1 INTRODUCTION GENERALE Rares sont les gens qui pensent le plus convenablement possible aux problèmes de la stérilité conjugale. Ici chez nous, les femmes sont d’emblée suspectées et condamnées alors que les hommes sont justifiés et épargnés. La stérilité conjugale : * Est-elle seulement causée par la femme? *Peut –elle être due à l’infertilité masculine ? Si Oui, quelles sont les causes et les thérapeutiques ? Après investigation, nous avons trouvé ce que suit : Parmi les couples consultés pour l’infertilité, environ 25% des causés sont masculines, 35% d’origines mixte et 30% d’origines féminines. Les principales causes d’infertilité chez l’homme sont l’azoospermie, l’asthénospermie, l’akinétospermie, l’asthénie sexuelle et j’en passe. (8) Nous concernant, pour éclairer la population dans ce domaine, nous avons choisi parmi ces causes, l’azoospermie qui semble être la plus difficile à traiter. Ainsi, notre sujet est intitulé “La Phytothérapie de l’azoospermie chez les sujets à l’âge de procréer dans la commune de NDESHA de l’an 2008 à 2012’’. L’azoospermie est une maladie caractérisée par l’absence totale des spermatozoïdes dans le sperme. Il existe deux types d’azoospermie citons l’azoospermie sécrétoire ou non obstructive, lorsqu’il ya absence de production des spermatozoïdes par les testicules et l’azoospermie excrétoire ou obstructive, lorsqu’il ya production des spermatozoïdes mais il existe un problème à un niveau quelconque du transport des spermatozoïdes dans le tractus génital masculin, de telle sorte que les spermatozoïdes n’atteignent pas l’éjaculat(5). L’épidémiologie de l’azoospermie se superpose sur celle de l’asthénie sexuelle, et celle de l’oligo-Akineto-tératospermie(8). La fréquence de l’azoospermie sur l’ensemble des pathologies incriminées dans l’infertilité masculine semble être moindre, mais cette pathologie est la plus grave car exigeant defois l’intervention www.livrelire.com 2 chirurgicale et demeure réellement un problème de santé publique dans le tiers monde (8). L’objectif général de cette étude est de déterminer la fréquence de l’azoospermie dans la commune de NDESHA. Les objectifs spécifiques ont consisté à déterminer : la prévalence de la maladie ; la fréquence annuelle de cas ; l’âge des patients ; l’évolution des patients ; les recettes thérapeutiques. Dans le temps, notre investigation portera sur le recensement des cas d’azoospermie étalés sur la période comprise entre Janvier 2008 et Décembre 2012. Dans l’espace, cette étude se fera sur la ville de KANANGA, spécifiquement dans la commune de NDESHA. Hormis l’introduction et conclusion, l’ossature de ce travail porte deux grandes parties : la première consacrée à la revue de la littérature et comportant deux chapitres : Chapitre premier portant sur les généralités en rapport avec l’azoospermie ; Chapitre deuxième abordant la phytothérapie de l’azoospermie. La deuxième partie est essentiellement pratique et s’inscrit aussi sur trois chapitres : chapitre troisième exposant la méthodologie de la recherche ; chapitre quatrième présentant les résultats ; chapitre cinquième parlant de la discussion des résultats. www.livrelire.com 3 CHAPITRE I : LES GENERALITES I.1 LES DEFINITIONS I.1.1 LA PHYTOTHERAPIE La phytothérapie est le traitement par des plantes ou par des extraits végétaux (2). I.1.2 L’AZOOSPERMIE L’azoospermie est l’absence de spermatozoïdes dans le sperme(2). I.1.3 LE SPERME 1. DEFINITION on donne le nom de sperme au produit de l’éjaculation. le sperme est un mélange des spermatozoïdes et de sécrétions provenant des vésicules séminales, de la prostate et des glandes de Cowper. 2. VOLUME le volume d’un éjaculat moyen est de 0,5 à 3 ml on dénombre normalement 20 à 250 millions de spermatozoïdes par ml de sperme. son pH oscille entre 7,20 et 7,6 3. ASPECT Le sperme normalement apparaît au moment de l’éjaculation comme un liquide visqueux, blanchâtre et floconneux. La sécrétion prostatique donne au sperme une apparence laiteuse, et les liquides provenant des vésicules séminales et des glandes de Cowper lui donnent sa consistance mucoïde. Sa viscosité à l’éjaculation est un caractère important. Son odeur caractéristique est due à un produit d’oxydation de la spermine. Un sperme liquide se rencontre dans le cas d’azoospermie par oblitération des canaux éjaculateurs. Dans ce cas, il ne possède pas son aspect floconneux caractéristique(3). www.livrelire.com 4 4. COMPOSITION Le sperme est essentiellement composé de deux fractions : a) Les éléments cellulaires : représentés surtout par des spermatozoïdes correspondant généralement au dixième du volume total. A côté des spermatozoïdes, on note normalement en petit nombre, des cellules arrondies d’origines diverses notamment des leucocytes polynucléaires neutrophiles. b) le liquide séminal : il correspond à un mélange des secrétions des glandes annexes du tractus génital (vésicule séminale, glandes prostatiques, glandes de Cowper). On a pu y mettre en évidence des sucres, notamment du fructose, des bases azotées (spermine, choline) et des substances protéiques notamment de nombreux enzymes. 5. IMPORTANCE DU SPERME Ce liquide provenant d’un mélange des secrétions testiculaires et prostatiques, fournit aux spermatozoïdes un moyen de transport et des nutriments. Il neutralise le milieu acide de l’urètre de l’homme et du vagin de la femme. Il convient un antibiotique appelé la Seminalplasmine, qui est capable de détruire certaines bactéries. Comme le sperme et la partie inférieure du système reproducteur de la femme contiennent des bactéries, la Séminalplasmine les maîtrise et favorise ainsi la fécondation. (3) I.1.4 LE SPERMATOZOIDE 1. DEFINITION Le spermatozoïde est une cellule reproductrice mâle produite par le testicule et apte à féconder le gamète femelle ou ovule. 2. FORME Il a une forme du têtard, et comporte une tête (contenant le noyau cellulaire) et un flagelle qui assure sa mobilité. www.livrelire.com 5 Le spermatozoïde est introduit dans le vagin au moment de l’éjaculation. De là, il s’introduit par le col dans la cavité utérine d’où il gagne activement les trompes en vue de la fécondation. 3. CARACTERES BIOLOGIQUES a) LE METABOLISME Le spermatozoïde dispose de peu de réserves mais possède un métabolisme intense qui lui fournit l’énergie nécessaire à ses déplacements. Cette énergie provient de la glycolyse aérobie et anaérobie. Sa mobilité en présence d’oxygène est, en outre, stimulée par l’addition de glucose et surtout de fructose dont la concentration est élevée dans le liquide séminal (22,4 mg par 10 ml de liquides séminal, en moyenne). (3) le fructose comme l’aliment énergétique par excellence des spermatozoïdes. b) L’INFLUENCE DU PH Il y a peu de temps, on admettait encore que les spermatozoïdes étaient très sensibles aux modifications du pH et qu’un pH acide les tuait, dans un milieu dont le pH est alcalin, leurs mouvements, au contraire, auraient été activés. Les travaux récents tendent à démontrer qu’ils sont peu sensibles à d’importantes variations de pH tant que celui-ci se situe entre 5 et 10. Ils manifesteraient cependant un optimum d’activités aux environs de pH 7,5. c) LA MOTRICITE DU SPERMATOZOIDE Dans un sperme non dilué, à 37°c, le spermatozoïde humain avancerait de 35 à 50μ par seconde. C’est le caractère fonctionnel le plus important des spermatozoïdes. Tout agent chimique qui inhibe la mobilité des spermatozoïdes leur enlève leur pouvoir fécondant. Une telle action paraît être, de façon générale, irréversible. Certaines substances sont en effet, spécialement toxiques pour les spermatozoïdes, c’est le cas notamment des sels de mercure et les ions cuivriques qui, tous deux, bloquent les groupements sulfhydriques essentiels à leur métabolisme. www.livrelire.com 6 I.1.5 LE SPERMOGRAMME 1. DEFINITION Le spermogramme c’est l’ensemble des résultats fournis par l’examen macroscopique (volume et aspect de l’éjaculat) et microscopique (numération, aspect, mobilité et vitalité des spermatozoïdes) du sperme, permettant d’évaluer la fertilité masculine(2). 2. LES FACTEURS ANALYSES Parmi les facteurs analysés, nous avons : a) LE VOLUME Un volume faible peut indiquer une anomalie anatomique ou fonctionnelle, ou une inflammation. d’origine Quand le volume d’un éjaculat est inférieur à 0,5ml, on parle de l’hypospermie Lorsqu’il est supérieur à 3ml, on parle de l’hyperspermie. b) LA NUMERATION On dénombre normalement spermatozoïdes par ml de sperme. 20 à 250 millions des Il est nécessaire que les spermatozoïdes se trouvent en très grand nombre parce qu’un petit pourcentage seulement parvient à atteindre l’ovule. Il semble que le processus de la fécondation nécessite l’action combinée, autour de l’ovule d’un grand nombre d’entre eux. Les spermatozoïdes libèrent de l’hyaluronidase et un enzyme protéolytique (CPE : corona penetrating enzyme) à partir des acrosomes. Ces enzymes permettent au spermatozoïde de se frayer un passage à travers les cellules de la corona radiata jusqu’à la membrane pellucide qui recouvre l’ovule. Toutefois, il semble qu’un spermatozoïde seul ne produit pas suffisamment ces enzymes pour dissoudre la barrière. une numération inférieure à 20 millions par ml peut indiquer la stérilité, on parle de l’oligospermie www.livrelire.com 7 une numération entre 20 et 40 millions par ml se situe à la limite de la normale parfois, on ne peut indiquer aucun spermatozoïde, on dit alors qu’il y a azoospermie(3)(4). c) LA MORPHOLOGIE Il existe une grande variété d’anomalies : Spermatozoïdes microcéphales ou macrocéphales, biflagellés, à deux têtes, à tête vacuolaire, etc. La proportion de spermatozoïdes morphologiquement anormaux peut être grande. 25% de formes anormales ne semblent pas altérer le pouvoir fécondant du sperme. Au dessus de ce pourcentage, on dit qu’il y a tératospermie et on admet que le pouvoir fécondant est réduit. d) LA MOBILITE DES SPERMATOZOIDES Lorsqu’on examine des spermatozoïdes à 37°C, on peut apprécier leur mobilité. A l’émission, 90% des spermatozoïdes sont mobiles et se déplacent par des mouvements propres, généralement en ligne droite. Si, à l’émission, moins de 60% des spermatozoïdes sont mobiles, on parle d’asthénospermie. Le pouvoir fécondant est régulièrement réduit. Si alors, nous avons la totalité des spermatozoïdes immobiles, nous parlons de l’akinetospermie. e) LE PH Une élévation du pH peut indiquer une prostatite. f) LE FRUCTOSE Ce sucre est présent dans un éjaculat normal. Son absence indique une obstruction ou une absence congénitale des canaux éjaculateurs ou des vésicules séminales. g) LA LIQUEFACTION Une liquéfaction retardée de plus de deux heures indique une inflammation des glandes sexuelles annexes ou des anomalies enzymatiques dans les sécrétions élaborées par les glandes. www.livrelire.com 8 I.2 L’ETIOLOGIE Les anomalies chromosomiques et génétiques représentent 20% des causes d’azoospermie. On distingue deux types distincts d’azoospermie : l’absence de production des spermatozoïdes par les testicules. On parle, dans ce cas d’azoospermie sécrétoire ou non obstructive Les spermatozoïdes sont correctement produits au niveau des testicules, mais il existe un problème à un niveau quelconque du transport des spermatozoïdes dans le tractus génital masculin, de telle sorte que ces spermatozoïdes n’atteignent pas l’éjaculat. On parle alors d’azoospermie excrétoire ou obstructive. (5) Concernant l’azoospermie d’origine sécrétoire : *Il s’agit d’une insuffisance de fonctionnement des testicules, due à un trouble de leur contrôle hormonal (Hypogonadisme hypogonadotropes) Déficits congénitaux de la sécrétion de l’hormone GnRH (Gonadotrophine Releasing Hormone encore appelée LHRH) qui est normalement fabriquée par l’hypothalamus qui agit sur l’antehypophyse en favorisant la libération de deux hormones FSH (Folliculostimuline Hormone) et LH (Hormone Lutéinisante) Ces deux hormones vont agir au niveau de deux cibles testiculaires : les cellules de Leydig et les tubes séminifères. les facteurs psychiques et nutritionnels les symboles polymalformatifs les maladies générales chroniques les tumeurs, infections ou traumatismes du système nerveux central les causes iatrogènes (chirurgicales, pharmacologique, chimiothérapie, radiothérapie) *Il s’agit d’une anomalie de la production des spermatozoïdes au niveau des testicules (insuffisance testiculaire primaire hyper ou normogonadotrope) anomalies chromosomiques (syndrome de Klinefelter, délections du chromosome Y, mosaïques, translocations, inversions…) tumeurs testiculaires (tumeurs bénignes et cancers) www.livrelire.com 9 Cryptorchidie (anomalie de position du testicule qui n’est pas au fond de la bourse) Orchite (infection du testicule par le virus, celui des oreilles par exemple) Torsion du cordon spermatique entrainant une nécrose ischémique testiculaire (trouble de la vascularisation du testicule) Varicocèle (dilatation de veines autour du testicule) Traumatismes testiculaires (coup de pied, accident de vélo ou de voiture) Infection généralisée virale ou bactérienne, états fébriles Antécédent de chirurgie (hernie inguinale, torsion du cordon spermatique) Antécédent de radiothérapie ou de chimiothérapie Expositions professionnelles et environnementales à des toxiques : (insecticides, métaux lourds, herbicides anti-spermatiques) Exposition professionnelle à la chaleur (sidérurgiste, métallurgiste, boulanger) Exposition professionnelle aux radiations ionisantes Alcool, drogues, tabac Syndromes polymalformatifs Plus la moitié des azoospermies sécrétoires restent d’origine indéterminée dite « idiopathiques ». Pour l’azoospermie d’origine excrétoire, il s’agit des causes obstructives à l’origine d’anomalies du transport des spermatozoïdes : obstruction ou absence des voies spermatiques. Les canaux qui acheminent les spermatozoïdes des testicules vers l’urètre peuvent être obstrués (bouchés) ou absents. Les spermatozoïdes sont souvent normaux mais ne peuvent pas être acheminés et extériorisés via les voies génitales. Les causes sont : les malformations congénitales de la voie séminale : absence le plus souvent bilatérale des canaux déférents les séquelles d’infections génitales de la prostate et des vésicules séminales (épididymite, déférentite, vésiculite, prostatite, urétrite) ou urinaires (gonorrhée, lèpre) les anomalies génétiques avec agénésie bilatérale des canaux déférents. www.livrelire.com 10 les tumeurs des voies excrétoires (tumeurs de l’épididyme) l’antécédent de chirurgie (post vasectomie) ou de radiothérapie pelvienne la tumeur de la prostate (bénigne ou maligne) la mucoviscidose peut être responsable d’obstruction et de malformations des canaux déférents la présence des fibroses ou d’adhérence après une intervention chirurgicale dans la région du pelvis ou des bourses l’éjaculation retrograde : le sperme, au lieu d’être évacué vers l’extérieur est dévié et envoyé dans la vessie les lésions de la moelle épinière les troubles sexuels de types impuissance (d’origine psychologique, liés à un problème vasculaire ou neurologique) I.3 LA PHYSIOPATHOLOGIE La spermatogénèse (processus de fabrication des spermatozoïdes) est un phénomène qui se déroule pendant 74 jours. Pendant ce temps, les spermatozoïdes sont fabriqués dans les tubes séminifères, puis sont véhiculés dans le canal épididymaire qui devient canal déférent en sortant des testicules. Les spermatozoïdes sont mélangés dans le liquide fabriqué par la prostate et les vésicules séminales pour former le sperme qui traverse l’urètre lors de l’éjaculation. Ce processus de la spermatogénèse est régulé par trois hormones principales : Testostérone, LH, et FSH. L’hypogonadisme hypogonadotrophique est incriminé. Au niveau de l’épididyme, les pathologies habituellement rencontrées sont, dans l’ordre de fréquence de survenue: -l’agénésie épididymaire, qui est un développement congénital incomplet de l’épididyme .Elle peut entraîner une stérilité lorsqu’elle concerne les deux épididymes. -l’inflammation de l’épididyme, appelée également épididymite. Parfois, des deux épididymes sont atteints ce qui provoque une obstruction des canaux évacuateurs et donc une hypofertilité. -le kyste de l’épididyme, qui se présente sous la forme d’un nodule rempli de liquide. www.livrelire.com 11 -l’épidymectomie, qui consiste en l’ablation de tout ou partie de l’épididyme, se pratique en cas de destruction de l’épididyme par une affection chronique, (5)(6) I.4 ANATOMIE PATHOLOGIE Normalement, les testicules sont placés au-dessous de la verge, dans les bourses. Le testicule gauche descend généralement un peu plus bas que le testicule droit. Au début de leur évolution, les testicules sont placés de chaque coté de la colonne vertébrale, à la hauteur des reins. Peu à peu, ils s’abaissent et se rapprochent de la région inguinale. Ensuite, ils sortent de la cavité abdominale à travers le canal inguinal, et pénètrent dans les bourses, où ils sont normalement placés à la naissance. Mais, les testicules s’arrêtent parfois au cours de leur migration, soit dans la cavité abdominale, soit dans le canal inguinal, soit à l’orifice externe de ce canal. Cette ectopie du testicule peut être unilatérale ou bilatérale. (5) I.5. INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE L’interrogatoire d’un homme présentant une azoospermie permet de rechercher une cause éventuelle : - Antécédent de cryptorchidie, de chirurgie (hernie inguinale, vasectomie) , d’un traumatisme testiculaire, d’une torsion testiculaire. - Antécédent chimiothérapie. de traitement d’un cancer: radiothérapie, - Antécédents familiaux. L’examen clinique proprement dit consiste à : -Evoluer le volume testiculaire -Examiner les organes génitaux et leurs annexes. -Rechercher une varicocèle. La palpation de deux testicules de volume normal avec un épididyme tendu orienté vers une azoospermie excrétoire. A l’inverse, la www.livrelire.com 12 présence de deux testicules de petit volume, atrophique, avec des épididymes et canaux déférents normaux oriente vers l’orgine sécrétoire de l’azoospermie. I.6 EXAMENS PARACLINIQUES Ces examens permettent de : - rechercher le type et la cause de l’azoospermie - établir un pronostic quant à la possibilité de retrouver les spermatozoïdes pour aboutir à une éventuelle grossesse. 1. BIOCHIMIE SEMINALE Le dosage de certaines substances chimique dans le sperme, aide au diagnostic et à la localisation de quelques anomalies : - zinc, acide citrique, phosphatases acides : sécrétés par la prostate. - Fructose: sécrété par les vésicules séminales. - L- carnitine ; alpha-glucosidase: sécrétées par l’épididyme.(7) Lorsque le taux d’une substance est abaisse, c’est qu’il existe un obstacle en aval de la partie qui produit la substance, ou une agénésie (absence de développement) de cette partie .Une diminution d’une substance oriente vers une origine obstructive (excrétoire) de l’azoospermie. 2. LE BILAN HORMONAL Les dosages de la FSH, Testostérone, prolactine et de l’inhibine B permettent en cas d’azoospermie d’orienter le diagnostic vers son origine excrétoire ou sécrétoire. Par exemple, la FSH stimule la fabrication de spermatozoïdes dans le testicule. Un taux élevé de FSH signifie une insuffisante fabrication de spermatozoïdes dans les testicules et donc l’origine sécrétoire de l’azoospermie. www.livrelire.com 13 3. RECHERCHE D’UNE ANOMALIE DU GENE CFTR DE LA MUCOVISCIDOSE Cet examen est recherché en cas d’azoospermie excrétoire afin de rechercher la présence du Gène CFTR de la mucoviscidose.les mutations du gène CFTR Sont présentes chez 80% des hommes ayant l’azoospermie obstructive de type congénitale bilatérale des canaux déférents. 4. ECHOGRAPHIE TESTICULAIRE ET VESICOPROSTATIQUE AVEC DOPPLER DES VAISSEAUX SPERMATIQUES Cet examen vise à rechercher une varicocèle ou une anomalie de la voie génitale empêchant le passage des spermatozoïdes dans l’éjaculat. (7)(8) www.livrelire.com 14 CHAPITRE II : LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE II.1. LES GENERALITES II.1.1. LA MEDECINE TRADITIONNELLE La médecine traditionnelle est l’ensemble des pratiques matérielles ou autres qui ont permis à l’africain depuis toujours de se prémunir contre la maladie, de soulager ses souffrances et de se guérir. La médecine traditionnelle est également pour l’africain, l’ensemble des connaissances et pratiques explicables ou non auxquelles les tradi praticiens font recours pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre physique, mental ou social, en s’appuyant exclusivement sur l’expérience vécue et l’observation transmises de génération en génération. Dans la médecine traditionnelle, les pathologies sont classées en plusieurs groupes suivant divers critères notamment l’âge, le sexe l’organe ou la partie du corps atteinte, le symptôme ou le syndrome le plus remarquable. En médecine traditionnelle, une distinction est faite entre les affections médicales et chirurgicales et celles dues à la violation des règles sociales, coutumes et interdit. Par affection médicale, on désigne les affections traitées par l’administration des médicaments. Les affections chirurgicales sont celles dont le traitement nécessite une intervention manuelle. On y inclut des applications de pansements, les manipulations et opérations. Les blessures et ulcérations, les fractures, les luxations, entorses et infections tendant à produire des abcès sont dites des affections chirurgicales. Lorsqu’un mauvais acte social a été posé notamment en cas de violation des règles sociales ou interdits, l’auteur peut subir un malheur, un accident ou une maladie. La culpabilité et la responsabilité peuvent incomber à l’auteur du crime, aux parents ou aux défunts selon le cas. Le diagnostic ressort des devins ou de la palabre thérapeutique. (11) L’appellation d’une maladie peut être liée à des différents supports : la localisation sur le corps humain, les différents signes du mal, la ressemblance avec un phénomène ou un objet connu, la nature du mal lui-même, la cause probable ou supposée du mal, etc. www.livrelire.com 15 II.1.2. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (OMS) ET MEDECINE TRADITIONNELLE A Alma Ata, en 1978, l’une des composantes de la stratégie des soins de santé primaires portait sur l’accessibilité géographique et financière des populations à ces soins. En effet, la déclaration de Alma Ata de 1978, reconnait le rôle de la médecine traditionnelle et des praticiens dans la prise en charge de plus de 80% environ de la population vivant dans les zones rurales des pays en développent pour les besoins de soins de santé primaire. Le comité régional de l’OMS/Afrique, dans sa résolution AF/RC 34/ 128 de 1984, a exhorté les états membres à préparer une législation spécifique régissant l’exercice de la médecine traditionnelle et à prévoir une dotation budgétaire appropriée afin de permettre le lancement effectif d’un programme sur la valorisation de la médecine traditionnelle. (11) II.1.3. MEDECINE TRADITIONNELLE EN R.D CONGO La médecine traditionnelle a été tenue en peu d’estime durant toute la période coloniale. En 1968, le cercle des médecins Congolais de Lovanium (CEMECOL), invité à proposer un canevas du code de déontologie médicale du CONGO, constatait le recours à la médecine traditionnelle par plus de 80% de nos populations. Le CEMECOL reconnaissait que les textes légaux en vigueur, hérités de l’époque coloniale, règlementaient l’exercice de l’art de guérir en ignorant délibérément la médecine traditionnelle. Ainsi, il recommandait que la médecine traditionnelle soit du moins tolérée. En 1981, la sous-commission de la santé et de bien- être du comité central du mouvement populaire de la révolution (MPR), après avoir parcouru le pays, est arrivée à la conclusion qu’environ 90% de nos populations tant rurales qu’urbaines, recouraient à la médecine traditionnelle africaine pour se soigner. La décision d’Etat n°82/027 du 19 mars 1982 ainsi que la lettre n° DS 1257/20/310/85 du 31 Juillet 1985 ont porté sur la réhabilitation de la médecine traditionnelle et son rattachement au ministère de la santé. II.1.4. LE PATIENT En médecine traditionnelle, le patient est à la fois un individu biologique et un être social. L’intervention du tradi praticien peut cerner les aspects biologique et médical de la maladie mais également, www.livrelire.com 16 pour certains cas, maladie. aux aspects sociologique et psychologique de la Dans ce dernier cas, la socialisation lie l’individu biologique et social à la société des vivants et des morts à travers les coutumes et traditions du groupe social auquel il appartient. (11) II.1.5. MOTIVATION DE LA CONSULATATION De manière générale, plusieurs raisons poussent l’africain à recourir à la médecine traditionnelle dont voici quelques-unes : L’impuissance déclarée de la médecine moderne face au traitement des certaines maladies. La présence des symptômes classiques spécifiques qui font d’emblée penser à une maladie proprement africaine ; L’orientation du malade vers la médecine traditionnelle par un membre du personnel médical de la structure moderne ; L’insuffisance des infrastructures de santé ; Le coût onéreux de la prise en charge par la médecine moderne ; L’inaccessibilité aux soins modernes ; La conviction de l’efficience élevée de la médecine traditionnelle face à une pathologie donnée ; Le désir de connaitre la cause profonde du mal et le mobile qui a permis son action ; Caractère redoutable des effets secondaires des médicaments chimiques ; La virulence et résistance des germes provoquées par les antibiotiques, Les toxicomanies médicamenteuses provoquées par les molécules chimiques etc. (11) II.1.6. LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES En médecine traditionnelle, le tradipraticien exerce son art de plusieurs façons. Il est consulté ordinairement par un malade, un membre de la famille du malade ou un parent lorsque le malade est un enfant ou ne peut consulter directement le tradipraticien. Certains tradipraticiens soignent en ambulatoire. D’autres ont des structures de soins rappelant la structure moderne, d’autres encore www.livrelire.com 17 se retrouvent aux coins des rues dans les grands centres en plein air ou dans des Kiosques de santé. (11) II.2. LA PHYTOTHERAPIE II.2.1. IMPORTANCE DE LA PHYTOTHERAPIE Depuis la plus haute antiquité, les hommes se sont soignés avec les plantes qu’ils avaient à leur disposition. Qu’est-ce qui les a guidés à employer une plante plutôt qu’une autre? Le hasard? La religion ? La superstition ? L’expérience, certainement. La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des vertus thérapeutiques car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur l’organisme. On les utilise aussi bien en médecine classique qu’en phytothérapie. Elles présentent en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus. Toutefois, malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie offre des multiples avantages. N’oublions pas que de tout temps, les hommes n’ont eu que les plantes pour se soigner qu’il s’agisse de maladies bénignes, rhume ou toux ou plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria. Aujourd’hui, les traitements à base de plantes reviennent au premier plan, car l’efficacité des médicaments tels que les antibiotiques décroit. Les bactéries et les virus se sont peu à peu adaptés aux médicaments et leur résistent de plus en plus. La phytothérapie, qui propose des remèdes naturels et bien acceptés par l’organisme, est souvent associée aux traitements classiques. De plus, les effets secondaires induits par les médicaments inquiètent les utilisateurs, qui se tournent vers des soins moins agressifs pour l’organisme. On estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments chimiques. Si les plantes sont faciles à utiliser, certaines d’entre elles provoquent également des effets secondaires. Comme tous les médicaments, les plantes médicinales doivent être employées avec www.livrelire.com 18 précaution. Il est recommandé de n’utiliser une plante que sur les conseils d’un spécialiste : mal dosées, certaines plantes sont toxiques. Toutefois, lorsqu’un traitement à base de plantes est suivi correctement les risques d’effets secondaires sont fort limités. (1) II.2.2. TYPES DE PHYTOTHERAPIE La phytothérapie fait partie des médecines douces. Dans la plupart des pays, notamment en occident, seuls les médecins ont le droit de pratiquer la phytothérapie. Les différents types de phytothérapie sont : II.2.2.1. L’HERBORISTERIE Elle correspond à la méthode de la phytothérapie la plus classique et la plus ancienne. Elle se sert de la plante sèche ou fraiche, elle utilise soit à la plante entière, soit une partie de celle-ci (fleur, fruit, ou une racine). La préparation repose sur les méthodes simples, les plus souvent à base d’eau : décoction, infusion, et macération. Ces préparations sont bues ou inhalées, appliquées sur les peaux ou ajoutées à l’eau d’un bain. Elles existent aussi sous forme plus moderne des gélules des poudres des plantes sèches que les sujets avalent. Cette présentation a l’avantage de préserver les principes actifs qui sont fragiles. Pour que le traitement soit efficace en profondeur, les prises doivent s’étaler sur une période allant des trois semaines à trois mois. II.2.2.2. L’AROMATHERAPIE Est une thérapeutique qui utilise les essences des plantes ou huiles essentielles, substances aromatiques secrétées par des nombreuses familles des plantes telles que : les astéracées, les lamiacées ou opiacées par distillation. II.2.2.3. LA GEMMOTHERAPIE Elle se fonde sur l’utilisation d’extraits alcooliques et glycériques des tissus jeunes des végétaux, tels les bourgeons et les radicelles appartenant à environ 60 plantes différentes. Les préparations sont présentées diluées au deuxième. Chaque extrait est réputé avoir l’affinité pour un organe ou une fonction. www.livrelire.com 19 II.2.2.4. LA PHYTOTHERAPIE DIETETIQUE Ici, il s’agit de certaines plantes que nous consommons comme nourritures. En les utilisant comme aliment, elles aident le corps à résister contre les maladies d’une part et d’autre part elles guérissent les maladies sans que l’homme ne s’en aperçoivent. Il arrive de fois que le corps lui-même exprime le besoin de manger tel ou tel aliment, il s’avère nécessaire d’y réfléchir(11)(12). II.2.2.5. LA PHYTOTHERAPIE PHARMACEUTIQUE Elle utilise les produits d’origine végétale obtenu par extraction et qui sont dilués dans l’alcool éthylique ou dans un autre solvant. Ces extraits sont dosés en quantité suffisante pour avoir une action soudaine et rapide. Ils sont présentés comme toutes autres spécialités pharmaceutiques, sous forme de sirop, des goutes, des suppositoires, des gélules (extraits de plantes desséchées par la chaleur) ces concentrations sont assez élevées et la non toxicité de ces médicaments est parfois relative(11) (12). II.2.3 LA RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES Les organes ou parties végétales utilisées comprennent la plante entière, le bulbe, les rhizomes, le tubercule, la racine et l’écorce de racine, la tige et l’écorce de tige, les feuilles, les fleurs, l’inflorescence, les fruits, les graines, le latex, la résine ou les épines. La teneur en principes actifs d’une plante médicale varie avec le lieu, l’organe considéré, l’âge de la plante, l’époque de l’année voire l’heure de la journée. Lors de la récolte, le comportement à adopter et le respect du type d’organe à récolter sont les règles d’or de la phytothérapie. En règle générale, les indications suivantes sont à suivre : Les racines, tubercules, rhizomes, et bulbes se récoltent chez la plante âgée. Il est supposé qu’à cet âge, la plante devrait pouvoir accumuler beaucoup des réserves ; Les sommités fleuries se cueillent avant la formation des premiers fruits ; Les fruits charnus sont récoltés soit encore verts, soit à la maturité ; www.livrelire.com 20 Les graines des fruits charnus ou secs sont extraites à la maturité du fruit ; Les gousses sont obtenues dès la maturité du fruit ; Les feuilles se récoltent très jeunes, au moment de leur plein développement ou, exceptionnellement lorsqu’elles sont vieillissantes. Les produits bruts tels que les gommes, le latex, l’oléorésine sont généralement retirés de la plante âgée. En ce qui concerne le comportement du récolteur, dans la plupart des cas, la récolte des plantes médicinales se fait sans rite ni incantations. Le bon usage des plantes repose sur le respect des consignes. En cas des troubles importants ou des maladies de longue durée, il faut consulter le médecin(11). Il est particulièrement dangereux d’établir son propre diagnostic et d’instituer l’automédication. Il faut d’assurer que les plantes sont bien identifiées. Les conseils du médecin restent fondamentalement irremplaçables. II.2.4. MODES DE PREPARATION DES MEDICAMENTS En phytothérapie, la préparation d’un médicament se fait à partir des feuilles, des fruits, d’écorce des tiges, des racines et des fleurs de la plante. La plupart des procédés de préparation utilisent un liquide et la chaleur. Parfois encore, les parties thérapeutiques des plantes sont moulues et ou grillées, ou encore carbonisées. Les préparations obtenues sont appliquées localement ou administrées par voie entérale ou parentérale. Parmi les modes de préparation médicamenteuse traditionnelle usuels, il y a : 1. L’INFUSION L’infusion consiste à verser de l’eau bouillante sur les parties concernées de la plante 15 ou 20 minutes puis utiliser l’extrait aqueux après filtration si nécessaire. www.livrelire.com 21 2. DECOCTION La décoction est réalisée en faisant bouillir à l’eau les parties de la plante utilisées pendant environ 20 minutes. Le décocté est administré après refroidissement et filtration éventuelle. 3. MACERATION La macération ou l’extrait aqueux à la température naturelle consiste à tremper les parties de la plante pilées ou écrasées dans l’eau pendant plusieurs heures. Le macéré peut être administré per os, par voie rectale ou sous forme de bain ou bain de siège. 4. LES CATAPLASMES C’est une bouillie médicinale qui peut être réparée de diverses manières : Avec de la faine des graines : malaxer la farine avec les feuilles ou des racines des plantes pilées. Avec les fruits. 5. LE SIROP Si l’infusion ou le décocté est amer et doit être administré per os, on y ajoute du sucre pour le rendre agréable au goût. La préparation ainsi obtenue est appelée Sirop. 6. LA TEINTURE La teinture est le résultat de l’extraction des substances thérapeutiques dans l’alcool comme solvant. 7. LA POMMADE La pommade est un mélange des parties de la plante écrasées enfin poudrage à l’huile végétale ou animale. 8. CREME C’est une huile végétale ou animale utilisée à des fins thérapeutiques. www.livrelire.com 22 9. POUDRE A TATOUAGE La poudre à tatouage ou à scarification est un mélange des charbons finement pulvérisés des parties utilisées de la plante et d’ingrédients d’autres origines(11). 10. LA CONCOCTION C’est un mélange de plusieurs médicaments à base des plantes mises ensemble, bouillies et utilisées chauds ou froids(11)(12). II.3. LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE Les remèdes à base des plantes restent à notre avis le traitement non conventionnel le plus courant. Bien que l’on utilise les plantes pour se soigner depuis des millénaires, peu d’espèces ont fait l’objet d’études scientifiques minutieuses. La majorité des informations disponibles sont les résultats des expériences accumulées au cours des siècles. Cet usage n’est cependant pas sans danger, surtout si on l’associe aux médicaments modernes. Concernant l’azoospermie, la recette thérapeutique comprendra chaque fois le nom de la plante selon la nomenclature scientifique et dans divers dialectes, les parties utilisées, le mode de préparation, la posologie et la voie d’administration. Le traitement doit d’abord porter sur les infections et autres inflammations, s’il y en a, avant de procéder au traitement pour remettre la spermatogenèse(11). Les thérapeutiques alternatives sont présentées comme suit : 1. Nom scientifique : Silybum marianum Nom français : Charbon marie Nom vernaculaire : NKALA MUTSHI ou MUTSHI WA NKALA Parties utilisées : les feuilles Mode de préparation : la décoction. - Quatre poignées des feuilles dans un litre d’eau. www.livrelire.com 23 POSOLOGIE : Purger le décocté dans le pénis de l’homme. Soit administrez ces décoctés par per os pour favoriser la spermatogénèse : 50 CC/Kg ou 100 CC/Kg en dose unique. 2. Nom scientifique : Musa sapientum Nom français : Bananier Nom Vernaculaire : MAKONDE Nom scientifique : Daucus carota Nom français : les carottes Nom vernaculaire : Parties utilisées : les fruits, les tubercules MODE DE PREPARATION : Mélange Lavage et broyage de ces éléments Ajout du vin de palme, du sucre, du lait, le jaune de l’œuf. Filtrage pour avoir le liquide. POSOLOGIE : 1 verre x 3/J (3 verres au maximum à donner au patient) 3. Nom scientifique : Nom français : Noms vernaculaires : KAPOPA, MUDUBULA, LUBAMBA LUA MPATA. Parties utilisées : les racines Mode de préparation : la macération dans l’alcool 2 heures après. POSOLOGIE : 50 CC x 2/J//3Jrs per os. 4. Nom scientifique :Cajanus cajan Nom français : POIS CHICHES Nom vernaculaire : Parties utilisées : les graines Mode de préparation : INFUSION Versez 6-7 cuillères à soupe de pois chiches dans un demilitre d’eau bouillante Bouillir ce mélange pendant 10 minutes Filtrer la substance et la refroidir POSOLOGIE : une tasse x 2/J//2mois www.livrelire.com 24 5. Nom scientifique : Nom français : cumin noir Noms vernaculaires : Parties utilisées : les graines Mode de préparation : mélange simple Mélange 100g de miel et 10g de cumin noir Prendre 3 à 4 cuillères de cette substance tous les jours après le dîner. II.4. PRONOSTIC En tout cas les médecins constatent que même les gens qui n’avaient pas du tout de spermatozoïdes dans l’éjaculat et qui avaient déjà perdue l’espoir, ont tout de même réussi à combattre la maladie à l’aide de ces remèdes. www.livrelire.com 25 CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE III.1. PRESENTATION DU CHAMP D’INVESTIGATION III.1.1. HISTORIQUE La commune de NDESHA était délimitée par l’arrêté n°111/228 du O9 Octobre 1958 et divisée en plusieurs quartiers qui sont : - Le quartier KAMILABI Oriental et Occidental Le quartier centre du Sud, actuel quartier NDESHA Les quartiers KATOKA I, II et III Le quartier Nord appelé aujourd’hui TSHIBANDABANDA Le quartier ancien combattant Les actuelles collectivités de Dikongayi Nord et Sud appelées jadis « Abattoir » Le quartier Kele-Kele Les quartiers Lumumba I, II, III et IV, anciennement appelés KALOMBELA Plus tard, certains sont détachés de la commune ; précisons que les communes Urbaines de KATOKA et celle de LUKONGA furent les quartiers de la commune de NDESHA. III.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE La commune de NDESHA est bornée au Nord par la commune de LUKONGA, au Sud par la commune de Katoka, à l’Est par l’avenue Lulua qui constitue les limites avec la commune de Kananga, à l’Ouest par la rivière Lulua qui forme ses limites actuelles avec le territoire rural de KAZUMBA. La commune de NDESHA se situe entre 22° et 55° de la longitude Sud et sur une altitude moyenne de 654m avec une dénivellation d’environ 154m. Sa superficie est de 41,10 Km 2 soit une densité de 25 Habitants par km2. . Le climat est tropical humide caractérisé par l’alternance de deux saisons : saisons sèche et pluvieuse. La température moyenne est de 20°c minimum et maximum 30°C. (18) www.livrelire.com 26 III.1.3. SITUATION DEMOGRAPHIQUE Selon le registre de l’Etat civil commune urbaine de NDESHA 2012 ; la population de la commune de NDESHA est de 202.588 habitants dont 41873 hommes, 58569 femmes, 46319 garçons et 55827 filles. Cette commune est essentiellement habitée par les ressortissants des territoires ruraux de DEMBA, DIBAYA et KAZUMBA. Elle comprend quatre quartiers (Ndesha, Lubuwa, Kamilabi, et Tshibandabanda). III.1.4. ASPECT SOCIO-CULTUREL Dans la commune de NDESHA, les activités culturelles sont dominées par la danse. On n’y trouve qu’une seule salle des spectacles théâtraux (l’ex-maison du parti). Le football est essentiellement pratiqué au niveau scolaire. L’enseignement est assuré dans cette entité administrative non seulement grâce à l’effort de l’Etat mais aussi grâce aux œuvres des missions et des paroisses. Concernant les structures de santé, dans cette commune, il y a au total onze dispensaires, quatre centres de santé, deux maternités et dix pharmacies. De l’aspect religieux, nous retrouvons dans cette commune : le Christianisme, l’Islam et l’église des sacrificateurs. SOURCE : Rapport annuel du Chef de bureau et de développement communautaire commune de NDESHA, 2012. www.livrelire.com 27 III.2. PATIENTS, MATERIEL ET METHODE III.2.1. TYPE D’ETUDE Nous avons procédé à une étude rétrospective couvrant la période de 2008-2012, basée sur une série de cas. III.2.2. PATIENTS Notre étude a porté sur 83 cas d’azoospermie enregistrés aux centres des phytothérapeutes de la commune de NDESHA. Les critères ayant prévalu à la sélection de ces patients sont : - Patient admis pour azoospermie dans les centres des phytothérapeutes entre Janvier 2008 et Décembre 2012 ; - Patient dont le nom est dans le registre et possédant toutes les informations utiles à notre étude. Les patients ne répondant pas à l’ensemble de ces critères ont été exclus de notre étude. III.2.3. LISTE DES VARIABLES Année ; Maladie ; Age ; Etat matrimonial ; Evolution. III.2.4. TECHNIQUE DE COLLECTE Nous avons utilisé la technique d’analyse documentaire pour collecter les données de notre étude. Nous nous sommes servis des fiches médicales, pour les centres organisés et des registres médicaux pour récolter les données. III.2.5. PLAN D’ANALYSE DES DONNEES Nous avons procédé aux analyses statistiques basées sur : Le calcul de paramètre de distribution de fréquence notamment, la moyenne, la variance, l’écart-type, l’intervalle de confiance. Le calcul de coefficients de corrélation et de variation. www.livrelire.com 28 III.3. DIFFICULTES RENCONTREES Nous avons bel et bien peiné pour avoir les données. L’organisation de plusieurs centres des phytothérapeutes laisse à désirer, la notion d’archive n’est pas en vogue, la réception simple du chercheur pose problème, là où il y avait les archives, l’exploitation coûtait de l’or. Bref, il fallait être un as pour atteindre l’objectif. www.livrelire.com 29 CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS IV.1. PRESENTATION DE DONNEES Tableau I : Répartition des cas des pathologies causant l’infertilité masculine aux centres des phytothérapeutes de 2008-2012 Pathologie Azoospermie Autres total ni 83 321 404 % 20,5 79,5 100,00 Tableau II : Répartition des cas d’Azoospermie par années. Années 2008 2009 2010 2011 2012 Total ni 11 10 23 13 26 83 % 13,25 12,05 27,71 15,7 31,32 100,00 Tableau III : Répartition des cas par âge Tranche d’âge en années 20-25 26-31 32-37 38-43 44-49 Total ni 3 27 35 17 1 83 % 3,61 32,58 42,16 20,48 1,20 100,00 Tableau IV : Répartition des patients selon l’état civil. Etat-civil Marié Divorcé Total www.livrelire.com ni 74 9 83 % 89,16 10,84 100,00 30 Tableau V : Dénombrement de cas de divorce par rapport au nombre d’années d’infertilité Année d’infertilité (x) X<5 5 ≤ x < 10 X >12 Total ni 1 7 1 9 % 11,11 77,78 11,11 100,00 Tableau VI : Répartition des patients par évolution Evolution Guérison (succès) Rechute (Echecs) Total ni 71 12 83 IV.2. GRAPHIQUES Figure 1 : Fréquence des cas par années www.livrelire.com % 85,5 14,56 100,00 31 Pourcentage 45 42,16 40 32,58 35 28,48 30 25 20 15 10 3,61 5 1,2 0 20-25 26-31 32-37 38-43 44-49 Tranche d'âge Fig. 2 : Fréquence des cas par âge IV.3. ANALYSE DES DONNEES 1. PREVALENCE Prévalence = Avec n : Taille de l’échantillon m : Total de la population considérée k : Facteur multiplicateur Prévalence = = 20,5% 2. FREQUENCE ANNUELLE Fréquence annuelle moyenne = Avec ∑fi : La somme des fréquences observées N : Nombre d’années d’étude = = 16,6 cas/an www.livrelire.com 32 Variance (V) V= = 2,62 Ecart-type ( ) = = 1,62 Intervalle de confiance pour la moyenne IC95= = 16,6 ±0,35 soit de 16,25 à 16,95 cas/an Coefficient de variation (CV) CV= = 9,75% Corrélation entre la fréquence et les années = = 2010 = 4040100 = = 16,6 = 275,56 P= 6,6 = =2 = 1,41 = = 43,44 = 6,59 r= www.livrelire.com = 0,71 33 3. AGE Tableau VII: Calcul de l’âge moyen ( Tranche d’âge en année 20-25 26-31 32-37 38-43 44-49 Total = ni 22,5 28,5 34,5 40,5 46,5 de la variance, écart-type et intervalle Tranche d’âge (année) ni²fi nifi 20 - 25 26 - 31 32 - 37 38 - 43 44 – 43 Total 1518,75 21930,75 41658,75 27884,25 2162,25 95154,75 67,5 769,5 1207,5 688,5 46,5 2779,5 ) 2 =7725620,25 Variance (V)= Ecart –type (δ) = = 25,297 = 5,03 Intervalle de confiance IC95 = = 33,5 ± 1,08 soit de 32, 42 à 34, 58 ans COEFFICIENT DE VARIATION (CV) CV= = 15,015 % www.livrelire.com nifi 67,5 769,5 1207,5 688,5 46,5 2779,5 = 33,5 ans Tableau VIII : Calcul confiance ( fi 3 27 35 17 1 83 de 34 CORRELATION (r) ENTRE LA FREQUENCE ET L’AGE Age (x) 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 45 fi (y) 1 2 4 3 3 5 7 5 7 7 5 6 5 5 5 5 2 2 2 1 1 576 625 676 729 784 841 900 961 1024 1089 1156 1225 1296 1369 1444 1521 1600 1681 1764 1849 2025 1 4 16 9 9 25 49 25 49 49 25 36 25 25 25 25 4 4 4 1 1 24 50 104 81 84 145 210 155 224 231 170 210 180 185 190 195 80 82 84 43 45 715 83 25135 411 2772 r= r= 0,82 www.livrelire.com 35 CHAPITRE V : DISCUSSION V.I. PREVALENCE Dans le tableau I, nous avons présenté la répartition des patients reçus aux centres des phytothérapeutes. Il ressort de ce tableau que durant cinq ans, soit de 2008 à 2012, les phytothérapeutes de la commune de NDESHA, ont enregistré 404 patients, hommes se plaignant de l’infertilité parmi lesquels 83 cas d’azoospermie ont été dépistés. L’azoospermie a représenté 20,5% des cas dans ces centres. KRAUSZ avait aussi trouvé que l’azoospermie représentait 15 à 20% quand il étudiait les délétions du chromosome Y(13), PIERRICK HORDE, THONNEAU et al. Hum ont aussi trouvé la même prévalence (15)(16)(17). V.2. FREQUENCE ANNUELLE Dans le tableau II, nous avons présenté, la répartition des cas d’azoospermie par années. Il ressort de ce tableau que l’année 2012 avait connue la fréquence la plus haute soit 31,32%, alors que la fréquence la plus basse soit 12,05% était retrouvée en 2009. La fréquence annuelle moyenne a été de 16,6 cas avec un intervalle de confiance à 95% compris entre 16,25 et 16,95 cas. Le coefficient de variation est moindre soit 9,75%, il traduit ainsi une faible dispersion des cas autour de la moyenne observée. Le coefficient de corrélation (r=0,71), montre que la fréquence de cas augmente avec les années au cours de l’étude. V.3. L’AGE DES PATIENTS Dans le tableau III, nous voyons que l’âge des patients varie de la tranche d’âge de 20-25 ans à celle de 44 - 49 ans. La tranche d’âge de 32-37 ans est la plus atteinte avec 35 cas soit 42,16% alors que celle de 44 - 49 ans a connu la plus basse fréquence avec un cas soit 1,20%. www.livrelire.com 36 L’âge moyen des patients est de 33,5 ans avec un intervalle de confiance à 95% variant de 32,42 à 34,58 ans. Le coefficient de corrélation (r=0,82), la corrélation positive montre que la fréquence a augmenté pendant la période d’étude avec l’âge des patients. Comme KRAUSZ et QUINTANA-MURCI avaient dit que l’infertilité peut s’aggraver avec l’âge(14). V.4. SURVENUE DE DIVORCE Dans le tableau IV, nous avons pendant la période d’étude soit 10,84%. trouvé 9 cas de divorce Dans le tableau V, il ressort qu’au début du mariage, le risque de divorce est moindre ; car il y a encore l’espoir. On a donc 1 cas sur 9 soit 11,11%. Après 5 ans de mariage, la période de 5 à 10 ans de mariage, montre une haute fréquence de divorce soit 7 cas sur 9 environ 77,78%. L’espoir diminuant devient cause de divorce. La période après 10 ans de mariage révèle, elle aussi une faible fréquence de divorce soit 11,11%. Ici le couple a normalisé la situation. V.5. EVOLUTION DES PATIENTS Dans le tableau VI, nous avons présenté la répartition des patients en fonction de leur évolution. Sur le total de 83 patients, 71 patients ont connu une évolution favorable donc une guérison soit 85, 5% alors que 12 patients ont connu une évolution défavorable soit 14,5%. www.livrelire.com 37 CONCLUSION ET SUGGESTIONS Dans ce travail, nous avons cherché à déterminer la fréquence de l’azoospermie dans la commune urbaine de NDESHA, cas reçus et enregistrés dans les centres des phytothérapeutes dans une période allant de janvier 2008 à décembre 2012. Au cours de cinq années concernées par cette étude, 83 cas de l’azoospermie ont été dépistés sur un total de 404 patients reçus pour l’infertilité masculine. L’azoospermie a représenté une prévalence de 20,5% des cas enregistrés dans les centres des phytothérapeutes. La fréquence annuelle moyenne a été de 16,6 cas avec bien sûr un intervalle de confiance compris entre 16,25 et 16,95 cas. Signalons que cette fréquence a connu une corrélation positive avec les années durant notre période d’étude. L’âge des patients a varié de 24 à 45 ans et la tranche d’âge de 32-37 ans était la plus concernée avec 35 cas soit 42,16%. L’âge moyen des patients était de 35,5 ans avec un intervalle de confiance à 95% de [32,42 - 34,58] ans, et la fréquence des cas a augmenté avec l’âge des patients. L’évolution était favorable pour 85,5% des cas alors que 14,5% ont rechuté. 9 cas des divorces ont été dénombrés à cause de cette pathologie. Eu égard à ces résultats, nous suggérons : - Aux autorités sanitaires : de veiller sur les centres des phytothérapeutes, car nombreux sont désorganisés et même leurs diagnostics sont douteux. N’importe qui veut passer pour un phytothérapeute. - A la population : de savoir choisir le lieu où se faire soigner malgré les moyens, les produits traditionnels mal dosés causent d’autres pathologies. - Aux phytothérapeutes : de respecter la posologie, de nouer des bonnes relations avec les médecins modernes et les chercheurs pour s’informer en cas de besoin. www.livrelire.com 38 Enfin, si les plantes sont faciles à utiliser, certaines d’entre elles provoquent également des effets secondaires. Comme tous les médicaments, les plantes médicinales doivent être employées avec précaution. Il est recommandé de n’utiliser une plante que sur les conseils d’un spécialiste : mal dosées, certaines plantes sont toxiques. Toutefois, lorsqu’un traitement à base des plantes est suivi correctement les risques effets secondaires sont fort limités. www.livrelire.com 39 RESUME Ce travail intitulé « La phytothérapie de l’azoospermie chez les sujets à l’âge de procréer dans la commune de NDESHA de l’an 2008 à 2012 », avait pour objectif de déterminer la fréquence de cette pathologie afin de proposer les recettes médicinales pouvant soulager tant soit peu les patients. Il est vrai que nous avons mené une étude rétrospective étalée sur une période de cinq ans allant de 2008 à 2012. 83 cas ont été enregistrés dans les centres des phytothérapeutes sur un total de 404 patients touchés par l’infertilité, soit une prévalence de 20,5%. L’âge des patients a varié de 24 à 45ans avec une moyenne de 33,5 ±1,08 ans. Et la tranche d’âge de 32 - 37 ans était la plus atteinte avec 35 cas soit 42,16%. La guérison était de l’ordre de 85,5% alors que la rechute n’était que de 14,5%. L’azoospermie est sans nul doute, une pathologie qui se fait sentir dans notre milieu d’étude. Elle est source de divorce et des mésententes dans les foyers car elle touche à la procréation. Ainsi, elle nécessite une prise en charge adéquate. www.livrelire.com 40 BIBLIOGRAPHIE 1) Andrew chevalier, Encyclopédies des plantes médicinales, Londres 2001, PP6-10 2) Bernard et Géneviève Pierre, Dictionnaire médical, Kin 2002 3) Tortora-Grabowski, Principes d’anatomie et de physiologie, 2ème éd. France, de Boeck, Canada 1993, PP996-997 4) MPUTU LOBOTA. A, Encyclopédie Générale cours destiné aux étudiants de 2ème graduat Biomédical, Syllabus, U.KA. 2011-2012 PP13, 16,17 5) PERQUIGNUT. H, Pathologie médicale, 2ème éd. MASSON 1979 P.273-274 6) Madeleine Houle et Gaston, Soins infirmiers en maternité et en néonatalogie, éd., ERPI, Montréal 1984 P. 61 7) Rouvière H, Anatomie humaine Descriptive et Topographique, 8ème éd. MASSON 1959, P. 851, 992 8) http : www.yahoo, Principales causes d’infertilité chez l’homme. 24/04/2013 15h 30’. 9) Isaac Asimov, L’univers de la science, inter Edition, Paris 1986, P. 602 10) La médecine Traditionnelle Africaine, CRP, Kin 1988 P.24 11) PONGOMBO SHONGO. C, de la médecine traditionnelle à la thérapeutique naturelle, tirage de Novembre 2004 P. 72-76 12) BUSHABU BOPE. A, impact de la phytothérapie dans la prise en charge des anémies chez les enfants de 0 à 59 mois dans la zone de santé de KANANGA. (De 2004 à 2008) TFC, 2008-2009 U.KA P. 15 13) Http: www.yahoo, KRAUSZ c. MC eleveevey. K, Y Chromosome and male infertility, Front Bios 1999, 15:1-8 26/05/2013 14h 22’ 14) Http: www.yahoo, KRAUSZ, QUINTANA-MURCI, what is the clinical prognostic value of Y chromosome microdelection analysis. 28/05/2013 13h 35’ 15) Http: www.google, Thonneau et al. Hum, Reprod 1991 6 : 881-816 28/05/2013 13h 50’ 16) http : www.yahoo, Docteur-benchimol. com/azoospermie 29/05/2013 14h 45’ 17) Http: www.site memoweb. 30/05/2013 16h 20’ 18) RENIER. H. J; Monographie forestière de la Province du Kasaï, Bruxelles, Publication de la Direction de l’agriculture, b1957, P. 1 www.livrelire.com 41 TABLE DES MATIERES EPIGRAPHE…………………………………………………………………………………...I DEDICACE……………………………………………………………………………………II AVANT-PROPOS…………………………………………………………………………….III INTRODUCTION GENERALE ............................................................... 1 CHAPITRE I : LES GENERALITES ........................................................ 3 I.1 LES DEFINITIONS .......................................................................... 3 I.1.1 LA PHYTOTHERAPIE ................................................................... 3 I.1.2 L’AZOOSPERMIE ......................................................................... 3 I.1.3 LE SPERME ................................................................................ 3 I.2 L’ETIOLOGIE ................................................................................. 8 I.3 LA PHYSIOPATHOLOGIE .............................................................. 10 I.4 ANATOMIE PATHOLOGIE ............................................................. 11 I.5. INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE ................................ 11 CHAPITRE II LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE .................... 14 II.1. LES GENERALITES ................................................................... 14 II.1.1. LA MEDECINE TRADITIONNELLE ........................................... 14 II.1.2. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (OMS) ET MEDECINE TRADITIONNELLE ............................................................................. 15 II.1.3. MEDECINE TRADITIONNELLE EN R.D CONGO ....................... 15 II.1.4. LE PATIENT ............................................................................ 15 II.1.5. MOTIVATION DE LA CONSULATATION .................................... 16 II.1.6. LA PRISE EN CHARGE DES MALADIES ................................... 16 II.2. LA PHYTOTHERAPIE .................................................................. 17 II.2.1. IMPORTANCE DE LA PHYTOTHERAPIE ................................... 17 II.2.2. TYPES DE PHYTOTHERAPIE ................................................... 18 www.livrelire.com 42 II.2.3 LA RECOLTE DES PLANTES MEDICINALES ............................. 19 II.2.4. MODES DE PREPARATION DES MEDICAMENTS ................... 20 II.3. LA PHYTOTHERAPIE DE L’AZOOSPERMIE ................................. 22 II.4. PRONOSTIC ............................................................................... 24 CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ...................... 25 III.1. PRESENTATION DU CHAMP D’INVESTIGATION ........................ 25 III.2. PATIENTS, MATERIEL ET METHODE ........................................ 27 III.3. DIFFICULTES RENCONTREES ................................................. 28 CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS ............................. 29 IV.1. PRESENTATION DE DONNEES ................................................ 29 IV.2. GRAPHIQUES ........................................................................... 30 IV.3. ANALYSE DES DONNEES ....................................................... 31 CHAPITRE V : LA DISCUSSION ....................................................... 35 V.I. PREVALENCE ............................................................................. 35 V.2. FREQUENCE ANNUELLE ........................................................... 35 V.3. L’AGE DES PATIENTS ............................................................... 35 V.4. SURVENUE DE DIVORCE ......................................................... 36 V.5. EVOLUTION DES PATIENTS ..................................................... 36 CONCLUSION ET SUGGESTION ....................................................... 37 RESUME ........................................................................................... 39 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................... 40 TABLE DES MATIERES ..................................................................... 41 www.livrelire.com
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