CONCLUSIONS RAPPORT RENASUP idF « Quelques éléments d’analyse pour l’avenir de l’enseignement supérieur catholique en IdF » MARS 2014 41/ Quelques remarques sur les enjeux : 411/ L’importance de l’Enseignement supérieur pour les lycées catholiques d’ile de France : ‐ L’évolution des effectifs : Permettre un développement, qui sera sans doute moins rapide que dans les dernières années, ‐ Avec quel développement territorial ? Un développement coordonné en Ile de France, qui évite une trop grande centralisation et prend en compte les évolutions du Grand Paris ( développement dans « les périphéries ») 412/ avec des spécificités liées à la mission et à un fonctionnement en réseau : ‐ Dans quelles filières et pour quels parcours ? . des cursus prioritairement dans le domaine de l’Industrie haut de gamme , et des Services, en lien avec l’évolution de l’emploi en Ile de France, mais pas seulement, (services « cognitifs » ( à forte valeur ajoutée), mais aussi services opérationnels et de proximité. . La carte des formations de l’EC sup, et de l’éventuel redéploiement territorial doit être redéfinie par une taille critique, avec une logique de pôles d’excellence. . vers des parcours complets de L3 ( 2 +1 ) ; ‐ des parcours L3 qui permettent de promouvoir les STS comme années d’entrée dans l’enseignement supérieur avec une « certification intermédiaire ». ‐ Et ne pas « bacpro- iser » les STS ( question des quotas), ce qui entrainerait une modification du recrutement ( niveau, recrutement sociologique…. ) et un risque de dévalorisation du BTS. . l’importance des CPGE : ‐ avec une forte spécificité de l’enseignement supérieur catholique en Ile de France : . la qualité de la liaison lycées-post-bac et la continuité des parcours Bac – 3/ Bac + 3 ‐ Avec une réflexion et des actions communes, sur les savoirs et compétences requis pour réussir son entrée dans l’enseignement supérieur, ( EX, Cordées….), ‐ et des actions communes pour l’orientation . pour assurer la continuité des parcours Lycée/post-bac et augmenter les flux d’entrée dans l’enseignement supérieur catholique, . comme les flux entre structures de l’enseignement catholique durant le cursus. . et sécuriser la liaison lycée-post-bac et la réussite en 1er cycle ; ( passerelles L1/STS, STS/L3 sur des pôles …) . l’importance de la formation « intégrale » de la personne dans l’enseignement supérieur et l’accueil des plus fragiles : ‐ la dimension spirituelle, ( DSE….), éthique et professionnalisation …. ‐ L’accompagnement vers des qualifications de niveau 3 ( et plus ) de jeunes plus en difficulté (par leur cursus d’origine, leurs difficultés socioéconomiques…). . des cursus « internationalisés » : ‐ pour développer les compétences de mobilité des jeunes, et positionner les cursus en lycée catholique dans le paysage très concurrentiel de l’enseignement supérieur en Ile de France ( vis-à-vis des étudiants, français ou étrangers, et des familles). ‐ Un investissement en capital humain et le passage à l’ère du numérique : Une grande partie des problématiques de l’enseignement supérieur : continuité des parcours, sécurisation… renvoie à des compétences pédagogiques et de pilotage mais aussi à l’appropriation des enjeux d’adaptation par les acteurs, des conséquences introduites par l’économie de la connaissance. L’enjeu est donc de renforcer la formation.des enseignants et des personnels. ‐ Des liens étroits avec le monde professionnel (entreprises, branches…) Pour favoriser la professionnalisation 413/ Avec quels partenaires ? ‐ Les conventions de certification : ‐ dont les conventions avec les partenaires privilégiés : . avec l’application du protocole RENASUP /UDESCA ‐ développer les possibilités et renforcer les partenariats : . avec des Ecoles FESIC . avec le CNAM . avec des universités étrangères , ( l’Ex de Coventry), notamment des Universités catholiques ‐ Les relations avec les institutions et les moyens du développement . la nécessité de participer aux instances de concertation ‐ Les commissions académiques post-bac ‐ La Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur . La nécessité de diversifier les sources de financement des formations ? . Professionnalisation et financement par les fonds d’apprentissage et de formation . Mobilité et financement européen . des formations aidées de fonds privés , l’appel aux Fondations ( Fondation ST Matthieu et Cordée …) 42/ Quelle démarche RENASUP IDF ? ‐ Le rôle de RENASUP IDF : Proposer « une instance d’expertise, de réflexion, d’étude et de conseil », favoriser la mise en réseau régionale des lycées sous contrat d’enseignement supérieur d’Ile de France Développer le lien avec les autres établissements d’enseignement supérieur d’IdF ( l’ICP, les établissements de la FESIC) ‐ La mise en place d’un observatoire : ‐ Animer des groupes de travail ‐ Proposer aux acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France Des données d’analyse prospective Une aide à la mise en place des projets Et à la coordination des projets ‐ En lien avec les partenaires RENASUP Quelques éléments d’analyse pour l’avenir de l’Enseignement supérieur catholique En Ile de France Mars 2014 Isabelle des Bourboux 1 Merci à E Bonsch, MP Combescure, JM Petit pour leur aide 2 SOMMAIRE 1. Etat des lieux et évolution de l’Enseignement supérieur 2. Contexte règlementaire et prospective 3. Emploi et prospective 4. Quelle réponse aux grands enjeux de l’enseignement supérieur catholique d’Ile de France ? Annexes 3 Partie 1 : Etat des lieux et Evolution quantitative 11/ Etat des lieux et Evolution de l’Enseignement Supérieur en France 1 ‐ Taux de poursuite des bacheliers / Evolution 2012-2022 ‐ Bac généraux : stabilisation du taux de poursuite dans les 4 grands types d’établissements ‐ Bac technologiques : . croissance du taux de poursuite en Universités, 1/5 ( au détriment des STS, moins de 1/4) ‐ Bac professionnels : . augmentation du taux de poursuite en universités . et en STS ( 1/5) 2008 Bac Gaux Univ 54.7 Iut 11 Sts 7.8 Cpge 13.8 Bac Techno 68.6 Univ 15.8 Iut 9.8 Sts 41.6 Cpge 1.4 Bac pro 21.9 Univ 4.7 Iut 0.8 Sts 16.5 2012 2017 2022 54.6 10.6 7.5 13 69.3 18.7 9.7 39.3 1.7 26.9 8 0.8 18.1 54.7 10.5 7.4 13.1 67.3 19.3 9.1 37.5 1.5 27.8 8.2 0.8 18.8 54.7 10.5 7.3 13 67.1 19.5 9.1 37 1.5 28.8 8.4 0.8 19.6 1 Note d’information Enseignement supérieur et recherche 13.09 ( oct 2013), « Projections des effectifs dans l’enseignement supérieur pour les rentrées 2013 à 2022 » 4 ‐ Conséquences sur les effectifs : Effectif selon bac Bac gaux Bac techno Bac pro ‐ 2012 294500 124800 189000 2022 Var 332500 12,90% 120800 -3,21% 172600 -8,68% Flux d’entrée en 1ère année . Une croissance des effectifs entrants en CPGE, . Une stabilité des entrants en STS Services . Une baisse pour les STS Production Flux d'entrée en 1ère ann en Ens sup 2012 Univ IUT dt Indust dt tertiaire CPGE STS dt prod dt serv Ensble ‐ 2022 Var 22/12 Nb Nb Nb % 240979 261600 20621 49631 51900 2269 20775 21700 925 28856 30200 1344 40726 45300 4574 128182 126500 -1682 43495 40000 -3495 84687 86500 1813 459518 485300 8,56% 4,57% 4,45% 4,66% 11,23% -1,31% -8,04% 2,14% 25782 5,61% Conséquences potentielles de la loi ESR : . Maintien des entrées en STS , avec les Bac pro . Hausse légère du taux de poursuite des bac techno 5 ‐ Projections s/ composition des STS : Une stabilité 2012 % STS Bac gaux Bac techno Bac pro ‐ 21% 47% 32% 2022 % 24% 43% 33% Evolution des cursus de licences Evolution des effectifs en Cursus Licences Droit SES, AES Lettres, Sc hum Sc , Staps Santé Total 2012 120784 120520 2022 Var en % 134200 123900 11% 3% 288518 175226 69637 313200 192800 81000 9% 10% 16% 774685 845100 9% En extrapolant sur une croissance régulière selon les années, on peut estimer que les L3 augmenteront de la même façon que la moyenne des cursus Licences, information importante pour la mise en place des L3, post STS ( ou IUT). 6 ‐ Réussite et échec en 1er cycle 2 : Devenir des étudiants entrés en 2011 ( Ann univ 20112012) tx de passage mm filière Fil gales ( hors santé) ‐ 39,40% tx de redbl autres fil 2% Tot passage 41,40% mm fil Sortie autres fil 17,90% 8,40% Total Redb 26,30% 32,20 % En Licence, Ainsi, seul un étudiant sur deux passe directement en deuxième année de licence (un sur quatre redouble et un sur quatre se réoriente ou abandonne ses études supérieures), alors que parmi ceux qui parviennent en troisième année de licence générale, près de sept étudiants sur dix obtiennent le diplôme en un an (neuf sur dix en licence professionnelle). ‐ En DUT, le passage en seconde année est élevé : il concerne sept étudiants sur dix. Le taux de réussite en seconde année l’est également : près de neuf étudiants sur dix ont obtenu leur diplôme à la session 2011. 2 MESR, Note d’information « Réussite et échec en 1er cycle. » Novembre 2013. 7 12/ Etat des lieux et évolution de l’Enseignement supérieur en lycées catholiques en France ( Renasup)/ Rappels Chiffres 2012-2013 Enseignement supérieur catholique 2012‐2013 Source: ECA 2013 Lycées catholiques 62 297 Ecoles de la FESIC 31 844 Universités catholiques UDESSCA 41 036 TOTAL 135 177 Plus de 135 000 étudiants, 14,5 % des étudiants de CPGe et près de 20 % des STS. Privé sous contrat Total France en % du total STS avec BTSA 47 954 246 025 19,5 % CPGE 11 653 80 411 14,5 % Total 1 59 606 326 436 18,3 % Autres 2 691 Total 2 62 297 8 Ens supérieur 2 382 000 % Privé catholique / ds Ens sup 5,7 % Ile de France 635 041 26,6 % des effectifs nat Privé catholique en IDF 30 426 4,8 % L’enseignement supérieur catholique représente moins de 6 % des étudiants 9 13/ Etat des lieux et Evolution de l’Enseignement Supérieur d’Ile de France L’ile de France3 : ‐ Plus de 625 000 étudiants, ‐ Dont plus de la moitié dans l’Académie de Paris Ile de France 625 592 Académie de Créteil 21 % 129 197 Académie de Paris 52 % 324 552 Académie de Versailles 27 % 171 843 ‐ Répartition des étudiants par types d’établissements Plus de 360 000 étudiants sont en universités , soit 58 % . ‐ L’enseignement supérieur en lycée : Près de 70 000 étudiants sont en lycées. Les CPGE accueillent 4 % des étudiants et les STS 7 %. Ce qui représente près du 1/3 des étudiants en 1er cycle. ( 12 % pour les CPGE et 20 % pour les STS). Etudiants /établissements en IDF Cpge 26 013 Sts et ass 43 863 Universités 362 678 autres formations ingen 25 756 univ privées 5 107 ec de commerce 41 977 ec param, sociales 27 664 autres 92 534 Total 625 592 3 4% 7% 58% 4% 1% 7% 4% 15% Sources : MESR, Atlas régional , les effectifs d’étudiants en 2011‐2012. Mars 2013 10 4% 15% 7% cpge Sts et ass 4% Univ a form ingen 7% univ priv 1% 4% ec de comm ec param, soc autres 58% ‐ ‐ Importance des 3 académies selon le type d’établissements : Les CPGE, les Ecoles de commerce sont nettement concentrées à Paris, alors que les STS se répartissent dans les 3 Académies. Ec de Universités commerce CPGE STS Creteil Paris Versailles 13,06% 56,37% 30,57% 28,91% 39,32% 31,76% 24,87% 46,73% 28,40% 3,4 % 60 % 36,55 % 11 ‐ Les universités publiques et la liaison lycées-Post-bac4 Le cursus Licence rassemble plus de 205 000 étudiants ( chiffre en diminution). Effectifs en universités publiques en IDF5 Cursus lic Master Doctorat Total 2012-2013 Var 205925 -0,60% 134060 0,90% 22287 -1,90% 362272 Paris représente près de 45 % des effectifs d’étudiants en Licence, en Ile de France. Part des académies ds cursus licence Paris Créteil Versailles ‐ 44,80% 25,80% 29,40% Nouveaux bacheliers Plus de 52 000 jeunes bacheliers entrent en L1 ( Année 2012-2013), chiffre en légère augmentation, traduisant cependant une diminution des entrées en Economie-Gestion, et AES et en Sciences. Nouveaux bacheliers Var Total drt, sc po eco, aes lettres, sc hum Sciences Santé Iut 52311 2,20% Croiss Diminut Croiss Diminut Croiss Stable 4 5 Service statistique Académique Paris, Note d’information de Juillet 2013. Notons l’importance des étudiants étrangers : en cursus licence, plus de 44 000, et plus de 13 % des étudiants 12 ‐ Académies d’origine des bacheliers inscrits en L1 Les Universités publiques de Paris accueillent de nombreux bacheliers des autres Académies , 49 % des inscrits ont eu leur Bac dans les autres Académies d’Ile de France et plus de 15 % ailleurs. Cette caractéristique de recrutement se retrouve, mais dans une moindre mesure pour les Universités de Créteil et de Versailles. Nouveaux Bacheliers / Académie d'origine Ac d'or Académie de Paris Académie de Créteil Académie de Versailles ‐ Autres A idf Autres 35,70% 49% 15,30% 69,10% 22,50% 8,40% 77,20% 11,50% 11,30% Accès des élèves en L1 selon le Bac On note des différences importantes selon les Académies : Les Universités de Créteil et Versailles accueillent en L1 beaucoup plus de bac technologiques et professionnels ( en chiffres et en %) que les universités parisiennes. Nouv bacheliers / Académie Paris bach insc L1 Bac gal Bac techno Bac Pro 23122 20741 1635 746 Créteil 12496 89,70% 8499 7,10% 2659 3,20% 1338 Versailles 16693 68,00% 12793 21,30% 2869 10,70% 1031 76,60% 17,20% 6,20% Au total, en Ile de France, plus de 7000 bacheliers technologiques entrent en L1 et plus de 3000 bacheliers professionnels. 13 ‐ Apprentissage et Enseignement supérieur en Ile de France6 Avec plus de 41 000 apprentis en enseignement supérieur, 50 % des effectifs, l’Ile de France se démarque des autres régions. Importance de l'ens sup ( en nb d'apprentis) 2011-2012 Frce Niv 1 Niv 2 Niv 3 Tot Sup Tot ‐ Idf 8% 5% 15% 28% 17% 13% 20% 50% 82800 Secteurs de formation des apprentis-étudiants Les étudiants-apprentis sont à plus des 2/3 dans des formations en Services. NIV (2011-2012) NIV 1 2 NIV 3 nb d'apprentis 14184 10640 16440 Product 28% 20% 23% Services 64% 78% 76% Autres 7% 3% 1% ‐ Origine des apprentis-étudiants : A plus des 2/3 , ils viennent de formation sous statut scolaire ; ce qui démontre les possibilités de continuité de parcours que présente l’apprentissage pour des élèves, ou des étudiants. Provenance des apprentis en Sup F en Appren Niv 1 Niv 2 Niv 3 F scol Empl, chom N dét 15% 76% 4% 19% 66% 10% 10% 71% 11% 5% 5% 8% 6 Conseil régional d’Ile de France, Panorama 2012 de l’apprentissage en Ile de france 14 ‐ Evolution des effectifs d’apprentis : Les effectifs d’apprentis en enseignement supérieur ont augmenté plus vite que la moyenne (croissance de 8 %), avec une augmentation de plus de 30 % du nombre d’apprentis en master . Evolution 2009/ 2011 Var Niv 1 Niv 2 Niv 3 Moy 31% 18% 14% 8% 15 16 14/ Etat des lieux et évolution de l’Enseignement Supérieur en lycées catholiques Renasup IDF7 Les lycées catholiques sous contrat d’Ile de France rassemblent près de 13 000 étudiants à la rentrée 2013, soit 18 % de plus qu’à la rentrée 2009. Etudiants en PSC en Ile de France BTS CPGE L-LP-M AUTRES TOTAL 2009/2010 5906 3773 370 857 10906 2011/2012 6348 3936 513 1011 11808 2013/2014 6906 4151 778 1105 12940 Les lycées catholiques représentent ainsi 15 % des effectifs des CPGE et 15 % des STS de l’Ile de France. ‐ Le poids dans l’enseignement supérieur catholique en France : CPGE STS Lyc cathol d’ IdF 4151 6906 Lyc cathol Nat 11653 47954 % de l'Idf 35,6% 14,4% L’Ile de France est sur-représentée en CPGE dans l’enseignement catholique ( + de 35 %). 7 Etude à compléter avec l’analyse de l’ICP et des Ecoles de la FESIC. 17 ‐ Poids dans les effectifs en lycées catholiques en Ile de France ( uniquement formations sous statut scolaire, sous contrat) L’enseignement supérieur ( sous statut scolaire) représente 3,3 % des effectifs, mais un poids beaucoup plus important à Paris ( près de 6 %). Le croissance de l’enseignement supérieur est nettement plus forte ( + de 7 % depuis 2009). Format ss stat scolaire en PSC8 Créteil Eff globaux 2009/10 2013/14 Var (indices) Eff Sup F ss stat scol 2009/10 2013/14 Var Poids ds eff tot 2009/10 2013/14 Paris Versailles IDF 69 765 71 436 102,40 76094 77522 101,88 117 010 123 005 105,12 262 869 271 963 103,46 1 176 1237 105,19 4185 4595 109,80 3 147 3 278 104,16 8 508 9110 107,08 1,7% 1,7% 5,5% 5,9% 2,7% 2,7% 3,2% 3,3% 8 Chiffres communiqués par les Secrétariats de CAEC ; ces chiffres ne comprennent pas les formations hors contrat, notamment l’apprentissage 18 ‐ Composition à la rentrée 2013 : . Les étudiants en STS représentent plus de 50 % et les étudiants en CPGE plus de 1/3 des étudiants des établissements sous contrat. . Les étudiants en Licence représentent 6 % des étudiants. 2013/2014 6% 9% BTS CPGE 32% 53% L‐LP‐M AUTRES ‐ Dans les Autres formations, notons l’importance des formations Expertise-comptable : plus de 650 étudiants ( DCG et DSCG ; rentrée 2012). ‐ Formations tertiaires et industrielles : Les formations sont principalement tertiaires, notamment en BTS ; et les formations industrielles ont reculé en effectifs et en importance dans l’ensemble des BTS. Répartition des effectifs en BTS Tertiaire et industriel 2009/2010 2013/2014 Tert 5472 92,7% 6313 94,4% BTS ind Total 434 5906 7,3% 328 6685 4,9% 19 ‐ Evolution des effectifs La croissance des effectifs étudiants des lycées catholiques d’Ile de France est rapide. La croissance est la plus forte dans les parcours Licences/Licences professionnelles ; les effectifs de L3 ont plus que doublé depuis la Rentrée 2009 , pour atteindre à cette rentrée près de 780 étudiants. Si l’on rapproche les effectifs de STS et de Licences, on constate qu’il y a aujourd’hui 1 étudiant s/ 4 de STS (privé sous contrat) qui peut poursuivre en Licence ( en 2009, seulement 13 %). Effectifs étudiants des Lycées catholiques sous contrat d’Ile de France ( indices) ( 100 en 2009/10) BTS CPGE Lic, Lic pro Autres Total 2011/12 107,5 104,3 138,6 118,0 108,3 2013/14 116,9 110,0 210,3 128,9 118,7 ‐ Comparaison de la croissance avec les évolutions nationales : De 2009 à 20129, les effectifs des étudiants en lycées catholiques d’Ile de France augmentent plus vite ( 13,8 %) que les effectifs étudiants (3,2 %), et plus vite que dans l’enseignement privé ( + 8,8 %) Les effectifs en STS catholiques en ile de France ont augmenté plus vite qu’au niveau national ( + 13,5 %) et plus vite qu’en moyenne dans l’enseignement privé. Les effectifs des CPGE ont continué à croître alors qu’ils sont stables au niveau national sur la même période. 9 Analyse la plus récente au niveau national, dans le RERS 2013 20 Croissance des effectifs de l’enseignement supérieur catholique en lycées en IdF BTS CPGE Lic, Lic pro Autres Total 2009/10 100 100 100 100 100 2012/13 113,5 107,3 148,6 129,4 113,8 Effectifs en Ens supérieur, évolution nationale 10 Var en % ( x 1000) 2009/10 2012/13 Univ 1386,1 1411,1 1,8% STS tot 240,3 253,7 5,6% Publ 161,2 186,77 15,9% Priv 79,1 84,96 7,4% CPGE 81,1 82,2 1,4% Ec de comm 116,3 131 12,6% Tot 2314 2386,9 3,2% dt privé 400,8 436,1 8,8% ‐ Apprentissage en enseignement supérieur catholique d’Ile de France : A la rentrée 2013, les lycées comptaient plus de 3100 apprentis-étudiants. La croissance des effectifs étudiants-apprentis a été très forte + de 40 % depuis 2009/2010 ( contre + 17 % pour les effectifs d’apprentis). En conséquence, la part des formations post-bac dans l’apprentissage n’a cessé de croître pour atteindre presque 60 % aujourd’hui. L’apprentissage a donc constitué une véritable opportunité de croissance des effectifs étudiants et des effectifs globaux des établissements sous contrat d’Ile de France. 10 RERS 2013 21 Les apprentis en Enseignement supérieur dans les lycées catholiques d’Ile de France Poids Effectifs globaux Total Sup Var de l’effect Var Sup Du Sup en % 4557 2131 46,8% 4823 2124 44,0% 5143 2693 52,4% 5306 2923 55,1% 5336 3126 58,6% Global 100 100 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013 146,69 117,09 2013/2014 22 Partie 2 : Contexte réglementaire et prospective 21/ Contexte règlementaire national: 211/ La loi sur l’enseignement supérieur et sur la recherche (Loi ESR) : Conventions avec des établissements d’enseignement supérieurs et liaison lycées-postbac (quotas) (Juillet 2013) L’Article 33 de la Loi ESR comporte des dispositions importantes pour les lycées d’enseignement supérieur. les quotas en STS et en IUT : ( modifications de l’article L.612-3 du Code de l’Education) - Le texte : 1° Le troisième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées : « En tenant compte de la spécialité du diplôme préparé et des demandes enregistrées dans le cadre de la procédure de préinscription mentionnée au deuxième alinéa, le recteur d’académie, chancelier des universités, prévoit, pour l’accès aux sections de techniciens supérieurs et aux instituts universitaires de technologie, respectivement un pourcentage minimal de bacheliers professionnels et un pourcentage minimal de bacheliers technologiques, ainsi que des critères appropriés de vérification de leurs aptitudes. 23 Les pourcentages sont fixés en concertation avec les présidents d’université, les directeurs des instituts universitaires de technologie, les directeurs des centres de formation d’apprentis et les proviseurs des lycées ayant des sections de techniciens supérieurs. » et plus loin : II. – Après le même article L. 612-3, il est inséré un article L. 612-3-1 ainsi rédigé : « Art. L. 612-3-1. – Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les meilleurs élèves par filière de chaque lycée bénéficient d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée. Le pourcentage des élèves bénéficiant de ce droit d’accès est fixé chaque année par décret. Le recteur d’académie, chancelier des universités, réserve dans ces formations un contingent minimal de places au bénéfice de ces bacheliers. » - Les difficultés d’application, l’exemple de Paris : L’Académie de Paris vient de nous faire parvenir une circulaire ( datée du 10 Mars) pour une application peu claire –et contestable – de la Loi : « L’objectif fixé par le Recteur de l’académie de Paris pour la rentrée 2014, en prenant en compte les spécificités académiques, est d’atteindre le taux de 31,2% de bacheliers professionnels et 50,1% de bacheliers technologiques en STS. Les bacheliers de l’enseignement technologique qui ont vocation à poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur court doivent se voir 24 garantir l’accès à ces formations. Les bacheliers professionnels qui obtiennent les meilleurs résultats scolaires doivent eux aussi se voir garantir l’accès à ces formations. » Remarques sur la circulaire : - Des quotas pour les Bac pro et techno : . des quotas de bac techno ? . pour tous les lycées, et donc pour nous ? - L’absence de concertation avec l’Enseignement catholique - L’analyse . Qu’en est-il des deux autres Académies ? . Comment revenir sur cette question avec les Rectorats, ces dispositions s’apparentant à un système d’affectation ? . Sachant que nous sommes engagés partout déjà dans la réussite des Bac pro en STS et que nous atteignons sans doute les quotas de Bac pro en STS les conventions : - Le texte : « Chaque lycée public disposant d’au moins une formation d’enseignement supérieur conclut une convention avec un ou plusieurs établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel de son choix dans son académie afin de prévoir des rapprochements dans les domaines pédagogique et de la recherche et de faciliter les parcours de formation des étudiants. 25 Lorsqu’aucun établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel de l’académie ne propose de formations d’enseignement supérieur en lien avec celles dispensées dans le lycée, ce dernier peut conclure une convention avec un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel situé en dehors de son académie. La convention prévoit les modalités de mise en oeuvre d’enseignements communs aux formations dispensées par les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et à celles dispensées par les lycées. L’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel motive son refus de conclure une convention. La préinscription assure aux élèves la connaissance des conventions existantes entre les lycées disposant d’au moins une formation d’enseignement supérieur et les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel auxquels ils sont associés. Les élèves inscrits dans une classe préparatoire aux grandes écoles d’un lycée public sont également inscrits dans une formation proposée par l’un des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel ayant conclu une convention avec ce lycée, selon des modalités précisées par décret. Cette inscription emporte paiement des droits d’inscription prévus à l’article L. 719-4. « Conformément à l’objectif de réussite de tous les étudiants, les 26 établissements d’enseignement supérieur peuvent mettre en place des dispositifs d’accompagnement pédagogique qui tiennent compte de la diversité et des spécificités des publics étudiants accueillis, dans des conditions fixées par leur arrêté d’accréditation. - L’analyse : L’obligation de conventionner concerne les lycées publics. mais il parait essentiel de préparer des conventionnements ( conventions-cadres Renasup IDF / Etablissements d’enseignement supérieur), pour assurer la liaison lycée-post-bac, pour sécuriser les parcours STS/ Licences, CPGE/Licences, L1/STS la question reste posée aussi de conventionnements « hors académie ». 212/ Renforcement du continuum de formation de l'enseignement scolaire à l'enseignement supérieur (circulaire n° 2013-0012 du 18-6-2013) - Le texte : 1 - Rôle, fonctionnement et composition renouvelés de la commission académique des formations post-baccalauréat La commission académique des formations post-baccalauréat aborde toutes les questions relatives au continuum entre l’enseignement scolaire et supérieur. …… La commission académique des formations post-baccalauréat doit permettre d'avoir une vision complète de l'offre de formation à l'échelle du territoire, y compris les formations hors périmètre du MESR. Elle définit notamment les schémas directeurs du conseil anticipé d'orientation en classe de 1ère et consolide les dispositifs de réorientation entre les formations d'enseignement supérieur d'une académie. 27 Ses missions sont élargies à l'étude de la carte des formations. Les projets d'ouverture et de fermeture de formations dans les quatre grandes filières (BTS, CPGE, DUT, licence) doivent être concertés dans cette instance, avant que les décisions afférentes ne soient prises par les autorités compétentes. 2 - Dispositions pédagogiques permettant de renforcer le continuum de formation 2.1 Une orientation mieux construite ……. - Une orientation progressive tout au long du cursus : limiter les spécialisations précoces est l'une des clés de la réussite étudiante. Il convient d'aider les étudiants à construire leur projet personnel et professionnel, en leur laissant des choix d'orientation ouverts tout au long du cycle licence. Une réorientation choisie : l'articulation avec des dispositifs de repérage précoce des étudiants en difficulté est indispensable. Les établissements d'enseignement supérieur doivent proposer des dispositifs d'accompagnement et de mise à niveau, pour permettre aux étudiants en échec une réorientation rapide ou une insertion professionnelle immédiate. Il s'agit en particulier de mettre à profit la complémentarité entre la licence générale, les CPGE, les BTS, les DUT et les licences professionnelles pour que les étudiants puissent tout au long de leur cursus progresser dans la voie et la méthode d'enseignement qui leur convient le mieux. 2.3 Des dispositifs d'aide à la réussite 2.3.1 Les dispositifs de personnalisation de l'enseignement scolaire Qu'il s'agisse du tutorat, de l'accompagnement personnalisé ou des passerelles, les dispositifs de personnalisation mis en œuvre dans les lycées ont pour objectif de favoriser la réussite des futurs étudiants. 28 ………….. . Dans ce but, les établissements organisent les parcours et favorisent les liens entre les voies de formation et entre les établissements. …… Des passerelles et des dispositifs de préparation à l'entrée en STS sont mis en place pour organiser et préparer les élèves dès la classe terminale. Les modules de préparation peuvent prendre la forme de stages d'immersion en classe de STS, de périodes de renforcement pendant les vacances scolaires, mais aussi d'une collaboration entre les équipes pédagogiques. . 2.3.2 Les dispositifs d'aide dans l'enseignement supérieur L'enseignement supérieur a commencé son adaptation au nouveau profil des lycéens par une diversité de parcours, qu'il s'agisse, sans exhaustivité, des parcours renforcés ou de soutien en licence, de la diversification des formes de classes préparatoires ou de dispositifs de réorientation liés à la PACES ( 1ère ann commune aux études de santé). …. - L’analyse : . extension du rôle de la Commission académique post-bac Notamment carte des formations . articulation des voies de formation et des établissements dans l’enseignement supérieur . articulation des établissements pour la liaison lycée-postbac. 29 213/ Campus des métiers et des qualifications (lettre du 20-2-2014/ MEN - DGESCO A2-2) - Le texte : Le campus des métiers et des qualifications est un pôle d'excellence regroupant en un même lieu ou en réseau des établissements d'enseignement secondaire et d'enseignement supérieur, de formation initiale ou continue. Il associe au sein d'un partenariat renforcé des entreprises, des laboratoires de recherche et des associations à caractère sportif ou culturel. Il comprend au moins un établissement public local d'enseignement et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Il accueille des élèves, des étudiants, des apprentis et des stagiaires de la formation professionnelle. Il peut, le cas échéant, ouvrir le périmètre de recrutement des élèves à l'ensemble du territoire national. Il offre une gamme de formations professionnelles, technologiques et générales, secondaires et supérieures, dans un secteur d'activité correspondant à un enjeu économique national ou régional. Le campus des métiers et des qualifications propose un service d'hébergement, ainsi que des activités associatives, culturelles et sportives. Les formations peuvent comporter une dimension européenne ou internationale. ….. 6- Pilotage et organisation Le regroupement, sur un espace territorial partagé, des acteurs de la formation initiale et continue, secondaire et supérieure, et le partenariat avec les entreprises, les branches professionnelles, les laboratoires de recherche et les associations impliquent un pilotage 30 permettant d'assurer la coordination des actions et l'organisation administrative et financière du campus des métiers et des qualifications. Ce pilotage peut être assuré par un EPLE ou par un EPCSCP ou une association ou encore un GIP dont au moins un EPLE et un EPCSCP sont membres. ……II - Labellisation et suivi des projets II-1 Transmission et labellisation des projets Les dossiers de candidature sont présentés conjointement par le recteur et le président du conseil régional. Les projets doivent être transmis au plus tard le 15 juin 2014. - L’analyse : . un maillage, du type des PRES, - « clusters » -. En Ile de France, en-cours la labellisation d’un Campus de la création numérique. 214/ Loi Sapin 2014 ( Format professionnelle et apprentissage ) A compléter 31 22/ Textes du Conseil régional d’Ile de France : De nombreux textes concernent la politique régionale en matière d’Enseignement supérieur. Il faudra compléter cette analyse par une étude des effets de l’Acte 3 de la décentralisation, le projet de loi devant être voté d’ici Juillet 201411. 221/ Schéma régional de la Formation professionnelle continue tout au long de la vie (2007-2013) Le Schéma comprend une Partie sur l’enseignement supérieur, « le livret d’orientation pour l’enseignement supérieur. » En Préambule, il est rappelé que la Région a « largement dépassé le cadre des formations liées à ses seules compétences ( classes préparatoires aux grandes écoles, sections de techniciens supérieurs, apprentis). (….) En l’état actuel des choses et en l’absence de compétences propres en matière d’enseignement supérieur, (….) l’action de notre collectivité doit fournir un « effet de levier », susceptible d’encourager les différents projets et initiatives des acteurs locaux de la formation, provoquer les synergies indispensables et la mutualisation à l’échelon régional des expériences réussies. » - Principes : 1/ rendre les franciliens acteurs de leur projet / l’orientation - Création d’établissements publics locaux régionaux pour l’orientation ( nouvelle organisation des CIO, et regroupement des acteurs de l’orientation …) - Observatoires des parcours des étudiants 11 A compléter par l’Annexe, article sur les effets de l’Acte 3 de la décentralisation en Education 32 2/ Sécuriser et valoriser les parcours ; complémentarite des voies de formation : . accès Bac pro et techno à l’enseignement supérieur . développement de l’apprentissage pour l’enseignement supérieur 3/ Lutter contre les inégalités et les discriminations Notamment, . égalité d’accès à l’enseignement supérieur . conditions de vie ( logement ..) . Actions en faveur de publics fragilisés 4/ Elever le niveau de formation et améliorer la qualification Notamment, . mobilité internationale . sortie qualifiante au niveau Licence . insertion professionnelle des docteurs 5/ partenariats avec le monde professionnel 6/ Vision globale de la formation de la personne 33 222/ Rapport : « POLITIQUE REGIONALE EN FAVEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE : Délibération-cadre (2011-2016) Extraits 1.1. Un engagement fort et croissant de la Région. Dans le cadre du Contrat de Projets Etat - Région (CPER) 2007-2013, les priorités de la Région concernant le volet enseignement supérieur – recherche se sont traduites par un engagement financier représentant 1,414 milliard d’euros d’investissements, soit la deuxième enveloppe budgétaire du CPER après les transports. ‐ Orientations 2011-2016 : 3.2 Priorités : * le SDRIF (Schéma directeur de la région d’Île-de-France) adopté par délibération du Conseil régional (2008) Dans cette optique, il préconisait notamment : - La mise en réseau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, par exemple au travers des Pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) ; - L’aménagement de nouveaux pôles universitaires qui contribuent à rationaliser la carte des sites existants dans le sens d’un équilibre est / ouest et nord / sud ; - La mise aux standards internationaux des principaux sites universitaires, l’amélioration de leur desserte en transports collectifs et l’augmentation des capacités d’accueil en logements pour étudiants, essentiels au fonctionnement et à l’attractivité des sites ; - la mise en place de synergies entre établissements d’enseignement supérieur, organismes de recherche et acteurs économiques. 34 - Le SDRIF identifie ainsi les territoires majeurs de rayonnement international à conforter (Cité Descartes à Marne-la-Vallée, Saclay – Orsay, Paris centre...) ou à développer (Vallée Scientifique de la Bièvre, Cergy-Pontoise, Versailles - Saint-Quentin, Paris Nord, Evry, etc.). D’autres sites (Melun, Fontainebleau, Sénart, Mantes en Yvelines, etc.) restent à renforcer pour permettre l’accès à un enseignement supérieur de proximité. 3.2.1. Priorités en faveur des étudiants. En matière de logement étudiant, l’offre est insuffisante et en particulier l’offre de logements sociaux (de l’ordre de 8 places pour 100 étudiants, dont 4 en logement social) Un Schéma Régional du Logement Etudiant (SRLE) Tout comme les conditions de vie étudiante, l’échec en premier cycle est lui aussi un facteur important d’inégalité sociale ; . elle soutiendra les établissements qui développeront des politiques expérimentales pour améliorer l’encadrement et le suivi des premières années de formation. . Dans le cadre de ce nouveau dispositif, elle viendra également en soutien aux établissements qui proposeront des politiques ciblées pour faciliter les études de publics qui en sont le plus éloignés, et notamment les étudiants dits « empêchés » de se rendre régulièrement à l’université pour diverses raisons : un handicap physique, une activité professionnelle, des conditions de détention, etc. 3.3 : Principes d’action : * le soutien aux Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) (8 PRES/1 Sorbonne Paris Cité, Sorbonne Universités, Paris Sciences et Lettres, Cergy University, Universud Paris, Université Paris Est, Paris Tech, HESAM). 35 * la concertation comme méthode d’élaboration de la politique régionale, la Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. « la Région souhaite poursuivre, tout au long de la nouvelle mandature, la concertation avec les acteurs. Elle le fera notamment en mettant en place une nouvelle instance de dialogue : la Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette Conférence a vocation à exercer deux grands types de missions : - Une mission de concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche ; - Une mission de recommandation. Elle exercera particulièrement ses compétences dans les domaines de la vie étudiante, de la démocratisation de l’enseignement supérieur, des politiques en faveur de la recherche, de la diffusion et du partage de la culture scientifique, des enjeux territoriaux en matière d’enseignement supérieur et de recherche, et du rayonnement international du pôle francilien d’enseignement supérieur et de recherche. Réunie une fois par an à l’initiative de la Vice-présidence du Conseil régional en charge de l’enseignement supérieur et de recherche, elle devra refléter la diversité et la richesse des acteurs franciliens de l’enseignement supérieur et de la recherche, reflétant à la fois un équilibre dans la représentation des grandes disciplines de recherche et dans les statuts des personnels représentés, une dimension le plus possible partiaire hommes/femmes, ainsi que la diversité des pôles et institutions du système francilien d’enseignement supérieur, de recherche et de valorisation économique, sociale, culturelle et écologique. La 1ère réunion s’est tenue en décembre 2013. 36 4.1.5.L’Aide régionale à la mobilité internationale des étudiants (AMIE , Ecoles, universités et BTS). 223/ 13èmes orientations conjointes Etat-Région : Adaptation de l’offre de formation initiale pour les rentrées 2014 et suivantes (2014-2016) : ‐ Le texte ( extraits) : 1 - Faire évoluer la carte des formations professionnelles et technologiques pour la réussite des jeunes L’atteinte de ces objectifs suppose d’engager pleinement la lutte contre les sorties sans diplômes ni qualifications, estimées actuellement en Ile-de-France de l’ordre de 25.000 jeunes par an. 2.3 Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur grâce à des réponses diversifiées ‐ Plus de 58 000 jeunes suivent désormais, en lycées ou en CFA, une formation menant à une qualification de niveau III ; c’est 21% de plus qu’en 2005, notamment en raison de l’évolution de l’apprentissage : les jeunes sont de plus en plus souvent apprentis (24% en 2005 et 30% en 2012) ‐ Le principal diplôme préparé, le BTS (et BTSA) rassemble 53 000 jeunes dont 1/4 d’apprentis. Les sections de techniciens supérieurs ont vocation à accueillir prioritairement des bacheliers technologiques et professionnels. L’évolution de la carte des STS est à établir en cohérence avec le développement des départements d’IUT. Elle doit prendre en compte l’ambition nouvelle donnée aux formations technologiques rénovées qui visent à permettre aux jeunes qui en sont issus de rejoindre des formations supérieures variées (BTS, DUT, CPGE, licence professionnelle). 37 ‐ L’augmentation de la demande de poursuite d’études chez les bacheliers de la voie professionnelle, la nécessité du niveau III pour l’insertion professionnelle dans certaines filières nous invite à les accueillir plus largement par une augmentation du nombre de bacheliers professionnels dans les sections actuelles. Cette évolution doit être assortie d’un accompagnement pédagogique visant à consolider la continuité de leur parcours, à réduire les abandons en cours de formation et à optimiser leur réussite à l’examen comme le rappelle la circulaire du Ministère de l’éducation nationale pour la rentrée 2013 avec les dispositifs de personnalisation des parcours. ‐ Une restructuration de l’offre accompagnée d’une diversification des formations offertes peut être envisagée pour mieux répondre à la demande des jeunes, aux besoins en emplois et à l’accueil des nouveaux publics qui s’engagent dans une poursuite d’études. Cette restructuration n’implique pas un redimensionnement de l’offre dans l’immédiat même s’il convient de rester très attentif à ce que les capacités d‘accueil en lycées permettent de faire face aux effets positifs attendus d’une part des réformes – celle de la voie professionnelle quant à l’augmentation du nombre de bacheliers professionnels, celle de la voie technologique quant à l’orientation des bacheliers technologiques– et d’autre part de l’objectif d’élévation du niveau de qualification qui devrait se traduire par l’accès d’un plus grand nombre de jeunes en post-bac. Les parcours de formation doivent être consolidés pour permettre au plus grand nombre de jeunes de se qualifier : la persévérance en formation doit être encouragée pour que les jeunes obtiennent leur diplôme 2.4 Maîtriser le développement des formations de niveaux I et II en apprentissage 38 Les formations de niveaux II et I peuvent être proposées en CFA : elles rassemblent 27 000 apprentis, soit près de 1/3 des apprentis. Elles ont connu un développement important ces dernières années. Leur développement peut se poursuivre dès lors qu’il répond à des besoins sociaux et économiques, et avec le souci de la qualité du montage pédagogique et financier des projets. Mention particulière doit être faite des licences professionnelles. Les lycées et les CFA qui construisent des partenariats avec l’Université pour de telles ouvertures sont invités à le signaler, étant rappelé que ces diplômes relèvent de l’Université. ‐ Analyse des 13 èmes orientations régionales ( en Annexe ) Préconisations / diplômes ‐ L’analyse de la politique régionale : ‐ La Région développe son champ d’intervention dans le domaine de l’enseignement supérieur ; au-delà de ses compétences propres. Il faudra suivre les effets de la décentralisation acte 3 sur ces compétences ( mise en place de services régionaux d’orientation …) . ‐ La Région s’implique dans la carte des formations de l’enseignement supérieur, ( par l’enseignement professionnel et l’apprentissage) et dans la logique de développement territorial ( « clusters ») . ‐ Mais elle s’implique aussi dans les conditions de réussite des étudiants : logement, aides financières et aide à la réussite en 1Er cycle. 39 ‐ . Elle met en œuvre une concertation des acteurs , avec la Conférence régionale des acteurs . 40 23/ Projets académiques Des objectifs et des actions concernent l’enseignement supérieur dans les Projets académiques de Paris et de Versailles. Les priorités concernent la liaison Lycée-post-bac ( avec notamment l’application de la loi ESR). 231/ Académie de Paris ‐ Dans le Projet académique 2010-2013 : Axe 4 : « valoriser les voies technologiques et professionnelles » . un taux de passage des Bac Pro en STS de 9 % Axe 5 : « favoriser la continuité et la réussite des parcours scolaires jusqu’à l’enseignement supérieur. » ‐ Objectif 1 : égalité des chances . action 1 : ouverture sociale des CPGE taux de boursiers : 2009/2010 : 19,9% ; 2012/2013 : 24,5 % . action 2 : faciliter la poursuite d’études post-bac quelle que soit la voie de la formation d’origine. ( cf Bac pro) . développement des Cordées de la réussite . travail sur les passerelles L1/STS . réflexion sur une convention académique définissant les modalités d’équivalence entre CPGE et universités 41 ‐ Objectif 2 : faciliter la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur . Action 1/ PDMF . Action 2 : Mise en réseau et collaborations des lycées, universités, CPGE et Grandes Ecoles . Groupes de travail s/ passerelles L1/STS ; BTS/Licences Evolution de la carte des formations ( L1 professionnalisante) ‐ Dans le Projet académique 2013-2016 : Ne figurent plus d’axes spécifiques pour la liaison lycée-post-bac , ou pour l’Enseignement supérieur. 232/ Académie de Versailles ‐ Projet 2011-2015 Axe 1 : Renforcer et homogénéiser les performances de l’Académie : ‐ Des lycées à l’enseignement supérieur : . Objectif : Développer et aménager les poursuites d’études vers l’enseignement supérieur . Méthode : Créer les conditions de réussite après le Bac ( accompagnement des orientations, appui aux poursuites d’études des bac pro ) Développer les formations en apprentissage et la formation tout au long de la vie. 42 233/ Académie de Créteil ‐ Projet académique 2012-2015 Axe 2 : Préparer chaque élève à une insertion réussie dans la société : . définir une offre de formation initiale et continue adaptée Pas de disposition spécifique pour le Sup 43 44 45 Partie 3 : Emploi et prospective en Ile de France 12 31/ Les caractéristiques de l’emploi en Ile de France : L’Ile de France comptait en 2010, 5 650 000 salariés, 24 % des effectifs nationaux. ‐ Secteurs : Les salariés se répartissent dans les secteurs suivants: . 86 % dans le secteur tertiaire, . 8 % dans l’industrie . 5 % dans la construction ‐ Qualification : 26 % des salariés d’ile de France sont cadres ( 15 % au niveau national), 25 % , professions intermédiaires ( 23 % au niveau national) ; les ouvriers représentent seulement 19 % de l’emploi salarié (29 % en France). ‐ Eléments d’analyse structurelle : Industrie en Ile de France et services associés Même si l’emploi industriel représente un poids moins important qu’en France, la région est quand même la 1ère en termes d’effectifs industriels ( plus de 480 000 emplois ). 12 Rapport d’étude « les créations d’emploi à l’horizon 2030 en Ile de France », Déc 2012 , Défi‐métiers, Conseil Régional d’Ile de France ; Rapport en Annexe 46 De plus, l’industrie a externalisé les activités de services et ceux-ci, dont la dynamique est liée à l’industrie représentent une part importante des emplois franciliens : ‐ Services opérationnels ( entretien, maintenance, …..) plus de 430 000 emplois ‐ Services cognitifs (RD, architecture, consulting…) : près de 500 000 emplois Secteurs d’intermédiation et de construction, services d’utilité collective et liés au développement de la personne : ‐ Secteurs d’intermédiation ( finances, immobilier, tourisme, hôtellerie, commerce …) : Les activités financières ( banque, assurances), liées au tourisme, le commerce, les activités immobilières devraient se développer ou rester stables. Au total, près de 1 millions d’emplois. ‐ Services d’utilité collective et liés à la personne : L’évolution de l’emploi dans les administrations publiques et des emplois liés à la santé, au service à la personne est en lien avec l’évolution des revenus et la démographie. La tendance serait à la stabilisation de l’emploi, sauf évolution démographique plus favorable. impact du Grand Paris : Le projet du grand Paris devrait avoir des effets favorables sur l’évolution de l’emploi ( activités suscitées dans le BTP, accélération de l’augmentation de la population francilienne….). 32/ Un scénario d’évolution de 2010 à 2030 : L’analyse prospective a retenu 3 scénarios ; nous présentons le « scénario contraint » (évolution conforme aux projections OCDE). De 2010 à 2030, plus de 700 000 emplois seraient créés en ile de France. 47 ‐ Notamment dans les activités de services liées à l’industrie ( services « cognitifs » en particulier ) , qui requièrent de l’emploi de cadres. ‐ Avec une diminution de l’emploi dans les secteurs de moyenne et basse technologie ( ex ; ind automobile) ‐ Avec une croissance aussi des emplois d’intermédiation et de services aux personnes ( en lien avec évolution démographique). Secteurs Evolution de l’emploi 2010-2030 Ind et serv techno et de gammes Dt Conseils, ( + 142 000) 166 000 Ind et serv en déclin ou renouvellement Dt Serv opérationnels ( + 138 000) 75 000 Sect intermédié et construction Dt Constr et immob ( + 104 000) Dt Activ financières ( + 60 500) 218 000 Serv à la pers et d’utilité collective Dont education ( + 51 000) Dont adm publ ( -36 000) 269 000 Conclusion : Le développement de l’Enseignement supérieur devrait se faire en lien avec l’évolution des caractéristiques de l’emploi en Ile de France ( industries haut de gamme, services …), mais pas seulement, car l’Ile de France forme les cadres nationaux, notamment au niveau Master . 48 Partie 4 : Quelle réponse aux grands enjeux de l’Enseignement supérieur catholique en Ile de France ? 41/ Quelques remarques sur les enjeux : 411/ L’importance de l’Enseignement supérieur pour les lycées catholiques d’ile de France : ‐ L’évolution des effectifs : Permettre un développement, qui sera sans doute moins rapide que dans les dernières années, en assurant : La place de l’enseignement supérieur catholique dans l’enseignement supérieur d’Ile de France, la place dans l’Enseignement catholique d’Ile de France la place dans l’enseignement supérieur catholique ‐ Avec quel développement territorial ? Un développement coordonné en Ile de France, qui évite une trop grande centralisation et prend en compte les évolutions du Grand Paris ( développement dans « les périphéries ») 49 412/ avec des spécificités liées à la mission et à un fonctionnement en réseau : ‐ Dans quelles filières et pour quels parcours ? . des cursus prioritairement dans le domaine de l’Industrie haut de gamme , et des Services, en lien avec l’évolution de l’emploi en Ile de France, mais pas seulement, Par exemple : services « cognitifs » ( à forte valeur ajoutée), services opérationnels et de proximité. . La carte des formations de l’EC sup, et de l’éventuel redéploiement territorial doit être redéfinie par une taille critique, avec une logique de pôles d’excellence. . vers des parcours complets de L3 ( 2 +1 ) ; ‐ des parcours L3 qui permettent de promouvoir les STS comme années d’entrée dans l’enseignement supérieur avec une « certification intermédiaire ». ‐ Et ne pas « bacpro- iser » les STS ( question des quotas), ce qui entrainerait une modification du recrutement ( niveau, recrutement sociologique…. ) et un risque de dévalorisation du BTS. . importance des CPGE : ‐ Effectifs et importance dans la population des étudiants de l’enseignement catholiques d’ile de France ‐ En % des étudiants des CPGE de l’Enseignement catholique ‐ en « image » de qualité, 50 ‐ avec une forte spécificité de l’enseignement supérieur catholique en Ile de France : . la qualité de la liaison lycées-post-bac et la continuité des parcours Bac – 3/ Bac +3 ‐ Avec une réflexion et des actions communes, sur les savoirs et compétences requis pour réussir son entrée dans l’enseignement supérieur, ( EX, Cordées….), ‐ et des actions communes pour l’orientation ‐ pour assurer la continuité des parcours Lycée/post-bac et augmenter les flux d’entrée dans l’enseignement supérieur catholique ‐ comme les flux entre structures de l’enseignement catholique durant le cursus. ‐ et sécuriser la liaison lycée-post-bac et la réussite en 1er cycle ; ( passerelles L1/STS, STS/L3 sur des pôles …) . l’importance de la formation « intégrale » de la personne dans l’enseignement supérieur et l’accueil des plus fragiles : ‐ la dimension spirituelle, ( DSE….), éthique et professionnalisation …. ‐ L’accompagnement vers des qualifications de niveau 3 ( et plus ) de jeunes plus en difficulté (par leur cursus d’origine, leurs difficultés socio-économiques…). . des cursus « internationalisés » : ‐ pour développer les compétences de mobilité des jeunes, et positionner les cursus en lycée catholique dans le paysage très concurrentiel de l’enseignement supérieur en Ile de France ( vis-à-vis des étudiants, français ou étrangers, et des familles). 51 ‐ Des mobilités d’études, de stages, organisées en réseau , avec une mutualisation de l’expertise, du travail, et un meilleur accès aux subventionnements européens ( , Erasmus +, et subventionnements nationaux et régionaux). ‐ Un investissement en capital humain et le passage à l’ère du numérique : Une grande partie des problématiques de l’enseignement supérieur : continuité des parcours, sécurisation… renvoie à des compétences pédagogiques et de pilotage mais aussi à l’appropriation des enjeux d’adaptation par les acteurs, des conséquences introduites par l’économie de la connaissance. L’enjeu est donc de renforcer la formation.des enseignants et des personnels. ‐ Des liens étroits avec le monde professionnel (entreprises, branches…) Pour favoriser la professionnalisation 413/ Avec quels partenaires ? ‐ Les conventions de certification : ‐ l’obligation ne s’applique pas aux établissements sous contrat ‐ mais il parait essentiel de préparer des conventionnements ( conventions-cadres Renasup IDF / Etablissements d’enseignement supérieur) . pour assurer la liaison lycée-postbac . pour sécuriser les parcours STS/ Licences, CPGE/Licences . et L1/STS 52 ‐ les conventions avec les partenaires privilégiés : l’application du protocole RENASUP /UDESCA ‐ le texte ( cf en annexe) ‐ les difficultés d’application : conventions de certification des universités catholiques et jurys rectoraux La règle est le conventionnement avec une université publique. En absence de possibilité de conventionnement avec une Université publique, l’Université catholique demande la mise en place d’un jury rectoral (au Recteur de l’Académie ) . Ce qui peut conduire à des difficultés ‐ les conséquences pour les lycées catholiques ( pour la mise en place de cursus nécessitant une certification) : . une démarche avec les Universités catholiques accompagnée par RENASUP . un double-conventionnement possible : coopération pédagogique avec l’Université catholique et certification avec une Université publique ( ou d’autres partenaires, CNAM….) . d’autres « certificateurs » . ‐ Ouvrir les possibilités et renforcer les partenariats : . avec des Ecoles FESIC . avec des Universités publiques . avec le CNAM 53 . avec des universités étrangères , ( l’Ex de Coventry), notamment des Universités catholiques ‐ Les relations avec les institutions et les moyens du développement . la nécessité de participer aux instances de concertation ‐ Les commissions académiques post-bac ‐ La Conférence régionale des acteurs de l’enseignement supérieur ...... . La nécessité de diversifier les sources de financement des formations ? . Professionnalisation et financement par les fonds d’apprentissage et de formation . Mobilité et financement européen . des formations aidées de fonds privés , l’appel aux Fondations ( Fondation ST Matthieu et Cordée …) 54 42/ Quelle démarche RENASUP IDF ? ‐ Le rôle de RENASUP IDF : Proposer « une instance d’expertise, de réflexion, d’étude et de conseil », favoriser la mise en réseau régionale des lycées sous contrat d’enseignement supérieur d’Ile de France Développer le lien avec les autres établissements d’enseignement supérieur d’IdF ( l’ICP, les établissements de la FESIC) ‐ La mise en place d’un observatoire : Travailler sur une base de données : constitution, mise à jour … Et mettre en place une veille règlementaire, économique, …. ‐ Animer des groupes de travail Qui rassemblent les acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France , Et élaborent des analyses et des propositions, ‐ Proposer aux acteurs de l’enseignement catholique d’Ile de France Des données d’analyse prospective Une aide à la mise en place des projets Et à la coordination des projets 55 ‐ En lien avec les partenaires RENASUP (Cf Recommandations Renasup national ) . l'expérimentation d'accords bilatéraux . participe au travail de conception, de suivi, d'évaluation, un membre de Renasup Ile de France qui pourra le cas échéant partager son expertise, solliciter RENASUP au plan national faire partager aux membres du réseau le travail en cours ‐ Définir les rôles respectifs de RENASUP Ile de France et du CREC 56 ANNEXES 57 Annexes Partie 1 13 ème Orientations régionales Formations au développement envisageable Code secteur 200 technol industr 200 technol industrielles 201 techno de commandes des transf industr 223 Métallurgie 227 Energie, génie climatique 232 Bâtiment/ construct, couverture 250 Mécanique générale 251 252 Moteurs et méca auto 323 Tech image et son 326 Informatique 330 Sanitaire et social 331 Santé 331 331 332 Travail social 332 332 336 Coiffure, esthétique Niveau III / BTS Diplômes Assistance tech d’ingénieur Concept prod ind Concep et réal de syst automat Traitement des matériaux Maintenance industr BTSA Divers Divers Divers BTS Fluides Energie environnement Bâtiment Industrialisat des prod mécan Maintenance des engins de TP Design graph opt B comm et med numer SIO Serv en espace rural Opticien lunetier ANlyse de biologie médic puéricultrice Cons en éco soc et famil Educateur spécialisé Educateur de jeunes enfants Métiers de l’esthétique 58 Projet de Loi de décentralisation (2014) (La Lettre de l’Education, n° 785, Sept 2013, Bernard Toulemonde est inspecteur général honoraire de l’éducation nationale). La première partie du projet de loi de décentralisation est actuellement discutée au Parlement. Ce texte induit-il des changements importants dans le domaine de l’éducation ? Il fonde, avec la loi d’orientation sur l’école et celle sur l’enseignement supérieur, ce qu’on appelle « l’acte III » de la décentralisation en matière d’éducation. Celui-ci ne va pas bouleverser le paysage ; il s’inscrit dans ce qui a été engagé depuis trente ans. On peut percevoir trois évolutions : - d’abord, une pénétration croissante des collectivités territoriales au sein des établissements scolaires. En 2004, avec « l’acte II » de la décentralisation, les départements et les régions se sont vu confier diverses missions de service public, telles que l’accueil, la restauration, l’entretien... Le mouvement se poursuit avec l’acte III, puisque la maintenance informatique - aujourd’hui assurée avec des bouts de ficelle ! -, est transférée aux collectivités. - Deuxième évolution : le copilotage croissant des établissements par les collectivités et l’Etat, avec deux hiérarchies qui sont en train de s’instituer : le recteur et le président de région ou du département. - Enfin, on passe de plus en plus de la « décentralisation » à la « régionalisation ». Les régions, qui sont positionnées sur des politiques, sont en train de prendre le pas sur les départements, plus cantonnés à la gestion de proximité. Elles deviennent chefs de file en matière d’orientation, de formation, d’emploi... 59 Comment se traduit ce « copilotage » des établissements scolaires ? - La loi d’orientation sur l’école renforce la présence des représentants des collectivités territoriales dans le conseil d’administration des établissements scolaires. Ne siégeront non plus un, mais deux représentants. Cette mesure ne va pas changer foncièrement la donne, d’autant que les élus sont souvent absents... Le vrai changement aurait été de confier la présidence du conseil à un élu, comme c’est le cas dans les lycées agricoles. Le copilotage devrait davantage se concrétiser avec la mise en place des « contrats tripartites ». Aujourd’hui, théoriquement, l’établissement signe un contrat d’objectifs avec les autorités académiques, et une convention avec la collectivité territoriale. L’idée est de fusionner ces deux contrats en un seul. Le rectorat et la collectivité se mettront donc autour de la table, avec l’établissement, pour soutenir son action. - L’acte III de la décentralisation renforce aussi le copilotage du système. Dans l’enseignement professionnel par exemple, la carte des formations sera élaborée « conjointement » par la région et les autorités académiques. Même chose pour les projets éducatifs territoriaux [PEDT] : autrefois cantonnés au primaire, ils sont désormais autorisés dans le 2d degré. Les régions et les départements se considèrent comme coéducateurs aux côtés de l’Etat. Leur rôle n’est plus seulement matériel, il est aussi pédagogique. 60 Annexes Partie 2 61 Annexes Partie 3 : Rapport sur l’emploi en Ile de France à l’horizon 2030 62 Annexes Partie 4 63
© Copyright 2025 ExpyDoc