Table des matières Lettre d'info LAMPEA-Doc 2014 n° 20..............................................................................................2 L'union l'Ardennais : Sur les traces de nos ancêtres...........................................................................10 Hominidés.com : La grotte de Font-de-Gaume Jean-Jacques Cleyet-Merle .....................................12 Histoire de Mode : Colloque international Paris, musée du quai Branly, 6-7 novembre 2014 Appel à communication...................................................................................................................................15 PLOS One : Genome at Juncture of Early Human Migration: A Systematic Analysis of Two Whole Genomes and Thirteen Exomes from Kuwaiti Population Subgroup of Inferred Saudi Arabian Tribe Ancestry .............................................................................................................................................17 Les Echos.fr : Régime paléolithique et management de la génération Y...........................................19 RTN : Nouvelle mission pour PlanetSolar.........................................................................................21 Hominidés.com : L'homme de Tautavel Sous la direction d' Henry de Lumley Collection "Guides archéologiques de France ".................................................................................................................22 Le Figaro.fr : Lire dans l'ADN l'histoire du peuplement....................................................................25 Futura Terre : Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ?....................27 Journal of Archaeological Science : Changes in mobility patterns as a factor of 14C date density variation in the Late Epigravettian of Northern Italy and Southeastern France.................................32 Thinkovery : Cro-Magnon était-il vraiment supérieur à Néandertal ?...............................................35 Groupes CE : Grand Site de l’Aven d’Orgnac : inauguration de la nouvelle Cité de la Préhistoire le 27 juin.................................................................................................................................................37 1 Lettre d'info LAMPEA-Doc 2014 n° 20 LAMPEA-Doc 2014 – numéro 20 Vendredi 6 juin 2014 [Se désabonner >>>] Suivez les infos en continu en vous abonnant au fil RSS http://lampea.cnrs.fr/spip.php?page=backend ou sur Twitter @LampeaDoc https://twitter.com/LampeaDoc Vie du laboratoire - Un contrat doctoral AMIDEX pour le LAMPEA - Un nouveau collègue au LAMPEA en septembre 2014 MCF BioArchéologie Les séminaires du LAMPEA - Travaux récents sur le Néolithique moyen dans la région d'AixMarseille 1 - Congrès, colloques, réunions - Table ronde "Découvrir les crânes, inventer les visages de la famille Homo" - Reconstitution des climats interglaciaires en Europe de l’ouest - L'archéologie à la rencontre des publics : transmission et médiation de la recherche - 8th International Workshop for African Archaeobotany (IWAA) 2 - Emplois, bourses, prix - Senior Lecturer or Reader in Zooarchaeology 3 - Expositions & animations - Leo Frobenius et l'art rupestre africain - Chairs des origines / d'Elisabeth Daynès 4 - Fouilles - Ponteau 2014 : chantier archéologique de Préhistoire récente 5 - Pas d’acquisitions bibliothèque cette semaine ! 2 La semaine prochaine Congrès, colloques, réunions MesoLife International Conference http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2395 du 11 au 14 juin 2014 Selva di Cadore (Belluno - Italie) Octavo Congreso Internacional sobre Minería y Metalurgia antiguas en el Sudoeste europeo http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2714 du 11 au 14 juin 2014 Granada L'art au quotidien. Objets ornés du Paléolithique supérieur http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2293 du 16 au 20 juin 2014 Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil Auditorium du Musée national de Préhistoire Expositions & animations 15ème Festival du film de chercheur http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2390 Nancy du 10 au 15 juin 2014 Fouilles Prospections et sondages en milieu alpin : station du Chazelet http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2784 du 9 au 20 juin 2014 La Grave (Hautes-Alpes) Voir aussi « Les manifestations » http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article630 Vie du laboratoire Un contrat doctoral AMIDEX pour le LAMPEA http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2806 La fondation AMIDEX, qui gère l'initiative d'excellence de l'université d'AixMarseille, avait lancé cet hiver un Appel à candidatures « Académie d’Excellence - Collège Doctoral » 2014 pour "attirer les meilleurs doctorants internationaux ou externes au site d’Aix-Marseille en leur proposant l’attribution de bourses doctorales ainsi qu’une offre de services spécifiques, par le biais de cotutelles de thèses qui permettront de favoriser la mobilité des doctorants et de développer la coopération entre des équipes pédagogiques du 3 site d’Aix-Marseille et les meilleures universités du monde."(http://amidex.univ-amu.fr/fr/appel-a-candidatures-academiedexcellence-college-doctoral-2014) Le LAMPEA a répondu à cet appel d'offre par le biais de la candidature de M. Maxime PELLETIER, sur le sujet : Les Léporidés du Pourtour Méditerranéen : Évolution et Peuplement dans les Environnements Pléistocènes et leurs Rôles dans les Sociétés Humaines, co-tutelle AixMarseille Université et Université Autonome de Madrid, sous la direction de notre collègue Jean-Philip BRUGAL et d'Arturo MORALES MUÑIZ, Professeur à l'Université autonome de Madrid et directeur du laboratoire d'Archéozoologie. Monsieur PELLETIER est titulaire d'un M2 réalisé à l'université de Bordeaux/PACEA. Cette candidature vient d'être labellisée par la fondation AMIDEX. Un nouveau collègue au LAMPEA en septembre 2014 MCF BioArchéologie http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2807 Le Conseil scientifique puis le Conseil d'Administration d'Aix-Marseille Université viennent de valider le classement proposé par le Comité de sélection du poste de Maître de conférences en BioArchéologie (sous la présidence de Jean-Philip Brugal) avec rattachement scientifique au LAMPEA. C'est donc M. Pierre Magniez qui a été élu. Formé à l'université de Bourgogne (1er et 2ème cycle) en Biologie des Populations et des Écosystèmes, puis en 3ème cycle à l'Université de Perpignan (Titre de la thèse : ″Étude paléontologique des artiodactyles de la grotte Tournal (BizeMinervois, Aude). Étude taphonomique, paléoécologique et archéozoologique des grands mammifères dans leur cadre biostratigraphique et paléoenvironnemental″), Pierre développe un programme de recherche en domaine méditerranéen intitulé : Paléoécologie multiscalaire des Homininés en domaine méditerranéen au cours du Quaternaire : Interactions Homme/Milieu d’après les ensembles fauniques fossiles. Thèmes de recherche Thème 1 – Comportements et stratégies alimentaires des Hominidés et interactions Homme / Milieu. Axe 1 : Comportements et stratégies alimentaires chez les Homininés au Paléolithique inférieur Axe 2 : Comportements et stratégies alimentaires chez les Homininés pendant la transition Paléolithique moyen / Paléolithique supérieur Axe 3 : Interactions Prédateurs / Proies en Eurasie pendant le Quaternaire Thème 2 – Paléoécologie des communautés animales d’après les séries fossiles au Quaternaire. Axe 1 : Étude de l’évolution des Bovidés Axe 2 : Étude de l’évolution des Cervidés Axe 3 : Étude des paléoenvironnements à échelles régionales et globale Les séminaires du LAMPEA 4 Travaux récents sur le Néolithique moyen dans la région d'Aix-Marseille http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2801 jeudi 12 juin 2014 / 10 heures - 16 heures Aix-en-Provence - MMSH (salle 5) Séminaire de Préhistoire - réunion du programme 2 du LaMPEA http://lampea.cnrs.fr/spip.php?rubrique8 10h-12h00 La fouille préventive de la ZAC des Vigneaux à Cuges-les-Pins : premiers résultats à propos d’un site en cours d’étude par Anne Hasler et Renaud Lisfranc 13h30-14h30 Les occupations du Néolithique moyen des sites de La Bastide Neuve III (Velaux - 13), Saint-Lazare (Le Luc-en-Provence - 83), et Jonquière 1 (La Fare-les-Oliviers - 13) par Jean-Philippe Sargiano et al. 14h30-16h00 Fuveau : l'occupation du Néolithique moyen de Château l'Arc par Anne Hasler et Jean-Philippe Sargiano Contact Maxence Bailly - [email protected] 5 1 - Congrès, colloques, réunions Table ronde "Découvrir les crânes, inventer les visages de la famille Homo" http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2808 lundi 16 juin 2014 à 20h30 Les Eyzies-de-Tayac : Pôle International de la Préhistoire En fouillant et exhumant des ossements, scientifiques, archéologues et préhistoriens cherchent non seulement à comprendre l'origine de l'Homme sur terre, mais aussi à entrer dans l'intimité de nos ancêtres : comment vivaient et pensaient-ils ? A quoi ressemblaient-ils ? Dans ces tentatives pour faire parler des crânes, la science et l'art convergent pour nous donner des images toujours plus exactes et spectaculaires de la famille Homo. Autour de l'exposition "Chairs des origines", la table ronde sera l'occasion d'évoquer les pratiques culturelles et les têtes humaines, la signification du visage humain, mais aussi la place du crâne dans l'art contemporain. Avec la participation de : Bruno MAUREILLE, paléoanthropologue Dalibor FRIOUX, philosophe et romancier Anne de MARNHAC, essayiste, spécialiste de l'art Elisabeth DAYNÈS, sculptrice, plasticienne et paléo-artiste Contact [email protected] http://www.pole-prehistoire.com/ Reconstitution des climats interglaciaires en Europe de l’ouest : diversité des méthodes, résolutions spatiales et temporelles, développement et limites de recherches comparatives http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2804 vendredi 14 novembre 2014 Paris : Maison de la Géologie Les méthodes permettant la reconstitution des conditions climatiques passées présentent une grande diversité tant des supports étudiés (pollen, faune, sédiments, bioconstruction, etc.) que des résolutions temporelles (par ex. centennale, décennale, saisonnières) et spatiales (du local au régional) atteintes. Il est alors difficile de comparer les données issues de ces différentes méthodes et de les combiner au sein d’études pluridisciplinaires. Cette journée réunira des spécialistes de diverses approches paléoclimatiques qui présenteront les champs d’application de leurs méthodes en s’appuyant sur les résultats de recherches récentes voire inédites. L’accent sera mis sur l’étude des climats interglaciaires, en particulier au cours des SIM 5 et 1, en Europe de l’ouest. Le débat pourra ainsi être ouvert en fin de journée autour de la possibilité (ou non) de comparer les résultats issus de ces différentes méthodes et de proposer des recherches intégratives, pluridisciplinaires, sur la dynamique spatio-temporelle des climats quaternaires en Europe. Organisation Julie Dabkowski, LGP, Meudon ([email protected]) 6 L'archéologie à la rencontre des publics : transmission et médiation de la recherche http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2805 26 et 27 novembre 2014 Paris : Institut national du Patrimoine Objet de fictions et de curiosité, l’archéologie suscite un imaginaire fort de la part des publics et une attente d’informations sur ses procédés et le contexte des découvertes. Les institutions en charge des sites et des collections archéologiques se mobilisent pour donner à voir et à comprendre les vestiges du passé, tout en préservant un patrimoine fragile et irremplaçable. Comment offrir aux visiteurs les clés de lecture d’un site ou d’une collection ? Comment concilier conservation et valorisation ? Quels outils de médiation utiliser pour expliquer le raisonnement scientifique du chercheur ? Comment transmettre la connaissance, le cas échéant au moyen d’un fac-similé, sans tuer l’émotion ? Ce sont quelques-unes des questions que le colloque abordera tout en prenant en compte les différentes échelles d’observation. Les intervenants, issus de différents horizons, tous partie prenante de la médiation, feront part de leurs expériences, de leurs réflexions et de leurs aspirations. Colloque organisé par la direction générale des Patrimoines du ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec l’Institut national du patrimoine, l’Institut national de recherches archéologiques préventives et le Centre des monuments nationaux. En savoir plus http://www.culturecommunication.gouv.fr/Disciplines-etsecteurs/Archeologie/Rencontre-des-publics Renseignements tél : +33 1 44 41 16 41 / www.inp.fr Inscription gratuite et obligatoire auprès de : [email protected] 8th International Workshop for African Archaeobotany (IWAA) http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2803 du 23 au 26 juin 2015 Modena (Italie) The presentation of research papers and posters are planned as well as a halfday of open laboratory session during which researchers can compare actual specimens. The primary focus of research and discussion has been on seeds/fruits and palaeoethnobotany, but topics have been extended more and more to related fields of research dealing with the relationship between humans and plants/environment. Therefore papers/posters dealing with macroremains, phytoliths, non pollen palynomorphs and pollen, analysed in multidisciplinary archaeo-environmental perspectives, are welcome. Environmental reconstruction, ethnological and linguistic studies will be fruitfully integrated in thematic interdisciplinary sessions. The workshop will take place at Modena University organised by the LPPLaboratory of Palynology and Palaeobotany, and hosted by the Department of 7 Life Sciences. Plus d'infos et pré-inscription http://www.palinopaleobot.unimore.it/site/home/8th-international-workshopfor-african-archaeobotany-iwaa.html 2 - Emplois, bourses, prix Senior Lecturer or Reader in Zooarchaeology http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2800 The post is available from 1 January 2015 University of York - Departement of Archaeology The Department of Archaeology at York is seeking to appoint a Senior Lecturer or Reader, on open contract, to build upon existing strengths and to support further growth in teaching and research in Zooarchaeology. The successful candidate will have an international reputation in Zooarchaeology as well as extensive teaching experience and research leadership. The successful candidate will serve as Director of Studies in Zooarchaeology, and will contribute to the Department of Archaeology's established research reputation and wider impact within this field. In addition, candidates should possess a clear research vision as well as interest and ability in undergraduate and postgraduate teaching, and administration. Informal enquiries may be made via John Schofield (Head of Department) on [email protected] or Oliver Craig (Director of BioArCh) on [email protected] Plus d'infos https://jobs.york.ac.uk/wd/plsql/wd_portal.show_job? p_web_site_id=3885&p_web_page_id=188601 Date limite de candidature : 26 juin 2014 3 - Expositions & animations Leo Frobenius et l'art rupestre africain http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2798 17 juin 2014 - 22 juillet 2014 Paris : Goethe-Institut Dès ses premières expéditions à travers le Congo belge en 1905 et au Soudan occidental en 1907, Leo Frobenius (1873-1938) était à la recherche des formes originelles de la culture, ces traces de l’Atlantide qu’il pensait trouver en Afrique. A partir de 1912, lors de ces voyages d’exploration à l’intérieur de l’Afrique, des peintres établirent des copies d’art rupestre. Par la suite, Leo Frobenius entreprit des recherches en Europe, en Indonésie et en Australie. Jusqu’à sa mort en 1938, il réunit près de 5000 toiles, soit la collection la plus importante au monde de copies peintes d’art pariétal. L’exposition documente la fabuleuse aventure de la constitution de ce fonds dans le Sahara central et les savanes du Zimbabwe, à la source de la formation d’un savoir africaniste en Allemagne. Elle conte également 8 l’histoire spectaculaire des expositions internationales de ces images, qui furent montrées dans les années 1930 entre autres au Reichstag de Berlin, à la salle Pleyel et au Musée d’ethnographie du Trocadéro. Ces peintures en couleurs, aujourd’hui presqu’oubliées, influencèrent l’avant-garde occidentale et la pensée de Frobenius participa de façon notable à l’émergence d’une pensée de la négritude. Vernissage le lundi 16 juin 2014 à 19h, en présence de János Riesz (Université de Munich) En savoir plus http://www.goethe.de/ins/fr/par/ver/fr12839927v.htm Chairs des origines / d'Elisabeth Daynès http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2809 du 13 juin 2014 au 3 octobre 2014 Les Eyzies-de-Tayac : Pôle International de la Préhistoire Après Lucy et Toutankhâmon, qui lui ont valu une notoriété mondiale, la paléo-artiste Elisabeth Daynès poursuit son exploration avec la recréation des visages de huit hommes préhistoriques, en s’appuyant sur les connaissances scientifiques les plus pointues. L’étape de reconstruction des chairs est cette fois-ci privilégiée : huit hologrammes géants affichent en relief les visages écorchés de nos ancêtres et manifestent la diversité de la famille humaine depuis ses plus lointaines origines. Cette exposition est accueillie en première mondiale dans le cadre grandiose du Pôle International de la Préhistoire, espace culturel public et libre d’accès, consacré à la valorisation de la préhistoire. Contact [email protected] / http://www.pole-prehistoire.com/ 4 - Fouilles Ponteau 2014 : chantier archéologique de Préhistoire récente http://lampea.cnrs.fr/spip.php?article2799 du 29 juin 2014 au 8 août 2014 Participation en session complète ou du 29 juin au 18 juillet (1ère session) ou du 21 juillet au 8 août 2014 (seconde session). Martigues, Bouches-du-Rhône, France Un habitat de plein-air du Néolithique final en Provence Implanté à 40 km de Marseille et à 1000 m de la mer, sur un plateau calcaire entre le golfe de Fos et l’Etang de Berre, le site de Ponteau à Martigues (Bouches-du-Rhône) est l’un des établissements néolithiques dont la structuration est la plus développée du sud-est de la France. Il constitue à ce titre un support d’étude d’un grand intérêt, tant pour notre compréhension de l’organisation d’un habitat de la fin du Néolithique en Provence, que pour celles des interactions culturelles, économiques et environnementales qui s’y rapportent. Les vestiges y sont diversifiés, dans un contexte de niveaux stratifiés et de structurations en pierre sèche (bases de murs néolithiques). La qualification des différents espaces fait l’objet des principales recherches en cours et permettent de préciser l’articulation entre les différents modules d’habitat, parmi lesquels des aires d’activités spécialisées parfois remarquables. 9 - Logement en camping et local - Vaccination antitétanique - Bonne motivation nécessaire à toute participation Renseignements et inscriptions Xavier Margarit (DRAC-SRA, Aix-en-Provence) [email protected] 06 80 84 43 39 / 04 42 99 10 33 ou Maxime Orgeval, resp. adjoint : 06 99 90 23 41 10 L'union l'Ardennais : Sur les traces de nos ancêtres Publié le 08/06/2014 - Mis à jour le 08/06/2014 à 09:45 Par Valérie Léonard CHARLEVILLE-MEZIERES (08). Dernier jour ce dimanche pour vivre la vie des hommes préhistoriques. Silex, feu et sagaies… au Musée de l’Ardenne. • • -A+ Dans la cour du Musée de l’Ardenne, les visiteurs défilent par centaine, depuis vendredi. Les journées nationales de l’archéologie font le plein. Devant sa tente en peau de bête, Élodie Bellard, animatrice du centre ardennais de recherche archéologique (CARA), est en pleine démonstration de taille de silex. Elle explique de façon très pédagogique ce qu’elle fait et à quoi lui servira son nouvel outil. Les enfants et leurs parents sont suspendus à ses lèvres. À quelques mètres, Nicolas Crinville, un autre animateur du CARA, donne des « cours » de tir au propulseur paléolithique qui font le bonheur des plus jeunes – même si ça n’a pas l’air facile du tout. « En faisant revivre les gestes de nos ancêtres, on prend un peu de recul sur notre mode de vie actuel », constate Élodie Bellard qui, à sa façon veut « montrer d’où on vient, pour savoir où on va… ». De la part du public, les questions qui reviennent le plus souvent concernent l’allumage du feu. « Ça se fait en deux minutes, les gens ne s’attendent pas à ça », sourit l’animatrice avant de souffler dans une grosse conque. Le son qui en sort alerte les passants intrigués. On s’y croirait presque. Ce petit plongeon dans la Préhistoire, des milliers d’années en arrière, est 11 riche d’enseignements et les curieux ont encore toute la journée pour en profiter. Au programme aujourd’hui (Pré)Histoire de feu et d’artefacts : le Centre Ardennais de Recherche Archéologique (CARA) initie les participants aux différentes méthodes de production du feu pendant la Préhistoire et fait des démonstrations de taille de silex. Un autre atelier permet de s’essayer au tir au propulseur paléolithique. Animation gratuite, ouverte à tous. De 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures, musée de l’Ardenne, côté jardin. Chasse aux trésors du musée : le service des publics des musées propose en parcours libre aux visiteurs « La chasse aux trésors ». Muni d’une carte et d’énigmes, il s’agit de retrouver dans les salles du musée huit « trésors » archéologiques découverts dans les Ardennes afin d’ouvrir la malle aux trésors. Parcours de 45 min, animation gratuite, ouverte à tous. De 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures, musée de l’Ardenne. Les trésors archéologiques du musée : cette visite guidée est organisée autour des 8 découvertes archéologiques mises en avant avec le parcours-jeu de la Chasse aux trésors et donne l’occasion de revenir sur chacun d’eux. Visite d’une durée d’une heure environ. Réservation au 03.24.32.45.04. Aujourd’hui, à 10 h 30. 12 Hominidés.com : La grotte de Font-de-Gaume Jean-Jacques CleyetMerle La grotte de Font-de-Gaume, son histoire, ses représentations, les techniques utilisées par les hommes du Paléolithique... Présentation de l'éditeur Berceau de la première humanité, la vallée de la Vézère recèle une exceptionnelle concentration de sites préhistoriques, dont plusieurs sont gérés par le Centre des monuments nationaux. C’est le cas de la grotte ornée de Font-de-Gaume riche de plus de 200 gravures et peintures magdaléniennes, inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1979 et toujours accessible au public. La première partie de cet ouvrage revient sur la richesse archéologique exceptionnelle de cette vallée et la découverte de Font-de-Gaume, qui constitua au début du XXe siècle un argument décisif pour ceux qui considéraient l’homme préhistorique comme capable d’expression symbolique et artistique. Jean-Jacques CleyetMerle s’arrête ensuite sur les décors pariétaux qui ornent la grotte, et détaille les différentes techniques et sujets ainsi que la datation de ces dessins et les différentes périodes de présence humaine dans les lieux. Relevés directement sur la paroi, les croquis de l’abbé Breuil, qui constituèrent à l’époque une véritable rupture intellectuelle pour les études préhistoriennes, illustrent également l’ouvrage. L’étude de ces dessins, de la juxtaposition et des superpositions des œuvres, a notamment permis d’établir une chronologie de la création artistique et de confirmer ainsi le paradigme de la linéarité de l’évolution humaine. Après un portfolio qui met en lumière les détails des frises faisant de Font-de-Gaume l’un des plus 13 beaux sanctuaires du Paléolithique, l’auteur aborde trois thèmes : la découverte de la grotte en 1901 par l’historien visionnaire qu’était Denis Peyrony, la période magdalénienne et enfin la conservation des milieux souterrains. Editions du Patrimoine Collection : Regards 64 pages 67 illustrations 24 x 26 cm Hominides.com Un nouvel ouvrage sur Font-de-Gaume c'est presque un événement... La grotte est connue mondialement mais les ouvrages la concernant se comptent sur les doigts d'une main ! Il était temps, et ce livre comble un véritable manque ! Les illustrations permettront aux chanceux de "revivre" leur visite et même de découvrir des représentations qu'ils n'ont pas eu le temps de voir. Une très bonne idée, très bien réalisée ! Sommaire La grotte de Font-de-Gaume A la rencontre de la grotte de Font-de-Gaume La vallée de la Vézère : un potentiel archéologique et pariétal exceptionnel La découverte de Font-de-Gaume La présence humaine Répartition et organisation du décor Les techniques Les sujets Datation des décors Regards sur la grotte de Font-de-Gaume Le site Avant le Rubicon La galerie principale, paroi droite La galerie principale, paroi gauche Le carrefour La galerie latérale La galerie principale Le cabinet des bisons Le diverticule final Savoirs au-delà… Denis Peyrony (1869-1954), un préhistorien visionnaire Le magdalénien : cadre chronologique, géographique et environnemental Conservation des milieux souterrains et fréquentation publique L'auteur, Jean-Jacques Cleyet-Merle 14 Conservateur général, Jean-Jacques Cleyet-Merle est également directeur du musée national de la Préhistoire des Eyzies-de-Tayac et administrateur des grottes et gisements préhistoriques de Dordogne. Il est co-auteur de l’Itinéraire Les Eyzies-de-Tayac et la vallée de la Vézère. Un extrait de La grotte de Font-de-Gaume La vallée de la Vézère : un potentiel archéologique et pariétal exceptionnel Font-de-Gaume, la plus emblématique des grottes ornées françaises encore ouvertes au public, est loin d'être isolée. Partie nord de la région franco-cantabrique - foyer artistique de la région magdalénienne -, l'Aquitaine est en effet la région française la plus riche en art pariétal-, avant même le Midi-Pyrénées qui accueille pourtant les prestigieux ensembles ariégeois. Et c'est en Dordogne que se concentrent 80% des sanctuaires pariétaux aquitains. On y recense près de cinquante cavités de toutes les dimensions - soit un tiers environ de ce que compte l'Hexagone -, dont la majorité de situe dans le sud du département, au sein du bassin versant de la Vézère. Dans cet espace structuré par la rivière principale et ses affluents, grande et petite Beune entre autres, il est facile de repérer, autour du village des Eyzies-de-Tayac, une concentration vraiment exceptionnelle de grottes et d'abris. Quelques chiffres remplaceront aisément toute description ou énumération : de la confluence du Manaurie à la falaise de Guilhem, couvrant l'aval de la grande Beune à partir de Commarque et l'intégralité de la petite Beune, cet espace privilégié abrite les trois quarts des grottes ornées de la région - trente-sept précisément-, soit près de 12% du potentiel national d'après les estimations du préhistorien Norbert Aujoulat. C'est également, dans ce périmètre et alentour que l'on trouve les quelques grandes stratigraphies de référence pour la chronologie de la préhistoire mondiale (le magdalénien à La Madeleine, le moustérien au Moustier, le micoquien à la Micoque...) et qui font partie, au même titre que les grotte ornées (dont Font-deGaume, Combarelles ou Cap Blanc), des sites inscrits au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1979. 15 Histoire de Mode : Colloque international Paris, musée du quai Branly, 6-7 novembre 2014 Appel à communication 5 juin 2014 Par Sophie Kurkdjian Le musée du quai Branly en partenariat avec l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et l’UMR 8167 « Orient et Méditerranée », organise les 6 et 7 novembre 2014 deux journées de colloque sur le thème des nouvelles technologies appliquées aux collections ethnographiques et archéologiques. Présentation du thème En moins d’une décennie, le développement de nouvelles technologies d’analyse et d’imagerie a considérablement modifié les approches vis-à-vis des objets patrimoniaux. Des possibilités nouvelles sont apparues. Encore inimaginables il y a peu, elles deviennent de plus en plus accessibles aux équipes de recherche et aux institutions muséales. La miniaturisation des outils d’analyse transforme les modes d’intervention sur les matériaux et rend concevables des études non destructives et non invasives des sites, des monuments, des documents et des collections. Le statut même de l’objet (ou de l’artefact) se modifie et sa compréhension matérielle s’élargit désormais bien au-delà des moyens d’observation traditionnels. Dans le domaine de la conservation, l’archivage numérique offre la possibilité de visualiser et d’analyser les pièces à distance de façon permanente et collaborative. Il facilite le décloisonnement entre les disciplines par le partage de l’information scientifique et la formation des jeunes chercheurs. Des champs inédits sont ouverts pour la mise à disposition muséographique du patrimoine, la diffusion vers des publics élargis et pour l’enseignement. Conjointement à leur développement ces pratiques innovantes soulèvent des réflexions et des questions nouvelles, d’ordre anthropologique, déontologique et juridique. Nous proposons au cours de ces deux journées d’établir un état des lieux des perspectives offertes par l’émergence de ces nouvelles technologies (orientations de recherche, développement de nouveaux outils, réflexion autour de la perception et la compréhension des objets et des images) dans les domaines du patrimoine (conservation, muséographie, restauration), de la recherche et de l’enseignement à partir de quatre axes de réflexion : 1. Miniaturisation des outils Beaucoup d’efforts et de recherches ont porté dernièrement sur la miniaturisation des outils d’analyse pour les rendre portables ou transportables (MEB, Fluorescence X, diffraction X, spectroscopie Raman, etc.). 2. Visualisation et manipulation à distance 16 De nouveaux outils ouvrent sur « l’inaccessible » par la multiplication des échelles d’observations pour collecter les données, en surface comme en profondeur. Parmi les plus emblématiques, l’imagerie numérique 3D, en constante évolution, permet de pénétrer dans l’œuvre dans ses moindres détails. Elle ouvre des champs de recherche nouveaux qui transforment les métiers d’archéologue, d’anthropologue, d’historiens de l’art ou de restaurateur. Le bouleversement le plus important vient certainement de la possibilité de manipuler l’objet à distance, le démonter, l’examiner et l’analyser sans contact ni intrusion physique. L’acte de fouille pensé à l’origine comme irréversible et non-reproductible devient, comme l’analyse, non-destructif et reproductible car virtuel. 3. Bases de données et nouvelles pratiques collaboratives Ces nouveaux moyens maintiennent la mémoire d’un objet à un instant donné, source de référence pour étudier son évolution et ses dégradations éventuelles. L’accès virtuel à l’œuvre favorise aussi son étude interdisciplinaire. 4. Reproduction et diffusion auprès des publics Ces nouveaux outils favorisent la médiation autour d’objets ethnographiques et archéologiques et ouvrent des perspectives notamment en termes de réalité augmentée, d’impression 3D ou de déplacement d’œuvres fragiles. La réflexion porte aussi sur les modalités d’enseignement en matière d’histoire de l’art et d’archéologie et sur des questions de déontologie et de propriété intellectuelle : qu’en est-il par exemple lorsqu’il s’agit de diffuser publiquement les images d’objets possédant une charge magique ? Si vous êtes intéressés par la présentation de vos recherches ou de votre expérience dans ce domaine, nous vous remercions de nous adresser le titre de votre communication accompagné d’un résumé de 500 mots maximum. Chaque intervenant bénéficiera de 20 minutes de parole. Les langues du colloque sont le français et l’anglais. Date limite de dépôt des propositions : mardi 1er juillet 2014. Votre proposition doit être adressée aux adresses suivantes : [email protected] [email protected] Comité scientifique Frédéric Keck Directeur du département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly/ Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, Paris Christophe Moulherat Chargé d’analyses des collections/référent textile, Département patrimoine et collections, musée du quai Branly Nathalie Ginoux Maître de conférences HDR à l’UFR d’histoire de l’art et archéologie, Université Paris IV/UMR 8167 Orient et Méditerranée – Antiquité classique et tardive Jean-Pierre Van Staëvel Professeur des Universités, Directeur adjoint de l’UFR d’histoire de l’art et archéologie, Université Paris IV/UMR 8167 Orient et Méditerranée – Islam médiéval 17 Comité local d’organisation Département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly Anna Gianotti Laban, Responsable de la coordination des manifestations scientifiques, Département de la Recherche et de l’Enseignement, musée du quai Branly. 18 PLOS One : Genome at Juncture of Early Human Migration: A Systematic Analysis of Two Whole Genomes and Thirteen Exomes from Kuwaiti Population Subgroup of Inferred Saudi Arabian Tribe Ancestry • Osama Alsmadi mail, • Sumi E. John equal contributor, • Gaurav Thareja equal contributor, • Prashantha Hebbar, • Dinu Antony, • Kazem Behbehani, • Thangavel Alphonse Thanaraj mail • Published: June 04, 2014 • DOI: 10.1371/journal.pone.0099069 • • • • • Article About the Authors Metrics Comments Related Content • • • • • • • • • Abstract Introduction Results Discussion Materials and Methods Supporting Information Acknowledgments Author Contributions References • Reader Comments (0) • Figures Abstract Population of the State of Kuwait is composed of three genetic subgroups of inferred Persian, Saudi Arabian tribe and Bedouin ancestry. The Saudi Arabian tribe subgroup traces its origin to the Najd 19 region of Saudi Arabia. By sequencing two whole genomes and thirteen exomes from this subgroup at high coverage (>40X), we identify 4,950,724 Single Nucleotide Polymorphisms (SNPs), 515,802 indels and 39,762 structural variations. Of the identified variants, 10,098 (8.3%) exomic SNPs, 139,923 (2.9%) non-exomic SNPs, 5,256 (54.3%) exomic indels, and 374,959 (74.08%) nonexomic indels are ‘novel’. Up to 8,070 (79.9%) of the reported novel biallelic exomic SNPs are seen in low frequency (minor allele frequency <5%). We observe 5,462 known and 1,004 novel potentially deleterious nonsynonymous SNPs. Allele frequencies of common SNPs from the 15 exomes is significantly correlated with those from genotype data of a larger cohort of 48 individuals (Pearson correlation coefficient, 0.91; p <2.2×10−16). A set of 2,485 SNPs show significantly different allele frequencies when compared to populations from other continents. Two notable variants having risk alleles in high frequencies in this subgroup are: a nonsynonymous deleterious SNP (rs2108622 [19:g.15990431C>T] from CYP4F2 gene [MIM:*604426]) associated with warfarin dosage levels [MIM:#122700] required to elicit normal anticoagulant response; and a 3′ UTR SNP (rs6151429 [22:g.51063477T>C]) from ARSA gene [MIM:*607574]) associated with Metachromatic Leukodystrophy [MIM:#250100]. Hemoglobin Riyadh variant (identified for the first time in a Saudi Arabian woman) is observed in the exome data. The mitochondrial haplogroup profiles of the 15 individuals are consistent with the haplogroup diversity seen in Saudi Arabian natives, who are believed to have received substantial gene flow from Africa and eastern provenance. We present the first genome resource imperative for designing future genetic studies in Saudi Arabian tribe subgroup. The full-length genome sequences and the identified variants are available at ftp://dgr.dasmaninstitute.org and http://dgr.dasmaninstitute.org/DGR/gb.html. 20 Les Echos.fr : Régime paléolithique et management de la génération Y Frédéric DUBOIS / Entrepreneur, économiste, conseil en management FORGACOM. | Le 10/06 à 16:27 | Lu 949 fois À première vue, aucun rapport et pourtant, à bien y regarder… Tout ou presque a été dit sur les régimes, beaucoup d’encre à coulé à propose de la génération Y et dans les 2 cas, il devient difficile de distinguer ce qui relève de l’effet de mode de ce qui est réellement nouveau. Deux mots du régime paléo pour comprendre comment il peut être relié à la génération Y Pour synthétiser, le principe revient à dire qu’à l’époque paléo, l’homme se nourrit de cueillette, de chasse et de pêche. Notre organisme, nos gènes, se sont adaptés à ce mode d’alimentation durant une longue période. L’arrivée de l’agriculture il y a environ 10 000 ans, puis la sédentarisation croissante et enfin, la généralisation des additifs, conservateurs et autres produits de synthèse est venue perturber notre organisme. Cela revient à dire que nos gènes n’ont pas eu le temps de s’adapter et sont toujours faits pour le mode de vie chasseur cueilleur. Le régime paléo propose donc de ne sélectionner que des produits auxquels nos ancêtres avaient accès. Pour plus de détails, la littérature est abondante sur le sujet, le propos ici étant d’attirer l’attention sur le principe : retour aux fondamentaux ancestraux. Et la génération Y me direz-vous ? J’y viens Difficile d’être synthétique tant le sujet est vaste et controversé. En effet, l'usage de cette notion de génération est consensuel en démographie, mais pas dans les autres sciences sociales. Le lien entre appartenance générationnelle et comportements fait l’objet d’âpres débats. Si l’on parle tant de génération Y dans les entreprises c’est à cause du déphasage entre les attentes de la génération Y et le mode de fonctionnement de l'entreprise. Le fossé générationnel s'expliquerait par une accélération des changements auxquelles sont confrontées les organisations. Trois causes majeures dans ce phénomène : - La mondialisation d’une part, qui entraîne une compétitivité sans cesse exacerbée. - Le consommateur qui, soumis à une offre pléthorique, a les plus grandes facilités à changer pour un autre produit ou service. - Enfin, les nouvelles technologies, qui rendent l’accès à l’information plus facile et rapide. Génération Y et rapport au management : L’environnement dans lequel ils évoluent est très différent de celui de la génération qui l’a précédé et est amené à manager ces fameux Y. Prenons 3 exemples rapides pour illustrer les changements de société et leurs conséquences. La génération baby-boomer a vécu dans les trente glorieuses. À cette époque, le mariage est une 21 institution, les divorces rares, il est courant de faire l’intégralité de sa carrière chez un seul employeur. Le rapport à l’autorité est"de fait" qu’il s’agisse, enfant, de l’instituteur, puis plus tard, du Patron dont le respect découle de la fonction. La génération suivante a vécu les années de consommation à outrance des 80’. Du point de vue sociétal, être divorcé est devenu chose courante, tout comme travailler dans plusieurs entreprises, exercer différents métiers dans sa carrière. Le rapport à l’autorité évolue, le respect du Patron (ou du manager) découle plus de sa crédibilité que de son titre. Enfin, la génération Y, née avec une zappeuse dans les mains, a intégré dès le plus jeune âge que, contrairement à ses aînés, diplôme ne rime pas automatiquement avec ascenseur social. Ayant accès à l’information la plus complète, elle a suivi les ascensions fulgurantes des Google et autres Facebook, créer une entreprise et la revendre n’est plus du domaine du fantastique, mais mis en évidence dans des émissions télévisées. Que veulent-ils ? Comment les manager ? Le titre du manager ne suffit plus, il doit aussi "donner envie" être ce fameux manager doté d’un solide leadership. Dans nos sociétés occidentales, pour la grande majorité, les besoins de base : physiologique et sécurité sont assurés. Même si c’était déjà vrai pour ses prédécesseurs, cette génération a encore plus "faim" de ressentir au sein de l’entreprise le fameux besoin d’appartenance. De voir satisfait ses besoins de reconnaissance et enfin, pouvoir s’accomplir à travers son travail. Le manager doit donc "tirer vers le haut" ses pratiques et, malgré des contraintes de temps toujours croissantes penser crédibilité de son discours, qualité d’écoute, motivation, il doit donner du sens ! Et le paléo dans tout ça ? Le régime paléo préconise une sorte de retour aux sources d’une alimentation plus simple, plus proche de la nature. Le management de la génération Y demande lui aussi un retour aux fondamentaux du management. Hier, le manager leader avait un temps d’avance, aujourd’hui, il devient la norme. Mettez votre management au régime, en levez les fioritures, soyez vous-même, naturel, pour être crédible, à l’écoute pour étancher la soif de reconnaissance et il y a fort à parier que la différence de génération ne pèsera pas lourd dans la balance. @forgacom Object 1 Infos 0 Réagir 13 Partager Imprimer Focus • Management En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-99807-regime-paleolithique-etmanagement-de-la-generation-y-1011261.php?exyAD1qvfHKlIWmo.99 22 RTN : Nouvelle mission pour PlanetSolar PlanetSolar prendra la direction de la Grèce. PlanetSolar ira mouiller dans le golfe de Nauplie, en Grèce. Le navire, qui a réalisé en 2012 le tour du monde à l’énergie solaire, est exploité comme plateforme scientifique. Cet été, il permettra à des chercheurs neuchâtelois et genevois de mener une expédition en Grèce, dans la région de Kilada. Le point de départ des recherches, c’est la grotte de Franchti, située en bord de mer. Le site a été occupé durant 35'000 ans, du paléolithique supérieur jusqu’au néolithique ancien. L’équipe de chercheurs suisses se penchera cet été sur le plateau situé devant la cavité. Il est aujourd’hui immergé. Mais à l’époque, Fabien Langenegger estime qu’il y avait des activités humaines, si ce n’est même un village. Pour le dendrochronologue de l’Office du patrimoine et d’archéologie de Neuchâtel, il pourrait s’agir d’un des premiers villages de l’humanité. /aju 23 Hominidés.com : L'homme de Tautavel Sous la direction d' Henry de Lumley Collection "Guides archéologiques de France " La Caune de l'Arago - Guides Archéologiques de France Présentation par l'éditeur: En 1964, l'équipe du jeune Henry de Lumley découvre, dans la Caune de l'Arago sur la commune de Tautavel (Pyrénées-Orientales), un ensemble de fossiles d'hominidés, datant d'environ 300 à 450 000 ans avant notre ère. Les fouilles, organisées sans discontinuer dans une vaste cavité surplombant un cours d'eau, ont permis de découvrir les restes d'une des plus vieilles familles européennes, soit une centaine de restes humains mis au jour. 40 ans après la découverte du crâne de celui que l'on nomme désormais " l'homme de Tautavel ", ce livre fait le point sur le site et sa culture. La connaissance actuelle de l'homme de Tautavel, la fouille perpétuelle de la grotte et du site ainsi que la plus grande collection préhistorique d'Europe, conservée au musée de Tautavel, permettent, dans cet ouvrage complet, de replacer cet homme dans le contexte de la préhistoire européenne et d'apporter un éclairage sans équivalent sur les premiers habitants de l'Europe. Notre avis : Tautavel raconté par les scientifiques les plus impliqués par ce site depuis 50 ans ! C'est en effet depuis 1963 qu'Henry et Marie-Antoinette de Lumley ont ouvert le chantier de fouilles à la Caune de l'Arago. Cet ouvrage, accessible à tous, est néanmoins une vraie mine d'information sur Tautavel, la Caune, l'homme de Tautavel et son musée. Très utile pour préparer sa visite. Pour tous. CR Sommaire de L'Homme de Tautavel 24 Un cadre naturel entre plaines et massifs Évolution des paléoenvironnements, des paléoclimats et de la paléobiodiversité Les méthodes de datation Histoire de la grotte: la formation du réseau karstique L'Homme de Tautavel et les cultures à bifaces Les capacités crâniennes Évolution des comportements et des modes de vie des chasseurs préhistoriques de la Caune de l'Arago Historique des découvertes archéologiques Le chantier de fouilles et les travaux de laboratoire Le centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel Le musée de Préhistoire de Tautavel Un musée en évolution Tautavel et l'histoire Annexes Bibliographie Glossaire Informations pratiques Itinéraire préhistorique en Roussillon Une double page du livre l'Homme de Tautavel Les auteurs 25 La direction de l'ouvrage est assurée par Henry de Lumley, directeur de l'Institut de paléontologie humaine-Fondation scientifique Albert 1 er Prince de Monaco, membre de l'Institut de France et président de la fondation Teilhard de Chardin. Homme de terrain, il a couvert les fouilles de sites préhistoriques majeurs, dont la Caune de l'Arago à Tautavel ainsi que Terra Amata et la grotte du Lazaret, à Nice, mais a également été directeur du Muséum national d'histoire naturelle à Paris, de 1994 à 1999. En 2014, il a publié, avec Marie-Antoinette de Lumley, Mémoires de préhistoriens, chez Odile Jacob. Sont également récemment parus sous sa direction Le beau, l'art et l'homme. Émergence du sens de l'esthétique (2014) et L'univers, la vie, l'homme. Émergence de la conscience (2012), chez CNRS Éditions. Marie-Antoinette de Lumley est paléoanthropologue à l'Institut de paléontologie humaine et au Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel, spécialiste des Homo erectus. Vincenzo Celiberti est préhistorien au Centre de recherches préhistoriques de Tautavel, spécialiste des industries lithiques du Paléolithique ancien. Tony Chevalier est paléoanthropologue au Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel. Sophie Grégoire est préhistorienne, directrice du Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel, spécialiste de pétroarchéologie des outillages préhistoriques. Anne-Marie Moigne est paléontologue et archéozoologue au Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel, spécialiste des faunes quaternaires. Christian Perrenoud est géologue au Centre européen de recherches préhistoriques de Tautavel, spécialiste des stratigraphies quaternaires en milieu karstique. D'autres livres de Henry de Lumley sur Amazon 26 Le Figaro.fr : Lire dans l'ADN l'histoire du peuplement • Home ACTUALITE Sciences & Environnnement • Par Jean-Luc Nothias • Publié le 10/06/2014 à 19:03 Le mode de vie sédentaire, venu du Proche-Orient, s'est étendu à l'Europe du Sud par la voie maritime. Tout le monde ou presque s'accorde à le dire: le nouvel âge de pierre a démarré il y a 12.000 à 10.000 ans au Proche-Orient, dans une région appelée le Croissant fertile (de l'Égypte du Nil jusqu'à la Mésopotamie du Tigre et de l'Euphrate, en Anatolie, et jusqu'au golfe Persique). C'est là que commence la révolution du néolithique, avec son cortège de profondes mutations techniques, économiques et sociales, qui s'étendront ensuite à toute l'Europe. Les hommes changent de mode de subsistance, passant d'une exploitation directe de ce que la nature offre par la chasse et la cueillette à une organisation basée sur l'agriculture et l'élevage, impliquant des formes plus développées de sédentarisation. La culture des fermiers-éleveurs s'étend par deux routes principales, l'une vers l'Europe centrale et le nord (par le Danube), l'autre vers l'ouest le long des côtes méditerranéennes. Mais s'agit-il d'une migration de personnes ou d'une diffusion culturelle, de proche en proche, du nouveau mode de vie? Une étude menée par une équipe internationale, basée sur des analyses génétiques, montre qu'il y a bien eu migration physique de populations le long des côtes 27 méditerranéennes depuis le Proche-Orient vers l'Europe du Sud (publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences). Flux de gènes Les chercheurs ont donc, d'une part, analysé des échantillons de 202 personnes âgées d'au moins 70 ans et dont les quatre grands-parents étaient originaires de la même zone, depuis la Cappadoce et la Crète jusqu'au pays Basque. D'autre part, ils ont comparé leurs analyses avec des échantillons venus d'Europe centrale, du Nord et d'Afrique du Nord. En tout, plus de 1.000 personnes issues de 32 groupes différents. Ils ont pu, grâce à des méthodes sophistiquées, montrer qu'il existait bien un flux de gènes de l'est vers l'ouest le long de la Méditerranée. «Ces études demeurent très difficiles à lire et à interpréter en raison de la complexité de l'histoire des peuplements depuis la préhistoire, estime Olivier Lemercier, du département d'histoire de l'art et d'archéologie à l'université de Bourgogne. Les brassages de populations ont été très importants, nombreux et fréquents dans certaines régions. Établir l'histoire du peuplement à partir de la répartition ADN actuelle est probablement encore plus difficile que de travailler sur les langues préhistoriques disparues à partir des langues actuelles et de leur distribution.» Car les hommes du néolithique se sont mélangés à ceux déjà présents sur ces territoires depuis 35.000 à 40.000 ans, des chasseurs-cueilleurs du paléolithique. «Mais nos analyses montrent que si les côtes du nord de la Méditerranée ont servi de corridor pour la migration d'est en ouest du néolithique , précise Peristera Paschou, l'un des auteurs de l'étude, elle a servi de barrière entre l'Afrique du Nord et le sud de l'Europe, puisqu'il n'y a que très peu de mixage génétique.» Il n'en reste pas moins que de nombreux spécialistes pensent qu'il ne s'agit pas d'une colonisation unique à un moment donné, mais très probablement de plusieurs migrations successives sur quelques siècles ou plus, qui n'ont pas nécessairement affecté les mêmes régions systématiquement ni selon les mêmes routes exactement. «Ce qui nous en apprendra plus sur toutes ces questions à partir des analyses génétiques concerne l'étude de l'ADN ancien, soutient Olivier Lemercier. C'est plus compliqué pour des raisons de conservation, de contamination et en raisdon du faible nombre des échantillons archéologiques étudiables, mais c'est sans doute l'avenir de la recherche. Ces aspects m'intéressent particulièrement, et je participe actuellement à une recherche pour comprendre comment, il y a 2.500 à 200 ans, un même type de vase s'est répandu à travers toute l'Europe. » 28 Futura Terre : Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? Pourquoi, en divers endroits de l'Eurasie, trouve-t-on des cimetières de mammouths ? Les paléontologues pensent que ces pachydermes disparus ont été les victimes d’une catastrophe naturelle. Mais une anthropologue états-unienne émet l’hypothèse que ces drames sont plutôt le fait des chasseurs-cueilleurs de l’époque, et qu’en plus, ces Hommes auraient bénéficié de l’aide de canidés domestiqués, ou du moins apprivoisés, il y a plus de 40.000 ans. Le 01/06/2014 à 13:29 - Par Janlou Chaput, Futura-Sciences Les premières espèces de mammouths sont apparues il y a environ 4 millions d’années et les tout derniers spécimens ont disparu il y a moins de 4.000 ans. En une trentaine de lieux, on a retrouvé des amoncellements de squelettes, dont on pense qu’ils pourraient être le fait d’Hommes préhistoriques, épaulés par des chiens. © Tracy O, Wikipédia, cc by sa 2.0 Share on print Share on email Si la croyance populaire clamait que les éléphants se dirigeaient d’eux-mêmes vers un « cimetière » au crépuscule de leur vie, l’idée aurait pu être entretenue par d’étranges similitudes repérées chez leurs cousins aujourd’hui disparus : les mammouths. Car les fouilles paléontologiques ont révélé en différents points du supercontinent eurasiatique des amoncellements de restes de ces pachydermes sur des sites datés de -45.000 ans à -15.000 ans approximativement. Pour les scientifiques, il ne s’agit pas d’une manifestation volontaire des mammouths mais plutôt de 29 drames qui se sont joués par le passé, comme par exemple une crue soudaine ou la rupture d’un bloc de glace qui auraient emporté tout ou partie du troupeau. La nature n’est pas toujours clémente, même avec les géants... Néanmoins, l’anthropologue Pat Shipman, de l’université d’État de Pennsylvanie (États-Unis) reste sceptique car elle note de nombreux indices qui font naître en elle l’idée que l’être humain n’est pas étranger à tout cela. Et peut-être même s’est-il aidé de canidés apprivoisés pour s’aider à la chasse et à la préservation de l’intégrité de la viande de mammouths. Une hypothèse intéressante qu’elle développe dans la revue Quaternary International. La traque et la mise à mort de pachydermes ne date pas d’hier, mais pourrait bien se perpétuer depuis un million d’années, d’après ce que suggèrent les études scientifiques. Or, étrangement, l’apparition de ces cimetières de mammouths coïncide avec l’arrivée des populations humaines modernes en Eurasie. Un point important et crucial qui a poussé la chercheuse à creuser davantage la question. Les Hommes préhistoriques chassaient les mammouths, les plus gros mammifères auxquels ils étaient confrontés, et qui assurait à toute une tribu de nombreux repas. © Charles R. Knight, Wikipédia, DP Des embuscades tendues aux mammouths Elle s’est d’abord intéressée à l’âge et au sexe des victimes afin de comparer la situation avec les cas de figures enregistrés actuellement pour les éléphants, les cousins des mammouths encore vivants. En cas de catastrophe naturelle, les plus jeunes et les plus âgés comptent parmi les principales victimes. Dans les autres cas de figure — effondrement d’un bloc de glace ou contrôle des populations d’éléphants —, la mort frappe de manière beaucoup moins discriminante. Les chasseurs d’éléphants modernes, quant à eux, abattent leurs cibles une à une, dans des endroits différents. En somme, rien ne correspond à ce qui s’observe dans les cimetières de mammouths, comportant parfois les squelettes de plus de 150 individus et des dizaines de milliers d’os entassés les uns sur les autres. Alors à quoi ces pachydermes doivent-ils leur mort ? À n’en pas douter, ces cimetières ont profité aux populations humaines, puisqu’à proximité des huttes ont été érigées à partir des os récupérés. Des marques de coupure et surtout de feu sur certaines parties du squelette confirment l’exploitation par l’Homme. Mais avec les moyens de l’époque, il est difficile de penser que des tribus de chasseurs, même aguerris, aient pu causer un tel massacre. À moins que… 30 Un tel regroupement d’ossements peut nous tromper et nous laisser croire que tous les animaux ont perdu la vie en même temps. Or ce n’est pas le cas et sur un même site, les mammouths ont été tués parfois à plusieurs centaines d’années d’intervalle. Était-ce des lieux particulièrement adaptés à une embuscade, exploités par plusieurs générations d’Hommes ? C’est la supposition avancée par Pat Shipman. Les animaux auraient été tués un par un et sur une longue période temporelle, de telle sorte que leurs restes se sont progressivement amoncelés. Un premier point pourrait ainsi être réglé. Des canidés domestiques près de l’Homme Mais l’analyse ne s’arrête pas là. Car la mort d’un mammouth est une aubaine pour toute la faune carnivore alentour, qui généralement se bat pour récupérer un morceau. Or, les paléontologues ont été surpris par la rareté des marques de dents de carnivores sur les ossements : les Hommes de l’époque auraient-ils trouvé un moyen de préserver le fruit de leur chasse en contrôlant mieux les carcasses ? Ce canidé mort il y a 27.000 ans n’est peut-être pas l’ancêtre des chiens actuels. Néanmoins, l’os de mammouth qu’on lui a placé dans la gueule après sa mort constitue l’un des indices permettant de supposer que l’animal était apprivoisé. © Anthropos Museum, Brno, République tchèque, avec l’amabilité de Mietje Germonpre Pour trouver une explication à cette nouvelle aptitude, la chercheuse se réfère à divers travaux récents. L’un d’eux révélait par exemple la présence d’un canidé domestique précoce, âgé de 32.000 ans, et qui se distingue nettement du loup (mais qui ne serait pas, à priori, l’ancêtre de nos chiens modernes). Sur un autre site daté de 27.000 ans, dans l’actuelle République tchèque, un crâne semblable enterré avec un morceau d’os de mammouth dans la gueule probablement placé après sa mort laisse entendre un lien étroit qui existait entre l’Homme et ce chien primitif. Ces animaux avaient même un régime alimentaire différent des loups de l’époque, suggérant qu’ils étaient nourris par les humains. Les premiers chiens sonnant l’hallali Ces indices convaincants suggèrent donc que ces gros canidés apprivoisés ont contribué à la chute de ces mammouths. Bien que Pat Shipman n’ait de preuves formelles de ce qu’elle avance, elle suppose que ces animaux ont pris part à la chasse, en rabattant les mammouths dans le lieu de l’embuscade, où les chasseurs attendaient leur proie. De plus, chiens et apparentés ont la fâcheuse 31 tendance à défendre assidûment leur bout de gras. Si bien que leur seule présence autour des carcasses aurait pu dissuader les autres carnivores de venir voler un morceau de viande, et en laisser suffisamment aux Hommes de l’époque. Ces idées semblent intéressantes aux yeux de la communauté scientifique, mais elles reposent encore sur beaucoup de suppositions que trop peu de preuves concrètes confirment. Ainsi, il faudra encore creuser et excaver de nouveaux indices pour corroborer l’hypothèse de Pat Shipman. Néanmoins, elle fait voir le problème sous un jour inédit qui augure de nouvelles réflexions dirigées dans le bon sens. Vos réactionsDéposer un commentaire grisebarbe le 01/06/2014 à 19:40 Re : Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? Article intéressant, mais l'assistance des chiens n'est pas forcément prouvée. En effet, les Amérindiens pratiquaient ce type de chasse (pousser les bisons vers des enclos ou les précipiter du haut de falaises)... https://www.artindien.com/f1.html Les néolithiques faisaient la même chose avec les chevaux sauvages de l'époque Daranc le 02/06/2014 à 21:32 Re: Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? Surtout que pour coincer un animal (même un gros) l'homme disposait du feu, mais rien n'empêche qu'il ait put avoir des animaux ( pas de compagnie mais en allié) après tout l'homme à bien du vivre avec le gorille pendant un temps assez long pour s'approprier les morpions, poux du gorille http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-jour-pou-sauta-gorille-humain10500/ SK69202 le 02/06/2014 à 23:31 Re : Re: Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? On peut d'ailleurs toujours observer, aujourd'hui en Afrique, les éléphants terrorisés s'enfuir à la vue des lycaons. grisebarbe le 03/06/2014 à 20:09 Re : Re: Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? SK69202 : On peut d'ailleurs toujours observer, aujourd'hui en Afrique, les éléphants terrorisés s'enfuir à la vue des lycaons. Là j'avoue ne pas avoir de références sur cette assertion. Le seul cas où je peux imaginer cette scène, c'est pour protéger un jeune. Et encore ils ne courraient pas suffisamment vite... Les Amérindiens chassaient sans chiens. Par contre ils pouvaient utiliser le feu mais en provoquant un incendie de prairie sur différents fronts pour forcer les proies à se rendre sur le lieu convoité. Ils pouvaient également se faufiler au sein du troupeau en étant recouvert de peaux de loups (animaux que les bisons ne craignaient pas) ou se poster sur le passage des troupeaux en migrations pour les "flécher"... L'arc des Indiens était tellement puissant, que la flèche pouvait transpercer un animal et en blesser grièvement un second. SK69202 le 03/06/2014 à 22:56 Re : Re: Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? Là j'avoue ne pas avoir de références sur cette assertion. 32 L'ironie ne passe pas à l'écrit. Ce n'est pas 2 ou 3 canidés qui vont terroriser un éléphant, fusse t-il à fourrure. L'arc des Indiens était tellement puissant, que la flèche pouvait transpercer un animal et en blesser grièvement un second. Là j'avoue ne pas avoir de références sur cette assertion grisebarbe le 03/06/2014 à 23:18 Re : Re: Actualité - Les mammouths nous renseignent-ils sur la domestication des chiens ? Désolé de ne pas avoir compris l'ironie Pour la puissance de l'arc des Indiens, voir le lien suivant : http://p.dagonneau.free.fr/l'arc_indien.htm A partir de : Le capitaine Bonneville de l'US Army et ça ce n'est pas ironique Les Cheyennes pratiquaient la chasse "à pied" avant l'invention du cheval et dirigeaient les proies vers des enclos. Les Incas pratiquaient des battues gigantesques nommées chaku, et ne possédaient pas de chiens http://perso.infonie.be/m.art.guy/agri_10.htm 33 Journal of Archaeological Science Available online 2 June 2014 In Press, Corrected Proof — Note to users Journal of Archaeological Science : Changes in mobility patterns as a factor of 14C date density variation in the Late Epigravettian of Northern Italy and Southeastern France • • • • Nicolas Naudinota, Antonin Tomassob, Carlo Tozzic, 1, , Marco Peresanid, 2, , , , Show more DOI: 10.1016/j.jas.2014.05.021 Get rights and content Highlights • We collected all the 14C data of N. Italy and SE. France and criticized them. • We highlighted variations in the summed probability distribution of radiocarbon dates. • We argue that these changes are not evidently interpretable as the result of demographic 34 patterns. • We argue that these variations could be partly the result of changes in the mobility patterns. • We demonstrate this hypothesis from techno-economic studies of the lithic assemblages. Abstract This paper critically considers the use of radiocarbon dates as a demographic proxy for past population. Our goal is not to reject or valid this approach. We even did not focus on the various bias of this approach or on the several correction methods used to reduce them. We rather argue that when trying to interpret 14C dates in a demographic perspective, it is essential to analyze socioeconomic parameters. Studying the case of the Lateglacial Upper Palaeolithic of Southeastern France and Northern Italy, we demonstrate that the use of techno-economic approaches allows discussing this way to interpret the radiocarbon data. From this analysis we argue that a change in the density of dates cannot be simply interpreted in term of demography. We demonstrate that these variations can be the result of changes in the way people organize themselves in a territory. In other word, we argue that mobility patterns are somehow responsible for the density of dates and sites. Object 2 Keywords • • • • • • 14C dating; Epigravettian; Human population; Lithic techno-economy; Mobility patterns; North-Mediterranean Europe 1. Introduction and context This paper focuses on the peopling of a zone of Southern Europe, the Southeastern France and the North of Italy during the Late Glacial using “dates as data” (Rick, 1987). It was presented at the 78th SAA congress in Honolulu (HW, USA) for the 1st Frison Institute Symposium directed by R. L. Kelly and N. Naudinot on the topic of “Date as Data: New Applications of Radiocarbon Dating to Archaeological Problems”. The use of dates as a proxy to estimate the changes in population as introduced by Rick is a classic subject in the English literature. However, the use of dates to highlight past population demography is not without difficulties, and multiple critical biases may prevent archaeologists from establishing a clear relationship between dates and people. These biases 35 are numerous and include: conservation of the organic materials, taphonomy, change in the amount of carbon in a sample (reservoir effect, old wood effect …), use of date lists without knowledge of the sites, precision of the calibration curves, plateaus in the curve, size of the samples, research history, access to fields or collection, difference in founding dedicated to Archaeology from one country to the other or along the history, etc. Because of all these critical biases, we personally do not consider this approach to be particularly effective to estimate precisely population demography. The purpose of this paper is not to discuss all these biases one by one. These last years, several papers focused on some of them and especially on sample questions, taphonomy or problems with the calibration curves. Some of these papers even propose models to correct some biases (Michczynska and Pazdur, 2004, Michczynski and Michczynska, 2006, Thorndycraft and Benito, 2006, Michczynska et al., 2007, Surovell and Brantigham, 2007, Smith et al., 2008, Surovell et al., 2009 and Bamforth and Grund, 2012). Our objective in this paper is only to develop one of these biases which appear to be underestimated: the importance of changes in mobility patterns in the density of sites or dates. Our research area is located between the Rhône valley in Southeastern France and the Veneto/Trentino/Friuli in Northern Italy (Fig. 1). The environments of this area are diverse, and from Southeastern France to the Adriatic Coast of Northern Italy, this part of the Mediterranean basin exhibits various ecotypes. The geography of this area is also marked by the Alps and the Apennines which exhibit different characteristics both in their environments and the organization of their reliefs. Between these two high massifs is the Po valley that consists of a large alluvial plain. 36 Thinkovery : Cro-Magnon était-il vraiment supérieur à Néandertal ? Cro-Magnon était-il vraiment supérieur à Néandertal ? Vidéos associées Le régime alimentaire de Néandertal Les techniques de chasse de Néandertal Y a-t-il un art néandertalien ? 37 La fin de Néandertal Néandertal a-t-il rencontré Homo Sapiens ? 0 Marylène PATOU-MATHIS Préhistorienne Muséum national d'Histoire Naturelle Les comparaisons qui ont longtemps opposé Néandertal et Homo sapiens ont fortement contribué à dégrader l’image du peuple néandertalien. On lui a reproché de ne pas savoir se servir d’os d’animaux pour fabriquer des armes, de ne manger que de la viande, de ne pas utiliser de langage… Les conclusions, un peu hâtives, ont valorisé Homo Sapiens, affirmé sa supériorité sur Néandertal, et justifié la disparition de ce dernier. Les recherches les plus actuelles récusent cette théorie, et analysent simplement un type de fonctionnement différent. La spécialiste de Néandertal Marylène Pathou-Mathis explique dans cette vidéo en quoi ce peuple disparu n’avait tout simplement pas les mêmes réflexes culturels que les sapiens. Et que, comme le montre sa capacité crânienne largement supérieure à la nôtre (1300 cm3), il possédait une forme d’intelligence certes singulière, mais pas inférieure à celle de Sapiens. Ariane CHARRIAU , le 11 Juin 2014 Pour aller plus loin "Néandertal, une autre humanité" - un livre de Marylène Patou-Mathis, 2006, ed. Perrin. "L'homme de Néandertal" - sur le site Hominides.com. "Ao, le dernier Neandertal" - un film de Jacques Malaterre. 38 Groupes CE : Grand Site de l’Aven d’Orgnac : inauguration de la nouvelle Cité de la Préhistoire le 27 juin début de l'exposition temporaire «Les grottes sortent de l’ombre». Envoyer à un ami Imprimer Partager cet article En Ardèche méridionale, le Grand Site de l’Aven d’Orgnac fait partie des offres touristiques françaises combinant destination Préhistoire et tourisme souterrain. Au sein de l’unique site rhônalpin écolabellisé Grand Site de France, la nouvelle Cité de la Préhistoire sera officielle inaugurée 27 juin 2014 à 17h, sous le haut patronage d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication. 39 Cette soirée du 27 juin s’annonce riche en événements. En effet, après l’inauguration de la Cité de la Préhistoire, si l’inscription à l’Unesco de la Grotte ornée du Pont-d’Arc dite grotte Chauvet est officialisée entre le 20 et le 23 juin par les membres du Comité du Patrimoine mondial, une grande fête populaire sera organisée à Vallon-Pont-d’Arc. L’Ardèche et la région Rhône-Alpes rejoindraient ainsi tous les lieux déjà classés et protégés qui, révélés par leurs patrimoines d’exception, brillent d’un éclat international Depuis le 1er février 2014, la Cité de la Préhistoire s’est dévoilée, après 2 années de métamorphose de l’ancien Musée de Préhistoire d’Orgnac, s’intégrant ainsi dans le projet de la future Caverne du Pont-d’Arc. Le budget de ces travaux s’élève à 3,5 millions d’euros, financés conjointement par l’Etat, la région Rhône-Alpes et le département de l’Ardèche. 160 000 visiteurs par an Dans un nouvel écrin résolument moderne, le visiteur découvre 350 000 ans de trésors dédiés à la Préhistoire, du Paléolithique ancien jusqu’aux prémices de l’Histoire. La muséographie mêle illustrations grandeur nature, supports tactiles, vidéos, ambiances sonores, animaux naturalisés et scènes de vie reconstituées pour une excursion hors du temps à la découverte des modes de vie des chasseurs-cueilleurs, en passant par l’agriculture, l’élevage puis la métallurgie ! S’adressant tant aux néophytes qu’aux initiés, le parcours met en scène le travail de l’archéologue et le patrimoine préhistorique de l’Ardèche et du Gard. Rendez-vous à Orgnac-l’Aven pour découvrir ce site unique qui accueille plus de 160 000 visiteurs par an ! Informations pratiques : Le Grand Site de l’Aven d’Orgnac - 07150 Orgnac-l’Aven 04 75 38 65 10 ou [email protected] Site web : www.orgnac.com Tarifs : Pass Grand Site (Grotte + Cité de la Préhistoire) : 12,40 €/adulte, 8 €/enfant Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans 40
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