Rapport annuel 2013-2014

rapport du
président-directeur gérénal
rapport annuel
2013-2014
1
aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL
table
DES MATIÈRES
LA SATISFACTION
D’UN TRAVAIL
BIEN FAIT
BFL CANADA, fière partenaire de
l’AQINAC depuis 2007.
mOT DU PRÉSIDENT
5
ORGANIGRAMME
6
HOMMAGE AUX PRÉSIDENTS
6
CONSEIL D’ADMINISTRATION 2013-2014
7
MISSION
8
PROFIL
8
ÉQUIPE DE LA PERMANENCE
8
Programme du congrès et assemblée générale annuelle 2014
9
rapports des comités
François Lareau
Courtier en assurance de dommages
[email protected]
président-directeur général
11
comité porc
19
comité avicole
27
comité ruminants
33
comité grains
39
comité nutrition-fabrication-qualité
47
comité services-conseils
55
événements
61
comité finances
69
BILAN DES ÉTATS FINANCIERS
73
Sylvie Montpetit
Courtier en assurance de dommages
[email protected]
Cabinet de services financiers
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Association québécoise des industries
de nutrition animale et céréalière (AQINAC)
4790, rue Martineau, bureau 200
Saint-Hyacinthe QC J2R 1V1
Téléphone : 450 799-2440 / Télécopieur : 450-799-2445
[email protected] / www.aqinac.com
3
aqinac TABLE DES MATIÈRES
le choix !
_cipq_AQINAC_Layout 1 2014-04-17 20:52 Page 1
Nous avons fait
GÉDIS
rapporte !
Un investissement qui
«
L’utilisation du GÉDIS constitue le choix
des producteurs pour plus de 53 %
des doses commandées au CIPQ inc.
»
Site Internet :
« Être le leader dans la défense et la promotion des secteurs de la nutrition et de la production animale
tout en contribuant au développement d’une industrie agroalimentaire moderne et durable », voilà la
mission que les membres de l’AQINAC se sont donnée en 2013. Depuis sa fondation en 1963, les membres
ont toujours fait preuve d’un esprit visionnaire et d’une passion indéfectible qui ont fait de l’AQINAC
un acteur incontournable du secteur. Même si les années se succèdent et que les enjeux évoluent, quatre
valeurs orientent constamment nos actions : l’entrepreneuriat, l’innovation, la rigueur et l’équité.
Une nouvelle politique bioalimentaire
au Québec
Au cours des dernières années, le paysage politique a changé à
plusieurs reprises au Québec. Chaque nouveau gouvernement
a travaillé en vue d’entamer la rédaction d’une nouvelle politique que
le secteur agricole et agroalimentaire attend depuis longtemps.
Du livre vert du Parti libéral du Québec à la politique bioalimentaire
du Parti Québécois, les différents partenaires du secteur, dont
l’AQINAC, se sont livrés à l’exercice de consultation.
L’ÉQSP : un modèle de partenariat
Porcherie Marilyne inc.
Elgin, Qc.
1200 truies, naisseur
BEAUCE / QUÉBEC
Saint-Lambert-de-Lauzon
1 800 463-1140
M. christian breton
Président du conseil
Un gouvernement majoritaire a été formé à l’issue de la dernière
campagne électorale et les activités reprennent graduellement
à l’Assemblée nationale. L’adoption d’une nouvelle politique sera
cruciale afin d’assurer la viabilité et la compétitivité de notre
secteur sur les scènes provinciale, nationale et internationale.
Au moment d’écrire ces lignes, nous espérons que le nouveau
gouvernement tiendra compte tant du travail accompli dans ce
dossier que des partenaires qui y ont collaboré, dont l’AQINAC,
avant de relancer les travaux.
Le temps récupéré
par l'utilisation
de la sonde GÉDIS a
RENTABILISÉ NOTRE
INVESTISSEMENT.
FRANCINE
ET LYNE LAROCQUE
mot du
président
LANAUDIÈRE
Saint-Cuthbert
1 888 608-1118
www.cipq.com
CIPQ inc. est une filiale d’Investissement Québec
Courriel :
MONTÉRÉGIE / ESTRIE
Roxton Falls
1 800 375-9811
[email protected]
L’Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) a officiellement vu
le jour le 25 juin 2013, soit peu de temps avant que le secteur ne
soit mis à l’épreuve par la diarrhée épidémique porcine (DEP).
Devant cette menace qui a d’abord sévi aux États-Unis avant
d’arriver au Canada, l’ensemble du secteur porcin québécois
a rapidement dû travailler dans l’esprit de la mission de l’ÉQSP.
C’est ainsi que les différents intervenants sont devenus des
partenaires. Ils se sont concertés pour tenter de prévenir cette
maladie et se préparer à intervenir pour en minimiser les impacts
potentiels sur l’ensemble de la filière.
Reconnaître l’excellence
Cette année, la délibération du jury a connu un dénouement
inattendu. Après l’évaluation des dossiers, il a été décidé de
décerner le Prix d’excellence entrepreneuriale AQINAC à deux
lauréats ayant cumulé un pointage ex æquo. Lors du dernier
souper-conférences « homards » qui a eu lieu le 12 mai 2014,
nous avons donc souligné le travail exceptionnel de M. Claude
Lafleur actuellement d'IFFICO Canada, ainsi que de MM. André
et Martin Couture de Sanimax.
Réussir ensemble
L’implication et l’appui des membres aux dossiers portés par
l’AQINAC sont bien sûr essentiels à notre réussite. La consolidation
de nos relations et la convergence de nos efforts nous permettront
de démontrer notre volonté de voir notre secteur s’épanouir.
J’aimerais donc profiter de l’occasion pour remercier, en mon nom
personnel et au nom des membres du conseil d’administration,
tous les membres de l’AQINAC pour l’appui dont vous faites preuve
par votre adhésion à l’association, par votre présence aux divers
événements qu’elle organise, ainsi que par votre engagement
à développer l’agriculture et l’agroalimentaire au Québec.
J’aimerais également remercier l’équipe de la permanence qui
travaille très fort, année après année, pour nous permettre de
concrétiser nos projets.
M. christian breton
Président du conseil
La crise sanitaire et économique était donc imminente, et l’ÉQSP
nous a rapidement prouvé son efficacité à réunir les partenaires
pour établir un plan d’action commun. Devant ce constat, nous
appelons les autres filières du secteur agricole et agroalimentaire
à s’inspirer de ce modèle de partenariat et de concertation.
Ainsi, nous pourrons travailler conjointement sur les enjeux
économiques et sociétaux, de façon à assurer la compétitivité
et la viabilité de notre secteur.
5
aqinac MOT DU PRÉSIDENT
oRGANIGRAMME
Conseil d'administration
2013-2014
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Christian Breton
Président
Comité
PORC
Luc Ménard
Président
REPRÉSENTANTS À L’ANAC
Guylaine Brochu
Michel Duval
Sébastien Léveillé
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL
Yvan Lacroix
Comité
FINANCES
René Belhumeur
Président
Comité
COMMUNICATIONS ET RELATIONS PUBLIQUES
Sébastien Léveillé
Président
Comité
AVICOLE
Guylaine Brochu
Présidente
Comité
RUMINANTS
René Belhumeur
Président
Comité
NUTRITIONFABRICATION-QUALITÉ
Sylvain Vallée
Président
Comité
SERVICES-CONSEILS
Yvan Lacroix
Président
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
Comité
GRAINS
Maurice Hénault
Président
HOMMAGE AUX PRÉSIDENTS
À l’occasion du 50 e anniversaire célébré en 2013, l’AQINAC a été fière de rendre hommage à ceux
et celles qui ont forgé son histoire et son identité.
Nos remerciements les plus sincères aux gens qui ont tour à tour occupé la présidence du conseil
pour leur travail acharné, leur professionnalisme et leur dévouement.
+ Joseph Oscar Lévesque 1961-1963
J. O. Lévesque ltée
Président fondateur (1963)
+ André Breton 1964-1974
A. Breton cie ltée
+ Benoît Giard 1974-1977
Benoît Giard inc.
+ Léon Mercier 1977-1979
L. Mercier & Fils inc.
+ Paul Gagnon 1979-1981
W. Gagnon inc.
6
aqinac rapport annuel 2013-2014
+ Jean-Paul Pitre 1981-1983
Pitre & Durand
+ Luc Ménard 1996-2000
F. Ménard inc.
+ Marcel Lessard 1983-1985
P. A. Lessard inc.
+ René Belhumeur 2000-2002
Meunerie Labonté Belhumeur inc.
+ Jean-Claude Montpetit 1985-1988
J. C. Montpetit inc.
+ Pierre Dagenais 2002-2007
Bunge Leblanc & Lafrance
+ Laurence Couture 1988-1992
Alfred Couture Ltée
+ Christian Breton 2007- …
Aliments Breton Canada inc.
+ Marc Landry 1992-1996
Agri-Marché inc.
1.
Christian Breton
Président du conseil
Aliments Breton Canada inc.
7.
Raymond Breton
Administrateur
Bernard Breton inc.
13. Sébastien Léveillé
Administrateur
La Coop fédérée
2.
Guylaine Brochu
1ère vice-présidente
Agri-Marché inc.
8.
Luc Côté, agr.
Administrateur
Banque Royale (RBC)
14. Luc Ménard
Administrateur
F. Ménard inc.
3.
Robert Desnoyers
2e vice-président
Sanimax
9.
Mario Côté
Administrateur
Meunerie Côté-Paquette inc.
15. Renald Mercier
Administrateur
Shur-Gain
4.
René Belhumeur, CPA, CMA
Trésorier
Meunerie Labonté-Belhumeur inc.
10. Patrice Gagnon, agr., MBA
Administrateur
Comptoir agricole de St-Hyacinthe
16. Claude Robitaille
Administrateur
Meunerie Robitaille inc.
5.
Patrice Guillet, agr.
Secrétaire
Bio Agri Mix LP
17. Yan Turmine, agr.
Administrateur
Bélisle Solution Nutrition
6.
Yvan Lacroix
Président-directeur général
AQINAC
11. Maurice Hénault, agr.
Administrateur
Association des négociants en céréales
du Québec inc.
12. Renée Henri
Administratrice
Jean-Marc Henri inc.
18. Sylvain Vallée
Administrateur
Agribrands Purina Canada inc. /
Cargill Animal Nutrition
7
aqinac conseil d'administration
Mission
PROGRAMME DU CONGRÈS
ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014
Être le leader dans la défense et la promotion du secteur de
la nutrition et de la production animale tout en contribuant
au développement d’une industrie agroalimentaire moderne
et durable.
Mercredi 11 juin 2014
10 h 30Réunion des membres du conseil d’administrationSalle Soutana III
17 h 30Cocktail et souper des membres du conseil d’administration*Restaurant La Forge
* Réservé aux membres du conseil d’administration de l’AQINAC
Jeudi 12 juin 2014
PROFIL
8 h 00
Brunch des golfeurs (joueurs exclusivement)Golf La Bête (Club house)
10 h 00Rassemblement des golfeursGolf La Bête
Créée en 1963 sous le nom d’Association professionnelle des
meuniers du Québec, l'Association québécoise des industries de
nutrition animale et céréalière (AQINAC) compte aujourd’hui plus
de 230 membres actifs et associés : des fabricants d’aliments
pour le bétail et la volaille, des négociants en céréales et des
fournisseurs d’intrants, de biens et de services.
Ensemble, ils couvrent la grande majorité des producteurs du
Québec œuvrant au niveau des productions animales.
L’AQINAC, une association professionnelle vouée au développement
de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois.
En bref, l’AQINAC représente :
10 h 30Tournoi de golf (shot gun)Golf La Bête
+P
lus de 5 000 employés, dont près de 1 100 conseillers agricoles;
18 h 30Cocktail du président – Musique d’ambianceTerrasse Soutana
+ Une production annuelle de 4 630 000 tonnes d’équivalents
en moulées complètes;
19 h 30 Réception du président – Souper spectacleLes Salles Mali
+ P lus de 50 % de la production totale de porcs, volailles,
dindons et œufs de consommation du Québec par les
membres impliqués dans l’élevage;
+ Plus de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires;
+ Près des deux tiers du volume de grains produits au Québec
transitent par des établissements membres de l’AQINAC.
Vendredi 13 juin 2014
7 h 30Déjeuner continental des délégués (délégués exclusivement)Les Salles Mali
8 h 30Assemblée générale annuelleLes Salles Mali
10 h 00Activité des conjointes/conjointsSalle Soutana III
10 h 45ConférencesLes Salles Mali
Agronomes et technologues :
devoirs et obligations déontologiques
Me Madeleine Lemieux, Avocate
Paradis Lemieux Francis, s.e.n.c
ÉQUIPE DE LA PERMANENCE
Me MADELAINE
LEMIEUX
12 h 00 Dîner-conférence – Un coup de rame à la foisLes Salles Mali
(tous les congressistes, conjointes et conjoints sont invités)
Mylène Paquette
Première nord-américaine à traverser l’Atlantique
à la rame, en solitaire
MYLÈNE
PAQUETTE
14 h 15 ConférencesLes Salles Mali
1
2
1.
Yvan Lacroix
Président-directeur général
2.
Julie Boudreau
Gestionnaire de projets (avicole,
nutrition-fabrication-qualité, végétal,
statuts et règlements)
3.
8
3
Sébastien Lacroix
Gestionnaire de projets (porcs, ruminants,
grains) et coordonnateur des événements
aqinac rapport annuel 2013-2014
4
5
4.
Cynthia Vallée
Agente aux communications
et aux événements
(congé de maternité)
5.
Marie-Ève Lepage Boudreau
Adjointe aux événements
6.
Josanie Tremblay
Adjointe administrative
6
7
7.
Carol-Ann Ruel
Technicienne en comptabilité
et soutien à la bureautique
8.
Eva-Maude Dragun
Technicienne en bureautique
8
ADM, mission et enjeux
Brent Fenton, Président
ADM Nutrition Animale
BRENT
FENTON
Évolution et diversité des exploitations agricoles au Québec
Catherine Brodeur M.Sc., Directrice du développement,
Études économiques
Groupe AGÉCO
CATHERINE
BRODEUR M.Sc.
Activism, Trends & Pressure Points on Agriculture & Food - What you Need to Know.
Geraldine Auston
Ag and food canada
GERALDINE
AUSTON
16 h 30 Fin des conférences
18 h 30Cocktail - Musique d’ambiance
Foyer les Mali
19 h 30 Banquet de clôture et soirée dansanteLes Salles Mali
Musique par le « MPB Band »
9
aqinac PROGRAMME DU CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014
Les agriculteurs lisent-ils
vos publicités ?
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fractionne ment de l’azote | DEP expérienc
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Oui, elles sont lues lorsque
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2014-04-28 09:20
rapport du
président-directeur gérénal
rapport du
président-directeur gérénal
M. Yvan Lacroix
Président-directeur général
Une autre année bien remplie vient de s’écouler. L’AQINAC a continué de s’impliquer dans divers
dossiers, et ce, dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, mais aussi de l’ensemble
du secteur agricole et agroalimentaire. C’est également au cours de l’année 2013-2014 que l’AQINAC
a entrepris de concrétiser les actions identifiées dans son nouveau plan stratégique quinquennal.
Plan stratégique quinquennal
Nous venons de vivre la première année de ce plan stratégique.
Nous avons consacré nos énergies à un axe majeur, celui des
communications internes et externes. Afin d’entamer ses
réflexions, le comité Ad Hoc, constitué pour les besoins de ce
dossier et guidé par la firme MFB Stratégie conseil, a sondé les
membres de l’AQINAC sur leurs besoins. Après l’analyse des
résultats, le comité a mené des réflexions visant à proposer des
recommandations aux administrateurs et à présenter un plan
de communication lors de l’assemblée générale annuelle 2014.
J’aimerais personnellement remercier les membres du comité Ad
Hoc pour le temps qu’ils nous ont consacré : Karina Bétit (Probiotech
International inc.), Michel Brosseau (La Coop fédérée), Maurice
Champagne (ADM Alliance Nutrition), Sylvain Dumas (ADM Alliance
Nutrition), Nicolas Jobin (Groupe Vision Gestion), Annie Pelletier
(Prince Agri Products inc.) et Sébastien Lacroix (AQINAC).
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1 877 679-7809 • [email protected]
Rappel
Tel qu’adopté en 2013, les actions du plan stratégique porteront sur
quatre grands axes :
+Communications internes et externes
+Gouvernance du conseil d’administration et des comités
+Sources de revenus
+Ressources humaines et relève
Nouvelle politique de souveraineté
alimentaire
Le 28 octobre 2013, l’AQINAC a participé à la rencontre de la Table
de concertation des partenaires du bioalimentaire québécois. Dans
un document remis aux participants, nous avions été identifiés
comme partenaires de plusieurs des comités de travail devant
se pencher sur différentes actions prioritaires. Quelques jours plus
tard, nous avons demandé au gouvernement, par la voie d’une lettre,
de nous joindre à quelques actions prioritaires supplémentaires
en lien avec nos champs d’expertise. Dans sa réponse du
18 décembre, le ministre François Gendron nous informait que
notre demande était acceptée, à l’exception du groupe de travail
sur la sécurité du revenu en agriculture.
Actions prioritaires où l’AQINAC était déjà incluse
Axe 1 – Identité des aliments du Québec
+Accompagner et outiller les entreprises bioalimentaires
québécoises afin que leurs produits se démarquent sur
les marchés extérieurs.
Axe 3 – Valorisation du potentiel économique du secteur
+Accompagner les acteurs des filières dans la mise en
place de plans de développement sectoriels.
+Consolider l’intervention en recherche et en innovation,
notamment dans le secteur de la transformation alimentaire.
+Assurer un meilleur accès aux capitaux pour les
entreprises de transformation alimentaire.
Axe 4 – Développement durable
+Soutenir les projets des filières sectorielles visant à
améliorer leur performance en matière de développement
durable, notamment au chapitre de l’empreinte carbone
et de la production biologique.
Actions prioritaires où l’AQINAC a été ajoutée
Axe 1 – Identité des aliments du Québec
+Appuyer l’implantation de systèmes de traçabilité et de
qualité des aliments dans la chaîne d’approvisionnement.
Axe 3 – Valorisation du potentiel économique du secteur
+Actualiser les outils d’appui à la relève entrepreneuriale.
+Offrir aux entreprises une démarche individuelle
d’accompagnement pour renforcer leur capacité
d’adaptation et leur rentabilité.
+Soutenir la gestion de l’offre et favoriser son évolution
de façon à s’assurer sa pérennité.
Axe 4- Développement durable
+Implanter une nouvelle génération de mesures visant
l’adoption de bonnes pratiques environnementales.
13
aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL
Solidarité des transformateurs
bioalimentaires du Québec
Le 17 octobre 2013, les transformateurs bioalimentaires du
Québec ont rencontré le vice-premier ministre François Gendron
et les membres de son cabinet. Cette rencontre avait été
demandée au vice-premier ministre à la suite du sommet tenu
les 23 et 24 avril 2013 dont le but était d’exprimer la solidarité des
transformateurs d’ici et de réitérer que le secteur parle d'une
seule voix, car chaque constituante, bien qu'indépendante, fait
partie intégrante d'un plan de match commun.
C’est donc ensemble que l’AQINAC, le Groupe Export Agroalimentaire, le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ),
le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits
de consommation (CTAC), La Coop fédérée et l’Association
québécoise des industries de la pêche ont présenté leur vision
pour mieux répondre aux besoins des consommateurs et assurer
la pérennité de l’industrie.
Pour y arriver, il nous faudra :
+Développer les marchés domestiques et internationaux
et les compétences de commercialisation.
+
Adapter la loi sur la mise en marché.
+Assurer la viabilité financière de la transformation
bioalimentaire.
+Maximiser nos capacités d’innovation.
+Valoriser notre importance commerciale, mais aussi notre
leadership en environnement et sécurité alimentaire.
+Assurer l’accès à une main-d’œuvre suffisante et
compétente.
+Aligner l’allocation des ressources et les politiques
gouvernementales à l’importance et aux spécificités de
l’industrie de la transformation bioalimentaire.
Avec l’élection d’un nouveau gouvernement le 7 avril dernier, nous
espérons que la volonté d’atteindre ces objectifs sera maintenue.
Programme de bourses de
l’Université Laval
Le développement de la relève est un enjeu qui mobilise
l’AQINAC et ses membres. En 2011 et 2012, nous avons contribué
de diverses façons au Programme de bourses de la Faculté des
sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université
Laval, notamment en occupant la présidence d’honneur et en
participant à la Classique de golf.
En 2013, la direction de la Faculté a repensé le financement
du programme. Pour maintenir sa contribution, le conseil de
l’AQINAC a décidé d’accorder annuellement un montant de
4000 $ au programme « Partenaire de votre recrutement » pour
les années 2014 à 2017. Le montant sera réparti en deux volets.
14
aqinac rapport annuel 2013-2014
D’abord, 1000 $ seront dédiés à la relève du 1er cycle, sous
forme d’une bourse remise à un étudiant inscrit au programme
d’agronomie. L’autre montant, soit 3000 $, sera accordé à
l’implication étudiante en soutenant le FER, soit le Fonds d’appui
aux initiatives étudiantes de l’AGÉTAAC (Association générale
des étudiants en agriculture, alimentation et consommation).
Ce don servira à établir un plan d’activités commun pour le Club
d’expertise de l’Université Laval et le Club de Zootechnie.
Dossiers et enjeux importants en
2013-2014
+ Mise en action du plan stratégique quinquennal
+Arrimage des programmes fédéraux, ICP et Agriinvestissement, avec l’ASRA (en attente de la décision de
la Cour d’appel)
+Union des producteurs agricoles : préoccupation de l’AQINAC
par rapport au modèle de l’ASRA proposé par l’UPA
+Secteur porcin : comité directeur – filière porcine (plan
stratégique), création de l’événement Porc Show, Règlement
sur les exploitations agricoles (REA), approvisionnement
dans le secteur des grains, projet SRRP – Beauce-Québec
(comité directeur), indexation du coût de production – ASRA
(réf. : coût de l’alimentation) et nouveau modèle ASRA,
Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) et diarrhée
épidémique porcine (DEP)
+Secteur avicole : ÉQCMA, poulet sans antibiotique, système
centralisé de vente des quotas (règlement, location),
calendrier d’abattage
+Secteur des ruminants : collaboration avec la FPLQ pour
le programme Pro-Action, collaboration avec Valacta sur
la stratégie de transfert technologique et bien-être animal
+Grains : système de transfert d’information, structure
de concertation du secteur des grains, bonnes pratiques
commerciales, règlements phytosanitaires, capacité
d’entreposage des grains
+Nutrition-fabrication-qualité : antibiorésistance et monitorage
de l’utilisation des antibiotiques, santé et bien-être animal,
règlement sur les aliments du bétail et harmonisation
de l’inspection, gestion des moulées médicamentées,
mycotoxines, éléments traces métalliques, analyse du
cycle de vie
+Services-conseils : surveillance des actes agronomiques,
Centre d’expertise en gestion agricole, cause en appel
au tribunal des professions, renouvellement de l’entente
MAPAQ-UPA, approche multidisciplinaire (conseillers en
gestion et en production – alimentation), modernisation de
la Loi des agronomes et de la Loi des vétérinaires
+Événements : 8e édition des Rendez-vous AQINAC et 5e édition
du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC
+Rencontre avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries
et de l’Alimentation du Québec, table des partenaires
et table de concertation (nouvelle politique de souveraineté
alimentaire), Programme Cultivons l’avenir 2
Implications dans le secteur
Par ses nombreuses interventions, l’AQINAC contribue à la
vitalité, à l’essor et à la pérennité de tout le secteur agricole
et agroalimentaire d’ici. Étant un acteur clé du secteur, il va de
soi que l’AQINAC est de plus en plus sollicitée.
Ainsi, l’AQINAC siège auprès des différentes organisations suivantes :
Association de nutrition animale du Canada (ANAC) :
Conseil d’administration et comité exécutif
Au cœur des familles agricoles (ACFA) – Maison de répit :
Comité des ambassadeurs
Centre d’expertise en gestion agricole (CEGA) :
Conseil d’administration
Centre de développement du porc du Québec inc. (CDPQ inc.) :
Conseil d’administration, comité exécutif, comité nutrition
et comités techniques
Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) :
Comité interprofessionnel du poulet sans antibiotique et
comité de liaison de la filière
Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles
(ÉQCMA) :
Conseil d’administration, comité exécutif et comités techniques
Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) :
Conseil d’administration
Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation,
Université Laval :
Comité du développement de la main d’œuvre et Programme
de bourses
Fonds de développement de la transformation alimentaire
(FDTA) :
Conseil d’administration et comité directeur
Groupe de concertation du secteur des grains du Québec
(GSGSQ) :
Conseil d’administration et comité exécutif
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
du Québec (MAPAQ):
Comité des partenaires de la nouvelle politique bioalimentaire,
comité sur la Stratégie québécoise du bien-être et de la santé
animale
Table filière porcine du Québec :
Comité de travail sur le plan d’urgence en production porcine
Année après année, l’AQINAC maintient des relations avec de
nombreux intervenants du secteur agricole et agroalimentaire,
dont :
+
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
+
Financière agricole du Québec (FADQ)
+Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
+Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec
(RMAAQ)
+Union des producteurs agricoles (UPA) et ses fédérations
spécialisées affiliées, en particulier :
+ Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ)
+ Fédération des producteurs d’œufs de consommation
du Québec (FPOCQ)
+ Fédération des producteurs de cultures commerciales
du Québec (FPCCQ)
+ Les Producteurs de lait du Québec (PLQ)
+ Éleveurs de porcs du Québec
+ Éleveurs de poulettes du Québec (ÉPQ)
+ S yndicat des producteurs d’œufs d’incubation du
Québec (INCOBEC).
L’AQINAC fait également partie de la Coalition GO5, visant à
défendre la gestion de l’offre, ainsi que de l’Association des
associations accréditées, regroupant l’Association des négociants
en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.) et l’AQINAC, qui a comme
mandat de faire des représentations quant à la mise en marché
des grains.
Dons et commandites – juin 2013 à
avril 2014
+Agri-Marché : 100e anniversaire
+Association des technologues : financement ATA
+Au cœur des familles agricoles
+Éleveurs de porcs du Québec : Fondation Tirelire et AGA
+Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal
+Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation,
Université Laval
+Fédération des producteurs d’œufs de consommation du
Québec (FPOCQ) : Fondation OLO et 50e anniversaire
+Fondation Audrey-Lehoux
+Fondation Hôpital Honoré-Mercier
+Moisson Québec
15
aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL
Structure administrative
et permanence
Au cours de la dernière année, l’AQINAC et ses membres ont
bénéficié des services des personnes suivantes :
+Sébastien Lacroix, gestionnaire de projets (porcs,
ruminants, grains) et coordonnateur aux événements
Remerciements
Je tiens également à souligner qu’il m’est toujours aussi agréable de
travailler en équipe avec les membres du conseil d’administration
et je les remercie pour la confiance qu’ils m’ont accordée depuis
le début. Enfin, j’aimerais remercier tous les membres des
comités techniques de l’AQINAC et des comités organisateurs
des Rendez-vous AQINAC pour l’expertise et la disponibilité
qu’ils consacrent à l’association.
+Sylvie Richard, agr. (jusqu’à décembre 2013) gestionnaire
de projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal,
statuts et règlements)
+Julie Boudreau (depuis janvier 2014), gestionnaire de
projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal,
statuts et règlements)
M. Yvan Lacroix
Président-directeur général
+Cynthia Vallée, agente aux communications et aux
événements
+Marie-Ève Lepage Boudreau, adjointe aux événements
+Josanie Tremblay, adjointe administrative
+Carol-Ann Ruel, technicienne en comptabilité et soutien
à la bureautique
+Eva-Maude Dragun, technicienne en bureautique
Le sondage mené par Saine Marketing en 2011 a révélé que
les membres de l’AQINAC, de même que les non-membres,
reconnaissent le professionnalisme, la compétence et le
dynamisme de l’équipe de la permanence qui m’accompagne
au quotidien. J’aimerais profiter de l’occasion que m’offre
cette tribune pour les remercier tous et toutes pour leur
contribution au succès des multiples projets de l’association.
16
aqinac rapport annuel 2013-2014
17
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapport du
COMITÉ PORC
rapport du
COMITÉ PORC
M. LUC MÉNARD
Président du comité
Le secteur porcin continue d’être affecté par la pression politique et commerciale. En 2013-2014,
parmi l’ensemble des dossiers traités, sept ont plus particulièrement retenu l’attention :
+ Arrimage des programmes fédéraux avec l’ASRA
+ Comité Santé et Biosécurité
+ Les Éleveurs de porcs du Québec
+ PICV Beauce et veille sanitaire provinciale
+ Bilan alimentaire
+ Comité des leaders en production porcine québécoise
+ Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP)
Suivi du dossier de l’arrimage des
programmes fédéraux avec l’ASRA
Rappel et mises à jour
En 2007, le gouvernement fédéral a mis en place des programmes
ponctuels, soit :
+Indemnité pour coûts de production (ICP), avec un
maximum de ventes nettes admissibles de 450 000 $.
+Agri-investissement de démarrage, avec un maximum
de ventes nettes admissibles de 3 000 000 $, un outil de
gestion des risques de l’entreprise agricole.
Le 18 juillet 2008, Ferme Vi-Ber inc., par l’entremise de ses
procureurs, a déposé une requête à la Cour supérieure du
Québec afin de contester la façon d’arrimer les programmes
fédéraux « Indemnisation des coûts de production » (ICP) et
« Agri-investissement » avec la compensation due en vertu de
l’Assurance stabilisation du revenu agricole (ASRA).
En 2008, un Groupe de soutien au recours institué contre La
Financière agricole du Québec (FADQ) est formé. Quatre journées
d’audiences ont eu lieu en 2011, soit les 25, 26, 27 et 30 mai.
Le 3 février 2012, l’honorable Michèle Monast, juge de la Cour
supérieure, émet un jugement qui accueille la cause et condamne
la FADQ à payer à Ferme Vi-Ber inc. et aux membres du Groupe
de soutien les sommes réclamées, soit environ 15M$. De plus,
la décision y ajoute les intérêts au taux légal et l’indemnité
additionnelle à compter du dépôt de l’action de Ferme Vi-ber
inc. le 1er avril 2008.
Un mois plus tard, soit en mars 2012, la FADQ porte ce jugement
en appel et dépose son mémoire en juin. De son côté, Ferme Viber
Inc. et le Groupe de soutien a déposé le sien à la fin de septembre.
Le 15 janvier 2014, l’audience en cours d’appel a eu lieu. Depuis,
le regroupement est en attente d’un jugement final. Le temps
d’attente est variable et peut aller de 6 à 9 mois.
Comité des « leaders » de la filière
porcine québécoise
En décembre 2013, l’AQINAC s’est jointe au comité des « leaders »
en production porcine. Parlant d’une seule voix, les dirigeants
des abattoirs, de La Coop fédérée, de l’AQINAC et des Éleveurs
de porcs du Québec, font valoir la nécessité d’un appui clair de
l’État afin de soutenir la consolidation et la relance du secteur.
À cette fin, le comité a engagé Groupe AGÉCO afin de réaliser un
diagnostic sur l’industrie porcine et d’élaborer un plan stratégique
pour la période 2014-2019 pour la Filière porcine québécoise, en
collaboration avec le comité de direction de cette dernière.
Le mandat s’échelonnera du 24 avril au 31 octobre 2014.
Au terme du mandat, le comité de direction de la Filière porcine
québécoise aura en main :
+Un diagnostic à jour de l’industrie, sous forme synthétique,
avec identification et caractérisation des opportunités
et contraintes au développement;
+Un plan stratégique 2014-2019, ayant comme axe
central l’acceptabilité sociale, avec des indicateurs et
des tableaux de bord pour son suivi;
+Un plan d’affaires visant à exprimer le plein potentiel
économique de la filière porcine québécoise et légitimant
l’appui gouvernemental.
Les Éleveurs de porcs du Québec
L’AQINAC continue de siéger et de collaborer à différents comités
de filière des Éleveurs de porc du Québec, tels que : comité coût
de production, comité bien-être animal, comité de coordination des
formations en biosécurité, plan de mesures d’urgence dans le
porc, comité de révision du nouveau règlement sur la traçabilité
des porcs, etc.
21
aqinac rapport DU COMITÉ PORC
Mises à jour en bref :
Comité coûts de production :
+Le comité a travaillé à valider plusieurs points dans l’étude
de coûts de production du CECPA qui servira de nouveau
modèle ASRA.
Traçabilité - porc tracé :
+En janvier 2013, le comité s’est réuni afin de procéder à une
deuxième lecture du règlement fédéral sur la traçabilité
des porcs.
+La mise en place du nouvel outil de déplacement des
porcs devait être obligatoire à partir du 1er janvier 2014,
mais a été reportée à juillet 2014.
Comité contrat-type :
+Différents membres de l’AQINAC ont été consultés afin
d’exprimer leur point de vue.
L’AQINAC remercie toutes les personnes qui, en son nom, siègent
aux divers comités mentionnés précédemment.
Bilan alimentaire
Le bilan alimentaire, dans un projet de deux ans, est présentement
à l’étude par le CDPQ dans le cadre du programme de soutien
aux stratégies sectorielles de développement 2 (volet 1 - Appui
au développement sectoriel) du ministère de l’Agriculture, des
Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Validation de la méthode du bilan alimentaire
pour estimer les rejets en phosphore chez le porc
Lors du conseil d’administration de l’AQINAC tenu le 4 novembre
2013, les administrateurs ont manifesté l’intérêt de s’engager,
en tant qu’association, dans le projet « Validation de la méthode
du bilan alimentaire pour estimer les rejets en phosphore chez
le porc » présenté au programme de soutien aux stratégies
sectorielles de développement 2. La contribution de l’AQINAC
s’élève à 23 000 $, dont 12 500 $ équivalant aux frais associés
à la compilation des bases de données et à l’achat des porcelets.
La balance, soit 10 500 $, est en espèce et a été répartie
en deux versements au courant du projet au niveau des
membres participants.
22
aqinac rapport annuel 2013-2014
Équipe québécoise en santé porcine
(EQSP)
L’EQSP, dont fait partie l’AQINAC depuis sa création officielle
en juin 2013, travaille à prévenir l’introduction de la diarrhée
épidémique porcine (DEP) au Québec par différentes actions :
+
Rencontre de transporteurs
+Conférences de sensibilisation et d’éducation sur la
maladie hautement virulente
+ Association des vétérinaires en industrie animale (AVIA)
+ Souper aux Huîtres de l’AQINAC
+ Assemblée générale spéciale des Éleveurs de porcs
du Québec
+ Rendez-vous porcin AQINAC 2013
Avec l’arrivée d’un premier cas positif au Canada et au Québec, la
situation est vite passée de la prévention aux actions. Après cette
annonce, la filière porcine québécoise s’est vite mobilisée et a pris
différentes actions pour s’assurer de minimiser l’impact de la
maladie au Québec :
+Échantillonnage et tests environnementaux
+Déclaration des résultats
+Recommandation préventive de retirer les sous-aliments
protéiniques d’origine porcine des formulations alimentaires au Québec
Depuis leurs introductions, le Québec n’a eu qu’un cas déclaré.
Actuellement, le Québec est toujours exempt de la DEP, et l’EQSP
continue d’encourager de tester les aliments et l’environnement
pour suivre l’évolution du virus.
Comité Santé & Biosécurité
Un comité santé et biosécurité, composé d’experts à l’emploi et/
ou d’experts consultants au niveau des membres de l’AQINAC,
a été formé. Le mandat du comité est d’élaborer les orientations
et les actions à prendre, et ce, en harmonie avec les différentes
instances de l’industrie porcine et les différents projets au Québec
dont le but est d’améliorer la biosécurité et d’obtenir un meilleur
contrôle du SRRP en vue d’une éradication régionale ou nationale.
23
aqinac rapport DU COMITÉ PORC
PICV Beauce
et veille sanitaire provinciale
En 2012, le comité a nommé deux représentants pour siéger sur
le comité décideur du projet PICV Beauce : M. Daniel Richard,
biol., et Dre Manon St-Hilaire, DMV. Actuellement, ce projet en
est toujours à l’étape de rassembler les acteurs (1000 sites) de
la région concernée.
Au courant de 2013, une version provinciale est apparue, et ce, dans
le but d’avoir une veille sanitaire provinciale. L’AQINAC, par le biais
de son représentant, s’est assurée des règles de gouvernance pour
garantir autant que possible le succès de ce projet, qui est encore
en processus d’élaboration. Il revient toutefois à chaque entreprise
d’y adhérer. Plus nous ferons de prévention et d’actions, plus nous
serons en mesure de contrer les crises sanitaires (ex. : DEP/SRRP).
Comité santé et biosécurité :
+M. Daniel Richard, biol., (DR Produis Vétérinaires inc.)
Boehringer Ingelheim Vetmedica, président du comité
+M. Claude Bérubé, agr., Les Aliments Breton
+Mme Brigitte Boucher, DMV, consultante exclusive au
réseau Coop
+M. François Cardinal, DMV, Les Consultants Avi-Porc SENC
+Mme Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain
+M. Étienne Hardy, agr., La Coop fédérée
+Mme Julie Ménard, agr., DMV, F. Ménard inc.
+M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain
+M. Jacques Miclette, DMV, Agri-Marché inc.
+M. Jean-Marc Parenteau, Provimi Canada ULC
+M. Alain Ricard, DMV, Meunerie Côté-Paquette inc.
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité porc, du comité
biosécurité et SRRP, ainsi que du comité REA pour leur disponibilité
et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers.
Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont
participé aux travaux du comité porc ou aux dossiers de la
filière porcine :
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
Comité nutrition (EQSP) :
+M. Nicolas Lafond, agr., Aliment Breton Canada inc.
+M. Richard Bilodeau, agr., F. Ménard inc.
+Mme Emmanuelle Lewis, agr., Agri-marché
+Mme Marie Despars, agr., Provimi Canada ULC
+M. Luc Ménard, F. Ménard inc., président du comité
+M. Simon Huard, agr., ADM Alliance Nutrition
+M. Christian Blais, agr., Isoporc inc.
+M. Pierre Lessard, agr., La Coop fédérée
+M. Christian Breton, Aliments Breton Canada inc.
+M. Martin Pelletier, agr., MBA, EQSP
+M. Robert Brunet, La Coop fédérée
+M. Francis Simard, agr., M. Sc., Shur-gain/Nutreco
+M. Mario Côté, Meunerie Côté-Paquette inc.
+Mme Julie Boudreau, AQINAC
+M. Bruno Girard, F. Ménard inc.
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
+M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain
+M. Daniel Richard, biol., (DR Produits Vétérinaires inc.)
Boehringer Ingelheim Vetmedica
+M. Claude Robitaille, Meunerie Robitaille inc.
+M. Martial Tanguay, Meunerie Côté-Paquette inc.
+M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
24
aqinac rapport annuel 2013-2014
25
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapport du
COMITÉ AVICOLE
rapport du
COMITÉ AVICOLE
M. patrice gagnon, agr., m.b.a.,
Président du comité
L’implication des membres du comité avicole au cours de la dernière année a été encore une fois très
importante. En effet, le comité et ses membres ont travaillé ensemble sur plusieurs dossiers liés à l’industrie.
Règlement modifiant le Règlement
sur la production et la mise en marché
du poulet
Depuis plus de quatre ans maintenant, les Éleveurs de volailles
du Québec (ÉVQ) travaillent à modifier le règlement sur la
production et la mise en marché du poulet.
Depuis 75 ans, plusieurs générations d’employés
dévoués et de fidèles clients ont contribué au
succès de Sanimax. Nous leur disons merci!
Les partenaires de l’industrie (AQINAC, Les Couvoiriers du
Québec inc. – LCQ, La Coop fédérée, Association des abattoirs
avicoles du Québec – AAAQ, et Association des acheteurs de
volailles du Québec – AAVQ) ont exprimé aux ÉVQ à plusieurs
reprises l’importance d’une collaboration entre les éleveurs et
l’industrie. Le comité avicole et les partenaires ont participé
à plusieurs rencontres avec les ÉVQ visant à s’entendre sur
les modifications proposées. Comme les deux parties ne
s’entendaient pas sur la mise en place de la réglementation, et
à cause de l’impact sur la viabilité et la compétitivité de la filière
avicole, des séances publiques ont eu lieu devant la Régie des
marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) les 13, 15
et 16 août ainsi que les 19, 21 et 22 novembre 2013.
Rappelons que les objectifs priorisés par les ÉVQ sont d’améliorer
l’accès aux quotas pour tous, de favoriser l’établissement de la
relève et de limiter le prix de quota.
Selon les partenaires de l’industrie, le règlement amendé
ne traitait pas de façon équitable les différentes structures
d’élevages. Ceux-ci proposaient plutôt des pistes de solutions
permettant une structure de filière compétitive et touchant les
points suivants :
+
Fusion, acquisition, ajout ou remplacement d’actionnaires
+Limite de détention
+Définition de famille
+Cession de quota
+Location de quota
+Nouveaux poulaillers
+Programme de relève pour producteurs non apparentés
+Programme de relève pour producteurs apparentés
Le 11 avril dernier, la RMAAQ rendait sa décision en rejetant la
demande des ÉVQ d’approuver le Règlement modifiant le Règlement
sur la production et la mise en marché du poulet. Elle encourage
entre autres les ÉVQ à profiter de la collaboration offerte par les
autres membres de la filière avicole.
Les partenaires de l’industrie mentionnés précédemment
poursuivent leur travail afin d’arriver à une solution bénéfique
pour les deux parties, en supportant la recommandation de
la RMAAQ de travailler en collaboration avec les Éleveurs de
volailles du Québec.
Parts de marché du poulet à griller
et croissance différenciée
L’Alberta ne faisant plus partie des Producteurs de poulet du
Canada (PPC) depuis le 1er janvier 2014, les PPC ont eu recours
à un médiateur pour la tenue de plusieurs séances de travail
avec les dix provinces en décembre et janvier dernier. À la
suite de l’échec de la dernière séance de médiation, le Québec
et l’Alberta ont immédiatement recherché ensemble d’autres
pistes de solutions. Un projet d’entente a donc été présenté à
toutes les provinces et, le 19 février dernier, une entente de principe
a été conclue par neuf des dix provinces, l’Ontario ayant refusé
de se rallier. Les ÉVQ poursuivent par contre leur travail avec
les autres provinces afin que cette entente obtienne le support
de tous.
Cette entente est basée sur une formule respectant les exigences
du Conseil des produits agricoles du Canada et vise à établir un
équilibre entre l’historique de production d’une province et son
niveau de compétitivité. Elle tient également compte de la population
provinciale, mais de façon limitée.
L’AQINAC et les différents acteurs de la filière continuent
d’appuyer les ÉVQ dans ce dossier.
www.sanimax.com|1.800.361.4269|
29
aqinac rapport DU COMITÉ AVICOLE
ACIA – Projet de politique sur le
transport des animaux
En 2013, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a
procédé à la modernisation de la partie XII sur le transport des
animaux du Règlement sur la santé des animaux. L’objectif de
cette modernisation est d’harmoniser le présent règlement avec
les connaissances scientifiques actuelles en matière de bien-être
animal, les normes internationales et les pratiques courantes de
l’industrie afin de conserver l’accès aux marchés internationaux
et d’améliorer le bien-être des animaux durant le transport.
L’AQINAC travaille avec d’autres partenaires afin que l’impact
économique de la modernisation de cette loi soit minimisé.
Comité Bien-être animal des ÉVQ
L’AQINAC participe activement au Comité Bien-être animal des
Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ). Le mandat du comité
consiste à travailler à l’élaboration des éléments de solutions qui
veilleront au bien-être des poulets et des dindons.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
À noter que, spécifiquement dans le dossier de l’emplumement, les
membres du sous-comité technique, MM. Charest et Perron, sont
présents également pour leur expertise en alimentation animale.
Équipe québécoise de contrôle des
maladies avicoles (ÉQCMA)
En tant que membre de l’ÉQCMA, l’AQINAC a participé aux différentes réunions de l’organisme, soit le conseil d’administration,
le comité exécutif, le comité consultatif et l’assemblée générale
annuelle. L’AQINAC a aussi participé aux différentes rencontres
de travail pour appuyer le coordonnateur dans la préparation des
différents mandats et projets de l’ÉQCMA. Les projets bénéficient
d’aide financière soit fédérale, soit provinciale, soit des deux paliers.
Gestion de cas de LTI et de MG
Au cours des douze derniers mois, l’ÉQCMA a été impliquée
dans la gestion de trois cas de laryngotrachéite infectieuse (LTI) :
deux cas ont eu lieu dans la région de Lanaudière et l’autre en
Montérégie. Le comité avicole remercie d’ailleurs les membres de
l’AQINAC pour leur respect des consignes de biosécurité rehaussée.
+Identification des problématiques de bien-être animal
rencontrées sur le terrain
Maladies à déclaration obligatoire
+Vérification de l’applicabilité de la réglementation en
matière de bien-être animal sur le terrain
Au Canada, il y a 32 maladies à déclaration obligatoire, dont quatre
maladies aviaires :
+Élaboration de solutions visant à répondre aux problématiques vécues sur le terrain
+Développement d’une stratégie de communication
visant à diffuser les solutions identifiées aux membres
de la filière avicole
+Partage de l’information et développement d’un plan
d’intervention concerté pour les médias et l’ensemble
des partenaires de l’industrie en cas de crise médiatique
relevant de problématiques associées au bien-être animal
Pour ce faire, trois comités sont formés :
Comité directeur représenté par
+AQINAC - M. Christian Trottier, Couvoir Boire et frères inc.
+
Les Couvoiriers du Québec inc. - M. Pierre Houde, Shur-Gain
Sous-comité emplumement représenté par :
+Les Couvoiriers du Québec inc., François Duguay, Couvoir
Boire et frères inc.
+Les Couvoiriers du Québec inc. - Patrick Leclerc, La Coop
Sous-comité technique représenté par :
+AQINAC - Sébastien Charest, F. Ménard Inc.
+AQINAC - Sylvain Perron, Shur-Gain
30
aqinac rapport annuel 2013-2014
+Influenza aviaire hautement pathogène ou faiblement
pathogène de souche H5 ou H7
+
Maladie de Newcastle (souche hautement pathogène)
+
Typhose
+
Pullorose
Les propriétaires d'animaux, les vétérinaires et les laboratoires
sont tenus de signaler au vétérinaire de l'ACIA la présence d'un
animal atteint, ou soupçonné d'être atteint, d'une de ces maladies
dans les plus brefs délais. Des mesures de lutte ou d'éradication
seront alors prises immédiatement par l’ACIA. L’AQINAC et les
autres partenaires de l’industrie sont favorables à un tel cadre.
Cette obligation de déclaration est aussi accompagnée de mesures
de biosécurité à respecter.
L’EQCMA et ses partenaires travaillent activement à ajouter la
laryngotrachéite infectieuse (LTI) et la Mycoplasma gallisepticum
(MG) dans la liste des maladies à déclaration obligatoire.
Étude de faisabilité d’un régime
d’indemnisation des pertes en cas de crise
L’EQCMA a amorcé, au printemps 2012, une étude de faisabilité
pour explorer la possibilité de mettre en place un régime
d’indemnisation afin de couvrir les pertes économiques encourues
lors d’épisodes de maladies infectieuses, et ce, par les divers
intervenants (ex. : producteurs, transporteurs, fabricants
d’aliments pour animaux, abattoirs, etc.).
Un tel régime permettrait à l'EQCMA d’être mieux pourvue
financièrement pour toute intervention en situation de crise
sanitaire. Le travail se poursuit auprès des producteurs et de
l’ensemble des acteurs afin de mettre ce régime en place pour 2015.
Il devra au préalable être approuvé par l’ensemble des partenaires.
Projet de production de poulets
sans antibiotique
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité pour leur disponibilité
et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers.
Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont été
impliquées dans les dossiers relevant du comité avicole :
+M. Patrice Gagnon, agr., M.B.A., Comptoir agricole de
Saint-Hyacinthe, président du comité
En octobre dernier, le conseil d’administration de l’AQINAC a
accepté de participer à un projet de recherche portant sur le
« poulet sans-antibiotique » et comportant cinq activités.
+M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc.
Nous vous rappelons que l’AQINAC avait participé au projet
précédent mené par la Faculté de médecine vétérinaire, qui a
eu lieu dans huit élevages québécois, et favorisé la diffusion des
résultats lors du Rendez-vous avicole du 20 novembre 2013.
+M. Pierre Houde, Shur-Gain
Un comité recherche avec des représentants des différents
groupes sera formé. Sa création permettra une coordination
optimale entre les groupes, tout en créant une cohésion nécessaire
à la réussite du projet. Des rencontres mensuelles seront tenues
dans les mois précédents le début du suivi des fermes et au
besoin par la suite. Les sujets abordés porteront non seulement
sur l’avancée du projet, mais aussi sur les divers problèmes
rencontrés par les chercheurs. Ainsi des solutions possibles
pourront y être discutées et décidées avec l’accord du comité. De
même, les différents groupes participants seront régulièrement
mis au courant de l’avancée des projets par le biais des comptesrendus réguliers des rencontres du comité.
+M. Serge Poulin, ing., agr., Aliments Breton inc.
+Mme Guylaine Brochu, Agri-Marché inc.
+M. Sébastien Charest, dta, F. Ménard inc.
+M. Sylvain Lefebvre, T.P., La Coop fédérée
+M. Claude Morin, agr., Vétoquinol Canada inc.
+M. Sylvain Tremblay, agr., DCL nutrition santé animale
+M. Daniel Venne, DMV, M. Sc., ACPV, Couvoir Scott inc.
+Mme Julie Boudreau, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
+Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC
Étant donné la complexité du projet et le nombre d’intervenants
impliqués, des sous-groupes de travail seront formés pour régler
certains aspects du projet. Ainsi, les vétérinaires des fermes
participantes seront rencontrés un à un par les chercheurs pour
expliquer le projet et s’entendre sur un modus operandi si des
problèmes de santé découlant du projet (ex. : diarrhée, entérite
nécrotique, etc.) survenaient. L’AQINAC formera un groupe de
conseillers en nutrition animale que les chercheurs de la Faculté
de médecine vétérinaire rencontreront, afin d’uniformiser
certains critères alimentaires essentiels au projet (ex. : ajout
d’enzymes, normes d’insertion de certains grains, etc.). Une
firme sera mandatée pour fabriquer des « prémix » sans nom
pour distribution aux meuneries afin de garder confidentiels les
produits ajoutés à l’alimentation. Puis, une rencontre avec les
représentants des couvoiriers sera faite pour décrire exactement
les besoins en terme de livraison de poussins (ex. : vaccination
coccidiose pour les poulaillers testés, provenance similaire des
poussins, âge souhaité des reproducteurs, etc.) pour les fermes
participantes.
Prenez note qu’au moment d’écrire ces lignes, cette demande
de projet agroscientifique était toujours à l’étude auprès
d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
31
aqinac rapport DU COMITÉ AVICOLE
rapport du
COMITÉ RUMINANTS
rapport du
COMITÉ RUMINANTS
M. René Belhumeur, CPA, CMA,
Président du comité
Les enjeux et défis du comité ruminants sont particulièrement concentrés sur la dynamique de la
collaboration avec les différents partenaires, et ce, tant au niveau politique, que technique et économique.
Les Producteurs de lait du Québec
Lancement du programme proAction :
L’AQINAC, via ses membres, a confirmé aux Producteurs de lait
du Québec, sa participation comme collaboratrice à la réalisation
des différents axes de son programme proAction. Ce programme
a comme objectif de positionner le lait canadien comme l’un des
meilleurs et l’un de ceux qui répondent aux plus hautes normes,
dans l’esprit des consommateurs.
Dossier « iode »
Après une troisième année de mise en place du programme
d’analyse de la teneur en iode sur les fermes du Québec, l’AQINAC,
en tant que partenaire participant, est en attente des résultats.
Santé Canada a établi le seuil recommandé à moins de 500
microgrammes par litre. Les résultats des analyses sont
transmis par les Producteurs de lait du Québec aux entreprises
concernées. Pour les fermes ayant un résultat au-dessus du
seuil, un test de suivi est effectué afin de déterminer l’efficacité
des mesures mises en place. Si, par la suite, le résultat est
toujours hors-norme, la lettre envoyée inclut les coordonnées
d'une ressource pouvant les aider à identifier la source de la
teneur élevée en iode.
Suivant la réception des résultats, les partenaires se réunissent
pour procéder à un bilan afin d’étudier les résultats des
actions posées dans ce dossier. Ils reviennent ensuite avec
des recommandations.
Valacta
L’objectif de ce comité, dirigé par les producteurs, est de développer
un cadre pour la mise en œuvre d’un réseau national de transfert
des connaissances et de technologies visant à accélérer l’innovation
chez les fermes laitières canadiennes.
Il a également été proposé de former un comité restreint au sein
duquel l’AQINAC siégera afin de continuer le projet.
Depuis, cette rencontre aucune autre réunion n’a eu lieu.
Comité Bien-être animal et logement en
production laitière
À la demande de Valacta, l’AQINAC siège sur ce comité :
+Comité d’orientation stratégique sur le logement et le
Bien-être animal en production laitière et bien-être
santé des onglons Représentant : Mario Lavallée, agr., Shur Gain.
Plan stratégique quinquennal :
Le 14 avril dernier, certains membres du comité ruminants se
sont réunis en groupe de discussion (focus group) dans le cadre de
l’exercice de planification stratégique de Valacta. L’organisation
souhaite mieux travailler avec ses partenaires du terrain et
optimiser les relations de travail. Une série d’entretiens, via le
Groupe AGÉCO, a été effectuée avec ces principaux partenaires,
dont fait partie l’AQINAC et ses membres.
Les membres du comité ont bien apprécié l’exercice
et espèrent que des conclusions gagnantes en découleront, et
ce, au bénéfice de tous (ex. : clarification des différents rôles des
partenaires interpelés, dont l’AQINAC).
Comité d’orientation stratégique sur le transfert
technologique en production laitière
Le 25 février 2013, l’AQINAC a été invitée par Valacta à joindre le
comité d’orientation stratégique sur le transfert technologique
en production laitière. À la suite de cette invitation, le comité
ruminants a proposé, M. Yan Turmine, agr., avec l’accord de ce
dernier, à titre de représentant de l’AQINAC.
35
aqinac rapport DU COMITÉ RUMINANTS
Agriculture & Agroalimentaire Canada
(AAC)
Différents membres de l’AQINAC ont reçu en janvier ou février
dernier des invitations pour participer à une rencontre régionale
des utilisateurs de la recherche en production laitière par AAC.
« De par sa mission, Agriculture et agroalimentaire Canada et
la Direction du Centre de recherche et de développement sur le
bovin laitier et le porc a organisé avec les acteurs de la production
laitière québécoise, un évènement rassembleur visant à
permettre l’émergence d’un modèle de référence et d’une
nouvelle stratégie régionale en agroenvironnement axé sur les
besoins de croissance actuels et futurs de la filière.
L’axe environnemental étant un pilier du plan stratégique du
centre de recherche, la direction désirait être proactive dans ce
domaine et convier les organismes concernés à une réflexion
collective. Ces organismes provenaient des domaines de la
recherche, de la production, de la fourniture d’intrants, de la
transformation et du soutien public à l’industrie.
Objectifs spécifiques de l’évènement :
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité ruminants pour
leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles aux
différents dossiers.
Le comité ruminants est constitué des personnes suivantes :
+M. René Belhumeur, CPA, CMA, Meunerie LabontéBelhumeur inc., président du comité
+M. Paul Baillargeon, DMV, M. Sc., Pfizer santé animale
+M. Sylvain Boyer, T.P., La Coop fédérée
+M. Maurice Champagne, agr., ADM Alliance Nutrition
+M. Jean-Philippe Faucher, agr., Lactech
+M. Martin Léonard, agr., Ph. D., Agribrands Purina
Canada inc. / Cargill Animal Nutrition
+M. Richard Lizotte, T.P., Shur-Gain
+M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
1. S’informer mutuellement sur l’éventail des activités de
recherche en cours ou à venir en production laitière;
2. Identifier selon les tendances favorables et défavorables,
les principaux enjeux et impacts potentiels associés
à l’importance des facteurs environnementaux dans la
production laitière au Québec;
3. Déterminer les orientations déterminantes et le cadre
stratégique à favoriser pour répondre à ces enjeux;
4. Favoriser l’émergence d’un projet d’intervention en mode
collaboratif visant à réfléchir et à identifier collectivement
diverses solutions innovantes aux enjeux environnementaux
identifiés;
5. Élaborer les principales exigences, contributions requises
et phases de mise en place du projet commun (plan
d’action) et identifier les principaux acteurs ou partenaires
disposés à s’engager dans le projet commun. »
Dans cette perspective, le comité ruminants considérait qu’il
s’agissait d’une occasion de s’exprimer en tant qu’industrie.
Une conférence téléphonique a été organisée, dans le but de
formuler un message commun de l’industrie de l’alimentation
animale, et ainsi élaborer une présentation unique à cette rencontre.
Le 18 mars 2014, Yvan Lacroix, PDG de l’AQINAC, est allé
présenter notre association. Il a exposé notre opinion sur les
tendances favorables et défavorables, les principaux enjeux
et impacts potentiels associés à l’importance des facteurs
environnementaux dans la production laitière au Québec. Il a
proposé de développer un vrai comité de filière sur les enjeux
de demain.
36
aqinac rapport annuel 2013-2014
37
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapport du
COMITÉ GRAINS
rapport du
COMITÉ GRAINS
M. Maurice hénault, AGR.,
Président du comité
Au cours de la dernière année, quatre dossiers ont retenu l’attention des membres du comité, c’est-à-dire :
+ Le Règlement sur la transmission des renseignements
des producteurs de cultures commerciales
+ Le Groupe de concertation du secteur des grains au
+ Les bonnes pratiques commerciales
+ L’ériochloé velue
Québec (GCSGQ)
Règlement sur la transmission des
renseignements des producteurs de
cultures commerciales
Le Règlement sur la transmission des renseignements des
producteurs de cultures commerciales est aussi connu sous le
vocable SRDI (Service de Recueil et de Diffusion de l’Information).
Dès le départ, rappelons que le comité grains s’occupe de ce
dossier depuis l’AGA de 2007.
Les associations accréditées (AQINAC, ANCQ inc., La Coop
fédérée) ont commencé à travailler sur le SRDI en décembre 2006.
L’année dernière, nous avions conclu sur ce dossier comme suit :
« Les audiences publiques se poursuivront du 3 au 5 juillet
prochains. Les points de vue et arguments des associations
accréditées y seront exposés. De plus, nous espérons que les
plaidoiries des procureurs au dossier seront dévoilées afin de
connaître l’opinion de la Régie sur ce règlement. »
Que s’est-il passé au cours de la dernière année ? De janvier 2013
au 21 janvier 2014 inclusivement, la Régie des marchés agricoles
et alimentaires du Québec (RMAAQ) a tenu huit audiences
publiques en regard de ce dossier.
Au cours de ces audiences :
+
Des experts ont été entendus;
+Des producteurs de grains ont témoigné (certains étaient
en faveur, et d’autres, contre);
+Des représentants de l’AQINAC et de l’ANCQ inc. ont
également témoigné;
+Me Madeleine Lemieux a fait entendre M. John Jordan
de « Farm Market News » de l’Ontario. M. Jordan est
venu expliquer à la Régie la façon de travailler en
Ontario quant à la diffusion de l’information sur les prix
des grains. En résumé, le site « Farm Market News »
publie des « bases » à différents points de livraison
dans cette province. Il s’agit d’un système simple, facile
à utiliser et peu couteux.
pour déposer leurs réponses aux différentes plaidoiries de ces
mêmes procureurs.
Répétons-le, les associations accréditées sont d’accord avec
les objectifs poursuivis par le SRDI : mettre à la disposition
des producteurs de grains une meilleure information sur les
prix et les marchés.
Toutefois, les informations exigées via le Règlement sur la
transmission des renseignements des producteurs de cultures
commerciales comportent des informations nominatives et
commercialement sensibles. Ces informations devraient être
envoyées à un organisme neutre et non à la Fédération.
Dans cette optique, les associations accréditées offrent leur
collaboration à la Fédération depuis le 23 janvier 2007.
Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours dans
l’attente d’une décision de la part de la Régie dans ce dossier.
Groupe de concertation du secteur
des grains du Québec (GCSGQ)
À propos du GCSGQ
Mission :
Concerter les acteurs pour faire face aux enjeux du secteur
des grains notamment l’amélioration de la rentabilité, de la
productivité et de la compétitivité, la satisfaction des besoins
actuels et futurs (en qualité et quantité) des clientèles
(marchés de l’alimentation animale et humaine, marchés
industriels).
Mandats :
+Identifier les besoins pour la croissance et le développement de l’industrie.
+Identifier et mettre en place les priorités d’actions
dans les domaines de la recherche, du transfert de
connaissances, du développement des marchés, etc.
Les procureurs au dossier ont présenté leurs plaidoiries
respectives en janvier 2014 et ils ont eu jusqu’au 4 mars 2014
41
aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS
À la demande du Groupe de concertation, un diagnostic de l’industrie
des grains au Québec a été réalisé par le Groupe AGÉCO. Les enjeux
de cette industrie ont alors été définis comme suit :
+Accroître les revenus tirés du marché
+Structure et compétitivité des entreprises
+Environnement
+Recherche et développement,
et transfert des connaissances
+Favoriser l’approche filière
À la suite cette étude, et surtout de ses constats, le Groupe de
concertation a décidé dans un premier temps de centrer ses efforts
sur trois actions :
Action 1
+Favoriser le développement d’outils en appui à la
commercialisation et à l’approvisionnement en grains
pour les producteurs et les autres intervenants, notamment
en matière de contrats types.
Action 2
Tel que défini dans le Plan stratégique de l’industrie des grains
au Québec 2012-2016, « les membres du GCSGQ ont pour
préoccupation première d’approvisionner les marchés (animal,
industriel et humain) en qualité et en quantité ».
Pour y arriver, les membres du GCSGQ ont convenu d’articuler
ce plan autour de sept axes stratégiques et ont identifié pour
chacun des actions à entreprendre. Cependant, deux axes nous
interpellent plus particulièrement :
Axe 2 – Qualité
+Connaissances et diffusion des exigences de qualité des
différents utilisateurs
+Formations et activités de sensibilisation réalisées en lien
avec la qualité
+Création et diffusion d’outils d’accompagnement sur
la qualité
Axe 5 – Risques de marché
+Actions de sensibilisation destinées aux producteurs
et autres intervenants
+Nombre de producteurs et d’intervenants ayant suivi
une formation sur la gestion des risques
+Création et diffusion d’un guide de bonnes pratiques
commerciales
Le Groupe de concertation a mandaté le Groupe AGÉCO pour
la réalisation d’une étude intitulée : « Portrait et diagnostic du
système d’approvisionnement en grains du Québec ».
On retrouve dans ce rapport, qui a été déposé en janvier 2014,
un portrait et un diagnostic très élaborés qui sont décrits dans
des chapitres intitulés :
+Le système d’approvisionnement des grains du Québec;
+Les infrastructures et les pratiques à la ferme;
+Les équipements et les pratiques des transporteurs
routiers;
+Les infrastructures et les pratiques des centres de grains;
+Les comparaisons avec quelques concurrents
(États-Unis, Ontario, Ouest canadien);
+Améliorer l’information sur la qualité des grains du
Québec et inciter les producteurs à mesurer et bien
connaître la qualité des grains à la ferme.
Action 3
+Identifier et promouvoir les bonnes pratiques de documentation des transactions et d’échange des documents,
et s’assurer d’une meilleure constance et uniformité dans
les pratiques liées aux spécifications de qualité.
On remarquera que pour chacune de ces actions, tant l’AQINAC
que l’ANCQ inc. sont interpellées.
D’autres constats sont ressortis du diagnostic préparé par le
Groupe AGÉCO :
+Les rendements des céréales à paille déclinent au Québec
+
Ceux du soya stagnent
+Les rendements en maïs s’accroissent moins rapidement
qu’en Ontario et aux États-Unis
Le conseil d’administration du Groupe de concertation et
Innovagrains ont donné un mandat à la firme Éco Ressources.
Cette firme fera une étude intitulée : « Identification des facteurs
explicatifs de l’évolution des rendements en grandes cultures
au Québec ». Celle-ci s’étalera de mai 2014 à décembre 2015.
Tant l’AQINAC que l’ANCQ inc. seront représentées sur le comité
de suivi de cette étude.
Bonnes pratiques commerciales
Voici ce que nous écrivions à cet égard l’année dernière :
Le 1er février 1997, la filière du secteur des grains publiait un
Guide des bonnes pratiques commerciales des grains produits
au Québec, ainsi que les Règles et Dispositions règlementaires
applicables aux bonnes pratiques commerciales des grains
produits au Québec.
Les représentants des associations accréditées ont rencontré
les représentants de la Fédération des producteurs de cultures
commerciales du Québec (FPCCQ) en février dernier. Beaucoup
de travail a été accompli lors de cette rencontre afin de revoir ce
guide qui date du 1er février 1997.
+La détermination des principaux enjeux;
+La détermination des pistes de solutions.
43
aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS
Notons que des règles et des dispositions règlementaires
s’attachent à ces bonnes pratiques commerciales.
Règle 1
+Description d’une transaction commerciale;
+Responsabilité de l’acheteur;
+Responsabilités du transporteur;
+Documents usuels d’une transaction commerciale;
+Informations supplémentaires concernant les opérations
suivantes : pesée, classement, cas de litiges dans le
classement, cas de litiges dans la pesée, chargement
ou déchargement, et frais de service.
Règle 2 : litige et arbitrage
Son fonctionnement varie comme suit :
Si certaines clauses du contrat ne peuvent être respectées,
les changements doivent être confirmés par écrit et acceptés
par les deux parties. Advenant un litige, les deux parties
devraient tenter d’en arriver à un accord et, dans le cas
contraire, ils pourront s’adresser au Comité d’arbitrage.
Un comité pourra être formé à la demande de l’une des
deux parties. Ce processus est facultatif et a pour objet
de tenter de trouver une solution au litige afin d’éviter des
procédures judiciaires.
Le comité est composé de trois personnes : un représentant
de la Fédération des producteurs de cultures commerciales
du Québec (FPCCQ), une personne nommée par l’Association
des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.);
la FPCCQ et l’ANCQ inc. nomment d’un commun accord un
3e membre neutre. Les représentants sont nommés à ces
postes pour une durée d’un an. Les membres du comité
pourront nommer un secrétaire. Les frais encourus sont à la
charge des deux parties, quelle que soit la décision.
Les deux parties auront alors le loisir d’accepter la décision
du Comité ou de porter le litige devant les tribunaux. Toutefois,
le Comité ne sera en aucun temps tenu d’arbitrer le litige qui
lui sera soumis.
Le travail entre la Fédération et les associations accréditées
devrait se poursuivre au cours des prochains mois.
Ériochloé velue
Lors de l’AGA de l’année dernière, l’ériochloé velue (É.V.) était
considérée comme un dossier chaud et à suivre. On parlait alors
de nouvelles exigences phytosanitaires d’importation de maïs
pour les utilisateurs à risque faible et élevé. Nous écrivions alors
ce qui suit :
Les négociants en céréales devront, dans leur cas, se prémunir
d’un certificat d’importation et prévoir des ententes de conformité
avec l’utilisateur final (ex. : le meunier) afin de prouver le faible
risque de la transaction.
44
aqinac rapport annuel 2013-2014
Prochaines étapes :
+L’industrie avait jusqu’à la fin avril 2013 pour émettre
ses commentaires
+Une deuxième ébauche sera envoyée au courant du
mois de juin 2013 avec une période de 45 jours pour les
commentaires
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité grains pour leur
disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux
différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes
suivantes ont participé aux travaux de ce comité :
+Août 2013 : L’ACIA examinera les commentaires et révisera
les directives s’il y a lieu
+M. Maurice Hénault, agr., président du comité
+Octobre 2013 : L’ACIA publiera les exigences finales et en
informera l’OMC
+
+Avril 2014 : L’ACIA appliquera les nouvelles exigences
(six mois après avoir avisé l’OMC)
Que s’est-il passé depuis l’AGA 2013 ?
Le 22 juillet 2013, l’Association des marchands de semences
du Québec, l’Association des négociants en céréales du Québec
inc., l’Association professionnelle en nutrition des cultures,
l’Association québécoise des industries de nutrition animale et
céréalière, et Croplife Canada déposaient à l’ACIA un mémoire
intitulé « Dans le cadre de la consultation sur les Mesures
phytosanitaires concernant l’Ériochloce Villosa (Ériochloé
velue) au Québec » (Document DGR13-03).
+M. Simon Baillargeon, agr., La Coop fédérée
M. Michel Dion, Élévateurs Ste-Brigide
+M. Sylvain Dumas, ADM, Agri-industrie
+M. André Labrecque, Richardson International ltée
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
Les associations mentionnées ci-dessus sont toujours en attente
d’une rencontre avec l’ACIA afin de connaître :
1.Où en est le degré d’infestation au Québec, est-il en
régression, stable ou en augmentation ?
2.Où l’ACIA en est-elle rendue dans ses démarches ?
3. Québec est-elle la seule province au Canada aux prises avec
l’É.V ?
Le CEROM conduit un projet de recherche sur le contrôle de l’E. V.
Ce projet en sera à sa troisième année en 2014. Pour avoir assisté
à la présentation sur les résultats préliminaires de ce projet de
recherche pour les deux premières années, nous pouvons affirmer
que ses résultats pour le contrôle de cette plante adventice sont plus
que prometteurs.
Les dossiers à surveiller ou à suivre
pour 2014-2015
+SRDI (décision de la RMAAQ), quelles en seront les
suites ?;
+Travaux de la Table de concertation et les trois premières
actions qui découlent de l’étude du diagnostic et de
l’approvisionnement en grains au Québec;
+Bonnes pratiques commerciales;
+Étude sur l’identification des facteurs explicatifs de
l’évolution des rendements en grandes cultures au
Québec;
+Loi sur la mise en marché des produits agricoles et
alimentaires.
45
aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS
rapport du
COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ
rapport du
COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ
M. Sylvain Vallée
Président du comité
Au cours de la dernière année, le comité nutrition-fabrication-qualité (N-F-Q) a été impliqué dans bons
nombres de dossiers liés, entre autres, au bien-être animal et à l’antibiorésistance. Comme par le passé,
il a également poursuivi son travail dans les dossiers nationaux avec l’Association de nutrition animale
du Canada (ANAC). Encore une fois, les membres du comité ont représenté l’AQINAC sur des comités
multipartites dans des projets particuliers relevant de la nutrition-fabrication-qualité.
À L’ÉCHELLE NATIONALE
L’Association de nutrition animale du Canada (ANAC) est
l’association nationale qui représente l’industrie canadienne des
aliments destinés au bétail et à la volaille. L’ANAC est composée de
170 membres, incluant des fabricants et distributeurs d’ingrédients
et d’aliments ainsi que des entreprises qui offrent une vaste
gamme de biens et services à l’industrie de l’alimentation animale.
Ensemble, les membres de l’ANAC représentent 90 % du secteur
de la fabrication commerciale d’aliments pour animaux au Canada.
Ajout des coordonnées du fabricant sur les étiquettes :
+Nous avons demandé à ce que cette obligation soit retirée
du projet de réglementation. De la même façon qu’elle
n’est pas imposée aux fabricants d’aliments destinés à
l’alimentation humaine, l'obligation d’indiquer le nom
et l’adresse du fabricant sur l’étiquette d’un aliment
rendrait plus complexe la gestion de l’étiquetage des
aliments et nuirait aux ententes de confidentialité lors
de fabrication en sous-traitance.
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régions du Québec. Nous sommes plus de 200 agronomes et professionnels du secteur
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des ressources humaines
Modernisation de la réglementation sur les
aliments du bétail
À l’automne 2011, l’Agence canadienne d'inspection des aliments
(ACIA) lançait le processus de modernisation de la réglementation
sur les aliments du bétail. En 2013, elle a procédé à une consultation
nationale sur deux pans importants de la modernisation de la
réglementation canadienne :
+
+
Évaluation et autorisation des ingrédients
Réglementation de l'étiquetage des aliments du bétail
Au cours de 2014, l’ACIA procédera à la consultation sur le
dernier volet de la révision réglementaire, soit l'identification des
dangers et des mesures de contrôle préventives. L’ACIA devrait
déposer son projet final d’ici la fin de l’année. Entre temps, il y
a encore beaucoup d’interventions à réaliser pour s’assurer que
la nouvelle réglementation soit mieux adaptée aux attentes de
l’industrie.
En décembre dernier, l’AQINAC, par le biais de son comité N-F-Q,
soumettait des commentaires sur la proposition réglementaire
relative à l’étiquetage des aliments du bétail. Si l’objectif initial
de l’Agence était de simplifier les exigences, le document de
consultation qu’elle nous a soumis ne le reflétait aucunement.
Plusieurs des propositions présentées, si elles devaient être
adoptées, rendraient l’étiquetage très complexe à gérer par les
fabricants d’aliments du bétail.
Voici les principaux points que l’AQINAC a soulevé dans ses
commentaires transmis à l’ACIA :
+Les aliments du bétail ne sont pas des produits
statiques : leur formulation est appelée à changer plus
ou moins fréquemment. L’ajout de la liste détaillée des
ingrédients sur les étiquettes nous apparaît comme une
mesure excessive. L’utilisation des termes communs
pourrait s’avérer une option à explorer et à définir. Sans
définition de ces termes collectifs, nous ne pouvons
endosser cette proposition.
Numéro de lot sur les étiquettes
+La gestion des lots proposée dans le document de
consultation est facilement applicable à tous les
produits fabriqués en sac. Par contre, la gestion des
numéros de lots pour les produits fabriqués en vrac
s’avère plus problématique.
Transfert des mises en garde, des avertissements et des
autres énoncés (nouveau)
+Nous n’avons émis aucune objection quant au transfert des
mises en garde, avertissements et autres énoncés sur les
étiquettes de certains aliments. Cependant, étendre cette
exigence à l’ensemble des étiquettes d’aliments du bétail
apparaissait comme une exigence excessive et injustifiée.
L’étiquette de nombreux ingrédients utilisés couramment
en alimentation animale, présente des mises en garde
ou avertissements. Reporter l’ensemble de ceux-ci sur
les étiquettes d’aliments pourrait rendre les étiquettes
presque incompréhensibles. Il faudra statuer sur les
principaux ingrédients pour lesquels il sera nécessaire,
de par leur nature, de reconduire les mises en garde et
les avertissements sur l’étiquette des aliments du bétail.
49
aqinac rapport DU COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ
Étiquettes bilingues
+Cette obligation de bilinguisme semble abusive pour tous
les fabricants d’aliments dont la clientèle est située dans
l’environnement immédiat de l’unité de fabrication.
Aliments prescrits par le vétérinaire
+Nous sommes en accord avec un encadrement strict des
aliments prescrits. Cependant, la réglementation actuelle
n’est nullement adaptée au contexte de production du
Québec. Plusieurs producteurs agricoles ont besoin
d’aliments médicamentés en petite quantité en raison
de la taille de leur entreprise. Pour préparer ces
aliments tout en assurant une qualité uniforme, les
fabricants doivent préparer une quantité minimale
correspondant aux caractéristiques de leur équipement
(capacité des équipements de mélange, mise en
comprimé, etc.). Pour respecter à la fois l’objectif de
salubrité des aliments et d’innocuité, tout en appliquant
de bonnes pratiques manufacturières dans la gestion
des aliments médicamenteux en sacs, les fabricants
d'aliments et les vétérinaires ont collaboré pour élaborer
des programmes correspondant aux besoins des clients
de leur région respective. Les fabricants proposent de
gérer ce type d’aliment de la même façon qu’ils gèrent
les additifs médicamenteux.
Marque de commerce
+L’utilisation de marque de commerce est courante
dans le secteur de l’alimentation animale tout comme
dans plusieurs autres secteurs d’activités. Bien que
l’intention de la proposition soit adéquate, il nous
apparaît nécessaire de préciser les critères qui seront
utilisés par l’ACIA pour encadrer la façon dont une
marque de commerce sera acceptée ou refusée.
Ractopamine et Russie
Au printemps 2013, de nombreux fabricants d’aliments du bétail
ont dû mettre en place de nouvelles procédures de fabrication pour
respecter les exigences du programme canadien de certification
des porcs exempts de ractopamine, tel qu’imposé par les autorités
russes aux pays exportateurs de viande de porc. Au moment
d’écrire ces lignes, l’Agence avait annoncé la publication d’une
nouvelle version qui inclura le dindon.
Financement-gFARAD
Le Canada fait partie d’une banque de données mondiale pour
éviter les résidus d'aliments des animaux, connue sous le nom
gFARAD. Cette banque de données est utilisée régulièrement par
les vétérinaires canadiens pour les aider à déterminer les délais
d'attente lors d'administration dérogatoire de certains additifs
médicamenteux. Cet organisme sans but lucratif doit renouveler
ses sources de financement annuellement. La formule de
financement actuelle ne permet pas d’assurer la survie à long
terme de la version canadienne du gFARAD. Comme l’utilisation
50
aqinac rapport annuel 2013-2014
par les vétérinaires canadiens est présentement gratuite, les
gestionnaires du gFARAD canadien envisagent de recourir à une
tarification pour chaque demande effectuée par des vétérinaires.
À L’ÉCHELLE PROVINCIALE
Rapport du PICRA
Le rapport du PICRA déposé en 2011 sur l’utilisation des antibiotiques et de l’antibiorésistance démontrait que le Québec utilisait
davantage d’antibiotiques que l’Ontario, mais que l’antibiorésistance
avait été détectée aussi souvent dans une province que dans l’autre.
Le comité a ciblé quelques faiblesses :
Stratégie québécoise de santé et de bien-être
des animaux « un monde, une santé »
L’AQINAC poursuit son travail avec la Stratégie québécoise de
santé et de bien-être des animaux, qui compte maintenant plus
de 75 organisations, depuis ses débuts au printemps 2011.
Le comité de pilotage, sur lequel l’AQINAC est présente, travaille à
mettre en œuvre les douze recommandations de la Stratégie. En plus
du comité N-F-Q, les comités « porc », « avicole » et « ruminants »
de l’AQINAC sont interpellés par ces recommandations.
Pour plus de détails sur la Stratégie,
consulter le www.mapaq.gouv.qc.ca/UNEsante
Recommandations de la Stratégie
1. Participation des organisations partenaires à la promotion
de la Stratégie
2.Sensibilisation et communication concernant la santé et le
bien-être des animaux
3.Signalement des situations pouvant menacer la santé et le
bien-être des animaux
4.Actions en matière de santé animale, de bien-être des
animaux et de santé publique
5.Antibiorésistance et utilisation judicieuse des médicaments
6.Dépistage des situations graves de mauvais traitements
envers les animaux
7. Mieux-être des acteurs des organisations partenaires
8.Échange de renseignements
9.Adoption et diffusion des codes de bonnes pratiques
recommandées
10.Partage de positions exprimées à l’échelle canadienne
11.Planification de mesures d’urgence
12. Incitations à la mise en œuvre d’actions
+Les sources de données provenant de l’association des
entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas quantifier
correctement les ventes par province ni par espèce (pas
les utilisateurs finaux de médicaments)
+Les résultats ne sont pas ramenés par nombre de têtes
(ou kg de viande) produites par année
Le comité a donc recommandé de demander à l’ANAC de
s’impliquer auprès du PICRA pour l’accompagner dans le protocole
afin que les données de base soient les plus représentatives possible.
L’ANAC devrait également l’accompagner dans l’analyse afin que
les nuances nécessaires soient apportées avant la publication
des rapports.
Projet de monitorage de l’utilisation vétérinaire
des antibiotiques
En participant activement à la « Stratégie québécoise de santé
et de bien-être des animaux », l’AQINAC a pris l’engagement
de favoriser l'utilisation judicieuse des médicaments et de
collaborer à la mise en place d'un système de monitorage de
l’utilisation vétérinaire des antibiotiques. Le projet, réalisé entre
septembre 2013 et avril 2014, visait donc à connaître les quantités
de chaque antibiotique utilisées pour chaque espèce.
Les résultats nous permettront de :
+Comparer notre utilisation avec celle des autres provinces
et pays
+Permettre aux autorités québécoises de répondre aux
comparaisons faites avec l’utilisation dans d’autres
provinces ou pays
+Répondre aux pressions des intervenants de la santé,
des autorités publiques et du public
+Faire la lumière sur les informations qui circulent (ex. :
80 % des antibiotiques sont utilisés pour les animaux
alors que beaucoup de ces antibiotiques ne sont pas
utilisés chez les humains – ionophores)
+Avoir des valeurs de référence pour cibler des actions
d’amélioration s’il y a lieu
À moyen terme, il sera également possible de :
+Dresser le portrait de l’utilisation des antibiotiques
chez les animaux au fil du temps
+Contribuer à l’interprétation des résultats de la surveillance
de l’antibiorésistance, de manière à pouvoir réagir de façon
précise et optimale aux situations préoccupantes
+Déterminer la nécessité de modifier ou non certains
modes d’utilisation des antibiotiques chez les animaux
Promotion de l’utilisation judicieuse
des antibiotiques
L’AQINAC participe à ce comité stratégique portant sur cet enjeu
majeur. Le comité N-F-Q travaille donc conjointement avec le
MAPAQ et d’autres acteurs de la filière dans ce dossier (UPA et
ses fédérations, Ordre des médecins vétérinaires du Québec, etc.)
pour développer diverses stratégies visant l’utilisation judicieuse
des antibiotiques. L’AQINAC a également distribué des affiches
et des signets à l’effigie de cette campagne lors de ses divers
événements.
Alimentation – diarrhée épidémique porcine
En janvier 2014, un premier échantillon pris sur un quai de
déchargement au Québec obtenait un test positif au virus de la
diarrhée épidémique porcine (DEP). En février, on dénombrait déjà
douze cas positifs en Ontario. Le virus se propageant rapidement
et dans un vaste périmètre, l’alimentation a été identifiée
comme une source potentielle de propagation. En effet, des
essais cliniques réalisés par l’ACIA ont démontré que le plasma
sanguin de porc visé contenait le virus de la DEP pouvant causer
la maladie chez les porcs. Cependant, l’étude n’a pas permis de
conclure que les aliments granulés contenant le plasma sanguin
pouvaient causer la maladie.
Dans ce contexte, et par précaution, le comité N-F-Q s’est rapidement
mobilisé pour créer un comité nutrition qui a travaillé avec l’Équipe
québécoise de santé porcine (EQSP) et son comité vétérinaire, pour
recommander aux fabricants québécois d’aliments pour animaux
de ne plus utiliser d’ingrédients protéiques de source porcine (ex. :
plasma sanguin, farine de viande et protéines de porc) dans les
aliments destinés aux porcs.
L’ÉQSP a ajouté la précision suivante : « Advenant que cette
recommandation ne soit pas suivie, seulement les produits négatifs
au test PCR-DEP devraient être introduits dans l’alimentation des
porcs et si les ingrédients se révèlent positifs au test PCR-DEP,
s’assurer de mettre le produit en quarantaine et voir avec le
fournisseur comment disposer du produit de façon sécuritaire.
Enfin, s’assurer que les ingrédients utilisés proviennent d’une
source connue et facilement retraçable. De plus, lorsque ces
ingrédients sont utilisés pour d’autres espèces (ex. : volailles),
si possible, privilégier leur utilisation dans une usine ou une
ligne de fabrication dédiée. Sinon, une séquence de fabrication des
produits minimisant les risques de contamination des aliments pour
porcs devrait être mise en place selon une procédure reconnue. »
+Gérer les risques en évaluant l’efficacité des stratégies
et des efforts déployés pour favoriser un usage judicieux
des antibiotiques
51
aqinac rapport DU COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité Nutrition-FabricationQualité pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux
essentielles à l'avancement des différents dossiers.
Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont été
impliquées dans les dossiers relevant de ce comité :
+M. Sylvain Vallée, Agribrands Purina Canada inc./
Cargill Animal Nutrition, président du comité
+Mme Marie-Claude Aumont, agr., La Coop fédérée
+M. Guy Bélanger, ing., Aliments Breton inc.
+M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc.
+M. Christian Bruneau, agr., M. Sc., P.A.F., Pancosma
+M. Nicolas Bussières, Provimi Canada ULC
+M. Jean-Noël Côté, agr., Bio Agri Mix LP
+M. Robert Desnoyers, Sanimax
+M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill
+M. Réjean Faubert, agr., Shur-Gain
+M. Guertin Lévesque, Agri-Marché inc.
+M. Johnny Lorenzo, Agribrand Purina Canada inc./
Cargill Animal Nutrition
+M. Jean-Richard Mongeau, agr., Agri-Marketing corp.
+M. Daniel Richard, B. Sc., M. Sc., Pancosma
+Mme Chantal Simoneau, agr., M. Sc., Shur-Gain
+Mme Julie Boudreau, AQINAC
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
+Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC
52
aqinac rapport annuel 2013-2014
53
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapport du
COMITÉ SERVICES-CONSEILS
rapport du
COMITÉ SERVICES-CONSEILS
M. Yvan Lacroix
Président du comité
L’AQINAC demeure très impliquée dans les dossiers concernant les services-conseils, puisqu’elle est
convaincue que le secteur agricole sera plus compétitif avec une offre de services-conseils structurée
et efficace. Malgré le discours constamment tenu par rapport aux services-conseils liés et non-liés,
le savoir-faire des membres de l’AQINAC mérite d’être reconnu pour sa qualité et son orientation vers le
succès des entreprises agricoles.
Approche multidisciplinaire –
volet gestion
Au cours des dernières années, plusieurs études ont été menées
au sujet des services-conseils. Qu’elles aient été produites par
le secteur privé ou public, ces études ont démontré l’importance
d’une approche multidisciplinaire afin d’aider les producteurs à
s’améliorer sur le plan de la gestion. Elles ont identifié un lien
de confiance solide entre les producteurs et leurs conseillers en
production, dont les conseillers en alimentation animale. Pour
cette raison, il serait essentiel de s’assurer à l’avenir que tous
les conseillers en production, tant du secteur privé que public,
travaillent de concert pour promouvoir les services-conseils en
gestion auprès de leur clientèle.
Cause en appel au Tribunal des
professions
Après plusieurs années de procédures, la cause de l’agronome
Germain Pelletier a connu un dénouement en 2013. En effet, le
Tribunal des professions a cassé la décision du Conseil de discipline
de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) en septembre dernier
après y avoir constaté plusieurs erreurs.
M. Pelletier a été acquitté de tous les chefs d’accusation portés
contre lui pour les motifs suivants :
+il n’y avait pas de relation agronome-client et deux
des articles du code invoqués contre lui ne pouvaient
s’appliquer;
+il n’y avait pas eu manquement aux règles de l’art (soit le
REA et le PAEF), M. Pelletier avait plutôt émis une opinion;
+il n’y avait pas eu de preuve de conséquences prévisibles,
négatives et d’une certaine gravité suite à la publication
de l’article.
Lors des audiences, la défense avait soulevé que M. Pelletier avait le
droit d’émettre son opinion sur les politiques du gouvernement en
matière de fertilité des sols, en vertu de la liberté d’expression.
Cependant, ni le Conseil de discipline ni le Tribunal des professions
ne se sont prononcés sur ce point.
Rappel
En 2008, le syndic de l’OAQ avait déposé une plainte disciplinaire à
l’encontre de M. Germain Pelletier, agr., après que Le Producteur
Plus ait publié un article rédigé par celui-ci alors qu’il était directeur
général de l’Association professionnelle en nutrition des cultures
– APNC (autrefois l’Association des fabricants d’engrais du
Québec – AFEQ). En juillet 2011, le Conseil de discipline de l’Ordre
avait rendu un verdict de culpabilité dans ce dossier.
En 2012, les administrateurs de l’AQINAC avaient accepté les
recommandations du comité services-conseils d’en appeler,
avec l’APNC, de la décision au Tribunal des professions et de
partager les frais liés au dossier. La recommandation se lisait
comme suit :
+Porter le jugement en appel devant le Tribunal des
professions aux côtés de l’APNC et partager les frais
liés au dossier.
+ Défendre l’agronome, peu importe son lien d’emploi
(lié/non-lié) – faire clarifier les concepts de conflits
d’intérêt, d’indépendance professionnelle, etc.
+ Faire clarifier le jugement qui sera utilisé comme
jurisprudence dans d’autres cas éventuels (ex. : liberté
d’expression versus obligations déontologiques,
conséquences prévisibles dans la société, etc.)
+ Éviter que les agronomes du privé aient peur de faire
des interventions publiques parce qu’ils sont associés
à l’industrie, même s’ils ont l’expertise
Modernisation de la Loi sur les
médecins vétérinaires et de la Loi
sur les agronomes
Les membres de l’AQINAC emploient de nombreux professionnels
touchés par le projet de loi no 49, soit la Loi modifiant diverses
lois professionnelles et d’autres dispositions législatives dans le
domaine des sciences appliquées, dont les lois des vétérinaires et
des agronomes font partie. Le 28 mars 2013, l’AQINAC a été invitée
par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) à une
consultation des partenaires à ce sujet. En tenant compte de sa
mission, de son profil et de ses préoccupations, l’AQINAC y a
57
aqinac rapport DU COMITÉ SERVICES-CONSEILS
L’intervention du médecin vétérinaire doit être circonscrite
à la prescription de médicaments lors de l’élaboration
des programmes alimentaires pour corriger des
conditions pathologiques.
présenté des commentaires appuyés sur les principes suivants :
+Respect des compétences et de l’expertise de chacune
des professions (OAQ – OMVQ);
+Approche de complémentarité et d’interdisciplinarité;
+Travail d’équipe répondant aux besoins des producteurs
tout en protégeant le public;
+Absence de toute confusion et de décalage dans la pratique.
La modernisation simultanée de la Loi sur les médecins vétérinaires
et de la Loi sur les agronomes doit refléter l’expertise de chacune
des professions concernées. Le concept de complémentarité des
compétences devrait s’appliquer afin de maximiser leur apport
respectif au secteur agricole et agroalimentaire.
L’AQINAC a profité de cette consultation pour faire part de ses
préoccupations quant à l’utilisation de quelques mots utilisés
dans les libellés de certains actes exclusifs énoncés dans
l’article 7.1 du document de consultation de l’OMVQ.
Article 7.1 Dans le cadre de l’exercice de la médecine vétérinaire,
les activités réservées au médecin vétérinaire, à l’égard d’un
animal ou d’une population d’animaux
7.1.7 Prescrire les médicaments et les autres substances
+L’utilisation du terme « substance » sans qualificatif fait
place à interprétation, puisque ce terme désigne aussi
les ingrédients de base utilisés par les agronomes
dans l’élaboration des programmes alimentaires du
bétail. L’AQINAC a suggéré de préciser le terme, en
utilisant une formulation telle que « autres substances
nécessitant une prescription vétérinaire ». Le document
de consultation proposé par l’OMVQ contenait aussi
la liste des différentes « substances » en question.
Comme les agronomes utilisent plusieurs d’entre elles
quotidiennement, l’AQINAC est d’avis qu’une nuance
doit être apportée entre la prescription, l’utilisation et
l’administration de substances.
7.1.13 Superviser l’élaboration de programmes alimentaires
pour les animaux afin de prévenir et corriger les conditions
pathologiques et éviter l’interaction médicamenteuse et les
résidus médicamenteux
7.1.14. Contrôler et surveiller l’innocuité et la salubrité des
aliments d’origines animales avant leur transformation et leur
mise en marché, et approuver ou condamner les viandes aux
fins de consommation
+Les expériences du passé ont démontré que devant les
risques d’une épidémie, la collaboration des médecins
vétérinaires et des agronomes était essentielle.
L’AQINAC a donc manifesté ses préoccupations quant
aux notions de contrôle et de supervisions telles que
décrites dans ce paragraphe. Les concepts de travail
d’équipe répondant aux producteurs tout en protégeant
le public, ainsi que de complémentarité des compétences
devraient s’appliquer ici.
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité services-conseils
pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles
aux différents dossiers.
Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont
participé aux travaux de ce comité :
+
M. Yvan Lacroix, AQINAC, président du comité
+
M. Michel Brosseau, agr., M. Sc., La Coop fédérée
+
M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill
+
M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix LP
+M. Martin Léonard, agr., Ph. D., Agribrands Purina Canada
inc. / Cargill Animal Nutrition
+
M. Richard Lizotte, agr., Shur-Gain
+
M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution nutrition
+
M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+
Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC
+Les agronomes œuvrant en production animale sont
responsables de la supervision et de l’élaboration de
programmes alimentaires. La gestion des résidus
médicamenteux dans les aliments du bétail, l’interaction
entre les médicaments entre eux et avec les autres
composantes de la ration font partie intégrante de leur
travail. Les agronomes gèrent aussi la problématique
de contamination croisée dans les aliments du bétail
afin de minimiser le risque de résidus médicamenteux
dans les produits animaux. En ce qui concerne les
programmes alimentaires, le rôle du vétérinaire est
de collaborer avec l’agronome en lui faisant part
des observations liées à la santé faites au sein des
élevages pour apporter les ajustements nécessaires.
58
aqinac rapport annuel 2013-2014
59
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapporT
DES ÉVÉNEMENTS
rapport
DES ÉVÉNEMENTS
M. Sébastien Lacroix
Gestionnaire de projets et coordonnateur des événements
Plus que jamais cette année, l’AQINAC a offert des événements incontournables dans le secteur agricole
et agroalimentaire. L’association a su proposer à ses membres et aux différents intervenants du domaine
des rencontres incontournables. La sélection des conférences offertes était, comme toujours, basée sur
des enjeux réels, actuels et pertinents pour les gens de la filière. L’AQINAC, avec un désir constant de
renouvellement, continue d’attirer de nombreux participants à ses événements.
Activités réservées aux membres
Congrès et assemblée
générale annuelle
À l'occasion du 50e congrès et assemblée générale annuelle de
l’AQINAC, 350 personnes se sont rassemblées du 12 au 14 juin
2013 à Québec au magnifique Château Frontenac, ce qui représente
une assistance record. La participation des commanditaires fut
également exceptionnelle et a grandement contribué au succès
de l'événement de ce cinquantième riche en souvenirs, mais
aussi, en projets pour l'avenir. Pour l’occasion, le ministre de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec,
M. François Gendron, a fait une allocution devant une salle comble.
Une vidéo historique, présentant l’association de sa création à
aujourd’hui, fut également projetée à l’assistance. Finalement, pour
souligner cette année exceptionnelle, des plaques hommage furent
remises aux anciens présidents et présidentes de l’AQINAC.
Plusieurs autres activités étaient au programme :
Mercredi 12 juin 2013
+Réunion des membres du conseil d’administration
+Souper des membres du conseil d’administration en
présence d’anciens administrateurs(trices)
Jeudi 13 juin 2013
+Tournoi de golf au parcours La faune
+Cocktail des présidents
+
Réception des présidents – Commémoration des bâtisseurs
+Allocution du Ministre François Gendron
+Spectacle « Comme par magie », Luc Langevin
Vendredi 14 juin 2013
+Assemblée générale annuelle (membres)
+Activité des conjointes/conjoints animée par
Marie-Christine Lavoie
+
Programme de conférences :
+«
À vos côtés, pour une industrie agroalimentaire forte
et innovante », Stéphane Achard, premier vice-président
Services aux entreprises Desjardins
+C
onférence « 50 ans d’histoire, ça se raconte ! », Pierre
Fournier, agr., consultant
+«
Tous les partenaires en parlent : Défis et partenariats »,
impliquant la participation des présidents suivants :
Marcel Groleau (UPA), Bruno Letendre (FPLQ), David
Boissonneault (FPPQ), Paulin Bouchard (FPOCQ),
Gyslain Loyer (SPOIQ) et Christian Overbeek (FPCCQ)
+Banquet de clôture et soirée dansante d’hier à aujourd’hui
avec le « Tuxedo pop Orchestra » et la participation
spéciale de Charli Price
Tournoi de golf annuel
Le 2 septembre 2013, plus de 200 personnes ont participé au tournoi
de golf annuel de l’AQINAC qui s’est tenu au Club de golf La Madeleine.
Comme chaque année, c’est à la fin de cette journée que fut lancée la
8e édition des Rendez-vous AQINAC, ainsi que les programmes des
Rendez-vous porcin et Rendez-vous avicole 2013.
Souper-conférences « huîtres »
Près de 220 personnes ont participé au souper-conférences
« huîtres » qui a eu lieu le 4 novembre 2013 au Club de golf
de Saint-Hyacinthe. Les participants ont assisté aux trois
conférences suivantes :
+« La diarrhée épidémique porcine : on en veut ou pas au
Québec ? », Martin Pelletier, agr., coordonnateur, Équipe
québécoise de santé porcine (ÉQSP)
+« Franchir le cap…! », Patrice Carle, agr., directeur général,
Centre d'expertise en gestion agricole (CEGA)
+« Mise en marché du lait : enjeux et perspectives », Alain
Bourbeau, directeur général, Les Producteurs de lait du
Québec (PLQ)
63
aqinac rapport DES ÉVÉNEMENTS
Souper-conférences « homards »
C’est le 12 mai dernier que se tenait le souper-conférences
« homards » annuel, également offert au Club de golf de
Saint-Hyacinthe. Tout près de 275 gestionnaires et entrepreneurs
ont assisté aux conférences suivantes :
+
« La DEP : où en sommes-nous? », Martin Pelletier, agr., MBA,
coordonateur, Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP)
Comité organisateur :
+M. Claude Bérubé, agr., Les Aliments Breton Canada
inc., président du comité
+M. Germain Camiré, agr., Les Viandes duBreton
+M. Simon Cloutier, DMV, M. Sc., Les Consultants Avi-porc SENC
+M. Yvan Fréchette, Fédération des producteurs de porcs
du Québec
+« Les producteurs de poulets du Canada et la croissance
différentielle : que manque-t-il pour une solution ? »,
Pierre Fréchette, directeur général, Les Éleveurs de
volailles du Québec (ÉVQ)
+Mme Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain
+« Discussion sur les ententes de libre-échange signées
récemment par le Canada et leurs implications potentielles
sur l’agroalimentaire québécois. », Maurice Doyon,
professeur titulaire, FSAA, Université Laval et Raymond
Dupuis, directeur de projet, CIRANO
+Mme Isabelle Moreau, DMV, Élanco Santé animale
En soirée, le sous-ministre adjoint de l’Agriculture, des Pêcheries
et de l’Alimentation du Québec, M. Bernard Verret, a procédé à
la remise du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC.
Exceptionnellement cette année, deux mises en candidature
sont arrivées ex aequo. Les membres du jury ont donc décidé
de remettre deux prix. Félicitations aux lauréats 2014, M. Claude
Lafleur, ancien chef de la direction à La Coop fédérée, ainsi qu’à
MM. André et Martin Couture, respectivement président du
conseil d’administration et chef de la direction chez Sanimax !
ACTIVITÉS PUBLIQUES
Les Rendez-vous AQINAC
La 8e édition des Rendez-vous AQINAC, qui s’est déroulée au Best
Western Plus Hôtel Universel à Drummondville et en diffusion
simultanée à l’ITA campus de Lapocatière, dans le cas du
Rendez-vous laitier, a attiré près de 1700 participants. Ce fut
encore cette année un réel succès, tant au niveau du contenu
des conférences, de la prestation des conférenciers que du taux
de participation.
Voici un aperçu de cette édition :
Le Rendez-vous porcin - 19 novembre 2013
Cette année, le Rendez vous porcin a attiré 525 personnes.
Il s’agit donc de la 3e meilleure année en termes de participation,
après 2009 (552 participants), et 2006 (532 participants). Une
grande variété de sujets de conférences étaient présentée aux
participants : la production laitière chez la truie, le bien-être
des porcs, les investissements en matière d’immobilisation,
le contrôle de la maladie (SRRP) et un outil diagnostic, ainsi
que la place du porc dans les marchés émergents.
+Mme Emmanuelle Lewis, agr., Agri-Marché inc.
+Mme Julie Ménard, agr., DMV, F. Ménard inc.
+M. Sylvain Pagé, agr., M.Sc.
+Mme Danielle Pettigrew, agr., Fédération des producteurs
de porcs du Québec
+M. Daniel Rousseau, agr., Banque Nationale du Canada
+M. Francis Simard, agr., M. Sc., Shur-Gain/Nutreco Canada
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+Mme Cynthia Vallée, AQINAC
Le Rendez-vous avicole - 20 novembre 2013
Cette année, le Rendez-vous avicole a su attiré 557 participants.
Il s’agit du deuxième meilleur résultat quant au taux de participation
( 2012 ayant été la meilleure année ). Les conférences ont porté
sur divers sujets dont les possibilités offertes par la technologie
actuelle, le commerce du détail et la qualité de l’eau distribuée
à la volaille. Les quatre ateliers de l’après-midi étaient de retour
avec des sujets tels que le retrait des antibiotiques chez les
poulets de chair, le chauffage et la ventilation dans les couvoirs,
les cages aménagées et la génétique. Finalement, un retour en
plénière fut fait en fin de journée où le thème du stress fut abordé.
Comité organisateur :
+Mme Martine Bourgeois, agr., Shur-Gain, présidente du comité
+M. Sébastien Charest, dta, F. Ménard inc.
+M. Éric Dion, agr., Montérégie – Centre-du-Québec La Coop
+M. Jean-Philippe Doyon, DMV, Shur-Gain Poirier-Bérard/
Nutreco
+M. François Duguay, T.P., Couvoir Boire et Frères inc.
+M. René Gagnon, agr., Mouvement des caisses Desjardins
+Mme Marie-Lou Gaucher, DMV, M. Sc., Faculté de
médecine vétérinaire
+M. Joseph Nahas, agr., M. Sc., Merck Santé animale
+M. François Ouellette, agr., Alltech Québec/Maritimes
+Mme Silke Schantz, dta, Exceldor
+Mme Lise Saint-Georges, Éleveurs de volailles du Québec
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC
+Mme Cynthia Vallée, AQINAC
Le Rendez-vous laitier - 25 mars 2014
Pour une première année, le Rendez-vous laitier était présenté à
Drummondville et en diffusion simultanée à l’ITA Campus de La
Pocatière. Cette nouveauté a permis de briser un record d’assistance
avec un total de 585 participants. Plus de 500 participants
ont assisté aux conférences à Drummondville et environ 80 ont
profité de la diffusion simultanée à l’ITA Campus de La Pocatière.
Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette journée, dont le
plaisir d’être gestionnaire, les tests diagnostics, le transfert de la
ferme et la philosophie « Signes de vaches ». En après-midi, trois
producteurs laitiers sont venus discuter d’un seul et même sujet
vue sous différents angles; le type de système de traite à prioriser
pour une nouvelle construction.
Remerciements
L’AQINAC aimerait remercier sincèrement tous les membres des
comités organisateurs des Rendez-vous porcin, avicole et laitier.
Leur dévouement, leur expertise et leur passion contribuent
directement au succès que connaissent ces événements année
après année.
Merci à l’ITA de La Pocatière de nous avoir accueillis lors du
Rendez-vous laitier et de nous avoir permis d’offrir la diffusion
simultanée pour une première année.
Merci également à tous les membres de l’AQINAC pour leur
appui des plus précieux (participation et partenariats financiers).
Finalement, nous tenons à remercier les Éleveurs de porcs du
Québec, la Fédération des producteurs d’œufs de consommation
du Québec, les Éleveurs de volailles du Québec, le Syndicat des
producteurs d’œufs d’incubation du Québec et la Fédération
des producteurs de lait du Québec pour le soutien offert à l’un
ou l’autre des Rendez-vous AQINAC, par le biais d’échange de
visibilité ou de promotion.
Comité organisateur :
+M. Michel Bruneau, agr., Zoetis, président du comité
+M. Stéphane Blanchette, Ferme S.C.H. inc.
+Mme Sandra Dagenais, T.P., Institut de technologie
Agroalimentaire de Saint-Hyacinthe
+Mme Annick Delaquis, agr., Ph. D., La Coop fédérée
+M. Charles Gauvin, agr., Financement agricole Canada
+Mme Nathalie Gentesse, agr., M. Sc., Bélisle Solution
nutrition
+M. Martin Grégoire, DCL Nutrition + Santé Animale
+M. Guy Lapointe, Ferme Delapointe
+M. Martin Léonard, agr., Ph. D.,Agribrands Purina
Canada inc. / Cargill Animal Nutrition
+M. Richard Lizotte, T.P., Shur-Gain
+M. Yves Martin, DMV, Association des médecins
vétérinaires praticiens du Québec
+M. Jean-Philippe Thibault, dta, JEFO
+Mme Fay Choukri, AQINAC
+M. Sébastien Lacroix, AQINAC
+Mme Marie-Eve Lepage Boudreau, AQINAC
+M. Stéphane Grondines, agr., Agri-Marché inc.
+Mme Maryse Labbé, La Coop Comax
+M. Sylvain Lapierre, Fédération des producteurs d’œufs
de consommation du Québec
+Mme Martine Laporte, Incobec
64
aqinac rapport annuel 2013-2014
65
aqinac rapport DES ÉVÉNEMENTS
Les Rendez-vous AQINAC seront
bientôt de retour pour une 9e édition !
Au Best Western Plus Hôtel Universel, Drummondville
19
novembre
2014
24
mars
2015
Également à ne pas manquer
09
décembre
2014
En remplacement du
Rendez-vous porcin de l’AQINAC
Centre des congrès de Québec et
Hilton Québec
66
aqinac rapport annuel 2013-2014
11
février
2015
L’Étoile,
Brossard (Quartier Dix30)
67
aqinac rapport annuel 2013-2014
rapport du
comité finances
rapport du
comité finances
M. René Belhumeur, CPA, CMA,
Président du comité & trésorier
Les interventions de l’AQINAC, que ce soit en participant à divers comités ou en s’impliquant dans différents
dossiers, lui ont permis de forger la notoriété qu’on lui connaît aujourd’hui. Ces interventions, de même que
les services offerts à d’autres associations, ont des impacts sur les opérations et l’administration de l’AQINAC.
L’AQINAC a des ententes de services avec les associations suivantes :
+Les Couvoiriers du Québec inc. (LCQ)
AU CŒUR DE
L’INDUSTRIE AGRICOLE
+Association professionnelle en nutrition des cultures
(APNC)
+Association des négociants en céréales du Québec inc.
(ANCQ inc.)
Les revenus provenant des cotisations annuelles des membres,
des activités (congrès, tournoi de golf, soupers-conférences,
Les Rendez-vous AQINAC, etc.), ainsi que des honoraires
administratifs facturés aux trois associations mentionnées
précédemment, servent à couvrir les dépenses de représentations,
d’opérations et d’administration de l’AQINAC.
Parce qu’ils sont présents sur le terrain, les experts spécialement dédiés
au secteur agricole de la Banque Nationale sont bien placés pour accompagner
les entreprises d’ici.
Toujours présents pour les entreprises.
bnc.ca/agriculture
Agence�:
Titre�:
Graphiques M&H
Au cœur de l’industrie
agricole
No d’annonce�:
A112793
Format�:
7,5" x 5"
Couleur�:
N/B
Client�:
Banque Nationale
Publication�:
AQINAC
Matériel requis le�: 29 avril 2014
Remerciements
L’AQINAC remercie les membres du comité Finances pour leur
disponibilité et leur expertise. Au cours de l’année 2013-2014,
les personnes suivantes étaient membres de ce comité :
+M. René Belhumeur, CPA, CMA,
Meunerie Labonté-Belhumeur inc., président du comité
+M. Luc Côté, agr., RBC Banque Royale
+M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix
+M. Jacques Leclerc, agr., MBA, Shur-Gain
+M. Yvan Lacroix, AQINAC
Les états financiers 2013 de l’AQINAC ont été examinés par la
firme comptable Ernst & Young.
L’association utilise la méthode du report aux fins de la comptabilisation des apports. Cette méthode implique que les apports
affectés sont constatés à titre de revenus dans l’exercice au cours
duquel les dépenses connexes sont engagées. Les apports non
affectés sont constatés à titre de revenus lorsqu’ils sont reçus ou à
recevoir, si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation
raisonnable et que sa réception est raisonnablement assurée.
En 2009, le conseil d’administration a décidé d’affecter des
sommes d’argent d’origine interne, qui sont destinées à des
projets spécifiques, et ce, tant au niveau politique, légal, technique,
qu’économique. Ces sommes sont représentées dans le bilan
au poste « Actifs nets affectés à la défense » du bilan et/ou dans
l’état des revenus et dépenses.
GRAPHIQUES M&H
BLACK
YELLOW
BLACK
DIE CUT
PMS XXX
PMS XXX
PMS XXX
Approbation
Il est à noter que les salaires des employés ne sont pas inclus dans
les dépenses des activités, comme pour Les Rendez-vous AQINAC.
Bien que tous les efforts aient été mis en œuvre
pour éviter toute erreur, S.V.P., bien vérifier
cette épreuve. Notre responsabilité se limite
au remplacement des fichiers finaux.
87, RUE PRINCE, BUREAU 310
MONTRÉAL QC H3C 2M7
T. 514 866-6736 | [email protected]
A112793_PUB_Agricole_Typo_NB_FR
2014-04-28
PW
Épreuve #1 - FINALE
Page 1
100�%
50�%
BN_PUBLICITAIRE_GENERAL
FINAL-LIVRÉ
0�%
71
aqinac rapport DU comité finances
BILAN DES
ÉTATS FINANCIERS
73
aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS
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75
aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS
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aqinac rapport annuel 2013-2014
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aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS
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L’AQINAC aimerait remercier sincèrement ses partenaires financiers pour leur soutien dans
la production de ce rapport annuel :
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Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition
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Banque Nationale du Canada
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Banque Royale du Canada (RBC)
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BFL Canada risques et assurances inc.
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Boehringer Ingelheim Vetmedica Inc.
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Bulletin des agriculteurs (Le)
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Centre d’insémination porcine du Québec inc. (CIPQ)
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Ceresco Nutrition
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Desjardins Entreprises
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Financement Agricole Canada
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La Terre de Chez nous
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Law-Marot-Milpro inc.
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Nova-Grain inc.
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Prorec inc.
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Richardson International ltée
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Sanimax
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