La LaLettre Lettrehebdomadaire hebdomadaire des desTIC TIC N° 393 18.04.2014 – 24.04.2014 Rédactrice : Natalie Herrouin Directeur de la Publication : Olivier Julienne Diffusion interne réservée aux membres Lettre Ecoter N° 393 / 18.04 – 24.04.2014 REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE _____________________________________________ 3 L'innovation européenne au cœur des services de transport "propres" __________________ 3 Acheter avec un terminal mobile : une activité en pleine croissance en Europe ___________ 5 L’Europe et la Tunisie sont désormais reliées par un câble de fibre optique ______________ 5 Microsoft va investir plus d'un milliard de dollars dans un nouveau datacenter ___________ 5 • Mexique 6 Querétaro veut devenir la première ville intelligente du pays ________________________________ 6 REGARD SUR LA FRANCE _______________________________________________________ 6 L’Etat veut réduire ses dépenses informatiques de 20 à 40% _________________________ 6 Pouvoir de sanction : la nouvelle organisation du collège de l'ARCEP est en place _________ 7 Télédéclaration des chiffres d'affaires des opérateurs télécoms _______________________ 7 Gouvernement : les attributions numériques d'Arnaud Montebourg officialisées __________ 8 Les opérateurs télécoms donneront le top départ de la course à la 4G+ cet été ___________ 8 Atos : … le carnet de commandes est bien rempli __________________________________ 9 Microsoft et l'Inria renouvellent leur partenariat de recherche _______________________ 10 COLLECTIVITÉS LOCALES _____________________________________________________ 10 L'Arcep a participé à la commission consultative régionale pour l'aménagement numérique du territoire de Haute-Normandie _____________________________________________ 10 Fibre optique : et si les collectivités locales misaient sur les opérateurs d'infrastructures ?_ 11 • Basse-Normandie 12 DSI unifiée : un atout dans la Manche _________________________________________________ 12 • Pays de la Loire 14 Loire-Atlantique : le déploiement de la fibre optique s'intensifie _____________________________ 14 • Rhône-Alpes 15 Une articulation clarifiée des actions publiques et privées pour le déploiement du THD dans l'Ain ___ 15 L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE & TERRITOIRES _______________________________ 15 Les ressources numériques pour faciliter les apprentissages ________________________ 15 Les écoles à l’ère du numérique _______________________________________________ 16 "Après les métiers manuels, les machines défient les processus intellectuels" ___________ 17 Création de nouvelles écoles numériques à la campagne – Appel à projets national _______ 18 Education prioritaire et numérique : c’est vrai à la Belle de Mai ! _____________________ 19 ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE ______________________________________________ 20 Open data : un rapport sénatorial propose 20 solutions pour protéger la vie privée _______ 20 Données publiques : la France rejoint l'Open Government Partnership ________________________ 21 Axelle Lemaire veut un "Internet ouvert" garantissant "l’exercice des libertés" _________________ 22 Le CNNum appelé à penser la santé numérique de demain __________________________ 23 Les industriels du numérique en santé prêts à cosigner un « pacte de responsabilité »… __________ 23 Les cœurs auvergnats ne s’éteignent pas ! _____________________________________________ 24 TRIBUNE - COMMANDE PUBLIQUE ________________________________________________ 25 Comment mieux transposer les directives « marchés publics »?______________________ 25 AGENDA ___________________________________________________________________ 26 [07.05.2014] La maîtrise des droits de passage télécom par les collectivités territoriales __ 26 Club Collectivités de la Mission Ecoter _________________________________________________ 26 [13.05.2014] Prévention et Numérique _________________________________________ 26 Conférence organisée par Microsoft ___________________________________________________ 26 Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 2 / 26 REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE L'innovation européenne au cœur des services de transport "propres" Actu-environnement.com | 15.04.14 Bruxelles vient de lancer le programme européen sur la recherche "Horizon 2020", doté de 6 milliards d'euros, pour soutenir les projets de transports durables. Entre 2007 et 2013, l'UE a financé 84 projets coordonnés par les Français. Des systèmes de transport plus durables et plus sûrs sont au cœur des programmes de recherche financés par l'Union européenne. A l'ouverture de la conférence Transport Research Arena (TRA) dédiée à l'innovation, organisée à La Défense (92), la Commission européenne a présenté le 14 avril des projets "impliquant des partenaires français" qui optimisent différents modes de transport : fret ferroviaire, véhicule électrique, transport public automatisé ou encore navire. Dans l'UE, si les transports contribuent actuellement à 6,3% du PIB, ils représentent aussi 63% de la consommation de pétrole et sont responsables de 25% de toutes les émissions de CO2. Les recherches menées dans le secteur des transports sont "très importantes" afin de répondre "à la hausse de la demande" des voyageurs de 50% et de 80% de frets d'ici 2050, a indiqué Keir Fitch, chef de cabinet adjoint du commissaire européen aux transports. 7e programme européen de recherche : 620 projets soutenus Ces projets contribuent à la conception et au développement de technologies "à faible intensité carbone", de véhicules "propres", de systèmes de mobilité intelligents et de services intégrés pour les passagers et le fret de marchandises. Ils font partie des 620 projets financés à hauteur de 4,2 milliards d'euros entre 2007 et 2013, dans le cadre du 7e programmecadre européen de recherche et de développement technologique (PCRD). Au total, 84 projets français ont été financés représentant 15,6% du budget total européen. Les petites et moyennes entreprises (PME) ont participé à environ un cinquième des projets européens soutenus. L'objectif de ces projets est de favoriser les nouvelles technologies "sobres" et respectueuses de l'environnement dans les politiques de transport et de logistique, tout en garantissant la compétitivité du secteur, moins de congestion et plus de sécurité. Ils visent à répondre aux normes européennes durcies d'émissions de gaz à effet de serre (Euros…) et sonores des véhicules à moteur, aux objectifs de report modal (ferroviaire, fluvial) d'ici à 2030-2050. Un projet de règlement est également discuté au Parlement et Conseil de l'UE, visant à contrôler les émissions du secteur maritime. L'expertise française au service de la mobilité électrique (langue Parmi ces projets innovants présentés par la Commission figure "CityMobil2" anglaise), pionnier dans les transports publics routiers "sans conducteur", mené en partenariat avec l'Institut national de la recherche en informatique et automatique (Inria). Lancé en 2012, ce projet est coordonné par le Centre for Transport and Logistics (CTL) de l'Université La Sapienza à Rome (Italie). Il dure jusqu'à 2016. Ce projet fournit et teste deux flottes de six véhicules électriques automatisés dans les zones urbaines, et "les met à disposition dans sept villes", sélectionnées pour accueillir une démonstration durant de six à huit mois, a expliqué Adriano Alessandrini du CTL. Entre 2014 et 2016, ces véhicules seront testés en condition réelle à La Rochelle et à Sophia Antipolis en France. Ils seront équipés de technologies laser et GPS qui permettent de détecter les obstacles, les contourner ou stopper le véhicule. Ils sont conçus par le constructeur français Robosoft. En 2011, un véhicule a déjà été testé pendant trois mois à La Rochelle. CityMobil2 vise également à proposer un "cadre législatif européen" adapté permettant d'homologuer et de déployer des systèmes de transports routiers automatisés. Un projet de nouvelle directive permettant de certifier ce type de transports pourrait être prochainement abordé par la présidence grecque du Conseil de l'UE, selon M. Alessandrini. Budget total : 18,3 millions d'euros dont 9,5 millions d'euros financés par l'UE. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 3 / 26 Le projet européen "Elibama" (langue anglaise) vise quant à lui à accélérer la production industrielle européenne de batteries lithium-ion pour véhicules électriques face à la concurrence chinoise et américaine. Lancé en 2011 pour trois ans, ce projet est coordonné par le constructeur automobile français Renault. Les groupes Rhodia, Veolia et le CEA- Liten sont également partenaires. Ce projet vise à réduire les coûts de fabrication de ces batteries, réduire leur impact sur l'environnement et augmenter leur capacité d'autonomie. Le projet se concentre notamment sur le revêtement des électrodes (électrodéposition), le développement de matériaux électrolytes à partir de procédés de production écologique (filtration des particules émises), et l'amélioration du rendement en aval des technologies. Le budget du projet s'élève à 15,2 millions d'euros dont 9 millions financés par l'UE. Innovations autour du report modal Autre projet présenté : "Marathon" qui a fait rouler pour la première fois en Europe des trains de marchandises de 1 500 mètres de long en partenariat avec la SNCF, l'équipementier français Alstom et RFF. Samedi 12 avril 2014, le train de fret "le plus long d'Europe" a réalisé son deuxième essai, destiné à "en valider la faisabilité technique avant de passer à l'exploitation commerciale", a précisé Armand Toubol, coordinateur technique du projet. D'une durée de trois ans, Marathon a débuté en 2011. Il est coordonné par Newopera Aisbl, association belge de promotion du fret ferroviaire. Ces tests ont été menés entre la gare de triage de Sibelin (près de Lyon) et Nîmes, à l'initiative de Fret SNCF et de RFF. Deux trains de 750 mètres ont été jumelés en gare de triage de Sibelin (Rhône) pour ne former qu'un train de 1 500 mètres et de 4.000 tonnes, tracté par deux locomotives. Techniquement, l'innovation réside dans un système de radiocommande qui permet de relier la locomotive de tête conduite par un agent et la locomotive sans conducteur située au milieu du train. Un tel train pourra ainsi transporter jusqu'à 70 wagons au lieu de 35 pour un train classique de 750 mètres. Ce projet doit permettre une réduction des sillons et des coûts d'exploitation des trains de fret de 30% ainsi qu'une optimisation des infrastructures existantes. Le gain en consommation énergétique est de "5% par tonne transportée". Les tests "ont d'ores et déjà montré la possibilité de faire circuler ce type de trains à 100 km/h en toute sécurité". La mise en exploitation de ces doubles trains "est clairement envisageable sous deux ans, courant 2016, sur les grands corridors de fret européens", estime le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier, en saluant "cette prouesse technique" dans un communiqué. Le budget du projet est de 4,5 millions d'euros dont 2,7 millions financés par l'UE. (Ultra-slow ships) a pour objectif de réduire les émissions de Enfin, le projet "Ulysses" gaz à effet de serre des navires grâce à la diminution de leur vitesse. Ce projet, lancé en 2011 jusqu'en 2014, est coordonné par le Bureau Veritas. Il se concentre sur les vraquiers et les pétroliers qui produisent environ 60% des émissions de CO2 liées au transport en haute mer. Ulysses prévoit de mettre en œuvre des vitesses cibles en trois phases afin d'atteindre d'ici 2050 une réduction des émissions de 80% par rapport aux niveaux de 1990. Les technologies étudiées concernent l'optimisation des moteurs, le développement de grandes hélices, l'énergie éolienne comme assistance, ainsi que l'intégration intelligente de l'approvisionnement en énergie et l'utilisation de l'énergie à bord. Les scientifiques ont élaboré des modèles de propulsion par cerfs-volants et par extrados qui leur permet de prédire la puissance et le comportement du navire en utilisant des systèmes électriques auxiliaires de propulsion éolienne. Des modèles sont également utilisés pour optimiser les performances des moteurs. Le projet est doté de 4,5 millions d'euros dont 2,5 millions financés par l'UE. Nouveau programme européen "Horizon 2020" La conférence TRA 2014 a également été l'occasion pour la Commission européenne de présenter les objectifs du programme européen de recherche et d'innovation "Horizon 2020", successeur du 7ème programme cadre (PCRD). Entré en vigueur le 1er janvier 2014, le nouveau programme consacre 6 milliards d'euros au développement des "transports intelligents, verts et intégrés" pour la période 2014-2020. Horizon 2020 soutiendra les projets "tout au long du processus, de l'idée à la phase de commercialisation, et un soutien accru aux innovations proches du marché", a indiqué la Commission. Trois premiers appels à propositions ont été lancés mi-décembre 2013 : mobilité pour la croissance (budget de 374,5 millions d'euros), véhicules verts (129 millions d'euros), "small business" et "innovation rapide" dans les transports (35,9 millions d'euros). Ces appels à propositions sont ouverts à des consortiums allant de 10 à 30 partenaires constitués de grandes entreprises, de PME, de centres de recherche ou d'universités. Il s'agit Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 4 / 26 de projets d'une durée de 3 ans et de budget total pouvant varier de 2 à 10 millions d'euros voire plus. L'enjeu est de parvenir à standardiser ces technologies innovantes pour les déployer dans l'UE, a souligné Keir Fitch. Sommaire Acheter avec un terminal mobile : une activité en pleine croissance en Europe Arcep.fr | 11.04.14 En 2014, les dépenses d’achat effectuées via un terminal mobile (ou une tablette) devraient atteindre 23,4 milliards d’euros en Europe. C’est ce qu’annonce une étude réalisée par RetailMeNot.Inc pour le centre d’étude britannique Centre for Retail Research (CRR) qui compare les tendances du e-commerce, dans huit pays européens (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Pologne et Suède) et aux Etats-Unis. 28% des utilisateurs britanniques de smartphone ont ainsi visité une boutique sur mobile au cours des trois derniers mois. Ils étaient 27% en Allemagne et 12% en France. 14% des achats en ligne des consommateurs américains en 2013 ont été effectués sur smartphone ou tablette pour une valeur totale de 27 milliards d’euros, contre 8% en Europe et 12,6 milliards d’euros. Globalement, ce sont les cyberacheteurs britanniques qui ont le plus acheté en ligne en 2013 avec une dépense totale de 46 milliards d’euros, devant l’Allemagne, en 2ème place avec 35 milliards d’euros, puis la France en 3ème position, avec 27 milliards d’euros. Pour les dépenses effectuées via un mobile, elles devraient atteindre, en 2014, 9,4 milliards d’euros en Grande-Bretagne, 6,6 milliards d’euros en Allemagne, et 4,2 milliards d’euros en France. Mais la France devrait rapidement rattraper son retard puisque le taux de croissance des achats via un mobile devrait y être, en 2014, de 106%, contre 62% seulement en Grande-Bretagne. > Télécharger l'étude Sommaire L’Europe et la Tunisie sont désormais reliées par un câble de fibre optique Agenceecofin.com | 22.04.14 Le câble sous-marin Didon est arrivé dans la ville côtière de Kélibia, située dans le Nord-Est de la Tunisie. Long de 173 km, il est le fruit d’un partenariat entre les opérateurs de téléphonie mobile Ooredoo, ex-Tunisiana, et Orange Tunisie. Prenant sa source à Mazàra del Vallo, une ville de la province de Trapani, en Sicile, il relie désormais l’Europe à la Tunisie. La mise en service de ce câble, programmée en mai prochain, va augmenter la capacité et la fiabilité des connexions internationales et répondre à la croissance de la demande pour des services large bande. L’infrastructure, dotée d’une capacité pouvant atteindre 8 Térabits par seconde pour chaque opérateur, utilise la technologie sous-marine de l’équipementier Alcatel-Lucent. Elle permettra aux consommateurs de service de télécommunications d’accéder à des vitesses de transfert de données de 100 Gbps. C’est en mai 2013 qu’Ooredoo et Orange Tunisie avaient annoncé la signature du contrat de partenariat avec Interoute, l'opérateur de télécommunications international propriétaire d’un large réseau de câbles sous-marins en Europe, pour la mise en service du câble sous-marin baptisé Didon. C’est la première infrastructure privée du pays. Sommaire Microsoft va investir plus d'un milliard de dollars dans un nouveau datacenter ZDNet.fr | 22.04.14 Microsoft s’apprête à débuter la construction d’un nouveau datacenter dans l’état de l’Iowa. Baptisé “Project Alluvion”, il s’étendra sur plus de 107 000 m². Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 5 / 26 Les autorités de l’état de l’Iowa ont officialisé (langue anglaise) le lancement par Microsoft de la construction d’un nouveau datacenter. Il s’agit de la deuxième infrastructure de ce type pour la firme de Redmond dans cet état américain. Connu sous le nom de “Project Alluvion”, Il s'agirait de l’un des plus grands datacenters jamais construit, couvrant une surface de plus de 107 000 m². Microsoft investira 1,1 milliard de dollars dans ce chantier, ce qui, combiné avec son premier datacenter, représentera un investissement total de 2 milliards de dollars en Iowa. Le géant américain va bénéficier d’un abattement fiscal 20,3 millions de dollars. Une fois achevé, le nouveau datacenter emploiera 84 personnes dont 66 percevront des salaires payé à un taux horaire de 24,32 dollars. (Eureka Presse). Sommaire • Mexique Querétaro veut devenir la première ville intelligente du pays Bulletins-electroniques.com | 09.04.14 Le développement des "smart cities", villes intelligentes et durables, connait un véritable essor dans le monde depuis plusieurs années. Le projet IQ smart city, à Cuidad Maderas, dans la banlieue de Querétaro, a pour objectif de créer la première ville intelligente du pays. Située à 10 minutes de la capitale de l'Etat de Querétaro, Cuidad Maderas est un projet immobilier, planifié sur 10 ans, qui prévoit la construction, sur 400 hectares, des locaux de l'université UCOMondragon, du cluster des technologies de l'information de l'Etat de Querétaro (InteQsoft) ainsi que de 30 000 logements, de plusieurs hôtels et d'un hôpital. Le cluster InteQsoft, dont la construction commencera cette année, accueillera à terme 70 entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Environ 3000 emplois seront créés pour développer ce parc technologique. L'université UCO Mondragon, qui accueillera 4 000 étudiants, ouvrira ses portes dès janvier 2015. L'hôpital mexicano-americain construira également de nouveaux locaux offrant un service de haute qualité et permettra de créer 300 nouveaux postes. Le quartier sera ultra connecté et permettra aux usagers d'accéder à de nombreuses informations sur les transports, la collecte des déchets, ainsi que sur leurs consommations en électricité, en gaz et en eau. et l'annonce par Avec le début de la construction de la Ciudad Creativa Digital à Guadalajara le gouvernement du District Fédéral de la mise en place du projet Capital Digital à Mexico, les villes mexicaines souhaitent accélérer leur passage à l'ère du numérique. Sommaire REGARD SUR LA FRANCE L’Etat veut réduire ses dépenses informatiques de 20 à 40% LInformaticien.com | 22.04.14 Pour atteindre les 50 milliards d’euros d’économies, le Premier ministre compte aussi sur un effort de la part de sa DSI. Les dépenses informatiques devraient être réduites de 20 à 40% d’ici 3 à 5 ans. Ce qui induit rationalisation, réseaux condensés, etc. Les 50 milliards d’euros d’économies de Manuel Valls sont plutôt des coupes dans les dépenses que des économies en tant que telles. Ceci est bien illustré aujourd’hui avec ce qui sera demandé, d’ici 3 à 5 ans, comme efforts auprès de la DSI de l’Etat qui verra son budget se réduire de 20 à 40%. Sont tout d’abord visés les datacenters de l’Etat, dans lesquels il y aura « un tri », comme le rapporte Les Echos . Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 6 / 26 La participation de l’informatique de l’Etat à la réduction des dépenses nous semble pourtant assez annexe. Tout d’abord, la DISIC (Direction interministérielle des systèmes d'information et de communication) compte 28 collaborateurs et dispose d’un budget de 1 million d’euros par an. D’autre part, depuis sa création en 2011, des travaux de rationalisation de l’infrastructure informatique ont déjà été engagés de deux manières. Le RIE et les centres de traitement Le premier chantier est le RIE (Réseau Interministériel de l’Etat). En s’appuyant sur des réseaux financés par l’Etat, comme Renater par exemple, il doit permettre d’apporter une grande capacité et de remplacer les différents réseaux Internet (une quinzaine environ) des ministères sur le territoire. A l’horizon 2018, les 17 000 sites de l’Etat devraient être interconnectés. Le deuxième chantier est celui de la rationalisation du parc des centres de traitement de l’information de l’Etat, qui en possède une centaine. « Nous voulons que, d’ici à dix ans, leurs performances soient sensiblement améliorées et que leurs ressources soient mutualisées. C’est dans ce cadre que nous avons engagé des réflexions autour des technologies du Cloud », nous expliquait en août 2013 Jacques Marzin, le DSI de l’Etat. Globalement, il souhaite également que « d’ici à 10 ans, les 80% du SI de l’Etat reposent sur des technologies de virtualisation industrielle inter-applicative ». 500 à 800 millions d’économies Encore une fois, les projets d’économies liés à l’informatique de l’Etat ne sont pas nouveaux. (Comité interministériel pour la modernisation de l’action En décembre dernier, le CIMAP publique) insistait déjà sur la nécessaire mutualisation des moyens. Combinée à une « meilleure maîtrise des projets », elle doit permettre de dégager « des marges de manœuvre avec une diminution de la dépense annuelle hors masse salariale de 500 à 800 millions d’euros en 3 à 5 ans sur le périmètre de l’ensemble des ministères ». Sommaire Pouvoir de sanction : la nouvelle organisation du collège de l'ARCEP est en place Arcep.fr | 18.04.14 Conformément aux dispositions de l'article L. 130 du code des postes et des communications électroniques, dans sa rédaction issue de l'ordonnance n° 2014-329 du 12 mars 2014 qui a rétabli et sécurisé le pouvoir de sanction de l'ARCEP, les compétences de l'Autorité sont désormais exercées par le collège dans trois formations distinctes. La formation de règlement des différends, de poursuite et d'instruction (« RDPI »), composée de quatre membres de l'Autorité, dont le président, est ainsi seule compétente pour adopter les décisions de règlement de différend, les décisions d'enquête prises sur le fondement des articles L. 5-9 et L. 32-4 ainsi que les décisions d'ouverture d'une procédure de sanction, de mise en demeure et de notification des griefs à l'encontre d'une personne mise en cause. Une formation restreinte de l'Autorité, composée des trois membres les plus récemment nommés, à l'exception du président de l'Autorité, est quant à elle en charge de se prononcer sur la décision de sanction ou de non sanction. Pour l'ensemble des autres décisions et avis, c'est-àdire l'essentiel, les sept membres de l'Autorité délibèrent en formation plénière. Le règlement intérieur de l'Autorité a en conséquence été modifié, afin de le mettre en cohérence avec ces nouvelles règles de fonctionnement. S'agissant des règles propres à la procédure de sanction, un décret viendra prochainement en préciser les modalités. Sommaire Télédéclaration des chiffres d'affaires des opérateurs télécoms Arcep.fr | 18.04.14 La collecte des chiffres d’affaires des opérateurs de communications électroniques, nécessaire pour le calcul de la taxe administrative dont les opérateurs déclarés sont redevables chaque année, vient de se terminer. Cette année, les opérateurs étaient invités à télédéclarer leurs chiffres d’affaires en se connectant à un extranet ouvert par l’Arcep fin 2013. Depuis 2011, les opérateurs Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 7 / 26 effectuaient déjà leur déclaration en ligne via une interface dédiée. Plus complet, l’extranet de l’Arcep, qui a vocation à devenir le support général d'échanges dématérialisés entre les opérateurs et l'Autorité, permet désormais de mieux répondre à certaines demandes récurrentes. 1 185 opérateurs sur près de 1 600 ont ainsi effectué leur déclaration en ligne cette année, soit 15,3% de plus que l’an dernier. Il est encore possible aux opérateurs qui n’ont pas déclaré leur chiffre d’affaires de le faire par voie postale d’ici le 28 avril 2014 (date de réception par l’Arcep). Sommaire Gouvernement : les attributions numériques d'Arnaud Montebourg officialisées ZDNet.fr | 18.04.14 Le décret signé par François Hollande, paru aujourd’hui au J.O, énumère les compétences et les administrations rattachées au ministère de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique, notamment dans ce dernier domaine. Le Journal officiel de ce vendredi publie un décret du 16 avril "relatif aux attributions du ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique". Ce décret signé par le président de la République définit les attributions du ministère d’Arnaud Montebourg, qui « prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement en matière économique ainsi qu'en matière d'industrie, de services, de petites et moyennes entreprises, d'artisanat, de commerce, de postes et communications électroniques, de suivi et de soutien des activités touristiques, d'économie numérique et d'innovation ». Parmi les nombreux domaines de compétences énumérées dans ce texte, on note dans le domaine du numérique et de l’innovation : - la politique des postes et communications électroniques ; - le soutien aux nouvelles technologies, leur promotion et leur diffusion ; - le développement du numérique et de l'économie numérique et la politique des données numériques ; - la propriété industrielle. Le ministre de l'Economie est également compétent, « conjointement avec le ministre de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche [Benoît Hamon, NDLR], pour la définition et le suivi de la politique en matière d'innovation ». Dans l'exercice de ses attributions en matière de développement de l'économie numérique, le ministre a autorité sur la délégation aux usages de l'internet et dispose de la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC qui est rattachée au ministère de la Culture). Après Fleur Pellerin époque Ayrault, passée au Commerce extérieur et au Tourisme (commerce extérieur qui pour la première fois est rattaché au ministre des Affaires étrangères - Laurent Fabius - et non à celui de l'Economie), rappelons que le numérique (et non plus "l'économie" numérique seulement) est confié dans le gouvernement Valls à Axelle Lemaire secrétaire d'Etat sous la tutelle du ministre de l'Economie Arnaud Montebourg. Sommaire Les opérateurs télécoms donneront le top départ de la course à la 4G+ cet été LesEchos.fr | 18.04.14 Cette technologie permet de multiplier par deux le débit de la 4G. Orange, SFR et Bouygues Telecom l'ont testée. Elles font trois fois le tour de la Terre chaque année. Les voitures-renifleuses d'Orange France, le capot hérissé de petites antennes, un générateur électrique dans le coffre, roulent au pas pour mieux « sniffer » les réseaux mobiles. Ce matin, l'une de ces voitures arpente un quartier pavillonnaire de Saclay. Trônant dans l'habitacle, un ordinateur portable affiche une courbe étonnante : ici, on se connecte en mobilité avec un débit supérieur à 200 mégabits par seconde ! En pratique, on peut télécharger un film ou tout autre fichier deux fois plus vite qu'avec la 4G actuelle. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 8 / 26 A Saclay, Orange expérimente en effet le "LTE advanced", qu'aux Etats-Unis on commence à appeler 4G+. « Nous allons mettre cette technologie en service cet été, avec nos partenaires Qualcomm et Ericsson », explique Jean-Luc Vuillemin, le directeur des réseaux en France. De son côté, Bouygues a déjà annoncé un lancement commercial en juin, à Bordeaux avec Huawei et à Lyon avec Ericsson. En septembre, le service sera étendu à d'autres villes. SFR, qui a testé la 4G+ à Marseille en octobre, ne précise pas son calendrier mais a évoqué le deuxième semestre. Agrégation de fréquences L'ingrédient miracle de la 4G+ c'est l'agrégation de fréquences 4G disjointes : Orange et SFR combinent du 800 MHz et du 2.600 MHz, et Bouygues fera dès la rentrée du 2.600 MHz plus du 1.800 MHz. L'addition de ces largeurs de bande provoque une hausse exponentielle de la capacité, explique Laurent Fournier, dirigeant de Qualcomm France : « Avec cette technologie, 1 + 1 ne font pas 2, mais jusqu'à 3 ». Les capacités sont fonction de la quantité de spectre radio agrégé, et sur ce point, le partage n'est pas égal. Orange dispose du plus vaste patrimoine de fréquences en France et peut capitaliser sur sa stratégie de déploiement systématique d'antennes dans les trois bandes 4G. Il est à ce jour le seul à pouvoir mettre au pot 20 mégahertz dans la bande 2.600. De son côté, Bouygues Telecom a pris de l'avance en déployant la 4G 1.800 : il couvre en 4G 69% de la population (suivi par Orange à 60%). Il pourra donc basculer rapidement en 4G+ même s'il a déployé moins systématiquement les fréquences basses 800 - car il y a plus de délais pour installer ces antennes encombrantes de 2,60 mètres. Au-delà de la prouesse technique et de la course à l'échalote entre opérateurs, à quoi tout cela va-t-il servir ? Les débits théoriques de la 4G+, qui s'échelonnent entre 175 et 225 Mb/s en France, semblent superflus. Mais alors que le nombre d'écrans se multiplie et que les objets se mettent à communiquer, les opérateurs se préparent à l'explosion du trafic. Chez Bouygues, on communique plutôt sur l'accroissement de la couverture : « Le rayon d'action de chaque cellule sera plus grand, avec un signal plus puissant », promet Jean-Paul Arzel, le patron du réseau. La 4G+ va offrir les débits pics nécessaires pour faire de la vidéo ou de la haute définition (en 4K, il faut à peu près 20 mégabits par seconde), souligne Laurent Fournier ; elle va aussi améliorer la qualité du service : « L'expérience utilisateur va en bénéficier, car cette technologie permet de compenser certains aléas dans la propagation des ondes ». La communication sera donc plus stable, plus fiable. Après une phase intense de marketing des débits, la qualité devrait revenir sur le devant de la scène. Sommaire Atos : … le carnet de commandes est bien rempli InfoDSI.com| 22.04.14 Atos vient de publier son chiffre d'affaires du premier trimestre de l'exercice 2014 et celui-ci est en légère baisse (-1,8%) à un peu plus de 2 milliards d'euros. Représentant 52% des revenus du Groupe, le chiffre d'affaires en Infogérance (incluant le BPO) a atteint 1,07 milliard d'euros sur ce trimestre, soit une baisse de -2,4% par rapport à 2013. L'essor des services Cloud n'est pas parvenu à compenser totalement la légère baisse dans les services informatiques traditionnels. En revanche, les "Services Financiers" et l'activité "Secteur Public & Santé" ont progressé respectivement de +7,5% et de +2,4%. Ce qui n'est pas le cas de la branche "Télécoms, Media & Technologies" en repli de -2 %, en raison de faibles volumes d'affaires avec KPN aux Pays-Bas et de la décélération du contrat Gefco en France. En "Conseil & Intégration de Systèmes", le chiffre d'affaires a également baissé de 1,9% à 724 millions d'euros. Worldline, de son côté, a réalisé un chiffre d'affaires de 265 millions d'euros (+1%) grâce à des volumes de transactions relativement élevés qui ont plus que compensé la baisse des prix en Belgique et la contraction des ventes de terminaux. L'activité "Traitements de transactions & Logiciels de Paiement" a progressé de +3,0% à 94 millions d'euros. Quant à l'activité "Mobilité & Services Web Transactionnels", elle s'est affaissée de -1,5% à 82 millions d'euros. En France, le chiffre d'affaires a chuté de 2,1%. Le groupe précise qu'en Infogérance, un contrat Cloud avec une grande banque n'a pas totalement compensé le ralentissement d'un grand contrat en Industrie, Distribution & Transports et la réduction de périmètre pour deux clients dans le domaine de l'Energie. L'activité "Conseil & Intégration de Systèmes", en Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 9 / 26 revanche, a bénéficié d'une activité accrue en Industrie, Distribution & Transports ce qui a partiellement compensé une baisse du chiffre d'affaires dans les Services Financiers par rapport au premier trimestre 2013, lorsque l'Entité Opérationnelle avait bénéficié de vente de licences qui ne se sont pas reproduites cette année. Rappelons également qu'au cours de ce trimestre, le Groupe a signé deux importants contrats d'Infogérance en France avec EDF et GDF-Suez. En Intégration de Systèmes, même satisfaction avec des contrats conclus avec BMW en Allemagne, ainsi qu'avec deux grandes banques en Espagne. Il a également renouvelé plusieurs contrats, notamment avec une grande entreprise des médias au Royaume-Uni jusqu'à 2017 et avec la Commission Européenne. Fin mars, le carnet de commandes était donc de 14,7 milliards d'euros, ce qui équivaut à 1,7 année de chiffre d'affaires. Le groupe confirme donc ses objectifs pour 2014 et anticipe une croissance positive par rapport à 2013. Il prévoit même d'augmenter son taux de marge opérationnelle et vise 7,5% à 8,0% du chiffre d'affaires. Sommaire Microsoft et l'Inria renouvellent leur partenariat de recherche LEntreprise.lexpress.fr | 09.04.14 Microsoft et l'Institut national de la recherche en informatique et automatique (Inria) ont renouvelé mercredi leur partenariat de recherche autour du centre de recherche commun Inria-Microsoft Research jusqu'en 2017. Ce nouveau cycle, « qui réaffirme l'envergure de ce centre de recherche public/privé de rang mondial et l'engagement commun de Microsoft Research et Inria en matière de recherche fondamentale et d'innovation, permettra aux chercheurs installés au coeur de la future université Paris-Saclay de poursuivre leurs travaux », a indiqué dans un communiqué le géant américain. Microsoft Research et l'Inria avaient ouvert en 2006 un laboratoire commun de recherche fondamentale en sciences du numérique. Depuis maintenant 7 ans, le laboratoire rend public l'ensemble des résultats obtenus par les chercheurs « afin qu'ils puissent profiter à l'ensemble de la communauté scientifique internationale et qu'ils nourrissent la chaîne de l'innovation, tout particulièrement auprès du fertile écosystème de start-up francilien », indique le texte. Selon Microsoft, un des succès majeurs de cette initiative repose sur l'équipe dirigée par Georges Gonthier (Microsoft) qui, en septembre 2012, « a achevé la démonstration informatique du théorème de Feit-Thompson, l'un des théorèmes phare de l'algèbre du XXe siècle ». Entre 2006 et 2013, le numérique s'est rapidement et profondément ancré dans tous les aspects de l'économie, de la science et de la vie quotidienne des citoyens. Aussi, ce laboratoire a choisi d'étendre les domaines de recherche du laboratoire à « 4 champs de recherche majeurs autour du Big Data et du Machine Learning (gestion des données numériques), de la vision numérique et du traitement d'images médicales et enfin, des réseaux sociaux et de la préservation de la vie privée ». Sommaire COLLECTIVITÉS LOCALES L'Arcep a participé à la commission consultative régionale pour l'aménagement numérique du territoire de Haute-Normandie Arcep.fr | 18.04.14 Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 10 / 26 Le directeur général de l’Arcep, Benoît Loutrel, s’est rendu à Rouen, le 16 avril dernier, pour participer à la CCRANT de Haute-Normandie qui réunissait l’ensemble des acteurs publics et privés impliqués dans le déploiement du très haut débit dans cette région. En ouverture de cette commission, le président du conseil régional, Nicolas Mayer-Rossignol, a rappelé « l’enjeu économique important » que représente la filière numérique pour la région et salué la création récente de deux syndicats mixtes ouverts dans chacun des deux départements : Eure Numérique et Seine-Maritime Numérique. Les opérateurs Orange et SFR ont ensuite tour à tour présenté l’avancée de leurs déploiements. Des conventions ont été ou vont prochainement être signées entre les opérateurs et les collectivités territoriales concernées. Les représentants des départements ont aussi profité de cette réunion pour présenter l’avancement de leurs projets et les technologies choisies pour tenir l’objectif national du très haut débit pour tous d’ici 10 ans : principalement le FttH et la montée en débit sur les réseaux radio dans l’Eure ; le FttH et la montée en débit sur le réseau de cuivre en Seine-Maritime. Sommaire Fibre optique : et si les collectivités locales misaient sur les opérateurs d'infrastructures ? Degroupnews.com | 22.04.14 Le déploiement de la fibre optique ne pourra aboutir que si tous les acteurs sont concernés. Souvent méconnus des élus, les opérateurs d’infrastructures possèdent peut-être la solution pour que le plan fibre soit réalisé. Pascal Emond, le directeur commercial et développement de Covage, nous a donné quelques pistes de réflexion. Tout le monde a conscience que le très haut débit est l’avenir et qu’il faut construire le réseau de demain pourtant le déploiement est laborieux malgré les efforts déployés. Ces dernières années, les acteurs du secteur se sont mobilisés pour faire avancer les choses : mise en place d’un cadre réglementaire , création de la Mission France Très haut débit pour piloter le déploiement de la fibre optique, création de la FIRIP (Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiatives Publiques). Mais malgré cela, le développement de la fibre optique reste complexe. Si le grand public connaît bien Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, il ignore souvent que d’autres acteurs sont en mesure de poser de la fibre optique, de créer et de gérer des réseaux. D’ailleurs, la clé pour accélérer le déploiement de la fibre optique passe certainement par ces entreprises (opérateurs d’infrastructures, opérateurs indépendants comme Knet, WiBox, Comcable, Canal+, etc.). Covage est un opérateur d’infrastructures, spécialisé dans la conception, la construction et l’exploitation technique de réseaux très haut débit. Il déploie des réseau THD, en partenariat avec les collectivités locales pour les RIP, Réseaux d’Initiative Publique. Récemment, Covage a déployé un réseau THD en Seine-et Marne sur trois communes (Vert-Saint-Denis, Cesson et Bailly-Romainvilliers). Nous avons interrogé Pascal Emond, directeur commercial et développement de Covage sur l’avenir du très haut débit en France. Pour lui, le déploiement de la fibre optique ne pourra se faire qu’en mobilisant tous les acteurs. Il ne peut être supporté uniquement pas les quatre grands opérateurs. Le déploiement de la fibre optique est complexe et Orange, SFR, Free ou Bouygues Telecom ne peuvent se passer d’acteurs comme Covage. Pour Pascal Emond, il est important que des opérateurs comme Covage existent, notamment car ils peuvent déployer de la fibre optique là où les opérateurs intégrés ne veulent aller. Le secteur se dirige vers un modèle nouveau où les spécialistes (opérateurs d'infrastructures) peuvent déployer un réseau qui sera exploitable par des opérateurs classiques (FAI). Par analogie avec le monde de l’automobile, s’il y a bien des constructeurs en situation de concurrence, tout le monde peut faire réparer et entretenir sa voiture chez des spécialistes multimarques. Covage se veut une sorte de « Midas » de la fibre optique. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 11 / 26 Or, il est vrai que les élus qui dirigent les collectivités locales ignorent souvent que ce type d’acteurs existe et qu’ils gagneraient du temps et de l’argent à passer par ces opérateurs d’infrastructures plutôt que par Orange. Covage construit déploie et loue son réseau aux opérateurs. Derrière, les collectivités locales se remboursent en percevant les fruits de l’exploitation sous forme de redevances. En outre, elles bénéficient des retombées que peut apporter le Très Haut débit sur leur territoire. Pascal Emond se félicite qu’à Soisy-sur-Seine, le taux de pénétration ait atteint 30% six mois après la commercialisation des offres THD. Face aux craintes des élus locaux de se retrouver avec un réseau existant sous-utilisé faute de clients connectés au réseau, Covage assure qu’il est en mesure de mettre en place une couche de service standardisé et un marketing terrain efficace, intermédiaire entre le réseau et l’opérateur FAI client. C’est le cas de Nantes, Nîmes, Alès, Calais où les réseaux ont été repris par Covage. Enfin, face à l'écueil du manque d’interopérabilité entre les réseaux construits par les collectivités avec ceux des FAI nationaux, Covage attend un arbitrage de la mission très haut débit afin qu’elle tranche en faveur d’une convergence des protocoles pour les réseaux ouverts. Un gros réseau est une source de convoitise Enfin, Pascal Emond donne un conseil très important pour permettre aux élus de voir aboutir le projet de déploiement de la fibre optique sur leur territoire : la taille. « Ce qui va motiver les opérateurs, c’est la taille et le potentiel business », précise Pascal Emond. Pour attirer des opérateurs, il faut que les collectivités se regroupent. Concernant la facture à payer pour les raccordements des futurs abonnés au FTTH, on estime le coût de déploiement d’une prise entre 400 € et 500 €. Une des pistes suggérées par Pascal Emond est de faire des économies d’échelle en créant des centrales ou usines de raccordement rassemblant à l’échelle départementale les compétences et les moyens humains et techniques mutualisés. Télévision HD, 4K, replay, multi-usages, cloud computing, etc. Aujourd’hui, la question des usages justifiant la fibre optique ne se pose plus. Les élus doivent désormais faire le choix de la connectivité et investir dans les réseaux du 21ème siècle. Sommaire • Basse-Normandie DSI unifiée : un atout dans la Manche Sipublic.info + Luc Derriano | 16.04.14 Pionnière du déploiement des infrastructures haut et très haut débit mais aussi de l'accompagnement des nouveaux usages, Manche numérique mutualise son savoir-faire en matière de gestion de projets avec l'expertise informatique de la DSI du conseil général. Sa Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 12 / 26 DUSI devient un centre de services, un guichet unique, une usine numérique au service du territoire. « Une mutation logique, entre le syndicat mixte Manche Numérique, appelé de plus en plus vers l’opérationnel à la demande de ses 550 collectivités membres, et la DSI du conseil général, appelée à devenir de plus en plus stratège, de plus en plus centre de valeur plutôt que centre de coûts historiques comme sont traditionnellement perçues les DSI », résume Morgan Hervé. Une impérieuse exigence d’agilité et d’industrialisation du SI. Le responsable de la direction unifiée des systèmes d'information (DUSI) pose d'entrée les objectifs de sa feuille de route : s’orienter vers la relation client, le support des directions métiers, l’accompagnement à la transformation de l’organisation, « avec une impérieuse exigence d’agilité et d’industrialisation du SI ». Depuis septembre 2013, la DUSI s’inscrit dans le cadre d’une mise à disposition croisée entre les services du département de la Manche (DSI) et de Manche Numérique (MN). Comment cette mutualisation a-t-elle été rendue possible ? Où en est la fusion des équipes ? Quels sont les projets en cours ? Nuage départemental Le déclencheur a été la mise en place d'une boucle optique MPLS, menée conjointement par la DSI et MN, dès septembre 2012, pour 80 sites départementaux. « Le syndicat, promoteur de l'infrastructure, a apporté sa connaissance des collectivités et les équipes de la DSI se sont positionnées sur l'architecture logique et en exploitation de SI », se souvient Patrick Le Saos, chef du service gouvernance à la DUSI, venant de la DSI. Ensuite, l'idée a germé d'aller vers un cloud communautaire, "un nuage départemental", mis au service des collectivités. « L'idée est qu'à terme, une collectivité puisse commander un service en un clic, comme à la Redoute : par exemple, un espace pour stocker ses données, une plateforme pour faire un test, un PRA », poursuit-il. Au préalable, il a fallu mettre en place un datacenter fiable et performant avec « deux têtes à St Lo : une salle serveur à la Maison du Département et l'autre chez Manche Numérique », précise le chef de service. « La mayonnaise a bien pris pour ces projets opérationnels et transversaux car ce qui est vite apparu, c'est la complémentarité : Manche Numérique avait une compétence sur les réseaux et la conduite de projet tandis que la DSI du conseil général était plus experte sur le SI, la production informatique et le maintien opérationnel des applications », confirme Morgan Hervé. Aujourd’hui, la DUSI se compose d’une partie des services de Manche Numérique, augmentée de la DSI et des services informatiques métiers (récemment le service informatique dans le domaine social). S'y ajoute un service SIG mutualisé (SIG des directions métiers et SIG MN), soit un peu plus d’une soixantaine de personnes, pour un budget annuel de 6 millions d’euros (en fonctionnement et investissements). 7 services et un FabLab Sur le nouvel organigramme, le service de la gouvernance est en charge de la mise en œuvre du schéma directeur, de l’architecture et de l’urbanisation des SI, de l’architecture des réseaux, de l’infrastructure et des systèmes. « Son rôle est important dans la transformation des métiers de la DUSI qui devient « opérateur » télécom, et aussi opérateur du « cloud » communautaire et « fournisseurs » mais aussi « broker » de services de tiers (partenaires locaux ou nationaux) pour le conseil général et les membres de Manche numérique », poursuit Morgan Hervé. Le service infrastructure et exploitation s'occupe de l’ingénierie de l’infrastructure et des systèmes, de la mise en production, du maintien en conditions opérationnelles, en charge de la supervision. Le service applications travaille à la mise en production, « avec une partie développement pour des applications maison », précise Patrick Le Saos. Le bureau des projets pilote et anime un portefeuille de projets numériques (projets métiers, projets des territoires, stratégiques et transversaux). Un service est chargé de la relation client (clients métiers, clients territoriaux, et autres établissements publics), des centres de services (métiers et territoires), de la formation et de l’appui au changement. Il assure la promotion et la commercialisation des services (notamment via une centrale d’achat). Un service veille sur la qualité, la coordination des processus transversaux, la gestion des fournisseurs, et la sécurité. Le SIG sert de service ressource et expert sur la géomatique, la maitrise et la promotion de la qualité des données géographiques. MancheLab est l'un des 14 lauréats de l'appel à projet national FabLabs, lancé par la DGCIS en juin 2013. Mutualisation à double sens Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 13 / 26 Dans cette nouvelle organisation, le bureau des projets est essentiel. Ce service compte 5 chefs de projets, soit 1400 jours/hommes par an. Il est l'emblème du passage d'une informatique-métier à une vision plus stratégique. Bien sûr le projet n’a pas été simple à mettre en place. « Il a fallu faire preuve de pédagogie même si ce n’est évidemment pas une démarche d’OPA d’une entité sur une autre, et encore moins un plan social, il n’en reste pas moins que construire un dialogue social a été nécessaire ce qui parfaitement normal », explique Morgan Hervé. Principale difficulté : gérer les flux financiers entre le conseil général et MN, ou traduire le catalogue de services en modèle de coûts. Le département gère finalement à la fois les RH et la comptabilité de la DUSI. Tandis que la Manche a mis à disposition collectivement sa DSI à la DUSI. Après plus de deux ans sans directeur des SI, suite à un départ non remplacé, la DSI a retrouvé un responsable, avec au-dessus de lui le directeur de la DUSI. « Il fallait une entité juridique dans laquelle intégrer les deux équipes avec l'objectif de vendre des services à l'ensemble des collectivités. Par son statut, le conseil général ne le pouvait pas alors que le syndicat mixte avait déjà cette relation avec des clients pour son service d'informatique de gestion aux mairies », justifie Patrick Le Saos. La mutualisation se fait quasiment à effectif constant. Outre le nouveau DSI, l'embauche d'un expert réseaux et datacenter a cependant été nécessaire. Par ailleurs, deux agents sont entrés dans un cycle de certification ITIL (une responsable et un technicien). « J’ai conscience d’avoir la confiance des politiques, des DGS… Les équipes savent que nous avons la chance d’avoir des moyens financiers et humains. Je suis très fier d’observer l’évolution des agents, leur implication. C’est le fruit d’un plan d’investissement qui est d’abord sur le capital humain », conclut Morgan Hervé. Sommaire • Pays de la Loire Loire-Atlantique : le déploiement de la fibre optique s'intensifie Degroupnews.com | 16.04.14 Le Conseil général de Loire-Atlantique lance un plan très haut débit. Les opérateurs se sont chargés de déployer la fibre optique sur la ville de Nantes et les 23 communes constituant Nantes Métropole. Pour le reste de la collectivité et des communes aux alentours, la collectivité à décider de lancer un autre projet de déploiement du FTTH. Nantes Métropole : la fibre déployée par les opérateurs Il y a plus d’un an Orange et SFR ont présenté leur plan commun de déploiement de la fibre optique sur l’agglomération nantaise. Si les 23 communes composant Nantes Métropole seront couvertes en intégralité d’ici 2020 par les deux opérateurs, certaines zones de la région Loire-Atlantique ne sont pas concernées par ce déploiement. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 14 / 26 La fibre optique pour les zones non couvertes par les opérateurs La collectivité a pris les choses en mains et a assuré le lancement d'un plan de déploiement de la fibre optique qui débutera en 2015. La facture est élevée : au total 300 millions d’euros seront déboursés pour le projet. La première étape concernera 85 000 foyers ou entreprises d’ici 2020. Le montant de ces premières opérations sera de 109 millions d’euros. Le conseiller général Hervé Bocher chargé du dossier affirme que la suite n’est pas encore fixée. « Ensuite, rien n'est encore calé, car la technologie aura beaucoup évolué d'ici là, nous restons en veille ». Les premières communes concernées Pour définir les communes retenues pour la première phase de son projet le conseil général s’est basé sur trois critères. La commune doit être située en pourtour d’agglomération. Elle doit être également dans la continuité des zones confiées aux opérateurs comme Petit-Mars ou Saint-Mars-du-Désert. Troisième critère, pour l’équilibre territorial, la fibre équipera des villes considérées comme des pôles (Pontchâteau, Blain, Ancenis, Pornic, Clisson, Châteaubriant...). Pour Hervé Bocher, « Chaque intercommunalité aura au moins son centre desservi ». 640 000 lignes supplémentaires de Loire-Atlantique équipées en 2020 Selon les prévisions du Conseil général, 640 000 lignes de Loire-Atlantique auront donc accès au très haut débit en 2020. Actuellement, un premier projet haut débit est en cours dans la région. Financé par le Conseil général et le syndicat des énergies de Loire-Atlantique, ce projet va permettre de déployer 35 000 lignes d’ici l’année prochaine. Sommaire • Rhône-Alpes Une articulation clarifiée des actions publiques et privées pour le déploiement du THD dans l'Ain Arcep.fr | 18.04.14 Réunis sous l’égide du préfet de l’Ain, Orange et le syndicat intercommunal d’énergie et de ecommunication de l’Ain (SIEA) ont signé, le jeudi 17 avril 2014, un accord sur le déploiement de FttH sur le territoire du département. Réseau d'initiative publique précurseur, en matière du FttH, ayant démarré avant l’aboutissement de la réglementation sur la mutualisation des réseaux FttH, le réseau du SIEA compte aujourd’hui plus de 90 000 prises déployées, dont certaines sont situées en zones d’initiative privée. L'accord signé cette semaine va assurer la complémentarité entre les initiatives privées d’Orange et les déploiements du syndicat intercommunal. Sommaire L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE & TERRITOIRES Ludovia.com| 17.04.14 Les ressources numériques pour faciliter les apprentissages La problématique des ressources a été au coeur des débats du colloque écritech'5 qui s'est déroulé à Nice les 10 et 11 avril dernier. Alain Thillay de la DNE nous présente le point de vue de la Direction Numérique pour l'Education et les orientations qu'elle souhaite prendre à ce sujet. Alain Thillay positionne la problématique ressources autour du thème de cette édition d’écritech à savoir le focus sur les établissements et les écoles au coeur de cette mobilisation, thème plutôt fédérateur d’après lui. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 15 / 26 La DNE met maintenant à disposition des ressources gratuites et en ligne tels que le portail Eduthèque , English for schools , D’COL , etc… que les enseignants peuvent utiliser également via les ENT. Il souligne que toutes ces ressources sont toujours associées à des services. Nous cherchons à la fois des usages collectifs, une personnalisation possible des parcours à travers les outils qui sont mis à disposition ; nous souhaitons également que ces ressources soient multi-supports à savoir la tablette, l’ordinateur etc. à ce sujet qui est bien « de faciliter le jeu entre tous Alain Thillay rappelle le rôle de la DNE les acteurs, aussi bien au niveau national qu’au niveau académique tel que nous l’avons commencé avec les DAN et fédérer l’ensemble des acteurs avec les observatoires, les Canopes et les collectivités territoriales ». Sommaire Les écoles à l’ère du numérique Ludovia.com | 11.04.14 Le numérique accessible pour tous dans les établissements scolaires est un vaste chantier. De nombreuses problématiques sont à prendre en compte, comme par exemple, les financements, la logistique et les programmes de formation. La première pierre a été posée le 18 février 2014, avec la création d’une Direction du Numérique rattacée au Ministère de l’éducation nationale. Jérôme Serre, CEO d’eduPad, startup développant des applications éducatives de niveau primaire et collège, propose une réflexion sur ce sujet d’actualité et revient sur trois grandes problématiques. Un nouveau tournant vers le numérique La création d’une Direction Numérique montre une volonté forte du gouvernement face aux enjeux du numérique à l’école en termes d’outils et de supports pédagogiques. On peut d’ores et déjà noter plusieurs initiatives concrètes et d’envergure du Ministère, à l’image du service D’COL, lancé fin 2013 à destination des 30 000 élèves de 6ème en difficulté scolaire, qui amène une palette complète de services de soutien aux élèves et aux établissements. Cependant, on voit trop d’initiatives et d’expérimentations locales, qui sont très intéressantes d’un point de vue pédagogique mais qui ne connaissent pas de généralisation à grande échelle. Un des enjeux pour cette Direction est donc de réussir à créer des conditions pour permettre des déploiements d’envergure et ainsi permettre de faire réellement entrer le numérique dans les pratiques pédagogiques. Les enseignants, pierre angulaire de ce projet Contrairement à certaines idées reçues, les enseignants ne sont pas réticents face au numérique. Ils attendent juste des outils simples leur permettant d’améliorer leur pratique pédagogique au quotidien. D’ailleurs, la grande majorité d’entre eux utilisent déjà internet dans la préparation de leurs cours. Le numérique n’est pas une baguette magique. Que l’on parle d’applications éducatives ou de cours interactifs, il faut garder à l’esprit qu’il ne s’agit que d’outils. Les enseignants n’adopteront le numérique que s’il n’est pas un frein dans leur pratique. Simplicité, fiabilité et gain de temps pour l’enseignant sont les maîtres mots pour une intégration réussie du numérique à l’école. Les clés du succès Aujourd’hui, le numérique à l’école reste, pour les élèves, cantonné dans les salles informatiques, ce qui n’est pas efficace. Les tablettes tactiles sont un moyen élégant de sortir le numérique de la salle informatique pour l’intégrer pleinement dans la pratique pédagogique. A condition d’aller jusqu’au bout des choses. Certaines collectivités font aujourd’hui le choix d’investir des sommes importantes dans des déploiements de tablettes pour tous les élèves. Or, l’investissement en matériel n’est qu’un aspect du problème. Ce type de déploiement, qui a le potentiel de révolutionner l’enseignement, doit intégrer toutes les dimensions, à savoir les infrastructures réseau sans fil à haut débit, la gestion du parc (matériel et logiciel), les applications de contenus pédagogiques et surtout la formation des enseignants. Or l’attention est, en général, focalisée sur le coût d’acquisition des tablettes, au détriment des autres dimensions. D’où des retours parfois désenchantés. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 16 / 26 Certains élus commencent à évoquer des approches de type BYOD ("BringYourOwnDevice", apportez vos appareils personnels), qui permettraient de s’affranchir des contraintes d’investissement et de maintenance d’un parc de terminaux. Cette approche séduisante deviendra de plus en plus pertinente au fur et à mesure de la baisse des prix d’équipements. On peut ainsi imaginer que la tablette devienne d’ici quelques années, au même titre que la calculatrice scientifique, un matériel scolaire standard, avec des spécifications suffisamment génériques pour être indépendantes du fournisseur, et soit à la charge des parents (quitte à envisager des mécanismes de subvention soumis à des conditions de ressources). Cette approche, qui est déjà une réalité de fait dans l’enseignement supérieur, où la quasitotalité des étudiants sont dotés de leur propre ordinateur, pourrait très bien se transposer dans les années à venir dans les écoles et les collèges. Au-delà de la problématique de l’équipement individuel, un des objectifs de l’Etat semble être d’assister les collectivités dans la mise à disposition d’infrastructures de réseau à haut débit dans les établissements scolaires, mais également dans la création de conditions d’accès au marché favorables à une véritable concurrence. Cela permettra à l’avenir de dégager des économies considérables sur les achats de contenus pédagogiques. Le paradigme du manuel scolaire papier, qui est obsolète dans une approche numérique de l’enseignement, reste malheureusement encore aujourd’hui le modèle dominant. Sommaire "Après les métiers manuels, les machines défient les processus intellectuels" Atelier.net | 22.04.14 Le manque d’évangélisation et de formation continue au numérique auprès des enseignants fragilise l’éducation face au tsunami qui s’annonce. Une thèse défendue par Emmanuel Davidenkoff, dans son dernier ouvrage "Tsunami numérique" chez Stock. Il explique. Entretien réalisé dans le cadre de l’émission L’Atelier numérique sur BFM Business, avec Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de LEtudiant.fr et chroniqueur spécialisé sur les questions de l'éducation à France Info. Vous avez sorti fin mars le livre "Tsunami numérique. Éducation, tout va changer! Etesvous prêts ?" chez Stock. Par "Tsunami numérique", qu’entendez-vous ? Emmanuel Davidenkoff : Deux choses. Par "numérique", j’entends qu’aujourd'hui, et depuis trois ans, notamment dans la Silicon Valley, des chercheurs, des entrepreneurs, des financeurs, des universitaires, des centres de recherche publics et privés se sont résolument mis sur le territoire de l’éducation avec l’ambition de réinventer l’éducation dans le monde. Ce que j’ai mesuré en allant là-bas, il y a un an, c'est que la loi de Moore y est vraiment exponentielle. Et tsunami ? "Digital Tsunami" est un terme qui a été utilisé par le directeur de Stanford, il y a deux ans dans un article. Aujourd’hui, on en est à la vaguelette. Mais dans un tsunami, il y a aussi une lame de fond qui va à toute allure et elle existe aujourd'hui dans l’enseignement. Dans l’enseignement supérieur dans le monde et en France existe déjà un certain nombre de dispositifs, d’innovations, des signaux faibles qui annoncent la révolution à venir. Et le jour où cette lame de fond arrivera, elle fera des dégâts comme un tsunami. De quelle nature sera l’impact ? L’impact sera pédagogique, économique, politique et presque philosophique. Philosophique d’abord. On a inventé un système éducatif qui repose sur un certain nombre de qualités mais qui aujourd'hui sont menacées par la machine. Aujourd’hui, des algorithmes sont capables de rédiger quasiment des arrêts de droit quand il faut bac+5 en droit pour les réaliser, d’ordinaire. Nous sommes habitués à ce que les machines, les robots, l’automatisation touchent des métiers manuels. Aujourd'hui, ça s’attaque à des processus intellectuels qui étaient protégés jusque-là par le fait qu’il fallait faire des études supérieures pour les remplir. L’incidence sera également pédagogique parce qu’il va falloir à la fois être capable de concevoir ces machines, de travailler avec elles mais également de bien comprendre et déterminer quelle part restera irréductiblement humaine dans chaque métier. Pour l’impact économique, c’est là notre capacité d’innovation et de transformation, de tout ce qu’on aura trouvé, en marché, en Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 17 / 26 produit, en services, en biens qui est en jeu. Quant à l’aspect politique enfin, ce tsunami numérique remet en question une partie de l’organisation de la société. Le monde numérique de demain est un monde de la collaboration, plus horizontal, interconnecté. Dans une sorte de démocratie immédiate, une culture du "like" ou du "dislike", on ne pourra plus décemment faire de la politique et administrer un pays comme on l’administre encore aujourd'hui. C’est-àdire de manière tubulaire, verticale et hiérarchisée, où finalement la survie de la structure de manière très idéologique prime sur les objectifs. Dans votre livre, vous parlez du projet Minerva en Californie. Le principe : des étudiants internationaux vivent ensemble, changent de ville tous les semestres, et suivent uniquement des cours en ligne. Le numérique à terme, comme substitution à une certaine éducation? Ou va-t-il falloir apprendre à s’en faire un adjuvant ? Je ne pense pas que les autres façons d’apprendre que le numérique apporte vont remplacer l’enseignement présentiel. Ce serait absolument catastrophique. En revanche, l’enseignement présentiel va être à réinventer ce qui redonnera de la valeur à la dimension d’expérience, en matière d’expérience étudiante. Un enseignant pourrait par exemple enregistrer ses cours qui seraient diffusés sous forme de MOOC de sorte que le professeur ait plus de temps à consacrer à ses étudiants de première année. Il pourrait faire ce qu’il fait d’habitude uniquement avec ses thésards, c'est-à-dire un travail individualisé, un travail de tutorat. Si on se contentait d’une substitution, de prendre la plus bête des pédagogies actuelles, c'està-dire la pédagogie de la répétition, du par cœur, du QCM, pour la dupliquer et l’industrialiser avec des machines et qu’on enlève l’humain, ce serait aussi une catastrophe absolue. Et demain ? Je pense que l’école de demain est dans le fameux "blended learning" à savoir l’enseignement mixte : mélanger les techniques, utiliser le meilleur du numérique là où il peut soulager l’être d’un certain nombre de tâches et de garder l’être humain pour ce qu’il peut faire. C’est vers cela que les enseignants doivent aller. Alors justement, l’enseignant, quid de sa formation ? Sommes-nous prêts ? On n’est absolument pas prêt. C'est un scandale absolu. Rien ne garantit aujourd’hui que l’enseignant auquel on confie son enfant a fait l’effort de s’auto-former et de se tenir à jour d’un certain nombre de connaissances en neurosciences, en sciences cognitives, en sciences de l’éducation, en sociologie de l’éducation, en psychologie de l’éducation. D’aucuns le font mais l’Education nationale ne l’impose absolument pas. La formation continue est totalement sinistrée. Et quand bien même, les enseignants se forment par eux-mêmes, développent des projets, leur démarche est ignorée. L’Education Nationale m’évoque Kodak. On se moque souvent de Kodak comme ayant raté le numérique ou parce qu’ils ont perdu 10 milliards de dollars, et sont passés de 150 000 salariés à 8 000. En 1975, ils avaient déposé le brevet, mais ne l’ont pas développé. Mais Kodak n’a pas péché que par là. Kodak est tombé parce qu’il avait un business model unique et extraordinairement rentable mais n’a pas voulu penser autrement. L’Education nationale, c'est pareil. Des inventeurs de Polaroïd, de Xerox ou d’appareils numériques existent dans nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos universités. Simplement, on ne les valorise pas. On ne les encourage pas. Et le simple fait de les encourager pourrait probablement résoudre en partie ce problème de formation continue qui est considérable. Sommaire Création de nouvelles écoles numériques à la campagne – Appel à projets national Elusnumeriques.info | 16.04.14 Zevillage.net et Simplon.co lancent un appel à projets pour la création d’écoles rurales de développeurs informatiques. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er juillet et les trois meilleurs projets d’école numérique sélectionnés seront accompagnés dans leur réalisation et le rassemblement de leur financement initial. Lancées en 2013, ces écoles ont déjà fait la preuve que le numérique est un fantastique tremplin vers l’emploi et la création d’entreprise en milieu urbain. Créons les mêmes en milieu rural. Le numérique et le code informatique sont partout dans la plupart des objets de notre vie quotidienne, dans nos téléphones, sur le Web. Une utilisation généralisée de l’informatique qui nécessite des compétences pour programmer et développer le code de toutes ces applications. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 18 / 26 Selon le syndicat Syntec numérique, la France a besoin de plus de 36 000 développeurs d’ici 2018 , dont 15 000 développeurs pour le web et le mobile. Constatant les insuffisances du système de formation pour atteindre ces objectifs ainsi que l’importance du chômage des jeunes, nous voulons accélérer le développement de formations sur le modèle de la “fabrique de codeurs entrepreneurs” lancée par Simplon.co en 2013 en milieu urbain, à Montreuil (93) et au coeur de la Cité La Noue à Villeneuve-la-Garenne (92). En moins d’un an, Simplon a permis à 50 demandeurs d’emploi ou allocataires du RSA (issus des quartiers populaires, de la diversité et de milieux modestes), à une centaine de salariés et à plus de 250 enfants de se former à la programmation informatique. Un dispositif qui a aussi permis à une dizaine de projets d’être incubés ou lancés. Convaincus que ces compétences doivent aussi être créés en milieu rural où elles contribueront au développement local, Zevillage et Simplon lancent un appel à projets pour accélérer la création de ces “écoles du numérique” rurales. Dans ces écoles, les apprenants sans expérience préalable de programmation vont acquérir en 6 mois une compétence de développeur informatique ou de référent numérique, grâce à une pédagogie intensive par immersion sur le modèle américain "des boot camps" de développeurs. Ils pourront, à la sortie de leur cursus, plus facilement trouver un travail qualifié dans tous les secteurs d’activité, monter leur propre projet ou créer leur activité de conseil, de production ou de service numériques. Et cela grâce à des compétences-clés dont la demande explose, pour tous les acteurs, privés, publics et associatifs. , proposent un Ces écoles numériques en milieu rural, objet de cet appel à projets dispositif simple et efficace qui a déjà fait ses preuves en Ile-de-France et à l’étranger : • une formation de 6 mois gratuite (voire rémunérée si l’apprenant satisfait à toutes les conditions de fond et ne peut réaliser la formation pour des raisons uniquement financières) • des publics défavorisés ou éloignés de l’emploi : en priorité des jeunes majeurs en recherche d’emploi, des allocataires RSA, sans diplôme/décrocheurs mais aussi diplômés, des seniors en reconversion, en recherche de compétences nouvelles et souhaitant créer une activité numérique, ou à des porteurs de projets numériques liés à l’innovation sociale et au territoire • une pédagogie immersive et intensive et un double référentiel de formation avec 2 filières principales : o “développeur d’applications web/mobile” (Unix, Ruby, Ruby on rails et Sinatra, Javascript et MeteorJS, HTML/CSS) o “référent numérique” (le “couteau suisse digital” : personne maîtrisant tous les aspects opérationnels du numérique dans une organisation – réseaux et télécoms, technique, programmation, intégration, éditorial, marketing, communication, référencement…). Sommaire Education prioritaire et numérique : c’est vrai à la Belle de Mai ! Ludovia.com | 11.04.14 Comment le numérique peut accompagner la stratégie d'un collège ÉCLAIR ? Le collège de la Belle de Mai, qui a été retenu par le ministre de l'Éducation nationale pour être un des collèges pilotes numériques dits connectés dans toute la France, mettra les outils numériques au service de tous : enfants, familles et professeurs, dans le seul but d'améliorer la réussite des élèves. Pourquoi avoir choisi le collège de la Belle de Mai, établissement ECLAIR d’un quartier les plus pauvres d’Europe, pour devenir Collège Connecté ? La présence de nombreux projets et la motivation des équipes à accompagner les élèves nous ont amené à penser qu’ajouter le numérique au collège de la Belle de Mai serait un levier supplémentaire pour les élèves. Brigitte Jauffret, DAN de l’Académie d’Aix-Marseille, explique comment le label « Collège Connecté » est venu s’intégrer au projet de l’établissement. Chaque enseignant s’est interrogé sur l’intégration du numérique dans sa discipline, avec l’aide des inspecteurs et des enseignants ressources, afin de partir des projets pédagogiques existants. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 19 / 26 Ce n’est pas mettre du numérique et regarder ce qui se passe mais bien avoir une réflexion de comment le numérique va aider à accompagner le projet et faire en sorte que les élèves prennent du plaisir et réussissent mieux. Aujourd’hui, Brigitte Jauffret ne dispose pas d’indices quantitatifs qui permettent d’évaluer cette « réussite ». Mais au fur et à mesure de ses visites dans l’établissement, elle constate les progrès. Pour exemple, des élèves de sixième ont récemment écrit un conte. J’ai vu des élèves prendre plaisir à écrire et m’expliquant comment le numérique, ici l’ordinateur, les aidait à casser la difficulté qu’ils pouvaient avoir avec l’écrit manuscrit. J’ai vu sur une classe de 24 élèves, 24 activités différentes. Dominique Tesoriere, Principal du collège la Belle de Mai confirme la volonté d’intégrer le numérique comme une « plus-value » au projet d’établissement ; les piliers du projet d’établissement portant sur la réussite des élèves, la maîtrise de la langue, l’absentéisme et la sérénité du climat de la vie scolaire. Nous avons posé sur ce qui existait l’intégration des outils numériques pour donner un « plus » à ce qui se faisait pour la réussite des élèves. Face à des élèves décrocheurs, un taux d’absentéisme fort et des pratiques un peu « rébarbatives » pour des élèves en difficulté scolaire, Dominique Tesoriere dresse le constat « que le numérique a redonné de l’appétence aux élèves pour l’Ecole ». Sommaire ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE Open data : un rapport sénatorial propose 20 solutions pour protéger la vie privée 01net.com | 16.0.14 Dans leur rapport, Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre et François Pillet, sénateur du Cher, font vingt propositions pour améliorer la protection de la vie privée dans le cadre du processus d'ouverture et de partage des données publiques. « Il n'est pas possible aujourd'hui d'envisager le développement des différentes pratiques numériques de l'open data sans faire de la protection de la vie privée une question centrale », a expliqué mercredi le sénateur Gaëtan Gorce, rapporteur avec le sénateur François Pillet d'une mission d'information sur le sujet. Les deux sénateurs, qui ont procédé à une quarantaine d'auditions en trois mois, ont présenté à paraître qui formule vingt recommandations à la presse les conclusions d'un rapport pour protéger les données personnelles des particuliers. Les parlementaires détaillent 4 propositions pour « accélérer le déploiement d'un open data respectueux de la protection des données personnelles », 10 visant à mettre en oeuvre « une doctrine de protection des données personnelles » et 6 destinées à « adapter la gouvernance de l'open data aux exigences » de cette protection. « Nous avons effectué un travail d'éclairage », a résumé M. Gorce, en rappelant qu'une mission parlementaire plus complète était en cours sur l'open data et qu'un projet de loi sur le numérique était envisagé pour la fin de l'année. « C'est la base même de notre société, le principe de notre civilisation que de faire en sorte que les citoyens aient le droit de protéger leur intimité », a lancé le sénateur socialiste, membre de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil). Car, si la loi interdit de publier les données personnelles sauf exception ou autorisation des intéressés, le numérique et le traitement des données permettent par des recoupements, des liens entre plusieurs sources, de retrouver l'identité d'une personne même si son nom et son domicile n'apparaissent pas dans un fichier mis en ligne par une administration ou une collectivité. « Dans le domaine de la santé, avec le nom d'un hôpital, une date de naissance et un code postal, on peut identifier une personne à 89% et dans 100% des cas si le malade a été hospitalisé deux fois », a cité en exemple le sénateur. Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 20 / 26 « Il faut donc corriger ces insuffisances », dit-il en parlant d'une forme de « négligence » voire « d'improvisation » sur le processus de mise à disposition des données publiques et la protection des données personnelles. « Si on ne cherche pas dès aujourd'hui à concilier ces deux impératifs, on entravera à coup sûr la démarche qui a été engagée », ont fait valoir les sénateurs. sur l'Open Data Ce mercredi 16 avril, la CNIL a mis en ligne les résultats de sa consultation et les données personnelles. Près de 400 personnes ou organismes ont répondu au questionnaire en ligne. Dans un communiqué, la commission Informatique et Libertés conclut que « les résultats révèlent des interrogations persistantes et une demande forte pour des solutions pratiques, notamment en termes d’anonymisation ». Cette enquête a relevé que 55% des « responsables open data » et « gestionnaires de données publiques » qui ont répondu se sont « déjà demandés si certains jeux de données dont l’ouverture était envisagée, pouvaient contenir des données personnelles ». Chez les réutilisateurs répondants, 44% se sont également posé cette question. Quant aux CIL et référents, « seuls 15% disent ne jamais avoir été consultés concernant ces questions d’open data, la moitié d’entre eux ayant été consultés par des « responsables open data » et/ou des « gestionnaires de données publiques », et entre 20 et 25% l’ayant été par des réutilisateurs ». Données publiques : la France rejoint l'Open Government Partnership ZDNet.fr | 16.04.14 Les présidents français et mexicain ont annoncé lors de la visite de François Hollande au Mexique l'adhésion de leurs pays à l'OGP, afin de partager et développer les bonnes pratiques en matière d'ouverture des données publiques. La politique française d'open data sera abordée par Manuel Valls lors d'une conférence internationale la semaine prochaine. La France avance dans la voie de l'accès aux données publiques : lors du voyage officiel du président de la République au Mexique, les 10 et 11 avril, François Hollande et son homologue mexicain, Enrique Peña Nieto, ont fait une déclaration conjointe sur de nombreux domaines. Dans un passage de ce texte (point 55, page 14), les deux dirigeants annoncent : « Persuadés que la transparence, l’intégrité et la participation des citoyens aux décisions qui les concernent sont les piliers de la démocratie, le Mexique et la France ont décidé d’adhérer à l’Initiative pour un Gouvernement ouvert, dont le Mexique assumera la présidence en 2015 et sera siège du Sommet l’an prochain. Forts de leur expérience en matière d’ouverture et de partage des données publiques, la France et le Mexique entendent encourager pleinement cette initiative ». a été créée en 2011 et réunit maintenant une soixantaine L'Open Government Partnership de pays. L'open data et la gouvernance publique abordés les 24 et 25 avril L'adhésion de la France est signalée notamment par République citoyenne (collectif né d'une rencontre organisée par l'Open Knowledge Foundation – OKF France - en 2013). Nos confrères de Numerama relèvent, outre le caractère plutôt tardif de cette adhésion, qu'elle « n'emporte que peu d'engagements de la part de la France . Les Etats membres de l'organisation doivent uniquement s'engager à travailler avec la société civile pour déployer un 'plan d'action' visant à améliorer les pratiques de gouvernement ouvert, et à le mettre en oeuvre dans le temps négocié avec les parties prenantes ». République citoyenne indique que la Conférence de Paris , événement international qui aura lieu les 24 et 25 avril prochains autour de « l'ouverture des données publiques (open data) et de la gouvernance publique (open government), organisée par Etalab et le Conseil National du Numérique, sera l’occasion d’évoquer plus longuement cette décision de la France et sa mise en œuvre concrète ». Interviendront notamment à cette conférence le Premier ministre Manuel Valls et la ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. En septembre 2013, Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, avait envoyé un rappel à l'ordre aux administrations pour les inciter à jouer le jeu de l'open data . Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 21 / 26 Axelle Lemaire veut un "Internet ouvert" garantissant "l’exercice des libertés" a-Brest.net | 19.04.14 Lors d’un entretien accordé au Point, Axelle Lemaire, nouvelle secrétaire d’État au numérique, a présenté les grandes lignes de la politique qu’elle entendait conduire au sein du gouvernement Valls. Cependant, son action risque fort d’être limitée ou entravée par l’activité des autres ministères, qui ont été à l’origine de textes législatifs très controversés. Lors d’un entretien accordé au Point, Axelle Lemaire, nouvelle secrétaire d’État au numérique, a présenté les grandes lignes de la politique qu’elle entendait conduire au sein du gouvernement Valls. Cependant, son action risque fort d’être limitée ou entravée par l’activité des autres ministères, qui ont été à l’origine de textes législatifs très controversés. Nommée au poste de secrétaire d’État au numérique suite au remaniement ministériel, Axelle Lemaire est particulièrement entendue sur certains dossiers, allant de la neutralité du à l’exercice des libertés fondamentales sur la toile. Rattachée à Arnaud Montebourg, parviendra? t-elle à faire entendre sa voix, elle qui s’est montrée sensible aux droits des internautes Depuis son arrivée dans le gouvernement Valls, Axelle Lemaire n’avait pas vraiment eu l’occasion de préciser ses intentions. Mais à l’occasion d’un entretien accordé au Point des informations ont été apportées sur la politique qu’elle entend conduire... si tant est qu’elle puisse disposer d’un espace suffisant pour manœuvrer, tant la transversalité du numérique pousse les autres ministères à jouer leur propre partition. Sur les libertés et la vie privée La secrétaire d’État estime par exemple qu’il « faut garantir la liberté offerte par Internet, facteur de démocratie et de progrès, par l’affirmation du respect de la vie privée et des données personnelles ». Dès lors, il convient de « rétablir un Internet qui garantit l’exercice des libertés fondamentales ». Sur la neutralité du net Axelle Lemaire est par ailleurs « favorable à une neutralité qui est clairement affirmée et dont le principe s’applique aux réseaux comme aux grandes plateformes de services » et se dit prête à soutenir « toutes les évolutions qui permettent de garantir un Internet ouvert ». Sur l’ouverture des données publiques Quant à l’ouverture des données publiques, la franco-canadienne soutient le « principe de transparence de l’action publique ». Selon elle, « le numérique doit servir à la transparence de la vie publique et à l’amélioration concrète des services rendus au public ». Sur l’économie numérique En résumé, « tout l’enjeu est de préserver les principes fondateurs d’ouverture et de liberté et de garantir le respect de la vie privée en particulier, tout en construisant un environnement économique favorable à la croissance par le numérique », dit-elle. Quelle marge de manœuvre ? Bien qu’encourageante de prime abord, la politique qu’entend appliquer par Axelle Lemaire s’inscrira dans un gouvernement dont l’équipe (précédente ou actuelle) a été à l’origine de plusieurs textes législatifs qui ont posé d’immenses problèmes aux défenseurs des (LPM), la loi sur la libertés individuelles, comme la loi de programmation militaire prostitution qui devait élargir le filtrage, ou la loi sur la géolocalisation policière . Autrement dit, si Axelle Lemaire s’est montrée critique à l’égard de cette politique , ainsi qu’à l’égard du vote électronique à distance , son action sera très probablement limitée ou entravée par l’ingérence d’autres ministères, comme celui de la culture, dont le projet de loi Création pourrait porter un rude coup à la neutralité du net tout en confiant au CSA la possibilité de lister et de réguler les moyens de filtrage que les FAI devront proposer à leurs abonnés, voire imposer par défaut sur leurs réseaux. Ce même CSA qui veut pouvoir dresser la liste de ce qu’il veut contrôler sur le web et attribuer un label "site de confiance" aux sites qui s’engageraient à respecter certaines règles d’auto-censure, et d’imposer aux logiciels de contrôle parental qu’ils bloquent l’accès aux sites non labellisés. Sans parler d’autres sujets tout aussi sensibles, allant du sexisme sur Internet à la censure sur Twitter . Sommaire Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 22 / 26 Le CNNum appelé à penser la santé numérique de demain LInformaticien.com | 17.04.14 Saisi en février par la ministre de la Santé Marisol Touraine, le Conseil National du Numérique (CNNum) ouvre une consultation publique sur le thème de la santé et du numérique tant en termes de méthodes que d’outils (Big Data, objets connectés, données, etc.). Le gouvernement vise à moderniser le système de santé dans les 10 ans à venir, dans le cadre de ce qu’il appelle la « Stratégie Nationale de Santé » (SNS). Pour cela, la ministre de la Santé souhaite miser sur le numérique et ses outils afin de, par exemple, réduire les inégalités sociales. Avant le dépôt d’un projet de loi en juin prochain, Marisol Touraine avait saisi en février dernier le CNNum pour « produire un cadre de pensée rénové pour la santé et proposer une vision sur les opportunités du numérique vis-à-vis de la prévention et de la promotion de la santé auprès des jeunes, tant en termes de méthodes que d’outils privilégiés à investir ». Depuis, plusieurs réunions publiques ont eu lieu, notamment en matière de communication auprès des jeunes. Le CNNum s'est fixé deux objectifs : déterminer en quoi le numérique peut contribuer au changement, puis quels sont les outils (Big Data, objets connectés, données de santé, etc.) à utiliser et comment. Hier, le conseil a ouvert une consultation publique « à tous les acteurs de l’écosystème de la e-santé » , via un formulaire disponible sur le site. Protection des données Prenant les devants, le CNNum a eu l’intelligence d’élargir le périmètre d’observation demandé par la ministre, notamment via une des réunions dont le thème était la protection des données de santé. C’est en effet un enjeu majeur de la e-santé. Toutefois, d’autres sujets devraient, selon nous, être abordés, comme la médecine en temps réel, la capacité des machines à traiter et analyser des données de patients, voire la médecine prédictive et ses nombreuses applications. Globalement, ce sont les données des patients qui seront exposées. Déjà, IBM ou Google se sont saisi du sujet avec des initiatives à la clé. Les industriels du numérique en santé prêts à cosigner un « pacte de responsabilité »… Guymamouni.fr | 15.04.14 Il y a deux ans, des membres éminents de l’équipe de campagne de François Hollande dressaient un constat sévère sur l’enlisement numérique qui, selon eux, plombait les industries de santé et du numérique*... Aussi avons-nous accueilli avec satisfaction la publication par Marisol Touraine, le 23 septembre 2013, de la Stratégie Nationale de Santé (SNS) qui est venue clarifier le débat et éclairer la route. Non seulement la Ministre des Affaires sociales et de la Santé fixait le cap et les échéances mais elle reconnaissait le rôle déterminant des TICs dans le développement des collaborations sur les territoires et dans l’optimisation des compétences. ...Le foisonnement impressionnant d’initiatives en matière d’usage du numérique au service de l’amélioration et de la modernisation du système de soins va a priori dans le bon sens, même si les acteurs ne sont pas toujours au clair sur les différents projets, et surtout sur leur articulation. Passons en revue quelques une de ces initiatives : (TSN). Doté d’une « enveloppe FSI » de 80 Le programme « Territoire de soins numérique » millions d’€, ce programme est l’une des premières traductions de la stratégie de santé. Il en épouse en effet l’un des axes majeurs qui consiste à organiser les soins sur un territoire donné dans le cadre d’une médecine de parcours s’appuyant sur les ressources du numérique. Ce sont les agences régionales de santé (ARS) qui ont été invitées à candidater et qui, si elles sont sélectionnées, feront appel – et alors seulement – aux industriels pour mener à bien le projet moyennant rétrocession d’une partie de la dotation. Seconde initiative lancée quasi simultanément par le Ministère de la santé, l’appel à candidatures pour des expérimentations de télémédecine dont les actes seront pris en Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 23 / 26 charge à titre dérogatoire et pour une durée de 4 ans par un fonds d’intervention régional (FIR) selon les termes de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014. Là aussi ce sont les ARS qui, d’ici le 21 février, doivent se déclarer candidates. Suivra le temps de l’instruction administrative puis celui de la sélection des régions sur la base de l’intérêt de santé publique des projets candidats et de leur capacité à faire adhérer au programme le plus grand nombre de professionnels de santé, ce qui laisse entendre que l’aire géographique concernée pourrait être plus grande que dans le cas de TSN. Mentionnons également celle prise par le « Comité Stratégique de Filière » Santé qui s’est engagé à faire progresser une mesure relative à la e-santé/télémédecine en tant que filière technologique émergente à fort potentiel de développement. Dans le même temps, une nouvelle filière fait son apparition à côté du sanitaire, la Silver Economie, laquelle ambitionne de faire du vieillissement de la population un atout économique. Le Syntec Numérique figure au nombre des signataires du « Contrat de Filière », constatant que les outils numériques sont à ce jour encore peu utilisés par les acteurs concernés. Enfin, l’une des dernières initiatives des pouvoirs publics est le Plan Santé Numérique (PSN), l’une des 34 priorités de la « nouvelle France industrielle » du Ministère du Redressement Productif. * Source : www.liberation.fr > Lire la suite de l'article Les cœurs auvergnats ne s’éteignent pas ! InfoDSI.com| 22.04.14 « Cardiauvergne » innove en matière de télésurveillance et de coordination de soins. L’insuffisance cardiaque chronique, première cause d’hospitalisation après 60 ans avec 220 000 admissions par an, est l’une des pathologies qui présente un des pronostics les plus défavorables. Pour faire face à cet enjeu de santé publique, le professeur Jean Cassagnes du CHU de ClermontFerrand a mis en place un service de télésurveillance et de coordination des soins qu’il a présenté lors des journées du Cercle des Décideurs Numérique & Santé sur WoHIT 2014. Il a pour objectif de surveiller de très près les patients les plus graves en impliquant les professionnels de santé de proximité. Après seulement 2 ans, les résultats sont significatifs avec des taux de mortalité et de réhospitalisation en baisse. La région Auvergne compte 25 000 patients insuffisants cardiaques dont 2 000 à des stades III et IV qui correspondent pour le premier, à des symptômes qui apparaissent au cours d’activités physiques ordinaires, même légères (arrêt dans des escaliers) et pour le second, à des patients dans l’incapacité d’effectuer toute activité sans l’apparition de symptôme. En France, la mortalité est importante la première année avec 35% des cas. Cette pathologie lourde pour le patient et son entourage, est également coûteuse pour la collectivité avec une estimation à plus de 17 000 euros la première année de prise en charge. C’est pourquoi, Jean Cassagnes est parti du constat suivant : 1 patient sur 3 à 3 mois et 1 patient sur 2 à 6 mois sont réhospitalisés pour une durée moyenne de 10,5 jours. Les causes sont variées, le plus souvent elles sont dues à une mauvaise adhésion au régime, ou encore à un suivi du traitement irrégulier. Dans la majeure partie des cas, 70%, ils pourraient être évités. Le patient devient acteur de sa santé Dans ce contexte, avec l’appui institutionnel de l’ARS, il met sur pied un dispositif, « Cardiauvergne » qui a pour objectifs d’améliorer le pronostic vital, de garder le patient hors de l’hôpital, et de lui assurer une meilleure qualité de vie tout en le rendant acteur de sa santé. Le poids est un marqueur très puissant de la rétention d’eau et de sel, qui est la première manifestation de l’insuffisance cardiaque, c’est pourquoi, chaque matin le patient doit se peser sur une balance reliée à un télé transmetteur. Ce parcours de soins implique les professionnels de santé. Caractéristique de ce dispositif, les professionnels de santé de proximité sont impliqués afin de remonter également des informations dans un dossier patient informatisé sécurisé, développé en partenariat avec Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 24 / 26 ALMERYS. Via une application smatphone, l’infirmière libérale surveille les signes cliniques (dyspnée, fatigue, œdème,...), les analyses biologiques sont téléchargées depuis le laboratoire et le pharmacien renseigne quant à lui, les traitements prescrits par le médecin généraliste. En fonction des données, le système génère automatiquement des alertes ou des alarmes. La cellule de coordination, qui comprend une direction médicale, une équipe paramédicale, un pharmacien, un diététicien ainsi qu’un secrétariat administratif, les traite dans les 3 heures et prend les mesures appropriées qui vont du rappel des règles d’hygiène de vie au patient à une adaptation du traitement proposé au médecin généraliste, jusqu’à la prise d’un rendez-vous pour une consultation. Les résultats sont significatifs. Depuis son démarrage en janvier 2012, 558 patients ont été inclus dans Cardiauvergne. Un premier bilan au 31 décembre 2013 établissait 448 patients actifs et 110 inactifs. Ces derniers comprennent 67 décès dont 31 sont d’origine cardiovasculaire, 43 ont quitté le dispositif pour des raisons psychologiques, physiques, médicales ou territoriales,... Le taux de mortalité est descendu à 12% contre 35% sur une population identique, prise en charge de façon conventionnelle, les hospitalisations sont en baisse de 40%, soit un taux de réhospitalisation de 13,6% pendant l’année de suivi moyen et une réduction de la durée moyenne de séjour à 9,2 jours. Cardiauvergne est très bien accepté, aussi bien par les professionnels de santé que par les patients, du fait de la simplicité de son dispositif, et sera étendu prochainement dans une nouvelle version, « Cardiauvergne2 ». Sommaire TRIBUNE COMMANDE PUBLIQUE LeMoniteur.fr | 17.04.14 Comment mieux transposer « marchés publics »? les directives La Chambre de commerce et d’industrie de Paris a participé à la consultation publique – close le 11 avril – sur le projet de décret visant à intégrer dès cet été, dans le Code des marchés publics, une partie des nouvelles dispositions européennes. D’accord sur le principe, la CCIP dessine néanmoins des axes d’amélioration du texte. Dans sa prise de position du 10 avril, la Chambre de commerce et d’industrie francilienne (CCIP) affirme son soutien à la transposition accélérée en droit français des mesures de simplification favorables aux PME et à l’innovation, issues des nouvelles directives européennes « marchés publics » . Elle préconise toutefois quelques ajustements : sept propositions dont cinq tendent à amender le projet de décret de simplification diffusé par Bercy . Donner les moyens aux acheteurs publics de contrôler les données de candidature Parmi les propositions de la CCIP, l’une vise à « lutter contre le dumping social et fiscal sans alourdir la charge des candidats » en appliquant « effectivement le « Document unique de marché européen » (Dume) lorsqu’il sera fonctionnel, et en mettant à la disposition des acheteurs les informations nécessaires à l’exercice efficace de ce contrôle de régularité ». Le Dume, système généralisant la déclaration sur l’honneur, ne sera pas immédiatement opérationnel selon la CCIP. Dans son rapport, elle explique que « la qualité du contrôle de régularité de la situation du titulaire n’est pas garantie d’un acheteur à un autre, et peut ne pas suffire à lutter contre le dumping fiscal et social, en particulier à l’égard des entreprises étrangères ». Explications : « Les acheteurs publics doivent en effet, effectuer cette tâche par leurs propres moyens dans des conditions peu propices à sauvegarder un égal accès aux contrats publics compte tenu de la méconnaissance des justificatifs exigés à l’étranger. […]. Il est donc fondamental que soit offert aux donneurs d’ordres un panorama complet des justificatifs et moyens pour les obtenir, et ce au moins dans tous les Etats de l’Union ». En attendant que le Dume ouvre, à terme, « un accès à toutes les bases de données permettant d’obtenir dans chaque Etat de l’UE les éléments utiles ». Restreindre les exceptions à la limitation du chiffre d’affaires annuel exigible Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 25 / 26 La CCIP suggère également d’amender le projet de Bercy en ce qui concerne les exceptions au plafonnement du montant du chiffre d’affaires annuel exigible des candidats aux marchés publics. Les exceptions posées par le futur décret (article 4) seraient trop souples : elles prévoient en effet que « sauf justifications liées à l’objet du marché ou à ses conditions d’exécution, le chiffre d’affaires annuel minimal exigé par le pouvoir adjudicateur ne peut être supérieur à deux fois le montant estimé du marché ou du lot ». Pour la chambre de commerce, mieux vaudrait, afin de garantir le caractère exceptionnel des critères de sélection dépassant cette limite, s’en tenir aux termes de la directive qui ne visent que les « cas dûment justifiés tels que ceux ayant trait aux risques particuliers inhérents à la nature des travaux, services ou fournitures » et imposent au pouvoir adjudicateur d’indiquer les principales raisons justifiant une exception dans les documents de marché ou le rapport individuel (article 58-3 al. 2 de la directive 2014/24/UE). Le troisième thème sur lequel la chambre consulaire se prononce, et qui n’est pas des moindres, est le partenariat d’innovation . Elle invite Bercy à ouvrir les perspectives de cet outil permettant de lier un achat public à une expérimentation préalable par notamment : la clarification de ses conditions de mise en œuvre, la promotion de son exécution complète, et la protection des droits de propriété intellectuelle. > consulter les prises de position de la CCI d’Ile-de-France dans son rapport « La transposition accélérée des nouvelles directives marchés publics - Réponse à la consultation publique sur un projet de décret » du 10 avril 2014. Sommaire AGENDA [07.05.2014] La maîtrise des droits de passage télécom par les collectivités territoriales Club Collectivités de la Mission Ecoter Date : Mercredi 7 mai 2014 – 13h45 – 16h45 Lieu : à la CDC 2 avenue Pierre Mendès-France 75013 Paris - Salle Auditorium B 013 Programme & Inscriptions : www.ecoter.org La maîtrise des droits de passage des réseaux de communications électroniques par les collectivités territoriales est un enjeu complexe, technique, réglementaire et financier qui impacte les relations entre les collectivités territoriales et les opérateurs de communication électroniques. Comment les collectivités peuvent-elles mettre en œuvre les processus de régularisation ? Estil envisageable de mutualiser la gestion des droits de passage à une maille suffisamment large (intercommunalité, département, région) dans le cadre d’un guichet unique pour que l’ensemble des collectivités petites ou grandes puissent en bénéficier ? Comment faire en sorte que tous les acteurs puissent tirer un bénéfice à court, moyen et long terme d’une meilleure maîtrise des droits de passage ? [13.05.2014] Prévention et Numérique Conférence organisée par Microsoft Date : Mardi 13 mai 2014 – 08h00 - 14h00 Lieu : Centre de Conférences Microsoft - 41 quai du président Roosevelt - 92130 Issy les Moulineaux Programme & Inscriptions : www.microsoft.com Le numérique ouvre de nouvelles perspectives pour la prévention : traitement des données, outils de pilotage, applications, nouveaux moyens de détection et d’accompagnement, optimisation des ressources… Il est aujourd’hui l’un des principaux leviers d’action à mettre en œuvre pour une politique de santé et de gestion des risques plus efficace. Pourtant son potentiel reste encore trop souvent méconnu du grand public et sous-exploité par les institutions et administrations. Comment alors s’en emparer et utiliser tout son potentiel ? Quelles sont les attentes et la perception des Français en la matière ? Quelles actions mettre en œuvre et dans quel cadre ? Comment en mesurer l’efficacité et les résultats ? Lettre Ecoter 18.04.2014 – 24.04.2014 26 / 26
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