’ont pas de réalité physique. Vraies couleurs (source: ign: J-P. Souchon & C. Thom) Fausses couleurs Proche infra-rouge rouge Rouge vert Vert bleu 175 Représentation des Images Formats d’images • Les images en fausses couleurs Représentations colorées d’images monochromes ou multi-spectrales meilleure lisibilité + Image monochrome Palette (LUT) image en fausses couleurs 176 Représentation des Images Formats d’images • Les images en couleurs indexées Réduction des trois bandes RVB à une image sur 8 bits associée à une palette de 256 couleurs Vraies couleurs + Image sur 8 bits Pallette (LUT) image en couleurs indexées 177 Vraies couleurs + couleur adjacente + tramage + Diffusion d’erreur 178 Traitement d'image Traitements de base F. Denis, F. Dupont 179 Descripteurs Profil de densité 180 Descripteurs Histogramme nombre de points dont le niveau de gris est égal à un niveau donné 181 Exemples Surexposition Sous exposition Dynamique insuffisante Sous exposition Surexposition Offset trop élevé Offset trop faible Gain trop faible Gain trop fort Idéal 182 Descripteurs Histogramme cumulé nombre de points dont le niveau de gris est inférieur ou égal à un niveau donné 183 Traitements d’amélioration d’image Types de traitements y y x x Ponctuel y y Local y x x Global y x x 184 Opérations ponctuelles Transformation du type g(x,y)=h[f(x,y)] h: loi linéaire ou non, identique sur toute l’image f(x,y) Image d’entrée g(x,y) LUT (Look Up Table) Moniteur vidéo Transformations qui agissent sur le contraste et la dynamique de l’image 185 Opérations ponctuelles Seuillages - binarisation 186 Opérations ponctuelles Inversion positif-négatif 187 Opérations ponctuelles Renforcement du contraste 188 Opérations ponctuelles Recadrage linéaire du contraste 189 Opérations ponctuelles Egalisation d’histogramme obtention d’un histogramme globalement plat histogramme cumulé linéaire entropie maximale f(x,y) : image d’entrée g(x,y) : image de sortie On cherche une relation g(x,y)=h[f(x,y)] telle que l’histogramme de g soit plat en moyenne 190 Opérations ponctuelles i : niveau de gris fi intervalle correspondant au niveau i dans l’image d’entrée pfi nombre d’échantillons dans ce niveau gi l’intervalle correspondant dans l’image résultat pgi nombre d’échantillons correspondance en probabilité : fi pfi = gi pgi N2 nombre de po int s Histogramme plat pgi=constante= Q nombre de niveaux d’où g i p fi . f i . Q N2 191 Opérations ponctuelles Exemple histogrammes 2 N Q histogrammes cumulés 192 Exemple recadrage égalisation 193 Opérations locales Filtrage linéaire g(k, l) f(k, l) * h(k, l) f(m, n).h(k m, n l) m n Réponse impulsionnelle de taille réduite opération locale sur un petit voisinage de (k,l) 194 Opérations locales 195 74 ter Opérations locales Masques types • Moyenneur 3x3 1 1 1 1 1 1 1 9 1 1 1 exemple 196 Opérations locales • Lissage avec pondération centrale 1 1 2 1 2 4 2 16 1 2 1 1 1 1 1 1 2 1 10 1 1 1 filtrage passe-bas • rehaussement de contour 1 1 1 1 9 1 1 1 1 0 1 0 1 5 1 0 1 0 = image rehaussée 0 1 0 1 5 1 0 1 0 + image initiale 0 0 0 0 1 0 0 0 0 image filtrée passe-haut 0 1 0 1 4 1 0 1 0 197 Opérations locales Filtrage d’ordre combinaison linéaire des pixels du voisinage réarrangés par ordre croissant Vk,l : voisinage de L points autour du point (k,l) tri f(1) ≤ f(2) ≤...f(p) ... ≤ f(L) L g(k, l) Cp .f (p ) p 1 • Filtre médian CL 1 1 2 Cp 0 pour p L 1 2 198 Opérations locales 243 243 216 248 243 255 170 215 255 215 192 181 215 192 191 215 216 tri 170 191 181 192 192 215 215 215 216 243 243 248 255 médiane Image originale Moyenneur 5x5 Médian 5x5 199 Opérations globales Filtrage fréquentiel • Domaine spatial : filtrage = convolution g(x,y)=f(x,y)*h(x,y) • Domaine fréquentiel : multiplication G(u,v) = F(u,v).H(u,v) sélection de certaines composantes fréquentielles à partir d’un masque zonal Passe-bas Coupe-bande Passe-haut 200 Opérations globales Exemple Image initiale Spectre d’amplitude Masque Spectre d’amplitude filtré Image filtrée Image différence 201 Traitement d'image Techniques de restauration d’image F. Denis, F. Dupont 202 Problématique Dégradations de l’image 203 Problématique Dégradations de l’image • Acquisition Mauvaise mise au point Mouvement objet système d’acquisition Distorsions géométriques Bruit des capteurs Perturbations (atmosphériques, ….) • Changement de support Reproduction Transmission Mémorisation Compensation des dégradations = Restauration 204 Problématique Modélisation par un système linéaire invariant f(x,y) Image originale h(x,y) g(x,y) réponse impulsionnelle du système de dégradation Image dégradée b(x,y) bruit g(x,y) = f(x,y)*h(x,y) + b(x,y) connu estimé estimé nécessité de modéliser les dégradations 205 Exemple de dégradations • Mouvement de caméra Hypothèses: déplacement selon x temps d’exposition: T vitesse de déplacement: a pendant la durée de l’acquisition, un point s’est déplacé de aT. h(x,y) 1 aT x aT h(x, y) 1 x 1 ( ). d(y) aT aT 2 206 Défocalisation 2r F F h(x,y) = 1 0 pour pour x2 + y2 r2 x2 + y2 > r2 r : paramètre d’ouverture< Turbulences atmosphériques h(x, y) e a2 (x2 y2 ) 207 Restauration par filtrage inverse Filtrage inverse • Hypothèse Système convolutif, sans bruit additif. g(x,y) = f(x,y)*h(x,y) Dans le domaine spectral G(u,v) = F(u,v). H(u,v) G(u, v ) F(u, v ) H(u, v ) F(u,v) s’obtient en divisant G(u,v) par H(u,v) L’image est filtrée par un filtre de réponse impulsionnelle 1 H(u, v) f(x,y) est ensuite obtenue par transformation de Fourier inverse Problème si H(u,v) = 0 208 Restauration par filtrage inverse Filtrage pseudo-inverse Pour stabiliser le filtrage, on utilise un filtre de restauration 1 Hr (u, v ) H(u, v ) Hr (u, v ) 0 si H(u, v ) sin on Hr(u,v) : inverse généralisé de H 209 Restauration par filtrage inverse Modèle avec bruit additif g(x,y) = f(x,y)*h(x,y) + b(x,y) G(u,v) = F(u,v). H(u,v) + B(u,v) F(u, v) Pour les faibles valeurs de G(u,v), le terme B(u, v) H(u, v) G(u, v) B(u, v) H(u, v) peut être prépondérant On limite la restauration aux fréquences pour lesquelles le rapport signal/bruit est élevé 1 H' (u, v) H(u, v) H' (u, v) 1 pour pour u2 v 2 r2 r: fréquence au-delà de u2 v 2 r2 laquelle le bruit est dominant 210 Restauration par filtrage inverse Image dégradée Spectre filtré Spectre d’amplitude Spectre d’amplitude de la dégradation Image restaurée 211 Restauration par filtrage de Wiener Recherche d’une estimation f(x, y) de f(x,y) qui minimise, au sens statistique, l’erreur quadratique moyenne 2 2 E fˆ( x, y ) f ( x, y ) réponse du filtre de Wiener obtenu sous ces conditions H(u, v) H* (u, v). Sf (u, v) 2 Sf (u, v). H(u, v) Sb (u, v) Sf(u,v): densité spectrale de puissance de l’image idéale Sb(u,v): densité spectrale de puissance du bruit G(u, v). H* (u, v). S (u, v) f F F 2 S (u, v). H(u, v) S (u, v) b f 2 G ( u , v ). H ( u , v ) 1 f(x, y) F Sb (u, v) 2 H(u, v). H(u, v) S ( u , v ) f f(x, y) 1 F(u, v) 1 212 Restauration par filtrage de Wiener • Remarque Si l’image n’est pas bruitée , Sb(u,v) = 0 f(x, y) F1 G(u, v). H(u, v). On retrouve la formule du filtrage inverse 213 Lissage de Wiener s’il n’y a pas de distorsion, mais seulement du bruit H(u,v) = 1 Hr (u, v ) S f (u, v ) S f (u, v ) Sb (u, v ) Ssb (u, v ) S f (u, v ) Sb (u, v ) S sb (u, v ) Hr (u, v ) S f (u, v ) S sb (u, v ) 1 1 Sb (u, v ) S f (u, v ) Sb (u, v ) rapport signal/ bruit lorsque Ssb(u,v) est grand, H’(u,v) 1 lorsque Ssb(u,v) 1, H’(u,v) Ssb(u,v) 214 Techniques de « Inpainting » Rappel restauration g = f*h + b g = image observée f = image d’origine h = dégradation, ici opérateur de masquage -> l’information est perdue sur un domaine D b = bruit Problème mal posé, une infinité de solution 215 inf J (u) inf U U W (u( x) f ( x)) 2 dW l Y( u( x) )dW Terme d’attache aux données W Terme de régularisation 0 si x D u ( x) u ( x) si x D On cherche u tel que Ru soit proche de f Avec un terme de régularité (l>0) Y( u ) u 2 * f 2 * u ldiv ( u ) t u 216 217 218 219 220 221
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