Le magazine des bibliothèques de la Ville de Paris 19 L’ Eu ro p e malgré tout ? 26 Cahier central Jeunesse AV R I L M A I 2014 Centenaire Marguerite Duras IL Y A … LA GRANDE GUERRE LE CENTENAIRE POUR QUOI FAIRE ? V O I R PAG E 11 Sommaire 4 5 e bre et grasttuatit , Entrée liité ns io ife des man ibles pour la major s places dispon dans la limite de Appel à photo ! : Paris qui bouge LE QUESTIONNAIRE D’ANNABELLE : Marcelino Truong, illustrateur, peintre et auteur 6 Expositions Installations : Jean-Luc Parant, Anne Slacik à la bibliothèque Forney (4e) 11 La Grande Guerre : entre mémoire et histoire Le centenaire, pour quoi faire ? à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (4e) 19 Centenaire Marguerite Duras Duras et le journalisme à la médiathèque Marguerite Duras (20e) 26 Société L’Europe malgré tout ? à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville (4e) 34 Littératures Centenaire Romain Gary à la médiathèque Edmond Rostand (17e) 39 Musiques Hommage musical à Romain Darchy à la médiathèque Marguerite Duras (20e) I Cahier Jeunesse Spectacle : Poilu à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (4e) 44 Artistes et images Marcelino Truong, de Saigon à Paris bibliothèques Germaine Tillion (16e) et Aimé Césaire (14e) 52 Arts du spectacle Lignes de front : écrits de guerre à la bibliothèque Vandamme (14e) 55 56 62 Les Bons Plans d’En Vue Infos pratiques - Où ? Calendrier par arrondissement et bibliothèque Infos pratiques - Quand ? Sélection chronologique I LLUSTRATION DE LAURENT C ORVAISIER POUR LE LIVRE I L Y A PUBLIÉ AUX ÉDITIONS R UE DU MONDE EN 2013. 3 Paris sous l’objectif pour Ce mois-ci : Paris qui bouge La Défense, 2013. Mon intention était de mettre en évidence le contraste entre l'immobilité de l’homme et le mouvement du pigeon. De jouer en post-traitement avec les différentes nuances du noir et blanc pour rappeler que finalement l’ensemble de la photo (l’homme, le pigeon et les murs de la Défense) ne faisait qu’un, qu’on fait partie d’un tout et qu’au final tout est mouvement. STÉPHANIE R UCAY Paris sous l’objectif po ur Appel à photo ! Vous avez jusqu’au 28 av pour nous envoyer vos ril photos sur le thème : Paris coqu in ! La photo retenue ser le En Vue de juin/étéa publiée dans 2014. > voir le règlement sur www.paris-bibliothequ notre site es.org Le Questionnaire d’Annabelle Votre premier grand souvenir de lecture ? La Bible en images, des éditions Desclée de Brouwer, 1951. Enfant, au début des années soixante à Saigon, je me sentais comme un poisson dans l’eau dans cet univers assez dur de l’Ancien Testament. J’y retrouvais le reflet de carnages plus contemporains qui se déroulaient aux portes de Saigon, cette Babylone. La Bible, c’est l’orientalisme et le péplum… Votre héros favori ? Le chevalier d’Artagnan dans l’adaptation en BD des Trois mousquetaires – la seule que j’aie lue ! – parue dans la collection « Classics Illustrated » que nous avions rapportée de notre séjour aux États-Unis (1958-1961). Celui que vous auriez pu être ? Le comte de Roquefort ! Un ami du chevalier d’Artagnan que j’avais inventé. Un rôle sur mesure que je m’étais imaginé, tout gamin ! La musique que vous avez en tête ? Celle, entêtante, du générique de la série TV anglaise mythique, Stingray, signée Gerry Anderson, qui a démarré en 1964 !! Vous trouverez facilement cette musique de Barry Gray sur You Tube ! Roulement de congas, cuivres, orchestre symphonique à fond, voix de crooner de Barry Gray : épique et kitsch à souhait !! Barry Gray est aux films de marionnettes en Supermarionation ce que John Barry est aux films de James Bond. Un film que vous aimeriez voir ou revoir ? Apocalypse Now ! de Francis Ford Coppola (1979) reste sans doute l’un de mes films préférés. Le seul dont je connaisse par cœur certaines voix-off ! Celle du colonel Kurtz, par exemple : « I watched a snail crawl along the edge of a straight razor. That’s my dream, that’s my nightmare… ». Un spectacle inoubliable ? Le bombardement du palais présidentiel à Saigon par deux pilotes de l’armée du Sud en février 1962 ! Plutôt un concert – un pandémonium – car j’ai baissé la tête pendant presque toute la durée du spectacle ! Allez dans You Tube, réglez le volume sur ’ « HIGH » et entrez : Tông Thông Ngô Dình Diêm . Lâp - Ngày . & Dinh Dôc Vous travaillez régulièrement pour la presse (Libération, L’Express, Beaux-Arts…). Est-ce un travail dans l’urgence ? Cela modifie-t-il votre manière de dessiner ? Oui, on travaille dans l’urgence ! Pour le quotidien Libération, le sujet tombe vers midi et il faut que la ou les illustrations numérisées parviennent à la rédaction du journal avant 19 h. Ce délai est impératif. La presse quotidienne n’attend pas ! Pour parvenir à une plus grande vitesse d’exécution, je réduis souvent la dimension de mes illustrations originales, tout en restant dans l’homothétie (c’est de la géométrie, hein ?!). Sinon, impossible de faire en 7 heures les recherches de documentation, le crayonné, l’encrage et la couleur d’un dessin panoramique qui couvre parfois le haut d’une double-page ! Vous avez travaillé il y a peu de temps avec des élèves de seconde sur le thème du carnet de voyage. Comment est venue l’idée de cette collaboration ? J’ai été contacté par Anne Bineau, qui enseigne le français au Lycée Maupertuis de Saint-Malo. Cette prof de français se donne un mal fou pour intéresser ses élèves à des projets différents avec l’aide d’une prof d’histoire-géo, Claire Menez. On critique beaucoup les profs, mais il faut avoir passé une heure devant une classe d’ados pour voir ce que c’est. Allez-y, essayez, avant de jeter la pierre ! Votre dernier roman-graphique sur votre enfance à Saigon pendant la guerre du Vietnam s’intitule Une si jolie petite guerre (Denoël Graphic). Pouvezvous nous expliquer le choix de ce titre ? Le titre Une si jolie petite guerre est ironique, bien entendu ! Il est né de la lecture d’un très bon livre sur les correspondants de guerre américains au Vietnam, celui de William Prochnau, Once Upon A Distant War (Il était une fois une guerre lointaine). « In the beginning, it was such a nice little war », écrit Prochnau. Le Vietnam a fasciné des milliers d’Occidentaux venus combattre ou rapporter les événements de ce front chaud de la guerre froide. Certains ont vécu là-bas une expérience « erotic, exotic, narcotic ». Parlaientils seulement du Vietnam ? Non, ils en évoquaient aussi la guerre, qui, au moins au début, pouvait paraître comme une aventure excitante, avec juste ce qu’il faut d’adrénaline. D’autres auteurs comme Michael Herr (Dispatches, titre français Putain de mort), ont décrit l’excitation de cette guerre, son côté psychédélique. Après, c’est devenu une autre histoire, à une toute autre échelle. Mais au début – et à condition d’être du côté des forts – on pouvait se dire que c’était une bien jolie petite guerre. Je crois que nous avions aussi un peu de cette adrénaline en nous, nous les enfants. En tout cas, il y avait du spectacle… Enfin, j’avais douze ans en 1969 et j’habitais à Londres quand est sorti le film musical anglais Oh What A Lovely War ! Ce titre ironique – car il s’agit d’une satire grinçante de la Grande Guerre – m’a influencé. Vous collaborez régulièrement avec des éditeurs pour la réalisation de couvertures de livres. Quel roman rêveriez-vous d’illustrer ? Je n’ai jamais songé à ça ! Ce sont les éditeurs qui nous sollicitent… Peut-être Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras ? Je sèche… Si l’on vous propose une adaptation en film d’animation de votre roman graphique Une si jolie petite guerre, accepteriezvous cette transposition à l’écran ? Oui, si je sens qu’il s’agit d’une production prête à rester fidèle, dans toute la mesure du possible, au roman graphique initial. On me l’a proposé, mais dans l’immédiat, je suis très occupé par l’écriture et la réalisation de la suite d’Une si jolie petite guerre qui portera sur la guerre du Vietnam de 1963 à 1975, mais telle que je l’ai observée de loin, d’Angleterre et de France, tout en me sentant très concerné. Le titre pourrait en être Give peace a chance. Sortie prévue en 2015 ! Quelle est votre « madeleine de Proust » et quel souvenir réveille t-elle ? Un bon souvenir ? Je ne peux pas entendre Venus, le hit de 1970 du groupe hollandais Shocking Blue sans me rappeler que c’est sur cet air que mon frère aîné Dominique m’a appris à danser. On portait pantalons pattes d’éléphant et foulards indiens achetés à Kensington Market, en s’aspergeant d’aftershave Ice Blue -Aqua Velva. On laissait pousser nos cheveux et on se préparait pour les parties (boums), ce qui évidemment horrifiait nos parents ! Ha ha ! dans Retrouvez Marcelino Truong (14e) et é Césaire les bibliothèques Aim e page 44. Germaine Tillon (16 ), voir .com ong www.marcelinotru Zoom sur Installations rney – Paris Bibliothèque Fo ux installations À découvrir : de illet 11 avril - 13 ju h 4e 19 medi, de 13 h à Du mardi au sa er et 8 mai 1 , ril av 19 Fermeture le re pour nnellement lib Entrée exceptio tte programmation ce l’ensemble de Des yeux de l’artiste à l’œil du collectionneur De Jean-Luc Parant à Freddy Denaës Récit tout en œuvres et en preuves d’une amitié qui dure depuis plus de trente ans entre ces deux hommes, l’exposition Des yeux de l’artiste à l’œil du collectionneur réunit un choix de travaux rares et étonnants réalisés par l’artiste Jean-Luc Parant, florilège sélectionné parmi le très grand nombre d’œuvres appartenant à la collection Freddy Denaës. Des yeux de l’artiste à l’œil du collectionneur est ainsi l’occasion de découvrir l’univers si singulier de JeanLuc Parant en un riche parcours disséminé sur plus de trois décennies, sorte de rétrospective du travail de l’artiste, d’une part, et de l’œuvre du collectionneur dans ses sélections particulières, d’autre part, mais aussi mémoire ou trace de la relation instaurée entre un collectionneur et l’artiste sur lequel il a pu « jeter son dévolu ». Freddy Denaës, en dévoilant au sein de la bibliothèque Forney ses œuvres de Jean-Luc Parant, montre qu’il a fait vivre l’artiste (entre-eux se sont instaurées des relations d’argent mais aussi d’échange), se souvient de ce qu’il aimait vingt ou trente ans plus tôt dans le 6 travail du fabricant de boules et de textes sur les yeux, et nous dit à demi-mot qu’il a trouvé en cet artiste fort singulier un homme qui a réalisé une part de ses rêves. De belles intuitions ou des hasards heureux, des choix toujours neufs et très particuliers apparaissent tour à tour dans les choix du collectionneur, nous révélant un parcours possible dans les méandres de l’œuvre de Jean-Luc Parant. C’est finalement au spectateur que s’offre ce regard, bien loin d’être captif. Un catalogue retraçant ce parcours tout en nuances est édité à l’occasion de cette exposition par les éditions de l’Œil, sous la direction de Freddy Denaës. 11 avril – 17 mai Lecture de ses textes par Jean-Luc Parant. Présentation de son travail éditorial avec Freddy Denaës et signature de leur dernier livre-catalogue édité aux éditions de l’Œil. Jeudi 24 avril – 17 h Expositions Excepté peut-être une constellation Anne Slacik, peintures et livres peints Anne Slacik, artiste contemporaine travaillant à SaintDenis, a réalisé une importante œuvre peinte, dont beaucoup de tableaux de grand format, et a créé avec passion de très nombreux livres d’artistes, accompagnant de nombreux poètes contemporains, dans cette forme riche et originale de création plastique. L’exposition présente ces deux facettes de la création d’Anne Slacik, mêlant peintures et livres, sous le sceau de la poésie. Installation de 130 livres manuscrits-peints réalisés entre 1989 et 2008 avec 130 poètes. Sur le manuscrit du poème, souvent inédit, Anne Slacik a réalisé un travail de peintre. Ces livres dépliés sont présentés sous forme de kakemonos pendus depuis le plafond. En vis-à-vis, sur les murs sont présentés les emboîtages des livres également peints. L’exposition présente également sous vitrines un ensemble de livres peints, souvent de grands formats, constituant un des très beaux ensembles de l’édition de bibliophilie contemporaine. Certains ont rejoint la collection de livres d’artistes de la bibliothèque Forney. La bibliothèque Marguerite Durand (13e), qui possède également quelques-uns des ouvrages d’Anne Slacik, s’associe à ce projet. Enfin, Anne Slacik présente sur les cimaises des grands tableaux inspirés en partie par la poésie de Stéphane Mallarmé, d’André du Bouchet, de JeanPierre Faye et de Pierre Reverdy. 23 mai - 13 juillet Lecture de ses poèmes par Valérie Rouzeau. N ÉE EN 1967, VALÉRIE R OUZEAU A ÉCRIT UNE TRENTAINE D ’ OUVRAGES DE POÉSIE , MAIS AUSSI LES PAROLES DE CHAN SONS DU GROUPE I NDOCHINE , ET TRADUIT DES AUTEURS ANGLOPHONES TELS S YLVIA P LATH ET W ILLIAM C ARLOS W ILLIAMS . E LLE A REÇU LE PRIX A POLLINAIRE EN 2012. Samedi 31 mai – 15 h 30 7 Expositions Paris 14 -18, la guerre au quotidien Photographies de Charles Lansiaux iothèques Galerie des bibl – Paris 4e ris de la Ville de Pa CLAIRE CHAZAL (J. T. de TF1) Nocturne leserjeudis i ma Fermeture 1 et 8 h rnes, de 18 h à 21 ctu no les é € Gratuit €, demi-tarif 3 4 uit réd rif ta , Entrée 6 € B OULEVARD E DGAR Q UINET, AVRIL 1915. Comment les Parisiens ont-ils vécu la guerre de 1914-1918 ? rien André Gunthert, spécialiste de la culture visuelle contemporaine, co-commissaire de l’exposition et auteur du catalogue. La Bibliothèque historique de la Ville de Paris dispose d’un témoignage exceptionnel : un reportage inédit d’un millier d’images réalisé par le photographe Charles Lansiaux (1855-1939) dans les rues de la capitale. Loin du patriotisme imposé de l’époque, sa vision humaniste détonne et surprend. Commissaires : André Gunthert et Emmanuelle Toulet, conservatrice générale de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Production : Paris bibliothèques Graphisme : Antoine Robaglia L’exposition propose une sélection de 200 agrandissements modernes, réalisés avec un respect scrupuleux de leur nature de documents historiques, confrontés à un choix d’affiches originales de la période. Leur organisation a été confiée à l’histo- 8 Cette exposition, conçue par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, s’inscrit dans le programme national officiel des commémorations et bénéficie du label « Mission centenaire ». © C HARLES LANSIAUX/BHVP/R OGER-VIOLLET L A P RESSE EN PARLE « Un reportage inédit et passionnant » Jusqu’au 15 juin che de 13 h à 19 h Du mardi au dimanjusqu’à 21 h Expositions Que nous restituent de cette réalité les photographies de Charles Lansiaux ? Avec lui, nous parcourons les rues du Paris d’il y a un siècle, les Parisiens s’installent dans le temps long d’un conflit indistinct, marqué par un sévère contrôle de l’information. L’espace public n’est pas un théâtre neutre, on y observe les Parisiens à la recherche des dernières informations. Charles Lansiaux a réalisé près de 1000 photographies, de la mobilisation à la victoire, privilégiant l’aspect humain, situé dans le cadre urbain ou celui de leurs activités quotidiennes : Parisiens, femmes et enfants, soldats étrangers, permissionnaires et blessés, médecins et infirmières, officiels et forces de l’ordre, etc. Il ne travaillait pas pour la presse et ses photographies n’ont jamais été publiées à l’époque ni après-guerre, mais il souhaitait faire œuvre de mémoire, vendant régulièrement tout au long de la guerre ses photographies à la Bibliothèque historique. La guerre vue de la rue Malgré les bouleversements de la vie quotidienne, privée des hommes ou de moyens de transport, jugulée par l’état de siège, la ville s’organise et la vie continue, donnant la première place aux femmes et aux enfants. Par opposition aux horreurs du front, dont les nouvelles sont rares ou soigneusement contrôlées par les autorités, Paris incarne parfois le confort voire la frivolité de l’arrière. Mais en raison de la durée du conflit, la vie se durcit, privations et rationnements s’imposent. L’afflux des réfugiés du nord et de Belgique, les arrivées incessantes de permissionnaires et de blessés donnent une physionomie nouvelle aux rues de la capitale, marquée par deux exodes massifs des Parisiens, en septembre 1914 puis en avril 1918. Tout au long de la guerre, les bombardements allemands, qu’ils soient aériens ou par canons à longue portée, s’inscrivent dans le quotidien, faisant plus de cinq cents morts et mille deux cents blessés. © C HARLES LANSIAUX/BHVP/R OGER-VIOLLET Que voit-on du conflit à Paris en 1914 ? Certes Paris ne fut pas une ville martyre, mais les traces du conflit furent profondes et durables, d’abord dans l’histoire des familles parisiennes, presque toutes marquées par la perte d’un père, d’un fils ou d’un frère. Le souvenir du siège de Paris, des bombardements et des duretés de 1870-1871 était encore vivace dans les esprits, bien qu’occulté par le désir de revanche et la conviction, vite détrompée, d’une guerre courte. P LACE DE L’HÔTEL DE V ILLE , AOÛT 1914. La Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP), en achetant ses photographies à Lansiaux dès le mois de septembre 1914 et jusqu’en 1918, se révèle précurseur du courant de mémoire de la guerre qui donnera naissance à des collections spécialisées avant même la fin de la guerre, mais quelques années plus tard. Le choix d’acquérir ces photographies atypiques, plus atmosphériques qu’événementielles, mérite également de retenir l’attention. ... 9 Expositions 14 JUILLET 1915. AU TO U R D E L’ E X P O S I T I O N © C HARLES LANSIAUX/BHVP/R OGER-VIOLLET Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Paris 4e Le Centenaire, pour quoi faire ? Rencontre avec Jean-Noël Jeanneney. Voir la présenation de cette rencontre en p.11. Lundi 7 avril – 18 h 30 Réservation : 01 44 78 80 50 P RÉS DE LA GARE DE LYON 10 ET 20 AOÛT 1914. ENTRE LE •Visite commentée de l’exposition par les commissaires : Samedis 19 avril et 24 mai – 14h30 Réservation au 01 44 78 80 50 •Goûter de la Grande Guerre : samedis 12 avril et 17 mai •Visites commentées chaque jeudi à 18h30 par Anne-Sophie Chassard, médiatrice culturelle. •Visites pour les groupes, scolaires et centres de loisirs : Anne-Sophie Chassard, médiatrice au 01 44 59 29 40 ou [email protected] © C HARLES LANSIAUX/BHVP/R OGER-VIOLLET À ne pas manquer Le cycle de rencontres « Grande Guerre : entre mémoire et histoire » élaboré en partenariat avec la Mission du centenaire se déroule dans l’ensemble du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris jusqu’en juin 2014. Voir la rubrique Grande Guerre en p. 11 et les manifestations pour les enfants dans le cahier jeunesse. Paris 14-18, la guerre au quotidien LE LI V R E Textes d’André Gunthert et Emmanuelle Toulet Un reportage photographique inédit et sans précédent au cœur de Paris pendant toute la durée de la Grande Guerre, saisit sur le vif les bouleversements de la vie quotidienne des Parisiens comme il révèle la perception problématique de cet événement majeur. Conçu comme un parcours de la clarté vers l’ombre, depuis la mobilisation jusqu’à la Victoire, l’ouvrage entièrement illustré des photographies de Charles Lansiaux et ponctué de ses commentaires sur le vif, déroule les principales étapes de l’installation de la guerre dans le quotidien, en suivant le fil conducteur de ce reportage hors norme qui crée une proximité avec l’époque, en nous replaçant dans le contexte des événements du moment. C’est une grande sensibilité que manifeste Charles Lansiaux dans sa manière de privilégier l’aspect humain dans le cadre urbain de la rue, lorsqu’il situe les activités quotidiennes des Parisiens représentées dans un souci constant de fidélité par rapport à ce que les civils voient du conflit. Son reportage invite à une autre perception du conflit et révèle un artiste de premier plan. 180 photographies - Format 24 x 24 cm, 240 pages Ed. Paris bibliothèques, 2014 - 33 € Diffusion Actes Sud - disponible sur www.paris-bibliotheques.org 10 Zoom sur La Grande Guerre : entre mémoire et histoire Pour s’interroger, comprendre et réfléchir sur ce conflit qui résonne encore aujourd’hui dans la mémoire des familles, le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris, en partenariat avec la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, propose jusqu’en juin 2014 près de 150 manifestations sur l’ensemble du territoire parisien. Invitation à revisiter les événements, éclairer le sens et les conséquences de ce bouleversement à l’échelle du monde qui entraîna la perte de près de 10 millions d’hommes dont 1,4 million de soldats français. Il s’agit d’apporter recul et analyse sur une période devenue « Histoire » au-delà de la mémoire. Les questions sociétales qui traduisent la vision renouvelée de l’histoire de la Première Guerre mondiale (les femmes, les enfants, la vie à l’arrière…) sont évoquées tout comme le contexte historique, artistique et littéraire de l’époque. À la réflexion historique apportée par les conférences, débats ou projections, s’ajoute une programmation riche en spectacles, concerts et lectures. Enfin, à l’attention des jeunes publics (voir le cahier jeunesse) des ateliers, goûters philo ou conférences contées sont organisés pour transmettre aux jeunes générations la nécessité de construire un monde en paix. istorique Bibliothèque h s – Paris 4e ri de la V ille de Pa Rencontre avec neney. Jean-Noël Jean 18 h 30 Lundi 7 avril – Le centenaire, pour quoi faire ? Jean-Noël Jeanneney vient de publier aux éditions du Seuil un ouvrage percutant, La Grande Guerre si loin, si proche. Réflexions sur un centenaire. L’historien de la culture et des médias, fort de son expérience antérieure de président de la Mission du Bicentenaire de la Révolution française, analyse les enjeux idéologiques et politiques du centenaire de la Grande Guerre, et plus largement interroge le rôle civique des commémorations nationales. Comment aujourd’hui « expliquer la folie » que fut la Grande Guerre, dont témoigne avec éclat un deuxième livre de Jean-Noël Jeanneney, Jours de guerre 19141918. Les trésors des archives photographiques du journal Excelsior (éditions Les Arènes, 2013). Réservation au 01 44 78 80 50. 11 La Grande Guerre Bibliothèque Arthur Rimbaud (Baudoyer) – Paris 4e Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Paris 4e Les animaux dans la Grande Guerre Poilu Conférence illustrée d’Éric Baratay. 11 millions d’équidés, 100 000 chiens, 200 000 pigeons : les animaux ont été enrôlés en masse dans la Grande Guerre, pour porter, tirer, guetter, secourir, informer... Les tranchées ont également abrité des milliers d’animaux domestiques ou de ferme, abandonnés par des civils en fuite, et d’animaux sauvages coincés au milieu du front, mais aussi des rats, des mouches, des poux, attirés par l’aubaine. Parfois pourchassés, plus souvent gardés et choyés, ils ont fréquemment aidé les soldats à survivre dans l’enfer, à s’accrocher à la vie, à occuper leur temps. (tout public - Spectacle dans la cour de la bibliothèque) ÉRIC BARATAY, PROFESSEUR D’HISTOIRE CONTEMPORAINE À L’UNIVERSITÉ LYON 3, EST SPÉCIALISTE DE L’HISTOIRE DES ANIMAUX. IL A DERNIÈREMENT PUBLIÉ BÊTES DES TRANCHÉES, DES VÉCUS OUBLIÉS (CNRS ÉDITIONS, 2013). Mercredi 2 avril – 19 h Spectacle par la Cie Chicken Street (45-50 min.) Santonin a deux passions : les pommes de terre et la guerre de 14-18. Déçu par le musée de la guerre à Verdun, il décide de se lancer dans une grande reconstitution de la Première Guerre mondiale à l’échelle 1/10e. Un son et lumière avec de vraies éclaboussures d’amidon, de vraies explosions, de la vraie chair déchiquetée, des vrais morts, de vraies patates, pas un truc avec des mannequins en cire qui font semblant d’être morts. Chicken Street est une compagnie de spectacle qui mène un travail de rencontre entre écriture, humour physique et théâtre d’objet. Réservation au 01 44 78 80 50 Dimanche 25 mai – 15 h www.ciechickenstreet.com Bibliothèque Mohammed Arkoun – Paris 5e La Garçonne et l’assassin Paris 1900, la vie artistique avant-guerre Autour de l’exposition du Petit Palais à Paris, 1900. La Ville spectacle, cette conférence présente la modernité créatrice de Paris dans les premières années du siècle. Un accent particulier est mis sur le spectacle, l’avènement du cinéma, la mode, les grands magasins, les salons et expositions, etc. ; tout ce qui a contribué à construire l’image de Paris comme la ville à la fois du luxe et des loisirs pour tous. Conférence illustrée de Gaëlle Rio, conservateur du patrimoine au Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, responsable des arts graphiques (XVIIIe - XXe siècles), co-commissaire de l’exposition 1900. La Ville spectacle (2 avril-17 août). Jeudi 15 mai – 19 h www.petitpalais.paris.fr 12 Rencontre avec Fabrice Virgili et Chloé Cruchaudet. Paris, 1911. Paul Grappe et Louise Landy s’aiment et se marient. Survient la guerre. Paul déserte, se travestit en femme pour ne pas être arrêté et pendant dix ans, aux yeux de tous, vit avec Louise sous l’identité de Suzanne Landgard. Il entraîne son épouse dans de multiples jeux sexuels et acquiert même une petite notoriété en étant l’une des premières « femmes » à sauter en parachute. En 1925, avec l’amnistie, Suzanne redevient Paul... Rencontre avec Fabrice Virgili, auteur de La Garçonne et l’assassin (avec D. Voldmann, éd. Payot, 2011) et Chloé Cruchaudet auteure de l’adaptation BD du livre, sous le titre Mauvais genre (éd. Delcourt, 2013), Grand Prix de la Critique de la Bande Dessinée ACBD et Prix Landerneau BD. Rencontre modérée par Jean-Christophe Ogier, journaliste à France Info. Samedi 24 mai – 15 h La Grande Guerre Bibliothèque Buffon – Paris 5e Quand la musique raconte la Grande Guerre Concert de l’Ensemble Calliopée. Un programme avec alto et accordéon, plein d’émotions, enlevées ou mélancoliques, qui raconte, en suivant le fil de l’histoire, l’aventure d’êtres humains dont les vies ont été bouleversées par le Première Guerre mondiale. Les chansonniers ne se ménagent pas : Polin, Bach, Mayol, les stars de l’époque chantent des airs de soldats, faisant des tournées dans les armées. Les compositeurs écrivent la guerre, leur patriotisme, leur désespoir, leur pressentiment aussi parfois, comme Debussy qui, en 1913, écrit Des pas sur la neige, ce morceau qui doit avoir la valeur sonore d’un fond de paysage triste et glacé. Certains sont sur le front, comme Ravel qui conduit des poilus sur les lignes de Verdun, ou Durosoir qui passe plus de quatre ans sur les lignes, rencontrant d’autres musiciens avec lesquels il forme le groupe des musiciens du Général autour du Général Mangin. Avec Aude Giuliano, accordéon ; Karine Lethiec, alto et présentation. É GALEMENT À LA : Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e Samedi 24 mai – 18 h En partenariat avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. Jeudi 10 avril – 19 h Apollinaire, Aragon, Péguy... quand la guerre devient poétique Une performance musicale et graphique où le violon de Pauline Denize, la voix de Laetitia Botella et le pinceau de Laurent Corvaisier s’harmonisent et donnent corps à la parole de ces grands auteurs qui témoignent de l’amour, du courage, de la jeunesse et de l’espoir des soldats de la Première Guerre mondiale. Samedi 12 avril – 16 h Artistes et intellectuels dans la tourmente Rencontre avec Annette Becker et Emilio Gentile, professeurs d’Histoire contemporaine. Modération : Gilles Heuré. Jeudi 5 juin – 19 h 13 La Grande Guerre Bibliothèque Saint-Simon – Paris 7e Unis comme au front Rencontre avec Alexandre Lafon et Nicolas Mariot. Les mobilisés de la Grande Guerre ont entre 20 et 48 ans. Pour beaucoup, le quotidien s’installe dans l’enfer de la tranchée. L’armée encourage la camaraderie entre les soldats, véhiculant le mythe de la fraternité et de l’égalité. Venus de milieux différents, l’expérience de la Grande Guerre n’est pas seulement celle du combat, c’est aussi celle de la réorganisation d’une société, qui voit cohabiter toutes les catégories sociales. Comment décrire les relations entre les combattants ? Quels regards les intellectuels ont-ils porté sur les hommes du peuple et inversement ? En quoi la Grande Guerre dans les tranchées a-t-elle été vécue comme un bouleversement social ? ALEXANDRE LAFON EST CONSEILLER POUR L’ACTION PÉDAGOGIQUE À LA M ISSION DU CENTENAIRE ET AUTEUR DE LA CAMARADERIE AU FRONT : 1914-1918 (ÉD. A. COLIN, 2014). NICOLAS MARIOT, SOCIOLOGUE ET HISTORIEN, CHARGÉ DE RECHERCHES AU CNRS ; IL EST L’ AUTEUR DE TOUS UNIS DANS LA TRANCHÉE, 19141918 LES INTELLECTUELS RENCONTRENT LE PEUPLE (ÉD. DU SEUIL, 2013). Bibliothèque François Villon – Paris 10e Rencontre modérée par Gilles Heuré, journaliste à Télérama; il a dirigé le hors-série consacré à 14-18, « L’onde de choc dans la culture française ». Mardi 27 mai – 19 h Sur réservation auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Parmentier – Paris 11e Les chansons des combattants Avec Bertand Dicale. Jeudi 15 mai – 19 h Le lien conjugal pendant la Grande Guerre Écrire la guerre Correspondances amoureuses Voir page 16. Rencontre avec Maryline Martin, Thierry Bourcy et Michel Besnier. Ces vingt-cinq dernières années, beaucoup d’écrivains ont choisi de situer leur roman pendant la Première Guerre mondiale. Que représentent à leurs yeux ces récits romanesques : s’agit-il d’apporter un témoignage ? De rendre hommage aux poilus et aux écrivains qui rendaient compte de la guerre au quotidien ? De se mesurer à l’atrocité de la guerre et de comprendre l’horreur subie ? MARYLINE MARTIN VIT À PARIS. ELLE CHRONIQUE SES LECTURES AU MICRO D’UNE ÉMISSION LITTÉRAIRE LE LIRE ET LE DIRE SUR F RÉQUENCE PARIS P LURIELLE. SON PREMIER LIVRE, LES DAMES DU CHEMIN (ÉD. GLYPHE, 2013) EST UN RECUEIL DE NOUVELLES SUR LA GRANDE GUERRE. THIERRY B OURCY EST L’AUTEUR D’UNE SÉRIE DE ROMANS POLICIERS SITUÉS PENDANT LA G RANDE G UERRE, DONT LE PERSONNAGE PRINCIPAL, CÉLESTIN LOUISE, EST UN JEUNE INSPECTEUR DE POLICE QUI A DÉCIDÉ DE S’ENGAGER EN PREMIÈRE LIGNE. SES ROMANS (LA CÔTE 512, L’ARME SECRÈTE DE LOUIS RENAULT, LE CHÂTEAU D’AMBREVILLE, ETC.) ONT ÉTÉ RÉÉDITÉS EN POCHE DANS LA COLLECTION « F OLIO POLICIERS ». Comment à l’échelle des couples est vécue la Première Guerre mondiale ? Comment se transforment les liens qui unissent les conjoints alors que le conflit impose aux mobilisés et à leurs femmes de vivre à distance et sous la menace omniprésente de la mort et de la séparation définitive ? À la seule échelle de la France, pendant les quatre années de guerre, la séparation est vécue par au moins cinq millions de couples. Au cours de cette conférence illustrée, Clémentine VidalNaquet explique la mise en place du rituel épistolaire, la recherche par la correspondance d’une quotidienneté perdue, tout comme le partage des émotions, l’expression de l’amour et du désir. C LÉMENTINE VIDAL-NAQUET EST DOCTEUR EN HISTOIRE. E LLE PRÉPARE Rencontre modérée par Michel Besnier, écrivain et poète, président de l’association des Amis de la Maison du roman populaire. ACTUELLEMENT UNE ANTHOLOGIE DES CORRESPONDANCES CONJUGALES ÉCHANGÉES ENTRE 1914 ET 1918 (ÉD. R OBERT LAFFONT, « COLLECTION BOUQUINS », AUTOMNE 2014). Jeudi 22 mai – 19 h Mardi 8 avril – 19 h 14 La Grande Guerre Bibliothèque Marguerite Durand – Paris 13e Bibliothèque Vandamme – Paris 14e 1914-1918/femmes, féministes : un autre front ? P ROJECTION-RENCONTRE Dialogue entre Françoise Thébaud et Florence Rochefort. Quelques semaines avant la déclaration de la Première Guerre mondiale, la première manifestation de rue du mouvement féministe rassemble, le 5 juillet 1914, 6000 personnes pour réclamer le droit de vote pour les femmes. Cet «âge d’or » du féminisme connaît un arrêt brutal avec la guerre. Les femmes et les féministes renoncent provisoirement à leurs revendications et, pour la plupart, participent à l’union sacrée et à l’effort de guerre, voulant à la fois servir leur pays et faire leurs preuves. Mais qu’en est-il du rôle émancipateur de cette guerre pour les femmes ? Françoise Thébaud et Florence Rochefort, toutes deux historiennes et pionnières de l’histoire des femmes et du féminisme, dialoguent autour du livre de Françoise Thébaud, Les Femmes au temps de la guerre de 14, l’un des premiers livres (1986) à avoir pensé la guerre à partir des femmes (réédition revue et actualisée, préfacée par Michelle Perrot, éd. Payot, 2013). Projection du documentaire de Patrick Cabouat, Fusillés pour l’exemple (2003, 52 min.) suivie d’une rencontre avec Emmanuel Saint-Fuscien, docteur en histoire contemporaine et maître de conférences à l’EHESS. Il est l’auteur de À vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre (Paris, éd. de l’EHESS, 2011). Il y a quelque chose d’insaisissable dans le rapport entre autorité et obéissance : il y est question à la fois de doctrine, de droit, de règlements, de psychologie, de force, de croyance, de comportements et de valeurs culturelles. D’où vient la culture de l’autorité de la Grande Guerre ? Que signifie commander ? Comment entraîner ses hommes sous le feu ? Qu’est-ce qu’un bon chef ? À qui accepte-t-on d’obéir ? Des milieux militaires à la société française républicaine, des rapports d’autorité à l’école, à l’usine et aussi à l’armée, autant de lieux où la désobéissance est symbolisée par des gestes, mots et objets. Jeudi 10 avril – 18 h 30 G UILLAUME APOLLINAIRE Obéir et désobéir Vendredi 4 avril – 18 h 30 En partenariat avec l’EHESS. : lecture musicale avec le comédien Jean-Luc Debattice et le multi-instrumentistes Philippe Leygnac. Voir p. 52. À NOTER Bibliothèque Georges Brassens – Paris 14e Poètes français de la Grande Guerre Conférence par Laurence Campa, maître de conférences à l’université de Paris Est-Créteil, auteur de la remarquable biographie sur Guillaume Apollinaire (éd. Gallimard, 2013). La poésie française de la Grande Guerre demeure méconnue. Féconde entre 1914 et 1920, elle a été rapidement délaissée au profit des récits et des témoignages en prose. Cependant, elle n’a jamais cessé d’habiter la mémoire commune. Le centenaire est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir, l’univers poétique des poètes combattants Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, Charles Vildrac, Georges Duhamel, Louis Aragon... Jeudi 10 avril – 19 h 15 La Grande Guerre Bibliothèque Vaugirard – Paris 15e Bibliothèque Hergé – Paris 19e LECTURE-RENCONTRE 14-18, carnet de chant : les chansons de l’arrière Franz, roman «Une histoire me laissait sans voix, l’histoire d’un de mes grands-oncles maternels, prisonnier en Allemagne de 1915 à 1918, une histoire que je connais depuis l’âge de quatre ans, dont je n’ai jamais su que le début et la fin. Mais cette fin m’émouvait beaucoup, au-delà des mots que j’avais à ma disposition. Il me restait à écrire l’entre-deux – à l’imaginer, à le raconter, à le faire revivre. Mais je ne devrais pas dire je, je devrais dire nous. Parce que ce sont mes personnages qui m’ont conduit, des personnages que j’ai moins cherchés qu’ils ne m’ont trouvé, que j’ai moins pénétrés qu’ils ne m’ont habité. » J. R AIMON Rencontre avec Jacques Raimon, auteur de Franz, son premier roman. Lecture et mise en voix par Gabriel Ohayon et Sylvie Kersen. Jeudi 10 avril – 19 h Bibliothèque Maurice Genevoix – Paris 18e Le Boucher des Hurlus de Jean Amila (tout public) Cinq orphelins partent à la recherche du Général qui a commandé l’exécution de leurs pères, de Paris ravagé à Perthes les Hurlus, des zones dévastées de 1916 à Paris de 1918. Par les Comptoirs du noir, mise en voix et en chansons de circonstances par Marie-Pierre de Porta. Textes lus par Gabrielle Forest, Vincent Fouquiau, Roberte Léger, Nathalie Prokhoris, Igo Oberg. « Ils s’étaient retrouvés devant l’immense bâtiment où fleurissaient les drapeaux et les bannières de la Victoire sous le nom de Strasbourg. Ils étaient entrés dans le hall plein de gens en triste grisaille et de militaires en horizon tout neuf et en molletières, cul par terre au milieu des havresacs et des lebels interminables formés en faisceaux. Les petits contemplaient, dépassés. – Alors Môme, t’as eu ce que t’as voulu ! Gare de l’Est ! Hein ? Tu vois le merdier ? Qu’est ce qu’on va se faire engueuler en revenant ! – Mais on n’a encore rien fait ! » J. AMILA Samedi 12 avril – 15 h 16 Conférences de Bertrand Dicale. Pendant les quatre années de la Grande Guerre, les Français ont chanté. Avec enthousiasme, avec désespoir, avec haine, avec pitié, avec humour, avec patience... Pendant quatre ans, des milliers de chansons ont été écrites : il fallait mobiliser contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, donner courage aux Poilus, justifier les sacrifices énormes de la nation, mais aussi critiquer les profiteurs de l’arrière, amuser les permissionnaires, faire rêver les soldats, soulager les endeuillés. Des caf’ conc’ bruyants aux temples de la musique classique, des casernes aux hôpitaux, des écoles primaires aux trains de permissionnaires, des ouvroirs des dames de charités aux salons des maisons closes, on a chanté la guerre de manière obsessionnelle. En avant-première de deux séries documentaires diffusées cet été sur les ondes de France Info et France Bleu, Bertrand Dicale fait découvrir cet extraordinaire patrimoine, témoignage des souffrances et des espoirs d’une nation en guerre d’abord avec les chansons des combattants (des refrains martiaux aux complaintes antimilitaristes), puis avec les chansons de l’arrière (du « bourrage de crâne » à l’insolence de l’esprit faubourien). Il dévoile notamment quelques éléments de l’ambitieux programme d’exhumation et de réenregistrement de chansons de la Grande Guerre mené avec le Chœur de la Maîtrise de Radio France. DEPUIS UNE VINGTAINE D’ANNÉES, B ERTRAND D ICALE ÉCRIT SUR LES MUSIQUES POPULAIRES ET NOTAMMENT LA CHANSON FRANÇAISE. OUTRE DES CHRONIQUES SUR F RANCE INFO ET PLUSIEURS DOCUMENTAIRES À LA TÉLÉVISION, IL A AUSSI PUBLIÉ DE NOMBREUX LIVRES SUR LA MUSIQUE COMME CES CHANSONS QUI FONT L’HISTOIRE (ÉD. TEXTUEL, 2010) ET DE NOMBREUSES BIOGRAPHIES D’ARTISTES (J ULIETTE G RÉCO, G EORGES B RASSENS, S ERGE GAINSBOURG, LOUIS DE F UNÈS, JEAN YANNE...). Mercredi 30 avril – 19 h É GALEMENT À LA : Bibliothèque François Villon – Paris 10e Les chansons des combattants Jeudi 15 mai – 19 h La Grande Guerre Bibliothèque Claude Lévi-Strauss – Paris 19e Lettres de Poilus Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans, se prénommaient Gaston, Louis ou René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent du jour au lendemain artilleurs, fantassins, brancardiers d’une guerre qui ne devait pas durer disait-on alors... Raphaël Remiatte, par la magie de la voix, redonne vie à tous ces jeunes hommes, nous les rendant si proches, si contemporains dans leurs aspirations, leurs inquiétudes, leurs espoirs... Samedi 17 mai – 16 h Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e E XP OSITIONS P ROJECTION Fusillés pour l’exemple Documentaire de Patrick Cabouat et Alain Moreau (2003, 52 min.) Entre septembre 1914 et juin 1918, 2 500 soldats français ont été condamnés à mort, 550 ont été exécutés. Les motifs : abandon de poste en présence de l’ennemi (mutilations volontaires, parfois simplement repli sous le feu du combat, puis désertions), refus d’obéissance. La violence des combats et la politique de la terreur qui consistait à « faire des exemples », sont figurés dans le film par des images d’archives, mêlées aux dessins terribles de Tardi. Les auteurs font intervenir les descendants des fusillés. Après la guerre, dès le début des années 20, des familles obtiendront la réhabilitation de certains fusillés, après avoir subi la honte et le déshonneur. Samedi 26 avril – 15 h 30 Hommage musical à Romain Darchy Concert de l’Ensemble Calliopée, suivi d’une rencontre avec Véronique Onfray et Bernard Giovanangeli. Voir la présentation de ce concert en p. 39. Samedi 10 mai – 15 h Réservation auprès des bibliothécaires. En partenariat avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux. À la découverte des collections de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris sur la Grande Guerre. Affiches, cartes postales, journaux... Des documents originaux issus des fonds de la Bibliothèque historique sont présentés par thématique dans plusieurs bibliothèques municipales, en écho à l’exposition Paris 14-18, la guerre au quotidien. Photographies de Charles Lansiaux. Nous saurons nous en priver En 1916, un concours de dessins destinés à rappeler la nécessité de poursuivre l’effort de guerre est organisé dans les écoles de la Ville de Paris par l’Union française et le Comité national de Prévoyance et d’Économies. Ces affiches font appel au bon sens de la population par la voix des enfants. Leur résignation raisonnable à des restrictions, pour le bien collectif, est destinée à montrer aux adultes qu’ils ont parfaitement intégré les contraintes liées à la guerre, mais aussi à faire culpabiliser ceux qui ne consentent pas aux privations. 3 - 31 mai Bibliothèque l’Heure Joyeuse – Paris 5e De l’arrière au front : soutien matériel et moral aux combattants Durant la Première Guerre mondiale, la société civile s’organise pour venir en aide matériellement et psychologiquement aux soldats : des œuvres de bienfaisance se mettant au service du bien-être des poilus sont créées ; des aliments et d’autres produits sont inventés et mis en vente pour améliorer le quotidien des soldats ; les envois de colis et la correspondance s’organisent et un soutien particulier est apporté par les marraines de guerre. 6 - 31 mai Bibliothèque Saint-Simon – Paris 7e 17 La Grande Guerre Dans votre quartier... Bibliothèque François Villon Paris 10e La Grande Guerre en bandes dessinées Cette exposition sur le thème de la Grande Guerre est composée notamment d’affiches dessinées par Tardi, en vedette cette année au festival d’Angoulême. Membre de l’association BD Essonne, Jean-Claude Slagmulder collectionne depuis 1996 les affiches de bandes dessinées. Il possède aujourd’hui une collection de 8 000 affiches collectées dans plus de 400 festivals de BD et compte à son actif de nombreuses expositions, aussi bien dans des bibliothèques que dans le cadre de festivals, comme celui du Polar à Cognac. Tardi fait partie de ses auteurs de prédilection. Jusqu’au 12 avril Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e L’Est parisien pendant Salon de Marguerite la Grande Guerre Spécial bandes dessinées Présentation d’une vingtaine de sur la Grande Guerre photographies prises dans les arrondissements de l’Est de la capitale entre 1914 et 1918. Ces clichés, ainsi que les documents d’archives qui les accompagnent, relatent le quotidien des habitants et témoignent des difficultés, voire des drames subis, du départ des soldats sur le front aux bombardements qui s’abattent sur la capitale. Au 3e étage de la médiathèque : fonds « Découverte de l’Est parisien ». 1er avril - 29 juin L’Oreille ne fait pas la sieste spéciale 14-18 Présentation et écoute de documents sonores tirés des collections du fonds de textes enregistrés de la médiathèque Marguerite Duras. Les bibliothécaires de la section adultes présentent les ouvrages sur 14-18 qui les ont émus ou enthousiasmés et invitent les lecteurs à leur faire partager leurs propres coups de cœur. Samedi 24 mai – 15 h 30 Lettres de poilus et autres récits de guerre Les bibliothécaires lisent leurs textes préférés sur la Grande Guerre, lettres de poilus mais aussi extraits tirés de la longue liste des œuvres littéraires écrites sur cette période. Samedi 31 mai – 15 h Espace Lire autrement. Jeudi 15 mai – 15 h Vous souhaitez être informé des manifestations culturelles des bibliothèques ? Connectez-vous sur le site www.paris-bibliotheques.org pour vous inscrire à notre lettre d’infos mensuelle. Nouvelles expos, débats des « Jeudis de l’actualité », invitations à des soirées spéciales, animations jeunesse, boutique en ligne... Recevez une sélection du programme par e-mail ! Devenez fan et retrouvez nos activités sur notre page Facebook et sur Twitter @parisbiblio En Vue est téléchargeable et « feuilletable » sur : www.paris-bibliotheques.org 18 Zoom sur Centenaire Marguerite Duras Marguerite Duras est un écrivain français (1914-1996) dont l’œuvre ne cesse d’interpeller nombre de lecteurs en France comme à l’étranger. Écrivain, cinéaste, dramaturge, journaliste, elle a marqué son époque par son écriture tour à tour poétique, politique, visionnaire, ses interprétations souvent polémiques. À l’occasion du Centenaire de sa naissance, les bibliothèques rendent hommage à cet écrivain si prolifique dont l’œuvre est empreinte d’une grande modernité. Rencontres, débats, lectures, exposition sont proposés jusqu’en juin pour découvrir ou redécouvrir l’auteure de L’Amant, Prix Goncourt en 1984. Cycle de rencontres élaboré en collaboration avec Joëlle Pagès-Pindon et Alain Vircondelet. e Médiathèque ras – Paris 20 Marguerite Du Table ronde 19 h 30 Jeudi 10 avril – Duras et et le le journalisme journalisme Des années 50 (France Observateur, Vogue) aux années 80 (Libération, L’Autre Journal), Marguerite Duras a livré des articles d’une singulière profondeur. À l’instar d’Albert Camus, d’Antoine de SaintExupéry, de François Mauriac, elle a tenu à « se mêler de tout, à tout ». Faits divers, portraits de stars, pamphlets antigaullistes, actualité internationale, elle a commenté l’histoire du monde, sans jamais abandonner d’écrire « complètement », comme dit Yann Andréa, préfacier de Outside. De ce qu’elle désigne elle-même comme « un fouillis », sont cependant mises au jour une compréhension inédite du monde, une manière de le voir, différente des productions journalistiques ordinaires, qui la rapprochent de la prose et de « l’œil » des grands moralistes de l’époque classique. sublime, forcément sublime (extrait) ; L’été 80 (les ouvriers de Gdansk) ; Platini. Lectures d’articles extraits de Outside, Libération, L’été 80, Le 14 Juillet : Portrait de Brigitte Bardot (extrait) ; Les roses de l’Algérien (extrait) ; Assassins de Budapest (extrait) ; Christine Villemin, LECTURES PAR CLAIRE DELUCA, COMÉDIENNE, CRÉATRICE DES PREMIÈRES PIÈCES DE M ARGUERITE D URAS , JURÉE DU P RIX M ARGUERITE -D URAS. AVEC : PATRICK P OIVRE D’ARVOR, JOURNALISTE, ÉCRIVAIN, JURÉ DU P RIX M ARGUERITE-D URAS ; J EAN-C LAUDE LAMY, ÉCRIVAIN , JOURNALISTE ; R APHAËL S ORIN, ÉCRIVAIN , ÉDITEUR, CRITIQUE LITTÉRAIRE JURÉ DU P RIX M ARGUERITE -D URAS ; O LYMPIA A LBERTI , ÉCRIVAIN , UNIVERSITAIRE , AUTEURE DE M AR GUERITE D URAS , UNE JOUISSANCE À EN MOURIR ; CHANTAL CHAWAF, ÉCRIVAIN, JURÉE DU P RIX MARGUERITE-DURAS ; R OBERT HARVEY, UNIVERSITAIRE, AUTEUR DE LA BIBLIOGRAPHIE DE MARGUERITE DURAS, A BIO-BIBLIOGRAPHY PARUE AUX ÉTATS-UNIS, ET COLLABORATEUR DE L’ÉDITION DE LA P LÉIADE CONSACRÉE À L’ÉCRIVAIN. MODÉRATEUR : ALAIN VIRCONDELET, ÉCRIVAIN, UNIVERSITAIRE, BIOGRAPHE DE MARGUERITE D URAS, P RÉSIDENT DU P RIX MARGUERITEDURAS, PRÉSIDENT D’HONNEUR DE L’ASSOCIATION MARGUERITE DURAS. Sur réservation auprès des bibliothécaires au 01 55 25 49 10. 19 Marguerite Duras Forum des images – Paris 1er Le cinéma de Marguerite Duras La bibliothèque François Truffaut fait son cinéma au Forum des images. L’écriture cinématographique est pour Marguerite Duras, très proche de l’écriture littéraire : après l’adaptation de quelques-uns de ses romans par des réalisateurs tels que René Clément (Barrage contre le Pacifique, 1956) ou Peter Brook (Moderato cantabile, 1960), Marguerite Duras écrit pour le cinéma Hiroshima mon amour, d’Alain Resnais. Elle touche alors au cinéma parce qu’elle est insatisfaite des adaptations que l’on fait de ses romans. Dans son œuvre, les frontières entre roman, théâtre et cinéma sont perméables. De grands noms du cinéma et de la littérature évoquent un cinéma « absolument moderne », qui révolutionne l’écriture filmique, opérant « par la négation, l’exténuation et le dépeuplement ». Pourtant, aussi expérimental soit-il, le cinéma de Marguerite Duras ne quitte jamais les rives du récit. Conférence ponctuée d’extraits de films et d’entretiens. Avec : F RANÇOIS BARAT, ÉCRIVAIN. I L A DIRIGÉ DURANT VINGT ANS LE G ROUPE DE R ECHERCHES ET D’E SSAIS C INÉMATOGRAPHIQUES (GREC), AINSI QUE D OCUMENTAIRES SUR GRAND ÉCRAN. IL A CRÉÉ LA REVUE DE CINÉMA DANS LES ANNÉES 70 ÇA CINÉMA ET A PRODUIT CERTAINS FILMS DE MARGUERITE D URAS. I L EST MEMBRE DU JURY DU P RIX MARGUERITE-DURAS ET A RÉALISÉ UN FILM SUR MARGUERITE DURAS ET LA PRODUCTION: OUBLIER D URAS. JÉRÔME BEAUJOUR, ÉCRIVAIN, SCÉNARISTE ET RÉALISATEUR. IL EST UN DES SPÉCIALISTES DU CINÉMA DE MARGUERITE D URAS DONT IL A RÉALISÉ LA PLUPART DES ENTRETIENS CINÉMATOGRAPHIQUES. IL FAIT PARTIE DU JURY DU P RIX MARGUERITE-D URAS. B ENOÎT JACQUOT, RÉALISATEUR ET METTEUR EN SCÈNE FRANÇAIS. IL A ÉTÉ L’ASSISTANT DE M ARGUERITE D URAS . C ONNU POUR SES NOM BREUSES ADAPTATIONS DE ROMAN SUR GRAND ÉCRAN . I L REÇOIT EN 2012 LE P RIX LOUIS-DELLUC POUR LES ADIEUX À LA REINE, ADAPTATION DU ROMAN HOMONYME DE C HANTAL THOMAS. E N 2013, LE FILM OBTIENT TROIS CÉSARS. D OMINIQUE NOGUEZ, ÉCRIVAIN ET ESSAYISTE, PRIX F EMINA 1997 POUR AMOUR NOIR (ÉD. GALLIMARD). I L A ÉTÉ PROCHE DE MARGUERITE D URAS DE 1975 À 1984 ET A EU AVEC ELLE DES ENTRETIENS FILMÉS EN 1983 (LA COULEUR DES MOTS, ÉD. BENOÎT JACOB, 2001). IL A PUBLIÉ DEUX LIVRES SUR ELLE: D URAS, MARGUERITE (ÉD. F LAMMARION , 2001) ET D URAS , TOUJOURS ( ÉD . A CTES S UD , 2009). DERNIER LIVRE PARU : UNE ANNÉE QUI COMMENCE BIEN, RÉCIT (ÉD. FLAMMARION, 2013). Rencontre modérée par Jocelyne Sauvard, auteure et journaliste. Jeudi 3 avril – 19 h 15 Entrée libre dans la limite des places disponibles. Contremarques à retirer à l’accueil du Forum des images. 20 Marguerite Duras Bibliothèque du cinéma François Truffaut Paris 1er PROJECTIONS Césarée de Marguerite Duras (1979, 10 min.) Une voix, celle de Marguerite Duras, évoque Césarée, ville antique détruite, et Bérénice, la reine des Juifs exilée. La caméra, elle, filme les jardins des Tuileries (Paris 1er), les statues de Maillol, l’arc de triomphe du Carrousel entouré d’échafaudages. Ce film est issu des collections du Forum des images. suivi de : Les mains négatives Duras filme de Marguerite Duras (1979, 14 min.) Sur des vues de Paris désert la nuit, de la place de la Bastille à l’avenue des Champs-Élysées en passant par les Grands Boulevards, Marguerite Duras dit le texte de son livre Les Mains négatives. Elle interprète comme un appel les traces des mains peintes dans les grottes préhistoriques d’Espagne. de Jérôme Beaujour et Jean Mascolo (1981, 49 min.) Marguerite Duras filme Agatha et les lectures illimitées en 1981 à Trouville. Un film sur le désir, sur l’inceste, un film irreprésentable, mais c’est ce paradoxe du cinéma qui l’intéresse et qu’elle exprime dans ce documentaire. Donner moins à voir qu’à penser. Elle est interviewée au début, au milieu et à la fin de ce tournage de quatre jours. Ce film est issu des collections de la bibliothèque du cinéma François Truffaut. Samedi 5 avril – 15 h À NOTER : le Forum des images, dans le cadre de ce partenariat, organise également des projections de films de Marguerite Duras, le vendredi 4 avril à 14 h 30 : Duras à la Petite Roquette de Jean-Noël Roy (1967, 12 min.), Les lycéens ont la parole de Pierre Zaidline (1968, 7 min.), L’arroseur arrosé de Paul Seban (1965, 9 min.), Marguerite Duras chez les fauves de Paul Seban (1966, 16 mn), et Marguerite Duras interroge Jeanne Moreau de Roger Pic (1965, 9 min.) ; et à 16 h 30 : Des journées entières dans les arbres de Marguerite Duras (1977, 1h35). Film issu des collections du Forum des images. suivi de : Le navire night de Marguerite Duras (1979, 1h29 min.) Marguerite Duras raconte à deux voix avec Benoît Jacquot une histoire d’amour, alors qu’elle filme Paris et des comédiens dans une villa aux volets clos. Film issu des collections du Forum des images. Samedi 12 avril – 15 h Sur réservation obligatoire au 01 40 26 29 33 ou [email protected] En partenariat avec le Forum des images. Bibliothèque Buffon – Paris 5e C ONCERT ACOUSMATIQUE : Hurler sans bruit Cette œuvre acousmatique en cinq parties est interprétée par Jonathan Prager sur acousmonium Motus (orchestre de haut-parleurs), en alternance avec la lecture de fragments de textes de Marguerite Duras. Dans le cadre du cycle de concerts « Musiques à réaction 5.4 » qui se déroule du 12 au 14 juin à la bibliothèque, David Torres Tolosa a conçu le projet d’une œuvre collective en hommage à Marguerite Duras, qui rassemble 24 étudiants des classes de composition du CRR (Conservatoire à rayonnement régional) de Paris et du Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris Boulogne-Billancourt. Dans les représentations des univers de Marguerite Duras, il est des figures qui, constituant son langage, traversent son œuvre constamment. Par un traitement poétique, elles dévoilent la complexité de l’être. Ces figures forment les contradictions et les paradoxes qui recréent la vie. Dans cette composition musicale tout est organisé sur les contraires et leurs possibles relations. Ainsi l’aigu constitue le grave, le variable l’invariable, le prévisible l’imprévisible..., autant d’oppositions inspirées de figures « durassiennes » telles que désir, plaisir, angoisse, solitude ou amour, mourir à soi, rire tragique, construire la destruction, oublier, accepter, etc. Vendredi 13 juin – 19 h 21 Marguerite Duras Bibliothèque des littératures policières Bibliothèque Germaine Tillion – Paris 16e (BILIPO) – Paris 5e P ROJECTION - RENCONTRE Le crime et Duras Marguerite Duras a dit : « Il ne faut pas mentir : tout le monde a eu envie de tuer. [...] Moi, j’ai envie de tuer très souvent ; le meurtre, il est dans l’homme. L’homme tue pour manger, il tue pour vivre, il tuerait pour son plaisir s’il n’était pas arrêté justement par ce que l’on peut appeler la civilisation ». Le crime et le meurtre sont au cœur de nombreux textes de Marguerite Duras. « Le crime durassien est toujours présenté comme une sorte d’acte jubilatoire, comme la réalisation d’un désir irrépressible, fou. » J. PAGÈS-PINDON. La fascination pour les faits divers, les jugements d’assises, les obscurs assassinats sont les fondations de sa création. À travers le crime, c’est l’humanité dans ses retranchements, ses débordements, et ses marges que l’écrivain interroge. La conférence avec Robert Harvey et Catherine Gottesman met en lumière le traitement du crime à travers les œuvres de Duras que sont Moderato Cantabile, L’Amante anglaise, Le Vice-consul, La Vie tranquille... J EAN-PAUL B ELMONDO ET J EANNE MOREAU EN 1960 DANS MODERATO CANTABILE DE P. B ROOK. Rencontre modérée par Denis Salas, magistrat, essayiste et enseignant à l’École Nationale de la Magistrature. R OBERT HARVEY EST PROFESSEUR DE LITTÉRATURE COMPARÉE ET DE PHILOSOPHIE À L’UNIVERSITÉ DE L’ÉTAT DE NEW-YORK À STONY BROOK ET ANCIEN DIRECTEUR DE P ROGRAMME AU COLLÈGE INTERNATIONAL DE P HILOSOPHIE. CATHERINE GOTTESMAN EST AGRÉGÉE DE LETTRES CLASSIQUES, CHERCHEUR DANS LES SCIENCES DU LANGAGE. E LLE A ÉGALEMENT RÉALISÉ PLUSIEURS MISES EN SCÈNE : WINTER AFTERNOONS D’APRÈS ÉMILY L. DE MARGUERITE DURAS, (2002), YANN ANDRÉA STEINER DE MARGUERITE DURAS (2006) ET LE VICE-CONSUL DE MARGUERITE DURAS (2006). Samedi 12 avril – 16 h 30 22 L’Asie de Duras : exil, entre réel et fiction La fadeur Sublime... de Marguerite Duras (1983, 30 min.) Suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Violaine de Villers et Jean-Marc Turine. La Fadeur Sublime, un film qui s’articule autour d’un texte fondateur de Marguerite Duras, Les enfants maigres et jaunes. Texte qui évoque son enfance indochinoise, son métissage identitaire et linguistique. Comme beaucoup d’écrivains Marguerite Duras a vécu l’exil. À l’âge de 18 ans, elle quitte le Vietnam natal pour s’installer en France, parler et écrire dans ce second pays. Elle a vécu comme un déracinement son départ d’Indochine. Dans ce film nous découvrons les témoignages des belles collaborations de Marguerite Duras avec son ami argentin Carlos d’Alessio, réfugié à Paris et compositeur d’India Song dont il a mixé la musique avec Manana Goodbye pour en faire une œuvre métisse. Témoignage aussi de son ami et comédien favori Michaël Lonsdale d’origine anglaise qui a vécu son enfance et sa jeunesse en Inde. Les trois personnages centraux du film ont donc en commun une même expérience, celle du déracinement. JEAN-MARC TURINE EST UN ÉCRIVAIN, RÉALISATEUR ET PRODUCTEUR BELGE. AMI INTIME DE MARGUERITE DURAS ET DE JEAN MASCOLO. IL EST LE PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR, EN COLLABORATION AVEC J EAN MASCOLO, DE PLUSIEURS FILMS DOCUMENTAIRES À CARACTÈRE HISTORIQUE, LITTÉRAIRE OU SOCIÉTAL, NOTAMMENT CONSACRÉS À R OBERT ANTELME OU ENCORE AU GROUPE DE LA RUE SAINT-B ENOÎT. I L A RÉALISÉ POUR L’INA/ R ADIO F RANCE (2007) UN COFFRET DE 4 CD MARGUERITE DURAS, LE RAVISSEMENT DE LA PAROLE. MARGUERITE D URAS (1914-1996). VIOLAINE DE VILLERS, RÉALISATRICE ET CHERCHEUR EN AUDIOVISUEL. E LLE RÉALISE PLUSIEURS LONGS MÉTRAGES À PORTÉE POLITIQUE, MONSIEUR S. ET MADAME V. SUR LE GÉNOCIDE JUIF AVEC JEAN-MARC TURINE, PUIS RWANDA, PAROLES CONTRE L’OUBLI SUR LE GÉNOCIDE RWANDAIS. Rencontre modérée par Catherine Cloarec, universitaire. Jeudi 15 mai – 19 h Marguerite Duras Bibliothèque Claude Lévi-Strauss J EAN -PAUL S ARTRE Paris 19e Duras : un appel à notre liberté Avec Delphine Bouit. Marguerite Duras a été une écrivaine, une journaliste et une femme engagée. Pourquoi pouvons-nous la dire phénoménologue ? Qu’a-t-elle de commun avec Sartre, avec Camus ? Et que penser de l’aspect inédit que Duras a donné à l’affectivité ? Duras ne fut-elle pas, à sa manière, une philosophe du sujet humain ? Jeudi 10 avril – 19 h Bibliothèque Sorbier – Paris 20e Photographies Présentation de photographies noir et blanc d’Hélène Bamberger. « Quand j’ai rencontré Marguerite, je n’avais jamais lu Duras. Je l’ai lue ensuite.Tout de suite, on s’est plu, et on a commencé les promenades. L’été 80, c’était moi qui conduisais. Les années d’après, c’était Yann. On allait où elle voulait. Souvent dans les mêmes endroits (Fatouville, Quillebœuf, Cormeilles, Antifer, Étretat, Jumièges) dans un rayon de cent kilomètres autour de Trouville. Chaque endroit avait un autre nom et une histoire : le pont de Tancarville franchissait le Mékong, les prés salés devenaient des rizières, on traversait « les forêts du Canada »... Tout de suite, j’ai fait des photos ; souvent elle me dirigeait et parfois se mettait en scène. Elle avait une idée très précise de la façon de s’habiller. De la sienne et de la mienne. Avant de la connaître, je n’aurais jamais eu l’idée de photographier un paysage, et encore moins une flaque d’eau. » HÉLÈNE BAMBERGER 13 - 27 mai Lectures Lectures de textes de Marguerite Duras par Marc Roger: Écrire, Le ravissement de Lol V. Stein, Hiroshima mon amour, La douleur. Cette soirée est suivie d’un échange avec Marc Roger et de la visite de l’exposition des photographies d’Hélène Bamberger qui révèlent une Marguerite Duras intime, dans les lieux qu’elle aimait parcourir. Passionné par les textes, amoureux de la langue, Marc Roger, lecteur public est un passeur de livres. Son chemin l’a mené vers les textes de Marguerite Duras dont il transmet avec force la langue d’une richesse infinie. Mercredi 21 mai – 20 h 23 Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e E X P OS ITION Lieux de Marguerite Duras De l’Indochine à la rue Saint-Benoît Exposition d’une soixantaine de photographies fondée sur de précieux témoignages de proches. De l’Indochine coloniale où Marguerite Duras est née le 4 avril 1914 à l’appartement du 5 de la rue Saint-Benoît, dans le 6e arrondissement de Paris, où elle s’est éteinte le 3 mars 1996, après y avoir vécu pendant quarantedeux ans ; de la maison de Neauphle-le-Château en Seine-et-Oise (aujourd’hui les Yvelines) à la Résidence des Roches noires, à Trouville : ces différents lieux que l’écrivain a habités au cours de son existence font désormais partie de sa création. Les paysages du Cambodge et de l’actuel Vietnam marquent de leur empreinte le récit d’une enfance à jamais présente à travers Un Barrage contre le Pacifique ou L’Amant. La propriété de Neauphle, avec son parc et son étang, ou bien le grand hall des Roches noires, face à la mer, ont été, pour l’écrivain, une source d’inspiration autant qu’un décor où elle a tourné plusieurs de ses films. Ah ! Ernesto Jeanne Moreau Rencontre avec Thierry Magnier et Katy Couprie pour une présentation de Ah ! Ernesto, l’unique livre jeunesse écrit par Marguerite Duras et réédité à l’occasion du centenaire de sa naissance. L’éditeur et l’illustratrice présentent la genèse de ce projet et de celui qui en accompagne la sortie : Ah ! Duras. Thierry Magnier et Katy Couprie reviennent sur le travail de recherche et de création qui a conduit à la publication de ces deux albums exceptionnels. Jeanne Moreau prête sa voix à une lecture de Ah ! Ernesto. Vendredi 4 avril 19 h 30 Réservation auprès des bibliothécaires au 01 55 25 49 10. En partenariat avec les éditions Thierry Magnier. Ah ! Ernesto Commissaire de l’exposition : Joëlle Pagès-Pindon. Avec l’aimable participation de Jean Mascolo, Michèle Kastner, Michelle Porte, Catherine Faux, Fabienne Bergeron, Alain Vircondelet, Jean-Marc Turine. Remerciements à l’Association Marguerite Duras. Jusqu’au 1er juin Exposition réalisée à partir du texte Ah ! Ernesto de Marguerite Duras mis en image par Katy Couprie, (artiste plasticienne et auteure de livres pour enfants) et de Ah ! Duras de Thierry Magnier en collaboration avec l’IMEC. Qui se souvient que Marguerite Duras, au début des années 70, a publié un album pour les enfants ? Ah ! Ernesto est l’histoire d’un petit garçon qui ne veut pas retourner à l’école, parce qu’à l’école, dit-il, « on m’apprend des choses que je ne sais pas ». Les parents d’Ernesto décident alors d’aller voir le maître d’école « pour le mettre au courant de la décision d’Ernesto ». S’ensuivent des échanges à bâtons rompus qui posent des questions essentielles sur la connaissance et l’enseignement, toujours d’actualité. Les illustrations de Katy Couprie, qui explorent la question du savoir en s’inspirant des leçons de choses et des cabinets de curiosité, offrent une seconde vie à ce livre trop longtemps oublié. Jusqu’au 1er juin (section jeunesse) En partenariat avec les éditions Thierry Magnier www.editions-thierry-magnier.com 24 Marguerite Duras Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e L’oreille ne fait pas la sieste : spéciale Marguerite Duras Présentation et écoute de documents sonores tirés des collections du fonds de textes enregistrés de la médiathèque Marguerite Duras. Jeudi 10 avril – 15 h Les Lieux de Marguerite Duras Les enfants De Marguerite Duras, co-réalisé par Jean Mascolo et Jean-Marc Turine (1984. 90 min.). Cette séance est proposée en écho à l’exposition Ah ! Ernesto présentée jusqu’au 1er juin à la section jeunesse de la médiathèque et suivie d’une rencontre avec Jean-Marc Turine (sous réserve). Samedi 17 mai – 15 h 30 de Michelle Porte (coédition Gallimard/Ina, coll. « Grands Entretiens », éd. Gallimard, 2009, 1h45 min.) Projection suivie d’une rencontre avec Michelle Porte et Joëlle Pagès-Pindon, éditrice des Lieux de Marguerite Duras dans Les Œuvres complètes de Marguerite Duras dans le catalogue de La Pléiade. Samedi 3 mai – 15 h Hiroshima mon amour Lecture par Marc Roger (La Voie des livres) des synopsis, appendices et commentaires de Marguerite Duras autour de la réalisation du film Hiroshima mon amour. Lecture suivie de la projection du film d’Alain Resnais (1959, 92 min.). Agatha et les lectures illimitées Texte et réalisation Marguerite Duras. Avec Bulle Ogier et Yann Andréa. Texte dit par Marguerite Duras et Yann Andréa. Musique : Valses de Brahms (1981, 82 min.). Projection suivie d’une rencontre avec Jérôme Beaujour et Joëlle Pagès-Pindon autour de la parution de son ouvrage d’inédits de Marguerite Duras, Le Livre dit. Entretiens de « Duras filme » (éd. Gallimard, Cahiers de la NRF, 2014). Cette rencontre est l’occasion d’évoquer également Duras filme, produit et réalisé par Jean Mascolo et Jérôme Beaujour. Samedi 24 mai – 15 h Entrée libre dans la limite des places disponibles. Hommage électroacoustique à Marguerite Duras Création électroacoustique audiovisuelle par les compositeurs Rémy Peray, Natacha Seweryn, Maylis Raynal, Laurence Mahieu, Florent Lucet, étudiants des classes d’électroacoustique et de nouvelles technologies du conservatoire du 20e arrondissement. Vendredi 30 mai – 19 h 30 En partenariat avec le conservatoire du 20e arrondissement. Marguerite Duras : images sonores Installation, mêlant des enregistrements sonores, des vidéos et des photographies, réalisée par Natacha Seweryn, Maylis Raynal, Laurence Mahieu, Rémy Peray et Florent Lucet, étudiants des classes d’électroacoustique et de nouvelles technologies du conservatoire du 20e arrondissement. 15 mai - 1er juin (Cette installation est présentée dans les espaces de la médiathèque). En partenariat avec le Conservatoire du 20e arrondissement. Jeudi 15 mai – 19 h 30 25 Zoom sur Société L’Europe malgré tout ? Bibliothèque e – Paris 4 de l’Hôtel de Ville etta rnard Gu Rencontre avec Be og rz et Philippe He erine Lalumière Modération : Cath h 30 Jeudi 10 avril - 18 42 76 48 Réservation au 01 87 LA JEUNESSE BERLINOISE SUR L’ ÎLE AUX MUSÉES. L’heure est au doute et à la critique. Les Français, comme les autres et parfois plus que les autres, se sentent victimes des bouleversements qui les dépassent : la mondialisation, les crises économiques et monétaires et leurs conséquences sociales, les politiques de rigueur, etc. Et l’Europe est souvent prise comme bouc émissaire, accusée d’avoir été inefficace et décevante quand ce n’est pas responsable. Et pourtant ! Quand on analyse sereinement la situation, on s’aperçoit que, pas toujours mais bien souvent, l’Europe n’est pas la cause des problèmes, mais aiderait plutôt à leur solution. Pour examiner tous ces points, à la veille des élections au Parlement européen (25 mai 2014), la 26 Maison de l’Europe de Paris et la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville ont fait appel à deux intervenants qui ont une très grande expérience en ces matières : Bernard Guetta, journaliste et chroniqueur sur France Inter et Philippe Herzog, président fondateur de Confrontations Europe. Le débat est animé par Catherine Lalumière, présidente de la Maison de l’Europe de Paris. À LIRE : Bernard Guetta, Intime conviction (Seuil, 2014) Philippe Herzog, Europe, réveille-toi ! (Le Manuscrit, 2013) Rencontre organisée en collaboration avec la Maison de l’Europe de Paris. Société Médiathèque musicale de Paris – Paris 1er La musique du discours Les discours politiques nous frappent par leur musicalité. Certains, puissants et majestueux, s’apparentent à de véritables symphonies. D’autres, perçants et spontanés, évoquent davantage l’improvisation jazz. Sans oublier ceux qui, rudes et implacables, tiennent du rock-metal le plus dur. Derrière les mots, il y a le rythme, le ton, l’harmonie, le silence... autrement dit, une musique ! À travers de nombreux exemples joués pour vous en direct, vous découvrirez comment penser les discours en termes musicaux, pour mieux les comprendre... voire mieux les prononcer ! Par Clément Viktorovitch, docteur en science politique, professeur de rhétorique à Sciences Po et chercheur au Laboratoire Communication et Politique (CNRS). Voir également la conférence à la médiathèque Hélène Berr, p. 29 . Jeudi 22 mai – 19 h www.aequivox.fr Cette conférence s’inscrit dans le cycle « L’art de la rhétorique... La rhétorique par les arts ! » initié par l’association Aequivox. Politiquement neutre et indépendante, l’association a pour objectif de transmettre aux citoyens les outils de l’analyse du discours. Bibliothèque Mohammed Arkoun Bibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e (Mouffetard) – Paris 5e Les samedis du documentaire SAMEDI DU LIVRE Apports à la philosophie P ROJECTION Atalaku de Dieudo Hamadi (2012, 60 min.) Les coulisses de l’élection de 2011 en République démocratique du Congo. Prix Joris Ivens 2012 (Festival Cinéma du réel). Samedi 26 avril – 16 h Bestiaire de Dennis Côté (2011, 72 min.) L’hiver au Québec, des animaux dans un zoo. Comment regarder un animal ? Comment le filmer ? Samedi du livre proposé par le Collège International de Philosophie autour du livre de Martin Heidegger. Intervenants : Françoise Dastur, François Fédier, Anoush Ganjipour, Bruno Verrecchia. Environ neuf ans après la publication d’Être et Temps, entre 1936 et 1938, Heidegger entreprend la rédaction de son second « grand livre », Apports à la philosophie. De l’avenance. De quoi s’agit-il ? De continuer ce qui avait été entrepris avec Être et Temps – mais en prenant un tout autre point de départ. Dans les Apports à la philosophie, Heidegger ne redit plus ce qu’il estime avoir suffisamment exposé et expliqué avec Être et Temps. Il s’agit désormais de ce que l’ouvrage nomme en toutes lettres l’autre commencement. Samedi 12 avril – 10 h Samedi 31 mai – 16 h Sur réservation auprès des bibliothécaires au 01 44 78 55 20. 27 Société Bibliothèque Buffon Bibliothèque Saint-Simon Bibliothèque Chaptal Paris 5e Paris 7e Paris 9e Le métier d’écrivain public La dépendance affective ou comment trouver son équilibre Sourds et entendants : comment travailler ensemble ? Par Pascal Martineau, écrivain public dans le Loiret. En prélude à la 2e Journée nationale de l’écrivain public qui se tient au Palais du Luxembourg le 4 avril, Pascal Martineau, écrivain public-biographe et président de l’Académie des écrivains publics de France, évoque son métier « entre tradition et modernité », souvent méconnu malgré sa forte valeur ajoutée et sa dimension sociale avérée. Mercredi 2 avril – 19 h Un entourage affectif est tout aussi important que l’alimentation dans l’équilibre physique et mental de chacun. Les carences pourront se révéler très critiques à l’âge adulte lorsque l’enfant n’a pas été comblé. La personne en manque aura bien du mal à ne pas trop exiger, trop attendre des autres quand les parents n’ont pas joué pleinement leur rôle. Mais comment faire pour trouver sérénité, indépendance et équilibre quand le départ dans la vie a été problématique ? Par Sylvie Tenenbaum, psychothérapeute, auteur de Vaincre la dépendance affective (éd. Albin Michel, 2010). Mardi 13 mai – 19 h Sur inscription auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Rainer Maria Rilke – Paris 5e Les mystères du cerveau ? Anomalies et comportements étranges En tant que clinicien, Patrick Verstichel est confronté à des personnes qui viennent en consultation à l’hôpital, car elles présentent des symptômes inquiétants, surprenants, souvent inexpliqués. Le médecin fait un examen clinique, et demande les analyses nécessaires, ainsi que les indispensables scanners ou IRM permettant de visualiser le cerveau. Il pose alors son diagnostic et propose la prise en charge qui soulage, ou mieux guérit, le malade. Patrick Verstichel mène ses enquêtes médicales et scientifiques avec perspicacité. En nous présentant sous forme de petites histoires, ces patients et leurs maladies, il nous fait comprendre comment fonctionne le cerveau normalement, et pourquoi, chez ces malades, il dysfonctionne. Un voyage étonnant au cœur du cerveau. PATRICK VERSTICHEL EST NEUROLOGUE, PRATICIEN HOSPITALIER À L’HÔPITAL DE CRÉTEIL, AUTEUR D’UN LIVRE INTITULÉ LES SENS TROMPÉS : BIZARRERIES COMPORTEMENTALES (ÉD. B ELIN, 2013). Rencontre modérée par Bénédicte Salthun-Lassalle, journaliste scientifique à la revue Pour la Science, Cerveau & Psycho. Jeudi 22 mai – 19 h 28 Être sourd et travailler dans un monde d’entendants : comment fait-on ? Comment le vit-on ? Et les entendants, eux, comment réagissent-ils ? Comment un sourd peut-il trouver sa place dans une équipe de travail ? Peut-on travailler ensemble quand les moyens de communication sont différents ? Quelles stratégies peuvent être mises en place ? Jeudi 22 mai – 19 h En présence d’interprètes en LSF. Société Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e L’entrée dans l’écrit, la lecture aux jeunes enfants Le jeune enfant apprend à parler dans un bain linguistique alimenté par des interactions quotidiennes avec des interlocuteurs de tous âges. Les temps de lecture jouent un rôle important dans cette imprégnation langagière fondamentale. Parce qu’elles font intervenir des expressions en contexte, des séquences narratives, des expériences et des émotions, les histoires lues permettent à l’enfant de s’approprier des formes linguistiques, de jouer avec elles et de les diffuser à son tour. Trois linguistes discutent du rôle du langage entendu, du langage adressé et de la lecture partagée dans l’acquisition du langage. Avec : GUILLAUME DESAGULIER, MAÎTRE DE CONFÉRENCES EN LINGUISTIQUE ANGLAISE À L’UNIVERSITÉ PARIS 8 ET CHERCHEUR À PARIS OUEST NANTERRE LA DÉFENSE-CNRS. IL EST SPÉCIALISÉ DANS L’INTERFACE SYNTAXE-SÉMANTIQUE ET LES STATISTIQUES EN SCIENCES DU LANGAGE. NATACHA ESPINOSA, MAÎTRE DE CONFÉRENCES EN SCIENCES DU LANGAGE À L’UNIVERSITÉ PARIS-OUEST NANTERRE-LA DÉFENSE ET CHERCHEUSE. E LLE EST SPÉCIALISÉE DANS L’ÉTUDE D’INTERACTIONS ADULTE-ENFANT ET DE LA NARRATION ET DU LIVRE ILLUSTRÉ DANS L’APPROPRIATION COGNITIVO-LANGAGIÈRE. ALIYAH MORGENSTERN, PROFESSEUR DE LINGUISTIQUE ANGLAISE À L’UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE-PARIS 3, SPÉCIALISÉE DANS L’ACQUISITION DU LANGAGE. E LLE EST L’AUTEUR DE DEUX OUVRAGES RÉCENTS : L’E NFANT DANS LA LANGUE (ÉD. P RESSES DE LA SORBONNE NOUVELLE , 2009) ET U N JE EN C ONSTRUCTION (ÉD. OPHRYS, 2006). Cette rencontre est à l’initiative de la halte-garderie « Le baobab », au sein d’un dispositif de crèches et haltesgarderies développées par l’association Crescendo depuis plus de 40 ans. www.crescendo.asso.fr Réseaux sociaux : quels bénéfices et quels risques pour nos enfants ? L’omniprésence des écrans et la multiplication des réseaux sociaux accessibles en permanence interrogent les adultes : ces outils vus par certains comme des espaces « virtuels » n’existaient pas dans leur enfance. Quelles sont les pratiques des jeunes et quelles précautions peut-on prendre ? Comment préserver sa vie privée et envisager sa vie relationnelle à l’ère de ces nouveaux outils ? Comment comprendre le besoin des adolescents d’être sans cesse connectés ? L’utilisation quotidienne de ces objets a-t-elle un effet sur la manière dont nos enfants se construisent ? Avec : G UILLAUME G ILLET , P SYCHOLOGUE CLINICIEN, SPÉCIALISTE DU LIEN ENTRE LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LA CONSTRUCTION P SYCHIQUE , INTERVENANT POUR L’ÉCOLE DES PARENTS ET DES ÉDUCATEURS (ÎLE-DE-F RANCE) . V ICTOR P ORTIER , DÉVELOPPEUR WEB DE FOR MATION , INTERVENANT POUR L’ASSOCIATION E-E NFANCE AUPRÈS D’ÉLÈVES, DE PARENTS ET DE PROFESSIONNELS DE L’ÉDUCATION EN PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À INTERNET. Jeudi 15 mai – 19 h www.epe-idf.com - www.e-enfance.org En partenariat avec la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques (Mairie de Paris). La rhétorique par l’image Il est souvent difficile de savoir comment convaincre ses interlocuteurs. Vaut-il mieux aligner de nombreux arguments, ou ne retenir que les meilleurs ? Faut-il rester courtois, ou passer à l’offensive ? Est-il possible de présenter à notre avantage des faits pourtant défavorables ? Ces dilemmes relèvent d’un art ancien, dont Aristote ou Cicéron étaient passés maîtres : la rhétorique. Ce savoir n’a rien perdu de son actualité. À travers des exemples issus de la production audiovisuelle contemporaine – films, séries, publicités – vous apprendrez à mieux décrypter les argumentations... voire à améliorer vos propres capacités de conviction ! PAR C LÉMENT V IKTOROVITCH, DOCTEUR EN SCIENCE POLITIQUE, PROFESSEUR DE RHÉTORIQUE À SCIENCES-P O ET CHERCHEUR AU LABORATOIRE COMMUNICATION ET P OLITIQUE (CNRS). Avec « La musique du discours », à la Médiathèque musicale de Paris (voir p. 27), cette conférence s’inscrit dans le cycle L’art de la rhétorique... La rhétorique par les arts ! initié par l’association Aequivox. Politiquement neutre et indépendante, l’association a pour objectif de transmettre aux citoyens les outils de l’analyse du discours. Mardi 27 mai – 19 h www.aequivox.fr Mardi 1er avril – 19 h 29 Société Bibliothèque Italie – Paris 13e Médiathèque Jean-Pierre Melville Paris 13e Raconte-moi tes technologies Atelier intergénérationnel animé par l’association Les atomes crochus. Aujourd’hui, les lecteurs MP3, les liseuses et autres tablettes tactiles font partie de notre quotidien. Ils ont progressivement remplacé des objets aux noms étranges tels que les mange disque, les stéréoscopes ou les polaroïds. Autour de ces objets technologiques d’hier et aujourd’hui, les enfants et les seniors sont invités à venir partager leurs souvenirs et leurs pratiques, pour un moment d’échanges et de convivialité. Samedi 17 mai – 15 h Sur inscription auprès des bibliothécaires. P R OJ E CTION Bi n’aie pas peur ! (tout public) Avec Bi n’aie pas peur ! le réalisateur vietnamien Phan Dang Di signe un beau premier long métrage qui raconte le quotidien d’un jeune garçon de 6 ans. Autour de lui, sa famille et la ville de Hanoï dont le réalisateur saisit l’atmosphère moite avec sensualité. Bi n’aie pas peur ! est une chronique étrange et sensible, récit d’apprentissage délicat dans un monde où les femmes sont fortes et les hommes sont faibles. Samedi 5 avril – 16 h 30 Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Médiathèque Marguerite Yourcenar Paris 15e Made in local Bibliothèque Georges Brassens e Paris 14 Abus d’écrans : intérêts et risques pour les enfants et les adolescents Les parents s’inquiètent souvent du quotidien de leurs enfants, largement occupé par l’utilisation d’Internet, de SMS, de jeux vidéo. Quels sont les différents types de jeux ? Pourquoi certains sont-ils plus accrocheurs ? Quelle attitude éducative adopter ? Avec Mickaël Ayoun, responsable de secteur à l’École des parents et des éducateurs d’Île-deFrance, les psychologues cliniciens – Jean-Pierre Couteron, président de la fédération Addiction et Élisabeth Rossé, du centre médical Marmottan. Jeudi 3 avril – 19 h En partenariat avec la mission de prévention des toxicomanies (DASES, Mairie de Paris). À quoi ressemblera l’économie de demain ? Et si la solution était locale ? Ré-enraciner nos économies, produire et consommer local, développer une économie verte et responsable... Les chantres de la démondialisation et de la transition énergétique ontils raison de croire en cette nouvelle voie ? Soutenu par l’ONU, par l’Union Européenne, le concept séduit les entreprises. Les expériences se multiplient. Le Made in local touche plusieurs secteurs : la santé, la nourriture, l’énergie, la culture, l’argent. Est-ce cependant un levier efficace et soutenable pour l’emploi en France ? Signe-t-il la fin des délocalisations ? Comment faire coexister économie locale et échanges internationaux ? Le Made in local relève t-il réellement le double défi du changement climatique et des inégalités sociales ? Raphaël Souchier, auteur, conférencier et consultant européen en économie locale, présente son livre Made in local (éd. Eyrolles, 2013) et propose une analyse de ces expériences, porteuses de solutions innovantes et inspirantes. Jeudi 10 avril – 19 h 30 Société Bibliothèque Batignolles – Paris 17e Médiathèque Edmond Rostand – Paris 17e Enquêtes de santé : des populations sous surveillance L’écrivain public et l’aide à la biographie Suivre les maladies, étudier les comportements alimentaires des populations, les conditions de travail des salariés, l’impact environnement/santé... sur plusieurs années ou décennies, évaluer les conséquences néfastes sur la santé et développer de nouveaux traitements, tels sont les objectifs des études épidémiologiques auprès d’échantillons de population. Un exemple d’étude, la cohorte Gazel qui suit, depuis 1989, 20 000 volontaires d’Électricité de France et de Gaz de France. À l’instar de grands instruments scientifiques (tels que les télescopes en astronomie ou les séquenceurs d’ADN en biologie moléculaire), la cohorte Gazel a été conçue pour aider à analyser une large gamme de problèmes scientifiques. Rencontre avec Sylvie Monteillet. Faut-il être célèbre pour avoir eu une vie riche en anecdotes ? Bien évidemment non, et l’envie de raconter son histoire, en tout ou partie, peut surgir chez chacun d’entre nous. Le désir de partager ses expériences conduit un nombre de plus en plus important de Français à prendre la plume pour se raconter. Mais il n’est pas toujours évident de retranscrire en mots ce que l’on a vécu. L’écrivain public, qui met son talent rédactionnel au service d’autrui, peut intervenir pour accompagner la réalisation d’une autobiographie. Sylvie Monteillet, administratrice de l’Académie des Écrivains Publics de France présente l’aide à la biographie et explique comment l’écrivain public s’appuie sur la mémoire pour reconstituer un récit de vie, et ainsi faciliter la transmission d’une histoire. Mercredi 2 avril – 18 h Bibliothèque Vaclav Havel – Paris 18e Paris aujourd’hui, la gentrification des quartiers populaires ? Avec Denis Hémon, directeur de recherche Inserm, ancien directeur du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations et Marcel Goldberg, hospitalo-universitaire, épidémiologiste, responsable de l’étude Gazel. Débat modéré par Paul de Brem, journaliste. Jeudi 10 avril – 19 h 30 (Salle des mariages de la Mairie du 17e) Sur réservation auprès des bibliothécaires. En partenariat et collaboration avec l’Inserm. Où est passé le peuple parisien ? Quelle place la ville de Paris accorde-t-elle aujourd’hui aux classes populaires ? Depuis plusieurs décennies, la capitale connaît un processus de gentrification, un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires qui passe par la transformation matérielle de la ville (réhabilitation de l’habitat, renouvellement des commerces, embellissement de l’espace public). Qu’y a-t-il en jeu dans ces transformations à la fois urbaines et sociales ? Est-ce l’évolution « naturelle » des villes ? ANNE CLERVAL, ENSEIGNANTE-CHERCHEUSE EN GÉOGRAPHIE À L’UNIVERSITÉ PARIS-EST MARNE-LA-VALLÉE. ELLE A FAIT SA THÈSE DE DOCTORAT SUR LA GENTRIFICATION DE PARIS À L’UNIVERSITÉ PARIS-1 PANTHÉON S ORBONNE. S ON TRAVAIL S’INSPIRE DE LA GÉOGRAPHIE RADICALE ANGLOPHONE, ET EN PARTICULIER DES ANALYSES DE LA GENTRIFICATION DE N EW YORK MENÉES PAR N EIL S MITH, ANCIEN ÉLÈVE DE DAVID HARVEY. E LLE EST AUTEUR DE PARIS SANS LE PEUPLE, LA GENTRIFICATION DE LA CAPITALE (ÉD. LA DÉCOUVERTE, 2013). Jeudi 15 mai – 19 h 31 Société Bibliothèque Robert Sabatier (Clignancourt) – Paris 18e Công Binh : la longue nuit indochinoise Ce documentaire (2013, 116 min.) réalisé par Lam Lê retrace l’histoire des 20 000 jeunes Indochinois « immigrés de force » en 1939 pour devenir des ouvriers-forçats en France. «Émaillé de nombreuses images d’archives, ce film précis et documenté est une vraie leçon ». TÉLÉRAMA. «Cong Binh donne le sentiment de faire briller les torches de la vérité au cœur même des ténèbres, juste avant la grande nuit de l’oubli ». LIBÉRATION 80 habitants de la Région Paris Île-de-France débattent des enjeux de société propres au thème de l’eau de mars à juin. La bibliothèque participe à ce projet dynamique et citoyen en proposant un programme autour de cette thématique. Montmartre au fil de l’eau Conférence d’Hélène Wilhelm, cofondatrice de l’association Percevoir, illustrée par la recherche iconographique de Jacques Bachellerie. Hélène Wilhelm, titulaire notamment d’un DEA en Histoire de l’Art, évoque les chemins qui sillonnaient la Butte, à la rencontre de l’eau, source de vie, source d’histoire. Du temps où Montmartre n’était qu’un village, l’eau affleurait à bien des endroits sur les flancs de la colline. Ses sources alimentaient alors, de nombreuses fontaines, auprès desquelles, hommes et animaux venaient s’abreuver. Beaucoup d’entre elles ont disparu et celles qui ornent toujours le paysage montmartrois sont aujourd’hui taries, mais si l’on prête l’oreille, les fontaines murmurent encore l’histoire de la Butte. En partenariat avec l’Association Paris-Montagne, organisatrice des rencontres autour de l’eau dans le cadre de la thématique 2013-2014 de « Questions de sciences, Enjeux citoyens », développée en Région Île-de-France. Samedi 24 mai – 16 h Sur réservation auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Claude Lévi-Strauss Paris 19e L’eau au prisme des sciences sociales En 1939, peu avant la Seconde Guerre mondiale, 20 000 jeunes issus des colonies d’Indochine sont arrachés brutalement à leur pays et à leurs familles et embauchés de force dans les usines d’armement en France, afin de compenser le départ d’ouvriers au front. Ces ouvriers-forçats (appelés Công Binh ou encore Linh Tho au Viêt Nam) n’étaient désignés que par un matricule et recevaient des traitements dérisoires. Au moment de la défaite, ils furent considérés, à tort, comme des militaires, mis au ban de la société, asservis à l’occupant allemand et aux patrons collaborateurs. Ils furent aussi les pionniers de la culture du riz en Camargue. Le film se sert de témoignages d’une vingtaine de survivants ayant vécu cette expérience. Cinq d’entre eux sont décédés lors du tournage. Samedi 5 avril – 16 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam. 32 Avec Bernadette de Vanssay, sociologue à l’université Paris Descartes, consultante en sociologie de l’environnement. Comment se construisent nos représentations de l’eau ? Sont-elles influencées par des facteurs culturels ? Quels impacts ont-elles sur nos comportements liés à l’eau ? Jeudi 3 avril – 18 h 30 Société Bibliothèque Place des Fêtes – Paris 19e Bibliothèque Couronnes – Paris 20e Décrypter les discours politiques Écrivain public et illettrisme Le discours politique n’est jamais transparent. Il séduit et il effraie. Il cherche à convaincre mais ne s’embarrasse pas de prouver. Si les citoyens désirent participer pleinement à la vie de leur cité, ils doivent apprendre à lire entre les lignes. Tel est l’objectif de ce cycle de rencontres, consacré à l’analyse du discours politique. Les ateliers sont illustrés de nombreux exemples vidéos et enrichis d’exercices pratiques. Ils peuvent être suivis indépendamment les uns des autres. Par Clément Viktorovitch, docteur en science politique, professeur de rhétorique à Sciences Po et chercheur au Laboratoire Communication et Politique (CNRS). Mettre à distance les images et les émotions Samedi 12 avril – 10 h Décrypter les figures Samedi 26 avril – 10 h Dévoiler la langue de bois Samedi 10 mai – 10 h L’association Aequivox a pour objectif de transmettre aux citoyens les outils de l’analyse du discours, afin qu’ils puissent décrypter les prises de parole politiques et argumenter plus efficacement leurs opinions. Elle est politiquement neutre et indépendante. www.aequivox.fr La lutte contre l’illettrisme était déclarée grande cause nationale 2013. Des assises ont été organisées dans toutes les régions de France. Le sujet, en plus d’être d’actualité, est une réalité. L’illettrisme limite l’accès aux droits pour tous et à l’égalité. Conférence animée par Marie Huguenin-Dezot, écrivain public installée en Gironde. L’Association des Écrivains Publics de France, en prélude à la 2e Journée nationale de l’écrivain public qu’elle organise au Palais du Luxembourg le 4 avril prochain, intervient afin d’expliquer quels peuvent être les rôles de l’écrivain public dans la lutte contre l’illettrisme. Mercredi 2 avril – 19 h Démonstration de Plumfoot Né en Asie, le plumfoot – dà cau en vietnamien – est une pratique sportive très populaire, au même titre que le Tai chi. Le but du jeu est simple : il s’agit de former une équipe de joueurs et de se renvoyer un volant, constitué d’une base et de plumes en utilisant les pieds, toutes les parties du corps sauf les bras ! À l’occasion de l’Année France-Vietnam, l’Association Paris Plumfoot et l’Union des Jeunes Vietnamiens de France nous proposent une démonstration de ce sport, dans le parc de Belleville, histoire de partager leur passion commune... Samedi 31 mai – 15 h (Jardin de Belleville, rendez-vous à la bibliothèque). Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e De bon matin de Jean-Marc Moutout (2011, 1h30) Avec Jean-Pierre Darroussin, Xavier Beauvois, suivie d’un débat mené par Jean-Marie Bergère et Christian du Tertre de l’association Travail & Politique. Paul est un quinquagénaire plutôt sympathique, à la vie professionnelle et personnelle plutôt réussie. Chargé d’affaires « entreprises et collectivités » dans une banque d’investissement et de commerce, il n’est pas programmé pour devenir un meurtrier méthodique et résolu. Ce récit du parcours de Paul, très efficacement mené et très justement interprété, cette histoire d’un cadre normal dans une banque normale, travaillant et vivant normalement au milieu de ses collègues, de ses clients, de sa famille et qui un bon matin joue du revolver, est une bonne introduction à un débat sur ce que « parler de son travail » peut vouloir dire... L’image animée et parlante du cinéma se rapproche autant que possible de notre perception la plus courante, mais l’histoire racontée, la mise en scène et la mise en récit, expriment et nourrissent toujours un point de vue particulier et une réflexion sur l’expérience et la réalité vécue. C’est à partir de cette tension entre réalité et représentation de cette réalité que nous souhaitons débattre non seulement du travail mais des enjeux politiques dont ses conditions d’exercice sont porteuses. CHRISTIAN DU TERTRE, PROFESSEUR D’ÉCONOMIE À L’UNIVERSITÉ PARIS 7, DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU LABORATOIRE ATEMIS (ANALYSE DU TRAVAIL ET DES M UTATIONS DES INDUSTRIES ET DES SERVICES ; ET PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION TRAVAIL & P OLITIQUE. WWW.ATEMIS-LIR.COM J EAN -M ARIE B ERGÈRE , CO- AUTEUR DE À QUOI SERVENT LES CADRES ? (ÉD. ODILE JACOB, 2013). MEMBRE DU COMITÉ DE RÉDACTION ET CHRONIQUEUR C INÉMA À M ETIS. WWW.METISEUROPE.EU Mardi 8 avril – 18 h 30 En partenariat avec l’association Travail & Politique www.travailetpolitique.fr 33 Zoom sur Centenaire Romain Gary d Rostand Médiathèque Edmon Paris 17e lier d’écriture. Lecture, conférence, ate i 26 avril, 17 et 24 ma Pour célébrer le centenaire de la naissance de Romain Gary, écrivain de génie et grand mystificateur, publiant sous divers pseudos et obtenant même une seconde fois le prix Goncourt sous le nom d’Émile Ajar, la médiathèque vous propose plusieurs rendez-vous. 34 Littératures C ONFÉRENCE Romain Gary et Louis Jouvet : une rencontre épistolaire 1946-1951 Conférence de Gisèle Sarfati sur la correspondance entre Romain Gary et Louis Jouvet. Quelle influence ce dernier a t-il eu dans la tentative du jeune auteur de Tulipe d’accéder au statut d’auteur dramatique reconnu ? Quels liens se tissèrent entre les deux hommes, monstres sacrés de la littérature et du théâtre ? Dès 1946, Louis Jouvet, directeur du théâtre de l’Athénée, metteur en scène et comédien au sommet de sa gloire et Romain Gary, jeune diplomate et écrivain à l’avenir prometteur, vont correspondre. Deux décennies et une conception différente de l’art dramatique les séparent. Pourtant, au fil des lettres leur relation évoluera, passant pour Romain Gary de « Cher Maître » à « Cher Louis » et de « Bien respectueusement à vous » à « My love to you ». Gisèle Sarfati, écrivaine, réalisatrice et conférencière a révélé la correspondance entre ces « deux hommes remarquables » le 21 janvier 2001 et l’a établie pour Le Cahier de L’Herne de Romain Gary paru en 2005. Samedi 26 avril – 16 h LECTURE Au fil des mots de Romain Gary Lecture par la comédienne Gabrielle Forest. Au son de sa voix et au fil des mots de Gary, laissezvous subjuguer par ce mystificateur sublime, héros, diplomate, cinéaste, grand reporter, grand séducteur et surtout grand auteur. ATELIER D’ÉCRITURE Écrire avec Romain Gary Atelier d’écriture conduit par Jean-François Géhant. Né il y a cent ans en Russie, devenu un des plus grands écrivains français du XXe siècle, Romain Gary se forgea un destin exceptionnel : pilote pendant la guerre, gaulliste, diplomate, grand voyageur et grand séducteur, journaliste, écorché vif face à toutes souffrances en ce monde... Il a énormément publié, obtenu le prix Goncourt en 1956 (Les racines du ciel) et a aussi été un grand mystificateur, publiant sous divers pseudos et obtenant à nouveau mais sous le nom d’Émile Ajar le prix Goncourt (La vie devant soi). Après l’atelier qu’il a proposé autour d’Albert Camus, c’est en s’appuyant sur certains aspects de l’œuvre et de la vie de Romain Gary que Jean-François Géhant propose d’écrire lors de cette séance. Samedi 24 mai – 10 h (durée 3h) 12 participants au maximum. Sur inscription auprès des bibliothécaires. Comédienne talentueuse, lectrice professionnelle, Gabrielle Forest a joué pour le grand écran (Après lui; Un printemps à Paris avec Eddy Mitchell), pour la télévision (Fargas) et sur scène. Amoureuse des belles lettres et sensible à la force des mots, elle prête sa voix, mélodieuse, troublante et sensible, aux écrits de celui qui fut Romain Gary, Émile Ajar, Fosco Sinibaldi ou Shatan Bogat. Samedi 17 mai – 16 h 35 Littératures Bibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e Collection « Qui vive » Lecture-rencontre autour de la collection « Qui vive » (éd. Buchet Chastel) avec les deux directrices de collection Sophie Bogaert et Eva Dolowski accompagnées de deux des auteurs qu’elles ont publiés Isabelle Zribi et Cyrille Martinez. La collection « Qui vive » publie des romans français contemporains. Vendredi 11 avril – 19 h Rencontre avec Sereine Berlottier Sereine Berlottier, née en 1971, est écrivain et conservatrice de bibliothèque. Elle est membre du comité de rédaction de remue.net et écrivain en résidence à la Scène du Balcon. Son projet de résidence, intitulé « Journal du poème-poème du journal », une exploration, porte sur les relations entre les formes journal et poème et leur possible dialogue. Deux laboratoires d’écriture, deux intentions, pour quelles circulations, quels échanges ? Un atelier d’écriture et de lecture, en lien avec ces questions, sera proposé, ainsi que des rencontres avec des auteurs et artistes, qui se dérouleront à la bibliothèque. Samedi 17 mai – 16 h www.desfriches.net Bibliothèque Rainer Maria Rilke – Paris 5e Des origines à Hunger games Glenn Tavennec, directeur de la collection « R » aux éditions Robert Laffont présente cette littérature au carrefour des genres et des lectorats. Harry Potter, Hunger games... ces livres ont pour point commun le fait d’avoir rencontré un énorme succès et de s’adresser aux adolescents, mais pas seulement. On appelle aujourd’hui « littérature Young adults » ces textes qui relèvent (souvent) de l’imaginaire, nous embarquent pour des aventures immédiates sans oublier de parler des dures réalités du monde, et qui transgressent allègrement les habituelles barrières d’âge (d’un côté, les livres pour les enfants, de l’autre les livres pour les adultes). La littérature « Young adults » est-elle un phénomène de mode ou lame de fond de l’édition contemporaine ? Vendredi 9 mai – 19 h Le journal comme genre littéraire Avec Philippe Lejeune. Philippe Lejeune est auteur de l’ouvrage Le pacte autobiographique et Élisabeth Legros Chapuis, cofondateur et membre de l’association pour l’Autobiographie et le Patrimoine autobiographique. Samedi 24 mai – 16 h Dans le cadre de la Résidence de Sereine Berlottier à la Scène du Balcon. Nuit de la littérature – Paris 4e Le FICEP organise la 2e édition de la Nuit de la littérature le 24 mai de 17 h à minuit. 17 auteurs étrangers investiront 17 lieux du quartier du Marais pour des lectures-rencontres toutes les heures. Les bibliothèques Forney et Arthur Rimbaud-Baudoyer s’associent à cette manifestation. Infos et programme : www.nuitdelalitterature.net Bibliothèque Mohammed Arkoun (Mouffetard) – Paris 5e SAMEDI DU LIVRE Diderot, le combattant de la liberté Samedi du livre proposé par le Collège International de Philosophie autour du livre de Gerhardt Stenger. Intervenants : Gilles Barroux, Annie Ibrahim, François Pépin, Gerhardt Stenger. Tout en restituant les étapes d’une existence vouée au combat, Gerhardt Stenger, spécialiste des Lumières, nous livre, dans un ouvrage qui fera date, les clés d’une pensée mise au service de la liberté. Samedi 17 mai – 10 h 36 Littératures Bibliothèque Buffon – Paris 5e Les bonnes feuilles du Jardin des Plantes De Jean-Jacques Rousseau à Claude Simon : une anthologie présentée par Philippe Taquet. Œuvre littéraire, roman d’aventure ou de sciencefiction, journal, récit, réflexion humaniste ou philosophique, cette balade de quelques siècles à travers la littérature française et parfois étrangère, montre à quel point le Jardin des Plantes a inspiré la plume des écrivains. Au cœur de Paris, le Jardin des Plantes, centre historique du Muséum national d’Histoire naturelle, est un petit paradis qui enchante ses visiteurs depuis plus de trois siècles, par une alliance subtile de science et de poésie, de nature et de culture. Philippe Taquet propose dans cette anthologie un choix d’une quarantaine de textes commentés qui rendent hommage à ce jardin extraordinaire. Il nous fait découvrir les pages savoureuses, humoristiques ou philosophiques, les poèmes et les récits que ce musée a inspirés à Musset, Proust, Claudel, Gide, Rilke et tant d’autres. P HILLIPPE TAQUET EST PALÉONTOLOGUE, SPÉCIALISTE DES DINOSAURES, PRÉSIDENT DE L’A CADÉMIE DES SCIENCES , PROFESSEUR ÉMÉRITE AU MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ET AUTEUR DE NOMBREUSES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES. À LIRE : LES BONNES FEUILLES DU JARDIN DES P LANTES (ÉD. ARTLYS/ M USÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE, 2013). C ONFÉRENCE Histoire de la littérature jeunesse du XVIe siècle jusqu’à nos jours Par Jean-Paul Gourévitch. La littérature jeunesse n’a pas de père fondateur mais de nombreux parrains. Depuis 1529, auteurs, libraires, éditeurs, moralistes, pédagogues, illustrateurs, directeurs de journaux... se sont efforcés de créer une littérature qui soit spécifique à l’enfance et contribue à l’instruire en la divertissant. C’est ce parcours, segmenté en étapes, que nous vous invitons à survoler à travers un programme illustré. JEAN-PAUL GOURÉVITCH, SPÉCIALISTE DE LA LITTÉRATURE DE JEUNESSE ET AUTEUR DE L’ABÉCÉDAIRE ILLUSTRÉ DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE (ATELIER DU P OISSON SOLUBLE, SEPTEMBRE 2013) QUI, AVEC SES 2 500 ENTRÉES ET SES 1 700 ILLUSTRATIONS, EST LE PREMIER DICTIONNAIRE DE VULGARISATION SUR UN DOMAINE OÙ IL Y A TANT DE DÉCOUVERTES À FAIRE POUR LE PLAISIR DES YEUX ET L’INTELLIGENCE DU CŒUR. Mardi 13 mai – 19 h Jeudi 15 mai – 19 h Bibliothèque des littératures policières (BILIPO) – Paris 5e Jean-Claude Zylberstein : coupable de vous faire évader ! « Dans mon imaginaire, j’avais une frise chronologique et une mappemonde. J’ai voulu cocher avec des petits drapeaux cette mappemonde, j’y ai mis des dates et des pays, des auteurs et des livres ». Animé d’une telle ambition, l’éditeur Jean-Claude Zylberstein a offert aux lecteurs français des collections telles que « Domaine étranger », « Grands détectives », et plus récemment la « Bibliothèque de Jean-Claude Zylberstein », qui sont autant d’invitations au voyage, dans le temps ou dans des espaces inexplorés jusque-là par la littérature policière. La seule contrainte imposée à ce projet de dépaysement tient à un principe simple : un héros récurrent et un contexte historique ou géographique particulier. Des aventures du juge Ti, le personnage créé par le sinologue Robert Van Gulik aux enquêtes de Mma Precious Ramotswe, l’héroïne d’Alexander McCall Smith, première femme à avoir ouvert une agence de détective privé au Bostwana, Jean-Claude Zylberstein a, au cours de trente années de parutions, élaboré un catalogue dont le succès consacre les genres qu’il a privilégiés, ceux du roman policier historique et ethnographique. La Bilipo vous invite à parcourir avec lui son panthéon littéraire, un voyage qui conduit de la Chine du VIIIe siècle à l’Angleterre victorienne, du bush australien au Paris de la Belle Époque. Dans le cadre du festival des cultures d’Europe consacré cette année au thème du voyage. Programme complet : www.123cultures.com Samedi 17 mai – 16 h Sur réservation auprès des bibliothécaires. 37 Littératures Bibliothèque Saint-Simon – Paris 7e Bibliothèque Saint-Éloi – Paris 12e Se comprendre sans apprendre ? Rencontre avec Brigitte Morel Conférence-atelier sur l’intercompréhension. Vous comprenez plus de langues que vous ne le croyez ! Pour vous en convaincre, l’association APIC (association pour la promotion de l’intercompréhension) vous propose de naviguer entre les langues. À l’heure de la mondialisation, la question des langues est cruciale : elle implique des choix techniques et éthiques. L’intercompréhension constitue dans ce domaine une approche à la fois naturelle et respectueuse de la diversité culturelle et linguistique. La conférence le montre en s’appuyant sur un atelier pratique de découverte de langues que nous pouvons comprendre, même sans les avoir apprises. (Tout public) Dans le cadre du comité livres et petite enfance du 12e arrondissement, exceptionnellement ouvert à tous les publics, Brigitte Morel, directrice et fondatrice des éditions Des Grandes Personnes vient présenter le travail de sa maison d’édition qui en moins de 5 ans a su se positionner parmi les plus intéressantes. Jeudi 15 mai – 15 h Bibliothèque Batignolles – Paris 17e Mercredi 2 avril – 19 h Proust et Lyautey Bibliothèque Faidherbe – Paris 11e Marathon de l’écriture Avec l’association L’alchimie molle de l’écriture. Étonnez-vous, devenez marathonien de l’écriture ! Participez à une séance d’écriture non-stop de 10h30 à 17 h 30. Lecture publique à partir de 14 h 30 et désignation du lauréat, dont le texte sera mis à la disposition des lecteurs. Dans le cadre du centenaire de la publication du premier tome de À la recherche du Temps perdu et du 80e anniversaire de la mort du maréchal, la conférence met en valeur des rapprochements signifiants entre Marcel Proust et Hubert Lyautey. Conférence par Maître Christian Gury, avocat honoraire à la Cour, essayiste et romancier. Jeudi 15 mai – 18 h (Salle des Mariages, Mairie du 17e) Sur réservation auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Louise Michel – Paris 20e Rock en livres Quand deux musiciens de la scène rock indépendantes se mettent avec brio à l’écriture d’un premier roman, la langue percute et les lignes vibrent... Ils se rencontrent et racontent la musique de leur langue, la langue de leur musique. Les candidats marathoniens sont invités à faire parvenir à la bibliothèque avant le 4 avril, un courrier dans lequel ils font partager leur passion pour l’écriture (ne pas oublier de mentionner : « marathon de l’écriture » sur l’enveloppe ainsi qu’une adresse e-mail pour la réponse). Samedi 5 avril – 10 h 30 Rencontre avec Joseph d’Anvers pour La nuit ne viendra jamais (éd. Pocket, 2013) et Julie Bonnie pour Chambre 2 (éd. Belfond, Prix du roman Fnac 2013) Jeudi 5 juin – 19 h 38 Zoom sur Musiques Notes de guerre 14-18 Hommage musical à Romain Darchy Médiathèque ris 20e Marguerite Duras – Pa Grand concert Samedi 10 mai – 15 h 55 25 49 10. Sur réservation au 01 Concert de l’Ensemble Calliopée, suivie d’une rencontre avec Véronique Onfray et Bernard Giovanangeli. Combattant des deux guerres et résistant, Romain Darchy est l’auteur de Carnets de guerre qui retracent les terribles épreuves auxquelles sa génération a été confrontée entre 1914 et 1918. La vie et les engagements de cet homme, les valeurs qu’il a défendues jusqu’à la mort sont exemplaires. Dans le cadre des commémorations actuelles, il est bon que se fasse entendre la voix d’un homme qui, au milieu des hurlements de l’Histoire, relate son quotidien avec une simplicité terrible, à l’exacte mesure des événements. Ses Récits de Guerre sont la transcription de carnets remplis en lignes serrées de son écriture claire, qui nous parviennent grâce à la persévérance et à la minutie de sa petite-fille, Véronique Onfray, et de l’éditeur Bernard Giovanangeli. L’Ensemble Calliopée lui rend un hommage musical conçu par la musicienne Karine Lethiec et l’historien Jean-Pierre Verney comme une « double voix » entre musique et récit, en collaboration avec le comédien Gérard Charroin et enrichi d’un film documentaire réalisé par Didier Bertrand. Ce destin est raconté à partir des archives familiales de Romain Darchy, des archives de la ville de L’Aigle ainsi que des collections du Musée de la Grande Guerre de Meaux. Avec Shigeko Hata, soprano, Karine Lethiec, alto et direction artistique, Frédéric Lagarde, piano, Jean-Pierre Verney, récitant, Gérard Charroin, récitant et Didier Bertrand, montage documentaire. En partenariat avec le Musée de la Grande Guerre du pays de Meaux. 39 Musiques Médiathèque musicale de Paris – Paris 1er C ONCERTS EXPOSITION Musique de chambre et poésies romantiques La musique savante de l’Inde du nord Le trio Sona3 est né de la rencontre et de l’amitié de trois musiciens désireux d’explorer et d’élargir le répertoire du trio avec piano, clarinette et alto. Tout en étudiant le répertoire habituel de cette formation originale (Mozart, Schumann, Bruch...), Sona3 y apporte un nouvel éclairage. Pour ce concert, il s’associe à la chanteuse soprano Mélanie Gardyn. Vous apprécierez notamment des œuvres de Schubert, Reinecke, Bruch, Amberg... Présentation de documents sur la musique savante de l’Inde du nord, ou « musique hindoustanie ». La musique hindoustanie partage avec la musique carnatique de l’Inde du sud l’emploi de ragas, sorte d’entités musicales servant de base aux phrases mélodiques composées ou improvisées, et le système des talas, cycles rythmiques répétés inlassablement. Chaque morceau est un voyage qui a pour but de faire naître un sentiment de plénitude et de rapprochement avec le divin. Samedi 5 avril – 17 h Sitar : musique hindoustanie À Calcutta, Kushal Das commence le sitar à l’âge de 4 ans, d’abord en autodidacte, même si son père et son oncle ont été respectivement élèves de Ravi Shankar et d’Ali Akbar Khan. Il est ensuite formé dans le style musical très instrumental représenté par la « Maihar gharana », puis adhère à « l’Imdadkhani gharana » style plus proche de la technique du chant. Pour ce concert, il est accompagné au tabla par Soumen Nandy. Jeudi 15 mai – 19 h Cette exposition regroupe essentiellement des vinyles et autres documents des Archives Sonores et des livres du Centre de documentation. Elle a également reçu le haut patronage de l’Ambassade de l’Inde qui prête des ouvrages de sa bibliothèque, ainsi que le soutien du Musée Guimet qui met à disposition de la médiathèque quelques-unes de ses affiches. 9 avril - 24 mai 40 Musiques Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e R ENCONTRE MUSICALE Max Vandervorst L’association Lutherie urbaine propose de rencontrer le musicien belge Max Vandervorst à propos de la réédition de son ouvrage Instruments de musique en papier et carton (éd. Alternatives). Depuis la parution en 1997 de son premier livre sur la « lutherie sauvage », il est devenu l’un des inventeurs d’instruments les plus connus d’Europe. Ayant eu assez tôt une approche différente de la pratique musicale, il réalise depuis 1988 des spectacles où interviennent des instruments qu’il crée lui-même à partir d’objets très divers. Il est également compositeur de musiques de scènes et concepteur en 2001 de la Maison de la Pataphonie à Dinant, un musée interactif, lieu de découverte et d’expérimentation. Samedi 5 avril – 18 h Dans le cadre du premier Festival européen « de l’objet recyclé à la création musicale ». www.lutherieurbaine.com Festival européen de « l’objet recyclé à la création musicale », 30 mars - 7 avril : rencontres de compagnie, ateliers, expositions, concerts... Bibliothèque Andrée Chedid – Paris 15e Bibliothèque Robert Sabatier Gluck, compositeur des Lumières Conférence musicale par Michel Noiray. Christoph Willibald Gluck (1714-1787) est le premier compositeur antérieur au XIXe siècle dont les opéras, comme Alceste ou Orphée et Eurydice, ont été joués sans interruption jusqu’à nos jours. Pour expliquer la force toujours intacte de sa musique, cette conférence revient, à travers des extraits musicaux commentés, sur sa fameuse « réforme de l’opéra » et sur des aspects moins connus de son œuvre, comme ses opéras-comiques français et ses premiers opéras italiens. MICHEL NOIRAY EST CHERCHEUR AU SEIN DE L’INSTITUT DE RECHERCHE SUR LE PATRIMOINE MUSICAL EN F RANCE (CNRS) ET RATTACHÉ À LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE F RANCE. IL A PUBLIÉ UN VOCABULAIRE DE LA MUSIQUE DE L’ÉPOQUE CLASSIQUE, UNE ÉDITION COMMENTÉE DU VOYAGE MUSICAL DANS L’EUROPE DES LUMIÈRES DE CHARLES BURNEY ET A DIRIGÉ LE NUMÉRO DE L’AVANT-SCÈNE OPÉRA SUR ALCESTE. Samedi 5 avril – 16 h (Clignancourt) – Paris 18e Rencontre avec Jens McManama, corniste Rencontre avec Jens McManama, corniste à l’Ensemble intercontemporain. NÉ EN 1956 À PORTLAND (OREGON), JENS MCMANAMA DONNE SON PREMIER CONCERT EN TANT QUE SOLISTE À L’ÂGE DE TREIZE ANS AVEC L’ORCHESTRE DE SEATTLE. EN 1974, IL EST NOMMÉ COR SOLO À LA SCALA DE MILAN SOUS LA DIRECTION DE CLAUDIO ABBADO. IL ENTRE ENSUITE À L’ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN EN 1979. MEMBRE DU QUINTETTE À VENT NIELSEN DEPUIS 1982, IL PARTICIPE À DE NOMBREUSES CRÉATIONS EN MUSIQUE DE CHAMBRE ET DIRIGE PLUSIEURS ENSEMBLES. QUI MIEUX QUE LUI POUR NOUS PRÉSENTER CET INSTRUMENT DONT LA SONORITÉ SUBTILE A INSPIRÉ NOMBRE DE COMPOSITEURS CONTEMPORAINS, NOTAMMENT JOHN CAGE DONT IL RÉALISERA UNE ŒUVRE COLLECTIVE À LA BIBLIOTHÈQUE. Samedi 17 mai – 17 h 41 Musiques Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e C ONCERT Ana Carla Maza Ana Carla Maza est une jeune violoncelliste, chanteuse et compositrice née à Cuba. Elle est passée en 2012 à l’Opéra de Lyon, en duo avec Vincent Ségal et en solo avec son concert « Luz » à l’Espace Pierre Cardin en mars 2013 durant lequel elle reprend des chansons de son père. Son univers navigue entre classique et jazz aux rythmes latinoaméricains. On découvre le violoncelle sous un nouveau jour lorsqu’il se fait guitare et prend des accents rock. Elle s’est mise bien plus tard à l’écriture de ses propres chansons. ANA CARLA MAZA A GRANDI À LA HAVANE, PUIS EN ESPAGNE AVEC SA FAMILLE DE MUSICIENS. DÈS L’ÂGE DE 10 ANS ELLE SE PRODUIT SUR SCÈNE AVEC SON VIOLONCELLE, INVITÉE PAR SON PÈRE. P UIS ELLE ENREGISTRE TROIS ALBUMS « EN FAMILLE » ET JOUE DANS PLUSIEURS FESTIVALS DE JAZZ. E N 2009, ELLE REMPORTE DEUX PREMIERS PRIX DANS DEUX CONCOURS NATIONAUX DE MUSIQUE CLASSIQUE À BARCELONE AINSI QU’UN PRIX SPÉCIAL POUR LA MEILLEURE INTERPRÉTATION MUSICALE. AUJOURD ’ HUI ÂGÉE DE 18 ANS , ELLE POURSUIT SES ÉTUDES DE MUSIQUE CLASSIQUE DANS LA CLASSE DE VIOLONCELLE DE RAPHAËL P IDOUX AU CRR DE PARIS (CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL). Samedi 12 avril – 15 h 30 Dans votre quartier... Médiathèque musicale de Paris – Paris 1er Petit déjeuner musical : l’Inde Bibliothèque André Malraux – Paris 6e Hommage à Duke Ellington Vous connaissez Ravi Shankar, les concerts de sitar... mais la musique indienne est multiple, à l’échelle de cet immense pays. Venez découvrir quelques autres spécialités et apprécier leurs saveurs, du traditionnel au psych-funk, en passant par le Bollywood, le tout agrémenté de petites douceurs. Exposition de pochettes de disques vinyles issus des collections de la Médiathèque musicale de Paris, en écho au festival Duke Ellington, mort le 24 mai 1974 à l’âge de 75 ans. Samedi 10 mai – 10 h 30 Petit déjeuner musical : musical Humors Peut-on rire en musique ? La musique peut-elle prêter à rire, ou à sourire ? Oui, bien sûr ! Vous en aurez la preuve en vous laissant entraîner dans une errance drolatique et musicale où toutes les écoles seront malmenées, parodiées, déformées, caricaturées, mimées, avec gentillesse évidemment. Samedi 24 mai – 10 h 30 Audition de la classe de guitare du CMA Centre de Paris Ce concert de guitare est présenté par le conservatoire municipal du 1er arrondissement de Paris (CMA Centre de Paris), et plus particulièrement par leur professeur de guitare, Maryvonne Lambert. Il permet aux enfants et adolescents de tous niveaux (de débutant à fin d’étude) de se produire en public. Samedi 24 mai – 16 h 42 15 mai - 19 juin En écho au festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés-Paris. Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e La musique, ça me dit Les graves (violoncelle, contrebasse…). Venez découvrir ou partager la pratique d’un instrument de façon conviviale en rencontrant des élèves, de différents niveaux (débutant, intermédiaire, étudiant), du conservatoire du 12e arrondissement. Chaque année (scolaire), est abordé un type spécifique d’instrument : cordes, vents, percussions, etc. Cette année, les instruments à cordes sont à l’honneur. Le rendez-vous est toujours un samedi à 15 h. Si vous le désirez, vous pouvez même nous accompagner dans l’animation de ces rencontres. Samedi 5 avril – 15 h Zoom sur Marcelino Truong, de Saigon à Paris Bibliothèques e Germaine Tillion (16e ) ) et Aimé Césaire (14 Expositions, rencontre et projection 10 mai - 28 juin Bibliothèque Germaine Tillon – Paris 16e Une si jolie petite guerre : Saigon 1961-63 Sélection d’œuvres sur tous supports reflétant trente ans d’activité de Marcelino Truong comme illustrateur, peintre et auteur. Son sujet de prédilection est l’Asie et surtout le Vietnam, pays à l’honneur cette année dans le cadre de l’année croisée France Vietnam 2013-2014. Ainsi, illustrations pour l’édition et la presse adulte ou jeunesse côtoient huiles sur toile, acryliques sur ardoise ou bois flotté et bien d’autres créations. 44 De nombreuses planches originales de son roman graphique très personnel Une si jolie petite guerre Saigon 1961-63 (éd. Denoël Graphic, 2012) sont présentées aux côtés de leurs documents préparatoires (photos, esquisses). Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Voir le Questionnaire avec Marcelino Truong page 5. Artistes etimages Bibliothèque Aimé Césaire – Paris 14e Mille jours à Saigon Documentaire de Marie-Christine Courtès (2012, 52 min.). Ce documentaire, primé au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul 2014, retrace le travail de recherche et d’écriture de Marcelino Truong. De Paris à Saigon, des plages de Saint-Malo aux villages du Vietnam, Marcelino Truong enquête à la fois sur son passé et sur l’histoire du Vietnam. Il naîtra de cette recherche un roman graphique : Une si jolie petite guerre. Samedi 26 avril – 14 h Sur inscription auprès des bibliothécaires. Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Rencontre avec Marcelino Truong Marcelino Truong présente son roman graphique Une si jolie petite guerre – Saigon 1961-63 (éd. Denoël Graphic, 2012) . Il revient sur le contexte historique, la genèse de l’œuvre et son travail de dessinateur. Cette rencontre est précédée de la projection du film Mille jours à Saigon (52 min.), réalisé par Marie-Christine Courtès (Prix du meilleur documentaire au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul 2014). Samedi 24 mai – 18 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Une enfance à Saigon, genèse d’un roman graphique La bibliothèque propose de découvrir les origines de la guerre du Vietnam à travers les yeux d’un enfant. De 1961 à 1963, le jeune Marcelino Truong s’installe à Saigon avec sa famille. De cette expérience marquante, il fait un roman graphique : Une si jolie petite guerre (éd. Denoël Graphic, 2012). Une exposition de planches originales du roman revient sur la naissance du conflit, mais aborde également la vie de la famille Truong et le travail d’illustrateur de l’auteur. Jusqu’au 31 mai Dans le cadre de l’année France-Vietnam. À voir également l’exposition d’œuvres à la bibliothèque Parmentier et les rencontres jeunesse autour de l’œuvre de Marcelino Truong, dans le cahier jeunesse, p. VIII. 45 Artistes etimages Bibliothèque du cinéma François Truffaut Bibliothèque Forney – Paris 4e er Paris 1 La Pause documentaire Jours de pluie d’Andreas Hartmann (2010, 1h13) L’action se situe au Vietnam, à la campagne, à la saison des pluies. La force du film tient principalement à ce qu’Andreas Hartmann s’est concentré sur la destinée d’une famille d’agriculteurs, les Lê, à un tournant de leur vie, après la destruction de leur maison par des inondations. Dans la glaise des fondations de leur nouvelle maison, construite par eux-mêmes, entre la grand-mère quasi centenaire et le fils à qui est dédié le film, tout le Vietnam est là, le Vietnam d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Mercredi 9 avril – 12 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam Les cinq caméras brisées (5 broken cameras) d’Emad Burnat et Guy Davidi (2011, 1h30) Emad Burnat, paysan de Bil’in, comme il se décrit luimême, en Cisjordanie, s’est acheté une caméra à la naissance de son quatrième fils, Jibril. À cette même époque, en 2005, des géomètres font irruption dans les oliveraies du village. Ils préparent la construction d’une gigantesque barrière censée bloquer l’infiltration de terroristes en Israël. Le tracé du mur confisque plus de la moitié des terres du village, qui sont destinées à l’agrandissement de la colonie juive voisine. Emad n’hésite pas : dès les premiers oliviers arrachés par les bulldozers, sa caméra enregistre la fureur incrédule des villageois palestiniens, la riposte israélienne, noyant le village sous les gaz lacrymogènes. Mercredi 14 mai – 12 h Bibliothèque Marguerite Audoux – Paris 3e La nature selon Anne Crausaz La bibliothèque vous propose un ensemble de planches originales de l’illustratrice et auteur jeunesse Anne Crausaz qui aborde la nature à travers des thèmes universels tels que le cycle de la vie, des saisons ou encore de l’eau. 2 - 31 mai 46 Les éditions de la Goulotte fêtent leurs 20 ans Le livre d’artiste est avant tout un livre de dialogue qui naît d’une rencontre rendue sensible au fil des pages entre un écrivain et un artiste : d’où un texte dense, de poésie souvent, accompagné par des images qui lui offrent une résonance singulière. C’est de création contemporaine qu’il s’agit et les plus grands auteurs comme les plus grands peintres ont participé à ces entreprises. Deux peintres, Claude Stassart-Springer et Jean-Marie Queneau, parcourent depuis vingtans cette aventure artistique et éditoriale avec les éditions de la Goulotte qu’ils ont créées. La Goulotte a une place originale parmi les éditeurs de livres d’artiste, ses ouvrages sont immédiatement reconnaissables car la Goulotte a su imposer son style. D’abord par la qualité de leur catalogue de textes littéraires, tous inédits, et par l’usage plutôt rare de la linogravure. Ce sont des livres où la liberté de la forme rejoint celle de l’expression. Une cinquantaine de gravures (dont de grands formats), des tableaux, affiches et de nombreux livres d’artistes constituent ce parcours graphique sensible à travers les textes de Protte, Rouzeau, Bataille ou encore Queneau et Reda (d’après un texte de Geneviève Peigné). 17 avril - 13 juillet Présentation dans une des salles d’exposition et dans la salle de lecture. http ://editionsdelagoulotte.c.la/ Artistes etimages Bibliothèque Faidherbe – Paris 11e Bibliothèque l’Heure joyeuse – Paris 5 e Aniki-Bóbó de Manoel de Oliveira (1942) En 1942, Manoel de Oliveira réalise sa première œuvre de fiction, Aniki-Bóbó, sur le quotidien d’une bande d’enfants des quartiers populaires de Porto. Carlitos, timide et sensible, est amoureux de la jolie Teresinha qui n’a d’yeux que pour le railleur et voyou Eduardito. Par amour, il vole alors une poupée et décide de tenir tête à son rival. Projection suivie d’une discussion avec Patrick Straumann animée par Anne Lima et les associations Les Filles du Loir et Enfants et Cinéma. Ce long-métrage, à la croisée de La Guerre des boutons et de L’Argent de poche de François Truffaut, réunissant en lui la candeur des films de Charlie Chaplin et la gouaille de Mark Twain, est certainement un des plus beaux films sur l’innocence de la jeunesse. Anticipant le néo-réalisme italien, ce monument du cinéma parlant, présente un monde et une ville qui ont changé depuis la Seconde Guerre mondiale, mais dont la beauté et les émotions suscitées restent intactes. Julia Chausson : la gravure dans tous ses éclats Julia Chausson est illustratrice pour l’édition jeunesse et la presse. Diplômée de scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, formée à la gravure dans l’atelier d’Alain Cazalis, elle peut, sans rougir, faire sienne cette citation de Matisse, reprise dans l’un de ses plus beaux « art-albums »: « Tout brille. Tout est couleur. Tout est lumière. » LE POISSON ROUGE DE MATISSE, TEXTE DE SANDRINE ANDREWS (ÉD. PALETTE-HÉLIUM, 2012). Au fil des encrages, ses estampes nées de la gravure sur bois explosent de couleurs vives toujours réjouissantes, aux tons subtils et profonds, dans un trait épuré, presque « brut », où l’on sent le geste de l’artiste. Particulièrement inspirés par les contes, ses « livres d’artiste », genre où elle trouve toute liberté de création, sont entièrement réalisés à la main et gardent longtemps le parfum entêtant de l’encre fraîchement déposée sur la feuille de vélin. Jusqu’au 10 mai www.juliachausson.com Samedi 5 avril – 16 h Sur réservation auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Drouot – Paris 9e Les grands maîtres de la Renaissance italienne Venise dans la première moitié du XVIe siècle : le déploiement de la « manière moderne » – Giorgione, Titien et ses contemporains. La bibliothèque poursuit le cycle de conférences dédiées à la peinture italienne. Les conférences accompagnées de vidéo-projection sont données par Axelle Bataille, conférencière et historienne de l’art. Après le développement d’un nouveau style porté par les Bellini, les peintres vénitiens adoptent largement les principes fondateurs de ce qui sera considéré comme la « manière moderne » plus tard dénommée Renaissance. Dans un triomphe de couleurs, les sujets prennent de l’ampleur et la luminosité apporte une nouvelle atmosphère : la peinture devient poétique. Le cadre étroit des seules représentations religieuses laisse la place à la grâce des représentations profanes, à l’harmonie de la musique, à l’élégance de l’esprit. Contemporains de Léonard de Vinci, Botticelli, Raphaël et Michel-Ange à Florence et Rome, la peinture expressive portée par les cercles vénitiens de Giorgione puis Titien déploie tous ses fastes et connaît son heure de gloire, marquée par l’enthousiasme des contemporains dans l’ensemble de l’Europe. Jeudi 22 mai – 10 h 30 Sur réservation auprès des bibliothécaires. 47 Artistes etimages Médiathèque Hélène Berr – Paris 12e Bibliothèque Diderot Paris 12e Exposition sonore : 21 Taine 2012 21 Taine 2012 est une rencontre puisée dans la cage d’escalier d’un immeuble du 12e arrondissement de Paris. C’est le son des portes qui s’ouvrent et se ferment sur des souvenirs de famille, une galerie de portraits, un regard sur les détails uniques de l’intérieur des appartements comme sur les « parties communes ». C’est la vie de cet immeuble tout autant qu’une transmission de moments vécus. L’approche transgénérationnelle questionne l’espace personnel et l’espace public. Sokina Guillemot, plasticienne textile et Benoît Bories, créateur sonore, signent ici leur première collaboration hybride, photographique et sonore. Ensemble, ils tissent une mémoire personnelle et collective de cet immeuble parisien ; par le son, matière à spatialiser et à sculpter et par l’image fixe, gammes de couleurs, objets de contemplations de ces univers singuliers. Vernissage le 3 mai à partir de 18h. 30 avril - 21 mai En collaboration avec La Muse en circuit. www.alamuse.com Dans le cadre du festival Extension (30 avril - 27 mai). Médiathèque Marguerite Yourcenar – Paris 15e Le goût du doc ! L’imagerie populaire vietnamienne Exposition réalisée grâce à la photothèque de l’EFEO (École Française d’Extrême Orient). Ces images collectées par Maurice Durand, chercheur à l’EFEO d’Hanoï dans les années 50, étaient vendues feuille à feuille, par des colporteurs ou dans de modestes boutiques, pour un prix très bas. Elles n’étaient pas destinées à durer plus que le temps des réjouissances, des cérémonies ou plus simplement de l’envie qu’on avait de décorer son intérieur de telle ou telle manière. Loin d’être des illustrations de livres ou des estampes précieuses, ces images étaient celle du petit peuple de la ville. La bibliothèque Forney nous prête la dernière édition de cet ouvrage, à consulter sur place. 4 avril - 5 juillet Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Une fois par mois, venez nant découvrir l’univers passion du documentaire. East Punk memories Rêves d’ouvrières de Lucile Chaufour (2012, 1h20) Que sont devenus les punks des pays de l’Est ? À la fin des années 1980, la réalisatrice a suivi et filmé des groupes punks en Hongrie, à Budapest. Vingt ans plus tard, elle part à leur rencontre. Les images du passé et du présent se mêlent et s’entrechoquent dans une ronde incessante : noir et blanc ou couleur, jeune ou vieux, communiste ou capitaliste. Dans les scènes de concerts, de jeunes punks de vingt ans arborant iroquoise, cheveux teints, jeans troués, ongles et lèvres noirs pour les filles, rugissent leur révolte contre le système communiste. Un petit tour et puis s’en vont : les jeunes d’autrefois ont aujourd’hui la quarantaine. Assagi ou révolté, chacun replonge dans son passé pour mieux réfléchir au « no future » dans lequel ils se sont finalement, bon gré, mal gré, installés. de Thao Tran Phuong (VOST, 2006, 51 min.) Des ouvrières vietnamiennes au cœur de l’économie mondialisée. Chaque matin, ces filles de la campagne venues chercher fortune à Hanoï sont des milliers à quitter la banlieue pour se rendre à pied, au milieu des voitures et des motos, à leur travail ou à la recherche d’un emploi au pays de Cocagne, la florissante zone industrielle japonaise. Le tableau que les jeunes filles dressent des bienfaits de la mondialisation a beau être sinistre, aucune des épreuves qu’elles rencontrent n’entame leur détermination, leur appétit de vivre. Samedi 5 avril – 16 h 48 Samedi 10 mai 16 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Artistes etimages Bibliothèque Vaugirard – Paris 15e Aux confins du Nord Vietnam Région bien moins visitée que celle autour de Sapa et de Bac Hà, la province de Ha Giang, au nord du Vietnam, proche de la frontière chinoise, recèle de nombreux trésors cachés. Peuplée de nombreuses minorités ethniques vivant et cultivant dans les vallées au creux des montagnes, elle se dérobe encore aux visiteurs, car l’accès est compliqué par des routes étroites et par la nécessité d’un permis de séjour pour y pénétrer. Depuis le classement en 2011 par l’Unesco du plateau de Dông Van, à l’extrême nord de la province, comme Géopark (patrimoine mondial géologique), cette province est davantage décrite dans les guides touristiques, d’où elle était absente durant de longues années, la préservant des touristes. Arrivé en France à l’âge de 10 ans, Huy Anh Nguyen a choisi, après avoir été ingénieur de recherche, de devenir photographe et a suivi des études à l’École nationale de photographie d’Arles. Vernissage de l’exposition, accompagnée d’une visite commentée par Huy Anh Nguyen, le 29 avril à 19h - www.nguyen.fr 15 avril - 15 mai Exposition également présentée à la médiathèque Jean-Pierre Melville (13e) du 20 mai au 12 juin (visite commentée avec l’artiste le 24 mai à 17 h). Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Médiathèque Marguerite Yourcenar – Paris 15e Hà Nôi village-capitale Promue capitale du Vietnam depuis la fin de la guerre en 1975, Hà Nôi reste encore par certains aspects un grand village, en particulier dans le centre ancien, le fameux quartier des 36 rues. Grouillante de boutiques minuscules, débordée par un trafic incessant dans un dédale de rues étroites aux trottoirs envahis de deuxroues, elle exhale pourtant une douceur de vivre aux accents de village ancien. Les habitants s’interpellent dans les rues, depuis leurs balcons, s’invitent à prendre le thé à même le trottoir, se donnent rendez-vous pour une séance de gymnastique, pour aller danser, pour marcher ou pour simplement aller flâner et discuter aux abords des nombreux lacs comme le fameux Lac de l’Épée. Vernissage de l’exposition, accompagné d’une visite commentée par Huy Anh Nguyen, le 16 avril à 19 h. 15 avril - 15 mai Exposition également présentée à la médiathèque Hélène Berr (12e) du 3 au 28 juin. Visite commentée avec l’artiste le 3 juin à 19 h . Dans le cadre de l’année France-Vietnam. 49 Artistes etimages Bibliothèque Germaine Tillion – Paris 16e Indochine, sur la piste rouge Dans le cadre de son cycle « À la croisée des mondes : voyages en mots, voyages en images », la bibliothèque du tourisme et des voyages vous convie à la projection du film Indochine, sur la piste rouge (2010, 1 h 44) de François Picard et Cécile Clocheret et à venir rencontrer François Picard son réalisateur. Bibliothèque Couronnes – Paris 20e Monk.E : graff et rap Cécile Clocheret et François Picard sont les premiers Occidentaux à reconstituer à pied la piste Ho Chi Minh. Cet axe qui serpente à travers le Vietnam, le Laos et le Cambodge, permit à des hommes en sandales de défier les plus grandes armées du monde. Des années 50 à 1975, les Nord-vietnamiens y acheminent dans des conditions extrêmes, armes, provisions, essence, médicaments, véhicules... Au grand dam de l’armée française, puis américaine. Que reste-t-il de ce réseau de routes et de chemins ? À travers la jungle, le long du Mékong, dans les plaines irriguées, Cécile Clocheret et François Picard découvent pendant quatre mois cette route mythique. Samedi 24 mai – 15 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Membre cofondateur des collectifs hip hop Amérythmes et K6A, David Yergeau alias Monk.E est l’auteur de quatre albums et d’un maxi en solo, et de quelques milliers de graffs à travers le monde. Performer tout aussi brillant sous ces deux aspects musical et pictural, et « freestyler » de haut niveau, il maîtrise en outre la poésie du slam comme l’artiste engagé qu’il est en permanence. Hors des circuits balisés, Monk.E donne à la langue française rappée une dimension supplémentaire, celle du parler québécois. Et au « street art » universel, sa patte immédiatement reconnaissable, en particulier dans l’État de Mexico tout récemment. Il a aussi travaillé à Belleville, rue Dénoyez, en collaboration avec Kouka Ntadi (l’homme aux guerriers bantous de Vitry-sur-Seine) durant l’été 2013. Samedi 24 mai – 12 h Artistes etimages Dans votre quartier... Bibliothèque Saint-Simon Paris 7e Gilles Chemla : peintures Né en Tunisie en 1954, Gilles Chemla émigre en Israël la même année. Il suit un cursus artistique et est diplômé d’une école de photographie d’art. Il s’installe en France en 1974 et se tourne définitivement vers la peinture en 1983. S’il peint « abstrait » il aime aussi dessiner des paysages. L’abstraction est sobre, structurée, retenue, sans complaisance. La couleur surgit alors d’un graphisme rigoureux comme un rituel. 3 - 25 avril Bibliothèque Chaptal Paris 9e Médiathèque Edmond Rostand – Paris 17e Je vous écris d’un pays lointain Bibliothèque Claude Lévi-Strauss Photographies argentiques de Jean-François Géhant. Il est bien mystérieux, le monde, si on ne se contente pas du regard que l’habitude nous imposerait facilement, si on a décidé que, vu depuis le viseur d’un appareil photo, il y a du mystère et de la poésie partout – et pour ça nul besoin d’appareil numérique et d’ordinateur, de retouches, de montages : c’est juste un problème de cadrage (et de lumière). Depuis plus de 15 ans, c’est ce mystère, ces énigmatiques pépites du réel, que Jean-François Géhant photographie. 3 - 31 mai « Espace marqué de croisements, de ruptures où la faille peut révéler la matière, qui se laisse bâtir avec ce qui peut paraître inutile, sans avenir, sans place à conquérir. Pourtant, ces multiples matériaux glanés au fil du temps : papiers, cartons, bois, terre, fer... ». Vernissage en présence de l’artiste le samedi 5 avril à 15h30. Carré végétal Depuis plus de quatre années, Vincent Gabin explore le thème de la nature, du végétal : encre de chine, acrylique, collage sur papier. Ses différents collages le portent à présent, contrairement à ses débuts, vers un univers plus coloré. Présence de l’artiste : 10 mai, 17 mai, 7 juin, 21 juin entre 16h et 18h. 9 mai - 28 juin Bibliothèque Lancry Paris 10e Anti-portrait : exposition photo collective Par le Centre d’Animation Jean Verdier-Association CRL 10. Portrait millénaire, forme omniprésente, auto-portrait obsédant. Instrument politique, acte d’amour, d’adoration, de mémoire, retranscription, sublimation. Empreintes de ceux que l’on voit trop. Attention accordée à ceux que l’on ne voit pas. Quels anti-portraits pour aujourd’hui ? Critiques, réalistes, décomposés, éclatés, mis en scène, travestis, fantaisistes, bruts, amoureux ? Jusqu’au 10 avril Bibliothèque Vaclav Havel Paris 18e À vous de choisir ! La thématique retenue pour la projection à la bibliothèque est : l’adaptation de BD au cinéma. Durant la séance, les extraits de plusieurs films sont présentés. À l’issu de l’échange et à partir des extraits de films visionnés et commentés, vous votez pour le film que vous souhaitez voir projeté le samedi 17 mai . Venez participer à la programmation de votre bibliothèque ! Samedi 3 mai – 14 h Dans le cadre du projet Cinémoi, la bibliothèque propose de venir assister à la projection du film sélectionné durant la séance de programmation du samedi 3 mai (voir ci-dessus). Samedi 17 mai – 15 h 30 Bibliothèque Jacqueline de Romilly Paris 18e Création de fleurs japonaises Paris 19e Martine Barbier : peintures 1er - 30 avril Cynthia Charpentreau : photographies « Les choses et l’espace interrogent mon regard. Ce qui me touche, c’est cette présence flottante et mystérieuse qui émane du paysage sur lequel je m’arrête. Je cherche à capter ce qui est présent face à moi, ce qui est mais que je ne vois pas, ce qui a pu être et ce qui pourrait être. Oui, sous mes yeux, devant la boîte noire, un paysage délivre des fantômes ». Vernissage en présence de l’artiste le samedi 10 mai. 3 - 31 mai Médiathèque Marguerite Duras – Paris 20e Heure du cinéma : Pedro Almodóvar Venez découvrir ou redécouvrir les films d’Almodovar et les thèmes récurrents qui traversent sa filmographie : les femmes, les marginaux, l’identité sexuelle, le désir, les addictions et transgressions en tous genres... Mais aussi ses actrices fétiches, ses décors, son sens de l’intrigue et du suspense. Présentation suivie de la projection d’un de ses films. Samedi 31 mai – 14 h 30 Une fois par mois, nous vous proposons un atelier pour les adultes, à apprécier seul ou en famille. Venez passer un moment sympathique autour de la création d’un objet simple, à la japonaise. Samedi 12 avril – 15 h 51 Zoom sur Arts du spectacle LIGNES DE FRONT Écrits de guerre me Bibliothèque Vandam Paris 14e Lecture musicale h 30 Vendredi 11 avril – 19 Dans le froid et la boue des tranchées, au milieu des cratères d’obus, sous la mitraille continue, au rythme des marches forcées dans les boyaux et sur les routes défoncées, taraudés par la peur, l’insomnie, la faim, ces hommes deviendront des millions de morts, pour le bon plaisir d’une poignée de puissants qui se chamaillent l’Europe. Des écrivains et poètes français, allemands, anglosaxons ont partagé, en première ligne, le sort des sans grades et souffert comme eux dans leur chair. Ceux qui en sont revenus, ont pu témoigner de 52 l’horreur vécue, mais aussi de la fraternité et de l’esprit des humbles. Lecture musicale de Jean-Luc Debattice, comédien, accompagné par le pianiste et multi-instrumentiste Philippe Leygnac. Ils font entendre et découvrir les textes d’Henri Barbusse, Roland Dorgelès, LouisFerdinand Céline, Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, Erich Maria Remarque, Stefan Zweig, John Dos Passos. Mais aussi des chansons et quelques lettres de soldats. Arts du spectacle Bibliothèque Chaptal – Paris 9e Parle plus fort ! Spectacle de sensibilisation bilingue LSF-français oral présenté par IVT (International Visual Theatre). Avec Jean-Marie Hallégot et Fanny Maugard. Bibliothèque Robert Sabatier (Clignancourt) – Paris 18e Danses traditionnelles vietnamiennes L’association des Jeunes Vietnamiens de France vous invite à découvrir les danses traditionnelles vietnamiennes : une chorégraphie d’après le conte L’époux serpent, puis la danse des éventails, et la danse des bambous et enfin la chanson Trong com. Un jeune homme sourd est heureux de trouver enfin du travail dans une entreprise, et en même temps, il s’inquiète puisqu’il entre dans le monde des entendants avec lesquels il ne communique pas, utilisant uniquement la langue des signes. Il fait la connaissance d’une collègue entendante qui ne comprend pas le monde des sourds... Parle plus fort ! vous fait découvrir des scènes par moments sensibles, toujours positives, voire drôles. Samedi 24 mai – 16 h Sur inscription auprès des bibliothécaires. Bibliothèque Saint-Éloi – Paris 12e Le nuage amoureux (Tout public) Spectacle visuel et gestuel d’après un conte de Nazim Hikmet pour public sourd et entendant. Mis en scène, interprété et adapté par Levent Beskardès. Le Derviche fit surgir des trous de son pipeau, des arbres, des montagnes, des rivieres. Puis d’un autre trou, sort un homme méchant : Seyfi-le-Noir, l’homme le plus riche, puis apparaît la jeune et belle fille sourde, Aiché. Mais elle résiste en vain à Seyfile-Noir, le tyran qui convoite son jardin aux milleroses. Sa beauté vaincra grâce à Bulut le nuage, qui par amour pour elle va sacrifier sa vie... La troupe de danse de l’UJVF présente cette culture à travers un conte traditionnel vietnamien peu connu. Une histoire fantastique qui met en scène le sacrifice d’une fille pour son père et la jalousie pernicieuse de sa sœur. Des danses traditionnelles vietnamiennes et des créations contemporaines vous font découvrir l’histoire de L’époux serpent. Ce conte est suivi d’une création originale, inspirée d’une danse traditionnelle d’éventails qui célèbre la fleur de lotus, fleur nationale du Vietnam suivi de la danse des bambous, « Mua sap ». Après une démonstration, les spectateurs sont invités pour une initiation à cette danse dans laquelle il faut entrer et sortir dans les bambous sans se faire coincer les chevilles. Ce spectacle de danses traditionnelles vietnamiennes a déjà été joué au Nouvel An, à la Maison de l’Unesco. Samedi 31 mai – 16 h Dans le cadre de l’année France-Vietnam. Samedi 24 mai 15 h 30 53 Arts du spectacle Bibliothèque Oscar Wilde – Paris 20e R ENCONTRE Lecture impromptue Stanislas Cotton Les bibliothécaires et Nicolas Thibaut, metteur en scène de la Compagnie du Huitième Jour, vous invitent à une lecture impromptue et participative. Venez discuter, écouter et lire avec nous des textes fraîchement édités parmi les dernières nouveautés du théâtre contemporain. Au programme : Edward Bond, Nasser Djemaï, Éric-Emmanuel Schmitt, Joël Jouanneau et bien d’autres. Stanislas Cotton est l’auteur de la pièce Et si nos pas nous portent... jouée au Tarmac du 1er au 11 avril dans une mise en scène de Vincent Goethals. Samedi 12 avril – 10 h R ENCONTRE Yoann Thommerel Auteur de la pièce Trafic jouée au théâtre national de La Colline du 8 mai au 6 juin. « Faut pas croire, vivre en camion c’est pas juste vivre en camion : c’est subversif. » Traversant les saisons à l’arrière d’un camion immobile, Midch et Fanch inventent joyeusement des voies de traverse à un monde sur lequel ils n’ont que peu de prise, où passivité et indifférence sont les seules réponses à la violence d’un système qui se passerait volontiers d’eux. « Deux hommes, deux femmes, deux noirs, deux blancs, comme les touches d’un piano désaccordé et qui cahin-caha enluminent joliment de notes singulières ces vies justes ébauchées. » VINCENT GOETHALS Il est question d’un bûcheron et du cri de l’arbre, de l’importance des bretelles et des perruches à Bruxelles, du rhume d’un petit Prince, de la montre-étalon, des miroirs et de Lewis Carroll. Il est aussi question du cours des choses et du temps qui passe, du pouvoir, de l’amour, de ce qui nous fait nous lever le matin. C’est un cabaret de curiosités, un collage de textes subtilement composé. Samedi 5 avril – 15 h Comme ses personnages, Yoann Thommerel se joue des conventions et ouvre sans cesse de nouvelles portes dérobées dans sa fiction. Trafic est une pièce contaminée par le roman, la poésie, le sms, le web qui lance au théâtre un défi : raconter avec vitalité un état d’être d’aujourd’hui, toujours mobile et pourtant cloué sur place. Samedi 24 mai – 15 h 54 Les Bons Plans d’ R É S E R V É S AU X I N S C R I T S D E S B I B LI OT H È Q U E S D E LA V I LLE D E PA R I S S U R P R É S E N TAT I O N D E L E U R C A R T E Forum des images (1er) S É A N C E MC 93 Bobigny (93) Galerie des bibliothèques C I N É M A (4e) T H É Â T R E - C R É AT I O N Au bord Paris 14-18, la Guerre au quotidien Les assassins sont parmi nous Nocturne gratuite tous les jeudis à partir de 18 h et jusqu’à 21 h, avec une visite commentée à 18 h 30. Dimanche 20 avril – 19 h BON PLAN : 10 invitations valables pour 2 personnes Théâtre de PocheMontparnasse (6e) Théâtre 13 - Seine (13e) Réservation : [email protected] T Norma Jeane H É Â T R E T H É Â T R E État de siège Mise en scène de Jean-Michel Rabeux. Avec Claude Degliame et Bérengère Vallet. Jusqu’au 15 avril BON PLAN : 1 place achetée à 16 € (au lieu de 29 €)= 1 place offerte dans la limite des places disponibles Réservation : 01 41 60 72 72 www.mc93.com Théâtre Essaïon (4 ) e S P E C TA C LE J E U N E P U B LI C Et moi ! 2 avril - 29 juin BON PLAN : 8 € (au lieu de 10 €) dans la limite des places disponibles Réservation : 01 42 78 46 42 ou www.essaion-theatre.com avec le code En Vue. Centre Pompidou (4e) D A N S E Mono Adaptation et mise en scène de Charlotte Rondelez. Avec Simon-Pierre Boireau, Claire Boyé, Benjamin Broux, Céline Espérin, Adrien Jolivet, Antoine Seguin. BON PLAN : 12 € (au lieu de 24 €) 10 € (tarif - 26 ans) à partir du 1er avril dans la limite des places disponibles Réservation : 01 45 44 50 21 ou [email protected] www.theatredepochemontparnasse.com Théâtre de l’Aquarium (12e) H É Â T R E John Arnold. Jusqu’au 13 avril BON PLAN : 16 € (au lieu de 24 €) Réservation : 01 45 88 62 22 www.theatre13.com Théâtre National de Chaillot (16e) A N S E Don Quichotte du Trocadéro Avec 13 danseurs et 1 mime. 21 - 30 mai BON PLAN : 25 € (au lieu de 33 €) 11 € (au lieu de 13 €, tarif - 26 dans la limite des places disponibles www.ircam.fr Une Faille Texte et mise en scène Mise en scène de François Rancillac. BON PLAN : 10 € (au lieu de 14 €) Réservation : 01 44 78 12 40 ou [email protected] avec le code En Vue. T H É Â T R E - C R É AT I O N D T Le mardi où Morty est mort Avec Noémie Bialobroda (alto) et 8 danseurs. 9, 10, 11 avril – 20 h 30 Nouveau théâtre de Montreuil (93) ans) dans la limite des places disponibles Jusqu’au 13 avril Mardi au samedi – 20 h 30 Dimanche – 16 h BON PLAN : 10 invitations par soir du 1er au 6 avril pour les premiers appels, dans la limite des places disponibles Réservation : 01 43 74 99 61 www.theatredelaquarium.net Réservation : 01 53 65 30 00 avec le code En Vue www.theatre-chaillot.fr Scénario Bruno Benamozig et Victor Rodenbach sur une idée originale de Mathieu Bauer. Mise en scène de Pauline Bureau. 20 mai - 7 juin BON PLAN : 16 € (au lieu de 22 €) Réservation : 01 48 70 48 90 ou [email protected] avec le code En Vue Vos suggestions : d e B o n s P la n s org qu envue@paris-bibliothe es. où ? 1 er Infos Expositions pratiques arrondissement BIBLIOTHÈQUE DU CINÉMA FRANÇOIS TRUFFAUT 4, rue du Cinéma - Tél. 01 40 26 29 33 - Métro : Les Halles Projections : Césarée et Duras filme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Jours de pluie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projections : Les mains négatives et Le navire night . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Les cinq caméras brisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . FORUM DES IMAGES sam. 5 avril – 15h mer. 9 avril – 12h sam. 12 avril – 15h mer. 14 mai – 12h 21 46 21 46 Forum des Halles, rue du Cinéma - Tél. 01 40 26 29 33 - Métro : Les Halles Table ronde : le cinéma de Marguerite Duras MÉDIATHÈQUE MUSICALE DE PARIS ................................... jeu. 3 avril – 19h15 20 F ORUM DES HALLES : 8, Porte Saint-Eustache - Tél. 01 55 80 75 30 - Métro : Les Halles Musique de chambre et poésies romantiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La musique savante de l’Inde du nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Petit déjeuner musical : l’Inde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sitar : musique hindoustanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La musique du discours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Petit déjeuner musical : Musical Humors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Audition de la classe de guitare du CMA Centre de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 5 avril – 17h 9 avril - 24 mai sam. 10 mai – 10h30 jeu. 15 mai – 19h jeu. 22 mai – 19h sam. 24 mai – 10h30 sam. 24 mai – 16h 40 40 42 40 27 42 42 2e arrondissement BIBLIOTHÈQUE CHARLOTTE DELBO 2, passage des Petits Pères - Tél. 01 53 29 74 30 - Métro : Bourse, Palais-Royal Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . II 3e arrondissement BIBLIOTHÈQUE MARGUERITE AUDOUX 10, rue Portefoin - Tél. 01 44 78 55 20 - Métro : Temple, Arts et Métiers Collection « Qui vive » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Atalaku . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La nature selon Anne Crausaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre : Sereine Berlottier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le journal comme genre littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Bestiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ven. 11 avril – 19h sam. 26 avril – 16h 2 - 31 mai sam. 17 mai – 16h sam. 24 mai – 16h sam. 31 mai – 16h 36 27 46 36 36 27 4e arrondissement BIBLIOTHÈQUE FORNEY HÔTEL DE SENS : 1, rue du Figuier - Tél. 01 42 78 14 60 - Métro : Pont-Marie, Saint-Paul Installation : Des yeux de l’artiste à l’œil du collectionneur, Jean-Luc Parant . . . Exposition : Les éditions de la Goulotte fêtent leurs 20 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture de textes par Jean-Luc Parant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Installation : Anne Slacik, peintures et livres peints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture de poèmes par Valérie Rouzeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS lun. 7 avril – 18h30 dim. 25 mai – 15h 11 12 5, rue Lobau - Tél. 01 42 76 48 87 - Métro : Hôtel de Ville JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Rencontre- débat : l’Europe malgré tout ? GALERIE DES BIBLIOTHÈQUES 6 46 6 7 7 24, rue Pavée - Tél. 01 44 59 29 40 - Métro : Saint-Paul Le Centenaire, pour quoi faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Spectacle : Poilu par la Cie Chicken Street . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE DE L’HÔTEL DE VILLE 11 avril - 17 mai 17 avril - 13 juillet jeu. 24 avril – 17h 23 mai - 13 juillet sam. 31 mai – 15h30 ................ jeu. 10 avril – 18h30 26 22, rue Malher - Tél. 01 44 59 29 60 - Métro : Saint-Paul Paris 14/18, la guerre au quotidien. Photographies de Charles Lansiaux . . . . . . BIBLIOTHÈQUE ARTHUR RIMBAUD (BAUDOYER) jusqu’ au 15 juin 8 MAIRIE : 2, place Baudoyer - Tél. 01 44 54 76 70 - Métro : Hôtel de Ville, Saint-Paul Les animaux dans la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 2 avril – 19h 12 II où ? 5 e Infos Expositions pratiques arrondissement BILIPO 48/50, rue du Cardinal Lemoine - Tél. 01 42 34 93 00 - Métro : Cardinal Lemoine Le crime et Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jean-Claude Zylberstein : coupable de vous faire évader ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE BUFFON BIBLIOTHÈQUE L’HEURE JOYEUSE BIBLIOTHÈQUE MOHAMMED ARKOUN (MOUFFETARD) BIBLIOTHÈQUE RAINER MARIA RILKE sam. 5 avril – 16h 3 - 31 mai sam. 12 avril – 10h jeu. 15 mai – 19h sam. 24 mai – 15h sam. 17 mai – 10h ven. 9 mai – 19h jeu. 22 mai – 19h 15 mai - 19 juin BIBLIOTHÈQUE SAINT-SIMON V MAIRIE : 116, rue de Grenelle - Tél. 01 53 58 76 40 - Métro : Solferino, Varenne Se comprendre sans apprendre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Peintures : Gilles Chemla . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De l’arrière au front : soutien matériel et moral aux combattants . . . . . . . . . . . . . La dépendance affective ou comment trouver son équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Unis comme au front . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mer. 2 avril – 19h 3 - 25 avril 6 - 31 mai mar. 13 mai – 19h mar. 27 mai – 19h 38 51 17 28 14 V arrondissement BIBLIOTHÈQUE COURCELLES 17, ter avenue Beaucour - Tél. 01 47 63 22 81 - Métro : Ternes, Étoile Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 42 IV arrondissement BIBLIOTHÈQUE AMÉLIE 164, rue de Grenelle - Tél. 01 47 05 89 66 - Métro : Latour Maubourg Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 36 28 112, rue de Rennes - Tél. 01 45 44 53 85 - Métro : Rennes, Saint-Placide Hommage à Duke Ellington . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 27 12 12 36 arrondissement BIBLIOTHÈQUE ANDRÉ MALRAUX 8 47 17 IV 88 ter, bd de Port-Royal - Tél. 01 56 81 10 70 - RER : Port-Royal Littérature « young adults » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Les mystères du cerveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 28 13 13 37 37 21 III 74-76, rue Mouffetard - Tél. 01 43 37 96 54 - Métro : Monge, Cardinal Lemoine Apports à la philosophie, Martin Heidegger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Paris 1900, la vie artistique avant-guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Garçonne et l’assassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Samedi du livre : Diderot, le combattant de la liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 mer. 2 avril – 19h jeu. 10 avril – 19h sam. 12 avril – 16h mar. 13 mai – 19h jeu. 15 mai – 19h ven. 13 juin – 19h 6/12, rue des Prêtres Saint-Séverin - Tél. 01 56 81 15 60 - Métro : Saint-Michel, Cluny Projection : Aniki-Bóbó . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nous saurons nous en priver . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 22 37 15 bis, rue Buffon - Tél. 01 55 43 25 25 - Métro : Gare d’Austerlitz Le métier d’écrivain public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quand la musique raconte la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Spectacle : Apollinaire, Aragon, Péguy. Quand la guerre devient poétique . . . . . Histoire de la littérature jeunesse du XVIe siècle... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les bonnes feuilles du Jardin des Plantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Concert acousmatique : Hurler sans bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 sam. 12 avril – 16h30 sam. 17 mai – 16h V arrondissement BIBLIOTHÈQUE CHAPTAL 26, rue Chaptal - Tél. 01 49 70 92 80 - Métro : Blanche, Liège, Saint-Georges Carré végétal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Sourds et entendants : comment travailler ensemble ? . . . Spectacle : Parle plus fort ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 mai - 28 juin jeu. 22 mai – 19h sam. 24 mai – 16h 51 28 53 V 57 où ? BIBLIOTHÈQUE DROUOT Infos pratiques 11, rue Drouot - Tél. 01 42 46 97 78 - Métro : Richelieu-Drouot, Le Peletier Conférence : les grands maîtres de la Renaissance italienne 10 e .................. jeu. 22 mai – 10h30 47 arrondissement BIBLIOTHÈQUE FRANÇOIS VILLON 81, boulevard de la Villette - Tél. 01 42 41 14 30 - Métro : Colonel Fabien La Grande Guerre en bandes dessinées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les chansons des combattants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Écrire la guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE LANCRY jusqu’au 12 avril jeu. 15 mai – 19h jeu. 22 mai – 19h 18 16 14 VI 11, rue de Lancry - Tél. 01 42 03 25 98 - Métro : Château-d’eau, République Exposition photo collective : « Anti-portrait » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jusqu’au 10 avril 51 VI 11 arrondissement e BIBLIOTHÈQUE FAIDHERBE 18/20, rue Faidherbe - Tél. 01 55 25 80 20 - Métro : Faidherbe-Chaligny Marathon de l’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Julia Chausson : la gravure dans tous ses éclats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE PARMENTIER e BIBLIOTHÈQUE DIDEROT 4 avril - 5 juillet 48 VII 70, rue de Picpus - Tél. 01 43 45 87 12 - Métro : Daumesnil, Nation L’entrée dans l’écrit, la lecture aux jeunes enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La musique, ça me dit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre musicale : Max Vandervorst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exposition sonore : « 21 Taine 2012 » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Réseaux sociaux : quels bénéfices et quels risques ? . . . . . Quand la musique raconte la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La rhétorique par l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE SAINT-ÉLOI mar. 1er avril – 19h sam. 5 avril – 15h sam. 5 avril – 18h 30 avril - 21 mai jeu. 15 mai – 19h sam. 24 mai – 18h mar. 27 mai – 19h 29 42 41 48 29 13 29 VII 23, rue du Colonel Rozanoff - Tél. 01 53 44 70 30 - Métro : Reuilly-Diderot, Montgallet Rencontre avec l’éditeur Brigitte Morel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Spectacle : Le nuage amoureux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 15 mai – 15h sam. 24 mai – 15h30 38 53 VII arrondissement MÉDIATHÈQUE JEAN-PIERRE MELVILLE 79, rue Nationale - Tél. 01 53 82 76 76 - Métro : Tolbiac, Nationale, Olympiades Projection : Bi n’aie pas peur ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aux confins du Nord Vietnam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Visite commentée par Huy Anh Nguyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE MARGUERITE DURAND BIBLIOTHÈQUE ITALIE sam. 5 avril – 16h30 20 mai - 12 juin sam. 24 mai – 17h 30 49 49 VIII 79, rue Nationale - Tél. 01 53 82 76 77 - Métro : Olympiades, Tolbiac, Nationale 1914-1918 - femmes, féministes : un autre front ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 10 avril – 18h30 15 211-213, bd Vincent Auriol - Tél. 01 56 61 34 30 - Métro : Place d’Italie Raconte-moi tes technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 14 VI 42, avenue Daumesnil - Tél. 01 43 40 69 94 - Métro : Gare de Lyon MÉDIATHÈQUE HÉLÈNE BERR e mar. 8 avril – 19h arrondissement L’imagerie populaire vietnamienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 38 47 20 bis, avenue Parmentier - Tél. 01 55 28 30 15 - Métro : Voltaire Le lien conjugal pendant la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 sam. 5 avril – 10h30 jusqu’au 10 mai sam. 17 mai – 15h 30 VII où ? 14 e Infos pratiques arrondissement BIBLIOTHÈQUE GEORGES BRASSENS 38, rue Gassendi - Tél. 01 53 90 30 30 - Métro : Denfert-Rochereau, Mouton-Duvernet JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Abus d’écrans : intérêts et risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Poètes français de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE VANDAMME BIBLIOTHÈQUE AIMÉ CÉSAIRE ven. 4 avril – 18h30 ven. 11 avril – 19h30 15 52 IX 5, rue de Ridder - Tél. 01 45 41 24 74 - Métro : Plaisance Projection : Mille jours à Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre : Marcelino Truong . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exposition : Une enfance à Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 30 15 80, avenue du Maine - Tél. 01 43 22 42 18 - Métro : Gaîté Obéir et désobéir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lignes de front. Écrits de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 jeu. 3 avril – 19h jeu. 10 avril – 19h sam. 26 avril – 14h sam. 24 mai – 18h jusqu’au 31 mai arrondissement MÉDIATHÈQUE MARGUERITE YOURCENAR 41, rue d’Alleray - Tél. 01 45 30 71 41 - Métro : Vaugirard, Convention Hà Nôi : village-capitale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : East Punk memories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ « Made in local » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Rêves d’ouvrières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE ANDRÉE CHEDID jusqu’au 15 mai sam. 5 avril – 16h jeu. 10 avril – 19h sam. 10 mai – 16h sam. 5 avril – 16h BIBLIOTHÈQUE GUTENBERG 8, rue de la Montagne d’Aulas - Tél. 01 45 54 69 76 - Métro : Balard Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE VAUGIRARD BIBLIOTHÈQUE GERMAINE TILLION e IX 15 avril - 15 mai mar. 29 avril – 19h jeu. 10 avril – 19h 49 49 16 IX arrondissement 6, rue du Cdt Schlœsing - Tél. 01 47 04 70 85 - Métro : Trocadéro Exposition : Une si jolie petite guerre - Saigon 1961-63 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Asie de Duras : exil, entre réel et fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Indochine, sur la piste rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 41 X 154, rue Lecourbe - Tél. 01 48 28 77 42 - Métro : Vaugirard Aux confins du Nord Vietnam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre avec Huy Anh Nguyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture-rencontre : Franz, roman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 49 48 30 48 IX 36-40 rue Émeriau - Tél. 01 45 77 63 40 - Métro : Ch. Michels, Dupleix et Bir Hakeim Gluck, compositeur des Lumières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 45 45 45 VIII 10 mai - 28 juin jeu. 15 mai – 19h sam. 24 mai – 15h 44 22 50 X arrondissement BIBLIOTHÈQUE COLETTE VIVIER 6, rue Fourneyron - Tél. 01 42 28 69 94 - Métro : Brochant Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE BATIGNOLLES XI MAIRIE : 18, rue des Batignolles - Tél. 01 44 69 18 30 - Métro : Rome JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Enquêtes de santé : des populations sous surveillance . . Proust et Lyautey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . jeu. 10 avril – 19h30 jeu. 15 mai – 18h 31 38 XI 59 où ? Infos pratiques MÉDIATHÈQUE EDMOND ROSTAND 11, rue Nicolas Chuquet - Tél : 01 48 88 07 17 - Métro : Péreire, RER Péreire-Levallois L’écrivain public et l’aide à la biographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Romain Gary et Louis Jouvet, une rencontre épistolaire 1946-1951 . . . . . . . . . . Je vous écris d’un pays lointain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture : Au fil des mots de Romain Gary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Atelier d’écriture : Écrire avec Romain Gary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 e 26, esplanade Nathalie Sarraute - Tél. 01 40 38 65 40 - Métro : Max-Dormoy, La Chapelle À vous de choisir ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ La gentrification des quartiers populaires ? . . . . . . . . . . . . . . Projection : Cinémoi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE MAURICE GENEVOIX sam. 3 mai – 14h jeu. 15 mai – 19h sam. 17 mai – 15h30 51 31 51 19, rue Tristan Tzara – Tél. 01 46 07 35 05 - Métro : Marx-Dormoy, Porte de la Chapelle Le Boucher des Hurlus de Jean Amila . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE JACQUELINE DE ROMILLY (PORTE MONTMARTRE) BIBLIOTHÈQUE ROBERT SABATIER (CLIGNANCOURT) sam. 12 avril – 15h 16 XI 16, avenue de la Porte Montmartre - Tél. 01 42 55 60 20 Création de fleurs japonaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sam. 12 avril – 15h 51 XII 29, rue Hermel - Tél. 01 53 41 35 60 - Métro : Jules Joffrin Projection : Công Binh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre : Jens McManama, corniste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Montmartre au fil de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Danses traditionnelles vietnamiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 31 34 51 34 34 X arrondissement BIBLIOTHÈQUE VACLAV HAVEL 19 mer. 2 avril – 18h sam. 26 avril – 16h 3 - 31 mai sam. 17 mai – 16h sam. 24 mai – 10h sam. 5 avril – 16h sam. 17 mai – 17h sam. 24 mai – 16h sam. 31 mai – 16h 32 41 32 53 arrondissement BIBLIOTHÈQUE CRIMÉE 42-44, rue Petit - Tél. 01 42 45 56 40 - Métro : Laumière Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIV BIBLIOTHÈQUE BENJAMIN RABIER 141, avenue de Flandre - Tél. 01 42 09 31 24 - Métro : Crimée Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII BIBLIOTHÈQUE HERGÉ 2-4, rue du Département - Tél. 01 40 38 18 08 - Métro : Stalingrad 14-18, carnet de chant : les chansons de l’arrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE PLACE DES FÊTES mer. 30 avril – 19h 18, rue Janssen - Tél. 01 42 49 55 90 - Métro : Place des fêtes, Pré Saint-Gervais Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 26 avril et 10 mai – 10h BIBLIOTHÈQUE FESSART 6, rue Fessart - Tél. 01 42 08 49 15 - Métro : Jourdain Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE CLAUDE LEVI-STRAUSS 33 XIII XIII 41, avenue de Flandre - Tél. 01 40 35 96 46 - Métro : Stalingrad Peintures : Martine Barbier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . JEUDIS DE L’ACTUALITÉ L’eau au prisme des sciences sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Duras : un appel à notre liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Photographies : Cynthia Charpentreau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lettres de Poilus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 16 1er - 30 avril jeu. 3 avril – 18h30 jeu. 10 avril – 19h 3 - 31 mai sam. 17 mai – 16h 51 32 23 51 17 où ? 20 e Infos pratiques arrondissement MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS 115, rue de Bagnolet - Tél. 01 55 25 49 10 - Métro : Pte de Bagnolet, Alexandre Dumas Exposition : Lieux de Marguerite Duras. De l’Indochine à la rue Saint-Benoît . . . L’est parisien pendant la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture : Ah ! Ernesto avec Jeanne Moreau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection-débat : De bon matin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Concert : Ana Carla Maza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Exposition : Ah ! Ernesto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Oreille ne fait pas la sieste : spéciale Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Table-ronde : Duras et le journalisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection : Fusillés pour l’exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection-rencontre : Les Lieux de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grand concert : hommage musical à Romain Darchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Oreille ne fait pas la sieste : spéciale 14-18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture-projection : Hiroshima mon amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Salon de Marguerite : BD de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lettres de poilus et autres récits de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Installation : Marguerite Duras, images sonores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection-rencontre : Les enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Projection-rencontre : Agatha et les lectures illimitées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création : Hommage électroacoustique à M. Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heure du cinéma : Pedro Almodóvar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE COURONNES BIBLIOTHÈQUE LOUISE MICHEL 33 50 33 jeu. 5 juin – 19h 38 12, rue du Télégraphe - Tél. 01 43 66 84 29 - Métro : Télégraphe Rencontre : Stanislas Cotton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture impromptue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rencontre : Yoann Thommerel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BIBLIOTHÈQUE SORBIER mer. 2 avril – 19h sam. 24 mai – 12h sam. 31 mai – 15h 29/35, rue des Haies - Tél. 01 58 39 32 10 - Métro : Buzenval ................................................................... BIBLIOTHÈQUE OSCAR WILDE 24 18 24 33 42 24 24 19 17 24 39 18 25 18 18 25 25 25 25 51 XIV 66, rue des Couronnes - Tél. 01 40 33 26 01 - Métro : Couronnes Écrivain public et illettrisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Graff et rap : Monk. E. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Démonstration de Plumfoot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rock en livres jusqu’au 1er juin 1er avril - 29 juin ven. 4 avril – 19h30 mar. 8 avril – 18h30 sam. 12 avril – 15h30 jusqu’au 1er juin jeu. 10 avril – 15h jeu. 10 avril – 19h30 sam. 26 avril – 15h30 sam. 3 mai – 15h sam. 10 mai – 15h jeu. 15 mai – 15h jeu. 15 mai – 19h30 sam. 24 mai – 15h30 sam. 31 mai – 15h 15 mai - 1er juin sam. 17 mai – 15h30 sam. 24 mai – 15h ven. 30 mai –19h30 sam. 31 mai – 14h30 sam. 5 avril – 15h sam. 12 avril – 10h sam. 24 mai – 15h 54 54 54 XIV 13 - 27 mai mer. 21 mai – 20h 23 23 XIV 17, rue Sorbier - Tél. 01 46 36 17 79 - Métro : Gambetta Photographies : Hélène Bamberger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lectures de textes : Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Voir toute la programmation jeunesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À consulter : 61 Quand ? Infos pratiques A G E N D A D E S P R I N C I P A L E S M A N I F E S TAT I O N S ( H O R S E X P O S E T A N I M AT I O N S J E U N E S S E ) mar. 1er avril mer. 2 avril mer. 2 avril mer. 2 avril mer. 2 avril mer. 2 avril jeu. 3 avril jeu. 3 avril jeu. 3 avril ven. 4 avril ven. 4 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril sam. 5 avril lun. 7 avril mar. 8 avril mar. 8 avril mer. 9 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril jeu. 10 avril ven. 11 avril ven. 11 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril sam. 12 avril jeu. 24 avril sam. 26 avril sam. 26 avril sam. 26 avril 62 19 h 18 h 19 h 19 h 19 h 19 h 18 h 30 19 h 19 h 15 18 h 30 19 h 30 10 h 30 15 h 15 h 15 h 16 h 16 h 16 h 16 h 16 h 30 17 h 18 h 18 h 30 18 h 30 19 h 12 h 15 h 18 h 30 18 h 30 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 30 19 h 30 19 h 19 h 30 10 h 10 h 10 h 15 h 15 h 15 h 15 h 30 16 h 16 h 30 17 h 10 h 14 h 15 h 30 Hélène Berr (12e) E. Rostand (17e) A. Rimbaud (4e) Buffon (5e) Saint-Simon (7e) Couronnes (20e) C. Lévi-Strauss (19e) G. Brassens (14e) Forum des Images (1er) Vandamme (14e) M. Duras (20e) Faidherbe (11e) F. Truffaut (1er) Hélène Berr (12e) Oscar Wilde (20e) Heure Joyeuse (5e) M. Yourcenar (15e) A. Chedid (15e) Robert Sabatier (18e) J.-P. Melville (13e) M. musicale (1er) Hélène Berr (12e) Historique (4e) M. Duras (20e) Parmentier (11e) F. Truffaut (1er) M. Duras (20e) Bib. Hôtel de Ville (4e) M. Durand (13e) Buffon (5e) G. Brassens (14e) M. Yourcenar (15e) Vaugirard (15e) C. Lévi-Strauss (19e) Batignolles (17e) M. Duras (20e) M. Audoux (3e) Vandamme (14e) M. Arkoun (5e) Place des Fêtes (19e) Oscar Wilde (20e) F. Truffaut (1er) M. Genevoix (18e) J. de Romilly (18e) M. Duras (20e) Buffon (5e) BILIPO (5e) Forney (4e) Place des Fêtes (19e) A. Césaire (14e) M. Duras (20e) L’entrée dans l’écrit, la lecture aux jeunes enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 L’écrivain public et l’aide à la biographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31 Les animaux dans la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Le métier d’écrivain public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 Se comprendre sans apprendre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 Écrivain public et illettrisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ L’eau au prisme des sciences sociales . . . . . . . . . . . . . . . .32 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Abus d’écrans : intérêts et risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Table ronde : le cinéma de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 Obéir et désobéir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 Lecture : Ah ! Ernesto avec Jeanne Moreau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 Marathon de l’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 Projections : Césarée et Duras filme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 La musique, ça me dit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Rencontre : Stanislas Cotton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Projection : Aniki-Bóbó . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47 Projection : East Punk memories . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 Gluck, compositeur des Lumières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 Projection : Công Binh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 Projection : Bi n’aie pas peur ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Musique de chambre et poésies romantiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 Rencontre musicale : Max Vandervorst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 Le centenaire, pour quoi faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11 Projection-débat : De bon matin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 Le lien conjugal pendant la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 Projection : Jours de pluie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 L’Oreille ne fait pas la sieste : spéciale Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . .24 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ L’Europe malgré tout ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 1914-1918, femmes, féministes : un autre front ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 Quand la musique raconte la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 Poètes français de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ « Made in local » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Lecture-rencontre : Franz, roman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 Duras : un appel à notre liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Enquêtes de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31 Table-ronde : Duras et le journalisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 Collection « Qui vive » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 Lignes de front. Écrits de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52 Apports à la philosophie de Martin Heidegger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 Lecture impromptue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Les mains négatives et Le navire night . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 Le Boucher des Hurlus de Jean Amila . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 Création de fleurs japonaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Concert : Ana Carla Maza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Apollinaire, Aragon, Péguy. Quand la guerre devient poétique . . . . . . . . .13 Le crime et Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 Lecture de textes par Jean-Luc Parant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .06 Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Projection : Mille jours à Saigon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 Projection : Fusillés pour l’exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 Quand ? Infos pratiques A G E N D A D E S P R I N C I P A L E S M A N I F E S TAT I O N S ( H O R S E X P O S E T A N I M AT I O N S J E U N E S S E ) sam. 26 avril sam. 26 avril mar. 29 avril mer. 30 avril sam. 3 mai sam. 3 mai ven. 9 mai sam. 10 mai sam. 10 mai sam. 10 mai sam. 10 mai mar. 13 mai mar. 13 mai mer. 14 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu.15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai jeu. 15 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai sam. 17 mai mer. 21 mai jeu. 22 mai jeu. 22 mai jeu. 22 mai jeu. 22 mai jeu. 22 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai 16 h 16 h 19 h 19 h 14 h 15 h 19 h 10 h 10 h 30 15 h 16 h 19 h 19 h 12 h 15 h 15 h 18 h 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 19 h 30 10 h 15 h 15 h 30 15 h 30 16 h 16 h 16 h 16 h 17 h 20 h 10 h 30 19 h 19 h 19 h 19 h 10 h 10 h 30 12 h 15 h 15 h 15 h 15 h 15 h 30 15 h 30 16 h 16 h Audoux (3e) E. Rostand (17e) Vaugirard (15e) Hergé (19e) Václav Havel (18e) M. Duras (20e) R. M. Rilke (5e) Place des Fêtes (19e) M. musicale (1er) M. Duras (20e) M. Yourcenar (15e) Buffon (5e) Saint-Simon (7e) F. Truffaut (1er) Saint-Éloi (12e) M. Duras (20e) Batignolles (17e) M. musicale (1er) Buffon (5e) M. Arkoun (5e) F. Villon (10e) Hélène Berr (12e) G. Tillion (16e) Václav Havel (18e) M. Duras (20e) M. Arkoun (5e) Italie (13e) Václav Havel (18e) M. Duras (20e) M. Audoux (3e) BILIPO (5e) E. Rostand (17e) C. Lévi-Strauss (19e) Robert Sabatier (18e) Sorbier (20e) Drouot (9e) M. musicale (1er) F. Villon (10e) R. M. Rilke (5e) Chaptal (9e) E. Rostand (17e) M. musicale (1er) Couronnes (20e) M. Arkoun (5e) G. Tillion (16e) M. Duras (20e) Oscar Wilde (20e) M. Duras (20e) Saint-Éloi (12e) M. Musicale (1er) M. Audoux (3e) Projection : Atalaku . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 Romain Gary et Louis Jouvet : une rencontre épistolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 Rencontre avec Huy Anh Nguyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 14-18, carnet de chant : les chansons de l’arrière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 À vous de choisir ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Projection : Les Lieux de Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 Littérature « young adults » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 Décrypter les discours politiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 Petit déjeuner musical : l’Inde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Grand concert : hommage musical à Romain Darchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39 Projection : Rêves d’ouvrières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 Histoire de la littérature jeunesse du XVIe siècle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 La dépendance affective ou comment trouver son équilibre . . . . . . . . . . . .28 Projection : Les cinq caméras brisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 Rencontre avec l’éditeur Brigitte Morel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 L’Oreille ne fait pas la sieste : spéciale 14-18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 Proust et Lyautey . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 Sitar : musique hindoustanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 Les bonnes feuilles du Jardin des Plantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37 Paris 1900, la vie artistique avant-guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Les chansons des combattants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Réseaux sociaux : quels bénéfices... . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 L’Asie de Duras : exil, entre réel et fiction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ La gentrification des quartiers populaires ? . . . . .31 Lecture-projection : Hiroshima mon amour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Samedi du livre : Diderot, le combattant de la liberté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 Raconte-moi tes technologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 Projection : Cinémoi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Projection-rencontre : Les enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Rencontre : Sereine Berlottier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 Jean-Claude Zylberstein : coupable de vous faire évader ! . . . . . . . . . . . . . . . .37 Lecture : Au fil des mots de Romain Gary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 Lettres de Poilus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 Rencontre : Jens McManama, corniste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41 Lectures de textes : Marguerite Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 Conférence : les grands maîtres de la Renaissance italienne . . . . . . . . . . .47 La musique du discours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 Écrire la guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Les mystères du cerveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 JEUDIS DE L’ACTUALITÉ Sourds et entendants… travailler ensemble ? . . .28 Atelier d’écriture : écrire avec Romain Gary . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 Petit déjeuner musical : Musical Humors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Graff et rap : Monk.E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 La Garçonne et l’assassin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Indochine, sur la piste rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Projection : Agatha et les lectures illimitées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Rencontre : Yoann Thommerel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Salon de Marguerite : BD de la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 Le nuage amoureux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 Audition : classe de guitare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 Le journal comme genre littéraire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 63 Quand ? Infos pratiques A G E N D A D E S P R I N C I P A L E S M A N I F E S TAT I O N S ( H O R S E X P O S E T A N I M AT I O N S J E U N E S S E ) sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai sam. 24 mai dim. 25 mai mar. 27 mai mar. 27 mai ven. 30 mai sam. 31 mai sam. 31 mai sam. 31 mai sam. 31 mai sam. 31 mai sam. 31 mai jeu. 5 juin 16 h 16 h 17 h 18 h 18 h 15 h 19 h 19 h 19 h 30 14 h 30 15 h 15 h 15 h 30 16 h 16 h 19 h Chaptal (9e) Robert Sabatier (18e) J.-P. Melville (13e) H. Berr (12e) A. Césaire (14e) Historique (4e) Saint-Simon (7e) Hélène Berr (12e) M. Duras (20e) M. Duras (20e) M. Duras (20e) Couronnes (20e) Forney (4e) M. Audoux (3e) Robert Sabatier (18e) Louise Michel (20e) Spectacle : Parle plus fort ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 Montmartre au fil de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 Visite commentée par Huy Anh Nguyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 Quand la musique raconte la Grande Guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 Rencontre : Marcelino Truong . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45 Spectacle : Poilu par la Cie Chicken Street . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Unis comme au front . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 La rhétorique par l’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29 Création : hommage électroacoustique à M. Duras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 Heure du cinéma : Pedro Almodóvar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Lettres de poilus et autres récits de guerre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 Démonstration de Plumfoot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33 Lecture de poèmes par Valérie Rouzeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .07 Projection : Bestiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27 Danses traditionnelles vietnamiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53 Rock en livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 • Toutes les bibliothèques sont fermées le samedi 19 avril. La bibliothèque du cinéma F. Truffaut (1er) et les médiathèques M. Yourcenar (15e) et M. Duras sont fermées le dimanche 20 avril. Crédits • est édité par Paris bibliothèques 3, impasse de la planchette – 75003 Paris Tél. 01 44 78 80 50 www.paris-bibliotheques.org [email protected] Numéro 66 – avril /mai 2014 • • • • • • Maquette : ZAOS (René Gonzalez) Imprimeur : Fabrègue Régie publicitaire : IMRégie, Valérie Devay 01 40 24 21 24 Diffusion : 35 000 exemplaires ISSN : 1957-6811 • • Parisbibliothèques, association à but non lucratif sous contrat avec la Mairie de Paris, produit les expositions et les animations des bibliothèques de la Ville de Paris, édite et diffuse leurs publications. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Jeunesse Couverture Photo Poilu ©Beatrice Caunois p.II spectacle Poilu ©Beatrice Caunois ; Dominique de Saint Mars ©éd. Calligram ; photo porte drapeau ©ECPAD p.III Dessin ©DR ; puzzle ©DR ; couv. du livre Il y a ©éd.Rue du Monde p.IV ateliers zootropes ©DR ; papiers déchirés ©éd. Chandeigne ; gravure ©DR p.V Monnaie ©BnF ; Isabelle Genlis ©David Blondin ; Papolu ©Clémentine Robach ; illustration ©Anthony Browne p.VI Atelier Dada ©Revue Dada ; contes du Vietnam ©DR ; chimie ©Les atomes crochus ; Montaine Loisiel ; roman graphique ©éd. Denoël Graphic p. VII Bestiaire bavard ©DR ; 3 pieds 1 tête ©Cie le Sycomore ; Ludovic Souliman ©DR p.VIII Vietnam ©Fanfan Ladrevert ; dessin ©Marcelino Truong ; Hoa Lan Scremin ©DR p. IX Sous la lune ©Annie Montreuil ; dragon ©DR ; Papolu ©Les atomes crochus ; illust. Browne ©éd. Kaleïdoscope ; dessin ©Anthony Browne p.X Goûter philo ©éd.Milan ; instrument de musique ©DR ; Simon Gauthier ©Simon Gauthier p.XI Goûter de guerre ©BHVP; expérience exigée ©DR p.XII Alain Bellet ©DR ; Flip book ©DR ; Atelier Dada ©Revue Dada p. XIII Guitar-héro ©Herve Krief ; jardin d’éveil ©Association Mixage Fou ; Racontines ©DR ; peinture collage ©Pascale Lemonitz p.XIV France Quatromme ©DR ; bulles ©DR ; instrument de musique ©DR. • • • • • • • • • • • •Vos réactions, vos remarques, vos suggestions, dans notre boîte aux lettres : [email protected] 64 • • • • • • • • • • LICENCES D’ENTREPRENEUR DE SPECTACLES : 2-1057029 et 3-1057030 • • • • DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Marie Borzeix DIRECTRICE DE LA RÉDACTION : Carole Médrinal RÉDACTION : Service Communication de Paris bibliothèques : Annabelle Allain, Gérald Ciolkowski, avec la collaboration du service Action culturelle (Linda Fardon, Pamela Jammes) et des bibliothécaires de la Ville de Paris Ont collaboré à ce numéro : Marcelino Truong, Stéphanie Rucay • Couverture et p.3 Illustration Laurent Corvaisier p.6 Installation de J.-L. Parant ©Jacqueline Salmon p.7 Installation d’Anne Slacik ©DR p.8, 9 et 10 Photos de C. Lansiaux ©C. Lansiaux/BHVP/Roger-Viollet p.11 Photo de soldats (et p. 14) ©Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux ; photo de J.-N. Jeanneney ©DR p.12 Couv. de livre ©CNRS éditions ; photo de spectacle ©Cie Chicken Street ; détail de l’affiche Paris 1900 ©Paris Musées p.13 Ensemble Calliopée ©Jeff Ropars ; Laurent Corvaisier dessinant ©DR ; carte postale début de siècle ©DR p. 15 Couv. de livre ©éd. Payot ; visuel Fusillés pour l’exemple ©DR ; photo de G. Apollinaire ©DR p.16 dessin Le Boucher des Hurlus ©Cie Comptoirs du noir ; partition ©Neurdein/Roger-Viollet p.17 R. Remiatte ©DR ; Fusillés pour l’exemple ©BPI p.19 M. Duras, Paris 1955 ©Studio Lipnitzki/Roger-Viollet p.20 Affiches de films ©DR p.21 Photos de films de M. Duras ©Les films du Losange p.22 Photo du film Moderato Cantabile ©prod. Iena ; affiche du film India Song ©DR ; photos de J.-M. Turine et V. de Villiers ©DR p.23 J.-P. Sartre ©Studio Lipnitzki/Roger-Viollet ; photo de M. Duras ©H. Bamberger ; M. Roger ©DR p.24 M. Duras jeune ©coll. Jean Mascolo ; couv. du livre Ah ! Ernesto ©éd. Thierry Magnier ; photo de J. Moreau ©AFP p.25 Couv. Les lieux de Marguerite Duras ©Gallimard/INA; affiche du film Agatha ©DR ; photo de M. Duras ©Studio Lipnitzki/Roger-Viollet p.26 Berlin ©Fotolia p.27 Illustration ©Aequivox ; Image du film Atalaku ©D. Hamadi et du film Bestiaire ©D. Côté p.28 Photo d’écriture ©EPDF; visuel cerveau ©DR p.29 Image Réseaux sociaux ©DR ; illustration ©Aequivox p.30 Tablette numérique ©Fotolia ; affiche du film Bi n’aie pas peur ? ©DR ; couv. du livre Made in local ©éd. Eyrolles p.31 Illustration Stress ©Fotolia p.32 Affiche du film Công Binh ©DR ; visuel L’eau ©Fotolia p.33 affiche du film De Bon Matin ©DR p.34 Photo de R. Gary ©J. Cuinières/Roger-Viollet p.35 Couv. du livre ©Cahier de l’Herne ; photos de R. Gary ©J. Robert et ©Boris Lipnitzki/Roger-Viollet p.36 couv. Deux jeunes artistes au chômage ©éd. Buchet Chastel ; trois couv. de romans Young adults ©éd. Robert Laffont ; couv. du livre Diderot, le combattant de la liberté ©Perrin p.37 Couv. de L’Abcédaire illustré ©Atelier du Poisson soluble ; photo de J.-C. Zylberstein ©M. Guillemot p.38 Illustration machine à écrire ©Fotolia ; photo de J. D’Anvers ©DR ; photo J. Bonnie ©DR p.39 Photo de l’Ensemble Calliopée ©Ensemble Calliopée p.40 Photo du Trio Sona3 ©DR ; photo musique de l’Inde ©Daniel Bertrand p.41 Max Vandervorst ©Melisa Stein ; tableau de Gluck par Joseph Duplessis ©DR ; Jens McManama ©Jean Radel p.42 Ana Carla Maza ©DR p.44 Marcelino Truong p.45 Dessins de M. Truong issus du livre Une si jolie petite guerre ©Denoël Graphic p.46 Photo du film Jour de pluie ©A.Hartmann ; et du film Les cinq caméras brisées ©E. Burnat et G. Davidi ; photo des éditons de la Goulotte ©éd. de la Goulotte p.47 Photo du film Aniki-Bóbó de M. de Oliveira ©Antonio Lopes Ribeiro ; couv. du livre ©éd. Palette-Hélium ; tableau du Titien ©Musée du Louvre p.48 Exposition sonore ©Sokina Guillemot ; photo du film East Punk Memories ©L. Chaufour ; photo du film Rêves d’ouvrières ©T. T. Phuong p.49 Photos du Nord Vietnam et de Hanoi ©Huy Anh Nguyen p.50 Photo d’Indochine ©François Picard; photos de Monk.E ©DR p.52 Photo de J.-L. Debattice et Philippe Leygnac ©DR p.53 Parle plus fort ©IVT; Le nuage amoureux ©DR ; danses vietnamiennes ©Association des Jeunes Vietnamiens p.54 Photo de S. Cotton ©DR ; photo de plage ©DR ; photo Yoann Thommerel ©Antoine Mongodin p.55 Photo pour le Théâtre de l’Aquarium ©Jean-Louis Fernandez ; photo pour le Théâtre 13 ©DR ; illust. Du Nouveau Théâtre de Montreuil ©DR. PALAIS DE LA PORTE DORÉE La truelle du maçon LUIGI CAVANNA offerte par son fils FRANÇOIS, le premier don fait au musée. LA NOUVELLE GALERIE DES DONS OUVERTURE LE 1ER AVRIL 2014 www.histoire-immigration.fr Du mardi au vendredi, de 10h00 à 17h30. Le samedi et le dimanche, de 10h00 à 19h00. PALAIS DE LA PORTE DORÉE - PARIS 75012 Métro 8 - Tramway 3a - Bus 46 - Porte Dorée Crédit photo : Lorenzö
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