Olivier Renouf

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é d i t o.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
c a l e n d r i e r.. . . . . . . . . . . . . . . 7
M a x i m u m.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Natalie Ab bott .......................... 11
Intermission.................... 13
M atthe w Day............................ . 15
D a n c e h o u s e.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 7
T a n t ’ a m a t i.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 9
Daybreak
0 7 / 1 4.. . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 1
I n c o n t r i.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 3
Erika Zu e neli .......................... . 24
Sé bastie n Jaco bs ........................ 25
sommaire
s o m m a i r e.. . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Juan Bé nitez............................ 25
Olivier Re no uf ......................... . 26
La
CDS
et
m i c a d a n s e s.. . . . . 2 7
rencontre................ 29
c o n t a c t s.. . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1
3
Quels spectacles de danse vont nous dévorer tout cru ?
Y es-tu ? Là-bas, au sud, dans la cité papale. « Dans la
moiteur de sa croupe d’airain », dirait Gainsbourg. Sous la
coupole du théâtre de la Condition des Soies (de la condition
de soi, marcherait très bien aussi) des corps exigeants nous
attendent, aux aguets, des chorégraphes non pas aux dents
longues ni à la grande gueule, mais au désir intense de danse.
Deux Australiens et une Italo-franco-belge, soit Natalie Abbott,
Matthew Day et Erika Zueneli.
édito
Promenons-nous dans le off pour voir si le loup n’y est pas…
« Maximum » : de la dépense explosive avec le duo culturiste/
danseuse (Donny Henderson-Smith/Natalie Abbott) haut en couleur,
endurance exigée !, vers une certaine fascination, comme le solo
« Intermission » de Matthew Day, débordant vers l’hypnotisme gestuel,
en puissance, presque grégaire.
D’une danse théâtre élégante et subtile (« Tant’amati ») au pur jeu
chorégraphique (danseurs et table compris, « Incontri »), en passant
par le « petit » solo qui résonne et réfléchit à la composition comme
exercice spirituel (« Daybreak 07/14 »), Erika Zueneli déploie ici une
géographie consistante de son univers créatif.
Cette année, donc, le rythme se répartit en deux grandes périodes,
la première australienne, la seconde dédiée à une auteure.
Mais qui a peur du loup ? Afin de découvrir et d’approfondir. De donner
du temps. Du grand méchant loup ?
Christophe Martin
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Les 5,6,7,9,11 et 13 juillet - 10h
Natalie Abbott - « Maximum »
Les 10, 12 et 14 juillet - 10h
Matthew Day - « Intermission »
Du 16 > 22 juillet - 10h (jours pairs)
Erika Zueneli - « Tant’amati »
Du 17 > 23 juillet - 10h (jours impairs)
Erika Zueneli - « Daybreak 07/14» + « Incontri »
calendrier
Dans le cadre de l’événement « Les Matins de la Danse »,
La Condition des Soies et micadanses présentent :
Durée des matinées : 50 min
LA CONDITION DES SOIES
13, rue de la croix – 84 000 Avignon
Réservations :
04 32 74 16 49 (ts les jours de 9h30 à 21h)
[email protected]
www.laconditiondessoies.com
Tarifs :
13€ / 9€ (carte off / adhérents à l’ADDP-micadanses) / 6€ (moins de 12 ans)
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Direction/Chorégraphie : Natalie Abbott
Interprétation : Natalie Abbott et Donny Henderson-Smith
Dramaturge : Matthew Day
Lumières : Matthew Adey
Musique : Daniel Arnott
Une danseuse. Un culturiste. De l’endurance. De la résistance.
MAXIMUM est une pièce de danse. Un duo entre une danseuse et un
culturiste. Deux corps ultra entrainés lancés dans l’exécution d’actes
physiques intenses embarquent le public dans un voyage sensoriel
d’une physicalité extrême. Chaque geste, aussi minuscule soit-il,
est amplifié par la répétition et l’unisson et mène les deux corps
vers le but ultime, la lévitation.
MAXIMUM a du cran. Au fur et à mesure que les deux interprètes
exténuent leurs corps sur scène jusqu’à crouler sous l’épuisement,
une dimension nouvelle, plus humaine prend forme, qui va au delà
des attentes sollicitées par leurs rôles pré définis. Les deux
s’acharnent à un but commun et un résultat qui demande de l’admiration et de l’empathie. Ainsi ils explorent les joies de l’application des sprays de bronzage et autres envolées ballétiques, tout
ceci épicé de lumières chaudes moites. Leur dialogue physique donne
lieu à des manœuvres maladroites mais désarmantes qui ne manquent
pas d’emballer le public.
MAXIMUM cherche à réunir deux disciplines que tout sépare mais loin
de se satisfaire d’en souligner les disparités, la pièce souligne
Maxim u m
A dancer. A bodybuilder. Endurance. Durability.
les ressemblances et la capacité à atteindre une sorte d’unité et
d’harmonie.
MAXIMUM n’est pas une mince affaire. Alors venez vous muscler l’œil
et l’esprit dans ce monde d’excès, de sueur et d’extrêmes.
« Leurs corps partagent un processus et un but commun, en visant le même niveau
d’accomplissement et en atteignant le même niveau d’épuisement. Ensemble, Abbott
et Henderson-Smith présentent une réflexion étrange et fascinante autour de la
dégradation du corps par l’exercice, et de sa capacité à se surpasser.»
www.theguardian.com
Co-produite par Next Wave, PACT Sydney, avec le soutien de Australia Council for the Arts, Arts Victoria, DHS Divas et City of Melbourne. Presenté en Avignon par Dancehouse (Dancehouse International
Program) avec le support de Australia Council IETM Collaboration Project and the Keir Foundation.
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Elle défend l’idée que TOUT EST CHOREGRAPHIE, y compris la
lumière, le son du mouvement et sa conception. Elle utilise
cette vision pour concevoir son travail. Natalie a fait son
propre cheminement en voyageant partout à travers l’Europe,
l’Asie et l’Amérique, et en travaillant avec des chorégraphes
indépendants et des artistes plasticiens à Melbourne, au
Royaume-Uni et à New-York.
Ses œuvres comptent Ultimate Pressure : une immersion sensorielle audiovisuelle créée pour le Next Wave Festival en
2010, Circles For Squares, les pièces de Lucy Guerin pour
Small Spaces (2011), LEVITY - un travail vidéo présenté à la
Blindside Gallery (2012), PHYSICAL FRACTALS (créé au Next Wave
Festival 2012 et présenté au Dance Massive en 2013), DEEP
FLEX (créé au Tiny Stadiums à Sydney en 2013), et SWEAT (né
à Melbourne NOW au NGV en 2014).
Sa nouvelle pièce MAXIMUM sera présentée à la Arts House pour
le festival Next Wave 2014, au Festival d’Avignon en France
et au Performance Space à Sydney en 2014.
Natalie collabore à DEEP SOULFUL SWEATS (un projet fantaisiste
de yoga éclairé) au Chunky Move, qui a récemment été invité
à FOLA et à l’ouverture du Next Wave Festival 2014. Elle est
récemment intervenu aux côtés de Stelarc dans le jury du ART
and BODY au Wheeler Centre for Ideas pour le Festival d’Art
Vivant à Melbourne.
Natalie Abbott
Natalie Abbott crée des performances sensorielles expérimentales.
Natalie est un mentor et un professeur de yoga toujours inspiré et
étonné par le potentiel du corps humain et de l’esprit. Elle est une
interprète avide, une chorégraphe et une artiste expérimentale médiatisée, cherchant constamment à prolonger son métier par la pratique et
l’expérience.
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Concept/interprétation : Matthew Day
Dramaturgie : Martin del Amo
Composition sonore : James Brown
Lumières : Travis Hodgson
construit sur la matière première des deux précédents solos:
Thousands (2010) et Cannibal (2011) dont il réinterprète la tension sensorielle.
Intermission est une oeuvre physique intense qui explore la forme
chorégraphique dans sa durée, et le corps comme lieu du devenir
perpétuel au potentiel infini.
Intermission invite le public à entrer dans une chambre noire bleu
nuit et à rencontrer une figure solitaire, toujours en mouvement
autour de son centre de manière presque imperceptible. Naissant
petit et calme, le mouvement circulaire, répétitif, déclenche une
multiplicité de rythmes inconscients et de vagues souterraines
dès que le geste se déploie.
Une partition minimaliste et continue de James Brown, jouée en
live, se confronte à la chorégraphie, crée une tension et un
relief nés de la répétition hypnotique du mouvement pour laisser
place à des moments suspendus d’énergie et de calme.
Matthew Day continue à explorer la durée du mouvement et sa
forme minimaliste et viscérale : « Intermission s’immerge dans
les vagues rythmiques de l’inconscient profond, qui font surface le long du corps et s’étendent dans l’espace. J’ai appris
que ces obsessions de la forme, du minimalisme, de la durée, de
la répétition et de la déformation me permettent d’envisager la
chorégraphie comme le lieu des perceptions énergétiques.».
Intermission
Dernier volet de la trilogie, Intermission de Matthew Day se
« Matthew Day est sans aucun doute le meilleur chorégraphe de la nouvelle génération australienne. Il est apparu dans le paysage chorégraphique en 2010,
apportant une poétique unique qu’il a entièrement développée, comme venue de nulle
part. Sa série de pièces extrêmement simples, mais conceptuellement rigoureuses a
captivé le public et la danse australienne est dorénavant extrêmement plus riche
grâce à cela. »
Jana Percovic, Real Time
Co-produit par PACT Sydney avec Arts House, Dancehouse et avec les soutiens de Australia Council for
the Arts et Arts Victoria. Presenté en Avignon par Dancehouse (Dancehouse International Program) avec
le support de Australia Council IETM Collaboration Project and the Keir Foundation.
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Matthe w Day
Matthew Day travaille en tant que chorégraphe, danseur et dramaturge à partir de moyens artistiques et de contextes culturels
variés. Matthew est investi dans des pratiques chorégraphiques
conceptuelles qui sont intensément physiques et qui poussent
les limites de la danse et de la performance. Champion de
danse de ballet à l’adolescence, Matthew continue à étudier la
danse et les performances à l’Université occidentale de Sydney
(2003/2004) et au Victorian College of the Arts à Melbourne
(2005) avant de collaborer avec des étudiants de la School for
New Dance Development d’Amsterdam (2006-2009).
Matthew a bénéficié de plusieurs résidences au Critical Path, à
Lucy Guerin Inc., au Chunky Move, à Legs on the Wall, au Cambelltown Arts Centre et au Bundanon Trust, où il a travaillé
avec Deborah Hay son solo Commissioning Project. Matthew est
actuellement engagé dans les prochains projets du BalletLab de
Phillip Adams.
Les solos minimalistes Thousands, Cannibal et Intermission
constituent son projet TRILOGY, très remarqué. Chacun d’eux
explore le corps comme lieu du devenir perpétuel au potentiel
infini. Ces travaux on été présentés au Next Wave Festival, au
Sydney Fringe, au Brisbane Festival- Under the Radar, à Dance Massive,
au Festival de Melbourne et, en 2013, dans une tournée internationale
qui a fait étape à Paris au festival Faits d’Hiver 2013. En 2012, Matthew
a été nominé pour le Green Room Award pour sa performance Thousands
à Dance Massive.
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contemporaine en Australie. A travers son dispositif unique de
résidences, de programmation et de formation, Dancehouse soutient,
depuis 20 ans déjà, les auteurs chorégraphiques indépendants.
C’est un maillon essentiel du paysage chorégraphique contemporain
australien et international. Dancehouse joue ainsi un rôle essentiel
pour le développement de nouveaux paysages chorégraphiques et le
discours qu’il génère, tout comme pour le développement des publics.
Dancehouse a aussi pour objectif de cultiver un réseau de
partenariats et d’échanges, contribuant ainsi à la circulation des
idées et de leurs auteur. Dancehouse considère qu’il n’y a rien de
plus important pour un créateur que la mobilité et la connectivité
à d’autres contextes/territoires/réalités et publics. Depuis 5 ans,
Dancehouse
Dancehouse est le seul centre entièrement dédié à la danse
Dancehouse déploie ainsi des partenariats qui s’appuient sur des
notions de dialogue, de complicité et de réciprocité.
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Conception: Erika Zueneli
Chorégraphie et Interprétation : Erika Zueneli / Sébastien Jacobs
Réalisation décor et regard complice : Olivier Renouf
Scénographie : Perinne Leclére Bailly
Création lumières : Abigael Fowler
Création son : Sébastien Jacobs
l’observe du coin de l’œil, entre deux glissements du temps.
La pièce propose une sorte de constat sur la transformation de
la relation d’un couple, de leur corps, provoquée par le temps,
qui voit se dérouler de façon irréversible toute existence, là,
caractérisée par la succession des jours, des nuits, de tous les
moments.
Leurs attitudes, leurs gestes, sont tous en accord, comme s’ils
étaient hors temps : ils sont, là, bien présents sur le plateau,
mais tels que dans leur mémoire, à travers leurs fantaisies ou
folie ; leur vie d’aujourd’hui s’entremêle et se confond avec leur
vie d’hier. Quelque chose a fondu, tout est confondu.
Une vraie partition chorégraphique, une troublante et étrange mise
en mouvement d’un monde apparemment normal, qui s’est absolument
‘organisé’ au frottement, à l’usage de leur vie commune.
La bande son a été construite et conçue à partir de l’album Comme
à la Radio (B. Fontaine/Areski), et des sons du réel. C’est l’idée
que la pièce dure tout simplement le temps d’un disque (un vinyle),
et qui tourne, et qui tourne, même lorsque la musique est finie.
Tant’amati
Avec Tant’amati Erika Zueneli pose un couple dans l’espace et
«L ’instant s’étire ou se contracte, les regards s’ignorent ou s’expriment. On y
décèle des lassitudes ou de la tendresse, on y palpe le singulier rapport de deux
corps familiers à l’espace qu’ils ont forgé et qui les contient. Entre le réel
d’une relation et son effacement, entre la comédie domestique et le constat désabusé, un bel exemple de ce que la danse peut raconter sans rien asséner»
M. Baudet pour La Libre Belgique (26 oct. 2013)
Production: Asbl Tant’amati en coproduction avec les Brigittines, Théâtre de Bligny dans le cadre
d’une résidence Drac Ile de France avec le Conseil régional de l’Essonne CG91-France, avec le soutien
en accueil studio du CDC la Briqueterie-France. Avec l’aide au projet du Ministère de la Communauté
française Wallonie-Bruxelles - Service de la Danse. Avec le soutien de l’Agence officielle de promotion
international WBT/D et du Grand Studio.
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Chorégraphie et interprétation: Erika Zueneli
Création son: Sébastien Jacobs
Assistant et réalisation décor: Olivier Renouf
Costumes: Colette Huchard
Lumières: Christian Welt
nement fait des mutations. Un système organique, humain ou animal,
sujet héroïque du film d’action, le corps ordinaire s’échappe dans
l’imaginaire, se désarticule, s’abandonne puis s’immobilise pour se
transformer à nouveau dans une instabilité permanente.
Continuellement, le réel et l’imaginaire se confrontent et se
mélangent, en une constante métamorphose entre le soi intime, ce
que nous sommes là aujourd’hui sur ce plateau, livrés au vide ou
à l’abandon, et l’imaginaire d’un corps qui veut devenir autre.
Qu’il s’agisse d’une danse, d’un rien, ou d’un acte volontairement accompli, cela pose la question du devenir, du soi dans son
corps : devenir un autre corps, à travers le sien propre... Et
cela, en ôtant du travail toute indication psychologique, et se
voulant directement physique, même lorsque certaines images très
profondément chargées de sens, se font soudainement jour (le temps
d’un geste, d’un mouvement, d’un élan - le clin d’oeil critique).
Avec DayBreak 07/14 Erika Zueneli re-crée et actualise à l’occasion des Matins de la danse à la Condition des soies cet univers.
Avec un air de ne pas y toucher, le mouvement est d’une sensible
vibration, léger et grave à la fois. Une poésie habitée faite de
frémissements et distorsions. Un parcours fait d’éveils et de
mutations, comme la création d’une identité.
« Sa trajectoire est unique,(...) mais il s’agit pour elle de tourner en
rond, de traverser l’obsession dans la rapidité pour rattraper le temps
perdu. Dans ce parcours, elle explore les sentiments de puissance et
d’impuissance. Ce que l’on rêve, mais aussi ce que l’on abandonne» (...)».
Texte de M. V.
Daybreak 07/14
Crée en 2007 Daybreak explorait le devenir du corps dans un chemi-
Production: L’Yeuse. Coproduction Théâtre de L’L, coréalisation Étoile du Nord. Coproduit par le C.D.C.
du Val-de-Marne/Biennale national de danse dans le cadre de l’accueil studio, avec le soutien à la diffusion d’Arcadi, en résidence de recherche à Micadanses-Paris avec le soutien du Centre National de la
Danse. Remerciements: au théâtre Varia à Bruxelles.
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Conception et chorégraphie : Erika Zueneli
Interprétation : Juan Bénitez, Sébastien Jacobs et Olivier Renouf
Musique : L. V. Beethoven
Son : Sébastien Jacobs
Créations Festival Vrak en 2010
« Sous la table qui nous sépare, ne nous tenons-nous pas
secrètement par la main ! »
Bruno Schultz
Incontri
Comment l’individu s’adapte-t-il aux conflits ! De quoi le conflit
naît-il, que pouvons-nous dire et faire (et défaire) de cette très
particulière relation de proximité, qui engage même un réel partage
d’intimité…
Avec le désir de décrypter les absurdités du genre humain, nous
avons axé cette fois notre regard sur le thème de la confrontation
où l’on a mis en jeu un face-à-face, la rencontre plus au moins
intime et concrète de deux personnes autour d’une table.
Un premier In-contro (de l’Italien In: avec, contro : contre = Incontro : Rencontre) a été réalisé, cette courte pièce a été la première d’une mini-série, les Incontri (Rencontres) dont la situation
de départ était chaque fois la même : deux personnes, attablées
s’affrontent dans des micros événements à durée variable.
Ces petites pièces ont été le premier volet d’une recherche sur la
dialectique du conflit qui a donné suite à la création Tournois,
pièce avec sept interprètes : une danse stratégique sur la notion
d’échec, mettre en échec l’autre ou les autres, être ou devenir
l’échec même d’une situation.
Tout ici est dans le ton absurde et déplacé : le côté ludique du
face à face permet d’en dévoiler les violences avec le sourire.
Dans cet espace, circulent et rebondissent, jeux et enjeux, mimétisme et arrières pensées.
Des rapports de forces, du pas en avant au pas en arrière, se dessinent les
règles d’une drôle de proximité. C’est l’invisible et l’essentiel des rapports
humains qui est mis à jour par quelques gestes, dans un langage universel.
Production : Asbl L’Yeuse (renommée en Tant’amati en 2013) avec le soutien de L’L - lieu de recherche
et d’accompagnement pour la jeune création à Bruxelles, du CCN de Créteil dans le cadre de l’accueil
studio, du C.N.D et Cap* pour le prêt des studios.
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Erik a Zu e n eli
Sébastie n Jaco bs
Acteur, danseur (Né à Dinan)
Chorégraphe et danseuse (Née à Floence-Italie)
C’est entre l’Italie, New-York, la France et la Belgique, qu’Erika
Zueneli a développé son travail de chorégraphe auprès notamment
de figures majeures comme A. Nikolais, M.Cunningham, J.Nadj, S.
Sempere... Notamment en Belgique avec la compagnie Mossoux-Bonté
dont les collaborations sont nombreuses de 1995 à 2011.
Elle crée sa propre compagnie « L’Yeuse » en 2000, à Paris avec
Olivier Renouf avec qui elle développe une collaboration importante.
Très active sur la scène Belge, elle décide de fonder en 2008 sa
propre structure à Bruxelles, renommée en mars 2013 Tant’amati/ASBL.
A son actif : quelques 10 créations, qui portent l’empreinte de
confrontation des langages artistiques et d’une recherche axée sur
l’intimité, le trivial et le quotidien. Au travers de ses créations,
elle poursuit avec délicatesse un travail d’observation de la façon
dont l’être humain noue ou dénoue ses relations à l’autre, s’y perd
ou s’y retrouve. L’humour et la dérision fait partie intégrante
d’une approche qui se veut à la fois sensible et corrosive.
2000 Noon
2002 Les cieux ne sont pas...
2003 High noon
2004 Sarà Sara
2005 Partita-s
2007 Daybreak
2007 Time out.
2009/10 In-contro/ Incontri
2010 Tournois
2011 Varieazioni
2013 (OR)2
2013/14 Tant’amati
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Agrégé en philologie romane et en études théâtrales, Sébastien Jacobs
a abordé la scène par le théâtre universitaire (entre 1988 et 1993).
Depuis 1994, il évolue sur la scène internationale en tant qu’acteur,
danseur, metteur en scène, chanteur, musicien ou créateur son. Il a
maintenant participé à plus d’une 50taine de créations pour différents
metteurs en scène, compositeurs, réalisateurs ou chorégraphes, notamment au sein de compagnies qu’il a co-fondées, comme le HardtMachin
Group (dirigé par Denis Bernard) entre 1994 et 2004, ou le Vivarium
Studio (dirigé par Philippe Quesne) entre 2003 et 2009. Il est depuis
1997 régulièrement interprète pour la compagnie Mossoux-Bonté et est
un proche collaborateur des chorégraphes Sofia Fitas (depuis 2008) et
Erika Zueneli (depuis 2000).
Juan Bé nitez
Étudie danse classique et contemporaine à Las Palmas, Madrid, Barcelone
avec Maria Eulate, Mónica Valenciano, Olga Mesa, Carmelo Salazar, Mercedes
Boronat, Carmelo Fernández, entre autre réalise et gère l’évènement
de danse et festival à Las Palmas: La escalera, 1995 /96, “De cuerpos
presente“ 2000, “A ras de suelo“, 2001/02,“el hueco de ojo“ 2000 /03.
Fonde avec Carmelo Fernández la compagnie de danse Elojodelafaraona en
1997, crée et produit les pièces : Do hens think? (1998), de cuando el
hambre… (1997/98), Maybe Tomorrow (1999), La bodega de los feos (2001),
Zurdo (solo 2002) et Identidades Mediafest (2002).
Travaille comme interprète avec : Les ballets C. de la B. Koen Augustijnen, Import-Export (2006/08), Michèle Noiret, Territoires Intimes (2004),
Rasmus Ölme & Max Cucarro, L’art de la fuite (2003), Mónica Valenciano
projet d´improvisation Disparate nº6 (2000/02) Karine Ponties Brucelles
(2000) Clapso Producciones Marea (1997).
Depuis 2003 crée son travail indépendamment. Tres Tratos solo 2005,
Construcción abierta por todos los lados en création solo 2008/09.
Travaille également avec Erika Zueneli pour Partita–s (2005), Incontri
(2009) et Tournois (2010/11). En 2013 travaille avec Michèle Noiret pour
la création Hors champ.
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La Condition des Soies, est, comme son nom l’indique, un
Danseur-chorégraphe
bâtiment orné de deux belles façades, rue de la Croix et rue
Après des études d’arts plastiques Olivier Renouf forme au C.N.D.C.
d’Angers de 1990 à 1992. Ensuite il est interprète, entre autres, pour
les chorégraphes : Santiago Sempere, Thierry Bäe, cie Silanda: Damiano
Foá et Laura Simi, Isabelle Dublouloz, Julie Desprairies… En théâtre il
collabore avec le metteur en scène et cinéaste Nicolas Klotz (2002),
Philippe Lanton et le chorégraphe japonais Katsura Kan. Il est membre
fondateur de la Coopérative Artistique de Production (Cap)* à Montreuil
Parallèlement il enseigne la danse.
Il commence un premier solo Baking en 1998 puis Baking-Circus en 2000.
Fonde avec Erika Zueneli la compagnie L’YEUSE, ensemble ils créent Les
cieux ne sont pas et est interprète pour les créations High Noon (2003)
Partita-s (2005) Time Out (2007), Incontri et Tournois (2010-11) et assistant aux projets Sarà Sara (2004) Daybreak (2007) In-contro (2009).
En 2006 il crée le solo L’homme renversé, le trio Champs en 2008 et
Terre suspendue en 2012.
théâtre né dans une fabrique de conditionnementde soie, grand
Saluces,régie par l’un des plus anciens Mont de Piété.
Il invite à découvrir son antre et ses vastes univers artistiques avec une programmation riche et diversifiée. Ainsi, la
Condition des Soies assoit sa volonté d’ouvrir le public à la
danse contemporaine, au théâtre classique et contemporain avec
un mélange des genres, arts plastiques, vidéo, mime, masques et
marionnette, et de faire découvrir le travail d’artistes internationaux.
micadanses-ADDP, a été créé en août 2001 avec pour objet de
soutenir, promouvoir et favoriser par tous les moyens la création artistique, plus particulièrement la danse, notamment à
travers :
La Condition des Soies
et micadanses
Olivier Re nouf
* la production et l’organisation de spectacles, évènements et manifestations dont un festival (Faits d’hiver)
* l’accueil et l’accompagnement d’artistes, compagnies et associations professionnelles ou amateurs
* l’organisation d’ateliers, de cours, de stages de formation et
toute activité favorisant les échanges et le dialogue autour de la
pratique de la danse ;
* le développement de la culture chorégraphique dans son ensemble.
La Condition des Soies et micadanses signent cette année leur cinquième collaboration, après l’accompagnement de :
en 2013 :
Raphaël Cottin – Sei Solo
Cécile Loyer – Moments d’absence
Katalin Patkaï – Rock Identity - MILF
Nicolas Maloufi – Les Rois
Pierre Pontvianne - Souffle
en 2012 :
Tatiana Julien - Douve (première figure)
Camille Ollagnier - L’angle mort
Jerôme Ferron & Frédérique Unger - TU
Serge Ricci et Fabien Almakievicz - À l’abri de rien, demain les chiens
en 2011 :
Christian et François Ben Aïm - Ô mon frère et Valse en trois temps (solo)
Mickaël Phelippeau - bi-portrait Jean-Yves
Sophie Bocquet – SLIM
en 2010 :
Jesus Sevari - Childe
Kataline Patkaï - Rock Identity
Aude Lachaise - Marlon
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Le 13 juillet 15h30-17h00
au Village du off
En partenariat avec l’Institut Ramon Llull.
Avec Natalie Abbott, Matthew Day, Kulbik dance company,
et Christophe Martin.
Animée par Philippe Verrièle.
La diffusion et la production des spectacles de danse
demeurent une question épineuse. En France, comme nous
le savons, mais aussi dans d’autres contrées européennes
ou encore plus éloignées.
Les exemples venus de la Catalogne, dans une Espagne en
crise, et d’Australie, pays/continent, viendront éclairer
à la fois les particularismes et les points communs de
cette problématique.
Y aurait-il une sorte de cas — des processus, un destin — spécifique réservé à la danse dans le monde ?
Ou bien les frontières artistiques entre chaque discipline (danse, théâtre, cirque…) seraient–elles donc plus
fortes et primeraient-elles sur la géographie ?
Cette rencontre sera basée sur les témoignages concrets
des chorégraphes présents dans le festival off.
Un pot de l’amitié sera proposé à son issue.
« Produire et diffuser la danse : de la
Catalogne à l’Australie. »
Rencontre
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Matthew Day
Cie. Natalie Abbott
[email protected]
www.natalieabbott.net
Cie. Matthew Day
[email protected]
www.matthewday.com.au
Contact en France :
Lise Leclerc pour Dancehouse
[email protected]
+33 6 64 86 78 96
Dancehouse
Direction artistique : Angela
[email protected]
T: +61 3 9347 2860
F: +61 3 9347 9381
SKYPE : angela_dancehouse
www.dancehouse.com.au
Conquet
150 Princes Street
North Carlton
Victoria, Australia 3054
Erika Zueneli
Cie. Erika Zueneli
[email protected]
+32 494 40 79 58 / + 33 686 44 39 36
www.erikazueneli.com
Asbl Tant’amati rue Forestière 22/4 - 1050 Bruxelles
contacts
Natalie Abbott
Chargée de diffusion & production : Cindy Vaillant
[email protected]
07 61 18 12 21
micadanses
www.micadanses.com
[email protected]
01 42 74 46 00
15,16,20 rue Geoffroy l’Asnier
75004 Paris
Direction artistique :
Christophe Martin
[email protected]
01 44 54 91 91
Administration :
Pascal Delabouglise
[email protected]
01 44 54 90 90
Communication, presse :
Marianne Clair
[email protected]
01 42 77 26 25
La Condition des Soies
www.laconditiondessoies.com
[email protected]
04 32 74 16 49
13 rue de la croix
84000 Avignon
Direction artistique :
Karine Thomassin
[email protected]
06 58 36 73 03
Production / Administration :
Marie Picand
[email protected]
06 45 74 24 48
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Pour ses activités développées à micadanses et au festival Faits d’hiver, l’Association
pour le Développement de la Danse à Paris (ADDP) reçoit le soutien de la Ville de
Paris (Direction des affaires culturelles), de la DRAC Ile de France et de l’ADAMI.
L’ADDP-micadanses, est membre du CDC Paris Réseau, centre de développement chorégraphique (Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’étoile du nord, ADDP-micadanses, studio
Le Regard du Cygne-AMD XXe).