INTRODUCTION GENERALE Rares sont les gens qui

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INTRODUCTION GENERALE
Rares sont les gens qui pensent le plus convenablement possible
aux problèmes de la stérilité conjugale. Ici chez nous, les femmes sont
d’emblée suspectées et condamnées alors que les hommes sont justifiés
et épargnés.
La stérilité conjugale :
* Est-elle seulement causée par la femme?
*Peut –elle être due à l’infertilité masculine ?
Si Oui, quelles sont les causes et les thérapeutiques ?
Après investigation, nous avons trouvé ce que suit :
Parmi les couples consultés pour l’infertilité, environ 25% des
causés sont masculines, 35% d’origines mixte et 30% d’origines
féminines. Les principales causes d’infertilité chez l’homme sont
l’azoospermie, l’asthénospermie, l’akinétospermie, l’asthénie sexuelle et
j’en passe. (8)
Nous concernant, pour éclairer la population dans ce domaine,
nous avons choisi parmi ces causes, l’azoospermie qui semble être la
plus difficile à traiter. Ainsi, notre sujet est intitulé “La Phytothérapie de
l’azoospermie chez les sujets à l’âge de procréer dans la commune de
NDESHA de l’an 2008 à 2012’’.
L’azoospermie est une maladie caractérisée par l’absence totale
des spermatozoïdes dans le sperme. Il existe deux types d’azoospermie
citons l’azoospermie sécrétoire ou non obstructive, lorsqu’il ya absence
de production des spermatozoïdes par les testicules et l’azoospermie
excrétoire ou obstructive, lorsqu’il ya production des spermatozoïdes
mais il existe un problème à un niveau quelconque du transport des
spermatozoïdes dans le tractus génital masculin, de telle sorte que les
spermatozoïdes n’atteignent pas l’éjaculat(5).
L’épidémiologie de l’azoospermie se superpose sur celle de
l’asthénie sexuelle, et celle de l’oligo-Akineto-tératospermie(8).
La fréquence de l’azoospermie sur l’ensemble des pathologies
incriminées dans l’infertilité masculine semble être moindre, mais cette
pathologie est la plus grave car exigeant defois l’intervention
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chirurgicale et demeure réellement un problème de santé publique dans
le tiers monde (8).
L’objectif général de cette étude est de déterminer la fréquence de
l’azoospermie dans la commune de NDESHA.
Les objectifs spécifiques ont consisté à déterminer :





la prévalence de la maladie ;
la fréquence annuelle de cas ;
l’âge des patients ;
l’évolution des patients ;
les recettes thérapeutiques.
Dans le temps, notre investigation portera sur le recensement
des cas d’azoospermie étalés sur la période comprise entre Janvier 2008
et Décembre 2012.
Dans l’espace, cette étude se fera sur la ville de KANANGA,
spécifiquement dans la commune de NDESHA.
Hormis l’introduction et conclusion, l’ossature de ce travail porte
deux grandes parties : la première consacrée à la revue de la littérature
et comportant deux chapitres :
 Chapitre premier portant sur les généralités en rapport
avec l’azoospermie ;
 Chapitre
deuxième
abordant
la
phytothérapie
de
l’azoospermie.
La deuxième partie est essentiellement pratique et s’inscrit aussi
sur trois chapitres :
 chapitre troisième exposant la méthodologie de la recherche ;
 chapitre quatrième présentant les résultats ;
 chapitre cinquième parlant de la discussion des résultats.
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CHAPITRE I : LES GENERALITES
I.1 LES DEFINITIONS
I.1.1 LA PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie est le traitement par des plantes ou par des
extraits végétaux (2).
I.1.2 L’AZOOSPERMIE
L’azoospermie est l’absence de spermatozoïdes dans le sperme(2).
I.1.3 LE SPERME
1. DEFINITION
 on donne le nom de sperme au produit de l’éjaculation.
 le sperme est un mélange des spermatozoïdes et de sécrétions
provenant des vésicules séminales, de la prostate et des glandes
de Cowper.
2. VOLUME
 le volume d’un éjaculat moyen est de 0,5 à 3 ml
 on dénombre normalement 20 à 250 millions de spermatozoïdes
par ml de sperme.
 son pH oscille entre 7,20 et 7,6
3. ASPECT
Le sperme normalement apparaît au moment de l’éjaculation
comme un liquide visqueux, blanchâtre et floconneux.
La sécrétion prostatique donne au sperme une apparence
laiteuse, et les liquides provenant des vésicules séminales et des
glandes de Cowper lui donnent sa consistance mucoïde. Sa viscosité à
l’éjaculation est un caractère important.
Son odeur caractéristique est due à un produit d’oxydation de la
spermine.
Un sperme liquide se rencontre dans le cas d’azoospermie par
oblitération des canaux éjaculateurs. Dans ce cas, il ne possède pas son
aspect floconneux caractéristique(3).
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4. COMPOSITION
Le sperme est essentiellement composé de deux fractions :
a) Les éléments cellulaires : représentés surtout par des
spermatozoïdes correspondant généralement au dixième du
volume total. A côté des spermatozoïdes, on note normalement en
petit nombre, des cellules arrondies d’origines diverses
notamment des leucocytes polynucléaires neutrophiles.
b) le liquide séminal : il correspond à un mélange des secrétions des
glandes annexes du tractus génital (vésicule séminale, glandes
prostatiques, glandes de Cowper). On a pu y mettre en évidence
des sucres, notamment du fructose, des bases azotées (spermine,
choline) et des substances protéiques notamment de nombreux
enzymes.
5. IMPORTANCE DU SPERME
Ce liquide provenant d’un mélange des secrétions testiculaires et
prostatiques, fournit aux spermatozoïdes un moyen de transport et des
nutriments. Il neutralise le milieu acide de l’urètre de l’homme et du
vagin de la femme.
Il convient un antibiotique appelé la Seminalplasmine, qui est
capable de détruire certaines bactéries. Comme le sperme et la partie
inférieure du système reproducteur de la femme contiennent des
bactéries, la Séminalplasmine les maîtrise et favorise ainsi la
fécondation. (3)
I.1.4 LE SPERMATOZOIDE
1. DEFINITION
Le spermatozoïde est une cellule reproductrice mâle produite par
le testicule et apte à féconder le gamète femelle ou ovule.
2. FORME
Il a une forme du têtard, et comporte une tête (contenant le
noyau cellulaire) et un flagelle qui assure sa mobilité.
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Le spermatozoïde est introduit dans le vagin au moment de
l’éjaculation. De là, il s’introduit par le col dans la cavité utérine d’où il
gagne activement les trompes en vue de la fécondation.
3. CARACTERES BIOLOGIQUES
a) LE METABOLISME
Le spermatozoïde dispose de peu de réserves mais possède un
métabolisme intense qui lui fournit l’énergie nécessaire à ses
déplacements. Cette énergie provient de la glycolyse aérobie et
anaérobie.
Sa mobilité en présence d’oxygène est, en outre, stimulée par
l’addition de glucose et surtout de fructose dont la concentration est
élevée dans le liquide séminal (22,4 mg par 10 ml de liquides séminal,
en moyenne). (3) le fructose comme l’aliment énergétique par excellence
des spermatozoïdes.
b) L’INFLUENCE DU PH
Il y a peu de temps, on admettait encore que les spermatozoïdes
étaient très sensibles aux modifications du pH et qu’un pH acide les
tuait, dans un milieu dont le pH est alcalin, leurs mouvements, au
contraire, auraient été activés.
Les travaux récents tendent à démontrer qu’ils sont peu
sensibles à d’importantes variations de pH tant que celui-ci se situe
entre 5 et 10. Ils manifesteraient cependant un optimum d’activités aux
environs de pH 7,5.
c) LA MOTRICITE DU SPERMATOZOIDE
Dans un sperme non dilué, à 37°c, le spermatozoïde humain
avancerait de 35 à 50μ par seconde. C’est le caractère fonctionnel le
plus important des spermatozoïdes.
Tout agent chimique qui inhibe la mobilité des spermatozoïdes
leur enlève leur pouvoir fécondant. Une telle action paraît être, de façon
générale, irréversible. Certaines substances sont en effet, spécialement
toxiques pour les spermatozoïdes, c’est le cas notamment des sels de
mercure et les ions cuivriques qui, tous deux, bloquent les groupements
sulfhydriques essentiels à leur métabolisme.
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I.1.5 LE SPERMOGRAMME
1. DEFINITION
Le spermogramme c’est l’ensemble des résultats fournis par
l’examen macroscopique (volume et aspect de l’éjaculat) et
microscopique (numération, aspect, mobilité et vitalité des
spermatozoïdes) du sperme, permettant d’évaluer la fertilité
masculine(2).
2. LES FACTEURS ANALYSES
Parmi les facteurs analysés, nous avons :
a)
LE VOLUME
Un volume faible peut indiquer une anomalie
anatomique ou fonctionnelle, ou une inflammation.
d’origine
 Quand le volume d’un éjaculat est inférieur à 0,5ml, on parle
de l’hypospermie
 Lorsqu’il est supérieur à 3ml, on parle de l’hyperspermie.
b)
LA NUMERATION
On dénombre normalement
spermatozoïdes par ml de sperme.
20
à
250
millions
des
Il est nécessaire que les spermatozoïdes se trouvent en très grand
nombre parce qu’un petit pourcentage seulement parvient à atteindre
l’ovule.
Il semble que le processus de la fécondation nécessite l’action
combinée, autour de l’ovule d’un grand nombre d’entre eux. Les
spermatozoïdes libèrent de l’hyaluronidase et un enzyme protéolytique
(CPE : corona penetrating enzyme) à partir des acrosomes.
Ces enzymes permettent au spermatozoïde de se frayer un
passage à travers les cellules de la corona radiata jusqu’à la membrane
pellucide qui recouvre l’ovule. Toutefois, il semble qu’un spermatozoïde
seul ne produit pas suffisamment ces enzymes pour dissoudre la
barrière.
 une numération inférieure à 20 millions par ml peut indiquer la
stérilité, on parle de l’oligospermie
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 une numération entre 20 et 40 millions par ml se situe à la limite
de la normale
 parfois, on ne peut indiquer aucun spermatozoïde, on dit alors
qu’il y a azoospermie(3)(4).
c) LA MORPHOLOGIE
Il existe une grande variété d’anomalies :
Spermatozoïdes microcéphales ou macrocéphales, biflagellés, à
deux têtes, à tête vacuolaire, etc.
La proportion de spermatozoïdes morphologiquement anormaux
peut être grande. 25% de formes anormales ne semblent pas altérer le
pouvoir fécondant du sperme. Au dessus de ce pourcentage, on dit qu’il
y a tératospermie et on admet que le pouvoir fécondant est réduit.
d) LA MOBILITE DES SPERMATOZOIDES
Lorsqu’on examine des spermatozoïdes à 37°C, on peut apprécier
leur mobilité. A l’émission, 90% des spermatozoïdes sont mobiles et se
déplacent par des mouvements propres, généralement en ligne droite.
Si, à l’émission, moins de 60% des spermatozoïdes sont mobiles,
on parle d’asthénospermie. Le pouvoir fécondant est régulièrement
réduit.
Si alors, nous avons la totalité des spermatozoïdes immobiles,
nous parlons de l’akinetospermie.
e) LE PH
Une élévation du pH peut indiquer une prostatite.
f) LE FRUCTOSE
Ce sucre est présent dans un éjaculat normal. Son absence
indique une obstruction ou une absence congénitale des canaux
éjaculateurs ou des vésicules séminales.
g) LA LIQUEFACTION
Une liquéfaction retardée de plus de deux heures indique une
inflammation des glandes sexuelles annexes ou des anomalies
enzymatiques dans les sécrétions élaborées par les glandes.
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I.2 L’ETIOLOGIE
Les anomalies chromosomiques et génétiques représentent 20%
des causes d’azoospermie.
On distingue deux types distincts d’azoospermie :
 l’absence de production des spermatozoïdes par les testicules. On
parle, dans ce cas d’azoospermie sécrétoire ou non obstructive
 Les spermatozoïdes sont correctement produits au niveau des
testicules, mais il existe un problème à un niveau quelconque du
transport des spermatozoïdes dans le tractus génital masculin, de
telle sorte que ces spermatozoïdes n’atteignent pas l’éjaculat. On
parle alors d’azoospermie excrétoire ou obstructive. (5)
Concernant l’azoospermie d’origine sécrétoire :
*Il s’agit d’une insuffisance de fonctionnement des testicules, due à un
trouble de leur contrôle hormonal (Hypogonadisme hypogonadotropes)
 Déficits congénitaux de la sécrétion de l’hormone GnRH
(Gonadotrophine Releasing Hormone encore appelée LHRH) qui est
normalement fabriquée par l’hypothalamus qui agit sur l’antehypophyse en favorisant la libération de deux hormones FSH
(Folliculostimuline Hormone) et LH (Hormone Lutéinisante)
Ces deux hormones vont agir au niveau de deux cibles
testiculaires : les cellules de Leydig et les tubes séminifères.
les facteurs psychiques et nutritionnels
les symboles polymalformatifs
les maladies générales chroniques
les tumeurs, infections ou traumatismes du système nerveux
central
 les
causes
iatrogènes
(chirurgicales,
pharmacologique,
chimiothérapie, radiothérapie)
*Il s’agit d’une anomalie de la production des spermatozoïdes au
niveau des testicules (insuffisance testiculaire primaire hyper ou
normogonadotrope)
 anomalies chromosomiques (syndrome de Klinefelter, délections
du chromosome Y, mosaïques, translocations, inversions…)
 tumeurs testiculaires (tumeurs bénignes et cancers)




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 Cryptorchidie (anomalie de position du testicule qui n’est pas au
fond de la bourse)
 Orchite (infection du testicule par le virus, celui des oreilles par
exemple)
 Torsion du cordon spermatique entrainant une nécrose
ischémique testiculaire (trouble de la vascularisation du testicule)
 Varicocèle (dilatation de veines autour du testicule)
 Traumatismes testiculaires (coup de pied, accident de vélo ou de
voiture)
 Infection généralisée virale ou bactérienne, états fébriles
 Antécédent de chirurgie (hernie inguinale, torsion du cordon
spermatique)
 Antécédent de radiothérapie ou de chimiothérapie
 Expositions professionnelles et environnementales à des toxiques :
(insecticides, métaux lourds, herbicides anti-spermatiques)
 Exposition
professionnelle
à
la
chaleur
(sidérurgiste,
métallurgiste, boulanger)
 Exposition professionnelle aux radiations ionisantes
 Alcool, drogues, tabac
 Syndromes polymalformatifs
Plus la moitié des azoospermies sécrétoires restent d’origine
indéterminée dite « idiopathiques ».
Pour l’azoospermie d’origine excrétoire, il s’agit des causes
obstructives à l’origine d’anomalies du transport des spermatozoïdes :
obstruction ou absence des voies spermatiques.
Les canaux qui acheminent les spermatozoïdes des testicules
vers l’urètre peuvent être obstrués (bouchés) ou absents. Les
spermatozoïdes sont souvent normaux mais ne peuvent pas être
acheminés et extériorisés via les voies génitales.
Les causes sont :
 les malformations congénitales de la voie séminale : absence le
plus souvent bilatérale des canaux déférents
 les séquelles d’infections génitales de la prostate et des vésicules
séminales (épididymite, déférentite, vésiculite, prostatite, urétrite)
ou urinaires (gonorrhée, lèpre)
 les anomalies génétiques avec agénésie bilatérale des canaux
déférents.
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 les tumeurs des voies excrétoires (tumeurs de l’épididyme)
 l’antécédent de chirurgie (post vasectomie) ou de radiothérapie
pelvienne
 la tumeur de la prostate (bénigne ou maligne)
 la mucoviscidose peut être responsable d’obstruction et de
malformations des canaux déférents
 la présence des fibroses ou d’adhérence après une intervention
chirurgicale dans la région du pelvis ou des bourses
 l’éjaculation retrograde : le sperme, au lieu d’être évacué vers
l’extérieur est dévié et envoyé dans la vessie
 les lésions de la moelle épinière
 les
troubles
sexuels
de
types
impuissance
(d’origine
psychologique, liés à un problème vasculaire ou neurologique)
I.3 LA PHYSIOPATHOLOGIE
La spermatogénèse (processus de fabrication des spermatozoïdes)
est un phénomène qui se déroule pendant 74 jours. Pendant ce temps,
les spermatozoïdes sont fabriqués dans les tubes séminifères, puis sont
véhiculés dans le canal épididymaire qui devient canal déférent en
sortant des testicules. Les spermatozoïdes sont mélangés dans le liquide
fabriqué par la prostate et les vésicules séminales pour former le
sperme qui traverse l’urètre lors de l’éjaculation. Ce processus de la
spermatogénèse est régulé par trois hormones principales :
Testostérone, LH, et FSH. L’hypogonadisme hypogonadotrophique est
incriminé.
Au niveau de l’épididyme, les pathologies habituellement
rencontrées sont, dans l’ordre de fréquence de survenue:
-l’agénésie épididymaire, qui est un développement congénital
incomplet de l’épididyme .Elle peut entraîner une stérilité lorsqu’elle
concerne les deux épididymes.
-l’inflammation de l’épididyme, appelée également épididymite.
Parfois, des deux épididymes sont atteints ce qui provoque une
obstruction des canaux évacuateurs et donc une hypofertilité.
-le kyste de l’épididyme, qui se présente sous la forme d’un
nodule rempli de liquide.
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-l’épidymectomie, qui consiste en l’ablation de tout ou partie de
l’épididyme, se pratique en cas de destruction de l’épididyme par une
affection chronique, (5)(6)
I.4 ANATOMIE PATHOLOGIE
Normalement, les testicules sont placés au-dessous de la verge,
dans les bourses. Le testicule gauche descend généralement un peu
plus bas que le testicule droit.
Au début de leur évolution, les testicules sont placés de chaque
coté de la colonne vertébrale, à la hauteur des reins. Peu à peu, ils
s’abaissent et se rapprochent de la région inguinale.
Ensuite, ils sortent de la cavité abdominale à travers le canal
inguinal, et pénètrent dans les bourses, où ils sont normalement placés
à la naissance.
Mais, les testicules s’arrêtent parfois au cours de leur migration,
soit dans la cavité abdominale, soit dans le canal inguinal, soit à l’orifice
externe de ce canal. Cette ectopie du testicule peut être unilatérale ou
bilatérale. (5)
I.5. INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE
L’interrogatoire d’un homme présentant une azoospermie permet
de rechercher une cause éventuelle :
- Antécédent de cryptorchidie, de chirurgie (hernie inguinale,
vasectomie) , d’un traumatisme testiculaire, d’une torsion testiculaire.
- Antécédent
chimiothérapie.
de
traitement
d’un
cancer:
radiothérapie,
- Antécédents familiaux.
L’examen clinique proprement dit consiste à :
-Evoluer le volume testiculaire
-Examiner les organes génitaux et leurs annexes.
-Rechercher une varicocèle.
La palpation de deux testicules de volume normal avec un
épididyme tendu orienté vers une azoospermie excrétoire. A l’inverse, la
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présence de deux testicules de petit volume, atrophique, avec des
épididymes et canaux déférents normaux oriente vers l’orgine sécrétoire
de l’azoospermie.
I.6 EXAMENS PARACLINIQUES
Ces examens permettent de :
- rechercher le type et la cause de l’azoospermie
- établir un pronostic quant à la possibilité de retrouver les
spermatozoïdes pour aboutir à une éventuelle grossesse.
1. BIOCHIMIE SEMINALE
Le dosage de certaines substances chimique dans le sperme,
aide au diagnostic et à la localisation de quelques anomalies :
- zinc, acide citrique, phosphatases acides : sécrétés par la prostate.
- Fructose: sécrété par les vésicules séminales.
- L- carnitine ; alpha-glucosidase: sécrétées par l’épididyme.(7)
Lorsque le taux d’une substance est abaisse, c’est qu’il existe un
obstacle en aval de la partie qui produit la substance, ou une agénésie
(absence de développement) de cette partie .Une diminution d’une
substance oriente vers une origine obstructive (excrétoire) de
l’azoospermie.
2.
LE BILAN HORMONAL
Les dosages de la FSH, Testostérone, prolactine et de l’inhibine
B permettent en cas d’azoospermie d’orienter le diagnostic vers son
origine excrétoire ou sécrétoire.
Par exemple, la FSH stimule la fabrication de spermatozoïdes
dans le testicule. Un taux élevé de FSH signifie une insuffisante
fabrication de spermatozoïdes dans les testicules et donc l’origine
sécrétoire de l’azoospermie.
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3.
RECHERCHE D’UNE ANOMALIE DU GENE CFTR DE LA
MUCOVISCIDOSE
Cet examen est recherché en cas d’azoospermie excrétoire afin de
rechercher la présence du Gène CFTR de la mucoviscidose.les
mutations du gène CFTR Sont présentes chez 80% des hommes ayant
l’azoospermie obstructive de type congénitale bilatérale des canaux
déférents.
4.
ECHOGRAPHIE TESTICULAIRE ET VESICOPROSTATIQUE
AVEC DOPPLER DES VAISSEAUX SPERMATIQUES
Cet examen vise à rechercher une varicocèle ou une anomalie de
la voie génitale empêchant le passage des spermatozoïdes dans
l’éjaculat. (7)(8)
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CHAPITRE II : LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE
II.1. LES GENERALITES
II.1.1. LA MEDECINE TRADITIONNELLE
La médecine traditionnelle est l’ensemble des pratiques matérielles ou
autres qui ont permis à l’africain depuis toujours de se prémunir contre la
maladie, de soulager ses souffrances et de se guérir.
La médecine traditionnelle est également pour l’africain, l’ensemble
des connaissances et pratiques explicables ou non auxquelles les tradi
praticiens font recours pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un
déséquilibre physique, mental ou social, en s’appuyant exclusivement sur
l’expérience vécue et l’observation transmises de génération en génération.
Dans la médecine traditionnelle, les pathologies sont classées en
plusieurs groupes suivant divers critères notamment l’âge, le sexe l’organe ou
la partie du corps atteinte, le symptôme ou le syndrome le plus remarquable.
En médecine traditionnelle, une distinction est faite entre les affections
médicales et chirurgicales et celles dues à la violation des règles sociales,
coutumes et interdit.
Par affection médicale, on désigne les affections traitées par
l’administration des médicaments. Les affections chirurgicales sont celles
dont le traitement nécessite une intervention manuelle. On y inclut des
applications de pansements, les manipulations et opérations. Les blessures et
ulcérations, les fractures, les luxations, entorses et infections tendant à
produire des abcès sont dites des affections chirurgicales.
Lorsqu’un mauvais acte social a été posé notamment en cas de
violation des règles sociales ou interdits, l’auteur peut subir un malheur, un
accident ou une maladie. La culpabilité et la responsabilité peuvent incomber
à l’auteur du crime, aux parents ou aux défunts selon le cas. Le diagnostic
ressort des devins ou de la palabre thérapeutique. (11)
L’appellation d’une maladie peut être liée à des différents
supports : la localisation sur le corps humain, les différents signes du
mal, la ressemblance avec un phénomène ou un objet connu, la nature
du mal lui-même, la cause probable ou supposée du mal, etc.
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II.1.2. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (OMS) ET
MEDECINE TRADITIONNELLE
A Alma Ata, en 1978, l’une des composantes de la stratégie des
soins de santé primaires portait sur l’accessibilité géographique et
financière des populations à ces soins.
En effet, la déclaration de Alma Ata de 1978, reconnait le rôle de
la médecine traditionnelle et des praticiens dans la prise en charge de
plus de 80% environ de la population vivant dans les zones rurales des
pays en développent pour les besoins de soins de santé primaire. Le
comité régional de l’OMS/Afrique, dans sa résolution AF/RC 34/ 128 de
1984, a exhorté les états membres à préparer une législation spécifique
régissant l’exercice de la médecine traditionnelle et à prévoir une
dotation budgétaire appropriée afin de permettre le lancement effectif
d’un programme sur la valorisation de la médecine traditionnelle. (11)
II.1.3. MEDECINE TRADITIONNELLE EN R.D CONGO
La médecine traditionnelle a été tenue en peu d’estime durant
toute la période coloniale. En 1968, le cercle des médecins Congolais
de Lovanium (CEMECOL), invité à proposer un canevas du code de
déontologie médicale du CONGO, constatait le recours à la médecine
traditionnelle par plus de 80% de nos populations. Le CEMECOL
reconnaissait que les textes légaux en vigueur, hérités de l’époque
coloniale, règlementaient l’exercice de l’art de guérir en ignorant
délibérément la médecine traditionnelle. Ainsi, il recommandait que la
médecine traditionnelle soit du moins tolérée.
En 1981, la sous-commission de la santé et de bien- être du
comité central du mouvement populaire de la révolution (MPR), après
avoir parcouru le pays, est arrivée à la conclusion qu’environ 90% de
nos populations tant rurales qu’urbaines, recouraient à la médecine
traditionnelle africaine pour se soigner. La décision d’Etat n°82/027 du
19 mars 1982 ainsi que la lettre n° DS 1257/20/310/85 du 31 Juillet
1985 ont porté sur la réhabilitation de la médecine traditionnelle et son
rattachement au ministère de la santé.
II.1.4. LE PATIENT
En médecine traditionnelle, le patient est à la fois un individu
biologique et un être social. L’intervention du tradi praticien peut
cerner les aspects biologique et médical de la maladie mais également,
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pour certains cas,
maladie.
aux aspects sociologique
et psychologique
de la
Dans ce dernier cas, la socialisation lie l’individu biologique et
social à la société des vivants et des morts à travers les coutumes et
traditions du groupe social auquel il appartient. (11)
II.1.5. MOTIVATION DE LA CONSULATATION
De manière générale, plusieurs raisons poussent l’africain à
recourir à la médecine traditionnelle dont voici quelques-unes :
L’impuissance déclarée de la médecine moderne face au
traitement des certaines maladies.
La présence des symptômes classiques spécifiques qui font
d’emblée penser à une maladie proprement africaine ;
L’orientation du malade vers la médecine traditionnelle par un
membre du personnel médical de la structure moderne ;
L’insuffisance des infrastructures de santé ;
Le coût onéreux de la prise en charge par la médecine moderne ;
L’inaccessibilité aux soins modernes ;
La conviction de l’efficience élevée de la médecine traditionnelle
face à une pathologie donnée ;
Le désir de connaitre la cause profonde du mal et le mobile qui a
permis son action ;
Caractère redoutable des effets secondaires des médicaments
chimiques ;
La virulence et résistance des germes provoquées par
les
antibiotiques,
Les toxicomanies médicamenteuses provoquées par les
molécules chimiques etc. (11)
II.1.6. LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES
En médecine traditionnelle, le tradipraticien exerce son art de
plusieurs façons. Il est consulté ordinairement par un malade, un
membre de la famille du malade ou un parent lorsque le malade est un
enfant ou ne peut consulter directement le tradipraticien.
Certains tradipraticiens soignent en ambulatoire. D’autres ont
des structures de soins rappelant la structure moderne, d’autres encore
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se retrouvent aux coins des rues dans les grands centres en plein air ou
dans des Kiosques de santé. (11)
II.2. LA PHYTOTHERAPIE
II.2.1. IMPORTANCE DE LA PHYTOTHERAPIE
Depuis la plus haute antiquité, les hommes se sont soignés avec
les plantes qu’ils avaient à leur disposition. Qu’est-ce qui les a guidés à
employer une plante plutôt qu’une autre? Le hasard? La religion ? La
superstition ? L’expérience, certainement.
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde
entier possèdent des vertus thérapeutiques car elles contiennent des
principes actifs qui agissent directement sur l’organisme. On les utilise
aussi bien en médecine classique qu’en phytothérapie. Elles présentent
en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus.
Toutefois, malgré les énormes progrès réalisés par la médecine
moderne, la phytothérapie offre des multiples avantages.
N’oublions pas que de tout temps, les hommes n’ont eu que les plantes
pour se soigner qu’il s’agisse de maladies bénignes, rhume ou toux ou
plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria.
Aujourd’hui, les traitements à base de plantes reviennent au
premier plan, car l’efficacité des médicaments tels que les antibiotiques
décroit. Les bactéries et les virus se sont peu à peu adaptés aux
médicaments et leur résistent de plus en plus.
La phytothérapie, qui propose des remèdes naturels et bien
acceptés par l’organisme, est souvent associée aux traitements
classiques.
De plus, les effets secondaires induits par les médicaments
inquiètent les utilisateurs, qui se tournent vers des soins moins
agressifs pour l’organisme. On estime que 10 à 20% des
hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments
chimiques.
Si les plantes sont faciles à utiliser, certaines d’entre elles
provoquent également des effets secondaires. Comme tous les
médicaments, les plantes médicinales doivent être employées avec
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18
précaution. Il est recommandé de n’utiliser une plante que sur les
conseils d’un spécialiste : mal dosées, certaines plantes sont toxiques.
Toutefois, lorsqu’un traitement à base de plantes est suivi correctement
les risques d’effets secondaires sont fort limités. (1)
II.2.2. TYPES DE PHYTOTHERAPIE
La phytothérapie fait partie des médecines douces. Dans la
plupart des pays, notamment en occident, seuls les médecins ont le
droit de pratiquer la phytothérapie. Les différents types de
phytothérapie sont :
II.2.2.1. L’HERBORISTERIE
Elle correspond à la méthode de la phytothérapie la plus
classique et la plus ancienne. Elle se sert de la plante sèche ou fraiche,
elle utilise soit à la plante entière, soit une partie de celle-ci (fleur, fruit,
ou une racine). La préparation repose sur les méthodes simples, les
plus souvent à base d’eau : décoction, infusion, et macération.
Ces préparations sont bues ou inhalées, appliquées sur les peaux
ou ajoutées à l’eau d’un bain. Elles existent aussi sous forme plus
moderne des gélules des poudres des plantes sèches que les sujets
avalent. Cette présentation a l’avantage de préserver les principes actifs
qui sont fragiles. Pour que le traitement soit efficace en profondeur, les
prises doivent s’étaler sur une période allant des trois semaines à trois
mois.
II.2.2.2. L’AROMATHERAPIE
Est une thérapeutique qui utilise les essences des plantes ou
huiles essentielles, substances aromatiques secrétées par des
nombreuses familles des plantes telles que : les astéracées, les
lamiacées ou opiacées par distillation.
II.2.2.3. LA GEMMOTHERAPIE
Elle se fonde sur l’utilisation d’extraits alcooliques et glycériques
des tissus jeunes des végétaux, tels les bourgeons et les radicelles
appartenant à environ 60 plantes différentes. Les préparations sont
présentées diluées au deuxième. Chaque extrait est réputé avoir
l’affinité pour un organe ou une fonction.
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19
II.2.2.4. LA PHYTOTHERAPIE DIETETIQUE
Ici, il s’agit de certaines plantes que nous consommons comme
nourritures. En les utilisant comme aliment, elles aident le corps à
résister contre les maladies d’une part et d’autre part elles guérissent
les maladies sans que l’homme ne s’en aperçoivent. Il arrive de fois que
le corps lui-même exprime le besoin de manger tel ou tel aliment, il
s’avère nécessaire d’y réfléchir(11)(12).
II.2.2.5. LA PHYTOTHERAPIE PHARMACEUTIQUE
Elle utilise les produits d’origine végétale obtenu par extraction et
qui sont dilués dans l’alcool éthylique ou dans un autre solvant. Ces
extraits sont dosés en quantité suffisante pour avoir une action
soudaine et rapide. Ils sont présentés comme toutes autres spécialités
pharmaceutiques, sous forme de sirop, des goutes, des suppositoires,
des gélules (extraits de plantes desséchées par la chaleur) ces
concentrations sont assez élevées et la non toxicité de ces médicaments
est parfois relative(11) (12).
II.2.3 LA RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES
Les organes ou parties végétales utilisées comprennent la plante
entière, le bulbe, les rhizomes, le tubercule, la racine et l’écorce de
racine, la tige et l’écorce de tige, les feuilles, les fleurs, l’inflorescence,
les fruits, les graines, le latex, la résine ou les épines.
La teneur en principes actifs d’une plante médicale varie avec le
lieu, l’organe considéré, l’âge de la plante, l’époque de l’année voire
l’heure de la journée. Lors de la récolte, le comportement à adopter et le
respect du type d’organe à récolter sont les règles d’or de la
phytothérapie.
En règle générale, les indications suivantes sont à suivre :
 Les racines, tubercules, rhizomes, et bulbes se récoltent chez
la plante âgée. Il est supposé qu’à cet âge, la plante
devrait pouvoir accumuler beaucoup des réserves ;
 Les sommités fleuries se cueillent avant la formation des
premiers fruits ;
 Les fruits charnus sont récoltés soit encore verts, soit à la
maturité ;
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20

Les graines des fruits charnus ou secs sont extraites à la
maturité du fruit ;
 Les gousses sont obtenues dès la maturité du fruit ;
 Les feuilles se récoltent très jeunes, au moment de leur plein
développement ou, exceptionnellement lorsqu’elles sont
vieillissantes.
 Les produits bruts tels que les gommes, le latex, l’oléorésine
sont généralement retirés de la plante âgée.
En ce qui concerne le comportement du récolteur, dans la
plupart des cas, la récolte des plantes médicinales se fait sans rite ni
incantations.
Le bon usage des plantes repose sur le respect des consignes. En
cas des troubles importants ou des maladies de longue durée, il faut
consulter le médecin(11).
Il est particulièrement dangereux d’établir son propre diagnostic
et d’instituer l’automédication. Il faut d’assurer que les plantes sont
bien identifiées. Les conseils du médecin restent fondamentalement
irremplaçables.
II.2.4. MODES DE PREPARATION DES MEDICAMENTS
En phytothérapie, la préparation d’un médicament se fait à partir
des feuilles, des fruits, d’écorce des tiges, des racines et des fleurs de la
plante. La plupart des procédés de préparation utilisent un liquide et la
chaleur. Parfois encore, les parties thérapeutiques des plantes sont
moulues et ou grillées, ou encore carbonisées. Les préparations
obtenues sont appliquées localement ou administrées par voie entérale
ou parentérale.
Parmi les modes de préparation médicamenteuse traditionnelle
usuels, il y a :
1. L’INFUSION
L’infusion consiste à verser de l’eau bouillante sur les parties
concernées de la plante 15 ou 20 minutes puis utiliser l’extrait aqueux
après filtration si nécessaire.
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21
2. DECOCTION
La décoction est réalisée en faisant bouillir à l’eau les parties de
la plante utilisées pendant environ 20 minutes. Le décocté est
administré après refroidissement et filtration éventuelle.
3. MACERATION
La macération ou l’extrait aqueux à la température naturelle
consiste à tremper les parties de la plante pilées ou écrasées dans l’eau
pendant plusieurs heures. Le macéré peut être administré per os, par
voie rectale ou sous forme de bain ou bain de siège.
4. LES CATAPLASMES
C’est une bouillie médicinale qui peut être réparée de diverses
manières :
 Avec de la faine des graines : malaxer la farine avec les feuilles ou
des racines des plantes pilées.
 Avec les fruits.
5. LE SIROP
Si l’infusion ou le décocté est amer et doit être administré per os,
on y ajoute du sucre pour le rendre agréable au goût. La préparation
ainsi obtenue est appelée Sirop.
6. LA TEINTURE
La teinture est le résultat de l’extraction des substances
thérapeutiques dans l’alcool comme solvant.
7. LA POMMADE
La pommade est un mélange des parties de la plante écrasées
enfin poudrage à l’huile végétale ou animale.
8. CREME
C’est une huile végétale ou animale utilisée à des fins thérapeutiques.
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9. POUDRE A TATOUAGE
La poudre à tatouage ou à scarification est un mélange des
charbons finement pulvérisés des parties utilisées de la plante et
d’ingrédients d’autres origines(11).
10. LA CONCOCTION
C’est un mélange de plusieurs médicaments à base des plantes
mises ensemble, bouillies et utilisées chauds ou froids(11)(12).
II.3. LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE
Les remèdes à base des plantes restent à notre avis le traitement
non conventionnel le plus courant. Bien que l’on utilise les plantes pour
se soigner depuis des millénaires, peu d’espèces ont fait l’objet d’études
scientifiques minutieuses. La majorité des informations disponibles sont
les résultats des expériences accumulées au cours des siècles. Cet
usage n’est cependant pas sans danger, surtout si on l’associe aux
médicaments modernes.
Concernant l’azoospermie, la recette thérapeutique comprendra
chaque fois le nom de la plante selon la nomenclature scientifique et
dans divers dialectes, les parties utilisées, le mode de préparation, la
posologie et la voie d’administration.
Le traitement doit d’abord porter sur les infections et autres
inflammations, s’il y en a, avant de procéder au traitement pour
remettre la spermatogenèse(11).
Les thérapeutiques alternatives sont présentées comme suit :
1. Nom scientifique : Silybum marianum
Nom français : Charbon marie
Nom vernaculaire : NKALA MUTSHI ou MUTSHI WA NKALA
Parties utilisées : les feuilles
Mode de préparation : la décoction.
- Quatre poignées des feuilles dans un litre d’eau.
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23
POSOLOGIE :
 Purger le décocté dans le pénis de l’homme.
 Soit administrez ces décoctés par per os pour favoriser la
spermatogénèse : 50 CC/Kg ou 100 CC/Kg en dose unique.
2. Nom scientifique : Musa sapientum
Nom français : Bananier
Nom Vernaculaire : MAKONDE
Nom scientifique : Daucus carota
Nom français : les carottes
Nom vernaculaire :
Parties utilisées : les fruits, les tubercules
MODE DE PREPARATION : Mélange
Lavage et broyage de ces éléments
Ajout du vin de palme, du sucre, du lait, le jaune de l’œuf.
Filtrage pour avoir le liquide.
POSOLOGIE : 1 verre x 3/J (3 verres au maximum à donner au patient)
3. Nom scientifique :
Nom français :
Noms vernaculaires : KAPOPA, MUDUBULA, LUBAMBA LUA
MPATA.
Parties utilisées : les racines
Mode de préparation : la macération dans l’alcool 2 heures après.
POSOLOGIE : 50 CC x 2/J//3Jrs per os.
4. Nom scientifique :Cajanus cajan
Nom français : POIS CHICHES
Nom vernaculaire :
Parties utilisées : les graines
Mode de préparation : INFUSION
 Versez 6-7 cuillères à soupe de pois chiches dans un demilitre d’eau bouillante
 Bouillir ce mélange pendant 10 minutes
 Filtrer la substance et la refroidir
POSOLOGIE : une tasse x 2/J//2mois
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5. Nom scientifique :
Nom français : cumin noir
Noms vernaculaires :
Parties utilisées : les graines
Mode de préparation : mélange simple
 Mélange 100g de miel et 10g de cumin noir
 Prendre 3 à 4 cuillères de cette substance tous les jours
après le dîner.
II.4. PRONOSTIC
En tout cas les médecins constatent que même les gens qui
n’avaient pas du tout de spermatozoïdes dans l’éjaculat et qui avaient
déjà perdue l’espoir, ont tout de même réussi à combattre la maladie à
l’aide de ces remèdes.
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25
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
III.1. PRESENTATION DU CHAMP D’INVESTIGATION
III.1.1. HISTORIQUE
La commune de NDESHA était délimitée par l’arrêté
n°111/228 du O9 Octobre 1958 et divisée en plusieurs quartiers qui
sont :
-
Le quartier KAMILABI Oriental et Occidental
Le quartier centre du Sud, actuel quartier NDESHA
Les quartiers KATOKA I, II et III
Le quartier Nord appelé aujourd’hui TSHIBANDABANDA
Le quartier ancien combattant
Les actuelles collectivités de Dikongayi Nord et Sud appelées
jadis « Abattoir »
Le quartier Kele-Kele
Les quartiers Lumumba I, II, III et IV, anciennement appelés
KALOMBELA
Plus tard, certains sont détachés de la commune ; précisons que
les communes Urbaines de KATOKA et celle de LUKONGA furent les
quartiers de la commune de NDESHA.
III.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de NDESHA est bornée au Nord par la commune
de LUKONGA, au Sud par la commune de Katoka, à l’Est par l’avenue
Lulua qui constitue les limites avec la commune de Kananga, à l’Ouest
par la rivière Lulua qui forme ses limites actuelles avec le territoire rural
de KAZUMBA.
La commune de NDESHA se situe entre 22° et 55° de la
longitude Sud et sur une altitude moyenne de 654m avec une
dénivellation d’environ 154m. Sa superficie est de 41,10 Km 2 soit une
densité de 25 Habitants par km2. . Le climat est tropical humide
caractérisé par l’alternance de deux saisons : saisons sèche et
pluvieuse. La température moyenne est de 20°c minimum et maximum
30°C. (18)
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26
III.1.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE
Selon le registre de l’Etat civil commune urbaine de NDESHA
2012 ; la population de la commune de NDESHA est de 202.588
habitants dont 41873 hommes, 58569 femmes, 46319 garçons et
55827 filles.
Cette
commune est essentiellement habitée par les
ressortissants des territoires ruraux de DEMBA, DIBAYA et KAZUMBA.
Elle comprend quatre quartiers (Ndesha, Lubuwa, Kamilabi, et
Tshibandabanda).
III.1.4. ASPECT SOCIO-CULTUREL
Dans la commune de NDESHA, les activités culturelles sont
dominées par la danse. On n’y trouve qu’une seule salle des spectacles
théâtraux (l’ex-maison du parti). Le football est essentiellement pratiqué
au niveau scolaire.
L’enseignement est assuré dans cette entité administrative non
seulement grâce à l’effort de l’Etat mais aussi grâce aux œuvres des
missions et des paroisses.
Concernant les structures de santé, dans cette commune, il y a
au total onze dispensaires, quatre centres de santé, deux maternités et
dix pharmacies.
De l’aspect religieux, nous retrouvons dans cette commune : le
Christianisme, l’Islam et l’église des sacrificateurs.
SOURCE : Rapport annuel du Chef de bureau et de développement
communautaire commune de NDESHA, 2012.
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27
III.2. PATIENTS, MATERIEL ET METHODE
III.2.1. TYPE D’ETUDE
Nous avons procédé à une étude rétrospective couvrant la
période de 2008-2012, basée sur une série de cas.
III.2.2. PATIENTS
Notre étude a porté sur 83 cas d’azoospermie enregistrés aux
centres des phytothérapeutes de la commune de NDESHA.
Les critères ayant prévalu à la sélection de ces patients sont :
- Patient admis pour azoospermie dans les centres des
phytothérapeutes entre Janvier 2008 et Décembre 2012 ;
- Patient dont le nom est dans le registre et possédant toutes les
informations utiles à notre étude.
Les patients ne répondant pas à l’ensemble de ces critères ont été
exclus de notre étude.
III.2.3. LISTE DES VARIABLES





Année ;
Maladie ;
Age ;
Etat matrimonial ;
Evolution.
III.2.4. TECHNIQUE DE COLLECTE
Nous avons utilisé la technique d’analyse documentaire pour
collecter les données de notre étude.
Nous nous sommes servis des fiches médicales, pour les centres
organisés et des registres médicaux pour récolter les données.
III.2.5. PLAN D’ANALYSE DES DONNEES
Nous avons procédé aux analyses statistiques basées sur :
 Le calcul de paramètre de distribution de fréquence notamment, la
moyenne, la variance, l’écart-type, l’intervalle de confiance.
 Le calcul de coefficients de corrélation et de variation.
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III.3. DIFFICULTES RENCONTREES
Nous avons bel et bien peiné pour avoir les données.
L’organisation de plusieurs centres des phytothérapeutes laisse à
désirer, la notion d’archive n’est pas en vogue, la réception simple du
chercheur pose problème, là où il y avait les archives, l’exploitation
coûtait de l’or.
Bref, il fallait être un as pour atteindre l’objectif.
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29
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS
IV.1. PRESENTATION DE DONNEES
Tableau I : Répartition des cas des pathologies causant l’infertilité
masculine aux centres des phytothérapeutes de 2008-2012
Pathologie
Azoospermie
Autres
total
ni
83
321
404
%
20,5
79,5
100,00
Tableau II : Répartition des cas d’Azoospermie par années.
Années
2008
2009
2010
2011
2012
Total
ni
11
10
23
13
26
83
%
13,25
12,05
27,71
15,7
31,32
100,00
Tableau III : Répartition des cas par âge
Tranche d’âge en années
20-25
26-31
32-37
38-43
44-49
Total
ni
3
27
35
17
1
83
%
3,61
32,58
42,16
20,48
1,20
100,00
Tableau IV : Répartition des patients selon l’état civil.
Etat-civil
Marié
Divorcé
Total
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ni
74
9
83
%
89,16
10,84
100,00
30
Tableau V : Dénombrement de cas de divorce par rapport au nombre
d’années d’infertilité
Année d’infertilité (x)
X<5
5 ≤ x < 10
X >12
Total
ni
1
7
1
9
%
11,11
77,78
11,11
100,00
Tableau VI : Répartition des patients par évolution
Evolution
Guérison (succès)
Rechute (Echecs)
Total
ni
71
12
83
IV.2. GRAPHIQUES
Figure 1 : Fréquence des cas par années
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%
85,5
14,56
100,00
31
Pourcentage 45
42,16
40
32,58
35
28,48
30
25
20
15
10
3,61
5
1,2
0
20-25
26-31
32-37
38-43
44-49
Tranche d'âge
Fig. 2 : Fréquence des cas par âge
IV.3. ANALYSE DES DONNEES
1. PREVALENCE
Prévalence =
Avec n : Taille de l’échantillon
m : Total de la population considérée
k : Facteur multiplicateur
Prévalence =
= 20,5%
2. FREQUENCE ANNUELLE
 Fréquence annuelle moyenne
=
Avec ∑fi : La somme des fréquences observées
N : Nombre d’années d’étude
=
= 16,6 cas/an
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32
 Variance (V)
V=
= 2,62
 Ecart-type ( )
=
= 1,62
 Intervalle de confiance pour la moyenne
IC95=
= 16,6 ±0,35 soit de 16,25 à 16,95 cas/an
 Coefficient de variation (CV)
CV=
= 9,75%
 Corrélation entre la fréquence et les années
=
= 2010
= 4040100
=
= 16,6
= 275,56
P=
6,6
=
=2
= 1,41
=
= 43,44
= 6,59
r=
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= 0,71
33
3. AGE
Tableau VII: Calcul de l’âge moyen (
Tranche d’âge en année
20-25
26-31
32-37
38-43
44-49
Total
=
ni
22,5
28,5
34,5
40,5
46,5
de la variance, écart-type et intervalle
Tranche d’âge (année)
ni²fi
nifi
20 - 25
26 - 31
32 - 37
38 - 43
44 – 43
Total
1518,75
21930,75
41658,75
27884,25
2162,25
95154,75
67,5
769,5
1207,5
688,5
46,5
2779,5
) 2 =7725620,25
 Variance (V)=
 Ecart –type (δ) =
= 25,297
= 5,03
 Intervalle de confiance
IC95 =
= 33,5 ± 1,08 soit de 32, 42 à 34, 58 ans
COEFFICIENT DE VARIATION (CV)
CV=
= 15,015 %
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nifi
67,5
769,5
1207,5
688,5
46,5
2779,5
= 33,5 ans
Tableau VIII : Calcul
confiance
(
fi
3
27
35
17
1
83
de
34
CORRELATION (r) ENTRE LA FREQUENCE ET L’AGE
Age (x)
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
45
fi (y)
1
2
4
3
3
5
7
5
7
7
5
6
5
5
5
5
2
2
2
1
1
576
625
676
729
784
841
900
961
1024
1089
1156
1225
1296
1369
1444
1521
1600
1681
1764
1849
2025
1
4
16
9
9
25
49
25
49
49
25
36
25
25
25
25
4
4
4
1
1
24
50
104
81
84
145
210
155
224
231
170
210
180
185
190
195
80
82
84
43
45
715
83
25135
411
2772
r=
r= 0,82
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35
CHAPITRE V : DISCUSSION
V.I. PREVALENCE
Dans le tableau I, nous avons présenté la répartition des
patients reçus aux centres des phytothérapeutes. Il ressort de ce
tableau
que durant
cinq ans, soit
de 2008
à
2012, les
phytothérapeutes de la commune de NDESHA, ont enregistré 404
patients, hommes se plaignant de l’infertilité parmi lesquels 83 cas
d’azoospermie ont été dépistés.
L’azoospermie a représenté 20,5% des cas dans ces centres.
KRAUSZ avait aussi trouvé que l’azoospermie représentait 15 à
20% quand il étudiait les délétions du chromosome Y(13), PIERRICK
HORDE, THONNEAU et al. Hum ont aussi trouvé la même
prévalence (15)(16)(17).
V.2. FREQUENCE ANNUELLE
Dans le tableau II, nous avons présenté, la répartition des
cas d’azoospermie par années.
Il ressort de ce tableau que l’année 2012 avait connue la
fréquence la plus haute soit 31,32%, alors que la fréquence la plus
basse soit 12,05% était retrouvée en 2009.
La fréquence annuelle moyenne a été de 16,6 cas avec un
intervalle de confiance à 95% compris entre 16,25 et 16,95 cas.
Le coefficient de variation est moindre soit 9,75%, il traduit ainsi
une faible dispersion des cas autour de la moyenne observée.
Le coefficient de corrélation (r=0,71), montre que la fréquence
de cas augmente avec les années au cours de l’étude.
V.3. L’AGE DES PATIENTS
Dans le tableau III, nous voyons que l’âge des patients varie
de la tranche d’âge de 20-25 ans à celle de 44 - 49 ans.
La tranche d’âge de 32-37 ans est la plus atteinte avec 35 cas
soit 42,16% alors que celle de 44 - 49 ans a connu la plus basse
fréquence avec un cas soit 1,20%.
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36
L’âge moyen des patients est de 33,5 ans avec un intervalle
de confiance à 95% variant de 32,42 à 34,58 ans.
Le coefficient de corrélation (r=0,82), la corrélation positive
montre que la fréquence a augmenté pendant la période d’étude
avec l’âge des patients. Comme KRAUSZ et QUINTANA-MURCI avaient
dit que l’infertilité peut s’aggraver avec l’âge(14).
V.4. SURVENUE DE DIVORCE
Dans le tableau IV, nous avons
pendant la période d’étude soit 10,84%.
trouvé
9 cas
de divorce
Dans le tableau V, il ressort qu’au début du mariage, le
risque de divorce est moindre ; car il y a encore l’espoir. On a donc
1 cas sur 9 soit 11,11%.
Après 5 ans de mariage, la période de 5 à 10 ans de mariage,
montre une haute fréquence de divorce soit 7 cas sur 9 environ
77,78%. L’espoir diminuant devient cause de divorce.
La période après 10 ans de mariage révèle, elle aussi une
faible fréquence de divorce soit 11,11%. Ici le couple a normalisé la
situation.
V.5. EVOLUTION DES PATIENTS
Dans le tableau VI, nous avons présenté la répartition des
patients en fonction de leur évolution. Sur le total de 83 patients, 71
patients ont connu une évolution favorable donc une guérison soit
85, 5% alors que 12 patients ont connu une évolution défavorable
soit 14,5%.
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37
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Dans ce travail, nous avons cherché à déterminer la
fréquence de l’azoospermie dans la commune urbaine de NDESHA,
cas reçus et enregistrés dans les centres des phytothérapeutes
dans une période allant de janvier 2008 à décembre 2012.
Au cours de cinq années concernées par cette étude, 83 cas de
l’azoospermie ont été dépistés sur un total de 404 patients reçus
pour
l’infertilité masculine. L’azoospermie
a représenté
une
prévalence de 20,5% des cas enregistrés dans les centres des
phytothérapeutes.
La fréquence annuelle moyenne a été de 16,6 cas avec bien
sûr un intervalle de confiance compris entre 16,25 et 16,95 cas.
Signalons que cette fréquence a connu une corrélation positive avec
les années durant notre période d’étude.
L’âge des patients a varié de 24 à 45 ans et la tranche d’âge
de 32-37 ans était la plus concernée avec 35 cas soit 42,16%.
L’âge moyen des patients était de 35,5 ans avec un
intervalle de confiance à 95% de [32,42 - 34,58] ans, et la fréquence
des cas a augmenté avec l’âge des patients.
L’évolution était favorable pour 85,5% des cas alors que
14,5% ont rechuté. 9 cas des divorces ont été dénombrés à cause de
cette pathologie.
Eu égard à ces résultats, nous suggérons :
- Aux autorités sanitaires : de veiller sur les centres des
phytothérapeutes, car nombreux sont désorganisés et même
leurs diagnostics sont douteux. N’importe qui veut passer
pour un phytothérapeute.
- A la population : de savoir choisir le lieu où se faire soigner
malgré les moyens, les produits traditionnels mal dosés
causent d’autres pathologies.
- Aux phytothérapeutes : de respecter la posologie, de nouer des
bonnes relations avec les médecins modernes et les chercheurs
pour s’informer en cas de besoin.
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Enfin, si les plantes sont faciles à utiliser, certaines d’entre
elles provoquent également des effets secondaires. Comme tous les
médicaments, les plantes médicinales doivent être employées avec
précaution. Il est recommandé de n’utiliser une plante que sur les
conseils d’un spécialiste : mal dosées, certaines plantes sont toxiques.
Toutefois, lorsqu’un traitement à base des plantes est suivi
correctement les risques effets secondaires sont fort limités.
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RESUME
Ce travail intitulé « La phytothérapie de l’azoospermie chez les
sujets à l’âge de procréer dans la commune de NDESHA de l’an 2008 à
2012 », avait pour objectif de déterminer la fréquence de cette
pathologie afin de proposer les recettes médicinales pouvant soulager
tant soit peu les patients.
Il est vrai que nous avons mené une étude rétrospective étalée
sur une période de cinq ans allant de 2008 à 2012. 83 cas ont été
enregistrés dans les centres des phytothérapeutes sur un total de 404
patients touchés par l’infertilité, soit une prévalence de 20,5%.
L’âge des patients a varié de 24 à 45ans avec une moyenne de
33,5 ±1,08 ans. Et la tranche d’âge de 32 - 37 ans était la plus atteinte
avec 35 cas soit 42,16%.
La guérison était de l’ordre de 85,5% alors que la rechute
n’était que de 14,5%.
L’azoospermie est sans nul doute, une pathologie qui se fait
sentir dans notre milieu d’étude. Elle est source de divorce et des
mésententes dans les foyers car elle touche à la procréation. Ainsi, elle
nécessite une prise en charge adéquate.
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BIBLIOGRAPHIE
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2001, PP6-10
2) Bernard et Géneviève Pierre, Dictionnaire médical, Kin 2002
3) Tortora-Grabowski, Principes d’anatomie et de physiologie, 2ème éd.
France, de Boeck, Canada 1993, PP996-997
4) MPUTU LOBOTA. A, Encyclopédie Générale cours destiné aux
étudiants de 2ème graduat Biomédical,
Syllabus, U.KA. 2011-2012 PP13, 16,17
5) PERQUIGNUT. H, Pathologie médicale, 2ème éd. MASSON 1979
P.273-274
6) Madeleine Houle et Gaston, Soins infirmiers en maternité et en
néonatalogie, éd., ERPI, Montréal 1984 P. 61
7) Rouvière H, Anatomie humaine Descriptive et Topographique, 8ème
éd. MASSON 1959, P. 851, 992
8) http : www.yahoo, Principales causes d’infertilité chez l’homme.
24/04/2013 15h 30’.
9) Isaac Asimov, L’univers de la science, inter Edition, Paris 1986, P.
602
10) La médecine Traditionnelle Africaine, CRP, Kin 1988 P.24
11) PONGOMBO SHONGO. C, de la médecine traditionnelle à la
thérapeutique naturelle, tirage de Novembre 2004 P. 72-76
12) BUSHABU BOPE. A, impact de la phytothérapie dans la prise en
charge des anémies chez les enfants de 0 à 59
mois dans la zone de santé de KANANGA.
(De 2004 à 2008) TFC, 2008-2009 U.KA P. 15
13) Http: www.yahoo, KRAUSZ c. MC eleveevey. K, Y Chromosome and
male infertility, Front Bios 1999, 15:1-8 26/05/2013 14h 22’
14) Http: www.yahoo, KRAUSZ, QUINTANA-MURCI, what is the clinical
prognostic value of Y chromosome microdelection analysis.
28/05/2013 13h 35’
15) Http: www.google, Thonneau et al. Hum, Reprod 1991 6 : 881-816
28/05/2013 13h 50’
16) http : www.yahoo, Docteur-benchimol. com/azoospermie
29/05/2013 14h 45’
17) Http: www.site memoweb. 30/05/2013 16h 20’
18) RENIER. H. J; Monographie forestière de la Province du Kasaï,
Bruxelles, Publication de la Direction de l’agriculture, b1957, P. 1
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TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE…………………………………………………………………………………...I
DEDICACE……………………………………………………………………………………II
AVANT-PROPOS…………………………………………………………………………….III
INTRODUCTION GENERALE ............................................................... 1
CHAPITRE I : LES GENERALITES ........................................................ 3
I.1 LES DEFINITIONS .......................................................................... 3
I.1.1 LA PHYTOTHERAPIE ................................................................... 3
I.1.2 L’AZOOSPERMIE ......................................................................... 3
I.1.3 LE SPERME ................................................................................ 3
I.2 L’ETIOLOGIE ................................................................................. 8
I.3 LA PHYSIOPATHOLOGIE .............................................................. 10
I.4 ANATOMIE PATHOLOGIE ............................................................. 11
I.5. INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE ................................ 11
CHAPITRE II LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE .................... 14
II.1. LES GENERALITES ................................................................... 14
II.1.1. LA MEDECINE TRADITIONNELLE ........................................... 14
II.1.2. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (OMS) ET MEDECINE
TRADITIONNELLE ............................................................................. 15
II.1.3. MEDECINE TRADITIONNELLE EN R.D CONGO ....................... 15
II.1.4. LE PATIENT ............................................................................ 15
II.1.5. MOTIVATION DE LA CONSULATATION .................................... 16
II.1.6. LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES ................................... 16
II.2. LA PHYTOTHERAPIE .................................................................. 17
II.2.1. IMPORTANCE DE LA PHYTOTHERAPIE ................................... 17
II.2.2. TYPES DE PHYTOTHERAPIE ................................................... 18
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II.2.3 LA RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES ............................. 19
II.2.4. MODES DE PREPARATION DES MEDICAMENTS ................... 20
II.3. LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE ................................. 22
II.4. PRONOSTIC ............................................................................... 24
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ...................... 25
III.1. PRESENTATION DU CHAMP D’INVESTIGATION ........................ 25
III.2. PATIENTS, MATERIEL ET METHODE ........................................ 27
III.3. DIFFICULTES RENCONTREES ................................................. 28
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ............................. 29
IV.1. PRESENTATION DE DONNEES ................................................ 29
IV.2. GRAPHIQUES ........................................................................... 30
IV.3.
ANALYSE DES DONNEES ....................................................... 31
CHAPITRE V : LA DISCUSSION ....................................................... 35
V.I. PREVALENCE ............................................................................. 35
V.2. FREQUENCE ANNUELLE ........................................................... 35
V.3. L’AGE DES PATIENTS ............................................................... 35
V.4. SURVENUE DE DIVORCE ......................................................... 36
V.5. EVOLUTION DES PATIENTS ..................................................... 36
CONCLUSION ET SUGGESTION ....................................................... 37
RESUME ........................................................................................... 39
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................... 40
TABLE DES MATIERES ..................................................................... 41
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