LVD16032014

https://www.causes.com/posts/901873
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VO IX
DE
D J LaI VoixBdeO
Uc’estT votre
I voix.
Djibouti
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nous à l’adresse:
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EDITION N° 191 DU 16 MARS 2014
Édito
Ce régime a-t-il décidé de décimer l’avenir de notre peuple?
Devant la faillite de notre système judiciaire, la
LVD, la voix des sans voix, est allée à la rencontre
de la petite Kaltoun à Dikhil.
Nous alertons encore une fois la communauté internationale sur la dérive répressive du régime dji-
Le journaliste de LVD Maydaneh Abdallah Okieh
boutien et lui demandons de prendre ses respon-
(actuellement incarcéré à la sinistre prison de Ga-
sabilités.
bode) a pu recueillir le témoignage de cette jeune
fille violée par son professeur.
Chers lecteurs, merci de signer massivement la
pétition pour soutenir moralement la petite KalCombien sont-ils dans notre pays victimes de la
toun.
barbarie et de la mal gouvernance de ce régime?
Bonne lecture!
Des mineures violées, des enfants torturés, des
mineurs emprisonnés, des enfants tués.
SOMMAIRE
USN
Images de la mobilisation
Mal gouvernance
Détenus politiques, répression et mal gouvernance
Pétition : Justice for Kaltoun 15 old raped by her teacher
Diaspora
Ottawa : Le travail de terrain continue
Droits de l’Homme
De plus en plus d’opposants à la prison Centrale de Gabode
Médiaux internationaux RSF condamne la nouvelle incarcération d’un collaborateur de LVD
RFI : Crise politique à Djibouti: aucune sortie de crise en vue
RFI : Djibouti: grève de la faim des opposants politiques emprisonnés
Pour nos lecteurs de Djibouti, le site suivant permet de contourner la censure du régime :
http://lavoixdedjibouti.mirror.tengu.ch
USN
images de la mobilisation vendredi 14 mars
Mal gouvernance
Détenus politiques
Alerte USN/LVD: Les 35 détenus politiques USN de Gabode en grève de la faim !
Les détenus politiques USN de Gabode, qui sont au nombre de 35, après la libération hier matin
de deux jeunes d’entre eux, l’étudiant Omar Hassan Waberi et Farhan Meraneh Aden, observent
une grève de la faim. Ils ont entamé cette grève de la faim hier 15 mars 2014 à midi. Par cette grève de la faim, les détenus politiques USN entendent protester contre l’illégalité et l’arbitraire qui
les frappent et leur vaut de croupir à la prison centrale dite de Gabode mais aussi contre leurs
mauvaises conditions de détention.
Illustration de cette illégalité et de cet arbitraire, huit de ces 35 détenus politiques sont maintenus
en détention malgré leur relaxe par la chambre des flagrants délits le 9 mars 2014, ce qui est
contraire à toute règle et constitue une grave atteinte aux droits humains. Ces huit détenus sont :
1) Ismaël Ahmed Assoweh, député USN reconnu par le régime,
2) Idriss Aden Osman, député USN,
3) Houssein Robleh Waiss, député suppléant USN,
4) Mohamed Ali Dirir,
5) Elmi Waiss Guelleh,
6) Amarreh Guedi Sahal,
7) Abdourahman Moussa Waiss,
8) Aden Elmi Farah.
Du fait de leur santé fragile, certains de ces prisonniers politiques encourent des risques pour leur
vie en observant cette grève de la faim.
Mal gouvernance
Répression
Alerte USN: Détenu au secret, le jeune militant USN Bachir Abdallah Abaneh est en danger
Le jeune militant USN Bachir Abdallah Abaneh, arrêté jeudi 13 mars 2014 au matin par la police, alors qu’il attendait le bus, est détenu au secret et sans cesse déplacé depuis lors. Ni sa famille, ni son avocat, ni son médecin n’ont accès à lui, ce qui est contraire aux lois et à la constitution de Djibouti comme aux droits humains universels.
L’on craint fortement pour son intégrité physique, car la violence sur détenus est courante sous ce régime. Nous
tirons donc la sonnette d’alarme vers toutes les organisations des droits de l’Homme et toutes les bonnes volontés du monde.
Alerte USN/LVD: après l’ONG Al-Biri, les
salles de classe qu’elle dirige sont fermées par le régime
Contre toute règle de droit, contre toute règle
de morale, contre tout précepte religieux, le
pouvoir en place a d’autorité dissout l’ONG AlBiri voilà quelques mois. L’association, dont les
locaux se trouvent non loin du marché central
de la capitale, Riad, a attaqué la décision en
justice, mais cette action n’a eu aucun effet sur
l’arbitraire qui la frappe. Ses ressources financières ainsi que ses biens matériels ont été saisis. En dernier, ce sont les salles de classe qu’elle
abrite et leur direction qui ont été fermées. Ce, en pleine année scolaire, comme s’il y avait une urgence absolue !
Au moment où nous publions cette alerte, le directeur de l’école primaire Al-Biri et sept autres personnes dont six enseignants sont en détention on ne sait où par la police. Les lieux ont été investis
jeudi 13 mars 2014 au matin, soit la troisième intervention musclée de la police depuis lundi 10
mars 2014.
Inutile de dire que les élèves, dont l’âge va de 3 à 12 ans, sont terrorisés par ces agissements irresponsables.
Le régime parle de confier les biens de l’ONG et l’enseignement qu’elle assure à une pseudofondation sienne, Diwan Al-Zakat, ce qui revient à une confiscation arbitraire et à une mise à mort
de tant d’années de travail social vital.
Mal gouvernance
Pétition : Justice for Kaltoun 15 old raped by her teacher
Lien pétition : https://www.causes.com/posts/901873
Interview réalisée par La Voix De Djibouti, Média indépendant basé à Djibouti.
Source Page Facebook : https://www.facebook.com/lavoixdedjibouti?ref=hl
Nous sommes en février 2013. Kaltoum Robleh Awaleh, adolescente discrète, née le 1er janvier 1997 et élève de 3ème au
collège d'enseignent fondamental (CEF) de Dikhil-ville dans le sud-ouest de la République de Djibouti, a alors 16 ans.
Dans la soirée du 14 février 2013, au sortir d'une célébration de mariage à laquelle elle assiste, son professeur d'éducation
physique et sportive (EPS), Hassan Mohamoud Robleh, dont elle ne soupçonne pas les intentions, entraîne l'adolescente
chez lui et la viole. Elle tombe enceinte. Sa famille s'en alarme et une plainte est portée auprès du procureur de la République sous la référence RP782/PR/D/13. Mais cette requête n'est pas suivie d'effet. Pourtant, les faits (viol sur mineure) sont
graves, ce sont des faits de crime aux termes du droit pénal djiboutien.
Devant cette situation, l'avocat de la jeune victime saisit le ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires, chargé des
droits de l'Homme. Il le fait le 15 septembre 2013. Là non plus, point d'effet à ce jour.
Aussi la mineure, qui a entre-temps accouché d'un enfant, vit l'enfer. Livrée à ce silence judiciaire assourdissant qui laisse
impunis les faits de crime dont elle a été victime, la petite Kaltoum Robleh Awaleh est comme anéantie. Elle ne va plus à
l'école, pleure souvent et reste cloîtrée au domicile familial, sous les yeux impuissants de sa famille.
Quiconque normalement constitué ne peut qu'être choqué devant pareil drame qui se passe ici à Djibouti et maintenant.
Nous lançons un appel urgent à toutes les organisations de défense des droits humains et à toutes les bonnes volontés du
monde pour que justice soit rendue à cette malheureuse et innocente adolescente.
Diaspora
Ottawa : Le travail de terrain continue
Compte-rendu de la réunion de travail, entre la délégation du
Mouvement pour le Renouveau démocratique et le Développement (MRD) et le Ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international du Canada
La réunion de travail a eu lieu comme prévu, le 14 mars
2014, au Ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international du Canada, sis au 125 promenade Sussex, à
Ottawa, Canada.
Après un bref rappel du paysage politique et de la situation
socioéconomique qui sévit en République de Djibouti, Monsieur Ali Salem-Omar (MRD) a mis l´accent sur l´avènement
de l’Opposition djiboutienne unifiée en janvier 2013 sous la
bannière de l’Union pour le salut national (USN). Il a rappelé
aux fonctionnaires des Affaires étrangères et du Commerce
international du Canada que l´USN a participé aux législatives
du 22 février 2013 qu’elle a gagnées à hauteur de 80%, ce
que le régime reconnaît du fait qu´il n’a jamais pu justifier par
des résultats détaillés (par bureau) la victoire qu’il revendique, soit les 55 sièges sur les 65 que compte l’Assemblée
nationale monocolore depuis l´indépendance. Faut-il rappeler
que les partenaires au développement (Union européenne,
USA, France, etc.) avaient demandé au régime djiboutien de
publier lesdits résultats, et que l’Union africaine (UA), saisie
d’une requête en médiation par l’USN, en octobre 2013, a fait
de même.
Monsieur Ali Salem-Omar s´est attardé sur les causes de la
crise post-électorale inhérente au hold-up du 22 février 2013
et qui perdure jusqu’à nos jours. Il a attiré l´attention sur le
fait que le régime djiboutien refuse tout règlement pacifique
par le dialogue et se réfugie dans la répression, rappelant que
le dialogue ouvert le 14 août 2013 à la demande de l’USN
connaît un blocage depuis le 14 septembre 2013.
A son tour, Monsieur Liban Abdi Khaireh (MRD) a mis l´accent
sur les dossiers des détenus politiques qui croupissent dans
la prison centrale du pays, appelée Gabode, et où les conditions de détention sont inhumaines. Il a ainsi attiré l'attention
sur le cas de MM. Abdourahman Barkat God, Abdourahman
Souleiman Bachir, Guirreh Meidal Guelleh et Hamoud Elmi
Ahmed dit Gedaleh comme sur les 33 autres détenus politiques de Gabode, mais aussi sur les dizaines d'autres personnes arrêtées illégalement chaque semaine et conduites manu
militari aux commissariats de police, aux brigades de gendarmerie et autres centres de rétention administrative, tous lieux
aussi peu humains les uns que les autres.
Diaspora
Ottawa : Le travail de terrain continue
Les cadres du MRD ont rappelé le cas des étudiants, des lycéens et des jeunes condamnés de 30 à 45 jours de détention, comme Omar Hassan Waberi (étudiant à l’Université de
Djibouti) et Farhan Meraneh Aden, tous deux condamnés à 45
jours d’emprisonnement ferme le 2 février 2014, ainsi que
Abrar Nour Assoweh, condamné à un mois de prison ferme le
20 février 2014. Badalcha Houssein Elmi (lycéenne), Sahal
Farah Bouh (Etudiant à l’Université de Djibouti), Goumaneh
Mahamoud Ragueh et Ali Nouh Houssein, ont tous été
condamnés à 1 mois de prison ferme le 4 mars 2014.
Autre illustration, le président du MRD et porte-parole de
l’USN, Daher Ahmed Farah, a été arrêté et/ou assigné à résidence 17 fois avec cinq incarcérations à la prison centrale de
Gabode depuis son retour de 9 ans d’exil en Europe le 13
janvier 2013.
Les arrestations sont toutes illégales, les détentions arbitraires et les condamnations abusives. A cela s’ajoutent des actes de torture, des confiscations de biens privés, des déchéances de nationalité suivie d’expulsion du pays, etc. Les
cas de la famille Alhoumékani expulsée de Djibouti vers le
A ceux-là viennent s´ajouter huit autres personnes arrêtées à Yémen le 24 octobre 2007 et plus récemment celui de MohaArta le 4 mars 2014: Ismaël Ahmed Assoweh, député légitime med Daher Robleh vers le Somaliland voisin en date du 15
février 2014, constituent des atteintes graves aux droits de
USN (et reconnu par le régime) de la Région d’Arta, Idriss
l'Homme.
Aden Osman, député légitime USN de Djibouti, Houssein Robleh Waiss, député suppléant USN, Mohamed Ali Dirir, Elmi
Waiss Guelleh, Amarreh Guedi Sahal, Abdourahman Moussa Monsieur Ali Salem-Omar et son collègue, sont revenus sur
Waiss et Aden Elmi Farah, personnes originaires de la Région les morts plus que suspectes d'opposants, comme la mort du
d’Arta sauf le député Idriss Aden Osman. Ils sont détenus de- cadre de l´USN Mohamoud Elmi Rayaleh, retrouvé mort dans
sa cellule de Gabode dans la nuit du 28 au 29 août 2013. Il a
puis le 5 mars 2014 à la prison de Gabode malgré la nullité
de la procédure les visant et la relaxe prononcée par le tribu- été enterré d'autorité par le pouvoir qui n'a tenu aucun compte de la demande d’investigations médico-légales poussées
nal le 9 mars 2014.
formulée par sa famille. Ce, en violation de toutes les règles
de droit et de la coutume djiboutienne.
Le cas de Maydaneh Abdallah Okieh, journaliste à la Voix de
Djibouti, arrêté le 9 mars 2014 et placé sous mandat de déAu total, les échanges se sont passés dans un climat très
pôt le 10 mars 2014, a été longuement discuté avec la resconvivial, en ce sens que les deux parties ont pu s´entendre
ponsable du desk Djibouti.
sur presque tous les points évoqués. Conscients de
l´importance du rôle que peut jouer la diaspora djiboutienne,
Enfin, des jeunes et moins jeunes arrêtés depuis le 4 mars
les hauts cadres du Ministère des Affaires étrangères et du
2014, sont actuellement sous mandat de dépôt. Il s’agit de:
Commerce international du Canada, promettent de poursuivre
Mahdi Moussa Absieh, Liban Hassan Djama, Moussa Djama
leurs efforts quant au suivi de la situation politique et socioHoussein, Youssouf Abdoulkader Yayo, Kadar Hassan Elmi,
économique en République de Djibouti et témoignent de leur
Moktar Barreh Bouraleh, Hassan Bouh Houffaneh, Elmi Hassolidarité aux Djiboutiennes et Djiboutiens dans leur lutte
san Abdi, Niman Ibrahim Nour, Kabeh Chafeck Abdallah,
Houssein Hassan Awaleh, Moustapha Bouh Robleh, Houssein pour la Démocratie, l´Etat de droit et le Développement.
Omar Farah, Abdillahi Moussa Ismaël (mineur), Hassan RoFait à Ottawa, le 14 mars 2014
bleh Ali (mineur), Issa Omar Bouh (mineur). Non plus, Mohamed Ahmed dit Jabha n'a pas été oublié: il est sous mandat
Bureau du MRD en Amérique du Nord /Canada
de dépôt depuis juin 2010.
.
Droits de l’Homme
De plus en plus d’opposants à la prison Centrale de Gabode
COMMUNIQUE DE PRESSE
Djibouti, le 13 mars 2014
Rappel de la situation politique
Le pouvoir actuel après 36 ans`de règne sans partage ne
peut pas et ne veut pas concevoir un dialogue avec une opposition dont il a nié et nie toujours l’existence. Depuis bientôt
13 mois de crise postélectorale que le pouvoir souffle le
chaud et le froid selon les événements et la conjoncture nationale, régionale et internationale. Tantôt c’est une invitation au
dialogue tantôt c’est l’utilisation d’une sémantique guerrière
et un appel à la vindicte populaire de l’opposition qualifiée de
dangereux pour la paix sociale et la concorde nationale et
cela depuis les élections législatives du 22 février 2013. Elections que la coalition de l’opposition a bien voulu participer
après 10 ans de boycott de toutes les élections (communales,
législatives et présidentielles).
Depuis le 22 février 2013 des centaines voire des milliers
d’opposants, de membres, de militants de l’opposition et de
simples citoyens djiboutiens ont séjourné dans la triste et
célèbre prison Centrale de Gabode. Prison surpeuplée où l’humanité et le respect à la dignité humaine n’existent pas. Une
violation récurrente du Pacte international relatif aux droits
civils et politiques de 1966, ratifié par Djibouti en 2002 et qui
dit dans son article 10 aliéna 1 « Toute personne privée de sa
liberté doit être traité avec humanité et avec le respect de la
dignité inhérente à la personne humaine. »
La prison de Gabode submergée d’opposants
Ils sont 34 ce 13 mars 2014 à être détenus à Gabode et certains d’entre eux ont entamé une grève de la faim hier, mercredi 12 mars pour protester contre des restrictions sévères
ordonnées par le responsable de la prison. Parmi les détenus
figurent :
1.
Les 3 cheiks et leaders de l’USN
Abdourahman Barkat God, Abdourahman Souleiman Bachir et
Guirreh Meidal Guelleh,
Guelleh condamnés politiquement et arbitrairement le 10 mars 2013 à 2 ans de prison avec 18 mois ferme et 5 ans de privation des droits civiques.
2.
Les étudiants, les lycéens et les jeunes
condamnés de 30 à 45 jours de détention
Omar Hassan Waberi,
Waberi étudiant à l’Université de Djibouti en
3ème Année de Sciences et Farhan Meraneh Aden, tous 2
condamnés à 45 jours d’emprisonnement ferme le 2 février
2014.
Badalcha Houssein Elmi (lycéenne en classe de terminale
Scientifique), Sahal Farah Bouh (Etudiant à l’Université de
Djibouti), Goumaneh Mahamoud Ragueh et Ali Nouh Hous-
sein,
sein ont tous été condamnés à 1 mois de prison ferme le 4
mars 2014.
3.
Les 8 personnes arrêtées à Arta le 4 mars 2014
dont le député élu Ismaël Ahmed Assoweh
Ismaël Ahmed Assoweh,
Assoweh député élu de la Région d’Arta
et Idriss Aden Osman,
Osman candidat à la députation à Djibouti-ville
sur la liste de la coalition de l’opposition, arrêtés à Arta le 4
mars 2014 en compagnie de Houssein Robleh Waiss, Mohamed Ali Dirir, Elmi Waiss Guelleh, Amarreh Guedi Sahal, Abdourahman Moussa Waiss et Aden Elmi Farah,
Farah tous de la Région d’Arta, sont toujours détenus depuis le 5 mars 2014 à la
prison de Gabode malgré la nullité de la procédure et la relaxe
prononcée par le tribunal le 9 mars 2014.
4.
Maydaneh AbdallahMaydaneh
Abdallah Okieh
Abdallah
et plusieurs jeunes arrêtés dans différents quartiers
de la capitale
Maydaneh Abdallah Okieh,
Okieh journaliste à la Voix de Djibouti,
arrêté le 9 mars 2014 et placé en mandat de dépôt le 10
mars 2014. Par ailleurs, des jeunes arrêtés depuis le 4 mars
2014 d’une manière continue, sont actuellement en mandat
de dépôt. Il s’agit de Mahdi Moussa Absieh, Liban Hassan
Djama, Moussa Djama Houssein, Youssouf Abdoulkader Yayo,
Kadar Hassan Elmi, Moktar Barreh Bouraleh, Hassan Bouh
Houffaneh, Elmi Hassan Abdi, Niman Ibrahim Nour, Kabeh
Chafeck Abdallah, Houssein Hassan Awaleh, Moustapha Bouh
Robleh, Houssein Omar Farah, Abdillahi Moussa Ismaël
(mineur), Hassan Robleh Ali (mineur), Issa Omar Bouh
(mineur).
L’ODDH appelle une fois encore au pouvoir public :
1. Dans l’immédiat à la libération sans conditions de tous
les prisonniers politiques, à la cessation des poursuites et des
harcèlements aux sympathisants, aux militants de l’opposition mais aussi aux associations et aux citoyens considérés à
tort ou à raison comme proche de l’opposition,
2. Dans le moyen terme à l’aboutissement d’un dialogue
politique sincère et franc,
3. Dans le long terme à la mise en place des reformes démocratiques pour poser les jalons d’un véritable Etat de droit.
`
Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.
Le Président de l’ODDH
Farah Abdillahi Miguil
Médiaux internationaux
RSF condamne la nouvelle incarcération d’un collaborateur de LVD
Médiaux internationaux
RFI : Crise politique à Djibouti: aucune sortie de crise en vue
Médiaux internationaux
RFI : Djibouti: grève de la faim des opposants politiques emprisonnés
Pour nos lecteurs de Djibouti, le site suivant permet de contourner la censure du régime :
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