Boutographies 2014

eT parcours d’exposiTions hors les murs
D OSSIER DE PRESSE
©Photo Emile Loreaux / Picturetank - Design www.kchapelle.com
Pavillon PoPulaire esplanade
www.boutographies.com
info : 09 54 48 07 46
S OM M A I R E
Edito
L E S E X P O SI T IO N S ■ p 7
les membres du jury 2014
les prix des boutographies
La selection officielle
Prix Échange Fotoleggendo/Boutographies 2013
L E S P R OJ E C T IO N S ■ p 3 8
LA Projection du jury
L E S AU T R E S E X P O SI T IO N S ■ p 4 0
NEW
NE
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hors les murs
Côté cours
Villages en photographie
Autour d es expos ■ p 4 6
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LectureS de portfolio
Nocturnes
rencontres/débats avec des photographes
de la sélection officielle
Rencontres et soirées de projection
I N F O S pratiques ■ p 5 0
NEW
2
!
Les lieux
l’association grain d’image
les soutiens
l’équipe organisatrice
Contacts presse
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EDITO
Si l’on devait qualifier d’un mot cette nouvelle édition de la ­manifestation,
ce serait maturité. Tous les travaux qui vous sont ­présentés témoignent
d’un engagement sans concession dans le ­processus ­d’expression
par la photographie. Ils couvrent, comme c’est la tradition aux
­Boutographies, un large éventail de représentations des mondes
­intérieurs et des mondes extérieurs. La ­photographie est dans son rôle
quand elle fait ainsi affleurer, à la surface des êtres et des choses, ce
qui les habite en profondeur : inquiétudes et f­antasmagories, signaux
pour l’avenir, signes de l’époque et sensations indéfinissables.
Pays de forte tradition photographique, l’Allemagne est très ­présente
cette année. Trois photographes –Jan Q. Maschinski, Regine ­Petersen
et Ulrike Schmitz- et trois approches très différentes, mais aussi une
expo malicieuse et irrévérencieuse envers les icônes de la Nouvelle
objectivité allemande –les fameux époux Becher- par le jeune ­arlésien
Swen Renault. Nous donnons également des échos des mondes
­lointains, mais, comme souvent aux Boutographies, avec des images
inattendues. C’est le cas avec ­l’après-Fukushima de Miho Kajioka,
artiste japonaise installée à Barcelone, et le ­Proche-orient de Sara
Munari, auteure italienne à la démarche très personnelle. Du nouveau
documentaire aux images puissantes et inspirées montre la Russie
des marges (Elena Chernyshova) et le Japon des ­Yakusas (Anton
­Kusters). Delphine Burtin, délà présente aux Boutographies 2013,
repérée ­depuis par la fondation Aperture et tout juste ­auréolée du prix
HSBC, est présente à nouveau avec une installation très ­élaborée.
Marine Lupercale présente ses images folles et ­magnifiques. Le
monde de l’adolescence est présent avec la belle exposition de
­Titus Simoens, photographe venu d’Anvers, tandis que Marine
­Lanier, ­Maria-do-Mar Rêgo et Laura Lafon nous apportent des séries
­sensibles, marquées par une forte implication personnelle. ­Enfin, le
festival ­Fotoleggendo vous fait découvrir un jeune auteur italien au
travail enthousiasmant, à qui nous avons décerné le prix Echange de
l’année : Giuseppe Moccia.
Vingt photographes sélectionnés en projection complètent les quinze
« accrochés », ainsi qu’une programmation Hors-les-murs qui
­s’enrichit cette année de nouveaux lieux et de talents de ­réputation
­internationale. Cette multiplication d’initiatives associées aux
­Boutographies donne l’occasion aux montpelliérains –et à tous les
autres- d’une très belle balade photographique dans la ville.
Pour l’équipe des Boutographies,
Christian Maccotta
4
5
L E S E X P O SI T IO N S
LES MEMBRES DU JURY 2014
La sélection officielle
Présidente du Jury : Nathalie Giraudeau
Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
Esplanade Charles De Gaulle
Directrice du Centre Photographique d’Ile de France
Jean Luc Amand Fournier
Artiste Photographe - Ancien professeur à l’ENSP Arles
Intervenant au 75 Bruxelles
Hélène Jayet
Photographe - Membre du collectif Transit
La sélection 2014 à été établie parmi 550 dossiers, en
provenance de 23 pays. 30% des candidats sont de
nationalité étrangère, et tous sont domiciliés en Europe.
Cette participation témoigne de l’impact international de
la manifestation.
Thomas Vanden Driessche
Photographe, sélection Boutographies 2013
Christian Maccotta
Directeur Artistique des Boutographies
Les prix des Boutographies
Le Prix du Jury : (1000 € et un achat d’oeuvre par la ville
de Montpellier pour une valeur de 2500 €)
Il récompense un jeune photographe de la sélection officielle dont
la démarche nous paraît particulièrement digne d’être encouragée.
Décerné lors du premier week-end des Rencontres.
Le Prix Échange : (exposition au festival Fotoleggendo à
Rome, avec prise en charge complète)
Le prix Echange connaît deux phases : un photographe de la sélection
montpelliéraine est exposé à Rome en octobre, et un photographe de
la sélection romaine est exposé à Montpellier au printemps. Décerné
lors du premier week-end des rencontres.
Le Prix du Public : (doté par notre partenaire I tribu, avec
du ­matériel Apple)
Lauréat désigné par vote du public. Décerné en fin de ­festival.
Le Coup de coeur Réponses photo: (Parution d’un
portfolio dans le magazine)
Il récompense le travail d’un photographe de la sélection officielle.
Le Coup de coeur Arte ­Actions Culturelles : (achat
d’une oeuvre pour un montant de 1000 €)
Il récompense un photographe sélectionné pour la projection du Jury.
6
DELPHINE BURTIN
Encouble
Suissesse (vit à Lausanne)
ELENA CHERNYSHOVA
Jours de nuit – Nuits de jour
Russe (vit près de Toulouse)
MIHO KAJIOKA
As it is
Japonaise (vit à Barcelone)
ANTON KUSTERS
Yakuza
Belge (vit à Hasselt, Belgique)
LAURA LAFON
Je ne veux plus vous voir
(mais c’est provisoire)
Française (vit à Bruxelles)
MARINE LANIER
La vie dangereuse
Française (vit à Crest)
MARINE LUPERCALE
Chimères
Française (vit à Aussillon)
JAN Q. MASCHINSKI
Vortex
Allemand (vit à Bielefeld)
SARA MUNARI
I Place I Planner I Project I
Italienne (vit à Lecco)
REGINE PETERSEN
Find a falling star
Chapter 1 - Stars fell on Alabama
Allemande (vit à Hambourg)
MARIA-DO-MAR RÊGO
L’amour n’est pas aveugle
Portugaise (vit à Berlin)
SWEN RENAULT
Killing Becher
Français (vit à Arles)
TITUS SIMOENS
Blue, see
Belge (vit à Gand)
ULRIKE SCHMITZ
Museum of your memory
Allemande (vit à Berlin)
7
E
ncouble : n.f. (hélvétisme) chose qui dérange, qui importune,
qui gêne, qui embarasse.
S’encoubler v. buter, trébucher
J’aime les accidents de la vue. J’aime lorsqu’on imagine voir quelque
chose et qu’en réalité c’est autre chose. J’aime lorsque notre cerveau
nous joue des tours et qu’il agit comme un trompe-l’oeil, nous fait voir
et croire ce qui n’est pas.
Delphine burtin
ENCOUBLE
J’aime m’encoubler dans les images du quotidien, capturer ou
­recomposer des copies d’une réalité à (re)mettre en doute. ­L’appareil
photo devient alors l’outil de mes expérimentations visuelles. En ­mêlant
des images photographiées en studio ou en lumière ­naturelle, des
découpages et des tirages re-photographiés, je tente de ­m’abstraire
de la réalité afin de mieux la questionner.
Suisse, née en 1974.
Delphine Burtin a d’abord suivi une formation de graphiste, métier qu’elle a ensuite
pratiqué et enseigné. Membre du groupe
de créatifs Alchimie, elle intègre en 2011
l’Ecole Supérieure de Photographie de ­Vevey
(Suisse), dont elle sort diplômée en 2013.
[email protected]
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N
ous sommes à Norilsk, ville minière située à 400 km au Nord
du cercle polaire, en Sibérie. Avec ses 170 000 habitants,
c’est la plus grande ville de l’extrême-nord. La ville, ses mines
et ses usines métallurgiques ont été construites par des ­prisonniers du
goulag. 60 % de la population vit aujourd’hui de ­l’industrie, et ­Norilsk
est l’une des villes les plus polluées de la planète. La température
ELENA CHERNYsHOVA
Jours de nuit
Nuits de jour
moyenne y est de -10°, et peut atteindre -55° au cœur de l’hiver. Les
conditions de vie à Norilsk sont sans équivalent, et ce projet étudie
les formes de l’adaptation humaine au climat extrême, au désastre
écologique et à l’isolement.
Elena Chernyshova est née en 1981 dans
un pays qui n’existe plus : l’URSS. D’abord
architecte (elle a été membre du cabinet
d’architecture
avant-gardiste
Art-Blya),
elle s’installe en France en 2009, après
avoir ­
participé à l’expédition « Toulouse-­
Vladivostok-Toulouse » à vélo (1004 jours, 30
000 km, 26 pays !). Elle commence alors une
carrière de photo-reporter qui lui vaut rapidement de nombreux prix et expositions internationales. Le projet Jours de nuit, Nuits
de jour a été lauréat de la bourse ­Lagardère
pour la photographie en 2012.
[email protected]
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P
endant de nombreuses années, mon travail d’artiste s’est
­interrompu. Puis la tragédie m’y a reconduite. Ce sont le
­tremblement de terre et le tsunami de 2011 qui m’ont ramenée
à la photographie. Deux mois après le désastre, alors que j’étais en
reportage dans la ville de Kamaishi, où plus de 800 personnes ont
péri, j’ai trouvé des rosiers en fleur derrière un immeuble dévasté. Ce
mélange de grâce et de destruction a évoqué pour moi ce poème
japonais du moine Zen Dogen :
MIHO KAJIOKA
As it is
Au printemps, fleurs de cerisier
A l’été, le coucou
En automne la lune, et en
Hiver la neige, claire, froide
Les roses que j’ai vues à Kamaishi fleurissaient simplement parce que
c’était le printemps. Cette belle leçon, donnée par ces roses au milieu
des ruines, m’a frappée, et m’a ramenée à la photographie.
Japonaise, née en 1973.
Miho Kajioka vit actuellement à ­Barcelone, où
elle travaille comme productrice et r­ égisseuse
pour diverses chaînes de ­
télévision : CBS,
Swiss Broadcasting ­Corporation, France 24,
ORF (Austrian Broadcasting)...
[email protected]
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U
ne famille yakuza entre dans un bar-hôtel de Niigata. Mon
frère, qui vit au Japon depuis plusieurs années, et ­moi-même
avons négocié pendant dix mois avant d’obtenir ceci :
­l’autorisation de les accompagner et de les photographier pendant
deux années. Alors qu’ils pénètrent dans ce lieu, je vois les très
­subtiles interactions sociales se mettre en œuvre : micro-expressions
sur les visages, gestes, voix et intonations, langage des corps. Le
respect absolu intimé par le danger criminel.
ANTON KUSTERS
YAKUZA
Alors que les clients s’écartent silencieusement du bar pour faire
place au Parrain, tout semble soudain s’agencer rigoureusement, et
ce avec le plus grand naturel. Paradoxalement, je n’ai pas besoin que
l’on me dise ce que j’ai à faire, où m’asseoir, quand parler et quand me
taire. C’est comme si les règles et les attentes implicites étaient déjà
intégrées par chacun, sans que la moindre parole ne soit nécessaire.
Belge, né en 1974.
Vit et travaille à Hasselt.
Après un master de philosophie politique
à l’université de Louvain, Anton Kusters
a ­
étudié la photographie au STUK puis à
l’école des Beaux-Arts de Hasselt (Flandres,
Belgique). Engagé dans le soutien à la jeune
photographie émergente, il est membre
de l’équipe du magazine Burn, fondé à cet
­effet par Davis Alan Harvey, photographe de
l’agence Magnum.
[email protected]
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O
n n’utilisait pas d’épluche-légumes. On préférait peler
les ­patates avec un couteau sur le journal de la veille. J’ai
­découvert ça en quittant la maison pour me mettre en
­co-location.
Quelques jours après mon emménagement, je suis partie une journée
à la mer avec celle qui deviendrait rapidement mon amie. Dans la
voiture, on est tombé sur France-Culture ; ça parlait de René Char, je
Laura Lafon
Je ne veux plus
vous voir
(mais c’est provisoire)
me souviens avoir imité le présentateur. Je n’avais évidemment jamais
entendu parler de lui et à la maison c’était une culture qui ne nous
appartenait pas. On tombait dessus, on écoutait deux-trois phrases,
on rigolait avant de zapper. Fanny elle, laissait l’émission.
Ce projet est l’aboutissement en images d’un questionnement qui
préoccupait déjà l’enfant, qui forge sûrement l’adulte. Le sentiment de
trahir son milieu d’origine, et l’angoisse malgré tout d’une disparition
inévitable.
Française, née en 1989.
En 2011, Laura Lafon finalise son master
d’expertise culturelle avec un mémoire sur
la photographie liquide, intitulé Approche
sociologique de l’autoportrait en réseau
et esthétique post-photographique. Elle
intègre ensuite l’Ecole Supérieure des
Arts de l’image Le 75 de Bruxelles. Elle est
­aujourd’hui membre du collectif La Claque,
et se forme au web-documentaire.
[email protected]
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N
ourrie par le cinéma, et plus particulièrement par celui de
­Tarkovski, Herzog, Angelopoulos, Cimino ou Boorman,
­j’explore la dimension lyrique de la nature, en questionnant
la puissance du sauvage qui nous entoure. Il s’agit d’approcher la
manière dont le bestial, le spontané, la violence traversent la mémoire
MARINE LANIER
La vie
dangereuse
collective ; leur résurgence obsessionnelle contenue dans le monde
depuis l’origine, dans l’affrontement entre cycle et impermanence. Le
titre La vie dangereuse est emprunté à l’oeuvre éponyme de Blaise
Cendrars.
Valence (France), 1981.
Diplômée
de
l’ENSP
Arles,
Marine
Lanier poursuit depuis 2006 une œuvre
­
­photographique fortement influencée par la
littérature et le cinéma. Son travail a fait l’objet de diverses publications et ­expositions
en France, en Europe, en Chine et aux
­Etats-Unis.
[email protected]
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L
“
’art est de la nature greffée. C’est la greffe qui peut
­donner vraiment à l’imagination matérielle l’exubérance
des formes ». Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves.
En imagination, je regarde sous la peau, dans les veines, dans la
terre, dans l’eau. Je me glisse dans d’autres corps et perçois avec
d’autres sens des formes de vie insolites. J’observe l’inaccessible,
MARINE LUPERCALE
Chimères
l’infiniment petit et le très grand, les mues secrètes, les éclosions, les
décompositions. C’est ma manière d’explorer cette altérité paradoxale
du monde vivant, notre difficulté à l’habiter, si contradictoire avec la
proximité de toute vie, de toute matière organique, avec l’intimité de
l’écorce charnue du monde.
Française, née en 1974.
Marine Lupercale a vécu à Paris, Rouen,
Montpellier et Toulouse, mais aussi en Chine
et aux Philippines. Elle aime le dessin, la
peinture, la sculpture, la photographie, les
arts plastiques, qu’elle a étudiés aux Beauxarts de Toulouse et Cergy-Pontoise. Elle est
graphiste-maquettiste indépendante depuis
une dizaine d’années. Elle a été lauréate du
festival ManifestO en 2013.
[email protected]
20
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L
a série Vortex met en connexion des moments introspectifs
et les regards spécifiques qui leur sont associés. En évitant
les ­histoires personnelles – le travail ne concerne pas les
­expériences intiimes des individus en particulier – je peux ­révéler
des sentiments refoulés et des étrangetés intangibles, qui sont le vrai
­propos de mes images.
JAN Q. MASCHINSKI
Vortex
L’esthétique morbide des ‘scènes de crime’, est accentuée par
une mise en scène assumée et l’utilisation de fonds très colorés.
Le ­spectateur découvre ainsi une image à la fois ­hyper-réaliste et
­improbable, qui fait référence à un passé mis à distance, tout en
­laissant place à ses propres évocations.
Allemand, né en 1983.
Vit et travaille à Bielefeld. Jan Q. ­Maschinski
a suivi des études de graphisme, design et
arts à l’université de Bielefeld.
[email protected]
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S
i vous parcourez à pied certaines villes d’Israël ou de ­Palestine,
vous changerez totalement d’univers en l’espace de quelques
mètres. Nulle part ailleurs je n’ai vu se côtoyer de la sorte
des traditions aussi différentes et aussi ancrées. Chacun de ces
­microcosmes culturels est à lui seul une expérience de vie tout-à-fait
spécifique. J’ai concentré mon projet photographique sur la notion
d’espace. Je n’ai ni la capacité ni l’intention d’aborder la question
SARA MUNARI
I Place I
I PlanNer I
I Project I
sous l’angle politique ou religieux. Ma série est simplement une façon
de considérer le rapport des individus à leur espace.
L’espace où l’on vit est est un lieu chargé symboliquement, dans
­lequel chacun évolue, choisit ses comportements et prend ses
­décisions. Chaque élément de notre identité est construit dans un
espace donné. Lorsque vous franchissez les limites d’un espace
­vital, vous prenez déjà le risque d’attenter à la liberté de l’autre.
Mais ­voyager ici c’est aussi ressentir puissamment l’imbrication des
­différents espaces, en dépit des frontières physiques et imaginaires
qui parcourent le t­erritoire.
Milan, 1972.
Photographe professionnelle primée à
plusieurs reprises en Italie, Sara Munari
­
est également professeur, en histoire de la
photographie et communication ­
visuelle.
Elle a assuré la direction artistique du
Leccoimmagifestival de 2005 à 2008.
­
­Depuis 2011, elle collabore à la Fondation
de la Photographie de Milan avec Obiettivo
­Reporter.
[email protected]
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25
L
es météorites portent témoignage de la première formation de
matière dans notre système solaire. Elles préservent, inaltéré,
ce qui s’est formé dans la poussière de la naissance du soleil,
emportant avec elles la mémoire des commencements, pour des
billions d’années. Regarder une météorite n’est pas sans rapport avec
regarder une photographie : dans les deux cas, nous sommes en
présence d’un objet qui instaure une relation particulière au temps et
REGINE PETERSEN
Find a falling star
Chapter 1 Stars fell on Alabama
à l’espace. En tant que représentation du passé, il porte une fonction
symbolique et indicielle, mais qui résiste à l’interprétation.
Cette série prend pour point d’origine l’incident qui vit une femme
de l’Alabama frappée par la chute d’une météorite en 1954, et se
­prolonge par une investigation sur des questions de mémoire, de
relations humaines, de religion, de race et de soumission.
Hambourg, 1976.
Après un cursus en design et ­photographie
à l’université de Hambourg, Regine ­Petersen
a prolongé sa formation au Royal ­
College
of Arts de Londres. Sa série Stars fell on
­Alabama a été exposée à Tucson (USA),
Munich, Milan, Savignano et dans la
­
­programmation officielle des Rencontres
d’Arles 2013 (short list du Prix Découverte).
[email protected]
26
27
C
ette série a commencé en 2011. Son début coïncide avec
mon emménagement à Berlin, en raison d’une rencontre
« ­transformatrice » dans ma vie.
À partir de ce moment-là je n’ai pas arrêté d’essayer de transcrire les
émotions ressenties découlant de cette rencontre amoureuse.
Il s’agit ici d’un éloge à l’amour, principe qui doit inspirer le destin des
hommes.
MARIA-DO-MAR RêGO
L’amour n’est
pas aveugle
Les photographies qui composent cet ensemble sont des ­observations
des relations entre les corps et les gestes, les attitudes, les ­grimaces,
les pitreries, les mouvements expressifs de l’amour.
Portugaise, née à Toulouse en 1983.
Diplomée de l’ENSP Arles en 2010.
­Maria-do-Mar Rêgo a déjà exposé en Arles,
en Espagne, au Portugal, en Allemagne et en
Belgique.
[email protected]
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P
our nombre de photographes d’aujourd’hui, l’oeuvre des époux
Becher a représenté une sorte de passage obligé. Bon gré,
mal gré, beaucoup d’entre eux ont eu à se définir par ­rapport
à cette nouvelle façon de photographier apparue au ­début des
­années soixante, et désignée par l’appellation « nouvelle ­objectivité
­allemande ». Icônes d’un mouvement puissant de ­redéfinition des
fonctions de la photographie, puis d’un dogme archi-copié, ­parfois
mal compris et mal interprété, ces monuments de l’histoire du jeune art
SWEN RENAULT
Killing
Becher
­ hotographique attendaient patiemment qu’un attentat humoristique
p
et ­irrévérencieux viennent enfin les faire vaciller sur leur ­piédestal.
C’est chose faite avec Killing Becher, installation qui contient par
­ailleurs le ­meilleur hommage que l’on puisse rendre à ces deux
­auteurs : la ­reconnaissance immédiate d’une esthétique qui fait date
dans ­l’­évolution de la photographie contemporaine.
Né en 1990.
Vit et travaille en Arles et à Paris. Après des
études en graphisme et ­communication visuelle, il a intégré l’ENSP Arles, où il poursuit ­actuellement sa formation.
[email protected]
30
31
J
e documente des univers de solitude. Mon regard laisse entrevoir
des modes de vie reclus, difficiles à appréhender de ­l’extérieur.
Mes images montrent un état d’isolement d’une manière ­intimiste,
et révèlent ainsi ce qui est universellement humain dans un cadre
unique et spécifique. Je passe de longs moments dans les mêmes
TITUS SIMOENS
Blue, see
endroits, ce qui me permet de me connecter à mes sujets, soient-ils à
distance. Je m’intéresse surtout à la relation que les gens ­entretiennent
avec leur milieu de vie et leur environnement. Leur langage du corps,
leurs gestes, ne cessent de me fasciner.
Né en 1985, Ghent.
Vit à Gand (Ghent), Belgique.
Diplômé en 2008 de l’université d’Anvers
(Belgique), en techniques audiovisuelles
et photographie. La série Blue, see a été
­exposée en Belgique (Photography Museum
d’Anvers, Bozar et Parlement Flamand à
Bruxelles...) et à l’étranger. Elle a fait l’objet
de plusieurs publications dans le monde,
notamment dans le magazine 6 mois, et a
obtenu plusieurs prix internationaux.
[email protected]
32
33
E
n octobre 1946, plusieurs milliers de spécialistes allemands
de l’industrie aéronautique furent déplacés de force en Union
­Soviétique, pour y travailler au service de l’aviation locale. Ce
dispositif faisait partie des réparations exigées de l’Allemagne après la
deuxième guerre mondiale. Les déplacés vécurent avec leurs ­familles
ULRIKE SCHMITZ
Museum of your
memory
près de Moscou pendant de longues années, avant de ­pouvoir ­rentrer
chez eux. Certains n’y sont jamais retournés. Mes grands parents
vécurent pendant huit ans, avec leurs quatre enfants, dans le village
de Podherezye (Подберезье). Je suis partie à la recherche de leur
mémoire. Ce que j’ai trouvé était ma réalité à moi, indépendante du
passé, et bien que déformée par les médias, possédant une certaine
vérité. Dans Museum of your Memory, j’ai assemblé mes propres
images du Podberezye moderne avec des photogrammes tirés des
films de propagande russe de l’ère stalinienne.
Rostock (Allemagne), 1975.
Ulrike Schmitz a étudié la photographie à la
Ostkreuzschule für Fotografie de Berlin. Elle
est représentée par la Galerie Exp 12, ­Gallery
for Contemporary Photography à Berlin.
[email protected]
34
35
Prix Échange
Fotoleggendo/BOUTOGRAPHIES 2013
Il est le fruit du partenariat entre les Boutographies et le ­
festi­­­
val
Fotoleggendo de Rome. Il consiste à choisir un travail dans la
­
­programmation du festival partenaire et à l’exposer dans son ­festival.
Ce prix est décerné lors du premier week-end des ­rencontres.
GIUSEPPE MOCCIA
A bespoke
garden
E
n 1939, l’ouverture d’une usine FIAT à Mirafiori, dans la ­banlieue
sud de Turin, suscita un important mouvement de ­migration
interne à l’Italie. Entre 1953 et 1965, l’augmentation de la
­population nécessita la construction d’un nouveau quartier-­dortoir
appelé Miarafiori Sud.
Ces néo-ouvriers venus des régions rurales du Sud durent adopter, de
gré ou de force, un mode de vie urbain. En forme de ­compensation,
beaucoup d’entre eux se mirent a exploiter de petits lots de terrains
agricoles, du domaine public ou du domaine privé.
Saison après saison, ils modifièrent ces interstices de la ville pour les
conformer aux pratiques culturales. Aujourd’hui, on recense plus de
700 jardins ouvriers « spontanés », expression de la créativité, de la
détermination et de l’identité de leurs propriétaires.
Né à Naples en 1978. Après une adolescence
romaine, il a suivi des études d’économie
internationale à l’Università Commerciale
­
­Luigi Bocconi de Milan. Il a ensuite collaboré
avec les principales agences de presse italiennes et internationales. A partir de 2007,
il a mené un travail à propos des personnes
atteintes du syndrôme de Down. Ce projet a
reçu plusieurs distinctions internationales,
dont le FlashForward de la Fondation Magenta
au Canada et le prix PhotoEspana Ojo de pez à
Madrid. Actuellement, Giuseppe s’intéresse à
l’anthropisation des paysages en Italie.
[email protected]
36
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L E S P R OJ E C T IO N S
LA Projection du jury
Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
Esplanade Charles de Gaulle
Cette sélection présente vingt auteurs en projection permanente au
Pavillon Populaire.
Susan Barnett
Américaine
Douglas Mandry
Suisse
Cécile Burban
Française
Iorgis Matyassy
Français
Sandra Calligaro
Française
Paul O’Leary
Irlandais
Not in your face
Dernières séances
Afghan dream
Marguerita Crocco
Italo-suisse
Points de vues
Charles Delcourt
Français
Tout in haut de’ch terril
Colin Delfosse
Belge
Catcheurs congolais
Corentin Fohlen
Français
War is over
Aurélia Frey
Française
Variations
Julia Fullerton-Batten
Anglaise
Promised land
POZ
We’ll live and die in these
towns
Stéphanie Péty de Thosée
Belge
Terres innues
Virginie Rebetez
Suisse
Tokoloshe
Jérémy Saint-Peyre
Suisse
La route
Delphine Schacher
Suisse
Petite robe de fête
Marlous Van der Sloot
Néerlandaise
Le corps vécu
Tokyo
Vasantha Yogananthan
Français
Hortense Le Calvez
Mathieu Goussin
Français
Luca Zanier
Suisse
Mutants
© Paul O’Leary We’ll live and die these towns
Piemanson
Lieux de pouvoir
© Iorgis Matyassy POZ
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L E S AU T R E S E X P O SI T IO N S
hors les murs
La section Hors les murs est programmée par différents lieux ­culturels
­associatifs et privés, qui constituent le réseau des acteurs de la ­photographie
à Montpellier. Cette année, le festival s’est allié à de nouveaux lieux de
­qualité, doublant ainsi le nombre d’espaces d’exposition.
Maison de Heidelberg
NEW
!
4 rue des Trésoriers de la Bourse - 34000 Montpellier
Galerie AL/MA
NEW
!
14 Rue Aristide Ollivier - 34000 Montpellier
Catherine Gfeller Processions
Les Vierges de Séville déambulent dans les rues lors des
­processions de la Semaine Sainte sévillane. Elles font corps
avec la ville, se mélangent aux visages des passants, aux
voix des habitants, se fondent dans la nuit. Le sacré devient
­voluptueux, le divin devient sensuel et charnel. En une suite
­rythmique de cadrages, décadrages, collisions et ­juxtapositions,
la ­photographie acquiert ici un nouveau statut.
Exposition du 16 mai au 28 juin 2014
Horaires : du mardi au samedi : 15h/19h
Pendant les Boutographies : Du mardi au samedi : 15h/19h et les
dimanches : 15h/18h
VERNISSAGE - vendredi 16 mai 18H00
Frauke Thielking Ready Steady go
Nous devrions toujours être réactifs, et décideurs de nos vies.
Or nous sommes continuellement soumis aux orientations
qu’elle nous impose. La vie est un continuel développement,
une suite de changements et d’ajustements. Chacun de nous
cherche une orientation, une réorganisation, une adaptation,
pour mieux faire face à lui même et aux évolutions perpétuelles
de sa vie.
Exposition du 20 au 30 mai 2014
Horaires permanents et pendant les Boutographies :
Lundi : 09h/11 h et 14h/18h
Mardi à jeudi : 09h/12h et 14h/18h
Vendredi : 09h/12h et 14h/16h
VERNISSAGE - mardi 20 mai 18h30
A LA BARAK
10 Rue de la Petite Loge - 34000 Montpellier
Le Collectif Chut! Libres présente sa Mondovision
La mondovision est la diffusion télévisuelle dans un grand
nombre de pays d’un événement international en direct, tel
que les Jeux Olympiques ou le saut d’un homme dans la
stratosphère. Or, depuis l’avènement de l’Internet et des
nouvelles technologies de la communication, il est possible
de voir le monde instantanément dans sa quasi-totalité, à
n’importe quel moment. Mondovision exprime ce paradoxe de
la simultanéité et de la multiplicité des regards possibles sur le
monde.
Exposition du 17 mai au 28 juin 2014
Horaires : du mardi au samedi: 10h30/12h30 - 14h30/19h
Galerie Annie Gabrielli
33 avenue François Delmas (Av. de Nîmes) 34000 Montpellier
Pendant les Boutographies : Du lundi au dimanche: 10h30 /
12h30 - 14h30 / 19h
VERNISSAGE - samedi 24 mai 18h30
Vincent Leprévost Dionysos et Apollon
L’exposition Dionysos et Apollon met en œuvre un corpus
­d’éléments hétéroclites sur le mode du cabinet de curiosités.
Les photographies exposées ont la particularité d’avoir
été ­réalisées suivant différents procédés issus de l’histoire
du ­médium. Cependant, l’artiste propose une approche
­contemporaine, il ne s’agit pas d’une exposition sur les
­procédés photographiques mais bien d’une exposition avec
lesdits procédés. Détournés, réappropriés, ils sont le support
et les moyens sur les usages et les conditions de la production
des images.
C’est dans le jeu de la mise en perspective de l’histoire de l’art,
de l’histoire de la photographie et de l’histoire en action, dans
celui des anachronismes provoqués, que Vincent ­Leprévost
propose une tentative pour exhumer d’une archéologie du
­présent quelques pièces d’un musée imaginaire.
Exposition du 17 mai au 14 juin 2014
Horaires : du mercredi au samedi : 15h/19h
Pendant les Boutographies : Du mardi au dimanche : 15h/19h
VERNISSAGE - vendredi 16 mai 18H00
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Espace Le Mur Rouge
9 rue Joachim Colbert - 34 000
Adrien Golinelli Bonheur national brut
Le Bhoutan n’existe pas. C’est le produit de nos fantasmes,
notre terre promise inatteignable, le réceptacle de nos espoirs
déçus et de nos frustrations.[...] Une contrée de vertes vallées
où l’argent ne compte pas, où la mode ne dicte pas ses codes,
où la « technologie destructrice de la société occidentale» est
gardée à distance par une force spirituelle plus forte que tout
désir matériel. Il existe cependant un pays au nom identique,
le Bhoutan. Plutôt qu’un pays, un chantier géant : Sa capitale
ne cesse d’enfler, l’intégralité de ses rivière est en train d’être
entravée par des barrages géants, et on perce des routes au
quatre coins du territoire. Ce pays était naguère le plus pauvre
d’Asie, et pour cacher ses oripeaux, a inventé l’idée de « Bonheur national brut », remplaçant habilement un Produit national
brut quasi inexistant.
Exposition du 17 mai au 1er juin
En partenariat avec la Galerie Focale
Horaires : Tout les jours de 15h/19h
VERNISSAGE - Vendredi 23 19h30
NEW
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NEW
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GALERIE LINETTE
5 rue Sainte Anne - 34000 Montpellier
ESPACE TRANSIT
Hélène Bossy Les Cosmos / Assemblages
Avec Ojeikere, Colin Delfosse, Malick Sidibé, James Barnor, ...
3 Rue Ranchin - 34000 Montpellier
Assembler des photographies sur une page blanche et créer
un tableau. Plusieurs tableaux qui conversent par nuances.
Les images ainsi formellement réunies deviennent les indices
d’une micro-¬fiction ou d’une énigme. Comme un rébus
­silencieux. Chacun y projette sa pensée, son imaginaire.
Figures et formes, isolées du réel autour, composent un univers
insolite.
L’absence rôde, enveloppe les êtres. Les yeux clos, quelque
chose disparaît.
OFF the wall / On the wall
Lancement du 3ème des 10 volumes de la revue-livre à collectionner
OFF the wall, cultures photo
Révéler les photographies émergentes, réveiller les images
méconnues, présenter des photographes et autant de visions
différentes de ce qui est proche, de ce qui est loin. Le troisième
volume présentera des travaux autour de L’Afrique et de l’émergence photographique japonaise.
L’exposition dévoile des photographies extraites de la revue
avec Ojeikere, Colin Delfosse, Malick Sidibé, James Barnor, ...
Exposition du 17 mai au 1er juin 2014
Horaires: Fermé le lundi, mercredi et dimanche
Mardi / jeudi / vendredi : 11h/12h30 - 14h/18h
Samedi : 11h/19h
Exposition du 17 mai au 17 juin 2014
Pendant les Boutographies: ouverture supplémentaire le
end du 17/18 mai et 24/25 mai : 14h/18h
Horaires : Ouvert le lundi, mercredi et vendredi : 14h/18h
Pendant les Boutographies : ouverture supplémentaire les week-
dimanche 18/05 : 13h/17h
VERNISSAGE - mardi 20 mai 19h
VERNISSAGE - mardi 20 mai 19h
Le lieu multiple montpellier
3 rue de Moissac - 34090 Montpellier
Centre d’Art la Fenêtre
27 rue Frédéric Peyson - 34000 Montpellier
!
Olivia Pierrugues Heurts
Poursuivant un travail essentiellement construit à partir de la
notion de ferveur, depuis son sens étymologique d’effervescence, d’élan et d’enthousiasme, Heurts est le résultat de cette
recherche, s’inspirant tout particulièrement de l’idée de «communauté de chair» propre à Francis Bacon et de sa croyance
en l’univers comme confrontation de forces.
La série cherche à rendre compte, par la confrontation d’images
à la fois visuelles et textuelles, d’un certain état de corps à la
limite de la fièvre, entre violence et sensualité, combat et désir,
dans un rapport de forces presque animal.
Jacqueline Salmon Détentions 1993-2013
“Si je suis devenue photographe, c’est pour témoigner d’un
état de notre société. Montrer ces lieux dont on parle beaucoup
sans savoir à quoi ils ressemblent. Ces lieux assemblant sous
la contrainte des personnes qui n’avaient pas choisi de vivre
ensemble“. C’est une longue histoire de l’incarcération qui est
ainsi évoquée par Jacqueline Salmon qui pour la première fois
présentera à La Fenêtre un choix de photographies s’étalant
sur 10 années. De l’Abbaye de Clairvaux aménagée en prison
à la prison de la Santé avec son plan panoptique, l’exposition
devrait permettre de réfléchir à ce que signifie une peine de
privation de la liberté.
Benjamin Guillemot Glitch
Exposition du 18 avril au 31 mai 2014
Horaires : les jeudis, vendredis et samedis :15h/19h pendant
les expositions
Pendant les Boutographies : Du mercredi au samedi : 15h/19h, le
dimanche 18/05 : 15h/19h
VERNISSAGE - jeudi 22 mai 2014 18h30
NEW
avec l’autorisation de l’administration pénitentiaire
Le glitch (anomalie électrique, électronique en anglais) ou le
bug, c’est un évènement qui intervient assez souvent sur les
écrans, soit d’un ordinateur ou d’un poste de télévision. Lorsque
cela se produit, la diffusion est dérangée. [...] Le glitch génère
quelque chose d’abstrait, de fantasmatique, d’utopique, d’inexpliqué, de poétique ; de par les jeux de pixel et jeux de couleur
qu’il produit. L’émission devient d’une certaine façon abstraite,
mélangeant les informations de la machine pour en modifier
l’image. L’électricité manifeste, trouble, déconstruit, reconstruit,
créant comme un stand by dans la médiatisation. Le média
devient médium.
Exposition du 17 mai au 1er juin 2014
Pendant les Boutographies : Du mercredi au dimanche : 15h/19h
VERNISSAGE - vendredi 23 mai 18h
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CÔTÉ COURS
Villages en photographie
Les Boutographies et le jeune public
Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
Le projet «Villages en photographie» vient offrir un accès à la
­photographie pour tous au travers de projections et d’ateliers
­photographiques. Il permet de rassembler ­plusieurs ­générations
autour de la photographie comme lien social : enfants scolarisés ou
inscrits dans un centre de loisirs, membres des ateliers photo.
Chaque année, l’équipe des Boutographies développe diverses
­actions en direction des publics de jeunes, de lycéens et d’étudiants.
Notre programmation, éclectique et exigeante, offre aux enseignants
et à leurs classes la possibilité de rencontrer en situation quelques
grands courants de la photographie contemporaine. La présentation
annuelle d’une grande école de photographie ou d’art leur permet
par ailleurs de se renseigner sur les possibilités d’études supérieures
dans ce domaine.
Lycéens en photographies
Exposition Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
L’atelier artistique du lycée des métiers Léonard de Vinci (Montpellier).
Partenaires du projet : lycée Léonard de Vinci.
Photographe intervenant : Hélène Jayet (collectif Transit). Professeur
responsable de l’atelier : Emilie Crouzet. Projet soutenu par la DRAC
Languedoc-Roussillon et par le Rectorat de Montpellier.
Les écoles
Exposition Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
Le projet a concerné 10 classes pour un marathon photographique, et
une onzième, accompagnée par une auteure photographe.
Partenaires du projet des écoles : Gilles Muller (Centre de ­Ressources –
Direction académique de l’Hérault/Ville de Montpellier) – ­Photographe
intervenante : Alexandra Frankewitz (collectif Transit).
Ecole Européenne
projection Du 17 mai au 1er juin - Pavillon Populaire
permanente
NEW
!
Saint-Drézéry rejoint Clapiers pour l’édition 2014.
Une soirée sera organisée dans les villages participants avec le
­programme suivant:
- En première partie, se déroulera une projection d’images réalisées par des membres de l’Atelier-Photo de Saint-Drézéry ou de
Clapiers avec ­ ­l’accompagnement ­critique des organisateurs des
­Boutographies.
- Ensuite, aura lieu une projection d’une sélection d’oeuvres retenues pour le Festival des Boutographies 2014, en présence d’un des
­photographes.
Mercredi 21 mai - 19h - Atelier photo de Clapiers
Salle de Cinéma Jean Malige, L’Ostau de Clapiers 2 place Max Leenhardt 34830 Clapiers
Lundi 26 mai - 19h Atelier photo numérique Saint-Drézéry
Salle Brassens - Rue de la Liberté 34160 Saint-Drézéry
Luc Perrey, membre de l’Atelier photo numérique de SaintDrézéry
NEW
!
Depuis 2010 les Boutographies ont ­décidé d’ouvrir leurs
portes aux Grandes écoles ­européennes de ­photographie.
Une projection en continu leur est dédiée dans une des
salles du Pavillon Populaire. Après l’ECAL de ­Lausanne,
le 75 de Bruxelles et l’université de Newport, la quatrième
école européenne invitée est l’Institut de Photographie
Créative (ITF) de l’université silesian d’Opave.
L’IPC (ITF en Tchèque) est l’une des écoles les plus
­renommées ­d’Europe de l’est. Elle ­accueille 140 ­étudiants
en baccalaureat et en master, dans un cursus complet et
approfondi.
Marie Nathalie Carmona, membre de l’Atelier photo numérique de Saint-Drézéry
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autour d es expos
rencontres et projections
avec giuseppe moccia et ulrike schmitz
lectures de portfolio
Samedi 17 mai - 15h - Centre Rabelais
Dimanche 18 et lundi 19 mai - de 14h30 à 19h
Salon du belvédère (corum)
Depuis 3 ans, les Boutographies se sont rapprochées des associations
I Dilettanti et La Maison de Heidelberg. Actrices pour la ­promotion et
la diffusion de leur langue et de leur culture. Elles présenteront deux
photographes et leur travaux en projection au centre Rabelais.
Depuis quatre ans les dimanches et lundis d’ouverture sont dédiés
aux lectures de portfolio, événement professionnel incontournable
pour les jeunes photographes.
NEW
!
Durant ces conférences, les photographes s’exprimeront dans leur
langue maternelle (en traduction simultanée) sur leur travail exposé
pour cette quatorzième édition . Un débat s’engagera avec le public
présent pour cette occasion.
2014 instaure une thématique pour les lectures de portfolio.
Cette année, honneur aux résidences. Plusieurs responsables seront
sur place et présenteront leur structure:
Première partie : Rencontre et projection avec le photographe italien
Giuseppe Moccia présentée par l’association I Dilettanti
FUGITIF OFAJ/DFJW – Leipzig, Allemagne
NEGPOS - Nîmes, France
Centre Photographique d’Ile de France - Pontault-Combault, France
Halsnøy Kloster - Norvège
Deuxième partie : Rencontre et projection avec la photographe
­allemande Ulrike Schmitz présentée par la Maison de Heidelberg
Cette collaboration entre les Boutographies et les associations linguistiques montpelliéraines apporte une autre dimension au festival
qui a pour volonté de rassembler tous les publics et de s’ouvrir aux
cultures étrangères présentent dans la ville.
nocturnes
!
NEW
Samedi 17 mai - « Nuit Européenne des musées »
avec Catherine gfeller
Le Pavillon Populaire restera ouvert jusqu’à minuit.
Jeudi 29 mai jusqu’à 21h- Pavillon Populaire
Depuis deux ans, le festival organise une nocturne jusqu’à 21h pour
élargir la fréquentation à de nouveaux publics.
NEW
!
mardi 26 mai - 19h30 - la panacée (auditorium)
Projection du film de Catherine Gfeller Paroles d’artistes / Portraits
d’artistes (87 min.) en partenariat avec La Panacée et la Galerie
ALMA, Montpellier.
Ce film est une rencontre fertile entre cinéma et arts plastiques. La
réalisatrice et plasticienne Catherine Gfeller a tourné sa caméra
vers douze artistes et prolonge ainsi leurs œuvres par un regard
­cinématographique. Peinture, dessin, sculpture, photographie, art
vidéo se voient réinterprétés caméra et micro en main. Ce sont douze
artistes suisses contemporains issus des trois régions linguistiques,
vivant en Suisse ou à l’étranger. Ils deviennent les protagonistes de
leur œuvre et ce sont leurs propres mots, leurs gestes, leurs regards
qui nous éclairent sur le sens de leur quête.
NEW
!
Soirée de projection carte blanche à ...
lundi 19 mai - 19h- centre rabelais
... Réponses Photo : Présentation des travaux de cinq photographes
issus des 6 derniers numéros du magazine.
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... Terra Luna Film : Projection du film de Camille Guichard Duane
Michals, The man who invented himself (52 min. vostfr)
A travers les thèmes emblématiques de son travail, l’amour, le désir, la mort, l’immortalité, ce film propose de revisiter les lieux qui ont
marqués le photographe américain Duane Michals : Pittsburgh, ville
phare de l’aciérie, ville de l’enfance et de ses premières découvertes;
New-York, où il vit depuis de nombreuses années avec son compagnon Frédéric, ville qui symbolise les rencontres et le désir. Et enfin le
Vermont, la nature où il travaille.
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ReNCONTRES ET soirées de projection
Vendredi 16 mai 18h00 - Vernissages Hors les Murs
Vincent Leprévost Dionysos et Apollon - Galerie Annie Gabrielli
Catherine Gfeller Processions - Galerie AL/MA
Samedi 17 mai
NEW
!
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!
11h00 - Vernissage officiel du festival
Pavillon Populaire
15h - Rencontres et projections
- Première partie : Rencontre avec le photographe italien Giuseppe M
­ occia présentée par l’association I Dilettanti
- Deuxième partie : Rencontre avec la photographe allemande
Ulrike Schmitz présentée par la Maison de Heidelberg
Centre Rabelais
19h - Première Soirée de remise des prix
Prix du Jury, Prix Echange Boutographies/FotoLeggendo 2014,
Coup de coeur Réponses Photo
Centre Rabelais
Nuit européenne des musées
le Pavillon Populaire est ouvert jusqu’a minuit
21h-23h - Soirée collectif Transit
Rencontre avec les photographes 2014
Espace Transit
dimanche 18 mai De 14h30 à 19h00 Lectures de portfolios
Ouvert aux photographes de l’édition 2014 et des éditions
précédentes
!
NEW Salon du Belvédère (Corum)
Lundi 19 mai
De 14h30 à 19h00 Lectures de portfolios
Pour tous les photographes
Salon du Belvédère (Corum)
! 19h - Soirée de projection Carte Blanche à ...
NEW - Première partie: Présentation des travaux de cinq photographes
issus des 6 derniers numéros du magazine Réponses Photo
- Deuxième partie: Projection du film de Camille Guichard
Duane Michals, The man who invented himself (52 min. vostfr)
Centre Rabelais
18h30 - Vernissage Hors les Murs
Frauke Thielking Ready Steady go
! Maison de Heidelberg
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19h - Vernissages Hors les Murs
OFF the wall / On the wall - Espace Transit
! Hélène Bossy Les Cosmos / Assemblages - Galerie Linette
MARDi 20 mai
NEW
MercreDi 21 mai
18h30 - Vernissage Hors les Murs
Jacqueline Salmon Détentions 1993-2013
Centre d’art La Fenêtre
18h - Vernissage Hors les Murs
vendredi 23 mai Olivia Pierrugues Heurts
Benjamin Guillemot Glitch
!
Le Lieu Multiple Montpellier
NEW
jeudi 22 mai
19h30 - Vernissage Hors les Murs
Adrien Golinelli Bonheur National Brut
! Exposition en partenariat avec la Galerie Focale
NEW
Espace Le Mur Rouge
18h30 - Vernissage Hors les Murs
Le Collectif Chut! Libres Mondovision
Galerie A la Barak
samedi 24 mai
Lundi 26 mai
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Mardi 27 mai
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jeudi 29 mai
Samedi 31 mai
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19h - Soirée de projection Villages en photographie
Clapiers - L’Ostau, Salle de Cinéma Jean Malige
!
19h - Soirée de projection de Villages en photographie
Saint-Drézéry - Salle Brassens
19h30 - Rencontres et projections
Projection du film de Catherine Gfeller Paroles d’artistes / Portraits
d’artistes (87 min.) en partenariat avec La Panacée et la Galerie
ALMA, Montpellier
La Panacée (auditorium)
Jusqu’à 21h - Nocturne
Pavillon Populaire
19h00 - Deuxième soirée de remise de prix
Prix du public et Coup de Coeur ARTE Actions Culturelles
Bar Espla Concept
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Centre d’Art la Fenêtre
27 rue Frédéric Peyson - 34000 Montpellier
infos pratiques
Responsable Gaelle Maury
Commissaires d’exposition : Christian Gros, Pierryl Peytavi
E mail : [email protected]
téléphone : 06 09 56 62 48
les lieux
LIEU OFFICIEL DU FESTIVAL
La sélection officielle - La projection du jury - Côté cours
Galerie A la Barak
10 rue de la petite loge - 34000 Montpellier
Pavillon Populaire
Esplanade Charles de Gaulle - 34000 montpellier
ouvert tous les jours de 10h à 19h (sauf nocturnes)
Responsable Delphine Cayrac
E mail : [email protected]
Téléphone : 04 67 86 98 21
HORS LES MURS
NE
W!
Maison de Heidelberg
4 rue des Trésoriers de la Bourse
34000 Montpellier
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Responsable Dominique Dalbin
E mail : [email protected]
Téléphone : 06 07 40 10 16
Responsable Hans Demes (directeur)
E-mail : [email protected]
Téléphone : 04 67 60 48 11
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Espace le Mur Rouge
9 rue Joachim Colbert (arrêt Tram Albert 1er)
34000 Montpellier
Galerie AL/MA
14 rue Aristide Ollivier - 34000 Montpellier
responsable Arnaud Laroche
E-mail: [email protected]
téléphone: 06 19 29 17 84
Responsable Marie Caroline Allair
E-mail : [email protected]
Téléphone : 09 51 30 27 01
NE
W!
Galerie Annie Gabrielli
33 avenue François Delmas (Av. de Nîmes)
34000 Montpellier
Responsable Annie Gabrielli
E mail : [email protected]
Téléphone : 06 71 28 53 24
Espace Transit
3 rue Ranchin - 34000 Montpellier
Responsable Valentine Pignet
E mail : [email protected]
Téléphone : 04 67 60 85 81
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Rencontres et projections,
PREMIÈRE Soirée de remise de prix,
carte blanche à réponses photo
Galerie Linette
5 rue Saint Anne - 34000 Montpellier
Responsable Pierre-Jean Merino
E-mail : [email protected]
Téléphone : 09 81 05 39 75 / 06 37 22 83 42
LIEU MULTIPLE
3 rue de Moissac (Arrêt tram Albert 1er)
34000 Montpellier
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CENTRE RABELAIS
27 boulevard Sarrail - 34000 Montpellier
lectures de portfolio
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Salon du Belvédère (Corum)
esplanade Charles de Gaulle-34000 montpellier
Rencontres et projections
NEW
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La panacée (auditorium)
14 Rue de l’École de Pharmacie
34000 Montpellier
Deuxième soirée de remise de prix
BAR ESPLA CONCEPT
2 rue des Augustins - 34000 Montpellier
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l’association grain d’image
les soutiens
Institutionnels
La Mairie de Montpellier et l’Office du tourisme de Montpellier
Partenaires
Midi Libre, Réponses Photo, L’Hérault juridique et économique, Radio
Nova, ARTE Actions Culturelles, TV Sud ­Montpellier, Voies off Labo
pro, I Tribu, Sauramps, Rapid’ Transports, Tomoe, L’Oeil de la Photographie, Our age is thirteen, Hôtel du Parc, ­Bistrot Gourmand, ­Le
Contexte, Espla Concept, Maison de Heidelberg
Depuis 2001, l’association Grain d’Image poursuit le projet de ­donner
un espace aux fonctions diverses de la ­photographie d’aujourd’hui.
Document social, mise en scène ou ­expérimentation esthétique, la
photographie assume toutes sortes de fonctions de représentation,
mais elle est résolument à sa place lorsqu’elle préserve le rapport
particulier au monde qui est le sien : celui d’une présence physique
-donc sensible- à une lumière, à un moment, pour produire une image
soudain plus forte que le simple visible du lieu et de l’instant réunis.
Contre-programmation au flot ininterrompu des images ­publicitaires,
télévisuelles, commerciales, touristiques... la manifestation est
­devenue un lieu d’accès à la photographie contemporaine de
­création, à ses pratiques en mouvement, en écho et en résonance
­permanente avec ce qui travaille notre monde et ses ­représentations.
Bien ­identifiées dans le paysage photographique européen, Les
Boutographies ­attirent aujourd’hui de très nombreux jeunes auteurs,
qu’ils soient encore ­étudiants en école d’art ou de photographie,
professionnels ­débutants ou artistes en devenir : plus de cinq cent
cinquante ­dossiers de ­candidature nous sont parvenus pour l’édition
2014, issus d’une vingtaine de pays.
Depuis 2011, nous souhaitons donner une visibilité supplémentaire
à certains des travaux que nous défendons. Pour ce faire, nous
­programmons des expositions et des projections dans notre local de
la rue Joachim Colbert, l’Espace le Mur rouge.
Aujourd’hui, Grain d’Image poursuit son développement et ses
­activités associatives sous des formes diversifiées, à l’échelle de la
ville et du département.
Partenaires culturels
Festival Fotoleggendo, La galerie Le Lac gelé, Collectif Transit, Galerie A la Barak, la Panacée, Galerie Focale
l’équipe organisatrice
Peter Vass - Président du festival
Christian Maccotta - Directeur artistique
Arnaud Laroche - Directeur
Sylvie Suire - Trésorière
Susanne Klein - Responsable audio-visuel
Lucie Anton - Responsable «Villages en photographie»
Brigitte Pertoldi - Responsable «Feuille du festival»
Anne Mandron - Responsable «Mur Rouge»
Christopher Sly - Aide régie
Maxime Mollard - Chargé de communication
Rachel Ceccarelli - Traduction
Tina Lehmann - Traduction
Equipe stagiaires - Nawelle Dehas - Manon Poujol Ganidel - Alice
Gianesini ­- Noémie Di ­Franco - Egle Maceinaite - Lilly Dos Santos
Contacts presse
Pour vos articles
Téléchargement des visuels sur la page presse de notre site
code d’accès : vass2002
www.boutographies.com/presse
Association Grain d’Image
9, Rue Joachim Colbert - 34000 Montpellier
00 33 (0)9 54 48 07 46
[email protected]
52
Pour toute demande d’information complémentaire merci de contacter
Arnaud Laroche
06 19 29 17 84
[email protected]
http://www.boutographies.com
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