La Pneumopathie organisée cryptogénique (POC)

La Pneumopathie organisée
cryptogénique (POC)
Pr Chantal Raherison Semjen
Université de Bordeaux
U897 ISPED
Service des Maladies Respiratoires
CHU Bordeaux
Tableau 3 : Etiologie des pneumopathies interstitielles diffuses sub-aigues ou chroniques
Physiopathologie
Cordier JF, Eur Resp J 2006
Aspects histologiques
• Hypersensitivity
Pneumonia
• Organizing Pneumonia
• Non specific interstitial
Pneumonia
• Usual interstitial
Pneumonia
Critères Anatomopathologiques
Clinique
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Tableau d’IRB, PFLA
Dyspnée  IRA
Autant d’hommes que de femmes
Age moyen début : 50-60 ans
Tabac ? : rôle discuté
Chez les femmes : COP /cycle menstruel
Retard diagnostique : 6-13 semaines
Figure 9 : Pneumonie organisée cryptogénique (POC) se traduisant par des condensations
bilatérales, de densité variables, à limites floues ou nettes, de localisation périphérique,
certains contenant un bronchogramme aérique
Classification clinique et histologique des pneumopathies interstitielles idiopathiques
Importance du LBA : pour éliminer les
autres causes, Biopsies distales +++
Éléments d’orientation étiologique selon la formule du LBA
bilan biologique sanguin minimal
Connectivites
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Hypogammaglobulinémie, DICV
Behcet
Pathologies thyroidiennes
Sarcoidose
Etc…
Figure 10 : H 65 ans, cancer de prostate, mise en route du nilutamide (Anandron®) 3 mois
auparavant, toux, dyspnée et hyperthermie à 37,9°C depuis trois semaines, opacités
alvéolaires bilatérales. Pneumopathie médicamenteuse à l’anandron. Pneumopathie
médicamenteuse au nilutamide
Pneumopathie organisée
PID aigues
• Durée d'évolution de moins de deux mois,
• avec l'installation rapide (souvent en quelques jours) d'une dyspnée
progressive et d'opacités infiltrantes diffuses.
• Des signes de gravité sont parfois présents (cyanose, tirage,
collapsus cardiovasculaire).
• La gazométrie artérielle montre une hypoxémie, souvent mal
corrigée par l'oxygénothérapie (PaO2<50 mmHg pour FiO2>0,6),
traduisant une hypoxémie par shunt droit-gauche intrapulmonaire
au niveau des alvéoles pulmonaires non ventilées mais toujours
perfusées).
• Les formes sévères réalisent un syndrome de détresse respiratoire
aiguë de l'adulte, nécessitant une ventilation mécanique.
• La prise en charge diagnostique et thérapeutique se fait en unité de
soins intensifs ou de réanimation.
Traitement
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Corticothérapie générale
0.75 mg/kg/J-1.5mg/kg/j sur 4-6 semaines
Diminution progressive des doses
Durée totale du TTT n’est pas codifiée
Amélioration clinique et radiologique rapide
Effet rebond chez certains patients à 10 mg/j
Rechutes fréquentes : 60% en fonction des séries
20% des patients >3 rechutes
Protocole GERMOP
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0.75 mg/Kg/J durant 4 semaines
0.5mg/kg/J durant 4 semaines
20mg/J durant 4 semaines
10 mg/J durant 6 semaines
5mg/j durant 6 semaines avant
• Cas sévère (IRA) : bolus 2mg/kg/j durant 3-5 jours
• Cas d’évolution favorable spontané décrits