Rituels - Dossier de presse

Thomas Rousset et Raphaël Verona, de la série Waska Tatay, 2010-2012
Rituels
Ferme-Asile, Sion, 9 novembre 2014 - 1er février 2015
Vernissage : 8 novembre, 18h
Exposition de photographies et de vidéos présentée en partenariat avec NEAR
Curatrices : Corinne Currat et Véronique Mauron
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Rituels - dossier de presse
Informations générales
Thème
Des rites religieux, païens ou profanes – ancestraux ou contemporains – sont
examinés par le biais de la mise en scène, du documentaire et de la
performance.
Artistes
Emmanuelle Antille (1972, CH)
Sophie Brasey (1985, CH) *
David Favrod (1982, CH)
Matthieu Gafsou (1981, CH/FR) *
Anne Golaz (1983, CH) *
Thierry Kupferschmid (1970, CH) *
Christian Lutz (1973, CH) *
Jen Osborne (1984, CA)
Virginie Rebetez (1979, CH) *
Germinal Roaux (1975, CH/FR) *
Thomas Rousset (1984, FR) * et Raphaël Verona (1984, FR)
* Membres de NEAR
Commissariat
Pour la Ferme-Asile : Véronique Mauron
Pour NEAR : Corinne Currat, assistée de Noémie Richard
Organisation
Exposition proposée par NEAR et réalisée en partenariat avec la Ferme-Asile.
Lieu d'exposition
Ferme-Asile, Centre artistique et culturel, Sion
Vernissage
8 novembre à 18h
Dates
Exposition du 9 novembre 2014 au 1er février 2015
Horaire
Mercredi : de 12h à 18h
Jeudi-samedi : de 12h à 20h
Dimanche : de 12h à 15h
Contacts
Véronique Mauron, [email protected]
Corinne Currat, [email protected]
Institutions
Ferme-Asile, Centre artistique et culturel,
Promenade des Pêcheurs 10, CH - 1950 Sion, www.ferme-asile.ch
Véronique Mauron, historienne de l'art (Ph.D), curatrice
[email protected]
NEAR, association suisse pour la photographie contemporaine,
case postale 6989, CH - 1002 Lausanne, www.near.li Noémie Richard, historienne de l'art, présidente
[email protected]
Catalogue
Une publication co-éditée par la Ferme-Asile et NEAR accompagne l'exposition.
Médias
Pour obtenir des visuels : [email protected] ou [email protected]
Partenaires de Rituels
Canton du Valais, Ferme-Asile, Fondation de Famille Sandoz, NEAR, Pour-cent
culturel Migros, Volkart Stiftung.
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Introduction
L’association NEAR a proposé à la Ferme-Asile de travailler conjoitement sur une exposition consacrée
aux rituels représentés par la photographie et la vidéo. La thématique est pertinente pour la Ferme-Asile
qui met l’accent au fil de ses projets sur des questions qui mobilisent la société valaisanne – ici les
rituels appartiennent à une réalité bien vivante – et le monde.
Cette exposition est aussi une expérience curatoriale inédite car elle instaure un dialogue entre une
institution et une jeune curatrice externe membre de l’association NEAR, spécialisée en Suisse dans la
promotion et la diffusion de la photographie.
Présentation
Depuis la nuit des temps, les rites et les rituels scandent la vie des individus dans tous les types de
sociétés pour forger l'identité des communautés et des groupes. En réunissant des photographies et
des vidéos de membres de NEAR et d'artistes invités, cette exposition propose un regard et un
questionnement sur la place et l'importance des rites dans la société actuelle. Des rites religieux, païens
ou profanes – ancestraux ou contemporains – sont examinés par le biais de la mise en scène, du
documentaire et de la performance. Si la plupart des artistes reproduisent, voire cultivent, le mystère et
le symbolisme propre aux rites, certains s'en distancient par l'humour et l'ironie.
La religion chrétienne et ses rites sont le sujet des photographes Matthieu Gafsou et Christian Lutz.
Matthieu Gafsou est le lauréat de l'enquête photographique fribourgeoise avec sa série Sacré (20112012). Maîtrisant une esthétique minimaliste, il saisit les rituels de l'église catholique dans le canton de
Fribourg sous les angles de l'architecture, de l'art sacré et des dignitaires ecclésiastiques. Alors qu’il
présente une église catholique sur le déclin, divers embranchements chrétiens sont en plein essor :
avec In Jesus' Name (2012), Christian Lutz témoigne de la ferveur d'une communauté évangélique
basée à Zurich. Il en montre les pratiques qui s’organisent comme des fêtes et des rassemblements
conviviaux et grandioses. A la fois païens, car non chrétiens, mais religieux, les rites boliviens observés
par le duo Thomas Rousset & Raphaël Verona sont traduits en photographies qui superposent
documentaire et mise en scène théâtrale. Waska Tatay (2010-2011) explore la disance ténue entre
réalité et fiction. Un autre religieux est mis en images par Virginie Rebetez. En résidence d’artiste en
Afrique du Sud au printemps 2013, elle a poursuivi sa recherche sur les concepts de mémoire et de
rituel. A Avalon, le grand cimetière de Soweto, elle s'est intéressée à la période de transition entre deux
rites funéraires : l'enterrement et la cérémonie du dévoilement. Elle a ainsi photographié des tombes
emballées de différents matériaux. En décontextualisant par un fond noir et en sublimant ces tombes
voilées, elle dresse des stèles qui expriment la quintessence du monument : se souvenir des défunts.
Anne Golaz et Jen Osborne se penchent sur des rites propres à certaines communautés. Depuis 2009,
la chasse est le sujet de prédilection d'Anne Golaz. En Finlande, elle réalise Metsästä (2011-2012) qui
révèle la culture séculaire des chasseurs. Elle élargit son propos à d’autres pratiques ritualisées
typiquement finlandaises, comme le sauna. Par l’acte photographique, elle se familiarise avec le mode
de vie de ce pays. Entre documentaire et re-création empreinte de féerie, la série révèle le caractère
traditionnel et cérémoniel de la chasse. La culture et les rites séculaires des chasseurs finlandais
permettent à la photographe de mettre en exergue le rapport de l'homme à la nature dans un monde
oscillant entre réalisme et merveilleux.
Jen Osborne, photographe canadienne basée depuis 2010 à Berlin, est, quant à elle, fascinée par un
phénomène répandu dans toute l'Europe, et particulièrement dans l'ancienne Allemagne de l'Est : la
restitution historique de la vie des Indiens d'Amérique. Organisés en camps de plusieurs jours, des
passionnés de la culture amérindienne – des "indianistes" – reconstituent les tipis, les costumes, la
nourriture et les cérémonies indiennes d’après des sources du XIXe siècle, des récits historiques et des
films.
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La construction identitaire, le sentiment d'appartenance à une communauté et les rites de passage
sont au cœur du travail de Germinal Roaux et de David Favrod. Germinal Roaux capture le quotidien
d'adolescents durant leurs sorties festives et sportives. Qu'il les photographie seul ou en bande, il saisit
les codes et les comportements qui régissent leur passage de l'enfance à l'âge adulte. Le Japon pour
David Favrod est une source d'inspiration inépuisable, où traditions et rites ancestraux ont la part belle.
Sa dernière série tire son nom d'un jeu oral très populaire de l'époque Edo : Hyakumonogatari
Kaidankai, qui se traduit en français par "rassemblement de cent contes fantastiques". Les joueurs se
réunissent à la nuit tombée, allument cent bougies et racontent des kaidan (histoires fantastiques) à
tour de rôle. A chaque récit, une bougie est éteinte. La dernière flamme soufflée permet d'invoquer un
être surnaturel. Pour ce projet de longue haleine, Favrod projette de mettre en scène cent kaidan
fantasmagoriques qu’il exprime par la photographie.
Les rituels se rapprochent aussi des expériences personnelles. Révélant un univers étrange, poétique
et spectaculaire, Thierry Kupferschmid aborde le rapport entre l'homme et la nature par le biais de la
performance. Dans une quête du dépassement de soi et de l'abandon, il met en scène des gestes et
des actions, le plus souvent liés à l'eau et à la terre, qu'il documente à l'aide de la photographie et de
la vidéo. Dans la montagne et par tous les temps, il met son corps à l’épreuve en le confrontant aux
éléments naturels.
La vidéaste Emmanuelle Antille dont une importante exposition, L’Urgence des Fleurs, a été réalisée
en 2013 à la Ferme-Asile, interroge les relations entre les membres de petits groupes sociaux comme
les adolescents ou la famille. En faisant appel à ses amis et à sa parenté, elle crée des récits où réalité,
expérience et fiction s'enchevêtrent. Dans plusieurs de ses vidéos, elle capture les comportements et
les gestes accomplis par les protagonistes dans des contextes particuliers. Sa vidéo Even If We Fall
(2007) montre les liens étroits qui se tissent entre une fille et ses parents (joués par l'artiste et ses
propres parents). Elle met en jeu les notions d'amour et de sacrifice au sein de la famille. L'artiste filme
notamment une scène durant laquelle la fille fait don de ses cheveux à sa mère.
Enfin, la série Dimanches en Suisse (2008-2014) de Sophie Brasey s'attarde sur le quotidien et les
loisirs pratiqués durant le jour de repos hebdomadaire. Loin des lieux de cultes et des cérémonies
chrétiennes, elle observe des actions qui permettent à l'individu d'être inclus dans le cercle familial et
amical : la balade au bord du lac, le rassemblement entre copains autour d'une voiture, le repas en
famille. Comme le déclarait l'anthropologue anglaise Mary Douglas en 1966 : "l'homme est un animal
rituel. Supprimez une certaine forme de rite, et il réapparaît sous une autre forme." Observant une
société dé-ritualisée, la photographe recrée des moments qui sont des micro rituels profanes.
Si l’on pensait le rituel passé de mode, le voilà remis au goût du jour. Dans cette exposition, la diversité
des sujets traités et l’originalité des points de vue engagent ainsi un dialogue fécond sur la question de
la représentation des rituels, ainsi que sur leur devenir recomposé par nos sociétés.
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Emmanuelle Antille, Even If we Fall, 2007, vidéo couleur, son stéréo, pal, 16/9, 9’ 21’’
A propos des artistes
Emmanuelle Antille (1972, CH ; vit et travaille à Lausanne)
http://www.emmanuelleantille.com/
Emmanuelle Antille a étudié à l’Ecole Supérieure d'Art Visuel (HEAD) de Genève et à la Rijksakademie
van beeldende kunsten à Amsterdam. Depuis 1995, elle développe sa pratique artistique dans le champ
des médias électroniques, travaillant principalement avec la vidéo et l’installation, mais également avec
le son, la photographie et l’imprimé. A la frontière de la fiction et du documentaire, les thèmes récurrents
de son travail abordent les relations humaines : les rituels et les codes, les relations intimes et les
rapports de force au sein de diverses communautés (famille, famille recomposée, groupe d’adolescent).
Son travail a été présenté, entre autres, au Kunstverein à Frankfurt, à la Tate Modern à Londres, au
Renaissance Society à Chicago, à la National Gallery of Iceland à Reykjavik, au CCA à Glasgow, à la
Site Gallery à Sheffield, au Toyko Wonder Site à Tokyo, au De Appel à Amsterdam, au Migros Museum
à Zurich, à Art Unlimited à Bâle, au Musée du Jeu de Paume et au Grand Palais à Paris, au Centre
Pasquart à Bienne et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. En 2012, elle a réalisé son premier
long-métrage pour le cinéma, AVANTI. Ce film a été présenté en compétition du festival de Zurich, à
celui de Namur où il a remporté le prix Découverte, et à celui de Sao Paolo au Brésil. En 2013 à la
Ferme-Asile, elle a réalisé L’Ugence des Fleurs, une de ses plus importantes expositions.
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Sophie Brasey, de la série Dimanches en Suisse, 2008 – en cours
Sophie Brasey (1985, CH ; vit et travaille à Lausanne)
http://sophiebrasey.ch/
En 2005, Sophie Brasey décroche son CFC de photographe à l’Ecole de photographie de Vevey
(CEPV), puis son Bachelor en communication visuelle, section photographie, à l'ECAL (Lausanne) en
2009. Au cours de la même année, elle remporte le "Prix des Jeunes Talents" VFG avec son travail
Made of Stone. Elle a exposé ses travaux en Europe et en Suisse, notamment lors du festival des
Journées Photographiques de Bienne en 2010. Elle est lauréate de l'enquête photographique
valaisanne en 2013.
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David Favrod, de la série Hyakumonogatari Kaidankai, en cours.
David Favrod (1982, CH ; vit et travaille en Espagne)
http://www.davidfavrod.com/
Diplômé en photographie et en direction artistique de l’Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL), David
Favrod a exposé son travail en Suisse et à l'étranger, notamment à la galerie John Schmid à Bâle, à la
Fondation Aperture à New York et à la Biennale de Photographie de Daegu, en Corée du Sud. Favrod
est le lauréat de nombreux prix dont le Aperture Portfolio Prize (2010), le Swiss Design Award (2010) et
dernièrement le Project Launch Award du Center (2013) à Santa Fe.
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Matthieu Gafsou, Ordination épiscopale, 2011, de la série Sacré, 2011-2012.
Matthieu Gafsou (1981, CH/FR ; vit et travaille à Lausanne)
http://www.ph0.ch/
Après une formation universitaire (master en histoire et esthétique du cinéma, philosophie et littérature),
Matthieu Gafsou a étudié la photographie à l’Ecole d’arts appliqués de Vevey (2006-2008). Depuis
2006, il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles en Europe et aux Etats-Unis.
En 2009, il a reçu le prix de la Fondation HSBC pour la photographie. Après avoir figuré dans
l’exposition reGeneration2 : photographes de demain, le musée de l’Elysée lui a consacré une
importante exposition personnelle en 2014. Il a publié quatre ouvrages monographiques : Surfaces,
chez Actes Sud (2009), Alpes chez 19/80 Editions (2012), Sacré chez Idpure (2012) et Only God can
judge me (2014). Depuis 2012, il enseigne la photographie à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne
(ECAL).
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Anne Golaz, The Shaman Fire, 2012, de la série Metsästä (De la forêt), 2011-2012
Anne Golaz (1983, CH ; vit et travaille en Suisse et en Finlande)
http://www.annegolaz.ch/
Anne Golaz est diplômée de l'école supérieure d'arts appliqués de Vevey (2008). Elle a obtenu un
master en photographie à la Taik à Helsinski, en Finlande (2013), après avoir passé un semestre à la
School of Visual Arts de New York. Son approche photographique traite de la représentation des
communautés rurales et de la vie sauvage. Elle questionne notre relation fondamentale et fragile avec
la nature, les animaux et la mort. Ses séries sont régulièrement présentées en Suisse et à l'étranger.
Elle a notamment participé à l'exposition collective reGeneration2 : photographes de demain organisée
par le Musée de l'Elysée. Elle a remporté le Prix Broncolor (mention lumière) du Grand Prix international
de photographie de Vevey (2010). Elle a publié Chasses aux éditions Infolio (2012) et Metsästä chez
Kehrer Verlag (2012).
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Thierry Kupferschmid, Lines of Supply, 2007, vidéo couleur, son, 8’20’’
Thierry Kupferschmid (1970, CH ; vit et travaille à Lausanne et à New York)
http://www.22bumblebees.com/
Artiste autodidacte, Thierry Kupferschmid évolue à travers différents moyens d'expressions, tels que la
peinture, la photographie, la vidéo et la sculpture. Depuis 2001, il crée des « fictions événements »,
performances sous la formes de rituels inventés. Thierry Kupferschmid collabore notamment avec des
cinéastes et des architectes. Ses oeuvres sont exposées au niveau suisse et international.
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Christian Lutz, de la série In Jesus’ Name, 2012.
Christian Lutz (1973, CH ; vit et travaille à Genève)
http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=223
Christian Lutz est diplômé de l’Ecole supérieure des Arts et de l’Image Le75 à Bruxelles. Sa démarche
photographique se base sur une observation scrupuleuse, quasi sociologique, de groupes humains :
politiciens épinglés dans l’artifice de l’exercice protocolaire ou élites économiques investissant dans les
pays en voie de développement. Si les qualités formelles de ses images séduisent de prime abord, elles
n’en distillent pas moins un regard acerbe qui déconstruit les grands organes de pouvoir et leurs
rouages. Lutz est le lauréat de nombreux prix photographiques dont le Grand Prix international de Vevey
(2009). Son travail est régulièrement présenté dans des expositions collectives et monographiques en
Suisse et en Europe. En 2013, le Musée de l'Elysée lui consacre une exposition personnelle en trois
volets Trilogie. Parmi ses publications, nous citerons Tropical Gift, Lars Müller Publishers (2010) et
Protokoll, Lars Müller Publishers (2007).
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Jen Osborne, de la série Indian me, 2011-2014
Jen Osborne (1984, CA ; vit et travaille à Berlin)
http://www.jenosbornestudio.com/
Après ses études de photographies au Langara College, Vancouver (CA) et à la Fabrica, le centre de
recherche de United Colors of Benetton, Catena di Villorba (IT), Jen Osborne a participé à l'exposition
reGeneration2 : photographes de demain en 2010. Deux ans plus tard, elle a gagné le Pride Photo
Award et le Screenings 12 Award. En 2013, le European Journalism Center lui a décerné une bourse
pour photographier un projet personnel.
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Virginie Rebetez, Sans titre #2, de la série Under Cover, 2013
Courtoisie Galerie Christopher Gerber.
Virginie Rebetez (1979, CH ; vit et travaille à Lausanne)
http://www.virginierebetez.com/
Virginie Rebetez est diplômée en photographie de l'école supérieure d'arts appliqués de Vevey (2005)
et de la Gerrit Rietveld Academie d'Amsterdam (2008.) Son travail a notamment été exposé aux festivals
Circulation(s) à Paris (2013) et Unseen PhotoFair à Amsterdam (2012), ainsi qu'au Photoforum Pasquart
de Bienne, lors de l'exposition collective The Breath On Our Back organisée par NEAR (2012). Au
printemps 2013, elle a bénéficié d'une résidence d'artiste Pro Helvetia à Johannesburg en Afrique du
Sud. De juillet à décembre 2014, Virginie Rebetez est en résidence d’artiste à New York. En 2014, elle
est lauréate du Prix Focale, du Swiss Design Awards et de la bourse de la Fondation Leenaards.
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Germinal Roaux, de la série Never Young Again, 2008 – en cours
Germinal Roaux (1975, FR/CH ; vit et travaille à Paris et à Lausanne)
http://www.germinalroaux.com/
Après avoir été le collaborateur régulier des magazines L’Hebdo, Edelweiss et Type, Germinal Roaux a
réalisé en 2003 son premier film documentaire Des tas de choses sur l’intégration des handicapés
mentaux dans notre société. Son deuxième film Icebergs a remporté en 2007 le Prix du Meilleur Espoir
au Festival international du film de Locarno ainsi que le Prix de la Relève Suissimage SSA pour le meilleur
court métrage suisse de l'année au 43ème Journées de Soleure. En 2013, il tourne son premier long
métrage Left Foot, Right Foot. Son travail photographique Never Young Again fut l'un des 12 travaux
sélectionnés en 2009 par Olivier Saillard, conseiller artistique de la Fondation HSBC pour la
Photographie. Il a été présenté lors d'expositions personnelles et collectives, dont Black Mirror, à
Lausanne.
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Thomas Rousset et Raphaël Verona, Camino a Irupana, 2011, de la série Waska Tatay, 2010-2011
Thomas Rousset et Raphaël Verona (1984, FR/CH ; vivent et travaillent à Lausanne)
http://www.thomasrousset.com/
http://www.raphaelverona.com
Thomas Rousset est titulaire d'un Bachelor en communication visuelle et en photographie de l'Ecole
cantonale d'art de Lausanne en 2009. Il a gagné plusieurs prix dont le Prix Photo organisé par la
Fondation British American Tobacco Switzerland (2011), le BFF Promotion Prize et le Prix des jeunes
talents VFG (2010). Son travail a notamment été présenté dans des expositions collectives au
Photoforum PasquArt de Bienne (2008), aux Journées Photographiques de Bienne (2010) et au Théâtre
du Crochetan à Monthey (2013).
De 2005 à 2009, Raphaël Verona étudie le design graphique à l'Ecole cantonale d’art de Lausanne
(ECAL) et noue un lien étroit avec la typographie. Il a collaboré notamment avec Ludovic Balland et
assisté Ian Party au sein de swisstypefaces. Depuis 2011, Raphaël Verona travaille pour IDPURE
Magazine en tant que graphiste et rédacteur. Depuis 2012, il enseigne la typographie et le dessin de
caractères (Eracom, Lausanne). Raphaël Verona s’intéresse à l’image au sens large — édition,
typographie, photographie.
Thomas Rousset & Raphaël Verona viennent de publier Waska Tatay aux éditions IDPure.
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Commissariat de l'exposition
Corinne Currat
Corinne Currat, historienne de l'art, est chargée de projets d'exposition à la Fondation de l'Hermitage,
à Lausanne. En 2014, elle a assuré la coordination d'une importante exposition consacrée à la peinture
américaine du XIXe siècle: Peindre l’Amérique. Les artistes du Nouveau Monde (1830-1900). En 2013,
elle était responsable des publications Miro, poésie et lumière et Le goût de Diderot, projet co-produit
avec le Musée Fabre de Montpellier. Depuis 2013, elle est membre du comité de NEAR, association
suisse pour la photographie contemporaine.
Elle a commencé sa carrière dans le domaine muséal au sein du département des expositions du
Musée de l'Elysée, à Lausanne. De 2009 à 2010, elle a collaboré aux projets Impressions en continu :
Steidl, l'art du livre et reGeneration2 : photographes de demain.
De 2010 à 2012, elle était assistante curatrice à la Foundation for the Exhibition of Photography (FEP),
à Lausanne. Elle a participé à la production, à la coordination et à la circulation de projets d’envergure
internationale dont Arnold Newman: Masterclass et Coming into Fashion: A Century of Photography at
Condé Nast.
Elle a également contribué au Dictionnaire de la photographie, dirigé par Nathalie Herschdorfer, qui
paraîtra aux éditions Thames & Hudson, à Londres et à Paris (2015).
Le commissariat est assuré avec l’aide de Noémie Richard, présidente de NEAR et historienne de l’art.
Véronique Mauron
Véronique Mauron est historienne de l’art et docteur ès Lettres (Ph.D). Elle mène des projets
d’expositions, de recherches et d’enseignements auprès de différentes institutions. Depuis 2009, elle
est curatrice à la Ferme-Asile.
Enseignante, elle donne des cours à l’Ecole doctorale de l’Institut d’Architecture de l’EPFL et au Collège
des Humanités de l’EPFL.
En tant que conseillère artistique, elle développe des projets d’expositions auprès du Bureau des
Affaires culturelles et artistiques de l’EPFL.
Elle a été conservatrice à la Fondation Oskar Kokoschka de Vevey où elle a organisé des expositions
nationales et internationales de l’artiste autrichien, expositions accompagnées de catalogues.
Comme curatrice indépendante, elle a réalisé des expositions dans différents musées comme le Musée
de l’Elysée (Le corps évanoui, les images subites, Hazan, 1999), la Fondation Verdan, le Musée
historique (Louis Rivier : l’intimité transfigurée, Till Schaap edition, 2103), tous trois à Lausanne.
Chercheur, elle développe des recherches interdisciplinaires entre arts et sciences médicales auprès
des Fondations F.A.B.E.R à Lausanne et Agalma à Genève. Elle a publié de nombreux articles
scientifiques et des livres comme Figures de l’idiot (Hazan, 2004), L’ombre du futur. Clinique de la
procréation et mystère de l’incarnation (PUF, 2007).
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Publication
Un catalogue co-édité par NEAR et la Ferme-Asile est publié à l’occasion de cette exposition. Il entre
dans la collection de publications de la Ferme-Asile. Il réunit trois articles sur les rituels et leurs
représentations ainsi que des textes spécifiques décrivant et analysant les œuvres de chaque artiste. Il
est largement illustré d’environ 40 reproductions en couleurs.
Dans un graphisme attractif imaginé pour mettre en valeur les productions singulières des
photographes mais aussi pour en faire une beau livre d’images, le catalogue promeut le travail artistique
de chaque photographe et lui confère une dimension analytique.
Descriptif
Direction : Corinne Currat et Véronique Mauron
Edition : Ferme-Asile, Sion et NEAR, Lausanne
Intérieur : 64 pages. Images en quadrichromie.
Graphisme : Anne Hogge Duc, Anaho, Lausanne.
Photolithographie : Roger Emmenegger, Lausanne
Impression : Jean Genoud Entreprise d'arts graphiques SA, Le Mont-sur-Lausanne
Auteurs : Corinne Currat (historienne de l’art), Véronique Mauron (historienne de l’art, Dr. ès Lettres),
Marco Motta (anthropologue).
Médiation culturelle
La Ferme-Asile est pionnière en matière de médiation culturelle et elle a été choisie par Pro helvetia
pour organiser un des quatre forums nationaux sur cette question en 2011.
Pour l’exposition Rituels, la Ferme-Asile a prévu un important programme de médiation centré sur les
thématiques qui émergent du travail des artistes : les rituels aujourd’hui, la mise en scène des rituels,
photographie et rituels. Ces questions seront abordées lors d’une table ronde publique le 27 novembre
(20h) avec les deux commissaires de l’exposition et Marco Motta, anthropologue, doctorant à l’UNIL.
Le programme général de médiation culturelle comporte aussi une visite guidée le 15 janvier 2015, des
cafés-philo (13 novembre et 20 novembre), des soirées Saveurs savantes (14 novembre et 22 janvier).
Des ateliers pour les classes sont mis sur pied en partenariat avec le programme cantonal valaisan
Etincelles de culture. Des ateliers famille (18 novembre, 14 décembre et 11 janvier) sont proposés le
dimanche par une animatrice socio-culturelle.
Dans le Hall de la Ferme-Asile seront exposés des sets de table complétés par des mots et des dessins
réalisés par les clients du Restaurant. Une exposition évolutive et participative.
Plus d’info sur www.ferme-asile.ch
Partenaires
L’exposition et le catalogue Rituels ont bénéficié du soutien de NEAR, de la Ferme-Asile, du Canton du
Valais, du Pour-Cent culturel Migros, de la Fondation de Famille Sandoz et de Volkart Stiftung.
NEAR reçoit le soutien annuel de la Ville de Lausanne, du Canton de Vaud, de la Loterie Romande et
du Pour-Cent culturel Migros. La Ferme-Asile reçoit un important soutien annuel de la part du Canton
du Valais, de la Ville de Sion, de la Bourgeoisie de Sion, de la Loterie Romande, du Pour-Cent culturel
Migros, de la Banque Raiffeisen, de Provins et de Schmid Imprimeur. En 2010, la Ferme-Asile a
bénéficié pour toutes ses expositions du Partenariat Junior de la Fondation Nestlé pour l’Art.
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