CONCLUSIONS RAPPORT RENASUP idF

CONCLUSIONS RAPPORT RENASUP idF
« Quelques éléments d’analyse pour l’avenir de l’enseignement
supérieur catholique en IdF »
MARS 2014
41/ Quelques remarques sur les enjeux :
411/ L’importance de l’Enseignement supérieur pour les lycées catholiques
d’ile de France :
‐ L’évolution des effectifs :
Permettre un développement, qui sera sans doute moins rapide que dans les
dernières années,
‐ Avec quel développement territorial ?
Un développement coordonné en Ile de France, qui évite une trop grande
centralisation et prend en compte les évolutions du Grand Paris ( développement
dans « les périphéries »)
412/ avec des spécificités liées à la mission et à un fonctionnement en
réseau :
‐ Dans quelles filières et pour quels parcours ?
. des cursus prioritairement dans le domaine de l’Industrie haut de gamme ,
et des Services, en lien avec l’évolution de l’emploi en Ile de France, mais
pas seulement, (services « cognitifs » ( à forte valeur ajoutée), mais aussi
services opérationnels et de proximité.
. La carte des formations de l’EC sup, et de l’éventuel redéploiement territorial
doit être redéfinie par une taille critique, avec une logique de pôles
d’excellence.
. vers des parcours complets de L3 ( 2 +1 ) ;
‐ des parcours L3 qui permettent de promouvoir les STS comme années
d’entrée dans l’enseignement supérieur avec une « certification
intermédiaire ».
‐ Et ne pas « bacpro- iser » les STS ( question des quotas), ce qui
entrainerait une modification du recrutement ( niveau, recrutement
sociologique…. ) et un risque de dévalorisation du BTS.
. l’importance des CPGE :
‐ avec une forte spécificité de l’enseignement supérieur catholique en
Ile de France :
. la qualité de la liaison lycées-post-bac et la continuité des parcours
Bac – 3/ Bac + 3
‐ Avec une réflexion et des actions communes, sur les savoirs et
compétences requis pour réussir son entrée dans l’enseignement
supérieur, ( EX, Cordées….),
‐ et des actions communes pour l’orientation
. pour assurer la continuité des parcours Lycée/post-bac et augmenter les flux
d’entrée dans l’enseignement supérieur catholique,
. comme les flux entre structures de l’enseignement catholique durant le
cursus.
. et sécuriser la liaison lycée-post-bac et la réussite en 1er cycle ; ( passerelles
L1/STS, STS/L3 sur des pôles …)
. l’importance de la formation « intégrale » de la personne dans
l’enseignement supérieur et l’accueil des plus fragiles :
‐ la dimension spirituelle, ( DSE….), éthique et professionnalisation ….
‐ L’accompagnement vers des qualifications de niveau 3 ( et plus ) de
jeunes plus en difficulté (par leur cursus d’origine, leurs difficultés socioéconomiques…).
. des cursus « internationalisés » :
‐ pour développer les compétences de mobilité des jeunes, et positionner les
cursus en lycée catholique dans le paysage très concurrentiel de
l’enseignement supérieur en Ile de France ( vis-à-vis des étudiants,
français ou étrangers, et des familles).
‐ Un investissement en capital humain et le passage à l’ère du
numérique :
Une grande partie des problématiques de l’enseignement supérieur :
continuité des parcours, sécurisation… renvoie à des compétences
pédagogiques et de pilotage mais aussi à l’appropriation des enjeux
d’adaptation par les acteurs, des conséquences introduites par l’économie
de la connaissance. L’enjeu est donc de renforcer la formation.des
enseignants et des personnels.
‐ Des liens étroits avec le monde professionnel (entreprises,
branches…)
Pour favoriser la professionnalisation
413/ Avec quels partenaires ?
‐ Les conventions de certification :
‐ dont les conventions avec les partenaires privilégiés :
. avec l’application du protocole RENASUP /UDESCA
‐ développer les possibilités et renforcer les partenariats :
. avec des Ecoles FESIC
. avec le CNAM
. avec des universités étrangères , ( l’Ex de Coventry), notamment des
Universités catholiques
‐ Les relations avec les institutions et les moyens du développement
. la nécessité de participer aux instances de concertation
‐ Les commissions académiques post-bac
‐ La Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur
. La nécessité de diversifier les sources de financement des
formations ?
. Professionnalisation et financement par les fonds d’apprentissage et de
formation
. Mobilité et financement européen
. des formations aidées de fonds privés , l’appel aux Fondations (
Fondation ST Matthieu et Cordée …)
42/ Quelle démarche RENASUP IDF ?
‐ Le rôle de RENASUP IDF :
 Proposer
« une instance d’expertise, de réflexion, d’étude et de conseil »,
 favoriser la mise en réseau régionale des lycées sous contrat
d’enseignement supérieur d’Ile de France
 Développer le lien avec les autres établissements d’enseignement
supérieur d’IdF ( l’ICP, les établissements de la FESIC)
‐ La mise en place d’un observatoire :
‐ Animer des groupes de travail
‐ Proposer aux acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France
Des données d’analyse prospective
Une aide à la mise en place des projets
Et à la coordination des projets
‐ En lien avec les partenaires RENASUP
Quelques éléments d’analyse pour l’avenir de l’Enseignement supérieur catholique En Ile de France Mars 2014 Isabelle des Bourboux 1 Merci à E Bonsch, MP Combescure, JM Petit pour leur aide 2 SOMMAIRE
1. Etat des lieux et évolution de l’Enseignement supérieur
2. Contexte règlementaire et prospective
3. Emploi et prospective
4. Quelle réponse aux grands enjeux de l’enseignement
supérieur catholique d’Ile de France ?
Annexes
3 Partie 1 : Etat des lieux et Evolution quantitative
11/ Etat des lieux et Evolution de l’Enseignement Supérieur en France 1
‐
Taux de poursuite des bacheliers / Evolution 2012-2022
‐
Bac généraux :
stabilisation du taux de poursuite dans les 4 grands types d’établissements
‐
Bac technologiques :
. croissance du taux de poursuite en Universités, 1/5 ( au détriment des STS, moins de
1/4)
‐
Bac professionnels :
. augmentation du taux de poursuite en universités
. et en STS ( 1/5)
2008
Bac Gaux
Univ
54.7
Iut
11
Sts
7.8
Cpge
13.8
Bac Techno
68.6
Univ
15.8
Iut
9.8
Sts
41.6
Cpge
1.4
Bac pro
21.9
Univ
4.7
Iut
0.8
Sts
16.5
2012
2017
2022
54.6
10.6
7.5
13
69.3
18.7
9.7
39.3
1.7
26.9
8
0.8
18.1
54.7
10.5
7.4
13.1
67.3
19.3
9.1
37.5
1.5
27.8
8.2
0.8
18.8
54.7
10.5
7.3
13
67.1
19.5
9.1
37
1.5
28.8
8.4
0.8
19.6
1
Note d’information Enseignement supérieur et recherche 13.09 ( oct 2013), « Projections des effectifs dans l’enseignement supérieur pour les rentrées 2013 à 2022 » 4 ‐
Conséquences sur les effectifs :
Effectif selon bac
Bac gaux
Bac techno
Bac pro
‐
2012
294500
124800
189000
2022 Var
332500
12,90%
120800
-3,21%
172600
-8,68%
Flux d’entrée en 1ère année
. Une croissance des effectifs entrants en CPGE,
. Une stabilité des entrants en STS Services
. Une baisse pour les STS Production
Flux d'entrée en 1ère ann en Ens sup
2012
Univ
IUT
dt Indust
dt tertiaire
CPGE
STS
dt prod
dt serv
Ensble
‐
2022 Var 22/12
Nb
Nb
Nb
%
240979
261600
20621
49631
51900
2269
20775
21700
925
28856
30200
1344
40726
45300
4574
128182
126500
-1682
43495
40000
-3495
84687
86500
1813
459518
485300
8,56%
4,57%
4,45%
4,66%
11,23%
-1,31%
-8,04%
2,14%
25782
5,61%
Conséquences potentielles de la loi ESR :
. Maintien des entrées en STS , avec les Bac pro
. Hausse légère du taux de poursuite des bac techno
5 ‐
Projections s/ composition des STS :
Une stabilité
2012
%
STS
Bac gaux
Bac techno
Bac pro
‐
21%
47%
32%
2022
%
24%
43%
33%
Evolution des cursus de licences
Evolution des effectifs en Cursus Licences
Droit
SES, AES
Lettres, Sc
hum
Sc , Staps
Santé
Total
2012
120784
120520
2022 Var en %
134200
123900
11%
3%
288518
175226
69637
313200
192800
81000
9%
10%
16%
774685
845100
9%
En extrapolant sur une croissance régulière selon les années, on peut estimer que les L3
augmenteront de la même façon que la moyenne des cursus Licences, information importante
pour la mise en place des L3, post STS ( ou IUT).
6 ‐
Réussite et échec en 1er cycle 2 :
Devenir des étudiants entrés en 2011 ( Ann univ 20112012)
tx de
passage
mm filière
Fil gales ( hors
santé)
‐
39,40%
tx de redbl
autres fil
2%
Tot
passage
41,40%
mm fil
Sortie
autres fil
17,90%
8,40%
Total
Redb
26,30%
32,20
%
En Licence,
Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur
quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures),
alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept
étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle).
‐
En DUT,
le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite
en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la
session 2011.
2
MESR, Note d’information « Réussite et échec en 1er cycle. » Novembre 2013. 7 12/ Etat des lieux et évolution de l’Enseignement supérieur en lycées
catholiques en France ( Renasup)/ Rappels Chiffres 2012-2013
Enseignement supérieur catholique 2012‐2013
Source: ECA 2013 Lycées catholiques 62 297
Ecoles de la FESIC 31 844
Universités catholiques
UDESSCA
41 036
TOTAL
135 177
Plus de 135 000 étudiants, 14,5 % des étudiants de CPGe et près de 20 % des STS.
Privé sous contrat Total France en %
du total STS avec BTSA 47 954 246 025 19,5 % CPGE
11 653 80 411 14,5 % Total 1 59 606 326 436 18,3 % Autres 2 691 Total 2 62 297 8 Ens supérieur 2 382 000 % Privé catholique / ds Ens sup 5,7 % Ile de France 635 041
26,6 % des effectifs nat Privé catholique en IDF 30 426 4,8 % L’enseignement supérieur catholique représente moins de 6 % des étudiants
9 13/ Etat des lieux et Evolution de l’Enseignement Supérieur d’Ile de France
L’ile de France3 :
‐
Plus de 625 000 étudiants,
‐
Dont plus de la moitié dans l’Académie de Paris
Ile de France
625 592
Académie de Créteil 21 % 129 197
Académie de Paris
52 % 324 552
Académie de Versailles 27 % 171 843
‐
Répartition des étudiants par types d’établissements
Plus de 360 000 étudiants sont en universités , soit 58 % .
‐
L’enseignement supérieur en lycée :
Près de 70 000 étudiants sont en lycées.
Les CPGE accueillent 4 % des étudiants et les STS 7 %.
Ce qui représente près du 1/3 des étudiants en 1er cycle. ( 12 % pour les CPGE et 20 % pour
les STS).
Etudiants
/établissements en IDF
Cpge
26 013
Sts et ass
43 863
Universités
362 678
autres
formations
ingen
25 756
univ privées
5 107
ec de
commerce
41 977
ec param,
sociales
27 664
autres
92 534
Total
625 592
3
4%
7%
58%
4%
1%
7%
4%
15%
Sources : MESR, Atlas régional , les effectifs d’étudiants en 2011‐2012. Mars 2013 10 4%
15%
7%
cpge
Sts et ass
4%
Univ
a form ingen
7%
univ priv
1%
4%
ec de comm
ec param, soc
autres
58%
‐
‐
Importance des 3 académies selon le type d’établissements :
Les CPGE, les Ecoles de commerce sont nettement concentrées à Paris, alors que les STS se
répartissent dans les 3 Académies.
Ec de
Universités commerce
CPGE STS
Creteil
Paris
Versailles
13,06%
56,37%
30,57%
28,91%
39,32%
31,76%
24,87%
46,73%
28,40%
3,4 %
60 %
36,55 %
11 ‐
Les universités publiques et la liaison lycées-Post-bac4
Le cursus Licence rassemble plus de 205 000 étudiants ( chiffre en diminution).
Effectifs en universités publiques
en IDF5
Cursus lic
Master
Doctorat
Total
2012-2013
Var
205925
-0,60%
134060
0,90%
22287
-1,90%
362272
Paris représente près de 45 % des effectifs d’étudiants en Licence, en Ile de France.
Part des académies ds cursus licence
Paris
Créteil
Versailles
‐
44,80%
25,80%
29,40%
Nouveaux bacheliers
Plus de 52 000 jeunes bacheliers entrent en L1 ( Année 2012-2013), chiffre en légère
augmentation, traduisant cependant une diminution des entrées en Economie-Gestion, et AES
et en Sciences.
Nouveaux bacheliers
Var
Total
drt, sc po
eco, aes
lettres, sc hum
Sciences
Santé
Iut
52311
2,20%
Croiss
Diminut
Croiss
Diminut
Croiss
Stable
4
5
Service statistique Académique Paris, Note d’information de Juillet 2013. Notons l’importance des étudiants étrangers : en cursus licence, plus de 44 000, et plus de 13 % des étudiants 12 ‐
Académies d’origine des bacheliers inscrits en L1
Les Universités publiques de Paris accueillent de nombreux bacheliers des autres Académies ,
49 % des inscrits ont eu leur Bac dans les autres Académies d’Ile de France et plus de 15 %
ailleurs.
Cette caractéristique de recrutement se retrouve, mais dans une moindre mesure pour les
Universités de Créteil et de Versailles.
Nouveaux Bacheliers / Académie
d'origine
Ac d'or
Académie
de Paris
Académie
de Créteil
Académie de
Versailles
‐
Autres A idf
Autres
35,70%
49%
15,30%
69,10%
22,50%
8,40%
77,20%
11,50%
11,30%
Accès des élèves en L1 selon le Bac
On note des différences importantes selon les Académies :
Les Universités de Créteil et Versailles accueillent en L1 beaucoup plus de bac
technologiques et professionnels ( en chiffres et en %) que les universités parisiennes.
Nouv bacheliers /
Académie
Paris
bach insc L1
Bac gal
Bac techno
Bac Pro
23122
20741
1635
746
Créteil
12496
89,70%
8499
7,10%
2659
3,20%
1338
Versailles
16693
68,00%
12793
21,30%
2869
10,70%
1031
76,60%
17,20%
6,20%
Au total, en Ile de France, plus de 7000 bacheliers technologiques entrent en L1 et plus
de 3000 bacheliers professionnels.
13 ‐
Apprentissage et Enseignement supérieur en Ile de France6
Avec plus de 41 000 apprentis en enseignement supérieur, 50 % des effectifs, l’Ile de France
se démarque des autres régions.
Importance de l'ens sup ( en nb
d'apprentis)
2011-2012
Frce
Niv 1
Niv 2
Niv 3
Tot Sup
Tot
‐
Idf
8%
5%
15%
28%
17%
13%
20%
50%
82800
Secteurs de formation des apprentis-étudiants
Les étudiants-apprentis sont à plus des 2/3 dans des formations en Services.
NIV
(2011-2012) NIV 1
2
NIV 3
nb d'apprentis
14184 10640
16440
Product
28% 20%
23%
Services
64% 78%
76%
Autres
7%
3%
1%
‐
Origine des apprentis-étudiants :
A plus des 2/3 , ils viennent de formation sous statut scolaire ; ce qui démontre les possibilités
de continuité de parcours que présente l’apprentissage pour des élèves, ou des étudiants.
Provenance des apprentis en Sup
F en Appren
Niv 1
Niv 2
Niv 3
F scol Empl, chom N dét
15%
76%
4%
19%
66%
10%
10%
71%
11%
5%
5%
8%
6
Conseil régional d’Ile de France, Panorama 2012 de l’apprentissage en Ile de france 14 ‐
Evolution des effectifs d’apprentis :
Les effectifs d’apprentis en enseignement supérieur ont augmenté plus vite que la moyenne
(croissance de 8 %), avec une augmentation de plus de 30 % du nombre d’apprentis en master .
Evolution 2009/ 2011
Var
Niv 1
Niv 2
Niv 3
Moy
31%
18%
14%
8%
15 16 14/ Etat des lieux et évolution de l’Enseignement Supérieur en lycées
catholiques Renasup IDF7
Les lycées catholiques sous contrat d’Ile de France rassemblent près de 13 000 étudiants à la
rentrée 2013, soit 18 % de plus qu’à la rentrée 2009.
Etudiants en PSC en Ile de France
BTS
CPGE
L-LP-M
AUTRES
TOTAL
2009/2010
5906
3773
370
857
10906
2011/2012
6348
3936
513
1011
11808
2013/2014
6906
4151
778
1105
12940
Les lycées catholiques représentent ainsi 15 % des effectifs des CPGE et 15 % des STS
de l’Ile de France.
‐
Le poids dans l’enseignement supérieur catholique en France :
CPGE STS Lyc cathol d’ IdF 4151 6906
Lyc cathol Nat 11653 47954
% de l'Idf 35,6% 14,4%
L’Ile de France est sur-représentée en CPGE dans l’enseignement catholique ( + de 35
%).
7
Etude à compléter avec l’analyse de l’ICP et des Ecoles de la FESIC. 17 ‐
Poids dans les effectifs en lycées catholiques en Ile de France
( uniquement formations sous statut scolaire, sous contrat)
L’enseignement supérieur ( sous statut scolaire) représente 3,3 % des effectifs, mais un poids
beaucoup plus important à Paris ( près de 6 %).
Le croissance de l’enseignement supérieur est nettement plus forte ( + de 7 % depuis 2009).
Format ss stat scolaire
en PSC8
Créteil
Eff globaux
2009/10
2013/14
Var (indices)
Eff Sup F ss stat
scol
2009/10
2013/14
Var
Poids ds eff tot
2009/10
2013/14
Paris
Versailles
IDF
69 765
71 436
102,40
76094
77522
101,88
117 010
123 005
105,12
262 869
271 963
103,46
1 176
1237
105,19
4185
4595
109,80
3 147
3 278
104,16
8 508
9110
107,08
1,7%
1,7%
5,5%
5,9%
2,7%
2,7%
3,2%
3,3%
8
Chiffres communiqués par les Secrétariats de CAEC ; ces chiffres ne comprennent pas les formations hors contrat, notamment l’apprentissage 18 ‐
Composition à la rentrée 2013 :
. Les étudiants en STS représentent plus de 50 % et les étudiants en CPGE plus de 1/3
des étudiants des établissements sous contrat.
. Les étudiants en Licence représentent 6 % des étudiants.
2013/2014
6%
9%
BTS
CPGE
32%
53%
L‐LP‐M
AUTRES
‐
Dans les Autres formations, notons l’importance des formations Expertise-comptable :
plus de 650 étudiants ( DCG et DSCG ; rentrée 2012).
‐
Formations tertiaires et industrielles :
Les formations sont principalement tertiaires, notamment en BTS ; et les formations
industrielles ont reculé en effectifs et en importance dans l’ensemble des BTS.
Répartition des effectifs en BTS Tertiaire et industriel
2009/2010
2013/2014
Tert
5472
92,7%
6313
94,4%
BTS
ind
Total
434
5906
7,3%
328
6685
4,9%
19 ‐
Evolution des effectifs
La croissance des effectifs étudiants des lycées catholiques d’Ile de France est rapide.
La croissance est la plus forte dans les parcours Licences/Licences professionnelles ; les
effectifs de L3 ont plus que doublé depuis la Rentrée 2009 , pour atteindre à cette
rentrée près de 780 étudiants.
Si l’on rapproche les effectifs de STS et de Licences, on constate qu’il y a aujourd’hui 1
étudiant s/ 4 de STS (privé sous contrat) qui peut poursuivre en Licence ( en 2009, seulement
13 %).
Effectifs étudiants des Lycées catholiques sous contrat d’Ile de France ( indices)
( 100 en
2009/10)
BTS
CPGE
Lic,
Lic pro
Autres
Total
2011/12
107,5
104,3
138,6
118,0
108,3
2013/14
116,9
110,0
210,3
128,9
118,7
‐
Comparaison de la croissance avec les évolutions nationales :
De 2009 à 20129, les effectifs des étudiants en lycées catholiques d’Ile de France
augmentent plus vite ( 13,8 %) que les effectifs étudiants (3,2 %), et plus vite que dans
l’enseignement privé ( + 8,8 %)
Les effectifs en STS catholiques en ile de France ont augmenté plus vite qu’au niveau national
( + 13,5 %) et plus vite qu’en moyenne dans l’enseignement privé.
Les effectifs des CPGE ont continué à croître alors qu’ils sont stables au niveau national sur la
même période.
9
Analyse la plus récente au niveau national, dans le RERS 2013 20 Croissance des effectifs de l’enseignement supérieur catholique en lycées en IdF
BTS
CPGE
Lic, Lic
pro
Autres
Total
2009/10
100
100
100
100
100
2012/13
113,5
107,3
148,6
129,4
113,8
Effectifs en Ens
supérieur, évolution
nationale 10
Var en %
( x 1000)
2009/10
2012/13
Univ
1386,1
1411,1
1,8%
STS tot
240,3
253,7
5,6%
Publ
161,2
186,77
15,9%
Priv
79,1
84,96
7,4%
CPGE
81,1
82,2
1,4%
Ec de comm
116,3
131
12,6%
Tot
2314
2386,9
3,2%
dt privé
400,8
436,1
8,8%
‐
Apprentissage en enseignement supérieur catholique d’Ile de France :
A la rentrée 2013, les lycées comptaient plus de 3100 apprentis-étudiants.
La croissance des effectifs étudiants-apprentis a été très forte + de 40 % depuis 2009/2010 (
contre + 17 % pour les effectifs d’apprentis). En conséquence, la part des formations post-bac
dans l’apprentissage n’a cessé de croître pour atteindre presque 60 % aujourd’hui.
L’apprentissage a donc constitué une véritable opportunité de croissance des effectifs
étudiants et des effectifs globaux des établissements sous contrat d’Ile de France.
10
RERS 2013 21 Les apprentis en Enseignement supérieur dans les lycées catholiques d’Ile de France
Poids
Effectifs globaux Total Sup
Var de l’effect
Var Sup
Du Sup en %
4557
2131
46,8%
4823
2124
44,0%
5143
2693
52,4%
5306
2923
55,1%
5336
3126
58,6%
Global
100 100
2009/2010
2010/2011
2011/2012
2012/2013
146,69
117,09
2013/2014
22 Partie 2 : Contexte réglementaire et prospective 21/ Contexte règlementaire national:
211/ La loi sur l’enseignement supérieur et sur la recherche (Loi ESR) :
Conventions avec des établissements d’enseignement supérieurs et liaison lycées-postbac (quotas) (Juillet 2013)
L’Article 33 de la Loi ESR comporte des dispositions importantes pour les lycées
d’enseignement supérieur.

les quotas en STS et en IUT :
( modifications de l’article L.612-3 du Code de l’Education)
-
Le texte :
1° Le troisième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées :
« En tenant compte de la spécialité du diplôme préparé et des
demandes enregistrées dans le cadre de la procédure de préinscription
mentionnée au deuxième alinéa, le recteur d’académie, chancelier des
universités, prévoit, pour l’accès aux sections de techniciens supérieurs et
aux instituts universitaires de technologie, respectivement un pourcentage
minimal de bacheliers professionnels et un pourcentage minimal de
bacheliers technologiques, ainsi que des critères appropriés de vérification
de leurs aptitudes.
23 Les pourcentages sont fixés en concertation avec les
présidents d’université, les directeurs des instituts universitaires de
technologie, les directeurs des centres de formation d’apprentis et les
proviseurs des lycées ayant des sections de techniciens supérieurs. »
et plus loin :
II. – Après le même article L. 612-3, il est inséré un article L. 612-3-1
ainsi rédigé :
« Art. L. 612-3-1. – Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les
meilleurs élèves par filière de chaque lycée bénéficient d’un droit d’accès
dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection
peut être opérée. Le pourcentage des élèves bénéficiant de ce droit d’accès
est fixé chaque année par décret. Le recteur d’académie, chancelier des
universités, réserve dans ces formations un contingent minimal de places au
bénéfice de ces bacheliers. »
-
Les difficultés d’application, l’exemple de Paris :
L’Académie de Paris vient de nous faire parvenir une circulaire ( datée du 10 Mars) pour une
application peu claire –et contestable – de la Loi :
« L’objectif fixé par le Recteur de l’académie de Paris pour la rentrée 2014, en
prenant en compte les spécificités académiques, est d’atteindre le taux de
31,2% de bacheliers professionnels et 50,1% de bacheliers technologiques
en STS.

Les bacheliers de l’enseignement technologique qui ont vocation à
poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur court doivent se voir
24 garantir l’accès à ces formations.

Les bacheliers professionnels qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires doivent
eux aussi se voir garantir l’accès à ces formations. »
Remarques sur la circulaire :
-
Des quotas pour les Bac pro et techno :
. des quotas de bac techno ?
. pour tous les lycées, et donc pour nous ?
-
L’absence de concertation avec l’Enseignement catholique
-
L’analyse
. Qu’en est-il des deux autres Académies ?
. Comment revenir sur cette question avec les Rectorats, ces dispositions s’apparentant à un
système d’affectation ?
. Sachant que nous sommes engagés partout déjà dans la réussite des Bac pro en STS et que
nous atteignons sans doute les quotas de Bac pro en STS

les conventions :
-
Le texte :
« Chaque lycée public disposant d’au moins une formation
d’enseignement supérieur conclut une convention avec un ou plusieurs
établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel de
son choix dans son académie
afin de prévoir des rapprochements dans les domaines pédagogique et de la recherche
et de faciliter les parcours de formation des étudiants.
25 Lorsqu’aucun établissement public à caractère
scientifique, culturel et professionnel de l’académie ne propose de
formations d’enseignement supérieur en lien avec celles dispensées dans le
lycée, ce dernier peut conclure une convention avec un établissement
public à caractère scientifique, culturel et professionnel situé en dehors de
son académie.
La convention prévoit les modalités de mise en oeuvre
d’enseignements communs aux formations dispensées par les
établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et à
celles dispensées par les lycées. L’établissement public à caractère
scientifique, culturel et professionnel motive son refus de conclure une
convention. La préinscription assure aux élèves la connaissance des
conventions existantes entre les lycées disposant d’au moins une formation
d’enseignement supérieur et les établissements publics à caractère
scientifique, culturel et professionnel auxquels ils sont associés.
Les élèves inscrits dans une classe préparatoire aux grandes écoles
d’un lycée public sont également inscrits dans une formation proposée par
l’un des établissements publics à caractère scientifique, culturel et
professionnel ayant conclu une convention avec ce lycée, selon des
modalités précisées par décret. Cette inscription emporte paiement des
droits d’inscription prévus à l’article L. 719-4.
« Conformément à l’objectif de réussite de tous les étudiants, les
26 établissements d’enseignement supérieur peuvent mettre en place des
dispositifs d’accompagnement pédagogique qui tiennent compte de la
diversité et des spécificités des publics étudiants accueillis, dans des
conditions fixées par leur arrêté d’accréditation.
-
L’analyse :

L’obligation de conventionner concerne les lycées publics.

mais il parait essentiel de préparer des conventionnements ( conventions-cadres
Renasup IDF / Etablissements d’enseignement supérieur), pour assurer la liaison
lycée-post-bac, pour sécuriser les parcours STS/ Licences, CPGE/Licences, L1/STS

la question reste posée aussi de conventionnements « hors académie ».
212/ Renforcement du continuum de formation de l'enseignement scolaire
à l'enseignement supérieur
(circulaire n° 2013-0012 du 18-6-2013)
-
Le texte :
1 - Rôle, fonctionnement et composition renouvelés de la commission académique des
formations post-baccalauréat
La commission académique des formations post-baccalauréat aborde toutes les questions
relatives au continuum entre l’enseignement scolaire et supérieur.
……
La commission académique des formations post-baccalauréat doit permettre d'avoir une
vision complète de l'offre de formation à l'échelle du territoire, y compris les formations hors
périmètre du MESR. Elle définit notamment les schémas directeurs du conseil anticipé
d'orientation en classe de 1ère et consolide les dispositifs de réorientation entre les formations
d'enseignement supérieur d'une académie.
27 Ses missions sont élargies à l'étude de la carte des formations. Les projets d'ouverture et de
fermeture de formations dans les quatre grandes filières (BTS, CPGE, DUT, licence) doivent
être concertés dans cette instance, avant que les décisions afférentes ne soient prises par les
autorités compétentes.
2 - Dispositions pédagogiques permettant de renforcer le continuum de formation
2.1 Une orientation mieux construite
…….
- Une orientation progressive tout au long du cursus : limiter les spécialisations précoces
est l'une des clés de la réussite étudiante. Il convient d'aider les étudiants à construire leur
projet personnel et professionnel, en leur laissant des choix d'orientation ouverts tout au long
du cycle licence.
Une réorientation choisie : l'articulation avec des dispositifs de repérage précoce des
étudiants en difficulté est indispensable. Les établissements d'enseignement supérieur doivent
proposer des dispositifs d'accompagnement et de mise à niveau, pour permettre aux étudiants
en échec une réorientation rapide ou une insertion professionnelle immédiate. Il s'agit en
particulier de mettre à profit la complémentarité entre la licence générale, les CPGE, les
BTS, les DUT et les licences professionnelles pour que les étudiants puissent tout au long de
leur cursus progresser dans la voie et la méthode d'enseignement qui leur convient le mieux.
2.3 Des dispositifs d'aide à la réussite
2.3.1 Les dispositifs de personnalisation de l'enseignement scolaire
Qu'il s'agisse du tutorat, de l'accompagnement personnalisé ou des passerelles, les dispositifs
de personnalisation mis en œuvre dans les lycées ont pour objectif de favoriser la réussite des
futurs étudiants.
28 …………..
. Dans ce but, les établissements organisent les parcours et favorisent les liens entre les voies
de formation et entre les établissements.
……
Des passerelles et des dispositifs de préparation à l'entrée en STS sont mis en place pour
organiser et préparer les élèves dès la classe terminale. Les modules de préparation
peuvent prendre la forme de stages d'immersion en classe de STS, de périodes de
renforcement pendant les vacances scolaires, mais aussi d'une collaboration entre les équipes
pédagogiques.
.
2.3.2 Les dispositifs d'aide dans l'enseignement supérieur
L'enseignement supérieur a commencé son adaptation au nouveau profil des lycéens par une
diversité de parcours, qu'il s'agisse, sans exhaustivité, des parcours renforcés ou de soutien en
licence, de la diversification des formes de classes préparatoires ou de dispositifs de
réorientation liés à la PACES ( 1ère ann commune aux études de santé).
….
-
L’analyse :
. extension du rôle de la Commission académique post-bac
Notamment carte des formations
. articulation des voies de formation et des établissements dans l’enseignement supérieur
. articulation des établissements pour la liaison lycée-postbac.
29 213/ Campus des métiers et des qualifications
(lettre du 20-2-2014/ MEN - DGESCO A2-2)
-
Le texte :
Le campus des métiers et des qualifications est un pôle d'excellence regroupant en un même
lieu ou en réseau des établissements d'enseignement secondaire et d'enseignement
supérieur, de formation initiale ou continue. Il associe au sein d'un partenariat renforcé
des entreprises, des laboratoires de recherche et des associations à caractère sportif ou
culturel.
Il comprend au moins un établissement public local d'enseignement et un établissement
public à caractère scientifique, culturel et professionnel.
Il accueille des élèves, des étudiants, des apprentis et des stagiaires de la formation
professionnelle.
Il peut, le cas échéant, ouvrir le périmètre de recrutement des élèves à l'ensemble du territoire
national.
Il offre une gamme de formations professionnelles, technologiques et générales,
secondaires et supérieures, dans un secteur d'activité correspondant à un enjeu
économique national ou régional.
Le campus des métiers et des qualifications propose un service d'hébergement, ainsi que des
activités associatives, culturelles et sportives.
Les formations peuvent comporter une dimension européenne ou internationale.
…..
6- Pilotage et organisation
Le regroupement, sur un espace territorial partagé, des acteurs de la formation initiale et
continue, secondaire et supérieure, et le partenariat avec les entreprises, les branches
professionnelles, les laboratoires de recherche et les associations impliquent un pilotage
30 permettant d'assurer la coordination des actions et l'organisation administrative et financière
du campus des métiers et des qualifications.
Ce pilotage peut être assuré par un EPLE ou par un EPCSCP ou une association ou
encore un GIP dont au moins un EPLE et un EPCSCP sont membres.
……II - Labellisation et suivi des projets
II-1 Transmission et labellisation des projets
Les dossiers de candidature sont présentés conjointement par le recteur et le président
du conseil régional.
Les projets doivent être transmis au plus tard le 15 juin 2014.
-
L’analyse :
. un maillage, du type des PRES, - « clusters » -.
En Ile de France, en-cours la labellisation d’un Campus de la création numérique.
214/ Loi Sapin 2014 ( Format professionnelle et apprentissage )
A compléter
31 22/ Textes du Conseil régional d’Ile de France :
De nombreux textes concernent la politique régionale en matière d’Enseignement supérieur.
Il faudra compléter cette analyse par une étude des effets de l’Acte 3 de la décentralisation, le
projet de loi devant être voté d’ici Juillet 201411.
221/ Schéma régional de la Formation professionnelle continue tout au long
de la vie (2007-2013)
Le Schéma comprend une Partie sur l’enseignement supérieur, « le livret d’orientation pour
l’enseignement supérieur. »
En Préambule, il est rappelé que la Région a « largement dépassé le cadre des formations
liées à ses seules compétences ( classes préparatoires aux grandes écoles, sections de
techniciens supérieurs, apprentis). (….) En l’état actuel des choses et en l’absence de
compétences propres en matière d’enseignement supérieur, (….) l’action de notre collectivité
doit fournir un « effet de levier », susceptible d’encourager les différents projets et initiatives
des acteurs locaux de la formation, provoquer les synergies indispensables et la mutualisation
à l’échelon régional des expériences réussies. »
-
Principes :
1/ rendre les franciliens acteurs de leur projet / l’orientation
-
Création d’établissements publics locaux régionaux pour l’orientation ( nouvelle
organisation des CIO, et regroupement des acteurs de l’orientation …)
-
Observatoires des parcours des étudiants
11
A compléter par l’Annexe, article sur les effets de l’Acte 3 de la décentralisation en Education 32 2/ Sécuriser et valoriser les parcours ; complémentarite des voies de formation :
. accès Bac pro et techno à l’enseignement supérieur
. développement de l’apprentissage pour l’enseignement supérieur
3/ Lutter contre les inégalités et les discriminations
Notamment,
. égalité d’accès à l’enseignement supérieur
. conditions de vie ( logement ..)
. Actions en faveur de publics fragilisés
4/ Elever le niveau de formation et améliorer la qualification
Notamment,
. mobilité internationale
. sortie qualifiante au niveau Licence
. insertion professionnelle des docteurs
5/ partenariats avec le monde professionnel
6/ Vision globale de la formation de la personne
33 222/ Rapport : « POLITIQUE REGIONALE EN FAVEUR DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE :
Délibération-cadre (2011-2016) Extraits
1.1. Un engagement fort et croissant de la Région.
Dans le cadre du Contrat de Projets Etat - Région (CPER) 2007-2013, les priorités de la
Région concernant le volet enseignement supérieur – recherche se sont traduites par un
engagement financier représentant 1,414 milliard d’euros d’investissements, soit la
deuxième enveloppe budgétaire du CPER après les transports.
‐
Orientations 2011-2016 :
3.2 Priorités :
* le SDRIF (Schéma directeur de la région d’Île-de-France) adopté par délibération
du Conseil régional (2008)
Dans cette optique, il préconisait notamment :
- La mise en réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, par
exemple au travers des Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) ;
- L’aménagement de nouveaux pôles universitaires qui contribuent à rationaliser la carte
des sites existants dans le sens d’un équilibre est / ouest et nord / sud ;
- La mise aux standards internationaux des principaux sites universitaires, l’amélioration
de leur desserte en transports collectifs et l’augmentation des capacités d’accueil en logements
pour étudiants, essentiels au fonctionnement et à l’attractivité des sites ;
- la mise en place de synergies entre établissements d’enseignement supérieur,
organismes de recherche et acteurs économiques.
34 - Le SDRIF identifie ainsi les territoires majeurs de rayonnement international à conforter
(Cité Descartes à Marne-la-Vallée, Saclay – Orsay, Paris centre...) ou à développer (Vallée
Scientifique de la Bièvre, Cergy-Pontoise, Versailles - Saint-Quentin, Paris Nord, Evry, etc.).
D’autres sites (Melun, Fontainebleau, Sénart, Mantes en Yvelines, etc.) restent à renforcer
pour permettre l’accès à un enseignement supérieur de proximité.
3.2.1. Priorités en faveur des étudiants.

En matière de logement étudiant, l’offre est insuffisante et en particulier l’offre de
logements sociaux (de l’ordre de 8 places pour 100 étudiants, dont 4 en logement
social) Un Schéma Régional du Logement Etudiant (SRLE)

Tout comme les conditions de vie étudiante, l’échec en premier cycle est lui aussi un
facteur important d’inégalité sociale ;
. elle soutiendra les établissements qui développeront des politiques expérimentales
pour améliorer l’encadrement et le suivi des premières années de formation.
. Dans le cadre de ce nouveau dispositif, elle viendra également en soutien aux
établissements qui proposeront des politiques ciblées pour faciliter les études de
publics qui en sont le plus éloignés, et notamment les étudiants dits « empêchés » de
se rendre régulièrement à l’université pour diverses raisons : un handicap physique,
une activité professionnelle, des conditions de détention, etc.
3.3 : Principes d’action :
* le soutien aux Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES)
(8 PRES/1 Sorbonne Paris Cité, Sorbonne Universités, Paris Sciences et Lettres, Cergy
University, Universud Paris, Université Paris Est, Paris Tech, HESAM).
35 * la concertation comme méthode d’élaboration de la politique régionale, la Conférence
régionale des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
« la Région souhaite poursuivre, tout au long de la nouvelle mandature, la concertation avec
les acteurs. Elle le fera notamment en mettant en place une nouvelle instance de dialogue :
la Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Cette Conférence a vocation à exercer deux grands types de missions :
- Une mission de concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur et de la
recherche ;
- Une mission de recommandation.
Elle exercera particulièrement ses compétences dans les domaines de la vie étudiante, de la
démocratisation de l’enseignement supérieur, des politiques en faveur de la recherche,
de la diffusion et du partage de la culture scientifique, des enjeux territoriaux en matière
d’enseignement supérieur et de recherche, et du rayonnement international du pôle
francilien d’enseignement supérieur et de recherche.
Réunie une fois par an à l’initiative de la Vice-présidence du Conseil régional en charge de
l’enseignement supérieur et de recherche, elle devra refléter la diversité et la richesse des
acteurs franciliens de l’enseignement supérieur et de la recherche, reflétant à la fois un
équilibre dans la représentation des grandes disciplines de recherche et dans les statuts des
personnels représentés, une dimension le plus possible partiaire hommes/femmes, ainsi que la
diversité des pôles et institutions du système francilien d’enseignement supérieur, de
recherche et de valorisation économique, sociale, culturelle et écologique.
La 1ère réunion s’est tenue en décembre 2013.
36 4.1.5.L’Aide régionale à la mobilité internationale des étudiants (AMIE , Ecoles,
universités et BTS).
223/ 13èmes orientations conjointes Etat-Région :
Adaptation de l’offre de formation initiale pour les rentrées 2014 et
suivantes (2014-2016) :
‐
Le texte ( extraits) :
1 - Faire évoluer la carte des formations professionnelles et technologiques pour la
réussite des jeunes
L’atteinte de ces objectifs suppose d’engager pleinement la lutte contre les sorties sans
diplômes ni qualifications, estimées actuellement en Ile-de-France de l’ordre de 25.000 jeunes
par an.
2.3 Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur grâce à des réponses diversifiées
‐
Plus de 58 000 jeunes suivent désormais, en lycées ou en CFA, une formation
menant à une qualification de niveau III ; c’est 21% de plus qu’en 2005,
notamment en raison de l’évolution de l’apprentissage : les jeunes sont de plus en plus
souvent apprentis (24% en 2005 et 30% en 2012)
‐
Le principal diplôme préparé, le BTS (et BTSA) rassemble 53 000 jeunes dont 1/4
d’apprentis.
Les sections de techniciens supérieurs ont vocation à accueillir prioritairement des
bacheliers technologiques et professionnels. L’évolution de la carte des STS est à établir en
cohérence avec le développement des départements d’IUT. Elle doit prendre en compte
l’ambition nouvelle donnée aux formations technologiques rénovées qui visent à permettre
aux jeunes qui en sont issus de rejoindre des formations supérieures variées (BTS, DUT,
CPGE, licence professionnelle).
37 ‐
L’augmentation de la demande de poursuite d’études chez les bacheliers de la
voie professionnelle, la nécessité du niveau III pour l’insertion professionnelle dans
certaines filières nous invite à les accueillir plus largement par une augmentation du
nombre de bacheliers professionnels dans les sections actuelles. Cette évolution doit
être assortie d’un accompagnement pédagogique visant à consolider la continuité
de leur parcours, à réduire les abandons en cours de formation et à optimiser leur
réussite à l’examen comme le rappelle la circulaire du Ministère de l’éducation
nationale pour la rentrée 2013 avec les dispositifs de personnalisation des parcours.
‐
Une restructuration de l’offre accompagnée d’une diversification des formations
offertes peut être envisagée pour mieux répondre à la demande des jeunes, aux
besoins en emplois et à l’accueil des nouveaux publics qui s’engagent dans une
poursuite d’études.
Cette restructuration n’implique pas un redimensionnement de l’offre dans l’immédiat
même s’il convient de rester très attentif à ce que les capacités d‘accueil en lycées permettent
de faire face aux effets positifs attendus d’une part des réformes – celle de la voie
professionnelle quant à l’augmentation du nombre de bacheliers professionnels, celle de la
voie technologique quant à l’orientation des bacheliers technologiques– et d’autre part de
l’objectif d’élévation du niveau de qualification qui devrait se traduire par l’accès d’un plus
grand nombre de jeunes en post-bac.
Les parcours de formation doivent être consolidés pour permettre au plus grand nombre de
jeunes de se qualifier : la persévérance en formation doit être encouragée pour que les jeunes
obtiennent leur diplôme
2.4 Maîtriser le développement des formations de niveaux I et II en apprentissage
38 Les formations de niveaux II et I peuvent être proposées en CFA : elles rassemblent 27 000
apprentis, soit près de 1/3 des apprentis. Elles ont connu un développement important ces
dernières années.
Leur développement peut se poursuivre dès lors qu’il répond à des besoins sociaux et
économiques, et avec le souci de la qualité du montage pédagogique et financier des projets.
Mention particulière doit être faite des licences professionnelles. Les lycées et les CFA qui
construisent des partenariats avec l’Université pour de telles ouvertures sont invités à le
signaler, étant rappelé que ces diplômes relèvent de l’Université.
‐
Analyse des 13 èmes orientations régionales ( en Annexe )
Préconisations / diplômes
‐
L’analyse de la politique régionale :
‐
La Région développe son champ d’intervention dans le domaine de l’enseignement
supérieur ; au-delà de ses compétences propres.
Il faudra suivre les effets de la décentralisation acte 3 sur ces compétences ( mise en
place de services régionaux d’orientation …) .
‐
La Région s’implique dans la carte des formations de l’enseignement supérieur, ( par
l’enseignement professionnel et l’apprentissage) et dans la logique de développement
territorial ( « clusters ») .
‐
Mais elle s’implique aussi dans les conditions de réussite des étudiants : logement,
aides financières et aide à la réussite en 1Er cycle.
39 ‐
. Elle met en œuvre une concertation des acteurs , avec la Conférence régionale
des acteurs .
40 23/ Projets académiques
Des objectifs et des actions concernent l’enseignement supérieur dans les Projets académiques
de Paris et de Versailles.
Les priorités concernent la liaison Lycée-post-bac ( avec notamment l’application de la
loi ESR).
231/ Académie de Paris
‐
Dans le Projet académique 2010-2013 :

Axe 4 : « valoriser les voies technologiques et professionnelles »
. un taux de passage des Bac Pro en STS de 9 %

Axe 5 : « favoriser la continuité et la réussite des parcours scolaires jusqu’à
l’enseignement supérieur. »
‐
Objectif 1 : égalité des chances
. action 1 : ouverture sociale des CPGE
taux de boursiers : 2009/2010 : 19,9% ; 2012/2013 : 24,5 %
. action 2 : faciliter la poursuite d’études post-bac quelle que soit la voie de la
formation d’origine. ( cf Bac pro)
. développement des Cordées de la réussite
. travail sur les passerelles L1/STS
. réflexion sur une convention académique définissant les modalités d’équivalence
entre CPGE et universités
41 ‐
Objectif 2 : faciliter la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur
. Action 1/ PDMF
. Action 2 : Mise en réseau et collaborations des lycées, universités, CPGE et Grandes
Ecoles .
Groupes de travail s/ passerelles L1/STS ; BTS/Licences
Evolution de la carte des formations ( L1 professionnalisante)
‐
Dans le Projet académique 2013-2016 :
Ne figurent plus d’axes spécifiques pour la liaison lycée-post-bac , ou pour
l’Enseignement supérieur.
232/ Académie de Versailles
‐
Projet 2011-2015

Axe 1 : Renforcer et homogénéiser les performances de l’Académie :
‐
Des lycées à l’enseignement supérieur :
. Objectif :
Développer et aménager les poursuites d’études vers l’enseignement supérieur
. Méthode :
Créer les conditions de réussite après le Bac ( accompagnement des orientations, appui
aux poursuites d’études des bac pro )
Développer les formations en apprentissage et la formation tout au long de la vie.
42 233/ Académie de Créteil
‐
Projet académique 2012-2015

Axe 2 : Préparer chaque élève à une insertion réussie dans la société :
. définir une offre de formation initiale et continue adaptée
Pas de disposition spécifique pour le Sup
43 44 45 Partie 3 : Emploi et prospective en Ile de France 12
31/ Les caractéristiques de l’emploi en Ile de France :
L’Ile de France comptait en 2010, 5 650 000 salariés, 24 % des effectifs nationaux.
‐
Secteurs :
Les salariés se répartissent dans les secteurs suivants:
. 86 % dans le secteur tertiaire,
. 8 % dans l’industrie
. 5 % dans la construction
‐
Qualification :
26 % des salariés d’ile de France sont cadres ( 15 % au niveau national), 25 % , professions
intermédiaires ( 23 % au niveau national) ; les ouvriers représentent seulement 19 % de
l’emploi salarié (29 % en France).
‐
Eléments d’analyse structurelle :

Industrie en Ile de France et services associés
Même si l’emploi industriel représente un poids moins important qu’en France, la région est
quand même la 1ère en termes d’effectifs industriels ( plus de 480 000 emplois ).
12
Rapport d’étude « les créations d’emploi à l’horizon 2030 en Ile de France », Déc 2012 , Défi‐métiers, Conseil Régional d’Ile de France ; Rapport en Annexe 46 De plus, l’industrie a externalisé les activités de services et ceux-ci, dont la dynamique est liée
à l’industrie représentent une part importante des emplois franciliens :
‐
Services opérationnels ( entretien, maintenance, …..) plus de 430 000 emplois
‐
Services cognitifs (RD, architecture, consulting…) : près de 500 000 emplois

Secteurs d’intermédiation et de construction, services d’utilité collective et liés au
développement de la personne :
‐
Secteurs d’intermédiation ( finances, immobilier, tourisme, hôtellerie, commerce …) :
Les activités financières ( banque, assurances), liées au tourisme, le commerce, les activités
immobilières devraient se développer ou rester stables. Au total, près de 1 millions d’emplois.
‐
Services d’utilité collective et liés à la personne :
L’évolution de l’emploi dans les administrations publiques et des emplois liés à la santé, au
service à la personne est en lien avec l’évolution des revenus et la démographie.
La tendance serait à la stabilisation de l’emploi, sauf évolution démographique plus favorable.

impact du Grand Paris :
Le projet du grand Paris devrait avoir des effets favorables sur l’évolution de l’emploi
( activités suscitées dans le BTP, accélération de l’augmentation de la population
francilienne….).
32/ Un scénario d’évolution de 2010 à 2030 :
L’analyse prospective a retenu 3 scénarios ; nous présentons le « scénario contraint »
(évolution conforme aux projections OCDE).
De 2010 à 2030, plus de 700 000 emplois seraient créés en ile de France.
47 ‐
Notamment dans les activités de services liées à l’industrie ( services « cognitifs » en
particulier ) , qui requièrent de l’emploi de cadres.
‐
Avec une diminution de l’emploi dans les secteurs de moyenne et basse technologie (
ex ; ind automobile)
‐
Avec une croissance aussi des emplois d’intermédiation et de services aux personnes (
en lien avec évolution démographique).
Secteurs
Evolution de l’emploi 2010-2030
Ind et serv techno et de gammes
Dt Conseils, ( + 142 000)
166 000
Ind et serv en déclin ou renouvellement
Dt Serv opérationnels ( + 138 000)
75 000
Sect intermédié et construction
Dt Constr et immob ( + 104 000)
Dt Activ financières ( + 60 500)
218 000
Serv à la pers et d’utilité collective
Dont education ( + 51 000)
Dont adm publ ( -36 000)
269 000
Conclusion :
Le développement de l’Enseignement supérieur devrait se faire en lien avec l’évolution des
caractéristiques de l’emploi en Ile de France ( industries haut de gamme, services …), mais
pas seulement, car l’Ile de France forme les cadres nationaux, notamment au niveau Master .
48 Partie 4 : Quelle réponse aux grands enjeux de l’Enseignement
supérieur catholique en Ile de France ?
41/ Quelques remarques sur les enjeux :
411/ L’importance de l’Enseignement supérieur pour les lycées catholiques d’ile de
France :
‐
L’évolution des effectifs :
Permettre un développement, qui sera sans doute moins rapide que dans les dernières années,
en assurant :

La place de l’enseignement supérieur catholique dans l’enseignement supérieur d’Ile
de France,

la place dans l’Enseignement catholique d’Ile de France

la place dans l’enseignement supérieur catholique
‐
Avec quel développement territorial ?
Un développement coordonné en Ile de France, qui évite une trop grande centralisation et
prend en compte les évolutions du Grand Paris ( développement dans « les périphéries »)
49 412/ avec des spécificités liées à la mission et à un fonctionnement en réseau :
‐
Dans quelles filières et pour quels parcours ?
. des cursus prioritairement dans le domaine de l’Industrie haut de gamme , et des
Services, en lien avec l’évolution de l’emploi en Ile de France, mais pas seulement,
Par exemple : services « cognitifs » ( à forte valeur ajoutée), services opérationnels et de
proximité.
. La carte des formations de l’EC sup, et de l’éventuel redéploiement territorial doit être
redéfinie par une taille critique, avec une logique de pôles d’excellence.
. vers des parcours complets de L3 ( 2 +1 ) ;
‐
des parcours L3 qui permettent de promouvoir les STS comme années d’entrée dans
l’enseignement supérieur avec une « certification intermédiaire ».
‐
Et ne pas « bacpro- iser » les STS ( question des quotas), ce qui entrainerait une
modification du recrutement ( niveau, recrutement sociologique…. ) et un risque de
dévalorisation du BTS.
. importance des CPGE :
‐
Effectifs et importance dans la population des étudiants de l’enseignement catholiques
d’ile de France
‐
En % des étudiants des CPGE de l’Enseignement catholique
‐
en « image » de qualité,
50 ‐
avec une forte spécificité de l’enseignement supérieur catholique en Ile de
France :
. la qualité de la liaison lycées-post-bac et la continuité des parcours Bac – 3/ Bac
+3
‐
Avec une réflexion et des actions communes, sur les savoirs et compétences requis
pour réussir son entrée dans l’enseignement supérieur, ( EX, Cordées….),
‐
et des actions communes pour l’orientation
‐
pour assurer la continuité des parcours Lycée/post-bac et augmenter les flux d’entrée
dans l’enseignement supérieur catholique
‐
comme les flux entre structures de l’enseignement catholique durant le cursus.
‐
et sécuriser la liaison lycée-post-bac et la réussite en 1er cycle ; ( passerelles L1/STS,
STS/L3 sur des pôles …)
. l’importance de la formation « intégrale » de la personne dans l’enseignement
supérieur et l’accueil des plus fragiles :
‐
la dimension spirituelle, ( DSE….), éthique et professionnalisation ….
‐
L’accompagnement vers des qualifications de niveau 3 ( et plus ) de jeunes plus en
difficulté (par leur cursus d’origine, leurs difficultés socio-économiques…).
. des cursus « internationalisés » :
‐
pour développer les compétences de mobilité des jeunes, et positionner les cursus en
lycée catholique dans le paysage très concurrentiel de l’enseignement supérieur en Ile
de France ( vis-à-vis des étudiants, français ou étrangers, et des familles).
51 ‐
Des mobilités d’études, de stages, organisées en réseau , avec une mutualisation de
l’expertise, du travail, et un meilleur accès aux subventionnements européens
( , Erasmus +, et subventionnements nationaux et régionaux).
‐
Un investissement en capital humain et le passage à l’ère du numérique :
Une grande partie des problématiques de l’enseignement supérieur : continuité des
parcours, sécurisation… renvoie à des compétences pédagogiques et de pilotage mais
aussi à l’appropriation des enjeux d’adaptation par les acteurs, des conséquences
introduites par l’économie de la connaissance. L’enjeu est donc de renforcer la
formation.des enseignants et des personnels.
‐
Des liens étroits avec le monde professionnel (entreprises, branches…)
Pour favoriser la professionnalisation
413/ Avec quels partenaires ?
‐
Les conventions de certification :
‐
l’obligation ne s’applique pas aux établissements sous contrat
‐
mais il parait essentiel de préparer des conventionnements ( conventions-cadres
Renasup IDF / Etablissements d’enseignement supérieur)
. pour assurer la liaison lycée-postbac
. pour sécuriser les parcours STS/ Licences, CPGE/Licences
. et L1/STS
52 ‐
les conventions avec les partenaires privilégiés : l’application du protocole
RENASUP /UDESCA
‐
le texte
( cf en annexe)
‐
les difficultés d’application : conventions de certification des universités
catholiques et jurys rectoraux
La règle est le conventionnement avec une université publique.
En absence de possibilité de conventionnement avec une Université publique,
l’Université catholique demande la mise en place d’un jury rectoral (au Recteur de
l’Académie ) .
Ce qui peut conduire à des difficultés
‐
les conséquences pour les lycées catholiques ( pour la mise en place de cursus
nécessitant une certification) :
. une démarche avec les Universités catholiques accompagnée par RENASUP
. un double-conventionnement possible : coopération pédagogique avec l’Université
catholique et certification avec une Université publique ( ou d’autres partenaires,
CNAM….)
. d’autres « certificateurs » .
‐
Ouvrir les possibilités et renforcer les partenariats :
. avec des Ecoles FESIC
. avec des Universités publiques
. avec le CNAM
53 . avec des universités étrangères , ( l’Ex de Coventry), notamment des Universités
catholiques
‐
Les relations avec les institutions et les moyens du développement
. la nécessité de participer aux instances de concertation
‐
Les commissions académiques post-bac
‐
La Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur
......
. La nécessité de diversifier les sources de financement des formations ?
. Professionnalisation et financement par les fonds d’apprentissage et de formation
. Mobilité et financement européen
. des formations aidées de fonds privés , l’appel aux Fondations ( Fondation ST
Matthieu et Cordée …)
54 42/ Quelle démarche RENASUP IDF ?
‐
Le rôle de RENASUP IDF :

Proposer
« une instance d’expertise, de réflexion, d’étude et de conseil »,

favoriser la mise en réseau régionale des lycées sous contrat d’enseignement supérieur d’Ile de
France

Développer le lien avec les autres établissements d’enseignement supérieur d’IdF ( l’ICP, les
établissements de la FESIC)
‐
La mise en place d’un observatoire :
Travailler sur une base de données : constitution, mise à jour …
Et mettre en place une veille règlementaire, économique, ….
‐
Animer des groupes de travail
Qui rassemblent les acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France ,
Et élaborent des analyses et des propositions,
‐
Proposer aux acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France
Des données d’analyse prospective
Une aide à la mise en place des projets
Et à la coordination des projets
55 ‐
En lien avec les partenaires RENASUP
(Cf Recommandations Renasup national )
. l'expérimentation d'accords bilatéraux
. participe au travail de conception, de suivi, d'évaluation, un membre de
Renasup Ile de France
qui pourra le cas échéant partager son expertise,
solliciter RENASUP au plan national
faire partager aux membres du réseau le travail en cours
‐
Définir les rôles respectifs de RENASUP Ile de France et du CREC
56 ANNEXES 57 Annexes Partie 1 13 ème Orientations régionales Formations au développement envisageable Code secteur 200 technol industr 200 technol industrielles 201 techno de commandes des transf industr 223 Métallurgie 227 Energie, génie climatique 232 Bâtiment/ construct, couverture 250 Mécanique générale 251 252 Moteurs et méca auto 323 Tech image et son 326 Informatique 330 Sanitaire et social 331 Santé 331 331 332 Travail social 332 332 336 Coiffure, esthétique Niveau
III / BTS
Diplômes Assistance tech d’ingénieur Concept prod ind Concep et réal de syst automat Traitement des matériaux Maintenance industr BTSA
Divers
Divers Divers
BTS
Fluides Energie environnement Bâtiment Industrialisat des prod mécan Maintenance des engins de TP Design graph opt B comm et med numer SIO Serv en espace rural Opticien lunetier ANlyse de biologie médic puéricultrice Cons en éco soc et famil Educateur spécialisé Educateur de jeunes enfants Métiers de l’esthétique 58 Projet de Loi de décentralisation (2014)
(La Lettre de l’Education, n° 785, Sept 2013, Bernard Toulemonde est inspecteur général
honoraire de l’éducation nationale).
La première partie du projet de loi de décentralisation est actuellement discutée au
Parlement. Ce texte induit-il des changements importants dans le domaine de l’éducation ?
Il fonde, avec la loi d’orientation sur l’école et celle sur l’enseignement supérieur, ce qu’on
appelle « l’acte III » de la décentralisation en matière d’éducation. Celui-ci ne va pas
bouleverser le paysage ; il s’inscrit dans ce qui a été engagé depuis trente ans. On peut
percevoir trois évolutions :
-
d’abord, une pénétration croissante des collectivités territoriales au sein des
établissements scolaires. En 2004, avec « l’acte II » de la décentralisation, les
départements et les régions se sont vu confier diverses missions de service public,
telles que l’accueil, la restauration, l’entretien... Le mouvement se poursuit avec l’acte
III, puisque la maintenance informatique - aujourd’hui assurée avec des bouts de
ficelle ! -, est transférée aux collectivités.
-
Deuxième évolution : le copilotage croissant des établissements par les
collectivités et l’Etat, avec deux hiérarchies qui sont en train de s’instituer : le recteur
et le président de région ou du département.
-
Enfin, on passe de plus en plus de la « décentralisation » à la « régionalisation ».
Les régions, qui sont positionnées sur des politiques, sont en train de prendre le pas
sur les départements, plus cantonnés à la gestion de proximité. Elles deviennent chefs
de file en matière d’orientation, de formation, d’emploi...
59 Comment se traduit ce « copilotage » des établissements scolaires ?
- La loi d’orientation sur l’école renforce la présence des représentants des collectivités
territoriales dans le conseil d’administration des établissements scolaires. Ne siégeront non
plus un, mais deux représentants. Cette mesure ne va pas changer foncièrement la donne,
d’autant que les élus sont souvent absents... Le vrai changement aurait été de confier la
présidence du conseil à un élu, comme c’est le cas dans les lycées agricoles. Le copilotage
devrait davantage se concrétiser avec la mise en place des « contrats tripartites ».
Aujourd’hui, théoriquement, l’établissement signe un contrat d’objectifs avec les autorités
académiques, et une convention avec la collectivité territoriale. L’idée est de fusionner ces
deux contrats en un seul. Le rectorat et la collectivité se mettront donc autour de la table, avec
l’établissement, pour soutenir son action.
-
L’acte III de la décentralisation renforce aussi le copilotage du système.
Dans l’enseignement professionnel par exemple, la carte des formations sera élaborée
« conjointement » par la région et les autorités académiques. Même chose pour les projets
éducatifs territoriaux [PEDT] : autrefois cantonnés au primaire, ils sont désormais autorisés
dans le 2d degré. Les régions et les départements se considèrent comme coéducateurs aux
côtés de l’Etat. Leur rôle n’est plus seulement matériel, il est aussi pédagogique.
60 Annexes Partie 2 61 Annexes Partie 3 : Rapport sur l’emploi en Ile de France à l’horizon 2030 62 Annexes Partie 4 63