rapport du président-directeur gérénal rapport annuel 2013-2014 1 aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL table DES MATIÈRES LA SATISFACTION D’UN TRAVAIL BIEN FAIT BFL CANADA, fière partenaire de l’AQINAC depuis 2007. mOT DU PRÉSIDENT 5 ORGANIGRAMME 6 HOMMAGE AUX PRÉSIDENTS 6 CONSEIL D’ADMINISTRATION 2013-2014 7 MISSION 8 PROFIL 8 ÉQUIPE DE LA PERMANENCE 8 Programme du congrès et assemblée générale annuelle 2014 9 rapports des comités François Lareau Courtier en assurance de dommages [email protected] président-directeur général 11 comité porc 19 comité avicole 27 comité ruminants 33 comité grains 39 comité nutrition-fabrication-qualité 47 comité services-conseils 55 événements 61 comité finances 69 BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 73 Sylvie Montpetit Courtier en assurance de dommages [email protected] Cabinet de services financiers Aqina.indd 1 1-866-688-9888 bflcanada.ca 4/16/2014 8:53:58 AM Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC) 4790, rue Martineau, bureau 200 Saint-Hyacinthe QC J2R 1V1 Téléphone : 450 799-2440 / Télécopieur : 450-799-2445 [email protected] / www.aqinac.com 3 aqinac TABLE DES MATIÈRES le choix ! _cipq_AQINAC_Layout 1 2014-04-17 20:52 Page 1 Nous avons fait GÉDIS rapporte ! Un investissement qui « L’utilisation du GÉDIS constitue le choix des producteurs pour plus de 53 % des doses commandées au CIPQ inc. » Site Internet : « Être le leader dans la défense et la promotion des secteurs de la nutrition et de la production animale tout en contribuant au développement d’une industrie agroalimentaire moderne et durable », voilà la mission que les membres de l’AQINAC se sont donnée en 2013. Depuis sa fondation en 1963, les membres ont toujours fait preuve d’un esprit visionnaire et d’une passion indéfectible qui ont fait de l’AQINAC un acteur incontournable du secteur. Même si les années se succèdent et que les enjeux évoluent, quatre valeurs orientent constamment nos actions : l’entrepreneuriat, l’innovation, la rigueur et l’équité. Une nouvelle politique bioalimentaire au Québec Au cours des dernières années, le paysage politique a changé à plusieurs reprises au Québec. Chaque nouveau gouvernement a travaillé en vue d’entamer la rédaction d’une nouvelle politique que le secteur agricole et agroalimentaire attend depuis longtemps. Du livre vert du Parti libéral du Québec à la politique bioalimentaire du Parti Québécois, les différents partenaires du secteur, dont l’AQINAC, se sont livrés à l’exercice de consultation. L’ÉQSP : un modèle de partenariat Porcherie Marilyne inc. Elgin, Qc. 1200 truies, naisseur BEAUCE / QUÉBEC Saint-Lambert-de-Lauzon 1 800 463-1140 M. christian breton Président du conseil Un gouvernement majoritaire a été formé à l’issue de la dernière campagne électorale et les activités reprennent graduellement à l’Assemblée nationale. L’adoption d’une nouvelle politique sera cruciale afin d’assurer la viabilité et la compétitivité de notre secteur sur les scènes provinciale, nationale et internationale. Au moment d’écrire ces lignes, nous espérons que le nouveau gouvernement tiendra compte tant du travail accompli dans ce dossier que des partenaires qui y ont collaboré, dont l’AQINAC, avant de relancer les travaux. Le temps récupéré par l'utilisation de la sonde GÉDIS a RENTABILISÉ NOTRE INVESTISSEMENT. FRANCINE ET LYNE LAROCQUE mot du président LANAUDIÈRE Saint-Cuthbert 1 888 608-1118 www.cipq.com CIPQ inc. est une filiale d’Investissement Québec Courriel : MONTÉRÉGIE / ESTRIE Roxton Falls 1 800 375-9811 [email protected] L’Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) a officiellement vu le jour le 25 juin 2013, soit peu de temps avant que le secteur ne soit mis à l’épreuve par la diarrhée épidémique porcine (DEP). Devant cette menace qui a d’abord sévi aux États-Unis avant d’arriver au Canada, l’ensemble du secteur porcin québécois a rapidement dû travailler dans l’esprit de la mission de l’ÉQSP. C’est ainsi que les différents intervenants sont devenus des partenaires. Ils se sont concertés pour tenter de prévenir cette maladie et se préparer à intervenir pour en minimiser les impacts potentiels sur l’ensemble de la filière. Reconnaître l’excellence Cette année, la délibération du jury a connu un dénouement inattendu. Après l’évaluation des dossiers, il a été décidé de décerner le Prix d’excellence entrepreneuriale AQINAC à deux lauréats ayant cumulé un pointage ex æquo. Lors du dernier souper-conférences « homards » qui a eu lieu le 12 mai 2014, nous avons donc souligné le travail exceptionnel de M. Claude Lafleur actuellement d'IFFICO Canada, ainsi que de MM. André et Martin Couture de Sanimax. Réussir ensemble L’implication et l’appui des membres aux dossiers portés par l’AQINAC sont bien sûr essentiels à notre réussite. La consolidation de nos relations et la convergence de nos efforts nous permettront de démontrer notre volonté de voir notre secteur s’épanouir. J’aimerais donc profiter de l’occasion pour remercier, en mon nom personnel et au nom des membres du conseil d’administration, tous les membres de l’AQINAC pour l’appui dont vous faites preuve par votre adhésion à l’association, par votre présence aux divers événements qu’elle organise, ainsi que par votre engagement à développer l’agriculture et l’agroalimentaire au Québec. J’aimerais également remercier l’équipe de la permanence qui travaille très fort, année après année, pour nous permettre de concrétiser nos projets. M. christian breton Président du conseil La crise sanitaire et économique était donc imminente, et l’ÉQSP nous a rapidement prouvé son efficacité à réunir les partenaires pour établir un plan d’action commun. Devant ce constat, nous appelons les autres filières du secteur agricole et agroalimentaire à s’inspirer de ce modèle de partenariat et de concertation. Ainsi, nous pourrons travailler conjointement sur les enjeux économiques et sociétaux, de façon à assurer la compétitivité et la viabilité de notre secteur. 5 aqinac MOT DU PRÉSIDENT oRGANIGRAMME Conseil d'administration 2013-2014 CONSEIL D’ADMINISTRATION Christian Breton Président Comité PORC Luc Ménard Président REPRÉSENTANTS À L’ANAC Guylaine Brochu Michel Duval Sébastien Léveillé PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Yvan Lacroix Comité FINANCES René Belhumeur Président Comité COMMUNICATIONS ET RELATIONS PUBLIQUES Sébastien Léveillé Président Comité AVICOLE Guylaine Brochu Présidente Comité RUMINANTS René Belhumeur Président Comité NUTRITIONFABRICATION-QUALITÉ Sylvain Vallée Président Comité SERVICES-CONSEILS Yvan Lacroix Président 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Comité GRAINS Maurice Hénault Président HOMMAGE AUX PRÉSIDENTS À l’occasion du 50 e anniversaire célébré en 2013, l’AQINAC a été fière de rendre hommage à ceux et celles qui ont forgé son histoire et son identité. Nos remerciements les plus sincères aux gens qui ont tour à tour occupé la présidence du conseil pour leur travail acharné, leur professionnalisme et leur dévouement. + Joseph Oscar Lévesque 1961-1963 J. O. Lévesque ltée Président fondateur (1963) + André Breton 1964-1974 A. Breton cie ltée + Benoît Giard 1974-1977 Benoît Giard inc. + Léon Mercier 1977-1979 L. Mercier & Fils inc. + Paul Gagnon 1979-1981 W. Gagnon inc. 6 aqinac rapport annuel 2013-2014 + Jean-Paul Pitre 1981-1983 Pitre & Durand + Luc Ménard 1996-2000 F. Ménard inc. + Marcel Lessard 1983-1985 P. A. Lessard inc. + René Belhumeur 2000-2002 Meunerie Labonté Belhumeur inc. + Jean-Claude Montpetit 1985-1988 J. C. Montpetit inc. + Pierre Dagenais 2002-2007 Bunge Leblanc & Lafrance + Laurence Couture 1988-1992 Alfred Couture Ltée + Christian Breton 2007- … Aliments Breton Canada inc. + Marc Landry 1992-1996 Agri-Marché inc. 1. Christian Breton Président du conseil Aliments Breton Canada inc. 7. Raymond Breton Administrateur Bernard Breton inc. 13. Sébastien Léveillé Administrateur La Coop fédérée 2. Guylaine Brochu 1ère vice-présidente Agri-Marché inc. 8. Luc Côté, agr. Administrateur Banque Royale (RBC) 14. Luc Ménard Administrateur F. Ménard inc. 3. Robert Desnoyers 2e vice-président Sanimax 9. Mario Côté Administrateur Meunerie Côté-Paquette inc. 15. Renald Mercier Administrateur Shur-Gain 4. René Belhumeur, CPA, CMA Trésorier Meunerie Labonté-Belhumeur inc. 10. Patrice Gagnon, agr., MBA Administrateur Comptoir agricole de St-Hyacinthe 16. Claude Robitaille Administrateur Meunerie Robitaille inc. 5. Patrice Guillet, agr. Secrétaire Bio Agri Mix LP 17. Yan Turmine, agr. Administrateur Bélisle Solution Nutrition 6. Yvan Lacroix Président-directeur général AQINAC 11. Maurice Hénault, agr. Administrateur Association des négociants en céréales du Québec inc. 12. Renée Henri Administratrice Jean-Marc Henri inc. 18. Sylvain Vallée Administrateur Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition 7 aqinac conseil d'administration Mission PROGRAMME DU CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014 Être le leader dans la défense et la promotion du secteur de la nutrition et de la production animale tout en contribuant au développement d’une industrie agroalimentaire moderne et durable. Mercredi 11 juin 2014 10 h 30Réunion des membres du conseil d’administrationSalle Soutana III 17 h 30Cocktail et souper des membres du conseil d’administration*Restaurant La Forge * Réservé aux membres du conseil d’administration de l’AQINAC Jeudi 12 juin 2014 PROFIL 8 h 00 Brunch des golfeurs (joueurs exclusivement)Golf La Bête (Club house) 10 h 00Rassemblement des golfeursGolf La Bête Créée en 1963 sous le nom d’Association professionnelle des meuniers du Québec, l'Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC) compte aujourd’hui plus de 230 membres actifs et associés : des fabricants d’aliments pour le bétail et la volaille, des négociants en céréales et des fournisseurs d’intrants, de biens et de services. Ensemble, ils couvrent la grande majorité des producteurs du Québec œuvrant au niveau des productions animales. L’AQINAC, une association professionnelle vouée au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois. En bref, l’AQINAC représente : 10 h 30Tournoi de golf (shot gun)Golf La Bête +P lus de 5 000 employés, dont près de 1 100 conseillers agricoles; 18 h 30Cocktail du président – Musique d’ambianceTerrasse Soutana + Une production annuelle de 4 630 000 tonnes d’équivalents en moulées complètes; 19 h 30 Réception du président – Souper spectacleLes Salles Mali + P lus de 50 % de la production totale de porcs, volailles, dindons et œufs de consommation du Québec par les membres impliqués dans l’élevage; + Plus de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires; + Près des deux tiers du volume de grains produits au Québec transitent par des établissements membres de l’AQINAC. Vendredi 13 juin 2014 7 h 30Déjeuner continental des délégués (délégués exclusivement)Les Salles Mali 8 h 30Assemblée générale annuelleLes Salles Mali 10 h 00Activité des conjointes/conjointsSalle Soutana III 10 h 45ConférencesLes Salles Mali Agronomes et technologues : devoirs et obligations déontologiques Me Madeleine Lemieux, Avocate Paradis Lemieux Francis, s.e.n.c ÉQUIPE DE LA PERMANENCE Me MADELAINE LEMIEUX 12 h 00 Dîner-conférence – Un coup de rame à la foisLes Salles Mali (tous les congressistes, conjointes et conjoints sont invités) Mylène Paquette Première nord-américaine à traverser l’Atlantique à la rame, en solitaire MYLÈNE PAQUETTE 14 h 15 ConférencesLes Salles Mali 1 2 1. Yvan Lacroix Président-directeur général 2. Julie Boudreau Gestionnaire de projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal, statuts et règlements) 3. 8 3 Sébastien Lacroix Gestionnaire de projets (porcs, ruminants, grains) et coordonnateur des événements aqinac rapport annuel 2013-2014 4 5 4. Cynthia Vallée Agente aux communications et aux événements (congé de maternité) 5. Marie-Ève Lepage Boudreau Adjointe aux événements 6. Josanie Tremblay Adjointe administrative 6 7 7. Carol-Ann Ruel Technicienne en comptabilité et soutien à la bureautique 8. Eva-Maude Dragun Technicienne en bureautique 8 ADM, mission et enjeux Brent Fenton, Président ADM Nutrition Animale BRENT FENTON Évolution et diversité des exploitations agricoles au Québec Catherine Brodeur M.Sc., Directrice du développement, Études économiques Groupe AGÉCO CATHERINE BRODEUR M.Sc. Activism, Trends & Pressure Points on Agriculture & Food - What you Need to Know. Geraldine Auston Ag and food canada GERALDINE AUSTON 16 h 30 Fin des conférences 18 h 30Cocktail - Musique d’ambiance Foyer les Mali 19 h 30 Banquet de clôture et soirée dansanteLes Salles Mali Musique par le « MPB Band » 9 aqinac PROGRAMME DU CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2014 Les agriculteurs lisent-ils vos publicités ? e chinoise fractionne ment de l’azote | DEP expérienc FENAISO N ensilage fermenté | FERTILIS ATION Oui, elles sont lues lorsque vous annoncez dans Le Bulletin des agriculteurs ! 6,95$ – POSTE-PUBLICATION – CONVENTION 40069240 Un virage fourrager payant MAI 2014 95 ANS ES TECHNO LOGIES DEPUIS L A RÉFÉREN CE EN NOUVELL 90 % Rejoint plus de 90 % du marché total québécois en grandes cultures et en élevage* No 1 No 1 Le Bulletin est LE magazine préféré des agriculteurs québécois comme source d’information pour la gestion de la ferme* Le Bulletin est le numéro un des publications agricoles générales pour le taux de lecture* 9/10 Neuf lecteurs sur dix ont posé un geste dans les 12 mois suivant la lecture du magazine* *Étude de Ag Communications Informez-vous sur nos dossiers spéciaux et nos offres publicitaires. Communiquez avec Martin Beaudin : > 514 824-4621 > [email protected] bulletin_aqinac_2014.indd 1 2014-04-28 09:20 rapport du président-directeur gérénal rapport du président-directeur gérénal M. Yvan Lacroix Président-directeur général Une autre année bien remplie vient de s’écouler. L’AQINAC a continué de s’impliquer dans divers dossiers, et ce, dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, mais aussi de l’ensemble du secteur agricole et agroalimentaire. C’est également au cours de l’année 2013-2014 que l’AQINAC a entrepris de concrétiser les actions identifiées dans son nouveau plan stratégique quinquennal. Plan stratégique quinquennal Nous venons de vivre la première année de ce plan stratégique. Nous avons consacré nos énergies à un axe majeur, celui des communications internes et externes. Afin d’entamer ses réflexions, le comité Ad Hoc, constitué pour les besoins de ce dossier et guidé par la firme MFB Stratégie conseil, a sondé les membres de l’AQINAC sur leurs besoins. Après l’analyse des résultats, le comité a mené des réflexions visant à proposer des recommandations aux administrateurs et à présenter un plan de communication lors de l’assemblée générale annuelle 2014. J’aimerais personnellement remercier les membres du comité Ad Hoc pour le temps qu’ils nous ont consacré : Karina Bétit (Probiotech International inc.), Michel Brosseau (La Coop fédérée), Maurice Champagne (ADM Alliance Nutrition), Sylvain Dumas (ADM Alliance Nutrition), Nicolas Jobin (Groupe Vision Gestion), Annie Pelletier (Prince Agri Products inc.) et Sébastien Lacroix (AQINAC). - Votre référence en agriculture ABONNEZ-VOUS DÈS MAINTENANT 1 877 679-7809 • [email protected] Rappel Tel qu’adopté en 2013, les actions du plan stratégique porteront sur quatre grands axes : +Communications internes et externes +Gouvernance du conseil d’administration et des comités +Sources de revenus +Ressources humaines et relève Nouvelle politique de souveraineté alimentaire Le 28 octobre 2013, l’AQINAC a participé à la rencontre de la Table de concertation des partenaires du bioalimentaire québécois. Dans un document remis aux participants, nous avions été identifiés comme partenaires de plusieurs des comités de travail devant se pencher sur différentes actions prioritaires. Quelques jours plus tard, nous avons demandé au gouvernement, par la voie d’une lettre, de nous joindre à quelques actions prioritaires supplémentaires en lien avec nos champs d’expertise. Dans sa réponse du 18 décembre, le ministre François Gendron nous informait que notre demande était acceptée, à l’exception du groupe de travail sur la sécurité du revenu en agriculture. Actions prioritaires où l’AQINAC était déjà incluse Axe 1 – Identité des aliments du Québec +Accompagner et outiller les entreprises bioalimentaires québécoises afin que leurs produits se démarquent sur les marchés extérieurs. Axe 3 – Valorisation du potentiel économique du secteur +Accompagner les acteurs des filières dans la mise en place de plans de développement sectoriels. +Consolider l’intervention en recherche et en innovation, notamment dans le secteur de la transformation alimentaire. +Assurer un meilleur accès aux capitaux pour les entreprises de transformation alimentaire. Axe 4 – Développement durable +Soutenir les projets des filières sectorielles visant à améliorer leur performance en matière de développement durable, notamment au chapitre de l’empreinte carbone et de la production biologique. Actions prioritaires où l’AQINAC a été ajoutée Axe 1 – Identité des aliments du Québec +Appuyer l’implantation de systèmes de traçabilité et de qualité des aliments dans la chaîne d’approvisionnement. Axe 3 – Valorisation du potentiel économique du secteur +Actualiser les outils d’appui à la relève entrepreneuriale. +Offrir aux entreprises une démarche individuelle d’accompagnement pour renforcer leur capacité d’adaptation et leur rentabilité. +Soutenir la gestion de l’offre et favoriser son évolution de façon à s’assurer sa pérennité. Axe 4- Développement durable +Implanter une nouvelle génération de mesures visant l’adoption de bonnes pratiques environnementales. 13 aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL Solidarité des transformateurs bioalimentaires du Québec Le 17 octobre 2013, les transformateurs bioalimentaires du Québec ont rencontré le vice-premier ministre François Gendron et les membres de son cabinet. Cette rencontre avait été demandée au vice-premier ministre à la suite du sommet tenu les 23 et 24 avril 2013 dont le but était d’exprimer la solidarité des transformateurs d’ici et de réitérer que le secteur parle d'une seule voix, car chaque constituante, bien qu'indépendante, fait partie intégrante d'un plan de match commun. C’est donc ensemble que l’AQINAC, le Groupe Export Agroalimentaire, le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ), le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), La Coop fédérée et l’Association québécoise des industries de la pêche ont présenté leur vision pour mieux répondre aux besoins des consommateurs et assurer la pérennité de l’industrie. Pour y arriver, il nous faudra : +Développer les marchés domestiques et internationaux et les compétences de commercialisation. + Adapter la loi sur la mise en marché. +Assurer la viabilité financière de la transformation bioalimentaire. +Maximiser nos capacités d’innovation. +Valoriser notre importance commerciale, mais aussi notre leadership en environnement et sécurité alimentaire. +Assurer l’accès à une main-d’œuvre suffisante et compétente. +Aligner l’allocation des ressources et les politiques gouvernementales à l’importance et aux spécificités de l’industrie de la transformation bioalimentaire. Avec l’élection d’un nouveau gouvernement le 7 avril dernier, nous espérons que la volonté d’atteindre ces objectifs sera maintenue. Programme de bourses de l’Université Laval Le développement de la relève est un enjeu qui mobilise l’AQINAC et ses membres. En 2011 et 2012, nous avons contribué de diverses façons au Programme de bourses de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, notamment en occupant la présidence d’honneur et en participant à la Classique de golf. En 2013, la direction de la Faculté a repensé le financement du programme. Pour maintenir sa contribution, le conseil de l’AQINAC a décidé d’accorder annuellement un montant de 4000 $ au programme « Partenaire de votre recrutement » pour les années 2014 à 2017. Le montant sera réparti en deux volets. 14 aqinac rapport annuel 2013-2014 D’abord, 1000 $ seront dédiés à la relève du 1er cycle, sous forme d’une bourse remise à un étudiant inscrit au programme d’agronomie. L’autre montant, soit 3000 $, sera accordé à l’implication étudiante en soutenant le FER, soit le Fonds d’appui aux initiatives étudiantes de l’AGÉTAAC (Association générale des étudiants en agriculture, alimentation et consommation). Ce don servira à établir un plan d’activités commun pour le Club d’expertise de l’Université Laval et le Club de Zootechnie. Dossiers et enjeux importants en 2013-2014 + Mise en action du plan stratégique quinquennal +Arrimage des programmes fédéraux, ICP et Agriinvestissement, avec l’ASRA (en attente de la décision de la Cour d’appel) +Union des producteurs agricoles : préoccupation de l’AQINAC par rapport au modèle de l’ASRA proposé par l’UPA +Secteur porcin : comité directeur – filière porcine (plan stratégique), création de l’événement Porc Show, Règlement sur les exploitations agricoles (REA), approvisionnement dans le secteur des grains, projet SRRP – Beauce-Québec (comité directeur), indexation du coût de production – ASRA (réf. : coût de l’alimentation) et nouveau modèle ASRA, Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) et diarrhée épidémique porcine (DEP) +Secteur avicole : ÉQCMA, poulet sans antibiotique, système centralisé de vente des quotas (règlement, location), calendrier d’abattage +Secteur des ruminants : collaboration avec la FPLQ pour le programme Pro-Action, collaboration avec Valacta sur la stratégie de transfert technologique et bien-être animal +Grains : système de transfert d’information, structure de concertation du secteur des grains, bonnes pratiques commerciales, règlements phytosanitaires, capacité d’entreposage des grains +Nutrition-fabrication-qualité : antibiorésistance et monitorage de l’utilisation des antibiotiques, santé et bien-être animal, règlement sur les aliments du bétail et harmonisation de l’inspection, gestion des moulées médicamentées, mycotoxines, éléments traces métalliques, analyse du cycle de vie +Services-conseils : surveillance des actes agronomiques, Centre d’expertise en gestion agricole, cause en appel au tribunal des professions, renouvellement de l’entente MAPAQ-UPA, approche multidisciplinaire (conseillers en gestion et en production – alimentation), modernisation de la Loi des agronomes et de la Loi des vétérinaires +Événements : 8e édition des Rendez-vous AQINAC et 5e édition du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC +Rencontre avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, table des partenaires et table de concertation (nouvelle politique de souveraineté alimentaire), Programme Cultivons l’avenir 2 Implications dans le secteur Par ses nombreuses interventions, l’AQINAC contribue à la vitalité, à l’essor et à la pérennité de tout le secteur agricole et agroalimentaire d’ici. Étant un acteur clé du secteur, il va de soi que l’AQINAC est de plus en plus sollicitée. Ainsi, l’AQINAC siège auprès des différentes organisations suivantes : Association de nutrition animale du Canada (ANAC) : Conseil d’administration et comité exécutif Au cœur des familles agricoles (ACFA) – Maison de répit : Comité des ambassadeurs Centre d’expertise en gestion agricole (CEGA) : Conseil d’administration Centre de développement du porc du Québec inc. (CDPQ inc.) : Conseil d’administration, comité exécutif, comité nutrition et comités techniques Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) : Comité interprofessionnel du poulet sans antibiotique et comité de liaison de la filière Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (ÉQCMA) : Conseil d’administration, comité exécutif et comités techniques Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) : Conseil d’administration Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval : Comité du développement de la main d’œuvre et Programme de bourses Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA) : Conseil d’administration et comité directeur Groupe de concertation du secteur des grains du Québec (GSGSQ) : Conseil d’administration et comité exécutif Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ): Comité des partenaires de la nouvelle politique bioalimentaire, comité sur la Stratégie québécoise du bien-être et de la santé animale Table filière porcine du Québec : Comité de travail sur le plan d’urgence en production porcine Année après année, l’AQINAC maintient des relations avec de nombreux intervenants du secteur agricole et agroalimentaire, dont : + Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) + Financière agricole du Québec (FADQ) +Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) +Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) +Union des producteurs agricoles (UPA) et ses fédérations spécialisées affiliées, en particulier : + Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) + Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ) + Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ) + Les Producteurs de lait du Québec (PLQ) + Éleveurs de porcs du Québec + Éleveurs de poulettes du Québec (ÉPQ) + S yndicat des producteurs d’œufs d’incubation du Québec (INCOBEC). L’AQINAC fait également partie de la Coalition GO5, visant à défendre la gestion de l’offre, ainsi que de l’Association des associations accréditées, regroupant l’Association des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.) et l’AQINAC, qui a comme mandat de faire des représentations quant à la mise en marché des grains. Dons et commandites – juin 2013 à avril 2014 +Agri-Marché : 100e anniversaire +Association des technologues : financement ATA +Au cœur des familles agricoles +Éleveurs de porcs du Québec : Fondation Tirelire et AGA +Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal +Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval +Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ) : Fondation OLO et 50e anniversaire +Fondation Audrey-Lehoux +Fondation Hôpital Honoré-Mercier +Moisson Québec 15 aqinac rapport DU PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL Structure administrative et permanence Au cours de la dernière année, l’AQINAC et ses membres ont bénéficié des services des personnes suivantes : +Sébastien Lacroix, gestionnaire de projets (porcs, ruminants, grains) et coordonnateur aux événements Remerciements Je tiens également à souligner qu’il m’est toujours aussi agréable de travailler en équipe avec les membres du conseil d’administration et je les remercie pour la confiance qu’ils m’ont accordée depuis le début. Enfin, j’aimerais remercier tous les membres des comités techniques de l’AQINAC et des comités organisateurs des Rendez-vous AQINAC pour l’expertise et la disponibilité qu’ils consacrent à l’association. +Sylvie Richard, agr. (jusqu’à décembre 2013) gestionnaire de projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal, statuts et règlements) +Julie Boudreau (depuis janvier 2014), gestionnaire de projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal, statuts et règlements) M. Yvan Lacroix Président-directeur général +Cynthia Vallée, agente aux communications et aux événements +Marie-Ève Lepage Boudreau, adjointe aux événements +Josanie Tremblay, adjointe administrative +Carol-Ann Ruel, technicienne en comptabilité et soutien à la bureautique +Eva-Maude Dragun, technicienne en bureautique Le sondage mené par Saine Marketing en 2011 a révélé que les membres de l’AQINAC, de même que les non-membres, reconnaissent le professionnalisme, la compétence et le dynamisme de l’équipe de la permanence qui m’accompagne au quotidien. J’aimerais profiter de l’occasion que m’offre cette tribune pour les remercier tous et toutes pour leur contribution au succès des multiples projets de l’association. 16 aqinac rapport annuel 2013-2014 17 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapport du COMITÉ PORC rapport du COMITÉ PORC M. LUC MÉNARD Président du comité Le secteur porcin continue d’être affecté par la pression politique et commerciale. En 2013-2014, parmi l’ensemble des dossiers traités, sept ont plus particulièrement retenu l’attention : + Arrimage des programmes fédéraux avec l’ASRA + Comité Santé et Biosécurité + Les Éleveurs de porcs du Québec + PICV Beauce et veille sanitaire provinciale + Bilan alimentaire + Comité des leaders en production porcine québécoise + Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) Suivi du dossier de l’arrimage des programmes fédéraux avec l’ASRA Rappel et mises à jour En 2007, le gouvernement fédéral a mis en place des programmes ponctuels, soit : +Indemnité pour coûts de production (ICP), avec un maximum de ventes nettes admissibles de 450 000 $. +Agri-investissement de démarrage, avec un maximum de ventes nettes admissibles de 3 000 000 $, un outil de gestion des risques de l’entreprise agricole. Le 18 juillet 2008, Ferme Vi-Ber inc., par l’entremise de ses procureurs, a déposé une requête à la Cour supérieure du Québec afin de contester la façon d’arrimer les programmes fédéraux « Indemnisation des coûts de production » (ICP) et « Agri-investissement » avec la compensation due en vertu de l’Assurance stabilisation du revenu agricole (ASRA). En 2008, un Groupe de soutien au recours institué contre La Financière agricole du Québec (FADQ) est formé. Quatre journées d’audiences ont eu lieu en 2011, soit les 25, 26, 27 et 30 mai. Le 3 février 2012, l’honorable Michèle Monast, juge de la Cour supérieure, émet un jugement qui accueille la cause et condamne la FADQ à payer à Ferme Vi-Ber inc. et aux membres du Groupe de soutien les sommes réclamées, soit environ 15M$. De plus, la décision y ajoute les intérêts au taux légal et l’indemnité additionnelle à compter du dépôt de l’action de Ferme Vi-ber inc. le 1er avril 2008. Un mois plus tard, soit en mars 2012, la FADQ porte ce jugement en appel et dépose son mémoire en juin. De son côté, Ferme Viber Inc. et le Groupe de soutien a déposé le sien à la fin de septembre. Le 15 janvier 2014, l’audience en cours d’appel a eu lieu. Depuis, le regroupement est en attente d’un jugement final. Le temps d’attente est variable et peut aller de 6 à 9 mois. Comité des « leaders » de la filière porcine québécoise En décembre 2013, l’AQINAC s’est jointe au comité des « leaders » en production porcine. Parlant d’une seule voix, les dirigeants des abattoirs, de La Coop fédérée, de l’AQINAC et des Éleveurs de porcs du Québec, font valoir la nécessité d’un appui clair de l’État afin de soutenir la consolidation et la relance du secteur. À cette fin, le comité a engagé Groupe AGÉCO afin de réaliser un diagnostic sur l’industrie porcine et d’élaborer un plan stratégique pour la période 2014-2019 pour la Filière porcine québécoise, en collaboration avec le comité de direction de cette dernière. Le mandat s’échelonnera du 24 avril au 31 octobre 2014. Au terme du mandat, le comité de direction de la Filière porcine québécoise aura en main : +Un diagnostic à jour de l’industrie, sous forme synthétique, avec identification et caractérisation des opportunités et contraintes au développement; +Un plan stratégique 2014-2019, ayant comme axe central l’acceptabilité sociale, avec des indicateurs et des tableaux de bord pour son suivi; +Un plan d’affaires visant à exprimer le plein potentiel économique de la filière porcine québécoise et légitimant l’appui gouvernemental. Les Éleveurs de porcs du Québec L’AQINAC continue de siéger et de collaborer à différents comités de filière des Éleveurs de porc du Québec, tels que : comité coût de production, comité bien-être animal, comité de coordination des formations en biosécurité, plan de mesures d’urgence dans le porc, comité de révision du nouveau règlement sur la traçabilité des porcs, etc. 21 aqinac rapport DU COMITÉ PORC Mises à jour en bref : Comité coûts de production : +Le comité a travaillé à valider plusieurs points dans l’étude de coûts de production du CECPA qui servira de nouveau modèle ASRA. Traçabilité - porc tracé : +En janvier 2013, le comité s’est réuni afin de procéder à une deuxième lecture du règlement fédéral sur la traçabilité des porcs. +La mise en place du nouvel outil de déplacement des porcs devait être obligatoire à partir du 1er janvier 2014, mais a été reportée à juillet 2014. Comité contrat-type : +Différents membres de l’AQINAC ont été consultés afin d’exprimer leur point de vue. L’AQINAC remercie toutes les personnes qui, en son nom, siègent aux divers comités mentionnés précédemment. Bilan alimentaire Le bilan alimentaire, dans un projet de deux ans, est présentement à l’étude par le CDPQ dans le cadre du programme de soutien aux stratégies sectorielles de développement 2 (volet 1 - Appui au développement sectoriel) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Validation de la méthode du bilan alimentaire pour estimer les rejets en phosphore chez le porc Lors du conseil d’administration de l’AQINAC tenu le 4 novembre 2013, les administrateurs ont manifesté l’intérêt de s’engager, en tant qu’association, dans le projet « Validation de la méthode du bilan alimentaire pour estimer les rejets en phosphore chez le porc » présenté au programme de soutien aux stratégies sectorielles de développement 2. La contribution de l’AQINAC s’élève à 23 000 $, dont 12 500 $ équivalant aux frais associés à la compilation des bases de données et à l’achat des porcelets. La balance, soit 10 500 $, est en espèce et a été répartie en deux versements au courant du projet au niveau des membres participants. 22 aqinac rapport annuel 2013-2014 Équipe québécoise en santé porcine (EQSP) L’EQSP, dont fait partie l’AQINAC depuis sa création officielle en juin 2013, travaille à prévenir l’introduction de la diarrhée épidémique porcine (DEP) au Québec par différentes actions : + Rencontre de transporteurs +Conférences de sensibilisation et d’éducation sur la maladie hautement virulente + Association des vétérinaires en industrie animale (AVIA) + Souper aux Huîtres de l’AQINAC + Assemblée générale spéciale des Éleveurs de porcs du Québec + Rendez-vous porcin AQINAC 2013 Avec l’arrivée d’un premier cas positif au Canada et au Québec, la situation est vite passée de la prévention aux actions. Après cette annonce, la filière porcine québécoise s’est vite mobilisée et a pris différentes actions pour s’assurer de minimiser l’impact de la maladie au Québec : +Échantillonnage et tests environnementaux +Déclaration des résultats +Recommandation préventive de retirer les sous-aliments protéiniques d’origine porcine des formulations alimentaires au Québec Depuis leurs introductions, le Québec n’a eu qu’un cas déclaré. Actuellement, le Québec est toujours exempt de la DEP, et l’EQSP continue d’encourager de tester les aliments et l’environnement pour suivre l’évolution du virus. Comité Santé & Biosécurité Un comité santé et biosécurité, composé d’experts à l’emploi et/ ou d’experts consultants au niveau des membres de l’AQINAC, a été formé. Le mandat du comité est d’élaborer les orientations et les actions à prendre, et ce, en harmonie avec les différentes instances de l’industrie porcine et les différents projets au Québec dont le but est d’améliorer la biosécurité et d’obtenir un meilleur contrôle du SRRP en vue d’une éradication régionale ou nationale. 23 aqinac rapport DU COMITÉ PORC PICV Beauce et veille sanitaire provinciale En 2012, le comité a nommé deux représentants pour siéger sur le comité décideur du projet PICV Beauce : M. Daniel Richard, biol., et Dre Manon St-Hilaire, DMV. Actuellement, ce projet en est toujours à l’étape de rassembler les acteurs (1000 sites) de la région concernée. Au courant de 2013, une version provinciale est apparue, et ce, dans le but d’avoir une veille sanitaire provinciale. L’AQINAC, par le biais de son représentant, s’est assurée des règles de gouvernance pour garantir autant que possible le succès de ce projet, qui est encore en processus d’élaboration. Il revient toutefois à chaque entreprise d’y adhérer. Plus nous ferons de prévention et d’actions, plus nous serons en mesure de contrer les crises sanitaires (ex. : DEP/SRRP). Comité santé et biosécurité : +M. Daniel Richard, biol., (DR Produis Vétérinaires inc.) Boehringer Ingelheim Vetmedica, président du comité +M. Claude Bérubé, agr., Les Aliments Breton +Mme Brigitte Boucher, DMV, consultante exclusive au réseau Coop +M. François Cardinal, DMV, Les Consultants Avi-Porc SENC +Mme Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain +M. Étienne Hardy, agr., La Coop fédérée +Mme Julie Ménard, agr., DMV, F. Ménard inc. +M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain +M. Jacques Miclette, DMV, Agri-Marché inc. +M. Jean-Marc Parenteau, Provimi Canada ULC +M. Alain Ricard, DMV, Meunerie Côté-Paquette inc. Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité porc, du comité biosécurité et SRRP, ainsi que du comité REA pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont participé aux travaux du comité porc ou aux dossiers de la filière porcine : +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC Comité nutrition (EQSP) : +M. Nicolas Lafond, agr., Aliment Breton Canada inc. +M. Richard Bilodeau, agr., F. Ménard inc. +Mme Emmanuelle Lewis, agr., Agri-marché +Mme Marie Despars, agr., Provimi Canada ULC +M. Luc Ménard, F. Ménard inc., président du comité +M. Simon Huard, agr., ADM Alliance Nutrition +M. Christian Blais, agr., Isoporc inc. +M. Pierre Lessard, agr., La Coop fédérée +M. Christian Breton, Aliments Breton Canada inc. +M. Martin Pelletier, agr., MBA, EQSP +M. Robert Brunet, La Coop fédérée +M. Francis Simard, agr., M. Sc., Shur-gain/Nutreco +M. Mario Côté, Meunerie Côté-Paquette inc. +Mme Julie Boudreau, AQINAC +M. Bruno Girard, F. Ménard inc. +M. Yvan Lacroix, AQINAC +M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain +M. Daniel Richard, biol., (DR Produits Vétérinaires inc.) Boehringer Ingelheim Vetmedica +M. Claude Robitaille, Meunerie Robitaille inc. +M. Martial Tanguay, Meunerie Côté-Paquette inc. +M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC 24 aqinac rapport annuel 2013-2014 25 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapport du COMITÉ AVICOLE rapport du COMITÉ AVICOLE M. patrice gagnon, agr., m.b.a., Président du comité L’implication des membres du comité avicole au cours de la dernière année a été encore une fois très importante. En effet, le comité et ses membres ont travaillé ensemble sur plusieurs dossiers liés à l’industrie. Règlement modifiant le Règlement sur la production et la mise en marché du poulet Depuis plus de quatre ans maintenant, les Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) travaillent à modifier le règlement sur la production et la mise en marché du poulet. Depuis 75 ans, plusieurs générations d’employés dévoués et de fidèles clients ont contribué au succès de Sanimax. Nous leur disons merci! Les partenaires de l’industrie (AQINAC, Les Couvoiriers du Québec inc. – LCQ, La Coop fédérée, Association des abattoirs avicoles du Québec – AAAQ, et Association des acheteurs de volailles du Québec – AAVQ) ont exprimé aux ÉVQ à plusieurs reprises l’importance d’une collaboration entre les éleveurs et l’industrie. Le comité avicole et les partenaires ont participé à plusieurs rencontres avec les ÉVQ visant à s’entendre sur les modifications proposées. Comme les deux parties ne s’entendaient pas sur la mise en place de la réglementation, et à cause de l’impact sur la viabilité et la compétitivité de la filière avicole, des séances publiques ont eu lieu devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) les 13, 15 et 16 août ainsi que les 19, 21 et 22 novembre 2013. Rappelons que les objectifs priorisés par les ÉVQ sont d’améliorer l’accès aux quotas pour tous, de favoriser l’établissement de la relève et de limiter le prix de quota. Selon les partenaires de l’industrie, le règlement amendé ne traitait pas de façon équitable les différentes structures d’élevages. Ceux-ci proposaient plutôt des pistes de solutions permettant une structure de filière compétitive et touchant les points suivants : + Fusion, acquisition, ajout ou remplacement d’actionnaires +Limite de détention +Définition de famille +Cession de quota +Location de quota +Nouveaux poulaillers +Programme de relève pour producteurs non apparentés +Programme de relève pour producteurs apparentés Le 11 avril dernier, la RMAAQ rendait sa décision en rejetant la demande des ÉVQ d’approuver le Règlement modifiant le Règlement sur la production et la mise en marché du poulet. Elle encourage entre autres les ÉVQ à profiter de la collaboration offerte par les autres membres de la filière avicole. Les partenaires de l’industrie mentionnés précédemment poursuivent leur travail afin d’arriver à une solution bénéfique pour les deux parties, en supportant la recommandation de la RMAAQ de travailler en collaboration avec les Éleveurs de volailles du Québec. Parts de marché du poulet à griller et croissance différenciée L’Alberta ne faisant plus partie des Producteurs de poulet du Canada (PPC) depuis le 1er janvier 2014, les PPC ont eu recours à un médiateur pour la tenue de plusieurs séances de travail avec les dix provinces en décembre et janvier dernier. À la suite de l’échec de la dernière séance de médiation, le Québec et l’Alberta ont immédiatement recherché ensemble d’autres pistes de solutions. Un projet d’entente a donc été présenté à toutes les provinces et, le 19 février dernier, une entente de principe a été conclue par neuf des dix provinces, l’Ontario ayant refusé de se rallier. Les ÉVQ poursuivent par contre leur travail avec les autres provinces afin que cette entente obtienne le support de tous. Cette entente est basée sur une formule respectant les exigences du Conseil des produits agricoles du Canada et vise à établir un équilibre entre l’historique de production d’une province et son niveau de compétitivité. Elle tient également compte de la population provinciale, mais de façon limitée. L’AQINAC et les différents acteurs de la filière continuent d’appuyer les ÉVQ dans ce dossier. www.sanimax.com|1.800.361.4269| 29 aqinac rapport DU COMITÉ AVICOLE ACIA – Projet de politique sur le transport des animaux En 2013, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a procédé à la modernisation de la partie XII sur le transport des animaux du Règlement sur la santé des animaux. L’objectif de cette modernisation est d’harmoniser le présent règlement avec les connaissances scientifiques actuelles en matière de bien-être animal, les normes internationales et les pratiques courantes de l’industrie afin de conserver l’accès aux marchés internationaux et d’améliorer le bien-être des animaux durant le transport. L’AQINAC travaille avec d’autres partenaires afin que l’impact économique de la modernisation de cette loi soit minimisé. Comité Bien-être animal des ÉVQ L’AQINAC participe activement au Comité Bien-être animal des Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ). Le mandat du comité consiste à travailler à l’élaboration des éléments de solutions qui veilleront au bien-être des poulets et des dindons. Les objectifs spécifiques sont les suivants : À noter que, spécifiquement dans le dossier de l’emplumement, les membres du sous-comité technique, MM. Charest et Perron, sont présents également pour leur expertise en alimentation animale. Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (ÉQCMA) En tant que membre de l’ÉQCMA, l’AQINAC a participé aux différentes réunions de l’organisme, soit le conseil d’administration, le comité exécutif, le comité consultatif et l’assemblée générale annuelle. L’AQINAC a aussi participé aux différentes rencontres de travail pour appuyer le coordonnateur dans la préparation des différents mandats et projets de l’ÉQCMA. Les projets bénéficient d’aide financière soit fédérale, soit provinciale, soit des deux paliers. Gestion de cas de LTI et de MG Au cours des douze derniers mois, l’ÉQCMA a été impliquée dans la gestion de trois cas de laryngotrachéite infectieuse (LTI) : deux cas ont eu lieu dans la région de Lanaudière et l’autre en Montérégie. Le comité avicole remercie d’ailleurs les membres de l’AQINAC pour leur respect des consignes de biosécurité rehaussée. +Identification des problématiques de bien-être animal rencontrées sur le terrain Maladies à déclaration obligatoire +Vérification de l’applicabilité de la réglementation en matière de bien-être animal sur le terrain Au Canada, il y a 32 maladies à déclaration obligatoire, dont quatre maladies aviaires : +Élaboration de solutions visant à répondre aux problématiques vécues sur le terrain +Développement d’une stratégie de communication visant à diffuser les solutions identifiées aux membres de la filière avicole +Partage de l’information et développement d’un plan d’intervention concerté pour les médias et l’ensemble des partenaires de l’industrie en cas de crise médiatique relevant de problématiques associées au bien-être animal Pour ce faire, trois comités sont formés : Comité directeur représenté par +AQINAC - M. Christian Trottier, Couvoir Boire et frères inc. + Les Couvoiriers du Québec inc. - M. Pierre Houde, Shur-Gain Sous-comité emplumement représenté par : +Les Couvoiriers du Québec inc., François Duguay, Couvoir Boire et frères inc. +Les Couvoiriers du Québec inc. - Patrick Leclerc, La Coop Sous-comité technique représenté par : +AQINAC - Sébastien Charest, F. Ménard Inc. +AQINAC - Sylvain Perron, Shur-Gain 30 aqinac rapport annuel 2013-2014 +Influenza aviaire hautement pathogène ou faiblement pathogène de souche H5 ou H7 + Maladie de Newcastle (souche hautement pathogène) + Typhose + Pullorose Les propriétaires d'animaux, les vétérinaires et les laboratoires sont tenus de signaler au vétérinaire de l'ACIA la présence d'un animal atteint, ou soupçonné d'être atteint, d'une de ces maladies dans les plus brefs délais. Des mesures de lutte ou d'éradication seront alors prises immédiatement par l’ACIA. L’AQINAC et les autres partenaires de l’industrie sont favorables à un tel cadre. Cette obligation de déclaration est aussi accompagnée de mesures de biosécurité à respecter. L’EQCMA et ses partenaires travaillent activement à ajouter la laryngotrachéite infectieuse (LTI) et la Mycoplasma gallisepticum (MG) dans la liste des maladies à déclaration obligatoire. Étude de faisabilité d’un régime d’indemnisation des pertes en cas de crise L’EQCMA a amorcé, au printemps 2012, une étude de faisabilité pour explorer la possibilité de mettre en place un régime d’indemnisation afin de couvrir les pertes économiques encourues lors d’épisodes de maladies infectieuses, et ce, par les divers intervenants (ex. : producteurs, transporteurs, fabricants d’aliments pour animaux, abattoirs, etc.). Un tel régime permettrait à l'EQCMA d’être mieux pourvue financièrement pour toute intervention en situation de crise sanitaire. Le travail se poursuit auprès des producteurs et de l’ensemble des acteurs afin de mettre ce régime en place pour 2015. Il devra au préalable être approuvé par l’ensemble des partenaires. Projet de production de poulets sans antibiotique Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont été impliquées dans les dossiers relevant du comité avicole : +M. Patrice Gagnon, agr., M.B.A., Comptoir agricole de Saint-Hyacinthe, président du comité En octobre dernier, le conseil d’administration de l’AQINAC a accepté de participer à un projet de recherche portant sur le « poulet sans-antibiotique » et comportant cinq activités. +M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc. Nous vous rappelons que l’AQINAC avait participé au projet précédent mené par la Faculté de médecine vétérinaire, qui a eu lieu dans huit élevages québécois, et favorisé la diffusion des résultats lors du Rendez-vous avicole du 20 novembre 2013. +M. Pierre Houde, Shur-Gain Un comité recherche avec des représentants des différents groupes sera formé. Sa création permettra une coordination optimale entre les groupes, tout en créant une cohésion nécessaire à la réussite du projet. Des rencontres mensuelles seront tenues dans les mois précédents le début du suivi des fermes et au besoin par la suite. Les sujets abordés porteront non seulement sur l’avancée du projet, mais aussi sur les divers problèmes rencontrés par les chercheurs. Ainsi des solutions possibles pourront y être discutées et décidées avec l’accord du comité. De même, les différents groupes participants seront régulièrement mis au courant de l’avancée des projets par le biais des comptesrendus réguliers des rencontres du comité. +M. Serge Poulin, ing., agr., Aliments Breton inc. +Mme Guylaine Brochu, Agri-Marché inc. +M. Sébastien Charest, dta, F. Ménard inc. +M. Sylvain Lefebvre, T.P., La Coop fédérée +M. Claude Morin, agr., Vétoquinol Canada inc. +M. Sylvain Tremblay, agr., DCL nutrition santé animale +M. Daniel Venne, DMV, M. Sc., ACPV, Couvoir Scott inc. +Mme Julie Boudreau, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC +Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC Étant donné la complexité du projet et le nombre d’intervenants impliqués, des sous-groupes de travail seront formés pour régler certains aspects du projet. Ainsi, les vétérinaires des fermes participantes seront rencontrés un à un par les chercheurs pour expliquer le projet et s’entendre sur un modus operandi si des problèmes de santé découlant du projet (ex. : diarrhée, entérite nécrotique, etc.) survenaient. L’AQINAC formera un groupe de conseillers en nutrition animale que les chercheurs de la Faculté de médecine vétérinaire rencontreront, afin d’uniformiser certains critères alimentaires essentiels au projet (ex. : ajout d’enzymes, normes d’insertion de certains grains, etc.). Une firme sera mandatée pour fabriquer des « prémix » sans nom pour distribution aux meuneries afin de garder confidentiels les produits ajoutés à l’alimentation. Puis, une rencontre avec les représentants des couvoiriers sera faite pour décrire exactement les besoins en terme de livraison de poussins (ex. : vaccination coccidiose pour les poulaillers testés, provenance similaire des poussins, âge souhaité des reproducteurs, etc.) pour les fermes participantes. Prenez note qu’au moment d’écrire ces lignes, cette demande de projet agroscientifique était toujours à l’étude auprès d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. 31 aqinac rapport DU COMITÉ AVICOLE rapport du COMITÉ RUMINANTS rapport du COMITÉ RUMINANTS M. René Belhumeur, CPA, CMA, Président du comité Les enjeux et défis du comité ruminants sont particulièrement concentrés sur la dynamique de la collaboration avec les différents partenaires, et ce, tant au niveau politique, que technique et économique. Les Producteurs de lait du Québec Lancement du programme proAction : L’AQINAC, via ses membres, a confirmé aux Producteurs de lait du Québec, sa participation comme collaboratrice à la réalisation des différents axes de son programme proAction. Ce programme a comme objectif de positionner le lait canadien comme l’un des meilleurs et l’un de ceux qui répondent aux plus hautes normes, dans l’esprit des consommateurs. Dossier « iode » Après une troisième année de mise en place du programme d’analyse de la teneur en iode sur les fermes du Québec, l’AQINAC, en tant que partenaire participant, est en attente des résultats. Santé Canada a établi le seuil recommandé à moins de 500 microgrammes par litre. Les résultats des analyses sont transmis par les Producteurs de lait du Québec aux entreprises concernées. Pour les fermes ayant un résultat au-dessus du seuil, un test de suivi est effectué afin de déterminer l’efficacité des mesures mises en place. Si, par la suite, le résultat est toujours hors-norme, la lettre envoyée inclut les coordonnées d'une ressource pouvant les aider à identifier la source de la teneur élevée en iode. Suivant la réception des résultats, les partenaires se réunissent pour procéder à un bilan afin d’étudier les résultats des actions posées dans ce dossier. Ils reviennent ensuite avec des recommandations. Valacta L’objectif de ce comité, dirigé par les producteurs, est de développer un cadre pour la mise en œuvre d’un réseau national de transfert des connaissances et de technologies visant à accélérer l’innovation chez les fermes laitières canadiennes. Il a également été proposé de former un comité restreint au sein duquel l’AQINAC siégera afin de continuer le projet. Depuis, cette rencontre aucune autre réunion n’a eu lieu. Comité Bien-être animal et logement en production laitière À la demande de Valacta, l’AQINAC siège sur ce comité : +Comité d’orientation stratégique sur le logement et le Bien-être animal en production laitière et bien-être santé des onglons Représentant : Mario Lavallée, agr., Shur Gain. Plan stratégique quinquennal : Le 14 avril dernier, certains membres du comité ruminants se sont réunis en groupe de discussion (focus group) dans le cadre de l’exercice de planification stratégique de Valacta. L’organisation souhaite mieux travailler avec ses partenaires du terrain et optimiser les relations de travail. Une série d’entretiens, via le Groupe AGÉCO, a été effectuée avec ces principaux partenaires, dont fait partie l’AQINAC et ses membres. Les membres du comité ont bien apprécié l’exercice et espèrent que des conclusions gagnantes en découleront, et ce, au bénéfice de tous (ex. : clarification des différents rôles des partenaires interpelés, dont l’AQINAC). Comité d’orientation stratégique sur le transfert technologique en production laitière Le 25 février 2013, l’AQINAC a été invitée par Valacta à joindre le comité d’orientation stratégique sur le transfert technologique en production laitière. À la suite de cette invitation, le comité ruminants a proposé, M. Yan Turmine, agr., avec l’accord de ce dernier, à titre de représentant de l’AQINAC. 35 aqinac rapport DU COMITÉ RUMINANTS Agriculture & Agroalimentaire Canada (AAC) Différents membres de l’AQINAC ont reçu en janvier ou février dernier des invitations pour participer à une rencontre régionale des utilisateurs de la recherche en production laitière par AAC. « De par sa mission, Agriculture et agroalimentaire Canada et la Direction du Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc a organisé avec les acteurs de la production laitière québécoise, un évènement rassembleur visant à permettre l’émergence d’un modèle de référence et d’une nouvelle stratégie régionale en agroenvironnement axé sur les besoins de croissance actuels et futurs de la filière. L’axe environnemental étant un pilier du plan stratégique du centre de recherche, la direction désirait être proactive dans ce domaine et convier les organismes concernés à une réflexion collective. Ces organismes provenaient des domaines de la recherche, de la production, de la fourniture d’intrants, de la transformation et du soutien public à l’industrie. Objectifs spécifiques de l’évènement : Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité ruminants pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles aux différents dossiers. Le comité ruminants est constitué des personnes suivantes : +M. René Belhumeur, CPA, CMA, Meunerie LabontéBelhumeur inc., président du comité +M. Paul Baillargeon, DMV, M. Sc., Pfizer santé animale +M. Sylvain Boyer, T.P., La Coop fédérée +M. Maurice Champagne, agr., ADM Alliance Nutrition +M. Jean-Philippe Faucher, agr., Lactech +M. Martin Léonard, agr., Ph. D., Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition +M. Richard Lizotte, T.P., Shur-Gain +M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC 1. S’informer mutuellement sur l’éventail des activités de recherche en cours ou à venir en production laitière; 2. Identifier selon les tendances favorables et défavorables, les principaux enjeux et impacts potentiels associés à l’importance des facteurs environnementaux dans la production laitière au Québec; 3. Déterminer les orientations déterminantes et le cadre stratégique à favoriser pour répondre à ces enjeux; 4. Favoriser l’émergence d’un projet d’intervention en mode collaboratif visant à réfléchir et à identifier collectivement diverses solutions innovantes aux enjeux environnementaux identifiés; 5. Élaborer les principales exigences, contributions requises et phases de mise en place du projet commun (plan d’action) et identifier les principaux acteurs ou partenaires disposés à s’engager dans le projet commun. » Dans cette perspective, le comité ruminants considérait qu’il s’agissait d’une occasion de s’exprimer en tant qu’industrie. Une conférence téléphonique a été organisée, dans le but de formuler un message commun de l’industrie de l’alimentation animale, et ainsi élaborer une présentation unique à cette rencontre. Le 18 mars 2014, Yvan Lacroix, PDG de l’AQINAC, est allé présenter notre association. Il a exposé notre opinion sur les tendances favorables et défavorables, les principaux enjeux et impacts potentiels associés à l’importance des facteurs environnementaux dans la production laitière au Québec. Il a proposé de développer un vrai comité de filière sur les enjeux de demain. 36 aqinac rapport annuel 2013-2014 37 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapport du COMITÉ GRAINS rapport du COMITÉ GRAINS M. Maurice hénault, AGR., Président du comité Au cours de la dernière année, quatre dossiers ont retenu l’attention des membres du comité, c’est-à-dire : + Le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales + Le Groupe de concertation du secteur des grains au + Les bonnes pratiques commerciales + L’ériochloé velue Québec (GCSGQ) Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales Le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales est aussi connu sous le vocable SRDI (Service de Recueil et de Diffusion de l’Information). Dès le départ, rappelons que le comité grains s’occupe de ce dossier depuis l’AGA de 2007. Les associations accréditées (AQINAC, ANCQ inc., La Coop fédérée) ont commencé à travailler sur le SRDI en décembre 2006. L’année dernière, nous avions conclu sur ce dossier comme suit : « Les audiences publiques se poursuivront du 3 au 5 juillet prochains. Les points de vue et arguments des associations accréditées y seront exposés. De plus, nous espérons que les plaidoiries des procureurs au dossier seront dévoilées afin de connaître l’opinion de la Régie sur ce règlement. » Que s’est-il passé au cours de la dernière année ? De janvier 2013 au 21 janvier 2014 inclusivement, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) a tenu huit audiences publiques en regard de ce dossier. Au cours de ces audiences : + Des experts ont été entendus; +Des producteurs de grains ont témoigné (certains étaient en faveur, et d’autres, contre); +Des représentants de l’AQINAC et de l’ANCQ inc. ont également témoigné; +Me Madeleine Lemieux a fait entendre M. John Jordan de « Farm Market News » de l’Ontario. M. Jordan est venu expliquer à la Régie la façon de travailler en Ontario quant à la diffusion de l’information sur les prix des grains. En résumé, le site « Farm Market News » publie des « bases » à différents points de livraison dans cette province. Il s’agit d’un système simple, facile à utiliser et peu couteux. pour déposer leurs réponses aux différentes plaidoiries de ces mêmes procureurs. Répétons-le, les associations accréditées sont d’accord avec les objectifs poursuivis par le SRDI : mettre à la disposition des producteurs de grains une meilleure information sur les prix et les marchés. Toutefois, les informations exigées via le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales comportent des informations nominatives et commercialement sensibles. Ces informations devraient être envoyées à un organisme neutre et non à la Fédération. Dans cette optique, les associations accréditées offrent leur collaboration à la Fédération depuis le 23 janvier 2007. Au moment d’écrire ces lignes, nous étions toujours dans l’attente d’une décision de la part de la Régie dans ce dossier. Groupe de concertation du secteur des grains du Québec (GCSGQ) À propos du GCSGQ Mission : Concerter les acteurs pour faire face aux enjeux du secteur des grains notamment l’amélioration de la rentabilité, de la productivité et de la compétitivité, la satisfaction des besoins actuels et futurs (en qualité et quantité) des clientèles (marchés de l’alimentation animale et humaine, marchés industriels). Mandats : +Identifier les besoins pour la croissance et le développement de l’industrie. +Identifier et mettre en place les priorités d’actions dans les domaines de la recherche, du transfert de connaissances, du développement des marchés, etc. Les procureurs au dossier ont présenté leurs plaidoiries respectives en janvier 2014 et ils ont eu jusqu’au 4 mars 2014 41 aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS À la demande du Groupe de concertation, un diagnostic de l’industrie des grains au Québec a été réalisé par le Groupe AGÉCO. Les enjeux de cette industrie ont alors été définis comme suit : +Accroître les revenus tirés du marché +Structure et compétitivité des entreprises +Environnement +Recherche et développement, et transfert des connaissances +Favoriser l’approche filière À la suite cette étude, et surtout de ses constats, le Groupe de concertation a décidé dans un premier temps de centrer ses efforts sur trois actions : Action 1 +Favoriser le développement d’outils en appui à la commercialisation et à l’approvisionnement en grains pour les producteurs et les autres intervenants, notamment en matière de contrats types. Action 2 Tel que défini dans le Plan stratégique de l’industrie des grains au Québec 2012-2016, « les membres du GCSGQ ont pour préoccupation première d’approvisionner les marchés (animal, industriel et humain) en qualité et en quantité ». Pour y arriver, les membres du GCSGQ ont convenu d’articuler ce plan autour de sept axes stratégiques et ont identifié pour chacun des actions à entreprendre. Cependant, deux axes nous interpellent plus particulièrement : Axe 2 – Qualité +Connaissances et diffusion des exigences de qualité des différents utilisateurs +Formations et activités de sensibilisation réalisées en lien avec la qualité +Création et diffusion d’outils d’accompagnement sur la qualité Axe 5 – Risques de marché +Actions de sensibilisation destinées aux producteurs et autres intervenants +Nombre de producteurs et d’intervenants ayant suivi une formation sur la gestion des risques +Création et diffusion d’un guide de bonnes pratiques commerciales Le Groupe de concertation a mandaté le Groupe AGÉCO pour la réalisation d’une étude intitulée : « Portrait et diagnostic du système d’approvisionnement en grains du Québec ». On retrouve dans ce rapport, qui a été déposé en janvier 2014, un portrait et un diagnostic très élaborés qui sont décrits dans des chapitres intitulés : +Le système d’approvisionnement des grains du Québec; +Les infrastructures et les pratiques à la ferme; +Les équipements et les pratiques des transporteurs routiers; +Les infrastructures et les pratiques des centres de grains; +Les comparaisons avec quelques concurrents (États-Unis, Ontario, Ouest canadien); +Améliorer l’information sur la qualité des grains du Québec et inciter les producteurs à mesurer et bien connaître la qualité des grains à la ferme. Action 3 +Identifier et promouvoir les bonnes pratiques de documentation des transactions et d’échange des documents, et s’assurer d’une meilleure constance et uniformité dans les pratiques liées aux spécifications de qualité. On remarquera que pour chacune de ces actions, tant l’AQINAC que l’ANCQ inc. sont interpellées. D’autres constats sont ressortis du diagnostic préparé par le Groupe AGÉCO : +Les rendements des céréales à paille déclinent au Québec + Ceux du soya stagnent +Les rendements en maïs s’accroissent moins rapidement qu’en Ontario et aux États-Unis Le conseil d’administration du Groupe de concertation et Innovagrains ont donné un mandat à la firme Éco Ressources. Cette firme fera une étude intitulée : « Identification des facteurs explicatifs de l’évolution des rendements en grandes cultures au Québec ». Celle-ci s’étalera de mai 2014 à décembre 2015. Tant l’AQINAC que l’ANCQ inc. seront représentées sur le comité de suivi de cette étude. Bonnes pratiques commerciales Voici ce que nous écrivions à cet égard l’année dernière : Le 1er février 1997, la filière du secteur des grains publiait un Guide des bonnes pratiques commerciales des grains produits au Québec, ainsi que les Règles et Dispositions règlementaires applicables aux bonnes pratiques commerciales des grains produits au Québec. Les représentants des associations accréditées ont rencontré les représentants de la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ) en février dernier. Beaucoup de travail a été accompli lors de cette rencontre afin de revoir ce guide qui date du 1er février 1997. +La détermination des principaux enjeux; +La détermination des pistes de solutions. 43 aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS Notons que des règles et des dispositions règlementaires s’attachent à ces bonnes pratiques commerciales. Règle 1 +Description d’une transaction commerciale; +Responsabilité de l’acheteur; +Responsabilités du transporteur; +Documents usuels d’une transaction commerciale; +Informations supplémentaires concernant les opérations suivantes : pesée, classement, cas de litiges dans le classement, cas de litiges dans la pesée, chargement ou déchargement, et frais de service. Règle 2 : litige et arbitrage Son fonctionnement varie comme suit : Si certaines clauses du contrat ne peuvent être respectées, les changements doivent être confirmés par écrit et acceptés par les deux parties. Advenant un litige, les deux parties devraient tenter d’en arriver à un accord et, dans le cas contraire, ils pourront s’adresser au Comité d’arbitrage. Un comité pourra être formé à la demande de l’une des deux parties. Ce processus est facultatif et a pour objet de tenter de trouver une solution au litige afin d’éviter des procédures judiciaires. Le comité est composé de trois personnes : un représentant de la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ), une personne nommée par l’Association des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.); la FPCCQ et l’ANCQ inc. nomment d’un commun accord un 3e membre neutre. Les représentants sont nommés à ces postes pour une durée d’un an. Les membres du comité pourront nommer un secrétaire. Les frais encourus sont à la charge des deux parties, quelle que soit la décision. Les deux parties auront alors le loisir d’accepter la décision du Comité ou de porter le litige devant les tribunaux. Toutefois, le Comité ne sera en aucun temps tenu d’arbitrer le litige qui lui sera soumis. Le travail entre la Fédération et les associations accréditées devrait se poursuivre au cours des prochains mois. Ériochloé velue Lors de l’AGA de l’année dernière, l’ériochloé velue (É.V.) était considérée comme un dossier chaud et à suivre. On parlait alors de nouvelles exigences phytosanitaires d’importation de maïs pour les utilisateurs à risque faible et élevé. Nous écrivions alors ce qui suit : Les négociants en céréales devront, dans leur cas, se prémunir d’un certificat d’importation et prévoir des ententes de conformité avec l’utilisateur final (ex. : le meunier) afin de prouver le faible risque de la transaction. 44 aqinac rapport annuel 2013-2014 Prochaines étapes : +L’industrie avait jusqu’à la fin avril 2013 pour émettre ses commentaires +Une deuxième ébauche sera envoyée au courant du mois de juin 2013 avec une période de 45 jours pour les commentaires Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité grains pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont participé aux travaux de ce comité : +Août 2013 : L’ACIA examinera les commentaires et révisera les directives s’il y a lieu +M. Maurice Hénault, agr., président du comité +Octobre 2013 : L’ACIA publiera les exigences finales et en informera l’OMC + +Avril 2014 : L’ACIA appliquera les nouvelles exigences (six mois après avoir avisé l’OMC) Que s’est-il passé depuis l’AGA 2013 ? Le 22 juillet 2013, l’Association des marchands de semences du Québec, l’Association des négociants en céréales du Québec inc., l’Association professionnelle en nutrition des cultures, l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière, et Croplife Canada déposaient à l’ACIA un mémoire intitulé « Dans le cadre de la consultation sur les Mesures phytosanitaires concernant l’Ériochloce Villosa (Ériochloé velue) au Québec » (Document DGR13-03). +M. Simon Baillargeon, agr., La Coop fédérée M. Michel Dion, Élévateurs Ste-Brigide +M. Sylvain Dumas, ADM, Agri-industrie +M. André Labrecque, Richardson International ltée +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC Les associations mentionnées ci-dessus sont toujours en attente d’une rencontre avec l’ACIA afin de connaître : 1.Où en est le degré d’infestation au Québec, est-il en régression, stable ou en augmentation ? 2.Où l’ACIA en est-elle rendue dans ses démarches ? 3. Québec est-elle la seule province au Canada aux prises avec l’É.V ? Le CEROM conduit un projet de recherche sur le contrôle de l’E. V. Ce projet en sera à sa troisième année en 2014. Pour avoir assisté à la présentation sur les résultats préliminaires de ce projet de recherche pour les deux premières années, nous pouvons affirmer que ses résultats pour le contrôle de cette plante adventice sont plus que prometteurs. Les dossiers à surveiller ou à suivre pour 2014-2015 +SRDI (décision de la RMAAQ), quelles en seront les suites ?; +Travaux de la Table de concertation et les trois premières actions qui découlent de l’étude du diagnostic et de l’approvisionnement en grains au Québec; +Bonnes pratiques commerciales; +Étude sur l’identification des facteurs explicatifs de l’évolution des rendements en grandes cultures au Québec; +Loi sur la mise en marché des produits agricoles et alimentaires. 45 aqinac rapport DU COMITÉ GRAINS rapport du COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ rapport du COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ M. Sylvain Vallée Président du comité Au cours de la dernière année, le comité nutrition-fabrication-qualité (N-F-Q) a été impliqué dans bons nombres de dossiers liés, entre autres, au bien-être animal et à l’antibiorésistance. Comme par le passé, il a également poursuivi son travail dans les dossiers nationaux avec l’Association de nutrition animale du Canada (ANAC). Encore une fois, les membres du comité ont représenté l’AQINAC sur des comités multipartites dans des projets particuliers relevant de la nutrition-fabrication-qualité. À L’ÉCHELLE NATIONALE L’Association de nutrition animale du Canada (ANAC) est l’association nationale qui représente l’industrie canadienne des aliments destinés au bétail et à la volaille. L’ANAC est composée de 170 membres, incluant des fabricants et distributeurs d’ingrédients et d’aliments ainsi que des entreprises qui offrent une vaste gamme de biens et services à l’industrie de l’alimentation animale. Ensemble, les membres de l’ANAC représentent 90 % du secteur de la fabrication commerciale d’aliments pour animaux au Canada. Ajout des coordonnées du fabricant sur les étiquettes : +Nous avons demandé à ce que cette obligation soit retirée du projet de réglementation. De la même façon qu’elle n’est pas imposée aux fabricants d’aliments destinés à l’alimentation humaine, l'obligation d’indiquer le nom et l’adresse du fabricant sur l’étiquette d’un aliment rendrait plus complexe la gestion de l’étiquetage des aliments et nuirait aux ententes de confidentialité lors de fabrication en sous-traitance. Liste détaillée d’ingrédients : Pour l'ensemble de vos projets, un expert de Desjardins est à vos côtés dans chacune des régions du Québec. Nous sommes plus de 200 agronomes et professionnels du secteur agricole à croire en vos projets ! 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En 2013, elle a procédé à une consultation nationale sur deux pans importants de la modernisation de la réglementation canadienne : + + Évaluation et autorisation des ingrédients Réglementation de l'étiquetage des aliments du bétail Au cours de 2014, l’ACIA procédera à la consultation sur le dernier volet de la révision réglementaire, soit l'identification des dangers et des mesures de contrôle préventives. L’ACIA devrait déposer son projet final d’ici la fin de l’année. Entre temps, il y a encore beaucoup d’interventions à réaliser pour s’assurer que la nouvelle réglementation soit mieux adaptée aux attentes de l’industrie. En décembre dernier, l’AQINAC, par le biais de son comité N-F-Q, soumettait des commentaires sur la proposition réglementaire relative à l’étiquetage des aliments du bétail. Si l’objectif initial de l’Agence était de simplifier les exigences, le document de consultation qu’elle nous a soumis ne le reflétait aucunement. Plusieurs des propositions présentées, si elles devaient être adoptées, rendraient l’étiquetage très complexe à gérer par les fabricants d’aliments du bétail. Voici les principaux points que l’AQINAC a soulevé dans ses commentaires transmis à l’ACIA : +Les aliments du bétail ne sont pas des produits statiques : leur formulation est appelée à changer plus ou moins fréquemment. L’ajout de la liste détaillée des ingrédients sur les étiquettes nous apparaît comme une mesure excessive. L’utilisation des termes communs pourrait s’avérer une option à explorer et à définir. Sans définition de ces termes collectifs, nous ne pouvons endosser cette proposition. Numéro de lot sur les étiquettes +La gestion des lots proposée dans le document de consultation est facilement applicable à tous les produits fabriqués en sac. Par contre, la gestion des numéros de lots pour les produits fabriqués en vrac s’avère plus problématique. Transfert des mises en garde, des avertissements et des autres énoncés (nouveau) +Nous n’avons émis aucune objection quant au transfert des mises en garde, avertissements et autres énoncés sur les étiquettes de certains aliments. Cependant, étendre cette exigence à l’ensemble des étiquettes d’aliments du bétail apparaissait comme une exigence excessive et injustifiée. L’étiquette de nombreux ingrédients utilisés couramment en alimentation animale, présente des mises en garde ou avertissements. Reporter l’ensemble de ceux-ci sur les étiquettes d’aliments pourrait rendre les étiquettes presque incompréhensibles. Il faudra statuer sur les principaux ingrédients pour lesquels il sera nécessaire, de par leur nature, de reconduire les mises en garde et les avertissements sur l’étiquette des aliments du bétail. 49 aqinac rapport DU COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ Étiquettes bilingues +Cette obligation de bilinguisme semble abusive pour tous les fabricants d’aliments dont la clientèle est située dans l’environnement immédiat de l’unité de fabrication. Aliments prescrits par le vétérinaire +Nous sommes en accord avec un encadrement strict des aliments prescrits. Cependant, la réglementation actuelle n’est nullement adaptée au contexte de production du Québec. Plusieurs producteurs agricoles ont besoin d’aliments médicamentés en petite quantité en raison de la taille de leur entreprise. Pour préparer ces aliments tout en assurant une qualité uniforme, les fabricants doivent préparer une quantité minimale correspondant aux caractéristiques de leur équipement (capacité des équipements de mélange, mise en comprimé, etc.). Pour respecter à la fois l’objectif de salubrité des aliments et d’innocuité, tout en appliquant de bonnes pratiques manufacturières dans la gestion des aliments médicamenteux en sacs, les fabricants d'aliments et les vétérinaires ont collaboré pour élaborer des programmes correspondant aux besoins des clients de leur région respective. Les fabricants proposent de gérer ce type d’aliment de la même façon qu’ils gèrent les additifs médicamenteux. Marque de commerce +L’utilisation de marque de commerce est courante dans le secteur de l’alimentation animale tout comme dans plusieurs autres secteurs d’activités. Bien que l’intention de la proposition soit adéquate, il nous apparaît nécessaire de préciser les critères qui seront utilisés par l’ACIA pour encadrer la façon dont une marque de commerce sera acceptée ou refusée. Ractopamine et Russie Au printemps 2013, de nombreux fabricants d’aliments du bétail ont dû mettre en place de nouvelles procédures de fabrication pour respecter les exigences du programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine, tel qu’imposé par les autorités russes aux pays exportateurs de viande de porc. Au moment d’écrire ces lignes, l’Agence avait annoncé la publication d’une nouvelle version qui inclura le dindon. Financement-gFARAD Le Canada fait partie d’une banque de données mondiale pour éviter les résidus d'aliments des animaux, connue sous le nom gFARAD. Cette banque de données est utilisée régulièrement par les vétérinaires canadiens pour les aider à déterminer les délais d'attente lors d'administration dérogatoire de certains additifs médicamenteux. Cet organisme sans but lucratif doit renouveler ses sources de financement annuellement. La formule de financement actuelle ne permet pas d’assurer la survie à long terme de la version canadienne du gFARAD. Comme l’utilisation 50 aqinac rapport annuel 2013-2014 par les vétérinaires canadiens est présentement gratuite, les gestionnaires du gFARAD canadien envisagent de recourir à une tarification pour chaque demande effectuée par des vétérinaires. À L’ÉCHELLE PROVINCIALE Rapport du PICRA Le rapport du PICRA déposé en 2011 sur l’utilisation des antibiotiques et de l’antibiorésistance démontrait que le Québec utilisait davantage d’antibiotiques que l’Ontario, mais que l’antibiorésistance avait été détectée aussi souvent dans une province que dans l’autre. Le comité a ciblé quelques faiblesses : Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux « un monde, une santé » L’AQINAC poursuit son travail avec la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux, qui compte maintenant plus de 75 organisations, depuis ses débuts au printemps 2011. Le comité de pilotage, sur lequel l’AQINAC est présente, travaille à mettre en œuvre les douze recommandations de la Stratégie. En plus du comité N-F-Q, les comités « porc », « avicole » et « ruminants » de l’AQINAC sont interpellés par ces recommandations. Pour plus de détails sur la Stratégie, consulter le www.mapaq.gouv.qc.ca/UNEsante Recommandations de la Stratégie 1. Participation des organisations partenaires à la promotion de la Stratégie 2.Sensibilisation et communication concernant la santé et le bien-être des animaux 3.Signalement des situations pouvant menacer la santé et le bien-être des animaux 4.Actions en matière de santé animale, de bien-être des animaux et de santé publique 5.Antibiorésistance et utilisation judicieuse des médicaments 6.Dépistage des situations graves de mauvais traitements envers les animaux 7. Mieux-être des acteurs des organisations partenaires 8.Échange de renseignements 9.Adoption et diffusion des codes de bonnes pratiques recommandées 10.Partage de positions exprimées à l’échelle canadienne 11.Planification de mesures d’urgence 12. Incitations à la mise en œuvre d’actions +Les sources de données provenant de l’association des entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas quantifier correctement les ventes par province ni par espèce (pas les utilisateurs finaux de médicaments) +Les résultats ne sont pas ramenés par nombre de têtes (ou kg de viande) produites par année Le comité a donc recommandé de demander à l’ANAC de s’impliquer auprès du PICRA pour l’accompagner dans le protocole afin que les données de base soient les plus représentatives possible. L’ANAC devrait également l’accompagner dans l’analyse afin que les nuances nécessaires soient apportées avant la publication des rapports. Projet de monitorage de l’utilisation vétérinaire des antibiotiques En participant activement à la « Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux », l’AQINAC a pris l’engagement de favoriser l'utilisation judicieuse des médicaments et de collaborer à la mise en place d'un système de monitorage de l’utilisation vétérinaire des antibiotiques. Le projet, réalisé entre septembre 2013 et avril 2014, visait donc à connaître les quantités de chaque antibiotique utilisées pour chaque espèce. Les résultats nous permettront de : +Comparer notre utilisation avec celle des autres provinces et pays +Permettre aux autorités québécoises de répondre aux comparaisons faites avec l’utilisation dans d’autres provinces ou pays +Répondre aux pressions des intervenants de la santé, des autorités publiques et du public +Faire la lumière sur les informations qui circulent (ex. : 80 % des antibiotiques sont utilisés pour les animaux alors que beaucoup de ces antibiotiques ne sont pas utilisés chez les humains – ionophores) +Avoir des valeurs de référence pour cibler des actions d’amélioration s’il y a lieu À moyen terme, il sera également possible de : +Dresser le portrait de l’utilisation des antibiotiques chez les animaux au fil du temps +Contribuer à l’interprétation des résultats de la surveillance de l’antibiorésistance, de manière à pouvoir réagir de façon précise et optimale aux situations préoccupantes +Déterminer la nécessité de modifier ou non certains modes d’utilisation des antibiotiques chez les animaux Promotion de l’utilisation judicieuse des antibiotiques L’AQINAC participe à ce comité stratégique portant sur cet enjeu majeur. Le comité N-F-Q travaille donc conjointement avec le MAPAQ et d’autres acteurs de la filière dans ce dossier (UPA et ses fédérations, Ordre des médecins vétérinaires du Québec, etc.) pour développer diverses stratégies visant l’utilisation judicieuse des antibiotiques. L’AQINAC a également distribué des affiches et des signets à l’effigie de cette campagne lors de ses divers événements. Alimentation – diarrhée épidémique porcine En janvier 2014, un premier échantillon pris sur un quai de déchargement au Québec obtenait un test positif au virus de la diarrhée épidémique porcine (DEP). En février, on dénombrait déjà douze cas positifs en Ontario. Le virus se propageant rapidement et dans un vaste périmètre, l’alimentation a été identifiée comme une source potentielle de propagation. En effet, des essais cliniques réalisés par l’ACIA ont démontré que le plasma sanguin de porc visé contenait le virus de la DEP pouvant causer la maladie chez les porcs. Cependant, l’étude n’a pas permis de conclure que les aliments granulés contenant le plasma sanguin pouvaient causer la maladie. Dans ce contexte, et par précaution, le comité N-F-Q s’est rapidement mobilisé pour créer un comité nutrition qui a travaillé avec l’Équipe québécoise de santé porcine (EQSP) et son comité vétérinaire, pour recommander aux fabricants québécois d’aliments pour animaux de ne plus utiliser d’ingrédients protéiques de source porcine (ex. : plasma sanguin, farine de viande et protéines de porc) dans les aliments destinés aux porcs. L’ÉQSP a ajouté la précision suivante : « Advenant que cette recommandation ne soit pas suivie, seulement les produits négatifs au test PCR-DEP devraient être introduits dans l’alimentation des porcs et si les ingrédients se révèlent positifs au test PCR-DEP, s’assurer de mettre le produit en quarantaine et voir avec le fournisseur comment disposer du produit de façon sécuritaire. Enfin, s’assurer que les ingrédients utilisés proviennent d’une source connue et facilement retraçable. De plus, lorsque ces ingrédients sont utilisés pour d’autres espèces (ex. : volailles), si possible, privilégier leur utilisation dans une usine ou une ligne de fabrication dédiée. Sinon, une séquence de fabrication des produits minimisant les risques de contamination des aliments pour porcs devrait être mise en place selon une procédure reconnue. » +Gérer les risques en évaluant l’efficacité des stratégies et des efforts déployés pour favoriser un usage judicieux des antibiotiques 51 aqinac rapport DU COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité Nutrition-FabricationQualité pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles à l'avancement des différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont été impliquées dans les dossiers relevant de ce comité : +M. Sylvain Vallée, Agribrands Purina Canada inc./ Cargill Animal Nutrition, président du comité +Mme Marie-Claude Aumont, agr., La Coop fédérée +M. Guy Bélanger, ing., Aliments Breton inc. +M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc. +M. Christian Bruneau, agr., M. Sc., P.A.F., Pancosma +M. Nicolas Bussières, Provimi Canada ULC +M. Jean-Noël Côté, agr., Bio Agri Mix LP +M. Robert Desnoyers, Sanimax +M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill +M. Réjean Faubert, agr., Shur-Gain +M. Guertin Lévesque, Agri-Marché inc. +M. Johnny Lorenzo, Agribrand Purina Canada inc./ Cargill Animal Nutrition +M. Jean-Richard Mongeau, agr., Agri-Marketing corp. +M. Daniel Richard, B. Sc., M. Sc., Pancosma +Mme Chantal Simoneau, agr., M. Sc., Shur-Gain +Mme Julie Boudreau, AQINAC +M. Yvan Lacroix, AQINAC +Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC 52 aqinac rapport annuel 2013-2014 53 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapport du COMITÉ SERVICES-CONSEILS rapport du COMITÉ SERVICES-CONSEILS M. Yvan Lacroix Président du comité L’AQINAC demeure très impliquée dans les dossiers concernant les services-conseils, puisqu’elle est convaincue que le secteur agricole sera plus compétitif avec une offre de services-conseils structurée et efficace. Malgré le discours constamment tenu par rapport aux services-conseils liés et non-liés, le savoir-faire des membres de l’AQINAC mérite d’être reconnu pour sa qualité et son orientation vers le succès des entreprises agricoles. Approche multidisciplinaire – volet gestion Au cours des dernières années, plusieurs études ont été menées au sujet des services-conseils. Qu’elles aient été produites par le secteur privé ou public, ces études ont démontré l’importance d’une approche multidisciplinaire afin d’aider les producteurs à s’améliorer sur le plan de la gestion. Elles ont identifié un lien de confiance solide entre les producteurs et leurs conseillers en production, dont les conseillers en alimentation animale. Pour cette raison, il serait essentiel de s’assurer à l’avenir que tous les conseillers en production, tant du secteur privé que public, travaillent de concert pour promouvoir les services-conseils en gestion auprès de leur clientèle. Cause en appel au Tribunal des professions Après plusieurs années de procédures, la cause de l’agronome Germain Pelletier a connu un dénouement en 2013. En effet, le Tribunal des professions a cassé la décision du Conseil de discipline de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) en septembre dernier après y avoir constaté plusieurs erreurs. M. Pelletier a été acquitté de tous les chefs d’accusation portés contre lui pour les motifs suivants : +il n’y avait pas de relation agronome-client et deux des articles du code invoqués contre lui ne pouvaient s’appliquer; +il n’y avait pas eu manquement aux règles de l’art (soit le REA et le PAEF), M. Pelletier avait plutôt émis une opinion; +il n’y avait pas eu de preuve de conséquences prévisibles, négatives et d’une certaine gravité suite à la publication de l’article. Lors des audiences, la défense avait soulevé que M. Pelletier avait le droit d’émettre son opinion sur les politiques du gouvernement en matière de fertilité des sols, en vertu de la liberté d’expression. Cependant, ni le Conseil de discipline ni le Tribunal des professions ne se sont prononcés sur ce point. Rappel En 2008, le syndic de l’OAQ avait déposé une plainte disciplinaire à l’encontre de M. Germain Pelletier, agr., après que Le Producteur Plus ait publié un article rédigé par celui-ci alors qu’il était directeur général de l’Association professionnelle en nutrition des cultures – APNC (autrefois l’Association des fabricants d’engrais du Québec – AFEQ). En juillet 2011, le Conseil de discipline de l’Ordre avait rendu un verdict de culpabilité dans ce dossier. En 2012, les administrateurs de l’AQINAC avaient accepté les recommandations du comité services-conseils d’en appeler, avec l’APNC, de la décision au Tribunal des professions et de partager les frais liés au dossier. La recommandation se lisait comme suit : +Porter le jugement en appel devant le Tribunal des professions aux côtés de l’APNC et partager les frais liés au dossier. + Défendre l’agronome, peu importe son lien d’emploi (lié/non-lié) – faire clarifier les concepts de conflits d’intérêt, d’indépendance professionnelle, etc. + Faire clarifier le jugement qui sera utilisé comme jurisprudence dans d’autres cas éventuels (ex. : liberté d’expression versus obligations déontologiques, conséquences prévisibles dans la société, etc.) + Éviter que les agronomes du privé aient peur de faire des interventions publiques parce qu’ils sont associés à l’industrie, même s’ils ont l’expertise Modernisation de la Loi sur les médecins vétérinaires et de la Loi sur les agronomes Les membres de l’AQINAC emploient de nombreux professionnels touchés par le projet de loi no 49, soit la Loi modifiant diverses lois professionnelles et d’autres dispositions législatives dans le domaine des sciences appliquées, dont les lois des vétérinaires et des agronomes font partie. Le 28 mars 2013, l’AQINAC a été invitée par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ) à une consultation des partenaires à ce sujet. En tenant compte de sa mission, de son profil et de ses préoccupations, l’AQINAC y a 57 aqinac rapport DU COMITÉ SERVICES-CONSEILS L’intervention du médecin vétérinaire doit être circonscrite à la prescription de médicaments lors de l’élaboration des programmes alimentaires pour corriger des conditions pathologiques. présenté des commentaires appuyés sur les principes suivants : +Respect des compétences et de l’expertise de chacune des professions (OAQ – OMVQ); +Approche de complémentarité et d’interdisciplinarité; +Travail d’équipe répondant aux besoins des producteurs tout en protégeant le public; +Absence de toute confusion et de décalage dans la pratique. La modernisation simultanée de la Loi sur les médecins vétérinaires et de la Loi sur les agronomes doit refléter l’expertise de chacune des professions concernées. Le concept de complémentarité des compétences devrait s’appliquer afin de maximiser leur apport respectif au secteur agricole et agroalimentaire. L’AQINAC a profité de cette consultation pour faire part de ses préoccupations quant à l’utilisation de quelques mots utilisés dans les libellés de certains actes exclusifs énoncés dans l’article 7.1 du document de consultation de l’OMVQ. Article 7.1 Dans le cadre de l’exercice de la médecine vétérinaire, les activités réservées au médecin vétérinaire, à l’égard d’un animal ou d’une population d’animaux 7.1.7 Prescrire les médicaments et les autres substances +L’utilisation du terme « substance » sans qualificatif fait place à interprétation, puisque ce terme désigne aussi les ingrédients de base utilisés par les agronomes dans l’élaboration des programmes alimentaires du bétail. L’AQINAC a suggéré de préciser le terme, en utilisant une formulation telle que « autres substances nécessitant une prescription vétérinaire ». Le document de consultation proposé par l’OMVQ contenait aussi la liste des différentes « substances » en question. Comme les agronomes utilisent plusieurs d’entre elles quotidiennement, l’AQINAC est d’avis qu’une nuance doit être apportée entre la prescription, l’utilisation et l’administration de substances. 7.1.13 Superviser l’élaboration de programmes alimentaires pour les animaux afin de prévenir et corriger les conditions pathologiques et éviter l’interaction médicamenteuse et les résidus médicamenteux 7.1.14. Contrôler et surveiller l’innocuité et la salubrité des aliments d’origines animales avant leur transformation et leur mise en marché, et approuver ou condamner les viandes aux fins de consommation +Les expériences du passé ont démontré que devant les risques d’une épidémie, la collaboration des médecins vétérinaires et des agronomes était essentielle. L’AQINAC a donc manifesté ses préoccupations quant aux notions de contrôle et de supervisions telles que décrites dans ce paragraphe. Les concepts de travail d’équipe répondant aux producteurs tout en protégeant le public, ainsi que de complémentarité des compétences devraient s’appliquer ici. Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité services-conseils pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles aux différents dossiers. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes ont participé aux travaux de ce comité : + M. Yvan Lacroix, AQINAC, président du comité + M. Michel Brosseau, agr., M. Sc., La Coop fédérée + M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill + M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix LP +M. Martin Léonard, agr., Ph. D., Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition + M. Richard Lizotte, agr., Shur-Gain + M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution nutrition + M. Sébastien Lacroix, AQINAC + Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC +Les agronomes œuvrant en production animale sont responsables de la supervision et de l’élaboration de programmes alimentaires. La gestion des résidus médicamenteux dans les aliments du bétail, l’interaction entre les médicaments entre eux et avec les autres composantes de la ration font partie intégrante de leur travail. Les agronomes gèrent aussi la problématique de contamination croisée dans les aliments du bétail afin de minimiser le risque de résidus médicamenteux dans les produits animaux. En ce qui concerne les programmes alimentaires, le rôle du vétérinaire est de collaborer avec l’agronome en lui faisant part des observations liées à la santé faites au sein des élevages pour apporter les ajustements nécessaires. 58 aqinac rapport annuel 2013-2014 59 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapporT DES ÉVÉNEMENTS rapport DES ÉVÉNEMENTS M. Sébastien Lacroix Gestionnaire de projets et coordonnateur des événements Plus que jamais cette année, l’AQINAC a offert des événements incontournables dans le secteur agricole et agroalimentaire. L’association a su proposer à ses membres et aux différents intervenants du domaine des rencontres incontournables. La sélection des conférences offertes était, comme toujours, basée sur des enjeux réels, actuels et pertinents pour les gens de la filière. L’AQINAC, avec un désir constant de renouvellement, continue d’attirer de nombreux participants à ses événements. Activités réservées aux membres Congrès et assemblée générale annuelle À l'occasion du 50e congrès et assemblée générale annuelle de l’AQINAC, 350 personnes se sont rassemblées du 12 au 14 juin 2013 à Québec au magnifique Château Frontenac, ce qui représente une assistance record. La participation des commanditaires fut également exceptionnelle et a grandement contribué au succès de l'événement de ce cinquantième riche en souvenirs, mais aussi, en projets pour l'avenir. Pour l’occasion, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, M. François Gendron, a fait une allocution devant une salle comble. Une vidéo historique, présentant l’association de sa création à aujourd’hui, fut également projetée à l’assistance. Finalement, pour souligner cette année exceptionnelle, des plaques hommage furent remises aux anciens présidents et présidentes de l’AQINAC. Plusieurs autres activités étaient au programme : Mercredi 12 juin 2013 +Réunion des membres du conseil d’administration +Souper des membres du conseil d’administration en présence d’anciens administrateurs(trices) Jeudi 13 juin 2013 +Tournoi de golf au parcours La faune +Cocktail des présidents + Réception des présidents – Commémoration des bâtisseurs +Allocution du Ministre François Gendron +Spectacle « Comme par magie », Luc Langevin Vendredi 14 juin 2013 +Assemblée générale annuelle (membres) +Activité des conjointes/conjoints animée par Marie-Christine Lavoie + Programme de conférences : +« À vos côtés, pour une industrie agroalimentaire forte et innovante », Stéphane Achard, premier vice-président Services aux entreprises Desjardins +C onférence « 50 ans d’histoire, ça se raconte ! », Pierre Fournier, agr., consultant +« Tous les partenaires en parlent : Défis et partenariats », impliquant la participation des présidents suivants : Marcel Groleau (UPA), Bruno Letendre (FPLQ), David Boissonneault (FPPQ), Paulin Bouchard (FPOCQ), Gyslain Loyer (SPOIQ) et Christian Overbeek (FPCCQ) +Banquet de clôture et soirée dansante d’hier à aujourd’hui avec le « Tuxedo pop Orchestra » et la participation spéciale de Charli Price Tournoi de golf annuel Le 2 septembre 2013, plus de 200 personnes ont participé au tournoi de golf annuel de l’AQINAC qui s’est tenu au Club de golf La Madeleine. Comme chaque année, c’est à la fin de cette journée que fut lancée la 8e édition des Rendez-vous AQINAC, ainsi que les programmes des Rendez-vous porcin et Rendez-vous avicole 2013. Souper-conférences « huîtres » Près de 220 personnes ont participé au souper-conférences « huîtres » qui a eu lieu le 4 novembre 2013 au Club de golf de Saint-Hyacinthe. Les participants ont assisté aux trois conférences suivantes : +« La diarrhée épidémique porcine : on en veut ou pas au Québec ? », Martin Pelletier, agr., coordonnateur, Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) +« Franchir le cap…! », Patrice Carle, agr., directeur général, Centre d'expertise en gestion agricole (CEGA) +« Mise en marché du lait : enjeux et perspectives », Alain Bourbeau, directeur général, Les Producteurs de lait du Québec (PLQ) 63 aqinac rapport DES ÉVÉNEMENTS Souper-conférences « homards » C’est le 12 mai dernier que se tenait le souper-conférences « homards » annuel, également offert au Club de golf de Saint-Hyacinthe. Tout près de 275 gestionnaires et entrepreneurs ont assisté aux conférences suivantes : + « La DEP : où en sommes-nous? », Martin Pelletier, agr., MBA, coordonateur, Équipe québécoise de santé porcine (ÉQSP) Comité organisateur : +M. Claude Bérubé, agr., Les Aliments Breton Canada inc., président du comité +M. Germain Camiré, agr., Les Viandes duBreton +M. Simon Cloutier, DMV, M. Sc., Les Consultants Avi-porc SENC +M. Yvan Fréchette, Fédération des producteurs de porcs du Québec +« Les producteurs de poulets du Canada et la croissance différentielle : que manque-t-il pour une solution ? », Pierre Fréchette, directeur général, Les Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) +Mme Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain +« Discussion sur les ententes de libre-échange signées récemment par le Canada et leurs implications potentielles sur l’agroalimentaire québécois. », Maurice Doyon, professeur titulaire, FSAA, Université Laval et Raymond Dupuis, directeur de projet, CIRANO +Mme Isabelle Moreau, DMV, Élanco Santé animale En soirée, le sous-ministre adjoint de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, M. Bernard Verret, a procédé à la remise du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC. Exceptionnellement cette année, deux mises en candidature sont arrivées ex aequo. Les membres du jury ont donc décidé de remettre deux prix. Félicitations aux lauréats 2014, M. Claude Lafleur, ancien chef de la direction à La Coop fédérée, ainsi qu’à MM. André et Martin Couture, respectivement président du conseil d’administration et chef de la direction chez Sanimax ! ACTIVITÉS PUBLIQUES Les Rendez-vous AQINAC La 8e édition des Rendez-vous AQINAC, qui s’est déroulée au Best Western Plus Hôtel Universel à Drummondville et en diffusion simultanée à l’ITA campus de Lapocatière, dans le cas du Rendez-vous laitier, a attiré près de 1700 participants. Ce fut encore cette année un réel succès, tant au niveau du contenu des conférences, de la prestation des conférenciers que du taux de participation. Voici un aperçu de cette édition : Le Rendez-vous porcin - 19 novembre 2013 Cette année, le Rendez vous porcin a attiré 525 personnes. Il s’agit donc de la 3e meilleure année en termes de participation, après 2009 (552 participants), et 2006 (532 participants). Une grande variété de sujets de conférences étaient présentée aux participants : la production laitière chez la truie, le bien-être des porcs, les investissements en matière d’immobilisation, le contrôle de la maladie (SRRP) et un outil diagnostic, ainsi que la place du porc dans les marchés émergents. +Mme Emmanuelle Lewis, agr., Agri-Marché inc. +Mme Julie Ménard, agr., DMV, F. Ménard inc. +M. Sylvain Pagé, agr., M.Sc. +Mme Danielle Pettigrew, agr., Fédération des producteurs de porcs du Québec +M. Daniel Rousseau, agr., Banque Nationale du Canada +M. Francis Simard, agr., M. Sc., Shur-Gain/Nutreco Canada +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +Mme Cynthia Vallée, AQINAC Le Rendez-vous avicole - 20 novembre 2013 Cette année, le Rendez-vous avicole a su attiré 557 participants. Il s’agit du deuxième meilleur résultat quant au taux de participation ( 2012 ayant été la meilleure année ). Les conférences ont porté sur divers sujets dont les possibilités offertes par la technologie actuelle, le commerce du détail et la qualité de l’eau distribuée à la volaille. Les quatre ateliers de l’après-midi étaient de retour avec des sujets tels que le retrait des antibiotiques chez les poulets de chair, le chauffage et la ventilation dans les couvoirs, les cages aménagées et la génétique. Finalement, un retour en plénière fut fait en fin de journée où le thème du stress fut abordé. Comité organisateur : +Mme Martine Bourgeois, agr., Shur-Gain, présidente du comité +M. Sébastien Charest, dta, F. Ménard inc. +M. Éric Dion, agr., Montérégie – Centre-du-Québec La Coop +M. Jean-Philippe Doyon, DMV, Shur-Gain Poirier-Bérard/ Nutreco +M. François Duguay, T.P., Couvoir Boire et Frères inc. +M. René Gagnon, agr., Mouvement des caisses Desjardins +Mme Marie-Lou Gaucher, DMV, M. Sc., Faculté de médecine vétérinaire +M. Joseph Nahas, agr., M. Sc., Merck Santé animale +M. François Ouellette, agr., Alltech Québec/Maritimes +Mme Silke Schantz, dta, Exceldor +Mme Lise Saint-Georges, Éleveurs de volailles du Québec +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC +Mme Cynthia Vallée, AQINAC Le Rendez-vous laitier - 25 mars 2014 Pour une première année, le Rendez-vous laitier était présenté à Drummondville et en diffusion simultanée à l’ITA Campus de La Pocatière. Cette nouveauté a permis de briser un record d’assistance avec un total de 585 participants. Plus de 500 participants ont assisté aux conférences à Drummondville et environ 80 ont profité de la diffusion simultanée à l’ITA Campus de La Pocatière. Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette journée, dont le plaisir d’être gestionnaire, les tests diagnostics, le transfert de la ferme et la philosophie « Signes de vaches ». En après-midi, trois producteurs laitiers sont venus discuter d’un seul et même sujet vue sous différents angles; le type de système de traite à prioriser pour une nouvelle construction. Remerciements L’AQINAC aimerait remercier sincèrement tous les membres des comités organisateurs des Rendez-vous porcin, avicole et laitier. Leur dévouement, leur expertise et leur passion contribuent directement au succès que connaissent ces événements année après année. Merci à l’ITA de La Pocatière de nous avoir accueillis lors du Rendez-vous laitier et de nous avoir permis d’offrir la diffusion simultanée pour une première année. Merci également à tous les membres de l’AQINAC pour leur appui des plus précieux (participation et partenariats financiers). Finalement, nous tenons à remercier les Éleveurs de porcs du Québec, la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec, les Éleveurs de volailles du Québec, le Syndicat des producteurs d’œufs d’incubation du Québec et la Fédération des producteurs de lait du Québec pour le soutien offert à l’un ou l’autre des Rendez-vous AQINAC, par le biais d’échange de visibilité ou de promotion. Comité organisateur : +M. Michel Bruneau, agr., Zoetis, président du comité +M. Stéphane Blanchette, Ferme S.C.H. inc. +Mme Sandra Dagenais, T.P., Institut de technologie Agroalimentaire de Saint-Hyacinthe +Mme Annick Delaquis, agr., Ph. D., La Coop fédérée +M. Charles Gauvin, agr., Financement agricole Canada +Mme Nathalie Gentesse, agr., M. Sc., Bélisle Solution nutrition +M. Martin Grégoire, DCL Nutrition + Santé Animale +M. Guy Lapointe, Ferme Delapointe +M. Martin Léonard, agr., Ph. D.,Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition +M. Richard Lizotte, T.P., Shur-Gain +M. Yves Martin, DMV, Association des médecins vétérinaires praticiens du Québec +M. Jean-Philippe Thibault, dta, JEFO +Mme Fay Choukri, AQINAC +M. Sébastien Lacroix, AQINAC +Mme Marie-Eve Lepage Boudreau, AQINAC +M. Stéphane Grondines, agr., Agri-Marché inc. +Mme Maryse Labbé, La Coop Comax +M. Sylvain Lapierre, Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec +Mme Martine Laporte, Incobec 64 aqinac rapport annuel 2013-2014 65 aqinac rapport DES ÉVÉNEMENTS Les Rendez-vous AQINAC seront bientôt de retour pour une 9e édition ! Au Best Western Plus Hôtel Universel, Drummondville 19 novembre 2014 24 mars 2015 Également à ne pas manquer 09 décembre 2014 En remplacement du Rendez-vous porcin de l’AQINAC Centre des congrès de Québec et Hilton Québec 66 aqinac rapport annuel 2013-2014 11 février 2015 L’Étoile, Brossard (Quartier Dix30) 67 aqinac rapport annuel 2013-2014 rapport du comité finances rapport du comité finances M. René Belhumeur, CPA, CMA, Président du comité & trésorier Les interventions de l’AQINAC, que ce soit en participant à divers comités ou en s’impliquant dans différents dossiers, lui ont permis de forger la notoriété qu’on lui connaît aujourd’hui. Ces interventions, de même que les services offerts à d’autres associations, ont des impacts sur les opérations et l’administration de l’AQINAC. L’AQINAC a des ententes de services avec les associations suivantes : +Les Couvoiriers du Québec inc. (LCQ) AU CŒUR DE L’INDUSTRIE AGRICOLE +Association professionnelle en nutrition des cultures (APNC) +Association des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.) Les revenus provenant des cotisations annuelles des membres, des activités (congrès, tournoi de golf, soupers-conférences, Les Rendez-vous AQINAC, etc.), ainsi que des honoraires administratifs facturés aux trois associations mentionnées précédemment, servent à couvrir les dépenses de représentations, d’opérations et d’administration de l’AQINAC. Parce qu’ils sont présents sur le terrain, les experts spécialement dédiés au secteur agricole de la Banque Nationale sont bien placés pour accompagner les entreprises d’ici. Toujours présents pour les entreprises. bnc.ca/agriculture Agence�: Titre�: Graphiques M&H Au cœur de l’industrie agricole No d’annonce�: A112793 Format�: 7,5" x 5" Couleur�: N/B Client�: Banque Nationale Publication�: AQINAC Matériel requis le�: 29 avril 2014 Remerciements L’AQINAC remercie les membres du comité Finances pour leur disponibilité et leur expertise. Au cours de l’année 2013-2014, les personnes suivantes étaient membres de ce comité : +M. René Belhumeur, CPA, CMA, Meunerie Labonté-Belhumeur inc., président du comité +M. Luc Côté, agr., RBC Banque Royale +M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix +M. Jacques Leclerc, agr., MBA, Shur-Gain +M. Yvan Lacroix, AQINAC Les états financiers 2013 de l’AQINAC ont été examinés par la firme comptable Ernst & Young. L’association utilise la méthode du report aux fins de la comptabilisation des apports. Cette méthode implique que les apports affectés sont constatés à titre de revenus dans l’exercice au cours duquel les dépenses connexes sont engagées. Les apports non affectés sont constatés à titre de revenus lorsqu’ils sont reçus ou à recevoir, si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation raisonnable et que sa réception est raisonnablement assurée. En 2009, le conseil d’administration a décidé d’affecter des sommes d’argent d’origine interne, qui sont destinées à des projets spécifiques, et ce, tant au niveau politique, légal, technique, qu’économique. Ces sommes sont représentées dans le bilan au poste « Actifs nets affectés à la défense » du bilan et/ou dans l’état des revenus et dépenses. GRAPHIQUES M&H BLACK YELLOW BLACK DIE CUT PMS XXX PMS XXX PMS XXX Approbation Il est à noter que les salaires des employés ne sont pas inclus dans les dépenses des activités, comme pour Les Rendez-vous AQINAC. Bien que tous les efforts aient été mis en œuvre pour éviter toute erreur, S.V.P., bien vérifier cette épreuve. Notre responsabilité se limite au remplacement des fichiers finaux. 87, RUE PRINCE, BUREAU 310 MONTRÉAL QC H3C 2M7 T. 514 866-6736 | [email protected] A112793_PUB_Agricole_Typo_NB_FR 2014-04-28 PW Épreuve #1 - FINALE Page 1 100�% 50�% BN_PUBLICITAIRE_GENERAL FINAL-LIVRÉ 0�% 71 aqinac rapport DU comité finances BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 73 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS L’agriculture est au cœur de la vie Quand on travaille dans cette industrie, cela ne fait aucun doute Vous êtes passionné d’agriculture? Nous aussi. L’avenir prometteur de l’agriculture passe par la réussite de votre entreprise. Bâtissons-le ensemble. fac.ca 1-888-332-3301 Des conseils financiers spécialisés qui favorisent le succès de votre entreprise agroalimentaire RBC Banque Royale® dispose d’une équipe dévouée de directeurs de comptes qui se spécialisent dans les services financiers destinés au secteur agroalimentaire. Pour consulter un directeur de comptes, secteur agroalimentaire, rendez-vous à rbcbanqueroyale.com/agriculture ou composez le 1-800 ROYAL® 2-0 François Blain, Vice-président, Services financiers commerciaux et agricoles Montérégie et Centre du Québec 450 771- 3800 [email protected] ® / MC Marque(s) de commerce de la Banque Royale du Canada. RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada 75 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 76 aqinac rapport annuel 2013-2014 77 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 78 aqinac rapport annuel 2013-2014 79 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 80 aqinac rapport annuel 2013-2014 81 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 82 aqinac rapport annuel 2013-2014 83 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 84 aqinac rapport annuel 2013-2014 85 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 86 aqinac rapport annuel 2013-2014 87 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS 88 aqinac rapport annuel 2013-2014 89 aqinac BILAN DES ÉTATS FINANCIERS L’AQINAC aimerait remercier sincèrement ses partenaires financiers pour leur soutien dans la production de ce rapport annuel : + Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition + Banque Nationale du Canada + Banque Royale du Canada (RBC) + BFL Canada risques et assurances inc. + Boehringer Ingelheim Vetmedica Inc. + Bulletin des agriculteurs (Le) + Centre d’insémination porcine du Québec inc. (CIPQ) + Ceresco Nutrition + Desjardins Entreprises + Financement Agricole Canada + La Terre de Chez nous + Law-Marot-Milpro inc. + Nova-Grain inc. + Prorec inc. + Richardson International ltée + Sanimax 90 aqinac rapport annuel 2013-2014
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