COMPTE-RENDU JOURNEE REGIONALE SUR LA MOBILITE EUROPEENNE ET INTERNATIONALE DES JEUNES 28 JANVIER 2014 CREPS DE MONTPELLIER 1 SOMMAIRE OUVERTURE DE LA RENCONTRE P.3 • Intervention de Linda Adria, Présidente du CRAJEP-LR • Intervention de Pascal Etienne, Directeur régional de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale PRESENTATION DE L’ACTION COLLECTIVE DU CRAJEP-LR P.5 PRESENTATION DES ACTIONS CONDUITES DANS LE CADRE DE L’ACTION COLLECTIVE, PERSPECTIVES DE TRAVAIL ET PROPOSITION D’ACTIONS P.6 Intervention de Catherine Ballin, Responsable Europe et International, association I. PEICC, affiliée Peuple et Culture Intervention de Daniel Jean-Pierre, Directeur régional de la FRMJC et de Emanuela Bura, Chargée de mission Politiques contractuelles et européennes, Conseil général de l’Aude Intervention de Serge Desseigne, Directeur Adjoint des CEMEA Intervention de Michel Connan, Gilles Bourrieau et Ernest Démène, représentants de COTRAVAUX TEMPS D’ECHANGES AVEC LA SALLE P.6 P.9 P.12 P.14 P.15 POINT SUR LE RECENSEMENT DES ACTEURS DE LA MOBILITE DANS LES DEPARTEMENTS DE LA REGION, EN VUE DE L’ELABORATION D’UN DIAGNOSTIC PARTAGE À L’ECHELLE REGIONALE POINT SUR LES GROUPES DEPARTEMENTAUX P.16 TEMPS D’ECHANGES SUR LES PISTES DE TRAVAIL A ENVISAGER ENTRE LES AJEP, L’ETAT ET LES COLLECTIVITES TERRITORIALES P.18 ANNEXES Présentation de l’action collective : Diaporama détaillé de l’intervention Présentation de l’action de Cotravaux : Diaporama détaillé de l’intervention Schéma de l’organisation préconisée par la mesure 32 du PPJ : Coordonner les acteurs pour faciliter l’accès aux programmes Eléments pour un recensement départemental sur la mobilité européenne des jeunes Liste des présents P.19 P.19 P.26 P.29 P.30 P.32 2 OUVERTURE DE LA RENCONTRE • Intervention de Linda Adria, Présidente du CRAJEP-LR Bienvenue et remerciements aux participants, aux différents organisateurs et intervenants de cette journée régionale, également au CREPS pour son accueil dans ses locaux. C’est une journée régionale qui s’inscrit dans le cadre d’un projet collectif réalisé au sein du CRAJEP-LR et regroupant 4 de ses associations membres : IPEICC/Peuple et Culture, la FR MJC LR-L’Union Catalane des MJC - la FD MJC de l’Aude, Cotravaux LR et les CEMEA LR. Cette action est financée et conduite en partenariat avec la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS). Elle a pour objet d’accroître la mobilité européenne des jeunes du Languedoc-Roussillon et de diversifier les offres. Elle s’inscrit dans les orientations définies par le Comité Interministériel de la Jeunesse – Plan Priorité Jeunesse/Chantier 10. Elle fait suite aux rencontres interdépartementales Gard/Hérault et Aude/Pyrénées-Orientales, sur le thème « La mobilité internationale des jeunes et la programmation européenne 2014-2020 : enjeux pour les politiques de jeunesse territoriales », des 3 décembre 2013, à Sumène et 7 janvier 2014 à Fitou. Nous avons un après-midi très dense aujourd’hui, qui nous amènera, selon le programme à : rendre compte des travaux conduits par les associations engagées dans cette action collective, et notamment des démarches d’animation territoriale mises en place, valoriser les coopérations public-privé engagées dans les départements de la région Languedoc-Roussillon concernant la mobilité des jeunes, cerner les besoins et ressources disponibles des acteurs pour l’accompagnement de projets de mobilité, et enfin, sur la dernière partie de l’après-midi, envisager ensemble, des convergences d’objectifs et d’actions à l’échelle régionale, des pistes de travail entre les associations de jeunesse et d’éducation populaire (AJEP), l’Etat et les collectivités. Ces objectifs peuvent être partagés par d’autres associations au sein du CRAJEP et ainsi nous pourrons accroître la mobilisation des acteurs, dans un souci de coopération et de dynamique collective, de structuration des acteurs associatifs aux côtés des partenaires institutionnels et des collectivités dans la perspective du nouveau programme européens Erasmus + et de la constitution, au niveau régional d’une plateforme « mobilité internationale ». Nos travaux d’aujourd’hui poursuivent donc des objectifs ambitieux et complexes également, mais il me semble que la dynamique collective à l’œuvre devrait nous permettre d’avancer, de mettre en lumière les atouts et les besoins des territoires, de faire émerger des perspectives collectives et de construire et/ou de consolider des partenariats. Le Directeur Régional de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, Monsieur Pascal Etienne, nous fera l’honneur de sa présence sur un temps d’échanges à partir de 14h30 et nous pourrons ainsi très concrètement partager les perspectives envisagées, suite aux travaux menés par les différents acteurs. Bons travaux à nous tous. • Intervention de Pascal Etienne, Directeur régional de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale La mobilité européenne et internationale des jeunes prend une ampleur particulière avec la mise en place du nouveau programme Erasmus + et du Plan Priorité Jeunesse. La mobilité est d’ailleurs l’un des axes majeurs de ce plan. Au niveau de l’Europe et de l’Etat, il y a une forte volonté de développer la mobilité des jeunes, mais également de soutenir l’action de ses acteurs, notamment dans le cadre de nouveaux partenariats public-privé. Pour les jeunes, la mobilité renvoie au développement de leur capacité à : - penser et agir en tant que citoyen, et à se sentir considérés comme tel, - s’ouvrir au monde. La mobilité est un axe d’action et de développement dans lequel l’Union Européenne investit beaucoup financièrement. Chaque année, il y a une manne financière toujours un peu plus importante. Certainement parce qu’il y a consensus sur le fait que l’expérience de la mobilité chez les jeunes : - atténue le décrochage scolaire, - encourage l’entrée en formation, 3 - et facilite l’insertion socioprofessionnelle et l’employabilité. La mise en œuvre du Chantier 10 du Plan Priorité Jeunesse nécessite une réelle organisation régionale, devant s’incarner dans la mise en place d’un Comité régional de la mobilité (CoRéMob) et dans une Plateforme régionale de la mobilité, qui doit permettre le développement de projets d’envergure. A l’heure actuelle, la mobilité renvoie une réalité complexe, dont l’organisation est difficile à cerner : - La mobilité concerne des acteurs (institutions et professionnels) très différents, n’appartenant pas aux mêmes secteurs d’activité. Mais cette situation peut aussi être considérée comme une opportunité, pour capitaliser et mutualiser des expériences, expertises, compétences et savoir-faire, en vue de créer un nouveau mode d’organisation et de fonctionnement au niveau régional. - L’offre de mobilité souffre d’un déficit structurel en matière de communication, qui se constate également au niveau national. Les campagnes publicitaires sur le service civique existent et sont plutôt connues du grand public. Cela est moins le cas des programmes de l’éducation non formelle (PEJA) et de l’éducation formelle (Erasmus), pour lesquels il n’y a pas ce même type de promotion. Les dispositifs de mobilité manquent donc de visibilité. De plus, les jeunes du Languedoc-Roussillon, même informés du fait qu’ils ont la possibilité de partir à l’étranger, ne savent pas toujours pour autant vers quels acteurs se tourner. L’offre de mobilité souffre également d’un manque de lisibilité. D’où la nécessité, dans le cadre de la construction de la plateforme régionale, de s’appuyer sur des « chefs de file » facilement repérables. - L’offre de mobilité est importante en Languedoc-Roussillon, mais au final, peu d’acteurs s’en saisissent. Sur le plan administratif, les actions sont parfois « lourdes » à prendre en charge, demandant ainsi une grande technicité. - Il y a également des progrès à faire sur le plan de l’évaluation de l’impact de la mobilité (plus-value, utilité pour les jeunes et les territoires). Pour autant, il ne faut pas noircir la situation du Languedoc-Roussillon. Cette région ne part pas de « zéro » en la matière. Il y a des ressources à mieux exploiter et donc du potentiel à dégager. La région compte déjà des « acteursexperts » de la mobilité. Reste donc à hisser son organisation et sa coordination au niveau régional. Le fait de parvenir à une structuration régionale rendrait plus lisible et visible l’offre de mobilité d’une part, ses acteurs d’autre part (définition du rôle de chacun au sein d’une même complémentarité). Au niveau de l’Etat, la transversalité de la politique jeunesse est mise en œuvre au travers du Plan Priorité Jeunesse. La nomination récente du Délégué interministériel à la jeunesse, M. Mikaël Garnier-Lavalley permettra de piloter cette politique ambitieuse pour la jeunesse. En février 2014, le Comité permanent des opérateurs de la mobilité européenne et internationale des jeunes s’est réuni une seconde fois. Il rassemble des acteurs publics et privés. Il comprend cinq groupes de travail autour des thématiques suivantes : - Mieux connaître les dispositifs et outils de la mobilité, - Faciliter l’accès des jeunes à la mobilité, surtout pour ceux qui sont les plus en difficulté, - Rendre l’offre de mobilité plus lisible, - Définir une stratégie d’action pour les régions, - Permettre la reconnaissance des acquis de la mobilité. Cette rencontre régionale représente donc la pierre fondatrice d’un vaste chantier de co-construction. L’une des premières étapes de la création de la plateforme régionale sera sans doute, au niveau de la DRJSCS, et en fonction des moyens disponibles, la réalisation d’un état des lieux régional en 2014 (visant à recenser les acteurs de la mobilité et les actions développées). Les associations de jeunesse et d’éducation populaire se sont déjà engagées dans ce processus de diagnostic (en partenariat avec l’Etat, les collectivités territoriales et notamment le soutien des conseils généraux). Le cadre officiel de la plateforme régionale reste à préciser, et pour sa structuration, un appel à projet du FEJ devrait sortir d’ici l’été 2014. La rencontre d’aujourd’hui permet de travailler ensemble, à la préfiguration de cet outil, en appui sur l’ensemble des acteurs de la mobilité. 4 PRESENTATION DE L’ACTION COLLECTIVE DU CRAJEP-LR Par Marianne Loiseau-Naïl, animatrice de réseau du CRAJEP LR L’action collective du CRAJEP s’inscrit dans le cadre : - de la programmation européenne Erasmus + 2014 – 2020, - du Plan Priorité Jeunesse (chantier prioritaire n° 10 « Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes). L’objectif de l’action collective du CRAJEP LR est de permettre une plus grande accessibilité des expériences de mobilité internationale aux jeunes sur le territoire régional. L’enjeu réside dans la capacité des AJEP à prendre part à la construction de la plateforme régionale de mobilité puis, à terme, d’y jouer un véritable rôle. Diaporama détaillé de l’intervention en annexe p.20 5 PRESENTATION DES ACTIONS CONDUITES DANS LE CADRE DE L’ACTION COLLECTIVE, PERSPECTIVES DE TRAVAIL ET PROPOSITION D’ACTIONS Intervention de Catherine Ballin, Responsable Europe et International, association I. PEICC, affiliée Peuple et Culture Démarche de construction d’un partenariat public-privé dans les départements du Gard et de l’Hérault : Animation territoriale et organisation de journées de formation-action en direction des professionnels de l’animation jeunesse, responsables associatifs et élus. En appui sur l’expérimentation conduite par IPEICC et financée par l’AFPEJA, la DRJSCS et les Conseils généraux du Gard et de l’Hérault : La mobilité européenne, un outil au service du développement local (juin à décembre 2013) Situation géographique de l’action : Une recherche-action conduite sur 2 départements, et plus particulièrement sur 4 communautés de communes du Gard et de l’Hérault (Cévennes Gangeoises et Suménoises, Grand Pic Saint Loup, Piémont – Cévenol et Pays Viganais). Objectifs : - Appréhender la mobilité européenne comme outil de développement local en direction des jeunes, - Recenser ce qui se fait sur le terrain en matière de mobilité européenne, les potentiels existants pour impulser les partenariats et les complémentarités nécessaires. Un nouveau contexte et des enjeux pour les associations : Avec la nouvelle programmation européenne 2014-2020 et les orientations du Plan Priorité Jeunesse (Chantier 10), des changements vont impacter la gestion même des actions de mobilité, avec de nouvelles logiques à l’œuvre : développement des logiques intersectorielles, des collaborations public-privé, des partenariats stratégiques, programmation des actions sur le long terme…. Constats issus de l’expérimentation : Cette action d’animation territoriale a permis de dresser la liste des principaux constats et enjeux que recouvre la mobilité européenne, et qui concerne directement les associations de jeunesse et d’éducation populaire. Une offre de mobilité est riche mais peu lisible : Beaucoup d’actions sont conduites en région (international, Franco-Allemand, SVE…), mais la multiplication des programmes et dispositifs génère un effet « millefeuille ». L’offre de mobilité est portée par plusieurs acteurs qui développent souvent des actions de façon isolée. Dispersée, cette offre n’est pas ou peu recensée. L’offre de mobilité est donc difficilement lisible et visible, tant du côté des publics qu’elle vise, que du côté de ses acteurs. Il est donc difficile de savoir précisément qui fait quoi. Des acteurs divers concernés par la mobilité : Les professionnels qui touchent les publics jeunes concernés par la mobilité, sont souvent dans des logiques de travail distinctes. Des liens sont à trouver. On retrouve deux types de professionnels concernés : les animateurs jeunesse et les professionnels de l’insertion, avec des publics cibles différents : le public 13-17 ans (qui semble être le public « captif »), les plus de 17 ans (inscrits dans des logiques d’insertion), qui sont également un public à toucher. L’Europe peut permettre à ces acteurs de travailler ensemble. Une démarche régionale coordonnée des acteurs de jeunesse encore à impulser : Au sein des collectivités la jeunesse est « partout et nulle part ». La compétence jeunesse impacte d’autres compétences (l’éducation, la formation, l’insertion). De plus, elle recouvre plusieurs tranches d’âge. Dans les collectivités territoriales comme dans le champ associatif, les acteurs sont nombreux, mais ils agissent de façon sectorisée et cloisonnée. Or le développement de la mobilité nécessite l’implication de tous les acteurs jeunesse (publics et privés) au sein d’actions coordonnées. Le niveau régional sera important pour impulser et organiser des stratégies entre acteurs. 6 Des partenariats encore à développer : En matière de mobilité européenne, La région LR est en décrochage par rapport à d’autres régions de taille identique. L’échelon régional n’est pas organisé et il n’y a pas à ce jour d’interlocuteur politique repéré. Les financements publics restent très à la marge par rapport aux enjeux et aux moyens que l’Union Européenne va proposer dans Erasmus +. Via l’association des régions de France, d’autres régions s’organisent pour optimiser les ressources proposées par l’UE. Les acteurs de la mobilité travaillent peu ensemble, ils mutualisent peu leurs compétences et leurs moyens. Ne développant pas les partenariats nécessaires, ils ne peuvent pas pleinement « profiter » des budgets consacrés par l’Union Européenne (levier des Fonds structurels) car, à titre individuel, ils n’ont donc pas toujours la capacité pour mettre en œuvre les projets et actions de grande envergure. On constate un retard des AJEP concernant la mise en œuvre de nouvelles logiques public-privé ou approches multisectorielles… Au niveau régional, les acteurs ne semblent pas encore prêts à se structurer (pas de visée stratégique sur les territoires). La dimension européenne pour les professionnels de jeunesse est mal repérée : Il existe une difficulté à faire partager la problématique de la mobilité aux professionnels de la jeunesse et aux élus. Il y a un déficit dans la formation des professionnels de l’animation, des techniciens des collectivités territoriales et de leurs élus. La mobilité exige une ingénierie, une technicité spécifique. En effet, la mobilité internationale fait l’objet d’une compétence à part entière. On constate par ailleurs peu d’associations réellement spécialisées en matière de mobilité. Recommandations/ préconisations issues de l’expérimentation : La mobilité internationale implique donc une nouvelle façon d’appréhender le territoire et les partenariats publicprivé qui en découlent. Il existe plusieurs leviers pour structurer, au niveau régional, la mobilité européenne, ainsi que pour l’appréhender de façon plus transversale. L’échelon intercommunal est propice au développement de projets de mobilité : C’est un niveau approprié pour fédérer des actions de mobilité dans le cadre de projets jeunesse de territoire. La dimension européenne peut permettre de contourner les enjeux locaux et de faire travailler des structures pas ou peu habituées à travailler ensemble. En effet, l’intercommunalité (d’autant plus lorsqu’elle est « à cheval » sur deux départements différents) permet créer des partenariats « inédits », de faire travailler ensemble différents types d’acteurs : - les collectivités territoriales : conseils généraux, communautés de communes et communautés d’agglomération… - au sein d’une même collectivité territoriale : plusieurs pôles, directions, et services, - dans le champ associatif : des professionnels aux secteurs d’activité et métiers différents… Le niveau intercommunal permet de favoriser la mutualisation de moyens et de croiser des réseaux de l’animation, de l’éducation et de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes… L’intercommunalité peut donc permettre de décloisonner l’intervention des acteurs et de créer les nouveaux partenariats public-privé, indispensables à la conception et à la mise en œuvre des projets de mobilité. Les associations ont un rôle à jouer pour faire que les acteurs s’organisent au niveau des territoires, pour coordonner des projets de mobilité. Cela suppose pour elles : - d’être actifs dans la co-construction de projets de territoire, avec une approche « mobilité européenne » (identification des ressources et des besoins, mise en œuvre, évaluation). - d’initier des projets entre différents acteurs du territoire, de mettre en œuvre des projets structurants, pour ensuite mobiliser des financements. Cela nécessite de développer de la confiance, de la coopération entre les professionnels pour identifier un ou deux opérateurs coordinateurs sur les territoires. 7 Pour légitimer ce rôle, les associations d’éducation populaire doivent donc trouver de nouveaux modes d’organisation : Les associations doivent être légitimes dans le rapport aux élus, et doivent davantage légitimer leurs actions. Les fédérations d’éducation populaire doivent réinterroger leur organisation (fonctionnement souvent centralisé au niveau national, avec un faible impact sur les territoires). Il conviendrait qu’elles soient plus en lien avec les territoires, dans le but de repérer des lieux d’intervention sur le plan régional. Il y a 3 niveaux repérés d’acteurs de mobilité, avec des organisations et rôles différents sur les territoires : petites associations locales (-100 000€), associations moyennes (500 000 €) qui peuvent fédérer sur le plan local, grosses associations, la plupart du temps affiliées à une association d'éducation populaire nationale (+500 000 €). Outiller les territoires en matière de mobilité : Pour répondre au manque d’information et de formation constaté sur les questions de mobilité, il faudra davantage travailler sur la formation des acteurs de jeunesse, au sein des collectivités notamment. Les associations ont un rôle à jouer, car il y a un besoin de spécialistes, de structures ressources. Il faut davantage développer les complémentarités à l’échelle départementale sur cette question, identifier les acteurs en capacité d’impacter sur l’ingénierie de projets de mobilité… Les AJEP expertes et/ou centres de formation peuvent travailler sur ces questions auprès des collectivités territoriales (agents et élus). Un travail important de lisibilité à conduire à l’échelle départementale : Les groupes départementaux de la mobilité sont des instances importantes qui permettent l’échange entre acteurs, pour un état des lieux des actions, des compétences et complémentarités, pour repérer les possibilités et les freins sur un territoire, pour l’accès à la mobilité. La mobilisation des Fonds structurels européens pour structurer les actions : avec des enjeux sur la formation et pour cofinancer les actions de mobilité. Erasmus + englobe l’éducation formelle et non formelle donc il semble pertinent de créer des liens opérationnels entre ces deux champs d’éducation. Les professionnels sont les premiers concernés avant les jeunes eux-mêmes. 8 Intervention de Daniel Jean-Pierre, Directeur régional de la FRMJC et de Emanuela Bura, Chargée de mission « Politiques contractuelles et européennes » au Conseil général de l’Aude Démarche de construction d’un partenariat public-privé dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales Animation territoriale menée par la FD MJC de l’Aude et l’UC MJC 66 en partenariat avec les Conseils généraux de l’Aude et des Pyrénées-Orientales DEPARTEMENT DE L’AUDE : Contexte : - Un développement important d’actions de mobilité : une tradition sur le département, une forte culture en la matière (ouverture à l’autre)… - Des actions de mobilité portées principalement par des associations de jeunesse et d’éducation populaire. Démarches conduites sur le département : Un partenariat Fédération MJC de l’Aude / Conseil Général de l’Aude s’est construit dans le cadre d’une visée commune, et avec une opportunité de mettre en œuvre une démarche d’interconnaissance et une dynamique partenariale entre les acteurs de la mobilité du département. Ce travail a donc été initié conjointement par les acteurs associatifs de la mobilité et le Conseil général de l’Aude, en associant la DDCS de l’Aude, dans le cadre du groupe de travail départemental. - Constitution d’un groupe audois de travail avec les acteurs de mobilité repérés, dès septembre 2013, notamment avec les structures ayant un rôle d’accompagnement sur le territoire (Roudel, Fédération MJC, ADHC, Aude Tiers Monde, UNICEF), et l’Etat (DDCS de l’Aude)… 15 réunions ont eu lieu. - Les « Assises audoises de la coopération et de la solidarité internationale » (Conseil Général de l’Aude), le 22 novembre 2013, ont permis de rendre compte de la démarche engagée. - Les acteurs de l’Education formelle ont également été associés aux travaux. - Une rencontre des acteurs de la mobilité a été organisée le 19 novembre 2013, conviant l’ensemble des acteurs de mobilité de l’éducation non formelle dans l’Aude, pour travailler sur un diagnostic territorial, et notamment sur les freins, opportunités et besoins de ces acteurs. - Une fiche action mobilité a été réalisée, pour un premier recensement des acteurs, des actions, des potentialités, des ressources, a été produite et envoyée aux structures du département. Constats issus du diagnostic : - 2 types d’acteurs de mobilité repérés : Acteurs directs qui portent des projets de mobilité : réseau MJC, Roudel, Fédération MJC… Acteurs indirects : Missions locales, centres socioculturels… - Des associations sont repérées comme expertes sur l’ingénierie de projets de mobilité (Roudel, ADHC, Fédération MJC…) et comme ayant un rôle fort en matière d’information et d’accompagnement. - Les publics concernés par les actions sont les 13/30 ans, avec une cible particulière sur les 16/20 ans. Atouts repérés : - Une forte mobilisation des acteurs, qui reflète un réseau diversifié sur le territoire et un maillage territorial dense en matière de mobilité. - Un partenariat existant fort entre les structures. - Des actions de mobilité à fort potentiel pour les jeunes (acquis de la mobilité et utilité dans le parcours des jeunes, notamment en termes d’orientation et d’insertion) et pour les territoires. - Des infrastructures existantes avec 3 centres internationaux de séjours sur le département. 9 - - Des AJEP ayant acquis une réelle expertise dans le développement de la mobilité, pouvant être utile à la construction puis au fonctionnement de la plateforme régionale (diffusion de l’information relative à l’offre de mobilité, accompagnement des publics, formation des professionnels). Des structures ressources mobilisable sur le département (Fédération MJC, Roudel, ADHC…), si des moyens supplémentaires existent pour les mobiliser. Freins repérés : - Les freins repérés dans l’Aude, au déploiement de la mobilité européenne et internationale des jeunes, sont les mêmes que ceux repérés par I. PEICC, dans le cadre de son expérimentation : millefeuille des programmes et dispositifs, problème de lisibilité, complexité et « lourdeur » administrative, exigence d’une réelle ingénierie, etc… - Besoin de temps pour construire des projets sur du long terme. La durée des projets de mobilité nécessite un accompagnement pédagogique en amont et en aval. Il y a donc la nécessité d’une vision à long terme. - Point de vigilance - une fragilité au niveau des associations : les actions de mobilité ont besoin d’animateurs. Dans les structures, les baisses de moyens font que les animateurs n’agissent pas que sur des actions de mobilité, et le turn over du personnel dans les associations, ne permet pas toujours un travail sur du long terme. - Besoins de financements, d’avances en trésorerie pour les structures. DEPARTEMENT DES PYRENEES-ORIENTALES : Contexte : - Déficit de projets européens dans le département. - 90% des actions de mobilité sont conduites en milieu rural. - Plus d’actions collectives que de projets individuels. - Diversité des partenaires : Conseil général des P-O (PEJA), communes ou collectivités pour les acteurs de la solidarité internationale, DDCS 66,… - Peu de retours sur certains projets : de nombreux projets sont conduits de façon transfrontalière. La proximité avec l’Espagne est en soi un réel atout ; mais les retours des projets (évaluations, mesures d’impact) sont difficiles à obtenir. Démarches conduites sur le département : - 4 rencontres ont eu lieu avec les techniciens du CG 66 : Direction Education Jeunesse et Sports et Direction Europe. - Mise en lien avec le réseau des Points Jeunes, PIJ, MJC…. - Envoi d’un questionnaire à 66 structures jeunesse du département (dont les 40 PIJ, 21 points jeunes et 5 MJC - dont 1 PIJ) : 9 réponses (dont 5 MJC agissant dans le cadre du PEJA et 4 PIJ, plutôt sur des actions de coopération décentralisée). - En accord avec le responsable de ce secteur à la DDCS 66, la DRJSCS a invité tous les acteurs de la mobilité connus et les représentants du service jeunesse du CG 66 à une réunion d’information et d’échanges, qui s’est déroulée le 9 décembre 2013, dans les locaux de la DDCS à Perpignan, avec 7 participants. Atouts repérés : - Impact positif constaté des actions sur les jeunes : acquisitions en termes de savoirs et savoirs être (confiance en soi, compétences sociales, culturelles, linguistiques via des ateliers, la vie de groupe, l'implication des jeunes dans l'organisation, prise de conscience d'une citoyenneté européenne). - Ce qui donne comme atouts le contenu pédagogique des projets. - Avance de trésorerie pour les projets via l'Afpeja. - Retombées des actions sur le territoire (partenariat local, développement local). - Des PIJ qui fonctionnent en lien avec les Juniors associations (passerelles possibles). 10 - des MJC qui fonctionnent avec un réseau et une Fédération : une expertise sur l’accompagnement des projets. Freins repérés : - Déficit de partenaires européens pour les structures : besoin d’un réseau de partenaires fiables et identifiés. - Problèmes linguistiques : besoin de déblocage linguistique. - Lourdeur administrative dans le montage de projets - Manque de lisibilité des différents programmes. - Travail de préparation et d’évaluation peu lisible. - Manque de formation des acteurs jeunesse sur la mobilité internationale. - Pas de structure d'hébergement adaptée, de type Centre International de Séjour. Préconisations : - S’appuyer sur ce qui existe déjà pour agir (notamment grâce au recensement des ressources mobilisables, nombreuses en matière de compétences et de savoir-faire). - S’appuyer sur l’échelon départemental, notamment pour développer des lieux « ressources » : des structures sont repérées sur l’ingénierie de projets de mobilité, elles peuvent être mobilisées comme des relais en termes d’information et d’accompagnement sur les territoires, en fonction des moyens octroyés. - Construire et défendre une vision à long terme et obtenir la garantie que les financements le permettront. En effet, la mobilité, c’est du temps : temps d’accompagnement pédagogique des publics en amont et en aval de chaque projet. - La mobilité, c’est aussi une qualité d’expertise. Aussi, pour bien accompagner des jeunes dans leur projet de mobilité, les associations doivent préalablement obtenir la garantie d’un financement qui ne concerne pas que l’action en elle-même mais qui prend en compte l’ensemble du temps et des ressources (techniques, humaines) mobilisées par l’association pour le bon déroulement de cette expérience à l’étranger. - Améliorer la lisibilité et la visibilité de l’offre. Cela va de pair avec l’amélioration de la connaissance des acteurs de la mobilité entre eux, et la compréhension la définition de leur rôle respectif et complémentaire, au sein d’une même stratégie départementale ou régionale. - Réinterroger et renforcer les partenariats entre AJEP et collectivités territoriales : la création et l’expérience des groupes de travail départementaux vont dans ce sens. - S’intéresser aux impacts (positifs) de la mobilité sur les territoires et mieux valoriser (communiquer sur) la plus-value qu’elle génère. Pistes de travail pour les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales : - Un espace d’échanges nécessaire entre les acteurs au niveau départemental (groupes départementaux) pour continuer le travail de repérage et d’interconnaissance nécessaire entre les acteurs de la mobilité, afin de mieux cerner les complémentarités et compétences, échanger des pratiques, construire des partenariats et actions communes (passerelles EF et ENF)… - Dans les Pyrénées-Orientales, où il n’y a pas de groupes des acteurs de la mobilité constitué : Proposition a été faite lors de la rencontre interdépartementale de Fitou, de remobiliser l’antenne des PO du CRAJEP autour de la mise en place d’un groupe départemental. Ce groupe sera ouvert à l’ensemble des acteurs concernés : CG 66, DDCS 66 et aux associations du CRAJEP et hors CRAJEP (ADREP, Maison de l’Europe, association culturelle de Villefranche de Conflent…). 11 Intervention de Serge Desseigne, Directeur Adjoint des CEMEA Favoriser le rôle et la place de l’international et de l’Europe dans les formations qualifiantes d’animateurs Rappel des axes de travail des Ceméa dans le cadre de l’action collective : En partenariat avec le Pôle Formation Métiers Qualifications, et la responsable Europe et International Jeunesse de la DRJSCS : - Identifier les contenus des formations professionnelles à l’animation qui relèvent de la dimension européenne, de la connaissance des programmes européens de jeunesse et des pédagogies interculturelles. - Sensibiliser les professionnels ou futurs professionnels de l’animation à la mobilité européenne. Cette action s’inscrit dans le Chantier 10 du Comité Interministériel de la jeunesse « La mobilité sera mise au programme de la formation des acteurs de la jeunesse au sens large (éducateurs, animateurs, enseignants, informateurs). Travail engagé avec les services de la DRJSCS (Formation et Relations Européennes et internationales Jeunesse) et pistes de travail : La démarche : L'association a engagé dans les différents cursus de formation (BAPAAT, BPJEPS et DEJEPS) une réflexion sur la mobilité européenne des acteurs de l'animation, dans le but d’intégrer des contenus sur mobilité des jeunes et sur l'interculturalité dans ses formations aux métiers de l'animation (et du travail social). Les CEMEA ont également interrogé les acteurs de la formation professionnelle des animateurs (BPJEPS en particulier au regard de l’activité de la structure en la matière) afin d’identifier les contenus qui relèvent de la dimension européenne, de la connaissance des programmes européens de jeunesse et des pédagogies interculturelles. Nous nous sommes appuyés sur le travail conduit par Elsa Montel dans le cadre d'un Master 2 "intermédiation sociale" au sein des CEMEA en 2012 sur la place de la mobilité dans les formations de l'animation et de l'éducation spécialisée et sur une enquête menée auprès des stagiaires en cours de formation en 2013. - L’international et la mobilité ne font pas à ce jour partie du référentiel des diplômes de l’animation professionnelle. L'Europe est néanmoins abordée sous l'angle de la connaissance des institutions (contenus obligatoires dans les UC du BPJEPS et du DEJEPS), la mobilité est peu abordée comme axe de travail des acteurs jeunesse mais elle est proposée à l’ensemble des stagiaires à l’issue des formations (programme Leonardo) et même instituée dans le parcours de formation dans certains BPJEPS Animation culturelle. - Nécessité de travailler sur la formation des professionnels de l’animation ou du travail social pour les mettre en capacité d’accompagner des projets de mobilité : vivre la mobilité ne suffit pas, un travail de bilan est nécessaire au retour pour capitaliser cette expérience et envisager de de mettre en place ces outils dans leurs futures pratiques professionnelles. - Un travail à poursuivre en direction des formateurs, pour mieux valoriser les acquis de l’expérience de mobilité. Le travail engagé : - Mars à septembre : Création d’une UC 10 « Comprendre son environnement dans sa dimension interculturelle » dans le BPJEPS animation sociale dans laquelle seront notamment abordées les questions de la mobilité, de la connaissance des programmes « jeunesse » européens Elle sera mise en œuvre dans l’ensemble des BPJEPS AS dès cette année (60 stagiaires par an). - De septembre à décembre : diffusion du questionnaire sur les promotions BPJEPS et BAPAAT pour repérer les éléments clés concernant l’acquisition de compétences en matière de mobilité et identifier les freins ou leviers pour les acteurs dans la mise en œuvre de projets de mobilité. 12 o o o o Freins principalement liés à une impression de complexité des programmes, au coût financier, à la barrière de la langue, importance d'un accompagnement avant, pendant et après pour se décider à partir, connaissance de l’existence des programmes mais peu de connaissances des actions et du soutien logistique, pédagogique et financier permettant leur mobilité ou celle de leur public pour ceux qui sont déjà partis : la capitalisation de l'expérience de mobilité est difficile pour les stagiaires malgré le bilan effectué au retour. La diffusion du questionnaire a été l’occasion d’y travailler avec nos stagiaires. Préconisations et propositions d’actions : Comment rebondir sur le travail pour peut-être l’élargir à d’autres organismes de formation ? Possibilité de démultiplier ce travail au niveau du CRAJEP, en lien avec les associations agissant dans le cadre de la mobilité européenne et internationale et avec les centres de formation aux métiers de l’animation. Dans le cadre du Chantier 10 du PJJ, travailler sur l’inscription de modules MI dans les cursus de formation des animateurs professionnels (BPJEPS notamment) : - Mise en œuvre de l’UC 10 /BPJEPS : adaptation à l'emploi et au contexte particulier (proposée et spécifique à chaque organisme de formation) qui intégrerait des temps d’échange avec d’anciens stagiaires ayant vécu des expériences de mobilité. Les CEMEA peuvent être ressources sur cette question et relayer une démarche, via le CRAJEP, en direction des organismes de formation de la région. - Travail à initier au niveau du CRAJEP, en appui sur les AJEP expertes dans le secteur l’international (commission RI du CRAJEP), en lien avec les organismes de formation du réseau CRAJEP, et en partenariat avec le Pôle Formation Métiers Qualifications, et la responsable Europe et International Jeunesse de la DRJSCS : Dans le cadre de la formation des animateurs, construire (au niveau du CRAJEP ?) une UC 10, ou d’un module de FPC sur l’interculturel et sur l’accompagnement de projets de mobilité. UC qui serait à disposition des organismes de formation et qui permettrait un apport sur les projets internationaux. 13 Intervention de Michel Connan, Gilles Bourrieau et Ernest Démène, représentants de COTRAVAUX Présentation de la cartographie des chantiers internationaux de jeunes bénévoles en Languedoc-Roussillon Etudes sur les apports des chantiers internationaux pour les jeunes et pour les territoires de la région Une action conduite en cohérence avec le Chantier 10 du Plan Priorité Jeunesse qui doit permettre de : - Favoriser la connaissance des bénéficiaires des chantiers. - Favoriser la connaissance des acquis d’un chantier pour les jeunes et les territoires. - Montrer en quoi le chantier international est un outil pour faciliter la mobilité des jeunes avec moins d’opportunité. Intervention en trois parties : 1. Présentation de l'étude et du contexte dans lequel elle s'inscrit, de la cartographie accompagnée de quelques chiffres clés sur la période 2007-2012 2. Présentation des apports d’un chantier bénévole et volontaire sur les participants et sur les territoires. 3. Présentation des enjeux pour COTRAVAUX LR, lorsqu'il s'agit de participants JAMO. Diaporama détaillé de l’intervention en annexe p.26/ Lien cartographie COTRAVAUX 2014 : Cartographie La cartographie présentée permet de recenser les chantiers organisés dans la région qui se situent partout dans la région et représentent un grand nombre d’actions. Il est par contre difficile de mesurer quantitativement et qualitativement l’impact de ceux-ci sur les territoires. Il est possible par contre d’évaluer l’impact pour les jeunes et plus particulièrement pour les JAMO et pour l’insertion professionnelle des jeunes, ces chiffres prouvent que l’utilité sociale des chantiers de jeunes bénévoles internationaux est élevée. Ces chantiers semblent appropriés à l’accueil de JAMO et comme première étape à la mobilité qui peut se poursuivre ensuite avec d’autres acteurs de la mobilité. Pistes de travail : Cotravaux travaille à une étude sur les apports des chantiers pour le public JAMO qui pourra se poursuivre par un travail avec des structures sociales et des Missions Locales. Les travaux déjà engagés et à réaliser doivent servir d'outils pour Cotravaux et ses associations membres, afin d'apporter une réponse quant au désengagement continu des collectivités territoriales et de l'Etat. En effet, 2013, a été une année très difficile pour le réseau et ses membres, alors que les actions que nous mettons en œuvre répondent en tout aux politiques et objectifs jeunesse qui sont décidées par l'Etat (via le CIJ et le documents chantiers de bénévoles édité par la DJEPVA) et le Conseil Régional notamment. Les conseils généraux se sont désengagés depuis des années mais nous souhaiterions le retour de leur soutien, car nous répondons également à leur politique (en faveur des jeunes, du soutien à l'insertion, du dynamisme des milieux ruraux, ....). 14 TEMPS D’ECHANGES AVEC LA SALLE Intervention de David Sire, Directeur de la jeunesse et de la lutte contre les discriminations au Conseil régional Languedoc-Roussillon La Région Languedoc-Roussillon ne s’est pas encore positionnée dans le chantier en cours. Mais la Région se sent tout à fait concernée par la mobilité des jeunes et pas les enjeux qui en découlent. La jeunesse représente bien l’une des priorités de la collectivité qui souhaite mettre à disposition ses compétences, pour que des stratégies se développent à l’échelle régionale, en lien avec l’ensemble des acteurs concernés. La discussion a eu lieu en interne, il faut maintenant attendre un positionnement politique du Conseil régional sur cette question. Intervention de Pierre Revel, Chargé de mission région Sud, France Volontaires La mobilité des jeunes ouvre sur le monde en général, pas que sur l’Europe. Cela sera d’autant plus vrai avec la mise en œuvre d’Erasmus +. Les associations ont tout intérêt à se positionner dans les stratégies qui vont se dessiner au plan régional (comme c’est le cas dans certaines régions où des plateformes de la mobilité ont été mises en place), sinon d’autres organismes le feront à leur place. Certains Conseils généraux semblent véritablement impliqués en faveur la mobilité et l’ont développé comme une compétence transversale. Mais cette stratégie doit se déployer maintenant à un niveau régional. France volontaires fait la proposition d’organiser un temps de travail sur les articulations possibles entre différents programmes de volontariats internationaux. 15 POINT SUR LE RECENSEMENT DES ACTEURS DE LA MOBILITE DANS LES DEPARTEMENTS DE LA REGION, EN VUE DE L’ELABORATION D’UN DIAGNOSTIC PARTAGE À L’ECHELLE REGIONALE POINT SUR LES GROUPES DEPARTEMENTAUX Introduction de Catherine Amélineau, Responsable régionale Europe et International Jeunesse, DRJSCS : Constitution des groupes de travail dans les départements et recensement des acteurs : Le niveau départemental ayant été jugé plus opérationnel pour rassembler l’ensemble des acteurs publics et privés intervenant dans le domaine de la mobilité internationale. Il a été souhaité la constitution d’un groupe de travail par département, autour du Conseil Général, en partenariat avec une association membre du CRAJEP, dans le cadre de l’action collective RI conduite par le CRAJEP. La première étape du travail conduit par les groupes est un recensement des acteurs de la mobilité internationale du département, pour avancer dans un état des lieux des actions menées, des types de structures publiques et privées impliquées, des programmes utilisés et des cofinancements, dans le secteur de l’ENF. Ce recensement a démarré par l’envoi d’une « fiche d’identité » à toutes les structures déjà repérées comme impliquées dans des actions de mobilité internationale (secteur ENF), envoi fait le plus souvent par les Conseils Généraux. Ces fiches sont réceptionnées et centralisées au niveau du CRAJEP et des Conseils généraux. L’objectif de ce recensement est d’aboutir à un diagnostic partagé au niveau régional, dans le but d’harmoniser un diagnostic à l’échelle régionale, qui sera utile en vue de la constitution d’une plateforme régionale des acteurs de la mobilité. Une enquête plus approfondie pourrait être ensuite conduite en 2014, par la DRJSCS (mission d’appui) pour répondre au plan Priorité jeunesse et pour permettre aux collectivités d’avoir une vision claire des acteurs et des actions sur les territoires en matière de mobilité (cf. page 30). Carole Perrin, Responsable du Service jeunesse du Conseil général du Gard : Le Conseil Général du Gard s’implique depuis des années dans les projets de mobilité des jeunes (participation comité régional groupe PEJA). Il veille à développer sa politique jeunesse dans le cadre d’une dynamique transversale (service Europe et Sport Jeunesse). Au niveau de la mobilité, il s’inscrit pleinement dans le chantier en cours, aux côtés de l’Etat, des autres collectivités et des associations. Le Conseil Général du Gard réalise actuellement un travail de recensement des activités de jeunesse. Il a notamment impulsé la création d’un site internet (porté par le CRIJ) à destination des jeunes, alimenté par les acteurs jeunesse du département. C’est ainsi que la mise en place d’un véritable réseau d’acteurs jeunesse du département a vu le jour. Dans le cadre du « chantier mobilité » en cours, le CG 30 est pleinement impliqué. En appui sur l’animation du réseau départemental gardois, il réalise actuellement le travail de recensement des acteurs et des projets de mobilité. Il en ressort une grande diversité des acteurs et des actions ainsi que l’impact (positif) de la présence de fédérations d’éducation populaire (qui peuvent jouer un rôle intéressant pour le portage de projets d’envergure sur les territoires). Le réseau départemental gardois est donc constitué et s’appuie dans un premier temps, sur les acteurs de mobilité « motivés » (10 structures se sont pour l’instant positionnées). Ensuite, le réseau aura vocation à s’élargir. Ce groupe de travail a pour but de développer les complémentarités entre acteurs, de mettre en cohérence les différents projets, tout en respectant et en favorisant la diversité des actions. L’expérience de la Communauté de communes Ganges - Sumène est très fructueuse. Elle a permis d’actionner, de façon simultanée, trois leviers : éducation / insertion / jeunesse. C’est d’ailleurs là toute la force des projets de mobilité européenne. Ils incitent à ouvrir des entrées par projet et à dépasser ainsi un raisonnement sectorisé. Fort de son réseau gardois, le Département du Gard souhaite être reconnu et représenté dans les instances régionales relatives à la plateforme de mobilité, notamment au CoRéMob. Michèle Amar, responsable du Service jeunesse du Conseil général de l’Hérault Le Département de l’Hérault ne s’est pas encore positionné sur ce dossier, même s’il est tout à fait conscient des enjeux liés à la mobilité des jeunes. Ainsi, dans la continuité du travail partenarial développé au titre de l’ex PEJA, le 16 Département est actuellement impliqué dans plusieurs expérimentations développées localement, notamment sur le Gangeois (en lien avec le Département du Gard) et le Grand Pic Saint Loup. Néanmoins, le CG 34 a apporté sa contribution au recensement des acteurs (envoi de la fiche aux acteurs). Ce recensement n’a pas vocation à être exhaustif mais doit permettre de travailler sur des partenariats très ciblés, en fonction des projets à développer. Le Conseil général a des ressources mobilisables sur ces questions, avec le Réseau Jeun’ Hérault et les PLAJH (très actifs), sur lesquels la collectivité peut tout à fait s’appuyer. C’est aussi très certainement par le biais de sa politique d’insertion que le Conseil général pourra davantage s’impliquer. Au-delà de ce positionnement de principe, le CG34 attend une orientation et une validation politique des élus qui seront définies au regard des nouvelles programmations et des accords locaux pour leur mise en œuvre. Ceux-ci permettront, sur le volet jeunesse notamment, de questionner et de préciser la place des politiques européennes dans la politique départementale. Pour s’engager, la collectivité aura également besoin de précisions côté Etat, concernant la gouvernance et la structuration des instances qui vont être mises en place (CoRémob, Plateforme régionale), afin d’envisager la place que le Département, et d’une manière générale les départements pourront occuper et quel rôle ils pourront y jouer. Pour les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales (cf. CR des interventions p.9 à 11). Pour la Lozère, le recensement des acteurs (peu nombreux) est en cours via la DDCS Lozère. 17 TEMPS D’ECHANGES SUR LES PISTES DE TRAVAIL A ENVISAGER ENTRE LES AJEP, L’ETAT ET LES COLLECTIVITES TERRITORIALES Quelles perspectives de travail régionales envisager en cohérence avec la programmation européenne 2014-2020 et pour la déclinaison du Plan Priorité Jeunesse - chantier 10 au niveau régional ? Quels partenariats possibles ? Quelles programmations possibles d’actions ? Quelle stratégie régionale en faveur de la mobilité internationale des jeunes ? - - Un potentiel existant sur lequel s’appuyer : La mobilité représente des actions à fort potentiel pour la jeunesse (notamment en termes d’orientation et d’insertion). Au niveau des territoires : des dynamiques positives engagées sur différents départements impliquant un ensemble d’acteurs de mobilité. La structuration en cours est à développer, car on perçoit déjà les retombées positives en termes de partenariats public-privé. au niveau des AJEP : expériences, compétences, savoir-faire et infrastructures. S’appuyer sur l’existant : rendre lisible ce qui existe au niveau départemental et régional. au niveau du CRAJEP : des ressources mobilisables au travers de ses membres « experts » en matière de mobilité d’une part, de formation d’autre part, des espaces d’échanges régionaux et territoriaux « d’appui » existants (antennes départementales, commission relations internationales…). Des leviers à activer pour les AJEP, pour structurer et développer les actions de mobilité : Une politique globale d’information et de communication est à conduire pour sensibiliser les publics, les acteurs de jeunesse… - Mieux investir ce qui existe : formations des démultiplicateurs, des porteurs de projets et des accompagnateurs de projets de mobilité… - Accompagner les territoires et les collectivités : professionnels de la jeunesse, élus… Des expériences intéressantes existent au niveau intercommunal où la mobilité est un levier pour développer des projets de territoire et pour construire des partenariats public-privé. - Favoriser la concertation entre les acteurs : réflexion à conduire avec les acteurs concernés, dont les collectivités. - Se saisir de l’action clé 2 du Programme Erasmus +, partenariats stratégiques : organisation de formations possibles… - Mobiliser d’autres financements pour conduire des projets structurants : l’entrée « territoire », peut permettre de mobiliser des financements (Fonds structurels européens). Des enjeux pour les AJEP : Il faut mieux prendre en compte le travail d’accompagnement des projets conduits par les associations. Les AJEP doivent avoir la garantie des moyens pour pouvoir agir. Il est donc essentiel de prendre le temps de la réflexion avant de passer à l’action. Cependant, faut-il attendre que des moyens soient effectivement alloués pour agir ? Une réflexion sur la mise en œuvre de la plateforme régionale de mobilité doit être amorcée au plus tôt. Les AJEP ont tout intérêt à commencer à s’organiser, à définir une stratégie commune et à être force de propositions. - Les pistes de travail collectives à conduire au niveau du CRAJEP : Un travail sur le volet « information, formation, accompagnement », à l’échelle des territoires. Au préalable, le CRAJEP doit pouvoir « outiller » ses associations en matière de mobilité. Il doit mieux relayer ces questions en interne : o Au niveau du CRAJEP, il s’agirait donc de créer un espace ressource, en appui sur sa commission RI, pour prendre en compte les besoins des associations, permettre des temps de formation et d’appropriation communs, travailler sur l’opérationnalité, les projets possibles entre associations… o Grâce à ses antennes, le CRAJEP peut également porter ces questions sur les territoires. 18 ANNEXES 19 20 21 22 23 24 25 26 27 Lien cartographie COTRAVAUX 2014 : Cartographie 28 29 PLAN PRIORITE JEUNESSE / Chantier 10 A propos de la Mesure 32 : diagnostic partagé entre les acteurs Cf. Mesure 32 : Coordonner les acteurs pour faciliter l'accès aux programmes Déclinaison régionale du « Comité permanent national de la mobilité européenne et internationale des jeunes » : CoRéMob (comité régional mobilité) qui élaborera un nouveau plan régional de développement (PRD) de la mobilité fondé sur des diagnostics partagés ELEMENTS POUR UN RECENSEMENT DEPARTEMENTAL SUR LA MOBILITE EUROPENNE DES JEUNES Pour quels objectifs ? Parce qu’une région c’est plusieurs départements, gagner une lisibilité au niveau départemental permettra une meilleure prise en compte et valorisation au niveau régional. Il convient donc de recenser de façon générale : qui est où ? et qui fait quoi ?, les moyens humains, les moyens financiers. Un des objectifs opérationnels est de pouvoir projeter des schémas nouveaux de projets pour ERASMUS+, par exemple dans l’action-clé 2 : - qui demande une projection plus importante dans le temps que dans les précédentes actions du PEJA, - qui permet plus de possibilités, d’innovation, d’articulation entre des actions - qui permet des partenariats plus variés (intersectoriels) - qui oblige à terme d’identifier quel partenaire pourra être : o soit « chef de file » d’un projet sur un territoire, o soit opérateur dans le projet, o soit extérieur au projet de territoire. Propositions de données à recueillir dans chaque département : NB : La porte d’entrée serait chaque structure « enquêtée » avec son adresse et son « territoire » d’intervention (pas seulement du siège social ?). - Les structures : statut public/privé, lieu d’implantation ou d’action (territoire), nombre de salariés, de membres, de bénévoles, d’animateurs (leurs diplômes/formation), temps de travail sur MI de la ou des personnes chargée(s) de cette mission (en % ?), budget annuel (*) (*) NB : l’expérimentation a permis de repérer 3 catégories de porteurs associatifs : a) association locale = -100000 € / budget annuel) à rayonnement local et/ou départemental, affiliée ou non à une fédération b) association régionale = -500000 €/budget annuel) à rayonnement départemental et/ ou régional, affiliée ou non à une fédération c) fédération régionale = + 500000 € / budget annuel °) à rayonnement départemental et/ ou régional NB : Il serait aussi important de pouvoir repérer chez les porteurs de projet : -qui gère le budget de l’action (le porteur de projet ou sa fédération régionale ou nationale par ex.) -qui décide de l’action, qui l’encadre (compétences), etc… 30 pour savoir qui pourrait être un acteur principal ou secondaire dans une future plateforme par exemple - Le public bénéficiaire : a) JAMO ou non (quels types ? cf. réflexion dans un groupe du CPMI) b) 3 tranches d’âge : Mineurs de 13 à 16 ans / 16- 25 ans / Majeurs de plus de 25 ans c) Étrangers/Français/du L-R - Les programmes/dispositifs et les actions (ENVOI/ACCUEIL) : a) PEJA (échanges, SVE, séminaire, démocratie jeunesse, IJ…) b) OFAJ (échanges, formation…) c) LTLLV/Grundtvig / stages Leonardo Da Vinci d) Volontariats de solidarité internationale e) CHJB f) VVVSI/JSI g) Programme Conseil de l’Europe h) Francophonie i) Coopération décentralisée j) Autres… NB : on peut s’inspirer des 3 secteurs utilisés dans Erasmus + : EDUCATION (initiale) – FORMATION (professionnelle)- JEUNESSE Pour permettre d’évaluer l’expérience du porteur de projets et s’il fait des actions ponctuelles ou s’il a un projet en continu sur la MI : Il faudrait intégrer le nombre d’actions faites dans chaque catégorie et quelle(s) année(s) et leur durée ? - Les financements o Publics, privés (dont ressources propres)/ par action ? o Budget total de chaque action - Le soutien local Élus convaincus (cf. uniquement par intérêt « personnel » ou délégation réelle de la CT ?) - Le partenariat international o Quel pays ? o Quel type de structure (importance, niveau local-régional-national) ? o Partenariat ponctuel ou régulier ? Il faudra que l’outil utilisé permette de croiser ces différents items quand ce sera pertinent. 31 PRESENTS A LA JOURNEE REGIONALE MOBILITE 28/01/2014 NOM PRENOM STRUCTURE FONCTION MAIL ACETI Paola ADRIA Linda FOYERS RURAUX DE L'HERAULT CRAJEP Chargée de mission Présidente [email protected] [email protected] ALAMRANI Brahim CENTRE SOCIAL LA ROSERAIE Directeur d’accueil de loisirs [email protected] AMAR Michèle CONSEIL GENERAL HERAULT Responsable du service Jeunesse [email protected] AMBLARD Karine FRANCAS LR Déléguée Nationale Chargée de Région [email protected] AMELINEAU Catherine DRJSCS Responsable Europe international Jeunesse [email protected] ANDRE Marie Josée CONSEIL GENERAL HERAULT BALES Brigitte ADHC Chef de service Jeunesse et autonomie chargée de mobilité [email protected] [email protected] BALLIN Catherine IPEICC Responsable Europe international ipeicc.europe @ orange.fr BINOT Benoît DRJSCS Pôle cohésion sociale territoriale [email protected] BOISNARD Arnaud EUREK'ART Chargé de production [email protected] BOUDIAF Mohamed PIJ FRONTIGNAN Service jeunesse [email protected] BOURRIEAU Gilles SJREV / COTRAVAUX Délégué Régional [email protected] BRESSON Jade MLJ NARBONNE Service civique chargée d'animation mobilité [email protected] BRODIN Nicolas CONCORDIA Délégué régional [email protected] BURA Emanuela CONSEIL GENERAL DE L'AUDE CHAMAND Cathy CONSEIL GENERAL HERAULT CHANNAOUI Abdelilah MLJ BEAUCAIRE Chargée de mission Politiques [email protected] Contractuelles et Européennes Chargée de développement de projets [email protected] jeunesse /Service Jeunesse et autonomie Réfèrent Mobilité Européenne [email protected] CONDOM Nicolas MAISON DE L'EUROPE PYRENEES ROUSSILLON Chargé de mission [email protected] CONNAN Michel COTRAVAUX Administrateur [email protected] CULARD Gilles LES COMPAGNONS BATISSEURS Délégué [email protected] DEMENE Ernest COTRAVAUX Stagiaire [email protected] DESSEIGNE Serge CEMEA Directeur adjoint [email protected] DROMARD Valérie LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT HERAULT Directrice secteur vacances/ classes [email protected] DOUEU Franck CONSEIL GENERAL PYRENEES ORIENTALES Référent jeunesse [email protected] DURBET Guy ASSOCIATION CULTURELLE VILLEFRANCHE DE CONFLENT Président [email protected] ETIENNE Pascal DRJSCS Directeur régional FAYOLLE Michèle DDCS DU GARD Mission jeunesse et vie associative [email protected] 32 GILLOT Eric Coordonnateur Jeunesse [email protected] HARIVEL Déborah CDC CEVENNES GANGEOISES ET SUMENOISES LES ELVIS PLATINES Stagiaire Projets jeunesse [email protected] JEAN PIERRE Daniel FRMJC Directeur [email protected] KONEKE Sarah ROUDEL Animatrice interculturelle [email protected] LENGYEL Julie CRAJEP Chargée de mission [email protected] LOGRIPPO Vittoria LEO LAGRANGE MEDITERRANEE Service Civique [email protected] LOISEAU NAIL Marianne CRAJEP Animatrice de réseau [email protected] MARCHAL Philippe CONSEIL GENERAL DU GARD Référent jeunesse Service Jeunesse [email protected] MARTIOL Christine CEMEA Chargée de mission [email protected] MEYER Aurélia FRANCAS LR PEREZ Roger Rectorat - DAREIC Chargé de mission [email protected] PERRIN Carole CONSEIL GENERAL DU GARD Chef de Service Sport Jeunesse [email protected] RATAJCZAK Sylvie MLJ NARBONNE CIP référente mobilité internationale [email protected] REVEL Pierre FRANCE VOLONTAIRES Chargé de mission régions Sud [email protected] RICARD Josiane FRANCAS LR/ CRAJEP Administratrice [email protected] SABLAYROLLES Marie Agnès MLJAM Responsable actions mobilité [email protected] SIRE David CONSEIL REGIONAL LR Directeur de la Jeunesse et de la Lutte contre la discrimination [email protected] TRANIER LAGARRIGUE Julien TISCHENDORF Kerstin DDCSPP 11 Directeur [email protected] LEO LAGRANGE MEDITERRANEE Assistante projets européens [email protected] VALAT Zoé CONSEIL GENERAL DU GARD Responsable Pôle Europe [email protected] ZUCHETTO Gérard DDCS PP AUDE CEPJ [email protected] 33
© Copyright 2025 ExpyDoc